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La feuille d’ Sommaire DOSSIER … LA CONSTRUCTION BOIS p. 2-3 INFOS … COLLECTIVITÉS p. 4-5 À L’HONNEUR … INAUGURATIONS p. 6 INFOS … GRAND PUBLIC p. 7 INFOS … ADHÉRENTS p. 8 Bulletin trimestriel n°22 - Décembre 2005 Edito Il y a trente ans, on parlait de la « chasse aux gaspis ». Le ton était, et cela reste d’actualité, à traquer les comportements et les équipe- ments dévoreurs d’énergie. Nous voilà, trente ans plus tard, avec enfin quelques orientations politiques et financières qui vont dans le bon sens même si cela est toujours insuffisant au vu des enjeux du développement durable. Pour y faire face efficacement, il nous faut aller plus loin ; réduire la demande énergétique à marche for- cée par la modification de nos pra- tiques. Cela passe tout d’abord, par l’identification de pistes d’améliora- tions possibles et réalistes ; le bilan carbone dont nous parlerons plus loin constitue un moyen efficace pour savoir là où il faut porter ses efforts. Construire avec du bois est une autre manière de participer active- ment à la préservation du climat. Cette matière première, renouvela- ble si elle est bien gérée, demande très peu d’énergie pour la mobiliser et la mettre en œuvre par rapport à d’autres comme le béton ou la bri- que, c’est aussi un excellent moyen de stocker du carbone pendant quelques décennies. Désormais, la chasse au carbone est ouverte ! Le « Bilan carbone® » : quantifier ses émissions de gaz à effet de serre pour mieux agir Toute activité humaine, quelle qu'elle soit, engendre directement ou indirectement des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). En effet, nous brûlons tous les jours des produits à base de carbone tels que le charbon, le pétrole ou le gaz naturel. Le résultat de ces combustions est, en partie, la formation de dioxyde de carbone qui est un gaz à effet de serre. L’augmentation de GES dans l’atmosphère engendre des modifications climatiques. En France, 33% des émissions de GES proviennent de l’industrie et 29% des transports. Pour maîtriser et limiter nos émissions de carbone et donc réduire notre impact sur l’envi- ronnement, il est nécessaire de connaître nos émissions et de s’appuyer sur des références fiables. C’est pourquoi l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) a mis en place une méthode de comp- tabilisation des émissions de gaz à effet de serre appelée le « Bilan Carbone® ». Ce logiciel « Bilan Carbone® » s’adresse à tous les types d’entreprises, quelles que soient leur taille et leur activité : industries, entreprises agricoles, de transport et tertiaire, ou col- lectivités. La méthodologie doit permettre une estimation des émissions de GES en équivalent carbo- ne à deux niveaux bien distincts : • émissions « propres aux activités » : activités de bureau, gestion des services rendus comme les déchets, entretien des voiries, • émissions « liées à des processus nécessaires » : les transports de marchandises vers la collectivité, les déplacements des résidants, le chauffage des logements. Pour maîtriser et limiter ces rejets de GES, il faut, avant tout, identifier et quantifier les sour- ces d’émission à travers les différentes activités. Cette méthode permet donc aux entreprises de se responsabiliser et de réduire les émissions générées par l’ensemble de leurs activités.

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Page 1: La feuille d’

La feuille d’

SommaireDOSSIER … LA CONSTRUCTION BOIS p. 2-3

INFOS … COLLECTIVITÉS p. 4-5

À L’HONNEUR …INAUGURATIONS p. 6

INFOS … GRAND PUBLIC p. 7

INFOS … ADHÉRENTS p. 8

Bulletin trimestriel n°22 - Décembre 2005

EditoIl y a trente ans, on parlait de la« chasse aux gaspis ». Le ton était,et cela reste d’actualité, à traquerles comportements et les équipe-ments dévoreurs d’énergie.

Nous voilà, trente ans plus tard,avec enfin quelques orientationspolitiques et financières qui vontdans le bon sens même si cela esttoujours insuffisant au vu desenjeux du développement durable.

