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Lou Capellou JOURNAL DES LOGEMENTS-FOYER DE SAINT-AFFRIQUE Septembre/Octobre 2015 › N°21 Dans ce numéro : Le petit édito du mois Les anniversaires (p. 2) Poésie (p. 2) Clin d’oeil du passé (p. 3) Brèves & animations (p. 4-12) La citation & le dicton du mois : Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences. --- Le silence est d’or et la parole est d’argent... Cap L’oc Proposé par Jean-Louis Valat Per tant que lo monten es totjorn debàs. --- Traduction du dernier bulletin : Toujours en train de courir et jamais lasse. CHAPEAU MONSIEUR PERRET ! Nous avons assisté le 22 octobre au concert de Pierre Perret, 81 ans, à la salle des fêtes, nous étions 500 à l’écouter chanter. Nous avons voyagé, rêvé sur- tout aux femmes dont il parle si bien « Jeanne », « Blanche », « Julia », « Lily », « Corine ». C’est un homme heureux et d’une très grande gen- tillesse qui nous a invités à chanter avec lui. Nous avons repris en chœur ses chansons comme « Elle attend son petit », « Le service militaire », « Fillette le bonheur c’est toujours pour demain », « Faut pas pousser grand-mère dans le concasseur », « Ouvrez les cages aux oiseaux ». Le public était conquis, c’était la liesse, tout le monde chantait, son bonheur de vivre était en nous tous. Alors nous on dit à Pierre Perret, poète malicieux, généreux, humaniste, un grand merci Bernard Boyer

La citation & le dicton du mois - logements-foyer.fr · le dicton du mois : Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, ... se présenter pour le conseil de

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Lou CapellouJOURNAL DES LOGEMENTS-FOYER DE SAINT-AFFRIQUE

Septembre/Octobre 2015 › N°21

Dans ce numéro :Le petit édito du mois Les anniversaires (p. 2)

Poésie (p. 2) Clin d’oeil du passé (p. 3) Brèves & animations(p. 4-12)

La citation & le dicton du mois :

Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie,

pas leurs différences.---

Le silence est d’or

et la parole est d’argent...

Cap L’oc Proposé par

Jean-Louis ValatPer tant que lo monten

es totjorn debàs.

---

Traduction

du dernier bulletin :Toujours en train de courir

et jamais lasse.

CHAPEAU MONSIEUR PERRET !

Nous avons assisté le 22 octobre au concert de Pierre Perret, 81 ans, à la salle des fêtes, nous étions 500 à l’écouter chanter. Nous avons voyagé, rêvé sur-tout aux femmes dont il parle si bien «  Jeanne  », « Blanche », « Julia », « Lily », « Corine ».C’est un homme heureux et d’une très grande gen-tillesse qui nous a invités à chanter avec lui. Nous avons repris en chœur ses chansons comme « Elle attend son petit », « Le service militaire », « Fillette le bonheur c’est toujours pour demain », « Faut pas pousser grand-mère dans le concasseur », « Ouvrez les cages aux oiseaux ».Le public était conquis, c’était la liesse, tout le monde chantait, son bonheur de vivre était en nous tous.Alors nous on dit à Pierre Perret, poète malicieux, généreux, humaniste, un grand merci

Bernard Boyer

Les anniversaires

14 septembreGisèle BOULET

19 septembreAnnie DELMAS

1er octobreYvette DECUP

12 octobreRoger BRU

20 octobrePaule LAMARCHE

et Jean-Louis VALAT

26 octobre Louise HORMECK

Poésie proposée par Annie Delmas

FEMMES BATTUESTabassée à mort par amourparaît qu’c’est courant de nos jours,quand on est la femme d’un vrai dur.Mais celle qu’il appelle sa traînéeD’infi délité soupçonnéea pourtant aimé ce débrisqui la frappe à bras raccourcis.

Oui, c’est à toutes les femmes battuesqui jusqu’à présent se sont tuesfrappées à mort par un sale con,que je dédie cette chanson.

Au commissariat du quartierla femme tuméfi ée et l’épouxsont debout devant le brigadierqui soupire et dit « encore vous !Votre mari présent, chère madame,prétend qu’vous l’avez bien cherché,pourquoi faire alors tout un drame ?Vous n’êtes pas tellement amochée ! »

Il prétend qu’vous êtes économedu tissu qui cache vos rondeursen vous corrigeant, c’est en sommequ’il apaise un peu sa rancoeur.Rentrez tous les deux vous coucherça va s’régler sur l’oreillerles voisins n’vont pas protesteren d’vinant pourquoi vous criez !

