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UN FACULTE DE DROIT, D’E DE MEMO OP Présenté par : RIVOARILA Encadreur pédagogique : RAKOTOSALAMA Clémen A GESTION DES L’A NIVERSITE D’ANTANANARIVO ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIO EPARTEMENT GESTION OIRE DE MAITRISE EN GESTION PTION : AUDIT ET CONTROLE ALA Evasoa Olivia Sous l’encadrement de : Encadreur p nt RATEFINJATOVO Année universitaire : 2010 / 2011 Session : 21 juin 2012 LA FINANCEMENTS EXTÉRI AUDIT DES PROJETS OLOGIE professionnel : Nivomboahangy IEURS :

LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

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Page 1: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT GESTION

MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

OPTION

Présenté par : RIVOARILALA

Encadreur pédagogique : Encadreur professionnel

RAKOTOSALAMA Clé ment RATEFINJATOVO Nivomboahangy

Année universitaire

GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS :

L’AUDIT DES PROJETS

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT GESTION

MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

OPTION : AUDIT ET CONTROLE

: RIVOARILALA Evasoa Olivia

Sous l’encadrement de :

: Encadreur professionnel

ment RATEFINJATOVO Nivomboahangy

Année universitaire : 2010 / 2011

Session : 21 juin 2012

LA

GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS :

AUDIT DES PROJETS

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

: Encadreur professionnel :

ment RATEFINJATOVO Nivomboahangy

GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS :

Page 2: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’
Page 3: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

REMERCIEMENTS

Nous exprimons notre gratitude en DIEU qui nous a accordé santé, paix,

intelligence, force et courage pour aborder sans trop de difficulté ce mémoire. La

réalisation de ce mémoire a été possible grâce au concours de plusieurs personnes à qui

nous voudrions témoigner toute notre reconnaissance. Nous souhaitons adresser nos

remerciements les plus sincères à :

Monsieur ANDRIATSIMAVANDY Abel, Professeur Titulaire, Président de l’Université

d’Antananarivo ;

Monsieur RANOVONA Andriamaro, Maitre de conférences, Doyen de la Faculté de Droit,

d’Economie, de Gestion et de Sociologie ;

Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de conférences, chef de

Département de la filière gestion ;

Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur Titulaire, Directeur du Centre

d’Etudes de Recherche en gestion;

Monsieur RAKOTOSALAMA Clément, notre encadreur pédagogique qui nous a accordé

le privilège de soutenir ce présent mémoire en gestion, et pour son aimable accord à sa

réalisation;

Mademoiselle RATEFINJATOVO Nivomboahangy, expert comptable et financier au sein

du cabinet NPNM AUDIT, de nous avoir encadré professionnellement pour la réalisation

de ce mémoire ;

Monsieur RAKOTOMIAMINA Nauno Philippe, expert comptable et financier, gérant du

cabinet NPNM AUDIT où notre stage a été effectué;

Tous les professeurs enseignants au sein du département gestion qui nous ont formé

pendant nos études universitaires, et toute l’équipe du cabinet NPNM AUDIT qui nous ont

permis de découvrir un métier d’audit et leur étroite collaboration;

A toute notre famille pour leur contribution, leur soutien et leur patience ;

Enfin, à tous nos proches et nos amis, qui nous ont toujours soutenus et encouragés au cours de la réalisation de ce mémoire. Merci à tous.

Page 4: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS LISTE DES FIGURES LISTE DES TABLEAUX LISTE DES ABREVIATIONS INTRODUCTION ..……………………………………………………………………….01 PARTIE I : MATERIELS ET METHODES………...……………………………………06 Chapitre 1 : MATERIELS……………………………………………………………….06

Section I : zone de l’étude…………………………………………………………….06 Section II : autres matériels utilisés….....……………………………………………11

Chapitre II : METHODES……………………………………………………………….17 Section I : cadre théorique….………………………………………………………….17 Section II : cadre pratique……………………………………………………………..18 PARTIE II : RESULTATS ………………………………………………………………22

Chapitre I : CONNAISSANCES DE FONCTIONNEMENT DE GESTION DE PROJET………….……………………………………………………..22

Section I - méthodes de décaissement……………….……………………………….22 Section II - bonne gouvernance du projet…….………………………………………24 Section III - mise en évidence des tendances lourdes..……………………………….26

Chapitre II : CONNAISSANCES DE L’AUDIT DES PROJET.….….………………..28 Section I - approche des auditeurs……………………………………………………28 Section II : documents de projet nécessaires à l’audit….…………………………….31 Section III : difficultés rencontrées par l’auditeur……………………………………33

PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS……………………………..35 Chapitre I : DISCUSSIONS……………………………………………………………..35 Section I - effets des problèmes susmentionnés…………………….………………..35 Section II - impacts de l’audit sur le projet ………………………………………….37

Chapitre II : RECOMMANDATIONS……...…………………………………………..44 Section I- solutions possibles ………..………………………………………………44 Section II- choix de solution prioritaire………………………………………………48

CONCLUSION GENERALE……………………………...………...……………………51 BIBLIOGRAPHIE ANNEXES TABLE DES MATIERES

Page 5: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

FIGURES

FIGURE I : Organigramme du cabinet NPNM AUDIT……………………….9

FIGURE II : Diagramme d’ISHIKAWA ou Méthode de 5M………………….17

FIGURE III : Matrice SWOT ou FFOM……………………………………….27

TABLEAU TABLEAU I : Information sur le cadre logique du projet X…………….13-14

TABLEAU II : Information sur l’ONG bénéficiaire, annexe III…………….V

TABLEAU III : Analyse par le diagramme d’ISHIKAWA, annexe IV…….VI

TABLEAU IV : Chronogramme………………………………………….…..21

TABLEAU V : Type des méthodes de décaissement, annexe V…………...VII

TABLEAU VI : analyse des causes racines par FFOM……………................27

TABLEAU VII : Menu dépense……………………………………………....48

TABLEAU VIII : Critères d’évaluation………………………………………..48

TABLEAU IX : tableau récapitulatif des impacts de proposition….………...50

Page 6: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

ABREVIATION

ACF : Audit Comptable et Financier

CA : Chiffre d’Affaire

Cac : Commissaire au compte

CGI : Code Général des Impôts

CI : Contrôle Interne

EF : Etat Financier

FAO : Food and Agriculture Organization

FFOM : Forces Faiblesses Opportunités Menaces

GSDM : Groupement Semis Direct de Madagascar

IAS : International Accounting Standard

IFAC : International Federation of Comptable

IFRS : International Financial Reporting Standard

ISA : International Standard of Audit

ISRS : International Standard of Related Services

LF : Loi de Finance

OECFM: Ordre des Experts Comptable et Financier de Madagascar

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PCG 2005 : Plan Comptable Général 2005

PIB : Produit Intérieur Brut

PJ : pièce justificative

S : semaine

SA : Société Anonyme

SARL : Société A Responsabilité Limitée

SCV : semis direct sous couverture végétale permanente du sol

SWOT : Strengths Weaknesses Opportunities Threats

TdR : Termes de Référence

UE : UNION EUROPEENNE

USD : dollar

5M : Main d’œuvre, Matériel, Méthode, Matière et Milieu

111.

Page 7: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

INTRODUCTION

Dans le cadre de développement économique et social, Madagascar est obligé 1

de concourir au financement externe pour financer ses projets. La réussite connue sur

certains projets encouragent les opérateurs tout naturellement à foncer pour que ses projets

deviennent un instrument qui donne espoir aux sociétés et aux organismes sociaux de

pouvoir structurer un avenir assuré.

En effet, les ressources locales des entreprises malgaches ou des recettes

fiscales ne suffiraient jamais à financer les projets de développement à Madagascar. Elles

comblent juste les frais de fonctionnement de l’administration publique. De plus, les

travaux des grandes envergures à titre indicatif, les infrastructures routières et la

construction des bâtiments sociaux coûtent chères. Le produit intérieur brut (PIB) demeure

toujours dominé par les secteurs primaire et tertiaire. Ainsi, à Madagascar, le secteur

informel occupe la totalité du secteur primaire et l’estimation de sa part dans le PIB est

moindre. La plupart des entreprises sont de type individuel ou familial dont beaucoup

d’entre eux exercent une activité commerciale. Sans financement externe, il n’y a pas

encore d’espoir pour réaliser efficacement les développements économiques et sociaux à

Madagascar.

Toutefois l’octroi d’un financement externe, quelque soit sa situation juridique

aide ou emprunt, est toujours conditionné par des conventions spécifiques tant en leur

manipulation qu’en leur emploi. Chaque opération spécifique dans ce sens constitue un

projet. Un projet est toute activité réalisée en une seule fois, dotée d’un début et d’une fin

déterminée et qui vise à créer un produit ou un savoir unique, il peut nécessiter d’une seule

ou des milliers de personnes, sa durée peut être de quelques jours ou des plusieurs années,

il peut être entrepris par une seule organisation ou par un groupe d’organismes intéressés,

il peut s’agir de quelque chose de plus simple que l’organisation d’un événement d’une

journée ou d’aussi complexe que la construction d’un barrage.1

Vu la situation générale à Madagascar en matière des travaux d’infrastructure,

il est impossible d’avoir un développement économique et social s’il n’existe pas des

infrastructures correctes. Or on sait que tous travaux des infrastructures sont toujours chers

et que les ressources intérieures qui découlent des recettes fiscales n’arriveraient jamais à

1 - Source : définition selon le Project Management Institute (PMI)

22222

Page 8: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

financer le projet. Compte tenu de cette situation, il est nécessaire d’avoir recours 2

l’assistance des bailleurs de fonds par le biais du projet. Le recours au financement externe

est une des réponses favorables au problème social et économique de Madagascar parce

que le projet couvrira une période au moins cinq (05) ans même si sa mise en œuvre coûte

chère. Bien que notre enthousiasme et notre imagination soient essentiels à la réalisation

des objectifs de notre projet, ils ne suffisent pas à eux seuls. La réussite d’un projet est

aussi en fonction d’une gestion efficace et d’un audit dans le cadre de sa réalisation.

Il y a beaucoup de thèmes concernant la gestion de projet. Cette dernière n’est

pas quelque chose de facile or le chef de projet qui administre tout le détail au jour le jour

pense que comme l’argent ne lui appartient pas, il le gère sans respecter quelques

conditions exigées par le bailleur et cette mauvaise qualité de gestion conduit à la

suspension du financement. La convention stipule les conditions globales appartenant à

celui qui bénéficie le fonds que c’est à lui de mettre en place tout le système de contrôle

interne pour que la gestion de ce fonds marche bien.

Certains bénéficiaires de financement ne sont pas conscients des obligations

d’une bonne gestion et d’un bon résultat. Il traduit que faire un projet c’est pour avoir de

l’argent pour lui faire plaisir non pas pour développer la situation économique et sociale

pour le bien de tout le monde. Il ne pense pas au recouvrement correct des prêts consentis.

La plupart des organismes ont montré très peu de capacité à assurer une bonne gestion

financière or ils dépendent largement de financement externe pour mener à bien leur

mission et élargir leurs activités. C’est pour cela qu’un projet peut être en retard, dépasse

fréquemment son budget et peut fournir des résultats inadaptés.

Des nouveaux enjeux apparaissent à l’aube de ce troisième millénaire, comme

la gestion de projet a besoin plus de clarté, elle doit gagner la confiance des décideurs. Vu

les nouveaux enjeux qui pèsent sur les organismes, c’est maintenant un critère d’évaluation

pour les parties prenantes. Les faillites spectaculaires et inattendues ainsi que les fraudes et

les états financiers fallacieux ou trompeurs rappellent fortement que les promoteurs de

projet ont toujours la possibilité et l’imagination pour faire apparaître dans les comptes une

situation financière très profitable. A l’évidence certains ne sont pas sur la bonne voie.

Pour faire bonne mesure, les bailleurs de fonds exigent de faire procéder tout projet à un

audit. L’audit pourrait être un mécanisme d’assurance permettant d’atteindre la

"33333333333333

Page 9: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

transparence dont le résultat permet d’augmenter la confiance des parties prenantes et son 3

intervention paraît utile afin d’assurer la crédibilité de l’information produite.

Donc les fonds doivent être gérés dans la transparence absolue, c’est la raison

pour laquelle que les projets financés par le bailleur de fonds extérieur sont audités par des

cabinets d’audit dans le but de garantir une opinion externe et avisée sur la gestion des

fonds alloués aux projets.

Or l’auditeur ne pourrait pas réaliser son travail tant qu’il n’y ait pas le sens de

respecter les normes admises pour effectuer les travaux d’audit. En fait, le cabinet a pu

remarquer que les normes sont un outil de référence fondamental pour mettre en place son

autorité à la fois sur les collaborateurs du cabinet ainsi que sur les tiers. C’est pourquoi les

cabinets ont mis sur le pied ces normes que nous allons porter comme matériels pendant

l’étude.

L’audit d’aujourd’hui ne cesse pas de reconquérir sa véritable vocation qui est

l’outil de contrôle et de pilotage. Pour ce qui est des pays africains, la transparence est très

importante dans le système de gestion. Les projets de développement à Madagascar sont

souvent inculpés de mauvaise pratique de gestion de fonds par les bailleurs de fonds. Il

sera donc question dans ce présent mémoire de mener un diagnostic pour essayer de

montrer une gestion saine d’un projet à travers le thème qui est « la gestion des

financements extérieurs : l’audit des projets ».

Compte tenu du stage passé au sein du Cabinet NPNM AUDIT qui dispose

beaucoup d’expériences en matière d’audit de projet, la problématique consiste à savoir :

comment l’audit externe peut-il contribuer à l’amélioration de la gestion de projet à

financement externe? Face aux conditions de la bonne gestion d’un projet, l’audit doit

normalement constituer un outil efficace pour sécuriser l’utilisation de fonds octroyé et

pour sauver le projet. Par ailleurs, les promoteurs pourront exploiter des informations

issues de l’audit pour mener à bien le pilotage d’un projet. C’est ce que nous démontrons

pendant l’étude qui suit.

Au travers de ce thème nous poursuivons des objectifs bien définis qui peuvent

être scindés en deux (02) parties : L’objectif global et les objectifs spécifiques. Notre

préoccupation majeure est de déterminer les conditions d’une bonne gestion de projet

Page 10: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

c’est-à-dire de savoir si le projet est géré correctement. Pour atteindre cet objectif général, 4

nous avons fixé des objectifs bien précis qui se dessinent de la manière suivante :

approfondir des connaissances en matière de projet afin d’analyser la conduite de

projet et de maitriser des financements externes ainsi ;

analyser l’approche des auditeurs dans le cadre de l’audit des projets pour exploiter

des informations dégagées de l’audit afin de maitriser les conditions d’audit des projets et

pour pouvoir sauver un projet.

Donc par le biais de l’audit comptable et financier, nous pourrons normalement

évaluer le résultat de projet.

Compte tenu de démarche adoptée par l’audit, son intervention pourrait

contribuer à la bonne gestion du projet. Cette hypothèse reste à vérifier durant l’étude qui

sera menée avec une méthodologie clairement définie.

