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“Le PADAZ, à travers ses réalisa- tions, a contribué à résoudre par- tiellement les contraintes d'alimentation en eau de la population et de son chep- tel” Elhadji Amadou Aboubakar, Coordonnateur du PADAZ Invité Ibro Youka/ONEP P. 4 Projet d’Appui au Développement Agricole dans la Région de Zinder (PADAZ) Ibro Youka/ONEP Reportage Modèle de projet de développement réussi PP. 10-11 N°1312 Sahel Dimanche du 31 octobre 2008 — Prix : 250 francs D’EDITION ET DE PRESSE Place du Petit Marché Tél : 20 73 34 86/87 Télécopieur : 20 73 30 90 BP : 13 182 Niamey - Niger 23 ème ANNÉE L es travaux de la 12 ème session de la commission mixte entre le Niger et le royaume de Belgique se sont achevés hier matin dans la salle de réunion du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. Cette cérémonie de clôture a été coprésidée par notre ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Mme Aichatou Mindaoudou, et le ministre belge de la Coopération au Développement, M. Charles Michel. Des membres du gouvernement, ainsi que les mem- bres des deux délégations, étaient présents à cette cérémonie. Selon le procès verbal de ces travaux, lu par le directeur Europe du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, la partie nigé- rienne s'associe à la remarque de la CTB concernant la nécessité d'une meilleure coordination afin d'éviter tout risque de duplication des activi- tés sur le terrain. La partie nigérienne a souligné par ailleurs l'importance d'évoluer vers une aide budgétaire à l'image de l'Union Européenne qui y consacre 50% de son aide. Elle a également souhaité qu'une meilleure traçabilité des boursiers pré- sents en Belgique soit rendue possible. Enfin, elle a proposé qu'à l'oc- casion des prochaines assises du développement organisées à Bruxelles, une session soit consacrée à des échanges entre les ambas- sadeurs des 18 pays partenaires de la Belgique. Fin de la 12 ème session de la commission mixte nigéro-belge Un appui conséquent aux secteurs de la santé et du développement rural (Suite en page 3) Lancement officiel, hier à Niamey, de la Journée nationale de la lutte contre les troubles dus à la carence en iode (nous y reviendrons)

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“Le PADAZ, à travers ses réalisa-tions, a contribuéà résoudre par-tiellement lescontraintes

d'alimentationen eau de lapopulation etde son chep-

tel”

Elhadji AmadouAboubakar,

Coordonnateur du PADAZInvité

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Projet d’Appui au Développement Agricole dans la Région de Zinder (PADAZ)

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Modèle de projet dedéveloppement réussi

PP. 10-11

N°1312 Sahel Dimanche du 31 octobre 2008— Prix : 250 francs

D’EDITION ET DE PRESSEPlace du Petit MarchéTél : 20 73 34 86/87

Télécopieur : 20 73 30 90BP : 13 182 Niamey -

Niger23ème ANNÉE

Les travaux de la 12ème session de la commission mixte entre leNiger et le royaume de Belgique se sont achevés hier matin dansla salle de réunion du Ministère des Affaires Etrangères et de la

Coopération. Cette cérémonie de clôture a été coprésidée par notreministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Mme AichatouMindaoudou, et le ministre belge de la Coopération au Développement,M. Charles Michel. Des membres du gouvernement, ainsi que les mem-bres des deux délégations, étaient présents à cette cérémonie.Selon le procès verbal de ces travaux, lu par le directeur Europe duMinistère des Affaires Etrangères et de la Coopération, la partie nigé-rienne s'associe à la remarque de la CTB concernant la nécessité d'unemeilleure coordination afin d'éviter tout risque de duplication des activi-tés sur le terrain.La partie nigérienne a souligné par ailleurs l'importance d'évoluer versune aide budgétaire à l'image de l'Union Européenne qui y consacre50% de son aide.Elle a également souhaité qu'une meilleure traçabilité des boursiers pré-sents en Belgique soit rendue possible. Enfin, elle a proposé qu'à l'oc-casion des prochaines assises du développement organisées àBruxelles, une session soit consacrée à des échanges entre les ambas-sadeurs des 18 pays partenaires de la Belgique.

Fin de la 12ème session de la commission mixte nigéro-belge

Un appui conséquent aux secteurs dela santé et du développement rural

(Suite en page 3)

Lancement officiel, hier à Niamey, de la Journée nationale de la lutte contre les troubles dus à la carence en iode (nous y reviendrons)

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Nation

Page 2 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

Images de la cérémonie de la pose de la première pierre de la raffinerie de Zinder le 27 octobre 2008Photos: Housseini Garba Yari

Le Président de la République accueilli par les autorités locales à son arrivée à Zinder... ....puis salué par l’Emir de Daoura (Nigéria)

Photo de famille, peu après la cérémonie Le Chef de l’Etat donnant le 1er coup de pelle du lancement des travaux de

construction de la raffinerie

Maquette de la future raffinerie Un geste unanimement salué par la classe politique nationale

...la foule venue nombreuse pour assister à l’évènement tant attenduLe Président Tandja Mamadou saluant....

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Page 3 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

Nation

Après l'ouverture de la deuxième ses-sion ordinaire du CESOC au titre del'année 2008 intervenue mardi der-

nier, les conseillers de la République ontpoursuivi leurs travaux conformément auprogramme préalablement établi. C'estainsi qu'ils ont suivi mercredi dernier unesérie d'exposés et de communications.Après l'étude réalisée sur la filière fruits etlégumes, les conseillers de la Républiqueont suivi un autre exposé portant sur l'ac-cès des populations aux médicaments dequalité à faible coût. C'est une étude réali-sée par le docteur Diallo Moustapha.Dans son étude, le docteur DialloMoustapha note qu'en dépit du progrèsréalisé dans ce secteur vital, l'élaborationd'une Politique Pharmaceutique Nationale(P.P.N) suivie de la promulgation de la loipharmaceutique, le constat est amère dansle domaine du médicament. En effet, euégard à la cherté et à la non disponibilitédes médicaments, les populations conti-nuent à se procurer des médicamentsauprès des informels avec tous les risquesque cela pourrait engendrer pour leur santé

entraînant, de facto, le non-respect desdispositifs législatifs et réglementaires envigueur au Niger. Au vu de l'importance del'enjeu que ce comportement induit au plansanitaire, a indiqué le docteur DialloMoustapha, le Conseil Economique, Socialet Culturel a demandé qu'une étude soitmenée dans ce domaine pour aider à laprise d'une décision protégeant la popula-tion. L'objectif général de l'étude est deproposer aux pouvoirs publics des méca-nismes susceptibles de permettre l'accèsdes populations nigériennes aux médica-ments de qualité et à faible coût.Autrement dit, faire un diagnostic du mar-

ché illicite des médicaments et trouver lesraisons qui poussent les Nigériens à s'ap-provisionner sur ce marché ; déterminer lesforces et les faiblesses du circuit formeld'approvisionnement et de distribution desmédicaments ; identifier les raisons quiempêchent aux pouvoirs publics d'agir effi-cacement contre la vente illicite des médi-caments ; et proposer des mesures etactions visant à permettre aux populationsnigériennes d'accéder aux médicaments

de qualité et à moindre coût.L'étude montre que sur quatre années, lemarché illicite a atteint 45% des importa-tions globales avec un pic de 53% pourl'année 2007 ; la baisse du pourcentage dumarché illicite qui va de 41% en 2004 à19% en 2005 se justifie par le début d'ap-plication des dispositions de la note circu-laire n° 000528/ME/F/DGD/CT du 15 juillet2005. De même l'accroissement de cepourcentage qui va de 19% à 48% et 53%respectivement en 2006 et 2007 sous-entend un relâchement du contrôle desservices douaniers. Les importations illici-tes sont répertoriées à la douane sous larubrique 99999999. Il s'agit d'entitésn'ayant pas de numéro d'identification fis-cal (N.I.F.) appelées entreprises non réper-toriées. Les agents de douane ont eux-mêmes reconnu qu'ils ne disposent passuffisamment de ressources humainespour procéder à un contrôle efficient desimportations.L'étude a procédé à une comparaison desprix pratiqués sur les marchés illicites et auniveau des officines. Le docteur Diallo

Moustapha note que cette comparaisondes prix s'impose, car ceux qui défendentpar ignorance ou par intérêt la pharmaciepar terre se rendront à l'évidence que lesprix licites pratiqués dans les officines sontplus bas. En effet, l'étude a révélé que lesprix pratiqués par les ambulants sont troisfois plus élevés que les produits vendus àl'officine. En plus, il y a lieu de soulignerl'esprit de spéculation qui anime ces ven-deurs. La part du marché illicite dans l'importationdes médicaments au Niger représente enmoyenne 40,25% du marché global dans laprésente étude pour la période allant de2004 à 2007. La sommation des importa-tions illicites au cours de la même périodereprésente 45% du volume global d'impor-tation. Au vue de ce constat accablant, l'étude aformulé de nombreuses recommandationsdont entre autres, la création, aux niveauxnational et régional, d'un cadre de concer-tation entre les responsables des ministè-res concernés en vue d'appliquer les dispo-sitions de la note circulairen°000528/ME/F/DGD/CT du 15 juillet 2005; et l'exécution des saisies et des destruc-tions régulières des produits illicites avec laparticipation des médias.

Oumarou Moussa

Concernant la demande de traçabilitédes boursiers, la partie belge a réponduqu'une liste des boursiers sélectionnésest transmise au Ministère des AffairesEtrangères et de la Coopération duNiger.Le procès verbal note également que lapartie nigérienne a présenté les poli-tiques sectorielles des différents ministè-res impliqués dans le PIC 2009-2012.L'objectif de ces exposés était d'expliquerla pertinence du choix des secteurs rete-nus dans le nouveau PIC 2009-2012.C'est ainsi que la Stratégie deDéveloppement Rural (SDR) au Nigers'inscrit dans la perspective des Objectifsdu Millénaire pour le Développement.Elle a pour objectif général de réduire l'in-cidence de la pauvreté rurale de 66% à52% à l'horizon 2015 en créant les condi-tions d'un développement économique etsocial durable garantissant la sécurité ali-mentaire des populations et une gestiondurable des ressources naturelles. Sesaxes stratégiques visent à favoriser l'ac-cès du monde rural aux opportunitéséconomiques, prévenir les risques, amé-liorer la sécurité alimentaire et gérerdurablement les ressources naturelles.Elles visent également à renforcer lescapacités des institutions publiques etdes organisations rurales. La SDR s'ins-crit dans le processus de décentralisationet l'approche programme a été choisiepour sa mise en œuvre. Elle se déclineen 10 programmes structurants, 9 sous-programmes et 4 programmes sectorielsprioritaires.Afin d'opérationnaliser la SDR, un pland'action a été élaboré et constitue lecadre fédérateur des actions en cours etdes actions futures, ainsi qu'un Cadre deDépenses à Moyen Terme (CDMT).Depuis 2004, un cadre de concertationEtat-Partenaires a été mis en place ainsiqu'un comité interministériel. La SDR estfinancée à 80% par l'aide extérieure.En outre, la partie nigérienne a exposésur la politique nationale de Genre et surle Plan du Développement Sanitaire2005-2010.Selon le procès verbal, le ProgrammeIndicatif de Coopération (PIC) 2009-2012a pour objectif de s'inscrire dans lesorientations stratégiques de la SDRP2008-2012.Dans ce cadre, un montant de 52 millionsd'Euros est mis à disposition du Niger envue de nouveaux engagements en 2009,

2010, 2011 et 2012 afin de contribuer àla recherche d'une croissance forte,diversifiée, durable et créatrice d'em-plois, de contribuer à l'amélioration del'accès aux services sociaux de qualité etenfin de réduire les inégalités et renfor-cer la protection des groupes les plusvulnérables.A cette fin, les financements contribue-ront à la mise en œuvre du programmesectoriel prioritaire de la Stratégie deDéveloppement Rural, à savoir ''aména-gement pastoral et sécurisation des sys-tèmes pastoraux''; à prévenir les risques,améliorer la sécurité alimentaire et gérerdurablement les ressources naturelles ;à mettre en œuvre la politique nationalerelative au Genre ; et à mettre en œuvrele Plan de Développement Sanitaire.

Oumarou Moussa

Le ministre de la Promotion desJeunes Entrepreneurs et de laRéforme des Entreprises

Publiques, M. Salou Gobi, a rencontréhier dans l'amphithéâtre de l'ENSP, lesjeunes de la région de Zinder dans lecadre de la mission de popularisation dudocument-cadre stratégique national depromotion de l'entreprenariat destiné auxjeunes Nigériens âgés de 18 à 35 ans.Après le chant de bienvenue dédié à ladélégation ministérielle, suivi du mot debienvenue du président du conseil de laCommunauté Urbaine de Zinder, le gou-verneur de la région, M. YahayaYandaka, a rappelé que la création de ceMinistère traduit le souci constant desautorités de la 5ème République de fairedes jeunes le fer de lance du développe-ment de notre pays.Comme dans les autres régions déjà visi-tées, le ministre Salou Gobi a rappelé leprocessus ayant conduit à l'adoption dece document cadre qui est la manifesta-tion concrète de la volonté des plus hau-tes autorités de l'Etat de créer les condi-tions d'une véritable participation des jeu-nes ruraux et citadins au noble combatque mène notre peuple pour éradiquer lapauvreté et le chômage par la créationd'entreprises dans les secteurs porteursde la vie économique du pays.Parlant de la région du Damagaram, le

ministre a invité les principaux acteurs etbénéficiaires du développement à ''saisirles nombreuses opportunités qu'offrentles créneaux porteurs identifiés et quisont susceptibles de générer desemplois et des revenus''.A titre indicatif, a-t-il précisé, la régiontient en mains les clés du succès écono-mique et les possibilités réelles d'amélio-rer les conditions de vie de ses popula-tions. En outre, M. Salou Gobi a ajoutéque Zinder a retrouvé ses fastes d'antanen abritant le premier anniversaire tour-nant de la proclamation de laRépublique, avant de préciser la placequ'occupe la région dans l'économienationale avec le démarrage des travauxde construction de la raffinerie de pétrolele 27 octobre dernier. Cette entreprise,qui rentre dans le cadre de la relance del'économie nationale, vient s'ajouter àtant d'autres chantiers, notamment l'ex-ploitation de l'uranium, de l'or, de laconstruction du barrage de Kandadji etdu 2ème pont de Niamey, etc.Cet ensemble d'atouts de cette nouvelleère de prospérité, a indiqué le ministre,doit être bien gardé pour barrer la route,dans l'unité, la solidarité et la concordenationales, les écueils que nous voyonsse dresser dans d'autres pays de notrechère Afrique, qui souffrent de leursrichesses au lieu d'en être heureux.

C'est pourquoi, en terminant son dis-cours, M. Salou Gobi a dit que ''nousavons plus que jamais besoin de paix etde sérénité, nous avons besoin de lamobilisation de toutes les énergies avecles jeunes en première ligne, pour réali-ser nos aspirations légitimes à une viemeilleure''.Il faut souligner que cette rencontre a étésuivie d'une conférence-débat qui a per-mis aux jeunes de mieux appréhender lecontenu du document cadre stratégiquenational. Dans l'après-midi, une réuniona regroupé les jeunes entrepreneurs, ledirecteur de la Promotion des Jeunes, lereprésentant de la Chambre deCommerce, le directeur du Financementdes Projets et les cadres régionaux inter-venant dans le secteur.Suite à cette réunion, de jeunes entre-preneurs se sont réjouis de ce cadre deconcertation et d'échanges qui est unespace privilégié dont ils peuvent tirer unmeilleur profit. Ils ont salué et remercié leministre pour cette initiative louable. En marge de ces activités, une visite étéeffectuée au niveau de certaines entitésgénératrices de revenus, et la délégationa rendu une visite de courtoisie au Sultandu Damagaram.

Ousmane Fatouma Saley, envoyée spéciale

Poursuite des travaux de la 2ème session ordinaire du CESOC

L'accès des populations aux médicaments de qualité à faible coût au centre des débats

Echange de documents entre les deux parties

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Fin de la 12ème session de la commission mixte nigéro-belge

Un appui conséquent aux secteurs de la santé et du développement rural

Poursuite de la mission du ministre de la Promotion des Jeunes Entrepreneurs et de la Réforme des Entreprises Publiques à l'intérieur du pays

Des échanges fructueux avec les jeunes à Zinder

(Suite de la page 1)

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Page 4 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

