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Photos : DR LUNDI 7 AOÛT 2017 - 14 DHOU AL-QI'DA 1438 - N° 8171 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l El-Eulma : les commerçants du souk «Dubaï» dans la tourmente. l Au marché d’El-Hamiz, les acheteurs se font rares. l CONSÉQUENCES DES RESTRICTIONS DES IMPORTATIONS PAGES 4 ET 5 Rationalité politique contre rationalité économique Contribution Par Samir Bellal (P. 8 et 9) La crise s’abat sur El-Hamiz et El-Eulma l LES DÉPARTS EN CONGÉ ANNUEL SONT-ILS DERRIÈRE CETTE SITUATION ? l FEUX DE FORÊT Le DG des forêts répond à Sonelgaz PAGE 3 Des hôpitaux se vident de leurs personnels PAGE 3

l Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 El-Hamiz et El ... · ascenseurs, qui crient,ascenseurs, qui crient, dès qu’on les attrape en flagrant délit, à l’envi, la jalousie et

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Page 1: l Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 El-Hamiz et El ... · ascenseurs, qui crient,ascenseurs, qui crient, dès qu’on les attrape en flagrant délit, à l’envi, la jalousie et

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LUNDI 7 AOÛT 2017 - 14 DHOU AL-QI'DA 1438 - N° 8171 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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entre

- ISSN

IIII

- 0074

l El-Eulma : les commerçants du souk «Dubaï» dans la tourmente.l Au marché d’El-Hamiz, les acheteurs se font rares.

l CONSÉQUENCES DES RESTRICTIONS DES IMPORTATIONS

PAGES 4 ET 5

Rationalité politique contre rationalité économique

Contribution Par Samir Bellal (P. 8 et 9)

La crise s’abat surEl-Hamiz et El-Eulma

l LES DÉPARTS EN CONGÉ ANNUEL SONT-ILS DERRIÈRECETTE SITUATION ?

l FEUX DE FORÊT

Le DG des forêtsrépond à Sonelgaz PAGE 3

Des hôpitaux se videntde leurs personnels PAGE 3

Page 2: l Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 El-Hamiz et El ... · ascenseurs, qui crient,ascenseurs, qui crient, dès qu’on les attrape en flagrant délit, à l’envi, la jalousie et

Les principaux collaborateurs du Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune,Les principaux collaborateurs du Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune,ont préféré prendre leurs congés annuels en même temps que leur patronont préféré prendre leurs congés annuels en même temps que leur patronqui est en vacances depuis le week-end dernier. Ces cadres, qui travaillentqui est en vacances depuis le week-end dernier. Ces cadres, qui travaillentavec Tebboune depuis plusieurs années, ont un accès direct au Premieravec Tebboune depuis plusieurs années, ont un accès direct au Premierministre et qui, à son tour, a une confiance absolue en eux. Depuis ceministre et qui, à son tour, a une confiance absolue en eux. Depuis ceweek-end, seul le directeur de cabinet fait ainsi tourner la machine.week-end, seul le directeur de cabinet fait ainsi tourner la machine.

PP

Dans l’attentedu successeur de Babès

Le Conseil national économique et social(Cnes) est, quasiment, à l’arrêt depuis ledécès de son président, Mohamed SeghirBabès, au début du moisde mars dernier. Eneffet, tout le mondeest dans l’attente dela nomination, par lechef de l’Etat, dupatron de cetteimportante instan-ce consultati-ve.

Un jour, un sondage

Résultat sondage

NON Sans opinionOUI

Êtes-vous d’accord avec les récentes mesures visant à limiter les importations ?

OUI : 74%

NON22,6%

S. OPINION :3,4%

Le dessin de Karim

ERISCOOPERISCOOP

Quand SEAAL innove La Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL)La Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL)

vient de se doter d’un nouvel instrument afin d’optimiser levient de se doter d’un nouvel instrument afin d’optimiser letravail sur terrain des différentes équipes d’intertravail sur terrain des différentes équipes d’inter--

vention durant cette période de forte sollicitavention durant cette période de forte sollicita--tion.tion.

Il s’agit, explique-t-on, d’une applicationIl s’agit, explique-t-on, d’une applicationpour smartphone qui permettra aux principour smartphone qui permettra aux princi --paux cadres dirigeants d’intervenir directepaux cadres dirigeants d’intervenir directe--ment sur la plate-forme commune afin dement sur la plate-forme commune afin designaler des problèmes éventuels sur lessignaler des problèmes éventuels sur les

réseaux d’eau potable ou d’assainisréseaux d’eau potable ou d’assainis--sement, et de suivre, en tempssement, et de suivre, en temps

réel, les mesures prises afinréel, les mesures prises afinde les solut ionner , a ins ide les solut ionner , a ins ique l’identité et les coorque l’identité et les coor--données du responsabledonnées du responsable

assurant la permanence.assurant la permanence.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Ali Haddad réagit encoAli Haddad réagit enco--re une fois. Les simagréesre une fois. Les simagréesq u i o n t é t o u f f é d e r i r eq u i o n t é t o u f f é d e r i r ei n d i g n é n o m b r ei n d i g n é n o m b r ed ’ A l g é r i e n s o b s e r v é e sd ’ A l g é r i e n s o b s e r v é e slors de l ’enterrement delors de l ’enterrement deRedha Malek n’ont visibleRedha Malek n’ont visible--ment pas suffi. I l a fallument pas suffi. I l a falluqu’il apporte une réactionqu’il apporte une réactionsupplémentaire pour biensupplémentaire pour bienprouver qu ’ i l n ’es t pasprouver qu ’ i l n ’es t pasd é c h u d e s a s u p e r b ed é c h u d e s a s u p e r b enationale. Cette fois-ci, ilnationale. Cette fois-ci, ilaccuse de fantomatiquesaccuse de fantomatiques« m i l i e u x m a l v e i l l a n t s »« m i l i e u x m a l v e i l l a n t s »d ’ê t re à l ’o r ig ine de ced ’ê t re à l ’o r ig ine de ceq u ’ i l c o n s i d è r e c o m m eq u ’ i l c o n s i d è r e c o m m eune campagne de dénigreune campagne de dénigre--ment contre sa personne.ment contre sa personne.Pour un peu, il accableraPour un peu, il accablerases adversaires de «jalouses adversaires de «jalou--sie» pour sa réussite. Onsie» pour sa réussite. Ona déjà vu ça. Des persona déjà vu ça. Des person--nages qui réussissent auxnages qui réussissent auxhormones, aidés un tantihormones, aidés un tanti --n e t p a r l e s c h e f s d e sn e t p a r l e s c h e f s d e sascenseurs , qu i c r ien t ,ascenseurs , qu i c r ien t ,dès qu’on les attrape endès qu’on les attrape enflagrant délit, à l’envi, laflagrant délit, à l’envi, lajalousie et tous ces trucsjalousie et tous ces trucsmalsains qui empêchentmalsains qui empêchentles gens de bosser.les gens de bosser.

A. T.A. [email protected]@yahoo.fr

Lundi 7 août 2017 - Page 2

[email protected]

L’interdiction de l’importation de certainsproduits risque-t-elle d’influer sur votre

quotidien ?

BandeBandede jaloux, va !de jaloux, va ! Dans le sillage de Tebboune

SO IT D IT EN PA SSA NTSOIT DIT E N PASSAN T

I l est des jours comme ça où l’on en sur-prend qui préfèrent faire dans la petitecritique mesquine plutôt qu’à sensibili-

ser les gens de leur entourage au respect,au moins, de leur environnement immédiat.

A chacun sa revue de presse matinale.J’aime beaucoup les miennes parce quemême lorsque je jette un coup d’œil furtif àl’actualité, je m’arrête inévitablement surune ou deux situations cocasses commecelle qui a inspiré ce billet. Il y a quelquessemaines, l’histoire ahurissante d’un maired’une commune proche de Constantine m’alaissée sans voix.

La conduite de ce dernier était rapportéede façon tellement sévère que j’en aurais

douté si, aux faits relatés, n’avaient pas étéajoutées des photos prises sur les lieux.L’article disait du président d’APC qu’ilavait menacé de traîner en justice l’un deses administrés, sans doute l’un de sesélecteurs, qui aurait eu l’idée géniale denettoyer son quartier.

Je n’arrive pas à croire qu’un respon-sable de ce gabarit puisse se montrerréfractaire au fait qu’un citoyen prenne l’ini-tiative de faire le ménage dans la cité. Je neconnais pas de loi qui fasse, y comprisimplicitement, la promotion de la saletémais ce que je n’imagine pas c’est que lemaire en question puisse penser un seulinstant obtenir gain de cause auprès d’une

cour de justice dans un cas comme celui-là.Depuis quand intervenir ou faire campagnecontre la saleté est-il répréhensible ? Il fautdire que conditionnés à une lecture et à unecompréhension en mode mineur, les pro-moteurs d’une régression sauvage et dumeurtre de la pensée positive qu’ils nereconnaissent pas comme telle dénient laliberté d’agir à ceux qui osent faire autre-ment. Mais on se demande qui cela gênepuisque personne ne réagit ni n’intervientpour mettre fin à ces vilaines habitudes quiprennent le pas sur ce que l’école devraitapprendre au moins doué d’entre nous.Peut-on oublier, l’espace d’une lecture,qu’une majorité d’Algériens a raté ses

cours d’éducation civique en acceptantvolontiers que l’on gave ses enfants dematières agressives, aux relents morbidesdu type comment laver les morts et dansquel sens orienter leur tête ?

M. B.

Par Malika [email protected]

Touche pas à mes ordures !

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Le Soird’Algérie Lundi 7 août 2017 - PAGE 3Actualité

Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - La Direction générale desforêts n’a pas tardé à répliquer à sonhomologue de la Sonlegaz.«Sonelgaz, qui est membre du comi-té opérationnel, n’accomplit pasconvenablement ses missionsconcernant le débroussaillage despassages de ses lignes haute ten-sion et moyenne tension qui relèventde ses obligations», estimait, hier, ledirecteur général des forêts dansune conférence de presse consa-crée à la situation des feux de forêt. Pour Azedine Sekrane, le groupe

public de l’électricité et du gaz portetoute la «responsabilité» dans lesdégâts occasionnés à ses structuresdu fait que, explique-t-il, la chute parterre d’un câble électrique provoqueinstantanément des incendies. Cette réplique de la Direction

générale des forêts vient après la

sortie de son homologue de laSonelgaz qui soutient que deslignes haute tension du réseau detransport et de distribution de l'élec-tricité traversant les forêts ont subide «graves dommages» suite auxincendies ayant touché plusieursrégions du pays.«Les lignes haute tension inter-

connectées en 220 et 400 KV quitraversent les forêts du pays ont étégravement affectées par les feuxintenses enregistrés notamment àEl-Tarf, Souk-Ahras, Guelma,Azzaba, Collo, Béjaïa, Tizi-Ouzou,Tipasa, Blida et Médéa», précisait-elle dans un communiqué rendupublic la veille, samedi. Avec commeconséquence directe, la privation deSonelgaz de la puissance disponibledans ses centrales à fournir à laclientèle dans de bonnes conditions,alors que des pics de puissance

exceptionnels sont enregistrés telcelui enregistré lundi dernier quiavait atteint 14 200 mW. Faisant état de 1 604 foyers

ayant parcouru une superficie de 14310 dont 4 848 ha de forêts, 4 656ha de maquis et 4 806 ha de brous-

sailles, et ce, du 1er juin au 5 août, ledirecteur général des forêts a mis ledoigt sur les contraintes entravantl’action des agents forestiers et desautres secouristes relevant desautres secteurs comme la Protectioncivile. «80% de nos forêts ne répon-

dent pas aux normes internationalesen matière d’accès», affirmeSekrane, citant également la «jeu-nesse» du relief, par ailleurs très«escarpé» ou encore la pluviométrieen nette baisse ces dernièresannées qui ont provoqué «l’assè-chement» des points d’eau et le«séchage» des herbes aux abordset à l’intérieur des forêts. Au sujet durecours aux moyens aériens dans lalutte contre les incendies de forêt, ledirecteur général des forêts affirmeque les missions de l’organisme selimitent à l’aspect de prévention etde protection du patrimoine forestierdu pays. Il ne manque pas, cepen-dant, de préciser que l’usage de telsmoyens, comme les canadairs, seheurte à une contrainte de taille,celle de la «présence d’habitationsau cœur des forêts» comme sipareille situation n’existe pasailleurs, chez nos voisins tunisiensou encore en Espagne, au Portugalet autre France où les feux de forêtsont combattus avec de tels moyensaériens !

M. K.

FEUX DE FORÊT

Le DG des forêts répond à Sonelgaz

Azedine Sekrane, DG des forêts.

Début de polémique entre le secteur des forêts etSonelgaz au sujet des dégâts subis par des lignes dehaute tension du réseau de transport et de distribution del'électricité traversant les forêts suite aux derniers incen-dies touchant nombre de wilayas du pays.

C’est, pratiquement, ladébandade totale dans lawilaya d’El Tarf, quant audossier des plans anti-incendie.En effet, des responsables de la

direction de la Conservation desforêts qui ont préféré rester incogni-to, sont unanimes à dénoncer avecvéhémence la gestion chaotique etcatastrophique du secteur des forêtspar l’exécutif de wilaya durant ces 4dernières années.Le wali sortant n’a jamais daigné

consacrer un conseil de wilaya, enbonne et due forme, pour étudier,dans les moindres détails, la problé-matique des feux de forêt à traversles 24 communes que compte lawilaya. Au contraire, il n’avait d’yeuxque pour les projets de l’améliorationurbaine et les projets d’investisse-ment (Calpiref). Les forêts, un sec-teur névralgique et d’importanceextrême pour la wilaya de par soncachet agropastoral et touristique,furent reléguées à un rang dérisoireou plutôt oublié des priorités. Durantces trois dernières années, aucuneopération d’envergure n’a été effec-tuée pour l’entretien des tranchéespar feux ou les pistes forestières. Aucontraire, tous les projets réalisésdurant les années de l’opulencefinancière du pays ont été délaisséset livrés aux aléas climatiques. Unesituation qui a favorisé la propagationdes feux à une cadence vertigineuse,dernièrement. Le relief s’y prête àmerveille, à ajouter à une annéefrappée par une sécheresse exacer-bée», ont martelé nos interlocuteursexaspérés et meurtris par tant d’indif-férence et de laisser-aller.Dans le même registre, les condi-

tions météorologiques extrêmes quitouchent pratiquement l’est du pays,au cours de, quasiment, chaque sai-son estivale, imposent une révisionde fond en comble du dispositif delutte anti-feux élaborés par la Protec-tion civile.De fait et comme revendiqué par

le conservateur de wilaya des forêts,lors de la réunion de jeudi dernier,présidée par le ministre l’Intérieur,«la mise en place d’un dispositif per-formant de vigies disposant de tousles moyens modernes de communi-

cation sont une nécessité absolue.Nous avons inscrit la réalisation de16 postes de vigies qui sont malheu-reusement en attente de réalisation».Il est à signaler que les projets de laconservation sont tous touchés par legel, à cause de la rigueur budgétaireimposée par les pouvoirs publics.Cependant, d’aucuns affirmeront

qu’il est temps de procéder à uneanalyse des risques incendie dans la

wilaya d’El-Tarf ou existe, de surcroît,le Parc national d’El-Kala (PNEK).«Le manque de moyens aériens,

dont des canadairs, pour circonscriretout départ de feu interpelle les res-ponsables locaux pour la mise enœuvre d’un maillage dense de pistespour faciliter et avec célérité l’attaquedes feux par les pompiers dans desconditions adéquates», ont martelénos mêmes interlocuteurs et d’ajou-

ter qu’«effectivement le lancementd’un Numéro Vert pour prévenir lesfeux de forêt est une nécessité abso-lue. Le débroussaillage des routes

situées à l’intérieur des forêts doitêtre effectué périodiquement et àchaque saison estivale. Aussi, lapopulation doit être impliquée etmobilisée pour venir en aide auxforestiers et pompiers pour lutter effi-

cacement contre les feux». Quoi qu’ilen soit, les incendies qui ont touchéla wilaya ont démontré, sans l’ombred’un doute, qu’il est judicieux demettre en place un dispositif de lutteadéquat pour la wilaya avec en fili-grane un dispositif de renfort nationalpour ne plus agir d’une manière cir-constancielle et sur ordre d’en haut.

Daoud Allam

INCENDIES À EL-TARF

Les raisons d’un désastre annoncé

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Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - S’il est difficile de se soignerdans les établissements de santépublics au cours de l’année, lasituation est encore pire durant lesmois de juillet et août. Une période des grands

départs en congé annuel et durantlaquelle les services de santé seretrouvent dépourvus du personnelsoignant. Devant cette situation, leministère de la Santé qui a fait sonconstat, il y a plus de trois ans, estintervenu pour demander aux res-ponsables de ces structures debien gérer les demandes de congéde leur personnel. Le congé annuel est certes un

droit et il est établi au niveau dechaque établissement de santéconformément à la réglementation.Cependant, le ministère de laSanté a exigé à ce que la continui-té des activités soit assurée durantcette période au niveau de tous lesservices. Le ministère a demandéà ce que les départs en congésoient affichés sur des tableaux auniveau de chaque établissement.

