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Février-Mars 2011 - N°10 l’Actualité du BTP en Martinique 10 € CPPAP: 0110T89242 - ISSN : 1962-1364 3 79300 5100 02 d’équipements la Caraïbéenne BTP - Transport - Manutention - Outillage Sommes-nous prêts ? Éléments de réponse avec les avis de : Claude Lise, Président du Conseil Général, Albéric Marcellin (Président de l’Université Populaire et de la Prévention), et Franck Hubert (architecte). Le Conseil Général de Martinique et le Plan de relance du BTP Le programme des travaux d’urgence et l’impact sur l’emploi ZOOM SUR : La première édition du challenge des meilleurs conducteurs d’en- gins de TP et des meilleurs éla- gueurs grimpeurs de Martinique. Interviews, Photos et résultats pp. 16 à 21 CHANTIERS : Bachy Fondaco : Innovation et fondations profondes : le procédé GÉOMIX ® pour la construction de deux bâtiments sur le site de la Préfecture Caraïb Moter : les Enrobés tièdes à l’ASPHA-MIN STS : Le forage dirigé pour la réalisation et la réhabilitation de réseaux. Un tout nou- veau procédé sans tranchée SPPS : Le Centre d’Affaires de la Pointe Simon, un chantier d’exception TREMBLEMENTS DE TERRE Sommes-nous prêts ?

La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

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BTP antilles, seismes, martinique, guadeloupe

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Page 1: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

Février-Mars 2011 - N°10

l’Actualité du BTP en Martinique

10 €

CPPAP: 0110T89242 - ISSN: 1962-1364

3 79300 5100 02 d’équipementsla Caraïbéenne

BTP - Transport - Manutention - Outillage

Sommes-nous prêts ?Éléments de réponse avec les avis de :

Claude Lise, Président du Conseil Général, Albéric Marcellin (Président de l’Université Populaire et

de la Prévention), et Franck Hubert (architecte).

Le Conseil Général de Martinique et le Plan de relance du BTP

Le programme des travaux d’urgence et l’impact sur l’emploi�

ZOOM SUR :

La première édition du challengedes meilleurs conducteurs d’en-gins de TP et des meilleurs éla-gueurs grimpeurs de Martinique.Interviews, Photos et résultats

pp. 16 à 21

CHANTIERS :

Bachy Fondaco :Innovation et fondations profondes :

le procédé GÉOMIX ® �pour laconstruction de deux bâtiments sur le

site de la Préfecture

Caraïb Moter :les Enrobés tièdes à l’ASPHA-MIN

STS :Le forage dirigé pour la réalisation et laréhabilitation de réseaux. Un tout nou-

veau procédé sans tranchée�

SPPS :Le Centre d’Affaires de la Pointe Simon,

un chantier d’exception�

TREMBLEMENTS DE TERRESommes-nous prêts ?

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Page 3: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

d’équipementsla Caraïbéenne

l’Actualité du BTP en MartiniqueLa Caraïbéenne d’Équipements

Propriété de PIMEDIAS SARL34 rue Schœlcher

97232 Le LamentinRCS Fort de France 483 314 928

Directeur de la Publication :P. PIED

Rédacteurs, Collaborateurs, Journalistes et Pigistes :

Mike Irasque, L.H, P.PAntilla, Médias Invest, M. Maudet.

Régie Guadeloupe-GuyaneMédias Invest : 0696 24 76 70

Maquette et Régie Publicitaire Antilles :

PIMEDIAS SARLPort.: 0696 73 26 26Tél.: 0596 75 54 31Fax : 0596 75 58 46

Mail : [email protected]

Impression :PRIM - Guadeloupe

CPPAP:0110T89242

INPI : 08/3548042 ISSN N° : 1962-1364

Les tremblements de terre sont aucœur de nos préoccupations quotidi-ennes. Placée près des principales

plaques tectoniques, notre île est une zoneà risques. Les plus grands spécialistes,qu’ils soient Caribéens ou d’ailleurs, s’ac-cordent à démontrer que nous sommes déjàentrés dans une période de « lacune sis-mique » ; ce qui signifie que le tremblementde terre majeur attendu est en retard.Qu’arrivera-t-il si cela survenait réellement,et que restera-t-il de nos structures et denous-même ?

L’inquiétude est grande.

Pour cette raison, nos élus, ingénieurs etspécialistes en font une priorité, pour lasécurité des hommes et des femmes de cepays.Le Conseil Général de Martinique,représenté par son président Claude Lise afait de la construction parasismique une pri-orité depuis bien longtemps : Rénovation etmise aux normes des collèges et lycées,des bâtiments publics, etc.).Franck Hubert, architecte et spécialiste dela question du parasismique pense que lenombre de victimes attendues pour leprochain séisme sera d’environ 35 000morts et 100 000 blessés, bien que les dis-

positifs de “lutte” aient été renforcés maisque le niveau de prévention et d’anticipationest très loin encore de ce qui serait néces-saire pour prendre le sujet à bras-le-corps.Nos ingénieurs et chefs d’entreprises dansles secteurs du BTP, ne cessent derechercher de nouvelles techniques afin derendre leur ouvrage encore plus résistant.C’est le cas notamment de la société BachyFondaco avec le procédé Géomix ® pour laconstruction de deux bâtiments à la préfec-ture de fort de France. Tout comme la So-ciété de Promotion de la Pointe Simon(SPPS) pour la construction du Centre d’Af-faires et de la Tour de 97 m ; bénéficiant dunec plus ultra en matière de parasismiqueet de résistance au vent.

Nous tenons aussi à féliciter l’initiative de laCNATP et des sociétés ECOFIP et M3 An-tilles, pour l’organisation de la première édi-tion du challenge des meilleurs conducteursd’engins de TP et des meilleurs élagueursgrimpeurs de Martinique : un succès.

Nous vous souhaitons une bonne lecture

Philippe PIEDPort. : 0696 73 26 26.

Sommes-nous prêts pour un seisme ?

Matériel

d’occasion p50

d’équipementsla CaraïbéenneMars 2008 - N°2

l’Actualité du BTP en Martinique

10 €

BTP - Transport - Manutention - Outillage - Offres d’emplois

Transport de Granulats :

Où va-t-on ?

ENERGIE

« C’est en travaillant tous

ensemble que nous

arriverons à sortir

du piège énergé-

tique… »

Edouard Gamess :

Directeur du SMEM

Les entreprises

du BTP et la qualité

DOSSIER

CP

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P : 0

110T

89242 -

IS

SN

: 1

962-9

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La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 3 - Février/Mars 2011

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Page 5: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 5 - Février/Mars 2011

GRETA BTPLes Vœux 2011 de Madame Hardy-Dessources,Présidente du GRETA BTPSablières de Fond CanonvilleFinancement et installation d’un DCP pour leCRPMEMAntilles Investissements“�en 2011, la défiscalisation est surtout marquéepar l’arrêt du photovoltaïque et par une baisse dela réduction d’impôt”Conseil Général de MartiniqueLe programme des travaux d’urgence du BTP etl’impact sur l’emploi�SA HLM OZANAMLivraison de 12 logements sociaux à Basse-Pointe.

Actualité

SOMMES-NOUS PRÊTS ?

■ IRencontre avec Claude Lise, président du ConseilGénéral sur la question des risques sismiques et lesprécautions prises pour les bâtiments publics et la sé-curité des personnes.■ Interview d’Albéric Marcellin, président de l’UPP(Université Populaire et de la Prévention).■ Interview de Franck Hubert, architecte■ Interview de Richard Rosmin, ingénieur et co-fon-dateur du CERTA, cabinet d’ingénierie à l’origine dela création de la table scolaire parasismique.■ ZOOM sur Haïti : séisme de 2010.

Tremblements de Terre32.

Numéro 10 - Février/Mars 2011

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d’équipementsla Caraïbéenne

l’Actualité du BTP en Martinique

En pages centrales, découvrez un chantier d’exception :

Le Centre d’Affaires de la Pointe Simon

Manifestation CNATP / M3 Antilles / Ecofip16.

■ Interview Pierre-Eric Gaillard, président de la CNATP■ Interview Christophe Couëtte, directeur de M3 Antilles■ Interview de Guillaume Gallet de Saint Aurin, directeur d’ECOFIP■ Interview de participants�

STS et le forage dirigé pour la réalisation et la réhabili-tation de réseaux.

Caraïb Moter et les Enrobés TIÈDES à l’ASPHA-MIN

SPPS : Un chantier hors du commun, la constructiondu Centre d’Affaires de la Pointe Simon.

Bachy Fondaco : Le procédé �pour la constructionde deux bâtiments sur le site de la Préfecture

Nouveaux Produits22

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La première édition du challenge des meilleurs conducteursd’engins de TP et des meilleurs élagueurs grimpeurs de Mar-tinique a eu lieu le 20 novembre dernier à Sainte-Luce. Cettejournée co-organisée par le CNATP et M3 Antilles a été unevraie réussite, malgré les intempéries.

PP.25 à 28

Page 6: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

Actualité

Madame, Monsieur,

Le GRETA BTP tient à vous remerciervivement de la confiance que vous luiavez accordée tout au long de l’année

2010 et vous souhaiter, ainsi qu’à tous sesfuturs partenaires, UNE BONNE ET HEU-REUSE ANNEE 2011.

Ces dernières années, la crise financière in-ternationale conjuguée au ralentissement dela commande publique, la suppression de laLoi Girardin, les incertitudes sur l’évolutiondes dispositifs de défiscalisation, la crise so-ciale en 2009, ont fortement pénalisé l’acti-vité du secteur du BTP en Martinique.

Le Plan de relance impulsé par nos Collec-tivités et les mesures gouvernementales en-gagées récemment tardent à produire leurseffets.

Cependant le secteur doit se tenir prêt à sai-sir les opportunités qui ne manqueront pasde survenir.

Le GRETA BTP s’engage plus que jamais, àvous accompagner pour relever défis et en-jeux et à concrétiser projets et espérances.

C’est ainsi que nous continuerons à mobili-ser toutes nos ressources pour vous propo-ser notre expertise, des formationsdiversifiées, innovantes, qualifiantes, diplô-mantes, de qualité.Nous poursuivons donc, le développementde notre offre et des dispositifs de formationen matière de :

Sécurité et Réglementation : CACES, SST, PRAP, Habilitation en Électri-cité�Le GRETA BTP a obtenu en novembre 2010le renouvellement de sa certification surtoutes les familles d’engins,

Environnement et Développement dura-ble : Certificats FEEbat, Récupération des fluidesfrigorigènes,�Ces efforts devant participer activement à fa-voriser des comportements vertueux et à dé-velopper le secteur desprestations d’économied’énergie,

Etudes Techniques et En-cadrement de chantier : Chef d’équipe, Chef de chan-tier, Suivi de travaux,�

Informatique et Logicielsdu Bâtiment : AUTOCAD,ARCHICAD, COVADIS,

Validation des Acquis et del’Expérience (VAE), Contratet Période de Professionna-lisation.En étant au service de la qua-lification des individus, de leurprofessionnalisation, de la sé-curisation de leurs parcours,le GRETA BTP compte contri-buer à rendre vos entreprisesplus compétitives et perfor-mantes.Le GRETA BTP, Votre par-

tenaire de formation.

Marie-Clotilde HARDY-DESSOURCES

■ GRETA BTP : “L’Energie pour construire, La Qualité pour durer”Les Vœux 2011 de Madame Hardy-Dessources, Présidente du GRETA BTP.

“Le GRETA BTP s’engage plus que jamais, àvous accompagner pour relever défis et enjeuxet à concrétiser projets et espérances.”

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 6 - Février/Mars 2011

DEMANDEZ NOTRE NOUVEAUCATALOGUE 2011 POURCONNAÎTRE LES DATES

DES SESSIONS

CONTACT : Marie-Line BRAYConseillère en Formation Continue au GRETA BTP

Téléphone : 0596.57.08.70 Fax0596.51.92.00 – Mail :

[email protected]

Page 7: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

Immeuble du Port - Avenue Maurice Bishop - Fort de France

Page 8: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

Depuis des siècles,les hommes ont re-marqué que les pois-sons avaienttendance à se re-grouper autour d’ob-jets flottant à lasurface des océans.Des objets flottantsappelés Dispositifsde Concentration dePoissons (DCP) ontété développés pour des pêche-

ries artisanales (DCP an-crés) et industrielles (DCPdérivant).Il convient de souligner queseule la pêche sous DCPancré est écologique. Elleest pratiquée par des em-barcations artisanales et

moins de 5 % de la ressource(biomasse sous DCP) est préle-vée.Les types de pêche pratiqués enMartinique sont multiples (ca-siers, filets, traîne, ...) mais l’épui-sement des ressources duplateau continental pousse deplus en plus vers la pêche aularge autour des DCP.

LES DISPOSITIFS DE CONCENTRATION DE POISSONS

LA MISSION DU COMITÉ RÉGIONAL

DES PÊCHES MARITIMES

ET DES ELEVAGES MARINS :

Le CRPMEM a pour mission d’assu-rer une exploitation responsable etéquilibrée des ressources marinesainsi que la valorisation des métiers,des hommes et des femmes du sec-teur. Il est en charge de l’encadre-ment des pêcheries et de la gestiondes services collectifs. Aussi, il parti-cipe activement à l’élaboration desréglementations françaises et euro-péennes afférentes.

Actualité…

■ Sablières de Fond Canonville

Financement et installation d’un DCP pour le CRPMEM

Les Sablières de Fond Canonville ont financé l’acquisition pour le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins d’un Dispositif deConcentration de Poissons.Les communes de Saint-Pierre et du Prêcheur sont fortement imprégnées parles activités de pêche permettant de créer des richesses et assurant la vitalitééconomique de ces communautés littorales.Cette action témoigne de la volonté du CRPMEM et de SFC d’une implicationcollective et citoyenne nécessaire à un développement endogène du Nord Caraïbe et plus généralement de la Martinique.

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 8 - Février/Mars 2011

SFC est une carrière spécialisée depuistrente ans dans la production de granu-lats de construction. Elle commercialiseses produits en Martinique et égalementà travers toute la Caraibe.Première entreprise martiniquaise certi-fiée ISO 14001 en mars 2006 et premièrecarrière avoir établi son bilan carbone en2008, SFC a toujours adopté une dé-marche environnementale avant-gar-diste.Aujourd’hui, l’entreprise marque à nou-veau son engagement pour un dévelop-pement respectueux de la zone danslaquelle elle est implantée, en finançantl’acquisition d’un DCP pour le CRPMEM,qui sera mis en place au large de Saint-Pierre et du Prêcheur.

Selon Stéphane Abramovici, Directeur deSFC : « Une entreprise n’a d’avenir quesi elle sait entreprendre, afin de progres-ser non seulement pour elle-même, maispour que progresse le monde dont elleest partie intégrante, à l’échelle d’un ter-ritoire, et des ambitions et des besoinsde ce dernier. »

Page 9: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011
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Actualité…

Rencontre avec Johan Lacascade, Di-recteur d’Antilles Investissements, en-treprise spécialisée en matière dedéfiscalisation.

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 10 - Février/Mars 2011

Comment s’est passée votreannée ?J. Lacascade : 2010 a été notre meil-leure année, avec une progression de40%. Le montant total de nos investis-sements réalisés dans les DOM-Comest de 160 ME, dont 85% sur le secteurdit du plein droit. Cette performancenous positionne en tant que leader surce marché.Sur le département de la Martinique, lemarché de la défiscalisation a étémoins bien orienté, du fait d’une baissesensible des projets et de l’activité éco-nomique.