Donc l’analyse portera d’une part sur l’étude d’une bonne gestion de projet. La

gestion de projet est l’utilisation d’un savoir, d’habiletés, d’outils et des techniques dans le

cadre des activités d’un projet, en vue de satisfaire ou de dépasser les exigences et les

attentes des parties prenantes à l’égard d’un projet2.

D’autre part l’étude portera sur l’audit des projets. L’audit à son tour, c’est une

démarche spécifique d’investigation et d’évaluation à partir d’un référentiel incluant un

diagnostic et conduisant éventuellement à des recommandations ou une opinion

indépendante3.

Comme tout est projet, la recherche nous a donné la force d’atteindre nos buts.

On a escompté d’améliorer la gestion de projet afin de:

-favoriser le processus et la conduite de projet et,

-garantir la bonne utilisation des ressources et d’acquérir des expériences en

matière de gestion ;

Ainsi, d’avoir des expériences dans le domaine d’audit de projet dans le

but:

2 Selon le Project Institute management (PMI).

3 Des mots pour l’audit, p.12.

Page 11: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

-de capitaliser des connaissances permettant d’inspirer des solutions apportées 5

sur les autres projets à venir et,

-d’établir un guide d’audit des projets.

Ce présent mémoire va structurer en trois (03) parties. D’abord la partie

méthodologie dont les matériels exposent la zone de l’étude avec ses caractéristiques et les

autres types des matériels utilisés. La description des méthodes fait l’objet du second

chapitre qui établit le cadre théorique et le cadre pratique. Nous nous sommes renseignés à

partir des acquis académiques et des documents écrits par des professionnels en audit.

Nous avons par la suite profité de l’expérience des professionnels en audit des projets dans

le cabinet. La méthodologie nous permet d’introduire la discussion sur le résultat en

renseignant le lecteur sur la validité des réponses apportées par l’étude.

Ensuite la partie résultat qui est chargée d’exposer toutes les informations

recueillies durant l’étude. Cette partie expose en premier chapitre les connaissances de

fonctionnement de gestion de projet qui établit les méthodes de décaissement, la bonne

gouvernance de projet et la mise en évidence des tendances lourdes en gestion. En second

chapitre, les connaissances nécessaires pour l’audit des projets qui expriment l’approche

des auditeurs ; les documents sources de quelques informations concernant le projet et les

difficultés rencontrées par l’audit.

Enfin, la troisième partie ouvre un débat pour les discussions et les

recommandations. La discussion est axée sur les effets des tendances lourdes en gestion et

en audit des projets ainsi que sur les impacts de l’audit au niveau des erreurs, des fraudes,

du contrôle interne, des procédures et la discussion concernant le financement externe et

l’audit. Si l’étude parvient à confirmer notre hypothèse, on porte toutes les

recommandations jugées nécessaires en exposant un répertoire des solutions au niveau du

cabinet et au sein du projet, en plus, le choix de solution prioritaire avec ses critères

d’évaluation et les impacts de solution proposée.

Page 12: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

PREMIERE PARTIE

MATERIELS ET METHODES

Page 13: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Quelque soit l’activité, une méthodologie est toujours demandée. Une 6

recherche doit être située dans une espace, dans un terrain bien précis qui doit être choisi

en fonction du thème de recherche. C’est là qu’on soit sûr d’avoir les informations

nécessaires à partir des méthodes bien choisies. Entre autres, cette partie constitue les deux

chapitres « Matériels » et « Méthodes » qui annoncent le cadre d’études.

Chapitre I : MATERIELS

Ce premier chapitre aborde la justification de la zone de l’étude, la

connaissance de son organisation et les types de document utilisé.

SECTION I : ZONE DE L’ETUDE

Pour permettre une étude objective de financement de projet, le cabinet NPNM

AUDIT qui réalise les audits des différents projets financés par des bailleurs de fonds

internationaux a été choisi. De projet en projet et d’audit en audit, le cabinet dispose une

expérience de plusieurs années en matière d’audit de projet.

1.1 : identification du cabinet NPNM AUDIT

Cette identification consiste à présenter l’histoire du cabinet, les ressources et

la nature des prestations fournies par le cabinet.

1.1.1- historique

Le Cabinet NPNM AUDIT, fondé en 2000, est une société à responsabilité

limitée ou SARL au capital de 10 000 000 Ar, sis à Ambatomena, rue Jean Jaurès, BP

1680, Antananarivo 101. Il a été créé par des experts comptables et financiers ayant acquis

plus d’une quinzaine d’années d’expérience très diversifiées et de haut niveau dans le

cabinet d’audit RINDRA, de renommé international, membre du réseau mondialement

reconnu.

La personne habilitée à représenter le cabinet NPNM AUDIT est le fondateur,

membre de l’Ordre des experts comptables et financiers de Madagascar (OECFM).

1.1.2- ressources du cabinet

Ce paragraphe consiste à établir les informations reçues sur les ressources

matérielles et les ressources humaines.

Page 14: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

1.1.2.1- ressources matérielles 7

Le cabinet utilise de matériel informatique pour pouvoir traiter les données.

Les moyens matériels à la disposition du personnel répondent au besoin de l’évolution

technologique. Chaque membre du personnel dispose d’un ordinateur de bureau.

L’ordinateur de bureau ou portable est utilisé quand l’équipe traite les données à l’intérieur

du cabinet mais cela n’exclut pas d’amener les ordinateurs portables pour assurer le travail

de mission à l’extérieur du cabinet.

1.1.2.2- ressources humaines

Les moyens humains sont les ressources les plus importantes au sein de toute

entreprise parce que, sans eux, la fiabilité des ressources matérielles ne signifie rien. Donc

le développement et l’avenir du cabinet reposent sur eux. Le cabinet dispose quatorze (14)

agents issus de différentes formations et d’écoles d’origine.

L’équipe d’audit est constituée d’experts et d’auditeurs de haut niveau avec des

solides formations de base dans le domaine du management, de l’informatique, de finance,

de la comptabilité et de fiscalité. Elle est formée de douze (12) auditeurs avec des

expériences très diversifiées.

L’équipe administrative comprend essentiellement d’une assistante de direction

et d’un coursier.

1.1.3- nature des prestations du cabinet

Le cabinet fournit une large gamme de services, il étend ses activités dans deux

(02) champs d’action: l’audit et le commissariat au compte.

1.1.3.1- audit:

C’est une vérification indépendante par un examen suffisamment étendu en vue

d’exprimer une opinion motivée sur la sincérité et la fidélité de la situation financière, du

résultat d’exploitation, de l’évolution de la situation financière pour un exercice donné.

L’audit contractuel est effectué par un cabinet d’audit à la demande expresse

d’un client. Les modalités d’intervention sont alors déterminées par le cabinet avec le

client, en fonction de ses besoins.

Page 15: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Son champ d’application est tout ce qui concourt à la détermination de résultat 8

comme : société commerciale, établissement public, association ou ONG et projet.

Son contrat contient l’identification du Client et l’auditeur, l’Objectif de

l’audit, les responsabilités des parties, la durée et le calendrier, la méthodologie et le coût

de l’intervention.

1.1.3.2-commissariat au compte :

Le commissariat au compte ou audit légal est régi par la loi sur les sociétés

commerciales à Madagascar. Nul ne peut être commissaire au compte sans avoir le titre

d’expert-comptable.

Son objectif est de certifier la régularité et la sincérité des comptes. Il utilise les

techniques d’audit pour mener à bien sa mission. Il est aussi une activité obligatoire

orientée vers l'environnement de l'entreprise.

Ses modalités d’intervention, sa finalité et sa périodicité sont déterminées par

des critères légaux et réglementaires. Il est mandaté et nommé par l’assemblé général.

Les sociétés commerciales, SA et SARL constituent le domaine intéressé de

Cac.

Normalement, le SARL est conditionnée par l’un des 3 critères suivants :

- Capital social > Ar 20 000 000

- CA > Ar 200 000 000

- Effectif de personnel permanent > 50.

1.2 : organisation du cabinet NPNM AUDIT

L’organisation justifie la structure du cabinet et l’explication de chaque poste

existant.

1.2.1- organigramme du cabinet

L’organigramme du cabinet fait apparaître cinq (05) fonctions fondamentales

qui reflètent ses activités et une assistante de direction qui se trouve en position d’état-

Page 16: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

major avec le gérant. Une équipe d’audit est formée au moins par trois (03) fonctions dont 9

l’un doit être un expert-comptable.

Figure I: la structure du cabinet

Source : NPNM AUDIT

1.2.2- Explication de l’organigramme

L’Associé-Gérant représente le cabinet. Il a la responsabilité ultime d’un

mandat et assure le respect des normes d’audit. Outre ses fonctions stratégiques dans la

gestion du cabinet, il a notamment les responsabilités de maintenir le contact avec les

Associé-Gérant

Directeur de Mission

Chef de Mission

Auditeur

Expérimenté

Auditeurs Assistants

-Assistante de Direction

-Coursier

Page 17: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

clients, planifier et superviser les missions. Il est le signataire des rapports d’audit. Selon 10

l’importance des clients, le nombre de missions dont il est responsable peut varier. Il révise

en détail le rapport de l’auditeur, les états financiers et les recommandations avant de les

soumettre à l’associé.

Il existe deux (02) Directeurs de mission ou Managers qui sont experts

comptables et financiers. Ils définissent aussi la stratégie et la planification. Ils supervisent

les travaux sur terrain et le rapport d’audit. Ils sont aussi en contact avec le client.

Le Chef de mission ou le senior : regroupe deux (02) experts comptables et

financiers stagiaires et un auditeur. Il assure la conduite de mission sur terrain. Il fait la

revue des travaux. Il réalise la préparation et la rédaction du rapport d’audit. Il est aussi en

contact permanent avec le client. Il est le principal représentant du cabinet sur le terrain. Il

informe chaque membre de l’équipe du travail à faire. Il s’assure qu’il n’y ait pas

d’éléments en suspens non réglés à son niveau. Le senior effectue la revue des états

financiers, du projet de rapport et du projet de recommandation au client.

L’Auditeur expérimenté ou le junior II: il est assuré par un seul auditeur. Il

exécute également la conduite de mission sur terrain et fait la revue de travaux. Il réalise

autant la préparation et la rédaction du rapport. D’ailleurs, il exécute les travaux sur terrain.

L’Auditeur assistant rassemble cinq (05) auditeurs. Ce sont le nouveau

recruté. Il passe la plupart de son temps chez le client, c’est encore celui qui exécute tout le

travail demandé par le chef de mission. Il accomplit les tâches spécifiques qui lui sont

attribuées et a besoin habituellement d’être bien encadré. Il rend compte au senior tous les

problèmes rencontrés avant d’en discuter avec le client.

L’Assistante de direction effectue toutes les tâches administratives comme la

préparation des documents à faire signer, la réception des factures. Elle assiste dans la

gestion du personnel en vérifiant chaque feuille de temps du personnel ainsi que dans des

autres tâches administratives du cabinet. Elle est appuyée par un coursier pour le règlement

de quelques affaires sociales et fiscales du cabinet.

Page 18: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Section II : autres matériels utilisés 11

Le cabinet dispose des dossiers dans lesquels pourraient être définir les

conditionnalités de financement. Donc, pour pouvoir réaliser ce travail, il faut présenter ces

dossiers et le projet objet de l’étude afin de mieux maitriser les procédures de financement.

2.1-référentiels utilisés :

Les normes sont le référentiel qui se définit un ensemble de prescription

s’imposant à une organisation ou retenue par elle et auxquelles un auditeur va se référer

pour comparer ce qu’il va constater à ce qui devrait être. Il y a trois (03) catégories des

normes, à savoir les :

-normes de comportement : les normes professionnelles posent clairement un

ensemble de règles professionnelles propres à garantir le bon exercice des missions.

-normes de travail : les normes professionnelles ont trait au cadre ou à l’esprit

dans lequel doit travailler le vérificateur.

-normes de rapport : elles ont pour le membre de l’Ordre un caractère

obligatoire.

Tout cela est justifié par les normes d’audit, les normes comptables et autres

référentiels.

2.1.1-normes d’audit

Ce sont les normes ISA (International Standard of Audit) et ISRS

(International Standard on Related Services).

normes ISA 200 à 800

Une mission d’audit doit être effectuée selon les normes internationales de

l’audit ISA et de l’IFAC ou fédération internationale de comptable. En effet, les normes

utilisées à Madagascar sont inspirées par la combinaison des normes ISA et IFAC. Le

cabinet utilise les normes ISA 200 à 800 comme un outil important pour exécuter le travail

d’audit au sein d’une société ou d’un organisme. A titre de résumé, ce norme stipule les

Page 19: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

conditions à respecter par les auditeurs pendant l’audit afin d’atteindre l’objectif. Le 12

résumé de la Norme ISA 200 à 800 se trouve en annexe I.

normes ISRS 4400

L’origine de la norme ISRS 4400 est les normes ISA 920. Elles sont

applicables et spécifiques pour l’audit des projets. La norme ISRS 4400 concernant les

«Missions d’exécution de procédures convenues en relation avec les informations

financières» qui couvre les missions relatives aux informations financières peut également

fournir des orientations utiles pour les missions concernant des informations non

financières, étant entendu que l’auditeur maîtrise adéquatement la connaissance du sujet

considéré et qu’il existe des critères raisonnables sur lesquels il puisse fonder ses

observations.

2.1.2- normes comptables :

La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière

permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées ou non

correspondant aux opérations de l’entité et de présenter des états financiers donnant une

image fidèle de la situation financière, de la performance et de variations de la situation

financière de l’entité à la date de clôture des comptes.

Les normes comptables sont cohérentes avec les normes IAS/IFRS. Leur cadre

réglementaire est rendu officiel par le décret 2004-272 du 18 février 2004, constitué par le

guide sectoriel suivant arrêté du 11 janvier 2005, le guide annoté du PCG 2005 suivant

arrêté n°3169 du 14 avril 2005. Leurs champs d’applications s’intéressent à toutes les

personnes physiques ou morales astreintes et soumises au code de commerce, à toutes

entreprises publiques ou parapubliques ou économie mixte, à toutes les associations ou

ONG ou coopératives et à toutes les entités produisant des biens ou des services si leur

activité économique est fondée sur des actes répétitifs.

2.1.3- autres référentiels

Les autres référentiels concernent le Code Général des Impôts (CGI) et la Loi

de Finance (LF) pour la fiscalité ; le Code de travail, le Code de prévoyance et la

Médecine d’entreprise pour la Paie et le personnel et les textes légaux et règlementaires du

Page 20: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

secteur d’activité du client. Chaque référentiel a son propre importance dans la réalisation 13

de la mission.

2.2- projet objet de l’étude

Un projet est maintenu à l’étude, on est astreint de respecter l’anonymat du

projet pour la raison du secret professionnel. Donc, le projet est nommé projet X et il est

choisi comme une référence de l’étude. Ce paragraphe expose ses caractéristiques avec

quelques informations sur son cadre logique, son bailleur de fonds et son bénéficiaire.

