La photo animalièreLa photo

animalière

Objectif 24

10/05/2015

Sommaire

10/05/2015

• Introduction• La technique• Les photos

Objectif 24

10/05/2015

Introduction

• Présentation & introduction à la photographie animalière• - Technique de prises de vues• - Le matériel utilisé

• Les techniques d'approche• La météo

Objectif 24

10/05/2015

Présentation & introduction à la photographie animalière

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Marcher en pleine nature, prêt à appuyer sur le déclencheur, voilà le véritable plaisir qu'éprouve le photographe animalier. Il faut se comporter comme un chasseur d'images et savoir repérer et respecter les animaux, les approcher. Afin de ne pas effrayer les animaux, le photographe doit savoir préparer minutieusement son expédition et son équipement.Le photographe animalier doit apprendre à discerner les animaux par un ou deux traits bien spécifiques (taille, forme, silhouette, couleur, cri, empreintes, excréments, habitat …). Vous gagnerez un temps précieux à l'approche. Connaître les habitudes de l'animal vous permettra de faire des photos dans de meilleures conditions et de pouvoir anticiper les réactions de l'animal. Chaque animal possède sa distance de « sécurité », en dessous de cette distance, l’animal fuira.

Ou et quand photographier :Pas besoin de parcourir des kilomètres; "milieu naturel" ne signifie pas forcément nature sauvage. La chasse se pratique en ville ou à la campagne, en plaine ou en montagne, dans la forêt ou sur un plan d'eau, dans les parcs animaliers, les réserves naturelles, etc…Beaucoup de petits animaux sont à votre portée : dans le jardin, à la cave, au grenier, dans une grange.ATTENTION !

Ne pratiquez jamais votre passion durant la période d'ouverture de la chasse, à cause de votre habillement et de votre approche discrète, vous pourriez risquer votre vie !

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L’équipement photographie

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-Un reflex ou un bridge de qualité autofocus, convient parfaitement. Les réflex numérique procurent une souplesse d'utilisation, avec un déclenchement silencieux et certains autres avantages comme le changement de sensibilité (iso) d'une simple pression ou d'un tour de molette, n’oubliez pas de désactiver le bip sonore de votre appareil.La technique d'approche requiert habituellement un téléobjectif de focale égale ou supérieure à 200 mm. Vous vous en tirerez à moindres frais avec un objectif moins ouvert (f/5,6 par exemple) mais la stabilisation est un atout supplémentaire, la luminosité n’est pas toujours importante. Bien que son ouverture maximale soit plus limitée, en particulier du côté longue focale, un télé zoom courant du genre 80-200 ou 100-300 mm. convient bien à la technique d'approche.- Les focales de 135 à 200 mm. sont très utiles pour les petits animaux.Grâce à la courte distance de mise au point minimale, on peut prendre à quelques mètres.L’emploi de longs téléobjectifs nécessitent un pied photo et souvent un collier de pied, ils sont très lourds et pas très lumineux, d’où des vitesses relativement faibles.Évitez l’emploi du grand-angle, même si vous pouvez approcher l’animal de très près, surtout s’il est de petite taille. La profondeur de champ sera plus importante et l’animal se détachera moins de son milieu naturel.- Le Multiplicateur 1,4 x et 2 x selon la luminosité des objectifs mais détériore considérablement la qualité de la photo et génère souvent des problèmes d’autofocus.- Afin de pouvoir marcher de longues heures sans vous exténuer, réduisez votre équipement au minimum indispensable :Le sac à dos est idéal car il libère totalement les bras et les mains. Placez-y votre boîtier, le téléobjectif dont vous aurez sûrement besoin, plus un zoom trans-standard compact du genre 28 – 80 mm. Pour l’imprévisible un trépied , ils vous permettront d’opérer en vitesse lente avec de longues focales.Les meilleures occasions se présentant le plus souvent aux heures extrêmes du jour, il faudra pousser la sensibilité.N’oubliez pas les accessoires tels que piles de rechange. Ajoutez y un morceau de toile résistant à la pluie et vous permettant de vous coucher sur le sol. N’utilisez pas le flash incorporé, la fonction yeux rouges est inopérante, il est préférable de déporter le flash.Préférez plutôt les couleurs sombres et éteintes (beige, brun, gris etc.) Évitez certains matériaux qui bruissent à chaque mouvement (ciré, Kway etc.).

