4
O CB^- JL -CAdflEBgl Mercredi 6 Janvier 1892 PARAISSANT TOUS LES JOURS ABONNEMENTS NANCY •• 20 fr. par an. MEURTHE-ET-MOSELLE, MEUSE et TOSGES 22 Autres départements et Étranger 28 L'abonnement est payable d'avance et continue sauf avis contraire. Rédacteur en chef : LÉON GOULETTE ADMINISTRATION et RÉDACTION : Rue Saint-Dizier, 51, à NANCY INSERTIONS RÉCLAMES (3« page) , 30 cent, la ligne. ANNONCES (4° page) 30 Pour toute autre publicité, s'adresser à l'Administration. Adresse télégraphique : EST-RÉPUBLICAIN-NANC?. TÉLÉGRAMMES ; Services télégraphiques spéciaux. , ,, i ce nouveau tarir espagnol Madrid, 5 janvier, matin._ Le nouveau tarif douanier a viveme-nt satis- fait les protectionnistes et les agriculteurs ; certaines industries se plaignent pourtant ; que les droits sur les charbons sont doublés et que les droits sur les matières premières sont augmentés, même dans le tarif dit mini- mum. Les libéraux et les républicains critiquent beaucoup les droits élevés sur les produits nécessaires à l'alimentation des classes pau- vres. On trouve mauvais aussi, qu'aucune distinction ne soit faite par les tarifs maxi- mum pour les produits de l'agriculture et do < l'élevage étrangers. Conseil des ministres Paris, 5 janvier, 1 h. 10 soir. Le conseil des ministres s'est entretenu des pétitions adressées par les porteurs de titres du Panama, et qui viendront, aujourd'hui en discussion devant xa Chambre. Le gouverne- ment a accepté les conclusions du rapport de M. Thévenet qui renvoie les pétitions aux mi- nistres compétents. MM. Rouvier et Jules Roche ont annoncé qu'ils seiaieut entendus dans l'après-midi, par la commission sénatoriale des douanes, au sujet des pétroles. HAVAS. lies troubles «lu Maroc Paris, 5 janvier, 1 h. 50 soir. Le gouvernement français a ordonné l'en- voi du navire Cosmôa dans les eaux de Tan- ger, pour protéger nos nationaux. Les trou- bles de Tanger, dont nous avons déjà parlé, ne sont nullement dirigés contre les étrangers mais contre l'administration locale. HAVAS. (Le gouvernement a été conduit à prendre cette mesure parce qu'une tribu berbère de la frontière algérienne avait été razziée par une autre tribu placée sous la juridiction nomina- le du sultan du Maroc. L'envoyé de France à Tanger a adressé au sultan une demande de réparation.^ Paris, 5 janvier, soir. On mande de Tanger que l'hostilité des tribus contre le pacha augmente. Une canonnière anglaise vient d'arriver. On croit qu'elle sera suivie d'une escadre ap- partenant à la même nation. Le bruit court que le ministre d'Angleterre aurait prévenu le pacha que s'il ne pouvait pas, en cas de nécessité, garantir la sécurité de la ville, il ferait débarquer les marins an- glais pour protéger ses nationaux. lies traités de commerce étrangers Nimes, 5 janvier, soir. La Société d'agriculture du Gard a organisé pour le jeudi 7 courant, un grand meeting au- quel sont conviés les viticulteurs du cette ré- gion du Midi. Dans cette réunion sera formulée une pro- testation contre le gouvernement, qui serait à la veille de signer avec l'Espagne une coneen tiou modifiant le tarif minimum au profit des vins espagnols et du commerce interna- tional. Nouvelles diverses de l'extérieur Rome, 5 janvier, soir. Une pèche privée de Grosseto annonce que les anarchistes ont fait éclater, la nuit dernière, une bombe devant la préfecture de cette ville, pour protester contre l'arrestation de quelques-uns d'eutre eux à la suite d'une rixe avec des ouvriers. Athènes, 5 janvier. La commission parlementaire chargée de l'enquête contre le ministère Tricoupis a pris la décision de proposer à la Chambre le ren- voi de M. Tricoupis, comme ministre delà guerre, devant la haute-cour. La fuite d'un fondé de pouvoirs. Triple asphyxie Paris, 5 janvier. 9 h. 45 soir. Nice. Murris, le fondé de pouvoirs du Crédit lyonnais s'est enfui emportant une quinzaine de mille francs, ainsi que nous l'a- vons rapporté. Sa femme, apprenant sa fuite, a tenté de s'asphyxier avec ses deux enfants en bas-âge: elle à été secourue à temps. Mme Murris a été arrêtée pour homicide par im- prudeuce, un des enfants étant mort. HAVAS. ttm Bulgarie indépendante Paris, 5 janvier, 10 h. 40 soir. Le Courrier du soir apprend à la dernière heure que la Bulgarie a proclamé son indé- pendance, maisaucune nouvelle de l'étranger, sur cet événement, n'étant parvenue au mi- nistère, cette nouvelle est considérée comme sans fondement. HAVAS. Nancy, mardi 5 janvier 1802. . La caisse des retraites ornières La commission du travail vient d'achever i d'étudier le projet du ministre l'intérieur tendant à la création d'une caisse des retrai- tes ouvrières. Le rapport est à l'impression et sera connu avant peu. Le moment est donc bien choisi pour revenir sur une question qu'on n'approfondira jamais assez et dont la réalisation peut être si féconde. En effet, il n'est pas d'institutions plus né- cessaires, plus ardemment souhaitées que celles ayant pour but de garantir la sécurité du vieil âge. La vieillesse, pour l'ouvrier qui ne peut compter que sur lui même, est le plus souvent malheureux. Tant qu'il peut se traîner à son travail, rendre quelques servi- ces, il vivote encore plus mal que bien, néan moins sans trop se plaindre. Mais il arrive un jour la maladie, les douleurs inhérentes au grand âge, le clouent malgré tout sur son lit. le retiennent à son logis, sans feu, ni pain, et c'est à ia charité seule qu'alors il doit avoir recours. Même lorsqu'il est possible aux pauvres vieilles gens de finir leurs jours chez leurs en- fants, leur situation est des plus pénibles. J'en ai connu de ces braves vieux recueillis par un fils ou une fille, en apparence heureux par conséquent, mais si peinés, au fond, d'être une bouche inutile, et de sentir qu'ils étaient une charge qu'on n'avouait pas ! Ceux-là se hâtent de mourir pour ne plus gêner. Aussi s'est-on préoccupé, à diverses épo- ques, de remédier à l'impossibilité d'une épar- gne suffisante chez les travailleurs. Des asso ciations, basées sur différentes combinaison - de mutualités, ont été créées. Des sociétés de secours et d'assurances ont établi des caisses de retraites pour leurs participants. Enlin une caisse nationale de retraites pour la vieillesse a été, en 1851, instituée par l'Etat. Mais, jusqu'à présent, la portée de ces di- verses tentatives est restée des plus limitées En quarante ans, la caisse nationale n'a; enregistré que 800,000 déposants et la uio\ en- ne des pensions n'a été que de huit francs par mois. En 1890, le nombre des pensionnés ins- crits recevant annuellement de 360 à 000 fr. n'a pas dépassé 241 hommes et 116 femmes. À quoi cela tient-il ? A ce qu'en France les sentiments de prévoyance ne sont pas encore assez répandus, et surtout à ce que les travail- leurs doutent qu'à elles seules leurs modestes épargnes puissent devenir suffisamment pro- ductives. Après la Caisse nationale des retraites, il n'y a rien, à part les retraites privées, qui soit comparable aux avantages des sociétés de se- cours mutuels. Actuellement ces sociétés sont de deux sor- tes : les sociétés approuvées, qui ont une pei- sonnalité civile capable d'acquérir et de pos- séder et qui reçoivent une subvention de l'Etat, et les sociétés simplement autorisées, qui vivent^ leur gré, de leurs propres res- sources. Les premières sont au nombre de 4,800, et comprennent 790.000 membres ; les autres s'élèvent à 2,000, avec 25,000 mem- bres. Après, les so i. t,'s d'assurance mutuelle populaire, viennent celles dirigées par dts compagnies financières et s'occupant spéciale- ment de retraites. Leurs contrats sont au nombre d'environ 50,000. Seize maisons prin- cipales en absorbent la majorité. Actuellement, elles servent à leurs assurés un total d'à peu près 30 millions de francs de rentes. Viennent enfin les institutions privées,dues à l'initiative ouvrière ou industrielle. Ce sont à coup sûr les plus nombreuses et les plus intéressantes. A l'étranger, la question des caisses de re- traites ouvrières est entrée dans une voie plu* satisfaisante. L'Allemagne, l'Autriche, l'An- gleterre, la Suisse, ont, à diverses reprises, voté ou discuté des lois s'inspirant du prin- cipe de l'assurance avec la participation de 1 l'Etat. La plus connue de ces tentatives est celle de l'Allemagne. La loi sur l'assurance des ou- vriers contre la vieillesseet l'incapacité detra- , vail (Altersund lavaliden-Versicherung der i Arbeiter) s'applique à environ douze millions 1 d'ouvriers des deux sexes. La prime est ainsi ' divisée : un tiers payé par l'Etat, un tiers ; par le patron, et l'autre tiers pour l'ouvrier. [ La pension de retraite est de 120 mark (150 ! francs) pour les hommes, et des deux tiers de . cette somme pour les femmes. Elle ne peut, en aucun cas, excéder 25y mark (323 £r. 75). Ceci dit, revenons au projet de création d'une caisse des retraites ouvrières, que vient d'examiner la Commission du travail. Considérant donc que la caisse nationale des retraites n'a pas atteint le but que lui assi- gnaient les législateurs de 1851, le ministre de l'intérieur préposait d'y annexer une caisse de retraites ouvrières, au profit des ouvriers, employés, métayers, domestiques de l'un èt 1 autre sexe et dont les ressources, salaires ou appointements sont inférieurs à3.0u0 francs par année. Cette caisse serait alirh'eh'tée': Par le versemént des déposants, grossi par des allocations égales des patrons qui les occupent. Par des versements.effectués par l'Etat. Voici comment les choses se passeraient : Tout ouvrièr des catégories indiquées qui, par une déclaration -au marre de sa localité, n'aurait pas -renoncé au •bénéfice de la loi, se- rait considéré impricltemëDt comme partici- pant à la caisse des fétK.ite'sVEn conséquence, son patron retiendrait sûr sph salaire journa- lier cinq centimes au moins et dix centimes au plus, et verserait obligatoirement au profit dudit ouvrier une somme égale. La sommé journalière versée serait donc de dix centimes dans ïe premier cas, de vingt centimes dans le second. L'Etat, alors, contribuerait par une sub- vention égale aux deux tiers de ces verse- ments. En comptant une moyenne annuelle de deux cent quatre-vingt dix jours de travail, l'ou- vrier aurait droit, après trente années, à une pension de 300 francs s'il versait cinq centi- mes, et de 600 fr. s'il versait dix centimes quo- tidiennement. Il est bon de dire que le projet réserve ex- clusivement aux ouvriers français le bénéfice de loi Comme, dans ces conditions, il se- rait à craindre que certains patrons prissent de préférence des ouvriers étrangers pour évi- ter d'effectuer des versements, le ministre de l'intérieur a tourné la difficulté en décidant que les patrons devraient payer, pour chaque ouvrier de nationalité étrangère, une somme quotidienne de dix centimes. En évaluant à un million le nombre des ouvriers étrangers cela donnerait un produit annuel de 29 mil- iions pour 290 journées de travail. La somme n'est pas à dédaigner. Maintenant, quels sont lés 1 changements apportés par la commission du travail à ce projet décaisse des retraites ? On l'ignore en- core, ou du moins on àftiît que ce qu'ont bien voulu dire les membres de la commis- sion. Les critiques ont surtout porté sur la charge de l'Etat,qui s'élévèrait annuellement, lorsque la loi serait en plein fonctionnement, c'est-à- dire dans trente ans, à 100 millions environ. Peut-être a-t-on trouvé un moyen terme, per- mettant d'obtenir tous lesbienfaits.de la loi sans engager ainsi l'avenir. Dans tous les cas, la présente législature aura une belle occasion de discussions éloquentes, et il faut espérer que si la question des retraites est ré- solue par elle; elle n'oubliera pas pour cela les antres projets de loi qui attendent le grand jour de la tribune et se réclament aussi des grands intérêts ouvriers. La succession politique de I Freppel Un groupe d'électeurs bretons vient de pro- poser à M. le comte de Kératry la candidature au siège laissé vacant dans la troisième cir- conscription de Brest parla mort de Mgr l'ïep pel. M. de Kératry, qui avait été élu député de cette circonscription antérieurement a l'évè- que d'Angers, a décliné eette proposition On écrit de Brest que le eandidat du parti répu- blicain sera, probablement, M. Glaizot, maire te Landeda, membre du conseil général du Finistère. Nous avons déjà dit dans notre numéro de hier, que le parti républicain se proposait de choisir M. Lefebvre, employé à la banque de France. Donc rien n'est encore décidé. La grève des portefaix de Cette Sous le titre'» les traitésde commerce étran- gers ». nous avons parié, dans notre dernier numéro, de la grève des portefaix de Cette motivée par 1 arrivage ..des vins d'Esp t/rne, en prévision des tarifs de douane. Mardi nia- tin, à la suite du refus des cosignataires d'accorder 10 fr. par jour, les portefaix ont envahi lés quais empêchant partout le travail. Surîequaid" la Méditerranée, devant le tapeur nor On Albert, une bande de gré- vistes hostile., est en permanence, han-liguant la foui8 | end snt que des estafettes viennent apporter ,cs nouvelles des autres quais. Le bureau de la police a* été'ffn'"aM par les con- signataires, qui portent plainte contre lefc por tefaix grévistes qui empêchent les autres portefaix de travailler. Plusieurs ouvriers pères de famille ont vou- lu travailler, mais, devant l'attitude des gré vistes. ils ont y renoncer. Les quais offrent un aspect inusité : des groupes de grévistes font des patrouilles continuelles pour empê- cher le débarquement. INFORMATIONS PARLEMENTAIRES 'M. Barbey vient de déposer sur le bureau de la Chamiire un projet tendant à l'autoriser à faire une distribution supplémentaire de dé- corations en faveur des officiers et soldats de mer qui ont participé aux expéditions en Indo-Chine, au Sénégal, au Dahomey et aux Comores. , Le ministre de la marine demande vingt- cinq croix de chevalier de la Légion d'honneur et cinquante médailles militaires. CHAMBRE DES DEPUTES Séance du mardi 5 janvier i892. L'élection de M. Béraud, à Carpentras, est validée. On reprend la suite de la discussion du pro- jet de loi concernant les victimes des erreurs judiciaires L'article du projet de loi est adopté avec des dispositions additionnelles portant que l'arrêt de revision sera affiché et publié dans cinq journaux et à l'Officiel et reconnaissant le droit à une indemnité à toute personne ayant bénéficié d'une ordonnance de non-lieu. M. Bovier-Lapierre développe un amende- ment tendant à établir qu'une indemnité pécu- niaire soit accoraée aux victimes des erreurs judiciaires. L'orateur dit que ce n'est pas 1 ; une innova- tion ; cette réforme était déjà demandée avant 1789 dans tous les cahiers préparés pour les Etats-Généraux. MM. Pourquery de Boisserin et Fallières combattent l'amendement. M. de Ramel demande qu'en cas d'acquit- tement le jury soit appelé à se prononcer sur la question d'indemnité. La Chambre, par 268 voix contre 211, prend en considération le principe des amendements tendant à instituer une réparation pécuniaire pour les personnes acquittées. Les amendements sont ensuite renvoyés à la commission. La Chambre discute les conclusions des rapports sur les pétitions de porteurs de ti- tres de la compagnie du canal de Panama. Ces rapports concluent au renvoi des pétitions aux ministres des affaires étrangères, des fi nances, de la justice et des travaux publics. M. Gauthier de Clagny déclare que 100.000 porteurs du Panama supplient la Chambre de faire un effort pour essayer de sauver leurs intérêts compromis ; il tant que la res- ponsabilité des administrateurs soit mise en jeu. Il faut prendre une décision dans le plus bref délai. Il demande en terminant en est en ce moment l'instruction judiciaire. M. Fallières répond que l'instruction suit son cours et que la Chambre peut avoir con- fiance dans les lumières et la compétence de celui qui est chargé de cette instruction.(Mou- vement ) M. Dreyfus réclame des poursuites contre les entrepreneurs et tous ceux qui ont eu quel- ques responsabilités dans la déconfiture de l'ancienne société. (Très bien ! très bien 1) Après une réplique de M. Krantz et de M. Prévost de Launay. la Chambre adopte à l'unanimité de 500 votants l'ordre du jour Pey- tral ainsi conçu : La Chambre désirant une répression éner- gique etrapide des responsabilités passe à l'or- dre du jour. » Les conclusions des deux commissions ren- voyant les pétitions aux ministres compé- tents sont ensuite adoptées par oSl voix contre 101. M. Jules Roche dépose le projet de loi sur le tarif des douanes qui est de retour du Sénat. Séance jeudi. La séance est levée à sept heures dix. SÉKTAT Séance du mardi 5 janvier Le Sénat ouvre sa séance à deux heures et adopte un grand nombre de projets d'intérêt local. M. Dauphin donne ensuite lecture des déci- sions prises par la commission des douanes : 1" adoption de l'^meudement Vigée pour les farines ; maintien des droits actuellement existants, soit 18 et fr. pour les pétrole? jusqu'au 30 septembre 1892. L'urgence est déclarée et la discussion im- médiate ordonnée. M. Tolain demande au Sénat de voter sans discussion les chiffres de 7 et 12 fr?ncs votés par la Chambre qui a admis par contre qu'ils ne seraient applicables qu'au 1" octo- bre 1893. M. Rouvier, ministre des finances, se rai- lie à la proposition de la commission. M. Dauphin, rapporteur général, explique que la commission des douanes n'a pas voulu s'engager à voter la détaxe proposée par la Chambre. Elle veut simplement laisser le temps au Parlement d'étudier la question. Après une réplique de M. Tolain et quel- ques mois de M. Dauphin, le Sénat adopte, par 223 voix contre 18, les chiffres de 18 et 25 francs pour les pétroles, soit le tarif actuelle- ment existant. Est votée également la disposition portant que les droits ne pourront être perçus que jusqu'au 30 octobre 1892. Les dispositions re- latives aux farines sont adoptées. L'ensemble du tarif des douanes, ainsi mo- difié, est mis aux voix et adopté par 205 voix contre i. Le Sénat s'ajourne à jeudi. La séance est levée. Bulletin Militaire Les projets du ministre de la guerre Les grandes mauceuvres de l'Est et l'orga- nisation des régiments mixtes ont été les deux événements principaux de l'année militaire 1891 ; il est permis d'espérer que l'année 1892 ne sera pas moins féconde au point de vue de l'achèvement de la réorganisation de l'armée. L'une des grosses questions à l'ordre du jour depuis longtemps est celle du dédoublement du 6 e corps ; très prochainement, la créa- tion du nouveau corps d'armée sera un fait accompli. Mais la réforme la plus importante à appor- ter à notre organisation militaire est sans contredit la revision complète de laloidu ; 13 mars 1875, relative à la constitution des cadres effectifs de l'armée active et de l'ai mée terri- toriale : dans la séance du 5 novembre dernier, M. de Freycinet, ministre de la guerre, a ex- posé à la Chambre les moiifs qui, jusqu'ici, l'avaient empêché de présenter une loi géné- rale des cadres, et le ministre, on se le rap- pelle, a terminé en annonçant pour cette an- née le dépôt d'un projet de loi d'ensemble. Ce n'est pas tout. Le ministre de la guerre se préoccupe éga- lement de la refonte complète de la loi de 1832 sur l'avancement. Une loi sur les retraites proportionnelles des officiers est à l'étude, qui améliorerait sen- siblement le recrutement des cadres de nos troupes de réserve. Enfin, Tannée 1892 verra sans doute éclore une loi déterminant: les mesures à pren- dre pour rendre uniforme dans tous les ly- cées et collèges l'application de la loi du 27 janvier 1880 imposant l'obligation des exercices ; l'organisation de l'instruction militaire pour les jeunes gens de dix-sept à vingt ans, et le mode de désignation des ins- tructeurs. On le voit, la besogne ne manquera pas cette année encore, et les manœuvres qui se- ront exécutées entre temps par les formations mutes de campagne feront de l'année 1892 une année de travail non moins bien remplie que la précédente. Officiers retraités Les ofnciei s et veuves d'officiers pensionnés avant 1878, qui désireraient être tenus au courant de la question qui les intéresse n'au- ront qu'à envoyer leurs adresses au directeur du Bulletin de l'Union amicale des officiers retraités avant 1878, organe de runifi.-ation des pensions, publié sous la direction du 15 9 comité régional à Marseille Parle retour du courrier, ils recevront, à titre gracieux, les deux premiers numéros de cette très intéressante publication. (S'adresser à la direction, 18, rue de l'Oli- vier, à Marseille.) Le landsturm suisse. Le département de la guerre suisse a récemment décidé de pour- voir de leurs armes, de leur habillement et de leur équipement les hommes du landsturm, catégorie de milice qui correspond, en France, à réserve de l'armée territoriale. Mais, en Suisse, chaque homme du lands- turm doit concerver ses effets et armes chez lui, c'est à-dire avoir à domicile un équipe- ment complet : képi, capote, panta on, guê- tres, havre sac, sac à pain et ïe fusil avec ses accessoires. De cette manière, dès l'ouverture des hosti- lités, la frontière pourra être occupée, et la cavalerie ennemie trouvera tous les points gardés. Le premier devoir des hommes du landsiuim s uisse est, eu effet, de couvrir la mobilisation <ies troupes de campagne de l'é- lite ou armée active. I L'autorité militaire fixera chaque année un ; jour pour l'inspoct on de l'armement et de l'é- quipement, afin de s'assurer de son état d'en- j tretien ; elle aura même la fâcultéde faire exé- cuter aux hommes du landsturm quelques exercices de tir pour s'assurer qu'ils sont tou- jours aptes au service de guerre. TRIBOE PIBLIOIK On nous écrit de Nancy, le 4 janvier 1892 : « Monsieur le rédacteur. « J'ai lu l'article que vous avez inséré sur un enterrement civil, à Vallois. arrondisse- ment de Lunéville. i N otre correspondant de Vallois a toit de qualifier d'acte d'intolérance le refus du curé de cette paroisse-de présider à l'inhumation duc-rpsd'un citoyen qui avait refusé de se confesser, de se laisser oinare (graisser les bottes, comme on dit vulgairement) par lui Le brave curé, selon le cœur du pape Paul Cassagnac, a dire à la famille : Votre parent n'a pas voulu de mon ministère de sou vivant, je ne vois pas à quel titre j'irais pon- tifier sur sa tombe ! La réponse est logique. Les parents, catholiques oithodoxes, otft pu protester et dire : Mais, M. le curé, ce n'est pas le mort que vous punis-., t. m is nous et les habitants de lu paioi>sô qui l'ont connu i bon père, bon i peux, bravo patrio*- h on , me serviable. aimé-de tous eu- Le ~n W f iiffte vu des sacrements de l'FgiLse, n'en aurait pas jusqu'alors valu moins que les quatre fers d'un chien.