Pouvez-vous rappeler le mécanismede la défiscalisation ? Comment fonctionne le dispositif ?J. Lacascade : Un investisseur achète,des parts dans une société (souventsociété en nom collectif) qui acquiertdes biens industriels (grues, tracteurs,avions, camions...) destinés à êtreloués à un exploitant éligible à la loi dedéfiscalisation.Ces biens seront financés par un ap-port minime du locataire exploitant ; parun apport de la S.N.C. ; et pour le soldepar un prêt bancaire sur une période decinq ans.Le rôle de notre agence locale consistenotamment :Au contrôle de l’éligibilité de l’opérationAu bouclage du plan de financementAu suivi du dossier pendant la durée ducontrat de location.

Incidence de la nouvelle lo-deom sur 2011 ? J. Lacascade : La loi de finances pour2011 a eu de nombreuses incidences,dont les deux plus marquantessont l’arrêt du photovoltaïque et unebaisse de la réduction d’impôt sur lesopérations de défiscalisation.

Comment voyez vous le marché en2011 ?J. Lacascade : D’après les informa-tions que nous avons obtenues de nospartenaires (concessions automobiles,

organismes financiers, chefs d’entre-prises etc�), les perspectives pour2011 restent prudentes, aussi les bud-gets prévisionnels ont été réalisés sansprogression.

�Des nouveautés en terme de pro-duit à Antilles Investissements ?J. Lacascade : Notre société a mis enplace en 2010 un produit d’assurancesperformant pour nos locataires à unprix très compétitif. Cette prestation de-vrait dès 2011 nous permettre de pro-gresser.

Pour plus d’information sur AntillesInvestissements et les modifica-tions de la loi, nous vous invitons àvisiter leur site internet :www.inter-invest.fr

■ Défiscalisation 2011

“�en 2011, la défiscalisation est surtout marquée par l’arrêt du photovoltaïque et une baisse de la réduction d’impôt”

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Actualité…

LE PROGRAMME

DE TRAVAUX D’URGENCE

D’un Budget de 30 m€, il concerne,pour les deux tiers, des chantiers d’in-frastructures, et pour le tiers restantdes chantiers de Bâtiments et d’équi-pements de superstructures.

Toutes les opérations se déroulant surle domaine départemental, aucuneprocédure foncière préalable nes’avère nécessaire, accélérant d’au-tant la mise en chantier.

D’un point de vue géographique, leProgramme de Travaux d’Urgenceconcerne 33 communes sur 34.Parmi les interventions, on peut citerpar exemple celles de Grand Rivière

(0,6 M€), Sainte-Luce (0,8 M€), le La-mentin (0,7 M€) ou Fort de France(6,3 M€).

Les 205 opérations retenues au pro-gramme concernent des collèges, desbâtiments culturels, des équipementssportifs ou de loisirs, des bâtimentsadministratifs hébergeant des ser-vices publics, des ports, des réseauxd’eau, des routes départementales,des prestations d’ingénierie, etc.

Sur ces 205 opérations, 120 font l’ob-jet de marchés déjà attribués, les au-tres consultations étant en voied’achèvement.

L’éventail des montants unitaires esttrès variable, de 24 000 € pour le plusmodeste, à 3 M€ pour la secondetranche de renforcement parasis-mique du Collège Dillon II.

L’IMPACT SUR L’EMPLOI

Le volume de travail concerné est es-timé à 60 000 journées de travail, soitenviron 3 000 mois.

En outre, conformé-ment aux clauses envigueur pour tous lesmarchés de la Collec-tivité, à l’exceptiondes plus spécialisés,environ 5% de ce vo-lume de travail (soit 3000 heures) est ré-servé à des travail-leurs en insertion.

La plupart des opérations sont de re-lativement courte durée (de 4 à 5mois), à l’exception de certains chan-tiers plus complexes.

La part réservée aux artisans et TPEest significative (10,2 M€, soit un tiersdu budget programmé), et quasimenttoutes les autres opérations sont ac-cessibles aux TPE et aux PME. Ellesincluent par ailleurs une part consé-quente de sous-traitance aux artisanslocaux.

Enfin, au-delà du BTP traditionnel,certains corps d’état spécialisés, engrande souffrance, n’ont pas été ou-bliés, qu’il s’agisse de l’électrotech-nique (chantier du CADM), del’application de résines (collège La-grosilière), de la pose de carrelage(divers collèges), du béton projeté,des travaux en falaises et même de lamenuiserie d’art (Bibliothèque Schoel-cher).

■ Conseil Général de Martinique : Plan de relance du BTP

Le programme des travaux d’urgence et l’impact sur l’emploi�Dans un contexte de grave crise économique internationale, la Martiniquea connu cette année une importante récession et, singulièrement, un netralentissement de l’activité du BTP, grand pourvoyeur d’emplois et tradi-tionnel moteur de notre économie martiniquaise.Face à cette situation, le Conseil général, dont les efforts budgétaires luiont permis de retrouver des marges de manœuvre, a lancé début novem-bre 2010 un programme de travaux d’urgence en soutien à ce secteur quiconcerne des opérations à maîtrise d’ouvrage départementale immédiate-ment prêtes à démarrer.

Visite du Président Claude Lise au collègede Dillon 1

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 12 - Février/Mars 2011

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■ Visite de chantier dans le Nord-Atlantique

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 13 - Février/Mars 2011

Ce programme intéressetous les corps de métiersattenants au BTP y com-

pris ceux qui sont les moins sol-licités tels que : les menuisiersd'art, les électromécaniciens,les façadiers etc... Entouré du1er Vice-Président Belfort Bi-rota, du conseiller général Jean-Claude Jabot et des équipes duConseil Général, Claude Lise aprocédé à la signature des or-dres de service concernant lesentreprises titulaires du marchédu collège Dillon I. «Ce plan estdestiné en premier chef aux pe-

tites entreprises et aux artisansqui souffrent le plus de la criseéconomique qui nous frappe.Par ailleurs, je tiens à préciserque la clause d'insertion quenous faisons figurer dans lesprincipaux appels d'offres va bé-néficier directement aux deman-deurs d'emploi les plusdémunis. »Quotidiennement d'autres opé-rations du programme de tra-vaux d'urgence en soutien auBTP sont lancées à travers toutela Martinique afin de répondre àla situation de l’économie.

Dans le cadre du programmedes travaux d'urgence en sou-tien au BTP, le Président duConseil Général, ClaudeLise, accompagné d'une délé-gation d'élus et d'agents desservices techniques, a visitédeux chantiers importants lepremier, au Morne-Rouge,concerne le ravalement de

façade du collège EdaPierre, et le second, au Lor-rain, a pour objet la moder-nisation et la mise ensécurité de la RD 22.

Ces visites de chantier ontété l'occasion pour ClaudeLise et les élus de la Com-mission BTP l'accompa-gnant, de faire le point surl'avancée du programmedes travaux d'urgence ensoutien du BTP.En effet, plus de 18 mil-lions d'euros, sur un totalde 30 millions d'euros al-loués à ce programme, ont

déjà été attribués à diverschantiers (tous domainesd'activité du BTP confondus)sur l'ensemble de la Marti-nique.

Objectifs : Cette opération entre dans le cadredes attributions du Conseil Général quia la charge de la mise en sécurité, dela protection contre les inondations, del’entretien et de la modernisation desroutes départementales.Les travaux programmés visent à met-tre en sécurité et moderniser la portionde la RD22 située entre les PR 2 et PR2+500 compte tenu de l’étroitesse dela voie (3,50m) qui rendait difficile lecroisement des véhicules et de l’ab-sence d’assainissement et d’accote-ment sur le tronçon.Ces travaux permettront d’obtenir deuxvoies de 2,50 m chacune et un cani-veau en L servant d’accotement depart et d’autre de la chaussée.

Descriptif de l’opération :L’opération comprend : Les travaux deterrassement, la réalisation de murs desoutènement de hauteur variable, laréalisation de remblais, la réalisationde fossés bétonnés de part et d’autre,

la réalisation des travaux d’enrobés, laréalisation de la signalisation horizon-tale.

Travaux :1ère Tranche (environ 150 ml côtégauche du PR 2+250 au PR2+400) : Objet : élargissement sur un côté de lachaussée et réalisation de fossés ac-cotementsEntreprise : TP CARAÏBES PLUSCoût estimatif : 85 000 € TTC.Démarrage : 12/ 2010Fin des travaux : Février 20112ème Tranche : poursuite et fin destravauxDémarrage : Février 2011Coût estimatif : 400 000 € TTCFinancement : Conseil Général.

ParticularitéCette opération a intégré la claused’insertion. Il est prévu au marché que50 heures des heures travailléessoient consacrées à l’insertion.

Objectifs :Cet établissement de plus d’unequarantaine d’années est un desplus importants de la commune.Il se situe en bordure d’un desaccès au bourg. Le revêtementdes façades montrait d’impor-tants signes de dégradation etde vieillissement liés à la fortehumidité du secteur. Les travauxde ravalement s’imposaient dans

un souci d’assurer unemeilleure protection desparements et structuresmétalliques ainsi qu’unmeilleur cadre de vieaux usagers et habi-tants de la commune.

Descriptif de l’opéra-tion : L’opération comprend :Le nettoyage du sup-

port par lessivage, le traite-ment de zones dégradées

(fissures ou éclat de béton), lapeinture sur murs extérieurs etcoursives, la peinture des struc-tures et grilles métalliques.

Travaux :Du 15/122010 au 31/01/2011Coût : 120 000,00 € TTCEntreprise : DECORIVEstimation : 1 800 heures Financement : Conseil Général.

MODERNISATION ET LA MISE EN SÉCURITÉ DE LA RD 22.

RAVALEMENT DE FAÇADE

DU COLLÈGE EDA PIERRE

Page 14: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

Ce programme a été réalisé avec unfort partenariat de la Municipalité deBasse-Pointe : le terrain d’assiette del’opération a été cédé par la commune.Le permis de construire a été délivréle 17 juillet 2008. Le programme a faitl’objet d’une décision de financementprincipal de la Caisse des Dépôts. Lesmarchés et les ordres de services ontété notifiés aux entreprises le 21 octo-bre 2009 pour un délai d’exécution destravaux de 12 mois.

Ainsi, la SA D’HLM OZANAM disposedésormais sur la commune deBasse-Pointe de 131 logements loca-tifs et gère 8 833 LOGEMENTS SURLA MARTINIQUE. Près de 25 000 per-sonnes sont logées par notre société.Nous poursuivons nos efforts deconstruction pour répondre à la forte de-mande de logements sociaux, nousmettrons en location plus de 300 loge-ments neufs en 2011.

La vocation de la SA HLM OZANAMest de maintenir et d’améliorer l’état dupatrimoine existant, de favoriser le vivreensemble, d’élaborer des projets immo-biliers permettant l’accès du plus grandnombre au logement social, avec desmontages financiers d’opération enVEFA et en défiscalisation.

La Société Anonyme d’HLM OZANAMexiste depuis 1954, c’est un bailleur so-cial qui a pour objectif de construire, ré-habiliter, louer, gérer, entretenir etvendre des logements.Elle agit à destination des populations àrevenus modestes et participe par sesprojets à une dimension territoriale etsociale.La SA HLM OZANAM est une entre-prise sociale avec un actionnariat privéet public. Elle compte plus de 200 ac-tionnaires représentés par 15 adminis-trateurs : 8 personnes physiques, 1personne morale, 3 collectivités, 3 élusreprésentants des locataires.

Son Président est Monsieur MarceauJOBELLO, son Directeur Général, Ray-mond BILLARD.

Actualité…■ Logement Social : la SA HLM OZANAM

Livraison de 12 logements sociaux à Basse-Pointe

La SA d’HLM OZANAM a le plaisir de vous annoncer la mise en service d’une résidence de 12 lo-gements situés au Lotissement Les Orchidées, au quartier Hackaert, à Basse-Pointe. Cette résidence « LES ORCHIDEES » est constituée de 6 LLS (Logements Locatifs Sociaux) et de6 LLTS (Logements Locatifs Très Sociaux), répartis sur 3 bâtiments de rez-de-chaussée + 1 étage.Les futurs locataires ont procédé à une visite du site le 13 janvier dernier.

La Société Anonyme d’HLM OZANAMexiste depuis 1954, c’est un bailleursocial qui a pour objectif de construire,réhabiliter, louer, gérer, entretenir etvendre des logements.Elle agit à destination des populationsà revenus modestes et participe parses projets à une dimension territorialeet sociale.La SA HLM OZANAM est une entre-prise sociale avec un actionnariat privéet publique. Elle compte plus de 200actionnaires représentés par 15 admi-nistrateurs : 8 personnes physiques, 1personne morale, 3 collectivités, 3 élusreprésentants des locataires. SonPrésident est Monsieur Marceau JO-BELLO, son Directeur Général, Ray-mond BILLARD.

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Qualité et respect des normes environnementales

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 14 - Février/Mars 2011

Page 15: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

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Page 16: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

Actualité…

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 16 - Février/Mars 2011

La veille des trombes d’eau s’étaientabattues sur la Martinique. Alors, en arri-vant sur le site, situé en pleine campagne,on se demandait dans quelle mesurecette manifestation pouvait, face auxconséquences des intempéries, être unsuccès. Et pourtant cela faisait plus dedeux mois que la CNATP (Chambre Na-tionale des Artisans Travaux Publics etPaysagistes et des activités annexes dela Martinique) s’était attelée à organisercet événement ; dans lequel elle fondaitbeaucoup d’espoir.

En effet, cette journée de « compéti-tions amicales et de détente familiale »avait, pour l’organisation professionnelle,plusieurs objectifs. Comme nous leconfiait en amont son président Pierre-Eric Gaillard : « faire adhérer de nouveauxmembres, et apporter au public uneconnaissance sur notre métier. Son butsera de s’associer avec un partenaire afinde mettre en valeur une catégorie de sa-lariés au sein de nos entreprises.

Cette année, ce seront les conduc-teurs d’engins. Elle va s’articuler autourdu concours, de petits tournois sous

� Les délicatesses des grues et des pelleteuses�

Manifestation CNATP / M3 Antilles / Ecofip

Une première réussieLa première édition du challenge des meilleurs conducteurs d’engins de TP et des meil-

leurs élagueurs grimpeurs de Martinique a eu lieu le 20 novembre dernier à Sainte-Luce. Cette journée co-organisée par la CNATP et M3 Antilles a été une vraie réussite,

malgré les intempéries. Immersion.

« Participer à cette manifestationest un grand honneur »

Ditry René-Corail est un jeunehomme dynamique de 21 ans, origi-naire de Rivière-Pilote, titulaire duCACES (Certificat d’aptitude à laconduite en sécurité. Il permet laconduite de tout un ensemble d’en-gins spécialisés). Il participait à unexercice consistant à prendre desquilles une à une au moyen d’unengin doté d’une pelle mécanique, àfaire un large demi-tour, et à les dé-poser sur une table en bois sans lesfaire tomber�

« J’ai participé à ce jeu afin de sa-voir ce que je valais dans ce typed’exercice� Je suis heureux quecette journée existe. » �

Ditry Rene-Corail et sa mère

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La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 17 - Février/Mars 2011

forme d’exercices entre les engins. Nousallons également mettre en avant la sé-curité. C’est une journée familiale : on in-vite l’artisan qui va se déplacer, ou leconducteur de travaux qui va s’inscrire auconcours, à venir avec sa famille. »

Au sein de deux grandes clairières sé-parées par une petite rivière se tenaientdonc ce jour-là, sur un tapis de bouedense et tenace : divers stands de parte-naires, des jeux gonflables pour les en-fants, plusieurs parcelles réservées à lacompétition, une grande cafétéria, et unevaste estrade pour les musiciens (oùs’échappaient notamment d’entraînantesnotes de jazz).