2.2.1- caractéristiques

Le projet X se situe dans le sud de Madagascar, il touche 19 communes

réparties sur deux (02) régions dont 14 communes dans la région Androy et 05 communes

dans la région Anosy.

La région d’Androy est marquée par une insécurité alimentaire récurrente, des

aléas climatiques préjudiciables à une production agricole régulière et des difficultés de

stockage des productions et des semences. Quelques informations accessibles sur son cadre

logique peuvent se présenter dans le tableau suivant :

Tableau I: information sur le cadre logique du projet X

Rubrique

Objectifs

globaux

-améliorer la sécurité alimentaire de l’Androy ;

-limiter l’impact des crises alimentaires ;

-améliorer les conditions de vie des ménages vulnérables.

Objectif

spécifique

Sécuriser l’approvisionnement en semences de qualité des

populations et la qualité des terres exploitées.

Résultats

attendus

-assurer pour une année la production de semences de qualité adaptées

à la zone ;

-fonctionner de manière pérenne une filière semences de qualité ;

Page 21: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

-définir et valider des procédures au près des acteurs de la filière 14

semences et sécurité alimentaire dans la zone ;

-mettre en place et valoriser un réseau de démonstration et

d’adaptation des techniques permettant de restaurer le capital productif des sols.

Activités -former et accompagner l’équipe chargée de la station irriguée pour

qu’elle devienne autonome ;

-appuyer et former un réseau de paysans multiplicateurs à assurer la

qualité de leurs semences et à contractualiser leurs relations avec les acheteurs ;

-appuyer les boutiquiers détaillants de semences à structurer et à

pérenniser leur activité de vente de semences de qualité, les former à la gestion

des boutiques ;

-organiser une instance de concentration avec tous les acteurs de la

filière dans le but d’articuler leur rôles respectifs pour mettre en adéquation offre

et demande ;

-faire la promotion des semences de qualité dans les villages ;

-associer les acteurs impliqués dans l’amélioration de la sécurité

alimentaire en Androy à l’instance de concentration de la filière semences, de

façon à réfléchir aux modalités d’organisation adaptée en cas de crise. Définir les

procédures à mettre en place en cas de crise ;

-organiser et suivre un réseau de paysans expérimentateurs sur les

techniques SCV et les haies, identifier les techniques appropriées et les diffuser.

Equipe Direction : 1 chef de projet et 4 personnes pour l’administration ;

Technique : 13 techniciens dont 1 responsable local ;

Autres : 2 chauffeurs et 5 gardiens.

Source : www.f3e.asso.fr/ semencesdusud.com

Page 22: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

2.2.2-bailleur du projet : UNION EUROPEENNE 15

Le temps ne permet pas d’exposer tous les cas des différents bailleurs de fonds,

alors l’Union Européenne est choisi. Elle forme un groupe avec des ONG pour mener des

projets sociaux. Selon elle, les trois (03) phases d’un projet comportent six (06) cycles dont

la première est constituée par les cycles programmation, identification, instruction et

financement. La seconde est formée par le cycle mise en œuvre du projet et le cycle

évaluation constitue la dernière phase.

Les directives de l’U.E en matière d’audit sont définies dans les termes de

référence ou TdR portant notamment sur l’identification du projet et son contexte, les

spécifications du plan d’audit, les objectifs d’audit, les modalités et le format du rapport

d’audit,…

Le plus souvent, les projets financés par l’U.E sont cofinancés par des autres

bailleurs. Comme le cas du projet X, il est cofinancé par le GSDM ou Groupement Semis

Direct de Madagascar dont l’ONG responsable à Madagascar est membre, par la FAO ou

Food and Agriculture Organization suivant des contrats de prestation.

2.2.3-bénéficiaire : ONG

Les bénéficiaires se sont des organismes sociaux ou des personnes physiques

qui demandent des fonds jugés obligatoires pour la réalisation de leur projet. Ils sont

caractérisés par une triple conditions à respecter que les bailleurs ne vont pas prêter à ce

qui ont fait la demande sans les assurer, à savoir, qu’ils sont capables de rembourser le

fonds dans un délai négocié ; d’utiliser l’argent selon l’objectif de l’accord et de fournir

une garantie pour confiance.

La dite ONG est dirigée par un représentant français. Elle est une association

professionnelle française de solidarité internationale, qui agît depuis plus de trente (30) ans

dans une quarantaine de pays. Elle intègre systématiquement le souci de l’après-projet,

c’est-à-dire l’objectif de pérennité économique, sociale, environnementale et

institutionnelle des dispositifs.

Page 23: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Elle n’a pas de vocation à gérer des actions de façon permanente, mais à 16

participer à la construction de politiques publiques et de dispositifs institutionnels capable

de mettre en œuvre à plus grande échelle les innovations expérimentées. Cela passe par des

actions dans la durée, par une insertion approfondie dans des pays, et par la capacité à les

quitter sans couper le lien. Quelques informations concernant cet ONG se situe dans le

tableau II en annexe III.

La raison d’être d’un bénéficiaire est l’existence des financements externes qui

sont des fonds accordés aux organismes ou ONG par les bailleurs pour exécuter le projet.

Ce sont des subventions qui sont destinées au financement d’activité limitée dans le temps

et dont l’utilisation doit se faire conformément au budget convenu avec les partenaires

financiers. Les financements externes sont considérés comme une dette de l’organisation

envers le bailleur et doivent être justifiés conformément à la fréquence convenue dans le

protocole de partenariat.

Ce chapitre matériels montre tous les détails nécessaires pour justifier la zone

de l’étude et le projet. Cela amène à entamer le chapitre méthodes.

Page 24: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

CHAPITRE II : METHODES 17

La réalisation de tout travail scientifique doit obéir à une démarche logique qui

impose des règles rigoureuses devant guider l’esprit du chercheur dans l’établissement de

la vérité. La description des méthodes est composée par le cadre théorique et le cadre

pratique.

Section I : cadre théorique

Cette section expose les notions théoriques qui sont en rapport avec le thème.

1.1- Diagramme d’ISHIKAWA

Le diagramme d’Ishikawa est un outil qui permet d’identifier les causes

possibles d’un effet constaté et donc de déterminer les moyens pour y remédier. Cet outil

se présente sous la forme d’arêtes de poisson classant les catégories de causes inventoriées

selon la loi des 5M (Matière, Milieu, Main d’œuvre, Matériel, Méthode). Ce diagramme

est représenté comme suit :

FIGURE II: Diagramme d’ISHIKAWA

Source : http://ishikawa.htm

1.2- supports documentaires et de recherche

1.2.1- causes de l’audit :

Par l’analyse de 5M nous pourrons citer les différentes causes suivantes :

Tout projet doit sujette à un audit parce que le bailleur de fonds l’exige pour éviter

la mauvaise pratique de gestion dans certains cas.

milieu matériels matières RESULTAT

Main d’œuvre Méthode (Hypothèse de travail)

Page 25: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

La plupart des organismes ont montré très peu de capacité à assurer une bonne 18

gestion financière or ils dépendent largement de financement externe pour mener à bien

leur mission et élargir leurs activités. C’est la raison pour laquelle que tout projet à

financement externe ne peut pas s’échapper de l’audit.

un projet doit passer également à un audit pour éviter les risques fiscal, juridique et

social dans le pays bénéficiaire.

1.2.2-effets de l’audit :

Selon cette méthode, les effets des causes précédentes sont cités comme suit :

l’intervention de l’audit conduit à la maximisation de la chance de réussite du projet

en obtenant des recommandations qui contribuent à la réussite.

l’audit expose toujours des recommandations nécessaires pour réduire les risques

d’échec du projet.

toute information financière certifiée par l’audit accroit la confiance de

l’administration fiscale. C’est pour cela que l’audit peut découvrir les aspects

problématiques et déterminer les causes possibles des difficultés.

l’audit sert d’outil au projet afin d’éviter la répétition des erreurs du passé.

Section II : cadre pratique

Le cadre pratique énonce les collectes des données et le compte rendu du stage.

2.1- collectes des données et des informations

La collecte d’information est nécessaire afin de recueillir le maximum de

données possibles. Plusieurs méthodes de collecte d’information sont à notre disposition,

par conséquent, on expose quelques-unes.

2.1.1- visite d’entreprise

Une semaine de visite d’entreprise et de voyage d’étude a été mené par le

département gestion pour que les étudiants puissent exploiter des connaissances plus

convaincantes. Cela nous apporte de développer nos connaissances.

Page 26: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

2.1.2-recherche documentaire 19

Trois (03) documents sont consultés au sein du cabinet : les normes d’audit, la

formation en audit financier (programme de vérification) et quelques types de documents

de projet audité par le cabinet. Le projet X est pris comme échantillon de l’étude. Ces

documents permettent de dégager l’approche des auditeurs du cabinet et les

caractéristiques du projet audité.

2.1.3-recours au site web

Les sites Internet renseignent des informations qui doivent être nécessaires

pendant l’encadrement et ils servent beaucoup d’idées afin d’améliorer la qualité des

informations et les actualisées ainsi que de compléter la connaissance. Le recours au site

web renforce le degré de la véracité de la plupart des résultats de la recherche.

2.2- compte rendu du stage

Un stage de quatre (04) mois a été effectué au sein du Cabinet NPNM AUDIT.

Il permet de dégager les informations nécessaires à la préparation de ce mémoire.

2.2.1-enquête au près de personnel

L’enquête est un des outils importants pendant la phase de collecte

d’information, il est primaire par le biais d’un questionnaire sur le terrain qui est présenté

en annexe II.

Il est impossible de recueillir les avis de tous les personnels, alors l’échantillon

est limité à quelque auditeur et expert-comptable du cabinet. Le questionnaire est rédigé

selon les éléments recueillis pendant la pré-enquête. Le dépouillement des réponses est

établi manuellement. Les questions sont classées suivant le degré de liberté de réponse et la

plupart est des questions ouvertes pour que l’échantillon puisse exprimer des réponses

libres.

2.2.2-observation directe

Pendant le quatre (04) mois de stage, la démarche procède à l’observation

directe de chaque catégorie d’emploi afin de déterminer clairement et précisément les

Page 27: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

tâches ainsi que les exigences requises pour le poste observé. Des informations nécessaires 20

sont retenues avec notre participation dans la réalisation de quelque tâche.

2.2.3-terrain

C’est l’outil le plus essentiel non seulement en tant que pratique mais aussi

pour le développement de la connaissance en la matière. Il nous aide à formuler toutes les

recommandations utiles. Il peut être la base de tous les résultats obtenus et la qualité de

celui-ci dépend de sa fiabilité. L’audit du projet X est passé sur terrain pendant trois (03)

semaines. Nous sommes astreints de respecter certaines informations concernant les

projets même si nous étions assistés pendant leur stade d’audit.

La vérification des pièces justificatives ou le pointage, l’inventaire des

immobilisations, le contenu d’une convention, le recoupement par des valeurs

significatives sont quelques connaissances que nous avons retenues.

2.3- traitement des données conduisant aux résultats

Que seraient les études sans le traitement des données ? Quelles que soient les

techniques de collecte utilisées, les informations brutes obtenues ne peuvent servir que si

elles sont traitées. Le traitement est important parce qu’il assure la qualité de l’étude et il

permet de tirer des bonnes conclusions.

l’analyse d’ISHIKAWA

Cette analyse est renforcée par le diagramme d’ISHIKAWA dont le tableau

récapitulatif de l’analyse se trouve dans le tableau III en annexe IV.

2.4- limite de l’étude

L’équipe du cabinet procède à l’audit du projet X depuis 2010 mais l’étude se

limite sur l’audit de l’année 2012. Donc la recherche est représentative de l’audit du projet

X 2012.

2.5-chronogramme

Pour le respect du calendrier du stage, un chronogramme a été établi

préalablement. Ce chronogramme résume et définit les tâches à accomplir durant le stage

de fin d’étude. Il a été élaboré à partir d’un modèle de GANTT et donne un aperçu des

travaux accomplis par rapport aux temps alloués et à la planification du travail.

Page 28: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

La présentation par semaine est dans le tableau suivant :(S= semaine) 21

Tableau IV: Chronogramme d’activité

ATTRIBUTION S

1

S

2

S

3

S

4

S

5

S

6

S

7

S

8

S

9

S

10

S

11

S

12

S

13

S

14

S

15

S

16

Validation du thème

Familiarisation avec

le personnel

Analyse : norme ISA

Analyse : formation

en audit financier

Etablissement du plan

Collecte des données

Analyse : document

du projet

Analyse :

problématique

Analyse : résultats

Rédaction partielle

Terrain

Rédaction définitive

Source : investigation personnelle, année 2012

Ce paragraphe termine la partie de la méthodologie qui concerne le cabinet

NPNM AUDIT comme importante zone de l’étude et les méthodes de la recherche

effectuée. Les matériels aident à trouver les méthodes et les techniques efficaces pendant

l’étude, alors sans eux, ce rapport peut être voué à l’échec.

Page 29: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

DEUXIEME PARTIE

RESULTATS

Page 30: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

La recherche est justifiée par le fruit de la méthodologie. Cette partie fait 22

l’objet d’exposer toutes les informations utiles recueillies lors de la méthodologie. Elle

montre les résultats de l’analyse et quelques interprétations pouvant-être utiles. Le

premier chapitre s’efforce aux connaissances de fonctionnement de gestion de projet et le

second s’attache aux connaissances sur l’audit de projet.

CHAPITRE I : CONNAISSANCES DE FONCTIONNEMENT DE GESTION DE

PROJET

Ce chapitre montre à son tour les méthodes de décaissement, la bonne

gouvernance du projet et la mise en évidence des tendances lourdes d’une gestion de

projet.

SECTION I : METHODES DE DECAISSEMENT

Le processus de décaissement consiste à effectuer la demande de fonds auprès

de bailleur pour payer les dépenses éligibles selon l’accord du projet. Sa faisabilité aide le

promoteur du projet à assurer la continuité du financement. Le décaissement se situe soit

entre le bailleur et le projet, soit entre le bailleur et le fournisseur. Donc c’est un transfert

d’argent du bailleur au projet ou au fournisseur.

1.1 : conditions d’éligibilité des dépenses

Pour être considérées comme éligibles, les dépenses doivent au minimum

satisfaire à des conditions et ces conditions sont cumulatives c’est - à- dire satisfaite une à

une.

a)-les dépenses doivent être prévues dans la réglementation nationale et

communautaire c'est-à-dire elles doivent se conformer aux procédures de l’organisation.

Par exemple, tout achat supérieur à 5 millions ariary doit faire l’objet d’un appel d’offre si

non les dépenses ne sont pas éligibles.

b)-elles doivent être prévues dans les postes budgétaires, effectives et payées

c'est-à-dire chaque dépense doit appartenir à une ligne budgétaire et le transfert d’argent du

projet au fournisseur est la contre livraison des biens ou des services.

c)-elles doivent se baser sur des pièces justificatives recevables ou pièce

comptable de valeur probante c'est-à-dire les factures sans identification du fournisseur ne

peuvent, en aucun cas, être acceptées.

Page 31: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

d) elles doivent être nécessaires et légitimes et effectuées durant la période de 23

l’agrément et correspondent à une utilisation ou prestation relative à l’exercice couvert par

l’agrément.