La caisse des retraites ornières - Kiosque Lorrain fileO CB^-JL-CAdflEBgl Mercredi 6 Janvier 1892 PARAISSANT TOUS LES JOURS ABONNEMENTS NANCY •• 20 fr. par an. MEURTHE-ET-MOSELLE,

  • Upload
    hanhan

  • View
    213

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: La caisse des retraites ornières - Kiosque Lorrain fileO CB^-JL-CAdflEBgl Mercredi 6 Janvier 1892 PARAISSANT TOUS LES JOURS ABONNEMENTS NANCY •• 20 fr. par an. MEURTHE-ET-MOSELLE,

O CB^- JL -CAdflEBgl Mercredi 6 Janvier 1892

PARAISSANT TOUS LES JOURS

ABONNEMENTS NANCY •• 20 fr. par an. MEURTHE-ET-MOSELLE, MEUSE et TOSGES 22 — Autres départements et Étranger 28 —

L'abonnement est payable d'avance et continue sauf avis contraire.

Rédacteur en chef : LÉON GOULETTE

ADMINISTRATION et RÉDACTION : Rue Saint-Dizier, 51, à NANCY

INSERTIONS RÉCLAMES (3« page) , 30 cent, la ligne. ANNONCES (4° page) 30

Pour toute autre publicité, s'adresser à l'Administration.

Adresse télégraphique : EST-RÉPUBLICAIN-NANC?.

TÉLÉGRAMMES ; Services télégraphiques spéciaux. ,

,„, i

ce nouveau tarir espagnol Madrid, 5 janvier, matin._

Le nouveau tarif douanier a viveme-nt satis-fait les protectionnistes et les agriculteurs ; certaines industries se plaignent pourtant ; que les droits sur les charbons sont doublés et que les droits sur les matières premières sont augmentés, même dans le tarif dit mini- • mum.

Les libéraux et les républicains critiquent beaucoup les droits élevés sur les produits nécessaires à l'alimentation des classes pau-vres. On trouve mauvais aussi, qu'aucune distinction ne soit faite par les tarifs maxi-mum pour les produits de l'agriculture et do < l'élevage étrangers.

Conseil des ministres

Paris, 5 janvier, 1 h. 10 soir. Le conseil des ministres s'est entretenu des

pétitions adressées par les porteurs de titres du Panama, et qui viendront, aujourd'hui en discussion devant xa Chambre. Le gouverne-ment a accepté les conclusions du rapport de M. Thévenet qui renvoie les pétitions aux mi-nistres compétents.

MM. Rouvier et Jules Roche ont annoncé qu'ils seiaieut entendus dans l'après-midi, par la commission sénatoriale des douanes, au sujet des pétroles. — HAVAS.

lies troubles «lu Maroc

Paris, 5 janvier, 1 h. 50 soir. Le gouvernement français a ordonné l'en-

voi du navire Cosmôa dans les eaux de Tan-ger, pour protéger nos nationaux. Les trou-bles de Tanger, dont nous avons déjà parlé, ne sont nullement dirigés contre les étrangers mais contre l'administration locale. — HAVAS.

(Le gouvernement a été conduit à prendre cette mesure parce qu'une tribu berbère de la frontière algérienne avait été razziée par une autre tribu placée sous la juridiction nomina-le du sultan du Maroc. L'envoyé de France à Tanger a adressé au sultan une demande de réparation.^

Paris, 5 janvier, soir. On mande de Tanger que l'hostilité des

tribus contre le pacha augmente. Une canonnière anglaise vient d'arriver.

On croit qu'elle sera suivie d'une escadre ap-partenant à la même nation.

Le bruit court que le ministre d'Angleterre aurait prévenu le pacha que s'il ne pouvait pas, en cas de nécessité, garantir la sécurité de la ville, il ferait débarquer les marins an-glais pour protéger ses nationaux.

lies traités de commerce étrangers

Nimes, 5 janvier, soir. La Société d'agriculture du Gard a organisé

pour le jeudi 7 courant, un grand meeting au-quel sont conviés les viticulteurs du cette ré-gion du Midi.

Dans cette réunion sera formulée une pro-testation contre le gouvernement, qui serait à la veille de signer avec l'Espagne une coneen tiou modifiant le tarif minimum au profit des vins espagnols et du commerce interna-tional.

Nouvelles diverses de l'extérieur

Rome, 5 janvier, soir. Une dé pèche privée de Grosseto annonce

que les anarchistes ont fait éclater, la nuit dernière, une bombe devant la préfecture de cette ville, pour protester contre l'arrestation de quelques-uns d'eutre eux à la suite d'une rixe avec des ouvriers.

Athènes, 5 janvier. La commission parlementaire chargée de

l'enquête contre le ministère Tricoupis a pris la décision de proposer à la Chambre le ren-voi de M. Tricoupis, comme ministre delà guerre, devant la haute-cour.

La fuite d'un fondé de pouvoirs. — Triple asphyxie

Paris, 5 janvier. 9 h. 45 soir. Nice. — Murris, le fondé de pouvoirs du

Crédit lyonnais s'est enfui emportant une quinzaine de mille francs, ainsi que nous l'a-vons rapporté. Sa femme, apprenant sa fuite, a tenté de s'asphyxier avec ses deux enfants en bas-âge: elle à été secourue à temps. Mme Murris a été arrêtée pour homicide par im-prudeuce, un des enfants étant mort. — HAVAS.

ttm Bulgarie indépendante Paris, 5 janvier, 10 h. 40 soir.

Le Courrier du soir apprend à la dernière heure que la Bulgarie a proclamé son indé-pendance, maisaucune nouvelle de l'étranger, sur cet événement, n'étant parvenue au mi-nistère, cette nouvelle est considérée comme sans fondement. — HAVAS.

Nancy, mardi 5 janvier 1802. .

La caisse des retraites ornières La commission du travail vient d'achever i

d'étudier le projet du ministre dè l'intérieur tendant à la création d'une caisse des retrai-tes ouvrières. Le rapport est à l'impression et sera connu avant peu. Le moment est donc bien choisi pour revenir sur une question qu'on n'approfondira jamais assez et dont la réalisation peut être si féconde.

En effet, il n'est pas d'institutions plus né-cessaires, plus ardemment souhaitées que celles ayant pour but de garantir la sécurité du vieil âge. La vieillesse, pour l'ouvrier qui ne peut compter que sur lui même, est le plus souvent malheureux. Tant qu'il peut se traîner à son travail, rendre quelques servi-ces, il vivote encore plus mal que bien, néan moins sans trop se plaindre. Mais il arrive un jour où la maladie, les douleurs inhérentes au grand âge, le clouent malgré tout sur son lit. le retiennent à son logis, sans feu, ni pain, et c'est à ia charité seule qu'alors il doit avoir recours.

