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Mai 2010 - N°7 l’Actualité du BTP en Martinique 10 € BTP - Transport - Manutention - Outillage CPPAP : 0110T89242 - ISSN : 1962-1364 3 79300 5100 02 LOGEMENT SOCIAL : Où va-t-on ? Dans un texte de Paul-Louis BOURROUILLOU, acteur de la filière depuis 20 ans, découvrez les vrais enjeux en Martinique …1ere partie - Page 30 L L A A R R É É G G L L E E M M E E N N T TA AT T I I O O N N R R T TA A A A - - D D O O M M : : Applicable à partir de mai 2010 Explications… Page 10 d’équipements la Caraïbéenne M MA A I I S S O ON N S S B BE E T TE ER R B BA AT T “21 ans au service des Martiniquais” Page 38 MÉMOIRE VIVANTE : JACQUES GIACOMETTI Une vie passée dans le BTP. Avec la passion d’un métier et toujours l’envie d’innover. Jacques Giacometti a connu cette époque où la mécanisation était réduite au minimum, l’effort et la volonté des hommes faisant le reste. Il fait aussi partie de ces premiers entre- preneurs Martiniquais qui se sont battus pour se faire une place. Il nous raconte cette époque… Pages 42 à 45

La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

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l'actualité BTP aux Antilles

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Page 1: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

Mai 2010 - N°7

l’Actualité du BTP en Martinique

10 €

BTP - Transport - Manutention - OutillageCPPAP : 0110T89242 - ISSN : 1962-1364

379300

510002

LOGEMENT SOCIAL :Où va-t-on ?

Dans un texte dePaul-Louis BOURROUILLOU,

acteur de la filièredepuis 20 ans, découvrez

les vrais enjeux en Martinique…1ere partie - Page 30

LLAA RRÉÉGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONNRRTTAAAA--DDOOMM ::

Applicable à partir de mai 2010

Explications…

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d’équipementsla Caraïbéenne

MMAAIISSOONNSS BBEETTEERRBBAATT“21 ans au servicedes Martiniquais”

Page 38

MÉMOIRE VIVANTE :JACQUES GIACOMETTI

Une vie passée dans le BTP.

Avec la passion d’un métier et toujoursl’envie d’innover.

Jacques Giacometti a connu cetteépoque où la mécanisation était réduiteau minimum, l’effort et la volonté deshommes faisant le reste.

Il fait aussi partie de ces premiers entre-preneurs Martiniquais qui se sont battuspour se faire une place.

Il nous raconte cette époque…Pages 42 à 45

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d’équipementsla Caraïbéenne

l’Actualité du BTP en Martinique

Matériel

d’occasion p50

d’équipementsla CaraïbéenneMars 2008 - N°2

l’Actualité du BTP en Martinique

10 €

BTP - Transport - Manutention - Outillage - Offres d’emplois

Transport de Granulats :

Où va-t-on ?

ENERGIE

« C’est en travaillant tous

ensemble que nous

arriverons à sortir

du piège énergé-

tique… »

Edouard Gamess :

Directeur du SMEM

Les entreprises

du BTP et la qualité

DOSSIER

CP

PAP

: 01

10T8

9242

- IS

SN

: 19

62-9

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La Caraïbéenne d’EquipementsPropriété de PIMEDIAS SARL

34 rue Schœlcher97232 Le Lamentin

RCS Fort de France 483 314 928

Directeur de la Publication :Philippe PIED

Rédacteurs, Collaborateurs, Journalistes et Pigistes :

Mike Irasque, Leïla Hamitouche, Antilla,ID Consulting, Philippe PIED,

Mélanie Maudet,…

Maquette et Régie Publicitaire :PIMEDIAS SARL

Port.: 0696 73 26 26Tél.: 0596 75 54 31Fax : 0596 75 58 46

Mail : [email protected]

Impression :PRIM - Guadeloupe

CPPAP :0110T89242

INPI : 08/3548042 ISSN N° : 1962-1364

Tous les professionnels interrogés se posent lamême question...Certains, impuissants face aux licenciementsqu’ils “prévoient”, que dis-je, qu’ils devront faireses prochains mois par faute de chantiers, necomprennent pas vraiment comment le contextea pu changer si vite...et espèrent…D’autres, croient à cette reprise, mais se pré-parent à vivre encore quelques mois très diffi-ciles, face à la concurrence qui casse les prix,encore et encore, afin d’essayer de survivre etde payer leurs employés (NDLR : attention tou-tefois à cette lame a double tranchant, car com-ment expliquer aux donneurs d’ordres, que, unefois les chantiers repartis, ces mêmes prix ap-pliqués aujourd’hui se verront doublé… ?)

Crise mondiale, nationale et locale, crise socialeen Martinique et Guadeloupe…Trésoreries in-suffisantes dans les Municipalités, Conseil Ré-gional en pleine restructuration…tous ceséléments conduisent à un scepticisme global deleur part.

Nous remarquons tout de même un point com-mun à tous ces professionnels : Ils se battentbecs et ongles pour ce secteur d’activité, pourleur entreprise, pour leur salariés.

Tous sont aussi d’accord pour dire qu’il leursmanque de la VISIBILITÉ, indispensable, à toutprojet d’investissement.

Tous sont aussi d’accord pour dire qu’il leursmanque de la VISIBILITÉ, indispensable, à toutprojet d’investissement. Certains organismes comme le COBATY et sesmembres, travaillent d’arrache-pied afin de trou-ver une solution, un vaccin à cette crise…félici-tations Messieurs.

� Il faudrait que chacun des Martiniquais, detoutes classes sociales, prennent consciencede la gravité de la situation à tous point de vue. � Il faudrait qu’ils (que nous) comprennent bienles impacts totalements négatifs cette crise deplus de UN mois que nous avons subi.

Il n’y à pas plus fragile q’une entreprise, les“gros” s’en sortiront peut être…les “petits” sonten train de mourrir…

Celà ne doit plus se reproduire…

le constat est clair et amer…

PLUS JAMAIS CA…

P. PIEDTél.: 0696 73 26 26

BTP : à quand une reprise ?

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SOMMAIRENuméro 7 - Mai 2010

UNE VIE PASSÉE DANS LE BTP.

Avec la passion d’un métier et toujoursl’envie d’innover.

Jacques Giacometti a connu cetteépoque où la mécanisation était réduiteau minimum, l’effort et la volonté deshommes faisant le reste.

Il fait aussi partie de ces premiersentrepreneurs Martiniquais qui se sontbattus pour se faire une place.

Il nous raconte cette époque…

Pages 42 à 45

PORTRAITJACQUES GIACOMETTI

ACUALITÉS

� Brèves� Caraïb Moter : obtention du Label AQP� La RTAA Dom, dès Mai 2010� Construction : l’Hôpital du François� Semsamar : Nouveau venu en Martinique

� Toyota : le nouveau Land Cruiser� Le Cubiroc fabriqué par ENTP� Chronoflex, spécialiste du flexible� Le Leromur de SAPEB� Le iX55 de Hyundai

Ce dossier, afin d’introduirele magazine complet

de juillet sur le Logement Social

à la Martinique.

Paul-Louis Bourouillou (expert enla matière depuis 20 ans)

nous explique et nous donne son point de vue.

NOUVEAUTÉS

Maisons Beterbat a plus de 20 ans.Le point sur cette entreprise Martini-quaise avec son Directeur Commer-cial Paulin Vautour.

L’INVITÉ

Le nouvel organigramme duConseil Régional, tous les Prési-dents, Vices-Présidents et Sup-pléants des différentescommissions.

CONSEIL RÉGIONALLOGEMENT SOCIAL

et la sécurité des chantiers à proximité des réseaux

électrique

« A chaque activité ses risques électriques.

Professionnels ou Particuliers adoptez les règles simples de sécurité qui peuvent

sauver des vies »

PRÉVENTION & SÉCURITÉ

LA DÉFISCALISATIONLes conseils avisés de deux profession-nels (Antilles Investissements et Ecofip)

Cahier Spécial enpages centrales

Tous nos matérielsd’occasions

page 50

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La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 6 - Mai 2010 La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 7 - Mai 2010

ILS ONT DIT…

25 millions d’euros pour l’activité économique en Guadeloupe« Face au ralentissement économique, nous avions initié, dès la fin 2008, un plan de relance. L’acti-vité du BTP aurait plus fortement chuté encore sans notre intervention. Nous avons emprunté 100millions d’euros, grâce à nos finances assainies : 75 millions ont été mobilisés en 2009 et 25 millionsle seront en 2010 en ciblant les secteurs créateurs d’emplois : les énergies renouvelables, l’agro-transformation, les TIC, le tourisme ou encore les services à la personne. » C’est Victorin Lurel qui ledéclarait dans le France Antilles Guadeloupe du 10 mars dernier. C’était à quatre jours de sa victoireau premier tour des élections régionales. Les chefs d’entreprises auront certainement pris note.

Il y a un an en février 2009, le ministre del’Écologie lançait le Plan Bâtiment Grenelle.Une mission qu’il confiait alors à PhilippePelletier. Ce plan consiste à étudier lesmodalités de mise en œuvre du Grenellede l’Environnement dans les secteurs de laconstruction. Un an après, le premier rap-port annuel dresse un bilan de la situationet des orientations à prendre. « Un an après, on peut affirmer que le planBâtiment du Grenelle est lancé, et que letrain ne cesse de prendre de la vitesse »selon Philippe Pelletier. Il s’agissait d’abordpour lui de « convaincre les maîtres d’ou-vrage que le moment était venu d’écono-miser l’énergie consommée dans nosbâtiments et de s’engager dans la luttecontre le réchauffement climatique. »Pour le comité stratégique Grenelle du Bâ-timent les chiffres sont encourageants.Grâce notamment aux incitations fiscalesmises en place. Les treize groupes de travail existants vonts’enrichir. Quatre nouveaux vont faire leur

apparition «Energies renouvelables inté-grées au bâtiment », « Signes de qualité,labels et certifications », «Innovation et re-cherche » et « Transactions immobilières etrénovation énergétique ». Leur mission ?Faire des propositions. Pour mieux intégrerles énergies renouvelables au bâti et per-mettre aux maîtres d’ouvrage de mieuxcomprendre le fonctionnement des di-verses solutions, évaluer dans quelle me-sure les transactions immobilières peuventêtre une occasion privilégiée d’améliorationde la performance énergétique…

En temps de crise certains parviennent à menerleur barque, pendant que d’autres coulent à pic.Dans l’univers des géants du BTP Vinci,Bouygues et Eiffage ont livré leurs visions res-pectives des mois à venir. Entre optimisme et pru-dence, chacun a sa stratégie avec pour horizon lasortie de crise. Chez Vinci, on compte bien profiter de la crisepour intégrer dans son équipage des entreprisesqui ne résisteraient pas seules. Des opérationsmodestes, estime Xavier Huilliard le Directeur gé-néral du groupe, qui mise sur « quelques cen-taines de millions d’euros ». Des cacahuètes.D’autant plus que Vinci a vu son taux de profitpasser de 4,8 % à 5 %. En 2009 il atteint 1,5 mil-liard d’euros. Et avec un carnet de commande de

24 milliards d’euros en 2010 Vinci peut garder lesourire. Bouygues n’exclut aucune possibilité. Mais le groupe s’attend à une baisse de son chif-fre d’affaires de l’ordre de 4% pour 2010. Pru-dence donc. Eiffage par contre, ne compte pas s’agrandir. Et pour cause. En 2009 son bénéfice net a chuté.Avec moins 35,1%, il s’élevait à 190 millions d’eu-ros. L’objectif en 2010 sera de limiter la casse etde stabiliser le chiffre d’affaires. Dans un contexte encore difficile, il appartient àchacun de déterminer sa stratégie pour affronterla tempête. Et d’arriver à bon port à moindre dé-gâts.

Travaux publics : -0,5%L’activité Travaux Publics quiavait plongé de 6 % en Franceen 2009 devrait régresser encorede 0,5 % cette année selon laFNTP (Fédération nationale destravaux publics).

12 000C’est le nombre d’entreprises duBTP qui ont disparu l’année der-nière.

50 000 C’est le nombre de postes sup-primés en 2009. La moitié sontdes intérimaires.

Ça fumeCinq ans après la proposition de loi, letexte rendant obligatoire l’installation dedétecteurs avertisseurs autonomes defumée (DAAF) dans chaque logement aété publié au Journal Officiel.La loi no 2010-238 du 9 mars 2010 visantà rendre obligatoire l’installation de détec-teurs de fumée dans tous les lieux d’habi-tation rend obligatoire l’installation d’aumoins un détecteur dans tous les loge-ments d’habitation, qu’ils soient neufs ouanciens, dans les cinq ans suivant sa pu-blication au Journal officiel. C’est à l’occupant des lieux, qu’il en soit ounon le propriétaire, qu’il incombe d’instal-ler et de veiller à l’entretien et au bon fonc-tionnement du dispositif. L’occupant dulogement devra également notifier l’instal-lation d’un appareil à son assureur.Déposé en 2005 par des parlementairesaprès une série d’incendies meurtriers, laproposition de loi a même été invalidée parle Conseil constitutionnel. C’est finalementune commission mixte paritaire qui a réussià faire passer le texte.

Pas tous égaux devant la crise

Grenelle du Bâtiment……………Un an après…

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La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 6 - Mai 2010 La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 7 - Mai 2010

Marie-Luce Penchard a fait lepoint sur la défiscalisation du lo-gement social. Dans le journalLes Échos, elle s’est livré unune explication de texte« Ce dispositif réunit quatre ac-teurs essentiels :un promoteur qui réalise l’im-meuble social, un opérateur social type sociétéde HLM, qui l’exploite, un contribuable métropolitain,qui investit outre-mer, et l’Etat, qui octroie une réduc-tion d’impôt de 50% du prixd’achat au particulier achetantun logement outre-mer et des-tiné à la location. Cette réduc-

tion fiscale n’est accordéequ’une seule fois, lors de l’in-vestissement. D’où le nom de“défiscalisation cash” ou de “dé-fiscalisation one-shoot”.L’opérateur social, en l’occur-

rence un organisme de loge-ment social, doit verser àl’investisseur un loyer garantipendant une durée de cinq ans.Cependant, pour que l’avan-tage fiscal ne soit pas totale-ment capté par l’investisseur,ce dernier devra consentir unerétrocession - dite encore ris-tourne - de 65% sur le loyer àl’exploitant. Si tel n’est pas lecas, la ristourne sera appliquée

lors de la revente du bien im-mobilier, à l’organisme de loge-ment social.La rétrocession se fait souvent

lors de l’investissement initial.Concrètement, le contribuablene finance que 32.500 euros en2009. Quant au solde du prix del’investissement, soit 67.500euros, il le finance en contrac-tant un prêt, qu’il parvient à rem-bourser, par le jeu des loyersencaissés. Lorsque la rétroces-sion ne s’effectue pas lors del’investissement initial, elle estréalisée au fil des années, pardéduction de loyers versés àl’investisseur.

Ah la bonne nouvelle !La bonne nouvelle pour le secteurde la construction pourrait venirde l’intérim. Les derniers indica-teurs de la fédération patronaledes agences d’intérim, le Prisme,ont montré que pour la premièrefois en vingt mois, le nombre desalariés intérimaires avait aug-menté en février de 2 à 3%. Le re-tour de cet indicateur dans le vertétait particulièrement attendu caril est souvent considéré commeun indicateur anticipé de l’évolu-tion du marché du travail. Il avaitchuté de 28,7% en 2009, aprèsenviron -12% en 2008.

Le Département prometle redémarrage de sacommande publique En février dernier le départe-ment a voté ses orientationsbudgétaires pour 2010.La collectivité envisage laconstruction de l’Etat major dessapeurs pompiers et un planpour les casernes. Claude Lisea aussi assuré que la com-mande publique redémarrerait.