Pourtant, le problème d’absencedu personnel, en raison desdéparts en congé, ne s’est pasréglé. La situation est tellement cri-tique au point de causer des décésfaute de prise en charge. Despatients errent d’un établissementà un autre et d’une polyclinique àune autre à la recherche d’unmédecin spécialiste. Souvent, ilssont obligés de faire des kilomètrespour pouvoir être auscultés. C’estle cas de la parturiente de Djelfa.Décédée en route après avoir faitle tour de trois hôpitaux sans pou-voir bénéficier d’une prise en char-ge. Etablir un certificat d’inhuma-tion est un parcours du combattantdans certaines wilayas faute demédecins légistes en poste. Les départs en congé sont-ils la

seule raison de l’absence du per-sonnel au niveau des établisse-ments de santé ? Mme Ouahioune,présidente du Syndicat nationaldes enseignants-chercheurs hospi-talo-universitaires (SNECHU), esti-me que le problème est une ques-tion de gestion. Tout en se disant

«très affectée par le drame de laparturiente de Djelfa», la présiden-te du SNECHU a indiqué que laréglementation en vigueur stipuleque chaque personne qui doit par-tir en congé, doit avoir son rempla-çant. «Dans les imprimés que noussignons dans les hôpitaux pour nosdéparts en congé, la signature duremplaçant est obligatoire», a-t-ellesoutenu. Le problème se pose,poursuit-elle, dans les structuresoù l’on affecte seulement un seulspécialiste. Mais, s’interroge t-elle,«est ce que réellement il y a unseul médecin spécialiste dans unservice ?». Le syndicat ne peut pas être

affirmatif dans sa réponse en rai-son d’absence de statistiques offi-

cielles. Selon le département deHasbellaoui, le problème qui sepose, c’est surtout le manque deformation conséquente dans cer-taines spécialités stratégiques.Dans certaines spécialités, il y’a unseul médecin pour un service.C’est le cas, cite t-on, de la méde-cine légale, de la radiologie ou del’anesthésie-réanimation. La gynécologie obstétrique

n’est pas en reste. Mais, le problè-me de cette spécialité, explique t-on, c’est le fait que le personnelspécialiste préfère s’installer dansle privé. Ainsi sur les 1 900 spécia-listes dans la gynécologie obsté-trique existants, 1 300 sont instal-lés dans le privé.

S. A.

LES DÉPARTS EN CONGÉ ANNUEL SONT-ILS DERRIÈRECETTE SITUATION ?

Des hôpitaux se vident de leurs personnelsLe ministère de la Santé instruit annuellement les res-

ponsables des établissements de santé de bien organiserles congés annuels des personnels de santé afin d’assu-rer la continuité des activités. Chaque médecin en congéest donc censé avoir un remplaçant. Pourtant, chaqueannée, les établissements de santé se retrouvent vides deleur personnel médical notamment durant la période esti-vale.

Les services de santé sont dépourvus de personnel soignant.

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Page 4: l Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 El-Hamiz et El ... · ascenseurs, qui crient,ascenseurs, qui crient, dès qu’on les attrape en flagrant délit, à l’envi, la jalousie et

Le Soird’Algérie Lundi 7 août 2017 - PAGE 4Actualité

Les mesures radicales prisespar le gouvernement afin de freinerl’effondrement du matelas dedevises constitué dans les annéesfastes du baril du pétrole à plus de100 dollars tendent à avoir desrépercussions plutôt dramatiquessur le front social.

La politique d’austérité décrétéedans la foulée de la dégringoladedes prix du pétrole à partir de juin2014 et qui a eu pour conséquencela chute drastique des recettes endevises du pays n’a, jusque-là, paspu réduire significativement la fac-ture d’importation. Mais, cette poli-tique avec son lot d’interdictions aperturbé les réseaux commerciauxet fait flamber les prix des produitsqui se font rares sur le marché. Ladévaluation de la monnaie nationa-le a réduit le pouvoir d’achat desAlgériens à rien et s’il y a désor-mais disponibilité des produits surle marché, c’est parce qu’il y a de

moins en moins d’acheteurs. Celaa déstabilisé des pans entiers del’activité économique dans le pays,menaçant de faillite des milliers decommerçants et aussi des milliers

d’emplois créés dans ce secteurdurant les deux dernières décen-nies. Nos reporters ont pu faire leconstat dans deux des plus grandscentres commerciaux du pays.

A El-Eulma, à l’est du pays, oùles importateurs commencent àcompresser leurs effectifs et à El-Hamiz, dans la banlieue est de lacapitale, où l’on frôle la récession,faute d’acheteurs. Un constat quicontraste avec les enquêtes éco-nomiques de l’Office national desstatistiques (ONS) qui font état plu-tôt d’une inadéquation de l’offreavec la demande. Le marché algé-rien reste structurellement sous-approvisionné d’autant que lesefforts de diversification de l’éco-nomie nationale n’ont pas encoreporté leurs fruits et la sortie del’Algérie de sa dépendance auxhydrocarbures n’est pas pourdemain. En somme, et faute d’uneéconomie diversifiée en mesured’approvisionner le marché local,la suspension des importations atout juste détruit des activitéscommerciales, livrant des milliersde petites gens au chômage.

CONSÉQUENCES DES RESTRICTIONS DES IMPORTATIONS

La crise s’abat sur El-Eulma et El-Hamiz

La suspension des importations a détruit des activités commerciales.

En ce début caniculaire dumois d’août, les commerçants dusouk «Dubaï» à El-Eulma, dansla wilaya de Sétif, expriment plu-tôt crainte et appréhension quantà l’avenir de leur activité. Et pourcause, les restrictions décrétéessur les importations de centainesde produits mettent beaucoupd’entre eux dans des difficultésfinancières insurmontables. Desdifficultés qui s’accentuent, jouraprès jour, les poussant à com-presser les effectifs de leursmagasins.

En effet, ce bazar, le plus actifet le plus attractif du pays, estdans la tourmente depuis la sus-pension des importations, déci-dée, selon les commerçantsabordés dans bien de magasins,plutôt de manière «irréfléchie».«Nous ne sommes pas opposésà ces mesures qui seraient salu-taires pour l’économie du pays,mais le gouvernement aurait dûnous laisser le temps de prendreles précautions qui s’imposent.Une telle décision, au demeurantlourde de conséquences, ne seprend pas du jour au lendemain.L’Etat aurait pu nous accorder undélai de six mois pour pouvoir semettre en conformité avec lesnouvelles orientations ou, aumoins, avoir le temps nécessairepour annuler nos commandespassées auprès des fournisseursétrangers», regrettent-ils enchœur.Or, la plupart des importa-teurs du souk «Dubaï» ont desmarchandises en souffrance à

travers les ports alors que lesbanques refusent de leur délivrerles certificats de domiciliationpour pouvoir les sortir. «Notremarchandise est bloquée et nousdevons nous acquitter de 5 000dinars par jour pour chaquecontainer entreposé au port.C’est un énorme manque àgagner pour nous», dira, dépité,l’un d’eux. Mais ce ne sont pasuniquement les frais d’entrepo-sage des conteneurs aux portsqui posent problème – les entre-pôts sont qualifiés ironiquementd’hôtels, d’ailleurs à cause destarifs appliqués, celui d’Annabaest appelé le Sheraton, puisquela «nuitée» pour un conteneur ycoûte 20 000 DZD –. Mais beau-coup d’importateurs ont avancéde l’argent à leurs fournisseurs etils ne peuvent pas annuler lescommandes. Une perte sèchequi ajoute à leur peine et à cellede leurs travailleurs. «La déci-sion de suspension nous a prisau dépourvu et le jour de sonannonce, nos marchandisesétaient déjà en haute mer etnous ne pouvions annuler lescommandes. D’autant que beau-coup d’importateurs qui sont liésavec leurs fournisseurs par descontrats annuels ont versé desacomptes allant jusqu’à 30% etl’annulation de leurs commandeséquivaut à une perte de cetargent», note Abdelhamid, unimportateur touché de plein fouetpar ces restrictions.

Tout comme Abdelhamid,

beaucoup d’importateurs ont étéobligés de réduire leurs effectifspour amortir les effets de la crisequi les frappe à cause des res-trictions sur les importations.«Nous sommes vraiment déso-lés, mais nous n’avons pas lechoix. Nous sommes dans l’in-capacité de payer l’ensemble denos personnels et nous avonsété obligés de nous séparer de lamoitié des effectifs. Nous avonsfait le choix de maintenir ceux quiont des familles à charge mais, sila situation perdure, nous licen-cierons le reste des travailleurs»,a déclaré un autre importateur.Un aveu d’impuissance qui déno-te les conséquences drama-tiques pour l’emploi à El-Eulma.

Dans ce contexte, il convientde souligner que El-Eulma, l’unedes plus grandes daïras du paysavec près de 200 000 habitants,est devenue, ces dernièresannées, la place incontournabledu commerce transnational enAlgérie. Ce qui était un petit mar-ché de gros et demi-gros de ladroguerie et la quincaillerie s’estimposé comme le lieu d’approvi-sionnement en biens domes-tiques et en petit outillage indus-triel de toute l’Algérie. Son souk«Dubaï», également appeléShâra’ par la population locale,est la principale centralité com-merciale de l’équipement de lapersonne et de la maison de toutle pays attirant quotidiennementdes milliers d’acheteurs, venant ycompris de Tunisie et de Libye.

Aujourd’hui, près de 5 000commerçants, spécialisés dansla vente de gros, demi-gros et dedétails, y sont installés. Pour un

grand nombre d’entre eux, ils’agit de commerçants importa-teurs et de grossistes faisantvenir directement de Chine, maisaussi du Moyen-Orient etd’Europe, les produits qu’ilsécoulent auprès d’une clientèleprovenant de toute l’Algérie, ouqu’ils distribuent par le biais descommerçants spécialisés dans lacouverture des marchés régio-naux (Bir-El-Ater et Tadjenanetpour l’Est, Aïn-El-Hadjel auCentre et Sidi-Khatab à l’Ouest).Les livraisons se font aussi direc-tement auprès des commerçantsde demi-gros, comme ceux deMedina J’dida, la principale placede revente à Oran ou d’El-Hamiz,pour Alger. Le souk «Dubaï»d’El-Eulma se présente commeune véritable caverne d’Ali Babaoù l’on trouve de tout à bas prix.Les visiteurs y affluaient quoti-diennement pour découvrir ce

lieu équivoque, désuet quicontient, mine de rien, des occa-sions à ne pas rater et à des prixtrès tentants.

Ainsi, les restrictions sur lesimportations le menacent désor-mais et exposent ses commer-çants et les milliers de ses tra-vailleurs au chômage. Ils sontvraiment dans l’expectative.«Nous avons entendu parler quecertains produits seront soumis àdes agréments pour pouvoir lesimporter. Mais, franchement, àqui l’administration va-t-elle déli-vrer ces agréments ?Certainement pas à nous, impor-tateurs d’El-Eulma, mais, à deshommes forts qui gravitentautour du système et qui aurontle monopole sur ces produits. Cequi va faire de nous de petitsrevendeurs à qui on accorde desremises», conclut Abdelhamid.

Imed Sellami

EL-EULMA

Les commerçants du souk «Dubaï» dans la tourmente

Des milliers d’emplois sont menacés à El-Eulma, dansla wilaya de Sétif, à cause des restrictions sur les importa-tions décrétées par le gouvernement. Reportage.

Les commerçants de «Dubaï» sont dans des difficultés financières insurmontables.

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Le Soird’Algérie Lundi 7 août 2017 - PAGE 5Actualité

Les acheteurs ne se bouscu-lent pas à El-Hamiz commec’était le cas il n’y a pas si long-temps. Ce marché, situé à lapériphérie est de la capitaleAlger, devenu, au fil des années,le plus grand marché de l’électro-ménager en Algérie, pâtit de lacrise économique qui secoue lepays depuis la dégringolade desprix du pétrole à partir de juin2014. La crise ayant érodé le pou-

voir d’achat des Algériens qui,selon les commerçants d’El-Hamiz, achètent de moins enmoins les appareillages domes-tiques. Le patron d’un grandmagasin d’équipements de cuisi-ne nous prend à témoin pourfaire le constat : «Depuis quevous êtes ici, combien de clientsont-ils franchi la porte du maga-sin ?» Selon ses termes,l’Algérien est devenu plus regar-dant sur son budget : «Il mar-chande durement et il n’achèteque s’il ne peut pas faire autre-ment.» «Ettakechouf (la politiqued’austérité, ndlr) a amené lesAlgériens à se limiter au néces-saire et surtout à ne pas faired’importantes dépenses», a esti-mé un autre commerçant.

Les climatiseurs, une dépenseincompressible

Les climatiseurs et les ventila-teurs continuent en tout cas à sevendre, a-t-on constaté en cesamedi après-midi, malgré lesprix qui augmentent d’année enannée et, comparativement àd’autres lieux de revente, ils sontplus chers à El-Hamiz. «C’estnormal, par cette canicule leslogements deviennent invi-vables. Les gens achètent parcontrainte.» Un père de famillede passage acquiesce : «L’achatd’un équipement générateur defraîcheur pour une habitationdevient désormais une nécessitésurtout pour les foyers qui comp-tent des enfants en bas âge, despersonnes âgées ou desmalades.» C’est donc unedépense compréhensible pourles ménages, même si les ache-teurs restent regardants sur leprix et la qualité. Comme ceclient qui fait remarquer au ven-deur dans un magasin que lesprix sont nettement plus basdans le magasin de son quartierà Boudouaou.En effet, pour un climatiseur

de 12 000 BTU (kit Split), pasnécessairement d’une grandemarque, le magasin affiche 35000 DZD. Et à l’acheteur de pro-tester avant de quitter les lieux :«Je viens de la ville deBoudouaou et le même climati-seur, c’est-à-dire de la mêmemarque et de la même puissan-ce, est proposé à 33 000 DZD.Ce n’est pas normal.» Notre tournée nous a néan-

moins permis de constater queles prix à El-Hamiz, réputésimbattables, ne le sont pluscomme avant et comparative-

ment aux magasins de quartier,les équipements électroména-gers sont désormais moins chersailleurs. La différence va de 3000 à 4 000 DA pour les climati-seurs ainsi que pour biend’autres appareils. Même si lesvendeurs se défendent en impu-tant ces majorations aux nou-velles taxes appliquées auxappareils électroménagers éner-givores depuis l’entrée envigueur de la loi de finances pour2017. «Par rapport à 2016, une aug-

mentation de 6 000 dinars estappliquée par exemple pour lesfrigos de 410 litres. Il faut aussidébourser 12 000 DA de plusqu’en 2016, pour un lave-vaissel-le», a indiqué un vendeur. Alorsque d’autres montrent du doigtles producteurs et les importa-teurs qui imposent leur diktat.

Les petits revendeursen difficulté

Par ailleurs, force est deconstater que les commerçantsd’El-Hamiz commencent à s’in-quiéter pour leur avenir à causede ce qui s’apparente à unerécession. La plupart des fabri-cants ont installé leurs propresréseaux de distribution et l’éro-

sion du pouvoir d’achat desAlgériens à cause de la criseéconomique n’arrange pas leursaffaires. «Je crains que des com-merçants ferment boutique d’icideux ou trois ans, surtout ceuxqui louent leurs magasins. Il y a,d’une part, la baisse des venteset, d’autre part, la cherté de lalocation. Nous avons beauessayer de nous adapter endiversifiant notre offre mais com-bien de temps pourrons-noustenir ? Personnellement, je nesais pas faire autre chose et lafermeture de ma boutique veutdire chômage. Je suis actif dansle domaine depuis douze ans etcomme vous voyez, j’ai pignonsur rue mais, les temps sont diffi-ciles. Je ne vendais que les auto-radios et maintenant je vendsdes sèche-cheveux, des ton-deuses et des postes radio pouressayer d’équilibrer mesrecettes. Mais, je crains sérieu-sement l’avenir», s’est lamentéAli, la trentaine.En tout cas, les avis divergent

à El-Hamiz. Il y a ceux qui sontpessimistes comme Ali et il y ades optimistes qui ne désespè-rent pas. «Nous travaillons cor-rectement et nous considéronsque le marché est stable. Il y ades stocks en quantité suffisanteet les produits sont disponibles»,a indiqué un importateur d’unemarque mondialement connue etqui fait des promotions sur des

écrans plats. Et à un autre com-merçant de relativiser : «Lesfabricants et grossistes qui ontd’importants moyens financiersretiennent les produits en stock,attendent les jours de pénuriepour les mettre sur le marché àdes prix qui leur conviennent.Cependant, il ne faut pas géné-raliser, il y a des importateurs qui

ont des marchandises bloquéesau port, et ce, depuis 2016.»Bref, si certains refusent de

parler de crise et de récession, lamajorité des opérateurs d’El-Hamiz, notamment ceux quin’ont pas une assise écono-mique et financière solide, necachent plus leur pessimisme.

Abachi L.

LA CRISE ÉCONOMIQUE AYANT ÉRODÉ LE POUVOIR D’ACHAT DES ALGÉRIENS

Au marché El-Hamiz, les acheteurs se font raresA El-Hamiz, qui est, sans conteste, le plus grand mar-

ché de l’électroménager du pays, les commerçants voientleur chiffre d’affaires baisser. Ce n’est pas encore ladépression mais presque.

S’il y a bien une choseque le monde du commercea bien comprise avecAbdelmadjid Tebboune,c’est que beaucoup parmila corporation des importa-teurs, notamment ceux quise sont improvisés en tantque tels ces dernièresannées, n’auront plus lescoudées aussi franchesque ce fut le cas desannées durant.Déjà, avant qu’il ne soit

investi des commandes del’équipe gouvernementale, alorsqu’il avait été chargé en janvierdernier de l’intérim au ministèredu Commerce, Tebboune avaitclairement et très vite annoncéla couleur avec une série demesures qui ont fait grincer desdents dans le monde de l’im-port-export, notamment deshabitués de la «souplesse» del’administration et des bénéfi-ciaires de lignes de crédit pourl’importation d’une gamme debiens de consommation aussilarge que l’étaient les financesdu pays du temps de l’opulenceque permettaient les cours «glo-rieux» du pétrole. Des mesuresqui allaient limiter l’accès auxcrédits et, évidemment, n’al-laient pas passer aussi facile-ment qu’aurait pu le penser leministre intérimaire duCommerce. Celui-ci — et il

devait s’y attendre — allaitessuyer critiques, rumeurs et untas d’analyses «commandées»avec comme but de démonterl’argumentaire mis en avantpour l’instauration de la nouvelledémarche pour une meilleuremaîtrise du commerce extérieur.Des salves de critiques aux-

quelles Abdelmadjid Tebbounerépliquait allégrement que «larelance du système des quotasà l'importation était une décisionaudacieuse aux impacts positifssur l'économie nationale, carnous maîtrisons mieux le com-merce extérieur, sans manquerà nos engagements avec nospartenaires étrangers» avant dese vouloir un peu plus rassurant

en affirmant que «les permisd'importation ne signifient pasempêcher tout opérateur ducommerce extérieur d'importer(…) Nous voulons seulement larationalisation de l'importation etsa limitation aux besoins natio-naux, comme nous ne permet-trons jamais l'importation de pro-duits ne répondant pas auxnormes définies et aux stan-dards internationaux», confiait,donc, Abdelmadjid Tebbounedont les mesures «restrictives»allaient crescendo pour atteindreleur apogée dès son intronisa-tion à la tête du gouvernement ettabler ainsi sur son objectif delimiter les importations, tous sec-teurs confondus, à 30 milliards

de dollars pour cette année.Un objectif de va-t-en-guerre

pour l’homme qui entendremettre de l’ordre dans le com-merce extérieur contre vents etmarées. Décidé à ne pas dévierde la logique qu’il s’est imposéedepuis qu’il assurait l’intérim auministère du Commerce,Abdelmadjid Tebboune s’estaffairé à mettre à rude contribu-tion la Banque d’Algérie et leministère des Finances pour raf-fermir le système destiné àgarantir le contrôle le plus rigou-reux des mouvements de mar-chandises et de capitaux depuiset vers le pays.L’instauration des licences

d’importation puis, et surtout, lalatitude qu’il s’est offerte, audétour d’une modification, enjuillet dernier, du décret exécutiffixant les conditions et les moda-lités d’application des régimesde licences d’importation, pourque ce soient ses services quidécident en dernier lieu de leuroctroi après un premier «filtre»au niveau du ministère duCommerce, dénotent «l’achar-nement» qui anime Tebbounepour venir à bout de tout ce quiallait de travers dans le commer-ce extérieur du pays. Et d’assurer que soient effec-

tives les restrictions édictéespour atténuer autant que faire sepeut l’impact de la crise sur lesmalmenées finances du pays.

