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ffÿ* Année N" 46 0.15 0 . la N>. Paraissant le ptmànèhe et te Jeudi. Le N» 0,15 c. Dimanche iO Juin 189.4» Prix de l*Abonnement t POUR SENUDB ■ Unaii.. , . . ...........................Ufr. Six ........................... 7 >» TioU mois........................... i»a A'^j^rix de rAbonnemieot <’ i 'j >> ^ i»'i t.- «ftjp » y ' •, . . roil» Lü DÉrUTI^^IIT^Ï ^ ^ , ^ Un ao............................................ « fti' "■ ' C O Ü R R I E R R E L 'O I S E Annonem^, ficelâmes ef #twcrlton* «wneernanf Parim éi tem D^jwt^emenfo «oiif <>*« Bureau «fis Journai, 1« v u e à Senti»* Six mois ................................................. 8 '»> Trois mois. ‘ â ’kA ^ • I I •. Il i .f . 1:1 .y. . PRIRIRES iwskRViOn»-' • i* .04 ABOoncea ; lisoe, 0,20 c. — L’annooce au-dessous de 5 tigoea. 1 fr. Réclames ; La ligue, 0,40 c. — En faits divers, 0.50 c 1 •i. U:A yumVM"'AOZ' EOUltonLS *•- , r y " '" ’ L’abonnement est payable d’avance, il n’est jamais interrompu et est considéré :omme renouvelé ai & l’expiration'on ne donne pas d’avis contraire A SE.Vi.lK. au nurcaii du .ioiirriaJ, 1, rue Saint-pierre, 1, et clii'n: tous les ( ibiaires du département. Sentis, le 9 Juin 1894. La Politique Coloniale. Jeudi, la politique coloniale a fait, à la Chambre, une de ces réapparitions espa cées qui lui sont propres. La plupart des honorables, qui ne savaient sans doute pas grand’chose des questions traitées, ont écouté avec déférence et sympathie les orateurs ' compétents qui adjuraient le Gouvernem ent de faire respéliter les droits de la France, et le ministre qui leur pro mettait d'être ferme à les soutenir. Fina lement, à l’unanimité, un ordre du jour a été voté, exprimant la confiance de la Chambfe dans l’énergie du Gouverne ment. Une telle manifestation n'était certes pas inutile, et elle ajoutera sans doute beaucoup à la force de notre diplomatie dans les négociations qui vont s'engager ‘ sur les récents traités signés pour pour suivre le partage de l'Afrique. Tout en se réjouissant d'ailleurs de l’unanimité de nos députés, on ne peut s'empêcher de sourire ironiquement en voyant parmi ceux qui ont crié le plus fort jeudi, attri buant volontiers, à notre pays, dans leur subite fringale coloniale, plus de tranclies encore du continent africain qu’il adroit, des hommes qui n'avaient naguère pa^ assez d’anathémes pour flétrir les entre prises lointaines. Ont-ils assez tempêté contre le Tonkin, assez réclamé l'évacua tion de cette colonie, ces politiques tou chés à leur tour par la mode, qui régne dans leur domaine comme dans celui de la toilette, et qui, suivant de trop loin le bon sens, prescrit aujourd'hui d'avoir de l’intérêt pour le Niger et le Congo ! Leur conversion est malheureusement bien tardive, et, après leur longue mauvaise volonté de jadis, leur ardeur actuelle vient juste & temps pour sauver quelques restes Quoi qu’il en soit, la Chambre s’est dé clarée prête à sauver tout ce qui peut l'être encore, après tant d'années de fai blesses et de tergiversations. Jusqu'ici nous n’avons jamais eu de politique colo niale, àen croire l'attitude de l'Assemblée ' jeudi ; tout cela va changer, et nous^ allons suivre désormais une ligne in flexible. Les interpellateurs et le Gouvernement ont proclamé une fois de plus que la France soutenait les droits de l’Egypte à l'indépendance et à la propriété du Sou dan égyptien,dont l’Angleterre, l’Italie et l’Etat du Congo viennent de disposer avec tant de désinvolture. Ën ce qui concerne spécialement les traités incriminés par lesquels l’Angleterre, l’Italie et le Congo s’attribuent, entre autres, les territoires' du Haut-Nil qui appartiennent à l'Egypte, I et le magnifique pays du Harrar sur le- I qu^ la France a des droits, le Gouver- némeni a déclaré qu’il les tenait pour nuls et non avenus, et qu’il réservait en tièrement sa liberté d’action. 11 faut que cette liberté se manifeste non-seulement dans l’excellent langage tenu par M. Hanotaux, mais encore dans des actes. Souvenons-nous que la poli tique africaine, plus encore que les autres, est dominée par le fuit accompli ; c'est pourquoi l'opinion la plus sage émise jeudi à la Chambre, a été celle de M. Etienne, lorsqu'il a dit : ■ Je demande au ministre de faire occuper les territoires sur lesquels la France a des droits. > C’est sur le terrain même qu'il faut sou tenir nos droits, et non dans des procla mations juridiques comme nous en. avons l'impuissante manie Si la France avait suivi ce système, et pris immédiatement possession des pays qui lui étaient attri bués pur son accord avec le Congo belge, elle n'aurait pas vu cet Etat violer sa signature et empiéter sur le territoire qu’il venait de nous reconnaître. En réclamant des régions que l'on ne détient pas effectivement, on risque de soulever les plus irritants conflits; jamais on n’obtiendra qu'un pionnier belge ou anglais, perdu dans l'Afrique centrale, s’arrête devant la limite purement con-i ventionnelle d'une possession française ; il la franchira, il signera des traités avec les roitelets de l’autre côté, construira peut-être un fort, qui contraindra à de scabreuses négociations d'évacuation, alors que la moindre bicoque surmontée des trois couleurs l'aurait arrêté net, en rendant palpable et présent pour lui le droit de la France. D’ailleurs, cette théorie de l'occupation est légitime : il est juste que celui qui se dit propriétaire ne se contente pas de coloniser en chambre et fasse un effort faute duquel ses titres deviennent caducs. Nous savons que ces questions laissent indifférentes beaucoup de personnes, qui haussent les épaules si on parle de colo nies, et se lam entent devant les sacrifices consentis qui ne portent pas de fruits immédiats. Il est vrai que presque toutes nos colonies coûtent à l’Etat plus qu’elles ne lui rapportent ; qu’elles prennent en semble 73 millions à notre budget. Mais, il ne faut pas envisager la ques tion avec cette vue de myopes. Ces 73 millions (sur un budget de 3 milliards et demi) constituent une sorte de prime d'assurance pour l’avenir. Il n'y a pas de vie nationale possible là où on ne consi dère que l’intérêt évident de la généra tion actuelle. On nous dit que nous ne ferons jamais rien de nos colonies; peut- être, mais le contraire est possible. Quel désastre pour notre nationa lité si, dans l'avenir, les conditions de vie en-Europe étant changées, ce qu’il faut prévoir, une activité, intense se déve loppait aux colonies, et si la France ne s’était pas réservé un cadre pour prendre sa part de cette activité 1 Et quelle honte pour une génération assez peu prévoyante pour n’avoir pas su assurer l’avenir en dépensant 73 millions sur 3.500, c’est-à- dire un peu plus de la quarante-septième partie du budget! D'ailleurs, le débat de jeudi prouve qu’il n’est pas question d'uue telle dé faillance ; espérons seulement que l'ar deur qui s’y est manifestée n’aura pas été un simple feu de paille. 11. C . INFORMATIONS INTÉRIEUR IVe boug^eons plus { Ce commandement photographique a retenti pendant pràs d’une heure, hier, dans les jardins de t'Elysée. C'était le peintre Tb Poitpot qui prenait dés • inatantanês ■ et ses ■ sujets n’étaient autres que M. Garnot lui-ipôme, MM. Ch. Üupuy, l’amiral Rieunier, le général Borius. les colonels Pistor et Chamoin, le commandant Mario-Darbel et toute la maison militaire du président de la République. Ces a instantanés » sont les premières a études » du peintre pour son grand tableau : La visite du Président de la République à l'escadre russe d Toulon. M. Poilpot doit faire en outre un portrait plus serré du chef de l'Etat, pour lequel M. Carnot lui a promis quelques Bcanc< a particulières. li’ExposUioa da Canal des Deux-Mcps. Mercredi a eu lieu, 6. rue Chauchat, l'ouverture de l’Exposition des provenant du concours ouvert par la cSoc/clé nationale d'initiative et de Pro pagande pour l'exécution du Canal des Deitx- Mers et auquel un grai d nombre d’ingénieurs français a pris part Une foule de notabi'itéa du Parlement, de la Presse parisienne, départementale et étrangère, d'ingénieurs, de chefs da service de nos Adminis trations, a visiié l’hôtel de l’Exposition élégam ment liécoré. Les projets, installés dans plusieurs salles, ont attiré l'attention des bommes les plus compétents et ont généralement reçu l’approbation de tous. L’Exposition rest'^ra ouverte, à Paris, jusqu'au 30 juin et sera, ensuite, transférée à 'Toulouse et, auccessivemeni, Maus les principales villes du sud-ouest. l<a malpropreté des télégrammes» Le directeur des postes vient d’aiiresser à ses agents une circulaire rèlaiivement 4 la mauvaise écriture et à l’étal de malpropreté des copies des télégrammes. ' • En ces derniers temps, dit ta circulaire, l’ad ministration a été saisie d’un certain nombre de réclamations provoquées par la mauvaise écriture et l’état de malpropreté des copies de télégrammes remises aux destinataires. t La mise en diatribution d’un télégramme malpropre ou mal écrit constitue une inconvenance à l’egard du public et engage non-seulement la responsabilité de l’sgent chargé du contrôle, mais encore et surtout celle do l’agent qui a établi la copie. c Je vous prie d’appeler l’attention des rece veurs et gérants et du les inviter à prendre les mesures utiles pour éviter le retour des faits signalés plus haut- u A l’Académie des sciences» L’Académie des sciences a procédé Jeudi à l’élection d'un membre titulaire dans la section de médecine, en remplacement de feu Brown- Séquard. M. d'Arsonval a été élu au deuxième tour de scrutin. Entre tes physiologistes français de la jeune école, M. d'Arsonval passe pour l’un des plus distingués. Elève favori et collaborateur de Brown- Séquard, il participa à diverses reprises aux tra vaux de son maître, notamment à ses admirables recherches sur l’inhibition et sur l'action-des liquides organiques. En ces dernières années, M. d’Arsonval s'est signaté à l’attention du monde savant par ses travaux remarquables sur Tioilu»nce exercée sur t’organisme par l'électricité ei, notam ment, par ses études sur l'action physiologique des courants à hauie tension et à grande fréquence. I jcs bouilleurs de cru en 1893» L'abondance des fruits de toute espèce on 1803, a cousidérablement aiigmenié le travail des bouil leurs de cru dont d5U 4o7 contre 207-054 en 1803, ont distillé dn vin, du cidre, du poiré, des marcs et d’autres f uils susceptibles utilement de fermen tation alcoolique. Le nombre total des bouilleurs recensés par Tadmiqistration, a été de 078131 contre 507 181 en 1893. La production déclarée aurait été de 159 198 hectolitres, contre 07.393 en 1892, dont 20 697 de fruits divers, 63.135 de mares et lies, 40.525 de cidre et poiré, et 28 842 de vin, en augmentation de lâ.002 hectolitres sur Tannée 1892. ^ I j C s projets de passng^e A travers le Pas-de-Calais. Parmi les projets soumis à la coniminsion parlementaire chargée d’élaborer un rapporteur les moyens de communicaliun entre la France et l’Angleterre, six ont paru dignes d’attention. En première ligne vient le tunnel sous-marin qui n’a. paraît-il, pas beaucoup de chances de succès, combattu qu'il est par le parti militaire britan nique. Fuis visunont les propositions d’un pont sur la.Manche, d’un chetuin dè fer tubulaire dans la mer, d’un pasaagn mixte pont et tunnel et d'un bac & vapeur porte-train. I»e rcDdement des Impdts. Les résultats pour le mois de mai 1894 accusunt une moins-value de 4.954 200 par rapport aux évaluations budgétaires, et une augmentation de 4.517.000 par rapport à la période correspondance da 1893. Par rapport aux évaluations budgétaires, il y a plus-value sur : le timbre, I milhon 195.000 francs; les sucres. 73.5 000; les contributions indirectes (monopoles), 355 000 : les télégraphes, 196.700. Lesmoins va'uea portent sur : l'enregistrement, 2.542 000 fr. : Timpfit de 4 0/0 sur le vuleurs mo biliéras, 780 àoo ; Ion douanes. 3 337.700 ; les con tributions indirectes, 661.000; les sols. 91,0t)0; les postoe, 23 400 ; lus téléphones. 14 80ih Par rapport mois de mai 1893. il y a aug mentation sur Teiiregisirémcat, 2 934.500 francs ; le timbre. 1.476 500 ; -es contributions indirectes, 790 000; les sucres, 506 000; les contributions (monopoles^, 80 000; les télégraphes, 272 400; les téléphones. 2.200 il y a diminution sur : l’impôt Je 4 0/0 sur les valeurs inobilières, 217 000 fr. ; les douanes, 759 000 ; les sels, 202.000 ; les postes. 67.600. lies nouvelles allumettes. La régie met en vente de nouvelles boîtes d'allumettes de 0 fr. 05 au phosphore amorphe. Ces boîtes qui doivent contenir 60 allumettes, au lieu do 50 que contenaient les anciennes, en renferment en moyenne 70. Mais, jusqu'à préseni, les personnes qui on ont fait usage n'en font pas grand éloge... au con- Ces allumettes, en effet, s'étoignent aussitôt... lorsqu'elles s’allument; et il es faut frotter quatre ou cinq pour réussir à en avoir une à peu près bonne. l.n statistique des hommes roux. D'après une carte dressée par le docteur Topi- nard, la Drôme est te département français qui possède le plus d'habitants aux cheveux roux. Après, nous trouvons encore beaucoup de roux dans Saône-et-Loire, dans l'Aisne et dans la Meuse. Les départements od il y on a le ifioins sont le Lot, le Lot-et-Garonne, la Corse et sur tout le Var. COLONIES Ees g;arnisons d’Alg^êric* Le général Hervé, conimandaut le 19* corps, propose de supprimer en Algérie un grand nombre do petites garnhons dont Tcntietien est onéreux pour TËtst D’ailleurs, la disséiuinalion des troupes nuit à l'instruction et à la di-cipline. D'après le projet du général Hervé, un grand nombre de bâiimeuts militaires seraient désaf fectés et. avec le produit de leur vente, évalué au bas mot à 80 millions, on construirait dn nouvelles ea^'oriies dans les giands centres dont les garui- Bons seraient accrues. Le général Hervé espère qu'avec les nouveaux CBsornements. répondant aux besoins de l'hygiène moderne, il y aura désormais beaucoup roiuns do malades dans le 19* corps. Do plus, la concentra tion des garnisons rendra plus tacilemout dispo nible le 19* corps pour une guerre en Europe. EXTÉRIEUR E n Si<*!le. M. Colajanni. député, communique au Secolo les n.iuvtilles alarmantes qu’il a reçues do Sicile. Trente mille ouvriers des mines sont sans pain; ils menacent de mettre le feu aux récoltes, disant que puisqu’ils sont condamnés à mourir de faim, ils veulent que d'autres subissent leur sort. Le brigandage a repris des proportiona telles que les piopriétaires renoncent aux travaux agri coles. M. Colajanni est partijmmédiateoient pour la Sicile. E es m areh cs fo p céesen Allemag;ne. Le bataillon d'artillerie do siège Ulm, venant de Cologne, est arrivé, mardi, à Waiblingen, dans le Wurtemberg Les voitures d'ambulance conte naient quarante malades, dont un a succombé bientôt. C'est la chaleur excessive qui a causé cette catastrophe. Une enquête a été immédiate ment ordonnée. Sinécures. Le gouvernement hongrois vient d'ordonner la suppression des bureaux de postes' de Pered et d’Egyhazgoll, comitat do Prosbuurg. Depuis plu sieurs mois ces bureaux n’avaient ni reçu, ni expédié une seule lettre. Dédié ù^Ia Société protectrice des oiiiuiuux. Il paraît que dans plu^ieu^s pays, les chevaux qui soulViont do rtiuiuatiHnies sont trniiés aux baiua ilobuuu. En Augteicrie, il existe pour les che vaux des eiablisseineuts de bains de vapeur. La ville do Bsden, près de Vienne, vient do votei uno Bonimo do 60.600 fr, pour l'iustallaiion de bains sulfureux destinés à la race chevaline. C'est le premier élablissomont de ce genre. Comme nous sommes en retard en F ’anco. A quand le premier Hammam pour les chevaux. Ecs tombes françaises en Allemagne. L’ambasasdour. de France à Berlin fait procéder à un rolové des sopuduios do tous les militaires français morts en Allemagne pendant et après la guerre do 1870. Ci's sépultures étaient confiées jusqu’ici aux soins dos associations d'anciens militaires aile manda ; le Guuvurnement français a Tintention de se charger désormais de leur entretien. Le nouveau corps électoral belge. Les Bolgea vionnent d'achever la loi éteciorsle qui faisait suite à leur longue révision constitu- tionnolle. Il y aura 1.3'6.629 olecteursà laChani- bro, dont 857,059 u’ayant qu'une voix. D'autres, pères de famille, capacitaires, etc., en ont plu sieurs, ce qui fait que le nombre total des voix sera de 2 millions environ. La Belgique a onze fois plus d’électeurs que sous le régime censitaire d’oû elle sort. Eaeorc une invention américaine. Fondant que Ton s’occupe des cuirasses à l’abri dos balles, les Américains s’ingénient à découvrir de» vôti-mouts à l'éprouve des maladies. Une ar mure do caoutchouc, à l’usage des médecins, vient d'être brevotéo à Washington. Si elle tient ce qu'ede promet, elle sera plus utile que la cuirasse sur laquollo on tire en ce moment à Londres des coups do fusil. Le vêtement contre Tinfcrtion des maladies ros- BOiuble quelque pou à un costume de plongeur. Il est im|iormcablo à l’air, de façon que nul gormon'y peut pénétrer. Sous chaque pied se trouve un POuMet. et une cumbiuaison ingénieuse fait que Tair frais est insufflé dans le vêlement par le seul fait dn la marcho. Mais, avant d'entrer, cet air se filtre en traversant une membrane antiseptique, et il rersort on haut du vêtement à travers uno autre membrane. I»e cuip d'élépbaot» Toujonrs la mode I Cuir d’éléphant. Nom avions déjà le cuir de crocodile des Etats-Unis, le enir de serpent grand ophidien de l’Amérique du Sod^ Le cuir d’é ophanl vient de faire son apparitioai mais il est fort cher. Le tannage des peaux d’élé- phiint constitue une industrie absolument nou velle. Le procédé de tannage nsité est le procédé ordinaire ; mais, au lieu d’écorce de chêne moulue, on se sert d'un fort extrait de tannin que l’on laU agir pendant six mois. Quand la peau de l’éléphant est tirée de la fosse de tannage, elle a près de 4 centimètres d’épaisseur. Le nouveau cuir n’est pas à la portée de tout le monde, puisqu'une gibe cière en peau d’éléphant coûte 200 francs, une petite valise vaut entre 1.500 et 2.000 francs; les étuis à cigare et les porte-cartes se vendent i^e 15 à 30 louis 1 Mais en Amérique l’argent ou l’or tombant des nues. On fabrique encore des tapia d'une grandeoriginalité ; dans cecas, la peau d’une solidité incomparable est simplement tannée et non corroyée. Ce sont là des tapis de million naires 1 Mœurs anglaises. L’Angielerre vient de révéler, par un nou veau Irait, ses mœurs si curieuses, et que nous connaissons si peu. Lord Rosebory, président du Conseil, a fait courir le Derby d'Ëiisom par un de ses chevaux, Ladas, et l’a gagné. Aussitôt, les journaux libéraux de crier victoire; ce succès sur le lurf, c'est des iniltieis de voix de plus aux prochaines fleciions pour le parti. Us ne se trompent pas dans leur joie; les Anglais aiment lantle spori, il est dans leur sang à tel point que |ilus d'un ouvrier qui se moque de la poli tique ira porter son bulletin au gentleman assez heureux et bien avisé pour avoir pos sédé et f.:il enirainer le vainqueur de la grande course annuelle. LE PARLEMENT . SÉN A T SÉAîîCE DU Jeudi 7 Juin Les Conseils de Prud'homme^. L’ordre du jour appelle la suite de la discussion du projet sur les conseils de prud'iiomnies. M. Edouard lUillaud demande que les consfbils ne soient pus présidés par le juge de paix comme le propose la commission. Ce serait annuler la loi sur Tarbilrago. Après une intervention de âfU. Félix .1/arltn et Poirier, l'amendement est ren voyé à la cominisssion. Les articles 27 à 40 sont adoptés sans mo difications. SÉANCE DU Vendredi 8 J uin. La Fête de Jeanne d’Arc. Le Sénat discute le projet de U. Fabre, tendant à instituer une fôle nationale an nuelle de Jeanne d'Arc. il. de l'Angle-Reaumanoir dit que les conservateurs n’ontjamaissongé à confiÉ^uer Jeanne d'Arc à leur profit : il demande que le Gouvernement fasse preuve d’esprit en rapportant les mesures prises pour empêcher les ollicicrs d'entrer en uniforme dans lès églises où on fêlait Jeanrte d'Arc, et il dit qu'il votera le projet. H. Fabre réplique d'un ton assez raide, (|uo les conservateurs ont réellement voulu confisquer Jeanne d'Arc; puis il fait un long éloge de Jeanne d'Arc, dans lequel il parait apporter dos passions politiques n’ayant qii'un rapport fort éloigné avec le sujet* M. l'abre démontre qu'il ne s’agit pas de FEUILLETON LE CRIME DE LA RUE CHANOINESSE ' .^'bdisquft U de Champgrand. immobile, «'^.Dcieux, vhercbaii à meure un peu d'ordre Oàns ses idées, Gaston, surpris par la pluie, éié cuDiraini de se réfugier sous •uveni d’une vieille maison. l’attendait qu’une voiture vint à passer. , i'Ul au^i chercbaii i coordonner,à arrêter çuur» tumultueux de ses pensées. A quelques pas Tun de Tautre, ces deux <|Rtni-s reiiaèsaieul avec étonnement et ..^""”6 les iii'(dents de la longue conversa- qu'ils venaient d’avoir ensemble ^ Fi-tidaiii ce temps, un troisième tterson- liM-’ Tonibre de rescalier, se sileticieusemeul à la porte de M Frun- OTl Inilillllll ? il L reteiiaol sa respiration, *fniole attendre quelque cbuse. iatsMite aux journaux n’ayant pai ^M avoo U mdioaOalmana>L4vy. Qu’aiieiidail il 1 Dix minutes environ s’étalent écoulées depuis que le vieillard était remonté chez lui. Le roulement d'une voiture — celte qui emmenait Gaston — troubla un instant le si lence de la nuit. L'bomme tressaillit, puis au bout de quel ques secondes il sembla prendre une déci sion. Il s’avança prudemment dans l'obscurité; des chaussons de lisière étouffaient le bruit de ses pas. Une ligne lumineuse encadrait la porte mal jointe. Il s’approiba de celle-ci, regarda par le trou de la serrure, mit la main sur la clé, puis pénétra si doucement datts la pièce où se trouvait M. François que ce dernier n’en tendit rien et ne s'aperçut même pus de la présence de TiuConiiu, auquel du reste il tournait le dus. L’oncle d'Andrée élait en train d'écrire à sa nièce les lignes qu’on devait retrouver vingt jours plus tard. L’éiinnger restait immobile, cuTRemplunl d’un œil ardent le vieillard, dont la tête était fortement éclairée parla lampe Four qui aurait vu ce tableau, l’effet eût été saisissant. Le liotHC monoione et régulier du coucou dominait le bniit.iépéié de la pluie tombant sur le pavé M. François vensit de tracer la première phrase de su lettre. Tout en rberchunt les termes dans lesquels il allait formuler sa douleur, le pauvre homme se mit è réfléchir et 8*^ prit le front entre ses mains. A ce moment, le nocturne visiteur, rrai- gnant d'être surpris, sortit de la pénombre et appela à haute voix : Monsieur de Cttaropgrand ! Le vieillard» en entenoant brusquement ce nom qu’il croyait ignoré de tous, se retourna brusquement — Que me voulez-vous? s’écma-i-il, sans chercher à se rendre compte de la présence anormale de son étrange interlocuteur. Ji-tenais a m’assurer que M. François et M de Chhampgrand ne font bien qu'une seule et même personne. — Que vous importe, et de quel droit, osez-vous pénétrer ainsi chez moi ? — Faiience, vous allez le savoir, répondit Tinconnu avec calme. — Auriez vous donc la prétention de vous imposer ici malgré ma volonté, reprit n. François, dont la voiv tremblait d>> colère. Prenez garde, poursuivit-il, si vous ne sortez à Tiiistaitt. j’appelle ou je mo charge du soin de ma défense. — Rassurez-vous, monsieur de Champ- grand, je n'cn veux.nullement a votre vie, ni au titre de cent mille francs que vous possédez. J'ai à vous parler, simplement. L’oncle d'Andrée était stupéfait. Comment, se demandaii-il, cet homme peut-il connaître ces deux particnlariiés de mon existence? L’élrangi-r, comprenant Tétonnemeut du vieillard, ajouta avec tranquillité : — Je sais à présent qui vous êtes, Je sais toute votre vie et les motifs qui vous obhgrot *à vous cacher. Voici bien longieinps que je vous .cherche, et maintenant que je vous a* trouvé, nous avons avoir leus deux, s’il vous pluit, une explication iminediaie. La patience échappait a M. Fiançois — Encore une luis, s’écria i il, votre ton et la façon dotti vous avez pénétré chez moi m'autorisent à vous répoi.dre autiemcnt que par des paroles et à vous traiter comme un malfaiteur. Voyons, flitissons^n I que voulez- voBS? Qui êtes vousT — Qui je suis, répliqua l’étranger d’une voix sourde ; je sut' le iils d’une femme duni vous aveîB causé la mon. Ce q ie je veux, je vais vous le dire. Je viens vous demaHder compte de la mort de ma mère. C'est vous, coiiiinua-t-il, qui l'avez fait condamner injus tement pour sauver la réputation de votre belle sœur. Or, les relations que ma mère entretenait avec la femme de votre frère avaient d’autres raisons que cellesqn'on leur a prêtées, vous le savez bien. Souffrante, malheureuse, sans pain pour elle et pour son enfant, nia mère servait, — il est vrai, — d'intermédiaire entre madame Edmée de Clium grand et Tnn de scs amants ; elle trans- pui'laii leurs lettres. — Tuiscz-vuus. — Oh ! vous m’entendrez jusqu'au bout, car je n’ai pas fini. Far ordre de la grande dame, ma mère s'éiaitprocuréceriainc drogue médicinale dont elle ignorait même le nom et dont elle ne pouvait sonpçonnccTusiige. Celte f irépuration, moiîsieur de Champgrand, vous c savez encore, devait servir à tuer le bâtard que votre belle-sœur portait dans ses en trailles. Voici ta vérité. Arrêtée, condamnée sur vos dénonciations, celle qui n’avait su se déleiidre contre ceux qui avaient exploité pHifiiIcment son ignoiaucc ei sa triste posi- lion, sortit de prison bien longtemps aptes. J'éiais encore fort jeune alors, et vous allez :ippreiidre comment j ai pu garder le suuveuir de cet horrible passé. « Ë|)uiséepar le chagrin, la maladie et la misèie. ma mère, un jour d'hiver tomba sur une grande route pour ne plus se reh'ver. J etais auprès d'elle. Le froid- était glacial. Nous n ’a v i o n s aucun endroit pour nous abriter et trouver du secours. Seaiaut sa fin approcher, la pauvre femme, àu milieu des accès de toux qui lui déchiraient la poitrine, nie raconta Comment et pourquoi elle avait été condamnée. Je tenais scs malus amaigries dans les miennes; ni mes bais- rs, ni mes larmes ne pouvaient réchauffer ses doigts déjà glaces par les approches de ta mort. u — Mon etifaui, me dit elle, un homme riche, puissant, tou père, m’a eniralneedaas une voie déshoniiête, puis m'a lâchement abandonnée Depuis ce jour, malgré tous mes efforts, malgré toute nia bonne volonté, je n’ai jamais pu rentrer dans le droit chemin, car ma première faute a pesé sur toute ma vie Je suecombi' écrasée sous le poid> d’une cruelle faiaiité Tu es encore un enfant, mais n’oublie jamais ceci, nion fils : Sols honnête, travaille, tâche de t'instruire, et plus tard venge ma mémoire. « La neige se mit â tomber plus fort Uu hoqneî^inistre lui coupa la parole, quelques gorgées dè sang rougirent ses lèvres décolo rées. puis elle poussa un dernier soupir C'était tout, elle était morte ! « Le vagabond d’alors, le (lis de ceitp pauvre femme, vient aujourd'hui venger sa mémoire et vous demander des comptes, monsieur de Champgrand. — Des comptes à moi I vous êtes foii ' s'écria le vieillard : ce que j'ai fait, je devais le faire. — Ainsi, c’est bien vous, n'est-ce pas, qui avez fait condamner ma mère? — Oui, car c’était une indigue créature... — A votre tour, lalsez-vous, monsieur. — Les juges ont frappé en elle uojhfemme sans foi, sans moraine, une nalheureuse enfin ! —• Ab I quel nom donnerez-Toas donc à la mère de votre nièce ? rugit l'étraDger, — Silence, gredin I et hors d'ici 1 s’écria M. de Champgrand furieux. — Ah I c'est ainsi que vous m’accueillez ! eli bien ! écoutez ceci : Je sais à présent pourquoi vous dérobez mademoiselle Andrée aux'recherches de votre belle-sœur. J’ai en tendu toute la conversation que vous avéz eue, il va une heure, avec le fiancé de votre nièce. Demain j'apprendrai à madame de Rieussac où se cache son enfant. Ce sera tna vengeance. Fils digne de la mère! âme vileet basse qui surprend les secrets à travers les portes et crochçttc les serrures, mon bras est encore assez vigoureux pourcbâtier ton Imprudence. Allons coquin, dehors! Joignant faction aux paroles, M. de Champgrand, le front empourpré par la co lère, avait saisi l'ioconnu à la gorge j celul-ti chercha en vain à se dégager. La poigne vi goureuse du vieillard étreignait fortement le jeune homme Une lutte doui l'issue ne pou vait être douteuse commença. L’étranger ne tarda pas à se remettre delà surprise causée par l’impétueuse attaque dont il venait d'être I objet. Il parvint à uisir les poignets de W. de Champgrand et les lut broya en qnelque sorte. L’oncle d’Andrée fdt contraint de lâcher prise, et perdit anssilôt l'avantage que sa brusque agression lui avait assuré tout d’abord. Sa fureur, loin de s’apaiser, ne fit qne grandir L'càil en feu, lé Visagecoogestioané, il semblait chercher autour de lui une arme pour se défendre. Ses regards to m bant sur une canne plombée placéeprèé delà t il chercha aussitôt Asé rapprôcber deéatri- droii. . ' (AtuiWê)*

