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La Feuille Longipontaine n° 96 Janvier 2008 Ont participé à la réalisation de ce numéro : A. Arnaud, J et H Lamm, L. Lebrun, M. de Montesquiou, M.C. et G. Nécaille, G. Paris. Jean-Claude Thieffry Préparation de la prochaine « Feuille" : mercredi 2 Avril 2008, à 18 heures à la Mairie. Tout le monde peut participer ! Pour consulter la Feuille Longipontaine sur Internet: http:\\necaille.longpont.free.fr/Feuille.htm SOMMAIRE : 2 : informations communales. 3 : Élections. 4 : Petite chronique du temps qui passe. 6 : Du vent dans les pales. 7 : Longpont et l’Union Européenne. 7 : A prévoir. 8 : A quoi ça tient. 9 : Lieux dits et hameaux. 14 : Informations paroissiales. Nouvelle adresse Nouvelle adresse Nouvelle adresse Nouvelle adresse Les personnages de cet orgue de rue d’ Amsterdam ont été chargés de vous transmettre les voeux de la municipalité pour 2008.

La Feuille Longipontaine n° 96 Janvier 2008necaille.longpont.free.fr/PDF/Fl96.pdfLa Feuille Longipontaine n 96 Janvier 2008 Ont participé à la réalisation de ce numéro : A. Arnaud,

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Page 1: La Feuille Longipontaine n° 96 Janvier 2008necaille.longpont.free.fr/PDF/Fl96.pdfLa Feuille Longipontaine n 96 Janvier 2008 Ont participé à la réalisation de ce numéro : A. Arnaud,

La Feuille

Longipontaine

n° 96

Janvier 2008

Ont participé à la réalisation de ce numéro : A. Arnaud, J et H Lamm, L. Lebrun, M. de Montesquiou, M.C. et G. Nécaille, G. Paris. Jean-Claude Thieffry Préparation de la prochaine « Feuille" : mercredi 2 Avril 2008, à 18 heures à la Mairie. Tout le monde peut participer ! Pour consulter la Feuille Longipontaine sur Interne t: http:\\necaille.longpont.free.fr/Feuille.htm

SOMMAIRE : 2 : informations communales. 3 : Élections. 4 : Petite chronique du temps qui passe. 6 : Du vent dans les pales.

7 : Longpont et l’Union Européenne. 7 : A prévoir. 8 : A quoi ça tient. 9 : Lieux dits et hameaux. 14 : Informations paroissiales.

Nouvelle adresseNouvelle adresseNouvelle adresseNouvelle adresse

Les personnages de cet orgue de rue d’ Amsterdam ont été chargés de vous transmettre les voeux de la municipalité pour 2008.

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Janvier 2008 La Feuille Longipontaine n° 96 Page 2

INFORMATIONS INFORMATIONS INFORMATIONS INFORMATIONS COMMUNALES Etat-Civil Inhumations : le 13 octobre 2007 : Madame Pierre MOQUET, née Madeleine HAQUIN. le 2 novembre 2007 : Eliane BARRAS, décédée à l’âge de 81 ans. Ayant habité Cha-vigny puis Vertefeuilles, elle s’était ensuite installée à Villers-Hélon, puis à Vierzy. le 21 décembre 2007 : Jeanne DELPORTE, veuve de Maurice LEBRUN, grand-tante d’Alain Lebrun. Elle était âgée de 86 ans et avait vécu d’abord à La Grange, puis 18 rue des Tourelles. Par la suite, elle avait emménagé à Violaine et s’était retirée à Vierzy. BIENVENUE aux nouveaux habitants ! Ghislaine PECQUEUX et Sébastien ALLEMAND, 5 rue de la Belle-Croix ; M. et Mme Benoît et Brigitte PINSSEAU et leur fils Benjamin, 6 rue de la Belle-Croix ; Carole TREMBLAYS et Dominique DELOUVEE, et leurs deux enfants, 7 place de l’abbaye. Et pour les nouveaux habitants, pour les plus anciens aussi, vous trouve-rez à l’intérieur de ce numéro une explication des « lieux-dits » de Long-pont, parue en juin 1998 dans le n° 63, grâce à la collaboration de Mes-sieurs Pierre Moquet, Robert Thieffry et Anne-Pierre de Montesquiou. EXTRAIT des comptes-rendus des Conseils municipaux : - L'enfouissement des réseaux électrique et téléphonique dans la rue de la glacière et la rue St Louis est prévu courant 2008. - Cimetière : Tarif d'une concession perpétuelle (99 ans) : 500 € d'une concession trentenaire : 170 € Un columbarium va être prochainement installé. Le tarif d'un "îlot" pour 4 urnes est fixé à 400 € pour une concession trentenaire.