Pour y faire face efficacement, ilnous faut aller plus loin ; réduire lademande énergétique à marche for-cée par la modification de nos pra-tiques. Cela passe tout d’abord, parl’identification de pistes d’améliora-tions possibles et réalistes ; le bilancarbone dont nous parlerons plusloin constitue un moyen efficacepour savoir là où il faut porter sesefforts.

Construire avec du bois est uneautre manière de participer active-ment à la préservation du climat.Cette matière première, renouvela-ble si elle est bien gérée, demandetrès peu d’énergie pour la mobiliseret la mettre en œuvre par rapport àd’autres comme le béton ou la bri-que, c’est aussi un excellent moyende stocker du carbone pendantquelques décennies.

Désormais, la chasse au carbone estouverte !

Le « Bilan carbone® » : quantifier ses émissions de gaz à effet de serre

pour mieux agirToute activité humaine, quelle qu'elle soit, engendre directement ou indirectement desémissions de Gaz à Effet de Serre (GES).En effet, nous brûlons tous les jours des produits à base de carbone tels que le charbon, lepétrole ou le gaz naturel. Le résultat de ces combustions est, en partie, la formation dedioxyde de carbone qui est un gaz à effet de serre.L’augmentation de GES dans l’atmosphère engendre des modifications climatiques. EnFrance, 33% des émissions de GES proviennent de l’industrie et 29% des transports.Pour maîtriser et limiter nos émissions de carbone et donc réduire notre impact sur l’envi-ronnement, il est nécessaire de connaître nos émissions et de s’appuyer sur des référencesfiables.C’est pourquoi l’ADEME (Agence De l’Environnement et de laMaîtrise de l’Énergie) a mis en place une méthode de comp-tabilisation des émissions de gaz à effet de serre appelée le« Bilan Carbone® ».

Ce logiciel « Bilan Carbone® » s’adresse à tous les types d’entreprises, quelles que soientleur taille et leur activité : industries, entreprises agricoles, de transport et tertiaire, ou col-lectivités.La méthodologie doit permettre une estimation des émissions de GES en équivalent carbo-ne à deux niveaux bien distincts :• émissions « propres aux activités » : activités de bureau, gestion des services rendus

comme les déchets, entretien des voiries,• émissions « liées à des processus nécessaires » : les transports de marchandises vers la

collectivité, les déplacements des résidants, le chauffage des logements.

Pour maîtriser et limiter ces rejets de GES, il faut, avant tout, identifier et quantifier les sour-ces d’émission à travers les différentes activités.Cette méthode permet donc aux entreprises de se responsabiliser et de réduire les émissionsgénérées par l’ensemble de leurs activités.

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DOSSIER … LA CO

Il est vrai que ce dernier sort de l’ordinaire :– la villa fait 140 m2 avec un porche et un garage,– le bardage extérieur est en sapin traité classe 4 et l’isolation enlaine de roche,– les formes à l’intérieur sont très douces car la maison est unpolygone à 12 côtés.Pourtant, c’est une réalisation parfaitement réussie aussi bien surle plan architectural, que de l’insertion paysagère ou de la qualitéde vie.

Les Maisons à Ossature Bois (MOB) peuvent être réalisées de 3 façons différentes : soit en bois empilé, poteau poutre ou bienavec des panneaux à ossature bois.

Dans les deux premiers cas, il est possible d’utiliser du rondin, desmadriés calibrés et des panneaux contrecollés. Les panneaux àossature bois sont de plus en plus fabriqués en usine par desmachines entièrement automatisées, à commandes numériquesou bien sur des tables de fabrication. Ceci garantit une précisionparfaite dans la fabrication des composants. Les panneaux peu-vent être ouverts ou fermés selon le degré de finition et selon lescas, les menuiseries peuvent être intégrées ainsi que les pare-ments extérieurs comme les bardages bruts ou pré peints. Dans cecas, nous avons la qualité d’une finition appliquée en usine et unchantier plus court.Les techniques actuelles dans les entreprises du bois nous offrentune diversité de produits très performants aussi bien dans la miseen œuvre (où parfois les autres matériaux de construction ont leurlimite) que pour l’isolation ou qu’en matière de design.Les constructeurs de maisons vont devoir se former rapidementpour satisfaire à la demande. La mise en œuvre d’une maison àossature bois demande du professionnalisme et doit être réaliséedans les règles de l’art.