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ffÿ* Année — N" 46 0 .1 5 0 . la N>. Paraissant le ptmànèhe et te Jeudi. Le N» 0 ,1 5 c. Dimanche iO Juin 189.4»

■ P r i x d e l* A b o n n e m e n t t

PO UR SENUDB ■

Unaii.. , . . ...........................Ufr.

Six ........................... 7 >»

TioU mois........................... i» a

A '^ j^ rix d e rA bonnem ieo t <’ i 'j >>^ i»'i t.- «ftjp »

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C O Ü R R I E R R E L ' O I S E

Annonem^, f i c e l â m e s e f # tw c r l t o n * « w n e e r n a n f Parim éi tem D ^ jw t^ e m e n f o « o iif <>*« Bureau «fis Journai, 1« v u e à Senti»*

S ix m o is .................................................8 '» >

T ro is m o is . ‘ â ’kA •

I I •. I l■ i .f.1:1

.y . . ■ P R IR IR E S iw s k R V iO n » - ' • i* .04ABOoncea ; l iso e , 0,20 c. — L’annooce au -dessous de 5 tigoea. 1 fr.

R éclam es ; L a ligue, 0,40 c. — En fa its d ivers, 0.50 c

■ 1 •i. U:A yum V M "'A O Z ' EOUltonLS * • - , r y " ' " ’ •L’abonnem en t e s t payable d’avance, i l n ’e s t jam a is in terrom pu e t e s t considéré :om m e renouvelé

ai & l’ex p ira tio n 'o n ne donne p as d ’avis c ontraireA SE.Vi.lK. au nurcaii du .ioiirriaJ, 1, rue S a in t-p ie rre , 1,

• et clii'n: tous les ( ib ia ires du départem ent.

S e n t i s , l e 9 J u i n 189 4 .

La P o l i t i q u e C o lo n ia le .J e u d i , l a p o l i t i q u e c o lo n ia le a f a i t , à la

C h a m b re , u n e d e c e s r é a p p a r i t io n s e s p a ­cées q u i lu i s o n t p ro p r e s . L a p lu p a r t d e s h o n o ra b le s , q u i n e s a v a ie n t s a n s d o u te p a s g ra n d ’c h o s e d e s q u e s t io n s t r a i t é e s , o n t é c o u té a v e c d é f é r e n c e e t s y m p a th ie le s o ra te u r s ' c o m p é te n ts q u i a d ju r a i e n t le G o u v e rn e m e n t d e f a i r e r e s p é l i te r l e s d r o i t s de la F r a n c e , e t l e m in is t r e q u i l e u r p r o ­m e tta i t d 'ê t r e f e r m e à le s s o u te n i r . F i n a ­le m e n t, à l ’u n a n im i té , u n o r d r e d u j o u r a été v o té , e x p r i m a n t l a c o n f ia n c e d e la C h am b fe d a n s l ’é n e r g i e d u G o u v e r n e ­m ent.

U n e t e l l e m a n i f e s ta t io n n 'é t a i t c e r te s pas i n u t i l e , e t e l l e a j o u t e r a s a n s d o u te beau co u p à l a f o r c e d e n o t r e d ip lo m a tie dans le s n é g o c ia t io n s q u i v o n t s 'e n g a g e r

‘ su r le s r é c e n t s t r a i t é s s ig n é s p o u r p o u r ­su iv re le p a r t a g e d e l 'A f r iq u e . T o u t e n se ré jo u is s a n t d 'a i l l e u r s d e l ’u n a n im i té d e nos d é p u té s , o n n e p e u t s 'e m p ê c h e r d e so u rire i r o n iq u e m e n t e n v o y a n t p a rm i ceu x q u i o n t c r i é le p lu s f o r t j e u d i , a t t r i ­b u a n t v o lo n t ie r s , à n o t r e p a y s , d a n s l e u r s u b ite f r in g a le c o lo n ia le , p lu s d e t r a n c l ie s e n co re d u c o n t i n e n t a f r ic a in q u ’il a d r o i t , des h o m m e s q u i n 'a v a i e n t n a g u è r e pa^ assez d ’a n a th é m e s p o u r f l é t r i r le s e n t r e ­p rise s lo in ta in e s . O n t - i l s a s s e z te m p ê té c o n tre le T o n k in , a s s e z r é c la m é l 'é v a c u a ­tio n d e c e t t e c o lo n ie , c e s p o l i t iq u e s t o u ­chés à l e u r t o u r p a r l a m o d e , q u i r é g n e dans l e u r d o m a in e c o m m e d a n s c e lu i d e la to i l e t t e , e t q u i , s u iv a n t d e t r o p lo i n le bon s e n s , p r e s c r i t a u j o u r d 'h u i d 'a v o i r d e l ’in té r ê t p o u r l e N ig e r e t le C o n g o ! L e u r co n v e rs io n e s t m a lh e u r e u s e m e n t b ie n ta rd iv e , e t , a p r è s l e u r lo n g u e m a u v a is e vo lo n té d e j a d i s , l e u r a r d e u r a c tu e l l e v ie n t ju s te & te m p s p o u r s a u v e r q u e lq u e s r e s te s

Q u o i qu ’il e n s o i t , l a C h a m b re s’e s t d é ­c la r é e p rê te à s a u v e r t o u t c e q u i p e u t l 'ê t r e e n c o re , a p r è s t a n t d 'a n n é e s d e f a i­blesses e t d e t e r g iv e r s a t i o n s . J u s q u 'i c i n o u s n ’av o n s j a m a i s e u d e p o l i t iq u e co lo ­n ia le , à e n c r o i r e l 'a t t i t u d e d e l 'A s s e m b lé e

' je u d i ; t o u t c e l a v a c h a n g e r , e t n o u s ^ a llons s u iv r e d é s o r m a is u n e l i g n e i n ­flex ib le .

L es i n t e r p e l l a t e u r s e t l e G o u v e rn e m e n t ont p ro c la m é u n e fo is d e p lu s q u e la F ra n c e s o u te n a i t le s d r o i t s d e l ’E g y p te à l 'in d é p e n d a n c e e t à la p r o p r i é t é d u S o u ­dan é g y p t i e n ,d o n t l ’A n g l e t e r r e , l ’I t a l i e e t l ’E ta t d u C o n g o v ie n n e n t d e d is p o s e r a v e c ta n t de d é s in v o l tu r e . Ë n c e q u i c o n c e r n e sp éc ia lem en t le s t r a i t é s in c r im in é s p a r lesque ls l ’A n g l e t e r r e , l ’I t a l i e e t le C o n g o s’a t t r ib u e n t , e n t r e a u t r e s , l e s t e r r i t o i r e s ' du H a u t-N il q u i a p p a r t i e n n e n t à l 'E g y p t e ,

I e t le m a g n if iq u e p a y s d u H a r r a r s u r l e - I q u ^ la F r a n c e a d e s d r o i t s , l e G o u v e r -

ném en i a d é c l a r é q u ’il l e s t e n a i t p o u r nuls e t n o n a v e n u s , e t q u ’il r é s e r v a i t e n ­tiè re m e n t s a l i b e r t é d ’a c t io n .

11 f a u t q u e c e t t e l i b e r t é s e m a n if e s te n o n -se u le m e n t d a n s l’e x c e l l e n t la n g a g e tenu p a r M . H a n o ta u x , m a is e n c o r e d a n s des a c te s . S o u v e n o n s - n o u s q u e l a p o li­tique a f r ic a in e , p lu s e n c o r e q u e l e s a u t r e s , est d o m in ée p a r le fu i t a c c o m p li ; c 'e s t pou rquo i l 'o p in io n l a p lu s s a g e é m is e

j e u d i à l a C h a m b r e , a é t é c e l le d e M . E t i e n n e , l o r s q u 'i l a d i t : ■ J e d e m a n d e a u m in is t r e d e fa ir e o c c u p e r le s t e r r i t o i r e s s u r l e s q u e ls la F r a n c e a d e s d r o i t s . > C ’e s t s u r l e t e r r a i n m ê m e q u 'i l f a u t s o u ­t e n i r n o s d r o i t s , e t n o n d a n s d e s p r o c la ­m a tio n s j u r i d i q u e s c o m m e n o u s en . a v o n s l 'im p u is s a n te m a n ie S i l a F r a n c e a v a i t s u iv i c e s y s t è m e , e t p r i s im m é d ia te m e n t p o s s e s s io n d e s p a y s q u i l u i é t a i e n t a t t r i ­b u é s p u r s o n a c c o r d a v e c le C o n g o b e lg e , e l le n 'a u r a i t p a s v u c e t E t a t v io le r s a s i g n a tu r e e t e m p ié t e r s u r le t e r r i t o i r e q u ’il v e n a i t d e n o u s r e c o n n a î t r e .

E n r é c l a m a n t d e s r é g io n s q u e l 'o n n e d é t i e n t p a s e f f e c t iv e m e n t , o n r i s q u e d e s o u le v e r le s p lu s i r r i t a n t s c o n f l i t s ; j a m a is o n n ’o b t i e n d r a q u 'u n p io n n ie r b e lg e o u a n g la i s , p e r d u d a n s l 'A f r iq u e c e n t r a l e , s ’a r r ê t e d e v a n t l a l im i t e p u r e m e n t con -i v e n t io n n e l le d 'u n e p o s s e s s io n f r a n ç a is e ; i l l a f r a n c h i r a , i l s i g n e r a d e s t r a i t é s a v e c le s r o i t e l e t s d e l ’a u t r e c ô t é , c o n s t r u i r a p e u t - ê t r e u n f o r t , q u i c o n t r a in d r a à d e s c a b r e u s e s n é g o c ia t io n s d 'é v a c u a t io n , a lo r s q u e l a m o in d r e b ic o q u e s u r m o n té e d e s t r o i s c o u le u r s l 'a u r a i t a r r ê t é n e t , e n r e n d a n t p a lp a b le e t p r é s e n t p o u r lu i le d r o i t d e l a F r a n c e . D ’a i l l e u r s , c e t t e th é o r i e d e l 'o c c u p a t io n e s t lé g i t im e : i l e s t j u s t e q u e c e lu i q u i s e d i t p r o p r i é t a i r e n e s e c o n te n t e p as d e c o lo n i s e r e n c h a m b re e t fa s s e u n e f f o r t f a u te d u q u e l s e s t i t r e s d e v ie n n e n t c a d u c s .

N o u s s a v o n s q u e c e s q u e s t io n s l a i s s e n t in d i f f é r e n te s b e a u c o u p d e p e r s o n n e s , q u i h a u s s e n t l e s é p a u le s s i o n p a r le d e c o lo ­n ie s , e t s e l a m e n te n t d e v a n t le s s a c r if ic e s c o n s e n t i s q u i n e p o r t e n t p a s d e f r u i t s im m é d ia ts . I l e s t v r a i q u e p r e s q u e t o u t e s n o s c o lo n ie s c o û te n t à l ’E t a t p lu s q u ’e l le s n e l u i r a p p o r t e n t ; q u ’e l l e s p r e n n e n t e n ­s e m b le 7 3 m i l l io n s à n o t r e b u d g e t .

M a is , i l n e f a u t p a s e n v i s a g e r l a q u e s ­t io n a v e c c e t t e v u e d e m y o p e s . C e s 7 3 m il l io n s ( s u r u n b u d g e t d e 3 m i l l i a r d s e t d e m i) c o n s t i t u e n t u n e s o r t e d e p r im e d 'a s s u r a n c e p o u r l ’a v e n i r . I l n 'y a p a s d e v ie n a t io n a le p o s s ib le là o ù o n n e c o n s i ­d è r e q u e l ’i n t é r ê t é v id e n t d e l a g é n é r a ­t i o n a c tu e l l e . O n n o u s d i t q u e n o u s n e f e ro n s j a m a is r i e n d e n o s c o lo n ie s ; p e u t - ê t r e , m a is le c o n t r a i r e e s t p o s s ib le .

Q u e l d é s a s t r e p o u r n o t r e n a t io n a ­l i t é s i , d a n s l 'a v e n i r , l e s c o n d i t io n s d e v ie e n - E u r o p e é t a n t c h a n g é e s , c e q u ’ il f a u t p r é v o i r , u n e a c t iv i té , i n te n s e s e d é v e ­lo p p a i t a u x c o lo n ie s , e t s i l a F r a n c e n e s ’é t a i t p a s r é s e r v é u n c a d r e p o u r p r e n d r e s a p a r t d e c e t t e a c t i v i t é 1 E t q u e l le h o n te p o u r u n e g é n é r a t i o n a s s e z p e u p r é v o y a n te p o u r n ’a v o i r p a s s u a s s u r e r l ’a v e n i r e n d é p e n s a n t 7 3 m il l io n s s u r 3 .5 0 0 , c ’e s t - à - d i r e u n p e u p lu s d e la q u a r a n t e - s e p t i è m e p a r t i e d u b u d g e t !

D 'a i l l e u r s , l e d é b a t d e j e u d i p r o u v e q u ’il n ’e s t p a s q u e s t io n d 'u u e t e l l e d é ­f a i l la n c e ; e s p é r o n s s e u l e m e n t q u e l ' a r ­d e u r q u i s’y e s t m a n if e s té e n ’a u r a p a s é té u n s im p le f e u d e p a i l le . 11. C .

I N F O R M A T I O N SI N T É R I E U R

IVe boug^eons p lus {Ce com mandement photographique a re tenti

pendant pràs d’une heure, h ier, dans les jardins de t'E lysée.

C'était le peintre T b Poitpot qui prenait dés • inatantanês ■ e t ses ■ sujets n’étaient autres que M. Garnot lui-ipôm e, MM. Ch. Üupuy, l’amiral Rieunier, le général Borius. les colonels Pistor e t Chamoin, le commandant Mario-Darbel e t toute la maison militaire du président de la République.

Ces a instantanés » sont les premières a études » du peintre pour son grand tableau : La visite du P résiden t de la République à l'escadre russe d Toulon.

M. Poilpot doit faire en outre un portra it plus serré du chef de l 'E ta t, pour lequel M. Carnot lui a promis quelques Bcanc< a particulières.

l i ’E xposU ioa da Canal d es Deux-M cps.

M ercredi a eu lieu, 6 . rue Chauchat, l'ouverture de l’Exposition des provenant du concours ouvert par la cSoc/clé na tio n a le d 'in it ia tiv e et de P ro ­pagande p o u r l'exécu tion d u Canal des Deitx- M ers e t auquel un grai d nombre d’ingénieurs français a pris part

U ne foule de notabi'itéa du Parlem ent, de la Presse parisienne, départem entale e t étrangère, d 'ingénieurs, de chefs da service de nos Adminis­trations, a visiié l’hôtel de l ’Exposition élégam­m ent liécoré.

Les projets, installés dans plusieurs salles, ont a ttiré l'a tten tion des bommes les plus compétents e t o n t généralem ent reçu l’approbation de tous.

L’Exposition rest'^ra ouverte, à Paris, jusqu'au 30 ju in e t sera, ensuite, transférée à 'Toulouse e t, auccessivemeni, Maus les principales villes du sud-ouest.

l<a m alpropreté d es télégrammes»Le directeur des postes vient d’aiiresser à ses

agents une circulaire rèlaiivem ent 4 la mauvaise écriture e t à l’é ta l de m alpropreté des copies des télégrammes. '

• En ces derniers tem ps, d it ta circulaire, l’ad­m inistration a é té saisie d’un certain nombre de réclam ations provoquées par la mauvaise écriture e t l’é ta t de m alpropreté des copies de télégrammes remises aux destinataires.

t La mise en diatribution d’un télégram m e malpropre ou mal écrit constitue une inconvenance à l’egard du public e t engage non-seulement la responsabilité de l’sg en t chargé du contrôle, mais encore e t surtou t celle do l’agent qui a établi la copie.

c J e vous prie d’appeler l’a ttention des rece­veurs e t géran ts e t du les inviter à prendre les mesures utiles pour év iter le re tour des faits signalés plus haut- u

A l’A cad ém ie d es sciences»L’Académie des sciences a procédé Jeudi à

l’élection d 'un membre titu laire dans la section de médecine, en rem placem ent de feu Brown- Séquard. M. d'Arsonval a é té élu au deuxième tour de scrutin.

E ntre tes physiologistes français de la jeune école, M. d 'Arsonval passe pour l’un des plus distingués. Elève favori e t collaborateur de Brown- Séquard, il participa à diverses reprises aux tra ­vaux de son m aître, notam m ent à ses admirables recherches su r l’inhibition e t sur l'ac tion -des liquides organiques. E n ces dernières années, M. d’Arsonval s 'est signaté à l’a tten tion du monde savant par ses travaux rem arquables su r Tioilu»nce exercée sur t’organisme par l'é lectricité e i , notam­ment, par ses études sur l'action physiologique des courants à hauie tension e t à grande fréquence.

I jcs bouilleurs d e cru en 1893»L'abondance des fruits de tou te espèce on 1803,

a cousidérablement aiigm enié le travail des bouil­leurs de cru dont d5U 4o7 contre 207-054 en 1803, o n t distillé dn vin, du cidre, du poiré, des marcs e t d’autres f uils susceptibles u tilem ent de fermen­tation alcoolique. Le nom bre total des bouilleurs recensés par Tadmiqistration, a é té de 078131 contre 507 181 en 1893. La production déclarée aurait é té de 159 198 hectolitres, contre 07.393 en 1892, dont 20 697 de fru its divers, 63.135 de

m ares e t lies, 40.525 de cidre e t poiré, e t 28 842 de vin, en augmentation de lâ .002 hectolitres sur Tannée 1892. ^

IjCs projets de passng^e A travers le Pas-de-C alais.

Parm i les projets soumis à la coniminsion parlementaire chargée d’élaborer un rapporteu r les moyens de communicaliun en tre la France et l’A ngleterre, six ont paru dignes d’attention. En première ligne vient le tunnel sous-marin qui n’a. paraît-il, pas beaucoup de chances de succès, com battu qu'il est par le parti m ilitaire b ritan­nique. Fuis visunont les propositions d’un pont su r la.M anche, d’un chetuin dè fer tubulaire dans la m er, d’un pasaagn mixte pont e t tunnel e t d'un bac & vapeur porte-train .

I» e r c D d e m e n t d e s I m p d t s .Les résultats pour le mois de mai 1894 accusunt

une moins-value de 4.954 200 par rappo rt aux évaluations budgétaires, e t une augm entation de 4.517.000 par rapport à la période correspondance da 1893.

P a r rapport aux évaluations budgétaires, il y a plus-value sur : le tim bre, I milhon 195.000 francs; les sucres. 73.5 0 0 0 ; les contributions indirectes (monopoles), 355 000 : les télégraphes, 196.700.