En Afrique, la percée des Chinois a eu lieu à une vitesse éclair.Entre 2000 et 2008, leurs échanges avec ce continent ont décuplé,pour dépasser la barre des 100 milliards de dollars. Et leurs inves-tissements ont explosé, passant de 500 millions de dollars par an,entre 2001 et 2003, à un pic de 7 milliards en 2006. Pékin a ainsifinancé des infrastructures dans trente-cinq pays du continent, dontdix grands barrages. « L’ampleur de ces investissements est sansprécédent », écrit Vivien Foster, spécialiste du sujet à la Banque

mondiale. La stratégie chinoise est claire : conquérir les matièrespremières (pétrole, bauxite, cuivre...) dont son économie a besoin.Et son organisation se révèle très efficace, hypercentralisée et in-tégrée. Les chiffres sont édifiants : entre 2001 et 2008, le chiffred’affaires en Afrique des entreprises chinoises a été multiplié par...vingt-deux dans le secteur des infrastructures, atteignant pas moinsde 9,7 milliards de dollars, soit 41 % de part de marché.

La défiscalisation selon Penchard

Un tsunami chinois en Afrique

Le ras-le-bol des transporteursEt rebelote ! En février les transporteurs ont exprimé leur ras-le-bol à l’encontre des transporteurs mar-rons. Après avoir été reçus par la DDE et la Région pour la énième fois, ils ont obtenu satisfaction.Désormais un arrêté oblige les donneurs d’ordre à exiger un ensemble de pièces justificatives de la partdu transporteur. Une charte de bonne conduite a également été signée.

Le CHU de Fort-de-France n’est pas parasismqueDaniel Riam nouveau directeur du CHU de Fort-de-Francemet un point d’honneur à avoir un hôpital parasismique. Iln’a pas précisé quand ce chantier allait démarrer, maisc’est un des objectifs qu’il s’est fixé lors de sa prise de fonc-tion.

Plus de LBULe projet de loi de finances pour 2010 prévoit d’augmenter les cré-dits alloués à la Ligne Budgétaire Unique. Ils vont ainsi bénéficierd’un coup de pouce de 20 M€ pour atteindre près de 275 M€.

110 millions d’eurosLa somme annexée à la loi de finances de 2010 est attribuée à ladéfiscalisation du logement social. Le gouvernement prévoit unedépense fiscale prévisionnelle de l’ordre de 110 millions d’euros,soit environ 1.700 logements supplémentaires. Six opérationsconcernant 246 logements pour un coût total de 30,7 millions d’eu-ros seraient en cours d’instruction.

La défisc démarre bienà la RéunionLa défiscalisation du logementsocial a bien démarré à laRéunion. Selon Marie-LucePenchard « en 2009, ce ré-gime de défiscalisation a per-mis d’autoriser troisopérations d’un bailleur socialde La Réunion, soit 503 loge-ments pour un coût total de56,7 millions d’euros. »

Trou… noir pour le BTP ?Le PDG d’Eiffage, Jean-Fran-çois Roverato, craint qu’«il yait un trou important pour lestravaux entre la deuxièmepartie de 2010 et la deuxièmepartie de 2011»

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ASSOCIATION QUALITE PESAGE (AQP).Objet : établir et promouvoir un système de pe-sage permettant de garantir la fiabilité des indi-cations figurant sur les bons de livraison ; à cettefin, l’association édite et actualise un référentielcomprenant entre autres un cahier des chargessur le système complet de pesage intitulé AQPconstitué d’une chaîne de pesage agréée etconçue pour être inviolable, d’un système infor-matique de gestion des pesées, d’un systèmed’édition des bons de livraison et débouchantsur un label AQP décerné au membre sociétairede l’association ; délivre aux membres socié-taires un label AQP attestant de la conformitéau référentiel ; promeut la mise en place du sys-tème AQP dans les installations industrielles,liées à la réalisation des chaussées et autresouvrages du BTP ; mène vis-à-vis des parte-naires de la profession toute action ayant pourbut de promouvoir la démarche AQP ; assure lerespect par les adhérents des obligations résul-tant de la démarche AQP ; gère la marque AQPet tous les services associés.

Siège social : 10, rue Washington,75008 Paris. Site Internet :

www.aqp.asso.fr.

Dans le cadre des actions entreprises par l’in-dustrie routière pour améliorer la qualité de sesprestations et se préparer à la certification ISO9000, une action a été engagée en 1996 parl’Union des Syndicats de l’Industrie RoutièreFrançaise (USIRF) sur une démarche de qua-lité concernant les sytèmes de pesage et appli-cable à toutes les centrales d’enrobage (fixes etmobiles).

BUTSL’association AQP a pour objet d’établir et depromouvoir un système de pesage permet-tant de garantir la fiabilité des indications fi-gurant sur les bons de livraison.A CETTE FIN, L’ASSOCIATION :� Edite et actualise un référentiel comprenantentre autres un cahier des charges sur le sys-tème complet de pesage intitulé AQP constitué

(d’une chaîne de pesage agréée et conçue pourêtre inviolable ; d’un système informatique degestion des pesées; d’un système d’édition desbons de livraison).� Délivre un label attestant que la centrale d’en-robage équipée du système AQP répond auxexigences du référentiel.� Promeut la mise en place du système AQPsur les centrales d’enrobage, liées à la réalisa-tion des chaussées et autres ouvrages du BTP.� Mène vis-à-vis des partenaires de la profes-sion toute action ayant pour but de promouvoirla démarche AQP.� Assure le respect par les adhérents des obli-gations résultant de la démarche AQP.� Gère la marque AQP et tous les services as-sociés.De plus, il est prévu dans les Statuts et le Rè-glement Intérieur, qu’elle ait des membres AS-SOCIÉS tels que tout producteur ou fournisseurde matériaux, matériels, logiciels, ou produits enrapport avec l’objet de l’association.

FONCTIONNEMENTLe système AQP mis en place sur les centralesd’enrobage aboutit :- à utiliser du MATÉRIEL conforme à la régle-

mentation européenne ;- à émettre des BONS DE LIVRAISON (BL)

conformes aux recommandations du fascicule27 et aux normes enrobés ;- à améliorer la QUALITÉ et la FIABILITÉ des

livraisons (contraintes pour l’émission d’un BL,identification et traçabilité de chaque BL, sécu-risation des BL, prise en compte des situationsexceptionnelles, contrôle possible à tout mo-ment).RAPPEL DES PRINCIPESLa pesée sous le système AQP est obliga-toire pour tout marché où une pesée est re-quise, que ce soit pour le paiement desenrobés ou des raisons réglementaires (obli-gation de bons de pesée sur route ouverte).Cas de pesée non requise : chantier en cir-cuit fermé (hors réseau routier public) ETpaiement au forfait ou aum2.

Les trois éléments constitutifs de la chaîne depesage AQP (centrale mobile, pont-bascule,système informatique) pouvant être dissociésd’un chantier à l’autre, il est impératif de dispo-ser d’attestations de conformité pour chacund’entre eux.

Les attestations de conformité “Centrale mobile”et “Système informatique” ont chacune unedurée de validité de 15 mois ou de 6 chantiers(clause la plus exigeante à retenir).

L’attestation de conformité “Pont-bascule” estsans limite de durée. Celle-ci n’est remise encause qu’en cas de mauvais fonctionnement in-terdisant son utilisation réglementaire ou d’im-possibilité de branchement du systèmeinformatique AQP. Dans ces cas, le balancier nepeut émettre de certificat de plombage/scelle-ment.

Le label AQP est attribué pour un site de pro-duction ET la période pendant laquelle la cen-trale mobile travaille sur ce site.Pour l’obtenir l’entreprise gestionnaire devracommuniquer à l’association AQP les élémentssuivants :

* copie du certificat de plombage/scellementdu balancier ;

* copie du carnet métrologique ;* copie de la page “Paramètres AQP-Mobile”

(édité par le logiciel AQP version centrales mo-biles) ;

* nom et numéro de téléphone du Chef deposte ;

* dates de début et de fin du chantier AQP.

Après vérification par l’association AQP de la va-lidité des attestations de conformité, le labelAQP sera adressé à l’entreprise gestionnaire.

Actualité…

Caraib Moter vient de recevoir le Label A.Q.P. (Action Pesage Qualité) de pesage infalsifiable. Ce Label permet d’établir etde promouvoir un système de pesage permettant de garantir la fiabilité des indications figurant sur les bons de livraison.Nous avons voulu en savoir plus sur l’Association délivrant ce Label et sur les démarches réalisées par Caraib Moter afinde l’obtenir…

� CARAIB MOTERObtention du Label A.Q.P. Enrobé

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 8 - Mai 2010

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LA NÉCESSITÉ DE RÉGLEMENTA-TIONS TECHNIQUES SPÉCIFIQUESDANS LES DOM Le climat et le mode de vie des Départe-ments d’Outre-Mer rendent la réglemen-tation métropolitaine inadaptée dans lesDépartements d’outre-mer en matière dethermique, d’acoustique et d’aération. Eneffet, ces réglementations conduisent enmétropole a des constructions lourdes,fermées, très étanches, incompatiblesavec les dispositions constructives lo-cales des DOM.

Jusqu’à présent, il n’existait aucune ré-glementation technique sur ces aspectsconcernant les constructions neuves delogements dans les DOM, ce qui aconduit à la construction de bâtiments va-riés aux performances très hétérogènes. Il était donc important de bâtir des régle-mentations adaptées aux conditions cli-matiques des DOM. C’est la RTAA DOM,un ensemble de trois nouvelles régle-mentations spécifiques, en thermique, enacoustique et en aération.

LES OBJECTIFS DES NOUVELLESDISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES Les nouvelles réglementations s’appli-quent aux projets de construction de bâ-timents d’habitation neufs et de partiesnouvelles de bâtiments d’habitation exis-tants, qui font l’objet d’une demande depermis de construire ou d’une déclarationpréalable déposée à compter du 1er mai2010.

Comme en métropole, la RTAA DOM sefonde sur les principes suivants : • améliorer la performance énergétiquedes bâtiments ; • limiter le recours à Ia climatisation ; • contribuer à la qualité de l’air à l’intérieurdu logement ; • protéger la sante des occupants ; • garantir des conditions de confort,acoustique comme hygrothermique, mi-nimales.

L’ARCHITECTURE DE LA RTAA DOM La RTAA DOM intervient sous la formed’un décret modifiant le titre Vl du Iivrepremier du code de Ia construction et del’habitation (articles R. 162-1 a 4) concer-nant les dispositions spécifiques à l’outre-mer. Trois arrêtés, en date du 17 avril2009, en précisent les modalités d’appli-cation, portant sur la thermique, l’acous-tique et l’aération. Les exigences réglementaires portent surune obligation de moyens, c’est-à-diredécrivant le niveau de performance mini-male à atteindre pour les différents élé-ments de la construction.

VERS LA MAÎTRISE DES CONSOM-MATIONS DANS LES BÂTIMENTS ETL’AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUELa nouvelle réglementation thermique de-vrait permettre à la fois de freiner l’aug-mentation de la consommationénergétique et d’augmenter l’utilisationdes énergies renouvelables dans les bâ-timents d’habitation.

Dans le domaine de l’énergie, la loi deprogrammation relative à la mise enœuvre du Grenelle Environnement, diteloi Grenelle 1, prévoit que la consomma-tion énergetique sera assurée d‘ici 2020par 50 % d’énergies renouvelables dansles DOM, et vise à l‘horizon 2030 l’auto-nomie énergetique. A cet effet, la réglementation thermique,adaptée aux DOM, sera renforcée pro-gressivement et un plan énergie-climatsera adopté dans chaque département.La prochaine étape réglementaire cher-chera ainsi à limiter le recours à la clima-tisation dans les bâtiments nonrésidentiels et à développer l’utilisationdes énergies renouvelables.

VERS UN DIAGNOSTIC DE PERFOR-MANCE ÉNERGÉTIQUE DANS LESDOMLa loi Grenelle 1 prévoit égalementd’adapter le diagnostic de performanceénergetique (DPE) aux DOM. En effet, leDPE constitue un outil de sensibilisationdes populations aux enjeux environne-mentaux. Il dresse un état des lieux de laperformance énergetique d’un bien im-mobilier et est illustré par deux étiquettes:une « étiquette énergie », indiquant laconsommation d‘énergie du bien, et une« étiquette climat », estimant la quantitéde gaz à effet de serre (GES) émis.

Vers des labels de performance énergé-tiquesLes prochains travaux réglementaireschercheront en outre à développer des la-bels de performance énergetique, à l’ins-tar du label « haute performanceénergétique », comportant 5 niveaux, dela réglementation thermique pour les bâ-timents neufs en France métropolitaine(RT 2005).

Pour plus de renseignements : www.developpement-durable.com

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 10 - Mai 2010

Actualité…� RéglementationLa réglementation RTAA DOM obligatoire en mai 2010

La DDE a invité les professionnels de la construction et de l’immobilier à faire le tour des nouvelles régle-mentations spécifiques aux DOM en thermique, accoustique et aération. Ces nouvelles dispositions qui se-ront applicables pour les bâtiments neufs d’habitation et les extensions de ceux existants prendront effetà partir du 1er mai 2010...très bientôt. L’inquiétude de ces professionnels était voyant, vu l’échéance fixéepar le gouvernement et les coûts supplémentaires engendrés sur le prix des constructions dans un marchédéjà monrose. Le point pour vous…

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Sondages

Injections

Forages

Micropieux

Tirants d’ancrages

Pieux

Parois moulées

Amélioration des sols

Route de Clairière - Villa N°43 - BP 8011 - Didier97259 Fort de France Cedex

Tél.: 0596 71 44 01 - Fax : 0596 72 42 41www.soletanche-bachy.com

Construire sur du solide

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Cette opération s'est faite en pré-sence de Erique Marie-Louise, di-recteur de l'Hôpital du François,

Maurice Antiste, président du conseild'administration de l'hôpital, maire de lacommune. Ils étaient accompagnés desreprésentants des organismes parte-naires : Etat, Région, Département,SICSM, SGAR, ARH, représentants desusagers, congrégations religieuses, as-sociations de services à domicile... Les travaux programmés pour une duréede deux ans sont estimés à 12,5 mil-lions d'euros. Les abords et les voiesd'accès sont en cours de réalisation, laremise des clés de l’hôpital est prévupour avril 2011.L’hôpital rural, construit au centre-ville duFrançois au début des années 1950 estaujourd’hui vétuste. La décision de re-construction de cet hôpital a été prise parle président du conseil d’administration,Maurice Antiste. Un choix motivé par lanécessité de proposer un établissementde soin de proximité aux habitants du lit-toral atlantique, précisément ceux situésentre Vauclin et Trinité. La Ville du Fran-çois a mis à disposition de ce projet unterrain de 27 000 m2 (2,7 ha). La com-mune réalise également les voies et ré-seaux d'accès évalués à plus de 6millions d'euros financés à 75 % par leFond Européen d'Investissement. L’opé-ration réalisée sous l'appellation HQE,haute qualité environnementale. Une

norme qui oblige les pres-tataires travaillant sur cechantier d'appliquer les rè-gles de respect de l'envi-ronnement de laconception du bâtimentaux travaux de finition.

UN HÔPITAL SUR ISOLATEUR SIS-

MIQUE

Frédérick Duchosal, ingé-nieur des Arts et Métiers etDirecteur Commercial dela société en charge dusystème d’isolation, a pré-senté le procédé d’isola-

tion. Soixante quatre appuisparasismiques et seize amortisseurs,s’apparentant à un système de vérin hy-draulique haute pression, composent ledispositif. Les isolateurs diminuent les ef-forts dynamique du séisme sur la struc-ture tandis que les amortisseurs limitentle déplacement du bâtiment. Pour les bâ-timents de soin et administratifs, lamasse à reprendre est de plus de 7500tonnes. Ce dispositif permettra de ré-duire le déplacement de 59,3 mm. Ces éléments font ainsi de cet hôpital lepremier en Martinique bénéficiant d’uneprotection contre des séismes de forteintensité. L’opération a été présentée lorsd’une visite de chantier aux responsa-bles de l’hôpital et du conseil d’adminis-tration. « Nous tenons à ce que cetétablissement réponde à ces normes an-tisismiques non seulement parce que leFrançois est sensibilisé à cette question,mais surtout parce que les structureshospitalières sont fortement sollicitéesaprès un séisme majeur », a rappeléMaurice Antiste, président du conseild’administration. Les directeurs des hô-pitaux du Saint-Esprit, de Saint-Josephet des Anses d’Arlet étaient aussi pré-sents lors de cette visite. Leurs établis-sements seront prochainementreconstruits dans le cadre du plan hôpi-tal 2012.

