La création : La Genèse comme

fondement2ème partie

Leçon pour le 30 mai 2020

« Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l'étendue manifeste l’œuvre de ses mains.

Le jour en instruit un autre jour, La nuit en donne connaissance à une autre nuit. »

Psaume 19.1-2, Traduction

Œcuménique de la Bible (2010)

Lecture de la semaine: Job 26.7-10 ; Genèse 1-2 ;

Genèse 5 ; Genèse 11 ; 1 Chroniques 1.18-27 ;

Matthieu 19.4, 5 ; Jean 1.1-3.

Seigneur, tu m’as créé capable de dialoguer avec toi : nous parlons la même

langue. Donne-moi l’envie et la joie de dialoguer chaque jour avec toi.

Tu as pourvu à l’essentiel de nos besoins, apprends-moi à ne pas vivre d’envies

mais à vivre le contentement. Merci de ton amour. Apprends-moi

à voir et à aimer les richesses que tu as créées chez mes semblables, les

autres membres de l’église et toutes les personnes que je rencontre. Amen ! »

« Comment accepter aujourd’hui la mission de jardiniers de la terre

que le créateur a confiée aux humains ?

Que devrais-je modifier dans ma manière de vivre pour me rapprocher

des attentes du créateur à mon sujet ?

Je suis doté de la capacité de parler, de choisir des mots

adéquats pour désigner les êtres qui m’entourent.

Comment développer ma curiosité pour ces êtres ?

Comment apprendre à utiliser un vocabulaire précis

et adéquat ?

Comment apprendre à voir chez les autres

les beautés que Dieu a créées ? […]

Tu lui as donné la domination sur les

œuvres de tes mains, tu as tout

mis sous ses pieds. (Psaume 5.7)

(2020, 30 mai | Comment interpréter les Écritures, n° 9 | https://adventiste.org/bible)

La Genèse et l’idolâtrie :

La création dans d'autres cultures

La création et les idoles

La Genèse et la terre :

Une terre plate ?

Une terre jeune ?

La Genèse et la Bible :

La création dans toute la Bible

La Genèse nous donne une image d'intégralité qui établit toutes les lignes directrices pour le reste des Ecritures.

Par exemple, la Bible peut parler des événements de la fin car celui qui a fait toutes choses au début est toujours souverain sur sa création.

Nous allons donc étudier les concepts de base exposés dans les premiers chapitres de la Genèse et leur impact sur le reste de la Bible et sur l'histoire.

Genèse 1-2 n'est pas le seul récit de la création de l'homme qui existe. Il existe d'autres récits comme le manuscrit Atra-Hasis, qui raconte comment les Akkadiens ont conçu la création de l'homme. Les Egyptiens ou les Grecs avaient aussi leurs propres histoires.

Elles présentent toutes des similitudes avec le récit de la Genèse (par exemple, l'utilisation de l'argile), mais aussi de grandes différences.

Dans les récits extrabibliques, l'homme est créé par l'égoïsme ou la rivalité entre les dieux, ce qui reflète une perversion idolâtre de l'histoire originale.

Seule la Genèse présente l'humanité comme le résultat d'un acte d'amour du Dieu tout-puissant,

accompli dans un but dépourvu d'égoïsme.

« Le récit de la création présent dans la Genèse rejettece qui constitue le motif central des religions païens : la déification de la nature.

Il est intéressant de noter qu’il ne cherche pasà élever l’Eternel au-dessus des autres dieux. Dans le récit des sept jours de création (Genèse 1.1-2.3), il n’est même pas nommé ; il est simplement désigné sous l’appellation générique de « Dieu » (Elohim [Créateur]).Ensuite, Genèse 2 et 3 ne mentionne aucun besoinpour lui d’établir sa suprématie sur les autres divinités.