Tant qu’les voies de fait sont bénignesdes blessures ouvertes ou des bleuspour nous, policiers, la consignec’est de n’pas sévir pour si peus’il vous étouff ait sous la couettes’il vous étranglait de ses mainsnous pourrions ouvrir une enquête,vous n’seriez pas morte pour rien !

Pierre PERRET

En l’absence d’Annie nous proposons ce

mois-ci en remplacement

de sa poésie, une des dernières chansons de

Pierre Perret, de passage

récemment dans notre ville.

2 LOU CAPELLOU / Septembre - Octobre / 2015

Clin d’oeil du passé...

Aujourd’hui je vais vous parler d’une tradition festive qui à l’époque était organisée par les appelés du contingent. Léonce Caumes, toujours aussi complaisant et souriant, évoque avec plaisir la fête des conscrits que ces derniers organisaient pour célébrer leur pé-riode sous les drapeaux. Tout d’abord, c’était à la mairie de Saint-Rome de Tarn qu’ils devaient se présenter pour le conseil de révision. Un officier de santé assistait à l’examen médical des conscrits  : sous la toise, 1m,54. Donc, «  bon pour la taille », puis sui-vait « bon pour le service militaire ».C’est après que com-mençaient les prépara-tifs d’une fête colorée, organisée par les appe-lés. Les jeunes hommes proposaient, entourés de leurs amis et dans la convivialité, de se re-trouver pour une grande

fête. C’est dans un han-gar, ou une grange que l’on partageait un gros repas festif où rien ne manquait, on dansait au son d’un accordéon jusqu’au petit matin. Re-traite aux flambeaux. Les classards avaient fière allure avec leur cocarde tricolore et arboraient des colifichets variés. Il y a quelques temps encore, Léonce aurait pu me montrer les pho-tos souvenirs de cette fête chère à son cœur, et surtout la traditionnelle photo de militaire sur laquelle il pouvait iden-tifier chaque personne. Hélas, la Sorgues dans sa furie aveugle et destruc-trice a emporté entre autres tous ces précieux documents.C’est en 1996 que Jacques Chirac, chef de l’Etat, se prononce en faveur de la réforme du service mili-taire et annonce sa déci-sion de professionnali-ser les armées et donc de

supprimer le service mi-litaire. Adieu conscrits !Les conscrits de 80 ans et plus évoquent avec plaisir ces jour-nées festives très pri-sées en milieu rural. Je termine par une cita-tion de Pierre Daninos, écrivain et humoriste  : «  le service militaire est une période où l’on mange très mal, mais qui nourrit les conversations pour toute une vie. »Merci, Léonce, de votre présence si agréable et sereine.Claudine Guizard-Garcia

Fête des conscrits

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Brèves & Animations...

AteliercoloriageC’est le jeudi 17 septembre que Bahar a proposé des coloriages magnifi ques.

Claudine Guizard-Garcia

Quelques vendredisavec les enfants

Nous avons reçu six enfants de l’école Blanchard. Bahar a dressé des tables avec des jeux diff érents (mémory, dessins, devinettes etc.). Ce petit monde est parfois dissipé mais on gère !

Claudine Guizard-Garcia

PétanqueVendredi 25 septembre a eu lieu une partie de pétanque. Le temps était clément et six résidents en ont profi té pour disputer la partie.

Odette Hérail

Le 15 octobre : un goûter pour les retraités de la villeQuelques personnes étaient au goûter à la salle des fêtes. Partis en bus, puis arrêtés à la Miséricorde pour prendre des aînés, puis direction l’hôpital, nous sommes arrivés à la salle des fêtes. Notre table nous attendait, il y avait de ma musique, plusieurs jeunes de Vaxergues nous ont présenté une danse nouvelle.Le goûter avec des petits gâteaux une coupelle de salade de fruits, café, jus de fruits, et voilà déjà cinq heures pour le retour, cela passe si vite ! Merci aux organisateurs.

Odette Hérail

BibliothèqueTous les mois la bibliothèque municipale vient nous proposer des livres qui sont très intéressants à lire.