Lesm oins va'uea portent sur : l'enregistrem ent, 2 .542 000 fr. : Timpfit de 4 0/0 sur le vuleurs mo biliéras, 780 àoo ; Ion douanes. 3 337.700 ; les con­tributions indirectes, 661.000; les sols. 91,0t)0; les postoe, 23 400 ; lus téléphones. 14 80ih

P a r rapport mois de mai 1893. il y a aug­m entation sur Teiiregisirém cat, 2 934.500 francs ; le tim bre. 1.476 500 ; -es contributions indirectes, 790 00 0 ; les sucres, 506 0 0 0 ; les contributions (monopoles^, 80 00 0 ; les télégraphes, 272 400; les téléphones. 2.200

il y a diminution sur : l’impôt J e 4 0/0 sur les valeurs inobilières, 217 000 fr. ; les douanes, 759 000 ; les sels, 202.000 ; les postes. 67.600.

lie s nouvelles allum ettes.L a régie m et en vente de nouvelles boîtes

d'allum ettes de 0 fr. 05 au phosphore amorphe.Ces boîtes qui doivent contenir 60 allumettes,

au lieu do 50 que contenaient les anciennes, en renferm ent en moyenne 70.

Mais, jusqu'à préseni, les personnes qui on ont fait usage n 'en fon t pas grand éloge... au con-

Ces allumettes, en effet, s'é toignent aussitôt... lorsqu'elles s’allum ent; e t il e s faut fro tter quatre ou cinq pour réussir à en avoir une à peu près bonne.

l.n statistique des hom m es roux.D'après une carte dressée par le docteur Topi-

nard, la Drôme est te départem ent français qui possède le plus d'habitants aux cheveux roux.

Après, nous trouvons encore beaucoup de roux dans Saône-et-L oire , dans l'A isne e t dans la Meuse. Les départem ents od il y on a le ifioins sont le Lot, le Lot-et-G aronne, la Corse e t sur­tout le Var.

C O LONIES

E es g;arnisons d’Alg^êric*Le général H ervé, conimandaut le 19* corps,

propose de supprim er en Algérie un grand nombre do petites garnhons dont Tcntietien est onéreux pour T Ë tst D’ailleurs, la disséiuinalion des troupes nuit à l'instruction e t à la di-cipline.

D'après le p rojet du général Hervé, un grand nombre de bâiim euts militaires seraient désaf­fectés e t . avec le produit de leur vente, évalué au bas mot à 80 millions, on construirait dn nouvelles ea^'oriies dans les g iands centres dont les garui- Bons seraient accrues.

Le général Hervé espère qu'avec les nouveaux CBsornements. répondant aux besoins de l'hygiène moderne, il y aura désormais beaucoup roiuns do malades dans le 19* corps. Do plus, la concentra­tion des garnisons rendra plus tacilemout dispo­nible le 19* corps pour une guerre en Europe.

E X T É R I E U R

E n S i< * !le .M. Colajanni. député, communique au Secolo

les n.iuvtilles alarm antes qu’il a reçues do Sicile.T rente mille ouvriers des mines sont sans pain;

ils menacent de m ettre le feu aux récoltes, disant que puisqu’ils sont condamnés à m ourir de faim, ils veulent que d 'autres subissent leur sort.

Le brigandage a repris des proportiona telles que les piopriétaires renoncent aux travaux agri­coles.

M. Colajanni est partijm m édiateo ien t pour la Sicile.

E e s m a r e h c s f o p c é e s e n A l l e m a g ; n e .Le bataillon d'artillerie do siège Ulm, venant

de Cologne, est arrivé, mardi, à W aiblingen, dans le W urtem berg Les voitures d'ambulance conte­naient quarante malades, dont un a succombé bientôt. C 'est la chaleur excessive qui a causé cette catastrophe. Une enquête a é té immédiate­ment ordonnée.

S i n é c u r e s .Le gouvernem ent hongrois vient d'ordonner la

suppression des bureaux de postes' de Pered et d’Egyhazgoll, com itat do Prosbuurg. Depuis plu­sieurs mois ces bureaux n’avaient ni reçu, ni expédié une seule lettre.

D édié ù^Ia S ocié té p rotectrice des oiiiuiuux.

Il paraît que dans plu^ieu^s pays, les chevaux qui soulViont do rtiuiuatiHnies sont trniiés aux baiua ilobuuu. En A ugteicrie, il existe pour les che­vaux des eiablisseineuts de bains de vapeur. La ville do Bsden, près de Vienne, vient do votei uno Bonimo do 60.600 fr, pour l'iustallaiion de bains sulfureux destinés à la race chevaline. C 'est le premier élablissomont de ce genre. Comme nous sommes en retard en F ’anco. A quand le prem ier Hammam pour les chevaux.

E c s t o m b e s f r a n ç a i s e s e n A l l e m a g n e .

L’ambasasdour. de France à Berlin fait procéder à un rolové des sopuduios do tous les militaires français m orts en Allemagne pendant e t après la guerre do 1870.

Ci's sépultures étaient confiées jusqu’ici aux soins dos associations d'anciens militaires aile manda ; le Guuvurnement français a Tintention de se charger désormais de leur entretien.

Le nouveau corps électoral belge.Les Bolgea vionnent d'achever la loi éteciorsle

qui faisait suite à leur longue révision constitu- tionnolle. Il y aura 1.3 '6 .629 o lecteursà laC hani- bro, dont 857,059 u’ayant qu'une voix. D'autres, pères de famille, capacitaires, etc ., en ont plu­sieurs, ce qui fait que le nombre total des voix sera de 2 millions environ.

La Belgique a onze fois plus d’électeurs que sous le régime censitaire d’oû elle sort.

E aeorc une invention am éricaine.Fondant que Ton s’occupe des cuirasses à l’abri

dos balles, les Américains s’ingénient à découvrir de» vôti-mouts à l'éprouve des maladies. Une a r­mure do caoutchouc, à l’usage des médecins, vient d 'ê tre brevotéo à W ashington. Si elle tient ce qu 'ede promet, elle sera plus utile que la cuirasse sur laquollo on tire en ce moment à Londres des coups do fusil.

Le vêtement contre Tinfcrtion des maladies ros- BOiuble quelque pou à un costume de plongeur. Il est im|iormcablo à l’air, de façon que nul gormon'y peut pénétrer. Sous chaque pied se trouve un POuMet. et une cumbiuaison ingénieuse fait que Tair frais est insufflé dans le vêlem ent par le seul fait dn la marcho. Mais, avant d 'en tre r, cet a ir se filtre en traversant une membrane antiseptique, et il rersort on haut du vêtem ent à travers uno autre membrane.

I»e cuip d'élépbaot»Toujonrs la mode I Cuir d’éléphant. N om avions

déjà le cuir de crocodile des E tats-U nis, le en ir de serpent grand ophidien de l ’Amérique d u Sod^ Le cuir d’é ophanl vient de faire son apparitioai mais il est fort cher. Le tannage des peaux d’é lé - phiint constitue une industrie absolument nou ­velle. Le procédé de tannage nsité est le procédé ordinaire ; mais, au lieu d’écorce de chêne m oulue, on se se rt d 'un fo rt ex tra it de tannin que l ’on laU agir pendant six mois. Quand la peau de l’éléphant est tirée de la fosse de tannage, e lle a près de 4 centimètres d’épaisseur. L e nouveau cu ir n’est pas à la portée de tou t le monde, puisqu'une gibe­cière en peau d’éléphant coûte 200 francs, une petite valise vaut en tre 1.500 e t 2 .000 francs; les étuis à cigare e t les porte-cartes se vendent i^e 15 à 30 louis 1 Mais en Am érique l ’a rg en t ou l ’o r tombant des nues. On fabrique encore des tapia d'une grandeoriginalité ; dans cecas, la peau d’une solidité incomparable est sim plem ent tannée e t non corroyée. Ce sont là des tapis de million­naires 1

Mœurs anglaises.L ’A n g ie le rre v ie n t d e ré v é le r , p a r u n n o u ­

veau I ra it , se s m œ u rs s i c u r ie u se s , e t q u e n o u s co n n a isso n s s i p e u . L o rd R o seb o ry , p ré s id e n t d u C o n se il, a fa it c o u r ir le D e rb y d 'Ë iisom p a r u n d e ses c h e v a u x , L a d a s , e t l ’a g ag n é . A ussitô t, les jo u rn a u x lib é ra u x d e c r ie r v ic to ire ; ce succès s u r le lu r f , c 'e s t d e s in ilt ie is d e voix d e p lu s a u x p ro c h a in e s flec iio n s p o u r le p a r ti . U s n e se tro m p e n t pas d a n s le u r jo ie ; les A n g la is a im e n t l a n t l e sp o ri, il es t d a n s le u r s a n g à te l p o in t q u e |ilu s d 'u n o u v r ie r q u i se m oque d e la p o li­tiq u e i r a p o r te r son b u lle t in a u g e n tle m a n assez h e u re u x e t b ien a v isé p o u r a v o ir p o s ­séd é e t f.:il e n ir a in e r le v a in q u e u r d e la g ra n d e co u rse a n n u e lle .

LE PARLEM ENT. S É N A T

SÉAîîCE DU J e u d i 7 Ju in

Les C onse ils d e P r u d 'h o m m e ^ .

L’o rd re d u jo u r a p p e lle la s u ite d e la d iscussion d u p ro je t s u r le s c o n se ils d e p ru d 'iio m n ie s .

M. E d o u a rd lU illa u d d e m a n d e q u e le s consfbils n e so ie n t pus p ré s id é s p a r le ju g e de pa ix com m e le p ropose la c o m m iss io n . C e se ra it a n n u le r la loi s u r T a rb ilra g o .

A près u n e in te rv e n tio n d e âfU . F é l i x .1 /arltn e t P o ir ie r , l 'a m e n d e m e n t e s t r e n ­voyé à la com in isssion .

Les a r tic le s 27 à 40 so n t a d o p té s s a n s m o ­d ifica tions.

SÉANCE DU Ven d red i 8 J u in .

L a F ête de Jea n n e d ’A rc .

L e S é n a t d iscu te le p ro je t d e U . F a b re , te n d a n t à in s t i tu e r u n e fô le n a tio n a le a n ­n u e lle de J e a n n e d 'A rc .

i l . de l 'A n g le -R e a u m a n o ir d i t q u e le s c o n se rv a te u rs n ’o n tja m a is s o n g é à c on fiÉ ^uer J e a n n e d 'A rc à le u r p ro fit : il d e m a n d e q u e le G o u v e rn e m e n t fasse p re u v e d ’e s p r i t e n r a p p o r ta n t les m esu re s p ris e s p o u r e m p ê c h e r les o llic ic rs d 'e n t r e r e n u n ifo rm e d a n s lès ég lises où on fê la it Je a n r te d 'A rc , e t i l d i t q u 'i l v o te ra le p ro je t.

H. F a b re rép liq u e d 'u n to n assez ra id e , ( |uo les c o n se rv a te u rs o n t ré e lle m e n t v o u lu con fisq u e r J e a n n e d 'A rc ; p u is i l fa it u n lo n g é loge d e J e a n n e d 'A rc , d a n s leq u e l i l p a r a i t a p p o r te r dos p a ss io n s p o litiq u e s n ’a y a n t q ii 'u n ra p p o rt fo r t é lo ig n é a v ec le su jet* M. l 'a b r e d ém o n tre q u 'i l n e s ’a g it p a s d e

FEU ILLETO N

LE CRIME

DE LA R U E C H A N O I N E S S E

' .^ 'b d is q u f t U d e C h a m p g ra n d . im m obile , «'^.Dcieux, v h e rc b a ii à m e u re u n p e u d 'o rd re Oàns ses idées , G as to n , su rp r is p a r la p lu ie ,

é ié cu D ira in i d e s e ré fu g ie r so u s •uveni d’u n e v ie ille m aison . l ’ attendait q u ’u n e v o itu re v in t à p a sse r.

, i'Ul a u ^ i c h e rc b a ii i c o o rd o n n e r ,à a r r ê te r çuur» tum u ltu eu x d e s e s p en sées .A quelques p as Tun de T au tre , c e s deu x

<|Rtni-s re iiaè sa ieu l avec é to n n e m e n t e t . .^ ""”6 les i i i '(d e n ts de la lo n g u e co n v e rsa -

qu'ils v en a ien t d ’a v o ir e n sem b le Fi-tidaiii ce te m p s , un tro is iè m e tte rso n -

liM-’ Tonibre d e re s c a l ie r , ses ile tic ieu sem eu l à la p o r te d e M F ru n -

OTl In ilillllll ? il L re te iia o l sa re sp ira tio n ,

*fniole a t te n d re q u e lq u e cb u se .

ia tsM ite aux journaux n’ayant p a i ^ M a v o o U m dioaO alm ana>L4vy.

Q u’a iie iid a il il 1Dix m in u te s e n v iro n s’é ta le n t é co u lée s

d ep u is q u e le v ie illa rd é ta it re m o n té c h e z lu i.L e ro u le m e n t d 'u n e v o itu re — ce lte q u i

e m m en a it G as to n — tro u b la un in s ta n t le s i ­len ce d e la n u it.

L 'bom m e tre s sa il l i t , p u is a u b o u t d e q u e l­q u e s s e c o n d e s il sem b la p re n d re u n e d é c i­s ion . Il s’av an ça p ru d e m m e n t d a n s l 'o b sc u rité ; d e s c h a u sso n s d e l is iè re é to u ffa ien t le b ru i t d e se s p a s .

U ne lig n e lu m in e u se e n c a d ra it la p o r te m al jo in te . Il s’a p p ro ib a d e c e lle -c i, re g a rd a p a r le tro u d e la s e r r u r e , m it la m ain s u r la c lé , p u is p é n é tra s i d o u cem en t d a tts la p ièce o ù s e tro u v a it M. F ra n ç o is q u e c e d e rn ie r n ’e n ­te n d it r ie n e t n e s 'a p e rç u t m êm e pus d e la p ré se n c e d e TiuConiiu, a u q u e l d u r e s te il to u rn a it le d u s.

L ’o n c le d 'A n d ré e é la it e n tra in d 'é c r ire à sa n ièce les l ig n e s q u ’o n d e v a it re tro u v e r ving t jo u rs p lu s ta rd .

L’é i in n g e r r e s ta it im m o b ile , cuTRemplunl d’un œ il a rd e n t le v ie illa rd , d o n t la tê te é ta it fo rtem en t é c la iré e p a r l a lam p e

F o u r q u i a u ra i t vu c e ta b le a u , l’effet eû t é té sa is issan t.

L e liotHC m o n o io n e e t r é g u lie r d u coucou d om ina it le b n i i t . ié p é ié d e la p lu ie to m b an t s u r le pavé

M. F ra n ç o is v en s it d e t r a c e r la p re m iè re p h ra se d e su le ttre . T o u t e n rb e rc h u n t les te rm e s d a n s le sq u e ls il a lla it fo rm u le r sa d o u le u r , le p a u v re h o m m e s e m it è ré fléch ir e t 8* p r it le f ro n t e n tr e s e s m ains.

A ce m o m e n t, le n o c tu rn e v is iteu r, r r a i - g n a n t d 'ê t r e s u rp r is , so r t i t d e la p én o m b re e t app e la à h a u te vo ix :

M o n sieu r d e C tta ro p g ran d !Le vieillard» en en tenoant brusquem ent ce

nom q u ’il c ro y a it ig n o ré d e to u s , s e re to u rn a b ru sq u e m e n t

— Q ue m e v o u le z -v o u s? s’écm a-i- il, san s c h e rc h e r à s e r e n d re co m p te d e la p ré sen ce an o rm a le d e so n é tr a n g e in te r lo c u te u r .

— J i- te n a is a m ’a s s u re r q u e M. F ran ço is e t M d e C h h a m p g ra n d n e fo n t b ie n q u 'u n e seu le e t m êm e p e rso n n e .

— Q ue vous im p o rte , e t d e q u e l d ro i t , o se z -v o u s p é n é tr e r a in si c h ez m oi ?

— F a iie n c e , v o u s a lle z le sa v o ir , ré p o n d it T inconnu avec ca lm e .

— A u rie z vous d o n c la p ré te n tio n d e vous im p o se r ici m a lg ré m a v o lo n té , re p r it n . F ra n ç o is , do n t la voiv tre m b la it d>> c o lè re . P re n e z g a rd e , p o u rsu iv it- i l , si vous n e so rtez à T iiista itt. j ’a p p e lle ou je m o c h a rg e d u so in d e m a d é fe n se .

— R a ssu re z -v o u s , m o n s ie u r d e C ham p- g ra n d , j e n 'cn v e u x .n u lle m e n t a v o tre v ie , ni au t i t r e d e c e n t m ille f ra n c s q u e vous possédez . J 'a i à vous p a r le r , sim p lem en t.

L’o n c le d 'A n d ré e é ta it s tu p é fa it. C o m m en t, s e d e m a n d a ii- il, c e t h o m m e p e u t- il c o n n a ître ces d e u x p a r tic n la r iié s d e m on e x is te n c e ?

L’é lra n g i-r , c o m p re n a n t T é to n n em eu t du v ie illa rd , a jo u ta av ec tra n q u ill i té :

— J e s a is à p ré se n t q u i vous ê te s , Je sais tou te v o tre v ie e t le s m o tifs q u i v o u s o b h g ro t

*à vous c a c h e r . V oici b ien lo n g ie in p s q u e je vous .ch e rch e , e t m a in te n a n t q u e j e vous a* tro u v é , n o u s a v o n s a v o ir le u s d e u x , s’il vous plu it, u n e e x p lic a tio n im in ed ia ie .

L a p a tie n c e é c h a p p a it a M. F ia n ç o is— E n co re u n e lu is , s’é c r ia i i l , v o tre ton

e t la façon dotti v o u s a v ez p é n é tré c h e z m oi m 'a u to r is e n t à vous ré p o i .d re a u t ie m c n t q u e p a r d e s p a ro le s e t à v o u s t r a i te r co m m e un m a lfa iteu r. V oyons, f l i t is s o n s ^ n I q u e voulez- voBS? Q u i ê te s v o u sT

— Q ui je su is , rép liq u a l’é t r a n g e r d’u ne voix so u rd e ; j e s u t ' le iils d’u n e fem m e d u n i vous aveîB cau sé la m o n . Ce q ie j e v e u x , je vais vous le d ire . J e v iens vous dem aH der c om pte d e la m o rt d e m a m è re . C 'est vous, c o iiiin u a -t- il, q u i l'avez fait c o n d a m n e r in ju s­tem en t p o u r s a u v e r la rép u ta tio n d e vo tre be lle sœ u r . O r, le s re la tio n s q u e m a m ère e n tre te n a it av ec la fem m e d e v o tre frè re av a ien t d ’a u tre s ra iso n s q u e c e lle s q n 'o n leu r a p rê té e s , vous le savez b ien . Souffran te , m a lh eu reu se , s a n s pa in p o u r e lle e t p o u r son en fan t, n ia m ère s e rv a it , — il e s t v ra i, — d 'in te rm é d ia ire e n t r e m ad am e E dm ée de Clium g ra n d e t Tnn d e sc s am a n ts ; e lle tra n s- pui'laii leu rs le ttre s .

— T u iscz-vuus.— Oh ! vous m ’e n te n d re z ju sq u 'a u bo u t,

c a r j e n ’a i p a s fini. F a r o rd re d e la g ra n d e dam e, m a m ère s 'é ia i tp ro c u ré c e r ia in c d ro g u e m édicinale d o n t e lle ig n o ra it m êm e le nom et dont e lle n e p o u v a it so n p ço n n ccT u siig e . C elte

firépu ra tion , m o iîs ieu r d e C h a m p g ra n d , vous c savez e n c o re , d e v a it s e rv ir à tu e r le b â ta rd

q u e v o tre b e l le - s œ u r p o rta it d a n s se s e n ­tra illes . V oici ta v é r ité . A rrê té e , co n d a m n é e s u r vos d é n o n c ia tio n s , ce lle q u i n ’av a it su se d é le iid re c o n tre ce u x q u i av a ien t ex p lo ité pHifiiIcm ent son ig n o ia u c c ei sa t r is te posi- lion, so r tit d e p riso n b ien lo n g tem p s a p te s . J 'é ia is en c o re fo rt je u n e a lo rs , e t vous allez :ip p re iid re c o m m en t j ai pu g a rd e r le su u v eu ir de cet h o rr ib le p a ssé .

« Ë |)u is é e p a r le c h a g rin , la m alad ie e t la m isè ie . m a m è re , u n jo u r d 'h iv e r tom ba s u r u n e g ra n d e ro u te p o u r n e p lu s se re h 'v e r . J e ta is a u p rè s d 'e lle . L e froid- é ta it glacial. N ous n ’av io n s a u c u n e n d ro it p o u r n o u s abriter e t trouver du secours. S e a ia u t sa fin a p p ro c h e r , la pauvre femme, àu milieu des

accès de toux q u i lu i d é c h ira ie n t la p o itr in e , n ie raco n ta C om m ent e t p o u rq u o i e lle ava it é té con d am n ée . J e ten a is s c s m alus a m a ig rie s d a n s les m ie n n e s ; ni m es bais- r s , n i m es la rm es n e p o u v a ien t réch au ffe r s e s d o ig ts d é jà g laces p a r les ap p ro c h e s de ta m o rt.

u — Mon e tifau i, m e d it e lle , un h o m m e r ic h e , p u issan t, tou p è re , m ’a e n ir a ln e e d a a s u n e voie d é sh o n iiê te , p u is m 'a lâ ch em en t a b a n d o n n é e D epu is c e jo u r , m a lg ré tous m es e ffo rts , m a lg ré to u te n ia b o n n e vo lon té , j e n ’a i ja m a is p u r e n t r e r d a n s le d ro i t ch em in , c a r m a p re m iè re fau te a p e sé s u r to u te m a v ie J e su eco m b i' é c ra sée so u s le poid> d ’un e c ru e lle fa ia iité T u e s e n c o re u n en fan t, m ais n’ou b lie j a m a is c ec i, n ion fils : S o ls hon n ê te , trav a ille , tâ c h e d e t 'in s t ru ir e , e t p lu s ta rd v e n g e m a m ém o ire .

« La n e ig e se m it â to m b e r p lu s fo rt Uu h o q n e î^ in is t r e lui coupa la p a ro le , q u e lq u e s g o rg ées d è s a n g ro u g ire n t s e s lèv re s déco lo ­ré e s . p u is e lle poussa un d e rn ie r so u p ir C 'é ta it to u t, e lle é ta it m o rte !

« L e v a g ab o n d d’a lo rs , le (lis d e ce itp p a u v re fem m e, v ien t au jo u rd 'h u i v e n g e r sa m ém o ire e t v o u s d e m a n d e r d e s co m p te s , m o n s ie u r d e C h am p g ran d .

— D es co m p te s à m oi I vous ê te s foii ' s 'é c ria le v ie illa rd : ce q u e j 'a i fa it, j e d ev a is le fa ire .

— A insi, c’e s t b ien vous, n 'est-ce p a s , q u i av ez fait c o n d a m n e r m a m è re ?

— O u i, c a r c’é ta it u ne in d ig u e c r é a tu re .. .— A v o tre to u r , la lsez-vous, m o n s ieu r .— L es ju g e s o n t f rap p é e n e lle uo jhfem m e

s a n s foi, s a n s m o ra in e , u n e n a lh e u re u s e en fin !

— • A b I q u e l n o m d o n n e rez -T o as d o n c à la m è re d e v o tre n iè c e ? ru g i t l 'é traD g e r,

— S ilence , g red in I e t h o rs d 'ic i 1 s’é c r ia M. d e C h am p g ran d fu rieux .

— A h I c 'e s t a in si q u e v o u s m ’accu e ille z ! eli b ien ! é co u tez ceci : J e sa is à p ré s e n t p o u rquo i vous déro b ez m ad em o ise lle A n d ré e a u x 're c h e rc h e s d e v o tre b e l le -s œ u r . J ’a i e n ­tendu to u te la co n v e rsa tio n q u e v o u s avéz e u e , il v a u n e h e u re , a v e c le fiancé d e v o tre n ièce . D em ain j 'a p p re n d ra i à m a d a m e de R ieu ssac o ù s e cac h e so n e n fa n t. C e s e ra tna v e n g ean ce .

F ils d ig n e d e la m è r e ! â m e v i le e t b a s se q u i su rp re n d les se c re ts à tr a v e r s le s p o rte s e t c ro c h ç ttc les s e r ru re s , m o n b ra s e s t e n c o re assez v ig o u reu x p o u rc b â t ie r ton Im p ru d en ce . A llons co q u in , d e h o rs !

Jo ig n a n t fa c tio n a u x p a ro le s , M. de C h am p g ran d , le fro n t e m p o u rp ré p a r la c o ­lè re , a v a it sa is i l 'io co n n u à la g o rg e j c e lu l - t i c h e rch a e n vain à se d é g a g e r . L a p o ig n e v i­g o u reu se d u v ie illa rd é tre ig n a it fo r te m e n t le je u n e h o m m e U ne lu tte d o u i l 'issu e n e pou­v a it ê t re d o u te u se co m m en ça .