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La prise de vue

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L’exposition :Vous devez déterminer l’exposition sur l’animal, soit le sujet principal. Dans les cas fréquents où il est pris de loin au téléobjectif, utilisez la mesure intégrale pondérée car le mode auto risque de provoquer une sous-exposition. En effet, de loin le sujet est généralement plus sombre que son environnement et que le ciel. Pour éviter la sous-exposition, il faut faire une mesure sélective sur le sujet lui-même, cela évite l’influence du ciel ou d'une autre zone plus lumineuse. Si vous ne disposez pas de la mesure spot, prenez la mesure – avec un posemètre indépendant – sur un objet proche de même nature et recevant le même éclairage, puis réglez manuellement et verrouillez l’exposition. La lumière :La lumière définit les formes, la matière, les volumes, les couleurs et l'esthétique du cliché. Il convient donc d'y être particulièrement attentif pour en tirer le meilleur parti.L’atmosphère :Le photographe animalier doit savoir exploiter au mieux les changements liés au temps, car la brume, les nuages, la poussière ou la neige modifient tout comme les filtres la lumière du soleil.La composition :Connaître la grammaire de l'image peut sembler bien artificiel pour le photographe animalier. Pris sur le vif, les animaux laissent peu de temps à la réflexion et à la composition. Pourtant, rares sont, en photographie de nature, les clichés réussis qui résultent du hasard. Il faut considérer la règle des tiers pour dynamiser la photographie.La photo de nuit :La maîtrise de la photo de nuit est importante pour le photographe animalier, la plupart des animaux sortant la nuit ou à la tombée du jour.La nuit n'est pas uniforme. Entre un coucher et un lever de soleil, le photographe est confronté, comme en plein jour, à plusieurs degrés de lumière qu'il faut aborder avec des optiques lumineuses, des sensibilités élevées ou des temps de pose assez longs et parfois les trois à la fois.

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La composition

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La composition :Au début de la photo, on imagine qu’il suffit d’appuyer sur le déclencheur, et l’image est bonne. Ensuite on observe des clichés de maître…et on se rend compte qu’il y a une nette différence. Pourquoi ? Nous verrons ici quelques petites règles permettant d’améliorer les clichés. Bien sur , en art rien n’a de règle, il s’agit juste d’astuces. Une photo floue, peut être très belle.-Tout d’abord la netteté. Il va de soi que la netteté doit se faire sur le sujet photographié. De plus, la netteté doit être faite sur l’œil. En effet si l’œil est net mais que le reste du corps est flou, la photo peut être très réussie. Or une photoavec le corps net, mais l’œil ou la tête flou gênera le regard.-Un autre point vient avec la question de la netteté : la profondeur de champs (pdc). Il s’agit en fait de la largeur de la zone de netteté. En macrophotographie on utilise généralement une faible pdc, on gagne en lumière, en rapidité, et l’arrière plan est flou, donc épuré. Pour diminuer la pdc, il faut augmenter l’ouverture. Par exemple f/2.8. (Dans les réglages de l’appareil).Voici deux exemples, une photo faite à f/2.8 et à f/10, faible pdc

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La composition

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On imagine bien que dans certains cas, une très petite pdc (comme sur le premier exemple) peut très bien rendre. Or dans ce cas précis, il vaut mieux fermer le diaphragme, pour augmenter la zone de netteté et ainsi avoir une partie du corps nette. Bien sur le choix ne se fait pas si facilement. Si l’on veut une plus grande zone de netteté (2 m exemple), on ferme le diaphragme. Donc moins de lumière passe dans l’objectif, ainsi la rapidité de déclenchement est moindre. Cela peut poser problème dans les endroits peu lumineux, comme en pleine forêt. L’utilisation d’un flash (qui peut faire fuir les animaux) ou d’un trépied est donc nécessaire. On peut augmenter les ISO, mais plus les ISO montent, plus la rapidité monte...mais il y a apparition de bruit. -Une autre "règle" concerne l’angle de vue. On doit en général se placer au niveau de l’animal, voir légèrement en dessous. On apporte ainsi au sujet une certaine importance, il est à notre niveau. Une animal en plongé (vu de dessus) paraîtra écrasé. Bien sur tout cela reste général.-Passons maintenant à un point qui permettra d’attirer le regard : le cadrage. En effet chaque œuvre (photographie, peinture, etc…) est soumise à la règle des tiers. Le point central n'attire pas particulièrement le regard. Il y a 4 points particulièrement importants, qui se situent selon ce graphique :

