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Le Courrierde L’AssoCiAtion de LA CAuse freudienne
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SOMMAIRE
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AIL
EDITORIAL« De l’insatisfaction à l’impossible »
LETTRES«Le Blog»
«Confluents»
A LA UNE
C@RTELS
EVENEMENTS« 17... 19... 26 novembre »
EDITORIALRUBRIQUE
De l’insatisfaction à l’impossibleDans le séminaire XVIII, D’un discours qui ne serait que du semblant, Lacan aborde sous un nouvel angle le mythe freudien de l’Œdipe et celui de Totem et tabou. Le premier est mis sous la houlette de l’insatisfaction hystérique du désir, tandis que le second est placé sous les hospices de l’impossible désir obsessionnel1. Témoignages de la vérité, s’il en est, des patientes hystériques de Freud pour l’un, de la structure obsessionnelle de Freud pour l’autre. Ils articulent « ce qui du rapport sexuel s’avère comme impossible à formuler dans le discours »2. Ces deux fictions suppléent à l’impossibilité pour le parlêtre d’écrire un rapport entre les sexes.Le mythe œdipien met l’accent sur la loi première et primordiale qui vient donner un nom à la jouissance inter-dite, condition préalable à tout désir. L’objet interdit de l’inceste devient modèle d’objets du désir qui se déclinera dans une insatisfaction réitérée.Alors que dans le mythe de Totem et tabou, à l’origine est la jouissance, d’où émerge, si je puis dire, la loi et par conséquent le groupe sous l’égide du modèle masculin. De là est réglé le lien entre les hommes et les femmes orienté par l’impossible du désir.Les deux mythes fondateurs dialoguent entre eux. Faute de non-rapport sexuel, le mythe œdipien fait du lien social via la loi, tandis que Totem et tabou fait exister le pacte social par la communauté3. À l’orée du XXIème siècle, souligne Jacques-Alain Miller, « l’inexistence du rapport sexuel est devenue évidente jusqu’à pouvoir être explicitée, écrite, à partir du moment où l’objet petit a est monté au so-ciel »4. À l’époque du déclin de la fonction paternelle et de la monté de l’objet a au zénith social, les modes du lien social et la régulation de jouissance sont subvertis. Il ne s’agit plus de faire consister le non-rapport par la voix de l’insatisfaction mais par le labyrinthe de l’impossible. À l’instar du mythe de Totem et tabou, c’est de la jouissance que s’étaye la loi. La jouissance ordonne la loi plutôt qu’elle ne prenne ordre de la loi. « La dictature du plus-de-jouir dévaste la nature, elle fait éclater le mariage, elle disperse la famille et remanie le corps [ouvrant les portes à] une posthumanité. »5
Jouis !6 Voilà donc la vocifération du surmoi pour faire consister le rapport sexuel sachant pertinemment qu’il n’y en a pas.Jouis ! Tel est le maître mot ordonné par un surmoi qui prend racine « de ce père originel, plus que my-thique, de cet appel comme tel à la jouissance pure, c’est-à-dire aussi à la non-castration. »7
Enseignements de l’ECFCette problématique contemporaine est au cœur de notre actualité lacanienne. Elle sera à l’ordre du jour du congrès international de l’AMP qui se déroulera à la Ciudad Autonoma de Buenos Aires en avril prochain. L’ordre symbolique au XXIème siècle est ouvert à tous. Informations et inscription sont à retrouver sur www.congresoamp.com La seconde soirée préparatoire du congrès à l’ECF aura lieu le 22 novembre. Pierre-Gilles Gueguen et Philippe La Sagna s’attelleront à la version contemporaine du fétichisme.
RUBRIQUE
Par ailleurs, les Enseignements proposés par l’ECF en son local de la rue Huysmans aborderont sous différents axes ce que l’Orientation lacanienne peut articuler aujourd’hui du malaise dans la civilisation. Les Soirées de la bibliothèque questionneront le signifiant vivant en Chine et en occident.Les débats de l’Observatoire interrogeront l’actualité des problèmes cruciaux pour la psychanalyse. Deux enseignants par soirée débattront avec l’équipe de l’Observatoire. Il s’agira de veille et d’analyse « des dérives politiques qui se haussent de l’illusion d’un conditionnement universel. »8
Les soirées Psychanalyse et cinéma se laisseront enseigner sur les couples d’aujourd’hui par le cinéma contemporain. Comment le couple fait consister le rapport sexuel qui n’existe pas sachant qu’il y a là un impossible ?Les Études freudiennes aborderont l’illimité de l’Autre jouissance quand les Études lacaniennes vogue-ront de Charybde en Scylla …Ou pire, entre Y’a pas et y’a d’l’Un. Les Enseignements de l’École de la passe ne pourraient se passer, sinon pour s’en servir, de l’Enseigne-ment des AE. Les Analystes de l’École aborderont, chacun selon leur axe, le passage du symptôme au sinthome.Soirées qui ne sauraient se nouer sans l’exercice de la topologie nous confrontant à un réel pour aborder celui-ci : Le réel c’est la topologie. Une série de soirées sur Descartes interrogera la conjoncture contemporaine à partir de la réponse du philosophe-héros-rêveur au suspens de la vérité qui particularisait son époque.