Actualité…

� Grands TravauxAvancée des travaux du nouvel hôpital du François

La pose de la première pierre du nouvel Hôpital Local du François a eu lieu, vendredi23 octobre 2009, à 10h00, sur le site des travaux situé au quartier Pointe Courchetaprès la ZI de Trianon.

LE NOUVEL HÔPITAL DU FRANCOIS EN CHIFFRES :

- L’hôpital est construit en 2 bâtiments enstructure de béton armé relié par unepasserelle.

- Le bâtiment de soin : R+2, 3 niveaux de1500 m2 chacun sur fondations superfi-cielles.

- Le bâtiment administratif : R+1, 2 ni-veaux de 500 m2 chacun sur fondationssuperficielles.

- Ce projet s'inscrit dans le cadre du PlanHôpital 2007 porté par l'Agence Régio-nale d'Hospitalisation (ARH).

- Budget : 12,5 ME de construction (Par-tenaires) + 6 ME de VRD (Ville du Fran-çois - FEI)

- Programmation : 50 lits (10 lits de mé-decine générale, 35 lits de réadaptationet de soins pour personnes âgées, 5 litsde médecine physique et rééducationdestinés aux malades du sanitaire, de laMaison de retraite et des maisons ex-ternes...

- Durée des travaux : 24 mois.

- Effectif des travaux : 5 entreprises deBTP, 3 Bureaux d'étude, 1 Architecte.

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N°11, Zac de Manhity - Four à Chaux - 97232 LamentinTél.: 0596 42 10 90 - Fax : 0596 42 10 91E-mail : [email protected] métier, passionnément.

Siège : ZAC de Manhity - Lamentin

TRAVAUX PUBLICS V.R.D

DÉMOLITION LOCATION DE MATÉRIEL

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Laa SSEEMMSSAAMMAARR,, qquuaattrriièèmmee ooppéérraa--tteeuurr ssoocciiaall ddee FFrraannccee eett pprreemmiieerrddaannss lleess DDOOMM ss’’iimmppllaannttee àà llaa MMaarr--

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Coût des travaux : 3 430 000 euros, répartis entre :• La Ville du Robert• L’Etat (au titre de la Dotation Globaled’Equipement)• Le Conseil Régional• Le Conseil GénéralCe nouveau bâtiment a été inauguré le 14décembre 2009. Des discussions appro-fondies avec plusieurs autres municipali-tés ont convaincu la SEMSAMAR del’intérêt de créer cette agence en Marti-nique pour participer aux grands projets dedéveloppement de l’île, notamment dansles domaines du logement social et del’aménagement du territoire. Implantée au Lamentin, cette nouvelleagence est animée par un chargé d’opéra-tion, M. Eddie Criquet et une assistante,Mme Cristelle Guion-Firmin.

Eddie Criquet n'en est pas à ses premièresarmes en matière de logement social etd'aménagement du territoire. Son parcours professionnel en est lapreuve. À 44 ans, titulaire d’un D.E.A. deMécanique des Sols et Structures obtenuen 1992 à l’Université de Paris VI, il a déjàoccupé les postes de responsable des tra-vaux de construction et de réhabilitationdes bâtiments départementaux et des col-lèges au Conseil Général de Guadeloupe,de responsable des services techniquesde la ville de Schœlcher, de chargé d'opé-rations à la SEMAAF, de Directeur GénéralAdjoint de SETIM CARAÏBE, et de direc-teur de SAMEX SARL avant de prendreses fonctions à la SEMSAMAR. Un homme d'expérience et de terrain surqui il faudra compter dorénavant en Marti-nique.La vocation de cette Société d’ÉconomieMixte, créée à Saint-Martin en 1985 SEM-SAMAR était de répondre aux besoins eninfrastructures de la commune. Au fil desans, elle est devenue l'une des plus im-portantes SEM de l'Outre-Mer, aussi bienpar la diversité de ses champs de compé-tence que par son professionnalisme. Elle gère aujourd’hui un parc de 7 000 logements sociaux et construit entre 600et 700 logements par an en Guadeloupe, àSaint-Martin, en Guyane et très bientôt enMartinique.L’une de ses spécificités est de pouvoir as-surer le préfinancement de la part du de-mandeur (Collectivités publiques,organismes publics ou parapublics), no-tamment par le biais de contrat de maîtrised'ouvrage déléguée,Présente en Martinique depuis maintenanttrois mois, l’agence de la SEMSAMAR enMartinique a développé à ce jour de nom-breux projets. C'est le cas, notamment del’aménagement de la ZAE de Choco-Choisy à Saint-Joseph, pour le compte dela CACEM, en collaboration avec la SEMAVIL, ou encore de la construction deplus de 300 logements sociaux sur notreîle.Elle déploie ses activités dans quatre sec-teurs prédominants :- l'aménagement et les équipements pu-blics- le logement social et la promotion immo-bilière

- le Partenariat Public Privé- la gestion d'équipements.Selon Eddie Criquet, en plus de devoirloger les plus nécessiteux, il faut aussi accompagner le vieillissement de la popu-lation en développant l'activité EHPAD(Etablissement d’Hébergement pour Per-sonnes Agées), que ce soit en matière d'investissements ou d'exploitation.

« Le besoin est énorme et urgent pournos aînés ».

Actualité…

� SEMSAMARUn nouvel opérateur social à la Martinique

LA SEMSAMAR EN CHIFFRES

• 55 salariés • Capital : 51 millions d’euros • Actionnaire majoritaire : la Collectivitéd’Outre-Mer de Saint-Martin (51 %) • 66 opérations en cours à Saint-Martin •187 opérations en cours en Guadeloupe •40 opérations en Guyane • Un parc locatif de 6933 logements etcommerces (Année 2008)

Les nouveaux Services Techniques du Robert.

Inauguration du Bâtiment.De gauche à droite : Albert Fleming Président de la SEMSAMAR, Marie-Paule Bélénus-Romana,Directrice Générale, le Maire du Robert,Alfred Monthieux

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Directrice Générale de la SEMSAMAR, Mme Marie-PauleBélénus-Romana a accédé auposte de Directrice Générale dela SEMSAMAR en juillet dernier.En quelques mois, elle a modernisé l’entreprise et réussison implantation en Martinique.Nous l’avons rencontrée.

Dans le petit monde de l’aménage-ment du territoire aux Antilles, ontrouve relativement peu de femmes, etaucune à ma connaissance, à un posteà responsabilité aussi important quele vôtre. Comment devient-on direc-trice générale de l’une des plusgrandes SEM de France ?Je serais tentée de vous dire “En travail-lant, en travaillant et en travaillant encore!Après avoir obtenu à l’Institut de Bordeaux une maîtrise en Science etTechnique de l’Aménagement du Terri-toire, j’ai travaillé huit ans dans une pre-mière Société d’Économie Mixte avant derejoindre la SEMSAMAR en 1999 en qua-lité de chef de projet. A cette époque, laSEMSAMAR faisait ses premiers pas enGuadeloupe. J’ai implanté puis déve-loppé l’entreprise sur le territoire de laGrande-Terre, puis sur l’île de Marie-Ga-lante et enfin en Guyane. En 2006, j’ai éténommée Directrice des Services Opéra-tionnels et du Développement de la SEM-SAMAR. A partir de mai 2008, j’ai assuréles fonctions de Directeur Adjoint de laSEMSAMAR, puis en juillet 2009 direc-

trice générale au terme d’un appel à can-didature lancé sur le plan national.

Quels sont vos objectifs pour la SEM-SAMAR ?Les mêmes que celui de n’importe quelmanager : développer l’entreprise qui m’aété confiée et assurer sa pérennité. Cela passe par une gestion rigoureuse,une grande capacité d’adaptation et d’an-ticipation. Pour autant, je n’oublie pas quela SEMSAMAR n’est pas une entreprisecomme les autres. D’abord, c’est une So-ciété d’Économie Mixte. Elle doit doncêtre en priorité un outil au service du dé-veloppement des collectivités locales quilui font confiance. Ensuite, c’est une

société antillaise. Elle doit apporter sacontribution active au développementdes Antilles, dans le domaine de l’amé-nagement bien sûr mais aussi, plus lar-gement en qualité d’entreprise citoyenne.A la SEMSAMAR, nous avons un slogan“Nous construisons l’avenir”, et une am-bition : « Rigueur, compétences, au ser-vice de l’épanouissement de l’Hommeantillo-guyanais, et au cœur de son es-pace de vie ». La grande force de laSEMSAMAR, ce sont les hommes et lesfemmes qui la composent, tout autantque son capital. C’est pourquoi dès maprise de fonction, je me suis attachée àvaloriser les compétences et les perfor-mances des salariés de l’entreprise, no-tamment à travers la création d’unvéritable service des ressources hu-maines, et la mise en place d’un plan deformation.

Vous avez évoqué tout à l’heure la ca-pacité d’anticipation de la SEMSA-MAR. Vous avez des exemples précis?Oui tout à fait. Je peux vous citer parexemple la création de structures d’ac-cueil pour personnes âgées. Les pouvoirs

publics doivent faire face aux consé-quences du vieillissement régulier de lapopulation. Ce sera l’un des défis majeurs à relever au cours de ce siècle.La SEMSAMAR s’y prépare, afin de pouvoir jouer pleinement son rôle d’outilde développement au service des collec-tivités territoriales. Nous avons créé unefiliale qui est spécialisée dans la construc-tion et la gestion d’Etablissement d’Hé-bergement pour Personnes ÂgéesDépendantes (EHPAD). Nous dotonsainsi Saint-Martin, la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique d’un outil spé-cialisé, performant, correctement capita-lisé, susceptible d’apporter des solutionsconcrètes et surtout pérennes aux consé-

quences du vieillisse-ment de la population. C’est cela, la capacitéd’anticipation de laSEMSAMAR ! Je vousai pris l’exemple desEHPAD, j’aurais pu évo-quer de la même façonnotre engagement aux

côtés des collectivités territoriales pourles accompagner dans le traitement desordures ménagères, ou notre départe-ment spécialisé dans le secteur de lasanté, ou encore la gestion de marinas.La diversité de nos métiers est à la me-sure de la diversité des problèmes qui seposent à nos élus, et nous nous efforçonsd’avoir toujours une longueur d’avancepar rapport à ces problèmes.

� ENTRETIENMarie-Paule Bélénus RomanaDirectrice Générale de la SEMSAMAR

Mme Bélénus-Romana en compagnie de la Ministre de l’Outre-Mer sur un chantier

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“La grande force de la SEMSAMAR, ce sont leshommes et les femmes quila composent, tout autant

que son capital”.

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Le nouveau Land Cruiser estl’aboutissement de 60 ansd’expertise automobile tout

terrain sans équivalent, dans plusde 150 pays à travers le monde. Le

Land Cruiser est le 4x4 le plus fia-ble, le plus durable et le plusconfortable jamais créé par Toyota.

En Novembre 2009, ramdam cheztous les aficionados martiniquaisde 4x4 puissants, le nouveau LandCruiser fait son grand retour dansla catégorie des véhicules de lé-gende. Impossible de ne pas suc-comber à ce design incroyable quisouligne le caractère de cette voi-ture unique. Après avoir confirméesa légendaire robustesse, le LAND

CRUISER s’inscrit dans une visionhaut de gamme du véhicule toutterrain.

Le nouveau Land Cruiser se dé-marque d’abord par sa puissance,en effet, il est disponible en 3 litresturbo Diesel 173 D-4D qui offreune performance et un couple im-battables. En outre, Le Land Crui-ser est équipé des nouvellesavancées technologiques : moni-teur multi terrain, Cruise control,conduite assistée, système de sus-pension dynamique KDSS, dispo-sitif d’aide à la descente et à lamontée DAC & HAC. Il disposed’un grand nombre d’atouts : ca-méra de recul, radars anticollisionavant et arrière, phares aux Xénon,dispositif audio premium etperfection acoustique del’habitacle.

Il est aussi doté de disposi-tifs de sécurité particulière-ment complets, comme lesystème de freinage anti-blocage (ABS), le réparti-teur électronique de forcede freinage (EBD), l’aide

au freinage d’urgence (BA), le sys-tème de contrôle de stabilité (VSC)et le contrôle actif de motricité (A-TRC).

A l’intérieur du nouveau Land Crui-ser, de la sophistication des instru-ments à la qualité de chaquedétail, tout a été créé pour amélio-rer votre expérience de conduite.Le nouveau Land Cruiser offre unintérieur élégant, luxueux, spa-cieux, doté de matériaux naturelsassociés à une technologie horspair.

Venez découvrir le nouveauTOYOTA Land Cruiser, à partirde 49 990€, au CCIE TOYOTA, auLamentin.

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� CCIE - TOYOTANOUVEAU TOYOTA LAND CUISER, LA LEGENDE A TOUTE EPREUVE

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Produits & Innovations

Nicolas Etilé est gérant de la Société ENTP créée en avril 2007 pour la production et la commercialisation de Cubiroc.Cette entreprise martiniquaise emploie huit personnes, nous l’avons rencontré…

� ENTPLe Cubiroc permet aux entrepreneurs de réaliser une économie de 15 à 30 %par rapport à un ouvrage béton classique

Qu’est-ce que le Cubiroc ?Le Cubiroc est un panier en grillage de filGAlfan contenant des pierres de huit àquinze centimètres Vibro compactés avecune granulométrie régulière.

Combien de temps avez-vous pris afin decréer et développer ce produit ?Il nous a fallu un an pour finaliser le montagefinancier et développer la pierre qui va dansles paniers. Le premier panier est sorti enmars 2008. Nous avons deux partenaires,Laguarigue qui distribue le produit et MAC-CAFERRI qui détient le brevet.

Quel est votre parcours et comment vousest-il venue l’idée de lancer ce produit etde vous mettre à votre compte ?J’ai fait des études en travaux publics, unCFP à Egletons, puis obtenu un diplôme degénie civil à Toulouse. Ensuite, j’ai travailléavec une entreprise martiniquaise pendantun an. Trois ans plus tard, j’étais responsabled’exploitation d’une structure de 110 em-ployés environ, 12 millions d’euros par an dechiffre d’affaires et beaucoup de responsabi-lités. Après avoir rencontré Julian Champiat,représentant de la marque Maccaferri sur lesAntilles-Guyane, nous sommes devenusamis, avons fait de nombreux chantiers en-semble. Il développait le Cubiroc et avonssouvent échangé sur l’avancement des re-cherches. Un jour, il m’a appelé pour me direque tout était prêt, je suis allé voir sur placeet six mois plus tard ENTP signait un contratd’exclusivité avec la société Maccaferri.

Qu’est-ce qui fait du cubiroc un produitd’exception ?Le cubiroc est le premier module pré-rempli.Auparavant, les cages étaient remplies sur lechantier, maintenant le produit est livré prêt àl’emploi. Le cubiroc, c’est la rapidité, la ga-rantie d’un panier conforme à l’exigence duchantier et un moindre coût (moins de main-d’œuvre, de mobilisation des engins, deperte de matériaux). Cubiroc prend encompte le côté environnemental avec l’opti-misation des matériaux et de la main-d’œu-vre. Son indice carbone est inférieur à celuidu gabion et du béton. D’autres avantagesprincipaux sont la facilité de pose, le monoli-thisme, la sécurité et la longévité optimale,l’absorption acoustique… L’arrivée du Cubi-roc correspond à une avancée technologiqueénorme, comparable à celle du béton prêt àl’emploi dans l’industrie du Bâtiment.

Cette économie est-elle chiffrée en termesde pourcentage ?Il y a une économie de 15 à 30 % par rapportà un ouvrage béton classique. Avant, nousn’avions qu’une seule taille de panier (envi-ron 2 m3). Maintenant le client ne paye quela hauteur et la largeur demandées. Les di-mensions de paniers sont en mètre : 1x1x1,2x1x1, 2x1x0,5, 1x0,5x1, et 2x0,5x1.

Est-ce seulement le coût de l’achat ouégalement celui de la main-d’œuvre, glo-balement ?Il faut comprendre la globalité de la presta-tion, puis rajouter tous les postes annexes.Beaucoup de nos clients nous demandent deredimensionner un ouvrage en béton pourpasser au cubiroc, car il y a un gain detemps. Et si avant il y avait des pénalités deretard, maintenant il y a des primes d’avan-cement. C’est le procédé de soutènement leplus rapide à l’heure actuelle avec un faiblecoût de main-d’œuvre.