M. Azedine

LES MESURES DU GOUVERNEMENT POUR LIMITER LES IMPORTATIONS

Plus qu’un credo, un sacerdoce

Les acheteurs ne se bousculent pas à El-Hamiz.

Abdelmadjid Tebboune, Premier ministre.

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Amel Bentolba - Oran (Le Soir) -Ainsiet tout au long de cette campagne, le cam-pus II Dr. Salim-Mourad-Taleb (Ex-IGMO)a mis à disposition trois espaces dotés demicro-ordinateurs, afin de permettre auxnouveaux bacheliers la consultation dusite d’orientation, avec une précision : lesvœux sont limités à quatre choix pour l’an-née universitaire 2017-2018. Pour les encadreurs de cette opération

«La campagne d’orientation et d'informa-tion est menée par des professeurs dedisciplines différentes qui expliquent auxnouveaux bacheliers les domaines,filières, spécialités et offres de formation

disponibles dans les différentes institu-tions universitaires.».Pour information, «l'Université Oran1

Ahmed-Ben-Bella offre des formationsacadémique et professionnalisante dansles domaines suivants : sciences de lamatière, mathématiques et informatique,sciences et technologie, sciences et tech-niques, sciences de la nature et de la vie,lettres et arts, sciences humaines,sciences islamiques, traduction, sciencestechniques et appliquées et sciencesmédicales».

Toutefois, il est à indiquer que pourcette année universitaire 2017-2018, denouvelles spécialités ont été introduites, àsavoir : un master intégré créé à l'Institutde traduction (arabe-français-anglais),ainsi que l'ouverture d’une nouvelle disci-pline à l'institut des sciences et des tech-niques appliquées, à savoir gestion desentreprises et des administrations.

L’on saura que depuis le début de

cette campagne «plus de 6 000 bacheliersse sont présentés au centre des préins-criptions pour s’informer sur les différentesétapes d'inscriptions et 7 000 nouveaux

étudiants seront inscrits à l'université Oran1, pour la saison universitaire 2017-2018».

A. B.

Le Soird’Algérie Lundi 7 août 2017 - PAGe 6Régions

ORAN

7 000 nouveaux inscrits à l’Université Oran I

L'accident de la route s'estproduit au niveau de la RN 10,plus précisément au douarOunis, lorsqu'une RenaultSymbol, immatriculée à Oum-el-Bouaghi a dérapé puis s'estrenversée sur le bas-côté de lachaussée causant des bles-

sures à huit passagers, âgésde un an et demi à 57 ans. Lesvictimes ont été transféréespar la Protection civile vers lesstructures sanitaires.Le même communiqué

nous informe que les élémentsde l'unité secondaire de la Pro-

tection civile de Aïn-Beïda sontintervenues dans la mêmejournée à 5h20, pour secouriret évacuer deux personnesâgées de 38 et 40 ans, vic-times d'un accident de la circu-lation. Les deux hommesétaient à bord d'une grossecylindrée, de type Ninja lors-qu'ils ont été heurtés par unvéhicule.Les deux victimes s'en sont

sorties avec des fractures etdifférents traumatismes, et ontété évacuées vers l'EPHDocteur Zerdani de Aïn Beïda,quant au véhicule qui a causé

l'accident, il demeure toujoursen fuite. Par ailleurs, dans lamême journée, les élémentsde l'unité secondaire de Aïn-Babouche, une localité àquelques encablures du chef-lieu de wilaya, sont intervenusà 9h22 pour circonscrire unincendie domestique qui s'estdéclaré dans un garage audouar Henchir-Abbès où pasmoins de 120 bottes de foinont été consumées par le feu.L'incendie a détruit égale-

ment 43 sacs d'orge en plusd'une moto.

Moussa Chtatha

OUM-EL-BOUAGHI

Une fin de semaine chargéepour la Protection civile

Un nouveau bureau de coordina-tion de wilaya du Mouvement popu-laire algérien (MPA) a été installé cejeudi 3 août à la maison de la cultu-re Abdelmadjid-Echaffaï, de la villede Guelma.La cérémonie a été présidée par

Barbara Cheikh, chef de groupe parle-mentaire et porte-parole du parti, et enprésence de six autres députés. Cettedécision a été prise « pour réagir à l'actiondu député Nazih Berramdane». Ce der-nier, dès les élections législatives du 4 maidernier passées, il en a repris les rênes. Un autre coup de théâtre, le 31 juillet

dernier, le député Nazih Berramdane, quiétait en même temps coordinateur duparti, a annoncé «la démission collectivedes membres fondateurs et plus de 750militants dans les 34 communes quecompte la wilaya». Et depuis, les struc-tures de base de cette formation politiqueà Guelma, sont totalement désorganisées.Les nouveaux responsables des struc-

tures de base du MPA à Guelma, et lereste des militants encartés au MPA récla-

ment un nettoyage d'une bonne partie dela base considérée comme redevable audéputé nouvellement élu. «À l'approchedes locales, cette affaire n'aide pas leMPA à remobiliser ses troupes à Guelma.Les militants de ce parti dans cette wilaya,sont désabusés voire désespérés tant parce qui se passe au niveau central que parles “manœuvres” au niveau local», nous

déclare un ex-responsable local du partide Amara Benyounès. Et d'enchaîner«l'extrême division du MPA laisse entre-voir une autre déconvenue lors des pro-chaines élections locales». Alors queNazih Berramdane, tête de liste aux der-nières législatives, avait décroché unsiège à Guelma. Démissions collectives annoncées à

Alger et Guelma avec chefs de file,Abdelhakim Bettache, maire de la com-mune d'Alger-Centre et coordinateur dubureau de la capitale et NazihBerramdane, député MPA de la wilaya deGuelma, et maintenant, clashs entre proet anti Amara Benyounès... Décidément, le MPA patauge en pleine

tourmente. Cette formation politiquen'avait pas besoin de ce nouveau revers.Il s'agit d'une mésaventure qui intervientalors que le parti ne se remet pas desdéboires survenus après l'affaireMessaoud Benagoun, proposé ministre duTourisme et éjecté 48 heures après sanomination.

Noureddine Guergour

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os :

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RELIZANE

De la collectedu sang pourles enfantscancéreuxLes donneurs de sang de la ville de

Sidi Khettab étaient au rendez-vousavec l’équipe technique de la banquede sang de l’EPH, et ce, pour répondremassivement à l’appel, lancé en cesens par l’association caritative localeIbad Er-Rahmane. Les militants de l’association caritati-

ve locale Ibad Er-Rahmane, très actifs,ont pu sensibiliser un nombre importantde simples citoyens de Sidi Khettab, quise sont précipités pour sauver des vieshumaines, notamment les enfants can-céreux et ce, par le don de leur sang. Notons que l’équipe médicale de

transfusion sanguine, dépêchée sur leslieux à bord d’un camion sanitaire, acollecté jusqu’à midi, une cinquantainede pochettes de ce précieux liquide,émanant de donneurs habitués ouvolontaires, dans le but lucratif derépondre aux besoins vitaux de per-sonnes en détresse, souffrant de pro-blèmes de santé, à l’image des enfantscancéreux qui souffrent de leucémiepar exemple et qui ont besoin de beau-coup de sang, notamment ceux appar-tenant à des groupes sanguins rares.

A. Rahmane

À l’instar des autres universités, celle d’Oran1 Ahmed-Ben Bella a enta-mé la campagne des préinscriptions en organisant des portes ouvertes(du 26 au 31 juillet 2017) et des préinscriptions (du 1er au 5 août 2017).

GUELMA

La tension persiste au MPA

SIDI-BEL-ABBÈSSit-in des

demandeurs de lotsde terrains à Telagh

Sous un soleil de plomb, desdizaines de demandeurs de lots deterrains pour l’auto-construction ontobservé un sit-in devant le siège del’APC de Telagh pour exiger la publi-cation des listes des bénéficiairesqui connaît beaucoup de retard.

Ils exigent leur affichage dans lesmeilleurs délais car ils craignent,disent-ils, qu’elles ne soient retou-chées et qu’ils ne soient lésés. Ilsont battu le pavé de l’attente d’êtrereçus par le premier magistrat de lalocalité.

A. M.

Selon un communiqué transmis à notre journalpar la cellule de communication de la Protectioncivile d'Oum-el-Bouaghi, les éléments de l'unitésecondaire de la Protection civile de Aïn-Fekroun,une localité située à 25km à l'ouest du chef-lieu dewilaya, sont intervenus le 3 août dernier à 2h40 poursecourir des victimes d'un accident de la circulation.

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La première localité à être secouée parun suicide samedi dernier, est celle deTeghalimet, lorsque des habitants ontdécouvert un des leurs, mort pendu à unarbre, sur le chemin de wilaya n°62. Ils’agit du nommé Z.A., âgé de 24 ans.Alors que ce drame se déroulait à

Teghalimet, un homme âgé de 56 anss’est jeté du 2e étage de son appartement,situé dans la cité 140 logements, dans lalocalité de Tabia. Le malheureux est décé-dé sur les lieux. Dans la même journée,une femme âgée de 60 ans, résidente

dans le chef-lieu Sidi-Bel-Abbès, a ingur-gité un produit caustique (esprit de sel).Elle sera évacuée en urgence aux UMCdu CHU Hassani-Abdelkader pour tenterde la secourir.Dans la journée de dimanche, un pié-

ton âgé de 53 ans, répondant aux initialesde K.B. a perdu la vie sur le coup, renver-sé par un véhicule léger alors qu’il tentaitde traverser la RN13, dans la localité deSidi Brahim. Quelques heures plus tard,un véhicule léger a renversé un motocy-cliste sur le CW n°16, au niveau de lalocalité de Chetouane. Ce dernier, âgé de58 ans, est décédé sur les lieux. Et danscette même matinée, un véhicule léger aété percuté par un train de marchandiseen provenance de Béchar à destinationd’Oran, au niveau d’un passage non pro-tégé à proximité du barrage Sarno de lalocalité Sidi-Hamadouche. Le chauffeurdu véhicule qui a été sérieusement blessé,

a été évacué vers les UMC du CHU par laProtection civile. En plein centre-ville deSidi-Bel-Abbès, c’est un enfant qui jouaitavec un vélo sans se soucier du tramwayqui a été percuté par ce dernier, il s’en est

sorti avec des blessures, heureusement.Que de morts pour rien, quand ce n’estpas l’envie de mourir, c’est l’inconsciencequi a, hélas, fauché des vies.

A. M.

Le Soird’Algérie Lundi 7 août 2017 - PAGe 7Faits Divers

SIDI-BEL-ABBÈS

Des suicides et des accidents en sériedans les journées de samedi et dimanche

Le conducteur d'une Hyundai Accent aperdu le contrôle de son véhicule, samediaprès-midi, vers 14 heures, sur la RN 80reliant Guelma et Souk-Ahras, à hauteurdu chef-lieu de commune de Belkheir, arapporté hier la cellule de communicationde la Protection civile de la wilaya. Notre

source indique que la voiture a dérapéavant de se renverser sur le toit et de glis-ser sur quelques mètres. Le jeune hommede 23 ans a trouvé la mort sur le coup,précise le communiqué. Les éléments de l'unité principale de la

Protection civile de Guelma qui se sont

rendus sur place n'ont pu que constater ledécès. La dépouille mortelle a été trans-portée à la morgue de l'hôpital Okbi de laville de Guelma. Une enquête est ouvertepar les services de sécurité pour éluciderles causes exactes de ce drame.

Noureddine Guergour

GUELMA

Mortel accident de la route à Belkheir

AÏN-TÉMOUCHENT

Saisie de 78 comprimés psychotropesDeux individus ont été arrêtés cette semaine en possession d’une quantité de 78 comprimés psy-

chotropes qu'ils s’apprêtaient à revendre aux jeunes. Selon une source officielle, les éléments de lapolice judiciaire relevant de la Sûreté de wilaya ont arrêté les deux individus dont l'un est originaire dela wilaya de Tlemcen, Z. K. N., âgé de 20 ans, et l'autre B. T., 43 ans. Le premier nommé se fait pro-curer les psychotropes grâce à des ordonnances médicales qu'il remettait aux pharmaciens ensuite,lui et son acolyte les vendaient en milieu juvénile.

S. B.

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MOSTAGANEM

7 harragas en difficulté secourus

par le BaléariaSept harragas originaires de la ville

de Mostaganem ont tenté une aventure,avant-hier samedi, pour regagner trèsprobablement la terre ibérique. Au large,ils ont été assistés et sauvés, d’une mortcertaine, par un bateau de voyageursbattant pavillon espagnol.

Les 7 candidats à l’émigration clan-destine ont été vus à bord d’une embar-cation artisanale à quelque 12 000milles, à l’est du Dahra, par l’équipagedu ferry Baléaria qui a aussitôt alerté lesgardes-côtes.

Les clandestins ont été récupérés enmer pour regagner le terre-plein du portcommercial et de voyageurs. A l’arrivée,les clandestins ont été pris en chargepar les médecins du Samu et de laProtection civile. Ils ont été présentés,hier dimanche, devant le procureur de laRépublique du tribunal correctionnel deMostaganem, pour répondre de leursactes de tentative de quitter le territoirenational clandestinement.

A. B.

2 nouvellesnoyades

à l’embouchuredu Chéliff

Deux personnes se sont noyées dansla matinée du samedi, dans une plagenon surveillée du lieudit l’embouchuredu Chéliff, où l’oued perd son lit, a-t-onindiqué hier, auprès de la Protection civi-le.

Ces victimes viennent s’ajouter à ladouzaine de noyades survenues dansles différentes plages de la wilayadepuis le début de la saison estivale.

Les victimes de ces noyades sontune jeune fille de 23 ans et son jeunecousin âgé de 16 ans, a précisé la mêmesource qui souligne que ces noyades ontété enregistrées dans une plage nonautorisée à la baignade. 34 plages sontsurveillées et ouvertes à la baignadedans la wilaya de Mostaganem, a-t-onprécisé à la Protection civile qui fait étatde la multiplication des actions de sensi-bilisation en direction des estivants.

A. B.

Les journées de samedi et dimanche ont été marquées par des sui-cides et accidents de la route et ferroviaires en série à Sidi-Bel-Abbès.

Le scorpion vient d’arracher, pour ladeuxième fois durant cette saison, lavie à une fillette de 13 ans qui a suc-combé des suites des complicationsgraves causées par une forte doseinjectée d’une envenimation scorpio-nique.

La victime qui a été piquée par cet animal arach-nide dans le quartier des 360 logements à Naâma, aété évacuée tardivement dans un état critique versles UMC de l’hôpital de Naâma, où elle rendit l’âmeun moment après son admission, a-t-on appris.

C’est le deuxième cas enregistré durant cette sai-son, après celui du mois de juin dernier qui a coûtéla vie à une jeune fille de la localité de Benyekhou(Sfissifa).

A chaque arrivée des grandes chaleurs, l’inquié-tude s’installe dans cette contrée du sud-ouest.

Les services de la prévention de la wilaya dénom-brent chaque année entre 1 000 et 2 000 piqués enpériode de grande canicule (juin-juillet et août), pro-voquant dans certains cas la mort. cependant, lemystère de ces piqûres, qui chaque année coûtent lavie à de nombreux citoyens, demeure toujours posé.

B. Henine

ANNABA

30 harragas interceptés en 24 heures

LE SCORPION TUE À NAÂMA !

Décès d’une fillette de 13 ans Saisie de 25 kg

de kif traitéLes éléments de la bri-

gade de lutte contre les stu-péfiants relevant de laSûreté de wilaya de Naâmaont démantelé, au courantde la semaine écoulée, unréseau de trafiquants dedrogue composé de troisindividus, a-t-on appris.

Agissant sur informationfaisant état de l’activitéd’un réseau de trafiquantsdans la région, les poli-ciers, qui ont tendu unesouricière en la circonstan-ce, ont aussitôt mis horsd’état de nuire la bande enquestion. II s’agit de l’arres-tation de trois narcotrafi-quants qui disposaientd’une importante quantitéde kif traité de 25 kg.

Dans cette même opéra-tion, il a été procédé à lasaisie d’un véhicule detransbordement de drogue,et une importante sommed’argent a été égalementrécupérée. Les trois mis encause ont été présentésdevant le parquet, qui les aplacés sous mandat dedépôt, pour constitutiond’une bande de malfaiteurset commercialisation dedrogue.

B. H.

Les gardes-côtes de la station maritimed’Annaba ont intercepté aux premières heures dela matinée d’hier, au large de Ras-El-Hamra uneembarcation artisanale à bord de laquelle étaiententassés 16 harragas dont une jeune fille.