Etude à l’ACF-ÎdFLes cartels, les ateliers et groupes d’étude essaimés au quatre coins de l’Île-de-France poursuivent leurs travaux d’étude avec rigueur, vous trouverez plus d’info dans les pages suivantes. Ce mois-ci quatre temps forts scanderont certains travaux, mettant ainsi à l’épreuve de notre communauté d’étude leur recherche.Cartel à ciel ouvertLe séminaire-cartel animé par Pascal Pernot se réunira pour sa seconde soirée de l’année universitaire, la 9ème de son cycle préparatoire au congrès de l’AMP, le jeudi 17 novembre. Il poursuit sa progression sur le thème « Noms et nomination » avec Pascal Fari et Annie Dray-Stauffer.Criminologie lacanienneLe samedi 19 novembre, l’atelier de lecture de textes de Jacques Lacan, Passage à l’acte et criminologie lacanienne, nous présentera sa troisième après-midi d’étude. Dominique Laurent nous orientera dans les méandres de la Clinique du crime et du passage à l’acte. Les concepts et leurs histoiresL’Atelier histoire des concepts exposera son travail de recherche le 26 novembre autour de la psychose ordinaire interrogeant ainsi les borderlines et autres états limites d’une clinique désorientée. Alfredo Zenoni ouvrira les travaux de cette journée.Escapade japonaiseÀ Beaubourg, l’artiste japonaise Yayoi Kusama expose 150 œuvres réalisées entre 1949 et 2011. Sa dé-marche créatrice s’origine d’une hallucination lors d’un repas familial. Les fleurs rouges de la nappe se multiplient pour se répandre du sol au plafond puis sur son corps. L’escapade aura lieu le 20 novembre.
Charles-Henri Crochet Délégué régional de l’ACF-IdF [email protected] 1 Lacan J., Le Séminaire, livre XVIII, D’un discours qui ne serait pas du semblant, Paris, Seuil, 2006, p. 158.2 Ibid. p. 160.3 Brousse M.-H., Sur les traces de l’hystérie moderne, site Uforca, pour l’université populaire Jacques Lacan, lacan-université.fr, juin 2010.4 Miller J.-A., Une fantaisie, La psychanalyse appliquée à tous les âges, Mental, n° 15, Paris, NLS, février 2005 p. 18.5 Ibid., p. 196 Lacan J., Op. Cit., p. 178.7 Ibid., p. 177.8 Lacan, J., «Acte de fondation», Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 232.
A LA UNERUBRIQUE
RUBRIQUE
Atelier de lecture « criminologie lacanienne »IIIème après-midi d’étude
Clinique, Crime, Passage à l’acte
Samedi 19 novembre 2011, à partir de 14 heures, se tiendra la troisième après-midi d’étude de cet atelier de lecture.
Cet événement, organisé de façon conjointe par l’ACF Ile-de-France et l’Envers de Paris, vient conclure les travaux portant sur la «criminologie lacanienne», initiés il y a près de deux ans, sous la modalité de trois groupes distincts, s’attelant chacun à l’étude de textes, dans une perspective chronologique.
Dominique Laurent nous fera l’honneur de participer à cette dernière rencontre, qui concernera plus particulièrement la clinique, dans le crime et le passage à l’acte.
Nous vous attendons donc à l’Université de Chicago.Bertrand Lahutte
EVENEMENTSRUBRIQUE
Pascale FARI« Injure, holophrase, nomination »
Annie DRAY STAUFFER« Quand dé-nommer permet de se nommer »
jeudi 17 novembre à 21 H 15
NEUVIEME SOIREESUR LE THEME
« LES NOMS ET LA NOMINATION »
31 rue de Navarin 75009 Paris
Soirée animée par Pascal Pernot9
RUBRIQUE
INJURE, HOLOPHRASE, NOMINATION
Comment se débrouiller avec l’innommable de la jouissance ? Et avec ces noms qui ont été des mauvaises rencontres dans la vie d’un sujet ? Comment s’extraire d’un épinglage pétrificateur, ravageant ? Autour de trois vignettes cliniques, nous mettrons en débat les modalités de nomination qui ont pu aider chacun de ces sujets à s’extraire de l’inertie de la répétition.
Pascale FARI
« QUAND DE-NOMMER PERMET DE SE NOMMER »
Quand un sujet n’a pas à faire au désir maternel mais à sa seule jouissance, ce qui ne permet pas à la signification phallique d’advenir, lui proposer un nom à donner à cette jouissance peut faire nomination imaginaire. Celle-ci, nouant symbolique et réel, « fait barre, inhibe le maniement de tout … ce qui [est] articulé comme Symbolique, fait barre au niveau de l'Imagination même », comme Lacan l’enseignait dans RSI le 13 mai 1975. Elle peut ouvrir la voie à l’invention d’un sinthome permettant à ce sujet de se nommer. Un récit de cure permettra d’en suivre le procès.