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La forêt couvre plus du tiers de la surface de la France et depuisplusieurs décennies elle augmente.De plus, il faut savoir que plus nous coupons le bois de nos forêts,plus nous luttons contre l’effet de serre. En effet, quand un arbrea atteint sa maturité, il cesse de stocker du dioxyde de carbone.Ainsi, le couper permet à un autre arbre de repousser et donc destocker du dioxyde de carbone.

Dans le département de l’Ain, les forêts ont une superficie de180 000 ha où nous récoltons 400 000 m3 de bois chaque année.Mais pour que cette forêt vive bien et joue pleinement son rôleéconomique et écologique, il faudrait en récolter plus de500 000 m3 chaque année.

Pour le département de l’Ain, le bois est une richesse dont lepotentiel n’est pas suffisamment valorisé. Les acteurs de la filièrebois se mobilisent pour redonner au bois sa place dans notre viede tous les jours.Les temps changent, les mentalités évoluent et dans ce contextede protection de l’environnement, on redécouvre les vertus dubois. C’est un matériau sain, naturel, recyclable, renouvelable etdisponible sur notre territoire. Le bois séduit par son côté naturel,sa noblesse, le confort qu’il procure.

Il faut que les élus, les architectes, les urbanistes, les DDE(Directions Départementales de l’Équipement), les collectivités ter-ritoriales et les bailleurs sociaux se positionnent en faveur de laconstruction bois, aussi bien pour les bâtiments individuels quecollectifs.

Dans notre région, il y a peu de temps encore, ceux désirantconstruire une maison à ossature bois rencontraient des difficultéspour obtenir leur permis de construire.Christine et Michel CHAPELAND de Condeissiat, alors qu’ils nerencontraient pas d’obstacle de la part de la municipalité ont dus’obstiner, avec le soutien du cabinet d’architecture Mégard deChâtillon-sur-Chalaronne, pour faire accepter leur projet.

Bois empilé

Panneau à ossature bois

PoteauPoutres

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ONSTRUCTION BOIS

◗ Chaimbault Menuiserie à Miribel qui compte 20 employés et5 apprentis. Son activité est à 80% pour la surélévation (enFrance le marché de la surélévation de bâtiment représente 45%du marché de la construction ossature bois), 20% escaliers. Ilssont concepteurs, réalisateurs et bureau d’étude. Tout est préfa-briqué en atelier, la pose est faite en sous traitance. Les chan-tiers sont très rapides et sans gêne pour les occupants de la mai-son.

◗ LB Charpente à Saint-Jean-sur-Veyle qui compte 5 employés etun apprenti. Son activité est à 80% charpente et ossature bois,20% couverture. Le gérant (compagnon du devoir) travaille avecdes architectes mais réalise ses plans de conception. Dans quel-ques mois, il fabriquera ses panneaux ossature bois dans unnouvel atelier de 700 m2, ce qui lui permettra d’aller plus loindans la finition des panneaux en y incluant l’isolation et le bar-dage. Son objectif à court terme est de pouvoir fournir une mai-son hors eau et hors air, isolée sortie usine.

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Dans le département de l’Ain, plusieurs artisans charpentiers et menuisiers s’orientent vers ce type de construction.

On peut notamment citer :

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter : Guy SAUNIER, chargé de mission FIB 01

F.I.B. 01 / FEDERATION INTERPROFESSIONNELLE DU BOIS 01Place du Centre – 01110 CORMARANCHE–EN-BUGEY

Tél. 06 88 97 38 08 - Fax 04 74 35 31 29 - E-mail : [email protected]

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Le suivi énergétique

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Dans une collectivité, le budget énergie représente 3 à 5 % de sonbudget de fonctionnement. Cela représente environ 30 € parhabitant et par année.