Agés de 18 à 38 ans, les candidats à l’émigra-tion clandestine avaient embarqué samedi versminuit de la fameuse «plage d’embarcation desharragas», située à Sidi-Salem, dans la wilaya deAnnaba. Une fois ramenés sur la terre ferme, les16 harragas, dont la majorité est originaire

d’Annaba, ont été auscultés par le médecin de laProtection civile avant leur audition par la policemaritime. Ils seront présentés par devant le procu-reur de la République près le tribunal d’Annabaqui statuera sur leur cas. C’est la deuxième tenta-tive de harga avortée par les gardes-côtesd’Annaba en l’espace de 24 heures.

La première expédition comptait 14 élémentset avait pris le large de la même plage de Sidi-Salem.

A. B.

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 7 août 2017 - PAGE 8

L es déclarations du nouveau ministrede l’Industrie à propos des projetsde montage de véhicules automo-

biles ont le mérite de remettre au centre dudébat économique la question fondamen-tale de la régulation économique dans lecontexte d’une économie rentière telle quela nôtre.

Bien que jalonnée par de multipleschangements, la trajectoire économiquerécente de l’Algérie reste en effet marquée

par la persistance des comportements ren-tiers. Ces derniers sont l’œuvre de tous lesacteurs économiques qui, à défaut d’êtredes centres d’accumulation dans une éco-nomie en quête de dynamisme et de per-formances, sont devenus des agents decaptation de la rente. Il en est ainsi desentreprises publiques, des entreprises pri-vées, et même du capital étranger quand ilprend la forme d’Investissement directétranger (IDE).

La permanence des comportementsrentiers a plusieurs causes. La principaled’entre elles renvoie au mode de régula-tion de l’économie, à la matrice institution-nelle qui définit la rentabilité des opportuni-tés d’investissement dans l’économie. «Sil’activité qui offre le taux de rendement leplus élevé dans une économie est le pira-tage, écrit à ce propos D. Noth, on peuts’attendre à ce que les organisations(c'est-à-dire les entreprises, ndlr) investis-sent dans les compétences et les connais-sances qui feront d’elles de meilleurspirates.»(1)

En Algérie, la matrice institutionnelle enquestion semble favoriser les activités decaptage de rentes au détriment des activi-tés de production. En effet, l’observationdu comportement des principaux acteursde l’accumulation montre que celui-cis’inscrit dans la logique de la régulationmise en place par l’Etat. Schématique-ment, ce comportement est d’essence ren-tière : la captation de la rente semble êtreson mobile premier. Ce type de rationalitése retrouve dans l’action de l’ensembledes acteurs, publics ou privés, nationauxou étrangers.

Le secteur public, lieu de partagede la rente pétrolière

Dans le secteur public industriel, lasituation n’a fondamentalement pas chan-gé, comparativement à ce qui y prévalaitdans les années 1970 et 1980. Les entre-prises publiques sont restées majoritaire-ment déstructurées et un grand nombred’entre-elles est structurellement déficitai-re. Si elles arrivent à se maintenir en acti-vité et à financer leur cycle d’exploitation,c’est, comme par le passé, grâce aurecours systématique au découvert ban-caire.

Le mode de gestion des entreprisespubliques n’a pas évolué ; ces dernièrescontinuent de subir les injonctions politico-administratives émanant de différentscentres de pouvoir. Les entreprisespubliques sont des entités davantage poli-tiques qu’économiques. Les mesures àcaractère juridique prises en vue de leurprocurer davantage d’autonomie en matiè-re de gestion se sont avérées vaines etpurement formelles puisque les fonds de

participation, transformés ultérieurementen holdings publiques, puis en sociétés degestion des participations (SGP) de l’Etat,ne sont en réalité que des courroies detransmission des décisions des autoritéspubliques en charge des secteurs d’activi-té concernés.

Pour ne prendre que cet aspect, lemode de désignation des responsables del’ensemble des structures intervenantdans la gestion des portefeuilles publics

(c'est-à-dire essentiellement la coopta-tion), et le caractère limité des préroga-tives qui sont conférées à ces structuresfont que le secteur public est resté ce lieuoù la gestion du capital s’apparente davan-tage à une gestion des carrières et de ladistribution de prébendes au profit de laclientèle politique du régime.

La gestion des entreprises publiquesn’a donc pas connu de changementsnotables par rapport à la situation qui pré-dominait dans le passé. La descriptionqu’en fait L. Addi dans L’impasse du popu-lisme, bien qu’antérieure à la période ditedes «réformes», demeure encore éton-namment valable de nos jours. Il va sansdire qu’une telle situation ne tient queparce les revenus pétroliers du pays per-mettent de combler les déficits chroniquesd’exploitation, expression de l’inefficacitééconomique de ces entreprises.

Il convient enfin de préciser que l’entre-prise publique n’est pas, en tant qu’organi-sation, un agent rentier. En tant qu’entitééconomique (si tant est qu’on puisse laconsidérer comme telle), elle n’a pas pourmobile le captage de la rente. Ce derniers’opère à l’intérieur de l’organisation et estl’œuvre d’individus ou de groupes d’indivi-dus qui instrumentalisent l’arrangementinstitutionnel qui commande le fonctionne-ment de l’entreprise publique pour opérerdes ponctions sur les ressources de l’orga-nisation. Le déficit structurel de l’entreprisepublique apparaît, de ce point de vue,comme l’expression d’un transfert de res-sources qui s’opère aussi à l’échelle inter-ne, c'est-à-dire à l’intérieur même de l’or-ganisation.

Le capital privé, une prédilectionpour les secteurs protégés

Quant au secteur privé, dont on atten-dait qu’il prenne les commandes de l’accu-mulation à la faveur de la libéralisation,ses performances sont peu convaincanteset ses résultats décevants.

En dépit des facilités d’accès opéréesen faveur de son développement, l’inves-tissement productif privé n’a pas réelle-ment décollé. Sur la longue période, l’inci-tation à investir est contrariée par desconditions macroéconomiques défavo-rables dont la plus importante est sansdoute le rétrécissement du marché inté-rieur suite à l’ouverture et la déprotectionde l’espace économique national. Ensomme, nous assistons ces dernièresannées à une évolution qui peut paraîtreparadoxale puisqu’elle fait coexister unelibéralisation relative et une stagnation del’investissement privé productif.

Mais s’il en est ainsi, c’est surtout parceque les régulations institutionnelles misesen place durant cette période, notamment

celles se rapportant au mode d’insertioninternationale, i.e. une ouverture commer-ciale large et précipitée, et le maintien d’untaux de change surévalué, ont conféré auxactivités commerciales une profitabilité lar-gement supérieure à celle que l’on retrou-ve dans les activités de production.

L’essor du secteur privé, bien que réel,est donc à relativiser. Sa contribution dansl’ensemble de l’économie reste encorelimitée. Le secteur, constitué à 90% demicroentreprises, souvent de type familial,opère essentiellement dans l’industriemanufacturière (essentiellement l’agroali-mentaire), le transport terrestre, le BTP etles services. Selon des données récentes,la présence sectorielle des PME privéesconfirme la faiblesse relative du nombre dePME industrielles.

Les chiffres montrent en effet que seu-lement 20% de l’ensemble des PME pri-vées sont de type industriel, le reste étantpour l’essentiel des entreprises de serviceet de BTP (80%). Cette structure, qui n’estpas sans rapport avec le contenu de larégulation institutionnelle mise en œuvreces dernières années, montre bien quel’investissement privé s’oriente vers lesactivités naturellement peu ouvertes à laconcurrence étrangère (secteur des biensnon échangeables, pour reprendre la ter-minologie utilisée dans la fameuse théoriedu syndrome hollandais) et où les délaisde récupération sont très courts. Si doncles changements institutionnels ont permisde libérer les initiatives, c’est dans l’impor-tation et les activités protégées qu’ils onteu l’effet d’une petite révolution plutôt quedans les activités industrielles.

Il convient par ailleurs d’observer qu’enréalité, le chiffre d’affaires du secteur est,pour l’essentiel, l’œuvre d’un nombreréduit de groupes privés qui prospèrentaux alentours du pouvoir politique, dansdes zones «grises», et dans des condi-tions qui sont loin de celles qui caractéri-sent la libre concurrence.

Si donc le statut économique du sec-teur privé a incontestablement évoluédepuis le début des années 1990, la ten-dance à la privatisation accélérée de l’éco-nomie apparaît davantage comme unecréation ex nihilo que comme résultantd’un processus de désétatisation. De plus,

le développement du secteur privé sembleavoir été grandement soutenu par la dispa-rition de «l’effet d’éviction» dont il était vic-time par le passé, notamment dans ledomaine de l’accès au crédit.

L’IDE, ou la logique «extractive»Enfin, on ne peut ne pas évoquer le rôle

du capital étranger comme acteur nouveaude l’accumulation depuis l’adoption de lapolitique d’ouverture aux investissementsdirects étrangers. Très courtisé dans lediscours économique des autorités poli-tiques, l’IDE s’est révélé dans les faits pourle moins décevant.

En termes quantitatifs, son apport esttrès faible. Les statistiques disponiblesmontrent toutes que sa contribution est

marginale, pour ne pas dire insignifiante.Pourtant, dans le discours officiel desautorités, l’IDE est constamment présentécomme la panacée aux problèmes d’inves-tissement. Un bref détour par la théorieéconomique permet de rappeler quelqueséléments qui caractérisent le débat surl’IDE. Dans la théorie du développement, ilest en effet mentionné que l’IDE n’a pasque des avantages, comme le montrentcertaines observations de son comporte-ment. Souvent, ses interventions se limi-tent aux étapes finales de la production(assemblage, conditionnement), étapessans grande valeur ajoutée, ni transfert detechnologie. En outre, l’IDE déplace lescentres de décision économique à l’étran-ger, interdit fréquemment à ses filiales devendre hors du pays d’accueil. Enfin, etc’est là une des caractéristiques les plusimportantes de sa présence dans les paysà régime rentier, il a tendance à opérer des«tirages» sur les ressources en devises dupays d’accueil, se transformant parfois envéritable pompe à aspirer les liquiditésinternationales de ce dernier.

Cependant, avec un encadrement insti-tutionnel approprié, l’IDE peut engendrer,dans certains cas, des recettes en devisescar, par la délocalisation d’activités, sonbut est couramment de gagner davantageou de préserver des marges commer-ciales, en comprimant les coûts deproduction.(2)

L’IDE peut par ailleurs stimuler la créa-tion d’emplois et contribuer à l’intégrationde l’économie. Il est source d’apprentissa-ge technique et peut véhiculer une balan-ce-devises positive.

Qu’en est-il en Algérie ?Outre son apport faible qui s’apparente

à une défection, le capital étranger enAlgérie s’inscrit, quand il se déploie, dansune logique manifestement extractive,dans le double sens du terme. En effet, saprésence se cantonne surtout dans leshydrocarbures, les télécommunications,les travaux publics et le bâtiment. Lesinvestissements industriels (hors secteurminier) sont modestes, pour ne pas direinsignifiants.

En Algérie, la matrice institutionnelle en questionsemble favoriser les activités de captage de rentes au

détriment des activités de production. En effet,l’observation du comportement des principaux acteursde l’accumulation montre que celui-ci s’inscrit dans la

logique de la régulation mise en place par l’Etat.

En dépit des facilités d’accès opérées en faveur deson développement, l’investissement productif privé

n’a pas réellement décollé. Sur la longue période,l’incitation à investir est contrariée par des

conditions macroéconomiques défavorables dont laplus importante est sans doute le rétrécissement

du marché intérieur suite à l’ouverture et ladéprotection de l’espace économique national.

Par Samir Bellal(*)

Rationalité politique contre

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 7 août 2017 - Page 9

La conséquence en est que les reve-nus versés au reste du monde, essentiel-lement constitués au départ des bénéficesexportés par les entreprises pétrolièresétrangères, n’ont cessé de croître pour

atteindre des niveaux considérables,niveaux qui se trouvent manifestement endisproportion comparativement aux mon-tants investis. Ces dernières années, lestransferts au titre des bénéfices expatriésont tendance à représenter une ponctionnon négligeable sur les réserves natio-nales en devises.(3)

Nous devons enfin souligner que sil’IDE s’est ainsi déployé en Algérie, c’estsans doute parce qu’il n’y est pas soumis àdes priorités nationales. L’absence derégulation étatique tant au niveau desorientations sectorielles des investisse-ments qu’à celui du régime des participa-tions dans la propriété expliquent sans

doute la prédominance du caractèreessentiellement «extractif» des IDE.Quand à la défection du capital étrangerindustriel en dépit de ce que A. Benachen-hou qualifie «d’attractivité potentielle de

l’économie»(4), il nous semble qu’il faille enrechercher les raisons moins dans les rigi-dités de la configuration du rapport salarialque dans les facilités et avantages quidécoulent du mode d’insertion internatio-nale de l’économie algérienne : la volontéd’attirer les capitaux étrangers par l’instau-ration d’un rapport salarial de type «taylo-risme primitif» semble contrariée par l’ou-verture extrême des frontières écono-miques par le démantèlement tarifaire et ledésarmement douanier. Cela rappelle lavieille contradiction connue dans la théorieéconomique entre la libre circulation inter-nationale des marchandises et celle descapitaux, puisque l’une et l’autre tendent,

en cherchant à égaliser les conditions deproduction à l’échelle internationale, à s’ex-clure mutuellement.(5)

Par ailleurs, il convient de noter que sidepuis quelque temps, et certainement enraison de la tournure prise par la questiondes transferts des bénéfices, les autoritéspolitiques du pays ont commencé àprendre conscience de la nécessité d’arti-culer la politique en matière d’IDE aux prio-rités nationales, les correctifs apportésjusque-là ne semblent guère aller dans lesens d’une rupture avec la logique «extra-ctive» qui a toujours guidé ces investisse-ments.

Que faire ?La persistance des comportements

rentiers interpelle l’Etat dans son rôle derégulateur. Les comportements rentierssont tout ce qu’il y a de rationnel et ilserait vain de vouloir s’y attaquer sansmodifier la structure incitative que véhicu-le le mode de régulation de l’économienationale. En fait, la question n’est pas tant de

savoir si l’on peut identifier les facteurs qui

concourent à la génération des comporte-ments de rent-seeking (la théorie écono-mique dite pure en fait sa principale préoc-cupation), mais de mesurer la capacité oula disponibilité de l’Etat à se donner lesmoyens politiques et juridiques néces-saires dans le combat contre la prédomi-nance des comportements rentiers. L’inté-rêt de la collectivité ne se confondant pasavec celui des rentiers, il est en effet dudevoir de l’Etat d’intervenir afin de canali-ser les comportements économiques desdifférents centres d’accumulation dans lesens d’un élargissement des activités pro-ductives. Pour y parvenir, des mesurestechniques suffisent. Encore faut-il quecela soit politiquement envisageable, car,en l’occurrence, l’on voit mal un pouvoirpolitique dont la légitimité repose sur sacapacité à redistribuer les richesses pro-venant de l’exportation des hydrocarburesrenoncer au seul instrument qui lui permetde durer et de se consolider sans avoir à

user de la coercition ou de la violence. Dans cette attitude, on discerne une

rationalité politique qui, manifestement, esten conflit avec la rationalité économiquevisant à préserver l’intérêt de la collectivi-té. Ne pas combattre économiquement lescomportements rentiers offre, temporaire-ment, un avantage politique certain pourles détenteurs du pouvoir politique, mais ilcompromet en revanche très sérieuse-ment toute perspective de redressementéconomique dans le court et moyen terme.Dans sa gestion des questions écono-miques, le pouvoir politique agit manifeste-ment en dehors de toute éthique. Si cer-taines de ses pratiques donnent à penserqu’il privilégie l’éthique de conviction audétriment de l’éthique de responsabilité, lalégèreté avec laquelle ce pouvoir passe,en l’espace de quelques mois et avec lemême personnel politique aux com-mandes, de l’orientation la plus libérale àl’étatisme le plus stérile montre qu’en faitd’éthique, il ne reconnaît que celle qui ren-force ses chances de longévité ou de sur-vie. Quant à l’absence de l’éthique de res-ponsabilité, il suffit d’observer que c’est

précisément au moment où les nations dumonde entier se soumettent à l’exercicede l’austérité la plus draconienne quenotre Etat fait montre, sous prétexte depréserver les acquis sociaux, d’un laxismebudgétaire sans pareil.Les perspectives s’annoncent

sombres, et rien n’indique présentementun quelconque signe de prise deconscience quant à l’urgence et l’impératifde rompre avec le régime rentier. Rappe-lons simplement que l’intoxication pétro-lière n’est pas une fatalité. Elle a un anti-dote économique dont le mode d’adminis-tration exige une culture d’Etat, c'est-à-dire une culture qui place l’intérêt généralde la collectivité au-dessus de tous lesintérêts particuliers, politiques ou écono-miques.

s. B.(*) Professeur d’économie.

Université de tizi-Ouzou

Très courtisé dans le discours économique desautorités politiques, l’IDE s’est révélé dans les

faits pour le moins décevant. En termesquantitatifs, son apport est très faible. Les

statistiques disponibles montrent toutes que sacontribution est marginale, pour ne pas dire

insignifiante. Pourtant, dans le discours officieldes autorités, l’IDE est constamment présenté

comme la panacée aux problèmesd’investissement.

Dans sa gestion des questions économiques, lepouvoir politique agit manifestement en dehors detoute éthique. Si certaines de ses pratiques donnentà penser qu’il privilégie l’éthique de conviction au

détriment de l’éthique de responsabilité, la légèretéavec laquelle ce pouvoir passe, en l’espace de

quelques mois et avec le même personnel politiqueaux commandes, de l’orientation la plus libérale à

l’étatisme le plus stérile montre qu’en fait d’éthique,il ne reconnaît que celle qui renforce ses chances de

longévité ou de survie.

rationalité économique

NOTES1) North D., Le processus du dévelop-

pement économique, Editions d'Organisa-tion, 2005. Traduit de l'anglais par MichelLe Séac'h. Titre original : UnderstandingThe Process of Economic Change.

2) A titre d’illustration, les IDE sont, enChine, à l’origine de 60 % des exporta-tions du pays, essentiellement des pro-duits manufacturés.

