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LA GAZETTE NUMÉRIQUE DE « CAMPAGNE DE CAUX » N°11 SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2013 www.campagne-de-caux.fr La appe BIODIVERSITÉ : Être acteurs La rentrée du Ludisport

LA JAPPE : Gazette numérique de la Communauté de Communes Campagne de Caux - n°11

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Voici la 11ème parution de la Jappe, la gazette numérique du canton de Goderville (Seine-Maritime).

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Page 1: LA JAPPE : Gazette numérique de la Communauté de Communes Campagne de Caux - n°11

LA GAZETTE NUMÉRIQUE DE « CAMPAGNE DE CAUX »

N°11 SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2013

www.campagne-de-caux.fr

La appe

BIODIVERSITÉ : Être acteurs La rentrée du Ludisport

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02 | SOMMAIRE |

Les 22 communes de Campagne de Caux sont : Angerville-Bailleul, Annouville-Vilmesnil, Auberville-la-Renault, Bec-de-Mortagne, Bénarville, Bornambusc, Bréauté, Bretteville-du-Grand-Caux, Daubeuf-Serville, Ecrainville, Goderville, Gonfreville-Caillot, Grainville-Ymauville, Houquetot, Manneville-la-Goupil, Mentheville, Saint-Maclou-la-Brière, Saint-Sauveur-d’Emalleville, Sausseuzemare-en-Caux, Tocqueville-les-Murs, Vattetot-sous-Beaumont et Virville.

Editorial p. 3

Actus : Le LUDISPORT en ordre de marche p. 4

Une commune à la une : Daubeuf-Serville p. 6

Daubeuf-Serville : Terres de légendes p. 7

Ça s’monte : Encore des nouvelles du DOJO p. 8

Ça s’monte : Exposition d’histoire locale p. 9

Avenir en bref p.10

Dossier : Etre acteur de la biodiversité p. 11

Dans le rétro p. 16

Infos tri p. 18

Infos pratiques p. 19

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Les 22 communes de Campagne de Caux sont : Angerville-Bailleul, Annouville-Vilmesnil, Auberville-la-Renault, Bec-de-Mortagne, Bénarville, Bornambusc, Bréauté, Bretteville-du-Grand-Caux, Daubeuf-Serville, Ecrainville, Goderville, Gonfreville-Caillot, Grainville-Ymauville, Houquetot, Manneville-la-Goupil, Mentheville, Saint-Maclou-la-Brière, Saint-Sauveur-d’Emalleville, Sausseuzemare-en-Caux, Tocqueville-les-Murs, Vattetot-sous-Beaumont et Virville.

| EDITO | 03

Édito du Président

Comme en matière de biodiversité, la vie de la société

évolue, change, parfois rapidement, parfois insidieuse-

ment. En bref, rien n’est figé.

Les nouvelles technologies de la communication en sont

la preuve quotidienne. Mais aussi la vie dans nos

territoires ruraux où le commerce disparait ou a disparu

et où, dans certains secteurs, les exploitations agricoles

se comptent sur les doigts d’une seule main.

Les collectivités n’échappent pas à ces transformations.

Les cantons, héritages de la Révolution, seront amenés à

évoluer selon la loi sur les élections locales. Celui de

Goderville devrait se voir dispersé ou regroupé. Mettons

tout cela au conditionnel, l’avenir apportera plus de

réponses.

Le Pays des Hautes Falaises, créé il y a une dizaine

d’années, a vécu. Il se voit aujourd’hui diminué d’une

grande part de ses compétences au profit de structures

nouvelles.

Quant à notre communauté de communes, elle continue,

pour l’instant, son petit bonhomme de chemin. Elle

demeure, avec les 22 communes, un interlocuteur de

proximité, un acteur présent sur le terrain. Ces pages

s’en font l’écho.

S’adapter, interagir, gageons que les insectes et plantes

cités dans cette gazette nous montrent des exemples à

suivre.

Bonne lecture.

Directeur de la publication :

André-Pierre BLONDEL, Président

Conception, rédaction : Marie Bertin, Eloïse Lecanu.

Crédits photo :

Communauté de Communes Campagne de Caux,

Archives privées, Publisher.

Parution : Septembre 2013 au format numérique

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au contraire, vous voulez vous désabonner, envoyez nous un

message à : [email protected]

Pour retrouver les dernières

gazettes, cliquez ici.

André-Pierre B

londel

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04 | ACTUS |

Nouvelle rentrée pour le DISPOSITIF LUDISPORT 76

L e LUDISPORTS 76 est un partenariat entre le Département de Seine-Maritime et la Communauté de Communes Campagne de Caux. Ce dispositif a pour but de proposer aux enfants scolarisés en cycle primaire de pratiquer une heure d'activité sportive par semaine durant le temps périscolaire à hauteur de 3 activités différentes par an.

Un service qui entame sa 5ème année d’existence

Pour mémoire, le Ludisport est apparu pour la première fois sur le canton de Goderville en septembre 2009 quand la Communauté de Communes Campagne de Caux a pris la compétence Jeunesse et Sport. Depuis, ce sont plus de 200 enfants qui, chaque année, ont l'occasion de pratiquer des activités découvertes variées (Tennis, Roller, Pétanque, Badminton, Hockey, … mais aussi des sports moins connus comme le Speedball, la Cesta, l’Ultimate ou la Lutte) après leur journée d'école sur 10 sites différents (salle

polyvalente, gymnase et espace extérieur).