Annie DRAY STAUFFER
9ème Soirée sur le thème
« Les noms et la nomination »
Jeudi 17 novembre 2011 à 21H15
ARGUMENT
RUBRIQUE
RUBRIQUE
Atelier « Histoire des concepts en clinique »
Les états limites La question du borderline, la clinique de la psychose ordinaire…
Le terme d’Etats limites recoupe une grande variété phénoménologique (cf courrier d’oc-tobre). Parmi les nombreuses questions que suscite la problématique des Etats limites, l’atelier s’interroge sur les différences conceptuelles et cliniques entre stabilisation et sup-pléance. Un premier abord tente de restituer le concept de forclusion du Nom-du-Père dans son acception déficitaire, à savoir comme défaut dans le symbolique d’un signifiant primor-dial (les références s’appuient sur la période qui suit le Séminaire III et du texte des Ecrits « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose »). Cette voie éclaire les différentes occurrences de ce qui pourrait se ranger sous le concept de stabilisation. Car, c’est à se situer dans le creux de la conception déficitaire que Lacan aborde la psychose en termes de compensation comme rétablissement du lien à la réalité. La stabilisation (donc la compensation) se repère à ses effets, c’est-à-dire à un « rétablissement » du lien social et à la « pacification » de la jouissance. Inversement, la suppléance suppose une création du su-jet. Il n’y a donc pas de suppléance sans stabilisation, mais il peut y avoir stabilisation sans suppléance. D’autre part, une vingtaine d’années plus tard, dans les séminaires ultérieurs, RSI, Joyce le sinthome, Lacan aborde la compensation avec la psychose non déclenchée, ce qu’on appelle aujourd’hui la psychose ordinaire. La compensation-stabilisation précède ainsi le déclenchement, tandis que le délire viendrait comme tentative de guérison, donc après le déclenchement. Lacan insiste sur la précarité de la compensation imaginaire au trou dans le symbolique, menaçant de s’effondrer lorsque le sujet est amené à prendre la parole. De façon générale, pour ces deux périodes, Lacan reste assez prudent quant au traitement de la psychose. En cela, il est très freudien, même s’il ouvre la voie à la thérapeutique, alors que Freud pensait le transfert et donc la cure analytique impossibles avec les psychotiques.Au fond, comme nous le disions dans le précédent courrier, les différentes interventions dans ce atelier ont pour objectif de montrer combien utile peut être pour le clinicien le re-pérage des éléments cliniques dans un état dit « limite » afin de ne pas nous condamner un peu trop rapidement à rester enfermés dans une clinique purement descriptive qui finit par négliger la logique subjective sous-jacente. Un tel repérage conditionne, bien entendu, la conduite de la cure. Nous vous attendons nombreux à cette Journée de travail qu’organise l’atelier ; voici le programme.
RUBRIQUE
09h15 Ouverture : Alfredo ZENONI, psychanalyste, membre de l’ECF, « Un autre paradigme » 10h00 1e séance : Etats limites, borderline, nouvelles entités cliniques ou nouvelles pratiques ? (discutant : René Fiori, psychanalyste, membre de l’Euro Fédération de Psychanalyse)
André ANTUNES da COSTA, psychologue, intervenant à l’association « parADOxes » (75), « Etats limites et borderline : Une perspective historico-clinique » Brice MARTIN, psychiatre (assistant), service hospitalo-universitaire de réhabilitation, Hôpital du Vinatier, Lyon (69) « Le concept d’immédiateté et son intérêt pour la compréhension des états limites »
Myriam ZAKS, psychiatre, CHSA (75), « Aux sources de la pensée : approche bionienne des états limites »
11h30 2e séance : Les phénomènes cliniques de marge dans les pathologies du Moi : (discutante : Françoise FONTENEAU, philosophe, psychanalyste, membre de l’ECF)
Suzanne HAJMAN, médecin ophtalmologiste (77), « La personnalité comme si chez H. Deutsch »
Dario MORALES, psychologue CHSA, Paris (75), psychanalyste, membre de l’ECF, « Les tentatives de compensation dans les états prépsychotiques décrits par M. Katan »
Pause (12h45) 14h30 présentation : Bernard ODIER, psychiatre, médecin chef de l’ASM XIII, Paris, « Pierrot le fou éta(i)t limite » 15h00 3e séance : Problèmes posés par la cure des cas dits inclassables (discutant : Charles-Henri CROCHET, psychologue, psychanalyste, membre de l’ECF)
Nicolas LANDRISCINI, psychologue, CMPP Trappes et Gif s/Yvette (78), psychanalyste, « L’homme aux loups dans tous ses états »
-‐ Bernard JOTHY psychiatre, analyste-praticien, membre de l’ECF, « Pour introduire à la psychose ordinaire »
16h15 4e séance : Les psychoses ordinaires, la stabilisation, la suppléance (discutante : Liliana Salazar Redon, psychologue, psychanalyste, membre de l’ECF)
-‐ Clément FROMENTIN, psychiatre, EPS de Maison Blanche (75), « Etats limite Vs Psychose ordinaire »
Damien GUYONNET, psychologue, psychanalyste, (75), « Etre non dupe sans errer » Bertrand LAHUTTE, psychiatre, Hôpital du Val de Grâce, Paris (75), « Etats limites ou incidences de la normalité ? »
18h00, conclusion : Dario Morales, coordinateur de l’atelier
Samedi 26 Novembre 2011, 9h00-18h00 Amphithéâtre Morel (Pavillon Magnan), CHSA
Organisation : Atelier « Histoire des concepts » rattaché à l’ (ACF-IdF) avec le soutien d’APCOF (Association de psychologues cliniciens d’orientation freudienne)
Renseignements : 06 61 72 46 48 / site : www.apcof.fr
RUBRIQUE
RUBRIQUE
Programme
Cafés Psychanalyse ACF-IDF
Théâtràchâtillon Saison 2011-2012
• Vendredi 14 octobre 2011 -20h30 « Qu’en est-il du plaisir au XXIème siècle ? » Débat avec le philosophe et linguiste Jean-Claude Milner auteur du livre Le triple du plaisir, paru chez Verdier en 1997, ainsi que de La politique des choses, Pour une politique des êtres parlants et Clartés de tout, parus en 2011.