1.2 : différentes méthodes de décaissement

Il existe en général quatre (04) types de décaissement et chacun a sa propre

condition mais le but est d’en finir au paiement du fournisseur.

1.2.1-méthode d’avance de fonds

Les projets sont financés par des avances périodiques, à la fin de chaque

période, la demande d’une autre avance doit être justifiée par l’utilisation de l’avance

précédente.

1.2.2-méthode de remboursement des dépenses

Cette méthode se fait de deux (02) manières d’une part, le projet utilise ses

propres fonds pour payer les dépenses éligibles c’est-à-dire il dispose de leur propre

ressource et finance ses dépenses par ces ressources et d’autre part, le projet demande

ensuite de remboursement au près du bailleur en lui envoyant le rapport financier des

dépenses.

1.2.3-méthode de paiement direct

Le bailleur paie directement le fournisseur sans transiter par le projet même si

ce dernier qui effectue la commande. Cette méthode est plus adaptable au cas où le

fournisseur se trouve à l’étranger mais cela ne gène pas le paiement s’il s’agit d’un

fournisseur local.

1.2.4-méthode de paiement par lettre de crédit

Elle est appelée aussi « engagements spéciaux ». Ce paiement par lettre de

crédit consiste à un engagement de paiement souscrit par le bailleur de souscrire le

vendeur.

Ces différentes méthodes sont récapitulées dans le tableau V en annexe V.

Page 32: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

SECTION II : BONNE GOUVERNANCE DU PROJET 24

Cette section expose les conditions d’une saine gestion financière et quelques

conditions nécessaires qui rendent la gestion pertinente.

2.1- gestion financière saine

Une gestion financière représente un ensemble d’activités centralisées dans une

entité. Elle assure que les aspects financiers du projet sont exécutés de manière contrôlée.

Ce sous section montre alors l’utilisation économique, efficace et efficiente du fonds, la

gestion sincère par rapport aux conventions et la fiabilité des informations comptables.

2.1.1-utilisation économique, efficace et efficiente du fonds

La priorité d’une bonne gestion financière est d’assurer l’utilisation

économique, efficace et efficiente du fonds. On utilise économiquement le fonds avec des

dépenses strictement nécessaire et, efficacement si toutes les dépenses sont constatées à

atteindre l’objectif et l’activité ou le produit est livré à temps ainsi que efficiente dans le

but d’une utilisation à moindre cout sans déguiser les objectifs. En vertu du principe de

saine gestion financière, les moyens budgétaires doivent être utilisés conformément aux

principes d’économie, d’efficience et d’efficacité.

2.1.2-gestion sincère par rapport à la convention

On a intérêt à déterminer la santé de la gestion du projet.

Théoriquement, la santé d’une gestion dépend de la qualité de pratique de

gestion des dirigeants. Piloter un projet n’est pas quelque chose de facile mais il suffit de

suivre ce que la convention dicte et de respecter ce que le bailleur de fonds exige.

2.1.3-fiabilité du système comptable

Quand on dit gestion on trouve toujours le mot comptable. La comptabilité

n’est pas un simple décompte alors que sa fiabilité compte beaucoup pour l’avenir de

l’organisation. Sans connaissance de la comptabilité, une bonne gestion financière n’est

pas possible.

Page 33: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

2.2- quelques conditions nécessaires pour la gestion 25

Certaines formalités sont nécessaires pour que la gestion de projet soit

pertinente : la coopération, la participation et la gestion participative.

2.2.1-coopération

Les projets sont par définition, des activités qui ignorent les frontières, en

comparaison avec la manière classique de faire les choses. Les projets impliquent

normalement des personnes provenant des groupes variés qui n’ont pas l’habitude de

travailler ensemble. Ceci s’accompagne souvent des problèmes de coopération.

Mais la coopération est primordiale pour que le projet réussisse malgré les

différences des conditions de travail, de méthode, de culture et d’expérience. Ceci

concerne la mise en pratique du projet tout autant que sa description. A l’évidence, la

coopération est un élément vital de tout projet.

2.2.2-participation

Etre plus d’un à porter le projet : dix (10) têtes pensent mieux qu’une. Il est

beaucoup plus facile à une personne seule de planifier un projet mais elle ne peut entrevoir

toutes les possibilités et contraintes liées à chacun des aspects du projet. La question qui se

pose est de savoir s’il est possible de motiver toutes les personnes qui se joignent au projet,

si elles n’ont pas eu l’occasion auparavant d’influencer le contenu et le déroulement.

L’expérience montre que laisser une personne en charge de planifier un travail peut

entrainer des problèmes.

Les expériences tirées d’autres projets qui ont eu recours à la coopération et

participation ont montré que développer ou améliorer des idées en commun est un procédé

très performant.

2.2.3-gestion participative

C’est une autre raison de réussite, travailler dans le cadre d’une gestion

participative permet d’accroître le niveau de responsabilité des acteurs du projet. Tous

ceux qui participent à la phase de planification des actions à réaliser sentirent aussi

responsable de la marche du projet.

Page 34: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Dans tout le cas, il est extrêmement important que les parties aient 26

l’opportunité de se connaître et de connaître leur domaine respectif. Des responsabilités et

des tâches sont bien contrôlées. L’objectif de gestion de projet est de repartir et attribuer

les responsabilités et compétences, ainsi que assurer le soutien au projet et que le projet

atteindra ces objectifs. L’intérêt d’avoir un aperçu financier complet tient à ce qu’il soit

plus facile d’obtenir des subventions quand les bailleurs de fonds trouvent une idée claire

de l’utilisation de leur argent.

Section III : mise en évidence des tendances lourdes

Des problèmes sont conçus lors de la gestion par la détermination du contrat,

les exigences de bailleur et les causes racines par l’analyse SWOT.

3.1- contrat de gestion du projet

Tout d’abord, la gestion du projet est confiée à un représentant étranger qui est

recruté par l’U.E. En outre, l’application stricte de la convention semble difficile pour le

promoteur et il est surtout difficile d’atteindre les objectifs à chaque étape du projet.

3.2-exigences de partenaire

D’un côté, suite à la dépréciation de l’ariary, le bailleur de fonds ne peut pas

du tout être responsable de toute perte de change, des taxes ou tva, des achats de terrain ou

des immeubles voire les intérêts débiteurs. De l’autre côté, les bénéficiaires ne

comprennent pas les raisons pour lesquelles le bailleur est strict dans sa prise de décision.

3.3- causes racines par l’analyse SWOT

La matrice SWOT est un outil de stratégie d’entreprise permettant de

déterminer les options stratégiques envisageables. Elle est conçue pour analyser une

situation et ses facteurs clefs (FFOM). Ses atouts sont d’avoir la pertinence de l’analyse.

L’utilisation réglementaire donnera la clairvoyance nécessaire pour déceler les risques

plutôt et les neutraliser efficacement.

La structure représentative est la suivante :

Page 35: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Figure III : matrice SWOT, avec mots anglais et traduction 27

Source : http/outilsinnovation.htm, année 2012

Tableau VI : l’analyse des causes racines par le FFOM

FORCES FAIBLESSES

- recrutement d’un gestionnaire

expérimenté ;

- justification de tous les

soldes pour le bon déroulement de

l’audit ;

- présence d’un outil de suivi

budgétaire.

-immobilisations usées n’ont plus

de valeur et ont déjà amorti ;

- travail avec trop de routine ;

-pas suffisamment exploité en tant

que véritable outil de gestion.

OPPORTUNUTES MENACES

- cofinance de bailleur de fonds ;

-promesse de continuité de

financement (malgré la mauvaise conjoncture

politique);

- instabilité politique;

- risque pour restitution de fonds;

-cataclysme naturel.

Source : investigation personnelle

Ce tableau qui récapitule l’analyse SWOT termine le chapitre premier et on

aborde au chapitre suivant.

Page 36: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

CHAPITRE II : CONNAISSANCES SUR L’AUDIT DES PROJETS 28

L’audit est aussi définit comme un examen critique des comptes financiers.

Alors la connaissance sur l’audit des projets offre à l’impétrant l’apprentissage de la

démarche de l’auditeur, l’en préhension des documents nécessaires à l’audit et les

difficultés rencontrées par l’auditeur.

SECTION I : APPROCHE DES AUDITEURS

Cette section énonce la raison d’être de l’audit et l’approche méthodologique

du cabinet.

1.1 : la raison d’être de l’audit

1.1.1-définitions

Théoriquement, l’audit vient du mot latin « audire » qui veut dire écouter ou

entendre. D’une manière générale l’audit peut être défini comme l’examen professionnel

d’une information en vue d’exprimer sur cette information une opinion motivée,

responsable et indépendante par référence à un critère de qualité ; cette opinion doit

accroître l’utilité de l’information.

L’auditeur est un professionnel compétant à double titre, il a une connaissance

suffisante des activités et informations qui font l’objet de son examen, il connaît les

méthodes et les outils d’audit et il a des connaissances multiples dans le domaine de la

gestion : droit, finance, comptabilité et fiscalité. Pour pouvoir exercer l’activité d’auditeur,

quelques règles fondamentales ne peuvent être ignorées: l’intégrité, l’objectivité, la

confidentialité et la compétence.

L’audité est donc une entreprise ou un organisme, dans notre cas, ce sont des

projets qui sont gérés par un organisme, sans lui, le travail d’audit n’a pas de raison d’être.

Donc c’est le point de départ de la réalisation de l’audit parce que la préparation initiale de

l’audit comporte principalement l’identification de l’organisation audité.

De ce fait, l’audit des projets, signifie aussi audits d’opération extérieure,

est une mission d’assurance et sa principale finalité consiste à fournir une assurance

concernant la légalité et la régularité des opérations d’aide extérieure. Le terme audits

Page 37: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

d’opération extérieure couvre aussi les missions des services connexes. Elles comprennent, 29

par exemple, les vérifications des dépenses de subvention et les contrats de service sur la

base du concept d’une procédure convenue.

1.1.2-nature de l’audit comptable et financier

L’audit comptable et financier (ACF) est la forme moderne de contrôle, de

vérification, d’inspection, de surveillance des comptes, en apportant une dimension

critique. L’ACF est un examen des états patrimoniaux de l’entreprise, visant à vérifier leur

sincérité, leur régularité, leur conformité et leur aptitude à, refléter une image fidèle de

l’entreprise. Examinons les mots clés de cette définition:

-Régularité : comptes conformes aux règles et procédures en vigueur ;

-Sincérité : elle résulte de l’évaluation correcte des valeurs comptables, ainsi

que d’une application raisonnable des risques et des dépréciations de la part des dirigeants,

loyauté et bonne foi dans l’établissement des comptes ;

-Image fidèle : traduction financière de la réalité, liée à l’application du

principe de prudence.

Donc, pour effectuer un audit comptable et financier il faut savoir attirer la

confiance des tiers, et améliorer la sécurité des dirigeants mais surtout aussi assurer la

crédibilité et la fiabilité des informations de gestion d’usage interne.

1.2 : approche méthodologique du cabinet

L’approche méthodologique du cabinet comporte trois (03) étapes importantes

et chaque étape trouve des sous étapes mais le plus important est les grandes lignes, à

savoir :

1.2.1- stratégie d’audit

Avant même que ne débute la planification de l’audit, il est nécessaire de

comprendre l’activité du client. Il s’agit de comprendre la manière dont le client fait face

aux risques encourus par son activité et de déterminer les implications qui en résultent sur

notre audit : c’est la prise de connaissance de l’entité à auditer.

Page 38: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

De là, il s’agit de développer une approche fondée sur les objectifs d’audit 30

critique qui sera documentée et communiquée à tous les membres de l’équipe. Cette étape

nécessite la participation active du Directeur et Chef de mission qui travailleront de près

avec la Direction de l’entité à auditer.

1.2.2-planification d’audit

La compréhension obtenue suivant notre stratégie nous permettra de faire la

planification de l’audit, cette planification prendra les procédures suivantes :

l’examen de la conception, la gestion et la mise en œuvre du système comptable et

des contrôles internes par observation des procédures et entretiens avec les personnes

concernées. Cet examen sera suivi de la documentation comptable et des contrôles

internes ;

la confirmation de notre documentation susmentionnée par moyen de sondage

limité ;

effectuer des procédures de contrôle analytique afin de confirmer les objectifs

d’audit et les secteurs à risques ;

les actions susmentionnées permettront de confirmer les procédures à appliquer au

cours de l’audit.

1.2.3-étapes d’intervention et d’obtention des éléments probants

Cette étape permet d’effectuer les procédures d’audit planifiées. Pour l’audit

des projets, les travaux à effectuer sont :

les financements ont été employés conformément aux dispositions des accords de

financement applicables, dans un souci d’économie et d’efficience, et uniquement aux fins

pour lesquelles ils ont été fournis ;

toutes les opérations du Projet ont été bien comptabilisées dans les comptes et

qu’elles sont correctement justifiées par des pièces probantes conformément aux termes et

conditions du contrat de subventions avec la Communauté Européenne;

les opérations comptabilisées concernent bien l’exercice audité et que ces

opérations sont réelles et rationnelles conformément aux termes et conditions du contrat de

subventions avec la Communauté Européenne;

les imputations comptables ont été convenablement respectées,

Page 39: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

les soldes apparaissant aux rapports financiers représentent bien des éléments réels 31

de propriété et/ou d’obligations et qu’ils sont correctement valorisés à leur juste valeur ;

les états financiers ont été préparés conformément aux normes comptables

généralement admis et qu’ils sont sincères et réguliers et présentent une image fidèle de la

situation financière du Projet.

Section II : documents de projet nécessaires à l’audit

Il est utile d’avoir des documents écrits et de savoir les cycles importants pour

l’audit des projets.

2.1- documents écrits

Les documents écrits comprennent l’accord des bailleurs et les comptes

financiers nécessaires à l’examen.

2.1.1-accord des bailleurs

C’est une série d’actions à réaliser par le promoteur du projet, c’est un

document spécifique à l’emprunteur que le bailleur de fonds accepte de prêter le fonds

nécessaire au projet. Il concerne aussi un document appelé « terme de référence ou TdR »

qui sert comme un guide pour le cabinet d’audit censé d’auditer le projet et contient les

conditions d’exigence qu’il doit à respecter au niveau des tâches à effectuer.

En général, l’accord se situe entre l’UE et le ONG d’une part et le ONG et le

projet d’une autre part. Il comporte également toutes les procédures à respecter par le

bénéficiaire pendant la gestion du projet.

2.1.2- comptes financiers

Pour des raisons du secret professionnel, il est interdit de publier les

informations financières du projet. Comme ce dernier possède la façon de tenir sa propre

comptabilité, on a pu constater que celle-ci répond aux obligations légales, elle justifie les

dépenses aux bailleurs de fonds selon les règles convenues entre eux et garantie la

transparence interne en clarifiant l’utilisation des fonds propre de l’organisation.

2.2- cycles de projet analysés

Il est indispensable de revoir les cycles financement, décaissement,

immobilisation, paie et la gestion des marchés et/ou conventions.