Près de l’espace réservé au concoursde grimpeur élagueur, le président de laCNATP faisait, avec nous, en débutd’après-midi, un premier bilan de l’événe-ment : « Nous avons relevé tous les défis :les intempéries, les aléas liés à celles-cicomme la boue, la rivière, etc.

Nous avons tenu malgré tout cela à ceque la manifestation se fasse. Le publicest présent.

Les candidats au concours égale-ment. Et à mi-journée, on peut déjà direque c’est un franc succès. »

Un peu plus tard, Christophe Couëtte,directeur de M3 Antilles (co-organisateur)nous expliquait pourquoi son entreprises’était à ce point impliquée dans l’organi-sation de cette rencontre : « A M3 Antillesnous sommes connus pour être conces-sionnaire de JCB matériel de TP. Et MacCormick, matériel agricole. On voulaitaller au-delà de cette image de fournis-seurs et de marchands. Pour montrer quenous sommes aussi partenaires. Et quenous allons plus loin dans le service et lepartenariat avec nos clients. Il faut ame-ner cette idée d’une fête familiale et trèsamicale, un week-end. Et qui s’éloigne unpeu de la foire commerciale que nousconnaissons tous� »

Les participants aux différentsconcours (Mini Pelle, Pelle Hydraulique,Tractopelle, Grimpeur Élagueur) souventaccompagnés de membres de leur fa-mille, semblaient, quant à eux, ravis del’initiative (voir divers encadrés).

Tant mieux pour les co-organisateurset les autres différents partenaires. Car lecoût de ce bel échange se situerait toutde même entre 25 et 30 000 euros�

Texte et photos

Annick de Vassoigne. ■

« Avoirde la technique »

Michaël Anatole a 32 ans. Il exerce le métier de conducteur d’engin

depuis 15 ans. Et est actuellement à soncompte. Le jeu auquel il participait « s’appa-rentait » au basket : il consistait à prendre unballon au moyen d’une pelle mécanique, et à

le faire entrer dans unmini-panier�

« Il faut avoir de latechnique afin desynchroniser lesmouvements.

J’ai participé àcette manifestationafin de savoir à quelniveau je me situaispar rapport à d’autresconducteurs d’en-gins. Notamment enterme de sécurité deconduite d’engins.»

Michaël Anatole

Mini-Pelle JCB 8025- No 1 LOUIS-MARIE- No 2 ANDRIVON- No 3 DELIVERT- No 4 CISERANT- No 5 SALOMON

Pelle hydraulique JCB/JS 190- No 1 ROCHARD Loic- No 2 LOUIS MARIE Richard- No 3 ANDRIVON Ary- No 4 BONIFACE Philippe- No 5 TITUS Jacques

Tractopelle JCB 3CX4- No 1 DELIVRY William- No 2 RACHEL Fred- No 3 MOGADE Eric- No 4 MOGADE Franck- No 5 URITY Suffrin

Grimpeur Élagueur 2010- No 1 SIVATE Rudy- No 2 DELTA André- No 3 RAGOT Jean Michel

N’hésitez-pas à consulter le site internet de cette

manifestation, et ànous laisser

vos commentaires :

http://www.challenge-cnatp-m3antilles.com/

LISTE DES VAINQUEURS 2010

Page 18: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

Actualité…

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 18 - Février/Mars 2011

La manifestation est en train de battreson plein� Quel est le premier bilan quevous pouvez faire ?Nous avons relevé tous les défis : les in-tempéries, les aléas liés à celles-ci commela boue, la rivière, etc.Nous avons tenu malgré tout cela à ce quela manifestation se fasse. Le public est pré-sent. Les candidats au concours sont pré-sents. Et à mi-journée, on peut déjà direque c’est un franc succès.

Qui est à l’origine de cet événement ?Et quels sont ses objectifs ?Nous (la CNATP) sommes co-organisateursde cet événement. Avec M3 Antilles qui estun concessionnaire d’engins de travaux pu-blics. Il représente les marques JCB et McCormick. C’est la première manifestation de ce type

que nous organisons. Et nous souhaitons larééditer chaque année.Défendre, promouvoir et représenter la pro-fession sont les objectifs habituels de laCNATP.Là, par exemple, nous faisons la promotionde notre profession à travers des concours.Nous donnons envie aux jeunes et auxmoins jeunes d’atteindre ces métiers-là.Nous faisons également entre les candidatsune petite compétition. Afin que leur niveauaugmente. Afin également qu’ils puissentéchanger.C’est une journée d’échange, une journéeconviviale qui entre tout à fait dans le cadrede notre syndicat.Maintenant l’objectif d’M3 Antilles est decommuniquer à travers cette manifestation.Et de ramener un maximum de clientsNous avons commencé à organiser cettemanifestation il y a à peu près deux mois.Nous avions ciblé 200 participants pour leconcours de conducteurs d’engins. Il y a

une centaine d’inscrits donc nous avonsdéjà un bon quota. Et au niveau des grim-peurs élagueurs nous avons une dizaine departicipants�

Quel est le budget d’une telle journée ?En gros il faut compter dans les25000/30000 euros.À côté de la co-organisation, nous avonségalement dû faire appel à des partenaires(Ecofip, AG2Rla Mondiale, La MAAF, Digi-cel, Jardi Cash, Jardi Pro, le Parc NaturelRégional, l’ONF)

Vous faites partie du Jury du concoursde grimpeur élagueur � Ça se passecomment ?Tous les candidats ont respecté le règle-

ment intérieur. Et cela se passe dans detrès bons termes avec le jury et les candi-dats. Et, pour l’instant, nous avons desprestations de qualité.

« Mon maximum c’est 150 mètres »

À 30 ans, Michel Ormile est tech-nicien sur corde. Il travaille au sein del’entreprise Tremplin’s depuis 11 ans.Chef de chantier, il forme égalementdes jeunes aux travaux acrobatiques.

« L’exercice consistait à faire une

« montée » afin de toucher un objet (quiétait quasiment au sommet de l’arbre).Puis de redescendre et lover la corde.Tout ceci dans un temps limité� C’étaitintéressant. Même si j’aurais aimé faire une meilleure performance ». À côtéde Michel Ormile, Jean-Pierre Laurent, chargé de mission au sein de Trem-plin’s est et reste fier de son chef d’équipe. C’est tout sourire qu’il nousconfie : « c’est l’un des meilleurs. Il est très bon, très technique. » �

J-P. Laurent et Michel Ormile

� Interview de Pierre-Eric Gaillard, président de la CNATP, co-organisateur de la manifestation.« C’est une journée d’échange, une journée convivialequi entre tout à fait dans le cadre de notre syndicat. »

Pierre-Eric Gaillard

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Vous êtes co-organisateur de cettejournée d’échange conviviale. Quellessont les raisons d’une telle implica-tion ?Nous voulions aller au-delà de l’image dela relation fournisseur-clients. Il faut queles entrepreneurs et les conducteursd’engins comprennent que noussommes avant tout des partenaires - leurpartenaire - Il fallait amener un peu cetteidée d’une fête familiale, conviviale ettrès amicale, un week-end�noussommes tous une grande famille.

Il fallait s’accrocher pour amener tousces engins sur place au milieu des in-tempéries ?�Nous avons effectivement eu quelquesdifficultés de dernière minute avec les in-tempéries� Nous avions commandé lebeau temps, malheureusement pasassez tôt ! (sourire). Mais nos opérateurs d’engins sont desgens du TP, ils ont l’habitude. Et appa-remment cela ne leur pose aucun souci.La manifestation peut se dérouler finale-ment tout à fait bien, les gens sontcontents d’être là. Les performances desconducteurs et participants sont à la hau-teur. Et je crois que les gens s’amusent.

Présentez-nous votre gammede produits.M3 Antilles est le concession-naire JCB aux Antilles (Marti-nique, Guadeloupe) pour toutce qui concerne les engins deTravaux Publics et de manu-tention (pelles, chargeurs, trac-topelles, télescopiques maisaussi groupes électrogènes).En matière d’Agriculture nouscommercialisons les tracteursde marque Mc Cormick, ainsiqu’une large gamme d’équipe-ments, dont les remorques rou-tières Louault, leader françaisen la matière.M3 Antilles propose aussi les huiles demarques Agrolub, Lubexel (groupe Du-breuil) et bien sûr celles de la marqueJCB.Nous répondons donc aux besoins desprofessionnels des TP et aux agricul-teurs.

Parlez-nous de votre SAV�Nos engins agricoles et TP sont d’excel-lentes qualités du point de vue fiabilité,consommation et endurance. Nousavons donc des produits hors pair.

Malgré cela, à M3 Antilles, nous visonsplus loin et pensons que le SAV est pri-mordial pour assurer la rentabilité de nosclients. C’est pour cette raison que notreobjectif est d’améliorer encore et encorece service, afin de faire en sorte que leclient reste le moins de temps que pos-sible immobilisé. Notre priorité hier, au-jourd’hui et demain est de renforcer laperformance de nos équipes en atelier etsur le terrain. Trois ateliers mobiles ca-pables d’intervenir sur site, 3 véhiculeslégers d’intervention et notre atelier sontlà pour répondre aux urgences desclients.Nous proposons aussi des contrats demaintenance « Yellow Pro », déclinablesen extension de garantie, contrat d’en-tretien ou en contrat de maintenance to-tale.

Une autre manifestation pour l’annéeprochaine ?Vu le succès remporté pour cette pre-mière édition, il est fort probable quenous renouvelions l’opération.

M3 Antilles, entreprise du Groupe Dubreuil existe en Martinique depuis2007. Christophe Couëtte, son directeur depuis juin 2010, n’en est pasà ses premières armes dans ce domaine, puisqu’il fut pendant une quin-zaine d’années responsable TP dans une firme similaire en Europe et enAfrique. C’est donc avec beaucoup d’expérience qu’il nous parle decette manifestation, mais aussi de cette concession, de ses engins, etde ses salariés (20 en Martinique et 4 en Guadeloupe), possédant euxaussi une grande connaissance du matériel et des engins de marqueJCB et Mc Cormick.

� Interview de Christophe Couëtte, 46 ans, Directeur de M3 Antilles.

Actualité…

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 20 - Février/Mars 2011

Christophe Couette, directeur de M3 Antilles

« Montrer que nous sommes aussi partenaires »

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La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 21 - Février/Mars 2011

Pourquoi avoir été partenaire de lajournée M3-CNATP ? Dans la crise que nous traversons depuisplusieurs mois en Martinique, il nous pa-raît indispensable d’éviter l’immobilismeet de se mobiliser pour dynamiser notretissu économique.

L’événement organisé avec M3 Antilles etla CNATP a permis de rassembler - dansun format inédit - plusieurs centainesd’acteurs du BTP en Martinique et contri-buer ainsi à remuer la filière. Il est indis-pensable, aujourd’hui, de réussir à mettreen mouvement cette filière clé pour notreéconomie qui est actuellement endormieà cause d’une crise qui dure.

De plus il s’agissait d’un événement par-ticulièrement convivial qui a permis auxfamilles de découvrir les talents profes-sionnels des chauffeurs d’engins. Cesderniers ont également pu comparerentre eux leur habilité, ce qu’il n’est pascourant de pouvoir faire en Martinique.

Quels ont été les retours ? Cette manifestation à permis à ECOFIPd’affirmer son partenariat et sa solidarité

face à la crise avec tous les acteurs duBTP en Martinique.

Nous accompagnons un grand nombred’acteurs de cette filière depuis de nom-breuses années et continuons à être àleur côté surtout dans les moments diffi-ciles.

Cette manifestation nous a égalementpermis de passer un moment très agréa-ble avec tous les participants, qui pourbeaucoup sont également clients delongue date d’ECOFIP.

Quels sont vos vœux pour 2011 ? Tout d’abord, nous espérons pouvoir sou-tenir l’édition 2011 de cette manifestationqui a connu un franc succès en 2010.

Ensuite, de manière plus générale, nousespérons que la confiance des investis-seurs ainsi que la commande publique

seront rapidement de retour afin de dy-namiser toute la filière du BTP.

Nous comptons également beaucoup surle dynamisme des bailleurs sociaux avecqui nous espérons réussir à sortir unmaximum de logement social avant la finde l’année, notamment grâce à la défis-calisation.

Bien sûr, nous espérons également queles grands projets concernant la mise envaleur de Saint Pierre, la mise en placed’un hub portuaire d’éclatement à Fort deFrance, l’avancement du projet TCSP ouencore le réaménagement de la pointedu bout pourront se concrétiser en 2011,ce qui permettrait de donner du travail àtoute la filière du BTP.

� Interview de Guillaume Gallet de Saint Aurin, Directeur d’ECOFIP, co-organisateur« Nous espérons que les investisseurs aient à nouveau confiance�»

■ Johan Luhat, Responsable du comptoir SAV à Jardi Pro

Quel est l’intérêt pourJardi Pro de participer àune telle manifestation ?D’abord de se faire connaîtreun peu plus sur la Martinique.Auprès des professionnels.Mais également des particu-liers qui viennent découvrir cetévénement, encourager cer-taines personnes. Et présenterégalement nos produits les

plus fidèles.

C’était presque un tour deforce d’être présent au-jourd’hui avec vos enginsmalgré les intempéries ?Cela montre que nos enginssont des outils qui peuvent êtremanipulés quel que soit letemps�Le Gator tout terrain est spé-cialement conçu, au départ,pour tout ce qui est transportdans l’agriculture, pour tout cequi est pépinière. Pas besoind’avoir un permis spécifique.Tout en sachant que l’on peutavoir une homologation route.C’est une option supplémen-taire. Son prix se situe aux environsde 17800 euros, à peu près.

« Nos engins sont des outils qui peuvent être manipulés quel que soit le temps… »

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Qu’apporte la technique “sans tran-chée” aux demandeurs ?P. Molinard : Cette technique sans tran-chée apporte une grande souplessed’utilisation car elle répond à des besoinsvariés de : rénovation et de réparation,sans avoir besoin, comme son nom l’in-dique de creuser une tranchée, donc ungain de temps et d’argent.

Présentez-nous cette nouvelle mé-thode de forage pour les réseaux à ré-habiliter�P. Molinard : C’est le procédé du tubageaprès éclatement qui consiste à intro-duire dans la canalisation existante, àpartir d’un regard, un éclateur (à méca-nisme hydraulique) qui détruit l’ancienneconduite en repoussant les éclats dansle terrain environnant. L’éclateur tractederrière lui la nouvelle ligne de tuyaux,qui est mise en place simultanément. Cette technique permet ainsi le rempla-cement de canalisations à l’identique,avec la possibilité d’augmenter jusqu’à150 % le diamètre initial.

Les travaux en TST entraînent souventla réduction des coûts environnementauxet sociaux, et s’inscrivent dans une dé-marche de développement durable.

Quels sont les principaux avantagesde cette technique et pourquoi parlez-vous de développement durable ?P. Molinard : Les principaux avantagessont :■ Pour l’organisation, le déroulement du

chantier etles partiesprenantes : - le volumede déblaiset des rem-blais est né-g l i g e a b l e(util isation

réduite de décharges et moindre exploi-tation des carrières) - les travaux s’effectuent sans rabatte-ment de la nappe phréatique - le nombre d’engins sur chantier est ré-duit - les équipes nécessaires sont moins im-portantes en nombre - la consommation d’énergie est doncrestreinte - l’ancien tracé est utilisé - le risque d’accidents du travail estmoindre - les travaux ne sont pas dépendants desaléas météorologiques - la planification en temps des travauxest plus facile car ces derniers sont peugênants pour la vie alentour.