Th érèse Cros

4 LOU CAPELLOU / Septembre - Octobre / 2015

Brèves & Animations...

MarionnettesLe 1er septembre, notre déplacement dans les salles de l’ancien tribunal de Saint-Affrique a été une ex-cellente initiative.Nous avons découvert tout d’abord le Pétassou des Grands causses.Réalisé par l’association millavoise la Tortuga, cette exposition polymorphe met en lumière un rituel bien ancré localement à Trèves, au pied des Cé-vennes.Ce diablotin vêtu de pétas est considéré par certains comme le prédécesseur occitan d’Arlequin. Par la suite nous avons découvert la collection de marion-nettes de Christiane et Gérard Gomond.De Guignol lyonnais aux marionnettes anglaises de Xaldo Lanchester en passant par le karagoz turc, les ombres indonésiennes les pupi italiennes et les toones (leur pendant belge), les marionnettes afri-caines oh le théâtre Bunraku japonais, la sélection proposée fait voyager à travers le monde et les cultures. Notez que cette exposition est gratuite.

Bernard Boyer

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Brèves & Animations...

6 LOU CAPELLOU / Septembre - Octobre / 2015

Diététicienne

Le 5 octobre, Lucile Bayle, diététicienne, nous a fait un cours sur l’alimentation principalement avec le sel. Une consommation trop importante de sel a des effets négatifs sur la santé « car elle entraîne une augmentation de la tension artérielle et à terme, des risques de maladie cardio-vasculaires ». Le sodium contenu dans le sel joue un rôle important dans notre organisme. Avec 2 g par jour, minimum, 5 à 6 g moyennement, au delà c’est trop.Evitez les charcuteries, les biscuits à apéritif, les quiches, certains fromages comme le Roquefort. Si vous avez un jardin, faites la cuisine avec vos légumes en utilisant des herbes aromatiques variées ou des herbes de Provence pour remplacer le sel. Evitez les eaux riches en sodium. Certains médicaments effer-vescents contiennent aussi un peu de sel. A vous de regarder les étiquettes pour voir la quantité de sel que vous devez consommer dans la journée.On distingue deux sources de sel. Le sel « visible », celui que vous ajoutez et le sel dit « caché » à l’état naturel dans le pain, les fromages, charcuteries, etc.Consommez du lait, petits suisses, fromages blancs, riz et semoule, pâtes, beurre et margarines sans sel, légumes, fruits, compotes etc.

Thérèse Cros

14 octobre

Dans le cadre de la semaine bleue deux diététiciennes nous ont prodigué des conseils sur les excès alimen-taires. Deux ateliers, sucre et matières grasses, ont été mis en place pour montrer comment équilibrer un repas.Amandine Jutand et Lu-cile Bayle expliquaient comment déchiffrer les étiquettes, sans pour autant interdire le plaisir de la table. Nous n’étions pas nombreux mais attentifs aux conseils.Nous remercions ces personnes pour leur intervention et leurs conseils que nous allons suivre.

Claudine Guizard-Garcia

Brèves & Animations...

Bienvenue au foyerNous avons la joie d’accueillir cinq nouveaux résidents et résidentes :- Jarmila STACHOWOVA au n°27- Léonce MARTIN au n° 9- Jacky SCHMIT au n°21- Jacques CABANES au n° 11- Michèlle THIEBAUT au n°31

Nous leur souhaitons à toutes et à tous une parfaite adaptation.

Bernard Boyer

Histoire d’ani-motsQuel rapport y a-t-il entre une vache et une piqûre ?Le mot vaccin vient du mot vache. Ou plus exactement de la vaccine qui désignait la variole de la vache. C’est en effet la vaccine qui permit de créer les premiers vac-cins contre la variole humaine.

Bernard Boyer

2015 / Septembre - Octobre / LOU CAPELLOU 7

Atelier de poterieLe 12 octobre, Nelly anime un nouvel atelier de poterie avec une pâte à modeler. Selon nos inspira-tions nous devons confectionner des objets. En-suite, avec une peinture spéciale, nous terminons nos créations. Atelier très intéressant.

Claudine Guizard-Garcia.

Le 29 septembre : pique-niquePrévu initialement à la gravière, le pique-nique a été contrarié par le mauvais temps. Les participants ayant acheté les ingrédients nécessaires, Odette Hérail a accueilli les hôtes dans son appartement. Nous remercions Odette de les avoir reçu à son domicile.