Le poids des bâtiments communaux dans le bilan énergétique glo-bal est important. Le patrimoine bâti constitue en effet le premierposte de consommation d’énergie de la collectivité devant l’éclai-rage public.Pour réduire ce poste de dépenses, il est indispensable de faire desmesures régulières.Le suivi énergétique permet à une commune de suivre la consom-mation d’énergie de ses bâtiments. L’objectif est de connaître lecoût énergétique exact du fonctionnement de chaque bâtiment,d’apprécier l’efficacité du système de chauffage, des isolations etde déceler les dérapages ou anomalies de consommation. Il per-met donc aux élus et agents de vérifier si les consommations com-munales s’inscrivent dans la moyenne des ratios nationaux.

Comment faire concrètement ?Il existe plusieurs manières de mener un suivi énergétique. Mais le suividébute souvent par un audit énergétique global de la commune ou undiagnostic pour chaque bâtiment, afin de partir d’un état zéro.

La commune a plus de 10 000 habitants Dans ce cas de figure, la commune peut embaucher un agent qui serale référent « eau / énergies ». Il se chargera de l’audit et du suivi éner-gétique. Son poste sera rentabilisé par les économies engendrées.Les élus ont également la possibilité de sous-traiter le suivi éner-gétique auprès d’un bureau d’étude.La commune a moins de 10 000 habitants Dans le cas où les élus ne souhaitent pas recruter, ils peuvent contac-ter un bureau d’étude ou Hélianthe pour former un agent des servi-ces techniques. Une fois formé, l’agent analysera les consommationsà partir des factures énergétiques des bâtiments communaux. Ce suivipeut être effectué sur un logiciel basique tel que « Excel » grâceauquel il est possible d’établir des fiches de suivi. Des logiciels plusspécifiques existent, comme « Déclic ».L’objectif suivant consiste à comparer les résultats obtenus aux ratiosnationaux afin de discerner les surconsommations éventuelles.Cependant, si la commune ne souhaite pas assurer elle-même sonsuivi énergétique, elle peut faire le choix d’être accompagnée parl’Espace Info Energie de son département, grâce au Conseil enÉnergie Partagé.

Des résultats élevés... Comment agir ? Une politique de maîtrise de l’énergie s’articulant autour de4 actions stratégiques doit être menée :– régulation de l’éclairage public,– régulation des installations de chauffage,– adaptation des tarifs et des contrats,– éclairage par lampes basse consommation.L’expérience démontre que réduire les dépenses par ces actionssimples est possible. Ces économies ont un temps de retour del’ordre d’un an environ.Parallèlement, il est conseillé d’agir sur les comportements des uti-lisateurs des bâtiments communaux : public, associations, agents,élus... Il est donc primordial de mesurer, mais également de sensi-biliser, former et informer ces différents publics afin de modifierleurs comportements.

INFOS … CO

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Le Conseil en Énergie Partagé

Le Conseil en Énergie Partagé (CEP) est l’outil idéal pour la gestionénergétique du patrimoine communal des collectivités de moinsde 10 000 habitants.

Sa mise en œuvre se déroule en 2 phases :– la réalisation d’un bilan énergétique global sur les 3 dernièresannées,– le suivi personnalisé de la commune comprenant une analysedes postes s’étant révélés surconsommateurs sur trois ans.

Dans le cadre du Conseil en Énergie Partagé, un conseiller énergieréalisera le suivi des factures, étudiera les contrats de fournitured’énergie et de maintenance des installations. Il élaborera égale-ment un plan d’action afin de réduire les consommations d’éner-gie et d’eau à confort identique. Ce travail permet une informationprécise des élus et des services techniques.

Le coût de cette prestation peut être en partie pris en charge parI’ADEME et la Région. Leurs aides s’élèvent à hauteur de 35% cha-cune. Il ne reste que 30% à la charge de la collectivité locale.