■ Pour la continuité et la fluidité de la cir-culation : - les travaux ne requièrent pas de bar-rage de voie - les transports en commun ne sont pasgênés, de même que l’organisation ha-bituelle de stationnement dans la zone - la gêne est moindre pour les piétons etles cyclistes, ainsi que les livraisons(courrier, collecte des ordures) - la perte de temps occasionnée par lestravaux est moindre pour l’ensemble desparties - la durée de vie de la chaussée est plusgrande

Dans quels cas ne peut-on pas mettreen œuvre cette technique ?P. Molinard : Comme toute technique,celle-ci a bien évidemment ses limites defaisabilité : les travaux de rénovation nesont pas compatibles avec des déforma-tions trop importantes des ouvrages enplace ou des effondrements ; le tubagepar éclatement est fortement limité dansun environnement urbain en présence detrop nombreux concessionnaires� Le diagnostic préalable devra permettrede faire les choix techniques adaptés.

C’est donc un procédé concurrentielavec les techniques usuellement uti-lisées par vos confrères ?P. Molinard : Pas du tout car dans cer-tains cas, nous aussi nous devons utili-ser la technique avec tranchée.Les Travaux Sans Tranchée ne peuventpas être considérés comme en compéti-tion avec les techniques traditionnelles.Ils sont en fait des alternatives tech-niques et économiques fiables répondantaux exigences environnementales quicomplètent les techniques avec tran-chée. Les matériaux utilisés par les techniquesde réhabilitation sans tranchée sont desmatériaux classiques ou des compo-sants bien maîtrisés. On retrouve dansles tubages utilisés en TST tous les ma-tériaux traditionnels (acier, PEHD, PVC,PRV,�).

En conclusion, les travaux de réhabi-litation sans tranchée sont destinés àremettre en conformité, voire amélio-rer les réseaux traités (d’un point devue étanchéité, hydraulique, méca-nique,�). Les conditions d’exploita-tion en sont d’autant plus améliorées.

Nouveaux Produits

■ STS et le forage dirigé pour la réalisation et la réhabilitation de réseaux.

Un tout nouveau procédé sans tranchée pour la réhabilitation des réseaux�

La société S.T.S s’est spécialisée depuis 2009 dans la pose de canali-sation sans tranchée, en proposant pour la réalisation de réseauxneufs, la méthode du forage dirigé. Aujourd’hui, elle innove encoreavec la technique de forage dirigé sans tranchée, pour la réhabilitationde réseaux. Rencontre avec son dirigeant Patrick Molinard�

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 22 - Février/Mars 2011

Page 23: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

Application de résines - Etanchéité

Renforcement parasismique

Restructuration d'ouvrages

Travaux sans tranchée

Forage dirigé - Fonçage

Travaux acrobatiques

Travaux maritimes

Forage - Injection

Béton projeté

Micro-pieux

Divers

STSZ.I. Cocotte n°297224 DUCOS

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Références : ■ Traversée chaussée en fo-rage dirigé pour EDF dans lecadre mise en sécurité de laHTA ;■ Renforcement parasismiqueSéminaire Collège ; ■ Étanchéité des toitures deMorne Cabri en membranesPVC ; ■ Réhabilitation des réservoirsd’eau potable pour le SCCNOSCCNA ; SME ; - Réalisation de micropieuxpour bât. R+3 les embruns auxDiamant ;- Réalisation de parois clouéespour sécurisation Trénelle pourla SEMAFF...

UN NOUVEAU PROCÉDÉ DE FORAGE :

Le forage dirigé

en réhabilitation

de réseaux

Page 24: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

Caraib Moter vient de renouveler pour 3ans les certificats :

■ Qualité : ISO 9001 version 2008 ■ Sécurité : OHSAS version 2007 ■ Environnement : ISO 14001 version2004

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 24 - Février/Mars 2011

Les recherches menées par Euro-via ont abouti à la mise au pointd’un additif synthétique très parti-

culier, de la famille des zéolithes. Leszéolithes - de “zen”, bouillir et “lithos”,pierre - sont des matériaux qui présen-tent une certaine porosité. Zéolithe hy-dratée, l’Aspha-Min est ainsi unepoudre comportant environ 20 % d’eausous forme cristalline.Ajoutée dans un enrobé lors de sa fa-brication, l’Aspha-Min libère progressi-vement cette eau lors du malaxage, cequi a pour effet de :

■ Diminuer la viscosité du bitume,■ Permettre un excellent enrobage, àtempérature réduite par rapport à un en-robé à chaud classique,■ Favoriser une bonne maniabilité dumélange.

Cette maniabilité est conservée jusqu’àla mise en œuvre de l’enrobé garantis-sant l’obtention des compacités, desperformances mécaniques et des ca-ractéristiques de surface requises.Le procédé est applicable à tous les en-robés - bétons bitumineux semi-grenus,minces, très minces, graves bitume, �- quelle que soit la nature du bitume uti-lisé. La fabrication peut être effectuée

dans tous les types de centrale d’enro-bage, continue ou discontinue.La réduction des températures de miseen œuvre réduit par ailleurs de façon si-gnificative la formation de vapeur d’eaupar temps humide et autorise une re-mise en circulation plus rapide deschaussées revêtues.Après des premiers chantiers expéri-mentaux conduits en 2002, le procédé afait l’objet de la signature en 2003 d’uneCharte de l’innovation routière avec leSétra, la Direction des routes, Cofirouteet l’Asfa Association française des so-ciétés d’autoroutes. De nombreux chan-tiers ont été depuis réalisés en France,en Allemagne et aux Etats-Unis.Par son souci de protection de l’envi-ronnement, de limitation de dégage-ment de gaz à effets de serre et deréduction de dépenses d’énergie, leprocédé d’enrobé tiède à l’Aspha-Mins’inscrit véritablement dans la dé-marche de développement durable en-gagée par Eurovia.

Aspha-Min est une marque déposée.

■ Enrobé tiède :

Caraïb Moter et les Enrobés à l’ASPHA-MINLes caractéristiques intrinsèques des bitumes utilisés comme liants dans les enrobés bitumineux né-cessitent de chauffer les différents constituants de ces enrobés pour en permettre la fabrication et la miseen œuvre dans des conditions optimales.Afin de limiter cette contrainte et ses conséquences sur l'environnement, Eurovia a entamé des re-cherches visant à diminuer la température d'emploi des enrobés à chaud, sans en altérer les propriétés.

Nouveaux Produits

Page 25: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

Le centre d’affaires de la Pointe Simon :

Un chantier d’exception…Un chantier d’exception…

Le centre d’affaires Le centre d’affaires de la Pointe Simon :de la Pointe Simon :

Un chantier d’exception…

C’est un projet qualifié de pharaonique à l’échelle de la Martinique. Sans doutel’un des plus gros chantiers jamais réalisé aux Antilles. Un centre d’affaires haut-de-gamme sur le site de la Pointe Simon face à la mer et dont la tour d’affairesavec ses 21 étages s’élève à 97 m. De quoi donner de la hauteur à Fort-de-France.Dans les pages qui suivent vous en saurez plus sur cette opportunité d’investis-sement livrable dès cette année 2011.

d’équipementsla CaraïbéenneFévrier 2011 - Encart Spécial

l’Actualité du BTP

BTP - Transport - Manutention - Outillage CPPAP : 0110T89242 - ISSN : 1962-1364

Livra

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2011

Page 26: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

L a Société de Promotion de laPointe Simon (SPPS), fondéepar des investisseurs Trini-

dadiens (Guardian Holdings, RBTTet Mr. Arthur Lok Jack) en partena-riat avec le Groupe Monplaisir, esten train de concrétiser la visiond’Aimé Césaire et du Député SergeLetchimy. De cette péninsule, ayantconnu de multiples usages aucours de son histoire, s’élèvera leCentre d’Affaires de la PointeSimon lequel transformera lapresqu’île en une adresse profes-sionnelle par excellence. Elle pro-curera alors une nouvelle identité àla Ville, une nouvelle dynamique àl’Île, ainsi qu’aux Antilles Fran-çaises. Le changement de profil de Fort-de-France sera d’autant plus spectacu-laire que le projet s’inscrit dans leréaménagement complet du frontde mer de la Capitale.

“90 millions d’euros déjà investis”

Le Centre d’Affaires de la Pointe Simonest une opération de développementqui contient plusieurs phases et quioffre une carte de prestige aux entre-prises non seulement au niveau régio-nal mais aussi caribéen et international.Ce programme vise également à tirerbénéfice de la position géographiquede la Martinique afin de promouvoir unplus vaste champ d’influence dans l’ar-chipel Caraïbe de par sa relation directeavec la France.La Phase I, de ce projet de développe-ment, est actuellement en cours deconstruction et comportera :Une tour de bureaux (R+20) à louer quis’imposera en tant que « NouveauPhare de Fort-de-France ». Un complexe immobilier « Condomi-nium Baie des Flamands » incluant :

■ 45 appartements de HautStanding exclusivementdestinés à la vente,■ une salle de fitness,■ une piscine,■ 9 boutiques de luxes.■ Un Immeuble de Bureauxet de Commerces (IBeC) àusage mixte comportant : ■ une galerie marchande,■ de restaurants,■ un hôtel d’affaires,■ des espaces de bureaux

destinés à la vente,

Début 2011, la superstructure de laTour sera achevée et l’installation desmurs-rideaux débutera par la suite cequi donnera au complexe une touchemoderne et une originalité esthétique.Dans ce dossier vous découvrirez(Phase I) les évolutions techniques etleurs mises en œuvre afin d’aboutir àce qui peut être considéré comme l’in-frastructure la plus incroyable de Marti-nique�

ÉTAT D’AVANCEMENT DU CHANTIER

Partout en Martinique, et même au-delà des frontières de notre île, laTour de la Pointe Simon fait déjà par-ler d’elle.

■ 1er Trimestre 2011 - Mise Hors d’Eaude ces différents édifices :■ La Tour, pièce maîtresse de ce projet,actuellement au R+15 atteindra le ni-veau R+20 ■ Le complexe immobilier « Condomi-nium Baie des Flamands », quant à lui,entame son niveau R+6 et achèverason (R+8).■ 3er Trimestre 2011 - Mise Hors d’Eaude l’IBeC

INVESTIR

� Le Centre d’Affaires de la Pointe Simon

L’un des plus beaux de la Caraïbe…

“Donner à la Martinique une infrastructure digne de ses ambitions�”

C’est sans doute le projet le plus spectaculairelancé en Martinique. L’aménagement de laPointe Simon bouleversera le profil de Fort-de-France en donnant à la ville une dimensionverticale (R+20), ainsi qu’un rayonnement ca-ribéen. La Société de Promotion de la PointeSimon (SPPS), fondée par des investisseursTrinidadiens (Guardian Holdings, RBTT et Mr.Arthur Lok Jack) en partenariat avec le GroupeMonplaisir, est en train de concrétiser la visiond’Aimé Césaire et du Député Serge Letchimy.

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 26 - Février/Mars 2011Un emplacement exceptionnel…

Page 27: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

SÉCURITÉ ET SÛRETÉ : LES POINTS FORTS DU PROJET

L’année 2004 fut le début d’unelongue période de conception. Il fal-lait dépasser les difficultés soulevéespar les fondations spéciales et finirles dernières études quant à laconstruction de cet immeuble àgrande hauteur (R+20). Non seule-ment il a fallu respecter les normesAntilles et Françaises, ainsi que lescodifications, mais aussi prendre enconsidération le bien-être des futurspropriétaires et occupants. Pour quele Centre d’Affaires devienne uneadresse de choix avec des clients depremier plan, il était de notre devoirde construire en bâtiment de hautstanding capable de résister auxrisques naturels rencontrés en Marti-nique et garantir le confort de ceuxqui y travailleront, s’y divertiront et yvivront.Des études spécifiques liées à la ré-sistance des vents et à la conceptiondes fondations ont été menées afind’anticiper les comportements de laTour face aux inévitables cyclones

et tremblements de terre.Une étude de vents a été réali-

sée dans l’un des centres lesplus réputés du monde, the

University of Western Onta-rio, situé au Canada. De cefait, une maquette àl’échelle du projet a étésoumise à des vents de300 km/h pour testerles forces et pres-sions auxquelles lebâtiment et particu-lièrement lesm u r s - r i d e a u xpourraient êtreconfrontés.

La capacité à résister aux vents descyclones de la Caraïbe est un impé-ratif à la sécurité des occupants etles résultats des tests ont permis lafinalisation et la validation des plansà exécuter.Les ingénieurs experts en géotech-nique, Géode et Magma étaientconscients de la nécessité de fairedes études de sol poussées afind’optimiser la réalisation des fonda-tions. Ainsi des tests de pieux ont étéeffectués par la société SoletancheBachy Fondaco qui faisant appel à lamain-d’œuvre locale et à l’expertisede la maison-mère. Ces pieux ont puêtre sélectionnés selon une résis-tance excédant les 800 tonnes. De telles études étaient inédites surl’île et seront bénéfiques pour les fu-tures constructions martiniquaises.

“Livrer un Centre d’affairesqui héberge des clients en toute sécurité face aux risques naturels de la Caraïbe dans le confort optimal.”

Le succès de cesétudes et le projet encours de constructionprouvent la validitéd’un programme à l’as-pect pharaonique. Pour répondre aux exi-gences considérables Sole-tanche Bachy Fondaco a dûanalyser un grand nombre de don-nées pour optimiser la conceptiondes fondations qui supportent lecomplexe. Il est intéressant d’établir une com-paraison entre la Tour de Taipei 101(101 étages) à Taiwan dont les fon-dations représentent 16% de la hau-teur de la Tour et celle de la PointeSimon pour laquelle les fondationsreprésentent 46%. Ce pourcentageest plus élevé pour les deux autresbâtiments du complexe.Aujourd’hui la dalle visible sur lechantier est supportée par 123 pieux,35 barrettes et quelque 333 mètresde paroi moulée qui ceinture le péri-mètre des fondations de lapresqu’île. Ces fondations spécialesont été achevées en juin 2009 et re-présentent 12 000 m3 de béton et700 tonnes d’acier enfouis sousterre. Cette Tour bénéficie donc d’undegré optimal de sécurité.

“300,000 heures de travailsans aucun accident

à déplorer”

Nous pouvons saluer l’effort des ou-vriers qui ont fourni un travail consi-dérable soit un total de 300 000heures sans qu’aucun accident n’aiété à déplorer. Nous nous assure-rons de continuer sur cette voie etnous nous engageons à fournir unenvironnement de travail sûr.

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 27 - Février/Mars 2011

Des bureaux openspace qui répondent à vos besoins�et pourréaliser un travail fructueux dans un cadre magnifique

Page 28: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

La force de travail engagée dans laconstruction de la superstructure est enmajorité portugaise, de part leur expé-rience dans la construction d’IGH, etcomplétée de spécialistes martiniquaisqui bénéficient de l’opportunité offerteafin d’accroître leurs compétences. Lescorps d’états secondaires seront assu-rés en majorité par les entreprises lo-cales compétentes.

Les COMPÉTENCES LOCALES

Lorsque la Ville et les Investisseurs ontinitié la recherche des différents acteursqui interviendraient tout au long du pro-cessus de réalisation d’un projet decette envergure. Il a été porté une at-tention particulière afin qu’il y ait unmaximum de compétences, de connais-sances et d’expertises locales :Architectes (Erick Orville/AR2), bureauxde Contrôle (Antilles Contrôles and

CH2) et coordonnateur Santé Protec-tion Sécurité (Guez Caraibes) sonttoutes des entreprises faisant partie dutissu économique martiniquais, toutcomme les autres entreprises consul-

tantes et cabinets d’ingénierie. Ceséquipes ont été complétées par

des ingénieurs issus d’autrespays de la Caraïbe possédant

une plus grande expériencedans la réalisation de pro-

jets de cette ampleur.