Quelles sont les principales applicationsdu cubiroc ?Il est utilisé pour les murs de soutènement,les murs antibruit, les clôtures, les aména-gements paysagers, etc. Nous avons d’ail-leurs quelques récompenses, dont le prix del’Innovation technique l’an dernier et ledeuxième prix du Salon de l’Habitat pour laqualité d’accueil.

Quels sont vos principaux clients ?Nous sommes distribués dans les établisse-ments Laguarigue et avons donc accès àtoutes les entreprises de travaux publics ettous les particuliers.

Quels sont vos objectifs ?Nos objectifs sont de conforter les bases duCubiroc, de nous positionner pour l’exporta-tion.

Vous n’exportez pas encore ?Pas pour le moment, mais nous pourrionsexporter de Trinidad jusqu’à Saint-Martin, surtoute la zone caraïbe, avec des coûts detransport plus ou moins raisonnables (15euros le mètre cube pour la Guadeloupe).

Où se situe l’usine de production ?L’usine se trouve sur le territoire du Précheur.

Quelle est la fréquence de production ?Nous avons une capacité de production de40 m3 par jour, ce qui représente environvingt paniers par jour.

Comment est perçu votre produit par leschefs d’entreprise martiniquais ?Depuis sa création, notre part de marché esten constante augmentation. Maintenant lesmaîtres d’ouvrage ont véritablement prisconscience du potentiel du cubiroc. Ils l’ontintégré dans leurs marchés et dans leurs ca-hiers des charges. En finalité, le cubiroc offreau maître d’ouvrage ce qu’il recherche : ungain de temps et d’argent. De nombreusesentreprises de travaux publics, telles queCDC ou SOVITRAP, ainsi que des particu-liers ou des collectivités (Mairie du ROBERT,de Fort de France) ont utilisé le cubiroc, ensont satisfaites et en recommandent. Leschefs d’entreprises se positionnent sur lesmarchés de soutènement gabions avec cetype de paniers.

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Une équipe de spécialistes au service de nombreux projets et chantiers locaux.

SBTP, c’est aussi la seule entreprise martini-quaise maîtrisant la totalité de la filière démoli-tion (de la pelle de démolition au concasseur)

UN SAVOIR-FAIRE

À LA HAUTEUR !

Société de Bâtiment et de Travaux Publics - Tél.: 0596 77 03 23

DÉMOLITION TERRASSEMENT CURAGE LOCATION

Une pelle à la hauteur de ses ambitions ! EXTEC - Concasseur mobile

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Chronoflex, entreprise spécia-lisée dans la réparation et la fa-brication de flexibleshydrauliques a été créée en2001. Situé dans les locaux del'entreprise AMS au Robert, etdirigée par Mr Rigobert Alexan-dre depuis sa création, elle apour principaux clients les pro-fessionnels des travaux publicset de l'agriculture. Certainesindustries font aussi appel àses services (EDF, Sara,...). La priorité de cette entreprisereste le service et la proximité.Rencontre avec ce jeune cadrede 34 ans...

Quels sont les secteurs d’activitésconcernées par vos services ? Bien que les secteurs de l'agriculture etdu BTP représente 70 % de notre chiffred'affaires, nous avons souvent des de-mandes de professionnels des activitésmaritimes, de location de matériel, d'in-dustriels, de transporteurs, de manuten-tionnaires….Nous sommes le leader du dépannagede flexible sur site en Martinique.

Votre cœur de métier est d’aller chezle client, de quel matériel disposez-vous pour ce faire ?Nous avons quatre ateliers mobiles enMartinique répartis aux 4 coins du dé-

partement et 2 en Guadeloupe. Il faut sa-voir que chacun d'eux représente un in-vestissement de plus de 80 000 €.Chaque fourgonnette est équipée avecles dernières innovations technologiquesafin de pouvoir réparer, changer, et/ourefaire les flexibles du client sur place.Un atelier mobile c'est 300 m de flexibleshydrauliques, 600 références de pièces,d’embouts et de raccords, et bien sûr lesmachines industrielles nécessaires ànotre travail. Chacun de ces véhiculesest autonome en énergie car possèdetous un groupe électrogène.

Comment se passe une interventiontype ?Lorsque le client a un problème sur unerupture de flexible sur une machine ouune fuite hydraulique, il nous contactepar téléphone ou par mail. À partir de là,nous appelons notre technicien le plusproche, repéré par GPS depuis notre bu-reau et annonçons notre meilleur délaid’intervention. Sur place la panne estanalysée, le flexible démonté, fabriqué àl'identique, gravé puis changé. Le niveaud’huile de l’engin contrôlé et réajusté sinécessaire. Le client n'a plus qu'à vali-der l'intervention en signant sur le termi-nal mobile détenu par chacun de nostechniciens ou un bon d’intervention.Notre principale préoccupation est letraitement de l’urgence et faire redémar-

rer les chantiers le plus rapidement pos-sible. Il faut savoir que notre serviced'appels et nos techniciens sont disponi-bles tous les jours 24 heures sur 24.Nous réalisons plus de 2000 interven-tions chaque année en Martinique. Notreprincipal atout c’est notre réactivité, notredisponibilité, le respect de nos engage-ments et le professionnalisme de nostechniciens.

Des projets pour 2010 ? Notre objectif est de conforter notre po-sition en tant que leader sur le marché,d’amener nos délais moyen d’arrivée sursite à moins d’une heure. Nos autrespriorités concernent : l'innovation, avecla recherche de produits à la pointe dela technologie, la formation et la sécuritéde notre personnel (il faut savoir quenous travaillons sur des pressionsd’huiles dans les flexibles qui atteignentparfois les 3000 bars !), c’est pour celaque nous garantissons la traçabilité detous nos tuyaux après fabrication.Une grande nouveauté à Chronoflex estl'obtention d'une certification « bureau decontrôle ». Ainsi, dès ce mois-ci noussommes à même de réaliser les VGP (vi-site générale périodique) de tous typesd'engins sur le site de nos clients.

Produits & Innovations

� CHRONOFLEXLe leader du dépannage de flexible hydrauliquesur site en Martinique

CONTACT :Tél.: 0596 38 10 38

Port.: 0696 82 31 82 La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 20 - Mai 2010

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Le marché des matériaux deconstruction est sans cesse en évo-lution. En Martinique, des entre-

prises comme la SAPEB travaillentd'arrache-pied afin de pouvoir proposeraux professionnels du secteur les meil-leurs produits. Nous entamons à partir dece numéro, une présentation des diffé-rents produits BTP de cette structure quicompte près de 40 salariés. Pour ce fairenous avons rencontré Thierry Ramael,son responsable d'activités. Dans ce nu-méro, vous découvrirez le LEROMUR, unbloc béton pour les murs de soutènement.

Présentez-nous la SAPEB…La SAPEB est une entreprise de produc-tion de matériaux de construction quiexiste depuis plus de 40 ans. Elle compte40 salariés répartis entre nos deux sitesdu Lamentin et de Saint-Pierre. Au Lamentin nous fabriquons des pré-dalles et des poutrelles en béton précon-traint, à Saint-Pierre, ce sont les blocs enbéton aggloméré (Parpaings, Blocs à ban-cher, Talufleurs, Blocs lintaux d’angle etLe LEROMUR).

Qu’est-ce que le LEROMUR et où peut-on le trouver ?Le LEROMUR de SAPEB est un bloc enbéton plein destiné essentiellement à réa-liser des murs de soutènement. Il offredes possibilités de construction complète-ment novatrices. Grâce à ces qualités derésistance et de souplesse, il s’adapte aux

chantiers les plus inaccessibles pour desouvrages divers: murs de soutènement,clôtures verticales, quais maritimes,digues et berges, culées de pont, mursséparatifs et écrans anti-bruit.SAPEB est la seule entreprise martini-quaise à produire le LEROMUR, il est dis-ponible à la vente sur nos deux sites deproduction, au Lamentin et à Saint-Pierre,mais aussi chez certains distributeurs dematériaux de construction de la place.

Quels sont ses atouts ?Moins contraignant que le mur végétali-sable, car il ne demande aucun entretienspécifique, le Leromur permet en plus, deréaliser des murs de hauteur très impor-tante (plus de 20 m). Il bénéficie d’une li-berté de construction et d une simplicitéde montage qui s’adapte tout particulière-ment aux projets de grandes envergureset qui convient aussi aux besoins des par-ticuliers en maison individuelle. Le LERO-MUR peut être monté avec ou sansgéotextile. Le matériaux drainant a mettreen place pour canaliser les eaux de ruis-sellement est moins important que pourles solutions traditionnellement utilisées.Son esthtétique est également un atoutmajeur car le mur a au final aspect pierreéclatée du plus bel effet. Enfin du point devue économique la simplicité et la rapiditédu montage (à titre d’exemple quatre per-sonnes peuvent monter un mur de 35 m²en une journée), en font un produit trèscompétitif.

Ce produit avez-vous dit, peut être uti-lisé pour la construction de murs desoutènement pouvant atteindre les 25m de haut... c’est énorme non?Le Leromur en est tout à fait capable, safiabilité a déjà été éprouvée dans des ré-gions a fort aléas sismique (Algérie,Maroc…). Ses capacités résistantes enfont un élément de construction parfaite-ment adapté aux conditions géogra-phiques et climatiques de la Martinique.Destiné aux sols les plus accidentés ils ré-sistent au contact de l’eau et peut être,sans aucun risque, utilisé pour laconstruction de digues, l’élargissementdes rivières ou encore la consolidationdes axes routiers en bord de mer. Sa sou-plesse offre de nombreuses possibilitésde construction. On peut envisager plu-

sieurs angles par rapport à la verticale etdes courbes sans coupe. Il s’adapte no-tamment à la construction de rampes etd’escaliers. La qualité des bétons sélec-tionnés pour sa composition en fait un ou-vrage résistant aux chocs les plus forts etaux charges les plus lourdes. Calculé enfonction du risque sismique il est capablede supporter un axe routier, un parking, dese maintenir face aux tempêtes et fortesintempéries, ou de retenir la force desvagues.Le LEROMUR peut être utilisé en troismodules celui de 100, 25, ou de 50 cmselon les spécifications de l’étude tech-nique systématiquement proposée et réa-lisée par un Bureau d Etudes spécialisé.Le LEROMUR est un produit tout a faitadapté aux spécificités de notre région, fa-cile d’utilisation il sera, comme c est déjàle cas ailleurs, un produit far dans la réa-lisation d’ouvrages de soutènement a laMartinique,.

Votre avis sur la conjoncture actuelle?Le contexte mondial est difficile, lecontexte local l’est aussi, crise de février,fin de la TVA NPR, diminution de la com-mande publique…, le BTP va mal. Une prise de conscience est nécessaire :il nous faut reprendre confiance en nousmême. Il est important de prouver a tousqu’il y a aujourd’hui en Martinique un ni-veau de technicité et compétence tout afait remarquable et qu’il est possibled’avoir de la production locale de trèsbonne qualité. Nous devons tous valorisercette production locale (toutes industriesconfondues) et les hommes qui la fontvivre. La relance économique localepasse aussi par une revalorisation del’image de la production Martiniquaise.

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 21 - Mai 2010

� Le LEROMUR de SapebUn nouvel élément de construction de haute technicitépour la fabrication de murs de soutènement.

Thierry Ramaël (à gauche) en compagniede Marc-Aurèle Demonière

Page 22: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

Le iX55 est un formidable 4x4 ca-pable de rivaliser avec les réfé-rences du segment : BMW X5,

Mercedes ML, Audi Q7, VolkswagenTouareg, Volvo XC 90, voire ToyotaLand Cruiser ou Lexus RX. Long de4,84 m et large de près de deux mètres,l’ix55 était déjà commercialisé sur lemarché nord-américain sous le nom deVeracruz. Il dispose de sept vraiesplaces.Ce véhicule n’existe qu’en une motori-sation, le Pack Premium équipé d’un V63 litres diesel de 249 CV DIN avec uneboîte automatique et un équipementphlétorique.

Son look, Massif, le nou-veau Hyundai est loind’être doté d’un physiquede ballerine. Ce 4x4 estagréable à regarder etdégage en tout cas unevraie impression de soli-dité. A en juger par lepoids des portières etleur bruit rassurant, c’estdu sérieux.A bord, L’ensemble estbien construit, respire lesérieux et la solidité.Côté équipement, leHyundai offre à peu près

tout ce que l’on esten droit d’attendred’un 4 x 4 très hautde gamme : cuir,coffre automatique,radar de recul, clém a i n s - l i b r e s ,phares au xénon,hi-fi. Dernier grosatout du Coréen : sa troisième rangéede sièges amovibles qui permet devoyager à sept dans le plus grandconfort. Il dispose de plus d’une clima-tisation automatique bizone sur les 3rangées.Côté prix, il est toujours délicat d’affir-mer qu’une auto à plus de 50 000 €

n’est pas chère. Il faut simplement sa-voir qu’à ce prix-là, et avec un tel niveaud’équipement, l’ix55 s’affiche tout demême à 15 ou 20 000 € de moins quecertains de ses concurrents directs…ladifférence est telle au moment de signerle chèque…

Depuis fin 2009, la marqueHyundai, commercialisée enMartinique par Autodis, filiale duGroupe Aubéry, s’attaque à unautre segment de marché, celuides 4 x 4 haut de gamme, avecla sortie du iX55…nous avonsvoulu en savoir plus et avonsrencontré Jean-Marc DUPLAN,chef des ventes de cette entre-prise qui compte 42 salariés.

Produits & Innovations

� Du nouveau chez HYUNDAI : le iX55“Un S.U.V. 4 x 4 qui rivalise avec les grands…”

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 23 - Mai 2010La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 22 - Mai 2010

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La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 23 - Mai 2010

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Page 25: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

Lorsqu’il y a un sinistre sur un câbleélectrique, qui est responsable finan-cièrement et juridiquement parlant ?B. Joulain : À partir du moment où l’au-teur des faits est identifié nous réalisonssystématiquement un constat par rapportau sinistre en mettant en cause l’entre-prise ou le particulier qui a causé ces dé-gâts. Nous lui facturons à ce momentl’intégralité des réparations réalisées parnos soins ou par une entreprise habilitée.

Mis à part le paiement de la réparationqu’est-ce que risque l’entreprise ou leparticulier responsable des dégâtscausés ?B. Joulain : Suite aux dégâts occasion-nés, EDF se réserve le droit de saisirl’inspection du travail de manière à fairerespecter à cette entreprise les règles né-cessaires et légales de sécurité. C’esttrès important car la vie d’autrui est endanger. Nous sommes intransigeants la

dessus et il nous arrive même de devoirarrêter ou faire arrêter des chantiers pourmise en danger d’autrui et risque de dé-gradation du réseau électrique.