Les deux employés communaux refont actuellement l’appartement dans la maison de la commune située au-dessus de la salle des Tourelles. A partir du 21 janvier, ils seront à Largny pour rénover une partie de la Mairie.

Le relais de téléphonie mobile, route de Chavigny, a été mis en service courant décembre 2007. L’utilisation des téléphones portables à Longpont est maintenant enfin possible (presque partout !)

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Page 3 La Feuille Longipontaine n° 96 Janvier 2008

ELECTIONS

Les 9 et 16 Mars, auront lieu les élections cantonales et municipales.

Élections mu-nicipales

Bulletin de vote

Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx

Pour les municipales, vous allez recevoir une liste unique compor-tant une vingtaine de noms.

LONGPONT a besoin de onze élus. La place des candidats sur cette liste a été définie par tirage au sort. Il faut savoir que ne pas rayer de

candidats sur votre liste favorise les onze pre-miers, (les derniers étant éliminés d’office). Alors votez utile, ne choisissez que vos onze conseillers. Ne laissez pas le tirage au sort décider pour vous. Merci. G érard PARIS

On choisit 11

noms et on barre

les autres !

Les candidatures doivent être déposées avant le 1er Février à 18H30. Dernière limite

Nous lui avons dit Adieu…… par Mesdames Lefèvre, L. Lebrun et M.C. Nécaille Madame Madeleine Moquet nous a quittés à l’âge de 93 ans. Elle était arrivée à Longpont, à la ferme de Chavigny, en 1934, après son mariage avec Pierre Moquet. Ils auront 6 filles. En 1976, ils viennent s’installer presque dans le village, au 14 les terres de la grille. Elle laisse le souvenir d’une femme toujours prête à rendre service, très at-tentive aux familles nombreuses qui vivaient à l’époque à Beaurepaire et Chavigny: prendre rendez-vous chez un médecin, assurer le transport des enfants ou des personnes sans vé-hicule, aider aux accouchements…A une époque où les voitures étaient rares, sa présence et sa disponibilité étaient appréciées ! Plus tard, ses visites régulières ont permis aux personnes isolées de se sentir toujours intégrées dans le village. Pour la paroisse, elle a assuré chez elle le catéchisme durant de longues années : ses premiers « élèves » ont aujourd’hui 58 ans, et les plus jeunes, 25 ans ! Sa participation à la vie associative fut aussi constante. Membre du Bureau de « Familles Ru-rales », elle a aidé au redémarrage du Centre Aéré en 1972, on disait alors « la Ruche », puis à l’a-nimation du Club des Anciens. Certains, certaines plutôt, se souviennent encore des cours de cuisine une fois par mois et des ses-sions de couture pour les jeunes pendant les vacances organisés grâce à elle et à Mme Thérèse Visentin avec la Mutualité Agricole. Deux ans après le décès de son mari en 1998, elle décide de se retirer à Soissons, toujours très active et il n’était pas rare de la rencontrer au détour d’une rue ou d’un rayon de magasin. Recevoir des nouvelles, ou mieux, des visites des Longipontains lui faisait un plaisir extrême.

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Quelques participants au goûter de Noël , dimanche 9 décembre après-midi… Belle occasion de se rencontrer pour les habitants des ha-meaux et pour ceux du centre du village !