3) C’est sans doute cet aspect quipousse certains auteurs à émettre desdoutes sur l’aptitude des IDE à susciter undéveloppement économique durable. Sebasant sur son étude de l’expérience

coréenne, M. Lanzarotti écrit : «Il est eneffet peu probable que l’IDE puisse, entant que moyen privilégié d’approvisionne-ment en bien d’équipement, soutenir l’ac-cumulation durablement. Les dettes sepayent, l’investissement direct se rémunè-re.» (Lanzarotti M., «La Corée du Sud :une sortie du sous-développement», PUF,Paris, 1992, p. 184).

4) Benachenhou A., «Keynes estmort», El Watan des 20 et 21 janvier 2009.

5) En réalité, ce qui est vrai du capitalétranger l’est aussi du capital privé natio-nal. L’échec de la privatisation relève fon-damentalement de la même contradictionentre politique de libre-échange et IDE.

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RemeRciements

La famille de Monsieur Redha Malek remercie toutes celles et tousceux qui lui ont apporté leur soutien moral et leur solidarité en cesmoments d’épreuve et de douleur et leur exprime sa profonde gra-titude.Au-delà de l’homme, c’est la force de ses convictions et son enga-gement patriotique pour une Algérie souveraine et moderne qui ontété honorés : des hommages officiels de la République aux nom-breuses marques de ferveur des Algériennes et des Algériens. La fidélité à ses idées, ses valeurs et son combat restent, selonnous, le plus grand hommage que puisse lui consacrer la Nation.

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Le Soird’Algérie Culture lundi 7 août 2017 - PAGe 11

10e ÉDITION DE LA FÊTE DU TAPIS D’AÏT-HICHEM

Le retour vers les chemins qui montent La 10e édition de la

fête du tapis d’Aït-Hichem est prévue du17 au 21 août 2017.

Une vingtaine de tis-seuses du village d’Aït-Hichem, situé dans lacommune d’Aït-Yahiadans la daïra de Aïn-El-Hammam (Tizi-Ouzou)participeront à cette fête,selon Mme Aït Ouazou, pré-sidente de l’associationdes femmes tisseusespour la sauvegarde et lapromotion du tapis d’Aït-Hichem «Azetta». En plusdes femmes tisseuses deAït-Hichem, ce rendez-vous sera marqué par laprésence de tapissiers ettapissières qui viendrontdes wilayas de Ghardaïa,Tipasa, Khenchela et pro-bablement de Biskra, a-t-elle précisé. Cette éditionaura une importanceexceptionnelle a faitremarquer Taous Aït Oua-zou, puisqu’elle marquerale retour de la fête versson village natal, aprèsavoir été délocaliséedepuis 2014 à la Maisonde la culture de la ville deTizi-Ouzou. Outre les stands

consacrés au tapis et à latapisserie, le programmede la manifestation com-porte également des

conférences sur l’estam-pillage du tapis, l’artisanattraditionnel en général auniveau de la wilaya deTizi-Ouzou, ainsi que desjournées portes ouvertessur les dispositifs d’aide àla création de l’emploiAnsej et Angem. L’anima-tion artistique n’est pasoubliée car le programmecomporte aussi desconcerts de musique ainsique des représentationsthéâtrales. Le tapis nesera pas le seul métier del’artisanat présent à cettemanifestation. En effet, lesorganisateurs ont prévudes stands d’expositionpour la robe kabyle tradi-tionnelle, les bijoux, lapoterie et la broderie. Lafête du tapis sera, parailleurs, l’occasion dedébattre des problèmesrencontrés par les tis-

seuses comme lemanque de la matière pre-mière, l’absence d’unespace consacré à l’es-tampillage du tapis ou l’in-existence d’un espacecommercial dédié à lavente de ce produit artisa-nal au niveau du villaged’Aït-Hichem, a encore faitremarquer la présidentede l’association desfemmes tisseuses pour lasauvegarde et la promo-tion du tapis d’Aït-Hichem.L’objectif principal de la

manifestation est la pré-servation et la promotiondu métier du tapis qui faitla fierté des Aït-Hichem,ce village du Djurdjura,niché à 1 200 m d’altitudeet qui demeure fidèle, mal-gré les aléas de la moder-nisation et du développe-ment industriel, à son arti-sanat traditionnel du tapis,

a réaffirmé Taous Aït Oua-zou, elle-même tisseuse. Dans cette région de la

Kabylie, les femmes trans-mettent leur savoir-faire àleur enfants, non pas pouren faire une source derevenus, mais plutôt pourle préserver de la dispari-tion et le maintenir en tantque patrimoine matériel,témoin d’une civilisation etd’une culture enracinéedans la terre et le temps. A quelques jours du

coup d’envoi officiel de lafête, les habitants du villa-ge d’Aït-Hichem, aux che-mins qui montent, sont àpied d’œuvre pour mettreen place toutes les condi-tions nécessaires au bondéroulement de l’évène-ment et à l’accueil des par-ticipants et des visiteurs, aindiqué Mme Aït Ouazou.

k. B.

«les copains d’abord», comme disait Brassens,mais pas quand il y a un film américain à la télé (jene capte que la terrestre algérienne, je n’ai pas letemps de me brancher satellite). Quelle veine ! cen’est pas un film américain qui est programmé cesoir, mais un téléfilm algérien récent. Je rejoins lescopains, l’esprit tranquille, car sûr de ne rien raterd’intelligent (Godard, je crois, a dit que le meilleurfilm est celui qui rend intelligent). on discute unmoment. la soirée est plutôt douce. une heure plustard, mes amis les «Beach Boys» décident de faireun tour en bagnole du côté de Palm Beach. «Travailtravail, camarade après, durant les vacances», ai-jerépondu à l’invitation de mes potes. Je suis de nou-veau seul dans ma caverne. J’allume la télé. Quelle(vraie) veine ! un film américain vient de commen-cer. J’ai raté le début du générique donc je neconnais pas le titre du film ni les noms du réalisateuret des acteurs. on est tout de suite plongé dans l’ac-tion. cette femme flic, c’est la très jolie AngelinaJolie. Son très antipathique chef (le commissaire),au lieu de la remercier pour son travail minutieux surles lieux du crime (recherches des indices...), lui faitune remarque blessante. il est certainement com-plexé, ce type-là ! Deux policiers en civil et AngelinaJolie vont voir un malade à l’hôpital. J’ai déjà vuquelque part cet hospitalisé. Ah ! c’est DenzelWashington. les trois policiers sont venus voir leurchef. Grâce aux nouvelles technologies et à la vidéo,ils vont faire un travail d’équipe avec DenzelWashington cloué au lit à l’hôpital. A la fin, le tueuren série est abattu. J’avais soupçonné l’antipathiquecommissaire qui en veut tant à Angelina Jolie. Maisce n’est pas lui le coupable, c’est un autre flic d’unrang moins élevé. c’est certes un film d’action, maisil mérite d’être vu au moins pour ce petit extrait d’undialogue :

- «il y a des gens qui pensent que nous naissonsavec notre destin écrit d’avance et qu’il n’y a rien àfaire pour le changer. Je ne suis pas d’accord aveceux. Mes parents n’ont pas fait d’études et n’ont paslu un livre de leur vie. Moi, leur enfant, j’ai fait desétudes supérieures, j’ai écrit des livres et j’ai lu descentaines d’autres livres», dit Denzel Washington(j’ai oublié son nom dans le film).

- «Que voulez-vous dire ?» lui demande AngelinaJolie (j’ai aussi oublié son nom dans le film et je neveux pas chercher toutes ces informations surinternet).

- «Je veux dire que nous sommes nous- mêmesresponsables de notre destin !»

K. B. [email protected]

Par kader Bakou

LE COUP DE BILL’ARTDU SOIR

Phot

o :

DR

Les copains d’abord !

u ne ouverture sur le mondeextérieur sur un fond harmo-nique bien servi est proposée

par Meziane Amiche et Amine Chiba-ne dans Mélomania, leur premieropus d'une douzaine de titres conçusdans différents genres musicaux etsur des cadences variées. Produit parla maison Ostowana, ce nouvel opus,à la créativité prolifique, dévoile letalent des deux artistes qui proposentdes pièces aux rythmes variés, allantdu alaoui au jazz, transitant par le fla-menco, le raï et le reggae.

Près d'une heure de temps, douzepièces aux contenus variés invitent às'ouvrir au monde à travers uneimmersion dans la World Music, unstyle de musique qui convient à l'ins-piration des deux artistes pour expri-mer librement leur passion. Donnant le ton dans un brassage

musical enrichissant, les pièces Ya

Ba, aux sonorités africaines, soute-nues par les envolées phrastiquesdes cuivres, Love life, un mélangede R'n'B et de raï, ainsi que Solitairedu jeu, une chanson raï, avec un clind'œil subtil à la trompette de Mes-saoud Bellemou — pionnier dusouffle dans l'univers du raï —, lesdeux artistes chantent en alternantleurs voix mélodieuses, la solitude,les travers de la vie et le rapport auxautres. Dans Ghram el guellil, Mezia-ne Amiche et Amine Chibane invitentà un voyage initiatique sur la maniè-re d'ouvrir davantage le champ del'échange, à travers une fusion intelli-gente des genres, oriental et jazz-manouche, dans un rythme empreintde rapidité, écrit en deux temps et surlequel des solos de guitare très tech-niques sont exécutés. Alors que Prélude El Mensi et El

Mensi, auréolés de quelques éva-sions du saxophone, plaident pourles sans-voix, dans les rythmes ter-naires des genres kabyle et chaoui,Guellal vibration évoque l'histoired'une jeune fille aimant les artistes etla fantazia. Le titre Tafaddali ya Anis-sa, une reprise de la chanson deMustapha Zmirli, grand artiste desannées 1970 tombé dans l'oubli, estrappelé à la mémoire dans une ver-sion reggae taillée sur mesure.

Ezzine wet'bata, un berouali maro-cain endiablé, avec des marquages etdes montées de cuivres percutantes,précède Gourbi kartone, une pièce deréférence pour les amateurs de fla-menco qui apprécieront les sonoritésmétalliques de la guitare et l'accom-pagnement raclé, au groove régulierrappelant l'Andalousie et exhalant lesparfums de la Méditerranée.

Afus, dernier titre proposé aucontenu textuel évoquant la terre etla récolte dans l'esprit festif du folklo-re kabyle, marque le retour auxsources, une belle manière pour lesdeux chanteurs aux voix étoffées declore cette randonnée onirique. Soutenu par une vingtaine de

musiciens professionnels dont Ami-nos à la guitare, Mehdi Djama ausaxophone, Nadjib Guemmoura à labasse et Mokhtar Choumane au nay,le duo d'artistes, constitué en 2013, aréussi sa première sortie à traversune vision conceptuelle exigeante etun travail de recherche appréciable,tant sur les plans de l'harmonisationet de l'arrangement que sur celui del'interprétation. A travers Mélomaniaet dans un bel élan créatif, MezianeAmiche et Amine Chibane donnenttoute la mesure de leur talent etentendent s'installer durablementdans le monde de la musique.

MUSIQUE

Sortie de Mélomania, le premier album de Meziane Amiche et Amine Chibane

ThéâTre De Plein Air hASni-chAkroun (orAn) lundi 7 août : Maâlem Madjber, groupeNes El Hal.Mardi 8 août : Fathi Manar, Mohamed Alia,Otmene Barigou.Mercredi 9 août : Houari Manar,

Abdelkader Belabess, Djaloul Marga.Jeudi 10 août : Kader Japonais, groupeAnssar El BayaneGAlerie SiriuS (139, BD kriM-BelkAceM, TéleMly.AlGer-cenTre) Jusqu'à la fin du mois d’août :Exposition de peinture «De toits à moi» de Valentina Ghanem Pavlovskaya.

CINÉMA

Contes de mon village de KarimTraïdia au festival de Saïdia

Le long-métrage de fiction Contes de mon village deKarim Traïdia sera en compétition au festival du cinémade Saïdia «Cinéma sans frontières» (nord-est du Maroc)qui aura lieu du 23 au 27 août courant selon la pressemarocaine.

Sorti en 2015, Contes de mon village de Karim Traïdiasera en lice dans la catégorie long-métrage de fiction.

Le film relate une enfance, vécue pendant la guerre deLibération nationale, et retrace la construction de l’identi-té de l’Algérie indépendante.

Plusieurs courts-métrages seront également en com-pétition lors de cette troisième édition du festival. Initiéepar l'association Al Amal pour la cohabitation et le dévelop-pement, cette manifestation artistique vise à promouvoir laculture cinématographique dans l'est du Maroc.

APS

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 7 août 2017 - PAGE12

FOOTBALL

l Le président de laConfédération africaine de foot-ball (CAF) le Malgache AhmadAhmad a estimé que le Camerounn’était pas prêt pour accueillir laCoupe d’Afrique des nations CAN-2019, alors que le nombre deséquipes participantes est passéde 16 à 24.

«Même à quatre équipes, leCameroun n’est pas prêt. Nousavons décidé que désormais ce nesont plus les membres du comitéexécutif qui vont inspecter les paysretenus pour l’organisation de laCAN. Ce sont désormais desexperts qui le feront et la CAF sta-tue au regard des résultats. Pource qui concerne le Cameroun,nous allons envoyer les experts eton décidera à l’issue de leur mis-sion d’inspection», a affirmé le pré-sident de la CAF, en marge d’unevisite à Ouagadougou (Burkina

Faso), cité dimanche par la presselocale. L’Algérie et le Maroc ontdéjà fait acte de candidature aucas où le Cameroun serait dansl’incapacité d’organiser le tournoi,selon leurs présidents de fédéra-

tions Kheireddine Zetchi et FaouziLekjaâ, dans des sorties média-tiques. Lors de la dernière réuniondu Bureau exécutif de la CAFtenue à Rabat (Maroc), l’instancecontinentale avait approuvé le pas-sage de la CAN de 16 à 24équipes à partir de l’édition de2019 alors que son déroulement vaêtre décalé pour les mois de juin etjuillet au lieu de janvier et février.Autant dire que la visite d’inspec-tion prévue à partir du 20 aoûts’annonce déterminante.

De leur côté, les autoritéscamerounaises multiplient les mes-sages rassurants. «Le Camerounest assuré d’accueillir la CAN 2019pour avoir rempli 60% du cahierdes charges à 18 mois du coupd’envoi de cette édition», a affirmérécemment le secrétaire généralde la Fédération camerounaise defootball (FECAFOOT) BlaiseMoussa. Par ailleurs, le président

de la CAF est revenu sur l’attribu-tion de la CAN 2021 (Côte d’Ivoire)et 2023 (Guinée).

En septembre 2014, alors qu’el-le devait attribuer l’organisationdes éditions 2019 et 2021, la CAFavait en effet également attribuécelle de 2023, ce qui n’était pasprévu au départ. Certains paysjugent ces décisions «brutales» ets’estiment «lésés».

Ahmad Ahmad a dit com-prendre leur mécontentement,n’excluant pas d’ouvrir un débatsur le sujet : «Nous n’attribueronspas de gré à gré les compétitionsde la CAN», a rappelé le Malgacheface à la presse. La proximité entrele dirigeant et le président de laZone Cosafa (Conseil des associa-tions de football en Afrique austra-le), Phillip Chiyangwa, qui souhaiteque l’attribution de ces éditions soitrevue, pourrait peser dans labalance, selon la presse.

ORGANISATION DE LA CAN-2019

Le Cameroun «n’est pas prêt»,estime Ahmad Ahmad

Ainsi, pour les équipes évo-luant en Ligue 1 et Ligue 2, il estexigé que l’entraîneur principal oul’assistant des seniors ou leDirecteur technique sportif (DTS)soit titulaire du diplôme CAF A ouUEFA A de 3e degré. Pour leséquipes de la division nationaleamateur (DNA), il est requis lediplôme CAF B de 3e degré, alorsque pour celles de la division inter-régions, l’entraîneur doit posséderle diplôme CAF C de 2e degré oule diplôme FAF 3.

De leur côté, les entraîneursdes clubs de la division régionale 1doivent être titulaires du diplômeFAF 3 de 1er degré et ceux de la

Régionale 2 du diplôme FAF 2.Enfin, pour les équipes des divi-sions Honneur et Pré-Honneur, ilest requis le diplôme FAF 1. Pource qui est des préparateurs phy-siques, il est exigé pour toutes leséquipes seniors, tous paliersconfondus, le diplôme fédéral spé-cifique à cette spécialité, alors quepour les entraîneurs des gardiensde but, il est requis le diplôme FAFN2/N1 pour tous les paliers, saufpour les divisions Honneur et Pré-Honneur où ce poste n’est passoumis à diplôme.

Les équipes de jeunesn’échappent pas à l’exigence deniveau. Ainsi, pour entraîner les

catégories U21, U19, U17, U16 etU15 des clubs de Ligue 1 et Ligue2, il est exigé le diplôme CAF A de3e degré (le même que celui exigépour les seniors), alors que pour lacatégorie U14, il est demandé lediplôme CAF A ou CAF B de 3edegré, et pour celle des U13, il estrequis le diplôme CAF C de 2edegré ou FAF 3.

Dans la Division nationale ama-teurs, entraîner les catégoriesU19, U17 et U16 requiert le diplô-me CAF B de 3e degré alors quele diplôme CAF C de 2e degré ouFAF 3 est nécessaire pour entraî-ner les équipes des U15, U14 etU13.

Pour ce qui est des équipes dejeunes de la division Inter-Régions,il est exigé le diplôme CAF C de2e degré ou FAF 3. Dans la divi-sion Régionale 1, il est exigé desentraîneurs des U19, U17, U15 et

U14 d’être titulaires d’un diplômeFAF 2, alors que ceux des U13doivent être en possession d’undiplôme FAF 1. Enfin, pour toutesles équipes de jeunes des divi-sions Régionale 2, Honneur etPré-Honneur, il est exigé le diplô-me FAF 1. Ces diplômes sontrequis pour les entraîneurs algé-riens et pour les entraîneurs étran-gers recrutés pour exercer enAlgérie, souligne l’instance fédéra-le. Cette dernière rappelle que leBureau fédéral, lors de sa dernièreréunion du 26 juillet, avait décidéd’octroyer une dérogation auxanciens joueurs internationauxpossédant un contrat de travailpour exercer sans le diplôme exigépour leur poste à condition qu’ilss’inscrivent pour une session deformation pour l’acquisition dudiplôme requis, faute de quoi leursdérogations seront annulées.