UNE MARTINIQUE AMBITIEUSE

TOURNÉE VERS LE FUTUR...Tous les services créés dans laPhase I du projet de la Pointe Simonapporteront une contribution impor-tante à l’épanouissement et la redy-namisation de la Ville Capitale afin dese rapprocher de la vision d’ AiméCESAIRE. La phase 2 qui comporteraun hôtel de grand standing, un palaisdes congrès ainsi qu’un villagecréole, ravira aussi bien le Martini-quais ou le touriste que l’hommed’affaire de passage.Ce centre deviendra alors une placeprépondérante dans le bassin cari-béen.

Philippe PIED

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 28 - Février/Mars 2011

INVESTIR

Une utilisation maximale des ressourcesprésentes sur notre territoire en thème dematériaux de construction�

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Page 30: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 30 - Février/Mars 2011

LE PROJET

La Préfecture de Fort-de-France, enMartinique, a lancé, dans le cadre de lapremière phase du plan « séisme An-tilles » qui vise la reconstruction ou lerenforcement des bâtiments jugéscomme prioritaires en cas de crise, unvaste projet de construction de deuxnouveaux bâtiments. Ce projet est de-venu d’autant plus urgent après leséisme important qui a touché la Marti-nique en 2007.La Martinique est classée en zone sis-mique forte et les zones les plus densé-ment occupées et le centre de Fort deFrance en particulier sont par ailleursposés sur des terrains alluvionnairesfortement liquéfiables, c’est-à-dire desterrains susceptibles de perdre tout oupartie de leur portance en cas deséisme.De ce fait, et compte tenu du caractèreparticulièrement sensible des bâtimentsopérationnels de la Préfecture, les 2 fu-turs bâtiments (l’un en R+3 et l’autre enR+4 pour une surface au sol de 1115m²)se devaient donc d’être dimensionnés etfondés au regard des règles deconstruction parasismiques.

LA PROBLEMATIQUE ET LES CHOIX PROPOSES

Compte tenu des contraintes sismiqueset géotechniques décrites ci avant ilconvenait donc de réaliser des fonda-

tions profondes. Ainsi, l’appel d’offrespublié pour la réalisation des fondationssollicitait deux réponses techniques :l’une très classique et éprouvée sur Fortde France, par pieux et barrettes, etl’autre à priori moins coûteuse, par co-lonnes ballastées et inclusions rigides –l’objectif étant dans les deux cas de re-porter la charge des bâtiments sur le« bon » sol à travers la couche de ter-rains alluvionnaires profonde de 12 à19 m sur le site.Cependant, « si la technique de pieux etde barrettes parfaitement fiable ne po-sait évidemment aucun problème de fai-sabilité, indique Emmanuel Ollier, ledirecteur de BACHY FONDACO, la so-lution envisagée en amélioration de soln’a pas paru adaptée à une forte épais-seur de terrain présentant un fort poten-tiel de liquéfaction, comme l’est celui deFort-de-France, car en cas de séisme,en stade ultime de dégradation, le sol”coule” littéralement selon le pendagedu toit du substratum. - La dénivellationdu toit du bon sol atteint 7 m sur une lon-gueur de seulement 40 m sur le site dela Préfecture - Des inclusions rigides et/ou colonnes ballastées ne sont pas

assez résistantes pour reprendre l’in-tensité des efforts engendrés par leséisme. »

LA SOLUTION TECHNIQUE DE BACHY FONDACO

Ne renonçant pas à proposer une alter-native techniquement bien plus pérenneet fiable que la solution colonnes bal-lastées tout en restant très économiqueBACHY FONDACO, appuyé par son bu-reau d’étude, a proposé une solutionamélioration de sol à base d’un cais-sonnement en paroi GEOMIX ® ancréedans le « bon sol » (la Tuffite). Cette so-lution variante inédite présente plusieursavantages :

: Innovation et fondations profondes : le procédé GÉOMIX ®

…pour la construction de deux bâtiments sur le site de la Préfecture

Depuis plus de 40 ans maintenant BACHY FONDACO constitue le principalacteur dans les Antilles des travaux du sol et du sous-sol. Présent au quo-tidien sur les projets les plus discrets (sondages…) comme sur les projetsles plus complexes de la Martinique (Business Center à la Pointe Simon deFort de France, Echangeur du canal du Lamentin, Parking Perrinon à Fortde France etc…) BACHY FONDACO a une nouvelle fois mis en avant sescompétences techniques et sa capacité dʼinnovation au service dʼun desprojets actuels dʼimportance sur la Martinique : la construction de 2 nou-veaux bâtiments sur le site de la Préfecture de Martinique à Fort de France.

CHANTIER

Page 31: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

- Avantages techniques : la solutionGEOMIX ® « bloque la liquéfaction » dusol et reprend les efforts en cas deséisme et en cas d’écoulement post li-quéfaction ce qui n’est pas le cas des au-tres solutions d’amélioration de sol.- Avantages économiques : la solutionGEOMIX ® est moins onéreuse qu’unesolution traditionnelle de fondations surpieux- Avantages environnementaux : leGEOMIX ® est un procédé de soil mixingqui consiste à utiliser le sol en placecomme matériaux de construction ce quilimite la consommation des ressourcesnaturelles (pas de béton ou de matériauxextérieurs : seulement du ciment) et cequi limite très fortement les évacuationsde déblais et leur impact sur l’environne-ment (mise en décharge, poussière, cir-culations de camion�) ainsi que lesnuisances pour les riverains.Le GEOMIX ® est également un pro-

cédé moins bruyant que les autres, negénérant pas de vibrations lors des tra-vaux et ne déconsolidant pas les sols enplace ce qui est très important lors de laréalisation de travaux dans des zones ur-baines denses.

Pour l’ensemble de ces raisons l’offre deBACHY FONDACO a été retenuecomme mieux-disante pour la réalisationdes fondations des deux nouveaux bâti-ments de la Préfecture.

LES TRAVAUXAprès une première phase de démolitiondes anciens bâtiments ce seront, comptetenu de la grande épaisseur des sols li-quéfiables (variant de 11 à 19m), près de11 000 m² de sol argilo-sablonneux quiauront été traités par le GEOMIX ® entreoctobre 2010 et janvier 2011 pour fonderles 1115 m² au sol des 2 nouveaux bâti-ments.Le principe de réalisation du GEOMIX ®est défini dans les schémas ci-après.

Pour le GEOMIX ® un nouvel outil a étédéveloppé : le CSM (Cutter Soil Mixing),constitué de moteurs hydrauliques surlesquels sont montées deux paires detambours rotatifs qui assurent le forageet le malaxage sol/ciment. Cet équipe-ment étant compatible avec de nombreuxtypes de porteurs cela lui confère unegrande souplesse d’utilisation.Pour assurer une qualité d’exécution detrès haut niveau un système de supervi-sion contrôle simultanément et en tempsréel les 2 paramètres clés du procédé :l’homogénéité du mélange sol-liant et laquantité du liant injecté dans le volumede sol traité tout en permettant la naviga-tion dans le sol pour s’assurer de la ver-ticalité de l’ouvrage réalisé.L’informatique embarquée permet la su-pervision et le pilotage de l’outil depuis lacabine de la grue.

Une fois la paroi GEOMIX ® terminéec’est au tour du Gros Œuvre d’interveniret de venir construire sur le maillage ensoil mixing les deux nouveaux bâtiments.Compte tenu du caractère innovant de latechnique (le GEOMIX ® a reçu le prix del’innovation FNTP en 2007) la quasi-tota-lité du matériel ainsi que quelques « spé-cialistes » ont dû parcourir les quelque 6000 km nous séparant de la France mé-tropolitaine pour venir réaliser les tra-vaux. Le chantier a étéréalisé sous unecadence soutenueet a été pour celaorganisé en deuxpostes (13 per-sonnes). Face auphasage difficile etaux nombreux in-tervenants sur lesite, le chantier aété l’objet d’une or-ganisation rigou-reuse et adémontré quoti-diennement l’atten-tion prioritairedonnée chez

BACHY FONDACO à la sécurité et à l’en-vironnement trop souvent mis à mal surles chantiers où l’emprise est réduite.

CONCLUSION

« Cette première technique en Marti-nique, que nous venons de mettre enœuvre dans le cadre d’un “chantiercommando” entre octobre 2010 et jan-vier 2011, représente un vrai pas enavant dans l’approche des fondationsen zone sismique, juge Emmanuel Ol-lier. Le GEOMIX ® conjugue en effet fia-bilité technique et économie tout enlimitant à son maximum l’impact destravaux sur l’environnement.Nous sommes persuadés que le suc-cès de cette première opération vapermettre de généraliser et de déve-lopper ce savoir-faire spécifique enamélioration de sol bien sûr maisaussi en parois d’étanchéité et en sou-tènements pour lesquels il est aussitrès bien adapté. »

Pour en savoir plus : [email protected]

INTERVENANTS :

Maître d’ouvrage : Ministère de l’Inté-rieurMaître d’ouvrage délégué : Directiondépartementale de l’ÉquipementMaîtrise d’œuvre : groupement DHA-Arch’Îles Concept, CIEC EngineeringLot fondations profondes : BACHYFONDACO

est une entreprise de Solétanche Bachy

Spécialiste des travaux du solDomaines de compétences : sondages,

forages, clous, pieux, micropieux, injec-tions, soutènements, parois moulées,

améliorations de sol�

Le terrain est déstructuré lors de la perforation. Les produits d’excavation sont déplacés vers le des-sus de la tête de coupe. Lors de la remontée, le mou-vement de la machine déplace le mélange du dessusvers le dessous de la machine. Un liant est alors in-jecté et mélangé

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 31 - Février/Mars 2011

Page 32: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

DOSSIER : Les risques sismiques

■ Séismes

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 32 - Février/Mars 2011

Sommes-nous réellement prêts ?

Alors qu’Haïti commémore en ce mois de

janvier le terrifiant désastre sismique

qu’elle et sa population (250 000 à 300 000

victimes) ont cruellement subi il y a un an (voir

page 49), la question de la problématique parasis-

mique dans notre île demeure incontournable.

Que fait-on pour se protéger, mettre aux normes

notre habitat public et privé, informer correcte-

ment notre population afin qu’elle puisse (enfin)

prendre conscience de l’imminence du prochain dé-

sastre annoncé par bon nombre de spécialistes en la

matière, et intégrer dans son quotidien les actes in-

dispensables pour se préserver le plus possible en

cas de séisme majeur ? Que font les différentes ins-

titutions pour que la « casse » soit la moins désas-

treuse possible ? Et ces institutions ont-elles,

aujourd’hui, à leur disposition, les fonds néces-

saires pour mener à bien leurs ambitions?

Réponses tout de suite avec les éclaircissements du

Conseil Général, d’Albéric Marcellin (président de

l’Université Populaire et de Prévention), de Franck

Hubert (architecte), et de Richard Rosmin (ingé-

nieur et co-fondateur du CERTA, cabinet d’ingé-

nierie à l’origine de la création de la table scolaire

parasismique).

Nous tenons à signaler que n’ayant pas réussi à ob-

tenir une réunion avec le Conseil Régional, vous ne

pourrez avoir leurs avis et actions sur ce sujet cru-

cial…

A défaut d’avoir fait, complètement, le tour de la

question, notre dossier vous permettra néanmoins

d’accéder à de nombreuses informations impor-

tantes sur la réalité de la prise en charge en amont

de cette épée de Damoclès, plus que préoccupante

pour l’avenir de notre département.

Annick de Vassoigne

et Philippe PIED.

Isolateur et amortisseur. F.Hubert

Page 33: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011
Page 34: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 34 - Février/Mars 2011

LES OUTILS DONT DISPOSE LE CONSEIL GÉNÉRAL DE

MARTINIQUE FACE AUX RISQUES

De par sa situation géographique la Marti-nique est soumise à différents types d’aléastels que les cyclones, les glissements de ter-rains, les tremblements de terre, les houlescycloniques, les inondations...

“C’est pour anticiper et pouvoir répondreaux nombreuses conséquences qui peu-vent mettre en danger les populations etles infrastructures, que nous avons im-pulsé, dès 1992, une politique active deprévention face au risque sismique. “

Ceci grâce notamment à la mise en placed’un réseau performant de surveillanceimplanté sur l’ensemble du territoire :permettant de suivre les mouvements sis-miques en temps réel à l’aide d’un réseaude 30 accéléromètres, et d’un système desurveillance spécifique pour le suivi dubâtiment principal de l’hôpital PierreZobda Quitman.

À tout cela il convient d’ajouter qu’un maré-graphe surveille en continu le niveaumoyen de la mer sur le littoral, au voisi-nage de la Montagne Pelée, afin d’anticiperd’éventuels tsunamis ou fortes houles, et unsystème d’alerte de crues observe enpermanence les cours d’eau de la Marti-nique.

Partenariat Scientifique

Le Conseil Général a mis sonréseau d’accéléromètres à dis-position de la communautéscientifique internationale par lebiais du Réseau Accéléromé-trique Permanent (RAP), unGroupement d’Intérêt Scienti-fique qui fédère les compé-tences et les moyens dedifférents organismes impliquésdans l’analyse de l’aléa sis-

mique au niveau mondial.Cette collaboration porte sur le développe-ment d’un réseau accélérométrique du RAP,complémentaire à celui du Département, etsur l’échange des données sismiques enre-gistrées. “En clair, la Martinique est aujourd’hui un interlo-cuteur de premier rang, s’agissant de la problé-matique des risques naturels majeurs, et ce grâceà une politique volontariste misant sur le savoirfaire local. L’organisation par la Collectivité duCarib Risk Cluster en novembre 2010, projet ini-tié par le Conseil Général et soutenu par la com-munauté européenne, en est la meilleureillustration.”

Le prix Territoria d’or

Par ailleurs, le Conseil Général vient d’êtredistingué à nouveau par un Prix Territoriad’Or, la plus haute récompense pouvant êtredécernée à une collectivité, pour la concep-tion de blocs de protection du littoral moinschers, plus sûrs et plus efficaces que ceuxutilisés précédemment dans le monde. C’est la troisième fois que les actions de laCollectivité concernant la prévention et lagestion des risques majeurs sont récom-pensées au plus haut niveau, après la Ca-ravane de la Prévention et le Systèmed’Alerte de Crues.

Enfin, l’usine de Vivé, dont le Conseil Gé-néral est propriétaire et maître d’ouvrage, aquant à elle été reconstruite en 2005 auxnormes parasismiques afin de préserverl’ensemble des bâtiments ; y compris laprise en rivière, en cas de tremblement deterre (ouvrages de classe D conformémentau décret du 14 mai 1991 et à l’arrêté du 29mai 1997). Le Conseil Général de la Martinique est laseule Collectivité propriétaire d’une unité deproduction d’eau potable. Et l’usine de Vivéest maintenant équipée d’une unité de pro-duction d’eau en sachet ; qui permet de ra-vitailler les populations en cas de cassemajeure sur le réseau.

Diagnostic des collèges

Mais le principal atout de la Collectivité pourservir les Martiniquais, ce sont les femmeset les hommes qui, au quotidien, travaillentau sein des différents services du ConseilGénéral à améliorer les techniques, antici-per les problèmes et proposer des solutionsfiables au meilleur coût.

LES ACTIONS MISES EN PLACE POUR PROTÉGER LE PATRIMOINE

DÉPARTEMENTAL

La Collectivité a très tôt manifesté sa volontéde sécuriser les équipements départemen-taux, en anticipant l’entrée en vigueur desnormes parasismiques PS92 (1998) lors dela construction du collège Julia NICOLAS en1997 et de l’extension des Archives Dépar-tementales.

“Bien avant le séisme du 29 novembre2007, j’avais demandé aux services duConseil Général d’établir un diagnosticdes collèges, dans le but de connaître ledegré de vulnérabilité de chaque bâti-ment, les principes de confortement en-visageables, les priorités et les massesfinancières nécessaires. Sur la base de ce diagnostic, la commu-nauté scientifique a pu intensifier ses re-

DOSSIER : Les risques sismiques

■ Rencontre avec le Conseil Général sur la question des risques sismiques.