Invité

M. le Coordonnateur, peut-on connaîtrel'historique du PADAZ ?Au cours de ces dernières décennies, lesressources naturelles du Niger ont étéconfrontées aux effets néfastes d'une séche-resse persistante et d'une pression démogra-phique importante. Face à cette situation pré-occupante, le gouvernement nigérien aentrepris la mise en œuvre d'une politiquenationale de gestion des ressources naturel-les. En matière d'hydraulique, l'objectif decette politique vise d'une part la satisfactiondes besoins primordiaux des populations, etd'autre part la sécurité alimentaire en affran-chissant les productions agricoles des aléasclimatiques. Il s'agit notamment de mettre enplace une politique d'exploitation rationnelledes eaux issues du ruissellement afin decréer autour de sites de rétention de ceseaux un environnement favorable à l'agricul-ture de décrue, à l'agriculture irriguée, à larecharge des nappes, aux activités pastora-les et à la protection des bassins versants.C'est dans ce cadre qu'a été initié le projetd'appui au développement agricole dans larégion de Zinder. La Banque avait financé,au début des années 1990, l'étude de mobi-lisation des eaux de ruissellement dans lestrois départements les plus éprouvés par lasécheresse : Tahoua, Zinder et Agadez.Cette étude a ainsi permis d'étudier 3 sitesdans la région de Zinder qui ont servi debase à l'élaboration du projet.Quelles sont les caractéristiques deszones d'intervention ?La zone du projet est actuellement à unstade de dégradation de son environnementtel que l'arrondissement de Tanout, jadisconsidéré comme " le grenier du Niger " estaujourd'hui chroniquement déficitaire enmatière de productions vivrières. Cette situa-tion entraîne chaque année un exode massifde la population masculine vers les pays voi-sins (Nigéria, Libye, Côte d'Ivoire) laissantalors femmes et enfants dans un état de vul-nérabilité accrue. La région recèle cependantun potentiel hydrographique intéressantconstitué de cours d'eau intermittents (appe-lés koris) malheureusement non valorisés enl'absence d'aménagements spécifiques.Durant la saison des pluies, la majeure partiede l'eau tombée ne fait que passer, fauted'ouvrages pouvant la retenir. Les paysansont parfois essayé d'arrêter cette eau dansles koris en construisant, par leurs propresmoyens, des petits barrages sommaires,mais les matériaux utilisés (sacs remplis deterre) n'ont pas résisté à la force des écoule-ments. Le projet veut donc appuyer techni-quement ce type d'initiative et apporter uneaide pour la construction et la gestion depetits ouvrages destinés à retenir et stockerl'eau dans les vallées des koris.Peut -on savoir les critères de choix desdifférents sites ?Le principe directeur retenu dans ce projetest d'impliquer au maximum les bénéficiairesdans le choix des aménagements et l'exécu-tion des tâches tout en valorisant les expé-riences et le savoir local. Les populations ontété associées dès la phase de préparationdu projet, grâce à des enquêtes participati-ves et à des entretiens de proximité. Ce pro-cessus de consultation va sous-tendre toutela conduite du projet et une campagne d'in-formation et de sensibilisation précédera samise en œuvre. La formation et l'accompa-gnement, à travers les services techniques etles ONG œuvrant dans la zone, constituentun volet important du projet ; elles s'appuie-ront sur des besoins réels exprimés et s'ins-criront en lien direct avec les activités écono-miques retenues. L'aspect foncier fera l'objetd'une attention particulière par le biais del'appui apporté aux 2 commissions foncières(COFO) qui interviendront spécifiquement

sur les sites du projet.Les aménagements proposés (micro-barra-ges, seuils d'épandage, mares sur-creusées,etc.) favoriseront l'épandage et l'infiltrationdes eaux créant ainsi des conditions favora-bles à une intensification des productionsvégétales et animales, sans bouleversementdes habitudes paysannes. L'eau stockéepermettra de pratiquer les cultures de décrueau fil du retrait du plan d'eau en amont et lapratique du maraîchage grâce au rehausse-ment induit de la nappe phréatique. La tech-nique utilisée est donc simple et rudimentai-re, et n'exige pas d'aménagements particu-liers comme dans le cas des périmètres irri-gués. Le projet prévoit aussi d'importants tra-vaux de DRS et de CES sur les parcellesagricoles et les bassins, et intègre tous lesaspects environnementaux liés à la réalisa-tion des ouvrages. Les aménagementshydro-agricoles prévus sont de dimensionsmodestes et conçus de manière à éviter toutdéplacement de populations et tout déboise-ment.M. le Coordonnateur, quelles sont lescontraintes identifiées auxquelles doi-vent faire face les populations des zonesretenues ?Le projet entend aussi apporter un appuispécifique en direction des groupes les plusvulnérables dont les préoccupations majeu-res demeurent l'insécurité alimentaire et l'é-troitesse de la surface financière des ména-ges. En privilégiant des techniques simples,accessibles aux plus démunis, le projet per-mettra de lever les facteurs d'incertitude etde risque qui pèsent sur la vie des popula-tions rurales de la zone, souvent réduites àdévelopper des stratégies de survie en pério-de de pénurie alimentaire. La mise en œuvred'actions particulières en direction des fem-mes visera à améliorer leurs conditions devie par la diminution du temps et de la péni-bilité de leurs tâches domestiques, et parl'accroissement de leurs revenus.Les femmes, de par les multiples activitésqu'elles mènent, constituent des acteurs àpart entière du développement de la zone :elles s'occupent de la production de céréa-les, de la préparation des aliments, de la col-lecte de l'eau et du bois de chauffe, de l'en-tretien des enfants et des autres activitésménagères ; elles participent pleinement auxactivités agricoles (semis, récolte, transport,transformation et commercialisation) au seinde l'exploitation. En dehors de ces travaux,les femmes s'adonnent aussi à d'autres acti-vités génératrices de revenus complémentai-res (vente de produits agricoles, petit éleva-ge, artisanat, etc.). Malgré cela, et en dépitdes textes juridiques garantissant la protec-tion des femmes, le contexte socioculturel atoujours relégué la femme au second rang, etcelle-ci est encore trop souvent victime de

discriminations qui limitent son plein épa-nouissement.On dénombre plus de 700 groupementsféminins sur l'ensemble de la région deZinder répartis dans 2.200 villages. Lesactions menées en faveur des femmes parles services sociaux et ONG œuvrant dans lazone indiquent une grande capacité de mobi-lisation de la population féminine en matièred'actions de développement (octroi de cré-dits, moulins villageois, points d'eau moder-nes, foyers féminins, centres d'alphabétisa-tion). Les revenus complémentaires tirés deces activités permettent de faire face à cer-taines dépenses courantes de la famille etaux besoins personnels (habillement, bijouxet cérémonies familiales).Après six années sur le terrain, quel bilanpeut-on en tirer des réalisations duPADAZ ?Les principales activités réalisées dans lecadre du projet sont les suivantes : la cons-truction de 3 ouvrages hydro-agricoles et de6 petits ouvrages à vocation agricole ou pas-torale ; la réhabilitation de 40 km de pistes etla construction de 25,3 km de pistes en rem-blai latéritique ; la construction de 125 puitsmaraîchers et de 8 aires d'abreuvement ; lamise en valeur de 870 ha de cultures irri-guées et de décrue ; (la réalisation de 10banques de céréales et de 16 dépôts de pro-duits phytosanitaires ; la réalisation de tra-vaux de CES et de DRS portant sur 4650 haplein champ et la mise en place de 752 ha deplantations de brise-vent ; l'intensificationagricole sur près de 8950 ha de cultures plu-viales ; un appui au développement de laproduction pastorale ; la formation et l'enca-drement technique de plus 2500 exploitantset éleveurs; l'appui aux Commissions fonciè-res de Mirriah et Tanout ; l'installation de 32COFOB ; l'appui en équipement de transfor-mation des produits agricoles en faveur desacteurs ruraux, notamment les femmes ; lapromotion d'actions spécifiques et de forma-tions en faveur des femmes ; un appui tech-nique et organisationnel aux services admi-nistratifs concernés.Quels sont les impacts perceptibles desréalisations ?Les impacts perceptibles sont nombreux.D'abord, il y a la disponibilité permanented'eau pour exploitation agro-pastorale etdomestique ; l'extension des superficies agri-coles de cultures de décrues ; la protection etrestauration de l'environnement à travers larécupération de 4638 ha, et le boisement sur758 ha; la sécurisation foncière des espaces;le retour progressif de la faune disparue ; laremontée progressive des nappes phréa-tiques ; le désenclavement de la zone de pro-duction (construction de 25,3 km de pistesnouvelles et réhabilitation de 40 km) ; le ren-forcement de capacités des producteurs etde leur encadrement, ainsi que l'améliorationdes revenus des producteurs au niveau destrois (3) ouvrages réalisés par le PADAZ aucours de la campagne 2007-2008.

En outre, il ya la mise en valeur des terresaprès réalisation des barrages. En effet, plusde 800 ha sont exploités en amont des rete-nues d'eau, en cultures de décrues et en irri-guées à partir de 125 puits maraîchers. 9comités de gestion de retenues d'eau mis enplace pour gérer les sites.

Le projet PADAZ a beaucoup contribué àl'amélioration des ressources en eau desa zone d'intervention. Qu'en est-il exac-tement de manière exhaustive ? Le Projet PADAZ a eu à réaliser 9 ouvrages,à savoir 2 barrages, 1 mini-barrage et 6seuils d'épandages qui accumulent plus de12 millions de mètres cube d'eau. Il s'agit desbarrages de Kassama (+ 3.000 000 m3) etToumbala (+6.000.000 m3); de la digue deBakatchiraba (+ 150.000 m3); des seuils d'é-pandage de Goumda Tambari (+ 1.000.000m3 ), Bargouma (400.000 m3), Bani Walki(500.000 m3), Tagouayé ( 400.000 m3),Guinia Moustafa ( 500.000 m3),Majja(Gouré) (470.000 m3).Il faut dire que les barrages de Kassama etToumbala sont des retenues d'eau perma-nentes stockant près 9 millions de mètrescube d'eau, 12 mois sur 12. Sur un rayon de20 km tout autour de ces points d'eau, lesbesoins en eau domestiques, notammentpour la consommation humaine et les cons-tructions, et les besoins en eau des cheptelsautochtone et allochtone sont satisfaits ensus des activités agricoles (petite irrigationsur plus de 292 ha en saison de culture decontre-saison 2007/2008).Les 6 seuils stockant près de 3,5 millions demètres cube d'eau contribuent largement auxbesoins en eau des riverains et à la pratiquedes cultures de contre-saison pour plus de150 ha nets irrigués. En plus des eaux de surface, sur près de 7 à12 mois de l'année, le PADAZ a foré 125puits maraîchers et 12 puits à vocation exclu-sivement pastorale pour l'abreuvement ducheptel dans les cuvettes de 9 ouvragesréalisés.Il est à retenir que le PADAZ, à travers sesréalisations, a contribué à résoudre partielle-ment les contraintes d'alimentation en eau dela population et de son cheptel.Quelles sont les perspectives offertes auxbénéficiaires de ces réalisations?Les 9 ouvrages réalisés permettront auxpopulations bénéficiaires de sécuriser leurproduction agricole sur près de 1000 ha ; laprotection et la restauration de l'environne-ment de près de 4600 ha en plein champ per-met aussi de sécuriser la production agrico-le. Le balisage des espaces pastoraux (airesde pâturages et couloirs de passages d'ani-maux) sécurise les producteurs agropasto-raux. Les pistes construites ou réhabilitéespermettent d'accéder au circuit de commer-cialisation des productions. Par ailleurs, lesautres infrastructures (banques céréalièreset d'intrants), les semences améliorées intro-duites, les opérations de production animale

( chèvres rous-ses, poules etpintades) et leséqu ipemen tsde transforma-tion des pro-duits agricoles,s'ils sont valori-sés à traversles actions derenforcementde capacités,contribueront àl 'épanouisse-ment socio-é c o n o m i q u edes populationsbénéficiaires.

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Elhadji Amadou Aboubakar, Coordonnateur du PADAZ

“Le PADAZ, à travers ses réalisations, a contribué à résoudre partiellement lescontraintes d'alimentation en eau de la population et de son cheptel”

Réalisée par Abdou Saïdou et M. S. Abandé, envoyés spéciaux

Site/ouvrage Superficie (m2)

Valeur ajoutée brute (F CFA)

Durée de l’exploitation (mois)

Observations

6600 927 450 5

2400 385 405 5

Kassama

570 168 235 5

Poivron, jaxatou, patate douce,

concombre, melon ; les récoltes se

poursuivent, la retenue contient de l’eau

17077 971 630 5

2080 335 870 5

Toumballa

441 151 580 5

Niébé, maïs, Jaxatou, patate douce, concombre, melon ; les

récoltes se poursuivent, la retenue contient de l’eau

995 224 450 4

450 107 800 3

Goumda

Tambari

370 80 850 3

Niébé, maïs, Jaxatou , patate

douce, concombre, melon ; les récoltes se poursuivent, la retenue

contient de l’eau

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Société

Page 5 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

Faits divers

On ne se lassera pas de rappeler aux mères de famille de redoubler de vigilanceavec la période du froid qui s'annonce, avec son cortège des pneumopathies etautres infections respiratoires aiguës. Les mères doivent bien protéger les enfantset être attentives à toute souffrance respiratoire. Elles ne doivent surtout pasoublier les gestes simples qui peuvent éviter la complication et la propagation desIRA, des gestes tels que le lavage des mains à des moments critiques de la vie.Et entre nous, les directeurs des établissements scolaires, surtout du primaire,doivent aussi être vigilants, pour empêcher la vente des bonbons glacés et aut-res boissons fraîches aux enfants.

bande-dessinée "Peanuts" décédé en2000 à 77 ans, bénéficie d'un accordconclu entre ses héritiers et le grand stu-dio de cinéma Warner Bros, pour grimperd'une place dans ce classement: ses reve-nus posthumes sont de 33 millions de dol-lars.Quant à Heath Ledger, mort à 28 ansd'une surdose accidentelle de médica-ments en janvier, Forbes lui attribue 20millions de dollars de salaire, notammentgrâce à son rôle de Joker dans "Batman:le chevalier noir", deuxième plus gros suc-cès commercial de l'histoire en salles auxEtats-Unis, derrière "Titanic".

De retour de chez luiaprès un périple de 48 000kilomètres à véloPeter Gostelow prend enfin un reposbien mérité après avoir pédalé pendanttrois ans et parcouru plus de 48 000 kmdepuis le Japon (où il enseignait l’an-glais) jusqu’à son domicile en GrandeBretagne. Jusqu’alors, le cycliste anglais n’avaitjamais voyagé qu’en avion où il se sen-tait comme enfermé et loin du monde.Lors de ce périple il a traversé 30 pays,dont l’Iran et l’Afghanistan, pays où lejeune homme de 29 ans s'est senti "toutà fait en sécurité".Même lorsque son vélo a été volé auNépal et vendu pour 10 livres (environ12,50 euros), il l’a rapidement récupérégrâce à l’aide et la solidarité de la popu-lation locale. Malgré ses pérégrinationsà travers des zones de guerre, sur desterrains accidentés, les pires épreuvestraversées par Peter Gostelow furent lescoups de soleils, une intoxication ali-mentaire et uniquement 20 crevaisons.Arrivé à Douvres, le cycliste a continuéson chemin jusqu’à Dorset pour voir samère, qui avait déménagé à Surreyentretemps.

Un retraité retrouve sa voiture etson chien un mois après avoiroublié où il les avait laissés- Un retraité a retrouvé son chien unmois après avoir oublié l'adresse dugarage où il avait laissé sa voiture, à l'in-térieur de laquelle se trouvait l'animal. Wang Zujun, 80 ans, avait confié sonvéhicule à un garage afin de le faireréparer mais avait ensuite oublié l'adres-se de ce dernier. Rapidement, le pro-priétaire du garage a garé le véhiculeplus loin, sur un parking de centre com-mercial, sans se soucier du sort de l'ani-mal qu'il contenait. "Je ne pouvais pas lesurveiller plus longtemps, et il prenaittrop de place dans mon garage" a-t-ilexpliqué.Des commerçants auraient nourri lechien qui se trouvait à l'intérieur de res-tes de nourriture, par une fenêtreentrouverte. Au bout de plusieurs jours,ils auraient finalement décidé de fractu-rer une portière pour laisser l'animal sor-tir mais malgré leur tentative, celui-cin'aurait pas voulu bouger de la voiture.Le véhicule ouvert aurait cependant per-mis aux sauveteurs improvisés de trou-ver des documents comportant le nomet l'adresse de M. Wang, qui recherchaitson chien depuis un mois. "La voiture nereprésente rien pour moi, mais meschiens sont mes seuls compagnons" adéclaré le vieil homme.

(AP, Zigonet, Reuters)

Entre nous

Amadou Boureima dit Hammez acommencé à s'initier à la peintureen 1987, dans un atelier de la Rive

droite, auprès de M. Adamou Garba. Aprèsavoir passé huit ans dans cet atelier,Hammez pour qui l'application de la pein-ture ne présente plus de secrets, décida decréer son propre atelier. A Kirkissoye (RiveDroite), où il a installé cet atelier dans laconcession familiale, il est aidé par sesjeunes frères et certains jeunes du quartier,au total six personnes à qui il a dispenséson savoir- faire. A tel enseigne que deuxd'entre elles ont été recrutées dans desservices de la place, comme peintres atti-trés. Aujourd'hui, Amadou Boureima fait tourneravec succès son atelier où ses quatreapprentis restants, eux-mêmes devenusmaîtres en la matière, lui sont d'un grand

secours pour satisfaire ses nombreusescommandes. En effet, Hammez est sollici-té par des clients, des particuliers aussibien que des services, pour différents tra-vaux de peinture. Que ça soit des meu-bles ou des immeubles, sur bois ou surmétal, il allie talent et créativité, manie lepinceau avec dextérité et impose une tou-che personnelle aux couleurs. Ses collabo-rateurs sont payés au prorata des gains, etchacun peut s'en sortir avec un minimumde 2000 francs CFA par jour. Ce travail lui procure des revenus substan-tiels qui lui ont permis de faire plusieursréalisations et investissements, notam-ment l'acquisition de sa propre maison, l'é-ducation de ses enfants, sans compter lesappuis aux parents, amis et connaissan-ces, comme tout bon Nigérien.

Ramata Soumana

Amadou Boureima

Le peintre de Kirkissoye

Initiatives

On se rappelle qu'en août 2007, à la veille de la célé-bration du 47ème anniversaire de la proclamation del'indépendance de notre pays, le Président de laRépublique, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja,avait fermement exprimé sa détermination à donnerune nouvelle orientation aux dossiers portant sur l'ex-ploitation et la commercialisation des ressourcesminières de notre pays. A partir de cet engagementsolennel, il était clairement entendu que dans cedomaine, ''rien ne sera plus comme avant…'', commel'a souligné le Premier ministre, SEM. SeiniOumarou, lors d'une rencontre entre le Chef de l'Etatet les représentants des structures de la société civi-le. Aujourd'hui, force est de constater que cette pro-messe commence à prendre forme à travers desactes concrets. En effet, elle s'est déjà traduite par larévision à la hausse du prix de l'uranium, l'élargisse-ment des partenaires du Niger en matière d'explora-tion et d'exploitation de nos ressources minièresavec l'abondance des permis accordés à une diver-sité de partenaires, mais également la signature, lemardi 03 juin 2008, du Contrat de partage de pro-duction (CPP) relatif au bloc d’Agadem entre notrepays et la China national oil and gas developmentand exploration corporation (CNODC). Et, depuislundi dernier, avec la pose de la première pierre de laraffinerie de Zinder, c'est un pas décisif que notrepays a franchi dans sa détermination à jouir pleine-ment du trésor enfoui dans son sous-sol. Avec ce train d'initiatives, il est apparu évident que lalocomotive du développement est résolument lancéeet que les Nigériens n'auront plus à attendre davan-tage pour savourer à leur tour les privilèges long-temps restés l'apanage des pays producteurs de l'ornoir. Car, ajoutées aux fruits de la vente de l'uranium,dont le prix a été revu à la hausse, de l'or de Samira,les retombées du pétrole qui jaillira des puitsd'Agadem, puis de la raffinerie de Zinder, suffirontpour permettre, dans un très proche avenir, à notrepays de disposer des moyens de ses ambitions pourse hisser au rang des nations qui gagnent. Alors aurafini le paradoxe de ce peuple vivant dans le besoin etla frustration, tout en dormant sur des mines d'or,d'uranium, de pétrole et d'autres richesses inexploi-tées.Cependant, il importe de le répéter encore, pour êtresûr de jouir, durablement et en toute quiétude, decette manne, chaque Nigérien doit comprendre l'en-jeu d'une telle option et agir en conséquence. Nousdevons, ensemble, exorciser les démons maléfiquesqui guettent en veillant à ce que, partout et en toutecirconstance, l'intérêt général des Nigériens primesur toute velléité de manœuvre particulariste. Il s'agitdonc de ne se laisser divertir par aucun pêcheur eneau trouble, et de se mobiliser comme un seulhomme pour soutenir les autorités dans leur élan deredonner au peuple nigérien les moyens de sa crois-sance économique. De sa dignité, tout court.