Même lorsqu'il est possible aux pauvres vieilles gens de finir leurs jours chez leurs en-fants, leur situation est des plus pénibles. J'en ai connu de ces braves vieux recueillis par un fils ou une fille, en apparence heureux par conséquent, mais si peinés, au fond, d'être une bouche inutile, et de sentir qu'ils étaient une charge qu'on n'avouait pas !

Ceux-là se hâtent de mourir pour ne plus gêner.

Aussi s'est-on préoccupé, à diverses épo-ques, de remédier à l'impossibilité d'une épar-gne suffisante chez les travailleurs. Des asso ciations, basées sur différentes combinaison -de mutualités, ont été créées. Des sociétés de secours et d'assurances ont établi des caisses de retraites pour leurs participants. Enlin une caisse nationale de retraites pour la vieillesse a été, en 1851, instituée par l'Etat.

Mais, jusqu'à présent, la portée de ces di-verses tentatives est restée des plus limitées

En quarante ans, la caisse nationale n'a; enregistré que 800,000 déposants et la uio\ en-ne des pensions n'a été que de huit francs par mois. En 1890, le nombre des pensionnés ins-crits recevant annuellement de 360 à 000 fr. n'a pas dépassé 241 hommes et 116 femmes. À quoi cela tient-il ? A ce qu'en France les sentiments de prévoyance ne sont pas encore assez répandus, et surtout à ce que les travail-leurs doutent qu'à elles seules leurs modestes épargnes puissent devenir suffisamment pro-ductives.

Après la Caisse nationale des retraites, il n'y a rien, à part les retraites privées, qui soit comparable aux avantages des sociétés de se-cours mutuels.

Actuellement ces sociétés sont de deux sor-tes : les sociétés approuvées, qui ont une pei-sonnalité civile capable d'acquérir et de pos-séder et qui reçoivent une subvention de l'Etat, et les sociétés simplement autorisées, qui vivent^ leur gré, de leurs propres res-sources. Les premières sont au nombre de 4,800, et comprennent 790.000 membres ; les autres s'élèvent à 2,000, avec 25,000 mem-bres.

Après, les so i. t,'s d'assurance mutuelle populaire, viennent celles dirigées par dts compagnies financières et s'occupant spéciale-ment de retraites. Leurs contrats sont au nombre d'environ 50,000. Seize maisons prin-cipales en absorbent la majorité.

Actuellement, elles servent à leurs assurés un total d'à peu près 30 millions de francs de rentes.

Viennent enfin les institutions privées,dues à l'initiative ouvrière ou industrielle. Ce sont à coup sûr les plus nombreuses et les plus intéressantes.

A l'étranger, la question des caisses de re-traites ouvrières est entrée dans une voie plu* satisfaisante. L'Allemagne, l'Autriche, l'An-gleterre, la Suisse, ont, à diverses reprises, voté ou discuté des lois s'inspirant du prin-cipe de l'assurance avec la participation de

1 l'Etat. La plus connue de ces tentatives est celle de

l'Allemagne. La loi sur l'assurance des ou-vriers contre la vieillesseet l'incapacité detra-

, vail (Altersund lavaliden-Versicherung der i Arbeiter) s'applique à environ douze millions 1 d'ouvriers des deux sexes. La prime est ainsi ' divisée : un tiers payé par l'Etat, un tiers ; par le patron, et l'autre tiers pour l'ouvrier. [ La pension de retraite est de 120 mark (150 ! francs) pour les hommes, et des deux tiers de . cette somme pour les femmes. Elle ne peut,

en aucun cas, excéder 25y mark (323 £r. 75).

Ceci dit, revenons au projet de création d'une caisse des retraites ouvrières, que vient d'examiner la Commission du travail.

Considérant donc que la caisse nationale des retraites n'a pas atteint le but que lui assi-gnaient les législateurs de 1851, le ministre de l'intérieur préposait d'y annexer une caisse de retraites ouvrières, au profit des ouvriers, employés, métayers, domestiques de l'un èt 1 autre sexe et dont les ressources, salaires ou appointements sont inférieurs à3.0u0 francs par année.

Cette caisse serait alirh'eh'tée': 1° Par le versemént des déposants, grossi

par des allocations égales des patrons qui les occupent.

2° Par des versements.effectués par l'Etat. Voici comment les choses se passeraient : Tout ouvrièr des catégories indiquées qui,

par une déclaration -au marre de sa localité, n'aurait pas -renoncé au •bénéfice de la loi, se-rait considéré impricltemëDt comme partici-pant à la caisse des fétK.ite'sVEn conséquence, son patron retiendrait sûr sph salaire journa-lier cinq centimes au moins et dix centimes au plus, et verserait obligatoirement au profit dudit ouvrier une somme égale. La sommé journalière versée serait donc de dix centimes dans ïe premier cas, de vingt centimes dans le second.

L'Etat, alors, contribuerait par une sub-vention égale aux deux tiers de ces verse-ments.

En comptant une moyenne annuelle de deux cent quatre-vingt dix jours de travail, l'ou-vrier aurait droit, après trente années, à une pension de 300 francs s'il versait cinq centi-mes, et de 600 fr. s'il versait dix centimes quo-tidiennement.

Il est bon de dire que le projet réserve ex-clusivement aux ouvriers français le bénéfice de là loi Comme, dans ces conditions, il se-rait à craindre que certains patrons prissent de préférence des ouvriers étrangers pour évi-ter d'effectuer des versements, le ministre de l'intérieur a tourné la difficulté en décidant que les patrons devraient payer, pour chaque ouvrier de nationalité étrangère, une somme quotidienne de dix centimes. En évaluant à un million le nombre des ouvriers étrangers cela donnerait un produit annuel de 29 mil-iions pour 290 journées de travail. La somme n'est pas à dédaigner.

Maintenant, quels sont lés1 changements apportés par la commission du travail à ce projet décaisse des retraites ? On l'ignore en-core, ou du moins on 6é àftiît que ce qu'ont bien voulu dire les membres de la commis-sion.

Les critiques ont surtout porté sur la charge de l'Etat,qui s'élévèrait annuellement, lorsque la loi serait en plein fonctionnement, c'est-à-dire dans trente ans, à 100 millions environ. Peut-être a-t-on trouvé un moyen terme, per-mettant d'obtenir tous lesbienfaits.de la loi sans engager ainsi l'avenir. Dans tous les cas, la présente législature aura là une belle occasion de discussions éloquentes, et il faut espérer que si la question des retraites est ré-solue par elle; elle n'oubliera pas pour cela les antres projets de loi qui attendent le grand jour de la tribune et se réclament aussi des grands intérêts ouvriers.

La succession politique de I Freppel Un groupe d'électeurs bretons vient de pro-

poser à M. le comte de Kératry la candidature au siège laissé vacant dans la troisième cir-conscription de Brest parla mort de Mgr l'ïep pel. M. de Kératry, qui avait été élu député de cette circonscription antérieurement a l'évè-que d'Angers, a décliné eette proposition On écrit de Brest que le eandidat du parti répu-blicain sera, probablement, M. Glaizot, maire te Landeda, membre du conseil général du

Finistère. Nous avons déjà dit dans notre numéro de

hier, que le parti républicain se proposait de choisir M. Lefebvre, employé à la banque de France. Donc rien n'est encore décidé.

La grève des portefaix de Cette

Sous le titre'» les traitésde commerce étran-gers ». nous avons parié, dans notre dernier numéro, de la grève des portefaix de Cette motivée par 1 arrivage ..des vins d'Esp t/rne, en prévision des tarifs de douane. Mardi nia-tin, à la suite du refus des cosignataires d'accorder 10 fr. par jour, les portefaix ont envahi lés quais empêchant partout le travail.

Surîequaid" la Méditerranée, devant le tapeur nor On Albert, une bande de gré-vistes hostile., est en permanence, han-liguant la foui8 | end snt que des estafettes viennent apporter ,cs nouvelles des autres quais. Le bureau de la police a* été'ffn'"aM par les con-signataires, qui portent plainte contre lefc por tefaix grévistes qui empêchent les autres portefaix de travailler.

Plusieurs ouvriers pères de famille ont vou-lu travailler, mais, devant l'attitude des gré vistes. ils ont dû y renoncer. Les quais offrent un aspect inusité : des groupes de grévistes font des patrouilles continuelles pour empê-cher le débarquement.

INFORMATIONS PARLEMENTAIRES 'M. Barbey vient de déposer sur le bureau

de la Chamiire un projet tendant à l'autoriser à faire une distribution supplémentaire de dé-corations en faveur des officiers et soldats de mer qui ont participé aux expéditions en Indo-Chine, au Sénégal, au Dahomey et aux Comores. ,

Le ministre de la marine demande vingt-cinq croix de chevalier de la Légion d'honneur et cinquante médailles militaires.

CHAMBRE DES DEPUTES Séance du mardi 5 janvier i892.

L'élection de M. Béraud, à Carpentras, est validée.

On reprend la suite de la discussion du pro-jet de loi concernant les victimes des erreurs judiciaires

L'article du projet de loi est adopté avec des dispositions additionnelles portant que l'arrêt de revision sera affiché et publié dans cinq journaux et à l'Officiel et reconnaissant le droit à une indemnité à toute personne ayant bénéficié d'une ordonnance de non-lieu.

M. Bovier-Lapierre développe un amende-ment tendant à établir qu'une indemnité pécu-niaire soit accoraée aux victimes des erreurs judiciaires.

L'orateur dit que ce n'est pas 1 ; une innova-tion ; cette réforme était déjà demandée avant 1789 dans tous les cahiers préparés pour les Etats-Généraux.

MM. Pourquery de Boisserin et Fallières combattent l'amendement.

M. de Ramel demande qu'en cas d'acquit-tement le jury soit appelé à se prononcer sur la question d'indemnité.

La Chambre, par 268 voix contre 211, prend en considération le principe des amendements tendant à instituer une réparation pécuniaire pour les personnes acquittées.

Les amendements sont ensuite renvoyés à la commission.

La Chambre discute les conclusions des rapports sur les pétitions de porteurs de ti-tres de la compagnie du canal de Panama. Ces rapports concluent au renvoi des pétitions aux ministres des affaires étrangères, des fi nances, de la justice et des travaux publics.

M. Gauthier de Clagny déclare que 100.000 porteurs du Panama supplient la Chambre de faire un effort pour essayer de sauver leurs intérêts compromis ; il tant que la res-ponsabilité des administrateurs soit mise en jeu. Il faut prendre une décision dans le plus bref délai.

Il demande en terminant oû en est en ce moment l'instruction judiciaire.

M. Fallières répond que l'instruction suit son cours et que la Chambre peut avoir con-fiance dans les lumières et la compétence de celui qui est chargé de cette instruction.(Mou-vement )

M. Dreyfus réclame des poursuites contre les entrepreneurs et tous ceux qui ont eu quel-ques responsabilités dans la déconfiture de l'ancienne société. (Très bien ! très bien 1)

Après une réplique de M. Krantz et de M. Prévost de Launay. la Chambre adopte à l'unanimité de 500 votants l'ordre du jour Pey-tral ainsi conçu :

• La Chambre désirant une répression éner-gique etrapide des responsabilités passe à l'or-dre du jour. »

Les conclusions des deux commissions ren-voyant les pétitions aux ministres compé-tents sont ensuite adoptées par oSl voix contre 101.

M. Jules Roche dépose le projet de loi sur le tarif des douanes qui est de retour du Sénat.

Séance jeudi. La séance est levée à sept heures dix.

SÉKTAT Séance du mardi 5 janvier

Le Sénat ouvre sa séance à deux heures et adopte un grand nombre de projets d'intérêt local.

M. Dauphin donne ensuite lecture des déci-sions prises par la commission des douanes : 1" adoption de l'^meudement Vigée pour les farines ; 2° maintien des droits actuellement existants, soit 18 et fr. pour les pétrole? jusqu'au 30 septembre 1892.

L'urgence est déclarée et la discussion im-médiate ordonnée.

M. Tolain demande au Sénat de voter sans discussion les chiffres de 7 et 12 fr?ncs votés par la Chambre qui a admis par contre qu'ils ne seraient applicables qu'au 1" octo-bre 1893.

M. Rouvier, ministre des finances, se rai-lie à la proposition de la commission.

M. Dauphin, rapporteur général, explique que la commission des douanes n'a pas voulu s'engager à voter la détaxe proposée par la Chambre. Elle veut simplement laisser le temps au Parlement d'étudier la question.

Après une réplique de M. Tolain et quel-ques mois de M. Dauphin, le Sénat adopte, par 223 voix contre 18, les chiffres de 18 et 25 francs pour les pétroles, soit le tarif actuelle-ment existant.

Est votée également la disposition portant que les droits ne pourront être perçus que jusqu'au 30 octobre 1892. Les dispositions re-latives aux farines sont adoptées.

L'ensemble du tarif des douanes, ainsi mo-difié, est mis aux voix et adopté par 205 voix contre i.

Le Sénat s'ajourne à jeudi. La séance est levée.

Bulletin Militaire Les projets du ministre de la guerre

Les grandes mauceuvres de l'Est et l'orga-nisation des régiments mixtes ont été les deux événements principaux de l'année militaire 1891 ; il est permis d'espérer que l'année 1892 ne sera pas moins féconde au point de vue de l'achèvement de la réorganisation de l'armée.

L'une des grosses questions à l'ordre du jour depuis longtemps est celle du dédoublement du 6e corps ; très prochainement, la créa-tion du nouveau corps d'armée sera un fait accompli.

Mais la réforme la plus importante à appor-ter à notre organisation militaire est sans contredit la revision complète de laloidu;13 mars 1875, relative à la constitution des cadres effectifs de l'armée active et de l'ai mée terri-toriale : dans la séance du 5 novembre dernier, M. de Freycinet, ministre de la guerre, a ex-posé à la Chambre les moiifs qui, jusqu'ici, l'avaient empêché de présenter une loi géné-rale des cadres, et le ministre, on se le rap-pelle, a terminé en annonçant pour cette an-née le dépôt d'un projet de loi d'ensemble.

Ce n'est pas tout. Le ministre de la guerre se préoccupe éga-

lement de la refonte complète de la loi de 1832 sur l'avancement.

Une loi sur les retraites proportionnelles des officiers est à l'étude, qui améliorerait sen-siblement le recrutement des cadres de nos troupes de réserve.

Enfin, Tannée 1892 verra sans doute éclore une loi déterminant: L« les mesures à pren-dre pour rendre uniforme dans tous les ly-cées et collèges l'application de la loi du 27 janvier 1880 imposant l'obligation des exercices ; 2° l'organisation de l'instruction militaire pour les jeunes gens de dix-sept à vingt ans, et le mode de désignation des ins-tructeurs.