SAISON 2017-2018

La DTN établit le niveau de qualificationpour les entraîneurs

l Devant la s ituation critique quev i t l a J S K a b y l i e d epu i s q u e l q ue sjours , une réunion de «haut niveau»se t iendra cet après -midi , au s iègedu c lub à Tizi -Ouzou, à laquelle pren-d r on t pa r t l e s a c t i o n na i r e s d e l aSSPA et p robab lement le p rés identMoh-Chéri f Hannachi , en voyage auMaroc.

«Je me trouve au Maroc depuis quelquesjours. Je ferai de mon mieux pour être présentà la réunion. Toutefois, tout dépendra de la dis-ponibilité des vols vers l’Algérie», a indiquéHannachi sur les colonnes du quotidien sportif,Le Buteur, qui explique que «l’ouverture ducapital est régie par des lois. Il y a une procé-dure réglementaire qu’il faut respecter. Elle nepeut pas se faire sur une décision de quelquespersonnes. Je rappelle encore une fois quel’ouverture du capital aura lieu, c’est inéluc-table, mais une fois le dossier prêt». Sur l’ordre

du jour de la réunion d’aujourd’hui, HanineMeftah, membre du CSA, a affirmé qu’»il seraquestion de discuter de l’actualité que vit cesderniers temps notre symbole et les mesures àprendre pour redorer le blason de la JSK. En

tant qu’actionnaire majoritaire (CSA), personnene peut nous imposer un ordre du jour autreque celui se rapportant à la situation du club età son avenir».

Ainsi, en plus de la question d’ouverture ducapital du club, il sera question d’aborder lesquestions relatives au volet technique, avecnotamment la situation des joueurs et du stafftechnique. En stage en Tunisie, l’entraîneurMourad Rahmouni se plaint de l’absence descommodités de travail. «On travaille deux foispar jour. Les joueurs ont besoin de meilleursmoyens de récupération. Aucune séance demassage, et on n’a même pas ramenéquelques boîtes de vitamine C et de magné-sium», a déclaré Rahmouni dans les colonnesde Compétition en affirmant qu’il aurait été pré-férable de rester à Tizi-Ouzou. «Au moins àTizi-Ouzou, les joueurs peuvent bien récupé-rer. Chez nous à Tizi-Ouzou, on se débrouillaitbien et tout le monde, y compris les suppor-ters, viendra aider le staff technique et lesjoueurs. Pour preuve, on a réussi un excellent

travail lors du stage de Tikjda. J’espère que leschoses s’amélioreront pour nous le plus tôtpossible.»

Toutefois, le sujet qui intéresse les suppor-ters des Canaris est de savoir si réellementHannachi annoncera son départ du club à l’is-sue de cette réunion. Depuis la fin de la semai-ne dernière, tous les amoureux du club pharede la Kabylie attendent avec impatience lesrésultats de la réunion, qui pour beaucoup, lajournée d’aujourd’hui sera décisive pour l’ave-nir du club. Les fans des Canaris se sontlâchés sur les réseaux sociaux pour réclamerle départ « définitif» de Hannachi. «Hannachi aémis le vœu de se reposer. On a discuté aveclui et il a envie de se reposer», ont affirméLakhdar Madjène et Saïd Zouaoui, deuxhommes d’affaires qui seraient prêts à prendreen main l’équipe.

Partira, partira pas, telle est la question quirevient depuis plus d’une décennie. Il n’y a queHannachi qui détient la vérité.

Ah. A.

JS KABYLIE

Aujourd’hui, une journée décisivepour l’avenir du club

JSM BEJAÏATrois matchs au

menu des Béjaouisen stage à Zéralda

En stage d’unedizaine de jours àZéralda, 20 km àl’ouest d’Alger,depuis jeudi 3août, la JSMBéjaïa poursuit sapréparation en pré-vision de la nouvel-le saison. L’entraîneur en

chef, MounirZeghdoud, intensifie le travail avec desséances biquotidiennes dont celles dela matinée sont consacrées à l’aspectphysique, tandis que les après-midi, autravail technico-tactique sur le terraindu stade de Staouéli. Par ailleurs, onapprend que le staff technique a pro-grammé trois rencontres amicales facerespectivement au Paradou AC, l’USMBlida et l’ESM Koléa. Pour rappel, la direction de la JSMB

avait annulé un stage que devait effec-tuer l’équipe en Tunisie avant de lereprogrammer à Zéralda.

Ah. A.

IL A OPTÉ POUR LA JS SAOURAPour la FAF,Madani joue

toujours à l’USMHSelon la FAF,

Mohamed-AmineMadani est toujoursun joueur de l’USMHarrach. Or, revenuau sein de son clubemployeur, l’USMA,où i l devaitreprendre du servi-ce cette saison (il amême pris part auxdeux premières

semaines du stage estival), l’ex-défen-seur axial de Sem-Sem est désormaisun élément de la JS Saoura club où il asigné un bail de trois saisons et ce,après avoir rejeté la proposition de sesemployeurs de le prêter à la JSS ou àl’USMH. La FAF n’est peut-être pas au cou-

rant de cette transaction…M. B.

l L a D i r e c t i o n t e c h n i q u e n a t i o n a l e ( D T N ) d e l aFédération algér ienne de football (FAF) a établi le niveaude qualif ication requis pour les entraîneurs des dif férentschampionnats des seniors et des jeunes catégories pour lasaison 2017-2018, a rapporté hier la FAF sur sa page offi -cielle sur Facebook.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 7 août 2017 - PAGE13

FOOTBALL

Dortmund, poussé par ses 81 360spectateurs, croyait tenir une victoire deprestige devant le Bayern Munich, quin-tuple champion d'Allemagne en titre enmenant 2-1 en Supercoupe, mais a fina-lement dû laisser aux tirs au but lesBavarois repartir avec le trophée, commeil y a un an. Et Marc Bartra, blessé dansun attentat avant un match de Ligue deschampions contre Monaco, illustre à mer-veille la malchance du Borussia, puisqu'ila complètement manqué le dernier tir aubut, donnant alors le trophée auxBavarois (5-4, 2-2 après le temps régle-mentaire). Et c'est aussi un joueur deDortmund, Lukasz Piszczek, pressé parles attaquants bavarois, qui a trompé sonpropre gardien pour remettre le Bayern àégalité à 2-2 (88e), synonyme de tirs aubut.

Dortmund, vainqueur de la Couped'Allemagne après avoir battu le Bayernen demi-finales, s'était incliné 2 à 0devant ces mêmes Munichois, il y a un,an en Supercoupe. Le Borussia a ouvertla marque par Christian Pulisic (12e) etmême si Robert Lewandowski a égalisésix minutes plus tard, ce sont bien leslocaux qui ont repris l'avantage grâce àl'inévitable Pierre-Emerick Aubameyang,le meilleur buteur de Bundesliga la sai-son dernière devant Lewandowski (71e).Mais, la fierté des quintuples championsd'Allemagne en titre les a poussés versl'avant et Lukasz Piszczek a trompé son

propre gardien (88e), envoyant alors lesdeux équipes aux tirs au but.

Lors de cette séance, JoshuaKimmich a raté le 3e tir pour le Bayern etSebastian Rode le 4e du Borussia. Etc'est finalement Niklas Süle qui a donnéle trophée aux Bavarois, alors que MarcBartra a complètement manqué sa tenta-tive.

Les hommes de Carlo Ancelotti, bat-tus lors de leurs cinq matchs d'avant-sai-son, se sont donc ressaisis au bonmoment et pourront accueillir avec uneconfiance renforcée le Bayer Leverkusen,le 18 août, à l'Allianz Arena, en ouverturede la saison de Bundesliga.

L’assistance vidéo pas encore au pointL'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR)

a complètement raté sa première enAllemagne lors de la Supercoupe, entrele Bayern Munich et le BorussiaDortmund, samedi soir, selon laFédération DFB et la Ligue DFL. «En rai-son de problèmes techniques, l'assistan-ce vidéo n'a pas pu fournir de lignes cali-brées en première période pour aider àdéterminer s'il y a ou non hors-jeu», ontexpliqué les deux entités dirigeantes dufootball allemand, en faisant allusion àl 'action amenant le but de RobertLewandowski (18e).

L'arbitre de la rencontre a dû prendrela décision tout seul en estimant queJoshua Kimmich n'était pas en position

de hors-jeu au moment d'effectuer sapasse décisive vers l'attaquant polonais.

Selon la DFB et la DFL, en se basantsur des ralentis d'images de TV, les offi-ciels mandatés au match ont estimé quela décision arbitrale avait été la bonne. Etelle aurait été également dans le mêmesens, si le VAR avait correctement fonc-tionné.

Le VAR avait été utilisé officiellementpour la première fois dans une compéti-t ion off iciel le à la Coupe desConfédérations, en juin, en Russie. Et lesystème avait plus ou moins bien fonc-tionné, ses adversaires lui reprochantnotamment le long laps de temps entrel'action et la décision, ainsi que la confu-sion provoquée parmi les spectateurs.

En avril, l'Australie a annoncé que sonChampionnat serait la première compéti-tion nationale à utiliser le système alorsque l'Allemagne et le Portugal devront letester cette saison. «Nous avons dit qu'ily aurait quelques petits problèmes audébut de la mise en oeuvre du VAR.Mais, nous ferons tout pour que çamarche et que tous les problèmes soientrésolus d'ici le début de la Bundesliga, le18 août», a souligné Hellmut Krug, res-ponsable de l'arbitrage à la DFB. LeBayern, quintuple champion d'Allemagneen titre, a conservé la Supercoupe auxdépens de Dortmund 5 tirs au but à 4, lesdeux équipes ayant fait match nul 2-2 àla fin du temps réglementaire.

PORTUGAL

Benfica remportela Supercoupe

et réalise le triplé Benfica, qui a réalisé le doublé Coupe-Championnat

la saison dernière, a entamé sa nouvelle saison par unevictoire en Supercoupe du Portugal, samedi, face auVitoria Guimaraes (3-1). Des buts de Jonas (6e), HarisSeferovic (11e) et Raul Jimenez (83e) ont permis au clublisboète de remporter la septième Supercoupe de sonhistoire, sa deuxième de rang.

Le Vitoria, battu en finale de la Coupe par ce mêmeBenfica, a réduit la marque par Raphinha (43e). Benficaest le club le plus t i tré du Portugal avec 36Championnats, 26 Coupes mais aussi 7 Coupes de laLigue et 2 Ligues des champions.

SUPERCOUPE D'ALLEMAGNE

Et à la fin, c'est encore le Bayern qui gagne

«Ryad est parti passersa visite médicale àBarcelone, mais nous nesommes pas tombés d'ac-cord sur certains détailsavec le Betis. On doit trou-ver un arrangement aveceux. Aux deux parties defaire un effort pour concréti-ser le transfert», a affirméle président de MontpellierLaurent Nicollin samedi aumicro de Canal+.

Boudebouz (27 ans)devrait s'engager pour uncontrat de quatre saisonsavec le club andalou et ducoup retrouver son coéqui-pier en sélection AissaMandi. Montpellier va, lui,percevoir une indemnité detransfert de 7 millions d'eu-ros assortis d'un éventuelbonus de 1 million d'euros

et de 20% du montant à larevente.

Le mil ieu de terrainoffensif algérien est encorelié pour deux saisons avecMontpellier mais disposed'un bon de sortie aprèsson excellente saison 2016-2017 (11 buts et 9 passesdécisives en 33 matchs deLigue 1). Touché à l'entraî-nement, l'Algérien devraits'éloigner des terrains jus-qu'à la mi-août, au mini-mum.

L'ancien joueur du FCSochaux (France) devraitdonc être forfait pour ladouble confrontation face àla Zambie les 2 et 5 sep-tembre dans le cadre res-pectivement des 3e et 4ejournées des qualificationsdu Mondial 2018.

MONTPELLIER - TRANSFERTDE BOUDEBOUZ

Aucun accordavec le Betis

l Montpellier, Ligue 1 française, et le BetisSéville, Liga espagnole, n'ont pas encore trouvé unaccord pour le transfert du milieu de terrain inter-national algérien Ryad Boudebouz alors que lejoueur a passé sa visite médicale à Barcelone pourrejoindre le club andalou.

l «On va l'aider pour qu'il devienne le meilleur joueur dumonde», a déclaré Javier Pastore, ravi comme ses coéqui-piers de l'arrivée de Neymar au Paris SG, samedi après la vic-toire contre Amiens (2-0) et la présentation de la recrue starau Parc des Princes.

«C'est l'un des meilleurs joueurs au monde. Pour nous, c'estfantastique, on est très content de son arrivée. On attend seule-ment qu'il puisse jouer pour commencer à nous aider pour toutgagner cette année», a déclaré l'Argentin, en zone mixte, alors«Ney» n'a pas pu effectuer ses grands débuts en raison d'unproblème administratif. «Le jeu ne va pas changer avec lui, on aun jeu de possession comme Barcelone, avec beaucoup demobilité. C'est un joueur décisif, quelqu'un qui marque. Toutel'équipe, on va l'aider pour qu'il devienne le meilleur joueur dumonde», a-t-il ajouté, deux jours après l'officialisation du trans-fert de Neymar au PSG pour un montant record de 222 millionsd'euros. Comment ont-ils trouvé la star brésilienne au niveauhumain ? «Il est tranquille, il est timide», répond Pastore, tandis

que pour Adrien Rabiot, «c'est vraiment quelqu'un de cool, deposé, qui a le bon état d'esprit, joyeux». «(Vendredi) On l'a faitchanter, il s'est prêté au jeu tout de suite. On voit qu'il est vrai-ment content d'être là. C'est ce qu'il nous a dit en tout cas, jepense que c'est sincère. Il a dit aussi qu'il avait hâte de com-mencer», a ajouté le milieu de terrain français du PSG.

Signe de la bonne ambiance avec ses nouveaux cama-rades, Neymar a par exemple remercié Pastore pour lui avoirlaissé prendre le N 10 du club parisien. «Cela a été très facile(de lui donner). Je savais qu'il avait envie du N°10. Je sais quepour le club, c'est très important d'avoir un N 10 commeNeymar, pour tout ce que cela représente. Pour moi retournerau N 27 ce n'est pas un problème, j'aime beaucoup ce numéro.Je suis content de l'avoir eu après “Ibra” et avant Neymar, pourmoi c'est fantastique», a indiqué l'Argentin.

«On attend à ce qu'il commence à s'entraîner avec nouspour jouer et aider cette équipe à s'améliorer, et passer unniveau supérieur. C'est un joueur extraordinaire, on sait ce qu'ilpeut apporter», a-t-il ajouté.

FRANCE

Le Paris SG va aider Neymar pourqu'il devienne le meilleur joueur du monde

Prémédité ou démotivé desa part, la direction moulou-déenne a tenu à rassurer sessupporters en affirmant que lecoach ralliera le groupe direc-tement dans son l ieu deregroupement, c'est-à-direaujourd’hui, où le stage sedéroulera en France, au com-plexe du lac de Tignes, situédans le massif de la Vanoiseen Haute-Tarentaise, dans ledépartement de la Savoie enrégion Auvergne-Rhône-Alpes. Vrai ou faux ? On lesaura dès l’entame du stage.

Le CSA célèbre le DoyenLe Club sportif amateur

(CSA) du MC Alger célébreraaujourd’hui le 96e anniversai-re de la création du doyen desclubs algériens.

Les organisateurs annon-cent un riche programme cul-turel et sportif, la journée serascindée en deux parties, lamatinée de 10h à 14h : portesouvertes au cercle sportif duMCA à Bab-el-Oued où desphotos inédites seront expo-sées, ainsi qu'une conféren-ce-débat sur l ’histoire duMouloudia d’Alger depuis sacréation passant de l’époquecoloniale jusqu'à l’âge d’ord’El Mouloudia. La secondepartie se déroulera dansl’après-midi : les convivessont invités au stade deBologhine, un lieu mythiquedu MCA, où une série d’exhi-bitions sera orchestrée parplusieurs sections sportives.En marge de cette cérémoniedes hommes fidèles et

dévoués au MCA, qui fontpartie de son histoire, seronthonorés par le CSA. «Endépit de toutes les difficultésmarquées par le manque demoyens, on a tenu à célébrerce 96e anniversaire du doyendes clubs algériens, on auraitsouhaité que notre partenairequi gère la section football soit

impliqué dans cette cérémo-nie, afin qu’elle soit grandiose,malheureusement nosdoléances sont restées lettremorte», dira Djamel Rachedi,membre du CSA.

Real Madrid pour le 100e

D’ores et déjà, le CSA MC Alger réfléchit à la maniè-re de fêter le 100e anniversai-re du Doyen, dans ce cadre,un courrier sera prochaine-ment envoyé au club espa-gnol Real Madrid, pour s’orga-niser à cet événement : «Cesera dans le cadre de la réci-procité, le MCA a donné laréplique au grand Real, lorsde son 100e anniversaire, etnous serons ravis que les res-ponsables du club espagnolhonorent notre invitation»,nous diront les organisateursqui ont pris en charge cevolet.

A. A.

MC ALGER

Vazquez : «Kaci Saïd, j’ai encoreraté l’avion »

l Cela n’arrive pas que dans les films. Annoncé jeudi, puissamedi et enfin vendredi, le futur coach mouloudéenFernando Vazquez a raté à trois reprises son vol vers Alger.

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Amar Benida revient surla blessure de Belferar en série du 800 m

ATHLÉTISME

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Le Kényan GeoffreyKipkorir Kirui a poursuivi lalongue tradition victorieusede son pays en décrochantdimanche le titre de cham-pion du monde 2017 dumarathon, dans les rues deLondres. En 2 h 08 min 27 sec,

Kirui est devenu le cinquiè-me Kenyan à remporter ce

titre, et a devancé l'EthiopienTamirat Tola (2:09.49) et leTanzanien Alphonce FelixSimbu (2:09.51). Le premier Européen

échoue non loin du podium,le Britannique CallumHawkins, poussé par sonpublic, terminant 4e (2:10.17)d'une course qui s'est décan-tée dans les six derniers kilo-

mètres. Kirui et Tola ontlongtemps offert un joli manoà mano, détachés ensembleavant même le 30e kilomètre.Les deux hommes ont faitcause commune pour creu-ser l'écart sur la meute despoursuivants, avant que Kiruine trouve les ressourcespour s'échapper après le35e km.