Assane Soumana

Effluves de pétrole

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Le couple le plus romantique du monde, Anette et Kenneth Lund s'est marié six foiset détient un record mondial avec quatre cérémonies de mariage le même jour. Lesamoureux sont tellement passionnés qu'ils prévoient de renouveler leurs vœuxtous les ans jusqu'à leur mort pour conserver intacte la magie de leur union. AnetteLund, 32 ans, explique: "Quand Kenneth m'a demandé de l'épouser encore etencore, j'ai adoré l'idée. Je ne serai jamais fatiguée de l'épouser, même quand onsera vieux et grisonnants. J'aurai une nouvelle robe, des fleurs et des photos tousles ans. Quelle mariée n'aimerait pas ça ?" Le couple, de Vejle au Danemark, s'oc-cupe d'un site de "wedding planning" (organisation de mariages) et a pris un jetpour se marier à Las Vegas quatre fois le mois dernier. Ils ont échangé leurs vœuxà l'hôtel Venetian Hotel (mariage n°1), où une limousine conduite par un sosied'Elvis (mariage n°2) est venue les chercher pour les conduire dans un hélicoptè-re à l'intérieur duquel ils se sont unis au dessus des lumières du "Strip" (l'avenueprincipale de Vegas)(mariage n°3) avant que les amoureux ne se disent enfin ouien sautant en parachute (mariage n°4). "Nous voulions que cela soit drôle, et ça l'aété," dit Mrs Lund. "Mais à chaque fois, c'est aussi spécial que la première fois, ily a trois ans." Kenneth Lund a rencontré sa femme alors qu'il planifiait le mariagede celle-ci avec son ex-mari. Kenneth et Anette ont commencé à sortir ensembleaprès l'échec de ce mariage, un an après.

L’Air du tempsC’est-arrivé

M. Amadou Boureima

Une femme arrêtée pour lemeurtre de son mari virtuel

Une femme de 43 ans a été arrêtéepour avoir tué son mari virtuel dansun jeu en ligne. La femme, profes-seur de piano, était furieuse dedécouvrir que son mari virtuel avaitdivorcé, sans la prévenir, dans le jeuMaplestory.La police précise qu'elle a illégale-ment eu accès à la fiche personnellede son mari virtuel, et qu'elle a ensui-te supprimé son personnage.La femme est incarcérée à la prisonde Sapporo en attendant de connaît-re les charges susceptibles d'êtreretenues contre elle pour avoir euaccès illégalement à un ordinateur etpour y avoir manipulé des données.Si elle est reconnue coupable, ellerisque 5 ans de prison et 4000€ d'a-mende.Un policier a dit que la femme avaitutilisé l'identifiant et le mot de passede l'homme pour l'enregistrer dans lejeu puis le tuer virtuellement lors-qu'elle s'est rendue compte quecelui-ci avait divorcé.

Les morts les mieux payésElvis Presley, le dessinateur deSnoopy Charles Schultz et l'acteuraustralien Heath Ledger sont lescélébrités décédées qui ont gagné leplus d'argent l'année passée, aannoncé mardi le magazine Forbesdans son classement annuel. Trente et un ans après sa mort àl'âge de 42 ans, Elvis a encore gagné52 millions de dollars en 2007, soitdavantage que des superstars de lachanson bien vivantes, commeJustin Timberlake (44 millions) etMadonna (40 millions), selon lamême source.C'est la deuxième fois d'affiléequ'Elvis figure en tête du classementde Forbes publié à l'occasion deHalloween. En raison des festivitésentourant le 30ème anniversaire deson décès, il a même gagné davan-tage en 2007 qu'en 2006, oùdisques, produits dérivés et entréesdans sa maison de Memphis(Tennessee, sud) avaient dégagé unbénéfice de 49 millions de dollars.Schultz, créateur de Snoopy et de la

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Page 6 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

1.La Banque Mondiale a reçu un don des Pays-Baspour financer l'établissement d'un réseau de prati-ciens de la décentralisation en Afrique francophone.Elle se propose d'utiliser une partie du montant de cedon pour le recrutement d'une institution partenairequi aura la charge d'animer ce réseau.2.L'institution partenaire aura pour principales tâches: (i) d'animer le réseau existant et de l'étendre à denouveaux membres (ii) d'assurer une diffusionadéquate de l'information entre les membres duréseau par le biais de lettres d'information régulièreset autres moyens de communication (iii) d'organiserau moins 12 vidéoconférences au cours de la péri-ode considérée avec l'appui logistique de l'institut dela Banque mondiale (WBI) et du GDLN. (iv) de con-tribuer à l'organisation d'une conférence annuellerassemblant les membres du réseau et autres parte-naires.

3.Ces activités auront lieu entre janvier 2009 et juin2010.

4.Une institution partenaire sera sélectionnée surune base compétitive et sera responsable de gérer leréseau et d'en coordonner les activités. L'institutionpartenaire, de préférence basée en Afrique francoph-one, sera spécialisée dans les questions de décen-tralisation et de gouvernance locale. Elle aura accèsaux décideurs politiques (aux niveaux central etlocal), aux organisations communautaires et auxorganisations de la société civile dans au moins 5pays d'Afrique francophone. Elle devra exister depuisau moins 5 ans et posséder une expérience signi-ficative dans la mise en œuvre d'actions de plaidoy-er, de recherche et de renforcement des capacitésdans les domaines de la décentralisation et de lagouvernance locale.

5.La Banque Mondiale invite les candidats admissi-

bles à manifester leur intérêt à fournir les servicesdécrits ci-dessus. Les consultants intéressés doiventfournir les informations indiquant qu'ils sont qualifiéspour exécuter les services (brochures, référencesconcernant l'exécution de contrats analogues,expérience dans des conditions semblables, disponi-bilité des connaissances nécessaires parmi le per-sonnel, stratégie et plan annuel de travail etc.…). Lesconsultants peuvent s'associer pour renforcer leurscompétences respectives.

6.Un consultant sera sélectionné en accord avec lesprocédures définies dans les Directives: Sélection etEmploi de Consultants par les Emprunteurs de laBanque mondiale, Mai 2004 révisées Octobre 2006.

7.Les consultants intéressés peuvent obtenir desinformations supplémentaires au sujet des docu-ments de référence à l'adresse mentionnée ci-dessous et aux heures suivantes 9h-12h.

8.Les manifestations d'intérêt, rédigées en languefrançaise, doivent parvenir, de préférence, par courri-er ou le cas échéant par Email à l'adresse ci-dessousau plus tard le 20 Novembre 2008 à 10H00, heurelocale de Washington et porter clairement la mention"Recrutement d'une institution partenaire en chargede l'animation du réseau FALGAF".

Fadila CaillaudPublic Sector Reform & Capacity Building, Africa

Region (AFTPR)MSN J8-802

The World Bank, 1818 H Street NW, WashingtonDC 20433, USA

tel: ++1 (202) 473-7227; fax: ++1 (202) 614-0114email: [email protected]

SELECTION DE CONSULTANTS PAR LA BANQUE SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D'INTERET

Bénin, Burkina Faso, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal

Forum d'Action pour la Gouvernance Locale en Afrique FrancophoneFAGLAF

Fond fiduciaire TF092747

Etablissement privé reconnu par l’Etat: - Arrêté de création N°0096/MESS/R/T/SG/DGE/DL/DES/DEPRI du 15 Août 2007- Arrêté d’ouverture N°000138/MESS/R/T/DGE/DL/DES/DEPRI du 10 Octobre 2007

COMMUNIQUE DE L’ECOLE DES TECHNIQUES ECONOMIQUES,COMPTABLES, COMMERCIALES ET DE COMMUNICATION

RENTREE ACADEMIQUE 2008-2009

NIVEAU MOYEN: - Comptabilité Informatique- Employé de Banque- Employé de Commerce- Transit - Douane

- NIVEAU BTS D'ETAT :- Comptabilité Gestion des Entreprises

- Finances - Banque- Gestion Commerciale - Communication des Entreprises

NIVEAU LICENCE PROFESSIONNELLEComptabilité Gestion des Entreprises- Finances - Banque- Gestion Commerciale - Communication des Entreprises- Gestion des Ressources Humaines- Gestion des Projets- Commerce International

NIVEAU MAITRISE & Master M1 :- Maîtrise des Sciences et Techniques- Comptables et Financières (MSTCF)- Ingénierie Commerciale - Communication des Entreprises- Gestion des Ressources Humaines- Gestion des Projets- Finance Banque Assurance

NIVEAU MASTER & MASTER PROFESIIONNELLE: M1, M2- Gestion des Projets- Comptabilité, Contrôle et Audit CCA- Marketing- Gestion des Ressources Humaines- Communication des Entreprises.

En fin, l'ETEC offre des opportunités de formation à la carte pour les professionnels.La rentrée pour le Niveau Moyen et BTS d'Etat est fixée pour le lundi 13 Octobre 2008 à 8 H.Renseignements :Quartier 2ème arrondissementRue du Ghana Niamey - NigerS'adresser au secrétariat permanent en appelant aux :-20.73.25.80 - 93 91 20 42 - 21 66 32 29 - 96 56 10 36 En rejoignant l'ETEC, profitez d'une solide formation à l'international !!!

BP : 586 Niamey-NigerRC N°NI NIM-2004- A- 321 NIF 7527 AUT N°2549/MI/DGAP/DAJ-R DU 15/09/2004 BP 586 Niamey Tel Bureau ; 20.34.02.97, Domicile ; 76.44.60/59, 21.76.02.77 ;Cel ; 93.92.81.23 - 93.91.21.00 - 93.82.59.51 ; 90.36.37.86 -21.66.11.90 -96.27.76.56 E-MAIL [email protected]

ETS MOUSSA SOULEYMANE O. (EMSO)PRESTATAIRE DE SERVICES

AGENCE DE GARDIENNAGE - ENTRETIEN ET NETTOYAGE DES BUREAUX

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Page 7 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

Nous informons notre clientèle qu'à compter du 26 octobre 2008, les

vols Air France AF732/AF731 de et vers Paris partiront et arriveront

au Terminal Roissy Charles de Gaulle 2E.

Air France augmente ses fréquences et desservira désormais le Niger

quatre (4) fois par semaine les mardis, jeudis, vendredis et dimanches.

Paris Niamey départ CDG 2E 11h15 arrivée Niamey 16h35

Niamey Paris départ Niamey 00h40 arrivée Paris 06h00

Pré-enregistrement à l'aéroport de Niamey de 17h30 à 19h30 (heure

limite d'enregistrement 23h30) les mardis, jeudis, vendredis et

dimanches.

Communiqué

Séquence 1 : Les actions à entreprendre au niveau de lafonction comptableFiche n° 11 : Les préalables à la mise en place d'un bon CIFiche n° 12 : Les fonctions et les acteurs concernésFiche n° 13 : Les actions à entreprendre au niveau de lafonction comptable

- Séquence 2 : Les actions à entreprendre au niveau de lafonction traitement des données informatiques- Séquence 3 : Les actions à entreprendre au niveau de lafonction contrôle de gestion- Séquence 4 : Les actions à entreprendre au niveau de lafonction Audit Interne et externe

Annexes séparées : Dossier pratique : Outils opéra-tionnels

Pour tout renseignement appeler le 20 74 39 71

Le Cabinet Panaudit-Niger en collaboration avec

Le Cabinet Panaudit Burkina organisent un Séminaire de Formation

SEMINAIRE SUR

" COMMENT OPTIMISER VOTRE FONCTIONCOMPTABLE ET ACCELERER LA PRODUCTION DE

VOS COMPTES "du 1er au 05 décembre 2008

Lomé-Togo

Date : N° 736 du 16 octobre 2008N° du Don FAD : 2100155005621Avis d'Appel d'Offres N°: 007/PAIBLT/IST/VIH/SIDA/BAD/2008Titre du Projet : Multinational PAIBLT/IST/VIH/SIDA/BAD

1. La Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) a obtenu un don de laBanque Africaine de Développement en différentes monnaies, pourfinancer le coût du Projet d'Appui à l'initiative du bassin du Lac Tchadpour la réduction de la vulnérabilité et du risque liés aux IST/VIH/SIDA. Ilest prévu qu'une partie des sommes accordées au titre de ce prêt serautilisée pour effectuer les paiements prévus au titre de l'acquisition desEquipements Médico-Techniques.

2. Le Secrétaire Exécutif de la CBLT invite par le présent appel d'offre lessoumissionnaires admis à concourir à présenter leurs offres sous plisfermé, pour la fourniture des équipements médico-techniques en un lotunique.

3. Les Soumissionnaires intéressés par l'appel d'offre peuvent avoir desinformations supplémentaires et examiner le dossier d'appel d'offres àl'adresse suivante : Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) : BP 727; Tel : (+235) 252 41 45 ; Fax : (+235) 252 41 37 ; E-mail : [email protected]

4. Le dossier d'Appel d'offre pourra être acheté par les candidats, surdemande écrite au service mentionné ci-dessus moyennant paiementd'un montant non remboursable de 250 000 FCFA ou de sa contre valeurdans une monnaie convertible.

5. Les clauses des Instructions aux soumissionnaires et celles du cahierdes clauses administratives générales sont les clauses du dossier stan-dard d'appel d'offre, passation des marchés de fournitures, publiés par laBanque Africaine de Développement.

6. Toutes les Offres doivent être déposées à l'adresse ci-dessus au plustard le lundi 15 décembre 2008 à 12 heures précises et être accom-pagnées d'une garantie d'offre d'un montant égal à 6 500 000 FCFA.

7. Les plis seront ouverts en présence des soumissionnaires qui souhait-ent être présents à l'ouverture, le même jour à 14 heures précises (heurelocale), dans la grande salle des réunions du siège de la Commission duBassin du Lac Tchad (CBLT).

Le Secrétaire Exécutif de la CBLT

Engr. MUHAMMAD Sani ADAMU

CCCOOOMMMMMMIIISSSSSSIIIOOONNN DDDUUU BBBAAASSSSSSIIINNN DDDUUU LLLAAACCC TTTCCCHHHAAADDD LLLAAAKKKEEE CCCHHHAAADDD BBBAAASSSIIINNN CCCOOOMMMMMMIIISSSSSSIIIOOONNN

BOITE POSTALE 727 N'DJAMENA - TCHADTEL (235) 52-41-45 FAX (235) 52-41-37

E-mail : [email protected]

AVIS D'APPEL D'OFFRE INTERNATIONAL

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Page 8 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

Régie Pub

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Page 9 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

1. La présente Note d'Information Particulière surl'Acquisition fait suite à la Note d'Information Générale surles Acquisitions du Projet, parue dans le UN-DevelopementBusiness du 16 Mars 2008, dans les journaux des paysmembres de l'UEMOA et sur le site de la Commission del'UEMOA le 17 Mars 2008.

2. La Commission de l'UEMOA a reçu du Fonds Africain dedéveloppement (FAD), un don en diverses monnaies pourcontribuer au financement du Projet d'Appui àl'Enseignement Supérieur (PAES) dans les pays del'UEMOA, et à l'intention d'utiliser une partie du montant dece Don pour effectuer les paiements au titre du contrat relatifà la sélection d'un bureau d'études chargé d'aider à élaborerde nouveaux curricula dans les institutions d'enseignementsupérieur du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Niger et du Togo.

3. L'objectif de la mission : la mission du bureau d'étudesconsiste à apporter un appui technique à chaque pays pourl'identification de filières porteuses, pour élaborer les curric-ula correspondants et pour travailler à l'harmonisation auniveau régional, de manière à mettre en place un système deformation qui permette de répondre efficacement auxbesoins du secteur productif et d'aider les institutions d'en-seignement supérieur de l'Union à se doter d'une capacitéd'anticipation dans le domaine de la formation et de larecherche au regard des mutations sociales et économiques.

4. Le Bureau d'études aura pour mission de :- procéder à une évaluation critique des programmes d'en-seignement existants dans les institutions d'enseignementsupérieur des quatre pays concernés ;- mener une analyse des besoins de formation actuels età venir dans la sous-région de l'UEMOA ;- identifier vingt deux (22) filières de formation spécifiquesaux priorités de chaque pays, en évitant des duplications(soit au total quatre-vingt huit filières professionnalisées pour

les quatre pays concernés) ;- aider à la formation des enseignants à l'élaboration descurricula ;- appuyer techniquement la conception, l'élaboration et ladiffusion des maquettes ;- aider à harmoniser les contenus des programmes d'en-seignement en mettant un accent particulier sur les recoupe-ments afin d'élaborer ces contenus pour tous les pays ayantdemandé cette filière ;- apporter un appui technique à l'organisation des sémi-naires et ateliers de formation et de validation des curriculaprogrammés dans le cadre du projet.

5. La Commission de l'UEMOA invite les bureaux d'étudesadmissibles c'est-à-dire provenant des pays membres de laBanque Africaine de Développement (BAD) à manifester leurintérêt à fournir les services décrits ci-dessus.

6. Les bureaux d'études intéressés doivent fournir les infor-mations indiquant qu'ils sont qualifiés pour exécuter lesservices :- brochures ;- présentation et organisation de la structure (année decréation, nom du responsable, la structuration du bureaud'études, coordonnées du bureau d'études, etc.) ;- références concernant l'exécution de missions similaires(intitulé de la mission, nom et adresse du commanditaire,lieu, source de financement, montant, année de réalisationetc.) ;- expérience dans les projets de développement financés parla BAD et les organisations similaires ;- disponibilité des connaissances nécessaires parmi lepersonnel pour la mission (fournir les Cv du personnel);- disponibilité des moyens techniques nécessaires ;- connaissance de l'espace UEMOA.

7. Un bureau d'études sera sélectionné conformément auxrègles de procédures pour l'utilisation des consultants par les

emprunteurs de la Banque Africaine de Développement,édition janvier 2000.