• Samedi 11 février 2012 - 20h30 « Qu’en est-il aujourd’hui du rapport masculin/féminin ? » Attention changement exceptionnel de jour : samedi au lieu du vendredi Précédé de la représentation du spectacle [durée 1 heure] inspiré du mythe d’Ariane « Lignes de cordes » par la Compagnie Retouramont. Invité à confirmer.
• Vendredi 13 avril 2012 - 20h30 « Jean Genet et la prison » Débat avec les psychanalystes Alain Merlet et Hervé Castanet co-‐auteurs de l’ouvrage Pourquoi écrire ? paru aux Éditions de la Différence en 2010 et du livre Le choix de l’écriture paru aux Editions Himeros/Rumeur des Âges en 2004.
• Vendredi 25 mai 2012 - 20h30 « La tentation, la foi, la loi » Précédé de la représentation de la pièce Salomé d’Oscar Wilde par la Compagnie Les Dramaticules [durée 1h30]. Invité à confirmer.
• Vendredi 13 janvier 2012 - 20h30 « L’écriture et la santé mentale » Débat avec le psychanalyste Philippe Lacadée auteur de l’ouvrage Robert Walser, Le promeneur ironique paru aux Éditions Cécile Defaut en 2010. Lieu à confirmer, le Théâtre de Châtillon n’ayant pas de disponibilité le 13/01/12.
Programme proposé par José Rambeau Responsable des Cafés Psychanalyse
rambeauj@club-internet.fr
LETTRESRUBRIQUE
Le mot du Blog
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http://acfidf.wordpress.com/
Bertrand LahutteSecrétaire ACF [email protected]
C@RTELSRUBRIQUE
RUBRIQUE
Les Cartels à l’ACF-IdF
«L’ordre symbolique au XXIe siècle. Il n’est plus ce qu’il était. Quelles conséquences pour la cure ?»
Vous pouvez m’adresser dès maintenant vos textes ayant trait à cette question : inconsistance du symbolique, son abord analytique, son rapport à la science, à la politique, à l’art, aux nouveaux symptômes …Les numéros suivants pourront continuer à diffuser vos travaux sur ce thème qui va orienter notre communauté. Nous sollicitons les collègues, les Plus-Uns en ce sens pour trouver écho dans nos bulletins à venir.
Présentation du Congrès de l’AMP : http://www.congresoamp.com/fr/template.php?file=Textos/Presentacion-del-VIII-Congreso-de-la-AMP.html
Qui fait partie d’un cartel à l’ACF-IDF ?
Nous souhaitons également pouvoir repertorier le nombre des cartellisants parmis nos membres et leur sujet de travail, pour cela nous vous demandons quelques minutes de votre temps et de m’en-voyer par mail ces précieuses informations en vue la préparation de la prochaine soirée «Rentrée des cartels» et autres manifestations à venir.
Je vous en remercie !
Mariana ALBA DE LUNA Déléguée aux cartels ACF-IDF
Chers lecteurs,
Le prochain numéro d’ i 4+1, bulletin électro-nique des cartels, sera centré sur la préparation du thème du Congrès de l’AMP 2012 :
RUBRIQUE
Qu’est ce qu’un CARTEL ?
“Nous rappelons qu’un cartel n’est pas l’organe d’un travail collectif. Des sujets se sont cooptés pour poursuivre à ciel ouvert dans leur groupe
le progrès de chacun sur un thème choisi par lui : faire du contrôle qui en résulte l’objet d’une expérience psychanalytique, ceci spécifie le cartel.”
Lacan («Note sur quelques éléments de doctrine», 53)
Qu’est ce qu’un PLUS-UN ?«La conjonction des 4 se fait autour d’un plus-un qui, s’il est quelconque doit être quelqu’un». Quelqu’un qui a la charge « de veiller aux effets internes de l’entreprise, et d’en provoquer l’élaboration. » Voilà la fonction essentielle du plus-un : inciter à l’élaboration, sélectionner, discuter l’issue à réserver au travail de chacun. C’est ce que nous rappelle Jacques-Alain Miller dans un article intitulé : « L’élaboration provoquée ». (Lettre Mensuelle n°61).