Véritable coup de théâtredans le monde del'athlétisme. La défaitesurprenante d'Ushain Boltlors des Championnats dumonde qui se déroulent àLondres a complètement«choqué» les Anglais quis'attendaient à une nouvellevictoire de leur idolejamaïquaine. Mais c'étaitsans compter sur la présence

de l'Américain Justin Gatlinqui a signé son retour eninfligeant une claque au roidu sprint. Pourtant, ce dernier a évoluédans un milieu hostilepuisque les spectateursprésents l'ont constammenthué lui reprochant sasuspension de 4 ans pourdopage, que ce soit en demi-finale ou en finale lors de sa

présentation. Pour une fois,le fair-play et le respect d'unsportif qui a payé sa dette ontpris un autre sens chez lesBritishs. Mais dans le mondedu sport, il y a toujours unejustice immanente et lesuccès de Gatlin, sous labronca du public, était unvéritable pied-de-nez à cette«Boltomania».

H. B.

PARLONS-EN

Justice pour Justin

Le Sud-Africain Luvo Manyonga, meilleurperformeur mondial de la saison (8,65 m), aremporté le titre de champion du monde du sauten longueur, avec un bond en 8,48 m, devantl'Américain Jarrion Lawson à 8,44 m, samedi à

Londres. Un autre Sud-Africain, RuswahlSamaai, s'est emparé de la médaille de bronze,avec un saut à 8,32 m, soit cinq centimètres demieux que le Russe évoluant sous drapeauneutre, Aleksandr Menkov (8,27 m).

Le Sud-Africain Luvo Manyonga sacréau saut en longueur

l Après l’abandon deBelferar Amine dans la coursedu 800 m, en série de qualifi-cation des Championnats dumonde d’athlétisme deLondres, son entraîneurAmar Benida a précisé que lablessure «était subite», selonla commission de communi-cation de la Fédération algé-rienne d’athlétisme (FAA).

Pour rappel, Belferar, quiambitionnait d’aller en finale du800 m, n’a pas pu aller, same-di, jusqu’au bout de la premièresérie de sa spécialité, quittantla piste sur un fauteuil roulantavec une douleur au piedgauche. «Amine a participé le27 juil let dernier auxChampionnats d’Algérie Opendu 400 m sans sentir lamoindre douleur ou difficulté»,a tenu à expliquer l’entraîneurde l’athlète avant de revenir surun détail en précisant queBelferar avait effectué le jourde l’arrivée à Londres uneséance de décrassage sur dupavé à l’issue de laquelle il est

revenu en boitant, selon tou-jours la FAA. «Pas grave puisque des

soins appropriés lui ont été pro-digués pour être en forme», aencore expliqué Benida enassurant que «vendredi,

Belferar a effectué un entraîne-ment correct sans aucun pro-blème». L’athlète, dont le piedgauche a été «plâtré», subiraune IRM pour évaluer le degréde sa blessure, a fait savoir M.Benida qui regrette cette bles-

sure car son athlète «affichaitune belle forme et pouvait fairequelque chose (...) A unmoment de la course, je pen-sais qu’il allait même gagner»,regrette Amar Benida.

Ahmed A.

Lahoulouen demi-finalesdu 400 m haies

L'athlète algérien Abdelmalik Lahoulou s'est qualifié,hier, pour les demi-finales de l 'épreuve du 400mètres/haies comptant pour les Mondiaux d'athlétisme àLondres. Lahoulou a franchi la ligne d'arrivée de laseconde série en 3e position en 49.78, derrière le vain-queur l'Américain TJ Holmes (49.35) et le JamaïcainJaheel Hyde (49.72). Cinq séries sont au programme del'épreuve du 400m/haies, permettant aux quatre premiersde chaque série une qualification directe en plus desquatre meilleurs temps. Les demi-finales du 400 mètres haies auront lieu lundi

à 20h20 algériennes (19h20 GMT).

Billal Tabti s’est qualifié pour la finale du 3000 m steeple des Championnats du monded’athlétisme alors que son coéquipier HichamBouchicha a été éliminé à l’issue des courses deséries de cette spécialité disputées dimanche.Tabti, qui s’est qualifié à la faveur de sa 4e placeavec un chrono de 8:23.28 mn, a réalisé une

course correcte en évitant de se faire «enfer-mer» comme lors des derniers Championnatsarabes de Tunis. Par ailleurs, Bouchicha n’a paseu la même chance. Et pour cause, Hichem, quia terminé à la 6e place de sa série, a raté de peula qualification, soit le 20e chrono des séries.

Ah. A.

Le Kényan Geoffrey KipkorirKirui sacré sur le marathon

3 000 m steeple : Tabti qualifié,Bouchicha éliminé

Le Soird’Algérie Sports Lundi 7 août 2017 - PAGE14

CHAMPIONNATS DU MONDE D’ATHLÉTISMELONDRES 2017

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Le camion, qui portait uneplaque inscrite à «Peshawar»,grande ville pakistanaise à la fron-tière avec l'Afghanistan, a étéintercepté dans le district 9, l'en-trée nord-est de Kaboul proche del'aéroport, a indiqué hier dans uncommuniqué la Direction nationa-le de la sécurité (NDS), précisantque «cinq personnes ont été arrê-tées».

«Le camion était chargé d'ex-plosifs destinés à fabriquer desbombes, des vestes explosives età mener des activités terroristes àKaboul», a ajouté la NDS, préci-sant que 16 500 kilos ont été sai-sis au total, dissimulés dans descartons et des sacs de toile. La date de la saisie et la nature

des explosifs n'ont pas été préci-sées par la NDS qui a diffusé des

photos sur Facebook. Le 31 maiau matin, à l'heure de pointe, uncamion-citerne chargé de près dedeux tonnes d'explosifs, mélangede nitroglycérine et de Rdx (unexplosif militaire) selon dessources de sécurité, a explosé àl'entrée du quartier diplomatique,apparemment visé. Il était arrivédans la nuit et a circulé six heuresdurant en ville avant d'exploser,

soufflant les immeubles alentourdont une annexe de l'ambassaded'Allemagne, évacuée quelquesmois auparavant. La plupart des victimes étaient

des civils afghans. Personne n'arevendiqué cet attentat, le pirejamais commis en Afghanistandepuis 2001 et la fin du régimetaliban. La rumeur publique et denombreux responsables afghansont accusé le Pakistan d'avoirprêté main-forte aux auteurs dumassacre. Depuis, la capitale,régulièrement frappée, vit dans lahantise d'une répétition de ce scé-nario-catastrophe et évoque fré-quemment, sans preuves engénéral, l'interception de camionspiégés. Selon l'Onu, Kaboul estdevenue ces derniers mois l'unedes zones les plus dangereusesdu pays en raison de la multiplica-tion des attentats, commis par lestalibans ou le groupe Daesh.

Le Soird’Algérie Lundi 7 août 2017 - PAGE 15Monde

AFGHANISTAN

Un camion saisi avec 16 tonnesd'explosifs

Un camion immatriculé auPakistan et transportant plusde seize tonnes d'explosifscachés dans des boîtes d'ali-ments pour poulets a étésaisi à Kaboul par les ser-vices de renseignementafghans, ravivant les craintestoujours vives d'un nouvelattentat similaire à celui du 31mai, qui avait fait 150 morts et400 blessés au moins dans lacapitale.

Le texte affirme que l'incidentest «probablement dû à des pro-blèmes psychologiques du sol-

dat», qui a soudainement com-mencé à tirer sur ses camarades,«ou à la rotation (involontaire,

ndlr) de l'arme». L'incident a eulieu sur «le champ de tir» de labase aérienne Shahid-Lashkari,au sud de la capitale, a-t-on ajou-té de même source. «Les blessésont été évacués vers un centremédical et une enquête a étéouverte». De tels incidents sont

très rares en Iran où le servicemilitaire est obligatoire. La télévi-sion d'Etat avait rapporté le moisdernier un incident similaire lors-qu'un soldat avait ouvert le feu àAbyek (au nord-ouest deTéhéran) tuant trois de sescamarades et blessant six autres.

IRAN

Un soldat ouvre le feu sur une base militaire,4 morts et 8 blessés

Quatre soldats iraniens ont été tués hier et huit autres bles-sés par des tirs d'un de leurs camarades sur une base militaireà Kahrizak près de Téhéran, selon un communiqué de l'arméeiranienne publié sur son site officiel.

«137 migrants clandestins ontété secourus avec succès par lesgardes-côtes (...) puis nous ont étéremis», a indiqué Amine al-Boussefi, chef de l'organe de luttecontre l'immigration clandestine de

Tajoura, dans la banlieue est deTripoli.

Les migrants, de différentesnationalités africaines, étaient àbord d'un bateau pneumatique lors-qu'ils ont été interceptés hier matin

à environ 20 milles marins au nordde Sayyad, un petit village en bordde mer à une trentaine de kilo-mètres à l'ouest de Tripoli, a indiquéle général Ayoub Kacem, porte-parole de la marine libyenne.

Ils ont été ramenés à la basenavale de Tripoli où les autoritéslibyennes leur ont fourni de l'eau etde la nourriture, ainsi que dessoins. Ils ont ensuite été acheminés

en bus vers Tajoura où ils ont étéremis à l'organe de lutte contre l'im-migration clandestine, a-t-il ajouté.

Selon les derniers chiffres del'Organisation internationale pourles migrations (OIM), plus de 111000 migrants sont arrivés enEurope par la mer depuis le premierjanvier, dont près de 93 500 enItalie. Plus de 2 360 sont morts ententant la traversée.

LIBYE

Près de 140 migrants secourus au largedes côtes

Près de 140 migrants dont cinq femmes et trois enfants ontété secourus hier au large des côtes libyennes et ramenés àterre alors qu'ils tentaient de rallier l'Europe, a indiqué un res-ponsable de la lutte anti-immigration.

«Sur les Français tués, lesinformations sont très difficiles àrecouper. Quant aux retours,nous en sommes à 217 per-sonnes majeures et 54mineurs», a-t-il expliqué, souli-

gnant que «la menace terroristereste très élevée». Même si,d'après lui, ces personnes «fontl'objet d'un traitement judiciairesystématique par le procureur dela République de Paris et

nombre d'entre eux sont actuel-lement incarcérés, le niveau dela menace terroriste reste trèsélevé dans le pays», avertitM.Collomb, qui rappelle que septtentatives d'attentats ont déjà étédéjouées depuis le début de l'an-née. Un des dangers que repré-

sentent, entre autres, ces terro-ristes «rapatriés résiderait égale-ment dans le fait qu'il s'agit d'in-dividus dont le mental est fragili-sé», selon le ministre del'Intérieur, ajoutant qu'il ne fallait

pas oublier ceux qui «pourraientêtre téléguidés depuis l'étranger,notamment par Al-Qaïda ou despersonnes sans lien direct avecla Syrie, mais soumises à unepropagande qui reste malheu-reusement très active».Aujourd'hui, comme l'indique M.Collomb, plus de 18 500 per-sonnes sont inscrites au fichierdes signalements pour la pré-vention de la radicalisation àcaractère terroriste, et leurnombre ne cesse d'augmenter. Auparavant, une liste de 173

membres de Daesh, dont cer-tains sont citoyens de l'Unioneuropéenne, y compris de laFrance, a été découverte lorsd'une opération spéciale en Irak.Certains terroristes seraient ainsiprêts à organiser des attentatsdans les pays européens, a alorsrelaté le journal allemand Welt,ajoutant que le document enquestion contenait non seule-ment les noms de 173 terroristespotentiels, mais aussi leurs pho-tos et pays d'origine.

SELON LE MINISTRE FRANÇAIS DE L’INTÉRIEUR

271 personnes ayant participé aux combats dans les rangsde Daesh sont de retour en France

Deux cent dix-sept majeurs et 54 mineurs sont deretour sur le sol français après avoir participé aux com-bats dans les rangs de l'organisation terroriste Daesh enSyrie et en Irak, a indiqué le ministre français de l'IntérieurGérard Collomb qui ne cache pas son inquiétude à cesujet lors de son entretien au Journal du Dimanche(JDD).

TCHAD

Un chef de partid'oppositionarrêté àMoundou

Le chef d'un parti d'oppositiontchadien, Mahamat Adoum, a étéarrêté samedi alors qu'il se rendaitavec d'autres membres de l'opposi-tion à la prison de Moundou, dans lesud du Tchad, pour visiter l'anciencandidat à la présidentielle de 2016détenu Laokein Médard, a apprisl'AFP hier. «Une délégation des chefs de

partis d'opposition a été prise à par-tie par des gendarmes, policiers etagents de la police politique»,explique la Convention tchadiennede défense des droits de l'Homme(CTDDH), dans un communiqué. Ces chefs de partis de l'opposi-

tion se rendaient de N'Djamena àMoundou pour apporter leur sou-tien à l'ancien candidat à l'électionprésidentielle de 2016 et ex-mairede Moundou, Laokein Médard, arrê-té le 13 juillet et mis en examen le17 pour «détournement de biens» et«complicité». L'arrestation du chef du Parti

national républicain a été confirméeà l'AFP par le ministre tchadien de laSécurité publique, Ahmat MahamatBachir, qui a déclaré que M. Adoumserait entendu et présenté à unjuge. Selon la CTDDH, la délégationa été «victime d'une machinationgrossière», expliquant dans le com-muniqué que les forces de l'ordre,«après avoir simulé une fouille,ont brusquement exhibé une grena-de qu'ils prétendent avoir découver-te dans le véhicule d'un chef departi». «Par rapport à la prétendue gre-

nade retrouvée dans une voiture,c'est une version de l'opposition,une enquête est ouverte», a répon-du à l'AFP M. Bachir. «L'affaire Laokein est une affaire

judiciaire et non une affaire poli-tique», a aussi déclaré le ministre,qui a déclaré que «individuellement,chacun peut lui rendre visite». «Tels qu'ils se sont présentés,

c'est une manifestation qui ne ditpas son nom», a-t-il encore dit. Arrivé en troisième position à la

dernière présidentielle d'avril 2016,Laokein Médard a été destitué de samairie fin juin pour «malversationsfinancières» par le conseil municipalde Moundou.

Ph. DR.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de onze pays affectés par des inondations en 2017.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Pays au climat désertique»

1- SRI LANKA2- THAÏLANDE3- ARABIE SAOU-DITE4- CÔTE D’IVOI-

RE5- RUSSIE6- BOLIVIE7- BRÉSIL8- CANADA

9- GUYANE10- PAKISTAN11- AFGHANIS-TAN

MOT RESTANT = MALI

D A N A C L I S E R B EA N A T S I N A H D I IG M S T A N A F G E V VU A I T O IY L K O I LA I A C R ON E P E E BS R I L A N K A T T R EA E D N A L I A H I U IR A B I E S A O U D S S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

B O U C H R A H I L - F I N A LO R N A - E T U D E S - L U N EU T E - D O T E E S - S E - T SA I - F A - I E S - R E - M O IL E V R I E R S - G E R M A I NE S T A M P E - D E C R I E N TM - T I - I - V E N U E S - E OT A - S U - H O T E L S - H - UI N N E - N A I T R E - L A I CT O I - P I L L E E - D E R - HI N - I O D E E S - D E V A L AC - O N U - T E - C E P - R I BH E R E S I E - L A C E R E - LE P A R S E - R A P A C E - F E- A N T E - M E R - L E - M A SD U - E - D I N G U E - P O U -I L S - B E L I E R - J O - N PS A - F O L I E S - L A N C E R

T - T R U I T E - G O U T S - OI N T E G R E - P A I N S - M FN A - I R E - T A I R E - M U EC R A N E - S A I N E - F E R ST R I S - D U R E S - J O L I SI E S - V E R I N - S U R E - IO R - C I T E S - T E T E - B ON - D I R E S - C O N E - D A N- G O L A N - P R I T - M O I -C O N S I D E R A T I O N - L A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B O U H A D J A - A P N - T PS A I T - R E U N I - A I D E RA S E - G A M I N - P R E - T EI E - F A - I N E R T E - M A SD - T E L L E - E U - N U - S I- E R R E S - - - - U T - M - DA T O U T - - - - - N - D U P EL A I E - C - - - - - G I T A N

G I S - S O U P E - D E M E N TE T - C A U S A - M E N E E S -R - B R U T E - T A P E S - E TI D I O T S - D I T E S - B R UE U - I E - R A T O N - S A A -- R E S T E - M O U D J A H I D

LETTRES DELETTRES DEA-P-NA-P-N

- - - - - - A L L I A N C E- - Y O U N S I - - - - - -- - - - - - S A I D A N I -M A I N S L E V E E S - - -- - - - - - M A J O R I T E- - - - - - B I T A T - - -- - - - - A L G E R - - - -- - G O U V E R N E M E N T- - B A S S E - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Lundi 7 août 2017 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sa vocation

Monnaies----------------Apprendrai----------------Soldats

Crochet----------------

PartiraiSon poème

Note (inv)----------------Oiseau----------------Dirigeas

Dans l’œil----------------Sanctionnée----------------Mois

Possessif----------------Scandium----------------BâtiParti----------------Fermium----------------Aigreur

Champ----------------Stationnée----------------Lithium

Situé----------------

VasteCompagnie----------------Naturels----------------Epauleras

Broyée----------------Sodium

Son paysHuile----------------Liaison----------------Bonds

Excepté----------------

BateauDeviendrai----------------Négation

Wilaya----------------

ApprisNickel

----------------Briller

Attachés----------------

SallesVirils

----------------Duo

Clair----------------Comparatif----------------Arène

Empresser----------------

Bords

Conifère----------------Possessif

Egaré----------------Possessif

Accès----------------Crochet

Allonge----------------

Refuge

Préposition----------------Chefs----------------Attacha

Fin desoirée

----------------Douleur

Parti----------------Sain et sauf----------------Amende

Monnaies----------------Possessif----------------EnfantinLiaison

----------------Dans lapeine

Arrive----------------

CubeOrifices

----------------Pattes

Moquerie----------------Sodium

Un de sespoèmes

Un de sespoèmes

1- JOUEUR

2- JOUEUR

3- VILLE

4- BUTEUR

5- SURNOM DE

L’ÉQUIPE

6- JOUEUR

GOLDEN

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Golden State(NBA)