PETITE CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE

Janvier 2008 La Feuille Longipontaine n° 96 Page 4

Le 11 novembre 2007 , des participants, plus nombreux que d'habitude, ont commémoré l'ar-mistice de 1918. Réunis ensuite à la salle des Tourelles, ils ont applaudi chaleureusement les 5 personnes médaillées, entourées de leurs familles : Marc LEDOUX, Anne-Pierre de MONTESQUIOU, Joseph PERKIC, André SCHMIDT, Jean-Claude THIEFFRY à qui M. Laviolette, conseiller général, a remis la médaille com-mémorative des combattants d'Afrique du Nord et la Croix du combattant . Le pot de l'amitié a clôturé cette cérémonie amicale. —-ooo000ooo—-

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Page 5 La Feuille Longipontaine n° 96 Janvier 2008

REPAS DES ANCIENS -toujours jeunes (et des moins âgés) dimanche 13 janvier 2008. Sébastien CARRE et son équipe ont accueilli une trentaine de personnes pour ce repas traditionnellement offert par la Commune aux Longipontains de plus de 70 ans.

A la ferme de La Grange, dans une salle superbement aménagée, chacun a pu apprécier la qualité du menu et du service, et l'atmosphère très conviviale créée par la cheminée monu-mentale …et le cochon de lait qui y rôtissait ! Merci à monsieur le Maire qui a offert le champagne pour clôturer dignement le repas ! COMPAGNIE D’ARC : Des résultats ! Le 6 janvier 2008, à Villeneuve Saint Germain, Camille BUJOTZEK obtient sa flèche bleue et passe en niveau 1 à l’issue de la compétition. Niveau 1 également pour Lucas PEYROT. Sandrine BUJOTZEK obtient sa flèche blanche, et Thomas PEYROT, sa flèche rouge. Le 13 janvier 2008 à Chauny, au championnat départemental en salle, Camille Bujotzek devient championne de l’Aisne dans la catégorie « Benjamin Fille ». Thomas Peyrot est vice-champion de l’Aisne, catégorie « Benjamin Homme », il est qualifié pour le championnat de ligue (Picardie) en salle, à Noyon le 2 février 08. Florence Peyrot – Senior Dame – et Jean-Claude Thieffry – super vétéran Homme – terminent 4° du championnat, chacun dans le ur catégorie. Jeunes, moins jeunes, hommes, femmes, si le tir à l ’arc vous tente, si vous souhai-tez faire un test, la compagnie d’arc de Longpont s e tient à votre disposition. Adressez-vous à Jean-Claude Thieffry, 7 rue des Tou relles. Tél : 03 23 96 30 60.

Petite annonce : Donne bois sur pied (1 érable, 2 ou 3 bouleaux) à Longpont. Bois gratuit, mais conditions : couper bas, tout débarrasser.

S’adresser à F. Bertram, 3 rue de la Belle-Croix Tél : 03 23 72 37 51

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Janvier 2008 La Feuille Longipontaine n° 96 Page 6

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Page 7 La Feuille Longipontaine n° 96 Janvier 2008

Nos lecteurs se souviennent peut-être que « La Feuille Longipon-taine » de septembre 2006 avait attiré leur attention sur l’existence d’une Journée de l’Europe commémorée depuis le 9 mai 1986 confidentiellement, si l’on peut dire ! C’est à un discours du 9 mai 1950 du ministre français des Affaires Étrangères d’alors, Robert Schuman, que cette Journée se réfère. Comme elle me l’avait promis, la société Exacompta a effec-

tivement introduit dans ses agendas pour 2008 la mention du 9 mai en tant que « Journée de l’Europe ». Le 8 mai s’y trouvait déjà comme la Journée de la Victoire de 1945, sans laquelle la construction de l’Europe unie n’aurait pas été possible. Ainsi, d’un village de Picardie, a pu émaner une idée qui, à travers des millions d’agendas, at-teindra des millions de Français et une bonne partie des pays de l’Union Européenne, car les mêmes agendas y sont publiés dans les langues de ces pays. On voit que l’Europe ne se fait pas seulement à Bruxelles, à Strasbourg et Luxembourg, mais aussi à Longpont ! Herbert LAMM

...ooo000§§§000ooo…

A PREVOIR…A PREVOIR…A PREVOIR…..

Longpont et l’Union Européenne

Dimanche 27 janvier 2008 : Fête de la St Sébastien avec la Compagnie d'Arc de Longpont. Messe à 10 heures, avec partage du pain béni ; et pot de l'amitié à la salle des Tourelles.

Lundi 24 mars, lundi de Pâques, TIR A L'OISEAU sur la pelouse du château. Rendez-vous à 14 h.