Pour l'année scolaire 2013-2014, la Communauté de Communes a décidé de renouveler le Ludisports 76, une fois

de plus.

Mahmut, Nicolas, Sandrine et Pierrick (tous éducateurs diplômés) accueilleront donc les jeunes sportifs, débutants et curieux, et les initieront à la pratique sportive avec comme potentielle finalité l’orientation vers une

association.

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| ACTUS | 05

SE RENSEIGNER :

Besoin d’infos ? M. Courseaux, responsable du service Jeunesse et Sport vous répond au 02 25 29 36 14 ou par mail.

Quel coût ?

Le LUDISPORTS 76 est financé par le Département de Seine-Maritime et par la Communauté de

Communes Campagne de Caux.

Pour l'année scolaire 2013-2014, le Département de Seine-Maritime subventionne en partie le dispositif. Il subventionne chaque heure d’encadrement à hauteur de 10 euros. Ce qui représente en tout 10 % du coût d’un enfant sur

l’année qui est de 160 euros.

La Communauté de Communes apporte 121 € sur cette somme, soit un peu plus des 3/4 du coût par

enfant.

Reste à la charge des familles 23 euros, somme

instaurée en 2011 afin de pérenniser le dispositif.

Comment inscrire votre enfant ?

Votre enfant souhaite participer au Ludisports 76 ? Pour cela, il vous suffit de retourner, auprès du service Jeunesse et Sport de la Communauté de Communes, le coupon d'inscription distribué mi-septembre au travers des écoles, accompagné d'un certificat médical d'aptitude à la pratique sportive et d'un chèque d'un montant de 23 euros à l'ordre de Petite Enfance-Jeunesse. Le planning 2013-2014 : 1er trimestre

Commune Activité Jour et horaire

Angerville-Bailleul Badminton MARDI

18H00-19H00

Annouville-Vilmensil

Hockey LUNDI

16H45-17H45

Bec-de-Mortagne Boxe éducative VENDREDI

16H15-17H15

Bornambusc Tchoukball MARDI

18H00-19H00

Bréauté Cesta-Kinball-

Ultimate LUNDI

16H45-17H45

Bréauté Cesta-Kinball-

Ultimate VENDREDI

16H15-17H15

Bretteville-du- Grand-Caux

Handball MARDI

16H30-17H30

Bretteville-du- Grand-Caux

Handball VENDREDI

16H30-17H30

Ecrainville Athlétisme LUNDI

16H30-17H30

Ecrainville Athlétisme JEUDI

16H30-17H30

Saint-Maclou-la- Brière

Baseball-Bowling JEUDI

16H50-17H50

Saint-Sauveur- d'Emalleville

Roller MARDI

16H30-17H30

Saint-Sauveur- d'Emalleville

Roller VENDREDI

16H30-17H30

Sausseuzemare-en -Caux

Pétanque-Speedball

MARDI 16H35-17H35

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Une commune à la Une : DAUBEUF-SERVILLE

S ituée sur le plateau, Serville était autrefois une petite paroisse de 13 maisons centrée sur son château. Devenue commune mais trop petite pour continuer à l’être, elle est regroupée à sa voisine de la vallée : Daubeuf-le-Sec. Retour

sur une affaire pas unique dans son genre chez nous.

Le découpage de Daubeuf-le-Sec et de Serville sous l’Ancien Régime est assez bien connu car le plan terrier de Daubeuf nous est parvenu. Il représente les 2 fiefs nobles, Daubeuf et Vertot ainsi que la vavassorie noble Desmarest. Ce territoire correspond quasiment à la paroisse. Quant à Serville, c’est une petite paroisse organisée autour du château dont elle partage la chapelle.

A la suite de l’abolition des privilèges en 1789, beaucoup de châteaux sont pillés, les plans terriers brûlés comme symboles du système féo-dal. Or c’étaient les principales sources de renseignements sur les découpages des villages. Par ailleurs, les Révolutionnaires vont avoir à cœur de remplacer la paroisse par une entité non religieuse dans laquelle l’habitant puisse s’identifier. La commune va donc se substi-tuer à la paroisse. Cependant le découpage des paroisses (regroupement de toutes les personnes payant la dîme à un même

curé) se révèle très compliqué (voir carte du canton en 1790 ①). Seule solution pour les Révolutionnaires, définir correctement les communes et en regrouper certaines pour plus de facilité.

Donc dès 1790, les 1ers regroupements sont envisagés et jettent la consternation sur le canton. S’en suit une levée de boucliers des municipalités. Dans un premier temps, en remplissant très soigneuse-ment les imprimés administratifs concernant les limites communales (pour les contributions foncières), le canton évite la première vague de regroupements. Puis, durant l’An III (1795), avec la mise en place du Directoire, l’administration change. Souvent, les personnes qui ont lutté contre les regroupements se retrouvent aux postes clés. Le silence retombe sur les projets de fusions ...

C’est le Consulat (an VIII-1799) qui remet la problématique sur le tapis surtout pour des problèmes d’impôts, l’administration fiscale rencontrant beaucoup de problèmes à prélever l’impôt dans les innombrables hameaux. C’est ainsi que naît le projet du Cadastre. Les géomètres doivent dresser les plans précis des communes mais aussi proposer des regroupements quand cela paraît cohérent.