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La composition

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On voit maintenant l’origine de la règle des "tiers". La photo est coupée en 2 lignes verticales et 2 lignes horizontales (lignes de forces), et les jointures des traits forment les points forts.Plus simplement voici trois photos, l’une centrée, l’une mal cadrée, enfin la dernière cadrée correctement. Le sujet ressort beaucoup mieux sur la dernière. Une règle complémentaire à celle-ci indique qu’il vaut mieux laisser de l’air devant le regard (dernier exemple), pour que le regard ne bute pas contre le bord de l’image (2m exemple)

Trop centré Mal cadré Bien cadré

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La composition

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Il faut que le sujet soit important par rapport à l’environnement. Sur la photo ci-dessous, les deux oiseaux sont trop loin.Souvent les félins sauvages sont dans un enclos avec des surfaces vitrées. Il faut avoir recours au filtre polarisant pour améliorer la photo mais il ne retirera pas le voile entièrement. Il faut être très vigilant sur l’auto-focus qui risque de se faire sur la vitre et non sur l’animal.

Photo ratée Vitre

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Post traitement

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La bonne retouche est celle qui ne se voit pas

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Les techniques d’approcheLa chasse à l'approche est sans doute la technique la plus pratiquée car elle ne demande pas de longues préparations. Avant l'approche, vérifiez votre matériel et essayez d'anticiper quelques réglages : vitesse, mise au point etc. Pensez à formater votre carte mémoire. Avant de vous diriger vers l'animal, voici une petite astuce qui vous permettra de savoir dans quel sens pousse le vent, il vous suffit de vous munir d'un jouet pour faire des bulles de savon, celles-ci sont extrêmement sensibles aux courants d'air, il vous sera alors facile de de savoir dans quel direction votre odeur sera portée.Enfin dernier conseil, gardez toujours votre appareil à la hauteur de votre poitrine, prêt à déclencher. L'approche pas à pas :Une fois parvenu à proximité du territoire d'un animal, choisissez un endroit propice pour une observation et faite un tour d'horizon . Votre approche va dépendre du type de photo que vous souhaitez réaliser, de l'animal et de votre matériel. Définissez une stratégie d'approche en fonction du sens du vent ( placez-vous si possible sous le vent pour éviter la propagation des odeurs et du bruit ). Veiller aussi à vous trouvez avec le soleil derrière vous, attention aux ombres et faites attention aux zones couvertes et découvertes. Lors de l'approche, il faut se méfier de tous les animaux qui pourraient vous repérer, plus particulièrement ceux que l'on ne cherche pas à observer ou photographier; en effet, la fuite d'un merle de buissons en buissons, le cris brusque d'un geai, l'envol d'un faisan ou l'aboiement d'un chevreuil trahit votre présence auprès de tous les autres animaux. Localisez ensuite votre prochain point de prises de vues. Remuez le moins possible car les mouvements se repèrent de loin, sont source de bruit et répandent votre odeur. Si vous pensez qu'un animal vous a repéré, immobilisez-vous immédiatement et attendez qu'il soit rassuré. Lorsque vous vous déplacer, marchez en faisant basculer votre poids du talon jusqu'aux orteils. Avancer progressivement ou en rampant si vous êtes en terrain découvert. Dès que vous avez repéré votre sujet, ne bouger plus et continuez votre observation avant de progresser à nouveau. Si c'est possible, faites un premier cliché. N'opérez pas en rafale, mais en vue par vue. Si les animaux n'ont pas détecté votreprésence ou qu'ils reprennent rapidement leur comportement habituel, vous pouvez sans doute tenter d'autres photos en prenant le temps de soigner et varier les cadrages, ou encore tenter une approche selon un angle différent. Mais malheureusement la plupart du temps, vous avez déjà été repéré depuis longtemps, l'animal est alors conscient de la distance qui vous sépare de lui et ne s'enfuit pas. Continuez votre approche, très lentement, avec des périodes d'arrêt prolongées. À partir de ce moment, l'animal a deux solutions. Soit il fuit si vous avez fait trop de bruit ou trop de mouvements brusque, soit il conserve une distance de sécurité et vous observe.