L’é tr a n g e r n e ta rd a p a s à s e r e m e ttr e delà su rp ris e ca u sé e p a r l ’im p é tu e u se a t ta q u e dont il v en a it d 'ê t re I o b je t. Il p a rv in t à u isir les p o ig n e ts d e W. d e C h a m p g ra n d e t le s lu t b ro y a en q n e lq u e so r te . L’o n c le d’Andrée fdt c o n tra in t d e lâ c h e r p r is e , e t p e rd i t a n s s ilô t l'av an tag e q u e sa b ru s q u e a g re s s io n lu i avait as su ré to u t d’a b o rd .

S a fu re u r , lo in d e s’apaiser, ne fit qne g ra n d ir L'càil e n fe u , lé V isag eco o g es tio an é , il s e m b la it c h e rc h e r a u to u r d e lu i u n e arme p o u r se d é fe n d re . S e s r e g a rd s t o m b a n t s u r u n e c a n n e p lom bée p la c é e p rè é d e l à t il ch e rc h a au s s itô t A sé rapprôcber deéatri- d ro ii . . ' •

( A tu iW ê ) *

Page 2: La Politique Coloniale. - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1894_06_10_MRC.pdfA SE.Vi.lK. au nurcaii du .ioiirriaJ, 1, rue Saint-pierre, 1, • et clii'n: tous

J O U R N i iL D B S K N U S

c ré e r u n e fô te r é a c ü o n n a lr e , m a l» b ie n n o e fé te n a t io o a l e , u n e fôle r é p u b lic a in e , e n l 'h o n n e u r d e c e lle d o n t l a v ie a e u u n e g r a n d e u r te l le q u ’o n n e p e u t lu i c o m p a re r € q u e S o c ra te d a n a sa p riso n e t J é s u s s u r .s a

c ro ix . »Jf. ÏV arie tiic , q u i su ccèd e à M . F a b re , d i t

q n ’i l r e t i r e so n n o m d e ce u x q u i f ig u re n t en tê te d e la p ro p o s itio n , p a rc e q u e le d é b a t lu i a p ro u v é q u e l 'id é e d 'u n io n q u 'i l a v a it p e n sé à fa ire p ré v a lo ir n 'é ta i t p e u l-^ lre b ien q u u n m y th e .

Jf. D u p u y , p ré s id e n t d u C o n se il, m o n te e n s u i te à la t r ib u n e , e t d é c la re q u e le O o u - v e rn e m e n l s e ’ r a l l ie au x c o n c lu s io n s d e la

■ co m m issio n te n d a n t à l’a d o p tio n d u p ro je t. I l n e f a u t p a s q u 'o n re n o n c e à fê le r J e a n n e d 'A rc p a rc e q u e l 'e s p r i t d e p a r t i s e s t m a n i ­fe s té a u to u r d 'e l le . O h n 'a q u 'à re n v o y e r dos h d o s ceu x q u i v o u d ra ie n t l ’ex p lo ile r .

M. D u p u y e s t é g a le m e n t fav o ra b le à l 'é r e c ­tio n d 'u n m o n u m e n t à J e a n n e d 'A rc à R o u e n , co m m e le p ro p o se SI. D em éle .

Jf. D em ôle so u tie n t l’id é e d e son m o n ii- m e n t e t c o m b a t la fé te , q u i d 'a p rè s iu i p ro ­v o q u e ra it d e s d isco rd es .

Jf. W a llo n s o u tie n t q u e ia fé te n a tio n a le e t la s ta tu e p e u v e n t se c o n c ilie r , e t l iu a le m e n l la p re m iè re e s t v o lée p a r 14G voix c o n tre 21.

L e S é n a t vo le d o n c à J e a n n e d ’A rc u n e fé te n a t io n a le e t u n m o n u m e n t.

S c r u t i n s u r l 'a r t ic le / * ' de la p r o p o s itio n de lo i de M. Joseph F a b re e t p lu s ie u r s deses eo llè ifues , a y a n t p o u r o b je t l ' i n s t i t u ­t i o n d 'ù n e f i l e n a t io n a le de J ea n n e d A rc , f i t e de p a tr io t is m e .L e S é n a t a a d o p té .O n t vo lé p o u r ; MM. F r a n c k C h a u v e a u e t

C bovet.N 'a p a s p r i s p a r t a u v o le : M. C u v in o t.

CHA M BRE DE»« D É P U T E S

SÉAKCE DU J e u d i 7 J u r a .

L a r e c o n s i r u c l io n de V O p é ra -C o m iq u e .

U n c ré d it d e 1 .460 .000 f ra n c s , p o u r le b u d g e t d es c h e m in s d e f e r d e l 'E ta t , es t ad o p té à l ’u n a n im ité .

U n c r é d it p o u r la c o n tin u a tio n d es t r a ­v a u x d e rO p é ra -C o m iq u e , a p rè s d iscu ss io n e n t r e iftf. B e r r y e t M esu reu r , e s t ad o p té p a r 437 vo ix c o n tre 33 .

L a p o l i t iq u e fr a n ç a is e e n A fr iq u e .

O n d isc u te l 'in te rp e l la i io n d e H . E tie n n e s u r l a p o lit iq u e f ra n ç a ise e n A frique

Jf. E tie n n e d év e lo p p e so n in te rp e lla tio n en fa is a n t c o n s ta te r l ’im m ix tio n d e l 'A n g le ­t e r r e d a n s n o s a ffa ires c o lo n ia le s . I l te rm in e e n d is a n t q u 'i l e s t c e r ta in q u e le G o u v e rn e ­m e n t fe ra re sp e c te r le s d ro i ts e t la d ig n ité d e la F ra n c e e n Afi'ique.

Jf. F r a n ç o is D elonc le m o n tre à la C ham b r e q u e le b u t d e l’A n g le te rre e s t d e s 'e m ­p a r e r d e l ’E g y p te , q u 'e l le o ccu p e dé jà , c o n tr a ir e m e n t a u d ro it .

A p rès l’in te rv e n t io n d e J/.lf. F lo u r e n s e t D ela fosse , Jf. H a n o ta u x , m in is tre d e s a f­fa ire s é tr a n g è re s , a la p a ro le .

I l n 'h é s i te p a s , d i t - i l , à d é c la r e r q u e la c o n v e n tio n an g lo -c o n g o la is e d u 12 m a i n e r e s p e c te p a s le d ro i t d e p ré fé re n c e p o u r F r a n c e p o u r a c h e te r , e n cas d e l iq u id a tio n , l e s te r r i to ire s d u C ongo. E lle m e t l ’E ta t d u C ongo e n r u p tu r e av ec le s p u issa n c e s v o i­s in e s . U n te l a c te e s t e n co n tra d ic tio n avec le d r o i t in te rn a t io n a l a f r ic a in . I l s 'a g it au ss i d e l 'in té g r i té d e l 'e m p ire o tto m a n , a ffirm ée , d e p u is u n d e m i-s iè c le , p a r to u s les tr a i té s e t p a r to u s le s ac tes in le r iia iio n a u x .

L e G o u v e rn e m e n t a fa it les ré se rv e s les p lu s e x p re sse s a u p rè s d e s G o u v e rn e ra e n ls b e lg e s e t a n g la is . L e G o u v e rn e m e n t a n g la is p a r a i t m a in te n a n t d isp o sé à e n t r e r e n d is ­cu ssio n av ec n o u s . C es d isp o s itio n s loule.s n o u v e lle s d o iv e n t ê t r e p r is e s e n g ra n d e

■ c o n s id é ra tio n ; m a is , e n a t te n d a n t , la F ra n c e c o n s id è re la co n v e n tio n an g lo congo la ise c o m m e n u l le e t d e n u l elTet. E lle a g ira de faço n à p ro u v e r q u 'e lle a le s e n tim e n t d e ses d ro i ts , e t la vo lo n té e t le s m oyens d e les f a ir e p ré v a lo ir . A ce lle h e u re , le G o u v e rn e ­m e n t e s tim e q u ’il y a d e s m e su re s co n se rv t r ic e s à p r e n d re .i l a e n v o y é des fo rces né c e s sa ire s p o u r d é fe n d re les p o stes f ra n ç a is D 'a u tre s tro u p e s su iv ro n t.

J f . E tie n n e rem erc ie le m in is ire . I l 1 d e m a n d e d e fa ire occu p e r les te r r i to ir e s q ue l a F ra n c e a le d ro it d 'o c c u p e r e t dépose l 'o r d r e d u j o u r s u iv a n t :

« L a r .h a m b re , a p p ro u v a n t le s d é c la ra l io n s d u f îo u v e rn e m e n i e t co n v a in c u e (jue s 'a p p u y a n t s u r les e n g a g e m e n ts itite rn iiiio - n a u x , il s a u ra fa ire re sp e c te r les d ro its d e '■ F r a n c e , p a sse à l’o rd re d u jo u r . »

Jf. le P ré s id e n t d u C o nse il d it q u e G q u v e rn e m e n t accep te l ’o rd re d u jo u r de M . E tie n n e , q u i e s t ad o p té à l 'u n a n im ité d e 627 v o ta n ts .

O n v a lid e l 'é le c lio n d e .M. M arsan à C as- te ln a u d a ry (A u d e ).

L a p re m iè re q u e s tio n à l 'o rd re d u jo u r é ta it la ré p o n se à fa ire a u G o u v e rn e m e n t f ra n ç a is r e la tiv e m e n t a u x m e su re s in te rn a ­tio n a le s à p ro v o q u e r p o u r p ro té g e r les o iseau x u t i le s à l ’a g r ic u ltu re . A p rè s u n e d isc u ss io n à la q u e lle o n t p r is p a r t M U. T isse - s e r a n d , le c o m te V an d e n S tra to n -F o n th o x , T a rd if , B ie le r , le c o m te K olow raf, d ’I lo n l , S a g n ie r , l a d é lib é ra tio n s u iv a n te a é té a d o p té e :

L a co m m issio n in te rn a t io n a le d 'a g r i ­c u l tu re re in e ic ie M. le m in is tre d e 1 a g r i ­c u l tu re d n zè le q u ’il a a p p o rté à r é p o n d re a u v œ u q u ’e lle lu i a t ra n sm is à la su ite d u co n g rè s in te rn u lio n a l d e la H aye.

« E n ré p o n se à la q u e s tio n posée d a n s s a le ttre d u 4 m a rs 48«4 , e t a p rè s a v o ir p r is co n n a is sa n c e de la co n v en tio n in io r - v e u u e e n t r e l 'A u tr ic h e - I lo n g r ie , l 'I t a l ie e t l 'A lle m a g n e , e lle ex p rim e le vœ u q u ’il y a lie u d e r é u n i r le p lu s ra p id e m e n t p o ssib le la co m m issio n p ro je té e , e n d o n n a n t à c e l le - c i la m issio n d e s 'in s p ir e r d e la c o n v e n tio n p réc itée .

« E lle e s tim e q u 'i l e s t in d isp e n sa b le de c o m p lé te r c e lle -c i p a r la lis te d e s o ise a u x à p ro té g e r , e t d 'y in tro d u ir e les c lau se s n éces­s a ire s p o u r e n c o u ra g e r la p ro tec tio n d e s n id s etvdes o iseau x u tile s . »

L a d isc u ss io n a é té o u v e rte e n s u ite s u r le rég im e m o n é ta ire a u p o in t d e v u e des in té rê ts ag r ico le s .

M. le co m te V an d e n S tra te n -P o n lh o z a p ré s e n té u n ra p p o r t s u r le tra v a il e n v o y é de D a n e m a rk s u r ce su je t. A p rès d iscu ss io n , la co m m issio n a d é c id é q u e la q u es tio n s e ra it p e r lé e à l 'o r d r e d u jo u r d u p ro ch a in co n g rè s e t q ue d es é lu d e s p ré lim in a ire s s e r a ie n t p ro ­v o quées s u r ia q u es tio n .

C H R O W ^ L O C U EL a re v u e d es b r ig a d e s d e g e n d a rm e r ie de

l 'a r ro n d is s e m e n t p a r le co lo n e l G oyon a eu l ie u , a in s i q u e nous l 'a v io n s a n n o n c é , h ie r m a l in , d e r r iè r e la c a se rn e , s u r le C ours.

C 'est av ec le p lu s v if p la is ir q u e nous av o n s co n s ta té la b e lle te n u e e t les m o u v e ­m e n ts c o rre c ts d e ce lte tro u p e d 'é li te , fa n ta s s in s e t c av a lie rs .

Le m a g n iliq u e e sc a d ro n su r to u t é ta it l 'o b je t d e s co m m e n ta ire s les p lu s l la lieu se s , e t se s ex e rc ice s s u r la p e lo u se é ta ie n t ju s te ­m e n t re m a rq u é s .

L 'a ir m a r tia l e t l 'e s p r i t d e d isc ip lin e de ce co rp s si u ti le e t si d é v o u é , n o u s oiTrent l 'im ag e to u jo u rs réc o n fo r ta n te de la v a il la n te a rm e fran ça ise .

PioDvelles p a rlem en ta ire s .M. T o n ssa in t, le d ép u té so c ia lis te co n tre

le q u e l on a u to r isa des p o u rsu ite s p a rce i ju 'i ' a v a i t in su lté le sg e n d a n n e s , v ie n t d 'è t r e con d a m n é à d ix jo u rs d 'e m p r iso n n e m e n t 400 f ra n c s d 'a m e n d e .

M . D u p u y e t le p a r i m u tuel.P lu s ie u r s jo u rn a u x a n n o n c e n t q u e M. Dii-

p n y é tu d ie u n p ro je t d e su p p ress io n d u p a r i m u tu e l a u x c o u rse s d e c h e v a u x .

P e n d a n t so n p re m ie r pa.ssage à la p lace B e a u v a u , M. D upuy s ’é la i t d é jà occupé d ’un p ro je t d e ce g e n re , m a is son su ccesseu r ne d o n n a a u c u n e su ite a u d i t p ro je t , m a lg ré les n o m b re u se s p la in te s e t r é c lu in a t io n s q u i p a r ­v e n a ie n t tous le s jo u rs à ce s u je t a u m in is ­tè re d e l 'in té r ie u r .

Le n o u v eau p ré s id e n t d u C onseil a d é jà fa it r e p re n d re l ^ tu d e d u p ro je t p r im itif e t il s e d isp o se , p a ra i t - i l , à c o n d a m n e r p o u r to u t d e b o n le p a r i m u tu e l.

CoDDission intematloDaleD'AGRICULTURE

L à commUftlon in lernationale d 'agrlcul t a r e a ten u sa deuxièm e séance m ardi B io li iê re d e ro g ricu llu re .

Ce q u i p â li t u n p e u , c ’e s t le p e t i t r e n tie r , le p e tit em p loyé q u i t ro u v e n t q u e lq u e ex a g é ra tio n d a n s la c h e r té d e la v ie . Mais c 'e s t u n p e tit m a la is e p a ssa g e r , e t s i n o tre v ille d e v ie n t p lu s g a ie , p lu s a n im é e , p e r­so n n e n ’a u r a à s’e n p la in d re .

J e u d i so ir , u n n o m m é V ictor V ig n e ro n .d e F re s n o y - le -L u a t , e n t r a ch ez M. P i a r r o t , h ô te lie r a la p o r te C otup iègue .

C om m e il é ta i t e u c o m p le t é ta t d 'iv ro sso , n lui re fu sa la co n so m m atio n q u 'i l d e m a n - a it av ec force tap ag e . E x p u lsé d e l’é ta b lis ­

s e m e n t, i l sc m it A fra p p e r à g r a n d s coups (le p o in g s d a n s la p o r te v iiré e , d o n t u n des c a r re a u x , d ’u n e v a le u r d e 2 fr . 6 0 , vo la en é c la ts . • • *

L es a g e n ts p ré v e n u s c o n d u is ire n t a lo rs au v io lon l 'iv ro g iie , q u i fu t l 'o b je t d 'u n double p rocès v e rb a l p o u r iv re s se e t d o m m ag e à la p ro p rié té d 'a u t r u i . «■'

v ig n e ro n , q u i a d é jà , p a ra i t - i l , fa it sé jo u r .. l’hô te l d e lu ru e d e la P o te rn e , e n a g a rd é bon so u v e n ir , c a r il a d é c la ré qu^il p ré fé ra it y r e to u rn e r q u e d e p a y e r le c a r r e a u de M. P ia r ro t .

U ne trè s re m a rq u a b le m a tin é e l i t té ra ire , a r t is t iq u e e t m usica le a é té d o ttn ée jeu d i d e r n ie r p a r les é lèv es d e S a in t-V in c e u t.

Les je u n e s a c te u rs s 'y so n t fa it com m e to u jo u rs v iv e m e n t a p p la u d ir , p a r l ’é lég an te e t n o m b re u se société q u i a ss is ta it à ce lte b e lle fé te sco la ire .

L e m a r ia g e d e M''* V a n lro y s , fille de M. V an lroys, an c ie n avoué a SenM s, avec M. E m m an u e l D am b ry , d e C répy , a v o ca t à la C o u r d 'a p p e l d e P a r is , d o it a v o ir l ie u le 14 c o u ra n t à S en lis .

M. D am bry a p p a r t ie n t à u n e v ie ille fam ille d e m à g i 't r a lu fe d e C répy , o ù e lle a to u jo u rs é té fo r t e s tim é e .

Nous oiTrons n o s s in c è re s fé lic ita tio n s au x d e u x fam ille s .

F a n f a r e du H* C u ira s s ie rs .La F a n fa re d u 9® C u ira ss ie rs se fe ra e n ­

te n d re d e m a in d im a n c h e , 10 J u in , d e q u a t r à c inq h e u re s , au P a v illo n d e m u s iq u e .

PKOGIIAMHE

1. S'tOibre e t-M t-use .............. R. Pl a n q u e tte .2 . M oK S 'jue ln ire . m a z ii ik H .. . F a u x O i l l e t . tl G u i l l a u m f T e ll, faolBitin. Kosâisi.4 . S u i t - - d e V a s e s ...................... S c h u b e r t .5 . A ïd 'i ( in a rc h o « ' c h œ u r ) . . V e rd i .6 . i ’û lku d u P o s tillo n S e l le s ic k .

Le c h e f de m u s iq u e , P a u l G jl l e t .

ETAT CIVIL DE SENLISDu 2 au 9 ju in . 1894.

N aissances.4. R iv ie r re (H e n r i-M a u r ic e -E tie n n e ) , ru e

S a in t P ie r re5. C liam h e llan t ( .S iizan n e -A lb e rtin e ) , r u e du

F a iiiio u rg -.S a in l- M artin .7 . D u b u isso n (^H ené-A rséne-T liéodu le), ru e

d e L o inpiègne.

Décès.7 . M. M é ta irie (R e n é - P ie r r e ) , co u v re u r

61 an-i 6 m oi» , ru e du F aubourg - S a in t-.M artin .

9 . Ü uplessy (M arce lle A rg e n tin e ) , 4 a . 3 ra. ru e ilu H eaum e.

P u lilic n tio n s de M arinqes.M. Ü u v iu e r (A lfred D é s iré ) ,é p ic ie r .d e m e u ­

r a n t <à S e n l i s , e t .M"« Jo ly (L u c ien n e .M arie-.M éluiiie), c o u tu r iè re , d e m e iir .in t S a in t-L é o n a rd .

M Ü iitriaux ( J u le s ) , s c ie u r à la îm 'can iq u e d e m e u ra n t à S e n l i s , e t M"* C.oltreai. (M a i'ie - llla iic h e ) , repa.sscuse, d e m e u ra n t à S e n lis .

U a rifiyes .(N éan t).

C 'o il v é r ita b le m e n t p 'a i s i r de v o ir d e tou» cô tés n o tre v ille .si lo n g tem p s re b e lle aux tra n s fo rm a tio n s , t r a v a illé e p a r le |>ic, h pe lle e t la tru e lle . (juatM ité d e v ieux loge­m e n ts so m b res e t h u m id e s s 'é c la ire n t, s ’as- s a in is s e n t e t se m o d e rn ise n t. P lu s d e v ing t c h a n t ie r s d ilT érents so n t e n a c tiv ité e t dus e sco u ad es d e m açons, c h a rp e n tie rs , cou­v re u rs , m en u is ie rs , p e in tre s , e tc ., s’e m p lo ie n t p a r to u t a v ec a rd e u r à l 'œ u v re d e r e s ta u ra ­tio n e t d 'e m b e llis s e m e n t d e l ’a n tiq u e cité. L a ru e d e V iliev e rt .se tro u v e d é jà to u te t ra n s fo rm é e e t d e v ie n t u n e d es p lu s belles i i r lë ie s d e S e n lis , les ru e s d e G om piégne e t )le C répy s 'a llo n g e n t p a r d e su p e rb e s cons­t ru c tio n s e t e n d e v ie n n e n t le faubourg S u in t-G e rm a in ; ii n 'e s t pas ju sa u 'a u x ru e lle s les p lu s ta c i tu rn e s q u i n e v e u ille n t s ’éc la iri e t p r e n d re m e ille u r a ir .

O n n 'a u r a i t ja m a is c ru q u 'i l ex islftl ta n t d ’o u v r ie rs e n b â tim e n ts A S en lis . Il fau t d ire p o u r ta n t q u 'o n n fa it ap p e l à q u e lq u es é tra n g e rs e t q u e d e la rg e s c l f ra n c h e s figures d e lim o u s in s s ’ép an o u is se n t d a n s c e r ta in s c h a n t ie r s . C ourage à to u s , b ra v e s o u v r i m l L a c a m p a g n e se ra b o n n e e t la p ro c h a in e m o rte -sa iso n facile à t ra v e rs e r .

Q u an d le b â tim e n t v a , to u t v a , d i t le p ro v e rb e . R o u lu n g e rs , b ou c lie rs , c h a rc u tie rs , é p ic ie rs , a u b e rg is te s su r to u t s o n t e o c h a n lé s d e cette aOlaence de traT ailleuri.

V ie u x jo u r n a u x vcn«lpe - au B u rea u d u ^ o u f H n l f i e S e s tl iU i 1, r u e S a in t-R ierr e .

l l a r c l i é de S e n lisDU M A RD I 5 JU IN 1894.

' u B s i a NATION ■ riz Îa ibvmiiiK

llWkil. l'heet. l'hoot.

1 I ’* q u a i. 19 ;» 77 14 6 ’> S a n s v a r2* - 18 W1 73 i:i 8 3 Iil.

U® - l ’7 311 «3 1-2 '2.-I 11.1'/ ■» 14 H 711 Itl.

»» 44 III III . Ici.)2 * ^ 21 »» 42 8 80 Id .

Fn in à u | K lane . . U.31 i« k S a n s v a r1®» au 16 juÎD. i *ia-biani- 0 .2 6 — « Id.

Farine : les lOOkilog.,27 fr. 38. — Sans variation.

Arrondissement de Senlis.A c 3 ’« e n - M u l t i e n .

O n n o u s é p r it d e c e lle co m m u n e :La F a n fa re d ’A cy-en -M ullien p re n d ra part

im a n c h e p ro c h a in a u Coiicour.'« d e m usique d e C rép y -en -V a lo is , e n d iv is io n d e classe­m e n t.

P o u r la p re m iè re fois, e lle e n t r e e n lice. T o u t poi te à c ro ii e q u 'e lle s o r tira d e l ’é p ru in e a v ec to u t le succès q u e m é rite so n zèle e t se s é t io n s .

N ous som m es h e u re u x d 'a p p re n d re que M. G a illa rd , d é p u té , vii^nt d e d o n n e r a la je u n e F a n fa re u n tém o ig n ag e d e sa b ie ii- v e iiliin ce e t d e l 'in té r ê t q u 'il p o r te a u x So­c ié té s m u sica le s . Lu sy m p a th iq u e re p ré se n ­ta n t d e l ’a r ro n d is se m e n t d e S e n l is a fait re m e tire u n e som m e d e 25 f ra n c s à .M. le D ire c te u r d e la F a n fa re .

> % n tilly .L a fem m e G o ssin , é p ic iè re , v it e n t r e r chez

e lle , le 3 c o u ra n t, la feiim ie C iié ro n , q u i lui d e v a it d é jà 80 f r . C elle-ci d e m a n d a pour 30 c e n tim e s d e su c re e t ca fé , e t d o n n a I fr. L 'é p ic ié re r e t in t la p ièce e n t iè r e , com m e p re m ie r à -co m p te s u r ce q u i lu i é ta it d û , p u is su iv a n t la fem m e C liéron ju sq u e chez e lle , e lle lu i p r i t s u r s a ch e m in é e , com m e d e u x iè m e à -c o m p te , u n e p iè c e d e 3 f r . q u i s ’y tro u v a it.

Ce p ro céd é n ’a p a s é té d u gotU d e la fem m e C iié ro n , q u i a p o r té p la in te .

