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Magnetic Vortex talks about economy, politics and aliens...
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6) ORGANISATION POLITIQUE DE LA PLANETE TERRE : OU LA LOI DU PLUS BARBARE
La société humaine est divisée en une série de peuples qui se
fagotisent les uns, les autres. Les plus barbares envahissent les
plus faibles et leur prennent leurs richesses après les avoir traités
de « sauvages » et en avoir tués le plus grand monde possible.
Les sociétés humaines possèdent deux grandes sortes
d’organisation politiques : soit la dictature, soit la démocratie.
Dans une dictature, tous les pouvoirs sont aux mains d’une seule
personne ou d’un groupe de personnes. Ayant déjà eu un aperçu
des comportements primaires des humains, vous comprendrez
aisément, Mes Frères Centaures, quelles catastrophes une telle
organisation du pouvoir peut amener sur Terre.
La démocratie tient compte de ce facteur et le pouvoir est
fractionné entre différents petits dictateurs potentiels, souvent
soutenus par un parti. Il s’agit en réalité plutôt d’une particratie.
Tous ces petits dictateurs sont potentiellement dangereux mais vu
leur nombre et le fait qu’ils se combattent les uns, les autres, le
système démocratique permet d’obtenir un pouvoir morcelé et
donc moins dangereux pour le reste de la population du pays
considéré/
Les petits dictateurs en question sont choisis lors d’élections
auxquelles un maximum de leurs concitoyens sont conviés. Sont
donc élus les humains désignés par la majorité des leurs. Et cela
pose un problème car la majorité des humains n’est pas
forcément la plus intelligente partie de leur société : l’humain
moyen restant …juste humain avec tous les défauts inhérents à
cette race assez primitive. Ainsi, des dictateurs sanglants tels
qu’Hitler, Mussolini et Bush ont été élus démocratiquement par
une majorité des leurs. En réalité, l’idéal serait que les humains
voulant voter soient d’abord testés afin de vérifier s’ils maîtrisent
ne fusse qu’un peu les données de base du jeu politique. Mais ce
3
n’est pas le cas lors des élections humaines, ce qui provoque
parfois, et même souvent, des catastrophes dans le choix des
candidats. Ces derniers ne sont généralement pas élus en fonction
de leurs qualités intrinsèques mais en fonction de leur bonne
mine et de leur capacité à s’exprimer. En clair, un escroc
présentant bien et s’exprimant aisément a plus de chance d’être
élu qu’un humain sincère mais sans beauté.
Parfois des humains très dangereux sont élus tels que Hitler ou
Bush. Si les humains pouvaient avoir des votes négatifs, je ne
pense pas que de telles personnes auraient été élues car dès le
départ ces dernières prétendaient vouloir s’attaquer à différents
groupes humains qui, s’ils avaient pu s’exprimer via des votes
négatifs, n’auraient pas permis que de telles personnes accèdent
au pouvoir.
Par vote négatif, je veux dire que les humains devraient avoir
droit à deux votes : un vote positif qui apporterait des points aux
candidats et un vote négatif qui en enlèverait. Un vote positif
apporterait un point au candidat désigné et un vote négatif pour
un candidat, dont l’électeur ne voudrait absolument pas, lui
enlèverait un demi-point. Ainsi les candidats extrêmes n’auraient
plus aucune chance d’être élus. Du moins on peut l’espérer.
Mais de toute façon, de nombreux politiciens humains semblant
avoir une Gloup (sorte d’araignée vivant sur les planètes
végassiennes) dans l’unité centrale de traitement de l’information
(à traduire par « cerveau »), l’idéal serait de leur passer des tests
psychologiques approfondis avant de leur donner une fonction
dirigeante. Malheureusement, les psys sur terre sont aussi
humains et donc relativement peu fiables.
La démocratie possède d’autres points négatifs.
Ses dirigeants sont donc élus en grande partie pour leur
« charme », leur capacité à s’exprimer….Mais pas pour leurs
diplôme…Car, sur la Terre, il faut des diplômes pour tout, sauf
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pour être dirigeants. En clair, une personne sans diplôme mais
élue pourra avoir le poste.
Quand on voit les problèmes de pollution, de réchauffement
climatique auxquels est soumise la Terre, cela fait froid dans le
dos.