L'Association Familles Rurales de Longpont

Organise son loto

Samedi 16 Février 2008 A la salle des tourelles

À 20 h. 00

De nombreux cadeaux à gagner pour les petits et les grands.

Tarifs:

1€ La carte enfant. 2€ La carte adulte. 10 € Les 6 cartes.

Boissons et gâteaux seront offerts à

cette occasion Venez Nombreux.

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A quoi ça tient !…

Comme d’habitude, après avoir fait ses quelques courses , Catherine alla se reposer un peu sur l’un des deux bancs qui se trou-vaient au bout du petit square qui longeait le marché.

- Attention Madame, lui dit un monsieur âgé assis sur l’autre banc, et qui s’appuyait avec son bras droit sur une canne. Attention Ma-dame, il y a des crottes de pigeon sur ce banc…

- Ah, merci, dit-elle, et elle sortit de son sac une grande revue qu’elle venait de trouver dans sa boîte aux lettres avant de partir, pour la poser sur les saletés sèches, avant de s’asseoir. Après quelques minutes, le vieux monsieur lui parla à nouveau :

- La mairie devrait faire nettoyer de temps en temps ces bancs…

- Bien sûr, répondit Catherine, mais je suis bien contente qu’il y ait encore de pigeons ici. Il y a des jardins d’où on les a fait complète-ment disparaître.

- Vous avez raison, après tout. Mon apparte-ment donne sur un petit jardin. En été, quand je me réveillais tôt, vers cinq heures du matin, j’entendais piaffer les moineaux. Plus mainte-nant !

- J’ai même entendu récemment à la radio, que les abeilles deviennent de moins en moins nombreuses. Cela n’a l’air de rien, mais si les abeilles disparaissent, elle ne pourront plus butiner et polliniser des tas de plantes, essentielles pour l’homme…

- C’est vrai ! La nature est un bien tellement précieux. Et pourtant… Vous savez ce que j’ai appris récemment ?

- Quoi donc ?

- C’est ma petite-fille qui l’a entendu à son cours de sciences naturelles : il paraît que la couche d’ozone est en danger non seulement à cause des voitures, mais encore plus …tenez-vous bien…à cause du pet des va-ches !.

- Eh bien, je le savais déjà, mais depuis deux jours seulement.

- Ah bon ? Vous le saviez ?

Nouvelle inédite de madame Lamm

- Oui, par le plus pur des hasards. Il y a deux jours, j’entends à la télévision que les cher-cheurs australiens ont découvert que le pet des kangourous n’était pas polluant comme celui des bovins et des ovins…

- Ah bon ?

- J’étais aussi étonnée que vous. Qu’est-ce que c’est que ça ? me suis-je dit, et je suis allée sur l’ordinateur pour voir ce que c’est…

- Et vous avez trouvé ?

- Eh oui. J’ai cherché sur Google « pet du kangourou » et j’ai tout trouvé.

- Mais encore…

- Eh bien j’ai appris que les pets des kangou-rous intéressent de plus en plus les scientifi-ques australiens, car contrairement aux pets des ovins et des bovins, ils ne contiennent pas de méthane. Et ils ont identifié dans l’es-tomac des kangourous une bactérie qui évitait cela, et qu’ils vont essayer de transplanter chez les bovins, afin d’éviter leurs flatulences, particulièrement nocives pour l’atmosphère.

- Ah, chouette alors, je vais pouvoir épater ma petite-fille.. Mais…dites-moi…A quoi ça tient !

Catherine regarda sa montre, et se leva pour partir :

- Il se fait tard, dit-elle, il faut que je m’en aille !

- Madame, Madame, l’interpella à nouveau le voisin de banc, vous oubliez votre revue.

- Ah, à nouveau merci, dit-elle, en reprenant son courrier, mais ce n’est qu’une publicité, pour gagner des millions. Je n’y crois pas !

- On ne sait jamais !

- Eh bien, si je gagne, ça sera grâce à vous. Je n’oublierai pas. Où est-ce que je pourrai vous trouver pour partager le gain ?

- Je suis sur ce banc presque tous les jours de marché…quand il fait beau, bien entendu.

- Alors, à bientôt Monsieur

- Espérons-le !