A | i r e m o n f .U n a r r ê té p ré fec to ra l d u C ju in convoque

les é le c te u rs d 'A p re m o n t à l’e lfe l d e n o m m er tro is c o n se ille rs m u n ic ip a u x , e n n -m p lace - m e n i d e .MM. G u llé , L e fév ie e t R>-ignard, d é m is s io n n a ire s .

B o i » i 9 y > F r c s i i o y .

.Sur la p ro p o s itio n d e M. le M aire, le C onse il m u n ic ip a l d e I lo issy -F re sn o y a d é - - c id é l 'a c q u is iiio n d 'u n e pom pe à in cen d ie , n o u v e a u m o d è le , e n re m p la c e m e n t de ce lle d e Ito issy c h e f - lie u , d e v e n u e a b so lu m e n t in su fiisa n le ou m êm e in u til is a b le .

C 'é ta it u n e m e s u re q u i s 'im p o -a il d e p u is lo n g tem p s e t d o n t o n d o it félicii<-r la M uni­c ip a lité , to u jo u rs p le in e d e so llic itu d e à i 'é g a rd d e sa b e lle C om pagn ie de p o m p iers .

B o U i'H O U IICL es é lec te iir .sd e B o u rso n n e so n t con v o q u és

p o u r le d im a n c h e 1®'ju i l le t , .à l 'e tle l d o p ro ­c é d e r à ré ie c lio n d e tio is c o n se ille rs n iu n i- c ip iiux , en re m p la c e m e n t d e M.M. L am iciie , R e n a rd e t D e lrez , d é m iss io n n a ire s .

( ' . I i i i m b l y .

U n ign o b le p e rso n n a g e , u n n o m m é B iisière , Age d e 42 a n s , n a tif d e .M aiilienge, a com m is le 3 c o u ra n t un a i l e n t a t à la ( lu d eu r s u r u n e p e tite lille d e i l a n s , nom m ée M arie Bon v a le t. A |irés a v o ir fa it m o n te r ia pe tite s u r les c h e ­vau x de bo is e t lui a v o ir payé du s u c re , il l’e n tr a in a d a n s u u e n d ro it é c a r té e t la s o u illa . Cet in .Iiv id u , i |u i n d é jà sub i plusieiir.s co ii- d a m n a l iü i i ', a é té , m a lg ré se s dé iiég a lio n s pe i> is la iite s , a r r ê té e t d irig é s u r la m aison d 'a r r è l de S en lis .

C l i n i i t i l l y .

G râce à l 'e x e e tle n i" .santé d o n t jo u i t , ce lte a n n é e , le d u c d 'A u m a lc .C iia n t i l ly a re tro u v é la p lu s b r i l la n te a n im a tio n . T o u te s les se ­m a in e s , u n e s é r ie d 'u n e v in g ta in e d 'in v ité s e s t c o n v iée d u sam ed i au lu n d i ; to u te s les s o m m ité s d e l'iir is to i-ra iie , d e l 'a r t e t de la l i t té r a tu re y d é f ile n t to u r a to u r.

M " ' J u l ie t te C h â te la in v ien t d e s u b ir avec succès les é p re u v e s d u b ie v e i é lé m e n ta ire .

N ous a d re s s o n s n o s s in cè re s fé lic ita tio n s à c e tte je u n e p e rso n n e e t à sa fam ille .

D e r n ie r écho des C ourses : A r r e s ta t io nd 'u n e bande.

D es a g e n ts d e la sû re té en v o y és s | é c ia le - m e n t p a r la P ré fe c tu re d e p n l i i^ au x co u rse s (le C h a n til ly o n t a n è l é d a n s le t r a in d e r e to u r u n c e r ta in n o m b re de p irk -n o c k e ls .

D eux d 'e n t r e e u x o n t é té < c u e illis » a u m o m e n t où ils v e n a ie n t d e v o le r à u n n rési* lie n son p o rte fe u ille c o n te n a n t 1.5Ü0 fr.

S u r l 'u n de ces in d iv id u s on n tro u v é u n e é p in g le do c ra v a te d e g ra tid o v a le u r o rn é e d 'u n e g ro sse tu rq u o is e e t d e iiiia tre b r i l la n ts en c ro ix .

t:e ile ép in g le a é té réc lam ée h ie r m a tin p a r son p ro p r ié ta ir e , M. G . . , au q u e l e lle a v a i t é té v o lée . '

L es m a lfa i te u rs o n t d éc la ré se n o m m e r Pedro P a la b o , n é à H io -d e -Ja n e iro , 61 T h o m so n , su je t a n g la is , a r r iv é le m a tio m ê m e d e Loodrea.

Au se rv ic e a n th ro p o m é tr iq u e , o ù i ls o n t é té c o n d u its , le u r v é r ita b le id e n t i té a é té ra p id e m e n t é ta b l ie ; le s o i-d is a n t P ed ro P a la b o se n o m m e e n ré a l i té J e a n B lu tu u d , n é à P o r t-S a in le -M a r ie (L o t-e t-G a ro n n e ) .

I l a su b i onxe c o n d a m n a tio n s p o u r v o ls e t e sc ro q u e rie s , so u s les n o m s d e P ié trô M ar- q u e tti . C 'e s t, e n o u t r e , u n -d é s e r te u r .

L es re c h e rc h e s fa ite s a u s u je t d e B lu lau d o n t é ta b li q u e c ’e s t lu i q u i , e n j u in ‘1890, a la g a re S a in t-L a z a re , a v a it s u b til is é son p o r ­te fe u ille à M. R u in o n F e r n a n d e z , m in is tre d u M exique.

C e b a n d i t cosm o p o lite a p p a r t ie n t c e r ta i­n e m e n t à u n e v a s te a sso c ia tio n d e p ick ­p o c k e ts in te rn a t io n a u x , e t d o it c o m p te r d é jà d e n o m b re u x .m è fa its à so it a c tif .

L ’e n q u ê te s u r s o n 'c b iiip tà se pou rsu it;'y« - L e p ré ttü iilu T ito m so n . d o n t le v é r ita b le '

no m e.-it A uguste D u v a l, n é à V e rn o n (Ë u re ) , a su b i tro is co ndam nation .s .

A le u r d o m ic ile , à A lfu rt, le s a g e n ts o n t s u rp r is d e u x fem m es q u i se s a u v a ie n t av ec d e s p aq u e ts . L’u n e d 'e l le s a v a i t s u r e lle 20.0t}0 fi'. e n b ille ts d e b a n q u e E lle a é té re c o n n u e im m é d ia te m e n t p a r le c h e f d e la s û re té p o u r ê t r e la no m m ée M ûrie P o n g ib a u , d é jà a r r ê té e co m m e vo leuse . C’e s t la s œ u r d e Jo .séphinq PÔ hg ibau . la co m p ag n e d ’un d es m e m b re s d e la fam euse b a n d e C atusse, E m ile C itev u llie r, d i t C h am b o n .

f.a fam ille d es P o n g ib au e s t c o n n u e d es p o lic ie rs . D eux a u tre s sœ u rs d e J o s é p h in e e l son f rè re D o m in iq u e o n t é té co n d a m n é s com m e v o leu rs .

L a seco n d e fem m e se n o m m e P a lro t L’e n - q u é te a é ta b li q u e c e lle -c i é ta i t la com plice d 'u n m a lfa ite u r éva tlé d 'A le n ç o n , n o m m é P a la ts .

U n a u tr e in d iv id u fa is a n t p a r tie d e la m êm e b a n d e , J u le s M ichel, â g é d e 41 a n s , d e m e u ra n t é g a le m e n t à A ifort, a v e n u e M arie- C h a rlo tle . a ré u s s i à s 'é c h a p p e r . L a fem m e A iz ine B en o it, d i te d e N ay ser, q u i d e m e u ra it av ec lu i, a é té a r r ê té .

T ous ces in d iv id u s s o n t a u d ép ô t.

G reil.Au C oncours d e g y m n a s tiq u e d e M ouy, la

S o c ié té [’A v e n ir d e C re il, c la ssée e n I n d i v i ­s io n , a o b te n u d e b r il la n ts su ccès . V oici les p r ix q u 'e l le a re ç u s :

A d u lte s .C oncours d e sec tio u : 2* p r ix , c o u ro n n e

d e verm i-il.C oncuurs in d iv id u e l : 3* p r ix , à M. O lin . E xerc ices spéc iau x av ec e n g in s : 1 " priX;

p a lm e d o ub le .P y ra m id e s a v ec e n g in s : 1 * 'p r ix , m é d a ille

d e v e rm e il.P u p ille s .

C oncours d e sec tio n : 1 " p r ix , co u ro n n e d e v e rm e il .

E xe rc ice s sp éc iau x a v ec m a ssu e s : 1* 'p rix . p a lm e (Je v e rm e il . -

P y ra m id e s a v ec e n g in s : 1 " p r i x , m éd a ille d e v e rm e il.

C oncours d e c o u rse s : 3* p r ix . iNos fé lic ita tio n s à n o s b ra v e s g y m n as te s

e t a le u r m o n ite u r A. B o u lilto n .Le p ré s id e n t-d ire c te u r H ip p . C itz ier, les

m e m b re s d u co m ité e t les m e m b re s h o n o ­r a ir e s p e u v e n t ê t r e fie rs d e s succès d e s g y m n a s te s e t d e s p u p ille s .

Ct’épy-en>Valoia<A b a tto ir s de C ré p y .

A n im aux a b a t tu s e n m ai 1894 :B œ u fs ......................................V ach es.....................................V eadx ......................................M o u to n s .................................P o r c s ..............................

T o ta l ..............................fG ouvieux*

4166

200108

Taxe m u n ic ip a le s u r la v ia n d e .B œ uf : 1'* c a t t 'g o r ie . ., 2 f . 00

__ 2® c a t é g o r i e . . . . . 1 803® c a té g o r ie . . . . . 1 30

V eau ; |r® c a té g o r ie ., 1 93— 2® c a té g o r ie . . . 1 83— 3* c a té g o r ie . . . 1 33

M outon, : U® c a té g o r ie . . . . 2 30__ 2 ' C a té g o r ie . . . . . 2 10— 3® c a l t îg o r ie . . . . . 1 70Taxe m u n ic ip a le s u r le 'p a in .

P a in b la n c : 0 fi'. 30 le k ilog .P a in b is b la n c : 0 f r . 23 le k ilog .

'Ga C lia p e llc -e D -S crv a l.

U n o u v r ie r b e ig e d u n o m d e J a iis se n s (H e n r i) , a é té a r r ê té le 7 c o u ra n t e t é o ro u é à la m aison d 'a r r ê t d e S e n lis , p o u r a v o ir c o u lre v e n u à r a r r ê i é d e x p u ls io n p ro n ù iicé c o n tre lu i le 8 fé v r ie r d e rn ie r .

L.<ïM. A ubry , h ô te lie r , a v a it d e p u is q u e lq u e s

jo u r s à son se rv ic e le n o m m é B ucqiie t, àj d e 19 a n s , oi ig in a ire d e R ozoy-cn -M ultien

Le 2 c o u ra n t, d a n s tu m a tin é e , ce je u n e h o m m e d é c la ra ijii'il a l la it p a r t i r e t q u 'i l d o n n a it ses h u it jo u r s O u lu i ré p o n d it c .Nous v e rro n s cela d e m a in . »

V ers le so ir do ce m êm e jo u r , l 'I iô te lie r v it son d o inestir|iie , sa v a lise a la m a in , se d ir i g e r ver.s lu g a re , i l v o u lu t le r e te n ir e t m êm e v is ite r sa v a lise , lui d is n n tq iio c e tte m a n iè re d ’ag ir é ta it m a llio n u ê te . Boci{uet no l 'é c o u la pas e t partit.

Q u elq u es m o m en ts a p rè s , le fils d e l 'h ô te ­l ie r m on ta d a n s la c h a m b re d u d o m e s tiq u e p o u r vo ir si to u t é ta it en o rd re . I l fu t s tn p é fa it d 'a |ic rc e v o ir an m ilie u d u l i t e t se in d e ssu s (lu.ssoiis le vase d e n u i t d o n t le c o n te n u in o n d a il la l i te r ie , la t r a v e r s a i t e t s’é c o u la it s u r le p la n c h e r , (|Ui lu i-m ê m e to u t im iiib é l 'in o n d aU u n a v a it m êm e p e rc é le p la fo n d d e l'é l.ige in fé r ie u r .

M. Aubry e s tim e à e n v iro n 20 f r . le do m m ag e q ue lui c au se ce lte , f a rc e d é g o û ta n te , e t il a 'p o rté p la in te c o n t r a l ’a u te u r , q u i (Jevra p ay e r c h e r les f ra is d e ce p u t, <]ui n 'é ta i t c e rte s p a s le p o t a u x ro se s .

Marcuil«feiUP>Oui*c«i.

M. L egrand v ie n t d e d o n n e r sa d é m iss io n d 'a d jo in t.

M n ro liv s .

N ous a v o n s le p la is i r d 'a n n o n c e r d e n o u venu les b r i l la n ts succès d e M. l,ongu«-t, d e M arolles. I l a o b te n u a u C oncours rég io n a l a g r ic o le d e L ille tro is p re m ie rs p r ix e t u n second p o u r se s lo ts d e m o u lo n s.

N ous fé lic ito n s v iv e m e n t ce m a ître é le v e u r si d is tin g u é , e t nous fa isons d es v œ ux p o u r la c o n lin u a lio n d ’au.ssi re m a rq u a b le s su(M:és.

M o n la la ir c .C om m e il a l la i t r e n tr e r , d a n s la n u i t d u

nu 4 c o u ra n t, à son g a rn i , le n o m m é C reii z io r, âgé d e 40 u n s, m é c a n ic ie n , fut a ssa illi p a r un je u n e hom m e avec i |u i il a v a it ou u n e diS' Ussion d a n s ia so irc e , e t e n re ç u t un v io len t coup d e b à ion a u -d e s s u s d e l 'œ il . I. s a n g cou la a b o m in n in ien i, e t , v u l 'o b -c u rité , l'a g re s se u r n e p u t ê t re p o s itiv e m e n t r e c o n n u ,

■mais U re u z ie r a to u t lieu d e c ro ire q u e c 'e s t l ’in d iv id u a v e c q u i il a v a it eu affaire quel­q u e heures aupararaQ l.

P o n i - * » n l D t e - . H a x e n u e .

O n n ô u s p r ie d 'in s é r e r la l e t t r e sui>' i n l -. l ' t i v e a u x d r i ls d 'a m a r ra g e d e s b a te a u x à ta c irc u la tio n d e s m a r in ie r s s u r le c h e ­

m in d e c o n tre -h a la g e .M. le M a ire d e P o n t-S a in te -M a x e n c e , vou ­

la n t q u e le s m a r in ie r s q u i e n o n t l 'h a b i tu d e , c o n tin u e n t à p a s se r le c h ô m ag e d a n s ce tte v il le , a é c r i t à M. D erO m e, in g é n ie u r e n c h e f

p o n ts e t c h au ssées , e t lu i a d e m a n d é so n av is .

M. D e rô m e a rép o n d u au s s itô t p a r la le t t r e su iv a n te , m a in te n a n t affichée à la ro l i t i e d e P o n t-S te -M a x e n c e e t q u i p e rm e t d e c ro ir e q u e la q u e s tio n e s t ré g lé e , q u e les m a r in ie r s n 'a u ro n t p lu s d e d ifficu lté s av ec M. C o rp e t, d o n t la p ro p r ié té a d o n n é lie u à d e s c o n te s ­ta tio n s . -•

- « C o m p ièg n e , le 24 m a i tS 9 4 .

« M o n sieu r le M aire,E n ré p o n se à la l e t t r e q u e v o u s ayez

b ie n vo u lu m ’é c r ir e le 6 d e ce m o is , j ’a i i’h o n n o iir d o v o u s fa ire c o n n a î t re q u e les a g e n ts d e la n a v ig a tio n , les m a r in ie rs e t le.s m rso n n es logées à b o rd d e s b a te a u x , les la le u rs , les fe rm ie rs d e p ê c h e e t le u rs p e r ­

m is s io n n a ire s , o n t in c o n te s ta b le m e n t le d ro i t d e c ir c u le r l ib re m e M , o u de s ta t io n n e r de j o u r e t de n u i t su r le m a rc h e p ie d d e 3®23 d e la rg e u r q u i b o rd e la r iv e g a u c h e d e l ’O ise , e n u m o n i d e P o n l-S te -M u x en ce .. 4 Les lo is e t rè g le m e n ts s u r la n a v ig a tio n n e d o n n e n t pas a u x m a r in ie r s la fa c u iié de i la n te r d e s p ieu x s u r le m a rc h e p ie d ; m a is es r iv e ia in s n ’o n t pas le d ro i t d e s ’o p p o se r

a u s ta t io n n e m e n t d es b a teau x le lo n g d e le u rs p ro p r ié té s , p o u rv u q u e les a m a r re s e t les p a s se re lle s n e so r te n t pas d u d o m a in e p u b lic . '

D an s ces c o n d itio n s , j ’in v ite M. l ’In g é n ie u r a re c h e rc h e r d 'u rg e n c e , d e c o n ce rt av ec .M. le C o n d u c te u r , les m e su re s à p r e n d re à l'elTcl d e p e rm e ttre aux m a r in ie r s d 'a m a r re r le u rs b â te a u x e t d e fa ire p o r te r le u rs p a sse ­re lle s s u r la b e rg e g a u c h e d e l ’O ise , sa n s s o r t i r d e s d é p e n d a n c e s d e la r i v i è r e , . a u d ro i t d e te r r a in s a p p a r te n a n t à M. C orpe t.

« L ’in g é n ie u r en c h e f,< OfillÔMB. >

On n o u s ad re s se la le t t r e su iv a n te avec p r iè re d e l 'in s é r e r :

E p ilo g u e d e s d iv e rs in c id e n ts s u rv e n u s l’a n n é e d e r n iè r e à p ropos d u d ro i t d 'a m a r ­rag e conle.sté au x b a te lie rs s u r le ch e m in d e c o n t ie -h a la g e :

«jT*ar o rd re su p é r ie u r , to u s les a rb u s te s , c ép ées e t ' b ro u ssa il le s q u i g ê n a ie n t l’accès du m a rc h e -p ie d , v ie n n e n t d 'ê t r e a b a ttu s , e t de s p ieu x o n t é té fichés d e d is ta n c e e n (Jis- lan ce d a n s le ta lu s d e la b e rg e p o u r l'u m ar- rag e d es ba teau x .

fl U ne p e tite b a n q u e tte s e ra a m é n a g é e au- d e sso u s d e la c rê te , a fin q u e les bâ ie lie r: p u issen t y p o se r l 'e x tré m ité d e le u r p asse-

« D e c e tte façon , i ls s e ro n t co m p lè te m e n t in s ta llé s s u r le d o m a in e p u b lic e t p o u rro n t se s e rv i r d u m u ic h e p ie d p o u r v a q u e r a le u rs a ffa ire s . Mliis q u 'i ls se g a rd e n t b ie n de d(‘p o se r s u r le m a rc h e p ie d , d 'u n e la rg e u r de 3"‘23, ( |uo i q u e ce so it : p ieu x , a n c re s , lin g e u s te n s ile s d e m én ag e , o u to u s a u tr e s oiijet: q u e lc o n q u e s . I ls s ’e x p o -e ra ie n t a in s i aux m êm es p o u rsu ite s d o n t fu re n t l 'o b je t, il y a un a n , d e u x d e le u rs c o n frè re s q u i, fau te d ’a v o ir o b se rv é c e s p re sc r ip tio n s e t n e p e n ­sa n t p as a v o ir a ffa ire ici à u n p ro p r ié ta ire m o in s to lé r a n t q u e to u s ceux-, p e u t- ê tr e s an s e x cep tio n , d o n t les p ro p rié ii 's b o rd e iit le) c o u rs d 'e a u n av ig a b le s , o n t é té co n d a m n é s ( c h a c u n 10 fran cs d e cJoinm ages in té r ê ts e t aux f ra is , b ie n q u e le d é l i t c au sé p a r e u x fût co m p lè te m e n t i l lu so ire , o n p o u r ra i t m ôm e d ir e n u l.

< U n tro is iè m e , le s ie u r R ea iiv a l, fu t éga- lem e iit p o u rsu iv i l in é iq u es jo u r s p lu s la rd m a is le S y n d ic a t d e la m a r in e , e n la p e r so n n e d e M. C ap lie r , so n s e c ré ta ire , é ta n t ven u s u r les lie u x , a s s is té d 'i in h u is s ie r , afin d e fa ire c o n s ta te r q u e ce m a r in iè r s 'é ta it in s ta llé ex c lu s iv em en t s u r le d o m a in e de l 'E ta t , e t q u 'i l n 'a v a i t fa it (jue c iicü le i- com m e c’é ta i t son d r o i t , s u r le m a rch ep ied , le p i 'o p r iè la ire fu t d é b o u ié d e sa d e m a n d e e t c o n d a m n e aux fra is e t d ép en s .

c Q u e les b a ie lie rs so ie n t do n c b ie n con v a in c u s q u ’ils n 'o n t p lu s rie n à c r a in d re en s 'u m u rra n t là où ils a v a ie n t co u tu m e d e le fa ire , en o b se rv a n t to u te fo is rig o u re u se m e n t ies p re sc r ip tio n s é n o n c é e s p lu s h a u t.

< V eu illez a g ré e r , e tc .« Ca r il l o n . »

Voici le s p rix o b te n u s p a r la P a tr io te au c o n co u rs d e .Mouy :

2® prix, d e sec tio n (3* d iv is io n ) , u n e co u ­ro n n e a rg e n t , avec s e u le m e n t 1/3* d e po in t m o in s <|ue le 1*® p rix .

3* p r ix , e n se m b le a v e c en g in s (2* d iv i­s io n ) , u n e (lalm e a rg e n t.

2* p r ix d o boxe (2* d iv is io n ) , m éd a ille d ’a rg e n t.

I®' p r ix d e p y ram id es s a n s en g in s (d iv i­s ion u n iq u e ) , m éd a illé d e v e rm e il.

I®' p r ix d e co u rse e n sec tio n (d iv is io n u n iq u e , m éd a ille d e v e rm e il.

^ a in tin ca .L a T o m b o la de « la F ra te r n e l le ».

Voici ta lis te d es lo ts q u i o n t é té offerts ju s i |u 'à ce jo u r à la to m b o la d e .Sain lines, d o n t le t ira g e est fixé a u lu n d i 23 ju in co u ­ra n t , le n d e m a in d e la K erm esse :

MM.VioomtR <le Ghézo*Iea. U ne pemlulo richA. Ouitiar)!, dôputA . Uo sArvico à caf p o rc InlDO. Ob<ipii<At. coD<eillor gôDÔrat U do g a rn i tu re

g u é rid o nDr Serouz, de Saint-M arlin . U n rem ontoir pour

homme.Bourddlat, conseiller d’arrondissem ent. U n cara­

fon, m onture riche.P rogrès de l’Oise. U ne suspension de salie

m anger.M*** P icart, de Crépy. U ne glace e t une lampe

colonne.F ru tie r, pharmacien. Deux tableaux, une lampe. M*** la baronne Jamoa de Rothschild. P our 20 fr.

de lo ts divers.M*** la comtesse de Chanaleitles. U ne cravate soie

pour dame.Lobrun, géom ètre. Q uatre gravures sur cuivre. Berdin, m aire de P ont. U ne cafetière métal a rgent. Uevouges, m aire de Saiutines. U o service à dé­

couper, métal argenté.Hénuque, boucher. U ne théière e t un sucrier

porcelaine^Grèpy, ioduattiel. U n po rtrait pointure à l'huile, Vata, président. Un rem ontoir pour dame.Olaye, secrètsire. Douze volum es illustrés, etc. INrré-UiXe. S ix lots divers, an litre Fédro. Aconin, de Compiègne. V ingt quatre ceintures de

flinelle.'M"® Emûlie Deux Ûacons odeur extra.T hierry , trésorier. U ne lampe colonne.Millory, directeur. Une lampe colonne, itancours, ingénieur. Un couteau de chasse. H aiilut, de VerbArIn. Deux parures de demoiselle. Bourbier, de Üetbisy. Un porte-cigare am bre e t

écume.Co6t, de Compiègne. Deux toIuidm : Tablettes

iF B itto ires létales.

M ‘" d e la D •uï». dehè ik isy . Deux ta b la s i ouvrage. Lebègue, de Verberie. Un lo t de boucherie extré Pechm ija. U ne surprise.Aocal (Auguste). Douze litres de Sport.Véron-M ichel. Dix-huit bouteilles Vêln-Soda. Lem elte, de Pont. Six trauteilles cbaïupagne. D elettre, d e Saintines. Deux bouteilles champagne. Lloyd (lleu r i) . Deux bonteiltes champagne.Touxê, de Pont. Q uatre litres liqueur fine.Uécus e t Mahieu. Q uatre litres liqueur fine.Ghoquet, de Sentis. Vingt bouteilles vin flo. tlabbé (Lucien) Deux litres flne-champagne.Veuve P aren t-T ala . Un litre K arr, un Jambonneau. Calais, de Verberie. U n jam bonneau ex tra .Logent, de Vaucelles. U n litre Üantiig.Buttin, de Saint-Sauveur. U n litre Banyuls.Péchon, de Verberie. Six capiAinlierts.Lauiligeuis, de Saintines. U ne volaille.