En 1975, aux Journées des cartels, Lacan nous rappelait que la psychologie du groupe néces-site un leader « mais pour qu’il en subvertisse la fonction… Au lieu de gonfler le leader, il faut au contraire l’amincir, le réduire au minimum, en faire une fonction permutative, qui plus est ». précisera-t-il. Il peut en effet être l’un quelconque des quatre. Il suffit qu’il s’ajoute aux quatre, sans faire nombre.
La fonction du plus-un est de conduire le travail de ses membres jusqu’au produit propre à chacun. Ce terme de « produit » ne préjuge d’aucune évaluation, produit n’est pas forcément œuvre, il n’est pas forcément destiné à la publication. L’important est que cela fasse progresser celui qui écrit. C’est une nécessité d’aboutir à ce qu’une mise en forme même minimale se dépose sur un papier. C’est à cela que le plus-un s’attelle : inciter, stimuler, provoquer, soute-nir l’élaboration, réveiller du sommeil dogmatique, du dire tous pareil, du sens comme Un… Encore faut-il y consentir et ne pas refuser son opération…Le seul index qui permette de savoir ce qui s’est passé dans un cartel, dira Eric Laurent, est le produit de son travail. A cette aune, on peut dire que notre cartel a rempli son objectif.»
Claude Quénardel
suite : http://www.causefreudienne.net/etudier/cartels/comment-faire-bon-usage-du-cartel
RUBRIQUE
CARTELS d’AILLEURS
Je vous invite à découvrir cette nouvelle rubrique et aller à la rencontre d’autres horizons cartellisants !
Nos amis du Mexique travaillent aussi assidûment des sujets qui nous préoccupent et nous attardent.
ex : “De la interpretación y el semblante del analista en la clínica del sinthome”, ( De l’interprétation et le semblant de l’analyste dans la clinique du symptôme), “Política y el deseo del analista en el campo psicoanalítico” ( Politique et désir de l’analyste dans le champ psychanalytique), «Las relaciones amo-rosas en las mujeres de hoy y sus semblantes” (Relations amoureuses chez les femmes d’aujourd’hui et leur semblants).
Voici pour ceux qui sont hispanophones, le lien vers leur BOLETIN DE CARTELES
a-Ritmo propio(Chacun à son rythme)
http://www.nel-amp.org/index.php?option=com_content&view=article&id=431%3Aa-ritmo-propio-boletin-0&catid=31%3Aboletines-de-carteles&Itemid=118
Vous y trouverez écho de leur travail !
Voici un extrait :
Boletín 0 : «¿Por qué no decir que la producción en el cartel está marcada por un ritmo propio? Lo propio obedece a ese tiempo personal comandado alrededor de ese pequeño objeto a al que, aunque pu-diera tener un nombre, lo que lo instala fundamentalmente es su recorrido, el movimiento, el ritmo, la espera que se produce bordeando su atrapamiento. Cuando algo de eso se alcanza lo podemos traducir como un momento de saber.»
«Pour quoi ne pas dire que la production au sein du cartel est marquée par un rythme propre ? Ce qui est propre à chacun obéit à ce temps singulier commandé autour de ce petit objet a, auquel, même s’il pouvait avoir un nom, ce qui l’institue fondamentalement c’est son propre parcours, le mouvement, le rythme, l’attente que se produit et qui fait bord à sa saisie. Quand quelque chose de cela est atteint, nous pouvons le traduire comment étant un moment de savoir.»
Ana Viganóet Commission de cartels.
RUBRIQUE
CHERCHE CARTELLISANTS
« Aucun progrès n’est à attendre, sinon d’une mise à ciel ouvert périodique des résultats comme des crises de travail.»
Lacan («D’Ecolage», 80)
-Elisabeth MARCENAC cherche cartel, vous pouvez la contacter au 0619701493 ou par mail [email protected]
-Marie Claire BOUDEAUX cherche cartel, vous pouvez la joindre au 0149441852 ou par mail [email protected]
RUBRIQUE
Le
« i 4+1 se veut un bulletin résolument hors série. On connaissait les morceaux choisis, eh ! bien on aura là plutôt des éléments décomplétés, des éclats, des flashs sur les avancées, les créations de repères des cartellisants. i 4+1 sera moyen de faire tourbillonner les témoignages d’embruns des vagues nées de l’agitateur de trouvailles qu’est le cartel sur les thèmes qui orientent et traversent l’École, sur les inventions, petites ou grandes, concernant les usages du cartel. Ces usages sont à revisiter à l’heure où l’École, les Sections cliniques, les ACF, les groupes du Champ freudien font valoir auprès d’un public élargi, hors de notre communauté, la clinique et l’éthique, le lien social que le discours analytique fait surgir.
Qui sont les auteurs d’ i 4+1 ? Les cartellisants qui adressent leurs textes à la commission édi-toriale composée de J.D Matet, P.Pernot, T.Vigneron. La curiosité des lecteurs est-elle mobi-lisée? Ils pourront prendre contact directement avec les auteurs dont le mail est communiqué. Une piste pour de nouvelles formes d’inter-cartels ? Les cartellisants qui souhaitent recevoir i 4+1 et ne sont pas abonnés aux listes ECFdébats et ecf-messager auront à nous communi-quer leurs coordonnées.»
