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Collectif citoyen de Congénies pour l'accueil des réfugiés la lettre du collectif citoyen de Congénies pour l'accueil des réfugiés FÉVRIER 2018 Numéro 11 Ont participé à la rédaction de cette lettre : Christine B, Nello Ch., Brigitte D., Daniel R., Guy L. Actualités de l'OFPRA Les migrants sont de plus en plus nombreux à rechercher la protection de la France. Le chiffre symbolique de 100 000 demandes d’asile a été franchi en 2017, selon des données publiées en janvier par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Très précisément, 73 689 personnes ont effectué une première demande d’asile, auxquelles s’ajoutent 19 141 mineurs accompa- gnants, 7 442 dossiers réexaminés et 140 rouverts, soit exactement 100 412 demandes. 17 % de hausse des demandes La hausse du nombre de demandes d’asile atteint 17 % par rapport à 2016 et s’inscrit dans un contexte d’accroissement continu, déjà observé en 2015 et en 2016. Les « pics » de demande observés en 1989 et en 2004 sont largement dépassés. Le taux d’acceptation des dossiers a aussi augmenté de 17 % sur la même période approchant le nombre de 43000. Amélioration des délais de traitement des dossiers Chaque cas individuel est examiné pour accorder un statut de réfugié aux migrants persécutés dans leur pays en raison de leur race, religion, nationalité, groupe socialou opinion politique, ou octroyer un statut de « protection subsidiaire » aux personnes menacées de torture, peine de mort ou en danger lié à un conflit armé. Le délai de traitement des dossiers par l’Ofpra, qui avait augmenté en raison de l’afflux des demandes, a été nettement réduit en 2016 et 2017, atteignant désormais 114 jours (moins de quatre mois), et l’office compte « atteindre en 2018 l’objectif des deux mois ». Les Albanais, premiers demandeurs Malgré la forte médiatisation du sort des migrants syriens, ce n’est pas cette nationalité qui est la plus représentée chez les demandeurs d’asile. La Syrie n’arrive qu’à la sixième place, loin derrière l’Albanie, l’Afghanistan et Haïti, trois pays dont les dossiers sont en forte hausse depuis deux ans. Le continent africain (Soudan, Guinée, Côte d’Ivoire, République dé- mocratique du Congo) est très représenté parmi les dix premières nationalités en 2017, mais les pays d’origine des demandeurs d’asile varient fortement au fil des années. La peur ? La haine ? les deux peut-être… Le Monde a publié, le 4 février, deux pages sur « ces murs qui divisent la planète ». Instructif ! Mais si triste. L'enclave de Melilla appartient à l'Espagne et se trouve en territoire marocain. Cela signifie que pour arriver en Espagne, donc en Europe, les migrants ne sont pas obligés de traverser la Méditerranée et tous ses dangers. Il suffit de franchir une frontière terrestre. Oui, mais voilà. Cette frontière est un mur de plusieurs kilomètres. Jugez-en. Au Maroc, cela commence par une zone de surveillance où les patrouilles mobiles circulent en permanence. Suivent deux clôtures grillagées hérissées de rouleaux de fil de fer barbelé porteurs de lames coupantes. Un fossé complète le dispositif avant une zône de surveillance occupée par des patrouilles armées. Comme cela ne suffit pas, l'Espagne, de son côté, « améliore » ce dispositif, avec successivement, une clôture grillagée porteuse de fil de fer barbelé, une zone avec des câbles chargés de ralentir la progression des migrants qui voudraient passer, puis un grillage hérissé de poteaux avec projection de gaz lacrymogène, une zone de surveillance avec des patrouilles armées, un mur de grillage hérissé de poteaux avec détecteurs sensoriels et caméras à infrarouge. Il ne manque que les mines antipersonnel ! Ah, on oubliait : hauteur 6 mètres ! Comme un immeuble de 2 étages ! Cela en dit long sur la peur de l'autre qui caractérise nos pays riches mais aussi sur la volonté farouche des migrants d'atteindre ce qu'ils continuent à considérer malgré tout comme un eldorado. Quelqu'un a dit : montrez-moi un mur de 15 mètres de haut, je vous montrerai une échelle de 16 mètres...

la lettre - accueil-refugies-congenies.fr réfugiés N11.pdfMonsieur" qui représentera la France au concours Eurovision de la chanson. Cette maman s'appelle Taiwo. Et pour fuir la

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Collectifcitoyen

de Congénies pour l'accueildes réfugiés

la lettre du collectif citoyen de Congéniespour l'accueil des réfugiés

FÉVRIER 2018Numéro 11

Ont participé à la rédaction de cette lettre : Christine B, Nello Ch., Brigitte D., Daniel R., Guy L.