Page 40: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

2.2.1- cycle de financement 32

L’analyse consiste à faire une revue des procédures de financement de l’entité

par le bailleur ; une revue et analyse de système de tenue et de gestion du compte de

trésorerie ; une appréciation sur la fiabilité des comptes de trésorerie ; une analyse du

système d’approvisionnement éventuel en fonds de structure d’appui de l’entité.

2.2.2-cycle de décaissement

Il consiste à vérifier la revue et l’appréciation de l’application du système de

décaissement de fonds ; une revue et appréciation de l’établissement des Etats de

Dépenses; l’appréciation du système de classement des pièces et l’appréciation de

document de synthèse donnant la situation des dépenses.

2.2.3-cycle immobilisation

L’analyse de ce cycle comprend la revue des procédures de la gestion des

équipements, fournitures et matériels ; la revue des procédures d’affectation et de

l’utilisation des matériels selon les exigences de l’accord de crédit et d’autres conventions

ainsi que la revue des procédures d’inventaire physique.

2.2.4- cycle paie

Cela contient la revue de la procédure de recrutement du personnel ;

l’appréciation de la répartition des tâches selon des qualifications requises et de la

compétence du personnel comptable ; l’analyse et contrôle des états de salaire ; et

l’examen du choix et de la compétence du personnel sur son aptitude à maîtriser le système

en place.

2.2.5- gestion des marchés et/ou conventions

Il faut assurer la conformité de la passation de marché aux procédures

préconisées.

Les travaux comprendront entre autre : la description des procédures de gestion

des marchés depuis le lancement de l’appel d’offres, des tests de conformité sur la bonne

application des procédures préconisées, des propositions de recommandation et des

mesures correctives afin de remédier aux faiblesses constatées.

Page 41: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Section III : difficultés rencontrées par l’auditeur 33

L’auditeur connait quelques problèmes tout au long de son investigation :

certains sont liés au projet et certains au cabinet. Et à travers ces problèmes l’audit trouve

ses limites.

3.1-problèmes liés au projet

Les problèmes se situent essentiellement à travers la complexité des formalités

administratives exigées par les bailleurs de fonds.

En effet, selon le type de bailleur, il existe deux (02) modes de financement : le

mode de paiement direct et la passation de marché. Le premier s’applique sur le

financement supérieur à 20.000 USD. Cette procédure de demande de fonds s’avère trop

long.

Le second, tous les biens, services et travaux financés par le prêt font l’objet de

passation des marchés. Cette procédure est aussi trop long que le premier.

Entre autre, les ressources nécessaires à attribuer aux activités du projet ne sont

pas disponibles au bon moment mais accusent de retard. Le protocole à suivre est assez

lourd et onéreux.

La recherche de la valeur probante des PJ des dépenses est toujours délicate

dans le cadre de réalisation du projet en milieu rural et ce qui rend difficile l’audit des

projets.

Il ya aussi des difficultés pour la vérification des pièces des enregistrements

divers et imprévus.

3.2- problèmes liés au cabinet

L’équipe fait face à une contrainte de temps par rapport au bailleur. En effet, le

temps accordé par le bailleur n’a pas été respecté mais accuse quelques jours de retard.

Cela est dû au manque des personnels.

La plupart de machines opérationnelles ne sont plus favorables pour exécuter

les travaux des auditeurs et cela cause des fois le retard de travail.

Page 42: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

3.3- limite de l’audit 34

L’audit a un coût et son coût est sa première limite. Il repose souvent

uniquement sur des déclarations lors d’entretien avec les acteurs du système audité. Il se

limite en principe au contrôle de la validité des informations fournies par les systèmes

existants.

Il est aussi dans la situation d’un prestataire des services juridiquement

indépendant au sein de l’organisation auditée, il n’a pas en effet de pouvoir hiérarchique, il

est limité au pouvoir relationnel.

Ce paragraphe termine les connaissances devant avoir pour la conduite et

l’audit des projets. Cette partie nous montre les différentes connaissances à propos de

gestion et d’audit des projets aptes à assurer la réussite d’un projet. Passons maintenant

dans la troisième partie de l’étude axée sur des discussions et des recommandations.

Page 43: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

TROISIEME PARTIE

DISCUSSIONS ET

RECOMMANDATIONS

Page 44: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

La discussion et la recommandation fait l’objet de cette dernière partie. On en a 35

besoin pour confirmer notre hypothèse de départ. Cette justification pourrait conduire à

sortir que l’audit est une source permanente de progrès non pas un super contrôle. C’est à

partir de la discussion que nous allons pouvoir sortir les différentes solutions proposées.

Les recommandations peuvent donc être adoptées par le cabinet et le projet concerné pour

pallier aux différents problèmes.

CHAPITRE I : DISCUSSIONS

Malgré les difficultés méthodologiques, la discussion permet de garantir au

lecteur la validité des résultats avant d’en proposer une interprétation en tenant compte des

études publiées antérieurement. Elle est structurée en deux (02) sections : les effets des

tendances lourdes et les impacts de l’audit.

Section I : effets des problèmes susmentionnés

Cette section annonce les conséquences des tendances lourdes en gestion de

projet et les effets des problèmes d’audit.

1.1-conséquences des tendances lourdes en gestion

Les tendances lourdes au niveau d’une gestion de projet risquent de suspendre

et de restituer les fonds alloués au projet.

1.1.1- risque de suspension de financement

Les projets sont souvent accusés d’une mauvaise pratique de gestion de la part

des bailleurs de fonds. La décision de gestionnaire dépend de bailleur et cette application

stricte de la convention semble une mauvaise habitude pour le responsable du projet. Or

l’habitude conduit souvent à un résultat inadapté. Toute mauvaise gestion risque

d’entrainer à la suspension de financement.

1.1.2- risque de restitution de fonds

Quand il n’y a pas de respect des exigences de bailleur, celui-ci exige de rendre

son argent dans un délai bien déterminé. C’est la raison pour laquelle tout projet procède à

un audit.

Page 45: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

L’audit est une façon de mettre en valeur toutes les pistes de progrès pour le 36

pilotage de projet. Ces pistes de progrès peuvent être utiles ensuite à toutes les parties

prenantes du projet. Il permettra de connaître les malformations de gestion afin de les

corriger par la suite mais aussi d’identifier et de partager les bonnes pratiques introduites

sur le projet. Aussi, il pourra proposer l’assistance positive et proactive afin d’améliorer la

mise en œuvre des processus de gestion.

1.2- effets des problèmes d’audit

Les difficultés rencontrées par l’audit menacent le projet d’une part et le

cabinet d’autre part.

1.2.1- effets liés au projet

Si le projet ne respecte pas les formalités administratives exigées par les

bailleurs de fonds, l’auditeur est obligé d’exprimer une opinion avec réserve. En raison des

incertitudes qui caractérisent les comptes et les EF, l’auditeur risque de refuser la

certification. A ce moment, une double marché est perdue où le projet est sanctionné et le

cabinet en subit la conséquence.

L’audit vise à établir si les différentes dépenses couvertes par le total des états

des dépenses ont été dûment autorisées, si elles peuvent être financées au moyen du prêt, si

elles ont été comptabilisées comme il convient et si elles sont pleinement justifiées par des

pièces justificatives conservées dans le dossier de l’emprunteur.

1.2.2- effets liés au cabinet

Le manque de personnel entraine le retard de la livraison du rapport au bailleur.

Et tout retard détruit l’image du cabinet et affecte sa notoriété.

Donc les prestations à fournir par le cabinet comporteront toutes les diligences

nécessaires pour lui permettre d’exprimer une opinion sur la bonne gestion et l’utilisation

des fonds ainsi que la sincérité et la régularité des situations financières.

Page 46: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

SECTION II : IMPACTS D’AUDIT SUR LE PROJET 37

La phase d’audit permet au projet de mieux connaître, d’appréhender son

activité et de définir les besoins qui orienteront le devenir du projet. Lorsqu’il est bien

mené, il constitue un gain de temps substantiel, il évite les mauvaises directions et garantie

des choix pérennes. On expose entre autre ce que l’audit porte au niveau des informations

financières, au niveau de C.I et au niveau des procédures.

2.1 : fiabilité des informations financières

Ce paragraphe ouvre un débat sur la fiabilité d’une information financière,

l’utilité et l’influence du rapport d’audit.

2.1.1- fiabilité

Dans toutes les étapes du cycle de vie d’un projet, on peut effectuer l’audit et

celui-ci fournit des informations précieuses et des recommandations qui augmentent la

chance de réussite, mais les informations sont plus fiables s’il est effectué à la fin du cycle

et c’est l’idéal. Donc, la fiabilité d’une information financière ne peut s’obtenir que grâce à

la mise en place de procédures de CI susceptible de saisir fidèlement toutes les opérations

que l’organisation réalise.

La protection des intérêts des tiers et le rôle que l’information financière peut

jouer à ce niveau sont une motivation essentielle de législateur pour instituer les

obligations légales de la publication et des certifications des comptes annuels de

l’organisation.

La qualité de ce dispositif de CI peut-être recherchée au moyen :

d’une séparation des tâches permettant de distinguer les tâches d’enregistrement,

les tâches opérationnelles et les tâches de conservation ;

d’une description des fonctions devant permettre d’identifier les origines des

informations produites et leurs destinataires ;

d’un système de contrôle comptable permettant de s’assurer la conformité des

opérations effectuées aux instructions et qu’elles sont comptabilisées de manière à produire

une information financière conforme aux principes comptables généralement admis.

Page 47: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Toute information comptable et financière peut avoir des conséquences graves 38

sur l’organisation, aussi, on peut dire qu’il est nécessaire pour les dirigeants d’assurer la

sincérité des informations.

On a besoin aussi de présenter ces informations financières fiables à des tiers

ou aux associés. Même s’il y a de contrôle partout, l’audit est toujours primordial pour

assurer la fiabilité des informations financières.

2.1.2-utilité du rapport de l’audit pour la décision d’octroi des fonds

Bien entendu que les bailleurs de fonds jouent un rôle important dans la vie du

projet principalement par l’octroi de fonds, c’est dans ce contexte que la fiabilité et la

crédibilité de l’information vont influencer la décision des parties prenantes. Ainsi dans le

processus d’octroi de fonds, le bailleur utilise plusieurs sources pour acquérir le maximum

d’informations sur le projet. Autre que l’image du projet et la notoriété de l’investisseur,

les données comptables apparaissent comme l’un des principaux moyens aidant le bailleur

à prendre la décision exacte. A cet effet, le responsable d’octroi de crédit exige que le

responsable projet doive présenter des états financiers audités par un professionnel

indépendant et compétent.

2.1.3-influence du rapport d’audit

Le rapport d’audit est considéré comme un moyen important dans la

communication financière entre les différents utilisateurs des états financiers. Quelque soit

sa forme, avec ou sans réserve, la décision des partenaires repose sur sa qualité. Donc il

influe beaucoup le jugement des parties prenantes comme les modèles d’opinions de

rapport présentés ci après :

Opinion favorable :

« A notre avis, les états financiers résumés extraits des états financiers audités

de l’ONG ABC pour l'exercice clos le 31 mars 2012 sont cohérents, dans tous leurs aspects

significatifs, avec ces états financiers, conformément aux normes généralement admises ».

Opinion avec réserve :

Page 48: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

« A notre avis, les états financiers résumés extraits des états financiers audités 39

de l’ONG ABC pour l'exercice clos le 31 mars 2012 sont cohérents, dans tous leurs aspects

significatifs, avec ces états financiers, sur la base des principes décrits dans la Note X du

rapport. Toutefois, ces états financiers résumés comportent la même anomalie que les états

financiers audités de l’ONG ABC pour l'exercice clos le 31 mars 2011 ».

2.2- impacts au niveau des erreurs et des fraudes

Les impacts de l’audit au niveau des erreurs et des fraudes ne sont que la

diminution. Il ne peut pas le dissuader totalement.

2.2.1- diminution des risques d’erreurs au niveau des EF

Il existe trois (03) types d’erreurs dans la gestion :

les erreurs de saisie : elles relèvent la maladresse de l’inattention ou de

l’incompétence du responsable.

les erreurs par omission : elles sont dues à une écriture qui a été enregistrée

incomplètement ou pas enregistrée du tous.

les erreurs de principe : elles proviennent de la méconnaissance d’un principe

ou d’une règle.

De tous ces faits, l’audit est l’outil qui évite la répétition des erreurs du passé et

qui nous indique quels aspects ont été bien gérés. L’une des préoccupations des dirigeants

est l’appréciation de l’organisation comptable, donc l’audit peut améliorer la qualité des

EF On en a besoin parce qu’un accord a été signé et ça c’est un lourd engagement.

Concourir à l’audit purifie des anomalies non intentionnelles avant de livrer les

EF aux partenaires, donc son intervention compte beaucoup pour l’avenir du projet.

2.2.2-diminution des fraudes potentielles

Il existe deux (02) types des fraudes :

les falsifications sans détournement qui sont le fait des dirigeants soucieux de

réduire le bénéfice afin de réduire l’impôt ou de l’augmenter pour séduire les banquiers et ;

les falsifications avec détournement des valeurs qui sont en général réalisées par

des tiers ou des personnels de l’organisation.

Page 49: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Bien que la notion juridique de fraude soit très large, l’audit ne s’intéresse 40

qu’aux actes frauduleux entraînant des anomalies significatives dans les comptes. Il

convient toutefois de noter que toutes les fraudes n’ont pas pour objectif l’altération des

comptes et il n’appartient pas à l’audit de déterminer si une fraude est ou non commise.

Dans le cadre d’un projet, le détournement d’actif ou de fonds représente une

fraude car cela entraîne une forte anomalie intentionnelle. Or, l’audit s’intéresse à trouver

l’application d’une bonne gestion. De tels systèmes sont de nature à réduire le risque

d’anomalie, que ce dernier résulte d’erreur ou de fraude, mais non pas à l’éliminer

totalement ; la mise en place de système comptable et de contrôle interne permanente font

partie de ces systèmes.

L’objectif fondamental d’audit n’est pas de détecter des fraudes même si les

procédures d’audit doivent permettre de les trouver parce qu’il est possible également de

détecter des fraudes et irrégularités par enquête ou discussion avec les dirigeants et par la

circulation des avocats.

La nécessité d’éviter des fraudes et des détournements est l’inquiétude des

dirigeants puisque ses partenaires leur confient une certaine qualité au niveau du projet.

Alors aucun système ne peut pas empêcher les fraudes, c’est pourquoi que l’audit doit

intervenir pour contribuer à une bonne gestion de projet.

2.3- impacts sur le C.I et les procédures

Le contrôle interne est le terrain privilégié de la recommandation d’audit. Alors

il peut améliorer ce contrôle interne et détecter les failles au niveau des procédures.

2.3.1-amélioration du contrôle interne

L’analyse des problèmes liés à des pertes et des faillites a conclu que toute

défaillance aura pu être évitée si les projets avaient eu des systèmes de contrôle interne

efficaces, donc la mise en œuvre de tels systèmes de C.I. a joué un rôle important dans la

réduction des mauvaises gestions. Comme les ONG se développent et qu’elles sont de plus

en plus nombreuses à se transformer en organisations fiables, le C.I. devient essentiel pour

leur viabilité à long terme.