On le voit, la besogne ne manquera pas cette année encore, et les manœuvres qui se-ront exécutées entre temps par les formations mutes de campagne feront de l'année 1892 une année de travail non moins bien remplie que la précédente.

Officiers retraités Les ofnciei s et veuves d'officiers pensionnés

avant 1878, qui désireraient être tenus au courant de la question qui les intéresse n'au-ront qu'à envoyer leurs adresses au directeur du Bulletin de l'Union amicale des officiers retraités avant 1878, organe de runifi.-ation des pensions, publié sous la direction du 159

comité régional à Marseille Parle retour du courrier, ils recevront, à

titre gracieux, les deux premiers numéros de cette très intéressante publication.

(S'adresser à la direction, 18, rue de l'Oli-vier, à Marseille.)

Le landsturm suisse. — Le département de la guerre suisse a récemment décidé de pour-voir de leurs armes, de leur habillement et de leur équipement les hommes du landsturm, catégorie de milice qui correspond, en France, à lâ réserve de l'armée territoriale.

Mais, en Suisse, chaque homme du lands-turm doit concerver ses effets et armes chez lui, c'est à-dire avoir à domicile un équipe-ment complet : képi, capote, panta on, guê-tres, havre sac, sac à pain et ïe fusil avec ses accessoires.

De cette manière, dès l'ouverture des hosti-lités, la frontière pourra être occupée, et la cavalerie ennemie trouvera tous les points gardés. Le premier devoir des hommes du landsiuim s uisse est, eu effet, de couvrir la mobilisation <ies troupes de campagne de l'é-lite ou armée active. I L'autorité militaire fixera chaque année un

; jour pour l'inspoct on de l'armement et de l'é-quipement, afin de s'assurer de son état d'en-

j tretien ; elle aura même la fâcultéde faire exé-cuter aux hommes du landsturm quelques exercices de tir pour s'assurer qu'ils sont tou-jours aptes au service de guerre.

TRIBOE PIBLIOIK On nous écrit de Nancy, le 4 janvier 1892 :

« Monsieur le rédacteur. « J'ai lu l'article que vous avez inséré sur

un enterrement civil, à Vallois. arrondisse-ment de Lunéville.

i N otre correspondant de Vallois a toit de qualifier d'acte d'intolérance le refus du curé de cette paroisse-de présider à l'inhumation duc-rpsd'un citoyen qui avait refusé de se confesser, de se laisser oinare (graisser les bottes, comme on dit vulgairement) par lui Le brave curé, selon le cœur du pape Paul dè Cassagnac, a dû dire à la famille : — Votre parent n'a pas voulu de mon ministère de sou vivant, je ne vois pas à quel titre j'irais pon-tifier sur sa tombe ! La réponse est logique. Les parents, catholiques oithodoxes, otft pu protester et dire : Mais, M. le curé, ce n'est pas le mort que vous punis-., t. m is nous et les habitants de lu paioi>sô qui l'ont connu

i bon père, bon i peux, bravo patrio*- hon,me serviable. aimé-de tous eu- Le ~n W f iiffte

vu des sacrements de l'FgiLse, n'en aurait pas jusqu'alors valu moins que les quatre fers d'un chien.

Page 2: La caisse des retraites ornières - Kiosque Lorrain fileO CB^-JL-CAdflEBgl Mercredi 6 Janvier 1892 PARAISSANT TOUS LES JOURS ABONNEMENTS NANCY •• 20 fr. par an. MEURTHE-ET-MOSELLE,

Mercredi 6 Janvier mm « B ̂ LI^liOL « Si le fait de "Vallois était un cas particu- l'a

ier à cette localité, il n'aurait à y attacher pi lucune importance. Mais comme il se produit en tssez fréquemment sur tous les points du dé- co >artement, il mérite une attention particu- es ière. sa

* Trop souvent le curé, parce qu'il est m naître des cloches, libre de donner de la so- m ennité ou non aux enterrements, abuse du M monopole, ex ploite la répugnance des parents, m les survivants, à voir enterier ceux qui leur h< sont chers, sans chant, sans démonstration pi publique d'une nature quelconque. je

< N'y aurait-il pas moyen, Monsieur le ré- pi dacteur, de briser ce monopole, de faire, par a exemple, ce qui a lieu dans les enterrements b: chez les protestants ? Je réponds hardiment : ci oui.

» Permettez-moi, monsieur, de vous expo-ser, d'exposer, si vous le jugez bon, à vos lec- ^ teurs, une idée simple, pratique, peu coûteu- ' se pour ceux qui la trouveraient bonne.

t II s'agirait de créer une association, une e

société composée de citoyens partisans de * l'enterrement civil avec quelque apparat. *

« Pour donner vie, si j'ose m'exprimer ain- * si, à un enterrement civil, que faut-il ? 1° Un « tambour, un corps de musique composé de * sept exécutants au plus, jouant devant la mai- * son mortuaire et pendant le trajet au cimetière ' une marche funèbre et devant la tombe un • morceau approprié à la circonstance ; 2° un patriote, un sociétaire de bonne volonté, pro- • nonçant, à la levée du corps et au moment de ' la mise en terre, quelques paroles bien sen- ' ties. ■

c Tout cela, monsieur, est peu coûteux et ' ferait une cérémonie imposante de cequi.au- ' jourd'hui est pénible pour les amis, doulou- ' reux pour la famille du défunt. '

« Pour réaliser ce programme, que faudrait-il ? Cinquante citoyens s'engageant à verser 1

chacun 10 fr. par an, somme applicable aux frais de convoi des sociétaires qui viendraient 1

à mourir dans l'année. Cinq francs à verser pour chaque déplacement en ville aux sept ;

musiciens et au tambour ne porteraient guère :

le coût de chaque enterrement qu'à 50 fr. au maximum. Ce serait plus cher pour la campa-gne à cause des frais de déplacement. Le nom-bre plus considérable des sociétaires parferait vite la différence.

€ Le gouvernement ne refuserait pas son autorisation à une société se proposant ce but. Cette société pourrait avoir sa bannière, ses insignes, ses immortelles à distribuer aux as-sistants, dans le but de conserver la mémoire du défunt. Rien n'empêcherait les familles d'augmenter l'éclat de la démonstration, etc.

t Pour économiser les frais de premier éta-blissement, il serait bon de faire appel à un journal patriote du département, et d'établir le siège de la société dans ses bureaux, etc.

« Veuillez, monsieur le rédacteur, si vous croyez mon idée pivli jue, la soumettre à vos lecteurs. »

Sous le titre TRIBUNE PUBLIQUE et dans le but de favoriser la manifestation des idées, 1 Est républicain insère, SANS EN PRENDRE LA RESPONSABILITÉ et en raison de la place disponible, les lettres ou articles politiques qu'on veut bien lui adresser. Pour notre sauvegarde, ces communications devront être signées, mais nous ne publierons la signatuie qu'avec l'autorisation de l'intéressé.

Toutefois, Y Est républicain ne saurait tenir compte des communications dont les termes sortiraient des limites de la cour-toisie.

Prière de n'écrire qu'au recto des pages. -*•

Les prêts sur titre au Mont-de-JPiéte C'est à partir du 2 janvier que le Mont-de-

Piété de Paris, en exécution de la loi du 2f janvier 1891, a inauguré son nouveau servici des prêts sur titres.

Les Monts-de-Piété de province n'ont reçi aucune instruction au sujet de cette loi, qu n'est paraît il applicable qu'à Paris.

CHRONIQUE DE L'EST Nous avons reçu la lettre suivante !

i Nancy, le 4 janvier 1892. « Monsieur le rédacteur,

« Dans le numéro du dimanche 8jan vier. vous prétendez que, la veille du premier jour de

[l'an, à la réception de l'évêché, j'ai attaqué [publiquement Y Est Républicain. Je vous « envoie ainsi qu'à vos lecteurs le texte et le ( contexte de la phrase incriminée. Tout i esprit sincère et loyal verra que, dans ce pas- ' sage, je n'ai ni attaqué, ni tancé aucun jour- ! nal : j'ai tout simplement déploré que « les com-munications faites au clergé par Sa Grandeur Mgr l'évêque, le 3 novembre, aient été étrange-ment dénaturées. » Je rappelais un fait mal heureusement trop vrai, et c'est tout. Le public verra, en second lieu, qu'à l'endroit où je parle d'une certaine presse, il est évident pour tous que je ne visais pas Y Est Républi-cain mais bien d'autres journaux qui ont pu-blié des articles injurieux et gravement coupables.

« Voici donc le texte et le contexte de la phrase incriminée :

• La veille de la fête de Saint-Charles, nous étions encore sous le coup des douloureux in-

i c cidents de Rome, et voilà que, le lendemain, « il se produit un incident d'un autre genre

. t qui nous cause à tous une peine profonde; ! « nous apprenons que les communications , « faites ici même par Votre Grandeur, étaient . c étrangement dénaturées et qu'on les pré-> t sentait de façon à nuire. »

i « Enfin, depuis plusieurs mois nous sommes . t les témoins attristésde la conduite scandaleuse ; « d'une certaine presse qui, dans des propor-

« tions inouïes jusqu'à ce jour, déverse l'in-t jure et le mépris sur la personne de nos

t t évêques. Elle tue ainsi, avec un plaisir vrai-. « ment diabolique, le respect dans les âmes, . « le respect qui est pourtant la chose du

« monde la plus sacrée et la plus nécessaire.» « Vous ajoutez ensuite, monsieur le rédac-

r teur : • la vérité, monsieur le curé, est que s vous soupçonnez un de vos collègues, un curé t d'une des paroisses de Nancy. » r t Je le demande à votre bonne foi : où ,t avez-vous vu cela dans le résumé de mon e allocution donné par la Semaine religieuse. u Où trouver un indice quelconque dans le texte t. que j'ai mis sous vos yeux? Et si vous ne L_ pouvez pas trouver un indice quelconque, de [t quel droit m'imputez-vous gratuitement un tel

soupçon ? Et surtout de quel droit le publiez-n vous ? Où est la justice ? Comment qualifier t, un procédé pareil ? !S « Si la presse se permet, sans raison aucu-3_ ne, sans qu'on donne le moindre prétexte, si •e la presse se permet d'entrer de cette façon )g dans les secrets de la conscience des particu-

liers, où allous-nous ? a'. « Agréez, monsieur le rédacteur, l'exprès-[n sion des regrets que j'éprouve d'avoir été ir injustement et publiquement attaqué par un

journal que je n'attaquais pas et qui pouvail 1S si facilement se renseigner. >s i GEOFFROY,

t curé de la cathédrale de Nancy. >

lS M. le curé Geoffroy a raison. s II a raison de déclarer que jamais il n'étai ÎE venu à sa pensée d'attaquer Y Est républicain ce Mais M. le curé Geoffroy a eu tort de lais es ser publier par la Semaine religieuse, ui re texte très différent de celui qu'on vient di re lire. ie M. l'abbé Geoffroy nous dit que nous au •i rions pu « nous renseigner ». Nous étions tou

es renseigné par la Semaine religieuse, organ r. officiel dudiocèse, dont nous ne pouvions soup

çonner que le rédacteur eût absolument déna turé la pensée de l'orateur.

Pour ce qui est des soupçons que l'évêch et le clergé ont contre un curé de la ville, M l'abbé Geoffroy se garde de nier le fait, mai

[e. il se plaint que nous violentions sa conscier 25 ce. Il a encore raison. Notre question a él [ce de nature à jeter dans un grand trouble le

ecclésiastiques nancéiens. Cette questio çu nous ne l'avions posée que pour notre défer

Lui se, en réponse au texte injurieux de la Si maine. Du moment qu'on reconnaît que c texte fut très inexactement rapporté, uoi n'aurons pas la cruauté d'insister. Que Me sieurs les curés lavent leur linge sale en fi mille I

Acte de bienfaisance On nous écrit de Nancy :

>«ro < Monsieur le rédacteur, el « Sous ce titre : « Exemple à suivre » voi

annoncez dans votre numéro du 3 janvier, t i9 don de 150 fr. fait par un anonyme, à l'occ jgo sion du Nouvel-An, aux enfants pauvres » i84 la Maison de secours et de la Maternité. 154 « Je me permets de vous signaler un acte > 145 charité analogue dont une autre catégorie i i03 malheureux, non moins intéressants, a é

l'objet poar la même circonstance. mé_ * J'ai vu> en effet, le t" janvier, entre 1 5^7 huit et les neuf heures du matin, un jeu

|î8'i commerçant de la rue Gambetta procéder li même, avec son personnel, à une distributi

• fr. en règle de 100 kilos de charcuterie aux pa ,773 vres venus en foule de tous les points i

quartier et des environs. ■ l|* t Cet exemple de bienfaisance privée, si re '-297 deste qu'il soit, vous paraîtra sans doute i .938 8lie d'être raconté. 11 ne pourra que faire n .531 tre des imitations généreuses dont les néa .954 siteux n'auraient qu'à profiter. .776 t Recevez, etc. » .7-20

181 Ligue de l'enseignement .730 Conférences du mercredi. — Mercredi p

chain, 6 janvier, a huit heures et demie p] [•jj* cises du soir, dans la salle de l'Agricultu 1*279 rueChanzy, la conférence sera laite par |'gg.2 Pierson sur t J.-J. Weiss, enfant de trou .471 professeur, écrivain et collaborateur de Ga .456 betta

1.3-2-2 Des cartes d'adhérents et d'abonnés s< ; délivrées à l'entrée.

Ecoles maternelles Le comité de patronage des écoles mal

j'427 nelles municipales de Nancy a l'honneur prévenir les personnes charitables qu'il c<

: mencera prochainement sa quête annuel! ». 135 domicile. 1.209 Les fonds ainsi recueillis sont employés '•377 achat de vêtements et de chaussures pour ] "JE enfants pauvres fréquentant les écoles ma t SS neiles-5.859 Récolte des Tins en i«»;n 9.563 La récolte des vins, pendant l'année 189 4-4"3 été évaluée, par l'administration des contri

tions indirectes, à 30.139,'tOO hectolitres. 1 V|l est supérieure de 3 millions à la réc VI moyenne des cinq dernières années et n J * inférieure que de 900,000 hectolitres à la

coite moyenne de la période quinquenn j JiS82rl886. Toutefois, l'importation des \

12 'étrangers sera pette année supérieure à c Ide l'an derD^r, moins peur combler un dé)

vous1 de production que 8e prémunir oontr r de | relèvement des droits de douàhé.

À côté des 30 minions d'hectolitres récoltes >nFrance ttdes 11 millions lî.2 d'hectolitres mi seront importés, il y a lieu de mentionner me production de 1,883,000 hectolitres de rins de seconde cuvée et une fabrication de 1,704,000 hectolitres de vins de raisins secs.

I«e recensement ne asvi Les divers annuaires qui viennent de pa-

raître donnent les résultats officiels du recen-sement de 189l. Il y a dans cette simple sta-tistique, comparée aux précédentes, la consta-tation d'un fait très grave au point de vue soeial : l'abandon des campagnes. Tous nosi villages de Meurthe-et-Moselle ont perdu des | habitants en plus ou moins grande quantité depuis le recensement de 1886. Les villes ont augmenté dans des proportions diverses.