Actualités de l'OFPRALes migrants sont de plus en plus nombreux à rechercher la protection de la France. Le chiffre symbolique de 100 000 demandes d’asile a été franchi en 2017, selon des données publiées en janvier par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).Très précisément, 73 689 personnes ont effectué une première demande d’asile, auxquelles s’ajoutent 19 141 mineurs accompa-gnants, 7 442 dossiers réexaminés et 140 rouverts, soit exactement 100 412 demandes.

17 % de hausse des demandesLa hausse du nombre de demandes d’asile atteint 17 % par rapport à 2016 et s’inscrit dans un contexte d’accroissement continu, déjà observé en 2015 et en 2016. Les « pics » de demande observés en 1989 et en 2004 sont largement dépassés. Le taux d’acceptation des dossiers a aussi augmenté de 17 % sur la même période approchant le nombre de 43000.

Amélioration des délais de traitement des dossiersChaque cas individuel est examiné pour accorder un statut de réfugié aux migrants persécutés dans leur pays en raison de leur race, religion, nationalité, groupe socialou opinion politique, ou octroyer un statut de « protection subsidiaire » aux personnes menacées de torture, peine de mort ou en danger lié à un conflit armé.Le délai de traitement des dossiers par l’Ofpra, qui avait augmenté en raison de l’afflux des demandes, a été nettement réduit en 2016 et 2017, atteignant désormais 114 jours (moins de quatre mois), et l’office compte « atteindre en 2018 l’objectif des deux mois ».

Les Albanais, premiers demandeursMalgré la forte médiatisation du sort des migrants syriens, ce n’est pas cette nationalité qui est la plus représentée chez les demandeurs d’asile. La Syrie n’arrive qu’à la sixième place, loin derrière l’Albanie, l’Afghanistan et Haïti, trois pays dont les dossiers sont en forte hausse depuis deux ans.Le continent africain (Soudan, Guinée, Côte d’Ivoire, République dé-mocratique du Congo) est très représenté parmi les dix premières nationalités en 2017, mais les pays d’origine des demandeurs d’asile varient fortement au fil des années.

La peur ? La haine ? les deux peut-être…Le Monde a publié, le 4 février, deux pages sur « ces murs qui divisent la planète ». Instructif ! Mais si triste.

L'enclave de Melilla appartient à l'Espagne et se trouve en territoire marocain. Cela signifie que pour arriver en Espagne, donc en Europe, les migrants ne sont pas obligés de traverser la Méditerranée et tous ses dangers. Il suffit de franchir une frontière terrestre.

Oui, mais voilà. Cette frontière est un mur de plusieurs kilomètres. Jugez-en.Au Maroc, cela commence par une zone de surveillance où les patrouilles mobiles circulent en permanence. Suivent deux clôtures grillagées hérissées de rouleaux de fil de fer barbelé porteurs de lames coupantes. Un fossé complète le dispositif avant une zône de surveillance occupée par des patrouilles armées.

Comme cela ne suffit pas, l'Espagne, de son côté, « améliore » ce dispositif, avec successivement, une clôture grillagée porteuse de fil de fer barbelé, une zone avec des câbles chargés de ralentir la progression des migrants qui voudraient passer, puis un grillage hérissé de poteaux avec projection de gaz lacrymogène, une zone de surveillance avec des patrouilles armées, un mur de grillage hérissé de poteaux avec détecteurs sensoriels et caméras à infrarouge. Il ne manque que les mines antipersonnel ! Ah, on oubliait : hauteur 6 mètres ! Comme un immeuble de 2 étages !

Cela en dit long sur la peur de l'autre qui caractérise nos pays riches mais aussi sur la volonté farouche des migrants d'atteindre ce qu'ils continuent à considérer malgré tout comme un eldorado.

Quelqu'un a dit : montrez-moi un mur de 15 mètres de haut, je vous montrerai une échelle de 16 mètres...

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Nous contacter Nello Chauvetière : 04 66 80 74 15Brigitte Deschamps 06 85 12 52 51Adresse postale : Mairie - La Bourse - 30111 CONGÉNIES soutenir notre actionVous pouvez rejoindre le collectif en adhérant à l'association (cotisation annuelle 20 €) ou apporter votre soutien à l'une de nos actions.Vous souhaitez être informé de nos démarches, recevoir cette lettre, envoyez-nous votre adresse mail à [email protected] sur le site internet www.accueil-refugies-congenies.fr pour nous aider : Chèque à l'ordre de : collectif congénies réfugiés Virement IBAN FR68 2004 1010 0913 8945 7A03 088

Des chiffres Fin 2017, on comptait dans le monde, plus de

65 millions d'émigrés ou déplacés, autant que la population française.