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Les techniques d’approche

Quelques signes qui peuvent vous indiquer que l'animal va fuir :La tension des pattes (chez les mammifères), L'immobilité des moustaches (chez les rongeurs), La tension du cou (chez les oiseaux). Pour diminuer la distance de fuite ou d'attaque, prolonger vos périodes d'attente et déplacez-vous de très peu chaque fois. Souvent, l'animal ne vous laissera pas approcher et prendra la fuite. Il est bon de noter au fur et à mesure de votre expérience la distance de sécurité de chaque animal.

Si vous avez réalisé cette approche dans un endroit où l'animal est susceptible de revenir, tout n'est pas perdu.

L'approche en montagne :

Pour approcher les animaux de montagne, et en particulier les grands mammifères, partez du sommet. Le matin, les sommets se réchauffent plus vite que le fond des vallées. Il se crée de ce fait un courant d'air qui fait monter l'air froid de la vallée vers les sommets. Ce courant transporte toutes les odeurs qui renseignent les animaux. Il faut donc se situer au dessus des animaux. La nuit, c'est l'inverse; un courant d'air de sens contraire s'établit le soir. Par conséquent, une approche vers le sommet doit être faite avant le lever du soleil. Il est d'ailleurs préférable, après avoir vérifié la météo, de partir très tôt le matin, les marches d'approche en montagne étant toujours assez longues. Une autre solution consiste à monter au niveau d'altitude des animaux, dans un endroit assez éloigné et d'avancer à leur rencontre, par des crêtes, parallèlement à la vallée.

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En milieu découvert :

En milieu découvert l'animal, vous voit approcher mais ne vous identifie pas forcément. Il faut donc ramper au sol avec circonspection, sans manifester la moindre velléité. Opter pour une tenue aux teintes proches de la couleur environnante. Dans 90% des cas la fuite de l'animal marque la fin de l'approche.Chaque espèce a son périmètre de sécurité, variable d'un individu à l'autre. Parfois l'animal vous tolère davantage ... un déclenchement, il lève la tête, attend un instant, et reprend ses occupations comme si de rien était, ce petit jeu peut durerle temps de plusieurs déclenchements.

Une fois les prises de vue achevées faites marche arrière en rampant, de la même façon que vous vous en êtes approché, de cette manière l'animal sera mis en confiance et peut-être que le lendemain l'animal sera de nouveau là sous une meilleure lumière.

La billebaude :Cette technique consiste à parcourir au hasard un territoire donné, et permet de découvrir une zone que l'on connaît pas. C'est l'occasion de noter toutes les observations d'animaux, tous les indices ( traces, coulées, terriers, etc... ) et de lesnoter. La billebaude permet parfois d'agréables surprises et de belles rencontres avec des animaux que l'on cherchait parfois en vain sur des sites connus.Lorsque l'on connaît mieux ce nouveau territoire, la pratique de la chasse à l'approche permet d'effectuer de meilleures observations.