Aucune conquête des autres dieux ou monstres n’est évoquée. Aucun lieu sacré ni aucune villene sont mentionnés comme étant l’endroit d’où il aurait déclenché le processus de création. Aucun objet sacré n’est mentionné. Le Dieu de Genèse 1 est vraiment le Dieu universel. »

« Nous sommes tributaires de la Bible pour ce qui concerne la connaissance de l’histoire originelle de notre monde, la création de l’homme et sa chute. Si l’on élimine la Parole de Dieu, que reste-t-il, sinon les fables, les conjectures et la détérioration de l’intelligence qui

est le fruit des erreurs séduisantes ? »

(La Bible avec notes d’étude archéologiques et historiques,

Ancien récits de la création, p. 5.)

(E. G. White, Pour un Bon Équilibre mental et spirituel,

vol. 2, p. 770.)

Dans plusieurs cultures, le soleil et la lune étaient des dieux qui intervenaient activement dans la création de la terre et de l'homme. Pour les Egyptiens, par exemple, le soleil (Râ) a créé la vie. Pour cette raison, ces étoiles étaient vénérées par presque tous les peuples anciens.

Pourquoi le soleil et la lune ne sont-ils pas mentionnés par leur nom ?

Pour les dépouiller de tout pouvoir créatif et éviter l'idolâtrie, la Genèse précise que c'étaient des étoiles sans vie, créées par Dieu avec une fonction spécifique.

Il n'y a pas de dieux divers qui interviennent dans la création et qui

méritent notre culte. La Bible dit : « Il n'y a ni hasard ni caprice, tout a

été créé dans un but précis. » (Esaïe 45.5, 18)

Seul le Dieu créateur est digne de notre culte.

« Il est rapporté dans la Genèse différents moyens employés par Dieu pour parler aux païens. Mais le contraste entre la révélation de Dieu dans la Genèse et les idées des païens est frappant.

Bien des philosophes païens possédaient une pure connaissance de Dieu ; mais la dégénérescence, l’adoration des objets créés, commencèrent à obscurcir cette connaissance.

L’ouvrage de Dieu dans le monde naturel — le soleil, la lune, les étoiles — devint un objet d’adoration. »

(E. G. White, Levez vos yeux en haut, p. 270.)

« 3 Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi.

4 Tu ne te feras pas de statue, ni aucune forme de ce qui est dans le ciel, en haut,

de ce qui est sur la terre, en bas, ou de ce qui est au-dessous de la terre, dans les eaux.

5 Tu ne te prosterneras pas devant ces choses-là et tu ne les serviras pas ; car moi, le SEIGNEUR (YHWH), ton Dieu, je suis un Dieu à la passion jalouse, qui fais rendre des comptes aux fils pour la faute des pères, jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me détestent,

6 mais qui agis avec fidélité jusqu'à la millième génération envers ceux qui m'aiment

et qui observent mes commandements. »

Exode 20. 3-6

« Il fait trembler la terre sur sa base, et ses colonnes sont ébranlées. » (Job 9.6)

Une lecture littérale de plusieurs passages a conduit certaines personnes à croire en une terre plate, soutenue par des colonnes, et délimitée par quatre angles (voir Apocalypse 7.1).

Cependant, dans le même livre qui parle des piliers de la terre, on nous dit qu'elle est suspendue au vide (Job 26.7). Nous devons comprendre le langage poétique dans lequel beaucoup de ces expressions sont utilisées.

Bien que nous sachions que la terre est circulaire et ronde, plutôt que plate

(Proverbes 8.27 ; Esaïe 40.22),

nous parlons toujours des quatre points cardinaux.

Nous continuons également à parler du lever et du coucher du soleil, même si nous savons que c'est nous qui tournons autour. Nous n'utilisons pas le langage scientifique. De même, la Bible fait des descriptions dans un langage commun, non scientifique.

« Levez les yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses?

C’est celui qui fait sortir leur armée au complet. Il les appelle toutes par leur nom,

par son grand pouvoir et sa force puissante: pas une qui ne fasse défaut. »

(Esaïe 40.26).

« Les étoiles aussi ont un message d’encouragement pour chacun de nous. […]

L’apôtre Paul, guidé par le Saint-Esprit, déclare à propos du Christ que « tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses et tout

subsiste en lui. » (Colossiens 1.16-17.)