8. Les manifestations d'intérêts portant la mention " manifes-tation d'intérêts pour le recrutement d'un bureau d'étudeschargé d'aider à élaborer de nouveaux curricula dans lesinstitutions d'enseignement supérieur du Bénin, de la Côted'Ivoire, du Niger et du Togo dans le cadre du Projet d'Appuià l'Enseignement Supérieur " doivent parvenir sous pli ferméen quatre exemplaires (un original plus trois copies) au plustard le 1er Décembre 2008 à 16 h à l'adresse suivante :

Monsieur le Président de la Commission de l'UEMOA380, Avenue du Professeur Joseph KI-ZERBO01 BP 543 OUAGADOUGOU 01, Burkina Faso

Tel : (226) 50-31-88-73 à 76 - Fax : (226) 50-31-88-72

Les offres qui parviendront après expiration du délai men-tionné ci-dessus ne seront pas recevables.

9. Les bureaux d'études intéressés et satisfaisant auxcritères d'éligibilité peuvent obtenir des informations complé-mentaires auprès de la Commission de l'UEMOA.

Personnes à contacter :

- Monsieur Georges B. SEHOUE - Tel : (226) 50 32 86 55Email : [email protected]

- Madame Aimée Chantal ZOUNGRANA - Tel : (226) 50 32 86 94Email : [email protected]

NB : Seuls les candidats retenus pour constituer la listerestreinte seront consultés.

APPEL A MANIFESTATION D'INTERETS POUR LA SELECTION D'UN BUREAU D'ETUDES CHARGE D'AIDER

A ELABORER DE NOUVEAUX CURRICULA DANS LESINSTITUTIONS D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DU BENIN, DE LA

COTE D'IVOIRE, DU NIGER ET DU TOGO

1. La présente Note d'Information Particulière surl'Acquisition fait suite à la Note d'Information Générale surles Acquisitions du Projet, parue dans le UN-Developement Business du 16 Mars 2008, dans les jour-naux des pays membres de l'UEMOA et sur le site de laCommission de l'UEMOA le 17 Mars 2008.

2. La Commission de l'UEMOA a reçu du Fonds Africainde développement (FAD), un don en diverses monnaiespour contribuer au financement du Projet d'Appui àl'Enseignement Supérieur (PAES) dans les pays del'UEMOA, et à l'intention d'utiliser une partie du montantde ce Don pour effectuer les paiements au titre du contratrelatif à la sélection d'un bureau d'études chargé d'aider àélaborer de nouveaux curricula dans les institutions d'en-seignement supérieur du Burkina Faso, de la GuinéeBissau, du Mali et du Sénégal.

3. L'objectif de la mission : la mission du bureau d'étudesconsiste à apporter un appui technique à chaque payspour l'identification de filières porteuses, pour élaborer lescurricula correspondants et pour travailler à l'harmonisa-tion au niveau régional, de manière à mettre en place unsystème de formation qui permette de répondre efficace-ment aux besoins du secteur productif et d'aider les insti-tutions d'enseignement supérieur de l'Union à se doterd'une capacité d'anticipation dans le domaine de la forma-tion et de la recherche au regard des mutations sociales etéconomiques.

4. Le Bureau d'études aura pour mission de :- procéder à une évaluation critique des programmesd'enseignement existants dans les institutions d'enseigne-ment supérieur des quatre pays concernés ;- mener une analyse des besoins de formation actuels età venir dans la sous-région de l'UEMOA ;- identifier vingt deux (22) filières de formation spéci-

fiques aux priorités de chaque pays, en évitant des dupli-cations (soit au total quatre-vingt huit filières profession-nalisées pour les quatre pays concernés) ;- aider à la formation des enseignants à l'élaboration descurricula ;- appuyer techniquement la conception, l'élaboration etla diffusion des maquettes ;- aider à harmoniser les contenus des programmes d'en-seignement en mettant un accent particulier sur lesrecoupements afin d'élaborer ces contenus pour tous lespays ayant demandé cette filière ;- apporter un appui technique à l'organisation des sémi-naires et ateliers de formation et de validation descurricula programmés dans le cadre du projet.

5. La Commission de l'UEMOA invite les bureaux d'étudesadmissibles c'est-à-dire provenant des pays membres dela Banque Africaine de Développement (BAD) à mani-fester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus.

6. Les bureaux d'études intéressés doivent fournir lesinformations indiquant qu'ils sont qualifiés pour exécuterles services :- brochures ;- présentation et organisation de la structure (année decréation, nom du responsable, la structuration du bureaud'études, coordonnées du bureau d'études, etc.) ;- références concernant l'exécution de missions similaires(intitulé de la mission, nom et adresse du commanditaire,lieu, source de financement, montant, année de réalisa-tion etc.) ;- expérience dans les projets de développement financéspar la BAD et les organisations similaires ;- disponibilité des connaissances nécessaires parmi lepersonnel pour la mission (fournir les Cv du personnel) ;- disponibilité des moyens techniques nécessaires ;- connaissance de l'espace UEMOA.

7. Un bureau d'études sera sélectionné conformémentaux règles de procédures pour l'utilisation des consultantspar les emprunteurs de la Banque Africaine deDéveloppement, édition janvier 2000.

8. Les manifestations d'intérêts portant la mention"manifestation d'intérêts pour le recrutement d'un bureaud'études chargé d'aider à élaborer de nouveaux curriculadans les institutions d'enseignement supérieur du BurkinaFaso, de la Guinée Bissau, du Mali et du Sénégal dans lecadre du Projet d'Appui à l'Enseignement Supérieur "doivent parvenir sous pli fermé en quatre exemplaires (unoriginal plus trois copies) au plus tard le 1er Décembre2008 à 16H à l'adresse suivante :

Monsieur le Président de la Commission de L'UEMOA380, Avenue du Professeur Joseph KI-ZERBO

01 BP 543 Ouagadougou 01, Burkina Faso Tel : (226) 50-31-88-73 à 76

Fax : (226) 50-31-88-72

Les offres qui parviendront après expiration du délai men-tionné ci-dessus ne seront pas recevables.

9. Les bureaux d'études intéressés et satisfaisant auxcritères d'éligibilité peuvent obtenir des informationscomplémentaires auprès de la Commission de l'UEMOA.Personnes à contacter :- Monsieur Georges B. SEHOUE - Tel : (226) 50 32 86 55Email: [email protected] Madame Aimée Chantal ZOUNGRANA - Tel : (226) 50 32 86 94Email : [email protected]

NB : Seuls les candidats retenus pour constituer la listerestreinte seront consultés.

APPEL A MANIFESTATION D'INTERETS POUR LA SELECTION D'UN BUREAU D'ETUDES CHARGE

D'AIDER A ELABORER DE NOUVEAUX CURRICULA DANS LESINSTITUTIONS D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DU BURKINA

FASO, DE LA GUINEE-BISSAU, DU MALI ET DU SENEGAL

PROJET D'APPUI A L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

DANS LES PAYS MEMBRES DE L'UEMOA (PAES)

N° DU PROJET : P- Zl - IAD - 002

N° DU DON : 2100155007376

PROJET D'APPUI A L'ENSEIGNE-MENT SUPERIEUR DANS LES PAYS

MEMBRES DE L'UEMOA (PAES)N° DU PROJET : P- Zl - IAD - 002 N°

DU DON : 2100155007376

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Société

La Région de Zinder a, de tout temps, étéconfrontée à une insuffisance des ressour-ces en eau. En effet, d'une manière géné-

rale, au Niger, les ressources en eau pérennes,limitées au fleuve Niger à l'Ouest du pays, n'inté-ressent en fait qu'une faible partie du territoire.La zone du Projet PADAZ est donc actuellementà un stade de dégradation tel que, l'arrondisse-ment de Tanout, jadis considéré comme “le gre-nier du Niger”, est, ces dernières années, chroni-quement déficitaire en matière de productionsvivrières. Au Niger, les eaux issues du ruissèlement pluvialreprésentent près de 30 milliards de mètrescubes, mais on estime que seulement 1% decette eau est exploitée. Le reste est non seule-ment perdu, mais constitue un facteur d'érosionet de dégradation intense pour les sols souventfragiles. Et c'est pourquoi notre gouvernement avoulu, très vite, réagir pour juguler ce problème.Prenant en compte tous les facteurs découlantde ce manque de gestion rationnelle de nos res-sources naturelles, le gouvernement s'est doté,au début des années 1990, d'un Schéma direc-teur de mise en valeur et de gestion des res-sources en eaux, qui a été actualisé début 2001afin d'être intégré dans le Plan National del'Environnement pour un DéveloppementDurable (PNEDD). C'est dans ce cadre égale-ment qu'a été initiée en 2000 une stratégie natio-nale de développement de l'irrigation et de col-lecte des eaux de ruissèlement, actuellement encours de finalisation. C'est dans ces contextesqu'une requête a été transmise au Fonds Africainde Développement (FAD) pour financer lePADAZ. Trois sites ont été retenus dans la Région deZinder, sur la base de critères socio-écono-miques, agronomiques, hydrauliques, environne-mentaux et géographiques. La motivation despopulations et leur adhésion au projet ont été pri-ses en considération dans le choix des sites etdans les options d'aménagement.

Petite histoire d'un grand projet Le 18 octobre 2001 voyait l'approbation duPADAZ dont la signature interviendra le 23novembre de la même année. Le Projet démarreréellement en janvier 2003 avec un financementde 6 milliards 394 millions 100 mille francs CFA,composé d'un prêt de 627 millions 084 mille 600francs CFA du Fonds Africain de Développement(FAD), d'un apport 465 millions 687 mille 760francs CFA du gouvernement, sans oublier l'ap-pui du Programme Alimentaire Mondial (PAM)estimé à 2016 tonnes de vivres et la participationdes bénéficiaires pour 300 millions 757 mille 970francs CFA. L'objectif fondamental du PADAZ,c'est de contribuer à l'allégement de la pauvretédes populations rurales, à travers la valorisationdes eaux de surface pour l'irrigation des cultureset l'intensification de la mise en valeur agricolede la zone. Il s'agit notamment de la protectionde l'environnement ; de l'augmentation des pro-ductions agricoles et animales; de la préserva-tion des ressources naturelles par la réalisationdes travaux de CES/DRS; de la promotion del'exploitation rationnelle, efficace et efficiente deseaux mobilisées, et la mobilisation et l'accroisse-ment de la disponibilité des eaux par la construc-tion de 3 barrages.En termes de réalisations physiques, malgréquelques difficultés au démarrage, le PADAZ estlargement avancé et il est attendu au terme duProjet qu'il atteigne pratiquement tous ses objec-tifs quantitatifs. Actuellement, le taux d'exécutionglobal peut être estimé à près de 90%. Le

PADAZ amorce sa phase d'achèvement, et a faitl'objet d'une prorogation d'un (1) an de sa date declôture (31 décembre 2008).Avec l'atteinte des objectifs physiques, l'enjeuprincipal du Projet réside désormais dans la ges-tion des infrastructures et la mise en valeur effec-tive des superficies bénéficiant de l'effet des bar-rages et des seuils d'épandages, ce qui imposeun encadrement rapproché des producteurs, enliaison avec les services techniques concernés.

Une alternative pour le développe-ment socio-économique

Le Projet d'appui au développement agricoledans la Région de Zinder s'inscrit parfaitementdans le cadre de la stratégie de lutte contre lapauvreté et s'appuie sur la politique agricole dugouvernement qui vise la gestion rationnelle desressources naturelles et la sécurité alimentaire.Le projet s'articule autour de techniques simples,très facilement appropriables par les bénéficiai-res, et axées sur la maîtrise des eaux de surface.L'approche développée entend encourager l'ini-tiative locale et l'auto promotion du monde rural,dans un cadre foncier sécurisé où agriculteurs etéleveurs pourront évoluer en bonne harmonie.Au niveau économique, il dégage un taux de ren-tabilité de 19,1% qui permettra d'accroître trèssensiblement les revenus de plus de 1500familles actuellement éprouvées. Le projet estlocalisé au centre-est du Niger et concerne 3départements de la région de Zinder : Tanout,Mirriah et Gouré. Ces départements se caractéri-sent par un relief relativement plat, mais compor-tant des dépressions abritant un réseau hydro-graphique constitué de cours d'eau temporairesactifs seulement durant la saison des pluies. Ilfaut retenir que la région de Zinder a connu undéficit de précipitations, depuis une trentained'années, entraînant un déplacement des iso-hyètes vers le sud. Les précipitations sont faibleset aléatoires, variables suivant la latitude et l'an-née, entre 200 et 300 mm pour Tanout, et voisi-nes de 400 mm pour Mirriah. La dégradation desressources naturelles de base et en particulierdes sols, constitue une des contraintes majeuresde toute la région ; on estime à plus d'un milliond'hectares les superficies dégradées, et à seule-ment 4.000 ha les terres traitées par des aména-gements antiérosifs. L'objectif fondamental duPADAZ étant de contribuer à la réduction de lapauvreté des populations rurales, à travers lavalorisation des eaux de surface pour l'irrigationdes cultures et l'intensification de la mise envaleur agricole de la zone, le projet vise aussil'augmentation des productions agricoles et ani-males et la protection de l'environnement.A travers ces objectifs, le gouvernement vised'une part la satisfaction des besoins primordiauxdes populations, notamment la sécurité alimen-

taire en affranchissant les productions agricolesdes aléas climatiques, et d'autre part une gestionrationnelle des ressources naturelles. Pour cefaire, il est envisagé de mettre en place une poli-tique d'exploitation des eaux de ruissellementafin de créer autour des sites de rétention deseaux, un environnement favorable à l'agriculturede décrue, l'agriculture irriguée, aux activitéspastorales et à la protection des bassins ver-sants.La construction de petits ouvrages de maîtrisedes crues constituent l'un des axes essentielsdes composantes du projet et permettra à termel'augmentation de la disponibilité en eau de sur-

face et souterraine tant pour l'agriculture que l'é-levage.Des réalisations au delà des espérances

En termes de développement de l'irrigation, lePADAZ a réalisé la construction de 3 grands bar-rages à Kassama, Toumbala et Bakatchiraba. Ace jour, les deux premiers ouvrages sont ache-vés et le troisième est en cours de finition. Sixseuils d'épandage ont été programmés àGoumda Tambari et Bargouma dans le départe-ment de Mirriah, à Bani Walki, GuinéaMoustapha et Tagouayé dans le département deTanout, et à Maja dans le département deGouré. Deux de ces seuils sont terminés selon lecoordonateur du PADAZ, un est en cours deréalisation, tandis que les appels d'offres pour laréalisation de trois autres ont été lancés etdépouillés. En outre, 55 puits maraîchers ont été construitspour poursuivre l'irrigation après le retrait deseaux. 70 autres sont en démarrage. En termesd'actions devant être entreprises, il y a la mise envaleur de 670 ha de cultures irriguées et dedécrue, mais les trois barrages et les 6 seuilspermettront la mise en valeur de 1006 ha. LePADAZ a aussi à son actif la réhabilitation de 45km de pistes. Ces pistes concernent le tronçonRN11 - Kassama. 23 km de pistes neuves ont étéconstruites. Il s'agit des pistes Tanout-Bakatchiraba, et Kassama-Zermou. Dans lecadre du développement pastoral, 4 couloirs depassage ont été délimités, 3 aires de pâturageont aussi été délimitées, 8 systèmes d'abreuve-ment construits comprenant 8 puits avec 16abreuvoirs. Il y a aussi la vulgarisation des chèv-res rousses dont 308 têtes composé 280 femel-

Le Projet d’Appui au Développement Agricole dans la région de Zinder

Et l’espoir Par M. S. Abandé, envoyé spécial

Le barrage de Toumbala

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Maja, village situé à une vingtaine de kilomètresau nord de Gouré. Malgré son enclavement et sonaccès difficile, il possède un important marché quise tient tous les vendredis. On y dénombre prèsd'un millier d'habitants, composés de Kanouri,Peulh, Touareg et Haoussa. Situé dans la commu-ne rurale de Kéllé, Maja est le poumon écono-mique de cette jeune commune.Pendant l'hivernage, les populations entassentdes sacs de jute remplis de sable pour retenir l'eau

afin d'abreuver leurs animaux. Malheureusement,au bout de quelques mois, cette eau tarit à causede la pression des animaux. Alors les habitantsn'ont plus d'autre choix que de creuser des pui-sards. Il y a des années que cela dure, affirme unhabitant de Maja.Face à cette situation pour le moins intenable, lemaire de la Commune rurale de Kéllé a remué cielet terre pour plaider la cause de ses administrés.Le moins qu'on puisse dire, c'est que son cri decœur a été entendu. Le PADAZ, dont ce n'est pasla zone d'intervention, a donc décidé de construireun seuil d'épandage.

Ainsi, depuis quelques mois, les populations deMaja disposent d'une retenue d'eau. Les sacs dejute remplis de sable et les puisards ont disparu.C'est un véritable lac qui s'est formé à l'est du villa-ge. Dans cette contrée où les pluies ne dépassentguère les 250 mm, la construction de ce seuil estune manne. Ce sont des milliers d'animaux quil'envahissent du matin au soir. La construction duseuil a également favorisé l'installation de hameauautour du village de Maja. Selon Doudou Yacouba,

l'expert en infrastructures du PADAZ, cette maresemi permanente peut durer jusqu'à six mois. Cequi permet non seulement d'abreuver les animaux,mais aussi aux agriculteurs de faire le maraîcha-ge, une activité qui n'était pas développée. Le pro-jet d'appui au développement agricole ne s'est pasarrêté là. Il a à son actif des mesures d'accompa-gnement par le fonçage de 5 puits pour l'alimenta-tion des populations en eau potable et la cons-truction d'une boutique d'intrants.L'avantage du seuil d'épandage de Maja, à encroire M. Doudou Yacouba, c'est la possibilitéd'augmenter la capacité de la retenue d'eau.

Des ouvrages qui redonnent de la valeur à la terrePar Abdou Saïdou, ONEP Zinder

Une vue du seuil d’épandage de Maja (Gouré)

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Plus de 6 milliards 394millions pour réduire lapauvreté en milieu rural

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Société

les et 28 mâles ont été introduit. Cette activitén'était pas prévue dans le document de base duProjet, mais elle a été entreprise à la demandedes bénéficiaires. On n'oubliera certainementpas la vulgarisation de poules et pintades de racedont nous sommes allés nous rendre comptedans certains villages pilotes : 480 poules et pin-tades de race introduite. Et pour faire face à cer-taines exigences dues au développement dusecteur pastoral, le PADAZ a fait recours à la for-mation et au recyclage de para-vétérinaires : 38para-vétérinaires ont été formés et 917 paysanssont formés à diverses techniques d'élevage. La protection de l'environnement étant un domai-ne prioritaire dans le Programme spécial duPrésident de la République, le Projet s'y est aussiattelé. Dans ce volet, la réalisation de travaux deCES/DRS a permis la récupération de 4638 hade terres dégradées. 758,3 ha de plantations debrise-vent ont été effectués, chiffre bien au-delàdes 50 ha prévus par le document de base. Selonles explications de l'expert en génie rural et envi-ronnement du PADAZ, M. Doudou Yacouba,dans le cadre des organisations paysannes et durenforcement de capacités des producteurs agri-coles, 3687 paysans ont été formés à diversestechniques de production agricole, 2 commis-sions foncières ont été appuyées et 29 commis-sions foncières de base ont aussi été formées etéquipées. En termes de promotion de la femme,42 groupements féminins ont été mis en place etleurs membres ont alphabétisés et formés. Acela s'ajoute le placement des intrants et l'enca-drement des producteurs pour les quels il a fallula construction de 16 dépôts phytosanitaires, l'a-chat et la mise en place d'intrants. En termes

d'atténuation de crise alimentaire, 23 banquescéréalières sont mises en place dont dix (10)dotées de magasins de stockage en matériauxdéfinitifs.