Cinq pays fournissent plus de la moitié de ce chiffre :

2,6 millions de Syriens ont quitté leur pays.

7,7 millions de Colombiensont quitté leur pays ou sont des déplacés internes.

5,6 millions d'Irakiens ont quitté leur pays.

5,2 millions d'Afghansont quitté leur pays.

4 millions de personnes ont quitté le Soudan du sud

La majorité des émigrés et déplacés se rendent dans des pays limitrophes du leur.

MercyMercy est un bébé nigérian né à bord de “L'Aquarius”, le bateau de SOS Méditerranée qui vient en aide aux migrants naufragés.

"Je suis née ce matin, Je m'appelle Mercy. Au milieu de la mer, entre deux pays, Mercy. C'était un long chemin et Maman l'a pris. Elle m'avait dans la peau, huit mois et demi. Oh oui, huit mois et demi", chantent Emilie Satt et Jean-Karl Lucas, les comparses du duo "Madame Monsieur" qui représentera la France au concours Eurovision de la chanson.

Cette maman s'appelle Taiwo. Et pour fuir la guerre, elle n'a eu d'autre choix que de monter sur une embarcation de fortune, en mars 2017. Le rafiot bondé s'est mis à couler. L'intervention de l'Aquarius a permis de la sauver. Quelques heures plus tard cette jeune maman donnait vie à une fille prénommée Mercy.

Source : l'Express.

Il s'appelle DestinyLa société des membres de la Légion d'Honneur du Gard (SMLH30) attribue depuis plusieurs années des prix à des jeunes gens (filles et garçons) qui se forment en apprentissage aux métiers manuels.

En janvier 2018, un jeune Nigérian de 17 ans s'est vu attribuer un prix d'encouragement d'une valeur de 1000 € dans la discipline « électricité ».

Destiny - c'est son prénom -, est arrivé en France à l'âge de 14 ans après un périple chaotique via le Mali, le Niger avant d'atteindre Tripoli en Libye puis l'Europe. Accueilli dans une résidence étudiante à Avignon et pris en charge par l'Aide Sociale à l'Enfance, il est aujourd'hui scolarisé au Lycée Paul Langevin de Beaucaire où il prépare un baccalauréat professionnel « métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ». Ensuite, son projet est de préparer un BTS en aéronautique à Toulouse. Il rêve de travailler sur le site d'Airbus qu'il a eu l'occasion de visiter.

Anglophone, Destiny a particulièrement travaillé l'apprentisage du français qu'il maîtrise à l'oral et à l'écrit. Extrêmement courageux et motivé, à l'écoute des personnes, très appliqué dans son travail, il souhaite aller le plus loin possible dans ses études. Une bien belle histoire... Espérons, qu'arrivé à 18 ans, il pourra continuer à poursuivre ses projets.

Christine Benoit, est membre du Collectif de Congénies et membre du jury SMLH30.

Chez le libraireACCUEİLLONS LES MİGRANTSOuvrons nos portes, ouvrons nos cœurs.de Xavier Emmanuelli (éditons de l'Archipel). 144 p. 12 €« Clandestins », « migrants », « sans-papiers » : des foules de malheureux bravent les pires dangers pour rejoindre une terre qui constitue, à leurs yeux, l’ultime espoir. Ils sont notre peur et notre rejet, car ils incarnent le chaos du monde. Aujourd’hui, ils viennent d’Afghanistan, d’Érythrée... Demain, ils viendront d’ailleurs encore. Inutile d’ériger des barbelés, le monde entier s’est mis en marche. Face à ces situations d’urgence, tendre la main à ceux qui tombent est notre devoir de citoyens.

ELDORADOde Laurent Gaudé (Actes Sud). 238 p. 18,70 €Parce qu'il n'y a pas de frontière que l'espérance ne puisse franchir, L.Gaudé fait résonner la voix de ceux qui, au prix de leurs illusions, leur identité et parfois de leur vie, osent se mettre en chemin pour s'inventer une terre promise. Le commandant Piracci qui, pendant vingt ans, a navigué pour intercepter les embarcations des migrants, va être ébranlé par ses rencontres.