Nieolle. U n lo t su p e rb e .. 'F a tsrd , de S^int-Sauveur. Tro'is lo ts divers.Reyre, du château. U ne pendule, deux vssea de

D elh .Hazard-N oël; la Compagnie des sapenrs-pom-

p te rs ; B isochard-L auren t; Lem aire, Lepins, L evasieur, de V erberie; Hootemps, de Saint- Sauveur-, Gouiuner, de Pont, o n t cgalament oITert de Jotia lots, ainsi qu’un grand nombre d’au tres personnes «je ia iocatitô e t de la région.

è $ a i o t « L c u * d * E 9 s e x * e x i t .

G ra n d e fê te n a u t iq u e .

D im a n c h e 2 4 , lu n d i 2 3 e t m a rd i 27 ju in 1894, a v e c le co n co u rs d e lu fa n fa re d e C re il.

O rd re d e la fôte.D im a n c h e 24 ju in . — A u n e h e u re , à la

g a re d e N a ih l-L e u , ré c e p tio n d e la fanfare d e C re il.

A d e u x h e u re s . — G ra n d e jo u i e â l a lance.' p r ix , 30 fl'. : 2* p r ix , 20 f r . ; 3« p r ix , 10 fr.

Les j o u te u r s - d e v r o n t se fa ire in s c r ir e à la m a ir ie h u i t jo u r s à l ’a v a n c e ; to u t jou teu r d o it ê t r e m u n i d ’u n p u u la lo o b la n c .

A c in q h e u re s . — C o u ce ri in^^trumentai p a r ta fa n fa re d e C re il , s u r ta p la c e Baroche.

A s ix h e u re s . — C h asse a u x c a n a rd s .L u n d i 2 3 j u in , à u n e h e p r e e t d e iq ie de

re le v é e , so u s la le n te d u b a l, g r a n d concert vocal e t in s tru m e n ta l , p a r d e s a r t is te s de P a n s ; p r ix d 'e u tr é e , 1 f r . ; le k e n fa n ts au- d esso u s d e 12 a n s u e p a ie ro n t q u e 50 cen t.

A q u a t r e h e u re s . — M al d e co cag n e , plu­s ie u r s p r ix s e ro n t d é c e rn é s .

A c in q h e u re s . — T ira g e d e la tom bola, so u s ia te il le d u ba l.

A s ix h e u re s . — J e u d es c h e v ille s , d e s prix s e ro n t d é c e rn é s .

L es é tr a n g e r s s e ro n t a d m is d a n s te u s les je u x .

A n e u f h e u re s . — G ra n d feu d ’a r t i l ic e par M. P in e t , a r t if ic ie r d u g o u v e rn e m e n t e t de la v il le d e P a r is .

B ri l la n te s i l lu m in a tio n s p e n d a n t les deux jo u r s d e lu fê te .

L e d im a n c h e e t le lu n d i, G ra n d b a l de n u i t so u s u n e le n te p a rq u e ie e , éiégaim ueut d é c o ré e e t p a r fu ile in e n t é c la iré e . U rchestre c h o is i . .M. L éon L e q u e u x , d e Su in t-L eu , e n tr e p r e n e u r d n b u l, f e ra to u s s e s efforts p o u r s a tis fa ire le p u b lic q u i , c h a q u e année, f ré q u e n te ce b e a u b a l av ec la u l d 'ug ré iueu t.

M ard i 26 j u in , c o n t in u j t io n d e la fête. A (leux h e u re s . — B al d 'e n fa n ts â g é s u e moins d e 12 u n s ; p r ix d 'e n t r é e , 50 c e n t , p a r per- .sonne ; l 'e n tr é e e t les c o n tre d a n s e s so n t en- t ic re iu e iii g ia tu i ie s p o u r tes e n fa n ts ; M. Le­q u eu x d ir ig e ra le s e iifa n ts in ex p é rim en té s .

Les sa tt iu ib a n q u e s e t m a rc h a n d s forains i ro u v e ro u i a id e e t p ro te c tio n a u p rè s d e t’uu- to n te , q u i ré s e rv e ra u n v aste e inp lacem eu t ' p o u r le s ii is ia llo r o o n v e n a b le n ie n t. Les pla­ces s e ro n t g ra ïu iie s .

L es j e u x d e liusai d so n t ex p re s sé m e n t dé^ fe tid its .

®Nous av o n s a n n o n c é d a n s u n d e nos pré* c é d e iiis u u n ié ro s q u e le c a d a v re d 'u n inconnu a v a i t é té tro u v e , le 23 m a i d e r u ie r , dans l 'O ise , a S u in t-L e u . O u v ie n t d e rerxm naiire le no y é .

G e s t u n n o m m é V a illa n t, â g é d e 72 ans, d e m e u ra n t a I lo n d a i i iv i l le (O ise ) . S o n fils, q u i le re c h e rc iiu it d e p u is q u e lq u e tem p s , est v e n u re c o iiim itre le s effets d u d é fu n t , et a d é c la ré q u e son p è re a v a i t s o u v e n t m anifesté l 'in te n t io n d e se su ic id e r .

Tiiui'y-co-VaioiséD eux B elges a u se rv ic e d e M. H eurlier,

c u l t iv a te u r , a v a ie n t in s u l té p lu s ie u rs jeunes g e n s d e T h u ry d a n s l 'a u b e rg e d e la veuve G o u rlo t. M is à la p b r te p o u r c e s propos d 'iv ro g n e , ils a l lè r e n t c h e rc h e r d e s cama­ra d e s e t r e v in re n t e n force. 11 s 'e n suivit u n e i'ixe assez m ou v em efitée d a n s la rue , en p le in e o b sc u iité . S e s e n ta n t les p lu s faibles, les F ra n ç a is a b a n d o n n è re n t le ch am p de b a ta il le ; m a is l 'u n d e s B elges a y a n t reçu un co u p d e b â to n s u r lu tê te , d o ù te s a n g avait j a i l l i ab u n d u n im e n t, a p o rté p la in te le le tiü^ m a in c o n tre tes j e u n e s g en s .

I l s e m b le r é s u l te r d e l 'e n q u ê te q ue les B elges se u ls p o s sé d a ie n t d e s b â to n s e t que d a n s l 'o b sc u r iié l 'u n d 'e u x a d û fra p p e r son c o in p a tr iu te . LNcanmoins p ro c è s -v e rb a l a été d re s s e c o n tre tous c e s p e r tu rb a te u rs .

V erneu il.U n e sec tio n d e fa Jeunesse de V erneu il, a

r e m p o r té , d im a n c h e d e ru ie r , a u concoursde g y m n a s tiq u e d e .Mouy, les réco m p en ses sui­v a n te s , q u i a t te s te n t d é jà s a v a le u r :

T ro is iè m e d iv is io n .C o n co u rs d e se c tio n s : 5® p r ix .B oxe : 1*® p rix .

' G oncburs avec e n g in s : 3* p r ix .G oiirse : 3* p r ix .C o n co u rs in d iv id u e l : 6® p rix (T em ps, Al­

b e r t) .C 'e s t u n v é r ita b le succès p o u r ce tte jeune

soc ié té q u i n e c o m p te p as e n c o re un eh d 'e x is te n c e .

T o u t l 'h o n n e u r e n r e v ie n t à se s c o h rag eu tra v a i l le u rs .

'V illeneuve-sur-V erberie*A in si q u e n o u s l ’av o n s d i t som m airem ent

e n n o tr e d e r n ie r n u m é ro , le s obsèques M. Q u a re z , a n c ie n m a ire d e V illeneuve, b r ic a n t d e su c re , o n t e u l ie u m a rd i mnhh»a u m ilie u d 'u n e n o m b re u se a s s is ta n c e venued e to u te s le s c o m m u n e s v o is in e s .

N o u s av o n s r e m a rq u é la p résence de MM. B e rd in , c o n s e i l le r g é n é ra l ; c o n s e i l le r d ’a r ro n d is s e m e n t; d e s m u i r ^ d e R ô b e rv a l, i lu r a y , B ra sse u se , V ille rs , Néry» S a in t in e s , e tc . ,

L a M u n ic ip a lité d e V illen eu v e y to u t e n t iè r e , av ec u n e d é lé g a tio n de p a g n ie d e s a p e u rs -p o m p ie rs ; d en o m b reM c u l t iv a te u rs , a in s i q u e les d ire c te u rs des s u c re r ie s d e s e n v iro n s , s ’é ta ie n t Joint» c o r tè g e . ,

A p rès U c é ré m o n ie à l’ég lise , le corps* . é té in h u m é d a n s u n c av eau d e fam ille .

L e d e u il é ta i t c o n d u it p u r les d eu x ° M. Q u a re z e t p a r la fa m ille . , ,

A u c im u tie r e , M. L e m a ire , m a ire .s e s ii® l’in te rp rè te do la p o p u la tio n d e VHleneu p o u r d i r e u n d e r n ie r a d ie u à .M. Q u a rez ,4“ ' l>endunt d o u ze a n s , a v a i t é té m a ire dd c o m m u n e . ^

Après lu i, M. B erd in , an nom des d u canton e t des m em bres de la Uélégetio t prononça le discours lu ly a n t i

Page 3: La Politique Coloniale. - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1894_06_10_MRC.pdfA SE.Vi.lK. au nurcaii du .ioiirriaJ, 1, rue Saint-pierre, 1, • et clii'n: tous

J O D I tN A L D r 'S E M U S

M eM ieon,

C'm I a n p io ib le dovoir que J« vien* remplir, en iulreM*nt lee deraiera a d ieu i i M. Q uarei, en ooma des meiree dn eeotoo, dont il fa t pandaot iQDglempe le d a je n d’ftga, e t en noni dee mem'

de U ÜélégalioD caotooele.Il dut réeigner cm dero iirea fooetione, U y »

(roia ffloia à peine, e t , dana la le ttre de diniiaalon qu'il éorivait, on. pouvait lire en tre lea lignea qu'il Motait Ini-mSme aea forcea rabandooner pour tonjoura.

J e ne poarrala re tracer ici, aur ce eercneil, toute la vie ai bien rem plie de M. Q uarez ; il meurt à 81 ana, aana avoir jam aia ceaaé de tra- Tailler •, il ea t donné à bien peu d'hommea, ai bien Irenpéa qn 'ila eoient, de pouvoir conaerver une ezistence anaal active.

Lea aervicea qu 'il a rendua i rag rien itu re , e t de ce fait à la commune de Villeneuve, août inou* bliablea; a u u i , par a jm path ie , par devoir, il n 'était paa povaible de taiaaer ae referm er cette tombe aana adreaser i M. Quarez, no tre ancien collègue comme m aire e t délégué cantonal, l'e i* preaaion aincère de noa reg rets e t l ’hommage de nua reapectueuaea coodoléancea.

Adieu, M onsieur Quarez I Si, à ce tte heure auprême, M onsieur Q.iarez,

voua pouviez reprendre coanaissance e t rappeler ce que vous avez vu, ce que voué avez & it au milieu d’une ai longue e t ai laborieuse carrière, consacrée tou te è riodualrie, Juaqu’à vo tre d e r­nier aouflie, quel ezem ple pour nous e t combieu noua devrions penser à l'avenir.

Que es so it Û nue des consolations de vos fila, de vos filles, de vos petita-enfanta, e t de toute cette famille éplorée dont voua étiez le patriarchi vénéré.

Cher M onsieur Quarez, ap rès avoir pris pa rt é tant de choses, vous ne laissez derrière vous au ­cune plainte, aucun reproche ; voua avez accom­pli votre dovoir comme grand industria l; vous avez été l’un des premiers, j e dois même dire le premier, dans le départem ent, è développer les progrès de l’industrie aucrière ; puis vous êtes devenn propriétaire de la sucrerie du Pont-du Theil.

A ce titre , vous avez dro it i la reconnaisBance du pava.

Je m’a rrê te ... car il e s t superflu d 'en dire da­vantage; j e ne pourrais qiie répé te r ce que tout le monde sa it aussi bien que moi.

Adieu, M onsieur Quarez I au nom de tous c eu i qui vous eo iouren t, au nom de votre famille éplorée, au nom de vos anciens collègues les maires du canton e t les m em bres de la Délégation cantonale. Qu'il me so it perm is do dire eu term i- naut que voua laissez un souvenir ineflaqabte de regrets e t de considération.

Que vo tre vie conaacrée an travail, aana re - l&cbe, noua serve d’exemple, comme elle a 'servi d’exemple i vos fils, qui se sont couaacrés comme voua à l'industrie eucrière e t agricole,

llecevez n o tre suptèm e e t d ernier adieu.

ë d Qii, m . B e ilis , c a is s ie r -c o m p ta b le d e la sucrerie , a u u o m d e s em p lo y és e t d e s o u ­vrie rs d e lu fa b r iq u e d e V ille n e u v e , a p ro ­noncé q u e lq u e s p a ro le s ém u es .

A m id i, l a c e re m o u ie é ta i t te rm in é e ,

V in eu il-S a iu t'F iru iin .M ardi d e r u ie r , le s ie u r P ic h o ii (F ra n ç o is ) ,

m açoo, q u i t ta i t sa D iaison , v e rs m id i, poui- a lle r i r a v a i l le r d a n s le p ay s . A sa re n tr é e , vers six l ie u re s d u s o ir ; il tro u v a la p o r te d u ja rd iu p a r o ù i 'o u e n t r e c h e z lu i fe rm é e a d u , ce q u i le s u rp r i t b e a u c o u p . I l fu t d o n c obligé d 'e -'C a lader le m u r p o u r p o n é i i e r c h e z lui. 11 t ro u v a av ec s tu p e la c lio o s a fem m e cüuciiée d a n s so n li t , a d e m i h a b illé e e t ue ( lu u o aD tp lu s s ig n e d e v ie . U eu x réch au d » placés p ré s d u l i t , r é c e m m e n t é te in ts , a v a ie u l occasionoô l ’a sp h y x ie d e la m a lh e u re u se .

O n a tt r ib u e ce su ic id e à l 'IT aib lissem ent des facultés d e la fem m e P ic h u u , n e e L ou ise Mallieux, figée d e 6 z a n s .

Autres Arroudissemeols.M o u y .

Le Concours de G ym nastique .L’A ssociation d e s S o c ié té s d e g y m n a s tiq u e

e id e t i r d e l 'O ise a te n u d im u iic lie , a M uuy, sou s ix ièm e co n c o u rs d é p a r te m e n ta l .

Jam ais te m p s p lu s prop ice ', j a m a is p lu s , belle e t p lu s e u so le ilié e Jou i n e e n 'a v a ie n t

mieux fav o risé p lu s jo l ie , p lu s ré u s s ie lé t e ; depuis lo n g tem p s , o u n ’a v a i t a s s is té fi u n e m uuifesiaiiou d e ce g e n re , a v ec u n au ss i heureux g ro u p e m e n t, d e to u s le s é lé m e n is duD succès q u i a b ie n lé g itim e m e n t r é c o m - peusé les elTorts d o s o rg a n is a te u rs .

Ua assez g ra n d n o m b re d e soc ié té s d e gym nastique e t d o t i r a p r is p a r t a u c o n ­cours.

in u tile d e d i r e q u e la p ré se n c e d e ce tte sierie e t p im p a n te je u n e s s e , a u x co s tu m es Taries e t o r ig in a u x , s e s a l lé e s e t v en u es ont je ié la p lu s v iv e , lu p lu s jo y e u se a ü im a - jiou d an s Aiouy, q u i lu i a fa it d a i l le u r s le le plus sy m p a ih iq u e a ccu e il.

Le co n co u rs s 'e s t p a s sé d e v a n t u n g ra n d nombre d e n o tab iii tv s d e la ré g io n d e M ouy. M. V iliers, c o n s e ille r d e p ré fe c tu re , re p ré - Mniaii M. le P ré fe t d e l 'O ise , r e te n u fi fieauvais p a r u n d e u il d e fa m ille . O n r e m a r ­quait en c o re s u r l’e s tr a d e ré s e rv é e a u x Autorités : MM. F ra n c k C b a u v e a u , s é n a te u r , fia insselin , d é p u té ; H e n ry L e fe b v re , p ré s i­dent de l'A sso c ia tio n d e g y m n a s tiq u e , D au - don, co n se ille r g é n é ra l , m a ire d e M ouy ; boliveux, in s p e c te u r d ’A c a d é m ie ; M au ro y , }p»pecteur p r im a i r e ; S é h ô , p r é s id e n t de lAssocialion rég io n a le .

Après les ex e rc ic e s , la re m is e d u d ra p e a u

d e l ’A ssociation fu t s o le n n e lle m e n t fa ite fi la M publiea ine , d e H o n y , q u i d o it e n ê t r e la g a r d ie n n e p e n d a n t u n a n .

A p rès p lu s ie u rs d is c o o rs .t rë s a p p la u d is , e u l ie u la d is lr ib u tio n d e s réc o m p e n se s .

L e s o ir , u n b a n q u e t a g a ie m e n t c lê tu ré la

GHRONIODE DËPARTEMEMTALEE c h a r d o n n a g e *

H . le P ré fe t d e l ’O ise a d re s s e la c ir c u la ir e s u iv a n te fi l ’I n g é n ie u r e n c h e f d e s p o n ts e t c h a u ssé e s , a u C o m m a n d a n t d e g e n d a rm e r ie , au x M a ire s e t C o m m issa é e s d e p o lice d u d é p a r te m e n t :

< M essieu rs , o n a r r ê té p ré fe c to ra l, e n d a le d u 9 3 a v r i l 4881 , m s e ré a u Recueil des Actes ad m in is tra tifs d e la d i te a n n é e , a p re s c r it l 'é c h a rd o n tia g e s u r to u te s les te r re s in d is - t in c te m e n i , y c o m p ris le s ro u le s , c h e m in s , s e n t ie r s e t te r r a in s vagues.

f J ’a i l 'h o n n e u r d e vous p r ie r , M essieu rs , d e v o u lo ir b ien te n i r la m a in à la s tr ic te ex é c u tio n d e c e t a r r ê té . »

L .’O i s e a u c o n c o u p s d e I . i l l eD an s la lis te d e s pécom pen.ses a llr ib iié e s

p a r le j u r y , a u x ex p o san ts d u co n co u rs rég io n a l d e L ille , n o u s re le v o n s les : v a n te s :

M. D o u ln o is .d e S a rc u s , o b tie n t q u a tr e p rix d o n t u n p re m ie r p o u r se s ju m e n ts d e d e m i- s a n g s u i t é ^ : F lo relta , E m otion . Ir is , iliss Bell.

.M. F ré d é r ic L o n g u e t, d e M are lle s , o b tie n t tro is p re m ie rs e t u n se c o n d p o u r se s lo ts de m o u to n s .

MM. C agny, v é té r in a ir e fi S e n l is , e t D upuy,. a g r ic u l te u r A G ra n d v ill ie r s , f a is a ie n t p a r li« d u ju r y c h a rg é d e p ro c é d e r fi l ’e x am en d u c o n c o u rs h ip p iq u e .

Conr d'Assises de l'Oise.P ré s id e n c e d e M. P IM SO N , c o n se ille r à la

C o u r d ’A ppei d 'A m ien s .AUDIBNCB DU 6 JUIN 1894

A f f a i r e F o r t i n ( A n g ; è l e ) .In fan tic ide .

A cte d 'a c c u sa tio n :D a n s le c o u ra n t d u m o is d e ju i l l e t 1893,

la n o m m é e F o r t in (A n g è le ) , q u i, d e p u is lo n g te m p s , e n t r e n a i t d e s re la tio n s co u p ab le s a v ec u n je u n e h o m m e d e L av e rs in e s , d e v in t e n c e in te .

S a p réo ccn p a lio n c o n s ta n te fu t d e d is s i­m u le r so n é ta t d e g ro sse sse . Ë lle so r ta i t r a ­r e m e n t; s a m ô re , q u i to u jo u rs la v a it le lin g e d e s a t i l le , so u p ço n n a la v é r ité e t l ’in te rro g e a s u r c e p o in t S o n p è re lui lit les m êm es q u e s tio n s , e t to u jo u rs la f ille F o r t in a flirm a qu e l le n ’é ta i t p a s e n c e in te .

L e d im a n c h e 95 fé v r ie r 1894 , d a n s la m a tin é e , s e s e n ta n t p r is e d e v io le n te s d o u ­le u rs d a n s les r e in s , la flile F o r t in r e s ta c o u ch ée d a n s la c h a m b re d e se s p a re n ts au p re m ie r e ta g e d e lu m aison .

V ers iro is h e u re s d e i 'a p ré s -m id i, à l’in su du se s p a re n ts , s a n s a v o ir p oussé u n e n la (ille Fo rti'n m e tta it a u m o n d e u n e n fa n t d u sex e fé m in in , v iv a n t e t b ien co n s titu é .

D’u n e m a in , p e n d a n t q u e lq u e s m in u te s , e lle lu i s e r r a le c o u ; d e l 'a u t r e , e lle lu i co m p rim a le n e z e t la b u u d ie p o u r l 'é toulTer. F e n d a n t to u t ce te m p s , e lle le s e n ta it r e m u e r ; s u r ces e n tre fa i te s , e n te n d a n t s a m è re m o n te r l ’e sc a l ie r p o u r e n t r e r d a n s lu c h a m b re , l a lille F o r t in d is s im u la l ’e n fa n t, e t p o u r é lo ig n e r sa m è re p e n d a n t q u e lq u e s in s ta n ts , la p r ia d e lu i m o n te r d u b o u illo n .

P e n d a n t ce te m p s , la p ré v e n u e s e lev a de so n li t p o u r a l le r c a c h e r l 'e n fa n t d a n s la c h a m b re v o is in e , so u s u n m a te la s . D an s sa i r é c ip ita lio n , t ’enfaik t g lis s a d e se s m a in s e t u in b a la tê te la p re m iè re s u r le pavé .

K lle r e v in t a lo rs se c o u c h e r d a n s le l i t q u 'e l le v e n a it d e q u i t te r , e t ex p liq u a p o u r ­quoi le l i t e t la c h a m b re é ta ie n t ta ch és d e

iing. L a m ô re la c ru t .P e n d a n t c in q jo u r s , l ’e n fa n t re s ta cach é

e n t r e le s m a te la s d u lit.L e v e n d re d i 9 m a rs , p ro f ita n t d e l’a b se n c e

d e s e s p a re n ts , la flIle F o r t in a lla fa ire u n tro u d a n s la t e r r e , d e r r iè r e les b fitiraen ts s e rv a n td e la p in ié re , e t y e n te r r a le c o rp s de so n e n fa n t .

A l ’au to p s ie , le m é d e c in lég is te a co n s ta té q u e l ’e n fa n t é ta i t n é v ia b le e t à te rm e , e t q u ’il a v a it v é c u ; le nez é ta i t c o m p lè te m e n t a p la t i p a r l a co m p ress io n . L a b o u c h e ô ta i t to rd u e s u r e lle -m ê m e ; a u so m m et d u c r â n e a p p a ra is s a i t u n e b o u rs e s a n g u in e c o n s id é ­r a b le r é s u l ta n t d u ch o c d e la lé te s u r le

d e la c h a m b re , a lo rs q u ’il r e s p ir a i t e n c o re .

I l e s t é ta b li q u e l 'e n fa n t a su cco m b é fi l 'a sp h y x ie p ro v e n a n t d e la c o m p ress io n d u n ez . L a li i le F o r t in a f a i t d e s a v e u x com ­p le ts ; e l le a d é c la ré a v o ir v o lo n ta ire m e n t d o n n é la m o r t a so n e n fa n t , c r a ig n a n t les re m o n tra n c e s d e s a m è re e t la c o lè re d e son 1è re , p o u r le cas o ù ils a u ra ie n t c o n n u sa iiu le . Ë lle n 'a v a i t p a s p r é p a ré s a la y e tte .

L e p è re e t la m è re d e la IllIe F o r t in , e n te n ­d u s fi r in s t r u c t io n , o n t a u c o n tra ire , d é c la ré q u 'i l s a u r a ie n t é le v é l 'e n fa n t d e le u r lille .

A n g è le F o r t in n 'a ja m a is é té c o n d a m n é e , m a is le s re n s e ig n e m e n ts fo u rn is s u r s a m o­r a l i té s o n t a b s o lu m e n t d é te s ta b le s .

L ’a c c u sé e ré p o n d fi p e in e a u x q u es tio n s t r è s n e tte s , trè s p ré c ise s , q u e lu i p o se M. le P ré s id e n t .

Q u an d c e d e r n ie r ra p p e l le & A ngèle F o r t in q u e , d u 95 fé v r ie r a u 9 m a rs , e l le a d o rm i d a n s te l i t , o ù , e n t r e le m a te la s e t la p a illa s se , e lle a v a it c a c h é le c a d a v re d e so n e n fa n t, u n e ru m e u r s ’é lè v e d a n s l 'a u - d i to ir e .