Le tableau suivant démontrera facilement cette étonnante désertion des campagnes lor-raines :

.<<-.<-,/> 1 on t

Union fraternelle des ouTrlers coiffeurs £ de Nancy d

On nous communique la .note suivante : i « MM. les garçons coiffeurs sont priés d'as-

sister à la réunion générale qui aura lieu ven- [\ i dredi 8 janvier, à neuf heures du soir, au café & . de la Douane, 41, rue Saint Jean, pour l'adop- e

tion définitive des statuts. à « Le président, Amédée EVRARD.»

Concert populaire Voici le programme du premier concert po-

pulaire de l'année qui sera donné par le Con- 8i

t servatoire de musique, sous la direction de M. t Th. Gluck, le dimanche 10 janvier 1892, à quatre heures précises, à la salle Poirel :

1. « Symphonie en si b. • 1) adagio, allegro i 1 vivace ; 2) adagio ; 3) menuet ; 4) finale. (Beet-3 hoven.)

2 Iphigénie en Aulide (1774), 1M acte, scè- 4 - ne lro, récitatif et air. chanté par M. Naxarra, t accompagné par l'orchestre, lr* audition. ? (Gluck.)

3. Sous les Tilleuls, scènes alsaciennes. So-. listes : MM. Schwartz et Meyer. (Massenet )

4. t Concerto en La mineur », pour piano, . avec accompagnement de grand orchestre. e redemandé. Exécuté par Mlle Louisa (Jollin. r • (Ed. Grieg.) * s 5. Saltarelle (Op. 54 A.) — N° 8 des ceu-i- vres posthumes. Orchestrée par son élève, é Benjamin Godard. (lre audition.) (H. Vieux-s temps.) n Buste de Pierre Gringoire L- 6'« liste de souscription. j ?" La ville de Pont-à-Mousson, 25 fr. ; l'usine ' e Solvay, à Dombasle, 50 fr. ; MM. Papelier is député, 10 ; G. de Braux, à Boucq. 6 ; Geor- 1

3- ges, marchand de chaussures, à Nancy. 6 ; 1

!- Farrouch, rue Gambetta, 5 ; Arthur Pierron, statuaire, 3 ; un curé lorrain, ancien profes-seur de littérature, 2 ; anonyme à Maxéville, l fr. ; chez M. Racadot, cafetier à Varangé-ville, 3,50.

Total de la 6« liste, 111 fr. 50. — Listes is précédentes, 1,412 fr. 55. — Toi al général, in 1,524 lr. 05.

|e Tombée à Peau (-cuite) Mardi, dès le matin, les recherches ont

le continué afin de retrouver le corps de Mme le Lesecq. Dans toute la largeur du port, une té perche garnie de crochets était traînée au fond

de l'eau i l'aide de deux barques tirées au es moyen de cordes tendues en largeur du ne canal. n- Vers onze heures et demie, trois bateaux 3n ont été changés de place pour faciliter les re-u- cherches ; peu après, le corps était ramené à lu la- surface de l'eau et déposé sur la berge.

Mme Lesecq a été transportée dans son ba-l0- teau. ii- Malade dans la rue

Dans la nuit de lundi à mardi, M. Pierre iS~ Litschy, âgé de 32 ans, marcaire, au service

de M. Louis, cultivateur à Tomblaine, a été trouvé couché sur le trottoir de la rue Saint-Dizier. Il se plaignait de violentes douleurs à

r0_ la tète et aux jambes. Ce malheureux ne pou* vait faire aucun mouvement ; il a été trans-

re porté à l'hôpital par une ronde de police. J^J' Litschy a déclaré que ses douleurs prove-

' naient des coups qu'il avait reçus, au cours d'une rixe, dans la nuit du 24 au 25 décembre 1891. Plainte a été portée à la gendarmerie.

>nt Arrestation

Le sieur Léopold Filignère a été dépoai au violon pour ivresse et tapage, a minuit, rue

er_ Saint-Nicolas, de varangévllle

»m- Les travaux de consolidation de la voie fer-3 à rée au lieu dit « le Trou-du-Tonnerre »,près de

la grande saline Daguin, sont près d'être ter-en minés. On sait qu'une enquête contradictoire les a eu lieu entre les ingénieurs de la compa-er- gnie de l'Est et ceux du ministère des travaux

publics pour étudier l'état du sol en cet en-droit.

[, a Eiuville

bu- Le 2 janvier on a trouvé un pied de jolibois ?He en fleur dans un jardin d'Einnlle. rite 'est Leintrey ré Une somme de 117 fr. a été dérobée au do-ale micile de M. Eugène Voinot, berger. Un habi-ins tant de la commune est soupçonné être l'au. elle teur de ce vol. Le perte-moanaie contenant la }ult somme volée avait été déposé par Mme Voi-3 le uot, sur un banc et il avait disparu après la

visite de l'individu en question.

Dieulouaiii Disparition. — Le sieur Emile Jolibois,

lont la famille habite Dieulouard, était char-gé de la garde d'un bateau de crasse», sta-tionné dans le bief du canal, à proximité du pont de Scarponne, près Dieulouard.

Ayant besoin de s absenter pendant l'après-midi du jour de l'an, il se fit remplacer par son frère aîné, Félix, âgé de 40 ans.

Vers six heures du soir, Félix fut encore vu au débit de M. Mahut, à Scarponne, où il se fit servir un verre de bière. Depuis ce ma-rnent, ou ne sait ce qu'il est devenu.

On suppose que, pris de boisson, Félix Joli-bois, en voulant regagner le bateau dont il avait accepté la garde, a été trompé par l'obs-curité et aura descendu la rampe de droite, c'est-à-dire celle du pont à la rivière et sera allé choir dans l'eau, à un endroit rendu dan-gereux par la crue des eaux ; ou bien encore, il sera tombé au canal entre le bateau et le talus, en franchissant la planche-passerelle qui lui servait de pont. Cette seconde hypo-thèse serait plutôt la vraie.

Bien qu'on ait dérangé le bateau, il est peut-être retenu sous la cale.

Ajoutons que la famille a prévenu les auto-rités. On craint que les eaux n'aient charrié le corps au-delà de Pont à-Mousson.

Voici son signalement : Visage rond, cheveux et barbe châtains, rasé

de frais et portant la moustache coupée en brosse, coiffé d'une casquette de drap, portant une blouse bleue presque neuve et chaussé de brodequins en bon état.

Briey

Caisst d'épargne. — Opérations du 29 dé-cembre au 5 janvier 1892 :

Reçu à Briey, par 70 versements.18 889 fr.; à Longwy, par 38 versements, 13,954 fr. .. ; à Longuyon, par 14 versements, 1,485 fr. ; chez les percepteurs, par 24 versements! 5,916 fr.

Remboursements : à Briey, par 51 rem-boursements, 22,822 fr. 26; à Lengwy, pai 18 remboursements, 10,972 fr. 67; 4 Longuyon par 4 remboursements, 951 fr. 70 ; percep

; teurs, par 14 remboursements, 4,713 fr. 87.

Longwy ; M. Brûlebois, préposé des lits militaires, ei ; arrivaDt à la buanderie, fut averti par Mrn ' < olin, gardienne du bâtiment que des mal

faiteurs inconnus avaient franchi le mur e avaient dérobé des chemises et des pantalon de treillis appartenant à des militaires di 155e de ligne.

M. Brûlebois vérifia aussitôt le linge, don [ il est responsable, et constata que vingt quatr

draps appartenant à la compagnie avaient ét emportés. Le montant des objets volés s'élèv àl90fr.

LE TEMPS QU'IL FAIT k NANCY Le ciel est couvert et très sombre ; le soleil n

s'est que très peu montré ; il fait peu de vent. L temps est sec et froid.

A deux heures, le thermomètre indique + 3.

Uiuteurs barométriques du 5 janvier fournit par la station agronomique de Nancy

A g heures du matin: 746mm3o (hausse) ; 4 h. du soir : 746""»40 (hausse;.

ETAT CIVIL QUOTIDIEN DE NANCY Du mardi 5 janvier

NAISSANCES

Germaine-Marie-Clémentine Stofflet, rue d< Coul, 47. — Auguste Simonaire, rue du Mon et, 32.

DÉCÈS

Marie-Ursule-Céleste Horrer, 99 ans, ren âère, célibataire, place de la Cathédrale, 58 lean-Romain Kemler, 72 ans, militaire retrai ;é, décoré de la médaille militaire, rue Char es III. 3.— Auguste-Michel Bertrand, 19 ans îmployé de commerce, rue de la Prairie, 11 — Ursule Huron, 31 ans. journalière céliba taire, rue de Strasbourg, 74 (hôpital civil). -Catherine Bertrand, 79 ans, sans profession veuve Burtin, rue Saint-Thiébaut, 12. — So phie Jeansen, 71 ans, marinière, veuve Le secq.— Louis-Victor Pavard, 78 ans, charron rue de la Visitation. 14.

Au-dessous de 1 an : 2.

rDEN-THÉATRE. - Jeudi 14, vendredi 15, Csamedi 16 et dimanche 17 courant, repré-sentations extraordinaires données par la troupe de M. E. Simon.

Le spectacle se composera des deux grands succès parisiens de l'année : Y Enfant prodi gue, comédie mimée en trois actes de Michel Carré ; Mlle Marie Kolb remplira le rôle de Phrynette et Mlle Ch. Raynard celui de Pier-rot fils. Monsieur l'abbé, comédie en trois ac-tes de M. H. Meilhac, de l'Académie fran-çaise (créé au théâtre du Palais-Royal). Mlle Marie Kelb jouera le rôle de Mme de Closro-bin.

Dimanche 10 courant, grand bai copurchi-.-. Brillant orchestre. Prix d'entrée : 1 tranc.

pASINO DES FAMILLES. - Tous les soirs, U grande représentation. Au premier jour, nouveaux et importants débuts d'attractions et d'artistes lyriques.

çois Bagmrd, membre de la commis^ ^ nistrative de l'hospice de Plombier»» FleuroL, id. au Val-d'Ajol ; Emile R

a'lu&

de Remiremont; Jean-Baptiste Poirti M Tendon ; Edouard Pécheur, id. d

e o

a,V4-i

MM - Louis Duchêne, membre du hii S bienfaisance de Bellefontaine ; Achill raU lers, id. de Plombières ; Jean-BaptuîJS id. -fie Ruaux; Ernest Fleurot id n^l d'Aj, ol : Victor Didier, id. de Dommawi V»l ger Kiener, id. d'Eloyes ; Eugène Fo, J?'p* id. de Pouxeux ; Emile Durupt, id a» aux Bois ; Jules-Gustave Zeller, id' a! 3 romont; Jean-Nicolas Claudel, id d«ïS Amé; Joseph Cunin, id. de Saint K.N Louis Claudel, id. du Tholy ; 4ug

Us«!*2W

id. de Vecoux; Ciolino, tourneur et F>a^ 'Claudel, id. de La Bresse ; Sylvain 0^3 id. de Cornimoit ; Hyppolite Maurice -A Rochesson; Théophile David, id. de res ; Nicolas Aptel et Jean-Joseph CW *»• de Va^ney ; Joseph Bontems, id. de \W''i Joseph Krust, id. de Bussang; Jetoïï«: François, id. du Ménil ; Charles Didier £ * Rupt; Jean-Nicolas Grandclaude, [A

1-*

Saint Maurice ; Constant Sarazin! id *• ThiUot. ' j»

gréase

Ije jour de l'an. M. Laurent-Alphonse K bei -t, âgé de vingt-sept ans, contremaJU ; lissage à Fresse, se dirigeait sur son don»;1

le, vers sept heures et demie du soir, accT , pajmé d'un camarade, et suivait la rout», i tionale de Bar-le-Duc à Bàle qui, i ceJ»

endroits, côtoie la Moselle Lambert, nU

j ' trouvait un peu pris de boisson, tenait son^ marade par la main. Tout à coup il eniJf

- le talus et glissa dans l'eau. Son camarad^ cria: • Retire-toi, tu tombes dans leau.

; contremaître donna une forte secoué / ; échappa à celui qui le retenait et qui si ~ ; à crier au secours. Comme il faisait très m » il courut chercher une lanterne, mais toute

les recherches faites sont restées inftll! - tueuses.

r On pense qu'il y a eu suicide, car la victitt

. • paraissait ennuyée de quitter Fresse procht. '- nement pour se rendre à Vecoux.

Gérardmer Concert de Y « Union musicale ». — ^

n gré une pluie diluvienne chassée par un fa e d'ouragan, les membres honoraires del'l^ l- musicale avaient répondu en nombre à Fin. st vitation du directeur de la société ; aussi \ LS grande salle de l'hôtel de ville pouvait-tllj \ U peine contenir l'assistance.

Le concert a été admirablement goûté. Lj it artistes amateurs ont recueilli d'amples ai "e plaudissements. té La soirée s'est terminée par une sautent fe des plus animées. Pendant que le vent faisais

rage au dehors, la jeunesse de Gérardmc , valsait et polkait éperdûment pour fètï-

joyeusement les premiers instants de la no:-velle année.

ie Les musiciens n'ont pu lasser les jamlti -e des intrépides danseuses. A trois heures di

matin, ils ont dû capituler au grand regtt des disciples de Terpsichore.

Et voilà comment la société musicale Ji " Gérardmer peut compter à son actif «K

bonne soirée de plus. à Saint-Léonard

Octave Maurice, soixante-c;inq ans, cultiti-teur, a été trouvé noyé dans le fossé du che-min de grande communication. Il s'adonnaili la boisson. La mort est accidentelle.

dn! Meuse

Un scaudale à l'archevêché de Pari»

Un prêtre qui a encouru l'interdiction ï qui, depuis plusieurs années, est réduit pou

>8. vivre aux pires expédients, se présentait lunt à l'archevêché où il était reçu par le vicain ir" général, l'abbé Bureau.

lS" Il venait demander un secours, mais, vu 1« 1 ■ mauvais antécédents du quémandeur, M. l'abb

,a" Bureau refusa. Le solliciteur proféra alors des paroles il

\n> jurieuses à l'adresse du vicaire général « ,0' même de l'archevêque. je" Invité à sortir, le prêtre interdit recommençj m' dans la rue à injurier grossièrement tout k

personnel del'archçvèché, et des agents furent requis pour reconduire l'insulteur au commis-sariat voisin.

Jean G..., le prêtre en question, est né i 15, Ligny (Meuse). En 1845, il entra dans te ré- ordres et fut envoyé en Chine comme mis-la sionnaire apostolique.