Les populations font l'éloge du ProjetNous avons sillonné deux des trois zones d'inter-vention du PADAZ (Mirriah et Gouré) et noussommes allés à la rencontre des populations afinqu'elles nous livrent leurs impressions. Ils netarissent pas d'éloges quant aux bienfaits desouvrages dans leur nouveau quotidien. ''Nousn'attendons que l'empoissonnement de notre "Kandadji", aiment-ils à répéter lorsque nousavons été sur le site du barrage de Toumbala.

Selon le respon-sable de la divi-sion animation-communicationet formation duPADAZ, ElhO u s m a n eBakabé, ce bar-rage est le plusgrand de Zinderet le 5ème duNiger en termesde capacité. Eneffet, le barragede Toumbala,est en terreavec déversoiren béton d'unecapacité de 5797 000 m3. A Toumbala,nous avons

aussi trouvé de nouvelles activités qui se sontdéveloppées autour du barrage. Parmi elles,celle de Sakina qui s'occupe de la sensibilisationdes femmes. Elle a été formée grâce au PADAZdans le cadre des IST/VIH/SIDA et de toutes lesmaladies liées à l'utilisation de l'eau. Car l'eau deconsommation des habitants de Toumbala pro-vient essentiellement du barrage. ''Aujourd'hui,les populations comprennent petit à petit les sen-sibilisations que nous faisons. Ils prennent leursprécautions grâce aux animations que nous fai-sons'', a-t-elle dit. Le chef de canton de Gafati, Waziri TidjaniOusmane et celui de Zermou, Boucari Chemé,

s'accordent tous pour remercier le Président dela République, le PADAZ et leurs partenaires àcause des bienfaits des réalisations dont bénéfi-cient leurs populations. Selon les explicationsqu'ils ont données, au début, les populationsfuyaient les ouvrages. Avec les séances deconcertation et de sensibilisation, ils ont comprisla nécessité des ouvrages et un nouveau modede vie se fait sentir. Les paysans préfèrent lescultures de contre-saison à la faveur des barra-ges, aux cultures pluviales, aléatoires. Au-delà,ils ont renoncé à l'exode rural. Et les femmessont impliquées dans ce processus, au mêmetitre que les hommes. Un peu plus loin, à Kassama, c'est le chef duvillage, Boucari Boulama, qui réitère son espé-rance que les semences suivront afin de rentabi-liser les ouvrages de la région. Le maire de lacommune rurale de Albarkaram, Elh RoufaiAlassane, dont les administrés parcouraient plusde 7 kilomètres (à Kirchia) à pied afin de se pro-curer de l'eau avant la construction du barrage deKassama, témoigne lui aussi sa reconnaissance.''Aujourd'hui, grâce à ce barrage, mes adminis-trés n'ont plus besoin de faire de longues distan-ces pour s'approvisionner en eau. Les animauxaussi en profitent car il y a de l'eau à profusion'',a-t-il indiqué.Grâce au gouvernement, à ses partenaires et auPADAZ, on peut estimer que la Région de Zindera ses propres ''Kandadji''. Ils ne permettent cer-tes pas l'électrification de la zone, mais les nou-velles activités qui se créent autour de ces ouvra-ges mettront à jour un nouveau visage de larégion. Déjà, on peut remarquer la naissance devillages satellites autour de ces retenues. Peut-

Et l’espoir renaîtIb

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D'ailleurs, c'est la première fois que l'eau est rete-nue jusqu'à cette période, affirme-t-il. Une choseest sûre, c'est que le seuil de Maja a complète-ment bouleversé le paysage et même la mentalitédes habitants. Le chef de village Mamadou Dalane cache pas sa satisfaction tout en félicitant lePADAZ pour son action. D'ailleurs, souligne-t-il, ilsnourrissent de nombreux projets autour de cettemare. En attendant, il faut régler les problèmesfonciers.Pour le maire de la commune rurale de Kéllé, M.Ousmane Mamadou, la construction du seuil d'é-pandage de Maja est une récompense aux effortsde la population qui, des années durant, a trimé etpeiné pour abreuver les animaux. Il a salué cettebelle réalisation qui vient aussi mettre fin au cal-vaire de la population. C'est un vrai soulagement,puisque le dossier a été accepté de justesse, alorsque le projet arrivait à son terme. La constructionde ce seuil d'épandage, a-t-il indiqué, a favoriséun brassage entre les différentes ethnies qui serencontrent, fraternisent et échangent.Du reste, selon Mato Ibrahim, expert de la mise

en valeur du PADAZ, le PADAZ est un projet demobilisation des eaux de ruissellement et de luttecontre la pauvreté à travers l'amélioration desconditions de vie des populations, cela à traverssa composante B dénommée appui au dévelop-pement du monde rural. Ainsi, cette mise envaleur des ouvrages se fait en même temps que lavulgarisation. Il s'agit, a indiqué Mato Ibrahim, depréparer les populations à recevoir les ouvragessécurisés par les commissions foncières. A ceteffet d'ailleurs, le projet a apporté un appui auxcommissions foncières de Tanout et Mirriah. 29commissions foncières de base (COFOB) ontégalement été mises en place, suite à uneconvention signée avec le secrétariat permanentdu code rural. Ces COFOB, a souligné Mato Ibrahim, ont effec-tué un travail préalable en répertoriant les diffé-rents champs, leurs superficies et le nombre depropriétaires. S'en est suivie une campagne de

sensibilisation et d'organisation de paysans, puisles commissions foncières se sont chargées de ladélivrance des papiers et du balisage des aires depâturage. Dans le domaine du volet recherche-développe-ment, des recherches ont été menées sur dessemences adaptées aux différents terrains de lazone d'intervention du PADAZ. L'Institut nationalde recherches agronomiques du Niger (INRAN)étant un pionnier dans ce domaine, une conven-tion entre ces derniers et le PADAZ a permis demener des essais variétaux. Ces essais, a souli-gné M. Mato Ibrahim, ont permis aux paysans defaire leurs choix. La sélection des variétés a doncété faite avec le concours des paysans eux-mêmes en ce qui concerne les cultures pluvialesdont 9 ont été retenues. Quant aux cultures de décrue, le projet a effectuédes démonstrations sur certaines variétés. Cesdémonstrations étaient nécessaires dans unezone où la population n'a aucune tradition enmatière de cultures maraîchères. Ce faisant, lespaysans ont été formés, et les femmes de leurcôté ont bénéficié d'actions d'accompagnement. Selon les responsables de la mise en valeur duprojet, 280 chèvres et 28 boucs leur ont été distri-bués en 2006 dans 14 villages. Au mois de juin2008, l'effectif des chèvres était de 533 et celuides boucs 17. D'autres opérations ont aussi étémenées, notamment l'appui aux groupementsféminins, la distribution de pintades à 60 femmesdans 6 villages du département de Mirriah. A cetteopération, est venue s'ajouter celle de 300 pou-lets, 60 coqs et 240 pintades.

Au demeurant, l'aspect mise en valeur, a concer-né près de 800 exploitants. La production estiméeen équivalent céréalier est de 168,4 tonnes. Lerendement moyen est de 1,8 tonne à l'hectare. Pour le suivi de toutes ces activités, il faut un bonsystème de suivi-évaluation au sein du projet. Cedont s'occupe Seydou Wagé, responsable de ladivision. Le système, souligne-t-il, comprend des

indicateurs de performance, des effets d'impactset un dispositif de collecte et de traitement desdonnées. Ainsi, a-t-il indiqué, le suivi et évaluations'effectue tous les 4 mois pour voir l'évolution desactivités en collaboration avec les points focauxdes services techniques. Ce qui permet de fairedes constats sur les réalisations et les problèmesrencontrés. Ce qui débouche souvent sur desrecommandations relatives à l'amélioration desactivités et sur les résultats obtenus. La divisionmet à profit ces suivis et évaluations pour fairecelui des effets d'impacts, a souligné SeydouWagé.

Les indicateurs sont suivis sur la base d'enquête.Elles concernent les visites des terrains accompa-gnées d'entretien avec les paysans. Les indica-teurs ainsi obtenus sont liés aux objectifs secto-riels, mais également aux objectifs spécifiques duprojet. Concernant les recommandations, généra-lement elles sont prises en compte par les diffé-rents partenaires, indique le responsable de ladivision suivi et évaluation. Par contre, ajoute-t-il,si elles sont ignorées, elles peuvent avoir desconséquences sur les résultats du projet et mêmeprovoquer l'échec de l'opération entreprise. Biensûr, il reste que ce sont des cas rares. Malgré lesdifficultés de démarrage, le PADAZ a atteint sonobjectif. La construction de ces barrages a donnéà la terre la valeur qu'elle n'avait pas dans cettezone. C'est une véritable bataille qui a commencéautour de ce barrage.

“Un projet qui repond aux aspirations despopulations”, selon le gouverneur de larégion de Zinder Le gouverneur de la région de Zinder estime quele PADAZ a réalisé des infrastructures appréciéespar tout le monde, principalement les populationsbénéficiaires. C'est pourquoi M. Yahaya Yandakane cache pas ses sentiments de réelle satisfactionà chaque fois qu'il visite les ouvrages du PADAZ.Ils vont énormément contribuer à résorber le défi-

cit céréalier ; mieux, les populations seront occu-pées pratiquement toute l'année. Ce qui réduiral'exode des jeunes vers le Nigeria ou d'autresrégions. "Ces barrages, lorsqu'ils seront rationnel-lement exploités, permettront aussi de luttercontre la pauvreté. Le régime alimentaire despopulations se trouvera amélioré. C'est d'ailleursla priorité des autorités de la 5ème République aupremier rang desquelles le Président de laRépublique, Chef de l'Etat, SEM. MamadouTandja. De fait, il a invité les bénéficiaires à rele-ver le défi de l'insécurité alimentaire". Il a rendu un

vibrant hommage au Président Mamadou Tandjaqui ne ménage aucun effort pour améliorer lesconditions de vie des populations rurales. ''LeChef de l'Etat a fait de l'agriculture une prioritéparmi les priorités afin d'atteindre l'autosuffisancealimentaire'', a affirmé Yahaya Yandaka. En cela,le PADAZ, avec ces ouvrages, est un projet quirépond aux aspirations des populations bénéfi-ciaires.

Des ouvrages qui redonnent de la valeur à la terre

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Vulgarisation d’une race de pintade française par le PADAZ

M. Yahaya Yandaka, Gouverneur

de la Région de Zinder

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Annonces

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COMMUNIQUEL'Autorité de Régulation Multisectorielle (ARM) a l'honneur d'informer les usagers desservices de télécommunications du changement du plan de numérotation téléphonique dela République du Mali. Ce plan passe de sept (7) à Huit (8) chiffres à partir du 31 octobre2008 à minuit. Le nouveau plan de numérotation est le suivant :

Service fixe

Affectation Nouveaux numéros Anciens numéros

20 2QMCDU 22Q MCDU

20 20 MCDU 220 MCDU

20 21 MCDU 221 MCDU

20 22 MCDU 222 MCDU

20 23 MCDU 223 MCDU

20 24 MCDU 224 MCDU

20 25 MCDU 225 MCDU

20 28 MCDU 228 MCDU

20 2 QMCDU : district de Bamako

20 29 MCDU 229 MCDU

CDMA Bamako 20 79 MCDU 2 79MCDU

Numéros fixes ORANGE MALI pour le district de Bamako

4 42Q MCDU 42Q MCDU

4 43Q MCDU 43Q MCDU district de Bamako

4 49Q MCDU 49Q MCDU

Service mobile

Affectation Nouveaux numéros Anciens numéros 6 65X XXXX 65X XXXX 6 66X XXXX 66X XXXX 6 67X XXXX 67X XXXX 6 68X XXXX 68X XXXX 6 69X XXXX 69X XXXX 6 55X XXXX 55X XXXX 6 56X XXXX 56X XXXX 6 57X XXXX 57X XXXX 6 58X XXXX 58X XXXX 6 59X XXXX 59X XXXX 6 95X XXXX 95X XXXX 6 96X XXXX 96X XXXX 6 97X XXXX 97X XXXX 6 98X XXXX 98X XXXX

MALITEL

6 99X XXXX 99X XXXX

Service mobile

7 60X XXXX 60X XXXX 7 61X XXXX 61X XXXX 7 62X XXXX 62X XXXX 7 63X XXXX 63X XXXX 7 64X XXXX 64X XXXX 7 50X XXXX 50X XXXX 7 51X XXXX 51X XXXX 7 52X XXXX 52X XXXX 7 53X XXXX 53X XXXX 7 54X XXXX 54X XXXX 7 90X XXXX 90X XXXX 7 91X XXXX 91X XXXX 7 92X XXXX 92X XXXX 7 93X XXXX 93X XXXX 7 94X XXXX 94X XXXX 7 40X XXXX 40X XXXX 7 41X XXXX 41X XXXX 7 44X XXXX 44X XXXX 7 45X XXXX 45X XXXX 7 46X XXXX 46X XXXX 7 47X XXXX 47X XXXX 7 30X XXXX 30X XXXX 7 31X XXXX 31X XXXX 7 32X XXXX 32X XXXX 7 33X XXXX 33X XXXX 7 34X XXXX 34X XXXX 7 85X XXXX 85X XXXX 7 86X XXXX 86X XXXX 7 87X XXXX 87X XXXX 7 88X XXXX 88X XXXX

ORANGE MALI

7 89X XXXX 89X XXXX

Service fixe (Numéros réseau fixe en région)

Affectation Nouveaux numéros Anciens numéros

Numéros fixes SOTELMA pour les régions

région de Koulikoro

21 26 MC DU

21 27 MC DU

226 MC DU

227 MC DU

Région de Ségou 21 3Q MC DU 23Q MC DU

Région de Mopti 21 4Q MC DU 24Q MC DU

Région de Kayes 21 5Q MC DU 25P MC DU

Région de Sikasso 21 6Q MC DU 26Q MC DU

Région de Gao 21 8Q MC DU 28Q MC DU

Région de Kidal 21 8Q MC DU 28Q MC DU

Région de Tombouctou

21 9Q MC DU 29Q MC DU

20 70 MC DU à 20 78 MCDU

En réserve SOTELMA district de Bamako

CDMA Bamako 20 79 MC DU 2 79 MC DU

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Page 14 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATIONLe Gouvernement de la République du Niger aobtenu un Don de l'Association Internationale deDéveloppement (IDA) en vue de financer le coûtde la deuxième phase du projet d'appui auProgramme d'Actions Communautaires (PAC II).Il se propose d'utiliser une partie des fonds de ceDon pour effectuer des paiements autorisés autitre du recrutement de quatre (4) contrôleursinternes qui exerceront dans les cellulesrégionales de coordination du Projet.

II. TACHES ET RESPONSABILITESPlacé sous la responsabilité du ContrôleurInterne Principal du PAC, le Contrôleur InterneRégional a pour mission principale de vérifierl'effectivité ou la matérialité des dépenses réal-isées sur le budget de sa zone d'intervention. Ace titre, il ou elle a les principales tâchessuivantes :1. Contribuer à l'élaboration du plan annuel detravail et budgétaire (PATB), en collaborationavec les cadres des Cellules Régionales de coor-dination et les communes partenaires;2. Valider le plan de trésorerie du projet établi àpartir du plan annuel de travail et budgétaire ;3. S'assurer du bon déroulement des activités enrapport avec les prévisions ;4. Vérifier le fonctionnement et l'utilisation effec-tive des outils de gestion (codification budgétaireet analytique, logiciel de gestion intégré, etc.). Sibesoin, procéder à des ajustements en collabora-tion avec les services concernés ;5. Veiller au respect des procédures opéra-

tionnelles comptables, administratives, informa-tiques, financières et techniques, et à leur mise àjour ;6. Contrôler la régularité des demandes depaiement et leur conformité au budget ;7. Procéder à la vérification régulière des opéra-tions de saisie ;8. Contrôler les états de rapprochement ban-caires mensuels des sous comptes spéciaux etdes comptes ouverts au nom des partenaires.Etablir la situation financière de chaque com-posante pour les dépenses réalisées dans sazone d'intervention ainsi que le suivi budgétaire;9. Evaluer en collaboration avec le Spécialiste duSuivi Evaluation, les coûts et les performancesd'exécution des travaux ;10. Elaborer mensuellement un rapport de con-trôle de gestion sur la base de l'exécution dubudget, de l'analyse et de la justification desécarts ;11. Participer à la préparation des états financiersdes régions et des missions d'audit;12. Vérifier la mise en oeuvre des recommanda-tions des missions d'audits externes et de super-vision des bailleurs de fonds.13. Participer aux réunions organisées péri-odiquement par la cellule régionale de coordina-tion du lieu d'affectation.

III. QUALIFICATIONS ET COMPETENCESDe formation supérieure, le Contrôleur InterneRégional doit être au moins titulaire d'un diplômeBAC+ 3 dans les domaines de la gestion admin-istrative, financière, comptable ou d'audit. Il (ou

elle) doit disposer de bonnes expériences entechniques de contrôle des procédures adminis-tratives, financières et comptables, et de vérifica-tion de l'utilisation des ressources. Il (ou elle) doitmaîtriser les outils de contrôle budgétaire.Il (ou elle) doit être un cadre doté d'un sens aigude responsabilité, discret, méthodique etrigoureux dans l'organisation du travail. Il (ouelle) doit également avoir un bon sens desrelations humaines. La maîtrise de l'outil informatique est obligatoire.

IV. LOCALISATION ET DUREE DU CONTRATLe contrat sera d'une durée déterminée de deux(2) ans renouvelable après évaluation. Le / lacandidat(e) recruté (e) sera basé (e) dans unerégion avec des fréquents déplacements dans lazone d'intervention du projet.