L 'accu sée sem b le n e m a n ife s te r a u c u n r e p e n t i r .

C 'e s t M. D ep re t, sub.<ititut, q u i occu p e le s iè g e d u m in is tè re pub lic .

M* G illes a d é fen d u av ec u n e v a in e h a b i­le té A ngèle F o r t in , q u i s 'e n te n d c o n d a m n e r à c in q a n s d e tra v a u x forcés.

R o l l ü f , C o r d i e p , fem m e O eguène, fem m e

M iulierme* — Vols, ten ta tive de volse t recels.

A cte d 'acGus.'ttion .D a n s la n u i t d u s a m e d i Î 4 a ü 'd im a n c h e

15 a v r i l , l ’a ccu sé R o lle t s 'in tro d u is a i t p a r e sc a la d e c h e z M. l ’ab b é D ray e , ru e Mo in ie r , fi Corapièg* e , e t p é n é tr a i t d a n s un p av illo n o ù se tro u v e le c a b in e t do c e t e cc lé ­s ia s tiq u e , e n b r is a n t le v itra il e t le sc n rre a u x fo rm a n t la d o u b le fe rm e tu re d 'u n e d es deux fe n ê tre s d o n n a n t s u r la c o u r , p u is e n esca­la d a c e tte f e n ê tr e . 11 fo iiilla it les six t i ro ir s d ’u n s e c ré ta ire e t c e lu i d ’un p r ie -D ie u ; e s s a y a it v a in e m e n t a vec u n e c lé , q u ’il c a ssa it d a n s la s e r r u r e , d ’o u v r ir u n b u re a u e t se r e t i r a i t e n e m p o r ta n t, o u tre q u e lq u e s o b je ts s a n s v a le u r , u n p o rle -m o iin u ie a m a ille s , u n e Ju m e lle , d e s pe tite s c ro ix e n a rg e n t, u n e so ix a n te d e m é d a ille s e n n ic k e l o u e n c u iv re , tro is c h a in e s d e m o n tre d o n t d e u x en a rg e n t , s ix re liq u a ire s e n u ié tu l e t v e rre s ta il lé s , e n f ln p u s ie u rs p ièces d e m o n n a ie a lle m a n d e s . A u ssitô t il se r e n d i t fi la m aison d e to lé ra n c e o ù il p ay a it se s co n so m m atio n s av ec ce lte m o n n a ie , e t r é v é la i t a in s i sa c u lp a b ili té .

A rrê té le le n d e m a in , il fu t fo rcé, a p rè s a v o ir in v e n té u n e s é r ie d e m en so n g es , d e re c o n n a ilre q u ’il é ta i t l 'a u te u r d e ce vol a u ­d a c ie u x ; il a v o u a e n o u tre q u ’a u p a ra v a n t il a v a i t te n té d e c o m m ettre d eu x a u tr e s vo ls fi l 'a id e d ’u n e p in c e e n fe r , p r is e p u r lu i d a n s un c h a n t ie r d e co n s tru c tio n .

Il fu t c o n s ta té , e n effet, q u e d es pesées a v a ie n t é té p ra tiq u é e s à l’a id e d e ce t o u til , d 'a b o rd à la p o r te d e là m a iso n h a b ité e p a r le g é ra n t d e la b a n q u e F lo n im e t. e n s u ite à la p o i 't e d e l’é tu d e d e M* F la m a n t , n o ia i ie , e n lin à la fe n ê tr e d e la r u e d e la m aison D ray e . C’e s t a p rè s ces tro is essa is in fru c ­tu e u x q u e K o lle t s 'e s t décidé, fi p é n é tre r d a n s la co u r , o ù il (il u sag e , p o u rc o m m e iire c e s etTr.iclions, d e la m êm e p in c e e n 1e r .

L 'in fo rm a tio n a re lev é d e u x a u tr e s c rim es fi la c h a rg e d e l'a ccu sé .

Le lu n d i 9 a v r i l , v e rs o n ze h e u re s d u s o ir , il e sc a la d a it la d e v a n tu re d e l 'h a b ilu tio n o ccu p ée p a r le s époux B a rb ie r , p é n é tra i t d a n s la b u a n d e r ie , où s e t ro u v a it u ne g ra n d e q u a n t i té d e l in g e , é to ile s , v ê lem en ts p ré p a ré s p o u r u n e le ss iv e , e t s 'e m p a ra it d 'u n e q u a n t i té d e ces o b je ls év a lu é s fi p lu s d e 900 fran cs .

L e d im a n c h e 15 a v r il , v e rs d ix h e u re s e t d e m ie d u s o ir , fi C la iro ix , p ay s d e R oÜ el, u n m a lfa ite u r e s r a la d a il la fe n ê tre d 'u n e (ra n g e d é p e n d a n t d e l 'h a b i ta t io n d u s ie u r ) a n a s , d é c lo u a it les p la n c h e s m i»es e n

t r a v e r s d e la f e n ê tre , s a u ta i t d a n s la g ra n g e , s 'e m p a ra i t d 'u n e co ig n ée , f r a c tu ra i t la p o r te d e la g ra n g e , p é n é tra it d a n s la c o u r , e s s a y a it d e f r a c tu re r 1< p o r te d e la c u is in e , o ù il ne sav a it pas q u e D an as fû t re s té e , e t p r e n a i t la fu ite aux c r is p oussés p u r ce tte d am e.

F e u d e te m p s a p rè s , u n e h e u re à p e in e , R o lle t a r r iv a i t un n a g e , to u t esso u lilé , fi C om piëgne , c h e z la fem m e R o u sse l, e t le le n d e m a in , a lo rs q u e to u t le m o n d e ig o o ra il c e tte te n ta t iv e d e v o l, q u e le s époux D an as n ’a v a ie n t ré v é lé e à p e rso n n e , il e n p a r la i t à u n tém o in a u q u e l il v e n a it d e ra c o n te r le vol com m is ch ez M. D raye.

L ’in c u lp é n ie c e v o l. m a is i l e s t fo rcé , p o u r s o u te n ir c e sy s tèm e d e d é fe n se , d e n ie r au ss i les p ro p o s te n u s p a r lu i a u tém o in d o n t la d é c la ra tio n n e p e u t ê t r e su sp ec te .

B eaucoup d e s o b je ts vo lé s p a r R o tle l o n t é té re tro u v é s , b ien q u 'i l a i t re fu sé d 'a b o id d e d ir e ce q u 'i ls é ta ie n t d e v e n u s , b ien q u 'i l re fu se en c o re d e re s t i tu e r le s re l iq u a ir e s q,t c h a in e s d e m o n tre so u s tra its c h e z à . D ra y e . Q u e lq u e s -u n s o n t é té re tro u v é s s u r lu i- m êm e , d 'a u t r e s , s a n s g ra n d e v a le u r , o n t é té d o n n é s p a r lu i ; u n e ju m e lle a u n o m m é K le in , d e s m o u c h o irs e t u n e s e rv ie tte fi des t i l le s p u b liq u e s , d 'a u tr e s o n t é té d éco u v e rts p u r h a s a rd d a n s tes c a c h e tte s o ù il les a v a i t d ép o sés , e n lln u n e g ra n d e p a r t ie a é té d o n n é e o u v e n d u e fi v il p r ix à la fem m e R o u sse l, c h ez la q u e lle il lo g e a it d e p u is t ro is jo u r s , e t à s a d o m e s tiq u e , la fem m e M alh e rm e .

La fem m e R o u sse l a a c h e té à R o lle t , le 10 a v r i l , m o y e n n a n t la so m m e d e 3 f r . 50 , d e u x ju p o n s , u n p an ta lo n b ro d é , six ch e ­m ise s avec d e n te l le s , tro is p a ire s d e bus, u n sa c d e to ile av ec b re te lle s e t troi-i p a ­q u e ts d e m é r in o s e t a u tre s é to lfes . En a y a n t d é m a rq u é u n e p a r t ie , e lle l’a c a ch ée , a p rè s a v o ir re co m in a iid é d e n 'e n p as p a r le r à son m a r i , d a n s u n e a rm o ire e t d a n s les c h a m ­b re s o ù les o b je ts o n t é té re tro u v é s d ’a p rè s le s in d ic a tio n s d e R o lle t, b ie n q u e la re c é - le u se e u ta lU rm é n e r ie n a v o ir reçu d e lu i. L a fem m e M alh e rm e a a c h e té e n m êm e te m p s , p o u r 1 f r . 7 5 , se p t c h e m ise s , q u a tre la i r e s d e b as n o ir s , deux m o u c h o irs , e t s u r e s c o n se ils d e la fem m e R o u sse l, e lle a d é ­

m a rq u é u n e ch em ise .L e 15 , fi d e u x r e p r is e s d if fé re n te s , v e rs

n e u f h e u re s d u m a lin e t se p t h e u re s d u s o ir , R o lle t a p p o r ta i t fi c e s d e u x in c u lp é s u n e p a r t ie d e s o b je ts vo lés fi M. D ray e * la fem m o R o u sse l p r e n a i t u n e c ro ix e t u n e d iz a in e d e m é d a i l lé s ; la fem m e M a lh e rm e , le p o r te -

m o n n a ie fi m a ille s , u n e p o ig n ée d e c ro ix e t d e m éd a ille s . Le to u t a é té re tro u v é cach é so u s le to it d u g re n ie r d e la jn a iso n R ousse l E n re c e v a n t e t a c h e ta n t fi v il p r ix ces o b je ts , les deu x fem m es n e p o u v a ie n t ig n o ­r e r q u 'i ls p ro v e n a ie n t d e - v o l s ; c a r e lle s sa v a ie n t q u e R o lle t n 'a v a i t pas d 'a rg e n t e t n e pou v a it r ie n a c h e te r . L a fem m e R oussel a v a i t d ’a i l le u rs p r is so in d e re c o m m a n d e r fi so n m a ri d e n e p a r le r d e ces a c h a ts fi p e rro n n e .

R o lle t a déjfi su b i u n e co n d a m n a lio n ; c ’e s t u n b ra c o n n ie r e t u n m a lfa ite u r d a n ­g e re u x . Les deu x a u tre s in cu lp é e s n ’o n t pas e n c o re su b i d o c o n d a ra n a ttu n s ; m a is la fem m e R oussel a u n e m a u v a ise rép u ta tio n d e m o ra lité , e t la fem m e M alh e rm e e s t de m œ u rs co rro m p u es.

E n c o n séq u en ce , les n o m m és R o lle t, fqiQime. ROqssifH e tt ;fe m m e M alh erm e so n t a c c u s é s : - ' '

R o lle t : 4» D ’a v o ir e n a v r il 1894, à Com ­p iëg n e , l a - n u i t , n l 'a id e d 'e.sciilade, d a n s u n e m aiso n Im bitée , so u s tra it f r a d u le u - s e m e n l d es o b je ts m o b iliu rs au p ré ju d ic e d e la .d a m e B a rb ie r ; 9° D’a v o ir e n a v r il 1894, à C oinpiégno , la n u i t , fi l ’a id e d 'e s c a ­la d e e t d 'e ffrac tio n , d a n s u n e m aison h a ­b ité e , fra u d u le u se m e n t s o u s tra it de.s o b je ts m o b ilie rs a u p ré ju d ice d u s ie u r D ra y e ; 3* D 'av o ir e n a v ril 1894 , à C om piègne , à l’a id e d ’e lfrac lio n , d a n s u n lie u c lo s , te n té d e so u s tra ire fra u d u le u se m e n t des o b je ts m o b ilie rs a u p ré ju d ice île la b a n ( |u e P io in - m e t. la q u e lle len lu '.ive , m an ife s tée p a r un co m m en ce in o iil d ’e x écu tio n , n 'a m a n q u é son effet q u e p a r d e s c irc o n s ia n te s in d é p e n d a n te s d e la vo lon té d e son a u te u r ; 4® D’a v o ir e n a v r i l 1894, à C onq iiègne, la n u it , fi l 'a id e d 'e ff ia c tio n , d a n s u n e mui.son h a b ité e , te n té d e sq iis iia ire f ra in lu le u se m e n t dus o b je ts m o b ilie rs a u p ré ju d ice d u s ie u r F la m a n t, la q u e lle te n ta tiv e , m an ife s tée p a r u n com ­m e n c e m e n t d 'e x é c u tio n , n 'a m a n q u é son effet q u e p a r d es c irc o n s ta n c e s in d é p e n - ' d a n te s d e la vo lon té d e so n a u te u r ; o“ D ’a v o ir e n a v ril 1894, fi C om piègne, la n u it , fi l ’a id e d 'e sc a la d e e t d '‘-tf['action, d a n s u n e m a iso n h a b ité e , te n té d e s o u s tra ire f ra u d u le n se m e n i d e s o b je ts m o b ilie rs a u p ré ju d ic e d u s ie u r D a n a s , la (|u e lle te n ta tiv e n ia n ife s ié e n 'a m a n q u é son effet q ue p a r d e s c irco n s tan ces in d é p e n d a n te s tic la vo lo n té d e son a u te u r .

C o rd ie r, fem m e R o u sse l, e t D eg u en n e , fem m e M alherm e : d 'a v o ir e n a v r il 1894, fi C om piègne, s c ie m m e n t re c e lé to u t ou p a r tie des o b je ts m o b ilie rs o b te n u s à l 'a id e d es vo ls spécifiés c i-d e s su s so u s les n u ­m éro s 1 e t 9 :

Crim tis p ié v u s e t p u n is p a r les a r tic le s 2 , 6 2 , 379 , 381 , p a ra g ia p h e 4, 384 , 386 d u co d e p é n a l.

C inq tém o in s e n te n d u s .M. D upret, su b s titu t d u p ro c u re u r d e lu

R ép u b liq u e , so u titin t l ’a ccu sa tio n .M* V ern io n t, av o ca t, dé fem l l'accusé .L a C o u r c o n d a m n e R o lle t fi h u it a n s de

tra v a u x fo rcés et'fi la re lé g a tio n .Les fem m es R o u sse l e t .M alherm e so n t

acq u itté e s .

R ô l e d e s nsm iscs p ou p lu d e u x iè m e M einaiuc.

L u n d i / / J u in . .B o n in . — In fa n tic id e , 3 tém o in s (A rro n ­

d is se m e n t d e B euuvais) — M ini.stère p u ­b l i c : M .I I e r s e l in .— D éfen seu r : M* R a v ia r t .

H a rd i 1 2 J u in .P o ttie r . — A tte n ta t à lu p u d e u r , 9 tém o in s

(A rro n d is se m e n t do C om piègtku). — .Minis­tè re p u b lic : M. D épre t. —- D éfen seu r : M’ F rév o a ie l.

BULLETiW C O W W ERC Iftll ' o u p r a ^ e s . — Les p a ille s re s te n t assez

b ien te n u e s ; les fourrage.s so n t e n bai.sse ; à F a ris , o n v e n d : fo in , 60 à 80 fr. les c e n t buttes d e 5 k ilo g . a u dom ic ile d e l ’a c h e te u r ; lu ze rn e . 60 fi 72 fr . ; re g a in , 45 a 54 f r . ; ).iille d e b lé , 46 fi 56 fr. ; d e se ig le , 44 à >2 fr. ; d 'a v o in e , 36 fi 46 fr.

F r u i t s f r a i s — O n co te fi la h a lle d e F a r i s : fra i.ies d e P a r is , 60 a 125 fr . les 100 k ilog . ; d u C e n tre , 100 à 120 fr. ; de Brest, 70 à ‘75 f r .; d e V aucluse, 90 A 120 Ir .; b ig a rreau x d e S o llie s - l o n t , 60. f r .; d e to u te s p ro v en an ces ; 30 fi 50 fr . ; g u ig n es d e l ’E st, 38 A 45 fr . ; c e r ise s d e B ourgogne, 35 fi 45 fr ; g r io tte s , 40 à 45 f r ; R u in e - llo r te n s e , 70 A 100 f r . ; a b r ic o ts d ’E spagne , 80 fi 100 f r ; am an d es v e r te s d e M arse ille , 100 fi 130 f r . ; d 'A lg érie , 40 à 50 fr . ; pomm<-s d ’I ta l ie e n vrac , 2 5 à 50 f r . ; ra is in n o ir d e B ru x e lle s , 6 a 9 f r . le k i lo g .; b la n c , 6 fi 15 fr.

f f a Î H . — L a v en te d e s lé - giiiiies v e r ts e s t a c tive . O n co te à la H a lle : pois v e r tsd u .M id i, 20 A 22 fr . les 100 k ilo g ; de P a r is , 95 fr . ; d u C en tre , 22 fr .; l ia r ic o ls verts d u M idi, fin s, 100 fi 130 f r . ; m oyens, 80 a 9 0 ,f r . ; g ro s , 60 à 70 fr. ; d 'A lg é rie , tin s , 60 a 70 f r . ; g ro s , 40 a 50 fr . ; fèves du M idi, 20 a 22 f r .; — o ig n o n s n o u v eau x de V erbe- rie , 15 fi 20 f r . les 100 bolt.-s ; c a ro tte s , 20 à60 fr. ; n a v e ts e t n o ire a u x , 90 à 50 fr . ; __a r tic h a u ts d u V ar, 8 à 16 fr . le c e n t ; d e C a- va illo n , 15 a 30 f r .; d e F e rp ig n u n , 8 a 15 f r .;

c iiam p ig n o n s . 0 fr . 74 a 1 f r . 40 le k ilo g . l 'o m n i e M d e te r r e . ■— O n co te le.s

pom m es d e te r r e n o u v e lle s lo n g iie sd e P a r is , 30 fi 35 f r . le s 100 kilog . ; d e T o u ra in e , 95 a 28 fr .; d e B a rb o n la n e , 30 f r . ; d e C h e rb o u rg , 22 fi 25 f r . ; d e Boscoff, 95 fi 26 fr.

H uiles d e g ra in e s . — Les h u ile s de colza o n t b a issé fi la tin d e la s em a in e d e r ­n iè re . O n co te a u jo u rd 'h u i à la B o u rse dq P a r is : d isp o n ib le e t c o u ra n t d u m o is, 43 fr , à 43 fr . 95 les 100 k ilo g .; ju il le i-a o ù t, 4 3 f r . 50 à 44 f r . ; q u a tr e d e rn ie r s , 44 fr . 7 5 ; l 'h u i le d e h n e s t m ie u x te n u e fi 47 fr . 50 e t 48 fr .

G r a i n e s o l é a g i n e u s e s . — Lag ra in e d 'œ il ie l te v a u t fi A rra s , 97 fi 30 f r . 50 l 'h e c to l i t r e ; — fi C am b ra i, o n ven d : co lza , 16 fi 18 f r . ; œ ille tte , 28 fi 30 f r . ; c am e lin e , 10 fi 12 f r .; l i n ,-12 fr.

V i n s . — L a s itu a tio n re s te la m êm e e n g é n é ra l ; c e i)en d an l o n c o n s ta te q u e lq u e s sym ptôm es d e re p r is e s s u r p lu s ie u rs p o in ts . D ans le B o rd e la is , o n a e n re g is t ré ces jo u r s d e rn ie r s u n p eu p lu s d 'a c h a ts a u v ignob le q u e p ré c é d e m m e n t e n v in s ro u g es e l b lan cs d e p lu s ie u rs a n n é e s . — D ans le G a rd , on co te q u e lq u e s ap p ro v is io n n e m e n ts p o u r des m aisons d u d e h o rs a u x p r ix d e 12 fi 15 fr . l 'h e c to li tre p o u r d e s v in s d e d em i-cô teau x , e t d e 10 fi 90 fr . p o u r d e s cô te a u x ; les A ra - m o n s d e p la in e v a le n t do 8 fi 12 fr .

i ^ l > l i * i t u e u x . — C ours e n b a isse fi P a r is ; o n c o ta it fi la B o u r s e d e S ju in : tro is - six N ord d isp o n ib le e t c o u ra n t d u m ois, 31 fr . 25 l 'h e c to l i t re ; ju il lc t-n o ù l, 31 f r . 50 fi 31 f r . 7 5 ; a u tr e s te rm e s , 32 fr . à 32 fr . 75. — Les p rix o n t fléchi s u r les m arch és d u .Midi p o u r les alcools d 'in d u s tr ie .

V i i i t i i g f C H . ~ C ours d ’O rlé a n s , v i­n a ig re s do' vin n o u v eau , 26 à 99 fr . t’f ie rto - l ilre ; v ieu x , 32 fi 46 fr . ; — d e B ordeaux : v in a ig re n o u v eau , 36 fi 38 ; v ieu x , 45 fi 5 5 fr.

—> B aisse assez se n s ib le fi P a r i s ; o n a co té fi lai B u u rse d u 5 j u i n : su( te s roux 88 d eg ré s , j«0 fr. fi 30 fr . 95 les tO(> k ilo g .; b la n c s n* 3 d isponib le .s e t liv ro b le s ju i . le t , 30 fr . 75 ; ju ille (-a o ù [ , 30 fr, 75 à 31 fr. ; q u o tre m o is d 'o c to b re . 36 f t. 50 fi 36 fr . 75 . Les ran iné.s v a len t 103 fr . fi 105 fr . 50 po u r la con .som m ation.

l ' ' è c u l < ‘N . — Les prix re s te n t s a n s c h a n ­g e m e n ts av ec peu d 'u lfa ire s e t au ssi p eu d'ac b a ts .

— Le n i tr a le de soude d i s - poi| b le e s t a u p rix assez é lev é de 93 fr. 75, 2 4 i ‘. les 100 k ilog fi D u n k e rq u e ; le liv ra b le p o m - ra n n é e p ro c l ia in e s e c u te 21 fi 21 fr . 66 . — I e s n l fa ie d ’a m m o n ia q u e e s t e n h au sse : le su lfa te f ra n ç a is v a u t 37 f r . les 100 kilog. fi F a r i s ; le su lfa te a n g la is , 35 f. 50 fi 3 5 f. 75 d a n s n u s p o rts d u .Void; lo su lfa te belge, 35 fr . fi 35 fr . .50 Los p lio sp lia les so n t c a lm es e t s a n s c h an g em en ts d a n s la Som m e e t en B elg ique. — ï.essuperp liosp lia ie? , so n t c o té s : P a iis , h a u ts l i tre s , 6 fr. 45 l 'u n ilé d ’ac id e p tio sphoriq iic . — Les se ls df* potasse so n t trè s o lfe rts fi l iv r ''r s u r tes d e rn ie is n in is ; on co te e n d isp o n ib le : c li to ru re ile p o tassium ,19 fr. 95 les iOO k ilog .; su lfa te d e po tasse , 96 fr. 9-5 a 90 fr. 5o; n i tra te de po tasse, 46 f r . fi 46 fr . 50 . I.es . 'co ries d e .d é p lio sp h a - ra tio n se v e n d e n t 3 f r . 56 fi 4 f r . 95 les 106 k ilo g ., su iv a n t p ro v en an ce .

l ' o t i r t e s i u x . — i.e s [u ix so n t e n baisse s e n s ib le p o u r lonte.s les q u a lité s , au ss i b ien d a n s le N ord q u 'a M arse ille .

N ous a p p e lo n s l ’a tle n tio n d e nos le c teu rs s u r la c irc u la ire e n c a r té e d a n s le p ré se n t n u m éro . L e « S y n d ica t d e s p o r te u rs de t i tre s » a r e n d u d ep u is t io is u n s ( |u 'i l ex is te , d 'ijn p o i'ta n ts se rv ices à se s a d tiiu e n is e l a l’c p a rg n e fran ça ise . Les re n se ig n e m e n ts <|u'il fiim n i t so n t p u isés au x bo n n es so u rces , e t p u b lié s av ec d isc e rn e m e n t, C om pétence e t h o n n ê te té .

Conversion el Rem boursem ent

EISIPRUNTs““üTTÛIÏIANSs 7 „ de 1854 et 4 V , 7o «le 4874

au m oyen de l 'é m iss io n d 'u n

EllPilU\T 3 'h 7» m LlV. ST, 8.212.340CAlUTAt. NOMiX.XL

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Le n o u v e l E m p ru n t 3 1 /2 “/o e s t ém is à « - - i 0/ 0 .

C on tre L. 100, cap ita l n o m in a l d e s Em ­p ru n ts 1854 e l 1871, o n re c e v ia L. 100, cap ita l n o m in a l d u nouvel E m p ru n t a 1 /9 7 o , jo u issa n c e 15 ju il le t , p lu s m i e M o u i t e f i e L .ÎV m I. (» e t les in té rê ts co u ru s j u s ­q u 'a u 15 ju i l le t , so it e n to u t ;

L I T .G ’ pour 1 . 100 Capital unniiDal. Empront 1851. » 7 .5 Î* pour L. 100. Capital nooiDal IojtuiiI 1871.