Pascal Pernot
SUITE : http://www.causefreudienne.net/etudier/cartels/i4-1-le-bulletin-electronique-des-car-tels
INSCRIPTION DES CARTELSVous pouvez dès à présent inscrire votre cartel. Il est plus simple pour chacun de procéder à l’inscription électronique.
Pour ce faire : 1) envoyer un mail à [email protected] pour obtenir identifiant et mot de passe. 2) Aller sur le site : http://cartels-ecf.orgEntrer l’identifiant puis entrer le mot de passe 3) Cliquez sur l’onglet «Créer un cartel». Il vous sera demandé : le titre du cartel ; la rubrique dans laquelle il s’inscrit ; le sujet de travail propre à chacun des quatre cartellisants et celui du Plus-Un ; les coordonnées de chacun des membres du cartel (en particulier téléphone et adresse électronique).
RUBRIQUE
LIENS ET BIBLIOGRAPHIE PROPOSES...que vous pouvez enrichir de vos commentaires et suggestions :
* «L’acte de Fondation», Autres Ecrits, Jacques Lacanhttp://www.causefreudienne.net/index.php/ecole/textes-fondateurs/acte-de-fondation-de-l-ecole-fran-aise-de-psychanalyse * Lacan, «Variantes de la cure-type», Ecrits, Paris, Seuil. 1966 * Lacan, la direction de la cure et les principes de son pouvoir,» Ecrits 1966
* JAM, La « formation » de l’analyste, la formation entre guillemets des psychana-lystes, La cause freudienne, n°52, nov. 2002.
* JAM , «L’école et son psychanalyste» , 1990 http://www.causefreudienne.net/index.php/ecole/textes-fondateurs/l-ecole-et-son-psychana-lyste
« Le cartel dans les textes » : http://www.causefreudienne.net/index.php/etudier/cartels/les-cartels-dans-le-texte
Ce document (pdf) reprend une série de textes ayant trait au cartel : * L’Acte de Fondation de l’Ecole freudienne de Paris, 21 juin 1964 (Extrait) Jacques Lacan y présente pour la première fois les principes du cartel. * D’écolage, 11 mars 1980 (Extrait) Il s’agit d’un texte lu par Jacques Lacan à son séminaire. * Le cartel au centre d’une école de psychanalyse:
1994 : Jacques-Alain Miller prend la parole contre la banalisation et la dé-sertion du cartel et pour maintenir son statut central de mode de travail dans l’Ecole de la Cause freudienne.
* Le cartel dans le monde(Intervention à la Journée des cartels du 8 octobre 1994 à l’ECF, transcrite par Catherine Bonningue. Paru initialement dans La Lettre mensuelle 134)
* L’Ecole à l’envers (Paru initialement dans L’Envers de Paris n°1)
* Radio-a : http://radio-a.com/
MARNE ESSONNEL’ACF AU TRAVAIL
St Michel sur OrgeClinique de l’Autisme VENDREDI 18 NOVEMBRE à 18 H
CMP de St Michel s/Orge à 18h - 15 allée de la Butte Saint-Michel Sur Orge
Lors de la séance précédente, Sylvie Denizet nous a présenté le cas d’une petite fille. La pré-sentation de ce travail original, se déroulait dans un groupe avec des règles spécifiques, mais aussi dans un cadre institutionnel particulier, faisant appel à différents intervenants et posait de nombreuses questions sur différents niveaux de compréhension, d’interventions voire d’inter-prétations.
Lors de la prochaine séance, nous aurons à discuter les différentes réflexions, prolongements que cet exposé aura suscité, en ayant à l’esprit que tous les participants présents à cette séance se sont accordés sur l’idée de mener un travail d’articulation entre la lecture de textes théoriques et la présentation de cas cliniques.,
Liliane Mayault nous propose la lecture d’un texte de Martin Egge: « Battre la grosse caisse de l’Autre parental comme «ouverture» au dialogue avec l’autiste».Nous avons également évoqué la future lecture de textes tirés du livre de JC Maleval « l’Autiste et sa voix ». D’autres lectures suivront, en fonction des propositions de chacun.
Le planning prévisionnel :
18 novembre, 16 décembre,20 janvier, 17 février, 16 mars, 13 avril, 11 mai, 15 juin.
Ste Geneviève des Bois« Le banquet des analystes », 1989 – 1990 » MARDI 22 NOVEMBRE à 21 H
Nous nous retrouverons donc le mardi 22 novembre à 21 h pour continuer la lecture du « Banquet des analystes » de J.A Miller, nous étudierons plus précisément les cours du 21 mars 1990 et suivants.