“En clair, la Martinique est aujourd’hui un interlocuteur depremier rang, s’agissant de la problématique des risquesnaturels majeurs, et ce grâce à une politique volontaristemisant sur le savoir faire local.”

Claude Lise

Page 35: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

cherches et améliorer les outilsd’évaluation de la vulnérabilité desbâtiments existants.”

Suite au séisme de 2007, les ingénieursdu Conseil Général ont modélisé lesstructures les plus atteintes en sorted’en caractériser le fonctionnement et dedimensionner les renforcements à pré-voir et un plan de renforcement parasis-mique des bâtiments et collèges duConseil Général a été approuvé par lacommission permanente du 7 mai 2009. Ce plan se décline en deux phases :d’une part le renforcement parasismiquedes collèges les plus endommagés parle séisme de 2007 à savoir Dillon I, Ma-rigot, Marin et Rivière-Pilote ; et d’autrepart le renforcement parasismique,conservatoire, puis définitif, de 60 sitesdépartementaux.

Le développement de la culture du risque auprès de la population

Les travaux de confortement des col-lèges de Dillon 1, Marigot, et Rivière-Pi-lote ont été lancés au quatrièmetrimestre 2010 et ceux du collège duMarin sont prévus début 2011.Par ailleurs, chaque année des budgetsconséquents sont alloués à la mise auxnormes sismiques de l’ensemble desbâtiments de la Collectivité.Plusieurs types de techniques sont dis-ponibles s’agissant du renforcement destructures existantes, que les servicestechniques du Département utilisent enfonction des contraintes spécifiques à telou tel site.

LES ACTIONS ENGAGÉES AUPRÈS DE LA POPULATION

“Outre les chantiers de renforcementou la mise en place de systèmes degestion et de prévention, la premièreaction du Consei Général en directionde la population, c’est de diffuser partous les moyens possibles les infor-mations qui permettent de se proté-ger en anticipant sur lesévénements : les gestes à faire ou àne pas faire, les produits indispensa-bles, les coordonnées utiles, les pré-cautions à prendre, etc.”

Cet engagement se concrétise à traversdivers outils de sensibilisation à carac-tère pédagogique tels que la Caravanede la prévention « Pran douvan avandouvan pran’w » équipée du simulateur

de séisme, des supports de communi-cation (dépliants, portail web info-risk :http://www.cgste.mq/portail_risques/AfficherItemActu.asp), la participation àdiverses manifestations (Fête de laScience, Journées de l’Eau�) ou l’or-ganisation d’événements (Journéesd’échanges sur les risques sismique etvolcanologique, Village des risques).Le Centre de Découverte des Sciencesde la Terre, construit par la collectivitéen 2004 est quant à lui un espace dédiéaux volcans et aux sciences de la terre.Il constitue un véritable démonstrateurdes techniques les plus avancées deconception de bâtiments parasismiques. Il contribue également à la diffusion dela culture du risque au sein de la popu-lation, et reçoit chaque année un impor-tant public.“Enfin, le Conseil Général organiserégulièrement des rencontres profes-sionnelles ou des colloques sur cesthématiques des risques naturels, eta ainsi cette année, eu l’occasiond’organiser une séance de travail,

LES ACCÉLÉROMÈTRES

Ces appareils permettent de faire la dé-tection et l'enregistrement tri directionnel(sur les 3 axes) d'éventuels événementssismiques.

Un capteur de mesure est fixé au sol.Une centrale d'acquisition fixée au murenregistre les données brutes en cas desecousses.

Un logiciel rapatrie les données par le ré-seau téléphonique.Le traitement et l'interprétation des don-nées se font en collaboration avec l'Ob-servatoire du Morne des Cadets (Institutde Physique du Globe de Paris).

Les accéléromètres contribuent à :- l'étude de la sismicité de l'île,- une meilleure connaissance de la géo-physique et géotechnique de la Marti-nique,- l'étude du comportement des bâtimentset ouvrages départementaux.

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 35 - Février/Mars 2011

Page 36: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

animée par M. DAVIDOVICCI, expertinternational missionné par l’ONU enHaïti, et réunissant des représentantsde l’ensemble de la filière du BTP,afin d’analyser le séisme haïtien, etde faire le point sur les techniques deconstruction les plus fiables.”

LES PARTENARIATS ENGAGÉS PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL

AVEC LA CARAÏBE

“Nous avons développé des partena-riats non seulement avec la Caraïbe,mais aussi avec la France et l’Europeafin de préparer la constitution enMartinique d’un pôle d’excellence etde compétitivité sur les risques, j’aiproposé aux élus d’adosser le dépar-tement à deux pôles déjà existants,celui d’Aix en Provence traitant de la«gestion des risques et de la vulné-rabilité des territoires» (thèmes :inondations, sécheresse et séismes)et celui de Mer PACA pour le thèmeTsunami. Ces partenariats permet-tent de développer un véritable sa-voir faire en matière de risquesnaturels.” Le développement de ces pôles génè-rera la création d’emplois en associantdes entreprises, des bureaux d’étudeset l’exportation de compétences ac-quises au travers de projets, vers d’au-tres îles de la Caraïbe connaissant lesmêmes problématiques et les mêmescontraintes que la Martinique. Ainsi, l’ob-tention du Prix Territoria d’Or pour les

blocs de protection du littoral est unatout qui vient conforter le positionne-ment de la Martinique dans son envi-ronnement régional en tant que leadersur les problématiques de gestion etprévention des risques naturels.

Renforcer la concertation et la coordination régionale

“Nos voisins de la Caraïbe l’ont biencompris, et les compétences déve-loppées par le Conseil Général dansle domaine des risques sismiquesfont ainsi l’objet d’échanges et departage avec nos voisins caribéens.Notre savoir-faire est aujourd’hui re-connu par tous, et cela nous a valud’être sollicité par le Conseil Générald’Ile-de-France pour intervenir dansle cadre de la reconstruction des Go-naïves en Haïti.”Par le biais du projet « CLUSTER CA-RAIBE DES RISQUES NATURELS ETDE LA MER » (CARIBRISKCLUSTER),nous avons franchi en mai 2009 unenouvelle étape : faire progresser l’inser-tion et l’intégration de la Martinique dansla dynamique caribéenne. CARIBRISKCLUSTER vise à renforcerla concertation et la coordination régio-nale, sur une thématique (les risquesnaturels majeurs) dont la Martinique, etplus largement les territoires franco-phones, se trouvaient exclus.La politique volontariste initiée par leConseil général a permis en quelquesannées non seulement de corriger cette

situation, mais de l’inverser, faisant dela Martinique aujourd’hui l’interlocuteurrégional incontournable sur ces ques-tions.

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 36 - Février/Mars 2011

Isolation sismique du Centre de Découverte de la Terre

L'étude dynamique réalisée sur laconception initiale du Centre de Dé-couverte de la Terre a montré quepour satisfaire les règlements en vi-gueur et les règles de l'art, il a été né-cessaire de prévoir des volumesd'acier importants et difficiles à mettreen œuvre.La solution alternative qui a été rete-nue consiste à isoler, par l'interposi-tion des appuis parasismiques, lastructure supérieure du bâtiment deses supports afin de réduire notable-ment les efforts engendrés par l'ac-tion sismique et à garantir lapérennité de l'ouvrage même aprèsun séisme important.

La répartition géographique des séismes estexpliquée par la théorie de la tectonique desplaques.

L'arc Antillais appartient à une ceinture volca-nique et sismique active et la Martinique setrouve dans une situation très propice auxtremblements de terre.

Un séisme ou tremblement de terre correspondà une rupture dans le sous-sol produite sous l'ef-fet de contraintes (déformation de l'écorce terres-tre) ; il se traduit par un ensemble de secousses.

Le foyer du séisme est la région de la lithosphèrequi a cassé en donnant le tremblement de terre etl'épicentre correspond à la projection du foyer sis-mique à la surface du sol.

La magnitude (sur l'échelle de Richter) est lanotion permettant d'évaluer l'énergie dissipéesous forme d'ondes sismiques ; elle caractérise la

secousse à la source. L'amplitude du mouvementdu sol est multipliée par 10 et l'énergie dissipéesous forme d'ondes est multipliée par 30 lorsquela magnitude change d'unité. On en compte 9.

L'intensité ( sur l'échelle de Mercalli) est la no-tion qui permet d'évaluer les effets du séisme (surla nature, les hommes ou leurs oeuvres) en un lieudonné ; elle est donnée par l'accélération d'uneparticule du sol, la durée de la secousse et lespectre des ondes sismiques en ce lieu.

Dans l'échelle d'intensité Mercalli, une intensité deII (il y en a XIII) correspond à une secousse légè-rement perceptible par les personnes aux étagesélevés des maisons, ressentie encore parquelques personnes au repos, à l'intérieur des ha-bitations.

Une intensité de III correspond à une secousseressentie par les personnes à l'intérieur des habi-tations ou des immeubles, ressentie à l'extérieur

dans le cas de circonstances défavorables. Légerbalancement des objets suspendus, vibrationsdes vitres.

Une intensité de IV correspond à une secousselargement ressentie par les personnes à l'intérieurdes bâtiments, ressentie par quelques personnesà l'extérieur. Réveil de dormeurs, craquement desplanchers et des cloisons, vibrations des portes etfenêtres, armoires et placards légèrement se-coués.

L'effet de site modifie localement l'amplitude dessecousses sismiques. L'étude de nombreuxséismes historiques ou récents montre que desmodifications considérables du signal sismiquesont dues à des effets de la topographie ou de lagéologie locale.( Des campagnes de terrain ontété réalisées en Martinique en 1992 pour analy-ser ces effets de site).

ANNEXE D'INFORMATION SUR LES SEISMES

DOSSIER : Les risques sismiques

Page 37: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

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DU NOUVEAU EN MARTINIQUE :

Page 38: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

De votre point de vue, quel est au-jourd’hui l’état des lieux de la préventiondu risque majeur parasismique en Marti-nique ?La situation est critique. Nous n’avons pasle sentiment que les Martiniquais ont vrai-ment tiré les enseignements du séismed’Haïti et de novembre 2007.La résilience se résume en cette phrase quirevient souvent : ‘’la vie est courte, on prendnotre pied !’’Par ailleurs, la crise financière relègue ausecond plan ce dossier. Des institutions quiavaient bien démarré en 2008, font desopérations de communication aujourd’hui�

Je crains fort que ‘’la pose de la premièrepierre’’ prenne le pas sur l’édification réellede bâtiments stratégiques.

La population n’est pas prête à affronter unséisme violent parce qu’elle pense, au fondd’elle-même, que son niveau de standingrelatif ne sera pas atteint ; que les autoritéset la bonté divine voleront à son secours.Il y a des citoyens et des structuresconvaincus de la nécessité d’agir. Ils doi-vent se mettre ensemble et continuer mal-gré leurs faibles moyens à mobiliser lapopulation. Un grand bravo au service deprévention de la Sécu pour son spot sur lanécessité de former les salariés au secou-risme. Il faut continuer ainsi.On sent bien que les institutions politiquesn’ont pas envie de travailler ensemble surce dossier ; un plan séisme annoncé parici, un budget d’amélioration de la préven-tion des risques majeurs annoncé par là.Bref ! Vivement la collectivité unique.

Que reste-t-il à faire concrètement afinque cette prévention soit réellement effi-cace ?C’est très simple : que toutes les télévisionset radio fassent une action concrète tous lesquinze jours.

Que des choix budgétaires se fassent danstoutes les collectivités et entreprises deMartinique en priorisant ce risque. On doit également légiférer pour que le jourdu contrôle technique de chacun des220 000 véhicules en circulation, lesconducteurs présentent leur attestation deformation de secourisme ou de recyclage.Sur le pare-brise à côté de la vignette as-surance sera rendue obligatoire la vignettesecourisme. À défaut, contravention.Que les écoles primaires vulnérables soientprogressivement remplacées par des mo-dulaires sur une période de deux ans. Que les collectivités se mettent d’accordpour instaurer une aide à l’acquisition de ci-ternes d’eau pour les plus démunis.Que chacune des mairies qui ne réalise pasdes exercices de simulations de séisme soitlégalement sanctionnée.Et surtout que les autorités disent la véritéà la population. Même si c’est un sujet sen-sible, il paraît judicieux et responsable dedire aux citoyens que de ne rien faire, c’estpeut-être commencer à accepter l’idée devoir fleurir des fosses communes dans unetotale anarchie par exemple !

Suite page 40�

■ Interview d’Albéric Marcellin, président de l’ UPP (Université Populaire et de la Prévention).

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 38 - Février/Mars 2011

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DOSSIER : Les risques sismiques

« Il faut que les autorités disent la vérité à la population. »

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Page 40: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

Le bruit court souvent que beaucoup deconstructions publiques incontourna-bles en temps de séisme majeur ris-quent d’être les premières victimes d’unviolent tremblement de terre (tels l’hôpi-tal La Meynard et les casernes de pom-piers par exemple)� Qu’en est-ilexactement ? Le rapport Gémitis de 1998 l’a révélé, lerapport de l’inspection générale de l’envi-ronnement du 29 août 2001 l’a rappelé, lesexpertises en vulnérabilité commandéespar l’Etat l’ont confirmé : nos bâtiments stra-tégiques seront les premiers au sol. Celan’a pas marqué les esprits de la popula-tion� C’est dès maintenant qu’il faut com-mencer à préparer le système D �Il y a des communes qui n’ont pas de ca-sernes de pompiers, par ailleurs il faut enreconstruire 17. Au-delà du débat sur le fai-ble niveau de parasismicité de Mangot Vul-cin , son inondation de sous-sol le 05 mai2009 interroge encore. L’inondation de l’hô-pital du Saint-Esprit à cette même date etla souffrance technique de l’hôpital de Tri-nité le 29 novembre 2007 interroge aussi.Le tableau est certes sombre, mais bientôtun nouvel Hôpital isolé à la base sera livréau François. Tous les hôpitaux ruraux doi-vent prendre cette voie. Derrière, la médecine de catastrophe doitprendre le pas aussi, et particulièrementpour les médecins de ville.

Et, à votre connaissance, des efforts ont-ils été faits pour remédier à ce pro-blème ? Si oui quels sont-ils ?Je pense que le plan Hôpital 2012 doit êtrerevu, corrigé et prorogé par rapport à nosinsuffisances d’infrastructures.

Avez-vous des chiffres récents sur lenombre d’habitations construites (enMartinique) respectant les normes para-sismiques ? Si oui quels sont-ils ?Tous les bâtiments construits après 1997doivent être aux normes PS 92, mais toutdépend des contrôles techniques réalisés.J’ai vu et constaté qu’une maison indivi-duelle et un bâtiment public construits res-pectivement en 2003 et 2004 ontterriblement souffert en novembre 2007. S’agissant des bâtiments isolés à la base, ily en a moins d’une dizaine.

Les nouvelles constructions respectent-elles toutes cette obligation de respec-ter ces normes, ou il y a t il encorebeaucoup, selon vous, la tradition du« coup de main » qui fait abstraction decette obligation ?La crise économique peut créer de nou-velles surprises�Le CAUE et les mairies devraient trouverune formule pour encadrer le coup de main

sans pour autant le favoriserune sorte de campagne desensibilisation techniquegrand public.