Page 50: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

le fruit de l’amélioration de contrôle interne 41

Cette amélioration peut harmoniser au mieux le projet, favoriser sa

performance, protéger au mieux les patrimoines et dimensionner des solutions à notre

mesure ainsi que maîtriser les délais et les coûts et fiabiliser les informations comptables.

Au niveau d’une organisation, l’audit est le premier pas d’un processus d’amélioration. Il

permet d’obtenir une vision claire et objective d’une situation. Son intervention purifie des

processus de communication financière, des éventuelles anomalies que posent les pratiques

de gestion des résultats.

L’audit permet de renforcer le dispositif de C.I en identifiant les défaillances

ou faiblesses de votre contrôle interne sur les processus et les contrôles clés informatisés,

en validant votre respect des normes et référentiels d'audit en vigueur ainsi qu’en adaptant

et Magnifiant pour être partie intégrante de vos procédures d'audit permettant d’estimer la

qualité et la sécurité des travaux effectués.

L’une des priorités de toute organisation est d’assurer sa pérennité en mettant

en place un bon système de CI Moderniser le CI fait partie du fruit de l’audit. Donc, pour

réduire le risque au niveau du projet où des erreurs ne soient pas détectées dans le

processus comptable interne, il faut améliorer les procédures du CI du projet en vue de

minimiser les risques. On tire beaucoup d’avantages dans l’évaluation du CI comme la

confiance et le sérieux.

2.3.2-détection des failles (coupure) au niveau des procédures

La procédure est plus probante pour identifier des éléments significatifs. C’est

pour cette raison qu’on devrait recourir à un audit afin de protéger tout ce qui a une liaison

directe avec l’organisation. Mais toute protection n’est possible que si on n’ignore pas les

procédures. Les échecs et les pertes qui ont touché les projets ont accru l’importance de

l’audit, les faillites ont augmenté suite à la fraude, à la mauvaise gestion et à la faiblesse

des procédures.

Certain pense qu’il est possible de faire une gestion sans suivre les procédures.

Les procédures deviennent une lettre morte. Mais s’il s’agit de problème de procédure,

l’audit pourrait le résoudre. L’audit pourrait améliorer la présentation du manuel et

Page 51: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

apprendre l’application facile du manuel ainsi il peut détecter les obstacles à l’application 42

du manuel en prenant des mesures afin d’améliorer le respect des procédures.

Pour réduire le risque au niveau de l’auditeur où les erreurs au niveau du projet

qui ne soient pas détectées lors de l’audit, il faut avoir des procédures d’audit adaptées et

un nombre de tests suffisants.

Face aux limites de l’audit des projets sociaux dans le cadre de réalisation en

milieu rural, la recherche de la valeur probante des P.J des dépenses est toujours délicate et

qui rend difficile l’audit de projet. A titre indicatif, il est toujours difficile d’exiger des

pièces auprès des fournisseurs ruraux, pour les achats des produits alimentaires ou le menu

de dépense sur le terrain. Or ces dépenses sont généralement présentées sur la base des

états nominatifs des engagements sur place dont le contrôle de validité est toujours très

difficile. Pour rapporter de solution sous ces limites, nous proposons une modélisation des

états de dépense sur terrain dans le chapitre recommandation.

2.4- financement externe et audit :

Plusieurs organismes sociaux ont montré très peu de capacité à assurer une

bonne gestion financière, or ils dépendent largement de financement externe pour conduire

leur mission et leur activité. La comptabilité de projet doit servir à :

répondre aux obligations légales,

justifier les dépenses aux bailleurs de fonds selon les règles convenues avec eux,

garantir la transparence interne en clarifiant l’utilisation des fonds propres de

l’organisation.

Cette sous-section expose entre autre les concepts primordiaux d’une gestion

efficace tirés du résultat obtenu et l’impact de l’intervention de l’audit dans un projet.

2.4.1- concepts primordiaux d’une gestion efficace

Les concepts primordiaux d’une gestion efficace font apparaitre, premièrement,

le concept de l’organisation de ressources limitées, dans lequel, le promoteur de projet doit

développer ses compétences afin de construire des équipes projet hautement performantes.

Deuxièmement, la gestion de délais serrés qui consiste à bien maitriser le temps nécessaire

pour effectuer les tâches. Troisièmement, le contrôle des changements au cours du projet

Page 52: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

qui est aussi important pour gérer au mieux la situation. Finalement, l’optimisation des 43

performances de l'équipe qui s’avère très utiles pour maximiser le résultat.

2.4.2- intervention de l’audit dans un projet

Pour assurer une bonne gestion à financement externe, il faut que :

les promoteurs de projet fournissent les conditions exigées par le bailleur de fonds

et ;

le cabinet mandaté soit capable de:

-mettre en œuvre les techniques d’audit qui doivent respecter les normes

internationales et les normes édictées par l’OECFM pendant la vérification de

l’exhaustivité d’enregistrement des opérations, le contrôle de justification des opérations,

la vérification du respect d’application des dispositions du contrat et le contrôle des actifs

du projet.

-livrer les prestations qui comporteront toutes les diligences nécessaires pour

lui permettre d’exprimer une opinion sur la bonne gestion et l’utilisation des fonds.

L’auditeur est un expert chargé d’exécuter les procédures convenues, affilié auprès de

l’OECFM et celui-ci membre de l’IFAC.

L’audit analyse la situation telle qu’elle se présente au sein du projet. Après il

formule des recommandations claires pour des améliorations futures.

En bref, si les dirigeants des projets doivent solliciter des fonds extérieurs pour

réaliser leur rêve, ils ne peuvent pas fuir de l’audit. Il est à rappeler que l’audit dans tout

son domaine n’intervient pas pour punir mais pour donner une meilleure gestion possible

de tout projet. Et cela conduit à aborder le dernier chapitre qui avance les

recommandations.

Page 53: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

CHAPITRE II : RECOMMANDATION 44

Quelque soit la qualité de toute organisation, quelque soit le résultat de

l’activité d’une personne, on en a toujours besoin de recommandation et de conseil afin

d’apporter des perfectionnements. Donc, les recommandations pourraient être une

opportunité à saisir par celui qui le concerne. Mais le problème est de savoir si le bénéfice

que l’audit apporte est supérieur au coût de réalisation de son conseil. Pour favoriser, il

faut les suivre afin d’éviter la répétition des anomalies. Ce dernier chapitre établit un

catalogue de solution et le choix de solution prioritaire.

Section I : répertoire de solutions possibles

Beaucoup de solution sont à proposer au niveau du cabinet, du contrôle interne

et du projet.

1.1- au niveau du cabinet

Au niveau du cabinet, il y a le personnel et l’organisation.

1.1.1- personnel

Ce paragraphe distingue le conseil pour le personnel en général, la formation

des équipes et l’organisation des équipes.

1.1.1.1- personnel en général

On a pu constater qu’il y a une instabilité de personnel, pour éviter cette

instabilité, on vous propose de former le personnel au moins une fois tous les deux(02) ans.

La gestion de personnel n’est pas un simple travail mais l’homme est de nature

incontrôlable, donc pour le motiver afin qu’il donne le meilleur d’eux même, il faut le

former.

Il faut aussi penser le plus possible à un nouveau recrutement pour le poste

vacant. Pour éviter la cumulation des fonctions entre chef-subordonnés, il faut limiter

l’implication de direction aux travaux de contrôle. Il faut que la direction supervise les

tâches qu’elle a confiées aux subordonnés concernés et que le comptable supervise la

comptabilisation des dossiers comptables et qu’il ne soit pas autorisé à la caisse.

Page 54: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

1.1.1.2- formation des équipes d’audit 45

Pour réussir une mission d’audit des projets parfaite, il est à conseiller de

former tous les auditeurs au sujet des différents bailleurs de fonds pour que sa

connaissance et sa compétence ne se limite pas dans un seul cas. Il faut bien soigner le

travail d’équipe pour qu’elle puisse comprendre que sa qualité soit l’un de facteur clé de

réussite du travail.

1.1.1.3- organisation des équipes

Vu que le cabinet assure plusieurs missions, il doit aussi engager au moins

quatre (04) auditeurs dans une équipe pour une mission de vaste étendue. Il est aussi

préférable de respecter les exigences de bailleur de fonds de réserver trois (03) auditeurs :

un expert-comptable, un junior auditeur et un assistant auditeur, afin d’éviter l’instabilité

de travail et la prolongation du stade d’audit.

1.1.2- organisation

On repartie dans deux (02) cas les suggestions concernant l’organisation en

général : l’organisation interne et la gestion du personnel

1.1.2.1-organisation interne

Nous vous donnons conseil de bien définir la mission de chaque poste existant

afin d’éviter le manque de responsable parce qu’on a vu pendant notre stage que vous avez

encore besoin d’autre personnel pour le règlement de certaines tâches comptables,

administratives et fiscales.

On a remarqué qu’il y a beaucoup de matériels non utilisés mais installés sur

table, on vous recommande de les passer à un entretien au moins deux (02) fois par an afin

de vérifier leur état et leur capacité et pour savoir s’il pourrait encore subir une réparation

ou non.

Nous vous avisons de réétudier la motivation de personnel afin d’éviter la

démission en pleine tonne de travail.

Page 55: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Vu que le cabinet assure beaucoup de missions, nous vous recommandons qu’il 46

soit nécessaire de recruter des auditeurs pour renforcer l’équipe d’auditeur assistant et pour

compléter votre structure interne entant que junior I. Il est profitable de former les jeunes

diplômés pour être assistant parce que c’est moins cher.

1.1.2.2- gestion de personnel

Pour la finalisation de rapport, il faut que le responsable soit présent pour

empêcher quelques erreurs de la dernière minute. Il faut aussi maîtriser bien la gestion de

personnel pour qu’un responsable ne soit pas parti en congé en pleine mission et que toute

démission en pleine mission ne sera accordée que si le motif est pour de raison d’une

manque de motivation.

1.2- pour le projet et son CI

Le CI est le terrain privilégié des recommandations de l’auditeur. Un C.I.

insatisfaisant ne peut pas assurer d’atteindre son but. Pour le développement du contrôle

interne, on vous recommande de revoir tous les cycles impliqués dans la gestion des

projets comme l’achat el la gestion de paie, ensuite nous portons des améliorations dudit

projet.

1.2.1-amélioration de l’achat

Il faut tenir compte l’importance de tout décaissement fait par le projet en vous

considérant une élaboration d’un manuel de procédure des achats plus efficace. Ce manuel

vous sert à simplifier le contrôle et à développer vos compétences.

Il faut que ce manuel doit contenir les méthodes de système de décaissement

des fonds apparaissant dans la convention, les conditions d’éligibilité des dépenses et le

système de classement des pièces comptables.

1.2.2-amélioration de la gestion de paie

Pour simplifier la détection des erreurs au niveau du traitement de paie, nous

conseillons aussi de renforcer le suivi du contrôle de la gestion de paie en vérifiant toutes

les données significatives enregistrées comme les chiffres, les noms, les heures de travail et

le taux.

Page 56: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

1.2.3- amélioration de la trésorerie 47

Il faut que la personne responsable du financement doive maîtriser le principe

de prudence du PCG 2005 parce que l’ajustement des devises au cours de clôture est

toujours nécessaire pour un projet. Cette personne doit aussi capable de réviser le

rapprochement de la caisse et la comptabilité et d’attribuer la tâche de rapprochement

bancaire.

1.2.4-amélioration du projet

Il faut confier la relecture du manuel de procédure au cabinet d’audit dudit

projet quelques semaines avant la période d’audit.

Il est constaté que l’audit est basé sur le caractère comptable du projet, or la

qualité des personnels exécutant du projet peut être les sources de toutes malformations,

donc, il faut aussi le réétudier bien pour que le projet ait des bonnes personnes au bon

moment. Même s’il n’y a pas de disfonctionnement, cela pourrait être optimisé le résultat

car l’activité continue encore et que la fonction humaine revêt une importance capitale

dans le fonctionnement d’une organisation. Il faut que les personnels soient conscients de

ses habitudes et qu’ils soient capable de dissuader la routine.

On recommande de rassembler toutes les pièces justificatives de toutes les

opérations enregistrées dans la comptabilité et qui nécessitant un pointage une semaine

avant la période d’audit afin d’éviter le retard et la perte de temps.

Pour les dépenses diverses et imprévues, il est toujours difficile d’exiger des

pièces justificatives au près des fournisseurs ruraux. Pour rapporter des solutions sous ces

limites, nous proposons un modèle spécifique des états des dépenses journalières sur

terrain. Ce modèle doive contenir la signature du chef de projet pour approbation des

dépenses afin que ces dernières soient acceptées par le bailleur de fonds. Ce tableau est

spécifié comme suit:

Page 57: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Tableau VII : menu dépense 48

Date et

heure

Désignation quantité Prix

unitaire

montant recouvreur Signature du

chef de projet

25-12-200X Pousse-

pousse

2 1000 2000 Rabe,

chauffeur

_

…………...

31-12-200X Diner 3 5000 15000 Bobo, chef

de service

_

Source : investigation personnelle, 2012

Section II : choix de solution prioritaire

Il est nécessaire de savoir quelle est la solution le plus bénéfique pour le bon

déroulement de l’audit des projets. De ce fait, il est préférable d’évaluer chaque solution

proposée par l’intermédiaire de quelques critères d’évaluation. Enfin déterminons les

impacts de ces solutions.

2.1-critères d’évaluation

Plusieurs critères peuvent être adoptés pour le choix de la solution prioritaire

cependant, nous n’utiliserons que trois. Ces critères sont : durée, coût et bénéfice.

Tableau VIII : critères d’évaluation

DUREE COUT BENEFICE points

1 AN -2.000.000 +1.000.000 5

1 SEMESTRE +1.000.000 à 2.000.000 +1.000.000 à 2.000.000 4

1 TRIMESTRE +500.000 à 1.000.000 +2.000.000 à 5.000.000 3

1 MOIS +100.000 à 500.000 +5.000.000 à 10.000.000 2

1 SEMAINE 0 à 100.000 +10.000.000 1

Source : recherche personnelle, 2012

Page 58: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

2.2- évaluation des solutions 49

Procédons à l’évaluation des solutions à l’aide des critères et des points

attribuées à chaque critère dans la première sous-section :

-formation de personnel : 2+2+4=8

-recrutement de personnel : 3+1+1=5

-motivation de personnel : 4+2+1=7

Le recrutement de personnel est donc la solution prioritaire qui a eu le point le

plus faible, c’est-à-dire c’est la solution le plus rapide, à moindre coût mais plus bénéfique

car elle permet au cabinet d’exploiter beaucoup de marchés et d’accroitre le nombre de

clients.

2.3-impact des propositions

Ces solutions proposées peuvent apporter des avantages mais aussi des

inconvénients au niveau du cabinet.