Trois collectivités locales de l’Ain se sont engagées dans cettedémarche :• la commune de Miribel,• la Communauté de Communes de Montrevel-en-Bresse,• le Parc Naturel Régional du Haut Jura.

Sensibilisée aux questions de maîtrise de l’énergie, la commune deJayat (777 habitants) a été la première commune de laCommunauté de Communes de Montrevel-en-Bresse à bénéficierdu Conseil en Énergie Partagé en mai 2005. La première phase debilan global énergétique du patrimoine de la commune sur lestrois dernières années est terminée et les premières actions vien-nent d’être réalisées.

Pour quelles raisons avez vous souhaité bénéfi-cier du CEP?« La commune de Jayat a souhaité bénéficier de ceservice pour plusieurs raisons : faire étudier au plusjuste nos consommations d’énergie (eau, électricité,gaz en priorité) par un œil extérieur et profiter deconseils en vue de la réhabilitation de notre groupescolaire. »Dans les résultats du CEP, un certain nombre d'adap-tations ou de travaux ont été préconisés : certainesmesures ont elles déjà été mises en œuvre ?« Suite à ces résultats, nous avons réalisé deux opé-rations prioritaires : la pose d’un compteur d’eau

pour l’arrosage des fleurs et la réactualisation de notre contrat degaz. D’autres suggestions seront étudiées. »Des économies d'énergies sont elles apparues ?« Ces premières opérations nous permettront de réaliser des éco-nomies non négligeables, de l’ordre de 20% sur la consommationde gaz et 50% sur l’eau d’arrosage des fleurs (suppression de lataxe de rejet). »

La Communauté de Communes de Montrevel en BresseLa Communauté de Communes deMontrevel en Bresse est engagéedans une démarche d’agenda 21.« Les économies d’énergies ainsi quele développement des énergies renou-velables figurent parmi ses préoccupa-tions » précise Bernard FONTENEAU, Président de la communautéde communes. « En optant pour la prise en charge des frais liés à unConseil en Énergie Partagé, la Communauté de communes a vouludonner une impulsion à cette piste d’action. Une démarche inter-communale permet parallèlement de susciter des échanges, entreélus, sur des questions qui ne leurs sont pas familières. 11 collectivi-tés sur 14 ont accepté la proposition de la Communauté de deman-der à Hélianthe une observation fine des consommations et des sug-gestions d’économie sur l’eau et l’électricité, le fuel et le gazconsommés pour l’arrosage, le chauffage, l’éclairage public ou lesvéhicules. Les communes engagées dans cette démarche serontconduites à en parler autour d’elles, à expliquer leur démarche, etcela contribuera à sensibiliser les populations locales aux économiesd’énergies. La démarche doit démontrer aux communes – et les pre-miers bilans en apportent la preuve – qu’une meilleure gestion desénergies est possible et avec elle des économies. »

OLLECTIVITÉS

Interview de Bernard PACCOUD, Adjoint au maire de Jayat

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À L’HONNEUR … INAUGURATIONS

Inauguration de la Maison Familiale Rurale (MFR) de Balan

Fin 2003, dans le cadre de la rénovation du bâti-ment abritant les salles de travaux pratiques etle restaurant, la Maison Familiale Rurale deBalan a envisagé de mettre en place un systèmede production d’eau chaude sanitaire collectivepar des panneaux solaires.De par son activité d’apprentissage et de forma-tion aux métiers de bouche, la consommationd’eau chaude sanitaire de la MFR est très impor-

tante et répartie sur l’année. Par conséquent, une installationsolaire de ce type est pertinente et pérenne dans le temps.La pose et la mise en service des 52,50 m2 de capteurs et des 3 ballonsde 1 000 litres de stockage ont été réalisées au cours de l’année 2004.

Le samedi matin 1er octobre 2005 a eu lieu l’inauguration de cetteinstallation en présence de Pierre-Henry VRAY, Sous-Préfet,Jacqueline ROISIL, de l’ADEME Rhône-Alpes, Jean-Marc LECUL-LIER, Conseiller Régional, Jacques BANDERIER, Vice-Président dela Communauté de communes de Montluel et Maire de Montluel,et Monsieur GLORIOD, Directeur de la MFR de Balan et égalementMaire de Balan.