Un autre problème vient du fait que beaucoup d’hommes et de
femmes politiques sont souvent soit des juristes, soit des
économistes. On peut donc se demander s’ils comprennent bien
des principes tels que celui du réchauffement climatique par
exemple. En effet, n’ayant jamais reçu de formations
approfondies en physique, chimie, comprennent-ils réellement les
enjeux auxquels ils sont confrontés ? Ce n’est pas certain. Ils
pensent peut-être que d’un coup de baguette magique, tout pourra
redevenir comme avant. Ce dont je doute.
Un dernier problème à soulever est la durée généralement courte
de leur mandat : 4 à 6 ans. Or, ils doivent gérer des dossiers (par
exemple, la pollution terrestre ou le réchauffement climatique)
dont les effets ne se feront sentir que d’ici quelques années.
Quand ils ne seront plus au gouvernement. Ils devraient
évidemment prendre des décisions mais ces dernières risquent
d’être impopulaires. Or les politiciens humains veulent être
réélus. Donc, ils préfèrent fermer les yeux. Et être réélus.
Ce problème pourrait être facilement contourné. Il suffirait que
les politiciens humains puissent être poursuivis au terme de leur
mandat pour mauvaise gestion. Et éventuellement, qu’ils puissent
être condamnés à des peines assez lourdes. Par exemple, pour
crime contre la planète, s’ils n’ont pas pris les mesures
nécessaires.
En réalité, à l’heure actuelle, le vrai pouvoir n’est plus dans les
mains des politiciens humains mais bien dans celles des grandes
sociétés multinationales dont les dirigeants ne sont pas élus
démocratiquement et dont le seul but est de « faire de l’argent »
5
(je vous décrirai la notion d’argent, Mes Frères Centaures, quand
je parlerai d’économie). Autant dire que ce pouvoir important,
sans aucun contrôle réel est extrêmement dangereux. Par
exemple, des sociétés comme Monsanto réussissent à imposer
des nourritures à base d’aliments modifiés génétiquement à
presque toute l’humanité alors que beaucoup de chercheurs sont
pratiquement certains que ces OGM sont néfastes pour la santé
des humains mais aussi pour les insectes polinisateurs (papillons,
bourdon et abeilles : animaux indispensables pour la survie de la
planète).
Les sociétés pétrolières réalisent des forages en plein mer alors
que visiblement, elles ne maîtrisent pas du tout cette technologie
et évidemment, cela débouche sur des catastrophes écologiques ;
Si les humains étaient plus intelligents qu’ils ne le sont, des
comités d’éthique ayant de réels pouvoir devraient pouvoir
contrôler sévèrement les activités de ces sociétés aux activités
potentiellement dangereuses pour la planète Terre et tous ces
habitants (et donc pas uniquement les humains).
Malheureusement, de tels comités indépendants n’existent pas au
sein des entreprises multinationales.
Mais pour en revenir à la politique humaine, tant de guerres entre
humains ont déchiré la planète qu’un organisme, l’O.N.U., a été
créé afin de promouvoir la paix au niveau mondial. Cet
organisme international regroupe presque tous les pays de la
planète Terre, ce qui est déjà une bonne chose en soi et même
presque miraculeux. Malheureusement 5 pays du Conseil de
sécurité de l’ONU ont un droit de veto, ce qui paralyse souvent la
prise de décision par cet organisme. Il s’agit de la Chine, des
Etats-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de la Russie. Bref
quelques unes des nations les plus guerrières et des plus
importantes en termes d’économie et de nombre d’habitants de la
planète Terre. Ayant beaucoup de pouvoir par elles-mêmes, elles
paralysent donc presque totalement l’O.N.U ou du moins, elles
orientent fortement sa politique dans le sens qu’elles veulent lui
imposer.
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De plus, l’O.N.U. n’est pas un réel gouvernement gérant la
planète. Il ne s’agit que d’un organisme s’interposant (ou plutôt
« essayant » de s’interposer) entre états en cas de conflit. Autant
dire que ses possibilités d’action sont faibles. De plus, il dépend
des partis politiques et des gouvernements humains. Il est donc
sous influence.