C’est un travail de longue haleine qui sera repris par l’Empire (1804-1814) et la Restauration (1814-1830). En 1821, une classification des communes est instaurée selon leur urgence à être regroupées. Nos communes sont cadastrées dans la foulée de 1822 à 1830. Ces deux éléments permettent au Préfet de Seine-Inférieure d’une part, d’améliorer la perception de la contribution foncière et d’autre part, de mener de front le regroupement des communes.

Serville ne comptant que 26 habitants en 1821, ses limites avec Dau-beuf-le-Sec étant « saines et bien connues », les deux communes sont regroupées sans heurt par l’Ordonnance Royale du 4 septembre 1822.

La paroisse se calque sur la commune, l’église de Daubeuf () devient celle de la paroisse de Daubeuf-Serville. Celle de Serville redevient la chapelle du château ().

1

2

3

Daniel Fauvel, Histoire des circonscriptions territo-riales du canton de Goderville (1750-1914), Thèse à l’Université de Rouen, 1981.

06 | COMMUNE | Pour découvrir Daubeuf-Serville : le chemin de randonnée au

départ de Limpiville vous emmène sur les 2 versants de la vallée.

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Une commune à la Une : DAUBEUF-SERVILLE

| SITE| 07

Daubeuf-Serville : TERRE DE L GENDES

Chaque été, ces légendes sont mises en avant lors des Balad’O Crépuscules organi-sées par la Com. Com. Au coucher du soleil, l’animatrice emmène le groupe sur les traces du Pays de Caux merveilleux avec sous le bras un livre à redécouvrir d’urgence : La Normandie romanesque et merveilleuse d’Amélie Bosquet, 1845.

E n traversant Daubeuf-Serville, vous êtes-vous déjà attardés près de l’église

pour tenter d’apercevoir des lubins ? Ces petits êtres peuplant les cimetières sont très peureux et s’enfuient à la moindre alerte aux cris de « Robert est mort, Ro-bert est mort ! ». Non … jamais ?

Pourtant vous pourriez faire à Daubeuf -Serv i l le quelques rencontres impromptues tant il semble que le village soit lié au merveilleux.

Prenez la route du cheval blanc qui part de la vallée et, se pour-suivant en chemin, monte vers le plateau. On raconte que si on s’y attarde vers minuit, un cheval blanc se présente aux marcheurs et les invitent à grimper sur son dos. Là, selon son humeur, il les ramène chez eux ou les égare dans la campagne. C’est un goublin (ou gobelin) facétieux à traiter avec déférence !

En haut de ce même chemin, à proximité du château du Grand Daubeuf, vous pourriez aussi rencontrer Jeanne, jeune femme condamnée à être une dame blanche car elle n’a pas tenu sa promesse de faire bâtir une chapelle en son château.

En redescendant la route du calvaire, prenez également garde à ne pas croiser un varou (ou loup-garou) car nombre de ses croix ont été installées pour se protéger de ces phénomènes nocturnes.

Enfin, nous ne ferions pas le tour des légendes liées à Daubeuf-Serville sans parler de la dispari-tion de la Ganzeville. Celle-ci prenait autrefois sa source à Daubeuf, devenu le Sec en 1319, quand la rivière a disparu sous terre sur ces premières centaines de mètres. Comprenez la stupéfaction des habitants qui n’ont plus vu couler l’eau au pied de leurs maisons. Seule une inter-vention divine pouvait expliquer un tel phénomène. On raconte ainsi 2 histoires : l’une dit que Dieu aurait ainsi puni les habitants de la vallée qui avaient interdit l’accès à la rivière aux habitants du plateau lors d’une grande sécheresse ; l’autre raconte qu’un curé aurait fait disparaître la rivière car il était excédé du bruit fait par un moulin qu’un meunier faisait tourner le dimanche pendant la messe.

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08 | ÇA S’MONTE |

Le dojo DERNIER TRIMESTRE

T out à commencer en octobre 2012. Depuis bientôt un an, les entreprises se succèdent sur le chantier. Le Dojo rentre ainsi bientôt dans sa dernière phase de travaux et devrait être achevé début 2014.

Il est donc temps d’arrêter de l’appeler simplement le Dojo et de lui attribuer un nom. Pour cela, la Communauté de Communes compte sur l’imagination de ses habitants et depuis quelques semaines, elle met à disposition sur son site une plateforme de propositions et de votes.

A l’heure où nous bouclons cette gazette, sur les 191 participa-tions, les « finalistes » sont : 4C Dojo Asahi (Soleil levant) Dojo "Campagne de Caux" Dojo de la Plaine de Caux Dojo des Hautes Falaises Dojo n'caux Salle de Combat "Campagne de Caux" Le Caux Dojo

En vous rendant sur CETTE PAGE, vous pourrez voter pour un de ces noms, ou proposer votre propre idée.

Alors, à vos méninges !

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A l’occasion de cette exposition, Mme Saint-Aubin et la Com. Com. ont déjà récolté plus de 360 cartes postales. Cependant certaines communes (Gonfreville-Caillot, Annouville-Vilmesnil, Mentheville, Houquetot, Grainville-Ymauville, Tocqueville-les-Murs, Vattetot-sous-Beaumont) sont moins bien

représentées.