La main qui soutient les mondes dans l’espace, qui maintient dans un ordre parfait, dans une activité incessante toutes choses à travers l’univers est celle de Jésus cloué pour nous sur la croix. »

« C’est le Dieu d’éternité, l’Eternel, qui a créé les extrémités de la terre; il ne se fatigue ni ne se lasse; son intelligence est insondable.

Il donne de la force à celui qui est fatigué et il augmente la vigueur de celui qui est à bout de ressources. » (Esaïe 40.28-29).

(E. G. White, Education, p. 129 et p. 149.)

ʻXʼannées

ʻYʼannées

ʻZʼ années

En additionnant tous les Z, on peut se faire une idée de l'époque où Abraham a vécu.

Selon la tradition juive, la création a eu lieu en 3760 avant J.-C. Ainsi, l'année grégorienne 2020 est équivalente à l'année hébraïque 5780. Bien que ce chiffre ne soit pas fiable à 100%, il nous donne une idée approximative de l'âge de la terre.

“A” vécut ʻXʼ années, et il est le père de “B”. Après avoir engendré “B”, “A” a vécu ʻYʼ années, et il a engendré des fils et des filles. Les jours de “A” furent de ʻZʼ années, et il mourut.. (Voir Genèse 5.6-8).

Dans Genèse 5 et 11 ; 1 Chroniques 1.1-27 et Luc 3.23-38, nous trouvons des généalogies qui couvrent l'histoire humaine d'Adam à Abraham. Non seulement des noms sont donnés, mais aussi des âges. Cela nous permet de calculer le temps passé entre ces deux personnages.

(Voir la leçon du mercredi 27 mai, p. 76. « La création et le temps. »)

Dans le Nouveau Testament, tant Jésus que les apôtres font continuellement référence aux 11 premiers chapitres de la Genèse (Matthieu 19.4-5 ; Marc 10.6-9 ;

Luc 11.50-51 ; Jean 1.1-3 ; Actes 14.15 ; Romains 1.20 ; 2 Corinthiens 4.6 ; Ephésiens 3.9 ; 1 Timothée 2.12-15 ; Jacques 3.9 ; Jude 11, 14 ; Apocalypse 2.7 ; 3.14 ; 22.2-3).

Dans l'Ancien Testament, la puissance créatrice de Dieu est souvent mentionnée. Rien que dans Esaïe, nous avons plus

de dix références directes à Dieu en tant que créateur.

(Esaïe 42.5 ; 43.1, 7, 15, 21 ; 45.8 ; 54.16, 56.7 ; 57.16 ; 65.17, 18).

Même les références à la création sont utilisées comme base pour des doctrines aussi importantes que le péché et la rédemption (Romains 5.12-19). Sans le pilier de la Genèse, toute la Bible perdrait sa cohésion et sa fiabilité.

« Le poète et le naturaliste peuvent nous parlerde la création ; mais c’est le chrétien qui peutle mieux en apprécier les richesses, parce qu’il yreconnaît l’œuvre de son Père, et que, dans unefleur, dans une plante, dans un arbre, il voit despreuves de son amour.

Nul ne peut apprécier à leur juste valeur lesmontagnes et les vallées, les fleuves et lesmers, s’il ne les considère comme l’expressionde l’amour de Dieu envers les hommes. »

(E. G. White, Le Meilleur Chemin, p. 84.)

« La Bible: notre guide —

Nous sommes tributaires de la Bible

pour ce qui concerne la connaissance

de l’histoire originelle de notre monde,

la création de l’homme et sa chute.

Si l’on élimine la Parole de Dieu, que

reste-t-il, sinon les fables, les conjectures

et la détérioration de l’intelligence qui est

le fruit des erreurs séduisantes ? […]

Les connaissances humaines sont toujours

sujettes à caution. C’est par esprit de

contradiction et par ignorance soit de la

science, soit de la Bible, que les sceptiques

prétendent les trouver en conflit.

Bien comprises toutes deux, elles sont

parfaitement d’accord. Moïse a écrit sous

la direction de l’Esprit divin. »

(E. G. White, Pour un bon équilibre mental et spirituel 2, p. 771.)

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