- Juliette Lamm

Janvier 2008 La Feuille Longipontaine n° 96 Page 8

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Page 9 La Feuille Longipontaine n° 96 Janvier 2008

EN FLANANT ...Découvrons les “ LIEUX-DITS ” Certains noms parlent d’eux-mêmes :

Les bâtiments municipaux : Mairie, École, Salle des Tourelles. Les centres sportifs sont connus de tous ! Terrain de foot, Jeu de boules, jeu d’arc, terrain de jeux. Pas de problème, non plus, pour identifier le château, l’Abbaye, l’église, le cimetière, le monument aux Morts, la Vierge de la Glacière, les Tourelles, la Belle-Croix de Jean de Montmirail. Etes-vous capables d’attribuer son nom à chaque pont de notre “ Long pont ” ? le pont Rouge, le pont Laridan, le pont de la Comtesse ? Et si nous allions vers les hameaux... Vers les Granges : Luchet, Bradoulet, La Tuilerie : Pré de la Tuilerie, le Pré Luceron, le bois du Mausolée (et la fontaine des coucous !) le ravin du Mont joint... En aller et retour vers Beaurepaire : le bois de Vauxcastille, l’Hôpital / le Bon Duel, les onze arpents, la Balance, la Cabinette, le rayon de Beaurepaire, le Poteau... Entre Vertes Feuilles et les Granges : le Hangar Brûlé, la sente des soldats, le Cailloutis, la Comtesse... les sources du Vauvaudran, le bois de la Duchesse, Les Vertes Feuilles, l’allée des Fourneaux, le Vauvaudran, les Caurois, les trois poulains, l’Arpent, la mère Patté (ou l’amer pâtis), la sente des maréchaux... vers Chavigny ; En remontant vers la Grille : la Carrière, la Rielle, le Carrefour St Bernard ; En redescendant vers Corcy ...les Clos, la Glacière, le pré du Moulin, le Port, les aulnes à la Pa-taude, Catifet, les Cavaliers...et nous voici sur le territoire de Louâtre ! La place nous manque ! Nous souhaitons que cette énumération vous donne envie d’aller sur place, d’en savoir plus ...

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Janvier 2008 La Feuille Longipontaine n° 96 Page 10

Les hameaux et lieux-dits de LONGPONT. Comme l'indique bien le terme '' lieu-dits '', ces noms se sont peu à peu imposés à force d'être dits pour désigner certains lieux, et ils subsistent sans que l'on se souvienne bien des raisons de leur premier emploi. Dans le cas de Longpont, dont l'histoire est longue et chargée, les origines de tels noms sont nombreuses et va-riées, depuis le '' Mont Juin '' qui rappelle les Romains jusqu'à '' l'Aviateur '' marquant un fait d'armes de 1940 et dont l'emploi n'est pas encore vraiment consolidé.

Pour commencer donc par le plus ancien, celui du Mont Juin , mot venant d'une déforma-tion de Jovis, il rappelle que le culte de Jupiter devait être pratiqué en ce lieu à l'époque de la pré-sence romaine . Peut-être y avait-il un temple au-dessus du ravin, vers l'endroit où subsistent les restes du tombeau de Guillaume, édifié au XIXème siècle, pas très loin de la voie romaine. Quant à ce Guillaume du siècle dernier, on n'en connaît plus rien. Toujours don de l'époque romaine, le chemin qui monte de la ferme de La Grange jusqu'à la plaine a clairement conservé le nom de « Voie Romaine « et probablement s'agit-il de celle qui traversait la vallée et les marécages sur une " longue chaussée en forme de pont '', d'où vient le nom de notre village ; cette chaussée devait, semble-t-il, passer à l'emplacement de l'actuelle di-gue de l'ancien étang de Luchet, remontant de La Grange vers la plaine de Violaine, s'agissant de la route de Meaux à Soissons. Dans ce même secteur, à la limite de Longpont vers Vierzy, le Pré de la Tuilerie rappelle que là où ne sont plus que bois et marais s'élevait une fabrique de tuiles, installée sur un banc d'argile fermant le fond de la vallée. Effectivement on a retrouvé à cet endroit, en creusant la Savière, il y a une trentaine d'années, des pierres taillées dispersées et des fragments de tuiles analogues à celles qui couvraient l'Abbaye. Enfin, le nom de Luchet est celui de l'étang d'environ huit hectares qui s'étendait à cet endroit de la vallée jusqu'à la fin du siècle dernier. Ce plan d'eau était alors réputé pour ses brochets, d'où peut-être son nom, qui y prospéraient dans une eau particulièrement limpide...