Renseignements :
Jean-Jacques Carron
0603320437
Christine Gaucher
0610481101
Liliane Mayault
0145820252
Renseignements :
Jean-Jacques Carron
0603320437
Renseignements :
Jean-Jacques Carron
0603320437
Christine Gaucher
0610481101
Liliane Mayault
0145820252 Atelier Melun - Torcy JEUDI 17 NOVEMBRE à 19 H 15
Lors de notre prochaine réunion de travail nous allons poursuivre la préparation de l’Après-midi d’Etudes qui aura lieu à Torcy le 17 mars 2012.Le thème arrêté pour l’Après-midi sera l’accusé de réception. Lacan en parle une seule fois dans son Livre III à la page 213. Lacan reprendra ce point quinze ans plus tard dans L’Etourdit : «le sujet, comme effet de signification, est réponse du réel. Cela je l’articulai, dès l’onze avril 1956, ... d’une citation du signifiant asémantique ...» (Autres Ecrits, p. 458-459). Jacques-Alain Miller travaille ce point dans deux de ses cours : Du symptôme au fantasme et retour (cours du 1er et du 8 juin 1983) ainsi que dans Des réponses du réel (cours du 9 novembre 1983, du 7 décembre 1983 et du 1er février 1984).A partir de ces références, un argument sera proposé lors du Courrier de Décembre.
La Ferme du Couvent 22, rue du Couvent77200 Torcy
L’ACF AU TRAVAIL
Renseignements : Pour participer à l’Atelier, merci de contacter Alicia Bukschtein par e-mail : [email protected] ou par téléphone au 01 64 11 94 37
Morsang-sur-Orge Groupe de travail : «La jouissance, les jouissances»
MARDI 22 NOVEMBRE à 21 H
Le mardi 18 octobre 2011, nous avons lu et commenté « La réponse de Lacan à Marcel Ritter » (1975), nous poursuivrons cette lecture le mardi 22 novembre. Nous orienterons ensuite notre étude vers « Le rêve d’Irma » dans La science des rêves, de Freud, interrogeant le refoulement originaire et son destin d’impossible repérable, en particulier, dans la clinique des rêves.
Le groupe se réunit mensuellement, généralement le troisième ou le quatrième mardi de chaque mois : au centre de soins : Séraphine de Senlis, 9, rue Paillard. 91390 Morsang-sur-orge, à 21 heures, dans le local du jardin, derrière le CMP. (emprunter le petit chemin qui le longe, à sa droite, quand on le regarde)
Renseignements :
Huguette Béchade, 52, av. Émile Fruchart, 91210 Draveil 01 69 42 46 63 [email protected] Lachaize-Oehmichen, 22, av. Henri Barbusse, 91600, Savigny-sur-Orge01 69 05 60 79 [email protected]
Ces deux responsables peuvent être contac-tées pour tous renseignements complémen-taires.
OISE MARNEL’ACF AU TRAVAIL
Atelier de Compiègne
Lecture du Séminaire VII « L’éthique de la psychanalyse »
MERCREDI 23 NOVEMBRE à 20 H
A l’occasion du précédent chapitre intitulé l’Objet et la Chose, Lacan a tenté de montrer comment la Sublimation pouvait opérer sur l’Objet en l’érigeant à la dignité de la Chose.Le chapitre suivant, avec toujours comme fil conducteur la notion de sublimation, nous invitera à réfléchir au processus de création qu’elle met en lumière et de son caractère Ex nihilo.Autrement dit, en quoi la relation que l’homme institue, notamment avec le signifiant, peut-il le mettre en rapport avec un Objet qui représente la Chose.
Le groupe de compiégne se réunira le mercredi 23 novembre à 20 heures pour débattre de cette question et de beaucoup d’autres.
Renseignements :
Christine Koziura : 06 07 33 46 67 Fabrice Guedras : 06 61 14 07 34
ESCAPADES ET PSYCHANALYSEAlain Gentes, nous présente notre prochaine escapade, prévue le 20 novembre au centre Pompidou :
Chers Escapadiens,
Les éclaireurs hyper-actifs, Al, Ley & Nou ont encore frappé sur leur lieu du crime préféré: le centre Pompidou ! Ils se « dépayseront soudainement» avec les mathématiques chez Cartier une autre fois. Al, en effet, n’a pas réussi sa romance auprès de Ley & Nou pour les rendre gourmandes des parfums mathématiques. Il a fallu qu’il dise seulement «dé-gentée», femme et japon, pour em-barquer Ley & Nou dans une escapade impromptue ce «ça me dit»-là. Escapade à la galerie du musée, et qui a pour nom: YAYOI KUSAMA, jusqu’au 9 janvier 12!Un choix de 150 œuvres réalisées par cette artiste japonaise, entre 1949 et 2011.Œuvre démarrée par une hallucination visuelle vécue autour de la table familiale: les fleurs rouges de la nappe se multiplient sur le plafond, les murs, le sol, sur elle-même. L’expo débute par une évocation de cet Un. Ainsi se fonde la légende, vivante, de Kusama: âme sans corps, l’artiste fait de son «Self-Obliteration» le défi et la quête même d’une œuvre singulière, qui lui donne corps et nom! Le parcours dans l’expo double celui de Yayoi dans sa réalité. On se balade dans de la répétition qui allège, qui, étrangement, fait surgir de l’infini comme fini. La pro-menade s’achève sur un traitement de la réalité (corps, objets, événements) par le tissu-phallus. Ce n’est pas sans évocation Louise Bourgeois, son travail avec les tissus et sa « destruction du père», avec cependant, l’ironie en moins.Ces objets tissés par la multiplicité de phallus (qui en signe son défaut), pris pour des nouilles par une mère causant à son fils, sont d’une blanche beauté qui délivre une image de solidité amusante. Imaginez-vous recevoir vos patients sur un divan tissé de petits phallus en tout genre! Sourire, mais justement, et bizarrement, ça ne porte pas ici à l’humour, à l’ironie ! Belle exposition, courez-y vite !