NOUS VOULONS JUSTE VİVREde Adel et Hadil Al Hussein avec Célia Mercier (Flam-marion) 240 p. 19,90 € Le témoignage de deux jeunes Syriens qui ont fui leur pays après le déclenchement de la guerre civile en 2011. Ils se rencontrent dans un camp de réfugiés en Irak et se marient. En 2014, face à l'avancée de Daech, ils décident de s'exiler en Europe. Guidés par un passeur, Adel et Hadil embarquent sur un canot vers la Grèce puis, après un long périple, arrivent en France.

Deux prénoms qui nous interpellent…

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Le programme JRS Welcome fournit une hospitalité et un hébergement provisoire et gratuit au sein d'un réseau national de familles et de congrégations religieuses pour une personne dont la demande d'asile est en cours de procédure et qui est laissée à la rue faute de place dans le Dispositif National d'Accueil.

En offrant un toit aux demandeurs d'asile, JRS France leur permet de jouir d'une période de répit au milieu d'un parcours difficile et de se familiariser avec notre façon de vivre pour faciliter leur intégration. Il ne s'agit pas d'héberger en urgence mais de permettre avant tout une expérience réciproque, le plus difficile à vivre pour les demandeurs d'asile étant l'absence de relations avec les personnes croisées dans les rues.

Près de chez nous.Depuis leur engagement dans Welcome JRS, Chantal et Jean-Claude ont accueilli successivement 4 jeunes africains de différents pays. Ces jeunes vont au PADA, (Premier Accueil pour les Demandeurs d’Asile), géré sur Montpellier par l’association Corus qui les dirige vers la préfecture et les aide dans leurs dossiers administratifs. De nombreux organismes existent pour aider ces personnes qui sont alors “à la rue’’ : accueil, distribution de repas, orientation pour la santé, etc. Quand ils sont repérés par la CIMADE, celle-ci contacte Welcome JRS qui connait les familles accueillantes du réseau Welcome en France.

Un système bien organisé. Chaque famille accueille une personne pour le gite et le couvert pendant 4 semaines. Ensuite, c'est une autre famille qui prend la relève.

Un accompagnateur s’occupe spécifiquement du migrant pendant tout son séjour dans le réseau. C’est lui qui connait le mieux les soucis de santé, de transport, qui le soutient dans ses démarches, l’oriente vers les aides qu’il peut recevoir (apprentissage du français…). Les frais de transport du demandeur d'asile sont pris en charge par Welcome JRS. La CIMADE, pour sa part, traite les questions d'ordre juridique.

Une expérience très riche. Les échanges sont très enrichissants, disent Chantal et Jean-Claude. On découvre d'autres modes de vie et de pensée chez ces jeunes que les épreuves ont rendu très matures. On en apprend beaucoup sur leurs pays d'origine. Mais, il faut savoir accepter leur silence et ne pas poser de questions dérangeantes même si on aimerait en savoir plus sur leurs histoires respectives. Il faut aussi apprendre à respecter leur dignité quand ils se sentent en difficulté.

Et eux, qu'en disent-ils ?B. (Guinéen 26 ans) a été accueilli par Welcome Lunel-Mau-gio-Castries : « je suis très reconnaissant. J'ai appris à lire et écrire. Surtout, c'est l'accompagnement pour les démarches dans les ad-ministrations qui m'a beaucoup aidé. Seul, on ne peut rien faire ».M. (Yéménite 24 ans) : « J'ai appris beaucoup de choses sur vos façons de vivre en France. Cela facilite l'intégration».A (Yéménite) : « Welcome m'a permis de sortir de la rue. Avant, j'étais tantôt chez un ami, tantôt dehors. Le 115, ça ne marche pas. C'est la CIMADE qui m'a orienté vers Welcome ».

En savoir plus : Welcome LMC Jean Monnier / [email protected]

TÉMOIGNAGEOuvrir sa porte avec Welcome JRSFace au manque d'hébergement pour les demandeurs d'asile, JRS France (le Service Jésuite des Réfugiés) propose un accueil dans un cadre adapté.

Dans le Gard et à côté…SommièresL'association accueil réfugiés Sommières (AARS) se réunit régu-lièrement et prépare activement l'arrivée d'une famille.

Aigues-VivesUn collectif est en cours de constitution.

St MamertUne première réunion a eu lieu le 9 février pour informer la population du village. A suivre.

Bagnols sur CèzeMidi Libre a indiqué qu'une famille syrienne était arrivée à Bagnols sur Cèze en septembre dernier. Les deux parents sont pharmaciens.