Au-delà des dégâts matériels quelssont les risques pour les salariés quitravaillent à proximité de réseaux élec-triques, souterrains ou aériens ?B. Joulain : Pour que l’accident arrive iln’y a pas nécessairement contact avec laligne électrique. Un des dangers del’électricité réside dans le principe del’amorçage ! En effet, plus votre corps estproche d’un câble aérien haute oumoyenne tension, plus vous avez deschances que votre corps serve deconducteur afin que le courant «s’échappe » vers la terre. Il suffit parfoisde 50 ou 60 cm afin qu’il y ait une dé-charge ou « arc » électrique en directionde la personne ou de l’engin à proximité. En matière de réseau souterrain, l’opé-rateur peut être en présence d’un réseauqu’il pense bien isolé mais qui peut avoirun défaut quelconque d’isolation non vi-sible à l’œil nu... Cela peut donc êtresource d’une électrisation ou d’une élec-trocution.Que doivent faire ces entrepreneursafin de parer à d’éventuelles accidentsde ce type ?B. Joulain : Une règle d’or à respecteret d’adresser à EDF Martinique une Dé-

claration d’Intention de Commencementde Travaux (DICT). Cela est valableaussi bien pour l’entreprise de BTP quepour le particulier, l’élagueurs, où l’agri-culteur. Dés réception de la DICT, EDFs’engage à répondre au demandeur dansles 10 jours, pour indiquer si oui ou nonles travaux à réaliser présentent unrisque vis à vis des réseaux électriquesà proximité de la zone d’intervention. Si tel est le cas, EDF fournira au deman-deur les plans des réseaux afin qu’ilpuisse travailler en toute sécurité. Danscertains cas bien précis et complexesnous pouvons nous rendre sur place afinde conseiller et de sécuriser la zone.Cette DICT est obligatoire quelle quesoit la nature du terrain et les travauxà réaliser, que les travaux soient en-trepris à titre privé ou public, qu’ilsconcernent la construction d’une mai-son ou simplement la réalisationd’une tranchée. Si les techniciens d’EDF découvrent unchantier sans cette DICT ils ont autoritépour le faire fermer et pour alerter l’ins-pection du travail.Il y a aussi d’autres règles a respecter,par exemple lorsqu’une entreprise tra-vaille avec des engins de terrassement :dés lors que le conducteur de l’engin oula personne qui est chargée de surveiller

le terrassement aperçoit le grillage aver-tisseur rouge, l’engin doit cesser de tra-vailler et la fouille doit être poursuivie à lamain pour éviter tout risque d’arrachagede câble ! Attention ces grillages rougesou gaines (rouge ou noires striéesrouges) ne sont obligatoires que depuis

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 25 - Mai 2010

Dossier Prévention� EDF et la sécurité des chantiers à proximité des réseaux électrique

« A chaque activité ses risques électriques… Professionnels ou Particuliersadoptez les règles simples de sécurité qui peuvent sauver des vies »

« Sous les lignes, prudence, restons à distance »… EDF lance une vaste campagne de sensibilisation du public, des professionnels du BTP, des Agriculteurs et del'ensemble des entreprises qui sont amenés à opérer deschantiers à proximité des réseaux électriques aériens ousouterrains. « Cette campagne d'information fait suite àun constat alarmant en Martinique. En 2009 on recenseplus de 30 incidents causés par des tiers travaillant àproximité des réseau 20 000 et 63 000 Volts. Au delà desdommages sur les réseaux électriques, les consé-quences sont multiples, nous explique Bruno JOULAIN,Adjoint au chef du Service Réseaux d’EDF Martinique :des "coupures" inopinées de l’alimentation électrique desclients, des accidents et des risque d’électrisation oud’électrocution graves pour les salariés des entreprises,sans parler du cout des réparations ! » Rencontre…

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1985. Dans tous les cas si il existe lemoindre doute sur la présence ou nond’un câble électrique il ne faut surtoutpas hésiter à appeler nos services.La prudence est de mise.

Nous avons bien compris la problé-matique en ce qui concerne les par-ticuliers et les entreprises œuvrantdans le secteur du BTP, qu’en est-ildes agriculteurs ?B. Joulain : La problématique est lamême pour les Agriculteurs qui utili-sent, pour la canne ou la banane, desengins spécifiques d’une hauteurconséquente qui présentent un risquepour la manutention prêt de lignes aé-riennes. Il y a aussi des risques avecl’irrigation et les projections d’eau en di-rection des lignes électriques ; ou en-core pour la cueillette de fruits, sil’engin ou le matériel utilisé touche oufrôle une ligne haute ou moyenne ten-sion. Un arc électrique peut jaillir etc’est le drame.On peut aussi trouver des câble sou-terrains sur des parcelles agricoles,mais c’est assez rare.

Y a-t-il des dispositions précisesque doivent prendre les municipali-tés ou les donneurs d’ordre ?B. Joulain : Les municipalités ou col-lectivités locales sont souvent maîtred’œuvre ou maître d’ouvrage pour uncertain nombre de projets de construc-tion ou de réfection de voirie. En tantque tel il faut qu’elles réalisent les de-mandes de renseignements auprès denos services, de manière à informer enamont les entreprises susceptibles deréaliser les travaux, sur la présenceéventuelle de réseaux électriques.

Cette Demande de Renseigne-ments (DR), doit intervenir avantmême que l’entreprise qui réalisele chantier ne fasse sa DICT. Cela leur permettra d’envisager,avec nos services, des moyensde sécurisation pour leurs sala-riés.

D’autres conseils… ?B. Joulain : Il faut insister

sur le danger de travailler àproximité des réseaux électrique,ne serait-ce que pour l’opérateurqui enfonce des tiges métalliquesdans le sol pour baliser un chan-tier par exemple. Notre circuit dedistribution (20 000 Volts) se trouveà 60 cm de profondeur, mais sur unsol déjà décapé par des engins deterrassement, le ruissèlement,

le passage d’engins, etc... Cette dis-tance s’en trouve réduite d’autant, d’ouun risque de contact avec notre réseauet une possibilité d’électrisation oud’électrocution encouru par cette per-sonne. Ce cas de figure peut aussi serencontrer sur nos lignes aérienneslorsqu’une parcelle est remblayée parl’apport de matériaux : de fait la hau-teur des conducteurs est modifiée à labaisse. Toujours au sujet des lignes aé-riennes les entreprises qui posent dubardage peuvent être amenées à tra-vailler à proximité des lignes élec-triques tout en manipulant des tôles degrandes longueurs qui peuvent rentreren contact avec nos ouvrages.

Enfin, Il est aussi important de préciserencore qu’il n’est pas indispensabled’avoir un contact direct avec le réseauélectrique pour subir ou causer des dé-gâts importants.

À titre d’exemple, l’accident survenu il ya quelques mois à la zone des Manglesoù deux personnes sur une nacelle ontfailli perdre la vie, sans aucun contactavec le câble 63 000 Volts qui alimentela zone.

C’est par ce qu’il en va de la sécu-rité et de la vie de chacun qu’EDFMartinique veut absolument sensi-biliser les particuliers mais aussi etsurtout les entrepreneurs du BTPles manutentionnaires, les éla-gueurs, les jardiniers, les profes-sionnels agricoles,… des dangersencourues. Le risque électriqueexiste…faisons en sorte de l’atté-nuer, simplement en respectantquelques règles simples qui peu-vent sauver des vies.

Dossier Prévention

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 27 - Mai 2010Les autres moyens de répérer les ouvragesen dehors de la cartographie

Il nʼy à pas si longtemps de cela,2 personnes sur une nacelle élévatrice ont

failli perdre la vie à Acajou…La photo ci-dessus montre la nacelle qui a

pris feu suite, non pas à un contact avecle réseaux électrique, mais à une distance

trop proche du réseau.

Pour conseillers les Professionnels sur les travaux aux abords des

ouvrages sous tension, EDFMartinique organise le 20

mai prochain un forum surles risques éclectiques à

Madiana de 10h30 à 12h00.

Agriculteurs, Professionnels

des Travaux Publics,particuliers…

EDF Martinique met à votre disposition

des outils pour prévenirles risques

électriques.

Télechargez-les sur lesite : martinique.edf.fr

Page 28: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010
Page 29: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

LE BTPDes lignes et des câbles qui passent sur leschantiers, c’est normal et habituel et les pro-fessionnels du secteur du bâtiment et des tra-vaux publics connaissent les risques de contactavec un câble souterrain ou une ligne aérienne.Cependant, il existe aussi des risques d’élec-trocution simplement en approchant de tropprès une ligne ou en pointant un outil vers elle,même sans la toucher. C’est pourquoi, les me-sures de précaution déjà prises doivent êtrerenforcées lorsque le travail se fait à proximitédes lignes électriques.Principales situations à risque :- Manutention d’outils de grande longueur(échelles, échafaudages, antennes…)- Peinture d’une façade, couverture d’un toit,manipulation d’objet publicitaires- Evolution d’engins à hauteur variable

- Circulation d’engins de levage- Elagage et abattage- Réalisation d’une tranchée

L’AGRICULTURETous les jours ou presque, les agriculteurs, par-courent leurs cultures - à pied ou à bord de ma-chines agricoles-, installent des jetsd’arrosage, élaguent ou abattent des arbres,aménagent des drains… En effectuant cesopérations à proximité des lignes, ils s’exposenttout naturellement à des risques.Principales situations à risque :- Arrosage et irrigation (manipulation destuyaux…)- Elagage et abattage - Manipulation d’objets encombrants- Engins de grande hauteur- Aménagement de drains

-Déchargement de matériel ou stockage deproduits agricoles

LES SPORTS AÉRIENS Des vents défavorables ou une mauvaise maî-trise de l’appareil peuvent faire dériver le spor-tif et son appareil et le rapprocherdangereusement des lignes. Un deltaplane quientre en contact avec des lignes, un ULM quiheurte un pylône, sont des accidents qui peu-vent arriver.Principales situations à risque :- Avion de tourisme, planeur, hélicoptère- Vols en ULM, deltaplane- Vols en parapente- Jeux de cerfs-volants

1. Ne jamais s’approcher à moins de 5m d’une ligne électrique haute tension.2. Ne jamais manipuler d’objets métalliques à moins de 5m d’une ligne électrique haute tension : échelle, échafaudage, camion-nacelle,

camion-grue… etc.3. Ne jamais grimper aux poteaux et aux pylônes électriques.4. Éviter de jouer avec un cerf-volant ou un modèle réduit d’avion sous une ligne électrique.5. Ne jamais toucher un câble électrique tombé à terre ou dans un arbre.6. Ne jamais élaguer la végétation (arbres, bambous, …) en contact avec une ligne électrique.7. Pour signaler toutes situations à risque, prévenir le service dépannage EDF : 0 810 333 972

Enfin, quel que soit le domaine d’activité concerné, il ne faut en aucun cas toucher à une branche ou à un objet en contactavec une ligne.

Dossier Prévention

7 règles essentielles pour la sécurité de tous !EDF rappelle quelques principes fondamentaux en matière de sécurité aux abords des ouvrages électriques:

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 29 - Mai 2010

Ainsi, pour éviter tout risque d’accident et se détendre ou travailler en toute sécurité, il suffit de rester à distance des lignes électriques et de suivre quelques simples conseils de sécurité.

PROFESSIONNELS DU BTP- Établissez la Demande de Renseigne-ments (DR) et la Déclaration d’Intentionde Commencement de Travaux (DICT)10 jours avant le début des travaux.- Pour toute demande d’information surles DICT, envoyez vos questions par mailà : [email protected] Dans la mesure du possible, ne ma-nœuvrez pas seuls sous les lignes.

AGRICULTEURS- Ne rehaussez pas votre terrain sousune ligne électrique ;- Si vous devez élaguer ou apporter unemodification sous une ligne électrique,contactez votre interlocuteur EDF habi-tuel ;- N’installez pas et ne déplacez pas sansprécaution le matériel d’arrosage sous leslignes électriques.

ADEPTES DE SPORTS ET DE LOISIRSEN PLEIN AIR - Demandez conseil à votre club ;- Vérifiez les vents ;- Ne montez jamais à un pylône pour ré-cupérer un cerf-volant ;- Ne touchez jamais une branche encontact avec une ligne électriques ;- Attention à la manipulation d’échelle mé-tallique ou de canne à pêche sous uneligne électrique.

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Après la crise immobilière, la crise financière, la crise économique… Bref inutile devous dresser un tableau de la situation. Surtout dans le secteur du BTP où

on serre encore les dents. L’annonce de la fin de la défiscalisation dulogement privé a rajouté à la confusion et depuis on espère que le

logement social va ramener un regain d’activité. Un secteur quiétait en sommeil depuis quelques années, mais on nous

annonce que 2010 sera l’année du réveil. Défiscalisation et flambée du foncier. Les deux princi-

paux arguments avancés pour expliquer le peu delogements sociaux construits en Martinique. Uneévidence quand on jette un œil aux mornes de notreîle : les résidences privées se sont imposées dansle paysage. Et les chiffres ne démontrent pas lecontraire, la Martinique est à la traîne.Guadeloupe, Guyane et Réunion font mieux quel’île aux fleurs en termes de construction de loge-ment social. Selon l’Insee « dans les DOM, lesdeux tiers du parc se situent dans les départe-

ments de la Réunion (44,4 %) et de la Guadeloupe(24,0 %). » La caisse des dépôts et consignations,

principal financeur, avance qu’en 2009 enGuadeloupe et en Guyane on a construit respective-

ment 2300 et 2000 logements. Pour la Martinique lamême année on a atteint 436 logements !

PEUT MIEUX FAIRE !

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 30 - Mai 2010

LE LOGEMENT SOCIAL EN MARTINIQUE

LA FAUTE AUX BAILLEURS ?

On invoque la question du foncier. Soncoût d’abord qui a terriblement augmentéet qui mettrait en péril l’équilibre des opé-rations. Sa nature également, avec desterrains escarpés, la nécessité de prendreen compte les risques naturels… La viabi-lisation des terrains coûte cher. Mais, cedont on parle moins c’est de la volonté po-litique et de celle des bailleurs. SIMAR,SMHLM, Ozanam sont en première ligne.Si certains font preuve de dynamisme etde bonne volonté, on a gentiment remontéles bretelles de celui qui se satisfaisait lagestion des acquis. Les mauvaiseslangues les accusent de se contenter degérer leur patrimoine, qui générerait desbénéfices colossaux. Ils ont chacun prèsde 8000 logements. Pourtant, selon lacaisse des dépôts, Le bailleur n’a pas à

sortir un sou de sa poche pour lancer uneopération. En effet en Martinique commedans les autres DOM, le logement socialest financé par des subventions et desprêts.

12 000 LOGEMENTS

Mais qu’on se rassure. La défiscalisationdu logement social est arrivée ! Et mêmel’assemblée unique serait profitable au lo-gement social. Peut-être verra-t-on enfinle tant attendu Etablissement public fon-cier. Peut-être. Mais la reprise serait déjàlà depuis 2009. Encore la caisse des dé-pôts qui avance avoir financé des opéra-tions à hauteur de 240 millions d’euros en2009 sur les Antilles-Guyane, contre 220millions en 2008. Elle estime qu’on pour-rait potentiellement construire 12 000 lo-gements en Martinique. Du côté des

bailleurs sociaux, tous ne partagent pascet enthousiasme…

Ne manquez pas dans notre prochainnuméro, notre dossier spécial loge-ment social. Sans langue de bois re-trouvez tous les acteurs de ce secteur :Bailleurs, financeurs, politiques… Re-trouvez aussi les chiffres clés et toutpour comprendre la défiscalisation etson application chez nous.

Page 31: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

AAH ET LES À LA DÉRIVE :

Dans le panorama des solutionspour l’habitat des plus dému-nis et pour la sortie de l’insalu-

brité, depuis plus de 20 ans se sontdéveloppées des solutions réservéesaux DOM avec de notables adapta-tions à la situation martiniquaise : leLES et surtout l’AAH, à côté des solu-tions calées sur le système nationaldu HLM au sens large. Ces solutionsont pris un notable essor de 1998 à2008 palliant grandement l’affaisse-ment de la construction d’habitat col-lectif locatif par les sociétés d’HLM.Néanmoins diverses crises ont affectécette filière AAH/LES depuis 2004 àcause de la disponibilité de la LBU

d’abord puis du fi-nancement ban-caire.

Malheureusement,l’AAH, malgrél’énorme besoin etnotamment celuiengendré par lessuites du cycloneDEAN, souffre debaisses impor-tantes de quotasannuels de sub-ventions de l’Etatdites LBU ainsi quede la nécessitéd’un recours accruau financementcomplémentairebancaire. La situa-tion du LES estbien pire, même s’iln’est pas affectépar des quotas qu’iln’arrive pas à at-teindre : si l’Etatsouhaite y recourir

notablement, son financement estlaissé à la discrétion du système ban-caire pour l’essentiel et, malgré lesgaranties importantes octroyées parl’Etat et le Conseil Général à traversle FGHM, les banquiers assistés deleur ISF (Interface Sociale et Finan-cière) unique, Martinique Habitat(MH), exigent une garantie trèscontraignante, le co-emprunteur, ga-rantie réservée à cette seule catégo-rie de construction à l’exclusion demutuelles ou d’hypothèques, pour oc-troyer des prêts trop faibles car notoi-rement sous-évalués en durée etflexibilité.

LES ENJEUX POUR NOTRE SOCIÉTÉ :

Si les services l’Etat ne s’alarment àce jour que modérément et n’agissentqu’en accompagnement sans impul-sion ni exigences envers les parte-naires financeurs et en reportant lapression sur les sociétés agréées de-puis 1996 et regroupées au sein duGIDOS, la situation doit pourtant d’ur-gence être traitée énergiquement. Pardelà la disparition des 6 sociétés etdes centaines d’emplois qu’assureleur activité, ce qui est en jeu c’est lasituation de très nombreux mal logésdisposant d’un patrimoine durementacquis ou hérité, constitué soit d’un lo-gement vétuste, parfois insalubrevoire indigne, à réhabiliter (AAH) ou àreconstruire (LES), soit d’une parcellede terrain en propriété directe ou enindivision (LES). La société martini-quaise, dont son ministre considéraitqu’elle était à 80 % concernée par sesrevenus par la solution HLM, ne peutvoir son avenir à travers ce seul moded’habiter en locataire perpétuel et enimmeuble.