2.3.1- avantages

L’étude de besoin en ressources humaines permet au cabinet de bien organiser

le personnel dans son équipe. En espérant l’augmentation du nombre de clients, le cabinet

peut capitaliser au plus. Il ne se sent pas qu’il y autant de travail en suspens pendant le

premier semestre. Les recettes dues à l’’accroissement quantitatif de clients peuvent

subvenir les charges du cabinet durant la période moins active.

2.3.2-inconvénients

Rien ne se donne, tout se paie. A chaque clôture de période d’audit, il semble

que le personnel n’a pas beaucoup de fonction à remplir. A ce moment, les charges restent

inchangées mais les recettes sont moindres. Là où est le dirigeant est très soucieux.

Page 59: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Nous avons récapitulé ces impacts dans le tableau suivant : 50

Tableau IX : tableau récapitulatif des impacts de proposition

avantages Inconvénients

-bonne organisation de personnel

-augmentation quantitative des clients

-augmentation des recettes

-assurance des charges de la période moins active

-le souci de dirigeant

-personnel sans emploi en période moins active

Source : moi-même

Cette partie propose un débat sur les effets des problèmes constatés, les

impacts de l’audit au niveau des erreurs, des fraudes, du contrôle interne et des procédures

et ouvre aussi des discussions confirmant que l’immixtion de l’audit contribue à une bonne

gestion. Le chapitre recommandation met fin la partie en présentant les solutions

accessibles.

Page 60: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

CONCLUSION

Toute recherche assortie à sa propre méthodologie génère toujours un bon 51

résultat. Avant de redire les résultats obtenus, il est important de rappeler la méthodologie

utilisée.

En ce qui concerne le cabinet NPNM AUDIT, on a déjà vu que l’assurance de

ses activités dépend de leur qualité et celle de ses auditeurs. Avec sa dizaine d’année

d’expériences et environ vingtaine pour certains experts, le client n’a pas tort de confier ses

dossiers au sein du cabinet.

A propos de la norme d’audit appliquée, le cabinet dispose les normes ISA et

les normes ISRS. Il utilise aussi les normes comptables comme un référentiel et aussi

quelque référentiel jugé nécessaire pour la fiscalité, la gestion de paie et personnel. Tout

cabinet doit l’avoir pour assurer le contenu du rapport final signé par le premier

responsable ou l’expert responsable. Les ressources du cabinet constituent en effet les

moyens que disposent le cabinet que ce soit humain ou matériel.

En matière du Projet sujette à l’audit, sa gestion fait sortie quelques remarques

parce que l’inventaire des immobilisations dégage beaucoup des matériels usés, la routine

du travail devient de plus en plus une faiblesse remarquable. Toutes les méthodes utilisées

rendent à raffiner facilement les résultats.

En ce qui concerne la connaissance de fonctionnement de gestion, il est exigé

de bien choisir la méthode de décaissement efficace parmi les quatre (04) susmentionnées.

Tout est valable mais son efficacité repose sur la qualité de la gestion. Le but est de faire

sortir que toutes les dépenses soient éligibles. La bonne gouvernance d’un projet stipule

qu’il faut assurer l’utilisation économique, efficace et efficiente de fonds. La gestion doit

entre autre loyale par rapport à la convention afin de dégager la fiabilité des informations

financières. Des conditions sont aussi nécessaires pour qu’une gestion soit efficace ; la

coopération, la participation et la gestion participative jouent un rôle très important dans la

fonction de gestion.

Les connaissances de l’audit des projets complètent la précision des résultats.

Ces connaissances sont l’approche de l’auditeur qui consiste à exposer la raison d’être de

l’audit et les trois (03) phases d’audit à suivre. Il y a aussi les documents indispensables

Page 61: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

pour le déclenchement de l’audit avec qui le travail d’audit commence. D’autre encore les 52

difficultés rencontrées par l’audit au niveau du projet et au sein même du cabinet.

Un stage déroulé pendant quatre (04) mois avec des analyses développées ont

permis de procurer ces différentes connaissances en matière de gestion et d’audit des

projets.

De tous ces résultats, des tendances lourdes ont été discernées. L’analyse

SWOT a permis de détecter les principales sources des problèmes, leurs caractéristiques, et

leurs effets. L’obtention de tous ces résultats rédigés dans ce mémoire permet d’aboutir à

une résolution des problèmes.

L’atteinte des objectifs permet d’apprécier l’efficacité des méthodes qu’on a

appliquées car la mise en évidences des tendances lourdes et des causes racines ont permis

de déterminer les principales sources des anomalies.

Suite à ces problèmes, les effets suivants sont relevés: le risque de suspension

de financement, le risque de restitution de fonds et l’abandon des marchés que ce soit pour

le projet ou l’audit.

Cette discussion a abouti vers quelques recommandations où quelques

propositions de solutions sont répertoriées. Le choix de la solution prioritaire a été réalisé

selon trois critères d’évaluation : la durée, le coût et les bénéfices. Par la suite, des

discussions ont permis de découvrir les impacts des solutions sur le cabinet. Ces impacts

peuvent être négatifs ou positifs. La mise en œuvre de la solution prioritaire devrait

permettre au cabinet d’accroitre le nombre de ses clients afin d’augmenter les recettes pour

subvenir à ces charges durant la période moins active.

Il existe plusieurs points pour exprimer la divergence de la théorie à la

pratique et on a intérêt à les connaitre pour mettre en exergue la différence qui a été

constaté. L’audit des projets est une tâche délicate compte tenu de l’importance de son

rapport. Ainsi tout projet qui nourrit des ambitions ne peut pas se passer de l’audit.

Théoriquement, la réalisation de l’audit suit toujours trois (03) phases : la prise de

connaissance générale de l’organisation, l’évaluation de contrôle interne et enfin l’examen

des comptes et des états financiers.

Page 62: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Parfois nombreux bibliographies et ouvrages traitant le sujet existent mais 53

chacun d’entre eux a sa propre étape de travail et sa propre recommandation. Une

divergence se situe aussi au niveau du principe de séparation de responsabilité.

Pourtant, il est constaté que la mission d’audit va consister à s’assurer que

toutes les opérations concernant le projet et seulement ces opérations soient traduites en

comptabilité ; la comptabilité n’enregistre que les opérations réelles et que ces dernières

sont correctement enregistrées et présentées dans les comptes concernés.

Des analyses ont été alors réalisées dans le but de résoudre la problématique et

les questionnements y afférents. L'étude sert à exprimer que l’audit est un de dispositif qui

peut assurer la bonne gestion des projets à financement externe. La gestion de financement

extérieur demande beaucoup de compétences or l’erreur est humaine et la tâche est du type

délicat, alors que depuis ce dernier temps, les chercheurs ont eu le courage de trouver des

solutions pour améliorer la gestion des fonds extérieurs.

L’audit constitue un outil efficace pour sécuriser l’utilisation des fonds

octroyés parce qu’il apporte des remèdes aux problèmes rencontrés par le projet comme la

diminution des erreurs et des fraudes, l’amélioration des contrôles internes, la détections

des failles au niveau des procédures. Donc il est un mécanisme de sécurité pour la gestion

des projets. Alors pour piloter un projet, les informations suivantes seront exploitées:

-avoir un esprit d’un bon management de projet : des personnels qualifiés, un

bon contrôle interne et un système comptable adéquat ;

-suivre la raison d’être du projet ;

-suivre ce que la convention dicte ;

L’application de toutes ses raisons mène à sauver et à renforcer la protection

d’un projet. Et c’est pourquoi l’auditeur externe doit suivre une démarche bien particulière

dans la formulation de son opinion afin de minimiser les risques possibles liés à

l’exécution d’une telle mission.

Certains gestionnaires ont tendance à donner des mauvaises images à l’audit

de projet parce qu’ils le considèrent surtout comme de punition. Nombreux sont ceux qui

Page 63: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

redoutent l’audit de leur projet par peur de perte de temps ou des critiques. Cette 54

affirmation rend difficile la réalisation des travaux d’audit pendant l’intervention.

Pourtant un audit mené en partenariat avec l’équipe apporte des avantages réels

à un projet ainsi qu’au dirigeant en tant que manager. L’audit de projet doit être utilisé

comme une occasion d’apprendre. Son objectif est d’évaluer la qualité du management de

projet mais non pas d’identifier d’éventuelles mesures correctives. Il semble maintenant

que la raison d’être de l’audit est bien précise, il est réalisé afin d’identifier les points à

améliorer ainsi que les points forts dans la gestion. Il est donc important d’identifier les

disfonctionnements le plus tôt possible. La recherche et tous les résultats obtenus

permettent de confirmer que l’intervention de l’audit comptable et financier, par le biais

des recommandations, contribue à la bonne gestion des projets. Mais il est à savoir qu’une

bonne gestion ne peut pas se passer de l’audit, elle facilite juste la mission d’audit.

Tous les apports d’audit permettent de justifier l’amélioration de la gestion des

projets. La favorisation de son processus et la maîtrise de sa conduite couvrent l’atteinte de

cette amélioration. Il est rassuré que si tous les dirigeants tiennent compte l’importance de

la coopération et la participation au sein d’une gestion des projets, ils soient non seulement

efficaces mais aussi efficients. Un dirigeant conscient et honnête peut garantir la bonne

utilisation des ressources.

L’efficience du projet confirme que les investissements financiers et humains

ont été de manière optimale. Donc, la qualité de l’esprit du promoteur des projets prend

une place très importante dans la gestion des ressources.

Ce présent rapport donne l’occasion de détecter la généralité sur les problèmes

rencontrés par le promoteur des projets et aussi l’auditeur des projets. Ces problèmes nous

incitent à formuler les recommandations mentionnées précédemment. L’analyse que nous

avons fait par la matrice SWOT aident aussi à inspirer d’apporter les solutions.

Malheureusement, on n’a pas pu élaborer un guide pour auditer un projet

malgré les efforts que nous avons fait mais toutes ces raisons nous donnent encore le

courage d’aller plus loin jusqu’à sa réalisation.

Page 64: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Au cours de la réalisation de ce rapport, nous avons été perturbés par certaines 55

difficultés notamment l’inexistence des documents pouvant fournir des plus de détail sur la

pratique d’audit des projets.

Le domaine de l’audit de projet dans le cabinet s’étend actuellement. Il s’agit

de prouver la crédibilité des informations et d’offrir la bonne qualité d’audit. Nous

attendons de ces solutions retenues : une meilleure image et considération du cabinet en

tant que professionnel ; une meilleure gestion de personnel ; une bonne conservation des

clients ; et une stricte application des méthodes de travail.

Le dirigeant des projets savait dès le début que l’audit intervient plus tard

quelque soit la qualité de sa gestion. Ainsi il se prépare avec prudence même s’il ne peut

pas être juge et partie. Une question donc se pose : quels seraient les impacts sur les

diligences des auditeurs de projets dans un contexte de crise ?

Page 65: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE :

SIMEON Pascal. Audit financier, 5, rue Rousselet-75007 Paris, les éditions d’organisation,

collection audit 0144078, 1987, 150p.

Lambert-Faivre Yvonne. Risques et assurances des entreprises, 3eme édition, Précis Dalloz C.13442, 1991, 920p.

Comité de l’IFACI et l’IAS. Des mots pour l’audit, Paris, IFACI-IAS, 1995, 83p.

COURS CONSULTES

Cours de GFE assuré par Monsieur R. Jean Patrice.

Cours de Méthodologie assuré par Madame R. Victorine.

Cours d’Audit Financier assuré par Monsieur RAKOTOSALAMA Clément.

WEBOGRAPHIE :

www.iaeuniver-poitiers.fr, la réputation de l’audit externe et les mécanismes ; janvier 2012.

www.lacpa.org.lb, outils de l’audit comptable et financier ; janvier 2012.

www.afai.pr, mener un audit externe efficace ; février 2012.

www.optimum-consulting.ch, l’audit, une opportunité et un outil d’amélioration pour

l’entreprise, février 2012.

www.primafrance.com;mars 2012

www.speedware.com, mars 2012

www.ifad.org, évaluation des projets ; manuel de décaissement, mars 2012.

www.egilia.com, gestion des projets ; mars 2012.

www.madagate.com/madagascar-UE, mars 2012. www.f3e.asso.fr/ semencesdusud.com, information sur le projet

http://ishikawa.htm, février 2012 http/outilsinnovation.htm, année 2012

Page 66: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

ANNEXES

Page 67: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

ANNEXE I

Résume des normes ISA 200 à 800

ISA 200 : les objectifs et principes généraux en matière d’audit d’état financier.

ISA 210 : les termes de la mission d’audit.

ISA 220 : le contrôle qualité des missions d’audit d’information financière historique.

ISA 230 : documentation d’audit.

ISA 240 : responsabilité de l’auditeur dans la prise en considération des fraudes dans

l’audit des états financiers.

ISA 250 : prise en compte des textes législatifs et réglementaires dans l’audit des états

financiers.

ISA 260 : communication des questions soulevées à l’occasion de l’audit aux personnes

constituant le gouvernement d’entreprise.

ISA 300 : planification d’une mission d’audit d’état financier.

ISA 315 : connaissance de l’entité et de son environnement et évaluation du risque

d’anomalies significatives.

ISA 320 : caractère significatif en matière d’audit.

ISA 330 : procédure à mettre en œuvre par l’auditeur en fonction de son évaluation des

risques.

ISA 420 : facteurs à considérer pour l’audit d’entité faisant appel à des services bureaux.

ISA 500 : éléments probants à recueillir.

ISA 501 : éléments probants -considération supplémentaire sur des aspects spécifiques.

ISA 505 : confirmation externe –procédure de confirmation externe.

ISA 510 : mission initiale –solde d’ouverture.

ISA 520 : procédure analytique.

ISA 530 : sondage en audit et autres modes de sélection d’élément à fin de tests.

ISA 540 : audit des estimations comptables.

ISA 545 : audit des évaluations en juste valeur et des informations fournies les concernant.

ISA 550 : parties liées.

ISA 560 : événement postérieur à la date de clôture.

ISA 570 : continuité d’exploitation.

ISA 580 : déclaration de la direction.

ISA 600 : travaux des autres auditeurs.

ISA 610 : prise en compte des travaux de l’audit interne ainsi que leur incidence potentielle

sur les procédures d’audit externe.

Page 68: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

ISA 620 : utilisation des travaux d’un expert.

ISA 700 : rapport de l’auditeur indépendant sur un jeu complet d’état financier à caractère

légal.

ISA 701 : modification apportée au contenu du rapport de l’auditeur indépendant.

ISA 710 : données comparatives.

ISA 720 : autre information présentée dans des documents contenant des états financiers

audités.

ISA 800 : rapport de l’auditeur indépendant sur des missions d’audit spécial

Page 69: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

ANNEXE II

Le questionnaire de l’enquête (R : réponse)

1-quels sont les documents utiles pour pouvoir bénéficier un financement extérieur ?

R : il faut un programme avec un résultat attendu et un budget assorti à ce programme.

2-quelles conditions faut-il avoir avant de déclencher le fonds pour les étapes suivantes ?

R : il faut que les étapes précédentes soient prêtes

3-qui est le responsable de l’insécurité ?

R : c’est seulement le bénéficiaire du projet

4-pourquoi un projet est audité ?

R : parce que le bailleur de fonds le demande.