Bernard Boyer

DéfiléLe 20 octobre nous avons eu la visite des dames qui viennent à chaque saison pour nous vendre des habits, il y a un grand choix. Merci pour ces dames.

Odette Hérail

Brèves & Animations...

La semaine du goût

Cette manifestation est très utile pour faire décou-vrir de nouvelles saveurs et apprécier des plats de différentes régions de France. Je saisis cette occa-sion pour parler de la responsable, de la gestion des menus. Celle qui nous aide pour le choix des repas, celle qui prend du temps pour nous. Mais oui, vous avez deviné, c’est Agnès, Agnès toujours disponible, toujours à notre écoute. Avec sympathie, gentillesse et sourire. Alors Agnès, ne changez rien, et si parfois quelque méchanceté fuse en votre direction soyez persuadée qu’elle glissera sur votre étoffe de gentil-lesse.Merci pour ces petits moments qui paraissent ba-nals. Continuez longtemps à nous accompagner avec tant de sourires et de compétence.

Claudine Guizard-Garcia

8 LOU CAPELLOU / Septembre - Octobre / 2015

À 19h, pour remplacer le repas que nous faisions habituelle-ment en juillet, Mme Lorenzi, le Personnel, le Conseil d’Admi-nistration ont organisé une soi-rée raclette très appréciée par les résidents et leurs familles. Le délicieux fromage nous a été procuré par M. Euzet, « froma-gerie de Saint-Affrique » présent également. Une soixantaine de personnes étaient rassemblées. Merci à tous les organisateurs.

Thérèse Cros

Brèves & Animations...

Soirée raclette, le 27 octobre

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Brèves & Animations...

10 LOU CAPELLOU / Septembre - Octobre / 2015

Saynète jouée au bénéfice des prisonniers de guerre : La bergèreLe prince :- Gentille pastourelle que tes airs sont char-mants.Comment fille si belle peux-tu rester aux champs ?Laisse là ta campagne, laisse là tes moutonssois ma chère com-pagne, viens orner mon château. La bergère :- Ici comme à la ville, auprès de mes parents, Monsieur, suis bien tranquille et passe du bon temps ; je n’ai pas grande fortune, mais cependant j’en ai assez. Vous vous en trouverez une ; laissez-moi où je suis. Vous vous en trouverez une. Laissez-moi où je suis !Le prince :- Entends-tu le ton-nerre qui roule en avançant ; prends un abri, bergère à ta droite en marchant. J’entends sur le feuillage l’eau qui tombe à grand bruit. Voici venir l’orage, voici venir la pluie.

Thérèse Cros

Chronique familiale

Comment Marie entra chez les pompiers...Marie-Sophie Cournet était née en 1848, près des remparts du vieux château de St-Jean d’Alcas. Elle se maria en 1869 et eut quatre fils. Son dernier fils : Emile, né en 1879 était resté pompier à Nice après son service militaire.Voilà que vers 1900, elle avait la cinquantaine, elle voulut aller le voir à NiceAccompagnée de son deuxième fils Eugène, elle prit le train. Tout se passa très bien, une fois installée chez le fils elle descendit visiter ce quartier de Nice.On peut l’imaginer avec sa coiffe et ses « coutillous » balayant par terre !Elle se perdit rapidement, on la dirigea vers les agents à qui elle raconta qu’elle était allée voir son fils Milou...- Ah... et qu’est-ce qu’il fait votre Milou ?- Et bé, il est pompier...C’est comme ça que l’oncle Emile vit arriver ma mère à la caserne.Car l’oncle Emile était mon grand-oncle et Marie mon arrière grand-mère.J’ai voulu raconter cette anecdote, la trouvant assez amusante, peut-être vous aussi ?