Le plus grand paradoxe est que cessolutions très particulières et adap-tées à notre mode de vie et notre so-ciété vieillissante ne soient pasactivement soutenues. Ceci alorsmême qu’au-delà de l’objectif priori-taire et naturel d’assurer un logementdécent aux membres de nos famillesen difficulté, elles permettent d’assu-rer deux objectifs majeures : d’unepart un volant important d’activité éco-nomique dans l’ensemble des métiersdu BTP en recourant au tissu artisa-nal qui est le cœur de notre structurede production et d’autre part, la mobi-lisation d’une importante épargne et

Etat des lieux des solutions martiniquaises etindividuelles du logement social : Le Logement Social Evolutif (LES Diffus etGroupés) et l’Aide à l’Amélioration de l’Habi-tat.

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 31 - Mai 2010

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d’investissements personnels consé-quents par des prêts sécurisés par l’Al-location Logement. Autant de sommesdisponibles et d’emplois que, surtoutdepuis la crise, il est fondamental demobiliser pour créer ce sursaut écono-mique endogène, structurel et durableessentiel à notre avenir.

Cela est si vrai que le Comité de la Re-lance Economique créé en Septembre2009 a aussitôt inscrit comme ses 3premières mesures proposées :

Primo : la dynamisation des dossiersde réhabilitation Dean dont après 2 ansmoins de 50 % débutaient leur instruc-tion et moins de 5 % étaient en travaux,

Secundo : l’accroissement du nombred’AAH et l’accélération de leurs procé-dures,

Tertio : le déblocage des dossiers LESen attente de financement bancaire.

Ces mesures dont la solution est de-vant nous et purement martiniquaise,puisque les montants de subventionLBU étaient déjà acquis de la part del’Etat, étaient donc le plus légitimementmises en avant.

UN CONSTAT AFFLIGEANT :

Plus de 6 mois plus tard quel est leconstat ?

- Les dossiers DEAN ont cessé d’êtretraités à fin 2009. Ils l’ont été avec lesmêmes goulets à l’amont induits parune instruction méticuleuse préalableconfiée à 2 seuls organismes (MOUS)dont un en cours de structuration et àl’aval par la désunion des solutions definancement qu’il s’est avéré impossi-ble si ce n’est de mutualiser au moinsde coordonner. Des centaines de dos-siers avancent d’un pas inégal avecdes financements défaillants et ne pas-sent en travaux qu’au quart du rythmesouhaitable. La solidarité DEAN auraété bafouée pour beaucoup et bien tar-dive et minimale pour les autres.

- L’AAH vient enfin de voir ses prix da-tant de 2005 revalorisés, mais attenddes quotas accrus pour remonter des500 chantiers environ en rythme actuelaux 1200 réalisés avant, voire 1500souhaités par les pouvoirs publics, faceà près de 3000 demandes recenséeset enfin les financements libérés sansgaranties excessives. Des centainesd’emplois pourraient s’exercer pourmettre en sécurité et confort autant defamilles.

- Le LES meurt doucement face à plusde 300 demandes en instance car MH,l’ISF incontournable agréé par l’Etat,n’a fonctionné que 6 mois ces 3 der-nières années et doit se réformer pourpouvoir recevoir à nouveau les prêts duCrédit Agricole, son partenaire uniqueavec le CIL depuis 16 mois, après si-gnature en cours d’une convention àmettre à jour depuis plus de 6 mois,ceci dans l’indifférence générale hormiscelle des opérateurs agonisants, de lanouvelle équipe du Conseil Régional etdes demandeurs bafoués et exaspéréspar le maintien dans leur situation pré-caire d’habitat.Si les prêts sont à nouveau octroyéssous peu, il faudra alors faire sauter leverrou de montants limités depuis desannées conduisant les demandeurs àapporter plus d’argent personnel queles heureux acquéreurs de vraies mai-sons individuelles ceci pour un loge-ment non fini ainsi tout en trouvantimpérativement un co-emprunteur desolvabilité jugée dans des conditionsdraconiennes. Alors, par le biais desentreprises du GIDOS et du PACT réu-nies, une nouvelle construction pourraità nouveau sortir chaque jour de terrepour faire travailler nombre d’artisanset abriter un avenir plus serein et dyna-mique pour beaucoup de nos conci-toyens. Le 30 Avril 2010

Paul-Louis BOURROUILLOU, acteur de la filière depuis 20 ans, ex VP du GIDOS, Past -Président

COBATY Martinique et membre du Comité de Relance Economique.

LE LOGEMENT SOCIAL EN MARTINIQUE

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 32 - Mai 2010

NDLR : A lʼheure où nous mettons sous presse, des négociations et des dé-cisions seront prises 1ere semaine de Mai. Nous ne manquerons pas de vousen tenir informé lors de notre “Spécial Logements Social” du mois de Juillet.

Page 33: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 33 - Mai 2010

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Page 34: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

Johan Lacascade est le directeur de Antilles Investissements Martinique, première agence du groupe crééedans les Dom-Tom, il y a plus de 10 ans. Forte de cette expérience (Guyane, Antilles, Pacifique) nous avonsrécemment ouvert une agence à Mayotte. Antilles Investissements emploie une quarantaine de personnesà travers ses différents sites.

� Antilles Investissements

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 34 - Mai 2010

DÉFISCALISATION & LOGEMENT SOCIAL

Quelles sont les principales modifica-tions suite à la promulgation de la LO-DEOM ?L’une des principales modifications, a été lepassage à l’agrément des dossiers d’inves-tissements des transporteurs. Il s’agit sys-tématiquement de demander uneautorisation préalable auprès des servicesfiscaux, de la direction départementale et del’équipement ainsi que de monsieur le pré-fet.

Quelles sont les incidences de cette mo-dification ?Les incidences sont multiples, en premierlieu cela impose aux transporteurs de plani-fier à l’avance leurs besoins afin de palierau délai de l’instruction des dossiers par lesdifférents organismes cités précédemment.Le délai d’instruction est minimum de 2mois.

Y a t-il d’autres obligations pour l’élabo-ration d’un dossier d’agrément ?Il y a plusieurs obligations à respecter pourobtenir l’accord des services fiscaux, nouspouvons notamment citer que l’exploitantsoit à jour de ses obligations fiscales et so-ciales, que l’investissement soit justifié, unimpact positif sur l’emploi. Notre cabinetprend en charge intégralement la constitu-tion du dossier.

Et pour les autres secteurs, en dehorsdes transporteurs ?Pour les artisans, le secteur agricole, l’in-dustrie, le tourisme, le bâtiment et les tra-vaux publics il n’y a pas de demandepréalable d’agrément si le montant de leurprogramme d’investissement ne dépassepas les 250 KE par an. Il s’agit de dossiersde plein droit. ANTILLES INVESTISSE-MENTS se charge, si le client le souhaite,

de rechercher les meilleures conditions decrédit pour finaliser le dossier, et cela sansfrais supplémentaires.

Qu’est-ce qui vous différencie des au-tres cabinets de défiscalisation ?Notre réactivité, notre disponibilité et la ga-rantie pour les tiers que le dossier sera traitédans les meilleurs délais et dans les meil-leures conditions.

On nous parle également de défiscalisa-tion pour les logements sociaux qu’enest-il ?Effectivement, c’est l’autre point importantde la LODEOM. L’article 199 Undecies C ducode des impôts a été modifié. Dorénavant,les bailleurs sociaux peuvent bénéficier dela défiscalisation avec l’apport d’investis-seurs à l’impôt sur le revenu, afin d’obtenirun complément de financement pour lemontage de leurs dossiers. Avec la lignebudgétaire unique (LBU) en complément,cela permettra de réduire significativementles coûts d’exploitation, et ainsi d’augmenterle nombre de constructions pour le secteursocial.

ANTILLES INVESTISSEMENTS, est le seul cabinet de défiscalisation à avoir obtenu l’accréditationpour distribuer des PRODUITS D’ASSURANCE sur les montages de dossier en défiscalisationN° : 09 050 057.

En effet ce cabinet propose une assurance pour tous les matériels roulants et une assurance pourles engins agricoles et TP, sur des tarifs très intéressants.

Vous pouvez contacter Johan Lacascade, directeur de l’agence Antilles Investissements au 0596 51 61 14,

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NOUVEAU

Page 35: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

� Quartier Bac à Ducos� Taupinière au Diamant� “Les Terrasses dʼAcajou” au

Lamentin� “Petite Grenade” au Vauclin-

MAISONS BETERBATCentre d'affaires Béterbat - rue V. Lamon - Place d’Armes - 97232 Lamentin

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Page 36: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

Dans le contexte économique dif-ficile que l’on connait depuis plu-sieurs mois en Martinique, quellessont les perspectives de reprise ?Un certain nombre d’indicateurs nousfont penser à un rebond d’activité.Les projets d’investissements cheznos voisins guadeloupéens et guyanais sont repartis à la haussedans le sillage de marchés publicspassés. Cela devrait suivre sur le territoire martiniquais compte tenu dela nouvelle dynamique régionale.Dans un autre registre, nos partenaires bancaires ont clairementmanifesté une volonté de financer lesprojets structurants montés par nossoins.

Quel est le domaine d’in-t e r v e n t i o nd’ECOFIP dansl ’ é c o n o m i e Martiniquaise ?ECOFIP est una c t e u r d e r é f é r e n c e e nMar t i n ique e tplus générale-ment dans l’en-s e m b l e d e sD O M - C O M ,dans le finance-ment de biens

industriels dans le cadre de la loi Girardin. Nous finançons les entreprises éligibles à ce dispositif : BTP, transport, agriculture, industrie,photovoltaïque …, via un montage

de type SNC qui offre des conditionsexceptionnelles tenant compte desdispositions de l’article 199 undeciesB du Code Général des Impôts, notamment sous la forme d’une dimi-nution de loyer supérieure à 30%.

Quels sont les avantages concur-rentiels d’ECOFIP ?Nous proposons à nos clients des solutions de financement de A à Zpour leurs équipements industriels,qu’il s’agisse d’un véhicule utilitaire à10 000 € ou d’un complexe industriel

à 10 M€. Dans le 1er cas, noussommes capables de répondre à desbesoins rapides avec des livraisonsde matériels en 48H. Dans le secondcas, nous faisons profiter à nosclients de l’expertise acquise entermes d’ingénierie financière depuisplusieurs années, ce qui constitue unavantage concurrentiel fort comptetenu notamment du nouveau disposi-tif relatif au secteur du transport.

En effet, l’agrément fiscal préalabledélivré par la Direction Générale desImpôts est désormais nécessairepour tous les investissements réalisés dans les domaines du transport de personnes comme dematériaux. Compte tenu des délaisimpartis à l’obtention dudit agrément(entre 2 et 12 mois environ en fonction des projets), il est nécessaired ’ a n t i c i p e r c h a q u e p r o j e t d’investissement.

Pour conclure, vous avez évoquélors de notre dernier entretien unélargissement de votre gamme deproduits, pouvez vous nous endire davantage ?En effet, nous travaillons activementau développement de nouveau produits badgés ECOFIP. Je vous donne rendez vous très prochainement pour une présentationspécifique de ces nouvelles offres.

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La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 36 - Mai 2010

Défiscalisation

Ne manquez pas dans notre numéro de juillet, notre dossier surLE LOGEMENT SOCIAL EN MARTINIQUE

Sans langue de bois retrouvez tous les acteurs de ce secteur : Bailleurs, financeurs, politiques… Retrouvez aussi les chiffres clés…

et tout pour comprendre la défiscalisation et son application chez nous.

Page 37: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

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Page 38: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

Comment avez-vous commencé ?Nous avons débuté notre activité dansun petit local ou Robert. D’abord spé-cialisée dans la réalisation de villaspersonnalisées en bois et béton nosactivités se sont rapidement étenduesaux collectifs de standing et aux lotis-sements dans toute l’île. À ce journous avons construit plus de 1000 ha-bitations en maintenant la tradition enpréservant la qualité et en dévelop-pant l’innovation. Nous comptons 20personnes à temps plein et travaillonsavec plus de 200 sous-traitants.

Qu’est-ce qui explique cet essor ?Ce succès c’est le croisement d’un en-semble de compétences. La plupartdes associés étaient déjà dans le mi-lieu donc connaissaient bien cette ac-tivité. Ceci couplé avec le sérieux et larégularité de notre travail nous avonspu convaincre les acquéreurs de nousfaire confiance. Ils n’ont pas eu tort carmême après 20 ans, ces personnesnous sollicitent toujours.

Qu’est-ce qui a changé en matièrede construction de maisons indivi-duelles entre maintenant et il y a 20ans ?La façon de construire est totalementdifférente notamment en matière denormes et de matériaux qui ont évo-lués.Aujourd’hui on va beaucoup pluscontrôler la mise en œuvre et le res-pect des normes de la construction.

Les structures actuellement sont cal-culées par des ingénieurs en bétonarmé, qui imposent des règles bienprécises. Les assurances contrôlentaussi ce respect des normes à raisond’environ une maison sur deuxconstruites en Martinique.

� Maisons BeterbatLa qualité de la compétitivité, seul critère sélectif par excellence.

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 38 - Mai 2010

LE CONSTRUCTEUR

Maisons Beterbat, entreprise martiniquaise membre del'UMF (Union des Maisons Françaises) a été créée il y a21 ans par cinq hommes (MM Paulin et Jean-LucVautour, Edouard Pancarte, Daniel Laval) convaincusque seuls les défis ont progressé et que l'état d'espritqui anime les hommes est le levier le plus puissant dumonde.Ils savent également que rien n'est acquis d'avance etque finalement la réussite d'une entreprise est due à laseule confiance de ses clients. Aussi, pendant toutesces années, leur seul objectif a été la qualité, les délaiset les prix. Ils ont également appliqué des principes fon-damentaux basés sur la reconnaissance des hommes,capital le plus précieux de l'entreprise, sa force vive àtous les niveaux de la hiérarchie. Nous avons rencontré deux de ses dirigeants fondateurs,Messieurs Paulin et Jean-Luc Vautour.

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Combien de temps cela prend-il pourconstruire une maison à partir du mo-ment que le client à son terrain ?Entre le moment où le client va prendre lepremier contact avec nous, il va se passerdeux à trois mois pour la constitution de sonpermis de construire et la mise en place deson financement.Un mois pour les études d’ingénierie, (planbéton) et entre 8 et 12 mois pour laconstruction.

Le prix de la construction a-t-il augmentéentre maintenant et il y a 20 ans ?Il est vrai que le prix de la maison a aug-menté, mais c’est surtout celui du terrain.Nous n’avons pas besoin de remonterjusqu’à il y a 20 ans car encore en 2006 lesprix fonciers étaient « abordables ». Avec

l’arrivée du PPR, le revers de la loide défiscalisation les prix ontflambé et les quantités de terrainsdisponibles ont diminué. À titred’exemple ils ont doublé voire tri-plé en seulement six ans.

Quelles sont vos plus impor-tantes réalisations ? Dans l’ordre chronologique, nosplus importantes réalisationsétaient :Au Robert à Moulin à Vent, 23 lo-gements, celà remonte à 1985, ensuite ce fut le tour de la réalisa-tion à Belfort au Lamentin, une

trentaine de villas,puis ce fut la réalisation de la résidence« Petite Grenade » au Vauclin avec 100 lo-gements sur 7 ha.

Quelles sont les bonnes affaires ac-tuelles ?Nous pouvons proposer à la clientèle mar-tiniquaise :- La Résidence du Diamant à la Taupinièresur 6 hectares de terrain, qui est placé dansun magnifique cadre avec pour certains lotsune superbe vue sur la mer et le rocher duDiamant. Cette résidence se situe à 7 mi-nutes de la place du bourg et de la plage etseulement à trois minutes des infrastruc-tures autoroutières. Une autre particularité :les prix attrayants que nous proposons

(grâce à la collaboration de la municipalitédu Diamant) afin que tous puissent y accé-der.- A Ducos nous réalisons 18 villas et des ap-partements au quartier Bac- Thorail à Rivière-Salée (une dizaine de vil-las)- Au Lamentin “Les Terrasses d’Acajou” surles hauts du carrefour Mahault avec unebelle vue sur la baie et le bourg du Lamen-tin avec 18 appartements T1, T2 et T3.