Si vous possédez des cartes postales de ces communes et que vous voulez participer à ce beau projet, contactez le service Tourisme, Culture et Communica-tion au 02 35 29 65 85. Vos cartes postales seront scannées et vous

seront rendues immédiatement.

De même, si vous avez de rensei-gnements sur les anciens commerces présents dans les communes du canton, votre savoir

nous intéresse !

| ÇA S’MONTE | 07

O ù et comment allait-on faire les courses en 1930 ? En voilà une bonne question. En

effet, alors que les routes n’étaient pas celles que nous connaissons aujourd’hui, à l’heure où les voitures n’étaient pas encore répandues dans nos campagnes, comment se ravi-taillaient nos grands-parents ?

Pas de supermarché, pas d’internet ... Mais une multitude de commerces et d’artisans dans chaque village. Au premier rang desquels citons le café, souvent également épicerie, lieu de vie et de rencontre, de touillage des dominos et du p’tit coup « d’bésson », véritable centre névralgique du village. Savez-vous d’ailleurs que Goderville en a compté plus de 16 rien que dans son centre ?

A l’occasion de sa traditionnelle exposition d’histoire locale, la Com. Com. vous propose d’entrer dans les villages et de rencontrer le forgeron, le cafetier, le garde-champêtre ... et le dresseur de chien ! Alors, la vie locale n’était-elle pas animée ?!

Cette exposition, réalisée par Madame Saint-Aubin et le service Tourisme, Culture et Communication de la Commu-nauté de Communes Campagne de Caux est en cours de réalisa-tion. Elle portera sur les 22 communes du canton et présentera l’activité écono-mique vue au travers des cartes postales anciennes.

Elle sera visible du 2 au 15 dé-cembre en semaine de 9h-17h (fermeture des portes à 16h30) et le week end de 14h à 18h (fermeture des portes à 17h30).

La balade postale EN BONNE VOIE

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> PROGRAMME DE L’AUTOMNE

10 | A VENIR |

OCTOBRE 2013

Sam. 12 14h30

Visite des extérieurs du château de Diane à Ecrainville.

Ven. 18 20h30

Vendredinade « Faites vos expériences » à l’occasion de la Fête de la Science, à Tocqueville-les-Murs

Lun. 21 9h-17h

5ème Salon des Talents Locaux, à la Com. Com.

Mar. 22 9h-17h

Mer. 23 9h-17h

Jeu. 24 9h-17h

Ven. 25 9h-17h

Sam. 26 14h-18h

Dim. 27 14h-18h

NOVEMBRE 2013

Sam. 2 13h00

Sortie Champignons

Ven. 15 20h30

Vendredinade « Tour du monde en contes » à Manneville-la-Goupil.

DÉCEMBRE 2013

Lun. 2 9h-17h

Exposition « Balade postale en Campagne de Caux » ou l’économie ancienne du canton de Goderville vue au travers des cartes postales d’autrefois, à la Com. Com.

Mar. 3 9h-17h

Mer. 4 9h-17h

Jeu. 5 9h-17h

Ven. 6 9h-17h

Sam. 7 14h-18h

Dim. 8 14h-18h

Lun. 9 9h-17h

Mar. 10 9h-17h

Mer. 11 9h-17h

Jeu. 12 9h-17h

Ven. 13 9h-17h

Sam. 14 14h-18h

Dim. 15 14h-18h

sur réservation au 02 35 29 65 85.

Les artistes se JETTENT À L’EAU

C haque année, le mois d’octobre est l’occasion d’un rendez-vous artistique annuel devenu incontour-nable : le Salon des Talents locaux. Mais comment faire pour y participer ?

Après avoir réuni quelques 250 visiteurs en 2012, les talents plastiques et picturaux des habitants du canton de Goderville, aussi bien peintres, photographes que sculpteurs, enfants qu'adultes, seront de nouveau mis à l’honneur à travers l’exposi-tion de leurs œuvres. Et cette année, l’exposition aura pour thème L’EAU, en écho au Festival Normandie Impressionnisme qui s’est déroulé tout l’été !

Des gouttes, des éclaboussures, des marines, … ce sera donc un plongeon dans l’art où toutes les œuvres seront acceptées tant que ce mot d’ordre aqueux sera respecté !

Les inscriptions au salon sont gratuites et ouvertes aux habitants du canton de Goderville (ou membres d’une association artis-tique du canton) de tous âges. Même les enfants sont invités à participer.

Les dossiers sont à retirer à la Communauté de Communes Cam-pagne de Caux à Goderville (bâtiment à côté de la déchetterie) ou à télécharger ci-dessous et sont à retourner avant le 15 octobre 2013. Le dépôt des œuvres se fera le 16 octobre.

BULLETIN D’INSCRIPTION

RÈGLEMENT INTÉRIEUR (à lire impérativement)

Renseignements au 02 35 29 65 85.

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| DOSSIER | 11

Être acteurs de la BIODIVERSITÉ

S elon le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie,

la BIODIVERSITÉ, contraction de biologique et de diversité, représente la

diversité des êtres vivants et des écosystèmes : la faune, la flore, les

bactéries, les milieux mais aussi les races, les gènes et les variétés

domestiques. Nous autres humains, appartenons à une espèce – Homo sapiens – qui

constitue l’un des maillons de cette diversité biologique.