V. COMPOSITION DES DOSSIERS DECANDIDATURELes dossiers de candidature devront être consti-tués d'un curriculum vitae et des photocopieslégalisées des pièces suivantes : diplômes, actede naissance, certificat de nationalité et casierjudiciaire datant de moins de trois mois.

VI. LIEU ET DELAI DE DEPOT DES DOSSIERSLes dossiers de candidature doivent parvenir àl'ANPE ou à la cellule de coordination nationaledu PAC sous pli fermé portant la mention“Dossiers de candidature au poste de contrôleurinterne PAC" au plus tard le mercredi 12Novembre 2008

REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE

PROGRAMME D'ACTIONS COMMUNAUTAIRES

AVIS DE RECRUTEMENT DE QUATRE (4) CONTROLEURS INTERNES

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATIONLe Gouvernement de la République du Niger a obtenu un Donde l'Association Internationale de Développement (IDA) en vuede financer le coût de la deuxième phase du projet d'appui auProgramme d'Actions Communautaires (PAC II). Il se proposed'utiliser une partie des fonds de ce Don pour effectuer despaiements autorisés au titre du recrutement d'un (e) Spécialisteen passation de marchés pour exercer à la Cellule de coordi-nation nationale du Projet.

II. TACHES ET RESPONSABILITESSous la supervision générale du Coordonnateur National duprojet, le / la Spécialiste en passation de marchés aura lestâches et responsabilités suivantes :1. La mise en place d'un système simple de gestion de lapassation des marchés comprenant (i) la planification desopérations de passation des marchés, (ii) le suivi de l'avance-ment, (iii) l'analyse des écarts entre les réalisations et le plande passation des marchés.2. La responsabilité sur l'ensemble du processus d'acquisition,et plus précisément de ce qui suit :a. Faire le suivi auprès des services techniques bénéficiairesde l'acquisition ou de l'unité de coordination du projet de lapréparation et la finalisation des termes de référence (TDR),pour les acquisitions de service de consultant, et des spécifica-tions techniques pour les biens et travaux ;b. finaliser les dossiers d'appel d'offres, et des demandes depropositions (suivant les modèles fournis par l'IDA) devant êtresoumis à la non objection de l'IDA, et assurer leur transmis-sion/vente selon le cas ; c. procéder au lancement des appels d'offres (le cas échéantaux avis à manifestation d'intérêt ou présélection), selon lesmodes convenus dans les accords de prêts ou de dons;d. veiller à la bonne gestion des appels d'offres en cours e. superviser et contrôler l'évaluation des offres et propositionsreçues ; et assurer le secrétariat des séances publiquesd'ouverture des plis en collaboration avec l'huissier désigné àcet effet;f. veiller à l'élaboration des rapports d'évaluation des offres àsigner conjointement avec les autres membres désignés de

ces commissions ;g. préparer les contrats, après l'obtention des avis de nonobjection si c'est requis, et veiller à leurs signatures par lespersonnes habilitées à le faire ; et h. concevoir et mettre en place une base de données four-nisseurs et en assurer la mise à jour, et développer des statis-tiques de gestion qui permettront aux bailleurs de fonds demesurer le niveau de performance de l'équipe chargée de lapassation des marchés.

3. Il/elle sera chargé de planifier, préparer et coordonner lecalendrier d'acquisition des services de consultants et de bienset travaux pour chaque projet ;4. Il/elle sera responsable de l'établissement de tous les rap-ports d'activités prescrits par le manuel des procédures d'ac-quisition de l'unité de coordination du projet, mais égalementde tout autre rapport que les bailleurs pourraient demanderdans le cadre de l'exécution du projet.5. Il/elle devra mettre en place un système de classement desdossiers de passation des marchés qui inclura pour chaquemarché tous les documents relatifs à ce marchés y inclus lesdocuments relatifs aux paiements, en vue de permettre touterevue à posteriori de l'IDA.6. Sous la responsabilité du Coordonnateur du projet, il / elleest l'interlocuteur des bailleurs de fonds pour toutes les activ-ités d'audit externes et à posteriori.7. Il/elle apporte des appuis ponctuels aux structures de tutelledans des activités similaires de passation des marchés lorsquecelles-ci en expriment le besoin.

III. QUALIFICATIONS ET COMPETENCESDe formation supérieure, le / la Spécialiste en passation desmarchés doit avoir les qualifications et compétences suivantes:1. Un diplôme supérieur en Ingénierie, Administration publique,Droit commercial, ou Gestion (minimum Bac + 4, équivalentd'une maîtrise (Master));2. Une excellente connaissance des techniques de passationdes marchés en générale et des règles de procédure de pas-sation des marchés des banques multilatérales de développe-ment et du cycle de projet : Banque africaine de développe-

ment et Banque Mondiale ;3. Une expérience professionnelle de 5 ans minimum dont 3 ans au moins dans le domaine de la passation des marchésen qualité d'expert en passation des marchés pour des projetsfinancés ou cofinancés par la Banque mondiale ou desInstitutions similaires ayant en commun leurs procédures depassation des marches;4. Une bonne connaissance du français de même qu'uneaptitude à communiquer oralement et verbalement aussi bienavec les responsables du projet, que la hiérarchie et les collègues;5. Une bonne capacité de résolution des problèmes liés à laPassation de marchés publics;6. Une connaissance informatique des logiciels courants(Word, Excel, Power Point, E-mail et autres outils de communi-cation).

IV. LOCALISATION ET DUREE DU CONTRAT

Le contrat sera d'une durée déterminée de deux (2) ans renou-velable après évaluation. Le / la candidat(e) recruté (e) serabasé (e) au niveau de la cellule de coordination nationale avecparfois des déplacements dans la zone d'intervention du projet.

V. COMPOSITION DES DOSSIERS DE CANDIDATURELes dossiers de candidature devront être constitués d'uncurriculum vitae et des photocopies légalisées des piècessuivantes : diplômes, acte de naissance, certificat de nationalité et casier judiciaire datant de moins de trois mois.Le / la candidat (e) doit joindre au dossier les adresses de deuxpersonnes de référence.

VI. LIEU ET DELAI DE DEPOT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature doivent parvenir à l'AgenceNigérienne pour la Promotion de l'Emploi (ANPE) ou à laCellule de coordination nationale du PAC sous pli fermé portantla mention " Dossiers de candidature au poste de Spécialisteen passation de marchés PAC" au plus tard le mercredi 12novembre 2008

REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE

PROGRAMME D'ACTIONS COMMUNAUTAIRES

AVIS DE RECRUTEMENTD'UN (E) SPECIALISTE EN PASSATION DE MARCHES

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Page 15 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

1. Le Niger a obtenu un Don du Fonds Mondial de lutteconte le Sida, la Tuberculose et le Paludisme en dif-férentes monnaies, pour financer le coût du Projetd'Appui au Programme de lutte contre lesIST/VIH/SIDA et a l'intention d'utiliser une partie dumontant de ce Don pour effectuer les paiements au titredu marché ci-après rentrant dans le cadre de la luttecontre le VIH/SIDA ;

2. La Coordination Intersectorielle de Lutte contre lesIST/VIH/SIDA invite les candidats admis à soumettreleurs offres sous pli scellé pour la fourniture de matérielroulant en trois (3) lots indivisibles :

Lot n°1: 2 véhicules 4 x 4 SW

Lot n°2: 1 véhicule Pick Up double cabine 4x 4 et 1 véhicule berline 4 x 2

Lot n°3: 5 motos tout terrain

3. Les soumissionnaires pourront faire une offre pourun ou la totalité des lots. Les soumissionnaires devronttoutefois présenter une offre séparée pour chacun deslots. L'évaluation se fera par lot en tenant compte desrabais éventuels que les soumissionnaires pourrontprésenter. La combinaison la plus économique seraretenue.

4. Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuventobtenir des informations auprès du Service Passationdes Marchés de la CISLS; BP : 10077 Niamey; poste108; Tél. : (227) 20 73 28 09 ou 20 73 54 60; courriel :[email protected] et prendre connaissance des docu-ments d'Appel d'offres à l'adresse mentionnée ci-dessus du lundi au jeudi de 8h à 16h et les vendredi de

8h à 12h, heure locale. Les exigences en matière dequalifications sont :

- Fournir les pièces administratives suivantes:une copie légalisée du numéro d'identification fiscaleau réel (NIF/R), une copie légalisée du certificat d'im-matriculation au registre de commerce; une attestationdes services fiscaux pour le présent appel d'offres,attestant que le soumissionnaire est en règle vis à visde l'administration fiscale; une attestation del'Inspection du Travail et de la Caisse Nationale deSécurité Sociale, datant de moins de 3 mois attestantque le soumissionnaire est en règle dans ses cotisa-tions; un certificat de non faillite, non liquidation judici-aire et non cessation de payement datant de moins de3 mois.(Les soumissionnaires étrangers devront joindre égale-ment à leurs offres l'équivalent des pièces administra-tives listées ci-dessus)- Fournir les documents suivants: Le chiffre d'affaires certifié moyen des 3 dernières années (2005- 2007) ; Les Contrats, PV de réception et attestationsde bonne pour les marchés exécutées, la preuve de ladisponibilité d'un service après vente, L'autorisation duFabricant.

5. Une marge de préférence applicable à certainesfournitures fabriquées localement ne sera pas octroyéeaux soumissionnaires éligibles.

6. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir undossier d'Appel d'offres complet en français à l'adressementionnée ci-dessous contre un paiement d'unesomme non remboursable de cent mille (100.000)francs CFA (ou l'équivalent librement convertible) ou enchèque certifié. Le document d'Appel d'offres sera

retiré directement par le fournisseur auprès del'acheteur.

7. Les offres devront être soumises à l'adresse ci-dessous au plus tard le 24 novembre 2008 à 9h30mn, heure locale au Service Passation des Marchésde la CISLS, sise Rue Gamal Abdel Naser, à 100mètres de la Direction de la Sûreté Nationale .

8. La soumission des offres par voie électronique nesera pas acceptée. Les offres arrivées en retard neseront pas reçues. Les soumissions seront ouvertes enprésence des représentants des soumissionnaires quisouhaitent y assister dans la salle de réunion de laPrésidence de la République, le 24 novembre 2008 à10h30, heure locale.

Les offres doivent être accompagnée d'une garantiede:lot n°1 : véhicule SW 4X4 1 300 000 FCFA

lot n°2 : Véhicule 4X4 Pick Up + 1 berline800 000 FCFA

lot n°3 : Motos tout terrain 300 000 FCFA

(ou l'équivalent dans une monnaie librementconvertible), 9. L'adresse à laquelle il est fait référence ci-dessusest:

REPUBLIQUE DU NIGERPRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Coordination Intersectorielle de Lutte contre lesIST/VIH/SIDA

Service Passation des MarchésMaman Bachir Yahaya

AVIS D'APPEL D'OFFRES NATIONALA0I N°001/08/MR/CISLS/FM: Fourniture de matériel

Roulant

REPUBLIQUE DU NIGERPRESIDENCE DE LA REPUBLIQUECoordination intersectorielle de Lutte

Contre les IST/VIH/SIDABP : 10.077 - Niamey - Niger

Tel (227) 20 73 28 09/ 20 73 54 60

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Page 16 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

UN BUSINESS SOLUTION EXECUTIVE

Vous avez une formation (au moins baccalau-réat + 2 ou/et études de commerce, gestion,marketing ou Informatique / Réseau, Télécom),vous avez au moins deux (2) ans d'expérienceprofessionnelle dans la vente de solutionstechnologiques, idéalement dans un environ-nement télécom en général et GSM en partic-ulier, vous avez aussi des connaissances de lapsychologies de la consommation, des tech-niques de promotions de produits et une con-naissance des marchés locaux font de vous uncandidat idéal.

Votre principale mission :Au sein de notre département Corporate, leBusiness Solution Executive, a en charge, lagestion et le développement d'un portefeuilleclients dont il devra diagnostiquer les besoinsafin de proposer des solutions permettant deles satisfaire.

Résumé de vos responsabilités :

Sous le contrôle du Corporate Supervisor, leBusiness Solution Executive doit :

- Mettre en œuvre et réaliser dans sonsecteur, la politique commerciale Corporatedéfinie par la direction ou avec elle. - Gèrer personnellement un portefeuille clientCorporate et rencontrer les principauxdirigeants des entreprises faisant partie de sonportefeuille clients.- Identifier les besoins spécifiques de sesclients et leur proposer les solutions spéci-fiques- Prospecter et recruter de nouveaux abonnésconformément aux objectifs fixés pour lesegment corporate- Gèrer et assurer un suivi personnalisé d'unportefeuille de clients - Assurer la veille concurrentielle terrain

Qualification- Etre de Nationalité nigérienne ;- Etre âgé de moins de 35 ans ;- Connaissance du territoire (sur le plan géo-graphique, social, culturel, etc.)- connaissance de la psychologie de laconsommation- connaissance des techniques de promotionde produits- avoir une culture générale en matière detechnologie (Réseau informatique, Télécom,etc.) et de services (montage d'offre complexe)- connaissance du marché local et des télé-coms- La maîtrise de l'Anglais serait un plus- Connaissance service client et langageGSM.- Maîtrise parfaitement l'outil informatique.

Vous parlez couramment le français; vous

possédez d'excellentes compétences en infor-matique et une bonne maîtrise de l'Anglais,alors ADRESSER NOUS VOTRE CANDIDA-TURE à l'Agence Nigérienne de la Promotionde l'Emploi ou à la Boite Postale 11344 avantle 04/11/ 2008.

SME REPRESENTATIVE

Vous avez une formation (au moins baccalau-réat +2 ou/et études de commerce, gestion,marketing ou Similaires), vous avez au moinsun an d'expérience professionnelle dans lesventes de produits technologiques à forte con-currence de Télécommunication opérant dansun environnement télécom en général et GSMen particulier, vous avez aussi des connais-sances de la psychologies de la consomma-tion, des techniques de promotions de produitset une connaissance des marchés locaux fontde vous un candidat idéal.

Votre principale mission Le SME Representative a en charge, lerecrutement, le suivi et le développement d'unportefeuille.

Résumé de vos responsabilités :Sous le contrôle du SME Supervisor il doit:- Mettre en œuvre et réalise dans son secteurgéographique, la politique commerciale SMEdéfinie par la direction ou avec elle. - Gèrer personnellement un portefeuille clientSME et rencontrer les principaux dirigeantsdes entreprises faisant partie de son porte-feuille clients.- Prospecter et recruter de nouveaux abonnésconformément aux objectifs fixés pour lesegment SME- Gèrer et assurer un suivi personnalisé d'unportefeuille de clients - Assurer la veille concurrentielle terrain- Rédiger un rapport d'activité quotidien àl'attention du superviseur du segment- Tenir à jour, un tableau de bord afind'analyser les performances du segment

QUALIFICATION:- connaissance de la psychologie de laconsommation- connaissance des techniques de promotionde produits- connaissance du marché local et des télé-coms- avoir une culture générale de gestion (droit,gestion, comptabilité, etc.) - Connaissance service client et langageGSM- Etre Sociable, trop de contact facile etcultivé- Connaissances des milieux- Multilingue (Maîtrise des langues locales).La maîtrise de l'anglais serait un plus

Vous parlez couramment le français; vouspossédez d'excellentes compétences en infor-

matique et une bonne maîtrise de l'Anglais estun atout, alors ADRESSER NOUS VOTRECANDIDATURE à l'Agence Nigérienne de laPromotion de l'Emploi ou à la Boite Postale11344 avant le 04 /11/ 2008.

SALES ANALYST

Vous avez une formation (au moins baccalau-réat +2 ou/et des études de statistiques, infor-matiques, finances ou diplômé d'une GrandeÉcole de Commerce), vous avez au moins unan d'expérience professionnelle dans lesventes de produits technologiques à forte con-currence de Télécommunication opérant dansun environnement télécom en général et GSMen particulier, vous avez aussi des connais-sances de la psychologies de la consomma-tion, des techniques de promotions de produitset une connaissance des marchés locaux fontde vous un candidat idéal.

Votre principale mission Met en place les outils d'analyse des Ventes.

Résumé de vos responsabilités :Sous le contrôle du Sales Back OfficeCoordinator, le Sales Analyst :

- Met en place les outils d'analyse et de suivides projets de la Direction des Ventes- Analyse les ventes et établit un rapportd'analyse pour chaque département de laDirection des Ventes- Consolide les remontées terrain, assure lemonitoring de l'activité, édite les statistiques deventes et produit des documents précis pourles Analyses de la Direction.- Reçoit et traites les commandes desDistributeurs

QUALIFICATION:- connaissance de la psychologie de la con-sommation- connaissance des techniques de promotionde produits- connaissance du marché local et des télé-coms- avoir une culture générale de gestion (droit,gestion, comptabilité, etc.) - Etre Sociable, trop de contact facile etcultivé- Connaissances des milieux- Être proactif. - Avoir un sens prononcé du service à la clien-tèle et de la satisfaction client.

Vous parlez couramment le français; vouspossédez d'excellentes compétences en infor-matique et une bonne maîtrise de l'Anglais estun atout, alors ADRESSER NOUS VOTRECANDIDATURE à l'Agence Nigérienne de laPromotion de l'Emploi ou à la Boite Postale11344 avant le 04 /11/ 2008.

ATTIRER LES MEILLEURS TALENTSCELTEL NIGER S.A. opérant sous la marque Zain, Leader sur son

marché - (Filiale du Groupe Zain) RECRUTE :

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Page 17 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

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L'AN DEUX MIL HUITET LE 24 OCTOBRE

Vu la Loi 2004-42 du 08 Juin 2004 réglementant la profession d'Avocat, notamment enses articles 24, 25,26 et 27 Vu le Décret N°2006-34/PRN/MJ du 03 février 2006 organisant le concours d'aptitudeau stage d'Avocat/ notamment en son article 06 ;Vu l'Avis de Concours du 08 Août 2008 ;

LE CONSEIL DE L'ORDRE ARRETE :

Article 1 : Les candidats dont les noms suivent sont autorisés à se présenter auconcours d'Aptitude au Stage d'Avocat :

1. Monsieur Oumarou Mahaman Rabiou ;2. Monsieur Sidi Sanoussi Baba Sidi ;3. Monsieur Diouf Habibou ; 4. Mademoiselle Mahamane Bizo Rahila ;5. Monsieur Oumarou Issaka ;6. Monsieur Yacouba Amadou ;7. Monsieur Hamissou Bachir ;8. Monsieur Kountché Amadou Abourahaman9. Monsieur Abdoulaye Mahaman ;10. Mademoiselle Hassane Diallo Nafissatou ;11. Monsieur Mahamadou Boubacar Bello Mahamadou ;12. Monsieur Mahaman Tassiou ;13. Monsieur Boukari Souley Abdoul Azizou ;14. Monsieur Ibrahim Bâ Ousmane.