Quelle est la nouveauté au sein de BE-TERBAT ?Grâce à notre expérience et à l’importancede notre parc, nous avons créé une struc-ture « Real » qui s’occupe de rénovation etd’aménagement (toiture, peinture, carre-lage, électricité…), une structure capable deréaliser tous les travaux afin d’entretenir etde rénover son habitation. Nous sommesjoignables ou 0596 65 09 29. Le principal intérêt du client est de travailleravec un seul interlocuteur pour les entre-tiens plutôt que de chercher une multituded’entrepreneurs. De plus, nous disposonsde toutes les garanties financières et les as-surances nécessaires de par notre affiliationà BETERBAT. Les artisans que nous choi-sissons sont des personnes avec qui noustravaillons depuis plus de 20 ans, ce sontdes gens qui ont été sélectionnés et testéspar les techniciens de BETERBAT.

LE CONSTRUCTEUR

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Comment avez-vous fait vos débutsdans le BTP ?Après mes études j’ai eu la chanced’être embauché au bureau d’étudesdes ponts et chaussées, la DDE d’au-jourd’hui. J’y ai retrouvé une quinzainede jeunes camarades, qui faisaient dudessin de bâtiment et de la topographie.Nous avions pour chef de service un in-génieur à la veille de la retraite, Mon-sieur Maugée, qui nous traitaitpaternellement : il nous appelait « monpetit camarade », nous conseillait etnous encourageait à poursuivre nosétudes par correspondance. Ce quenous faisions souvent pendant lesheures de travail, nous étions tous ins-

crits à « l’École Universelle ». On tra-vaillait en s’entraidant mutuellement. Jegarde un bon souvenir de ce bureaud’études où je suis resté deux ans. En-suite je suis allé au service militaire. J’aiplus tard réintégré la DDE où j’ai été af-fecté à un service contrôle de travauxc’est à cette époque que m’est venuel’ambition de créer ma propre entreprise.

Pourtant vous n’avez pas tout desuite monté une entreprise…J’ai été sollicité par l’entreprise Gnesottoet j’y ai travaillé une dizaine d’annéesenviron. J’ai été chef de chantier, puisconducteur de travaux. J’ai effectué denombreux chantiers de bâtiments et

d’ouvrages d’art. L’un de ceux qui m’aapporté beaucoup d’expérience est laconstruction du pont de l’autoroute surla rivière DILLON.

Racontez-nous le déroulement de cechantierIl s’agissait du premier pont en bétonprécontraint qui était à l’époque unetechnique toute nouvelle, et nousn’avions au départ, ni les équipementsni l’outillage pour un tel travail. Il nous afallu concevoir des installations et toutfabriquer nous même : les armatures,les câbles de précontraints et les instal-lations de bétonnage. Nous ne possé-dions pas de grues de chantier capables

Une vie passée dans le BTP. Avec la passion d’un métier et toujours l’envie d’innover. Jacques Giacometti a connu cette époque où la mécanisation était réduite au minimum. L’effort et la volonté des hommes faisant le reste. Il fait aussi partie de ces premiers entrepreneursmartiniquais qui se sont battus pour se faire une place.

� JACQUES GIACOMETTI

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 42 - Mai 2010

PORTRAIT

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de soulever de telles poutres que nousdevions placer au-dessus de la rivière.Nous avons donc conçu un systèmepour mener à bien les travaux. Et puissuite à des difficultés financières l’entre-prise a déposé le bilan. Donc en 1968j’ai intégré une autre entreprise qui étaitchargée de la construction de l’hôtel Ba-telière.

Que faisiez-vous sur ce chantier ?Ce marché avait été obtenu par une en-treprise canadienne qui avait sous-traitéle gros-œuvre avec l’entreprise Petre-luzzi de Guadeloupe. A mon arrivée lechantier était commencé, mais avaitbeaucoup de retard sur son planning, lechantier a donc été partagé en deux etj’ai eu la responsabilité d’une moitié dubâtiment tandis que l’équipe en placegardait l’autre moitié, nous étions encompétition pour monter un étage com-plet chaque semaine, notre fournisseuren béton était l’entreprise AUBERY aveclaquelle j’ai beaucoup collaboré par lasuite. Il n’y avait pas encore de centraleà béton, et elle venait de s’équiper avecles premiers camions malaxeurs appe-lés aussi ‘’camion toupie’’, l’entrepriseavait donc installé à l’entrée de notrechantier un grand hangar où ellestockait les sacs de ciment, et des gou-lottes pour charger les camions par gra-vité étaient installées à l’une des portes

du hangar. Quelquefois quand on man-quait de ciment nous guettions l’arrivéedu bateau qui approvisionnait l’île et sonarrivée le matin nous permettait de tra-vailler dès l’après midi. Il nous est arrivéde recevoir du sable en Guyane et deGuadeloupe car il n’y avait pas de car-rières organisées comme maintenant àla Martinique. Pour le second œuvre etles finitions j’ai collaboré avec une en-treprise canadienne qui était venue enrenfort pour les finitions et j’ai connu surce chantier un rythme de travail que jen’ai jamais vu par la suite, même surdes chantiers équipés de matériel beau-coup plus moderne.

Comment vous êtes vous décidé àcréer votre entreprise finalement ?Après Petreluzzi, j’ai travaillé à l’entre-prise Frantz Jean-Joseph. Cela a duréquelques années mais on ne s’entendaitpas bien. Mon dernier chantier, pourcette entreprise, a été l’exécution desterrassements pour l’allongement de lapiste de l’aéroport.

Comment avez-vous fait vos pre-miers pas d’entrepreneur ?J’ai terminé mon contrat avec cette en-treprise en fin de chantier, je suis partile vendredi et le dimanche quelqu’un dela base aérienne est passé chez moime demander si j’étais intéressé par destravaux de finitions, pour leur compte.J’ai donc monté mon entreprise, c’étaiten 1973 j’avais 39 ans, je travaillaisbeaucoup, la journée sur les chantierset quelques fois une bonne partie de lanuit au bureau à préparer des dossiers.Pour me détendre je m’entraînais dansun petit club que j’avais monté avec unami. Il donnait les cours de judo et moi lekaraté, cela m’a beaucoup aidé et m’adonné l’endurance qu’il fallait pour mon-ter et promouvoir l’entreprise.

Quels ont été vos premiers chan-tiers ?J’ai commencé par de petits chantiers.Par la suite j’ai répondu aux appels d’of-fres pour l’exécution de routes vicinales,et j’ai eu une satisfaction d’amour pro-pre lorsqu’à mon premier appel d’offresj’ai été adjudicataire devant mon ancienemployeur avec lequel je ne m’enten-dais pas. Il y a quelqu’un qui m’a en-couragé énormément c’est SamsonCombette, un entrepreneur de mesamis. Il m’avait toujours encouragé à melancer à mon compte et il m’a beaucoupaidé. Je me suis progressivementéquipé en matériel et outillage, et j’ai es-sayé d’innover pour moderniser lafaçon de travailler, je trouvais les mé-thodes de travail d’alors archaïques, j’ai

toujours aimé l’innovation.

Et votre premier marché public ?C’était la construction d’une route vici-nale pour la ville de Sainte-Anne. J’aicontinué pendant plusieurs années àexploiter ce créneau et j’ai construit oumodernisé de nombreuses routes danstoute l’île. Au début nous étions moinsd’une demi-douzaine d’entreprises àsoumissionner. Plus tard quand j’ai prisma retraite une trentaine d’entreprisesrépondaient aux mêmes soumissions. Ames débuts nous n’étions pas nombreuxsur les appels d’offres. C’était alorsl’éveil des entreprises martiniquaises etnous rencontrions quelques difficultés àdonner les références. Par contre on ac-ceptait qu’une entreprise plus ancienneen cautionne une nouvelle. Il y avaitaussi le problème des références finan-cières. Mais l’esprit au travail était dif-férent et il y avait une collaboration plusfranche avec les maîtres-d’œuvre dansle but d’un travail bien fait.

Les mentalités ont changé ?Les techniciens de l’administration etl’entrepreneur se considéraient alorscomme des collaborateurs. Le but étantde trouver ensemble les solutions auxproblèmes de toutes sortes que l’onpouvait rencontrer en cours de travauxet d’effectuer un bon travail. Par la suiteet plus particulièrement à l’arrivée de laDDST, l’esprit a changé : l’entrepreneurs’est senti à priori et sans raison sus-pecté d’incompétence et de malhonnê-teté, la qualité du travail s’en estbeaucoup ressentie.

« La première défiscalisationa donné un bel essor aux travaux publics. Mon entre-prise en a profité, et il y a euaussi beaucoup de créationsde sociétés. Mais après on

s’est retrouvé un peu en surnombre. »

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 43 - Mai 2010

« Je trouvais les méthodes de travaild’alors archaïques, j’ai toujours aimé l’in-novation. »

« … à l’époque nous avions quasiment tout fait à la main. »

Page 44: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

La défiscalisation a été une bonnechose pour votre entreprise ?La première défiscalisation a donné unbel essor à mon entreprise. Il y eu aussibeaucoup de créations de nouvelles en-treprises, et nous avons assisté à lanaissance d’un tissu de compétence lo-cale dans ce domaine, avec des entre-prises de mieux en mieux structurées.Mais nous avons assisté aussi à l’arri-vée de grandes entreprises de métro-pole attirées par les nombreux marchésdonnés principalement par la Région.L’arrêt brutal de la défiscalisation et lacrise financière de la Région rapidementoubliée, avec une longue interruptiondes paiements des entreprises, ontcausé une période de morosité, le mar-ché s’est trouvé réduit et les entreprisesen surnombre.

« J’ai été la première entreprise à laMartinique à utiliser le téléphone mo-bile »

Vous aviez un goût pour les innova-tionsEn effet j’ai été la première entreprise àla Martinique à utiliser le téléphone mo-bile qui, à l’époque, prenait une placeimportante dans les voitures que nouséquipions. J’ai informatisé alors qu’àl’époque il n’y avait pas encore les PCde bureau que nous connaissons, maisde volumineux appareils et pas de pro-giciels mais des programmes qui de-vaient être créés par des spécialistes. Etj’avais pour cela embauché une jeuneinformaticienne qui se reconnaîtra cer-tainement si elle a l’occasion de lire cetarticle. Pour le matériel, j’ai toujoursaimé les choses nouvelles. Alors que jem’étais rendu aux Etats-Unis pour ren-dre visite à mon ami Combette qui s’étaitretiré en Floride, je suis tombé en arrêtdevant une machine qui mettait enœuvre du béton sur les chaussées à lamanière des finisseurs utilisés pour ré-pandre les enrobés. J’ai décidé d’impor-ter à la Martinique une de ces machinesà l’aide de laquelle on obtenait rapide-ment une chaussée parfaitement profi-lée et beaucoup plus résistante qu’avecnotre mise en œuvre traditionnellequelque peu archaïque. J’ai voulu m’as-socier à d’autres entrepreneurs qui n’ontpas été intéressés. J’ai alors pris un ac-cord avec une entreprise qui s’engageaità alimenter la machine à une cadencerapide (un mètre cube par minute danscertains cas) en contrepartie de l’exclu-

sivité de la fourniture. Mais cette entre-prise n’a pas tenu ses engagements et adonné la priorité de la fourniture à d’au-tres entreprises laissant mes équipes etla machine immobilisées sur le chantierà attendre. J’ai alors acquis une petitecentrale, et j’ai fabriqué moi-même monbéton.

Il y a aussi eu ces ouvrages préfabri-qués, comment cela s’est-il passé ?Il était nécessaire de rentabiliser la cen-trale que j’avais installée, je me suisdonc lancé dans la préfabrication. J’aiensuite eu un contact avec une entre-prise métropolitaine (l’entreprise MA-TIERE) qui avait mis au point unetechnique de fabrication et mise enœuvre d’ouvrages en B.A. préfabriqués.Ces ouvrages avaient de multiplesusages en particulier les de chausséespour le passage des rivières ou des pié-tons. J’ai donc passé des accords aveccette entreprise et entrepris la promotionde ces ouvrages à la Martinique. Grâceà cette technique nous avons puconstruire en un temps record sur desterrains marécageux.

« Une pelle mécaniquen’a pu être retenue

qu’à la dernière minutepar le conducteur, juste avant qu’un

véhicule n’arrive en face.»

A quelles difficultés étiez-vousconfronté sur les chantiers ?Quand j’ai débuté les conditions de tra-vail étaient très difficiles il n’y avait passuffisamment de transporteurs pas decamions-toupies. Pour avoir un camionde location afin d’approvisionner meschantiers il me fallait souvent parcourirdes dizaines de kilomètres le soir aprèsla fermeture des chantiers. Il n’y avaitpas de téléphone portable et l’utilisationdu téléphone fixe pour des gens qui sedéplaçaient constamment était aléatoire.Les engins de terrassement en locationétaient aussi en nombre insuffisant etsouvent en mauvais état, je me souviensde ce tracteur dont les freins avaientlâché et qui n’a pu être retenu qu’à ladernière limite avant l’arrivée d’un véhi-cule en sens inverse. Il était donc indis-

pensable d’équiper mon entreprise detout le matériel que l’on devait utiliser. Ala fin de ma carrière il y a eu des socié-tés de transporteurs et de loueurs d’en-gins bien organisées et j’ai vu desentreprises de BTP importantes n’ayantpratiquement pas de matériel ce qui al-lège considérablement les charges etconstitue une méthode de travail qui n’arien de commun avec ce que nous fai-sions.

Cela devait être éprouvant pour lesouvriers…Le travail était beaucoup plus physique.J’ai vu des jeunes ouvriers décharger lessacs de ciment de 50 kgs. Ils portaientdeux sacs à la fois sur la tête, et ils fai-saient la course à celui qui allait le plusvite. J’ai vu un gars effectuer plusieursvoyages en portant trois sacs de 50kgsur la tête à la fois. Ce sont des chosesinimaginables aujourd’hui.

Vous avez dû être confronté à desgrèves durant votre carrière, pouvez-vous nous raconter un mouvementqui a retenu votre attention ?Je me rappelle de la première grève àlaquelle j’ai assisté. Je travaillais encorepour l’entreprise Gnésotto, nousconstruisions le carrefour de Dillon, quidepuis a été refait. Un matin alors quenous construisions un petit ouvrage enbéton de 3m de haut et 3 m de largeconstitué d’une dalle en B.A. dont lebéton devait être mis en œuvre sans in-terruption, nous étions en plein travailquand nous vîmes arriver un groupe degrévistes hurlant et gesticulant. Arrivéssur le chantier ils nous sommèrent d’ar-rêter le travail, je protestai alors et je leurexpliquai que nous ne pouvions laisserce travail inachevé au risque de le per-dre; « d’accord dirent-ils, mais nous al-lons vous aider à terminer pour être sûrsque vous fermerez le chantier après ».Nous fîmes ce jour-là le travail en untemps record et j’estimai que nousavions tous bien mérité de nous arrêterplus vite. Vous conviendrez que l’espritétait très différent à l’époque.

Et dans votre entreprise ?Personnellement sur mes chantiers jen’ai pas eu d’ennuis graves. Dans monentreprise j’ai subi la grève des centralesà béton. Mais j’avais une petite centralepersonnelle et une équipe bien soudée,il est arrivé lors d’une grève que mes ou-vriers viennent m’avertir qu’une des-

PORTRAIT

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 44 - Mai 2010

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cente de grévistes étaitprévue pour le lende-main à la centrale, nousavons à partir de ce jouret durant toute la grèvedû travailler de 5 à 7heures le matin et mesouvriers ont bien ac-cepté ce nouvel ho-raire.