Mais la biodiversité va au-delà de la variété du vivant ! Cette notion intègre les

interactions qui existent entre les différents organismes précités, tout comme les

interactions entre ces organismes et leurs milieux de vie. D’où sa complexité et sa

richesse à laquelle, par des gestes simples, nous pouvons tous participer.

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12 | DOSSIER |

Mares et clos-masures : réservoirs à BIODIVERSITÉ

Rencontré lors de la randonnée nature organisée par la Com. Com. avec le guide naturaliste Cyriaque Lethuillier, le faisan vénéré a surpris plus d’un

randonneur.

D’abord par son magnifique plumage et sa grande queue, pouvant atteindre jusqu’à 2 mètres, qui lui ont valu son introduction en France pour la chasse au XIXème siècle, lui qui est originaire

de Chine.

Ensuite par son comportement : peu peureux, notre ami à plumes est resté à proximité du groupe tout le temps

que celui-ci s’est attardé à l’observer.

Mais gare ! Cette attitude qui peut paraître amicale cache en réalité un sentiment bien contraire. En effet, le faisan vénéré est un animal extrême-ment territorial : il reste plusieurs années attaché à un même territoire qu’il défend face aux intrus et prédateurs. Notre faisan, à peine âgé de 2 ans surveillait donc attentivement nos actions ! Plus âgé, il aurait même pu se révéler agressif si nous avions

tenté de nous approcher.

Ce faisan est considéré auprès de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) comme vulnérable (liste rouge mondiale). C’est donc une chance de pouvoir le voir

chez nous.

Alors, profitez de vos balades pour tenter de l’observer tout en prenant bien soin de ne pas déranger son

environnement.

Faisan vénéré

E st-ce à cause de sa nature méfiante que le Cauchois a choisi d’entourer sa maison de hauts arbres comme

pour s’isoler de ses voisins ? Que nenni !

Pragmatique, il savait qu’il fallait protéger des vents violents venus de l’Ouest le jeune bétail et le verger. En effet, avec un véritable rideau vert, il créait un microclimat béné-fique aux insectes, mollusques, mammifères, oiseaux et plantes.

Le verger peut ainsi faire le bonheur des pics-verts, des mésanges, des pinsons et autres grimpereaux qui se nourrissent des insectes tandis que le merle noir et la grive-draine se régalent des fruits tombés des arbres.

Le talus protège l’intérieur du clos-masure mais représente également une des rares zones boisées au mi-lieu de nos champs ouverts. Ainsi, les vieux troncs offrent refuge aux

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| DOSSIER | 13

Mares et clos-masures : réservoirs à BIODIVERSITÉ

chouettes chevêche et hulotte ou à la sitelle torchepot. Entre les arbres de hauts-jets, les espèces « de bourrage » (merisier, noisetier, fusain, aulne, acacia) créent les broussailles tant aimées du lièvre et protègent la pousse de fleurs colorées : la jacinthe des bois, la digitale pourpre, la violette, l’anémone Sylvie, le millepertuis commun, … Ces plantes sont les hôtes d’insectes, arachnides et mollusques variés appréciés des oiseaux. Quand on vous disait qu’en matière de biodiversité tout est affaire d’interactions ! Sans ces haies donc, point d’oiseau dans nos campagnes.

Et ce serait également la perte d’une grande partie de l’identité cauchoise, tant le clos-masure est unique. Unique au monde d’abord. Et unique dans les mémoires, Maupassant l’ayant si bien conté.

Pour tout cela, le clos-masure fait aujourd’hui l’objet d’une attention toute particulière en vu d’un classement à l’UNSECO.

Le clos-masure fait partie des grands dossiers du CAUE (Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement) de Seine-Maritime. En plus de l’édition de ressources documentaires, il organise chaque année des conférences, des démonstrations de plantation et conseille particuliers et collectivités sur la conservation et la

replantation des talus.

[EN SAVOIR PLUS]

S ouvent cachée au milieu du clos-masure, la mare forme un écosystème unique : c’est une zone humide saisonnière dont la flore et la faune varient selon la profondeur de l’eau.

Dans notre campagne au cours d’eau peu nombreux, ces étendues d’eau sont des zones indispensables à nombre de batraciens et d’amphibiens : les tritons y giteront quelques mois, la salamandre y déposera ses œufs tandis que l’alyte les y humectera toutes les deux nuits avant d’y plonger ses têtards. Certains invertébrés comme les sangsues ne vivent que dans les mares.

Quant aux plantes, elle s’organisent en ceintures végétales autour de la mare selon qu’elles ont plus ou moins besoin d’avoir les pieds dans l’eau. C’est ce qu’on appelle des plantes hélophytes (iris des marais, droseras, roseaux, prêle aquatique, …). D’autres, dites hydrophytes, flottent sur la mare : les renoncules aquatiques, les nénuphars et les nymphéas tant aimés de Claude Monet.

Dans les mares bien équilibrées en nutriments vivent ainsi plusieurs centaines d’espèces de plantes et d’animaux associées.

Chez nous, le grand risque pour une mare est son eutrophisation, c’est-à-dire devenir trop riche en nutriments à cause des engrais et des pesticides. Les lentilles d’eau la colonisent alors rapidement, asphyxiant les autres plantes. Dans le cas d’une mare eutrophe, on ne compte alors plus qu’à peine une dizaine d’espèces animales et végétales.