Au cours de ses voyages, il contracta da id* habitudes d'intempérance qui amenèrent soi di rappel. Attaché au diocèse de Verdun, s* bel conduite le fit enfermer dans des maisons 4î de santé, d'où il s'évada, d'abord à Bar-le-Duc

er- ensuite à Paris ; puis, à la suite d'un scandali ac- retentissant à Verdun même, il fut frapi* an- d'interdit par l'évêque. Ilie G... vint alors à Paris, reprit ses habits ro- ecclésiastiques, malgré l'interdiction qui lui

était faite de les porter, et s'adressa aux prô-ne, très de différentes paroisses pour obtenir des

secours qu'il dissipait en débauches. Il a avoué avoir dépensé en quatre mois irp> une somme de 3,800 francs que la compagn»

111' de Jésus lui avait remise comme solde d'un ■)r,s compte.

Or... a été écroué au Dépôt. Barle-Doc

Le sieur Petitjean, patron de l'hôtel de 1» Rose-d'Or, et sa bonne, âgée de 17 anf., non»'

I mée Marie Schwartz, ont été arrêtés s ous l'1B" ' culpation de l'incendie qui a éclaté c es jour»'

|£a" ! ci dans cet établissement.

iviarne 'in Beima

ren- L'accident de la ménagerie Pezon. — ^

manche soir, à dix heures une foule con s rable assistait à la représentation de ^J11-^,

I gerie Pezon, installée rue Buir«tte, a : Mo-, Les secondes et les premières surtout èt» LU.H bondées de sr«ct?teuts. Un grand nom« Vld" i d'entre eux « pour mieux voir » étaient c, . °illljpés sur les binjfam ou s'étaient accroene aii

-' i la charpente de l'établissement. h"«<ée5

I Une vingtaio ede personnes s'étaient nu>-■ j jusqu'à l'orchestre. Tout à coup, un ^^.jj.

„„„ .ment se lit'«ntendre. suivi d'une g'*niL,..;fi

e 1 s- meur. Cela it l'orchestre et sa charge hum* ̂ J

j ^'quis'écror.lait sur les spectateurs pla^» j dessous. ni*

l"1!, Dans tout l'établissement ce fut une P*4

lune (luô gér'érale. Affolée, la foule cherchait ah nr,'r !tf

ner te* issues trop étroites. Kntin, i

u\ ne

) ^' sang-fioiddeM.Pezonet de son P^S0?S Jl g" I l'ordre se rétablit peu à peu et l'on P

uts0 L(je lies victimes de l'accident. Dans la |

>ouS^

Dre

, résultant de la panique, un certain r ar-1 de spectateurs avaient reçu de légères ran- \ sions sans gravité. L

j Vosges Receveurs buralistes

M. Edouard Deltour, adjudant au 143* régi-ment d'infanterie, est nemraé receveur bura-liste à Wisembach.

M. Raillet, adjudant, est nommé receveur buraliste à Celles.

M. Jules Deschamp, adjudant au 35" d'in-fanterie, est nommé receveur-buraliste à Ven-tron.

Cbavelot

Lundi après midi, on a retrouvé dans le Mo-i selle, le cadavre de M. Joseph Laurent, qua-

rante deux ans, déboureur à l'usine David-Trouillet, au Champ-du-Pin à Epinal, qui

■ était tombé le 1er janvier dans la rivière aux ; environs du pont de la Loge-Blanche,

Tioménil Un nommé Charles Brégier, âgé de 61 ans.

scieur de long à Vioménil, est mort subite • ment la nuit du 29 au 30 décembre, dans un>;

hutte de la forêt de cette commune, hutte qu'il habitait avec son fils Joseph et un nomnv' Didier, du hameau de Maupotel, commune d'Escles. On attribue la mort de Brégier à une maladie de cœur dont il souffrait depuis long-' temps.

Remiremont i M. le préfet des Vosges a nommé, par ar

rèté du 31 décembre dernier, MM. Jean-Fran

Page 3: La caisse des retraites ornières - Kiosque Lorrain fileO CB^-JL-CAdflEBgl Mercredi 6 Janvier 1892 PARAISSANT TOUS LES JOURS ABONNEMENTS NANCY •• 20 fr. par an. MEURTHE-ET-MOSELLE,

= _--.-:ST REPUBLICAIN Mercredi 6 janvier 4892 Deux personnes seulement étaient plus sé-

rieusement blessées, une dame X..., demeu-rant 7, impasse Belle-Tour, et un musicien de l'établissement gisaient sans connais-sance.

Grâce aux soins prodigués, Mme X... re-vint rapidement à elie et put regagner son do-micile.

La seconde victime fut plus longtemps sans reprendre connaissance : la syncope causée par un choc violent sur la tète dura un long quart d'heure. Lorsque le blessé revint à lui, se croyant dans la mêlée, il eut une crise de délire furieuse qui dura quelques minutes : puis il se calma tout à fait et constata avec satisfaction qu'il n'avait que de légères contu-sions.

PETITES NOUVELLES RÉGIONALES — Différents effets d'habillement, estimés 40 fr..

ont été dérobés, la nuit, au préjudice de M. Charles Laurent, vannier, demeurant à Charmes (Vosges), qui était de passage dans la commune de Heille-court. L'auteur de ce vol est un domestique sans place, qui avait reçu l'hospitalité dans l'écurie où couchait M. Laurent.

— La gendarmerie a dressé procès verbal aux frères Schlewitz, domestiques à Pagny sur-Moselle, pour coups et blessures portés aux frères Simon domestiques. Les frères Schlewitz, qui se trouvaient dans un débit, ont porté plusieurs coups de poing à la figure d'un des frères Simon, après l'avoir in-sulté.

— M. Darnois, aubergiste aux Vieux-Frères, écart de Roville, a porté plainte à la gendarmerie d'Haroué, contre le sieur Jean Kreit, vannier am-bulant, qui, étant ivre, a exercé sur lui des violen-ces, parce qu'il lui avait refusé à boire.

ConféreBce sanitaire internationale La conférence internationale sanitaire

tiendra sa première séance mercredi à Ve-

La base de ses discussions est un protocole signé à Londres, le 29 juillet dernier, par l'ambassadeur d'Autriche et par lord Salis bu-ry, visant les mesures à prendre par le con-seil sanitaire en Egypte, en vue des quaran-taines, et spécialement l'autorisation, pour les navires anglais venant d'Orient et déclarés infectés ou seulement suspects, d'opérer le transit du canal et de poursuivre librement leur voyage vers l'Angleterre.

Le protocole signé, le gouvernement au trichien prit l'initiative, dans une circulaire adressée aux puissances, de réunir une con-férence pour discuter les termes de cet arran-gement et lui donner la sanction européenne.

Les plénipotentiaires français sont : MM Barrère et les doctenrs Brouardel et Proust.

AU SÉNÉGAL Le gouverneur de cette colonie fait con-

naître les résultats dn recensement qui vient d'être opéré dans la colonie. En comptant nos protégés, on estime à 1,100,100 âmes la popu-lation soumise à l'action directe du gouverne-ment du Sénégal.

Ce million d'habitants est réparti sur une surface d'environ 14 millions d'hectares. — uu peu plus du quart de la superficie de la France européenne.

Au point de vue financier, les ressources ; budgétaires ont quintuplé en vingt ans. En 1871, le budget du Sénégal, en recettes et dé-penses, atteignait un chiffre de 1.183,000 fr., ' dont 350,000 fr. étaient fournis par la métro- ; pôle. En 1891, sans subvention d'aucune sorte, :

il s'élève à la somme de 3,180,000 fr., à laquel- ! le il convient d'ajouter, pour faire une com paraison exacte, environ les 500,000 fr. des budgets communaux qui étaient autrefois con-fondus avec le budget local.

NOUVELLESJHVERSES J , p° Parmi les adresses de félicitations envoyées a p

0 l'occasion du janvier au président de la Répu- VQ blique par les colonies françaises à l'étranger, nous ( citerons celles des colonies de Saint-Pétersbourg, .

de Pera, de Port-au-Prince, de Bruxelles, d'Athè- in' nés, de Monte-Carlo, etc. m<

Le président de la République a visité, lundi SO après-midi, l'atelier du sculpteur russe Anto-colsky.

— be Mercredi 6 janvier, à l'occas'on de la veille de la j

a Noël russe, la grand'messe de la Nativité sera celé- 4^ brée, à onze heures du matin, à l'église de la rue Daru, à Paris. .

Le baron de Mohrenheim et tous les membres de ie

l'ambassade et du consulat de Russie y assisteront es en grand uniforme. SO

Le parquet de Montluçon vient de faire procéder à l'arrestation d'un cultivateur de Châtelard, nom ne mé Jouannard, qui est accusé d'avoir étranglé sa

aA vieille mère. JJ

On mande d'Aubenas, le 4 janvier, qu'une ^ grève d'un nouveau genre vient de se produire. ,

Les laitières ayant, depuis le i** janvier, aug-menté le prix du lait, les clients se sont enten- Q.1

dus pour réduire autant que possible leur con-sommation afin d'obliger les laitières à baisser les m prix.

ec Celles-ci sont réduites à remporter à la campa-gne la plus grande partie de leur marchandise. ^

(

On télégraphie de Tunis la mort de la femme du ^ bey. Ses obsèques ont eu lieu, en présence du bey ~: et de la famille beylicale. "!

D'après le Times, l'empereur d'Autriche serait d sur le point d'aller à Rome rendre sa visite au roi C< Humbert Ce succès serait dû à l'archevêque de Vienne qui est allé récemment à Rome. Il aurait réussi à persuader le pape de l'utilité pour le Vati-can lui-même de cette visite. Cette marque d'amitié „ envers le peuple italien permettrait à l'empereur . d'intervenir plus efficacement en [faveur de la pa- ^. pauté. 1

Le bruit court à Berlin que le médecin-major r Richard Pfeiffer, gendre du professsur Koch, au- Il rait découvert le bacille produisant et favorisant s l'influenza. Il ferait prochainement une communi- ç cation sur la nature de ce bacille dans la Revue médicale. ^

L'armée du Salut a deux moyens d'adoucir les mœurs : la religion d'abord et la musique ensuite. C'est la théorie. Voici maintenant la pratique :

« Des désordres se sont produits dimanche à l'oc- . casion, dit une dépêche d'Eastbournee, des mani- 1

festations religieuses de l'Armée du Salut. « Les fanatiques des deux côtés en sont venus

aux mains. La police à cheval a dû charger les bel- î ligérants. »

O Both ! faudra-t-il désormais l'appeler Sabaoth !

Le roi et le prince héritier de Roumanie vont se 1 rendre à Budapest, outils seront reçus par l'empe-reur d'Autriche. Le roi, après un court séjour, par-tira pour Milan et le prince hér tier pour Sigma-ringen.

1 Encore une des surprises de l'électricité. L'admi- 1

nistration des postes de New-York a expérimenté ] avec succès un timbre humide dont les caractères , mobiles sont changés électriquement de minute en j

'< minute. Grâce à ce système on pourra connaître 1 d'une façon certaine le moment précis où les let-1 très auront passé par les mains des employés char- 1

j gés de les timbrer. ^ 1

FAITS J3IVERS L'AFFAIRE DE CLERMONT-FERRAND. — Au

mois de novembre dernier, deux grands en trepreneurs de Marseille, MM. Segond et Ber-nard étaient déclarés adjudicataires de la fourniture des fourrages militaires de la gar-nison de Clermont-Ferrand. Ils envoyaient aussitôt leur fondé de pouvoirs, M.Lehondès.

Celui-ci était depuis cette époque à Cler-mont, où il opérait les achats pour le compte de MM. Segond et Bernard et les livraisons à l'autorité militaire.

Ces temps derniers, plusieurs propriétaires crurent constater des différences importantes entre le poids des marchandises livrées par eux et le poids dont il leur était accusé récep-tion; ils pesèrent leur marchandise avai.t

d'aller la livrer et constatèrent qu'on les vo-lait ; ils portèrent plainte à la police.

Samedi matin, le commissaire central et le commissaire du deuxième arrondissement, avisés qu'un char à foin allait être conduit 1 aux fourrages militaires prirent la précaution de faire peser le chargement au Poids-de-Ville; le peseur indiqua un poids de 2,400 kilos.

Ces messieurs suivirent le char à distance et ils arrivèrent à la bascule des fourrages militaires juste au moment où le peseur an-nonçait un poids de 2,200 kilos, soit un déficit de 200 kilos au préjudice du vendeur.

Le peseur fut mis en état d'arrestation et avoua que s'il indiquait aux vendeurs un poids inexact, c'était par ordre du fondé de pouvoirs, M. Lehondès, qui bénéficiait des vols commis.

Ce dernier fut arrêté à son tour et subit un interrogatoire au cours duquel il avoua égale-ment les faits qui lui étaient reprochés.

Les deux inculpés ,pat été écrôués à la mai-son d'arrêt de Clermbnt.

BRÛLÉE VIVE. — La petite Augustine Com be. âgée de cinq ans, fille d'un employé de la gare de Beaulieu-Berrias (Ardèche), avait été laissée seule à la maison.

L'entant s'approcha d'un poêle allumé et le feu se communiqua à ses vêtements. Elle est morte après plusieurs heures d'horribles soufirances.

DRAME DE LA JALOUSIE. — Un sieur Antoi-ne Delair. cordonnier à Pomport (Dordogne)

1 avait des doutes sur la fidélité de sa femme. Il y a une quinzaine de jours, celle-ci étant tombée gravement malade et ayant fait man-

; der un prêtre à son chevet, Delair se cacha derrière une cloison et écouta la confession.

. qui changea ses doutes en certitude. Quelques instants après, il réussit par ses

3 menaces à arracher à sa femme le nom du complice.

La vengeance fut différée en considération de l'état de la malade, mais lundi soir, com-me sa santé s'améliorait, Delair prit un fusil,

1 se rendit chez son rival, un cafetier nommé f Saillol et tira sur lui à bout portant.

Saillol put heureusement détourner l'arme t dirigée vers sa tète et ne fut pas tué sur le i coup. Il est néanmoins grièvement atteint, e Delair s'est constitué prisonnier, t

■; PARRICIDE. — Le parquet de Saint-Etienne e a ouvert une enquête sur un parricide commis ' dans un petit hameau non loin de Saint-Mar-

tin-Coailleux. Un garçon de vingt six ans, nommé Targe,

r rentrait chez lui en état d'ivresse. Son père 1. lui fit des reproches. Furieux, le fils bondit it sur son père et lui porta plusieurs coups de 1-■ couteau. e Une violente hémorragie s'en suivit qui dé-

termina la mort. Le meurtrier a été arrêté.

AU SOLEIL La coquette aime bien la pl*ge du Prado; -lais le soleil brûlant est dangereux four elle; Jour garder, malgré lui, sa pàieur naturelle,

N'a-t-elle pas pourtant le savon Mikado ? Dépositaire : A. GÉNIN, négociant à Lon-

guyon. En vente partout ; fabricant : Félix EYDOUX, Marseille. Hfd. 309.