Alain
Rendez-vous donc le 20 novembre à l’entrée de l’exposition, à partir de 14h30. Chacun s’occupe de l’achat de son billet ou de son abonnement.
Le groupe Escapade est un groupe ouvert et nomade. Un blog Escapades Culturelles, mis en place par Véronique Müller, se propose de garder une trace, un témoignage, un fil, même emmêlé, des impressions écrites, photographiées, mailées, de façon plus ou moins élaborée, de nos escapades. http://escapadesculturelles.wordpress.com/Ce blog est aussi l’occasion d’échanger et d’improviser de nouvelles escapades. Et comme le for-mule Vanessa : Précisons que les escapades sont des traits d’unions pour libres penseurs dans une constellation mouvante faite d’imprévus et susceptibles de croiser des astéroïdes:)
N’hésitez pas à nous demander à être inscrit sur la mailing liste ! A bientôt !
Géraldine Caudron-Lanter.
L’ACF AU TRAVAIL
Renseignements et inscription :- Vanessa Leroy : [email protected] Géraldine Caudron-Lanter : 06.76.04.16.68.
SEINE OISEL’ACF AU TRAVAIL
BoulogneGroupe de lecture de Boulogne
MERCREDI 16 NOVEMBRE à 21 H
Le groupe de Boulogne est un groupe de lecture et d’étude des textes de Freud et Lacan. Il se réuni une fois par mois à Boulogne Billancourt, (92). Nous continuons en novembre avec le thème ; « Le symbolique aujourd’hui », en prolongeant les questions de notre dernière soirée sur le corps et le signifiant. Le texte sur la biologie lacanienne de J-A Miller vient nous faire travailler sur la promotion du symbolique donnée par Lacan à partir de son Rapport de Rome1. Et surtout sur la corporisation de la dialectique du sujet et de l’Autre2 avec l’exemple pris dans Freud à propos du fantasme « un enfant est battu ». Pour la soirée du mercredi 16 Novembre, Helene Skawinski et Eric Dubuc présenterons leurs exposés à partir de ce texte de J A Miller.
Bibliographie : Miller J-A, « Biologie Lacanienne et évènements de corps », in Revue de l’ECF n°44, p 7-59. Lacan J, « Fonction et champs de la parole », in Ecrits Ed Seuil, pp 237-322. Freud S, « Un enfant est battu » in Névrose psychose et perversion, Ed PUF, pp 219-243.
1 Miller J-A, « Biologie Lacanienne », in revue de l’ECF n°44, p27.2 Miller J-A, Ibid, p59.
Réunions les mercredis :
16 Novembre, 7 Décembre, de 21h à 23h,
dans notre nouvelle salle,
4/10 rue Griffuelhes, 92100 Boulogne Billancourt,
Métro 9, Marcel Sembat.
Renseignements :
Eric Dubuc06 74 72 14 56 [email protected]
SEINE OISEL’ACF AU TRAVAIL
Atelier « Histoire des concepts en clinique »
L’atelier « Histoire des concepts en clinique » interroge cette année le statut des états limites, personnalités border line et psychose ordinaire.
Il arrive que le clinicien soit confronté à un embarras, face à des manifestations patho-logiques chez certains sujets qui semblent sur une ligne frontière entre «névrose» et «psychose », quant au rapport au désir, à la jouissance et à la réalité. D’où l’invention de cette notion d’ «états-limite» – tout d’abord élaborée, comme l’apprend l’histoire, en psychiatrie, puis adoptée dans un certain discours psychanalytique. Comment situer les cas dits « limites » ou « border lines », que Freud ignore et dont Lacan fait l’économie, par sa théorie structurale qui distingue refoulement (névrotique) et forclusion (psycho-tique) ?Freud fait référence, à travers la dualité de la névrose et de la psychose, à l’entre-deux – «névroses graves», névroses traumatiques, névroses de guerre, mais aussi à la «mé-lancolie», caractérisée comme « névrose narcissique » irréductible aux névroses et aux psychoses – mais sans fixer cette catégorie psychopathologique discutable dont on mon-trera la genèse, tandis que Lacan envisage la fonction de ce qu’il appelle «sinthome».
Cela donne lieu néanmoins à un débat clinique essentiel. En effet, en réduisant la mala-die mentale à une maladie organique finalement tous les symptômes se trouvent épin-glés hors la structure, en tant que « border line » ; il ne s’agit pas d’objecter le statut de la science, mais d’engager une entreprise de démontrer la présence du sujet dans la structure ; il s’agira donc de faire le chemin inverse, à partir des cas, de remonter la pente, et de voir quelle place donner à ces cas, dits douteux, pas clairs, versatiles, dans la structure.
Renseignements : Dario Morales : 06 61 72 46 48
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Publications : Confluents & Bibliothèque-Confluents Anne-Marie Landivaux : [email protected]
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