Pouvez-vous rappelerquelles sont les obliga-tions légales en terme deconstruction concernantcette prévention ? Et lescoûts pour mettre les habi-tations aux normes ? Il y at-il aujourd’hui des aidespour que les propriétairesprivés puissent mettreleurs habitations auxnormes ? D’ailleurs peut-on le faire techniquement ? Ce chantier est énorme ! la nouvelle normeentre en vigueur le 1er mai 2011� Dansquelles conditions va s’appliquer l’Eurocode8 ?Tout dépend du niveau de vulnérabilitéconstaté, il faudra soit raser et ça peut coû-ter cher, soit conforter. Souvent je me pose la question : peut-onvraiment conforter sans toucher les fonda-tions ?La réponse appartient aux experts.

Et quels sont les domaines d’action dela Région et du Département concernantla question parasismique ? Ont-ils desobligations ? Des domaines réservés ? Même question pour l’Etat français (viala préfecture, la DDE, etc.)C’est l’Etat qui a la main mais il se dit ‘’dé-banké’’, les collectivités prennent à raisonle relais.La gestion de crise c’est le maire qui peutdemander au préfet de prendre la relève.L’Etat fera ce qu’il pourra, d’où la nécessitépour le citoyen de ‘’ne pas attendre sur leKanari de sa belle mère’’ et de se prendreen charge dès maintenant en se préparant :Kit de survie, citernes, secourisme, exer-cices de simulation, plan familial de sauve-garde, solidarité de voisinage etc.

Pouvez-vous rappeler ce que nous ris-quons en terme de dangers parasis-miques dans notre région (Failles,plaque, place sur l’échelle de R, détail del’éventuel risque de tsunami, détails surla gravité des dégâts, etc.) ? Un séisme violent de magnitude compriseentre 7,5 et 8,5. Avec une intensité prochede 9. Le tout assorti d’un tsunami avant dixminutes selon un célèbre géophysicien,Pascal BERNARD de l’ IPGP. Au bilan desvictimes potentielles : 40 000 morts, 70 000blessés et 100 000 sans abris.Voila, tout est dit !!!

Quand a été créé l’UPP, pourquoi, quelssont ses domaines d’action ?

L’UPP , l’Université Populaire et de la Pré-vention est une nouvelle association quirassemble de vieux militants de cette noblecause tel Franck Hubert et des jeunescomme l’ingénieur Alfred ARICAT. Nous voulons aller plus loin pour mieux pré-parer et faire en sorte que le maximum devies soient préservées. Un gros challenge ; nous nous battons pourqu’il y ait une cellule technique de l’UPPdans chaque commune. On y arrivera car les bonnes volontés semanifestent.

Lors d’une interview accordée à l’heb-domadaire Antilla en mars 2010 vousrappeliez que, suite à une questionposée par le député Alfred Marie-Jeanne,la secrétaire d’État à l’écologie del’époque (Chantal Jouanno) avait promisde débloquer 2,5 milliards d’euros pourmettre les bâtiments stratégiques auxnormes dont 1,8 milliard d’euros consa-cré aux écoles et aux hôpitaux� Cettepromesse a-t-elle été tenue ? Qu’a t onfait depuis ?Wait and see !!Je n’ai pas pris l’odeur d’un véritable planMarshall. Les communes n’ont pas d’argent pour co-financer avec les autres. La situation est grave s’agissant des finan-cements.

Quelle est l’implication de la populationmartiniquaise face à la question sis-mique ? Semble-t-elle plus concernéequ’avant ? Si oui (ou non), pourquoi,selon vous ?Il faut recommencer et repartir sur le terraindepuis le drame d’Haïti en mobilisant toutesles communautés religieuses sans excep-tion et en privilégiant l’aspect psycholo-gique. Peu d’élus ont intégré les dégâts dans l’in-conscient collectif martiniquais de la mortde l’archevêque de Port au prince dans leséisme du 12 janvier 2010, Enorme !!! Dans nos conférences cela a émergé !!

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 40 - Février/Mars 2011

DOSSIER : Les risques sismiques

La caserne de pompiers du Robert, une des rares de martinique aux normes parasismiques.

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La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 42 - Février/Mars 2011

■ Interview de Franck Hubert, architecte.

DOSSIER : Les risques sismiques

Quel est, de votre point de vue,l’état des lieux actuel de la problé-matique parasismique en Marti-nique ?L’état des lieux concernant la situa-tion du risque sismique est une fortevulnérabilité malgré tous les effortsdes uns et des autres en la matière.Deux domaines fondamentaux sontà considérer : le domaine de laconstruction neuve, et le domaine del’existant, englobant les bâtimentsconstruits avant l’obligation du 1er

janvier 1998.Dans les deux domaines, des avan-cées considérables ont été mises enœuvre par les différents acteurs : for-mations spécifiques et primes para-sismiques du Conseil Régional,caravane et actions du Conseil Gé-

néral, actions de l’Etat (DIREN, Etat-major de crise, plan séisme, etc.), ta-bles parasismiques et cellules desurvie, renforcements, kits de survie,le travail associatif etc. pour les ac-teurs privés.Cependant le nombre de victimes at-tendues pour le prochain séisme esttoujours d’environ 35 000 morts et100 000 blessés. Le tremblement deterre ne tue pas, ce sont lesconstructions des hommes qui lestuent !

La prise de conscience des insti-tutions a-t-elle selon vous, évoluépositivement depuis le dernierséisme inquiétant en Martinique ?Si oui ou non, pourquoi ? Comment ?

« L’isolation parasismique ne coûte pasplus cher, si elle s’applique dès la phasede la conception. »

RÉGLEMENTATIONJURISPRUDENCE

07-01-2011

Risque sismique | Nouvelles règlesde classification pour les bâti-ments à risque normal

Les décrets n° 2010-1254 et n° 2010-1255 du 22 octobre et l’arrêté du 22octobre 2010 fixent les nouvelles rè-gles de classification et de construc-tion parasismique applicables auxbâtiments de la classe dite « à risquenormal* », afin que les nouvellesconstructions intègrent le risque pa-rasismique actualisé (étude du sol,fondations renforcées, portance dusol, etc.).

ECHÉANCES :Pour les permis de construire délivrésavant le 1er mai 2011 :- Les règles parasismiques (PS 92)doivent être respectées avec le zo-nage actuel,

- Les règles parasismiques Euro-codes 8 (EC8-1) peuvent être utili-sées, mais les calculs doivent danstous les cas respecter les PS92. Lesdeux normes n’étant pas exactementidentiques, selon la classe de sol, lescalculs seront plus ou moins favora-bles avec un règlement ou l’autre.

Pour les permis de construire délivrésà partir du 1er mai 2011 - Le nouveau zonage entrera en vi-gueur. - Pour les bâtiments relevant durisque normal, ayant fait l’objet d’unedemande de permis de construire,d’une déclaration préalable ou d’uneautorisation permettant un commen-cement de travaux déposé à compterdu 1er mai 2011, la situation sera lasuivante : soit les règles parasis-miques actuelles (PS 92) resterontapplicables, avec l’utilisation du nou-veau zonage et ce pendant une pé-riode transitoire qui s’achèvera au 1ernovembre 2012 ; soit les nouvelles rè-

gles parasismiques Eurocode 8 se-ront applicables, en utilisant les spec-tres du nouvel arrêté bâtiment soumisau «risque normal», daté du 22 octo-bre 2010.

Source : Apave

* Les bâtiments dits «à risque nor-mal» sont les bâtiments, équipe-ments et installations pourlesquels les conséquences d’unséisme demeurent circonscrites à leurs occupants et à leur voisi-nage immédiat (maisons indivi-duelles, immeubles d’habitationcollective, écoles, hôpitaux, bu-reaux, etc.).

Page 43: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

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Page 44: La Caraïbéenne d'Equipements N°10 - Mars 2011

La prise de conscience a effectivement évo-lué positivement depuis le dernier séismemais cependant de façon nettement insuffi-sante, malgré tout.Les dispositifs antérieurs ont été renforcésmais le niveau de prévention et d’anticipa-tion est très loin encore de ce qui serait né-cessaire pour prendre le sujet àbras-le-corps.

Et qu’en est-il de la prise de consciencede la population ? Vous participez à uncertain nombre d’événements et vousêtes architecte� Donc que pouvez-vousdire à ce sujet ?Il semblerait que la population soit un peumieux à l’écoute qu’avant. En effet, dans les nombreuses conférencesque nous faisons, l’attention des auditeurssemble plus soutenue surtout en ce quiconcerne le public des citoyens jeunes(écoles, lycées, associations, etc.).Il est quand même loin le temps où nous fai-sions conférence pour deux ou trois per-sonnes dans la salle !

Quelles sont aujourd’hui les normes àrespecter en terme de construction debâtiments et de maison pour respecterles normes parasismique? Sont-elles suf-fisantes pour un territoire aussi exposéque le nôtre ?La norme PS 92 est obligatoire depuis jan-vier 1998. Elle sera bientôt remplacée par l’Eurocode8.Ces normes sont suffisantes dans certainscas. Elles sont, cependant, parfaitement in-suffisantes dans de très nombreux cas, auvu du contexte caribéen. En effet, elles nes’intéressent qu’à empêcher l’effondrementdes bâtiments, sans plus.

Existe-t-il des types de constructionsparticulièrement adaptées à cette problé-matique ? Quelles sont-elles ? Sont-ellesdisponibles en Martinique ? Pour quelscoûts ?Il existe un mode de construction beaucoupplus performant qui s’appelle l’isolation à labase. Il consiste à empêcher les vibrationsd’atteindre le bâtiment pendant le séisme, enjouant sur la résonance et la période propredu bâtiment. Cette solution est radicale et

permet d’annuler, complètement, les effetsd’un tremblement de terre jusqu’aux magni-tudes les plus élevées. Il est d’ailleurs incompréhensible que ce sys-tème n’ait pas rencontré plus de succèsdans nos régions. Le Conseil Régional deMartinique l’a imposé depuis une dizained’années, dans les constructions dont il a lacharge (lycées de Ducos, de Belfontaine, deCluny, de Pointe des Nègres, clinique Saint-Paul, l’hôpital du François�). Au Robert,

l’école de Pointe Lynch et le bâ-timent des pompiers sont aussisur isolation à la base.Malheureusement l’hôpitalMangot Vulcin, en cours deconstruction, et la Maternité dela femme de la mère et de l’en-fant ne bénéficient pas de cettetechnique, ce qui les rend ino-pérants juste après un séisme,au moment où l’on en aurait leplus besoin !

Les médecins, les infirmiers, les soignants,les cadres hospitaliers auraient dû imposercette précaution systématiquement.

Cela coûte-t-il plus cher de construireaux normes parasismiques ? Si oui, quel pourcentage en plus ?La PS 92 coûte environ 3 ou 4 % plus cher�et encore !Contrairement à une opinion largement ré-pandue, même dans le domaine profession-nel, l’isolation parasismique ne coûte pasplus cher, si elle s’applique dès la phase dela conception. De plus, les nouvelles dispo-sitions de l’Eurocode 8 en feront, dansquelques semaines, la solution la moinschère, en zone sismique, grâce à une amé-lioration réglementaire longtemps attendue(mode de calcul autorisé tenant compte del’action des isolateurs et abaissant le coûtdes matériaux mis en œuvre dans la struc-ture).

DOSSIER : Les risques sismiquesCarte des Failles

La cartographie des failles actives proposée dans le cadre de cet atlas présenteun document général à petite échelle, extrait de la synthèse sismotectonique ré-gionale de la Martinique (Godefroy et Mouroux, 1991). Pour l'application des règles de construction parasismique en vigueur, la défini-tion de la zone à neutraliser doit alors être envisagée au cas par cas pourchaque faille considérée.

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 44 - Février/Mars 2011

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Dans l’idéal, que faudrait-il faire pour quenotre population soit véritablement àl’abri des conséquences d’un séisme ma-jeur ?Il faudrait traiter le problème de façon glo-bale, transdisciplinaire, cohérente et prenanten compte chaque citoyen dans la popula-tion. Pour cela, il faudrait créer une entité dé-diée à la mitigation s’appuyant sur descentaines de comités de quartier et coor-donnant toutes les actions qui visent l’antici-pation et la prévention. La formule de lamitigation est basée sur la diffusion efficacede la connaissance aux populations : la vraieculture du risque.À cet égard, des Japonais, des Néo-Zélan-dais, des Chiliens... des Alsaciens ont réa-lisé des programmes de mitigation élaborés.Certains sont prêts à venir nous aider à trou-ver notre propre programme. Qu’attendons-nous ?

On dit qu’un séisme majeur touchantnotre île serait quasi-imminent� Qu’enpensez-vous ?Les plus grands spécialistes, qu’ils soientCaribéens ou d’ailleurs, s’accordent à dé-montrer que nous sommes déjà entrés dansune période de « lacune sismique » ; ce quisignifie que le tremblement de terre majeurattendu est en retard.

Un désastre comme celui qui a touchéHaïti pourrait survenir en Martinique ? Oui, un désastre comme celui d’Haïti peutsurvenir, avec proportionnellement autant devictimes.

Propos recueillis par Annick de Vassoigne.

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 46 - Février/Mars 2011

DOSSIER : Les risques sismiques

PRÉCISIONS SUR L’EUROCODE 8

Les Eurocodes sont des normes instaurées par la Commissioneuropéenne, qui ont pour objectif d’harmoniser les règles tech-niques de conception et de calcul du bâti au sein de l‘Union eu-ropéenne. Ils concernent à la fois les structures et les ouvrages de secondœuvre. L’objectif des Eurocodes est d’harmoniser le marché européenen fournissant une base commune aux réglementations sur larésistance et l’exécution des structures ainsi que pour le calculdes caractéristiques de certains produits structuraux.

UNE NOUVELLE RÉGLEMENTATION SISMIQUE L’évolution des connaissances scientifiques et de la réglementationparasismique a poussé le ministère de l’Écologie et du Développe-ment durable à revoir l’ancien zonage national daté de 1985, basé surune approche statistique.La nouvelle carte sismique, fondée cette fois-ci sur une approche pro-babiliste (prise en compte des périodes de retour des ondes sis-miques) découpe le territoire en cinq zones de sismicité croissante :sismicité très faible, sismicité faible, sismicité modérée, sismicitémoyenne et sismicité forte. Ce sont ainsi 20 000 communes, contre 5 000 actuellement, qui se-ront concernées par ce redécoupage mis en application mi-2009.

DES PS 92 À L’EUROCODE 8 L’Eurocode 8, qui devrait être mis en application en 2010, complèteles exigences des autres Eurocodes. Cette norme va progressive-ment remplacer les actuelles règles parasismiques PS 92 et PS MI89 révisées 92.L’Eurocode 8 vise à protéger les personnes situées en zones sis-miques, à limiter les dommages et à maintenir en état les structuresimportantes pour la protection civile. Il regroupe six parties redéfinissant le dimensionnement des struc-tures soumises aux sollicitations sismiques pour le bâtiment, lesponts, les silos et réservoirs, les fondations, les tours, mâts et che-minées et instaure de nouvelles formules tout en conservant les prin-cipes de calcul actuels.

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Qu’est-ce que le CERTA etles questions dont il sepréoccupe?Le CERTA est un cabinet d’in-génierie dont la dénominationest : “Conseil Etudes Réalisa-tion TECHNIQUES AVAN-CEES”(voir encadré).