Pour avoir un réel impact, il faudrait que la planète Terre soit
divisée en un certain nombre de territoires indépendamment des
frontières des différents pays et que dans chaque parcelle ainsi
créée, les humains votent pour un représentant. Celui-ci ne
devrait appartenir à aucun parti ou gouvernement existant et
aurait déjà eu dans le passé une activité à caractère social. De
plus, aucun des représentants ainsi choisis ne devrait avoir aucun
droit de veto. Les décisions seraient prises à la majorité simple,
sans appel possible. Ses dirigeants devraient prouver leur bonne
foi en acceptant un salaire pas trop élevé ce qui prouverait qu’ils
s’inquiètent réellement des autres habitants de leur planète et non
uniquement de leur santé financière et leur contribution ne
devrait pas se borner aux seuls humains mais également aux
pollutions qui touchent régulièrement la planète dans sa totalité
(explosion nucléaire, marées noires, etc.) et aux autres habitants
de la planète, c’est-à-dire les animaux et les végétaux.
Un tel organisme devrait aussi obtenir plus de pouvoir. Ou, dit
autrement, un tel organisme devrait enfin avoir un réel pouvoir.
Actuellement, il serait notamment urgent que les politiciens
humains organisent la décroissance économique au niveau
mondial. En effet, il est impossible de vouloir consommer plus
que ce que peut produire une planète. Aussi les humains
devraient envisager pendant un certain nombre de lustres de
diminuer leur consommation mondiale. Mais certains pays sont
riches alors que d’autres survivent à peine. Il faut donc organiser
rationnellement cette décroissance si les humains veulent éviter
de nouvelles guerres. Un organisme mondial tel que l’ONU
pourrait s’en occuper. Mais, me demanderez-vous, Mes Frères
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Centaures, comment financer cela ? Par exemple, grâce à trois
taxes prélevées au niveau mondial :
- L’une très importante et très élevée touchant à toute
pollution : une taxe Carbone, une taxe contre les marées
noires, ….
- Une autre touchant les transactions financières et appelée
taxe Tobin. La taxe Tobin cconsiste en une taxation des
transactions monétaires internationales afin de ne plus
inciter à la spéculation à court terme. Le taux choisi serait
faible, de 0,05 % à 1 %. Un tel impôt imposé au niveau
mondial pourrait permettre aux pays les plus pauvres de
survivre à une décroissance économique contrôlée.
- Une taxe mondial sur la consommation afin d’inciter les
humains à consommer moins. Chaque humain qui
achèterait une marchandise serait obligé de payer un
pourcentage en plus et cela au niveau mondial.
Cette décroissance économique devrait permettre également la
mise en place de structures mondiales plus respectueuses de
l’environnement. Par exemple de démanteler les infrastructures
nucléaires et de les remplacer par des énergies renouvelables :
panneaux solaires sur les immeubles, centrales solaires, centrales
hydrauliques, centrales géothermiques, éoliennes, etc. De
remettre en place une agriculture n’utilisant plus aucunes
substances potentiellement mortelles telles que les OGM, les
pesticides, fongicides, insecticides, herbicides, nitrates et nitrites
de synthèse, revenir à un élevage plus respectueux des animaux :
si le fait de manger de la viande animale est vraiment considéré
comme étant indispensable. Les animaux ne devraient plus être
continuellement enfermés. On ne devrait plus les traiter
chimiquement (hormones, nourriture à base d’OGM, nourriture
ne rentrant pas dans leur alimentation normale) et leur nourriture
devrait être celle qu’ils mangeaient habituellement avant leur
« domestication » (ou plutôt « esclavage ») par l’être qui se
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prétend humain. En fait, l’idéal serait que les humains soient tous
végétariens.
Un dernier point doit être soulevé : il n’existe aucune langue
officielle humaine mondiale. Sans doute l’anglais est-il parlé
partout mais beaucoup de pays le rejettent car les anglophones
sont connus pour leur agressivité vis-à-vis des autres pays. Une
solution parfaite serait que les humains n’adoptent l’Espéranto,
une langue artificielle, très facile à apprendre et qui ne véhicule
pas dès le départ une certaine culture.
Mais, tout ceci est trop rationnel pour les humains qui préfèrent
les solutions difficiles à réaliser, voir irréalisables.
Si, au niveau mondial, un gouvernement doit pouvoir coordonner
tous les actions des humains, au niveau des villes et villages par
contre, l’idéal serait que ces derniers soient autonomes tant au
niveau de la nourriture qu’un niveau énergétique.
Au niveau de la nourriture, il est possible de cultiver localement
même dans les villes. Il suffirait d’enlever les pavés ou l’asphalte
des cours pour que ces dernières soient potentiellement de
nouveau cultivables. Les humains pourraient également
multiplier les toitures vertes sur leurs bâtiments et y cultiver
localement des légumes bios. Cela leur permettrait de réduire le
CO2 vu qu’il y aurait plus de plantes pour capter ce dernier mais
également parce qu’il ne faudrait plus faire venir ces légumes et
fruits d’ailleurs.