Arlette Py

Nice, promenade des Anglais, 1900

Jeux : les départementsRemplacez les espaces par le nom d’un département.J’étais assis au bar en train de boire un --------. Tandis que je regardais un clo-chard faire la ------ une dame vint s’assoir près de moi, elle portait un manteau de -----. Je fus déjà impressionné car je sais que le ---- -- ----.Nous engageâmes la conversation et ce qui me charma chez elle fut ----- et ses yeux -----. Au bout de quelques minutes, elle me demanda de monter, il fallait donc que je ------ et j’acceptai sans crier ---. Elle ne perdit pas le ---- car à peine arrivés, nous entrâmes dans la chambre, elle se déshabilla, ses seins étaient ma-gnifiques, elle les -------.En fait, cette fille était vraiment ------- et on s’amusa jusqu’à l’----.Au petit matin, je lui fis goûter mon jambon, mon saucisson et mon ------, et elle fut si contente qu’elle me traita d’-------.Un peu fatiguée, elle me demanda tout d’abord l’----, mais où l’histoire se ----- c’est que lorsqu’on eut fini, elle me demanda la -----, je refusais de payer tout de suite, trouvant que c’était trop ----, et ce fut une terrible -----. Je vis alors à ses yeux beaucoup de ----- et c’est à ce moment là que j’aurais eu besoin d’un ------ car elle me frappa en pleine bouille et me donna un coup de pied dans le --- ----. Tout s’arrangea, mais à des histoires pareilles, on ne l’y prendrait plus, elle le ----.

Paulette BRU AUSTRUY

Brèves & Animations...

SOLUTION (dans l’ordre) : Calvados, Manche, Loire, Loir et Cher, Savoie, Doubs, Vienne, Gard, Nord, Aveyron, Gironde, Aube, Cantal, Hérault, Eure, Corse, Somme, Cher, Seine, Aisne, Allier, Bas-Rhin, Jura.

RummikubLe 8 septembre, Bahar a animé un jeu de chiffres. Très intéressant, ce jeu de société est dérivé du rami. Parfois les chevalets sont remplis de jetons lorsque le tirage est mauvais. Le but est de passer de bons moments en s’amusant.

Claudine Guizard-Garcia 2015 / Septembre - Octobre / LOU CAPELLOU 11

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Brèves & Animations...

Sortie à l’Abbaye de Sylvanès

Le 13 octobre 2015 - Avec un beau car de l’entre-prise Mouls, nous nous sommes rendus vers 14h, une vingtaine de personnes, à l’Abbaye cistercienne de Sylvanès. Un guide nous a bien accueillis en nous expliquant que cette abbaye datait du XIIIe au XIVe siècle, habitée à l’époque par les moines. Les moines priaient 7 fois dans la journée, ils ne sortaient jamais. Les converses travaillaient les terres tout autour de l’abbaye pour les faire vivre et entretenir le monas-tère. A la Révolution française en 1790, les moines furent chassés et les paysans ce sont emparé de l’abbaye pour abriter les animaux, moutons, bœufs etc. Ensuite, ils ont mis les outils de travail à l’abri. Vers 1970, l’Abbé Gouze, originaire de Brusque, a repris cette abbaye cistercienne en main en la res-taurant de parts et d’autres. Un orgue, un des plus beaux de toutes les abbayes cisterciennes a été offert par des pèlerins, des paroissiens et voisins. Pour les concerts, les pèlerins viennent de toute l’Europe et je dirais du monde entier.Les fêtes de Pâques et Noël sont très suivies, puisque depuis quelques années on peut y célébrer la messe. Pour ces fêtes, l’Abbaye contient jusqu’à mille per-sonnes.Très beau voyage pour cette sortie du Foyer.

Thérèse Cros

Historique sur l’Abbaye de SylvanèsL’Abbaye cistercienne a

été fondée en 1136 par un seigneur de la région de Lodève, Pons de Lénas. Bien que noble et che-valier on dit qu’il n’en

n’était pas moins brigand redoutable et redouté.

Il aurait été touché par la grâce divine une nuit de Noël.

En 1791, sous la Révolu-tion, les derniers moines

s’enfuirent et l’abbaye est vendue comme bien national. Au début des

années 1970, le frère do-minicain André Gouzes

et Michel Wolkovisky redécouvrent l’abbaye

avec notamment sa nef à l’acoustique

exceptionnelle.Le grand orgue de Sylva-nès a été réalisé en 1997. L’instrument a nécessité dix tonnes d’acier, 20 m2

de bois, 3900 kg d’étain et de plomb. Il a fallu

30 000 heures de travail pour réaliser les 4000

tuyaux différents.Aujourd’hui, l’Abbaye de

Sylvanès est un point fort du tourisme culturel dans

le Sud-Aveyron et grand site de Midi-Pyrénées.

Bernard Boyer