L’AREHN (Agence régionale pour l’Environnement de Haute-Normandie), a fait des mares une problématique centrale et a édité plusieurs fiches à destination du grand public.

L e c r a p a u d a l y t e (© F. Lamiot), dont la parti-cularité, unique chez les batraciens, est que c’est le

mâle qui s’occupe des petits.

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14 | DOSSIER |

L e saviez-vous ? La population de hérissons décline si vite qu’elle devrait avoir disparu en 2025 !

Le hérisson est un animal protégé. Sa détention est interdite mais si vous possédez un potager pourquoi ne pas essayer d’en attirer un qui se régalera des insectes et autres bestioles indésirables. Le hérisson aime les haies, les bocages, les broussailles et les buissons. Il suffit de lui laisser 10 cm de pas-sage sous les grillages pour qu’il puisse s’installer. De même, voici quelques conseils pour les aider de manière simple : Au jardin n’utilisez pas de pesticides ou de tue-

limaces, préférez un piège avec de la bière SANS alcool. Contre les mauvaises herbes préférez l’eau de cuisson des pommes de terre qui les asphyxiera. Cela évitera 20% des décès.

La nuit ou au crépuscule, en voiture, levez le pied ! (30% des décès).

Soyez particulièrement vigilant en ce qui concerne les filets, grillages, boîtes ou gobelets, ils représentent un réel danger mortel pour le hérisson du fait du sens de ses piquants. Vous pouvez lui éviter ces pièges en écrasant l'entrée des boites de conserve, en éventrant les gobelets et les pots de yaourt et en faisant un nœud aux filets de pommes de terre.

Contre les emprisonnements et les noyades, des rampes ou un simple morceau de grillage permettront aux hérissons de sortir d'une piscine pleine ou vide ou d'un trou.

Laissez une bande de 1 mètre ou plus si possible à Dame Nature ; cela évitera des accidents de tondeuse ou de coupe-bordure.

Avant de brûler un tas de bois ou de feuilles regardez en dessous !

Si vous trouvez un hérisson en pleine journée, c’est qu’il a un problème.

A l’entrée de l’hiver tout hérisson pesant moins de 600 grammes ne survivra pas. Voici la marche à suivre. Installez-le dans un grand carton et rentrez-le à l’intérieur de votre maison quelque-soit la température extérieure. Enveloppez-le dans un polaire ou dans un sweet-shirt et protégez-le des mouches qui pourraient pondre sur lui. Réchauffez-le avec une bouillotte : un récipient en verre fermant hermétiquement et rempli d’eau bouillante et enfilé dans une grosse chaussette de tennis. Ensuite donnez-lui de la nourriture (pâtée ou croquettes) pour chat ou chien de petite taille et de l’eau. JAMAIS DE LAIT DE VACHE NI DE PAIN.

Avant de l'extraire de son lieu d'habitat pensez à vérifier que ce n'est pas une femelle qui pourrait avoir des petits ou un petit faisant partie d'une famille. Ne touchez jamais ces derniers sans porter de gants pour ne pas laisser votre odeur.

Pour tout renseignement, contactez le Sanctuaire des hérissons : via les réseaux sociaux ou son site web.

Texte approuvé par l’association le Sanctuaire des hérissons.

Aider Monsieur HÉRISSON

Hérisson commun © GIBE

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| DOSSIER | 15

Parfois ils nous font peur, pourtant de nombreux insectes sont, dans le jardin, nos meilleurs alliés. Ils aèrent la terre, chassent les pucerons et autres indésirables, pollinisent les fleurs, … Ils permet-tent d’obtenir un équilibre loin des pesticides et engrais chimiques. Pour s’assurer qu’ils seront bien installés dans votre jardin, pourquoi ne pas pensez à l’hôtel à insectes ? Visites guidées et conseils en cliquant ICI ou LÀ.

De plus en plus de plantes agrémentant nos jardins sont « étrangères » à notre région et introduites chez nous pour leur qualité décorative et leur résistance. Cependant nos insectes locaux ne peuvent pas les butiner. Nos jardins pourtant très fleuris peuvent alors se révéler de véritables déserts alimentaires. Pensez donc à planter des « natives », des plantes de « cheu’ nous ». Plus simple, vous pouvez également, si vous avez de la place, laisser une partie de votre jardin en prairie. Y pousseront de façon naturelle des natives, sans que vous ayez besoin de vous posez des questions !

Dans l’année, deux ou trois tontes tardives permettent le fleurisse-ment des plantes de pelouse. Vous offrez ainsi pour quelques temps une réserve alimentaire aux insectes.

A vis aux jardiniers ! Connaissez-vous les abeilles sauvages ? Il en existe plus de 900

espèces en France qui assurent à elles seules la pollinisation et la reproduction de près de 80 % des plantes à fleurs. Elles permet-tent ainsi la production et la qualité d’innombrables récoltes. Elles sont pourtant menacées : dans certaines régions l’abeille sauvage a perdu 67 % de sa diversité.