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 7 août 2017 - PAGE 19

Imposteurs----------------

Epidémie

Mille-pattes----------------

Baryum

Petites----------------

Pièced’échecs

Ile----------------Soldats----------------Aggravés

Arrêtes----------------

TrouArme (ph)

----------------Vélo

Armée----------------Enlevé (ph)----------------Rejeta

Possessif----------------Groupes----------------Organisationinternationale

Aperçus----------------Argon----------------Dans l’œilChiffre

----------------Refus

Esprits----------------Arsenic----------------Béryllium

Dévêtues----------------

PeintPoignées----------------Capitale----------------Jeu

Entier----------------

Peint

Essayai----------------

Elargie

Baryum----------------Cube----------------Ecole

Monsieur----------------Institut----------------SouffrirNote

----------------Avant lamatière

Préposition----------------Sans le sou

Tissa----------------Lettres deParis----------------FilsOiseaux

----------------Chanter

Possessif----------------Apporte----------------Rebellion

Lézards----------------Menottes----------------AccèsVille duMaroc

----------------Hurlement

Armes----------------Fruit----------------EnvoyéNote----------------Pénuries----------------Bergers

Ternes----------------

Méditer

Avertie----------------Prétendre

Trafics----------------Récipients

Sociétés----------------

PerforerCharrier----------------Oser----------------Risque

Amuser----------------

Lutécium

Dehors !----------------

Note

Fatiguer----------------Valser----------------Réfutés

Article----------------

RefugeRaconte----------------Pourri----------------Traités

Inciter----------------Vain----------------PriséeRejetée

----------------Authentiques

Souvenir----------------

HuttesDémonstratif----------------

DuréeFin desoirées

----------------Luxueux

Classer----------------

Chiffrai

Radon----------------

CirculerDélit

----------------Equipai

Dans lesnuages

----------------Rongeur

Tirer----------------

TracesDopée

----------------Peuple

Ville suisse

Fonçaient----------------

HardiesAvalée

----------------Coiffure

Strontium----------------

Refus

Entières----------------

VillesRejeta

----------------Prénom

Mille-pattes----------------Désempli-

ssait

Loupas----------------

Fauve

Roche----------------

MisaHabits

----------------Espace

Cité antique----------------

ViséeOutil

----------------Sommets

A point----------------

AdverbeAttaque

Américium----------------Plus jeune

Bavardes----------------

BoissonPronom

Antagonistes----------------Perroquet

Craintifs----------------Molybdène

Roche----------------Assurances----------------LanthaneHuile

----------------Erbium

Missions----------------

DouceurArtères

----------------Dormeur

Emotions----------------

Wilaya

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Page animée par Hayet BenLundi 7 août 2017 - PAGE 23

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Coupez le pain en tranches fines ouen dés aussi petits que possible.Pelez les pommes et coupez-les enrondelles. Coupez l’écorce d’orangeen très fins bâtonnets. Beurrez unmoule assez haut. Dans le fond,déposez une couche de pain.Couvrez de pommes, de sucre et dequelques noix de beurre. Parsemezd’écorce d’orange confite.Recommencez dans cet ordre jusqu’àce que le récipient soit plein. Tassezbien. Arrosez d’un demi-verre d’eauet de trois cuil. à soupe d’eau defleurs d’oranger. Couvrezhermétiquement d’une feuilled’aluminium resserrée tout autour,avec une assiette pour maintenir.Placez le moule dans le paniercuisson-vapeur. Posez celui-ci surson support, dans la cocottecontenant 75 cl d’eau. Fermez, faitesmonter en pression la cocotte sur feuvif ; dès que la soupape chuchote,réduisez le feu et laissez cuire 35 minà feu doux. Attendez que cetentremets soit tiède pour le démouleret le présenter à table.

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1. Sourire réduit le stress et l’anxiété 2. Sourire déclenche la production de l’hormone dubien-être, l’endorphine, dans votre cerveau 3. Sourire aide à contrôler la douleur 4. Sourire renforce le système immunitaire 5. Sourire vous rend plus productif 6. Sourire peut vous faire sentir plus à l’aise dansun contexte social 7. Sourire vous fait paraître plus digne deconfiance 8. Sourire met les autres à l’aise 9. Sourire vous aide à être un meilleur leader 10. Sourire vous aide à rester positif 11. Sourire aide le succès professionnel Sourire est une façon naturelle de se sentir bien.Encore mieux, sourire est contagieux et vouspouvez contribuer à la bonne santé des autres enentrant dans une pièce avec un grand sourire.

Avoir des vêtements propreset doux n’est pas toujoursune tâche facile. Voiciquelques secrets de grands-mères qui vous offriront lesmeilleurs résultats.

· Le sebum du cou attire lapoussière qui s’accumule sur lecol des chemises. Avant demettre votre chemise dans lelave-linge, mettez un peu deshampoing sur le col.· Si vos vêtements contiennentdes taches de graisse tenaces,trempez-les dans de l’eautiède avec un peu de détergentet laissez-les reposer durant lanuit.· Pour préserver la couleur

blanche ou noire de vosvêtements, retournez-les en leslavant à la température la plusbasse afin d’enlever les saletés.· Pour se débarrasser de tachestenaces comme celles du café,du ketchup ou de la graisse,utilisez de la crème à raser.Laissez reposer pendantenviron une demi-heure, puismettez le vêtement dans lelave-linge.· Si votre machine à laver a uneodeur désagréable, ajoutez unedemi-tasse de bicarbonate desoude dans le bac à lessive,puis faites travailler la machinepour un lavage de courte durée.Le bicarbonate de soude vaéliminer les odeurs.

· Vous pouvez laver vos rideauxde douche dans votre lave-linge, en mode matièresynthétique, à 40°C et enutilisant n’importe queldétergeant.· Le vinaigre est le meilleurmoyen pour protéger la matièrede vos vêtements, il agitégalement en tantqu’adoucissant. Mettez lamachine en mode rinçage,ajoutez une tasse de vinaigrepour que vos vêtementsgardent leur douceur. De plus,pour des mains douces, ajoutezdu vinaigre à votre savonliquide.· Mettez deux balles de tennisdans le lave-linge avec lesserviettes et les draps, vousn’aurez pas besoind’adoucissant. Après le lavage,vos serviettes seront douces etparfumées.

Trucs et astuces

Rendre un camembert moins sec Il arrive souvent que l’on achète uncamembert et que ce dernier ne soit pascrémeux à cœur et qu’il ne le serasûrement jamais. Pour le rendre bon outout au moins consommable, il suffit de lepasser au micro-ondes pendant deuxminutes.Il sera chaud, il va fondre et sera peut-être même excellent.

INFO Comment

utiliser l’huilede coco

Si vous perdez voscheveux, utilisez-la chaudeen massant doucementvotre crâne pendant 5minutes, afin qu’ellepénètre profondément dansles follicules, nourrissant etrenforçant ainsi voscheveux. Puis laissezposer pendant au moinsune heure (2 à 4 pour unemeilleure efficacité), puislavez vos cheveux avec unshampoing doux. Voscheveux doivent être lavéstrès soigneusement, unlavage médiocre entraînedes cumuls de sébum surle crâne, ce qui empêcheles cheveux de pousser.Non seulement l’huile decoco stimule la pousse descheveux, mais elle les rendbrillants. C’est aussi unremède efficace contre lespoux, les pellicules et lesboutons qui apparaissentparfois sur le crâne.

BIEN-ÊTRE bonnes raisons de sourire11

Pour un linge propre, frais et doux

Tomates farcies aux œufs2 tomates, 2 œufs, 2 c. à s. de persil haché, 2 c. à s. decrème fraîche, 2 c. à s. de gruyère râpé, sel, poivre

Lavez les tomates et coupez leurschapeaux, évidez-les délicatement àl'aide d'une cuillère, salez l’intérieur.Dans un bol mélangez la crèmefraîche, le persil haché, le gruyèrerâpé et le poivre. Huilez un plat allantau four et placez-y les tomatesvidées. Mettez une cuillère à soupedu mélange à l'intérieur de chaque tomate puis cassez un œufdans chacune d’elles. Faites cuire dans un four préchauffé à180° pendant 15 à 20 minutes. Servez aussitôt.

Les talons aiguillesprovoquent à la longuedes problèmes au niveaudu dos, de la nuque, desgenoux.

Comme ce sont en généraldes souliers qui laissentpeu de place aux orteils,vous risquez aussi desproblèmes de déformationà ce niveau. Si vous avezvraiment envie de porterparfois des talons hauts,mettez-les durant un temps

vraiment limité. Des soulierstrop plats ne sont pas non

plus à conseiller. L'idéalc'est encore de porter dessouliers très confortablesqui tiennent bien les piedssans provoquer despressions. Vous serezcontente plus tard. Lespieds se soignent car c'esteux qui nous portent. Letalon ne devrait pasdépasser 3 cm. Evitezaussi les souliers enplastique, etc, ilsprovoquent des irritations

et des cors.

Talons aiguilles, avec modération

Page 19: l Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 El-Hamiz et El ... · ascenseurs, qui crient,ascenseurs, qui crient, dès qu’on les attrape en flagrant délit, à l’envi, la jalousie et

Amoins d'avoir parcouru lespages culturelles des journaux,aussi bien arabophones que

francophones dans le mauvais sens,je ne me souviens pas avoir lu grand-chose sur le Festival du cinémad'Oran. Pourtant, la dixième éditionde ce festival, consacré exclusive-ment aux films arabes, avait de quoisusciter l'intérêt, à défaut de passion,ne serait-ce que grâce ou à cause deIzet Al-Alaïli. L'acteur égyptien avaitjoué un rôle vedette aux côtés duFrançais Jacques Dufilho et del'Algérien Sid-Ahmed Agoumi, dansle film Le Moulin de Monsieur Fabre.Ce film sorti en 1986, au temps où onfaisait encore du cinéma, et réalisépar Ahmed Rachedi, racontait l'his-toire d'un meunier pied-noir qui vou-lait se faire nationaliser dans l'Algériede Ben Bella. Izet Al-Alaïli ne tour-nant plus que rarement en Égypte,avait peu de chances de drainer lagrande foule, d'autant que les souve-nirs d'il y a trente ans se sont aussiestompés. C'était donc mon «arrêtsur image» avec regrets sans douteéternels et la nostalgie d'une époquede plus en plus lointaine, celle d'unacteur qui a fait honneur au cinémaégyptien et international. Le comé-dien, octogénaire, qui a déserté lesplateaux depuis près de quinze ansest revenu au long-métrage, et ilvient d'entamer le tournage d'un nou-veau film Poussière de diamant.En dehors de cet évènement mar-

quant d'un festival d'Oran qui sefraye son petit chemin dans le domai-ne, on retiendra l'agréable surpriseconstituée par la présence du filmégyptien Mawlana . Cette œuvre,adaptée du roman éponyme ducélèbre polémiste Ibrahim Aïssa,raconte les errances et les dérivesd'un prêcheur de télévision, modesteimam hypnotisé par les feux de larampe. Quant à la surprise, elle tient

au fait que le film est interdit danstous les pays arabes, excepté leLiban, mais avec quelques coupureset l'Égypte où il a battu des recordsde recettes. Toutefois, on peut imagi-ner, d'ores et déjà, ce que sera ledestin algérien du film, à la lecturedes rares comptes-rendus qui ontsuivi la projection-débat, en présencedu réalisateur. C'est le quotidien cai-rote Al-Misri Alyoum qui nous donneun aperçu de l'impasse prévisible enrapportant le bref et édifiant échangeentre une spectatrice, le réalisateur,Magdy Ahmed Ali. Selon le journal,une dame, habillée selon la nouvelletradition, s'est déclarée choquée parl'un des passages du film dans lequelle prédicateur prêcheur entre dansune église. Réplique, en forme deleçon d'histoire, du réalisateur quiobserve que le khalife Omar lui-même était entré dans une église(celle du Saint-Sépulcre à Al-Qods),et qu'il en était ressorti à l'heure de laprière.Il avait expliqué à son entourage

qu'il ne voulait pas prier à l'intérieurde l'église, de crainte que cela neconstitue un précédent et n'incite lesgens à prier dans une église, sansrespect pour ses fidèles. Pour l'anec-dote, et comme l'habit ne fait passouvent le moine, le journal rapporteque la dame en question a chargé leréalisateur de transmettre son salutau Président Sissi (1). On serait tentéde croire au vu du succès extraordi-naire de Mawlana en Égypte que cepays est différent des autres paysmembres de la Ligue arabe et qu'ilserait un havre de liberté. On seraitencore loin du compte, puisque l'au-teur du roman, Ibrahim Aïssa, estpratiquement indésirable sur leschaînes de télévision, après la sus-pension de son émission sur Al-Kahéra Oual Nass. Depuis, et aprèsavoir réalisé les dialogues du filmMawlana, sur un scénario de MagdiAhmed Ali, notre confrère a publié en2016 un nouveau roman intituléRihlat Al-Dam (Une étape sanglante).Comme on le subodore, le roman est

consacré aux rivalités et luttes san-glantes pour le pouvoir qui ont suivila disparition du Prophète de l'Islam.À l'instar de son compère, IslamBuhaïri, lui aussi éloigné des studiosdes télévisions pour refus de seconformer aux dogmes, le journalistes'est réfugié dans les radios périphé-riques (2).Il anime sur Noudjoum FM un talk-

show intitulé «J'ai autre chose àdire», inspiré des chroniques qu'ilanimait sur divers quotidiens, dontAl-Destour, d'où il a été licencié avecpertes et fracas. En dépit de leursdéboires respectifs, Ibrahim Aïssa etIslam Buhaïri sont logés, si j'ose dire,à meilleure enseigne que certainesfemmes, tant en Égypte que dans lesautres pays arabes. Le mois dernier,Nadia Mourad, une Irakienne yézidie,échappée de l'enfer intégriste deDaesh, a été encore victime d'un lyn-chage médiatique pour s'être rendueen Israël. Capturée en 2014 dans sonvillage de Kocho, près de Sinjar, enpays yézidi, Nadia a été transféréeavec ses compagnes à Mossoul oùelles ont été parquées et violéesdurant de longs mois. Les «arméesde libération» de la Palestine quiparadent sur les réseaux sociauxsans jamais se préoccuper du sortdes captives des milices intégristesse sont déchaînées contre NadiaMourad. Son crime : avoir échappéaux bourreaux islamistes, et s'obsti-ner à témoigner des horreurs subiessous le califat de Mossoul, y comprisdevant la Knesset israélienne, cequ'elle a fait en tant qu'ambassadricede bonne volonté de l'ONU.L'activiste kurde irakien, ChahmalAdel Salim, s'est ému de cette cam-pagne disproportionnée qui prendpour cible une victime déjà crucifiée.Il rappelle que l'Irak a connu et

connaît encore de plus grands crimi-nels et fauteurs de guerre, dont cer-tains sont célébrés comme deshéros, alors que Nadia Mourad estaccablée d'anathèmes. Certes, ajou-te-t-il, les autorités indiquent sur lepasseport irakien qu'il est valable

pour tous pays, sauf Israël, mais onsait que c'est par pure démagogie, etqu'aucune loi ne sanctionne cesfaits. Sur les réseaux sociaux, lacondamnation de Nadia Mourad estcependant confirmée et elle n'attendplus que le bourreau qui termineral'ignoble traitement infligé à NadiaMourad par Daesh.

A. H.

(1) J'ai lu quelque part que lorsd'une visite de Gamal Abdenasser auMaroc, et au passage du cortège offi-ciel devant une foule en liesse, unMarocain a crié au Président égyp-tien : «Salue Ismaïl Yassine de mapart !» Ce qui pouvait vouloir direqu'entre le chef d'Etat et l'acteurcomique, le choix était déjà fait.(2) Pour les lecteurs que ça inté-

resse, la radio où passe IbrahimAïssa est Noudjoum FM 100.6 (lemercredi à 14h). Quant à IslamBuhaïri, il présente son programme«Islam libre» sur Mega FM 92.7 (lelundi et le mercredi de 14h à 16h).Ces radios sont sur Nile Sat, et doncà votre portée.

Comme au cinéma, mais en pire

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail :[email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim LaâlamPOUSSE AVEC EUX !

Commentaire de Saâdani en apprenant queNeymar achetait une maison à Neuilly-Sur-Seine :«Normal ! Ici, c’est un quartier…

… d’artistes !»

C’est de notre faute, aussi ! Nous n’avonspas mis toutes les chances de notre côté. Sil’on a l’ambition de mener une révolution cul-turelle, de transformer les choses en profon-deur, de bousculer durablement l’establish-ment, il faut s’en donner les moyens, y allerfranco de port, et surtout pas jouer petits bras.Face à l’immobilisme des autorités, pis, devantle musèlement et la castration de toute initiati-ve citoyenne, qu’avons-nous dégainé ? Descafés-littéraires ! Mon Dieu ! Depuis quandfait-on la révolution avec une tasse de café ?C’est là et pas ailleurs que réside l’erreur stra-tégique. Dès le départ, nous aurions dû lancerà grande échelle des «Whiskys-Littéraires» !Là, ça aurait eu de la gueule, et ça auraitsecoué fort le cocotier. Attention, je ne suispas sectaire. Je dis «Whiskys» comme j’aurais

pu aussi proposer des «Vodkas-Littéraires».L’initiative est libre, que diable ! Et à chacunson palais ! Manquerait plus que nous aussi,nous nous érigions en censeurs en imposantun label, une qualité de boisson ! Non ! Queles initiateurs de ce genre de rendez-vous hau-tement culturels optent pour l’appellation deleur choix. C’est cela, d’ailleurs, la diversité.Ah ! La magnifique perspective culturelle queça ouvre ! Je verrais bien plusieurs «Whiskys-Littéraires» ou «Vodkas-Littéraires» ou«Pastis-Littéraires organisés le même jour, endifférents endroits. La tournée ! La tournéelivresque ! La tournée «ivresque» ! Et dire quenous nous cassons la tête depuis si long-temps à tenter de ramener les gens vers leslivres. En plus, notez ce détail, qui n’en est pasun, à bien y regarder : au cas où il viendraitdans l’idée de ce régime sans bulles ni alcoolde venir nous embêter pendant nos ren-contres, nous aurions déjà prêts, sur place, lescocktails Molotov ! Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Santé, Ya Ahl El Kitab !

Par Ahmed [email protected]

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