Chaque ville et chaque village auraient également intérêt à être
indépendants énergétiquement. Ceci est actuellement déjà
possible. Il suffirait que les humains développent leur géothermie
ainsi que leurs parcs d’éolienne. Les villes possèdent une rivière
peuvent également produire de l’électricité grâce à des barrages
hydro-électriques. Le long des cotes, les éoliennes off shore sont
particulièrement performantes mais on peut également utiliser
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l’électricité marémotrice. Enfin dans les pays du sud, l’utilisation
de cellules photovoltaïques est tout-à-fait adéquate.
Des villes humaines commencent heureusement à essayer
d’atteindre ce double objectif. Je pense ici à la commune de
Totnes, en Angleterre.
- Conclusion
La planète Terre n’a pas de gouvernement mondial. Elle est
dirigée par de nombreuses nations qui se font la guerre d’une
manière plus ou moins barbare et le plus barbare gagne.
L’O.N.U. censé empêché les conflits n’a pas assez de pouvoir
pour mener à bien sa mission. Les humains n’ont pas de langue
commune au niveau mondial. De plus, actuellement, leurs villes
et villages ne sont pas indépendants ni en ce qui concerne leur
besoin énergétique ni en ce qui concerne leur approvisionnement
en denrées alimentaires.
En résumé, le cahot règne sur la planète Terre, comme chaque
Centaure le sait. Pourtant, si les humains donnaient enfin à
l’O.N.U. de vrais pouvoirs, la Terre serait enfin gouvernée par un
seul organisme et les prises de décisions au niveau mondial
seraient pas faciles à réaliser.
De plus les humains ont intérêt à rendre leurs villes et villages
indépendants au niveau de la nourriture et de l’énergie et cela en
cas de catastrophe.
7) L’ECONOMIE HUMAINE
Définition
Par le ou les termes « économie ou sciences
économiques », les humains désignent l’ensemble de leurs
activités de production, de distribution, de consommation
et de destruction définitive de leur planète ou d’une partie
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non négligeable de cette dernière (par exemple, un pays).
Schéma de base de l’économie humaine
Voici 20.000 ans
Actuellement
Plantes et
animaux
(dont les
humains)
Planète
Terre
Que se passe-t-il exactement ? Les plantes et les animaux dont les humains font partie dépendaient de la planète pour vivre et amenaient en
échange leur propre corps quand ils décédaient. Le nombre d’humains
n’était pas trop élevé car ils restaient une proie possible pour de multiples
prédateurs et diverses maladies. Ce système était durable dans le temps.
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Les humains ne sont plus la proie d’aucun prédateur et ne
sont plus sujets à de nombreuses maladies. Ils se
multiplient d’une manière exponentielle et forment un
groupe à part. Ils exploitent non seulement la planète mais
également les plantes et les autres animaux. Leurs
entreprises quant à elles forment un troisième groupe qui
lui aussi exploitent non seulement la planète et ses autres
formes de vie mais également certains humains.
Les humains prennent beaucoup à la planète, lui rendent
peu et en détruisent une grande partie d’une manière
irréversible. Les entreprises humains prennent encore
beaucoup plus à la planète et aux autres formes de vie (+
exploitations de certains humains) et non seulement ne
rendent rien en échange mais menacent même la vie dans
sa totalité sur la planète Terre, via notamment de grandes
pollutions (marées noires, effets de serre, irradiations,
Plantes et
les animaux
Les
entreprises
humaines
Les
ménages
humains
Planète
Terre
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etc.) mais aussi par une exploitation totalement effrénée et
non réfléchie. Inutile de préciser que ce modèle n’est pas
tenable dans le long terme.
Grandes erreurs de la science économique humaine
Rien qu’en regardant le schéma placé si dessus, mes
Frères Centaures peuvent directement se rendre compte
que l’économie vue par les humains souffre de graves
lacunes, que je vais vous énumérer directement.
Les humains pensent que les ressources de la planète
Terre sont illimitées. L’économie humaine ne tient
compte ni des ressources limitées de leur planète, ni des
besoins des autres êtres vivants. Ils croient naïvement
qu’une croissance illimitée de leur économie est possible.
