2 / 2 ATTRIBUTION DU pRIX SCHAMBAUGI-I

lement et e ~ c a c e m e n t contr ibuer au succ6s des t r avaux de ce savan t et, par lh mgme, servir la pens6e fransaise.

Le G. A. L. F., dont le Dr CAUSS~ rut un ini t iateur et un actif membre fondateur , est tou t part icu- li~rement heureux q u ' u n de ses membres soit ainsi , distingu6 ,. I1 t rouve dans cet te d is t inc t ion une fiert6 legitime et une raison de plus de perseverer dans ses efforts. Le G . A . L . F . t ient h prSsenter "h Madame CAuss~ ses respectueuses f61icitations et h l 'assurer qu'il garde le fid~le souvenir de celui qui a 6t6 l 'un des meilteurs art isans de l 'acoust ique phy- siologique et de ((l'efficience)) de notre Groupement .

Voici en quels termes cette nouvelle a 6t6 annono6e.

(( La plus hau te ins tance de l 'Otologie Inter-

AU DOCTEUR CAUSS]~ [ANNALEg DES TI~L~COM]~IUNICATIONS

nationale vient de rendre un juste hommage h la m6moire de notre ami et col laborateur Raoul CAvss~, Directeur et fonda teur du Labora- toire d Otol%~e Exp6r imenta le h l']~cole Pra t ique des Hautes ]~tudes, pour ses reeherches sur le laby- r inthe.

(~ R6uni en juillet dernier h Helsinki, le Collegium Oto-Rhino-Laryngotog icum Amicit iae Sacrum, lui a t t r ibue, en effet, le prix SCHJ, MBAUcm ~

Le Comit6 du Collegium charg6 de l ' a t t r ibut ion du prix comprenai t : Le Professeur Luzius RUEDr de Zurich, President, le Dr W. J. Mc. NALLY de Montreal, le Professeur Tors ten SKOOC de Stock- holm, Mr V. E. NEGUS de Londres, le Professeur Eelco Hu~z~Nax de GrSningen , Secr6taire.

P. CKAYASSE.

COMPTES RENDUS DE LIVRES

**" La cyberngtique. Th$orie d~ signal et de l'in]or- mation. Revue d'Optique theorique et instrumentale, Paris (1951), 3~18 p. quelques fig., ref. bibl. Pr ix : 1.600 F. Cet nuvrage rdunit les conferences faites au cours d 'un

cycle organis6 en ~950 par Louis DE BaoGLrE, Secre- taire perpetuel de l'Acad~mie des Sciences, Membre de l'Academie Franqaise, Prix Nobel, Professeur h la Sorbonne. Le domaine de cet ouvrage couvre la pattie de la cyberndtique qui interesse directement les Inge- nieurs des Telecommunications, mais que tons les ingd- nieurs et physiciens ont inter~t ~ connaltre, car les thdo- ties expos~es sent suffisamment generalcs.

Une introduction de J. LOEB, Ingenieur en Chef des P. T. T., indique le domaine qui va 6tre explor6. Les conferences peuvent se ranger dans les categories sui- vantes :

1o Bases mathematiques et physiques. a) R. FOI~TET, Professeur ~ la Facult6 des Sciences

de Caen ~ Processus stationnaires et de Marko[], et entre- pie. Cette conference indique d'une far tres deve- lopp~e les r~sultats mathematiques d'oh SrIANNON est parti pour dtablir sa theorie de l'entropie-in/ormation.

b) A. BLANc-LArlzaa~, Professeur "~ la Facult6 des Sciences d'Alger - - Le bruit dans les Tdlgcommuni- cations. Les bases physiques de la statistique des bruits (agitation thermique, bruit des diodes) sent indiquees de far A perrnettre la construction des thdories in/or- mationnelles.

2o Theories du s ignal et de l ' inlormation. a) M. D. INDJOUDJIAN: Ingenieur des P. T. T. au

Service des Recherches et du Contr61e Techniques - - donne un expos6 des travaux de N. W-rENan sur le fil- trage des signaux al~ectds de bruit. I1 montre comment on peut calculer le reseau dormant une erreur quadra- ~ique moyem~e minimum, et traite la prediction eomme un cas particulier du liltrage.

b) L'Enseigne de Yaisseau A m ~ , l N - indique les grandes lignes de la theorie suivant laquelle S~*N~ON definit la quantitd d'in/ormation afferente ~ une source au moyen des probabilites des differents symboles entrant dans le message. I1 definit de m~me la capacit6 d 'une vole de transmission et l'effet du bruit sur la quantit6 d'information revue.

c~ 3. OSWXLD - - expose la thdorie da signal analy- tique ~fonction complexe dent la partie rde~le redonne te signal pour une variable reelle). Ce signal analytique permet de d~finir lee valeurs moyennes t instant d'appa- rition d'un signal et [ fr6quence moyenne. La theorie conduit naturellement h u n principe de ~( complemen-

taritd-indetermination )), temps-frdquence qui permet de quantifter les signaux.

d) D. GABOR, Imperial College, Electrical Engi- neering Dept, London - - relic la theorie des Telecom- munications/~ la Physique dent elle n'est somme route qu'une branche. 11 montre que la structure quantique ultime du rayonnement 61ectromagnetique apporte une limite naturelle ~ la quantitg d'in/ormation trans- missible.

3 ~ Application des Theories.

A) Mesure. Trois conferences out 6t6 consaerees k la mesttre de

la quantitd d'in]ormation. a) Une conference d'introduction par J. VIrLE. b) P. CHxvAssa, Ingenieur en Chef des P. T. T., chef

du D6partement Acoustique et Tel6phonom~,trie du Centre National d 'Etudes des Tdldcommunications - - indique les methodes en usage (logatomes) pour mesurer la nettet6 d'une communication.

c) S. COLO.MBO indique les pertes d'in[ormation dues $ la distorsion.

B) T~Id~ision. Y. DELBORD, Ingenieur en Chef charge du Depar-

lement Infrarouge et T616vision du Centre National d'l~tudes des Tdlecommunications - - indique les efforts accomplis pour diminuer la bande passante occupee par la T616vision sans diminuer la qualit6 de l'image, et donne un tableau comparatif des divers proced6s de Telecommunication, au point de rue du rendement in]ormationnel.

C) Tdldphonie multiplex. J. ICOLE, Ingenieur eu Chef des P. T. T., Chef de la

Division Radiocommunications du Centre National d'Etudes des Telecommunications ~ montre comment la thdorie permet de comparer entre eux les principaux procedds connus de telephonie multiplex (~ modulation de frequence, ~ impulsions, h code d'impulsions, etc...).

D) Compression des ]rdquences. P. MARcou, Colonel des Transmissions, Chef de la

Division , Contre-Mesures , an Departement Tele- commande du C. N. E. T. ~ donne une analyse des procddes de rdduction de la bande occupde par une com- munication, au moyen de la compression des frequences.

E) Codage et ln]ormation. E. PIGAULT, Inspecteur Gen6ral des P. T. T. - - 6tudie

les deux sens du mot codage, le premier sens 6taut r compression )) des roots pour diminuer le cofit des tdlegrammes, le second sens Oant la combinaison des courants transmissibles par fil on par radio pour representer des lettres ou des roots.

J. Lo~s,

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