5- pourquoi le bailleur de fonds l’exige ?

R : pour éviter les pertes et les faillites spectaculaires.

6-pourquoi un projet fait-il de perte ?

R : parce qu’il n’est pas souvent conscient de sa responsabilité en matière de gestion.

7-pourquoi il n’est pas conscient ?

R : parce qu’il le gère avec l’habitude de suivre le guide de gestion décrit par le bailleur.

8-pourquoi personne ne l’avise pas ?

R : parce que l’audit interviendra à la fin de chaque cycle pour lui recommander.

9-comment l’audit pourrait-il identifier ces anomalies ?

R : il utilise des techniques fiables ou des outils efficaces.

Page 70: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

10-quelles sont ces techniques ?

R : l’inspection, le recalcule, l’analyse, l’observation et le contrôle.

11- quelle section dans le projet nécessite-t-elle un contrôle ?

R : les comptes financiers.

12- alors quelles sont les conséquences de cet audit ?

R : la diminution des erreurs, des fraudes et l’amélioration du C.I.

13- que contribue-t-il l’immixtion de l’audit ?

R : elle contribue à une bonne gestion de projet

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ANNEXE III Tableau II: Les informations concernant l’ONG

RUBRIQUES INFORMATIONS

Historique Elle est fondée en 1976, c’est une association sans but lucratif regroupant des

professionnels du développement solidaire. Elle soutient des processus de

développement durable, en milieu urbain ou rural, en s’appuyant sur l’équité

sociale, la promotion économique et le respect de l’environnement. C’est une

association de professionnels du développement solidaire, actif dans plus

d’une trentaine de pays. Elle s’engage, agit, innove pour un monde plus juste.

Activités Elle mobilise la compétence de ses équipes de professionnels engagés,

dispose des expériences et des références nécessaires à la bonne conduite de

ses missions de développement. Elle,

-conçoit et met en œuvre des projets de terrain ;

-conduit des expertises ;

-anime des réseaux et défend des idées ;

-produit et diffuse des références ;

-est spécialiste de la gestion.

Thèmes

d’intervention

thématiques sectorielles : nutrition, eau potable et assainissement,

microfinance, microassurance.

thématiques transversales : service aux petites entreprises, insertion et

formation professionnelle, renforcement des acteurs du changement social.

Publication de

l’action à

Madagascar

Auteurs : Morlat Laetitia et Castellanet Christian.

Lieu d’édition : Nogent-sur-Marne.

Editeur : ONG ; Date d’édition : mars 2012

SOURCE : ONG

Page 72: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

ANNEXE IV

Tableau III: Tableau Récapitulatif de la méthode de 5M ou du diagramme

d’ISHIKAWA

Items Possibles

Milieux

Où cela se passe-t-il ? environnement, climat ; Dans l’école, hors de l’école, la cour, la cantine, la salle des maîtres…

Matériels

Budget équipement (ordinateurs) : capacité, petit matériel ressources pédagogiques (mallettes, valises…)

Main d’œuvre

(les différents

acteurs)

Nombre, parents / associations Statuts différents, qualification, compétence, expérience ; organisation du travail d’équipe, des services : problème humain à traiter ; emploi du temps, horaires, absentéisme formation, motivation : Difficultés pour intervenir, sauf encourager à passer des examens ou concours…

Matières Maitrise de temps: organisation très rationnelle 26h+1, stockage ; Manutention, qualité.

Méthodes/

Méthodologie

Diagnostic partage sur le « comment » (comment on est arrivé à ce problème ?) Projet, processus, procédure ; instruction, encadrement ; enseignement (mode d’enseignement, frontal, conseil d’étudiants) influe-t-il sur les étudiants ?

Source : http://ishikawa.htm.

Page 73: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

ANNEXE V

Tableau V : Différents types de méthode de décaissement Type Caractéristiques

1.2.1-méthode d’avance de

fonds

Les projets sont financés par des avances périodiques, généralement trimestrielles, conformément au plan de travail. L’emprunteur utilise ces avances de fonds pour payer les

dépenses éligibles du projet. A la fin de la période, la demande d’une autre avance doit être

justifiée par l’utilisation de l’avance précédente. La demande d’avance de fonds est accompagnée d’un formulaire type dénommé « rapport financier » dûment rempli et signé par le représentant autorisé du gouvernement qui le soumet au bailleur pour approbation. Ce rapport financier est une table qui fait apparaître les dépenses effectuées par mois et par activité et indique le total des dépenses mensuelles et du trimestre écoulé. Il fait apparaître également le solde des avances reçues.

1.2.2-méthode de remboursement des dépenses

Cette méthode se fait de deux (02) manières d’une part, le projet utilise ses propres fonds

pour payer les dépenses éligibles c’est-à-dire il dispose de leur propre ressource et finance ses dépenses par ces ressource et d’autre part, le projet demande ensuite de remboursement au près du bailleur en lui envoyant le rapport financier des dépenses.

1.2.3-méthode de paiement direct

Le bailleur paie directement le fournisseur sans transiter par le projet même si ce dernier qui effectue la commande. Cette méthode est plus adaptable au cas où le fournisseur se trouve à l’étranger mais cela ne gène pas le paiement s’il s’agit d’un fournisseur local. Toutefois, le

gouvernement ou l’emprunteur demeure toujours le responsable des opérations de paiement ainsi effectué. La demande de paiement direct est exprimée à travers un formulaire type intitulé « demande de paiement direct » dûment rempli et signé par le représentant du projet désigné du gouvernement et accompagné des pièces justificatives originales ( facture, bon de commande, bordereau de livraison, contrat…). La demande de paiement direct doit indiquer

le bénéficiaire, le nom et l’adresse de sa banque, son n° de compte, l’activité et le compte à

débiter et toutes autres instructions pertinentes.

1.2.4-méthode de paiement par lettre de crédit

Elle est appelée aussi « engagements spéciaux ». Ce paiement par lettre de crédit consiste à un engagement de paiement souscrit par le bailleur de souscrire le vendeur si celui-ci lui présente pendant la période de validité de cet engagement les documents conformes à se spécifier dans le crédit documentaire et qui sans sensés attester de la bonne exécution par les vendeurs de ses obligations.

Source : procédures de paiement.

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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS SOMMAIRE

LISTE DES FIGURES LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES ABREVIATIONS INTRODUCTION …………………………………………………………………………….. 01

Partie I : : MATERIELS ET METHODES…………………………………………………….. 06

Chapitre 1 : MATERIELS………………………………………………………………........ 06

Section I : zone de l’étude………………………………………………………………….. 06

1.1- identification du cabinet NPNM AUDIT…………………………………………… 06

1.1.1-historique………………………………………………………………………… 06

1.1.2- ressources du cabinet……………………………………………………….…… 06

1.1.2.1- ressources matérielles…………………………………………………........ 07

1.1.2.2- ressources humaines ………………………………………………………. 07

1.1.3-nature des prestations du cabinet……………………………………………........ 07

1.1.3.1- audit ………………………………………………………………….......... 07

1.1.3.2- commissariat au compte…………………………………………………… 08

1.2- organisation du cabinet NPNM AUDIT…………………………………………….. 08

1.2.1- organigramme du cabinet………………………………………………………. 08-09

1.2.2-explication de l’organigramme………………………………………………...... 09

Section II : autres matériels utilisés………………………………………………………. 11

2.1- référentiels utilisés………………………………………………………………….. 11

2.1.1- normes d’audit : ISA-ISRS……………………………………………………... 11

2.1.2- normes comptables…………………………………………………………....... 12

2.1.3- autres référentiels ………………………………………………………………. 12

2.2- projet objet de l’étude………………………………………………………………. 13

2.2.1- caractéristiques du projet……………………………………………………….. 13

2.2.2- bailleur du projet : UNION EUROPEENNE…………………………………... 15

2.2.3- bénéficiaire : ONG…………………………………………………………......... 15

Page 75: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Chapitre II : METHODES…………………………………………………………….……...

17

Section I : cadre théorique……………………………………………………………......... 17

1.1- diagramme d’ISHIKAWA…………………………………………………….…….. 17

1.2- supports documentaires et de recherche…………………………………………….. 17

1.2.1-causes de l’audit………………………………………………………………… 17

1.2.2-effets de l’audit……………………………………………………………......... 18

Section II : cadre pratique………………………………………………………………….. 18

2.1- collectes des données et des informations……………………………………......... 18

2.1.1-visite d’entreprise……………………………………………………………..... 18

2.1.2-recherche documentaire……………………………………………………....... 19

2.1.3-recours au site web …………………………………………………………...... 19

2.2-compte rendu du stage……………………………………………….......................... 19

2.2.1-enquête auprès de personnel …………………………………………………… 19

2.2.2-observation directe …………………………………………………………...... 19

2.2.3-terrain ………………………………………………………………………….. 20

2.3- traitement des données conduisant aux résultats ………………………………....... 20

analyse d’ISHIKAWA…………………………………………………. 20

2.4-limite de d’étude ……………………………………………………………............. 20

2.5- chronogramme…………………………………………………… ………………... 20-21

PARTIE II : RESULTATS ……………………………………………………………………. 22

Chapitre I: CONNAISSANCES DE FONCTIONNEMENT DE GESTION DE PROJET…. 22

Section I - méthodes de décaissement…………………………………………………….. 22

1.1- conditions d’éligibilité des dépenses ……………………………………………….. 22

1.2- différentes méthodes de décaissement………………………………………………. 23

1.2.1-méthode d’avancement de fonds……………………………………………....... 23

1.2.2-méthode de remboursement des dépenses………………………………………. 23

1.2.3-méthode de paiement direct……………………………………………………... 23

1.2.4-méthode de paiement par lettre de crédit………………………………………... 23

Section II - bonne gouvernance du projet………………………………………………….. 24

Page 76: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

2.1- gestion financière saine…………………………………………………………...... 24

2.1.1-utilisation économique efficiente et efficace du fonds………………………… 24

2.1.2-gestion sincère par rapport à la convention…………………………………….. 24

2.1.3-fiabilité du système comptable………………………………………………..... 24

2.2- quelques conditions nécessaires pour la gestion……………………………………. 25

2.2.1-coopération……………………………………………………………………... 25

2.2.2-participation……………………………………………………………….......... 25

2.2.3-gestion participative…………………………………………………………….. 25

Section III - mise en évidence des tendances lourdes……………………………………… 26

3.1- contrat de gestion de projet…………………………………………………………. 26

3.2- exigences de partenaire……………………………………………………………... 26

3.3- causes racines par l’analyse SWOT………………………………………………… 26-27

Chapitre II : CONNAISSANCE DE L’AUDIT DES PROJETS……………………….......... 28

Section I - approche des auditeurs…………………………………………………………. 28

1.1-raison d’être de l’audit……………………………………………………………..... 28

1.1.1- définitions……………………………………………………………………..... 28

1.1.2- nature de l’audit comptable et financier……………………………………….. 29

1.2- approche méthodologique du cabinet……………………………………………….. 29

1.2.1- stratégie d’audit………………………………………………………………… 29

1.2.2- planification d’audit…………………………………………………………..... 30

1.2.3- étapes d’intervention et d’obtention des éléments probants…………………… 30

Section II : documents de projet nécessaires à l’audit…………………………………….. 31

2.1- documents écrits…………………………………………….................................. 31

2.1.1- accord avec les partenaires…………………………………………………….. 31

2.1.2- comptes financiers…………………………………………………………….. 31

2.2- cycles de projet analysés…………………………………………………………… 31

2.2.1- cycle financement ou caisse…………………………………………………… 32

2.2.2- cycle décaissement…………………………………………………………….. 312

2.2.3- cycle immobilisation…………………………………………………………… 32

2.2.4- cycle paie …………………………………………………………………...... 32

2.2.5- gestion des marchés et/ou conventions………………………………………… 32

Page 77: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

Section III : difficultés rencontrées par l’auditeur……………………………………........ 33

3.1- problèmes liés au projet…………………………………………………………..... 33

3.2- problèmes liés au cabinet…………………………………………………………… 33

3.3-limites de l’audit…………………………………………………………………...... 34

PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS…………………………………..

35

Chapitre I : DISCUSSIONS…………………………………………………………….......... 35

Section I - effets des problèmes susmentionnés…………………………………………… 35

1.1- conséquences des tendances lourdes en gestion………………………………...….. 35

1.1.1- risque de suspension de financement…………………………………………… 35

1.1.2-risque de restitution de fonds……………………………………………………. 35

1.2- effets des problèmes d’audit……………………………………………………....... 36

1.2.1- effets liés au projet……………………………………………………………… 36

1.2.2- effets liés au cabinet…………………………………………………………..... 36

Section II - impacts de l’audit sur le projet………………………………………………… 37

2.1- fiabilité des informations financières ……………………………………………… 37

2.1.1- fiabilité…………………………………………………………….................... 37

2.1.2- utilité du rapport d’audit…………………………………………………......... 38

2.1.3- influence du rapport d’audit…………………………………………………… 38

2.2- impacts au niveau des erreurs et des fraudes……………………………………..... 39

2.2.1- diminution de risque d’erreurs au niveau EF……………………………......... 39

2.2.2- diminution des fraudes potentielles…………………………………………..... 39

2.3- les impacts sur le contrôle interne et les procédures…………………………….….. 40

2.3.1-amélioration de contrôle interne………………………………………………... 40

2.3.2-détection des failles au niveau des procédures…………………………………. 41

2.4- financement externe et audit……………………………………………………...... 42

2.4.1- concepts primordiaux d’une gestion efficace……………………………..…… 42

2.4.2- intervention de l’audit dans un projet……………………………………..…… 43

Chapitre II : RECOMMANDATIONS………………………………………………………. 44

Section I- solutions possibles…………………………………………………………......... 44

Page 78: LA GESTION DES FINANCEMENTS EXTÉRIEURS : L’

1.1-au niveau du cabinet……………………………………………………………......... 44

1.1.1- personnel……………………………………………………………………....... 44

1.1.1.1- personnel en général……………………………………………………...... 44

1.1.1.2- formation des équipes d’audit…………………………………………….... 45

1.1.1.3- organisation des équipes…………………………………………………… 45

1.1.2-organisation ………………………………………………………………......... 45

1.1.2.1-organisation interne……………………………………………………........ 45

1.1.2.2- gestion du personnel……………………………………………………...... 46

1.2- pour le projet et son contrôle interne………………………………………………... 46

1.2.1- amélioration de l’achat ……...…………………………………………………. 46

1.2.2- amélioration de la paie………………………………………………………….. 46

1.2.3- amélioration de la trésorerie…………………………………………………..... 47

1.2.4- amélioration du projet …………………………………………………..…….... 47

Section II- choix de solution prioritaire………………………………..…………………... 48

2.1- critères d’évaluation………………………………………………………...……… 48

2.2- évaluation des solutions…………………………………………...……………....... 49

2.3- impacts des propositions……………………………………………………...…….. 49

2.3.1- avantages…………………………………………………………………..…... 49

2.3.2- inconvénients…........................................................................................ 49

CONCLUSION GENERALE……………………………..…………………………………… 51

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES TABLE DES MATIERES

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