Or les ressources de la Terre sont évidemment limitées et
les humains arrivent au bout de celles-ci. En ce qui
concerne le pétrole, par exemple, ils doivent forer de plus
en plus profondément même en plein mer pour atteindre
les nappes et cela cause de plus en plus de marées noires.
Endettement des états : partant de l’idée que leur
économie serait toujours en expansion, les états humains
se sont endettés. Ils comptaient en fait sur les ressources
futures pour combler leur déficit actuel mais maintenant
qu’une décroissance économique s’est amorcée,
l’économie de ces états risque de s’effondrer les unes
après les autres. Ce processus a déjà commencé en Europe
avec le cas de la Grèce. D’autres pays européens suivent
désormais : l’Espagne, le Portugal, …La Belgique
également est terriblement endettée. Quant aux USA, ils
ont un endettement correspondant à 70 % de leur PNB.
Etant donné ces faits, voici deux ans, des banques
européennes et américaines ont connu de graves
problèmes. Il ne s’agissait que d’un avertissement dont les
dirigeants humains n’ont guère tenu compte.
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L’argent qui est un moyen de transaction inventé par les
humains pour pouvoir échanger les biens devient pour eux
une fin en soi. Les humains le divinisent et feraient
n’importe quoi pour lui. Et même détruire leur propre
planète. En fait, ils ne comprennent pas que l’argent n’a
de la valeur qu’à leurs yeux. Les plus riches en argent
croient même qui si tout était dévasté sur la planète, ils
survivraient grâce à leur argent ou à leur or. Ils croient
même que l’argent pourrait ressusciter les espèces
vivantes terrestres massacrées par les humains.
Evidemment, ils se trompent lourdement mais comment le
leur faire comprendre ?
Système économique non global : Leur système
économique n’est pas pensé globalement, c’est-à-dire par
rapport à toute la planète. Les humains croient que leur
économie est détachée de toute réalité en relation avec
leur planète et imaginent qu’ils se trouvent dans une sorte
de « bulle », la bulle économique. Donc les humains n’ont
pas pris la peine de quantifier les ressources disponibles
en pouvant être renouvelées de leur planète. Ils
consomment, consomment, consomment et ne se rendent
pas compte qu’il ne leur reste presque plus rien à
consommer car leur planète est dévastée soit par leurs
marées noires, soit par leur sur pêche, soit encore par le
réchauffement climatique qu’ils ont provoqué et les
déchets et substances radioactifs qu’ils ont éparpillés sur
la surface de leur planète notamment lors de la fusion du
cœur de certaines de leurs centrales atomiques.
Les humains ne tiennent pas compte des besoins des
autres espèces vivantes. Les humains n’intègrent pas les
autres espèces vivantes de la planète dans leur économie,
sauf quand il s’agit d’en profiter. Donc, à moyen terme,
les autres espèces vivantes vont disparaître parce que les
humains ne leur auront rien laissés pour leur permettre de
survivre. Par exemple, pour le moment, les humains
captent de plus en plus l’eau de la planète dès les
sources…Et ne laissent plus de point d’eau pour que les
espèces sauvages puissent venir s’abreuver. Dans leur
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grand égoïsme, les humains ne se rendent pas compte que
la disparition des autres espèces vivantes va les affecter
directement. Ils croient que toutes les autres formes de vie
que la leur peuvent disparaître sans que cela ne leur pose
le moindre problème. Evidemment, ils se trompent. Si les
arbres disparaissent complètement, leur air ne sera plus
apuré de leur propre pollution et les humains mourront
asphyxiés. Si les abeilles disparaissent, les plantes à fleur
ne pourront plus se reproduire et les humains mourront de
faim, pour ne donner que ces deux exemples.
Les biens économiques : les humains s’imaginent que
certains biens seraient économiques et d’autre pas. Ils
croient par exemple que l’eau des océans, des rivières, de
pluie et le gaz atmosphérique ne sont pas des biens
économiques et que l’on ne doit pas en tenir compte.
Evidemment, ils se trompent lourdement. Car rien n’est
plus important à la survie sur leur planète que l’eau sous
quelque forme qu’elle soit et les gaz atmosphériques. Et
donc, ces derniers ont bien une « valeur économique ».
Les banques et leurs actionnaires : La fonction première
des banques est de prêter de l’argent à des humains ou à
leurs entreprises contre intérêt afin de leur aider à réaliser
leurs rêves. Malheureusement, les banquiers prêtent de
l’argent également aux militaires, aux fabricants d’armes,
ainsi qu’à l’industrie nucléaire et chimique. Quant aux
actionnaires, ils participent souvent à ces prêts quand ils
achètent certains produits bancaires destinés à financer
diverses entreprises…dont le but final est parfois inconnu
desdits actionnaires. Ce qui ne devrait pas empêcher les
poursuites à leur encontre si les choses tournaient mal.