L’abeille sauvage, solitaire, ne vit pas dans une ruche. Elle creuse ou colonise des galeries. Alors il est assez facile de l’attirer dans votre jardin en lui installant un refuge. Prenez une bûche ou une demi-bûche de bois dur (hêtre, chêne, …) percez-y des trous d'un diamètre de 3 à 15 mm et de 5 à 10 cm de profondeur. Des tas de bois, arbres morts et murs en pierres sèches peuvent également cons-

tituer des sites de nidification. Laissez votre refuge dans un coin de votre jardin, plutôt en hauteur pour éviter l’humidité. Et attendez …

Dame Nature vous remerciera ! L’abeille sauvage, même si elle ne donne pas de miel, a une ca-pacité de pollinisation 60 fois supérieure à une abeille domes-tique. Au printemps suivant vous aurez plus de fleurs, et ensuite plus de fruits dans votre jardin !

Pour a l ler p lus lo in : www.abeillessauvages.com.

S’investir au quotidien AUPRÈS DES INSECTES

Hôtel à insectes © H. STORCH

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> Des Centres bien remplis

Une fréquentation également très satisfaisante dans les centres de loisirs communautaires. 345 enfants de 4 à 14 ans, représentant 224 familles et 3 721 « journées enfants », ont ainsi été accueillis à Bretteville-du-Grand-Caux, Bec-de-Mortagne et Goderville en juillet et août. En plus des divers ateliers et activités proposés par les animateurs, les enfants ont pu profiter des serres de Biotropica, visiter l’Antarctique au Muséum d’Histoires Naturelles du Havre,

se rafraîchir au lac de Caniel, ...

16 | DANS LE RÉTRO |

U n chiffre qui fait plaisir : 16 %. C’est le pourcen-tage d’augmentation de la fréquentation des

animations estivales entre 2012 et 2013.

« Nous avons renforcé les animations très demandées comme les Balad’O Crépuscules en rajoutant des dates, mais je crois aussi que le beau temps y est pour beaucoup, nous explique la responsable du service Tourisme, Culture et Communication. En 4 ans d’activité, c’est la première fois que l’on peut compter les sorties

pluvieuses sur les doigts d’une seule main ! ».

Naturellement, les marcheurs, les curieux, les amoureux du patrimoine ont répondu présents. Ils étaient ainsi 333 pour l’opération « Les Eglises de nos villages se racontent », 80 pour la Nuit des Etoiles, quasiment 200 pour l’ensemble des Balad’O Crépuscules, … Soit presque

1000 participants sur les deux mois d’été.

« Cette année nous avons également travaillé avec nos collègues des centres de loisirs. Les petites têtes blondes sont ainsi également venues grossir nos chiffres et ont parlé des animations à leurs parents », poursuit Marie Bertin qui conclut « le bouche à oreille, c’est notre

meilleur allié ! ».

Un été RECORD

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| DANS LE RÉTRO | 17

> Visite scolaire de la déchetterie Lundi 24 juin matin, les 16 enfants de la classe de CE1 – CE 2 de Melle Loevenbruck de l’école Henri Blanc de Bréauté sont venus à la déchetterie afin de découvrir son fonctionnement. Messieurs ARGENTIN et CANTREL, gardiens de la déchetterie, et Melle LECANU, animatrice déchets à la Communauté de Communes ont expliqué aux enfants le tri et le devenir des déchets acceptés à la déchetterie de Goderville, les différentes bennes et ce que l’on jette dedans, les déchets acceptés sous le local grillagé. Ils ont également vu le compacteur de bennes en action ainsi que le camion qui évacue les bennes vers leur exutoire. Les enfants ont été très impressionnés de voir ces véhicules en action, et de voir des objets de leur vie quotidienne dans les bennes. A la fin de la visite, les enfants ont joué le rôle des gardiens de la déchetterie et ont indiqué aux particuliers où jeter leurs déchets.

> Emmaüs à la déchetterie

Le samedi 22 juin 2013, la Com. Com. a renouvelé son opération avec Emmaüs. Deux compagnons ont accueillis avec le sourire une trentaine de personnes venues leur apporter des objets dont elles n’avaient plus l’utilité et encore en bon état. Certaines sont mêmes venues avec des voitures chargées d’objets rien que pour eux. Lors de cette 4e opération, les compagnons sont repartis plus chargés que les fois précédentes : TV, vélos, fau-teuil, congélateur, bibelots, meubles (TV, tables, téléphone, …), plusieurs écrans d’ordinateur, de la vaisselle, des vêtements, de l’électroménager, des couvertures, des jeux de société, des imprimantes et scanners…

Cette opération ne fait que des heureux et répond aux critères du développement durable. Les objets ne seront pas enfouis car ils auront une deuxième vie auprès de personnes dans le besoin.

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18 | INFOS TRI |

Le recyclage du VERRE :

COMMENT, POURQUOI ?

D ans la gazette précédente, nous avons constaté que les tonnages d’ordures ménagères dimi-nuaient fortement tandis que celui des sacs jaunes collectés augmentaient. Cependant, il y a encore beaucoup de verre dans les ordures ménagères. Quelles sont les consignes de tri du

verre ? Où faut-il le porter ? Que devient-il ? Combien ça coûte ?

Les consignes de tri

Seuls les bouteilles, les pots et les bocaux sont recyclables et doivent

être jetés dans les conteneurs verre mis en place dans chaque commune.

Une liste de tous les conteneurs verre présents sur chaque commune est

disponible ICI.

Pour pouvoir recycler le verre, certaines règles sont à suivre :

Les coûts :

La collecte du verre coûte 35 € HT / Tonne collectée à la Communauté

de Communes. Le verre est racheté par le centre de traitement 25.55 € / Tonne collectée.