Après une visite du bâtiment, des laboratoires d’apprentissage,puis du local technique, l’ensemble des personnes présentes, éluset administrateurs de la MFR, se sont retrouvées dans la salle durestaurant pour les discours officiels. Un vin d’honneur a clôturécette matinée.

Deux nouvelles chaufferies bois dans le Revermont

La chaufferie bois de 80 kW de la nouvelle salle des fêtes deSimandre a été inaugurée le samedi 3 septembre 2005, en présencede Michelle COURVOISIER, Maire de Simandre et de nombreux élusdont Jean-Michel BERTRAND, Député-Maire de Bourg-en-Bresse,Jean-Yves FLOCHON, Conseiller Général, et Myriam NORMAND, del’ADEME Rhône-Alpes.La chaufferie bois de l’ancien presbytère de Drom assurant le chauffa-ge des deux nouveaux logements communaux a été inaugurée le jeudi17 novembre 2005, en présence de Daniel BROCHIER, Maire de Drom,

Michel FUZEAU, Préfet de l’Ain, Jean-Michel BERTRAND, Député-Maire de Bourg-en-Bresse, Charles DE LA VERPILLIERE, Président duConseil Général, Charlotte DOMINJON et Nicole GUILLERMIN,Conseillères Régionales, Jean-Yves FLOCHON et Denis PERRON,Conseillers Généraux, Jacqueline ROISIL de l’ADEME Rhône-Alpes, etRachel MAZUIR, Président d’Hélianthe.Une quatrième chaufferie bois communale est en cours de réalisa-tion sur le territoire de la Communauté de communes à Treffort-Cuisiat, sa mise en service devrait avoir lieu courant 2006.

Après la commune de Saint-Etienne-du-Bois, en 2002, deux autres communes de la Communauté de Communes de Treffort enRevermont ont fait le choix de s‘équiper d’une chaufferie automatique au bois déchiqueté : Simandre-sur-Suran et Drom.

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INFOS … GRAND PUBLIC

Un geste pour la planèteL’environnement, c’est l’affaire de tous

Alors, comment intégrer des gestes simples dans notre vie quotidienne pour améliorer et préserver notre cadre de vie et faire de nousdes écocitoyens responsables ?

Réalisez un geste pour la planète :Economisez l’électricité !

Les appareils utilisant de l’électricité sont nombreux dans une maison : réfrigérateur, congélateur, lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge, télévision, magnétoscope, ordinateur… En veillant à la bonne utilisation de tous ses appareils, vous réaliserez des économiesd’énergie bonnes pour notre environnement et des économies financières bonnes pour votre porte-monnaie.

Le premier acte avant d’utili-ser un appareil électrique estson achat.Aussi, lorsque vousacheter un appareil électro-ménager (réfrigérateur,congélateur, combiné, sèche-linge, lave-linge, lave-vaissel-le), veillez à lire attentive-ment son étiquette énergie.

Une fois l’achat fait, l’utilisation de l’appareil va aussi influer sursa consommation.

Les appareils de froidQuelques gestes à suivre :– ne les placez pas près d’une source

de chaleur,– ne mettez jamais des aliments enco-

re chaud dans le réfrigérateur etencore moins dans le congélateur,

– n’ouvrez pas la porte trop souvent,ni trop longtemps,

– ne baissez pas la température duréfrigérateur en dessous de 4-5°C,

– dégivrez régulièrement vos appa-reils : 5 mm de givre entraînent unesurconsommation de 30%,

– assurez-vous que l’air circule libre-ment derrière l’appareil.