La dépendance des villes et communes à l’économie
globale : les villes et communes humaines sont
dépendantes de la totalité de l’économie humain à la fois
pour leur approvisionnement en nourriture et en énergie.
Cette situation est très dangereuse en cas de catastrophe.
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Mais aussi très polluante car la nourriture doit parfois être
acheminée à partir de l’autre côté de la planète, ce qui
pollue énormément.
Les systèmes économiques humains
Par « système économique », il faut entendre la façon
dont l’économie d’un pays est organisée. Les humains ont
surtout essayé deux systèmes.
Le capitalisme
En gros, c’est la loi de la jungle, celle du plus barbare. Les
humains le pratiquant se battent pour avoir le plus
d’argent possible et cela sans se préoccuper des
dommages collatéraux, tels que la pollution généralisée de
leur planète, des inégalités sociales, etc. On peut dire que
vu le degré d’intelligence très rudimentaire des humains,
ce système est celui qui leur convient le mieux.
Le communisme
L’idée était généreuse au départ. Il s’agissait de réfléchir
réellement aux besoins de tous les humains (mais
évidemment pas à ceux des autres espèces vivantes de la
planète, cette notion ne semblant pas du tout toucher les
humains) et de partager les ressources d’une manière
équitable entre humains (les autres espèces étant
considérées comme étant inexistantes, évidemment). Dans
les faits, cela a tourné court, comme vous vous en doutez,
vu qu’il s’agit d’humains. Certains ont pris le pouvoir en
en assassinant d’autres et petit à petit, le système est
redevenu une sorte de capitalisme caché.
Les multinationales
Les économistes humains en parlent peu mais
actuellement les vrais dépositaires du pouvoir sur la
planète Terre, non seulement économique mais aussi
politique, sont désormais, en réalité, les grandes sociétés
humaines, qu’ils appellent des multinationales. Elles
possèdent désormais tellement d’argent humain qu’elles
sont souvent plus riches que les petits états et sont
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capables d’acheter pas mal d’hommes et de femmes
politiques partout sur la planète Terre et d’imposer grâce à
ceux-ci leur loi. Par exemple, une société telle que
Monsanto crée des insecticides qui tuent des millions
d’abeilles, ce qui met en péril la survie de ¾ des plantes à
fruit de la planète Terre mais aucun de ses chercheurs
n’est pourtant emprisonné et condamné pour des faits
aussi graves. Le problème, c’est que les actionnaires des
multinationales ne sont élus par personne. Ils sont leur
propre chef. On ne sait donc pas ce qui se passe
réellement dans ces grandes sociétés. Ce constat est
d’autant plus alarmant que le but poursuivi par ces
dernières est uniquement de se faire de l’argent. Par
n’importe quel moyen. En fait, en laissant leur économie
aux mains des multinationales, les humains courent à la
fin de toute vie sur la planète Terre. En effet, les plus
grandes catastrophes récemment enregistrées au niveau de
la planète Terre sont dues à l’action néfaste des
multinationales. La société BP est responsable de la marée
noire du golfe du Mexique. La société japonaise Tokyo
Electric Power (Tepco) dirigeait la centrale qui a explosé
voici quelques mois au Japon. L’Union Carbide
Corporation (UCC) dirigeait l’usine de Bhopal qui a
explosée en causant 3.828 morts. Quant à la marée noire du
golfe du Niger qui dure depuis plus de 50 ans maintenant, elle
est due à la société Shell. La société Monsanto, pour sa part, a créé des pesticides capables de tuer les insectes, tous les
insectes. Aussi les abeilles qui pollinisent ¾ des plantes à fleur
sur terre meurent-elles massivement actuellement sur terre. Mais Monsanto ne s’est pas arrêté là. La société a également
créé des organismes génétiquement modifiés qui intègrent des
insecticides dans leurs gênes. Bref, les multinationales
pourraient bien être responsables de la fin de toute vie sur terre. Ce que les humains devraient faire, s’ils étaient intelligents,
c’est éditer deux lois. L’un qui punirait sévèrement (peines de
prison et lourdes amendes) toute société ainsi que tout leur personnel (directeur, cadres, employés et ouvriers), leurs
actionnaires et leurs banquiers en cas de crime contre la
planète. L’autre loi punirait les crimes contre une espèce vivante non humaine (par exemple, les abeilles). De nouveau
17
tous les cadres d’une société responsable de crimes contre une
espèce vivante non humaine devraient pouvoir être poursuivis et éventuellement emprisonnés. Les actionnaires également
devraient pouvoir être poursuivis.