Article 2 : Les candidats susnommés doivent se présenter, munis de leur pièced'identité, à 7 heures 30 minutes précises les 10 et 11 Novembre 2008 à l'EcoleNationale d'Administration et de la Magistrature (E.N.A.M) aux fins de subir lesépreuves écrites d'admissibilité

Aucun candidat ne sera admis dans la salle quinze (15) minutes après le début desépreuves.

Article 3 : Là présente délibération sera publiée par la manière la plus expédiente.

ORDRE DES AVOCATS A LA COUR DE NIAMEYLE BATONNIER

DELIBERATION N°001/C.O/2008(C.S.A. SESSION 2008-2009)

COMMUNIQUE

Dans le cadre de l'élaboration du Plan National

d'Attribution des Fréquences (PNAF), l'Autorité de

Régulation Multisectorielle (ARM) informe les utili-

sateurs des fréquences radioélectriques que des

opérations de contrôle seront effectuées sur l'éten-

due de la Communauté Urbaine de Niamey à partir

du 03 Novembre 2008 à l'effet de vérifier les infor-

mations reçues des utilisateurs et au besoin, de les

compléter.

Compte tenu de l'importance de cette opération

dans la mise en œuvre du Plan National

d'Attribution des Fréquences, l'ARM sollicite la

collaboration de l'ensemble des utilisateurs des

fréquences radioélectriques.

SERVICES DE CONSULTANTS pour un audit opérationneldes projets " Encadrement et gestion de la mise en œuvre dela composante Société Civile du projet d'Appui auProgramme Multisectoriel de Lutte contre le VIH/SIDA auNiger dans les régions d'Agadez, Dosso, Maradi, Tahoua,Tillabéry et Niamey "

1. La République du Niger a obtenu un Don de l'AssociationInternationale de Développement (IDA) pou financer leProjet Multisectoriel de Lutte contre les IST/VIH/SIDA, et al'intention d'utiliser une partie du montant de ce Don poureffectuer les paiements au titre du contrat suivant : Servicesdes consultants pour un audit opérationnel des projets "Encadrement et gestion de la mise en œuvre de la com-posante Société Civile du projet d'Appui au ProgrammeMultisectoriel de Lutte contre le VIH/SIDA au Niger dans lesrégions d'Agadez, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéry etNiamey "

2. Les objectifs de la mission

Le but de la mission d'audit opérationnel est de permettre auconsultant d'exprimer une appréciation professionnelle sur laperformance opérationnelle des Organisations de la SociétéCivile (OSC). L'auditeur procédera à des vérifications et con-trôles des pièces justificatives des dépenses effectuées parles OSC visitées. Plus spécifiquement la mission consisteraà :

-s'assurer du degré de mise en œuvre des activités sur leterrain par les Organisations de la Société Civile (OSC),

-vérifier la capacité des OSC concernées à exécuter lestâches qui leur sont confiées conformément à la conventionde financement,

-s'assurer du respect des procédures relatives à la mise enplace et à l'exécution des sous projets conformément à laconvention de financement,

-faire des recommandations pour améliorer la gestion tech-nique, administrative et financière des projets,

-conclure sur les performances en gestions technique,administrative et financière de chaque OSC visitée

3. Profil du Consultant :

Le consultant doit être un cabinet ayant une solide expéri-ence dans les audits opérationnels des projets ouprogrammes financés par les bailleurs de fonds interna-tionaux.L'équipe du consultant comprendra au moins un Chef demission expert comptable ou auditeur diplômé ayant unegrande expérience dans l'audit opérationnel de projet ouprogramme et deux assistants confirmés.Le consultant travaillera sous le contrôle de la CoordinationIntersectorielle de Lutte contre les IST/VIH/SIDA.

4. Durée totale des services de consultation envisagés

La durée de la mission par région est estimée pour une duréemaximale de deux semaines. L'offre du consultant peut couvrir une, deux, ou l'intégralitédes régions. La structure qui effectue l'audit opérationnel aura quatrejours après son retour pour l'élaboration du projet de rapportde mission. Elle fera une restitution.

5. Soumission des candidatures

La Coordination Intersectorielle de Lutte contre les

IST/VIH/SIDA invite les candidats admissibles à manifesterleur intérêt à fournir les services décrits ci -dessus.Les consultants intéressés doivent fournir les informationsindiquant qu'ils sont qualifiés pour exécuter les services(brochures, références concernant l'exécution de contratsanalogues, expérience dans des conditions semblables,disponibilité des connaissances nécessaires parmi lepersonnel, etc.). Les consultants peuvent s'associer pourrenforcer leurs compétences.

Les consultants seront choisis conformément aux disposi-tions des Sections I et IV des " Directives: Sélection etEmploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banquemondiale ", publiées en mai 2004 et révisées en octobre2006.

Les consultants intéressés peuvent obtenir des informationssupplémentaires au sujet des documents de référence àl'adresse ci-dessous et aux heures suivantes du Lundi aujeudi de 8 H 30 à 15 H 30 (heure locale) et examiner lestermes de référence auprès du Spécialiste en passation desMarchés de la Coordination Intersectorielle de Lutte contreles IST/VIH/SIDA.Les manifestations d'intérêt doivent être déposées àl'adresse ci-dessous au plus tard le 31 octobre 2008 à12 H 30.

REPUBLIQUE DU NIGERPRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Coordination Intersectorielle de Lutte contre lesIST/VIH/SIDA

Dr IDE MOUSSATéléphone (227) 73.54.60 / 73.28.09

Télécopieur (227) 73.27.65Email : [email protected] ou [email protected]

BP 10 077 Niamey

REPUBLIQUE DU NIGER

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUECoordination Intersectorielle de Lutte contre les IST/VIH/SIDA

DON H 031/NIR

SOLLICITATION DE MANIFESTATION D'INTERET

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Page 18 31octobre 2008 Sahel Dimanche

Ecrits bahá'ísToutes les fois que les prophètes de Dieu ont illuminé le monde de l'éclat resplendissant

de l'Etoile du Matin de la science divine, c'est invariablement par les moyens les plus

convenables à l'âge où ils apparaissaient qu'ils ont appelé ses peuples à embrasser la

lumière de Dieu. Ils ont pu de la sorte dissiper les ténèbres de l'ignorance et répandre

sur le monde la gloire de leur science.

Bahá'u'lláh

Téléphone 20 75 22 80 B.P.: 12858 Niamey, [email protected]

L'Ecole des Cadres de Niamey offre la possibilité aux professionnels de poursuivre leurs études en coursdu soir en s'inscrivant en :

- 1ère année BTS : Niveau d'entrée : Bac Durée : 2 ans

- 1ère année de la Licence (L1) : Niveau d'entrée : Bac Durée : 3 ans - 3ème année de la Licence (L3) : Niveau d'entrée : Bac+2 Durée : 1 an

- 1ère année du Master (M1) : Niveau d'entrée : Bac+3 Durée : 2 ans - 2ème année du Master (M2) : Niveau d'entrée : Bac+4 Durée : 1 an

Les inscriptions peuvent se faire également sur étude de dossier (validation des acquis professionnels).

Filières : - Communication et Multimédia - Finances Comptabilité - Marketing et Commerce International - Transport Logistique - Gestion des Ressources Humaines

Date de la rentrée : 03 novembre 2008

Les Licences Professionnelles de l'Ecole des Cadres sont reconnues par le CAMES (23èmeRED.2007.AT./CAMES/SG/DP/Oh) Renseignements : - 20 72 48 53 - 96 96 82 57 - 94 85 04 23

Ecole des Cadres, une formation de qualité donnée par des formateurs de haut niveau.

" LA NIGERIENNE DU COMMERCE - SARL " SociétéUnipersonnelle à Responsabilité Limitée au capital de

3.000.000 Francs CFASiège social : N°37, rue Grand Marché BanizoumbouBP. 10.794 Niamey (République du Niger) Société à

Responsabilité LimitéePar actes du 29 octobre 2008 reçus par Maître IsmaëlGanda, il a été constitué la Société sus-dénommée, ayantpour :OBJET PRINCIPAL :L'importation, l'exportation, l'achat, la vente et l'échange detous produits, marchandises ou objets de toute nature et detoute provenance ; la consignation, le transit, l'emmagasi-nage, et le transport relativement à ces biens ;La participa-tion aux appels d'offre pour la fourniture des ces biens ;Lareprésentation commerciale de toute sociétés et marques;Le négoce en général ;Les opérations de commissions etcourtage de marchandises, de bien meubles ou immeubles;La réalisation de bâtiments et travaux publics ;La prise departicipation dans toutes sociétés créées ou à créer, nigéri-ennes ou étrangères, pouvant se rattacher à l'objet social

ou en favoriser le développement et ce, par tous moyens,notamment par voie d'apport, de souscription ou d'achatd'actions ou de parts, de fusion, d'association ou de com-mandite. Et généralement toutes opérations commerciales,industrielles, financières, mobilières, immobilières et toutesétudes se rattachant d'une manière quelconque aux objetsci-dessus définis ou à tous objets similaires ou connexessusceptibles d'en faciliter l'exécution ou le développement.Siège social : N°37, rue Grand Marché Banizoumbou, BP.10.794 Niamey (République du Niger) Durée : 99 années à compter de son immatriculation auRegistre du commerce et du crédit mobilier.Capital : Trois millions (3.000.000) Francs CFA représen-tant 300 parts sociales de 10.000F chacune entièrementsouscrites et libérées à hauteur de leur valeur nominale.Gérant : Monsieur El Mahmoud IdbaltanatDépôt au Greffe : Dépôt au greffe des pièces constitutiveset immatriculation au registre du commerce et du créditmobilier de Niamey le 29 octobre 2008 sous le numéroRCCM NI-NIA-2008-B-2374.

COMMUNIQUELe Représentant de l'ASECNA auprès de la République duNiger convie Monsieur MOUNKAILA ALI IBRAHIM,Observateur Météo, Mle 090913 ayant abandonné le serviceà se présenter à son poste de travail au plus tard le 1er

novembre 2008.Passé ce délai il sera considéré comme ayant définitivementabandonné son poste. Il lui sera fait application des textes envigueur.

Fait à Niamey, le 30 octobre 2008

The World Bank, the leading multi-lateral insti-tution in global economic development, is seek-ing applications for the position of an RMAssistant. This is a local position based in theBank's office in Niamey, Niger.

Position:

The RM Assistant will be a member of the WorldBank's Resource Management team recruitedlocally.

The incumbent in this position works under theguidance of senior team members, on detailedissues, using accuracy and attention to detail inorder to meet the country office's need for time-ly processing and reporting of day-to-day RMwork program. Uses working knowledge ofdaily Bank procedures to ensure day-to-day RMwork program is completed effectively and effi-ciently, working as needed with others in theteam or in other Bank units

The technical affiliation for the RM Assistant isthe Resource Management Family and s/he willbe mapped to the Africa Region's ResourceManagement Team (AFTRM). The Manager ofAFTRM is responsible for technical and profes-sional development and performance evalua-tion of the Accounting Assistant.

Responsibilities:

The RM Assistant will be responsible for:

Financial Accounting:

- Processes accurately and promptly all

accounting transactions, including payroll, oper-ating expenses, procurement, travel, consultantpayments, vendor payments, charge backs andother office running expenses. Processestransactions in the Asset Management modulefor office and residence inventories;- Maintains accounts reconciled at any givenpoint in time. Regularly reviews the open itemaccounts and resolves any outstanding items;keeps relevant documents and invoices system-atically to fully support the accounts;- Performs bank account reconciliation andreviews cash flow and replenishment needs. - Interacts with clients both inside and outsidethe Bank, e.g., staff, consultants, vendors, etc.,to effect timely payments and resolve account-ing related issues;- Assists in planning and monitoring budgetand expenses linked to country office work pro-gram;- Provides references to Bank financial andadministrative policies and procedures inadministrative expense related subject areas;

Financial Accounting Controls andReporting:

- Maintains consistency in the application ofaccounting rules and procedures, includingsafeguarding of cash and checks;- Reviews general ledger accounts regularly toensure accurate positing;- Monitors operating expenses and highlightspotential issues; - Reviews documentation for travel statementsof expenses;- Periodically reviews exception reports andtakes remedial actions (such as missing time,

SOE exceptions, above average consultant andvendor expenses, overtime, open purchaseorders and commitments, etc.); - Ensures compliance with institutional andregional policies and guidelines;- Generates a variety of standard and cus-tomized financial/accounting reports;- Reviews, follows up and resolves issuesnoted in accounting scorecard and other qualityassurance reports issued by AccountingDepartment;- Follows up on audit and COSO recommen-dations which relate to the accounting function.

General Administration:

- Handles local purchasing of supplies, equip-ment and contracts for services;- Maintains and updates records and reportson status of inventory and physical assets;- Handles a variety of general office adminis-trative matters and other ad hoc duties asrequired (e.g. travel, security, workshops andconferences etc.)- May provide guidance to less experiencedstaff.

Human Resources:

- May support recruitment and selectionprocesses;- May provide information and assistance onbenefits policies and related issues (e.g., finan-cial assistance loans, staff retirement plan,dependency allowance, overtime pay);- Processes short-term consultant contracts inaccordance with guidelines.

Qualifications:

Academic Training and Experience: A relevantAssociate degree (e.g. Finance, Accounting,Business, or Economics). Preference will begiven to candidates with a relevant Bachelors orMasters degree. Minimum of 2 years experi-ence in a relevant field (e.g. Administration,Accounting or Finance.) Preference will be

given to candidates with 3 or more years ofexperience.

Technical Proficiency: Understanding andknowledge of business planning, work program-ming, budgeting and financial management.Proven strong conceptual, analytical and eval-uative skills. Sound knowledge of informationmanagement and communications technology.

Communication and Team Skills: High level ofpersonal and professional integrity. StrongSupervisory skills and ability to function well in amulti-cultural environment. Results-orientedpersonality with proven problem-solving skills.Strong communication skills with ability to pre-pare present and discuss findings in written andoral form. Effective skills as an interlocutor inhandling and facilitating client and inter-unitbusiness relationships. Ability to function effec-tively in multi-disciplinary teams within a matrixmanagement environment.

Language Skills: Proficiency in English andFrench is required.

Terms of Employment:Two years Term appointment with possibilitiesof renewal.

Submission of applications:Online Application

Qualified candidates are requested to visit andsubmit the electronic application at www.world-bank.org/careers click on >employment oppor-tunities >professional/technical staff opportuni-ties >current vacancies > job Job #: 082200 tosubmit your application electronically to theWorld Bank. The closing date for receipt of yourelectronic application is end of dayNovember 27, 2008. Only short listed candi-dates will be contacted.

Please note that only short-listed candidates willbe contacted

VOUS ETES PROFESSIONNELS !PREPAREZ VOTRE BTS - LICENCE -

MASTER EN COURS DU SOIR

Etude de Maître Ismaël Ganda, Notaire; Rue ST9 derrière l'immeuble UGAN, quartier Kalley Centre, BP.l 1.656 Niamey-Niger Téléphone : (00227)21 76 68 39, Email : gandaismaël @yahoo.fr

CONSTITUTION DE SOCIETE

Agence pour la Sécurité de la NavigationAérienne en Afrique et à Madagascar

Représentation auprès de la République du Niger BP 1096 Niamey-Aéroport tél. (227) 20 73 26 74 /20 73 25 17

20 73 25 18 / 20 73 25 19 / Fax 20 735512

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Recruitment of a Resource Management Assistant 2 years Fixed Term Appointment

World Bank Country Office Niamey, Niger

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HOROSCOPEPrévisions de vendredi-samedi-dimanche

VENDREDIVENDREDI: Donnez de vos nouvelles aux amisà l’étrangerSAMEDISAMEDI: Faites confiance à votre instinct pourun achat conséquent.DIMANCHEDIMANCHE: Soyez entreprenant, ne restez pasau lit! Cette journée sera enrichissante (baladeou bricolage).

HORIZONTALEMENT

1. Tout animal qui se nourrit en tuant ses proies;

2. Nom de plusieurs rois de Norvège - Massif de chez

nous;

3. Spécialité culinaire d’Asie - Point fermé;

4. Individu qui s’habille avec élégance - Précis;

5. Grugea - Poussée massive à gauche;

6. Consonnes - Un peu avinée;

7. Es couché - Trompés - Petite classe (initiales);

8. Il a de fortes mâchoires (inversé) - Ne pas révéler ;

9. Plante appelée aussi aunée - La Perse autrefois;

10. De manière absolument nuisible.

VERTICALEMENT

1. Frère de même père;

2. Inconvénient - Instrument de musique ;

3. Va ventre à terre - Faux marbre;

4. Dans le nerf - Passage aisé à redresser - Cri du Christ;

5. Manière de passer qui se moque de l’autorisation -

Adresse vague;

6. Fumé et salé pour un poisson - Sigle universitaire;

7. Tourne pour s’enfoncer (inversé) - Colonie d’abeilles;

8. Evèque de Lyon - Colère d’ancêtres;

9. A la tête de la réunion - Audace;

10. Rejoignent.

1 Bélier (21 mars - 19 avril)

VENDREDIVENDREDI: Dans certains cas, on ne peut compter

que sur soi-même.

SAMEDISAMEDI: Charisme et naturel sont vos atouts. Vous

en aurez peut-être besoin aujourd’hui.

DIMANCHEDIMANCHE: Vous faites des projets? Ce sera avec

confiance et sérénité. Mais réfléchissez bien.

3 Gémeaux (21 mai - 21 juin)

VENDREDIVENDREDI: Restez concentré sur votre travail.

SAMEDISAMEDI: Du punch à en revendre.

DIMANCHEDIMANCHE: Vous saurez écouter l’avis de cha-

cun et agirez en conséquence.

4 Cancer (22 juin - 22 juillet)

VENDREDIVENDREDI: Un vent de liberté souffle en vous.

SAMEDISAMEDI: Vous prendrez de bonnes décisions

concernant la gestion de votre budget.

DIMANCHEDIMANCHE: Il sera question de départ en voyage

ou de déplacement. mais surtout pour le plaisir.

2 Taureau (20 avril - 20 mai)

VENDREDIVENDREDI: Déclarez votre flamme tous les jours àvotre bien-aimé(e).SAMEDISAMEDI: Un événement se prépare? La famille s’a-grandit? Vous chamboulerez vos projets pouraccueillir ces changements.DIMANCHEDIMANCHE: Vous saurez vous organiser et aurezassez d’énergie pour faire face à tous les soucis.