Ceignons nos reins Dans notre siècle névrosé, l'organisme hu-

main rappelle le gladiateur antique toujours voué au danger Que de maux s'abattent à l'improviste sur nous I Comment éviter et faire disparaître les dartres, les boutons, les hu-meurs, les glaires, l'épuisement, l'anémie, les maladies nerveuses et tant d'autres affections qui toutes proviennent de la faiblesse ou de l'impureté du sang ? « En ceignant nos reins » comme le gladiateur avant la lutte, c'est-à-dire en régénérant notre sang. Aucun des principes morbides qu'il contient ne résiste à l'action dépurative du Rob Lechanx, cet énergique reconstituant, auquel des milliers de guérisons ont fait une réputation universelle.

Le Rob Lechaux est préparé par M. Le-chaux, pharmacien, rue Sainte-Catherine, 10 !, à Bordeaux, qui envoie à ceux qui la lui de-mandent une intéressante étude (51e édition), sur la régénération du sang, et expédie 3 fla-cons franco pour 12 fr. ou 6 flacons contie 21 fr., mandat.

TRIBUNAUX MAUVAIS CONCIERGE. — La septième cham-

bre correctionnelle de Paris, vient de rendre un jugement intéressantet qui va donner à ré-fléchir aux concierges :

« Attendu, dit le jugement, qu'il résulte

des débats ainsi que des enquêtes auxquelles il a été procédé, en exécution d'un jugement < avant fa-re droit de cette chambre, du 4 mars 1801, que B..., locataire d'un appartement dépendant d'une maison sise à Paris, 33, rue des Petits-Champs, appartenant à de F..., a

t eu, à plusieurs reprises, à se plaindre des . concierges,les époux C .. ;

t Que la concierge refusait de recevoir et de remettre les lettres et papiers qu'on appor-tait pour le docteur B... ; qu'elle a maintes fois gardé ou remis tardivement des lettres et des cartes, dans des cas pressants et graves ; qu'elle ne répondait pas ou qu'elle répondait grossièrement aux personnes qui venaient le demander ;

t Qu'enfin, le jour où le docteur B... a quitté la maison,'les époux C... ont poussé la malveillance jusqu'à suspendre à une fenêtre donnant sur la cour une lanterne vénitienne multicolore avec d'un côté un tronçon de boudin, de l'autre un morceau de morue, et au milieu une grande pancarte sur laquelle étaient écrits en grosses lettre.s ces mots : Bon voyage ;

« Attendu qu'après son départ de la maison la concierge, bien qu'elle connût la nouvelle adresse du docteur B..., refusait de la donner, répondant aux personnes qui la lui deman-daient : Inconnu, ou bien : Parti sans lais-ser d'adresse »

Le tribunal après avoir constaté qu'un pré-judice avait été causé au docteur soit parle propriétaire, soit par les agissements de ses préposés, dont il est responsable, a condamné « les époux C .. et de F... à payer conjoin-tement au docteur B pour les causes sus-énoncées, la somme de 1,000 francs à titre de dommages-intérêts ».

L'OXYDE DE CARBONE. EFFETS MORTELS. — En avril dernier, un accident, dont on n'a peut être pas perdu le souvenir, se produisait chez un pâtissier parisien, M. Nuesch.

Une nuit, trois garçons furent, dans une chambre attenante au fournil, asphyxiés par les émanations d'acide de carbone provenant de la cheminée, dont un coude donnait dans cette chambre et où existait une fissure.

Le pâtissier et sa femme, couchés dans une chambre voisine, faillirent eux aussi, du reste, se trouver au nombre des victimes.

L'oxyde de carbone avait pénétré jusque dans cette chambre et causé la mort de trois serins et d'un chat.

1 Le parquet de la Seine, dans les constata-tions de l'expertise, a relevé à la charge du pâtissier des négligences et des imprudences.

M. Nuesch n'ignorait pas, paraît-il, le mau-i vais état de la cheminée. ; Il a été condamné par le tribunal correction-s nel à un mois de prison et 500 fr. d'amende

pour homicide par imprudence.

COUPS DE CISEAUX Prudhomme fils explique le fonctionnement du

téléphone à sa femme : — C'est admirable de simplicité, dit-il. On

saisit l'appareil d'une main, puis... on parle de l'autre !

Un vieil avare est mort subitement. Le docteur chargé de constater le décès se présente. L'homme de l'art ne semble pas convaincu..

1 Montrez-lui une pièce de cent sous, dit la con-cierge ; s'il la refuse, vous . pouvez l'enterrer sans crainte. »

Plus (le douleurs horniaire»

Elles disparaissent complètement par l'ap-plication du nouveau bandage dit c Keyser », merveilleux, perfectionné, avec de l'élastique électrique, muni de quatre agiaffes.

On repose parfaitement la nuit sans enlever l'appareil.

Breveté S. G. D. G. Le ban' -f ' s' nplique, sans distinction,

aux m ut t> a t« .«.- deux sexes ainsi qu'aux en fants ; son poids est de 50 grammes pour hommes et 35 pour dames.

Prix du gian 1 modèle 15 francs ; petit mo-dèle, 10 francs.

Ces bandages suiit supérieurs à tout ce qui a été fait jusqu'à ce jour.

L'appareil, qui est garanti deux ans, est envoyé franco contre mandat-poste à toute personne qui en fera la demande à l'inven teur, M. KEYSER, rue de la Menantille, 25, à Suint Dié (Vosges).

AUX AMATEURS DE BON CAFÉ La MAISON CH. LÉNÉ, rue Saint Georges,

26, recommande son CAFÉ à 3 fr. le demi-kilo, eni est un mélange de CAFÉS "VIEUX des premières sortes.

CAFÉ grillé, mélange de Moka, Martinique et Bourbon, le demi-kilo 2 fr. 80.

CAFÉ, bon mélange, le demi-kilo 2 fr. 60 CAFÉ, qualité courante — 2 fr. 40 Remise de 5 0/0 par 2 kilos 500 grammes

ou franco de port à la gare la plus rappro-chée.

AViS MORTUAIRE

Les personnes qui par erreur ou omis-sion n'auraient pas reçu de lettre de faire part du décès de

Monsieur Charles-Joseph DARCY Rentier à Nancy

Décédé à Menton, le 1"' janvier 1892

sont priées de vouloir bien excuser la familie et de considérer le présent avis comme une invitation à assister au service funèbre et à l'enterrement qui auront lieu le jeudi 7 janvier courant, à dix heures du matin, en l'église Ca-thédrale et de là au cimetière de Pré-ville où se fera l'inhumation.

On se réunira à l'église Cathédrale.

ETAT CIVIL D'EPINAL NAISSANCES

Marie-Berthe Caël. — Georges-Louis Bech-tel. — Madeleine-Marie-Laurence Fauvet. — Germaine Bégard. — Léa Bùttner. — Jean-Eugène-Joseph Perrout. — Albert Edmond Godot. — Léon-Henri Durin.

PUBLICATIONS DE MARIAGES Jules Jalichon, ajusteur-mécanicien à Epi-

nal. et Elisabeth-PaulineBrunner, imprimeur en broderie à Epinal. — Marie-Emile Thomas, boucher à Xertigny. et Libaire-Adèle Adam* débitante à Xertigny. — Louis-Alexandre-Alfred Pajot, pharmacien de première classe à Abbevilie, et Hélène-Marie-Pauline Ferry, sans profession à Epinal. — Jean-Baptiste Da-grenat, infirmier à Epinal, et Marguerite Per-rissez, propriétaire à Landange (Meurthe). — Henry Horande, commis des postes et télégra-phes à Paris, avant en garnison à Epinal, et Marie Bisson, cartonnière à Paris. — Henri-François-Joseph Maigne, rédacteur au Pro-grès de la Côte-d'Or, à Dijon, et Jeanne-Loui-se Fray, sans profession à Epinal.

DÉCÈS

Jean-Nicolas Vauthier, 76 ans, propriétaire. — Augustine Mallin, 51 ans. ménagère. — Marie-Louise Mougel. 6 semaines. — Alphon-se-Nicolas Noirclair, 35 ans, employé d'octroi. —- François Levât, 94 ans, rentier.

ETAT CIVIL DE SAINT-DIE NAISSANCES

Félix Marchai. — Eugénie Fettet. — Anna Fettet. — Marie-Etienne-Charles-Georges Ver-denal. — Louise-Jeanne Fichter. - Jules Li-verquin. — Emma Ancel. —- Charles-Louis François.— Céline Isselin.— Marie-Joséphine-Madeleine Godde. — Rosalie-Emilie Léonard. — Lucien-Constant et Marguerite-Joséphinq Diem. — Emile Stouvenot.

PUBLICATIONS DE MARIAGES

Fleurent-Gustave Clément, fabricant 3e tis-sus, et Eugénie Gérardin, sans profession. — Charles Esmiller, mouleur, et Adeline Pierron, sans profession. — Victor-René Juste, domes-tique, et Marie-Florestine Bareth, ouvrière en

. robes. — Alexandre Marfort, tisseur, et Eu-, génie Bannwart, sans profession. ! DÉCÈS

Joseph-Venant Magny, 49 ans, mendiant-ambulant. — Georges Guth, 71 ans, teinturier. — Marie-Joséphine Baptiste, 69 ans, sans pro-fession. — Marie-Christine Hounion, 64 ans^ sans état, épouse de Charles-Pierre CaqueL Adolphe-Clément Carié, 9 mois. — Marie-J,osé-

r phine Klein, 1 mois. — Georges Sdiruitt, 80

ans, tisseur. — Marie-Rosalie Roth, 1 an' Claude Gérardin, 76 ans, piètre. — Joseph-Elenrï-Camille Pierreville, 18 mois. — Marie*»

j Louise Voernîin, 35 ans, sans profession. —. Thérèse Hulné, 45 ans, sans état, épouse de

, Joseph Zimmermann. — Jules-Victor Movel, 8 45 ans, contre-maître de tissage.— Marguerite

Mayer. 78 ans, sans profession, veuve de Flo->, rect Wirbel.

Léon US PAlTiOT CH'RURGIEN-DENTISTB

47, RHTC GAMBETTA, 47. Consultations de 9 heures à 5 heures.

LÉON GOULET'Çfi, gérant. Feuilleton de l'Est républicain.

N - ; \

LA PIERRE DE LUNE Par Wilkie COLLINS

ROMAN VNGLA1S

TRADUIT AVEC L*AUTORISATION DE L'AUTSUR

PAR MMS LA. COMTESSE

GÉDÉON DE CLERMONT-TONNERRE

(Suite)

De son côté, l'Indien s'était maintenu dans le rôle d'un étranger. Il exhiba sa cassette et ht identiquement la même demande qu'il de-vait reproduire le lendemain chez moi ; espé rant s'en débarrasser promptement, M. Luker répondit n'avoir pas d'argent de disponible ; là dessus, l'Indien avait demandé quelle autre personne sûre pourrait lui faire cette avance sur gage, et M. Luker lui répondit qu'un avoue bien posé offrait, d'ordinaire, les garan-ties les plus sérieuses en pareil cas. Prié de désigner une personne qui fût dans cette situa-tion, M. Luker avait alors donné mon adresse uniquement parce qu'au milieu de sa frayeur mon nom fut le premier qui lui vint à la pen-S66.

« Une sueur froide m'inondait, monsieur ajouta ce pauvre misérable ; je ne savais plus ce que je disais et j'espère, monsieur Bruff. que vous me pardonnerez en considérant que 1 avais absolument perdu l'esprit. •

J'acceptai ses excuses avec assez de facilité. D'abord, c'était le moyen le plus prompt de me délivrer de sa présence ; mais avant qu'il me quittât, je lui demandai si, au moment de se retirer, l'Indien n'avait pas fait quelque question digne de remarque.

Ouit l'Indien avait en partant tait exacte ment la même question à M. Luker qu'à mo: et en avait reçu naturellement la même ré-ponse que celle que je lui fis.

Que signifiait tout cela? M. Luker ne put m'aider à déchiffrer cette énigme et je n'N réussis pas davantage par mes propres efforts". J'avais pour le soir une invitation à dîner en ville. L'esprit assez mal disposé, je remonta:

afin de procéder à ma toilette. Qui m'e'ût dît que ce dîner allait me fournir l'occasion dt découvrir ce qui m'intriguait tant?

II

A ce repas, le personnage important se trouva être M. Murthwaite.

Lorsqu'il revint ec Angleterre à la suite de ses lointaines pérégrinations, toute la société s'intéressa à ce voyageur. On voulut recueil lir de sa bouche le récit des nombreux dangers auxquels il avait échappé. Il annonçait l'in-tention de retourner sur le théâtre de ses ex-ploits et de pénétrer dans des régions encore inexplorées. Ce magnifique mépris de la mort qui lui faisait exposer une seconde fois sa vie réchanffait l'enthousiasme de ses admi-rateurs, car assurément toutes les probabilité-humaines étaient contre lui. Nous n'avons pas tous les jours la chance de nous rencon-trer à table avec un héros d'aventures, dont, selon toute apparence, nous n'entendrons plus parler désormais que pour apprendre qu'il a péri assassiné.

Lorsque les hommes restèrent seuls dans U salle à mander, je me trouvai assis près d<

M. Murthwaite. Tous les invités étant An-glais, il est inutile de due qu'aussitôt affran-chis de la salutaire contrainte due à la pré-sence des dames, ces messieurs se mirent à causer politique.

Pour ce qui est de cet éternel et national sujet d'entretien, j'avoue être l'Anglais le moins Anglais de la Grande-Bretagne. En thèse générale, de toutes les conversations, celles qui roulent sur la politique me parais-sent les plus inutiles et les plus monotones. Quand les bouteilles eurent circulé pour la première fois autour de la table, je regardai M. Murthwaite et je remarquai qu'il semblait partager ma manière de voir ; car, sans en avoir l'air et avec des précautions infinies pour ne blesser aucune convenance, il s'ap-prêtait à dormir un petit somme. L'idée me vint aussitôt d'essayer si une allusion oppor-tune à l'affaire du diamant auiait le pouvoir de le tenir éveillé ; en ce cas, je m'efforcerais de connaître son opinion sur la tournure nou-velle que prenaient les agissements des iln-,-liens. J

i Si je ne me trompe, monsieur Murthwaite, dis-je, vous connaissiez feu lady Verinder et vous vous intéressiez à l'étrange série des événemsnts qui ont fini par la disparition de la Pierre de Lune? »

L'éminent orientaliste me fit l'honneur de se réveiller et de me demander qui j'étais.

Je le mis au courant de mes relations avec a famille Herncastle, et n'oubliai pas de lui

apprendre la singulière position que j'avais occupée autrefois vis-à-vis du colonel et de son diamant.

M. Murthwaite déplaça sa chaise de façon à tourner le dos à toute la compagnie des con-servateurs et des libéraux, et concentra son attention sur le simple mortel M. Bruff, de Gray's Inn Square.

t Avez-vous su dernièrement quelque chose des Indiens ? demanda-t-il.

— J'ai tout lieu de croire, répondis-je, que j'ai eu une entrevue avec l'un d'eux, hier, dans mon cabinet. »

M. Murthwaite n'était pas homme â s'éton-ner aisément ; pourtant ma réponse eut le don de le surprendre. Je lui contai ce qui était arrivé à M. Luker et à moi-même.

t II est clair, ajoutai-je, que la dernière de-mande de l'Indien avait un but. Pourquoi te-nait-il si fort à savoir l'époque à laquelle un emprunteur peut en général commencer à se libérer de sa dette ?