Conclusion
Actuellement le capitalisme et les multinationales dirigent
complètement le monde des humains même dans les
régimes qui se présentent comme étant communistes.
Le capitalisme
La maxime de base du capitalisme est le « Laisser faire, laisser
aller ». En clair, pas de règles. Le plus fort, le plus méchant
l’emporte et tant pis pour les dommages collatéraux.
Le capitalisme se fonde sur une consommation de plus en plus
importante que les humains appellent « croissance
économique ». Cette dernière se base sur la publicité et les
modes pour pousser les humains à acheter des objets inutiles.
Certaines sociétés, de plus en plus nombreuses, vont jusqu’à
créer des objets volontaires fragiles pour pousser les humains
à consommer. Parfois, aussi, elles créent de nouveaux
produits totalement superflus et presque inutiles.
Conséquences
- Les humains consommant de plus en plus, leur
planète est de plus en plus appauvrie en ressources.
Par exemple les poissons sont pêchés actuellement
avec des filets tellement grands et parfois à l’aide de
dynamite qu’ils n’ont plus aucune chance de s’en
sortir. La conséquence directe de ceci est que de
nombreuses mers et océans sont actuellement en
train de littéralement mourir.
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- Cette consommation effrénée a pour conséquence la
pollution complète de la planète Terre.
- Comme le système capitaliste ne poursuit qu’un seul
but : faire de l’argent par n’importe quel moyen, les
chefs d’entreprise remplacent leurs travailleurs
humains par des machines qui coûtent moins cher et
ne tombent jamais malades. Ce qui a des effets
imprévus. D’une part, de plus en plus d’humains sont
chômeurs et n’ont donc plus les moyens d’acheter
les biens produits. La machine capitaliste risque donc
de s’enrayer. D’autre part, les machines ne payant
pas d’impôts pour la sécurité sociale, notamment, les
systèmes de protection des travailleurs et de sécurité
sociale risquent aussi à moyen terme de se gripper.
Enfin les machines ne font pas de course et de
nouveau, de moins en moins de monde saura
acheter les biens produits par les sociétés.
Bref, le système capitalisme court actuellement non seulement à sa perte mais il entraîne toute la planète Terre ainsi que tous ses habitants non humains à sa suite.
Voies d’issues
Les humains devraient se tourner vers une autre
forme de système économique qui serait global et
reprendraient notamment toues les ressources de la
planète dans ses calculs ainsi que les besoin de tous
les êtres vivantes de leur planète (et pas seulement les
humains). Par exemple, les besoins en territoire, en
eau, en nourriture des autres espèces vivantes
seraient également pris en compte.
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Quand je parle de ressources de la planète, j’inclus
évidemment l’air atmosphérique et l’eau sous toutes
ses formes. Car ce sont là les biens les plus vitaux que
la planète Terre recèle.
Il faudrait absolument un organisme mondial intègre
pour gérer cela. Cet organisme devrait avoir des
représentants de toutes les ethnies humaines et ne
devrait pas privilégier certaines d’entre elles (les plus
riches, en fait). Chaque ethnie aurait droit à un vote,
sans aucune dérogation possible.
Il faudrait que les humains passent rapidement d’une
économie basée sur la production effrénée qui pille,
pollue et tue leur planète à une économie basée sur
les besoins des humains ET DE TOUTES LES AUTRES
ESPECES VIVANTES de la planète Terre.
Mais en attendant de pouvoir réparer les dégâts qu’ils
ont fait subir à leur planète et de passer à une
économie basée sur leurs besoins, les humains
devraient :
- Recourir à une décroissance économique réfléchie
jusqu’au moment où il y aurait une adéquation entre
leur besoin propre et ceux des autres espèces
vivantes et ce que peut produire la planète en ayant
le temps de renouveler ses ressources.