Pour compléter le tour de cette zone boisée, il peut être bon d'expliquer le terme de Sa-varts , désignant ces différents coteaux calcaires exposés au midi : cette appellation recouvre une formation botanique bien précise, évoluant par périodes de plusieurs dizaines d'années, limitée d'abord à une herbe sèche et dure, où ne poussent que des genévriers, puis peu à peu colonisée par les feuillus et principalement les hêtres qui en font évoluer le sol superficiel. Une telle forma-tion se voit encore nettement sur la côte au sud de Vierzy, dominant la vallée de la Savière de l'autre côté de la voie ferrée en amont du moulin de Villers-Hélon dont les ruines subsistent en-core. En revanche, dans les savarts de La Grange , les genévriers, encore bien verts il y a seulement quelques dizaines d'années, ont disparu sous les hêtres ; ceux-ci arrivant peu à peu à se dévelop-per sur ce sol ingrat où leurs racines restent en surface. Les coups de vent violents les déracinent facilement. La même évolution écologique, au sens plein du terme, s'observe dans les Savarts des trois poulains , lieu dont la dénomination ne peut être expliquée, faute de savoir quels étaient ces '' poulains '' ou si ce mot est une déformation de terme plus clair ! Là aussi, sur ces pentes calcai-res où la pierre affleure à mi-hauteur, on a vu disparaître les genévriers et se développer les rési-neux et les feuillus ; cette évolution est assez récente pour que, lors de la rénovation du cadastre après la guerre, il se soit encore trouvé au Conseil Municipal au moins un Ancien pour évoquer avec nostalgie le parfum particulier des cailles que son père tirait dans ce secteur où elles se gor-geaient des baies de genièvre.

Et pour en savoir plus, voici des explications

parues, il y a une dizaine d'années, dans la ''

Feuille Longipontaine n°63 et dues à Pierre

MOQUET et Robert THIEFFRY, maintenant

décédés, et à Monsieur Anne-Pierre de MON-

TESQUIOU.

Page 11: La Feuille Longipontaine n° 96 Janvier 2008necaille.longpont.free.fr/PDF/Fl96.pdfLa Feuille Longipontaine n 96 Janvier 2008 Ont participé à la réalisation de ce numéro : A. Arnaud,

Page 11 La Feuille Longipontaine n° 96 Janvier 2008

On peut retrouver aussi une évocation de la peu intéressante végétation herbacée de ces Savarts dans un lieu-dit de ce secteur. En effet, la carrière située assez haut dans le bois de L'osière dé-signée comme « carrière de la Mère Pâtée » personnalité non identifiée est inscrite maintenant sous le nom de l'Amer Pâtis, ce qui indiquerait clairement un pâturage peu apprécié et une herbe bien désagréable, seule ressource de ce terrain.

Cette promenade sur les hauteurs bordant la plaine au-dessus de Longpont vers le Nord fait découvrir un lieu-dit bien précis et connu : la Terre de la Comtesse , endroit où s'élevait au XI° siècle le château d'Agnès, comtesse de Longpo nt, celle-là même qui donna aux Cisterciens les terrains dans la vallée où ils s'installèrent en 1131. On voit figurer sur le seul dessin ancien connu, qui date du temps d'Henri IV, ce petit château sur la hauteur, situé vers l'entrée du bois, près de la plaine, peu après le chemin montant de La Grange, voie romaine déjà mentionnée. Il est indiqué par ailleurs qu'on voyait encore les ruines d'une tour à cet endroit au XVIII° siècle, et le no m en est resté fidèlement conservé, même s'il n'en reste plus rien aujourd'hui.