— Comment ! ne devinez-vous pas son mo-tif, monsieur Bruff?

— Je rougis de mon défaut de perspicacité, monsieur Murthwaite, mais, vraiment, je ne devine pas. »

Le célèbre voyageur parut prendre grand plaisir à sonder la profondeur de ma stu-pidité.

«Laissez-moi vous faire une question, dit-il ; où en est maintenant le complot ourdi con-tre la Pierre de Lune?

— Je ne saurais le dire, répondis-je ; cette conspiration indienne est toujours restée un mystère pour moi.

— Cela tient, monsieur Bruff. à ce que vous n'avez jamais pris la peine de l'examiner à fond. Voulez-vous que nous y jetions un coup d'œil, depuis le moment où vous dressâtes le testament du colonel Herncastle jusqu'à celui

i où l'Indien s'est présenté chez vous ? Dans | votre position, et avec 1 intérêt que vous ins-: pire miss Verinder, il est d'une sérieuse im-| portance que vous puissiez vous former une : opinion bien nette en cas de besoin. Ceci ad-I mis, vous convient-il mieux d'arriver à péné-1 trer à vous tout seul le motif de 1'L.dien, ou 1 désirez vous que je vous épargne la peine de , cette enquête? »

| B serait superflu d'expliquer que je chois's 1 cette dernière alternative, bien persm dé à l'a-

vance que le point de vue pratique serait ce-lui auquel allait se placer M. Murthwaite.

« Très bien, dit ce dernier : nous allons aborder en premier lieu la question de l'âge des trois Indiens. Je puis certifier qu'ils pa-raissent tous trois être du même âge ; et vous pouvez décider vous-même si l'homme que vous avez vu était jeune ou vieux. Vous croyez qu'il n'avait pas quarante ans ? moi aussi je le pense ; disons donc, pas quarante ans. Maintenant, reportons-nous au temps où le colonel Herncastle revint en Angleterre, et où vous fûtes mêlé au plan qu'il adopta pour préserver son existence ; ne comptez pas les années, tout ce que je veux vous faire remar-quer est ceci :

« Les Indiens d'aujourd'hui ne sont évidem-ment, vu leur âge, que les successeurs des trois autres Indiens qui suivirent ie colonel jusqu'à nos rivages; observez, monsieur Bruff, que tous trois étaient des Brahmines de haute caste lorsqu'ils quittèrent leur pays ! Nos In-diens actuels ont donc remplacé ceux qui les avaient précédés en Angleterre. S'ils n'avaient fait que cela, peu importerait; mais ils ont fait bien plus ! ils ont succédé à l'organisatiork établie par leurs devanciers ; ne tressaillez donc pas ainsi f Cette organisation paiait pres-que dérisoire, je le sais, pour nos idées an-glaises ; moi, je la considère comme une asso-ciation pouvant lever de l'argent sur ses affi-liés et requérir au besoin les services de rette classe d'Anglais interlopes qui frayent 'à Lon-dres avec une certaine espèce d'étrangers En-lin les associés ont pour eux les Sympathies cachées d un petit nombre de '

ieu:s compa-

triotes et coreligionnaires employés dans quelques-unes des industries de cette grande ville.

l {A suivre)

Page 4: La caisse des retraites ornières - Kiosque Lorrain fileO CB^-JL-CAdflEBgl Mercredi 6 Janvier 1892 PARAISSANT TOUS LES JOURS ABONNEMENTS NANCY •• 20 fr. par an. MEURTHE-ET-MOSELLE,

Mercredi 6 Janvier !*E8T RÉPUBLICAIN

AVIS IMPORTANT. - L'AGENCE HAVAS, 34, rue Notre-Dame-des-Victoires et place de la Bourse, 8, est seule chargée, à PARIS, de :^^f^^^^S journal. Pour toutes les annonces et réclames concernant les départements de Vourlhe-et-Mosolio. Meuse. Vosges, l'Alsaee-Lorraine. le Luxembourg et la belgique, s adresse, au DU

SOCIÉTÉ DU GAZ OE NANCY 6, Rue de l'Ile-de-Corse, 6

., : . .. .

Pris à l'Usine Conduit à domicile P COKE gros (l'hectolitre).... 1*60 COKE gros (l'hectolitre).... JLW

— cassé — .... 1 70 — cassé — .,.. 1 90 " — zéro — .... 1 90 — zéro — .:... » 10

GRESILLON — .... 1 30 GRÉSILLON - .... 1 50 d

Pour les quantités de 25 hectolitres et au-dessus il y a une diminution B de lO cent, par hectolitre

Les commandes peuvent être remises au magasin de Ville £

Rue Saint-Jean, 3 n:

ANCIENNE MRIS0H GORLACHER £ FONDÉE EN 1845

Alexandre RDPBEGHT, seul sacessear 37, rue Saint-Dizier, NANCY

PELLETERIES ET FOURRURES ,

TRANSFORMATION DU VÊTEMENTS DE FOURRURES 3 MAISON DE GROS A PARIS f

4, rue Vide-Gousset, 4 {place des Victoires)

jEBÏST VENTE

Literie Paul SORDOILLET, place Stanislas, 1, NAHCTj Et chez tous les Libraires du département

ANNUAIRE DE NANCY! ET DU DÉPARTEMENT

Publié sous le patronage de l'Administration préfectorale (Fremière année — X S92)

* ( L'Annuaire de Nancy et du département, indispensa - ]

ble à tous, comprend entre autres nouveautés: La liste des gares, stations et haltes du réseau avec la distance qui *

les sépare de Nancy ; un résumé des tarifs des transports des voya-geurs et des marchandises par grande vitesse est annexé à cette lis L'énumération très complète des syndicats agricoles et viticoles du département. La liste des officiers de l'armée active, à Nancy, et la

i liste des officiers de la réserve et de l'armée territoriale, avec leurs j adresses. <

Pris : 3 fr. 25 broché ; 4 fr. cartonné * <

POUR PARAITRE PROCHAINEMENT

LE PETIT RÉPUBLICAIN; Cours de morale (suivi d'une introduction à l'Instruction civique) i

établi sous lo;me de questionnaire

par Félicien DIDOT, instituteur , Prix de l'exemplaire, franco : O fr. 60. Adresser les commandes, à M. DIDOT, instituteur à Man.-»nco;irl, par1

Saint-Nicolas-du-Port i M-et-M.) ou à M. l'aduiiuistraleur do i lrofû i- j merie coopérative, 51, rue Suiut-iiuier. à Nancy.

REVUE DES EXAMENS DE LEIilliMIENT PRIMAIRE « (Certiliwtjd'élucies eltmenlaim e^snpfrieui^, 8rovk élémentaire et supérieur

Paraissant le i01' et le 15 cte chaque mois

Par une Société de Professeurs du l-jcée de Nancy, d'Inspecteurs primaires, de Professeurs d'écoles 'normales et d'Li..t!,'.luicuys 3

6 FRANCS PAR AN Administration et Rédaction : Chez M. GÉHIfl, 22, rue du Téméraire, Nancy.

i ^ B ' Pour ton..* rettMÎgnemehU' relatifs ittix a*-*

nonces, prière de joindre uà timbre-poste )mur < réponse,

lia aemasde a loaer pour le 1" mars à Nancy

rETI ? E Liïâj^llûi :onteuant une huitaine de pièces avec | jetit jardin y attenant.

S'adresser au bureau du journal.

i!20X GRANDS A'ixlIERS i l'uue superlicie ae 2,300 mètres à ven-1 Ire à Nancy.

S'adresser à I'INDICATEUR.

ÏOÈMANDE laissant le service.

S'adresser au bureau du journal.

ÎORSETSSORMESOK Mlle Ipaoïria fOJf^

emande APPRENTIE (Rétribution), B

Q ans, pouvant faire la correspondance | ilemande, demande empici

S'adresser au bureau du journal. I ON PEMANDE j

à l'Imprimerie coopérative de l'Est

\iU i-ON BELifcUa I VENDRE SSœB*n»| ISRlfi située dans un chef-lieu del iCpuriemeat du Centre, avec propriété I Le plusieurs journaux, dont un quoti-l lien. Client le administrative et com g uerciale. Long bail. Belle situation, a facilités de paiement avec garanties. I

S'adresser à l'Agence HAVAS, 8, pla-j e de la Bourse, à Paris, aux initiales! C. B.

un il Lu i. nuisis mC [e 29 ans, actif et très intelligent, ayant! iéià ensci'îmo l'histoire et la littoralure cl

ii'jJNUAiiAi.j retraite, robuste, oésire mpioj dej/.n-de particulier, surveillant i t'usina ou concierge. Eicallentes rtfé-enevs.

S'adresser au bureau du journal. 201 Un HOMME SÉRIEUX, au courant!

les affaires commerciales, désire se! )iacer, soit comme gai çon de courses, j le magasin ou de bureau, muni de lonnes référence?.

saAISOWS RECOiMMANPEfcS 1 =TTARC.EN CIEL ^^^^lû^Tl^m RAI;;;

qRue^^

Cu-cur.^ ̂ E

CtJGNIN 36, rue Stanislas, Nancy KAIFFER & RIRCI C il . U U U 1\ 18, rue Héré (fife VArC-de-TrtOEapte)

ç nà

pnT 24, rue des Dominicains

■15, rue RaugrdT Prix trfrs bon mardi, n 7 nîrVIFR ! ' ■ ! des GailtS REWNILK Étoffes, Tapis, Literie

Ferblanterie-Plomberie Serrurerie, Réparations DË GRENOBLE Dir«ïIAT>r\ * ■ .

J. JACQUES Emile ZIMIERMÀ1ÎH rt

RICHARD, Hpaer c

S,r«cdoï.i,d»

hrm,^

Kfm« HOTEL AMERICAIN "■ ™

[ ' _ Tenu par V. Hoflmann —. .

Porcelaines, Faïences, Cristaux AU SOU.» DOB ^^^^^^ Cabinet <Taffaîre« Eus. FERRY Margonet jeune PAUL HEYMANN

U PlaVe du Marché, t i 69, rue Sainî-Oizier V1 I ' l(jH-Llr là 22, rue Héré, Nancy ' ' OBiissnres ctnleeticnnfes ci sur «r .

Confiserie, De.sert sec m fle

S et fle «08. ' "Velx'Îa " »« ^'Irrueffife^1

Maison VAYEUR ^'^l^^T r" AI RUPRECHT m^Z^m E\E^f

c>Cie Imprimerie Coopérative

" ™—~— — 1 DE I/EST MAISON tmm^Wmmam

gl _

nje Saint.Dizier

_ 51

HOUILLES EX COKES

I : ot et G» 7-^^ v j^aïïMi* A

. JOURDE ^7 rue SV.nl Diz-r U±l. riH.iNiii Impressions commerciales 57, rue bamt-im.er ^ ^ Sainl.Georges en tous genres

rue yimr

> °>iva

^ . , ■ ! 777i ~T1 v, Briquettes de lignite perforées

Vêlements imperméables Machines à coudre. Vélocipèdes Tapis, caoutchouc, carton-bitume / ° . r

„ . Anthracite, Charleroi et fortre* Capotes molleton et caoutchouc BASTIEN STEVENEL'BEAU Prix très avantageux

Manulaelure ae pèlerines MiVanicien , , J 1 J t ■ . lorraines

48j rue d

e la Hache, 48

4' P

laèc du Marcllé' 4 Téléphone

Wm K rejaraftlDS fâœs Scierie du Boulevard Lobao Dépôt^de Levure

L. COjUCHOT F0RÎ> entrepreneur M E O N Arquebusier r 1S, rue des Quatre-Eglises, 15

3, rue Notre-Dame, 3 Menuiserie et Charpente Bureau de plac. p. garç. boulang.

B,. , . " Lunette, ie, Instruments d'optique Engrais pour vignes et culture

« DESCHIENS E

. CABASSE „ .„ c ' , Opticien Ingénieur à POXT-A-MOUSSON

^ 1 ailleur à façon 43, me des Dominicains, 4,i |

LA CHIOC^ÉE extra supérieure

1 siôaastère de Wahal-Leck (Hollande) se tcosave à Sasnt-S>ié

iez MM. GEUVAIS, épicerie centrale.

I CIGARETTES tmitÉSl au CANNABIS INDICA

I de GRIMAULT et Cie, piiarm. à Paris I S Le plus efficace des moyens con- § § nus pour combattre 'l'asthme, | I l'opprescion, la toux nerveuse, 1 I les catari-hes, l'insomnie. ti S y Silcput : kQiatas jtaar maellM. S

H. 434

PHARMACIES A PARIS

H Supprime Copahu, Gubèbe et H B Injections, guérit eu 48 heure* H I les écoulements. Très efficace dan» I B les maladies de la vessie, il rend 9 ■ claires les urines les plus m 1 troubles. Chaque capsule fliïJI] ■ 1 porte en noir le nom \J»^ I i Dépôt tontes Pharmacies.

H. 428

m IMPRIMERIE COOPÉRATIVE DE L'EST lljyi; . _51,ri. ' !• — NANCY — rne Saipt-Pizicr. 51

depuis ils fr. le cent *S*lïS|j|

B PAH YtCl 5M leccntlfr. 25 Il/niDr 'ecent 1 fr. 75 C-C.;* i^ciinjuaute... 1!:'. » IVUlUfc les cinquante 1 fr. 50

D^ICT'H le cent 1 fr. 50 I |lfA5Qr grand format, le cent. 2 fr. » «-> ' j ̂ » U L les cunpiante 1 fr. 25 ti l U i fi L — les cinquante. 1 fi». 75

'! - f !JI BOITI2 de 100 cartes imprimées à un seul riom et 400 enveloppes, 2 fr. 25, par la poste 2 fr. 75 JOLIE BOITE (qualité supérieure). , 2 fr. 50, - 3 fr. »

CARRES DEUIL (moyen format) CARTES DEUIL (grand format) Mù$h DEMI-DEtlfL le cent 2 fr. 50 DEMI-DEUIL le cent 21^ 75

~ .'-'s <•''"puante 2 fr. » — ^ les cinquante 2 fr. 25 i ..'Vioppes: le cent 1 fr. 50 | Enveloppes: le-cent.. ..... . lfr. 75

tillAX'j DHU1L le cent 2 fr. 75 GRAND DEUIL le cent 3 fr. , — les ciuquante 2 fr. 25 — les cinquante '.. 2 fr. 50

h.A-e.oppes: le cent 1 fr. 7o Ehveloppes : le cent 2 fr. »

llflHl Po*r " r f*a*iïQ r"'' ! ' 6 " 4â?neme de tQO cartes, 0 fr. 25 PsPIl et ^ f r' ̂ pour 50.

p^l^^l Hjna peut être commandé moins de 50 cartes par nom. «