Pouvez vous rappeler ceque préconise la loi de mo-dernisation de la sécurité ci-vile concernant le plancommunal de sauvegarde? Conformément aux prescrip-tions de la loi n° 2004-811 du13 août 2004 de modernisa-tion de la sécurité civile (arti-cle 13) et du décret 2005-1156du 13 septembre 2005chaque commune doit mettreen place un Plan Communalde Sauvegarde. Le Plan Communal de Sauve-garde (PCS) est un véritabledocument nécessaire à la pré-paration de la gestion de crisedont la principale responsabi-lité incombe aujourd’hui auMaire de la commune ; il dé-bouche sur la rédaction defiches réflexe destinées auxacteurs de la crise et sur laconstitution d’une cellule decrise communale. Le PCS devra ensuite donnerlieu a :Une information de la popula-tion et des acteurs ;L’élaboration d’un poste decommandement de crise com-munal ;La formation des cadres mu-nicipaux et des acteurs le caséchéant ;

en liaison avec l’intercom-munalité ;Un ou plusieurs exercices decrise ;Une mise à jour périodique àchaque modification et au mi-nimum tous les 5 ansLe PCS doit permettre deconnaître le rôle et le fonction-nement de chacun des ac-teurs de la commune ensituation de crise et en situa-tion dégradée, et d’acquérirainsi une véritable culture degestion de crise.Si les mesures de préventionn’ont pas permis d’empêcherl’accident et/ou la catastrophele PCS doit permettre de gérerles trois phases d’un événe-ment de sécurité civile : ur-gence, post urgence et retourà la normale.

Que comprend le Plan Com-munal de Sauvegarde ?Le PCS proprement dit com-prend :Le document d’informationcommunal sur les risques ma-jeurs (DICRIM) ;Le diagnostic des risques etdes vulnérabilités locales ; L’organisation assurant la pro-tection et le soutien de la po-pulation en précisant lesdispositions internes prisespar la commune afin d’être enmesure à tout moment d’aler-ter et d’informer la populationet de recevoir une alerte éma-nant des autorités. Les modalités de mise enœuvre de la réserve commu-nale de sécurité civile (cette

La Caraïbéenne d’Équipements N° 10 - Page 48 - Février/Mars 2011

DOSSIER : Les risques sismiques

■ Interview de Richard Rosmin, ingénieur et co-fondateur du CERTA, cabinet d’ingénierie

à l’origine de la création de la table scolaire parasismique.

« Le Plan Communal de Sauvegarde n'existe pas encore dans beaucoup de communes »Richard Rosmin est co-fondateur du CERTA. Société qui est, notamment, à l’origine de la création de latable scolaire parasismique, innovation incontournable face à l’épée de Damoclès du séisme majeur devantfrapper notre île prochainement (selon les spécialistes en la matière). Il nous éclaire sur des points impor-tants concernant cette problématique.

LA TABLE SCOLAIRE PARASISMIQUE

Véritable révolution dans le monde du mobi-lier scolaire, IXXI Safe Table assure une réelleprotection aux enfants en cas de séisme dansles établissements scolaires qui ne sont pasaux normes parasismiques.Les sociétés SOUVIGNET et CERTA (ConseilEtudes Réalisations Techniques Avancées)ont unies leurs compétences industrielles etsavoir-faire pour concevoir une table scolaireformant un abri parasismique unique sur lemarché.Les caractéristiques techniques de la table pa-rasismique lui permettent de supporter l’im-pact d’éléments de gros œuvre et de secondœuvre (poutres béton) effondrés pendant lessecousses du tremblement de terre.Un produit indispensable dans les écoles quine sont pas des constructions parasismiquesdans les pays avec risques de séisme (quasi-ment tous les pays à l’exception du Japon).

Brevet international N°10/51111 déposé le 17 Fé-vrier 2010 - Conforme EN1729-2 résistance mé-canique essai certifié FCBA en juillet 2009

Bureau scolaire « parasismique »

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Le séisme de 2010 à Haïti est un tremble-ment de terre crustal* d’une magnitude de7,0 à 7,3 (soit l’équivalent de l’énergie dé-

gagée par une bombe H d’environ 5 Mt) sur-venu le 12 janvier 2010 à 16 heures 53 minutes,heure locale. Son épicentre était situé approxi-mativement à 25 km à l’ouest de Port-au-Prince,la capitale d’Haïti. La secousse principale aduré 2 min et 30 secondes Selon le CNRS.

Une douzaine de secousses secondaires de mag-nitude s’étalant entre 5,0 et 5,9 ont été enregistréesdans les heures qui ont suivi.La première réplique a eu lieu 19 minutes après lepremier choc, laissant entrevoir une aggravationde la situation compte tenu de l’impossibilité demettre en place des premiers secours dans les mi-nutes suivant l’incident.

La magnitude de ces répliques, approchant 6,constitue également un autre facteur, rare dans cetype d’événements, le qualifiant de catastrophemajeure : par définition, les effets des répliques«peuvent causer des dommages majeurs à desédifices mal conçus dans des zones restreintes.Cause de légers dommages aux édifices bienconstruits ».

Un second tremblement de terre d’une magnitudede 6,1 est survenu le 20 janvier 2010 à 6 heures 3minutes, heure locale.Son hypocentre était situé approximativement à 59km à l’ouest de Port-au-Prince, et à moins de 10kilomètres sous la surface. L’île d’Hispaniola (que se partagent Haïti et la Ré-publique dominicaine) se trouve dans une zone sis-miquement active, entre deux plaques tectoniques:la plaque nord-américaine au nord et la plaque ca-raïbe au sud. Dans cette zone, les failles sont desdécrochements sénestres* et des failles de com-pression (failles inverses) ou chevauchements. Le séisme a été provoqué par la rupture d’unefaille, orientée ouest est, sur une longueur de cin-quante à cent kilomètres. Il s’agit de la faille d’Enriquillo, qui est un décro-chement sénestre*, et qui traverse la ville de Port-au-Prince.

Le premier tremblement de terre a causé de nom-breuses victimes, morts et blessés. En date du 9février 2010, Marie-Laurence Jocelyn Lassegue,ministre des communications, confirme un bilan de230 000 morts, 300 000 blessés et 1,2 million desans-abris. L’Institut géologique américain avait an-noncé le 24 janvier avoir enregistré 52 répliquesd’une magnitude supérieure ou égale à 4,5.

211 rescapés ont été extraits des décombres parles équipes de secouristes venues du monde en-

tier. Solidarité internationale venue renforcer les ef-forts des Haïtiens qui eux-mêmes, souvent à mainsnues, ont sauvé des décombres des centaines depersonnes.Les structures et l’organisation de l’État haïtien ontsouffert de l’incident ; au bout de trois jours, l’étatd’urgence a été déclaré sur l’ensemble du pays pour un mois. Des témoins du séisme qui ont pu joindre les mé-dias internationaux pendant la nuit ont rapportéavoir vu sur la voirie des voitures qui “sautaient surplace”

L’échelle des destructions au niveau de la capitalemême atteint 8 sur l’échelle de Mercalli. La zone laplus soumise aux destructions atteint 10 (sur 12degrés dans l’échelle) ; cette zone est située sur lacôte bordant le golfe de la Gonâve, à l’ouest dePort-au-Prince, et au nord-ouest de l’épicentre duséisme ; 1,9 million d’habitants vivent dans la zonede degré 8 des destructions.

Destructions cataclysmiques des bâtiments

Alors que de nombreuses habitations modestes sesont effondrées, d’autres édifices gouvernemen-taux de construction plus solide, comme le Palaisnational, le Ministère des Finances, le Ministèredes Travaux publics, le Ministère de la Communi-cation et de la Culture, le Ministère des Postes, leParlement, le Palais de justice, l’École normale su-périeure, l’École nationale d’administration, l’ÉcoleNationale des Infirmières, l’Université de l’Agenceuniversitaire de la Francophonie (AUF), la prisoncentrale et le Centre des impôts ont égalementsubi des dommages importants.

Un hôpital de Pétionville, une banlieue de Port-au-Prince, se serait également effondré, ainsi que la maternité de l’hôpital général et l’hôpital de Martis-sant. Le siège de la Mission des Nations unies pourla stabilisation en Haïti est également en partie détruit ; ce siège était l’Hôtel Christopher, dont lesfondations faisaient l’objet d’une remise auxnormes (encore en cours) de l’ONU. Le plus grandhôtel de la ville, l’Hôtel Montana, a également étédétruit par le séisme.Plusieurs universités publiques et privées ont été

détruites ou gravement endommagées : L’Université d’État d’Haïti a subi d’importantes des-tructions : Les bâtiments logeant la Faculté de Lin-guistique appliquée (FLA) et l’Ecole normalesupérieure (ENS), la Faculté de médecine et depharmacie (FMP), la Faculté des sciences (FDS),la Faculté des sciences humaines (FASCH), la Fa-culté d’agronomie et de médecine vétérinaire(FAMV) et l’Institut national de gestion et deshautes études internationales (INAGHEI) ont deslocaux complètement lézardés ; le Centre d’Etudes

Diplomatiques et Internationales (CEDI), détruit ;l’Université Quisqueya (UNIQ), endommagée ;l’Académie Nationale diplomatique et Consulaire (ANDC), endommagée ; l’Université Notre Damed’Haïti (UNDH), endommagée ; l’Institut desHautes Études Commerciales et Economiques(IHECE), détruit ; l’Université Lumière, détruite;l’Université Royale d’Haïti, détruite; l’Université dePort-au-Prince (UP), détruite ; l’Université Améri-caine des Sciences Modernes d’Haïti (UNAS-MOH), endommagée ; l’Université G.O.C, détruite; l’Université Episcopale d’Haïti (UNEPH), détruite;l’Université Caraïbe, endommagée ; l’Institut Para-médical Louis Pasteur, détruit.De grands nuages de poussière apparaissaientdans les instants suivant le séisme à Port-au-Prince. Cette poussière provient probablement debéton non armé des constructions ; des craintess’accumulent donc concernant la possibilité quebien des édifices de ce type se soient effondrés.Pays pauvre, Haïti ne dispose pas de normes deconstruction formelles en matière de bâtiments.

Les villes de Carrefour (300 000 habitants, détruiteà 40 %), Léogâne (200 000 habitants, détruite àplus de 90 %) et Gressier, proches de l’épicentredu séisme, ont aussi été gravement touchées.

*Crustal : Le foyer du tremblement de terre serait àune profondeur relativement faible de 10 km(séisme dit crustal). La croûte terrestre est la par-tie superficielle et solide du matériau dont est faitela terre. C’est la partie supérieure de la lithosphère(qui constitue les plaques tectoniques)

* Décrochement dextre et senestre :Suivant le sensdu coulissement relatif, on définit deux types de dé-crochements:Décrochement dextre lorsque l’ob-servateur faisant face à la faille voit l’autrecompartiment glisser vers sa droite.Décrochement sénestre lorsque l’observateur fai-sant face à la faille voit l’autre compartiment glis-ser vers sa gauche.

Pour savoir si le décrochement est « dextre » ou «senestre », il faut imaginer que l’on est sur l’un desdeux compartiments de la faille et que l’on observeun repère situé sur l’autre compartiment. Lors ducoulissage de la faille, si le repère se déplace versla droite, le décrochement est dit dextre ; il est ditsenestre dans l’autre cas.

Source Wikipédia

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■ Haïti : Un an après�

Tremblements de terre en Haïti (2010) : Quelques données importantes

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réserve pouvant être propre ouen intercommunalité) Les fiches réflexes des acteurset des équipes

Quelle est la réalité desplans communaux de sauve-garde en 2010 dans notre dé-partement? Le Plan Communal de Sauve-garde n’existe pas encoredans beaucoup de communes.

Le CERTA est à l’origine dela création des tables para-sismiques scolaires (voirimage dans ce dossier) pré-sentées au village desrisques fin 2010. Où en est-on dans la réalisationconcrète, à grande échellede cette innovation impor-tante pour la sécurité de nosélèves lors d’un séisme ma-jeur ?Les collectivités sont en traind’étudier ma proposition de fi-nancement depuis octobre2010 pour pouvoir passercommande.

Quelles sont les normes ac-tuelles concernant lesconstructions parasis-miques? Les normes actuelles sont les“PS 92” ( Para Sismique1992). Elles ne sont pas tou-jours adaptées à certains solsde notre pays.

Sont-elles en train d’évo-luer? Si oui, pourquoi et dequelle façon ? Les PS 92 seront bientôt rem-placées par l’Eurocode 8(norme européenne) : Concep-tion et dimensionnement desstructures pour leur résistanceaux séismes ; qui seront mieuxadaptées à nos régions.

Propos recueillis par Annick de Vassoigne

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DOSSIER : Les risques sismiques

Le CERTA a été créé en 1989 (établisse-ment principal au KREMLIN BICETRE, Valde Marne) dans le but de fournir des pres-tations d’études et d’assistance à la Di-rection Générale pour l’Armement (DGA).Les domaines d’études couverts étaientorientés sur les systèmes d’armes héli-coptère, les systèmes de communicationset de navigation par satellite, pour :- La prospective- Le concept- La faisabilité- L’organisation- La prévention et la gestion des risques- Le coût global de possession- L’audit

Depuis, les activités de la société se sont di-versifiées avec des missions d’assistance àMaîtrise d’Ouvrage, au profit de la Directionde la Sécurité Civile (DSC) et Maître d’oeu-vre (EADS, EUROCOPTER, SAGEM etTHALES).La société a acquis une expertise dans la pré-vention et la maîtrise des risques Nucléaireset Chimiques, lors des missions effectuéesau profit de la COGEMA.La société a aussi acquis une expertise dansles concepts et l’utilisation des énergies re-nouvelables dans le cadre d’études et de réa-lisations de génération d’électricité pourl’alimentation des moyens opérationnels desforces armées françaises dans leurs inter-ventions hors de l’hexagone.Depuis le 1er août 2001, il a été créé un éta-blissement secondaire en Martinique, pourréaliser des études orientées vers :

1. Les projets de “Complexes de BâtimentSpécifiques” pour :- Le concept- La faisabilité- La programmation- Le coût global de possession,

2. La prévention, la gestion et la maîtrisedes risques (PPI, PCS, DICRIM, POI,DUER, etc..)- Sismiques et atmosphériques- Technologiques- Incendie

3. Les études de Développement Durable,préservant l’environnement, au profit desCollectivités Locales et des Services Eta-tiques, en particulier pour :- Le social- Les transports dans les 3 dimensions (ter-restre, maritime et aérien)- Le tourisme- Les énergies renouvelables.

Les moyens du CERTA

Ses personnels pour réaliser les études : 5 Ingénieurs, 1 Architecte (Consultant exté-rieur) : 3 ingénieurs en France hexagonale1 ingénieur et 1 architecte (Consultant exté-rieur) en Martinique1 ingénieur (Gérant) se partageant entre lesdeux Etablissements.Ses systèmes de Conception Assistée parOrdinateur (CAO) et de Développement As-sisté par Ordinateur (DAO).Son appartenance au réseau “ CYR-EX-PERTS”, composé de consultants experts :ingénieurs, informaticiens, juristes, écono-mistes et financiers (spécialistes en particulierdes financements européens).

Les principaux contacts professionnels du CERTA

Etat, Collectivités Locales et Services PublicsPréfecture de la Martinique (Service Intermi-nistériel de Défense et de Protection Civile),Conseil Régional, Conseil Général, CCNM,Communes de Bellefontaine, Case Pilote,Prêcheur, Trinité, Sainte-Anne, Marin, Vau-clin.ADEME, Conservatoire du Littoral, DAF,DIREN, ONFPNRM, SDIS, CCIM,Associations ou société privéesTransports : CMT. Fédération du Bâtiment deGuadeloupeEnergies renouvelables : Winergy, SolelecGuadeloupe, Giordano et Force HydrauliqueAntillaise(FHA)Tél. 0596 73 35 05 - Fax. 0596 73 35 03e mail : [email protected]

CONSEIL ETUDES REALISATION TECHNIQUES AVANCEES(SARL)

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le Conseil Général a reçu en 1999 le prix de

la “Puce en Siticum” pour SIGMA

Radar météorologique

Accéléromètre

Limnimètre

RISQUES MAJEURS: Le Conseil Général acteur de la prévention et de la culture du risque

Houlographe

Pran douvan avan douvan pran’w !