Avec l'arrivée des moines et le développement de l'abbaye, les noms vont être liés à la caractéristique propre aux lieux et à leur exploitation. Ainsi, dans la vallée de Vauvaudran, là où les moines avaient établi une succession de petits étangs pour y élever du poisson, les noms de Carpière , Osière , Etang de la Vacherie rappellent bien cette mise en valeur du marais. De même, la ferme de La Grange s'appelle plus précisément '' La Grange au Vivier '' car elle se trouve dans la vallée alors que la plupart des autres " granges '' de l'Abbaye. étaient en plaine. Elle était donc associée au vivier central de l'activité piscicole de l' abbaye. Le terme de grange, devenu en pratique un nom propre ici, désignait en fait les bâtiments d'exploitation agri-cole, puisqu'à l'époque la culture en plaine se limitait aux céréales et au fourrage, la betterave et la pomme de terre étant encore inconnues. Ainsi les constructions des moines à travers le Sois-sonnais, et jusqu'à Saint-Quentin où Longpont avait créé des domaines, étaient désignées sous le nom de '' granges ''. Toujours dans le secteur de la vallée du Vauvaudran, on trouve un nom bien différent, celui du Pré des Tournelles ; ce mot semble être une déformation de Tourelles, mais rien n'indique la présence d'une construction fortifiée à cet endroit, et celui-ci est déjà un peu trop éloigné des ac-tuelles Tourelles pour y être ainsi associé. A noter que ce même lieu-dit, les Tournelles, se retrouve à Paris, dans le quartier ancien du Ma-rais. La sente des Maréchaux doit son nom aux maréchaux-ferrants et à leurs aides qui empruntaient le plus court chemin pour se rendre à la ferme de Vertes Feuilles lorsqu'il devaient y ferrer les nombreux chevaux et boeufs de trait qu'on y trouvait alors. En dehors de ces noms simplement parlants, il en est peu qui soient directement dûs aux moines, sauf celui du Carrefour St Ber-nard , marquant la sortie du '' vieux chemin '' à la ferme de la Grille.

Un autre terme précis rappelle toutefois les installations réalisées par les moines, celui de Terre de la Glacière , désignant le petit champ au-dessus de Longpont, appelé également les Sainfoins par référence probablement à une culture lui convenant tout spécialement. La Glacière en question était une construction bien particulière, destinée à conserver la glace recueillie en hiver sur les étangs, et il s'agit précisément de l'ouvrage dont il reste un pan de mur incurvé en forme de niche, dominant la route au-dessus du village et abritant maintenant une Vierge de céra-mique ; une autre glacière intacte subsiste encore sous le chemin qui entre dans le bois du Clos.

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Janvier 2008 La Feuille Longipontaine n° 96 Page 12

Ce secteur limitrophe de la forêt se trouve marqué par le fait qu 'il correspondait alors à la

limite entre l'abbaye et le domaine royal de Villers-Cotterêts, entouré d'un mur dont le tracé poly-gonal se remarque nettement en divers points de la forêt. Ce '' mur du parc '' doit bien s'enten-dre comme celui du parc de Villers-Cotterêts, et non celui de Longpont.

La ferme de La Grille rappelle l'ouverture de ce mur au passage du « vieux chemin » qui conduisait de Longpont à Villers-Cotterêts. Le bois du Clos représente donc la partie boisée qui se trouvait entre Longpont et ce mur du parc. Bien d’autres noms, certains évocateurs et d'autres mystérieux, ne correspondent à aucune explication précise. Ainsi, dans le Clos, on trouve la Car-rière des Fillettes et les Fonds de Richou sans en connaître l'origine ; de même, le terme de La Plataude pour désigner le marais en avant de Longpont, ou le nom de Bradoulet , Catifet , bois de la Cendrée ...etc

Enfin, dans les bois autour de Longpont, certaines allées ont reçu des noms à l'initiative

des propriétaires de l'Abbaye après les moines. Ainsi, le Comte Henri de Montesquiou, qui rache-ta le domaine au début du XIXème siècle donna à l'allée centrale du Clos le nom du Roi de Rome , en 1811, lorsque sa belle-soeur fut choisie par Napoléon pour veiller sur son fils ; de même, vers la fin du XIX° siècle, son petit-fils fi t appeler Allée Auriane le chemin de l'Osière, ayant donné à l'une de ses filles ce très ancien prénom de famille, déjà cité au XI° siècle.

Toujours dans les Clos , on peut observer comment se forme de nos jours un lieu-dit avec l'appellation de '' l'Aviateur '' qui désigne peu à peu la zone boisée et le tournant de la route de Corcy : à cet endroit, la tombe du lieutenant Marty et les restes de son avion rappellent l'hé-roïsme de cet aviateur qui, en mai 1940, seul dans un chasseur monoplace, livra au-dessus de Longpont un combat en forme de duel et se sacrifia pour son pays.