Pour le recevoir gratuitement, contactez-nous au04 74 45 16 46 ou par mail à [email protected]

Les appareils de lavage/séchageQuelques gestes à suivre :– attendez que la machine soit complè-

tement chargée pour la faire fonc-tionner : un lavage à pleine chargeest toujours préférable à deux lava-ges à demi-charge,

– utilisez les bonnes températures : lescycles à 30/40°C consomment troisfois moins d’énergie qu’un cycle à90°C et les lessives sont étudiéespour être efficaces à de faibles tem-pératures,

– faites fonctionner vos appareils pen-dant les heures creuses si vous possé-dez cette option tarifaire,

– utilisez le programme ECO qui estsource d’économies,

– faites sécher au maximum votre linge naturellement.Pour le recevoir gratuitement, contactez-nous au04 74 45 16 46 ou par mail à [email protected]

L’audio-visuel et l’informatiqueLorsque que l’on pense avoir éteint ces appareils, ils consommentencore. Pourquoi ? Parce qu’ils sont en veille.La veille concerne à la fois les affichages numériques (présence del’heure en permanence), les leds (points lumineux) et les transfor-mateurs même sans voyants lumineux.Les puissances consommées sont faibles mais permanentes (sielles ne sont pas mises hors tension), ce qui peut représenter jus-qu’à 10% de la consommation électrique annuelle.Alors éteignez les veilles !Quelques gestes à suivre :– n’utilisez pas la télécommande mais le bouton marche/arrêt

pour éteindre vos appareils,– débranchez les appareils rarement utilisés,– installez une multiprise avec interrupteur afin de couper l’ali-

mentation électrique de tous les appareils dès que vous avez finide les utiliser.

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INFOS … ADHÉRENTS

Bulletin d’information sur l’utilisation rationnelle de l’énergie et le développement des énergies renouvelables dans l’Ain.

HéliantheEspace INFO ➔ ENERGIE de l’Ain

20, rue Littré - 01000 Bourg-en-BresseTél. 04 74 45 16 46 - Fax 04 74 24 73 56 - E-mail : [email protected]

www.helianthe.orgAssociation loi 1901 à but non lucratif

Directrice de la publication : Marie ALEXANDRECoordinatrice : Mélanie MARREC

Ont contribué à ce numéro : Sylvain BRUNIER, Florent CARRIERE,Charles MAGNIER, Mélanie MARREC, Claire PERRIN, Guy SAUNIER

Parution : 2 000 exemplaires - trimestrielDépôt Légal : à parution – N° ISSN : 1765 - 1212

Après le départ de Julien GALVAING, qui nous a quittés pour denouvelles expériences, l’équipe d’Hélianthe s’est renouvelée.

Vos nouveaux contacts sont :

Claire PERRINTitulaire d’un master Valorisation des Éner-gies Renouvelables et des Déchets de laConstruction, elle est conseiller énergie dansle pôle actions opérationnelles et accompa-gnement.

Elle informe et conseille dans le cadredu service INFO->ENERGIE.

Elle assure le suivi des consommations énergétiques descommunes dans le cadre du Conseil en Énergie Partagé.

Elle participe aux différentes actions d’animation (foires,salons, visites…).

Sylvain TAILLANDTitulaire d’un DESS Économie et droit del’énergie, il est conseiller énergie dans lepôle communication – sensibilisation –information.

Il informe et conseille dans le cadredu service INFO->ENERGIE.

Il participe aux différentes actionsd’animation (foires, salons, visites…).

Nous venons de clore notre programme de visites, foires et salonspour cette année.Pour recevoir notre nouveau programme d’animations (disponibledébut 2006), contactez-nous dès maintenant au 04 74 45 16 46 oupar mail à [email protected]

JANVIER 2006• Les 19 et 20 : formation « Vers l’autonomie énergétique par

l’utilisation d’huile végétale pure » à destination des agriculteurs.Pour plus de renseignements, contacter Nicolas BOINON - FDCUMA- 04 74 45 47 43.

Toute l’équipe d’Hélianthe Toute l’équipe d’Hélianthe vous souhaite vous souhaite

une année 2006 pleine de réussite !une année 2006 pleine de réussite !

Meilleurs vœux à tous !Meilleurs vœux à tous !

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