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Les techniques d’approche

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Le comportement animal :Selon son espèce, l'animal ne voit pas le monde avec les mêmes yeux et ne réagit pas de la même manière que nous aux sons ou odeurs qu'il perçoit. Les réactions de l'animal sont certes basées sur l'instinct, sur leur moyen de connaissance du monde extérieur, mais ce dernier induit un comportement complexe apportant les solutions adéquates aux problèmes vitaux que sont la défense, la nourriture, la reproduction, l'élevage des petits et le repos.Une observation discrète permet de mieux déterminer et de comprendre le comportement et les réflexes d'une espèce animale dans un environnement ou une situation donnée. Cela est surtout vrai pour les animaux sauvages dans leur milieu naturel. Chez les animaux domestiques, familiers ou dans les parcs animalier, une plus ou moins grande part d'instinct est modifiée ou remplacée par l'accoutumance à la présence de l'homme.La distance de fuite : La distance de sécurité à respecter avec un animal dépend de sa capacité à se dissimuler, des possibilités defuites offertes par l'environnement , la saison, la météo .La distance de fuite = la distance d'approche maximale selon l'espèce .C'est pourquoi il est nécessaire de connaître l'espèce que vous cherchez à photographier, l'animal ne s'alarme que lorsque vous pénétrez dans son territoire et plus particulièrement si vous arrivez du côté vers lequel il cherche normalement à fuir. L'étendue de ce territoire est très variable, mais c'est lui qui impose en quelque sorte la focale à adopter avec de gros animaux, il n'est guère possible d'utilisé une focale inférieure à 200 mm; les 300 ou 400mm étant mieux appropriés à la plupart des situations. D'une manière générale, les oiseaux sont plus faciles à approcher que les mammifères, car ils se reposent essentiellement sur leur vue très développée.Le sens du vent a une importance énorme avec les mammifères.Votre odeur, quelle qu'elle soit ( transpiration, parfum, cigarette ...) est immédiatement perçue par l'animal.De loin, il surveille vos faits et gestes en préparant sa fuite au cas où vous viendriez trop près de lui. À courte distance, ildétale avant même d'avoir identifié l'odeur portée par le vent.Si tel est le cas faite mine de partir, quitte à faire un large détour et revenir par un autre chemin

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La distance de fuite

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Les conditions météorologique influent sur le comportement des animaux, en fonction des espèces.En conséquence, elles doivent également influencer le photographe qui doit réagir en fonction des variations climatiques :Les oragesUne soirée chaude et orageuse fait sortir de nombreux insectes, un temps idéal pour faire sortir les chauves-souris, les hirondelles et de nombreux oiseaux. Après l'orage, les grands animaux sont souvent visibles ainsi que les lièvres car ils sortent pour se sécher.La pluieLa pluie en été, ou tout le reste de l'année si la température est douce, incite les amphibiens de plusieurs espèces à sortir ( grenouilles, crapauds, salamandre etc.), mais également les oiseaux se nourrissant dans l’eau. Mais il y a aussi l'humidité sur la végétation qui surtout en forêt nous permet des déplacements silencieux.La neigeLa neige effraie les animaux dans les endroits où elle tombe rarement. Elle permet aussi de suivre leur traces, et de contrôler l'activité dans les terriers.Le ventDe forts coups de vents font apparaître des oiseaux migrateurs égarés que l'on ne voit pas d'habitude.Le brouillardLe brouillard perturbe les grands mammifères qui se laissent plus facilement approcher.La luneLa pleine lune permet d'observer dans des endroits sombres habituellement, mais elle permet aussi aux animaux de mieux nous repérer.Les variations de températuresUn redoux, même au cœur de l'hiver, fait apparaître les reptiles, amphibiens et chauves-souris. Les reptiles se chauffent au soleil, les amphibiens peuvent commencer leur migration, et les coups de froid en hiver sont l'occasion d'observer de nombreux oiseaux migrateurs.

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La météo

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La sécheresseLa sécheresse réduit le nombres de mares, et donc attire un plus grand nombre d'animaux : sangliers et cervidés venant s'y bauger, chiroptères venant boire, amphibiens se réfugiant dans les derniers points d'eau etc.

L'influence des saisons :Le printempsPour la plupart des espèces, le printemps est la période de reproduction ou l'élevage des jeunes (renards, blaireaux au terrier) c'est une excellente saison pour l'observation.Attention, durant la reproduction ou l'élevage des jeunes les animaux sont sensibles aux dérangements ! Il faut donc être très prudent afin de ne pas les perturbés ...L'hiverEn hiver les arbres démunis de leur feuillage permettent d'avoir une visibilité exceptionnelle en forêt. La neige permet de suivre à la trace les animaux, de connaître leurs territoires, leurs mode de chasse et de découvrir leurs gîtes.

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La météo

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Les oiseaux

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Les oiseaux

Pour les oiseaux en vol à une distance supérieure à 20 m, il est préférable de débrayer l’autofocus et de se mettre sur l’infini.

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Les mammifères

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