- Il serait également important d’arrêter la croissance
démographique des humains. Plus de 7 milliards
d’humains sur une petite planète, c’est beaucoup
trop. Les économistes humains devraient déterminer
quel est le nombre d’entre eux idéal pour une petite
planète puis obliger les humains à avoir un seul
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enfant partout sur la planète tant que ce chiffre ne
serait pas atteint. Le mot « obliger » va heurter mes
Frères Centaures. Malheureusement, les humains
n’étant pas toujours raisonnables, parfois, aucune
autre solution n’est possible.
Evidemment, dans un premier temps, ce principe
sera difficile à mettre en place car il y aura au début
plus de personnes âgées que de jeunes. Il faudra
donc maintenir les séniors en bonne santé et les
maintenir actifs plus longtemps. Il faudrait aussi
développer les maisons de repos, notamment en
Afrique.
- En dessous du Ministère de l’économie
Internationale, il faudrait mettre en place des villes et
communes qui se géreraient selon un système proche
du mouvement anglais des villes en transition. Les
villes devraient rechercher l’indépendance
énergétique en utilisant les énergies renouvelables et
durables. Elles devraient également être
indépendantes au niveau de la nourriture en utilisant
la permaculture, l’agriculture bio, les potagers bios,
notamment sur des toitures vertes. Celles-ci
aideraient non seulement à nourrir la population des
dites villes mais aussi à apurer l’atmosphère des
pollutions dues aux gaz d’échappement des voitures.
- Au niveau des moyens de déplacement sur de
longues distances, les humains devraient privilégier les
trains et les trams électriques qui sont nettement
moins polluants que leurs autres moyens de
locomotion ainsi que les funiculaires fonctionnant par
un principe de poids et de contre poids, procédé cette
fois entièrement mécanique et ne dégageant aucune
pollution. En ce qui concerne le déplacement des
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marchandises, l’idéal est d’utiliser les voies maritimes.
Les villes devraient toutes être équipées de vélos mis
gratuitement à la disposition des populations et des
pistes cyclables devraient être construites partout sur
la planète.
- L’argent devrait correspondre à quelque chose
d’existant. Actuellement les banquiers humains créent
de l’argent à partir de jeux d’écriture. L’argent ainsi
créé ne correspond plus à aucune réalité et ce
principe est très dangereux. Il faudrait de nouveau
rattacher l’argent à la réalité. Par exemple, à des
tonnes d’air atmosphérique non polluées. Le but de
l’économie n’est, en effet, pas de créer de l’argent, qui
n’est qu’un moyen d’échange, mais de permettre à
tous les humains de pouvoir vivre sans compromettre
la survie globale de la planète.
- Le système économique devrait permettre à chacun
famille humaine et non humaine de disposer de
suffisamment de place pour vivre. Les humains en âge
de travailler devraient tous avoir la possibilité d’aider
leur communauté.
- Au niveau de la production, la mécanique et
l’hydraulique devraient être privilégiées par rapport à
la chimie et l’électricité. En effet, les moyens
mécaniques et hydrauliques inventés dans les siècles
précédents étaient tous nettement moins polluants
que ce que les humains ont inventé depuis 150 ans.
Les humains auraient tout intérêt à retrouver ces
techniques qu’ils ont délaissées en lisant les anciens
traités de mécaniques et d’hydrauliques écrits au
XVIIIème et XIXème siècle, notamment.
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- Les multinationales devraient être limitées en taille.
Leur direction devrait toujours comporter des
personnes expertes dans leur domaine et extérieures
pouvant les contrôler. De plus, les buts qu’elles
poursuivent devraient être clairement définis et
connus de tous dans des chartres accessibles au grand
public. Le fait de gagner de l’argent ne devrait pas
pouvoir être considéré comme un but en soi. Seul le
fait de fournir un service utile à la planète et à tous
ces habitants pourrait être retenu. Quand les
multinationales dévieraient de leurs buts, non
seulement leur directeurs pourraient être
emprisonnés mais aussi leurs actionnaires, cadres,
employés et ouvriers. Le don d’argent entre
multinationales et politiciens devraient être
sanctionné de lourdes peines de prison et des
amandes. L’argent reçu devrait être confisqué et
utilisé pour le bien de la planète.
- Les banquiers et les actionnaires ne devraient pas
pouvoir prêter de l’argent à certaines entreprises. Par
exemple, ils ne devraient pas pouvoir prêter aux
marchands d’armes, à l’industrie nucléaire ou
chimique dangereuse…et aux militaires de tous les
pays de la planète Terre
- Les sources d’énergie utilisées devraient être
uniquement des sources d’énergie renouvelables.