Avez-vous eu l’occa-sion de travailler ail-leurs qu’enMartinique ?En général il y avait peud’entreprises qui al-laient en Guadeloupe.Un peu plus enGuyane, mais le plussouvent elles ne s’y ins-tallaient pas définitive-ment. Je suis parti enGuadeloupe pour untravail ponctuel et bienparticulier : les ou-vrages préfabriquésque nous appelions « conduits Matière »du nom de celui qui avait inventé le prin-cipe, J’y ai fait deux ouvrages. Cela acontribué à faire connaître le produit,mais je n’avais pas encore la structurequ’il fallait pour m’exporter. J’ai côtoyédes entrepreneurs guadeloupéens à laCaisse des congés payés du BTP An-tilles-Guyane. Ils étaient charmants maisd’un chauvinisme effrayant. Quand on ainformatisé la Caisse on a pensé instal-ler un gros appareillage central en Mar-tinique et deux postes auxiliaires enGuadeloupe et Guyane. Une étude a étéfaite par des spécialistes et nous avonsprésenté le résultat au conseil d’admi-nistration à Pointe à Pitre à nos amisGuadeloupéens. Dès qu’ils se sont ren-dus compte du contenu du projet ils sesont levés comme un seul homme enclamant : « Non, nous en avons marred’être colonisés par les Martiniquais !Tout ce qu’il y a en Martinique on le veutaussi chez nous ! » Nous avons du plieret doubler toute l’installation pour qu’à laGuadeloupe il y ait la même chose qu’enMartinique.

Quelles étaient vos relations avec lesentreprises métropolitaines ?Quand j’ai commencé dans le métier, il yavait un cercle très fermé d’entreprisesmétropolitaines. C’était deux camps dif-férents, mais qui n’a pas empêché la

naissance de pas mal d’entreprises mar-tiniquaises. Mais elles non pas été ai-dées, c’est un reproche que je peux faireaux collectivités locales de l’époque.Nous avions créé des entreprises sé-rieuses, qui voulaient et avaient lesmoyens de faire du bon travail, maiselles n’ont pas été soutenues comme ille fallait, et au moment des difficultés dela Région nous avons été sacrifiées parles politiques. A partir de ce moment il ya eu une cassure : les entreprises mar-tiniquaises se sont effondrées tandisque les grandes entreprises métropoli-taines monopolisaient le marché. Au mo-ment de la crise de la Région qui adéterminé cette cassure il n’y avait plusde paiement et très peu de chantiers,mais les charges devaient être payées.Nous avons créé un comité de défensedes entreprises martiniquaises. On se

réunissait à Ducos, les élus ont bienvoulu venir discuter avec nous. Ils nousdevaient des sommes extraordinaires.Certains se sont même étonnés del’existence de tant d’entreprises martini-quaises bien structurées.

Quel est votre avis sur le transportpar barge dont il est question depuisquelques mois et qui a été expéri-menté entre Fort-de-France et Saint-Pierre ?Le transport par barge peut être très in-téressant dans une île comme la nôtre,où, en plus le profil accidenté du terrainet l’étroitesse des routes rendent la cir-culation difficile. A l’origine le transportpar mer était le plus pratiqué, le déve-loppement du réseau routier et les pro-grès techniques des véhicules ont rendules transports terrestres plus avanta-geux, mais la situation a évolué. Les ba-teaux récents ont des performancesremarquables et le réseau routier estmaintenant inadapté et saturé, il seraitdonc souhaitable que le trafic maritimesoit développé. Un essai concluant avaitd’ailleurs été fait lors de la constructionde l’autoroute avec le transport parbarges depuis St Pierre des matériauxpour la fondation de la chaussée.

L.H.

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 45 - Mai 2010

« Les gros marchésétaient très difficiles

à obtenir pour les entre-prises martiniquaises.

Si les élus nous avaientsoutenus, on aurait pu

avoir de très beaux marchés et faire du tra-vail de bonne qualité. »

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La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 46 - Mai 2010

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Page 47: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

Commission DéveloppementDurable du Transport et de l’Energie

Président : Daniel CHOMETVice-président : Thierry FONDELOTSecrétaires : Didier LAGUERRE,

José MAURICE, André LESUEUR,Vincent DUVILLE

Membre : Louis BOUTRIN------------------------Commission des Affaires

EconomiquesPrésident : Jean CRUSOL Vice-président : Justin PAMPHILESecrétaires : Fred LORDINOT, Yvette

GALOT, Vincent DUVILLE, Jean PhilippeNILOR

Membre : Chantal MAIGNAN------------------------Commission Economie Sociale et

SolidairePrésident : Justin PAMPHILEVice-président : Christiane MAGESecrétaires : Manuella MONDESIR,

Patricia TELLE, Miguel LAVENTURE,Marie-Hélène LEOTIN

Membre : Vincent DUVILLE------------------------Commission Culture et PatrimoinePrésident : Yvette GALOTVice-président : Elisabeth LANDISecrétaires : Marie-France THO-

DIARD, Karine ROY-CAMILLE, ChantalMAIGNAN, Aurélie DALMAT

Membre : Sandrine SAINT AIMEE------------------------Commission BTP et EquipementPrésident : Luc Louison CLEMENTEVice-président : Jenny DULYS-

PETITSecrétaires : Maurice ANTISTE,

Manuella MONDESIR, André LESUEUR,Daniel MARIE SAINTE

Membre : Louis BOUTRIN------------------------Commission des Affaires

Financières et du BudgetPrésident : Fred LORDINOTVice-président : Daniel ROBINSecrétaires : Jean CRUSOL, Patricia

TELLE, Miguel LAVENTURE, Vincent

DUVILLEMembre :

Daniel MARIESAINTE

-------------Commission

Agriculture etElevage

Président :José MAURICE

Vice-prési-dent : Fred LOR-DINOT

Secrétaires :Daniel CHOMET,Marie-ThérèseCASIMIRIUS,A n d r éL E S U E U R ,Claudine JEAN THEODORE

Membre :Aurélie DALMAT------------------------Commission Coopération et

Affaires EuropéennesPrésident : Karine GALLYVice-président : Jean CRUSOL Secrétaires : Christiane MAGE,

Jocelyne PINVILLE, Miguel LAVENTURE,Sylvain BOLINOIS

Membre : Francis CAROILE------------------------Commission Pêche Aquaculture,

Ressources maritimes et Affaires mari-times

Président : Maurice ANTISTEVice-président : Patricia TELLESecrétaires : José MAURICE, Yvette

GALOT, Miguel LAVENTURE, SylvainBOLINOIS

Membre : Jean Philippe NILOR------------------------Commission Education Formation

ProfessionnellePrésident : Daniel ROBINVice-président : Jocelyne PINVILLESecrétaires : Catherine CONCONNE,

Elisabeth LANDI, Chantal MAIGNAN,Daniel MARIE SAINTE

Membre : Francine CARIUS------------------------

Enseignement supérieur Innovationet Recherche

Président : Elisabeth LANDIVice-président : Karine GALYSecrétaires : Camille CHAUVET,

Chantal MAIGNAN, Marie-Hélène LEO-TIN

Membres : Francis CAROLE, DanielCHOMET

------------------------Commission SantéPrésident : Marlène LANOIXVice-président : Camille CHAUVETSecrétaires : Thierry FONDELOT,

Marie-Thérèse CASIMIRIUS, MiguelLAVENTURE, Sandrine SAINT AIMEE

Membre : Marie-Line LESDEMA------------------------Commission Logement HabitatPrésident : Simon MORINVice-président : Jenny DULYSSecrétaires : Thierry FONDELOT,

Christiane MAGE, André LESUEUR,Claudine JEAN THEODORE

Membre : Vincent DUVILLE------------------------Commission SportsPrésident : Thierry FONDELOTVice-président : Camille CHAUVETSecrétaire : Manuella MONDESIR,

Yvette GALOT, Marie-Line LESDEMA,

Organigramme

Antilla 1399 - 15 au 22 Avril 2010

Voici la liste de toutes les commissions du nouveau Conseil régional issu du vote du 24 mars. On notera : JeanCrusol, Président des Affaires Economiques, Mme Yvette Galot, Présidente de la commission Culture et Patri-moine, Luc-Louison Clémenté, Président de la commission BTP Equipement, Didier Laguerre, Président de la

commission d'Appel d'Offres et Justin Pamphile, Président de l'Economie Sociale et Solidaire.

La nouvelle organisation du Conseil régional

La ré

gion

201

0Nous publions ici 3 pages de notre confrère et partenaire ANTILLA, vous présentant le nouvelorganigramme de la Région Martinique, ainsi que quelques extraits du discours de S.Letchimy

(sur la crise et le plan de relance) lors de son investiture .

Page 48: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 48 - Mai 2010

La R

égio

n 20

10

Francis CARIUSMembre : Chantal MAIGNAN------------------------Commission Affaires juridiques

avis et textes à caractère réglementaireet législatif

Président : Chantal MAIGNANVice-président : Camille CHAUVET Secrétaires : Karine GALY, Marlène

LANOIX, Jean CRUSOL, SandrineSAINT AIMEE

Membre : Jean Philippe NILOR------------------------Commission d’Appel d’offresPrésident : Didier LAGUERRETitulaires :Christiane MAGE, Marlène

LANOIXSuppléants : Manuella MONDESIR,

Daniel CHOMETTitulaires : Daniel MARIE, Sylvain

BOLINOISSuppléants : Francine CARIUS,

Marie-Hélène LEOTIN

Titulaire : André LESUEURSuppléant : Miguel LAVENTURE------------------------Commission CésarPrésident : Camille CHAUVETVice-président : Daniel CHOMETSecrétaires : José MAURICE, Jean

CRUSOL, Vincent DUVILLE, Louis BOU-TRIN

Membre : Miguel LAVENTURE------------------------Commission Partenariat public

privéPrésident : Didier LAGUERREVice-président : Christiane MAGESecrétaire : Marlène LANOIX,

Manuella MONDESIR, Marie-HélèneLEOTIN, Claudine JEAN THEODORE

Membres : Chantal MAIGNAN------------------------Jury Concours Commission spé-

ciale de maîtrise d’œuvrePrésident : Manuella MONDESIR

Titulaires :Didier LAGUERRE, JennyDULYS-PETIT

Suppléants : Karine ROY-CAMILLE,Elisabeth LANDI

Titulaires : Daniel MARIE SAINTE,Sylvain BOLINOIS

Suppléants : Francine CARIUS,Marie-Hélène LEOTIN

Titulaire : André LESUEURSuppléant : Miguel LAVENTURE------------------------Délégation Service PublicPrésident : Daniel ROBINTitulaires : Didier LAGUERRE,

Christiane MAGESuppléants : Manuella MONDESIR,

Marlène LANOIXTitulaires : Daniel MARIE SAINTE,

Sylvain BOLINOISSuppléants : Francine CARIUS,

Marie-Hélène LEOTINTitulaire :André LESUEURSuppléant : Miguel LAVENTURE

Antilla 1399 - 15 au 22 Avril 2010

Commission Ad-hoc Plan de re-lance et grands projets structurants

Président : CatherineCONCONNE

Vice-président : Justin PAMPHILESecrétaire : Daniel ROBIN

------------------------Commission Ad-hoc Octroi de

mer et FiscalitéPrésident : Jean CRUSOL Vice-président : Daniel ROBINSecrétaire : Fred LORDINOT

-------------C o mm i s -

sion Ad-hocEvaluation etProspective

Président :Daniel ROBIN

Vice-prési-dent : Luc Loui-son CLEMENTE

Secrétaire :Jean CRUSOL

C o mm i s -sion Ad-hocPlan Jeune

Président :Justin PAM-PHILE

Vice-président : Thierry FONDE-LOT

Secrétaire : Luc Louison CLE-MENTE

------------------------Commission Ad-hoc Préparation

Collectivité unique Président : Didier LAGUERREVice-président : Marie-Thérèse

CASIMIRIUMSecrétaire : Jenny DULYS-PETIT------------------------Commission Ad-hoc TourismePrésident : Karine ROY-CAMILLE Vice-président : Yvette GALOTSecrétaire : Daniel ROBIN------------------------Commission Ad-hoc Risques

MajeursPrésident : Jocelyne PINVILLEVice-président : Didier LA-

GUERRESecrétaire : Jenny DULYS-PETIT------------------------

Il s'agit de Commissions mixtes comportant des élus et des personnalités extérieures qui, pour l'ins-tant, ne sont pas encore officiellement connues. Ces Commissions Ad-hoc semblent avoir un rôlede « brain storming », de prospectives, de perspectives et de conseils.

Et Sept Commissions dites Ad-hoc

De gauche à droite, Didier Laguerre, CatherineConconne et Karine Roy-Camille (MI)

Page 49: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 49 - Mai 2010

Engagements…

LA SEMAFF en quelques chiffres[Frantz THODIARD est depuis 2008 le Président Directeur Général de la SEMAFF. L'ancien président était M. Ray-

mond Saint-Louis Augustin, le nouveau maire. LA SEMAFF, selon son site, a été créée 13 juillet 1988 par Aimé Césaire etSerge Letchimy.]

Une SEM au capital de 2596312 €32 collaborateursChiffre d’affaires 2007 : 3,2 m€30 à 40 millions d’euros d’investissement public injectés chaque année dans l’économie martiniquaise depuis 20 ans,45 opérations d’aménagement, de construction, d’études d’urbanisme actuellement en cours,8 quartiers rénovés ou en cours de rénovation, 2 hôpitaux, 1 dispensaire, 2 parcs urbains en cours de réaménagement,

2 lycées, 1 centre de formation, 3 voies de désenclavement,230 logements sociaux construits, plus de 1500 logements sociaux accueillis sur les fonciers aménagés par la SE-

MAFF,Les zones d’activités créées par la SEMAFF ont permis d’accueillir la construction de 107000 m² de bureaux, d’activi-

tés artisanales et de services. Principales opérations: l’Étang z’Abricots, ZAC Perrinon, ZAC de la Pointe Simon]. �

Dans le discours d'investiture qu'il a prononcé lors de son élection, nous avons sélectionné lesgrandes lignes et les engagements du Président Letchimy concernant la crise sociale et écono-mique que connaît la Martinique.

Le regard de Serge Letchimy sur « la crise et le plan de relance »

« (…) Au moment où je parle,des centaines de Martini-quais vivent dans des diffi-

cultés immenses. Des centainesd’hommes et de femmes, jeunes etvieux, qui ne savent plus commentpayer leur loyer, comment faire face àleurs dettes, comment se loger, com-ment se former, comment trouver dequoi s’acheter le minimum vital poureux-mêmes et pour leurs enfants! Desretraités qui ont tant travaillé au servicedu pays et qui voient de jour en jourleurs ressources diminuer tandis quese profile en face d’eux le spectre dumanque et de la pauvreté! Des mèresde familles qui vivent le tourment del’avenir de leurs enfants, sans emplois,sans formation, sans perspectives etsans espoirs ! Des jeunes qui ne com-prennent plus cette vie et qui ne com-prennent plus leur vie et qui ne selèvent le matin que pour se perdredans le désœuvrement !

A la fin de ce mois, des entreprisesauront fermé leurs portes, ou auront li-cencié, et de nouveaux Martiniquais,de tous âges, entreront dans cette an-goisse de la perte d’un emploi et de ladifficulté quasi insurmontable de se re-

mettre en selle!…(…) La crise

de février 2009est née de cesdifficultés insup-portables, toutcomme elle estnée d’un malaiseplus profond quiporte sur le sensmême que nousdonnons à notrevie.

(…) J’ai l’im-pression demener une vérita-ble réflexion surtoutes ces notions qui à mon avis nepeuvent que constituer la base mêmede tout projet global, de toute vision vé-ritablement politique et de touteconstruction institutionnelle.

(…) Dès ce mois-ci, sitôt après lamise en place des commissions, jeprendrai toutes les initiatives néces-saires afin de mettre en œuvre un plande relance de l’activité et de l’emploi.Pour cela, j’utiliserai la dynamique cen-trale que peuvent constituer la com-mande publique, le BTP, mais aussi

les grands travaux structurants dans ledomaine des équipements publics, dulogement, de l’habitat (et là je penseaux sinistrés du cyclone Dean qui vi-vent depuis déjà trois ans dans une si-tuation intolérable !). Grands travauxstructurants dans les transports, dansla prévention des séismes, dans lesénergies renouvelables, dans le tou-risme, dans la revitalisation de l’agri-culture et de la pêche… »

A droite, Serge Letchimy… (MI)

Page 50: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

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La Caraïbéenne d’Equipements N°7 - Page 50 - Mai 2010

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Page 51: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010
Page 52: La Caraïbéenne d'Equipements N°7 - Mai 2010

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