La collecte du verre ne coûte réellement que 9.45 € / Tonne. Si le verre recyclable est jeté avec les ordures ménagères, cela coûte

203.42 € HT / Tonne collectée et incinérée. Pour connaître le cycle de vie du verre, cliquez ici.

OUI NON

Des conteneurs à verre sont disponibles.

Le tri sélectif du verre est mis en place dans les 22 communes.

Les emballages en verre doivent être la-vés avant d’être jetés.

Le verre est débarrassé de ses impuretés dans l’usine de traitement avant le recyclage.

Les étiquettes doivent être enlevées.

Les étiquettes sont élimi-nées dans l’usine de retraitement avant le recyclage.

Les bouchons ou les capsules des embal-lages en verre doivent être retirés.

Cela facilite le traite-ment et permet un recyclage de meilleure qualité.

Tous les objets en verre peuvent être mis dans les conteneurs à verre.

Seuls les verres d’embal-lage (bouteilles, bocaux et pots) doivent être jetés dans les conteneurs à verre.

Les objets en porce-laine peuvent être jetés avec les embal-lages en verre.

La porcelaine fond à une température supérieure à celle du verre donc elle n’est pas acceptée dans les conteneurs.

Les verres à boire et la vaisselle en verre (casseroles, assiettes …) peuvent aller dans le conteneur à verre.

Ce n’est pas la même composition de verre, donc ils ne sont pas acceptés dans le conteneur.

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| INFOS PRATIQUES| 19

Communauté de Communes Campagne de Caux Za route de Bolbec 76110 GODERVILLE Tél. 02 35 29 65 85 Télécopie : 02 35 29 06 06 www.campagne-de-caux.fr [email protected] Sont consultables à la Com. Com., les délibérations du conseil communautaire et annexes aux délibérations. ADMINISTRATION Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30. 02 35 29 65 85 ENERGIES L’Espace Info Energie du Pays des Hautes Falaises organise des rendez-vous dans les locaux de la Com. Com. Infos au 02 35 29 37 03 ENFANCE JEUNESSE > Service Jeunesse et Sports Pour les Accueils de loisirs, le Ludisports et Vac’en’sport, rensei-gnements et inscriptions du lundi au vendredi de 9h30 à 17h. 02 35 29 36 14 > Relais Assistant(e)s Maternel(le)s 02 35 29 54 75 > Les permanences : Sans rendez-vous les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 12h à 16h30. Sur rendez vous le lundi de 16h30 à 18h30, le vendredi de 8h à 12h et le premier samedi de chaque mois de 8h à 12h > L’atelier des enfants : Chaque lundi, mardi et jeudi de 9h à 11h, les enfants, accompagnés de leur assistant(e) maternel(le) ou de

leurs parents, sont invités à partager un moment en collectivité où ils vont pouvoir faire l’expérience de la socialisation autour d'activités d'éveil variées : peinture, dessin, collage mais aussi la musique, les contes et

marionnettes…

> Le café débat Une fois par trimestre, le samedi matin de 9h à 11h, les parents et les assistant(e)s maternel(le)s sont invités à se retrouver autour d’un café pour échanger sur un grand thème du développement de l’enfant

ou de la relation A.M/ employeur.

> Les massages bébé Chaque jeudi de 14h à 16h, des séances de massage bébé, animées par Guillaume, kinésithérapeute, sont proposés aux enfants à partir d’un mois et leurs parents. Un moment de complicité et d’échange parent/enfant mais aussi un temps de rencontre entre jeunes parents … Sur inscription.

Tarif : 3€ la séance LOISIRS > La piscine Plein-Ciel Horaires d’ouverture : Période scolaire : Lundi 16h30-19h00 Mercredi 10h00-12h00 / 15h00-19h00 Vendredi 16h30-19h00 Vacances scolaires : Du lundi au vendredi : 14h00-19h00 (+ mercredi et vendredi de 10h à 12h en juillet et août) > Service Tourisme, Culture et Communication : Des animations (randos, concerts, visites, expos, …) sont organisées toute l’année. Le service met à votre disposition un agenda complet, papier et en ligne. Renseignements au 02 35 29 65 85.

Un large choix de documentation touristique est également disponible dans les locaux de la Com. Com. aux horaires d’ouverture au public. RUDOLOGIE > Horaires d’ouverture de la déchetterie : Lundi, Mardi, Vendredi : de 9h à 12h et de 14h à 18h Mercredi : de 14h à 18h. Jeudi : fermé Samedi : de 9h à 12h et de 14h à 19h du 1er avril au 31 octobre. 02 35 10 32 59 > Une collecte de seringues, gratuite, a lieu devant la déchette-rie chaque 1er mardi du mois de 9h à 11h. Les prochains rendez-vous : 1er août, 3 novembre, 5 décembre. > Horaires d’ouverture de la plate-forme de compostage : Lundi et Jeudi de 14h à 18h du 1er mars au 30 novembre. Samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h toute l’année. > Collecte des Ordures Ménagères et des recyclables : Plannings consultables ICI. TRANSPORTS SCOLAIRES La Com. Com. gère l’achat et la distribution des cartes de transport scolaires à destination du collège André Gide de Goderville. Infos au 02 35 29 65 85.

Infos PRATIQUES