LunelUne réunion locale s'est tenue fin janvier dans le cadre des Etats Généraux des Migrations. Le Collectif de Congénies était représenté. Affaire à suivre.

Dans l'HéraultLe Préfet de l'Hérault a adressé le 16 janvier une lettre-circulaire aux maires du département pour leur demander de trouver et de mettre à disposition des logements pour recevoir les personnes bénéficiaires de l'aide internationale (en d'autres termes les réfugiés). À notre connaissance, le Préfet du Gard n'a pas (encore ?) entrepris la même démarche. La circulaire nationale, signée conjointement le 12 décembre dernier par les Ministres de l'Intérieur et de la Cohésion des Territoires, indique que le nombre de logements à trouver est de 1507 pour la région Occitanie.

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Ils l'ont dit…Qui sont les plus naïfs ? Ceux qui appellent à accueillir les réfugiés ou ceux qui estiment qu’il suffit de se barricader pour empêcher un futur raz-de-marée humain sur notre sol et sur celui du continent européen ? (Xavier Emmanuelli, fondateur du SAMU Social)

Le péché, c'est renoncer à rencontrer l'autre. (Pape François)

Le seul critère pour la mise en œuvre de l’accueil inconditionnel dans l’hébergement d’urgence est la vulnérabilité des personnes, sans que puisse être prise en compte la régularité du séjour.(Jacques Toubon, défenseur des droits)

Offrons aux migrants un accueil digne de ce nom, le monde culturel a le devoir d'agir. (Françoise Nyssen, Ministre de la Culture)

Il ne faut jamais biaisé avec le droit d’asile, être à la hauteur de ce que nous sommes. Instruire les demandes dès qu’elles arrivent. Il faut accueillir dans la dignité. Appliquons la convention de Genève.(Pascal Brice, directeur général de l'OFPRA).

La réalité, c'est que vivent en France des migrants que les gouvernements successifs ne veulent pas régulariser et ne peuvent pas expulser. Les mettre à la rue ne résoudra rien (Olivier Brès, pasteur)

L’intellectuel parle au nom de la conviction, le politique agit en fonction de la responsabilité. (Brice Couturier, journaliste).

Il n'y a pas d'étrangers, il n'y a que des gens qu'on ne connaît pas encore.

Montrez-moi un mur de quinze mètres, je vous montrerai une échelle de seize mètres.

L'actualité des couloirs humanitairesEn France, les “couloirs humanitaires” sont régis par un protocole signé en mars dernier par le Ministère de l’Intérieur, la Communauté de Sant’Egidio à l’initiative du projet, la Fédération protestante de France, La Conférence des Évêques de France, La Fédération de l’Entraide protestante (FEP), le Secours catholique et Caritas France.

Selon cet accord, les organisations chrétiennes financent l’accueil des réfugiés, l’État facilite, de son côté, l’octroi des visas et la reconnaissance du statut de réfugié.

Les Corridors Humanitaires ont eu un peu de mal à démarrer mais les voilà lancés. Dans ce protocole, les associations signataires se sont engagées à recevoir 500 personnes avant la fin de l’année 2018 ; pour l’instant, 12 sont arrivées en juillet dont les Mikho à Combas, 24 fin novembre et 54 personnes devaient arriver fin janvier. D'autres sont annoncés pour mars, à Sommières certainement.

On cherche encore des logements. Selon la FEP, les personnes accueillies sont des personnes très fragilisées par plusieurs années passées dans un camp au Liban ; ils souffrent souvent des troubles neurologiques ou psychiques plus ou moins graves, liés à leur vécu traumatique.Jusqu’à maintenant, tout se passe très bien car ce sont des personnes très reconnaissantes et chaleureuses.

Une date à retenir …

Recherchons logement à louer à CongéniesLe Collectif Citoyen de Congénies pour l'Accueil des Réfugiés (CCCAR) s'est réuni en assemblée générale le mardi 13 février. Après avoir fait le point sur les actions de l'année écoulée, il a posé les bases de son activité pour l'année 2018.Il a décidé de louer un logement à Congénies pour accueillir une famille de réfugiés et s'est engagé à accompagner cette famille dans l'ensemble de ses démarches et à garantir la prise en charge du loyer auprès du bailleur. (Le choix de la famille accueillie dépend de la taille de l’appartement)

Si vous êtes propriétaire d’un logement locatif dans le village, et si vous acceptez de le louer à cette fin, merci de faire une offre à l’association, par courrier : Collectif citoyen de Congénies, Place de la Bourse, Mairie de Congéniespar mail : [email protected] auprès d'un des membres de l'association