5 Lion (23 juillet - 21 août)

VENDREDIVENDREDI: On vous demandera de faire vos

preuves. Relevez le défi!

SAMEDISAMEDI: Reprise de contact avec des proches.

DIMANCHEDIMANCHE: Des achats pour la déco de la

maison et, du coup, pas mal de bricolage à faire.

7 Balance (22 sept.- 22 oct.)

VENDREDIVENDREDI: Vous prendrez des décisions pourvous.SAMEDISAMEDI: Vous ferez les choses pour vous.C’est bien de se faire passer un peu en premier.DIMANCHEDIMANCHE: Vous savez ce qu’il faut acheterpour la maison. Ne vous laissez pas tenter, neprenez que ce qui est nécessaire.

9 Sagittaire (22 nov. - 22 déc.)

VENDREDIVENDREDI: Vous finirez le mois comme vousl’avez commencé: en pleine forme!SAMEDISAMEDI: Vous n’êtes pas en pleine forme?Reposez-vous un peu plutôt que de foncer chezle médecin.DIMANCHEDIMANCHE: Vous avez de plus en plus confian-ce en vous. Le changement est visible!

10 Capricorne (21 déc. - 19 janv.)

VENDREDIVENDREDI: Soirée-video, plateau-repas, l’heureest à la détente.SAMEDISAMEDI: Vous serez un élément essentiel d’unefête entre amis. Vous savez mettre tout le monde debonne humeur.DIMANCHEDIMANCHE: Vous traverserez une période de séré-nité absolue. Le stress, vous avez déjà donné!

11 Verseau (20 janv. - 18 février)

VENDREDIVENDREDI: Vivement les prochaines vacances!SAMEDISAMEDI: Vous aimeriez prendre un nouveau tour-nant dans votre travail? Tout est possible, il fat s’endonner les moyens.DIMANCHEDIMANCHE: Passer un moment entre amis, à seraconter ses histoires de coeur, ses rêves secrets,cela vous fera du bien.

12 Poissons (19 Fév. - 20 mars)

VENDREDIVENDREDI: Les enfants pomperont toute votreénergie.SAMEDISAMEDI: Tout le monde devra marcher droit. Sice n’est pas le conjoint ou les enfants, ce sera lechat ou le chien!DIMANCHEDIMANCHE: Là où vous vous sentirez le mieux,c’est en plein air. Marchez ou faites du vélo.

6 Vierge (22 août - 21 sept.)

VENDREDIVENDREDI: Offrez-vous un petit quelque chose.

SAMEDISAMEDI: Vous ferez de bonnes affaires en faisant

du shopping, mais sachez vous arrêter à temps.

DIMANCHEDIMANCHE: Vous serez en harmonie avec vos pro-

ches.

8 Scorpion (24 oct. - 22 Nov.)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1

2

3

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P A R E B A L L E S

E V O E P O I L U

T A M P E T R I R

I L S I X A R V

T B A S R E I

E S C D O L V

S U R P I C S A

S E U I L S M O N

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So

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n u m é r o p r é c é d e n t

MOTS CROISES

+

Pharmacies de gardeNuméros utiles

Renseignements: 12

Sapeurs Pompiers: 18

Réclamation : 13

Police secours : 17

Hôpital : 20 72 25 21

Médecins de nuit: 20 73 47 37

CDar Es SalamCIndépendanceCMali BéroCLibertéCTénéréCWadataCYantalaCChâteau 8C2è ArrondissementCNi’imaCCité CaisseCPopulaire TalladjéCPop. Hôpital (sauf les dimanches)

CLa Patience (Ex Lacouroussou)CPoint DCNouveau MarchéCComplexeCTerminusCLakoCOUAC2è ForageCRoute TillabéryCPlateauCPopulaire SONICPop. Hôpital (sauf les dimanches)

Du samedi 1er au

samedi 8 Novembre 2008

Du samedi 25 au

samedi 1er Novembre 2008

Histoire de deux jumeaux

C'est l'histoire de deux jumeaux, Robert et Richard.

Robert était propriétaire d'une vieille barque. Par

pure coïncidence, la femme de Richard est morte la

même journée que la barque de Robert coula.

Quelques jours plus tard, une vieille dame voit

Robert et le méprend pour son frère Richard et la

conversation s'engage:

- Je suis terriblement désolée, j'ai entendu parler de

votre perte. Vous devez être atterré.

Robert pense que la veille dame parle de sa barque et

dit:

- Je suis en fait content de m'en être enfin débarras-

sé. Elle était une veille chose pourrie déjà en partant.

Elle avait le bas tout ratatiné et elle sentait le poisson

mort. Elle perdait constamment son eau, elle avait un

trou en arrière et aussi un gros trou en avant. A tou-

tes les fois que je l'utilisais, son trou devenait de plus

en plus grand et elle mouillait comme ce n'est pas

possible. Je crois que ce qui l'a achevé, c'est quand

je l'ai loué à ces quatre gars qui cherchaient quelque

chose pour s'amuser. Je les avais avertis qu'elle n'é-

tait pas très bonne, mais ils voulaient s'en servir

quand même. Les crétins ont essayé d'y monter tous

en même temps et elle a fendu en plein milieu.La

veille femme perdit connaissance.

Rions-en

Loisirs

Page 19 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

II sera procédé, par les soins du Receveur de la Direction des AffairesDomaniales et Cadastrales, à la vente aux enchères publiques desvéhicules réformés de l'Etat, le samedi 1er novembre 2008, suivant le calendrier ci-après :- 09 heures dans l'enceinte du parc auto de la Présidence ;- 11heures dans la cour de la Direction des Affaires Domaniales et Cadastrales(DADC).

La liste des véhicules est affichée, à partir du lundi 27 octobre 2008, au garagedu parc auto de la Présidence et à la Direction des Affaires Domaniales etCadastrales.

Les conditions de la vente sont les suivantes :- Paiement au comptant ou par chèque certifié ;- Frais en sus 12% ;- Enlèvement immédiat et sans garantie.

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

COMMISSARIAT CHARGE DES RESSOURCES INTERNES DIRECTION GENERALE DES IMPOTS

DIRECTION DES AFFAIRES DOMANIALES ET CADASTRALES

AVIS DE VENTE

Page 20: l Modèle de projet de - nigerdiaspora.netnigerdiaspora.net/journaux/saheldimanche31-10-08.pdf · ont suivi un autre exposé portant sur l'ac-cès des populations aux médicaments

Nation

Page 20 31 octobre 2008 Sahel Dimanche

Le ministre des EnseignementsSecondaire et Supérieur, de la Rechercheet de la Technologie, Professeur OumarouSidikou, a présidé mercredi dernier, l'ou-verture officielle de l'Institut Universitairede Technologie (IUT) de Maradi. La cérémonie s'est déroulée en présencedu gouverneur et des préfets de la Région,des honorables chefs des provinces duKatsina et du Gobir, du 1er vice-présidentdu conseil de la Communauté Urbaine deMaradi, des maires, du directeur de l'IUT,des étudiants ainsi que de plusieurs invi-tés.Dans le discours qu'il a prononcé à cetteoccasion, le ministre des EnseignementsSecondaire et Supérieur, de la Rechercheet de la Technologie a indiqué que la créa-tion de ces établissements est le résultatd'un long processus qui s'inscrit dans laperspective de la valorisation de l'ensei-gnement supérieur professionnel et tech-nique dans notre pays. Il a poursuivi enprécisant que cet enseignement supérieurprofessionnel et technique, application dela science et de la technologie, s'impose,car c'est en mettant l'accent sur ce secteurque beaucoup de pays sont devenusaujourd'hui des puissances économiques. M. Sidikou Oumarou a dit que par la créa-tion de ces établissements, le Niger viseau moins 3 objectifs : être parmi les paysqui conçoivent, fabriquent et mettent envaleur des outils de production adaptés àleurs besoins ; être parmi les pays qui met-tent les fruits de la science et de la techno-logie au profit de leurs populations ; etaccroître les capacités d'accueil del'Université Abdou Moumouni Dioffo. C'estpourquoi la création de filières spécialiséeset leur répartition régionale correspond ausouci de créer les conditions idéales pourformer des cadres compétents dans ledomaine des sciences et de la technologie,conformément aux réalités nationales.''Ainsi, l'Institut Universitaire deTechnologie de Maradi délivre un DiplômeUniversitaire de Technologie (DUT) dansles filières de génie électrique et de géniecivil. Quant à l'IUT de Zinder, il délivre leDUT dans les filières de secrétariat de

direction et d'aménagement du territoire eturbanisme. Enfin, l'IUT de Tahoua formeles étudiants à la maîtrise des méthodes,procédures et techniques comptables,financières et budgétaires ; à la mise enplace d'un système d'information écono-mique comptable et financière ; et à l'éla-boration et au suivi des outils d'aide à ladécision'', a-t-il ajouté. Il a tenu à préciserque l'Etat entend donner le cachet d'éta-blissements d'excellence aux IUT et a sou-haité une bonne rentrée académique àtous.Auparavant, le gouverneur de la région, M.Chaibou Ali Maazou, a brossé la situationde l'enseignement dans la région deMaradi. Il a rappelé que sa région compte5 inspections de l'enseignement secondai-re totalisant 93 établissements dont 69publics et 24 privés. Selon M. Chaibou AliMaazou, à la rentrée d'octobre 2008-2009,ces établissements avaient un effectif pro-visoire de 38.584 élèves tous cycles

confondus, dont 11.557 filles, soit une pro-portion de 29,99%. Ces élèves sont enca-drés par 1015 professeurs tous cycles,toutes disciplines et tous grades confon-dus. Quant au Représentant du Recteur, M.Zibo Garba, il a indiqué que l'UniversitéAbdou Moumouni de Niamey est fière deprendre enfin pieds dans les régions,notamment dans cette belle province deMaradi. ''Il s'agit ici d'une promesse qui seréalise après 40 ans. Hier le Damagaram,aujourd'hui Maradi et demain Tahoua.Nous prions ALLAH pour que dans lesannées à venir, l'université puisse rejoind-re les autres régions du pays'', a-t-il dit. Pour sa part, le directeur de l'IUT deMaradi a dit que son établissement dispo-se de 8 enseignants titulaires de hautniveau (bac +5 au moins) et d’enseignantsvacataires venant en majorité l'UAM, de 7agents composant le personnel adminis-tratif et technique et de 24 auxiliaires. Il a

précisé que l'effectif des étudiants des 2filières ouvertes est de 40 dont 75% sontdes boursiers de l'Etat et 25% sont des pri-vés. L'IUT de Maradi, devait-il souligner, est bâtisur une superficie de 8,5 ha et disposed'un équipement socio-éducatif composéd'un bloc administratif avec une vingtainede bureaux ; d'un bloc pédagogique com-posé de 5 salles de cours, d'une salle infor-matique et d'un amphithéâtre de 350 pla-ces ; d'une cité universitaire d'une capacité102 places ; d'un restaurant universitaire etd'une infirmerie pour les soins primaires.En mobilier roulant, l'Institut dispose de 2bus flambant neuf offerts par le Présidentde la République, d'un minibus et d'unvéhicule utilitaire, a-t-il ajouté. Quant auvice-président de la CUM, il a souhaité lachaleureuse bienvenue au ministre et à ladélégation qui l'accompagne.

Zeinabou Gaoh, ONEP Maradi

Il se tient depuis le lundi 27 octobre 2008,au sein de l'Ecole Nationaled'Administration et de Magistrature(ENAM), des ateliers de validation des sixpremiers modules de formation desacteurs de la décentralisation. Ces ateliers,organisés par le Centre de Formation enGestion des Collectivités Territoriales(CFGCT) de l'ENAM avec l'appui financierdu Fonds d'Investissement desCollectivités Décentralisées (FICOD), setiennent à Niamey du 27 octobre au 1ernovembre 2008. Le comité de validationcréé par l'ENAM et qui comprend les repré-sentants des ministères sectoriels, desinstitutions et des partenaires techniqueset financiers engagés dans le processusde la décentralisation, va examiner les cur-ricula et les contenus des modules en vuede les valider et de permettre leur promo-tion à l'échelle nationale. La cérémonie d'ouverture de ces ateliers aété présidée par le conseiller principal duPremier ministre, M. Abdoulaye Soumana.Dans son allocution, il a rappelé que lacréation du CFGCT-ENAM en avril 2008 arépondu à la nécessité de compléter ledispositif institutionnel de conduite et d'en-cadrement de la réforme administrative etterritoriale engagée au début de cettedécennie par le Niger. La convention entrele CFGCT-ENAM et le FICOD donne corpsà cette préoccupation évoquée par lereprésentant du cabinet du Premier minist-re. Cette convention porte sur la préparationd'un programme de formation des acteurscommunaux en finances locales et maîtrised'ouvrage avec 16 modules à élaborer et àfaire valider par un comité de validation.Pour le présent atelier, les modules inscritsportent sur le contrôle budgétaire ; lacomptabilité budgétaire ; la gestion despoints d'eau ; l'identification des projets ;les marchés publics ; et l'entretien des pis-tes. Ces modules une fois validés, seronttestés sur le terrain avant leur généralisa-tion.Emanation de tous les acteurs majeurs dela décentralisation, l'acte de création duCFGCT-ENAM vient en effet, d'une part,combler un vide dans le dispositif institu-tionnel chargé de conduire, d'encadrer etd'accompagner le processus de décentrali-sation, et d'autre part, répondre aux préoc-cupations des partenaires techniques etfinanciers qui voudraient voir une institutionpublique reconnue qui se chargerait demettre de l'ordre dans les actions de for-mation qu'ils appuient, et/ou initient endirection des acteurs de la décentralisa-tion. Dans ce contexte, le centre se posi-

tionne comme guichet unique pour le ren-forcement des capacités des acteurs de ladécentralisation, au service de l'Etat et despartenaires qui soutiennent les réformesinstitutionnelles engagées par les autoritésdu Niger.Le champ couvert par les activités du cen-tre est assez vaste. Il englobe la formationdans ses deux dimensions (initiale et conti-nue basée sur des études de besoins), etla recherche appliquée en rapport avec ladirection de la recherche de l'EcoleNationale d'Administration et deMagistrature (ENAM). Doté d'un comité degestion, et d'une direction qui assure lacoordination de ses activités, le CFGCT aentre autres attributions, la formation initia-le; la formation continue des agents descollectivités, des élus locaux, des agentsdes services déconcentrés de l'Etat et desanimateurs des organisations de la sociétécivile ; la réalisation des études à lademande des acteurs et l'identificationdes besoins spécifiques en formation enmatière de gestion des collectivités. Lecentre vise comme publics cibles, lesreceveurs municipaux, les secrétairesgénéraux des collectivités territoriales, lessecrétaires municipaux, les secrétairesde direction, les secrétaires dactylogra-phes, les agents d'état civil, les éluslocaux etc.Quant au FICOD, partenaire du centredans cette opération, il a été mis en placepar la KFW dans le cadre de la coopéra-tion nigéro-allemande. Son objectif est dedoter les collectivités territoriales eninfrastructures et équipements de base(sociales et marchandes), en pistes dedésenclavement, en ouvrages commu-nautaires (protection des berges, deskoris, seuils d'épandage etc.), y comprisles mesures d'aménagement et d'accom-pagnement en vue de l'assise des collec-tivités décentralisées et de l'améliorationdes conditions de vie des populations.Les interventions du FICOD sont régiespar les principes de cofinancement. Lacollectivité bénéficiaire est tenue de ver-ser une contribution au financement dufonds. D'une manière générale, les finan-cements du FICOD sont ouverts aux col-lectivités territoriales. Les demandes desgroupements socioprofessionnels et dereprésentation de franges de la popula-tion devront être transmises par le maire,accompagnées du procès verbal de déli-bération du conseil municipal.Il faut noter que la convention signée le14 août 2008 entre le FICOD et leCFGCT-ENAM comporte deux volets,notamment, les prestations de service de

l'ENAM et l'appui institutionnel à apporter àcette école. Ce dernier volet vise à soute-nir le Centre de Formation en Gestion desCollectivités Territoriales créé au sein del'ENAM, afin qu'il puisse jouer pleinementson rôle d'institution pérenne de formationdes agents des collectivités et harmoniserles supports de formation des acteurs de ladécentralisation au niveau local. Il s'agit,de manière concrète, d'accompagner leCFGCT dans la mise en place des procé-dés et méthodes d'ingénierie et d'outils deformation adaptés, y compris la mise enplace d'un dispositif de suivi évaluation ; dedoter le centre de matériel de formationapproprié et d'organiser et effectuer deséchanges d'expériences entre le CFGCT etles autres centres de formation de la sous-région, notamment du Burkina Faso, duBénin, du Mali et du Cameroun.

Oumarou Moussa

Office Nationald’Edition et de Presse

Place du Petit MarchéB.P : 13182 Niamey Niger

Tél 20 73 34 86 /87Télécopieur : 20 73 30 90

E-mail : [email protected] web : tamta-minfo.com

Directeur de PublicationSaïdou Daoura

Secrétaire de RédactionWata N. Fassouma Moustapha

Directrice commercialeSophie Ledru Gazéré 20 73 22 43

Chef Service Communiqué et Pub.Alassane Assilila

DirecteurTechniqueMahamane Hadi

Mahamane20 73 99 87Réd en chef

M.S. Abandé MoctarRéd en chef adjtInoussa Oumarou

Composition : ONEPTirage ONEP -tél : 20 73 99 87

5000 exemplaires

Directeur de la Rédaction

Assane Soumana

20 73 99 86

Réd en chef

Tchirgni MaïmounaRéd en chef/Adj

Mahaman Bako

Ouverture officielle de l'Institut Universitaire de Technologie (IUT) de Maradi

Mettre les fruits de la science et de la technologie au service des populations

Renforcement des capacités des acteurs de la décentralisation

Synergie d'actions entre le CFGCT-ENAM et le FICOD

Auprès du Grand Niger Puissant

Qui rend la nature plus belle

Soyons fiers et reconnaissants

De notre liberté nouvelle

Evitons les vaines querelles

Afin d'épargner notre sang

Et que les glorieux accents

De notre race sans tutelle

S'élèvent dans un même élan

Jusqu'à ce ciel éblouissant

Où veille son âme éternelle

Qui fera le pays plus grand

Debout Niger, debout !

Que notre oeuvre féconde

Rajeunisse le cœur de ce vieux continent

Et que ce chant s'entende aux quatre

coins du monde

Comme le cri d'un peuple équitable et

vaillant

Debout Niger, debout !

Sur le sol et sur l'onde

Au son des tam-tams dans leur rythme

grandissant

Restons unis toujours, et que chacun

réponde

A ce noble avenir qui nous dit

En avant...

Hymne national

La Nigérienne