Au sein même du village, bien des noms sont évocateurs, à commencer par la Belle-croix où se dresse actuellement un calvaire qui remplace la statue de la Vierge que les moines avaient érigée à cet endroit dès le début du XIII° siècle. Jean de Montmirail, alors chevalier voya-geant avec un groupe de compagnons, arrivant près de l'abbaye, passa devant la Vierge sans la saluer ; puis il se retourna, pris de remords, pour voir alors que la statue s'était retournée vers lui, ce qui entraîna sa conversion et décida de son entrée dans les ordres comme moine cistercien à Longpont.

Plus près de nous, la Poste évoque, non pas le temps des diligences, mais la présence d'un bu-reau des PTT avec guichet, receveur, central téléphonique... Au-delà de la Poste, le premier pont que franchit la route est le pont Laridan , du nom d'une fa-mille de jardiniers qui habitait la maison voisine avant 1914. Près des Tourelles, la cour de la Vacherie conserve le plan d'un carré entouré d'étables démo-lies il y a bien longtemps, et qui ont laissé place à de belles maisons confortables. D'autres noms ont malheureusement disparu avec les souvenirs souvent exceptionnellement in-téressants qu'ils évoquaient : ainsi, le prieuré , qui désignait une belle maison du XVIII° siècle avec toiture à la Mansart, ancienne demeure du Prieur de l'Abbaye, qui fut remplacée après 1918 par l'actuelle grande maison de briques et de pierres que l'on voit de la place, au-delà de la route. Cette évocation des nombreux lieux-dits n'est certes pas complète mais elle devrait au moins vous éclairer sur le sens des principaux noms utilisés et rappeler à chacun la richesse de notre passé et sa solidité, tout en aidant à l'enracinement de ceux qui apprécient notre village et s'y sont fixés au cours du temps.

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Le bon duel

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INFORMATIONS PAROISSIALES La paroisse de Villers-Cotterêts regroupe 20 villages autour de la ville. La messe est célébrée à Villers-Cotterêts chaque samedi soir à 18h 30 et chaque dimanche à 11 heures, sauf exception comme le 10 fé-vrier. Quelques dates à retenir pour le Carême: Mercredi 6 février, Mercredi des Cendres , messe à Villers-Cotterêts. 10 février : messe paroissiale unique à 10h 30 à Villers-Cotterêts en présence de Monseigneur Hervé Giraud, nouvel évêque coadjuteur de Soissons. 24 février : messe à 10h à Longpont. 16 mars, dimanche des Rameaux et de la Passion , messe à 10h 30 à Louâtre. Jeudi-Saint , 20 mars, célébration de la Cène à 19h 30 à Villers-Cotterêts. Vendredi-Saint , 21 mars, célébration à 19h 30 à Retheuil. Samedi-Saint , 22 mars, veillée et messe pascale à 21h à Villers-Cotterêts. Dimanche de Pâques , 23 mars, messe de la Résurrection à 10h à Longpont . Dans les villages, les lieux et horaires des messes dominicales varient suivant les disponibilités des prêtres. L'abbé Aguma est actuellement dans son pays, la République Démocratique du Congo ; l'abbé Da Silva, étudiant, est parfois retenu à Paris ; l'abbé Bureau, curé de la paroisse, doit alors assurer seul les célébrations, ce qui explique les changements. Vérifiez horaires et lieux à la porte de l'église. Pour plus d’information : Presbytère : 03 23 96 15 22 ou MC. Nécaille : 03 23 96 19 29. BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE A l’occasion des élections, vous ne manquerez pas d’admi-rer le nombre de livres dont nous disposons dans la salle de la mairie. Tous ces livres sont à votre disposition, gratuitement pour les enfants et les jeunes, et moyennant une location (de 20 centimes à 1 euro) pour les adultes. Ouverture de la bibliothèque : le vendredi, de17h à 18 h 30. Suivant les demandes, il est possible d’aménager cet ho-raire. Adressez-vous à Mmes Michèle Garnier 03 23 96 30 31 ou Marie-Claire Nécaille 03 23 96 16 26.

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