Les l i t r e s p o u r ro n t ê t ie dé|iosc.s p o u r la c o n v e rs io n : ù F u r i H , chez > \IM . d e H o l l i s i e h i l d f r è r e s t , q u i les tra n sm e t­tro n t s a n s fra is fi L ondres . I.es ( id e s c o rre s - pon d iin ts d u n o uve l Ë u ip i'un t 3 I / 2 7 , se ro n t d é liv ré s fi F a r is m u n is d u T im b re F ra n ç a is e t tes so u lte s se i'o n t p ayées a u ch an g e d u jo u r s u r L o n d ie s .

Les t i tr e s d s E m p r u n ts 183 4 e t 1871 q u i n ’iin r o n t p a s é té présen tés d la c o n vers io n s « r r o i i t r x i i i i l i o u r s c s s a u p a i r d u ne da le q u i se ra fixée u l té r ie u r e m e n t .

D éc la ra tio n fu ite a u T im b re le 10 m ai 1894.

l i n n i n n c i f t l l F g ra tu ite m e n t d e fa ire u n l l l a U S K U l c o n n a ître fi tous ceux qui s o n ta t le in t s d ’uno m a lad ie d u p eau : d a r t r e s , eczém as, b o i to n s , d ém an g ea iso n s , b ro n ­ch ite s c h ro n iq u e s , m a la d ie s d e la p o itr in e e t do l’e s tom ac , d e rh u m a tism e s e t do h e rn ie s , un m oyen in fa ill ib le d e se g u é r i r p ro m p te ­m e n t a in si q u 'i l t 'a è té ra d ic a le m e n t lu i-m êm e , a p rè s a v o ir soulTert e t essayé e n v a in tous les rem èd es p ré c o n isé s . C elte o tlre , d o n t o n a p p ré c ie ra le b u t h u m a n ita ire , e s t la co n sé ­q u en ce d 'u n vœ u .

E c r i r e , p a r le t t r e o u c a r te p o s ta le , à M. V in cen t, 8 , p la c e V ictor H u g o , fi G re n o b le , q u i ré p o n d ra g ra tis e l f ran co p a r c o u r r ie r e t e n v e r r a les in d ic a tio n s d e m a n d é e s .

M . LANVIN e t s e s File, m ê c a n le le o i“ .R oya^ H eu-C om piègne . d o n n e n t a v is A MM. les C u ltiv a teu rs q u 'ilg o n t e n m a g a s in tou t u n stock d e yacnines à b a ttre n e a r e s , : d e p u is 1 .060 fr . ju sq u 'f i 1 .800 f r .; d e m êm e d occasion sé r ie u se d e p u is 500 f r . jafqQ** 800 fr .

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coDHtituéecoufuriuéineutfiux lois <tes21 Juiila t 1867 e t 2 août 1893.

Siège social : 21 bis, Boulevard Darbèt, P aris.

R e n i e s v i a ^ r è r e » d e 300 f r . . 600 fr .I»ar v u r s e m e n ts m e n s u e ls d e 3 f r . ; d e 400 fr.» 800 fr. pai' v e rse m e n ts d e 4 f r . p a r m o is ; d e 600 f r . , t . 006 fr . p a r v e rse m e n ts d e 5 f r . p a r m o is. — J a m a i s d e d é e l i é a n u e .

F o u r lo iis re n s e ig n e m e n ts , é c r i r e fi la D iie c lio n , 21 b is , b o u le v a rd B a rb é s , P a r is .

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Tableau synoptique des Marchés du Département.

LOCALITÉS

S ^ v i m e N . . .»*»Ülu .

.....W e iU .....Lfwwle.....■sipeUv....; ^ w o n i....ÿ v e e c t ip . . . .^ e o M .....J jje il le ...........

' " « s' - u m :!

.....Jîh fiw n t. ,

n A ia i s i

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§ '

les tOOkii. l'hectolitre.1 -

M 8 - 8les 100 kU. l’hectolitre.

I IIV q. «•q. i " q. 2*q.

Î Hl*q. !«• q. f q .

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20 . . 19 :0 14 50 '4 .. 22 81 30 17 .. 3020 25 14 .. . . .s 12 .. 20 58 21 .. 19 .. 27

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24 60 >. .1 1. 9 50 12 75 18 50 9 25 34i t 75 20 13 i3 .. 13 50 16 80 15 2518 i» 14 ., 13 ., 85 08 31 ii 80

Î9 !! iè dè i? 19 iô ii 21 52 829 50 20 V* 14 .. 16 50 20 .. 21 - 32

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■arehéi i» Ptrli ilt 7 JniniDDA.r A u a r u mm c o v m k h a v x o » « u i

t u vu.M arque d e C o rb d l. 45 à H ar4]ue de e h o ix . . 45 Prem ières m arques 43

IM kU .28 66 à .. , .

45 47 28 66 99 93" 45 z7 38 28 66

B onnes m a rq u e s . . 4'4 43 26 75 27 38M arques o rd inoiros 4 t 42 26 11 26 75

V A B X in i^ M D S B .I H U l.

C o u ra n t .... 40 . . 4 39 76P ro e b a in ..........- . . . , 40 . . 39 76Ju ii e t A oA t................... 40 . .4 d e r n i e r s .................................... 41 6o 40 75

m iA S K i o uiM kU,

C o u ra n t. 18 7 5 4 1 8 50 . . . . 412 76P ro c h a in i8 7 i 19 . . 12 75Ju ille t-A od t 19 . . Ifi 75 1 3 .................4 d e rn ie rs 19 25 19 . . 12 75 13 . .

C o u ra n t.........P rocha in . . J< ilIe t 'A o û t 4 d e rn ie r s .. .

D isponible.........C o u r a n t . . . , : . .P ro ch a in ............J u ille t-A o f it ,. . 4 demien......

100 kU.18 75 4 1 8 50 <8 7è 19 . .19 . . Ifi 7519 25 19 . .

.U T o n n i100 kll.

20 8 0 4 2 0 75 26 2-S 20 . . 19 7.1 19 .10 16 7 16 50

*» COIAA100 kli

43 7 5 4 4 4 . . 43 75 44 .43 75 44 2544 50 . . . . 44 75 45 . .

A M io o nl'hMt.aSOdBit.31 75 à 32 2532 25 32 75 32 75 33 .

. . 3 i 25

LIRIOO ktl.

47 504 47 47 50 47 75 47 25 47 75 47 47 ,7544 46 50

C ourant........................... ..P rocha in ................................4 mal ....................................J u i l l e t - A o û t . . . .R o u i 88 d e g r ^ ...................Mél. de raffiner.....................

31 75 4 32 . .3 2 ..................32 . . 32 2531 50 . . . .30 SO . . . .U . . 13 . .

nmov1/4 d erriè re . I 1/4 dev an t. . . A lo y a u . . . . . I— déhanché 1

vnAOE x tra ]l** q u a lité .. . 1 2* q u a l i té .. . 1 3* q u a l i té .. . 1 4* q u a l i té .. . 1 Pan , cu is so t l

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q u a l i té . . 1 9 042 2* q u a l i té .. . 1 5 0 1 8* q u a l i té .. . 1 10 1G igo tt I 40 iC arrésparés- 160 3 A g n e a n a té te .l 80 ■

ro n cl '* q u a i i té . . . I 66a1 2« q u a l i té . . . I 30 i S* q u a l i té .. . 1 0 6 1 P oU rinessal. 1 4 0 2

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1 8 6 5 . .. 550 . .1 8 6 9 . .. 430 .1 8 7 1 . .. 423 . • -q u a r ts 1 1 0 . , i m . . . 556 , . 1876 . . 548 , . 18K6..-q u a r ts

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7 . .675 , . l'ïS . . 65 . .

810 . .960 558 . .

B. d’escompte. B .d e P a r i s . . . . C *rone. d e F r . C om pt.d’e sc ..C réd-A lgérien C réd it foncier C rédit m d u it.C réd it lyoon .. 748 C réd it m o b il . . dü . Soc. générale.X 4.i6 . Banque pa ris . 385 .

16 50 20

«78 . ,

Ÿ , :^ e . Im .d e B anq .d ’A lfé r. .720 B êneàG nelm .

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1402 50 1135 . . 1840 . . 1440 . .

180 50 K 95 300 . . 660 . . 520 . 57.1 . . 360

1114 . . .8 -6 . . 570 . .

1011 . . 585 . .

S.28 . . 15 50

286-k . .683

l i5 5 . 136 , ,

1967 50 I I I . .

1810 . 1230 . . 26* 0 . . 1265 . .IBkO . .

550 . . 1500 . .

. . « A . .

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IU U en 5 0 /p . . 78 40~ V . E m . 248

R nèse40 /067 . .99 90— 5 0/0 79.— 4 0 /0 8 0 .— 6 0 /0 83.— 4 0 /0 89.— 4 0/0 90.

D ette tu r . 4 0 /0B . O ttom ane. __C . fonc. d 'A ut. 12.M

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710 61 . .

iHb . . 702 . . 223 . . 530 . . 102 50 50 25

147 . . 147 , . 35 . 25 25 27 89

644 487 . .

9 1 »

SOOf.éOyO. . . . — 1 0 ^ . . .

500LS0/0. . . . — 1 0 -« . . .

500f.4*/.63f. S 0/0 '77.

0/079.399 60 405 50 494 . . 491 *• 415 .V 490 . . 395 885 .«

e. 3 0/079.f. 3 0/0 79.e. 30/0 80.f. 30 /0 83. r. 3 0/085. e: S 0/0 91. ~ 2 90fr .p

e.3200/V9i 500 BonslOOf. .52 . .

Banq. bvpetb. 580 *. E s t 6 ( w r . . . . 656 . ,- 3 0 /0 . . , , . 457 | 0- 3 0 /0 n . . . 458 75

Lyen 5 C /0 ... 1280 . .- 80/0 55. 459 00

Méditer. 50/0. 650 . .- 80/0. 401 15

Furion a u c... 465 . .— n en v ..

M ld l8 0 /0 .... — — nenv.Nord 8 0 /0 . . . O r i é a n i o t ^ .

- 8 0 /0 n. Grand-Cenirtl O n t t i r "

455 60 443 80 474 49 400 . . 458 15

i S t t

Page 4: La Politique Coloniale. - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1894_06_10_MRC.pdfA SE.Vi.lK. au nurcaii du .ioiirriaJ, 1, rue Saint-pierre, 1, • et clii'n: tous

A n n o n c e r J u d l c l a l p e * »

iü m o L B l**.

Etade de H’ BmU« DEMELDi, UMOcté 6D droU, avoué k Seo lis,

rue de Viltevert, n* 7 .Suoo' d e .l l“ Drlqovk e i Thrmbt.

S é p o r a t i o p d e B i e n s *

D 'un iu sem en t cootradictoirem enl rendu p a r le Tribunal civil do p re ­m ière uisiance de Seuils, le vingt- bu it Mai rail hu it ceu l quatre-viugl- q u a io n e , enreg istré ;

E ntre Madame Marie Lkfèvr b énouse de M. Antoine-CcusUni J ean dit BRUNOT, négociant en m ercerie e t épicerie en gros, avec lequel elle dem eure à Crep (Oise);

E t V M. Anluine-Consiant Jban dit Br unot , négociant eu m ercerie e t épicerie en g ro s , dem eurant a Crell; .

2* E l M* Georges Lovieux, avoue, dem eurant à Senlis, „„mmA

« Agi'isant au nom et commo « llqu idateurjudiciairedusieura Je a n d it B r u n o t , nommé ■ à celle fonction p a r juge- « m ent du T ribunal civil de « Senlis, jugeant com m ercia- c lem ent, le c inq Décembre « m il hu it cent q u a tre vingt- • treize, enregistré ; »

Il appert :One l a s é p a ra t io n d e b ie n s a é té

D T ononcée d ’e n tre les é p o u x J ean d it Bb u n o t , e t c e a u p r o l i t de la da m e J e a n d i t Br u n o t .

Senlis, le 5 Ju in 1894.Pour e x tra it :

Signé, E . DÉMELIN.

Art . 7 . 'Siiivanl acte sous signatures p r i­

vées, en date h Ponl-Sainte-M axeuce, d u qua tre Ju in mil hu it cent n u stre - vingl-quatorzA, enregistré; 1* Madame E u ^ u ie PoYARD, m archandeépicière, dem eurant à Pout-Sainle-H axence, veuve de H. Eugèue'Saiuniou Te m p s ;' Madame Eugénie T e m p s , é|>ousc

M. Auguste D b la u n a t, p répara­teu r de crin , avec lequel elle dem eure à Pout-Sainte-M axence. cl ce d e r­n ie r; ont cédé è Madame Anna L an- OARR, veuve do M. Victor Db x is , de­m eurant chez son père , è Moutiiiaire, le fonds du commerce d ’épicerie, débit do boissons et b u reau de tabac, q u’ils exploitaient à Poiit-Sainte-Maxeuco, Paubourg du N o rd , m uyeuuaul un prix indiqué audit acte.

L’ontréo eu jouissance est fixée au quinze Ju in mil huit cent quatre-vingt- quatorze.

Pour les oppositions, s’il y a lien, domicile est clii à Poui-Ste-Maxeno*, eu l’Etude de H’ Cbaries Poteucier, huissier.

P o u r insertionPOTENCIER,

• E m il e D É M E L IN licencié eu droit avoué À Senli; de Viileverti n* 7 ;

Geo r g es LOMDOIS n otaire à Prccy sur-Oisc.

ART. 2 .E tude do M’ E m il e DEMELIN,

licencié en d ro it, avoue à Seuhs, ru a d e Vilievert, n ’ 7,

Suce' de M" Delg o v b et T hem r t

Sép a ra tio n do C orps a d e B iens.

D’u n jugem ent ren d u contradictoi­rem ent par le Tribunal civil de pre­m ière instance de S e n lis , le vingt Mai m il hu it cen t quatre-vingt-qua­torze, enregistré;

E ntre Madame Céline M eicsan, épouse de M. Louis-Alfved S rs a u t, propriétaire , avec lequel elle dem eure de d ro it h Sentis, idace Lavaraiide. nnm éro 5, mais résidant do fait audit Seuils, rue d e là Fontaine desA rèues, num éro 10;

E t M. Louis-Alfred S enaut, pro­priétaire, dem eurant à Seuils, place Lavarandc, num éro 5 ;

Il appert :Que la séparation de corps et

biens a été prononcée d’entre les époux S b n a l t , a u profit de la dame Se n a u t .

Senlis, le 8 Ju in 1894.P our ex trait :

Signé : E. DEMELIN

L’adjudication a u ra lieuPOUR LBS QUATBK PREMIERS LOTSl e D l u i a n c h o « l u i n

1 H 9 - Ï ,à d ix hetire* d u m a tin .

Eu l’Etudo e t par le m inistère de U’ ÜESAiiiB, notaire à Creil,

com m is à cet olTet,BT POUR LES IMMEUBLES DB BURY

U même jo u r , à deux /leures de relerée.

En la M airie d e Bury,P ar lü m inistère de M' Ma r t in ,

noinire è Moiiy, commis à cet otfet.

S’fldresscr p o u r les renseiffuenienfs : . A M" S A IN T E -B E U V E Ct

LEVIEUX, avoués .i Seuils.2’ Et à M’ DllSABIE, notaire à Creil,

ot à M'MARTlN,iioi!iirc à Mouy,dépo­sitaires des cahiei-s des charges.

Au P a la is d e Ju s tic e ,L e l a J u i n 1 8 9 4 ,

DB : 1*

Une Pièce de Terreditu la T ra n o h ée ,

d u K 4 l l e u l a r e s *Siso à BAILLEUL-LE-SOC,_

arroiidisstiinoiit do Ciermont (Oise), Ferm age : 4 ,5 0 0 fr.

M ise à p r ix : 80 ,0 0 0 f r .

Sept Pièces de Terred e 9 l l e e t a r e s *

Sises terro irs d’OGNES, SILLY et NANTKÜIL,

a rrondissem ent de Senlis (Oise), F erm age *, 4 0 0 fr.

M i s o à p n x j _ 8 ,000 fr .

(A M’ R o u g e o t , avoué

«ENTE Sim L1C1^\T10^E ntre M ajeurs,

AU PLUS OVFRANT ET DERNIER KNCIIÉRISSEUR

IIIYE M A I S O USise à MDNTATAIRK,

rue do la Réptibliiiue. n ' 20, A U S K G E D E B O U C H E R iE & C H A R C U T E R lf

2 ’ UNE

A U TR E UA1SOASiseàMONTATAIRE,

rue de la République;2* ET

J A R D I i ^Sis à MOMATAIRE,

en la l Ufc du Pont de la Ville. L'adjudication aura lieu

l e D i i i i a n e l i e « l l x - s e p t J u i n 1 8 9 4 ,

à d eu x heures de relerée.En la Mairie de M ontatalre.

P ar le miiiisière de M' Lo m d o is , notaire à Precy-sur-üise,

commis à cet elTci.

S 'odrew êr p o u r les renseignemenla 1* A M' DEMELIN, avoué à Senlis,

poursuivant la vente;2’ A M' LOMÜOtS, notaire à Précy

sur-O ise, dépositaire du cah ier des charges.

Elude do M* H enry P tQ U O iScom m issnire-prlsour

des ville e t arrondissem ent de Senlis, siiccessoüi’ de M’ Ba l l é d k s t .

S A L L E D E S V E N T E S D E S E N L I SH u e d u F o u r , n - . i ,

R l’A U ilO B IL li RA V E > . r > F l B

AUX KNCIIÈRES PUÜLIQUKSP ar s u ite d u d é c è s d e M. BERNER,

e t d e p r o v e n a n c e s d iv e r s e s Le D IM A N C H E 10 JU IN 1894,

ù MHC h eu re de i ’rtpm -M iiiii.

E x p ressém en t a u C om p tan t

On pourra v ia ite r le Dim anche dans ta m atinée.

Ab t . 3 .

Etude de M' G eorges LEVŒÜX, licencié en droit, avoué à Senlis,

m e Saint-H ilaire, n ’ 10,S uc’ de M“ A l l u a h d e t Ch a u iin .

D I V O R C E

D’un jugem ent p a r défaut, rendu p a r le T ribunal civil de Senlis, le huit Mai m il huit cen t quatre-v ingt-qua­torze, enregistré et signifié;

E ntre M. Ju les-E rnest L e f ê v r e dem eurant à Coye (Oise);

Et Madame Lucie T a v e a ü , épouse d e M. Ju les-E rnest L e f è v r k . avec lequel elle es t domiciliée de droit a Coye, m ais ré§idant d e fait à Neuiily- en-ThelJe;

11 appert :Que le divorce a été prononcé

d ’en tre les époux L ef è v r e -T a v e a u , à la requête d u m ari.

Senlis, le 8 Ju in 1894,Pour ex trait :

Signé : G. LEVIEUX.

NOTICE H1S10R1QDE h DESCRIPTIYEn v c a n t o n d e p o n t - s ” 'M a x e n c b

P rix : 2 f r . , p a r p o ste : 2 f . 2 6 .Librairie PETIT, à Pont-S--M axence.

E tude de M* FËTIZON, notaireà Senlis.

E tid e de M' MORTREUX, nolairc à Crepy-eu-Vidois.

4 v n n t i r e à I M u i l a b l rUNE

Maiso;» lloiii-geoiseA CRÉPY, 1 9 , place de la Haute.

J u u i s s a u c e f i e s u i t e .

S 'adresser à l'E tude de .M' MotiTiiF.cx.

A M U D I C I T I O I VJféme s u r u n e seule enchère,

A Se n l is , on la Cham bre dan Notaires, placü Notre-Dame,

P ar lo m iuistèro do M’ Fé t iz o n , notaire h Senlis,

Le D im anche 4" Ju ille t 4894, d une heure de relecie,

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Avec Communs e t g ran d Jard in ,poursuiv.Tiit, à Paris, I gise à SENLIS, route do Compiègue, Paris, ru e des Beaux-1 num éro 7 ;

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Germaii/? U* 228; A M E N A G E S P O U R L A C H A S S EEt su r les lieux, aux fer-1 s is à Se n l is , lieu d it Ifon-Secours,

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A VAUCELLF.S en la dem eure de M. P e t it -R e l ib r ,

aubergiste.Le Dimanche 40 J u in , à « n e heure,

P a r le m inistère d ud it M' F e r r y , notaire.

Etude de M'Lonls FOULON, hu issler- prlseur è Senlis.

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A R a l l y *I la m alsou où est décédée

H‘* veuve H a n e u sb ,Le Dim anche 47 J u in , d « n e heure.

P a r le m inistère do H’ F o u l o n , huissier.

Etude de M’ F L A M A N T , no tain é Compiègue.

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S 'adresser â M* FLAMANT.

Etude de M’ F e r sa n d MAGNIER^ no ta ire ’è Baron.

A V endrepâr Adjudication Le DIMANCHE 34 JUIN 4894,

d u ne lieiire de reletée,A M an te n ll- le -H a n d o o in ,

e n la s a lle de la Mairie,P ar lo ministôro do M' Ma g n ieu ,

notaire à Baron,4 Î È H ectares 1 1 A res 0 9 Cent.

DE

Terres L-abourabiesSis te rro ir de NANTEUIL.

E N T R E E E N J O U i S S I N C E O b S U i T E

E tude de M * l i e n l c q u e ^ notaire à N auteuil-lü-llaudom p.

A vendre par adjudication

M A I S O NSIsoà NANTEUIL, rueS ain l-L au ren t,

Le D im a n ch e4 7 Ju in , à u ne heure. E u l’Etude et par le m inistère de

A r t . 4 .E tude de M’ G eorges LEVIEUX,

licencié en dro it, avoué à Seulis, ru e S aiu t-iiila irc , □’ 10.

S uc' d e Mf A l lu a h d e t C h a l m in .

D I V O R C E

D’un jugomonl par défaut, rendu p a r le-T ribunal civil de Senlis, le tren te Mai mil h u it cen t quatre-viugt- quatorze, enreg istré e t signifié;

E ntre Madame Camille R a y e r blanchisseuse, épouse de M. Loui; R ic a r d , avec lequel elle est domiciliée de dro it à Creil, m ais de fait y rési dan t séparém ent:

€ A d m is e a u b é n é l ic e d e r a s « s is lau c e judiciaire, su iv a n t o d é c ls io iid u B nreandeSeiihs, « en d a te d u v ing t et u ii ücto- a b re mil h u i t cent quaire- « v in g t-d o u z e ; »

E t M. Louis R ic a r d , carrie r, de m euraiit à Creil;

n appert :Que le divorce a élé prononcé

d ’en tre les époux R ic a r d -R a tk r , à la requête et au profit de Madame R ic a r d .

Senlis, le 8 Ju in 1891.Pour ex trait :

Signé : G. LEVIEUX.

Etude de M' Emile DEMELIN,licencié en d ro i t , avoué à , Seulis,

rue de Vilievert, n ' 7,Suc’ de M" Delg o v e et T h e m r t .

VENTE SU E L lC lT A I ia SE ntre M ajeurs e t M ineurs,

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DEUX MAISONSSises à CRÉPY-EN-VALOiS,

roule de Paris,Avec faculté de rèunioa partielle

ou totale,

L’adjudicalion au ra lieu le M a r d i d I s - n e u E J u i n 1 8 9 4 ,

heure de m id i.En l'audience des ci iées du Tribunal

civil de preniièrc iusiauce de Seu­lis, au Palais de Juslice de ladite ville, rue de la République.

S’adresser p o u r les renseignem ents : 1* A M* DEMELIN, avoué a Senlis,

poursuivant la vente ;M’ SAINTE-BEUVE, avoué

présent à la veute;3' A M’ UlET, notaire à Créjiy-eii-

Valois;4’ Et au Gretfe du Tribunal civil

de Seulis, où le cahier des charge: est déposé.

M" E douard CAILLET,

1 avoué à Paris, Morisigiiy, n ' G;

GIRY, avoué à Paris, rue Richelieu, n’ 15.

VKNTK SUIl LICITATIONAu Palais de Juslice , à P aris,

l e S a m e d i 1 9 J u i u 1 8 9 4 ,à deux heures de relevée,

1’ d 'u ne

P R O P U I ë T ÉSise â SENLIS (Oise),

routes de Chaiililly et de Creil, à la jonction de ces d eux roules;

M ise u p r ix : 25 .000 fr .2’ UN

V E r r G r E r rA SENLIS, route de Creil,

Contenant environ un hectare; M ise à pi'ix ; 5 .000 fr.

S a d resser p o u r les renseignem ents A M” CAILLET et GIRY, avoués; i

.M" BEUTRA.MI-TAILLET el Dl-llAU, notaires à Paris, et à .M' FETIZUN, noiaire à Seuli.s.

A r M : J ¥ M 0 t i t C

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S’adresser au B ureau du Journal.

M ÈM E_^TU D B

A Vendre par AdjudicationA SK.SL1S, 011 la Chambre dos Nolaires,

place Notre Dame,P ar le tuiiiislère de M' Fê t iz o n ,

notaire à Seulis,Le Dimanche 4" Ju ille t- 4894,

d une heure de relerée,

lUiie Pièce de TerreTerro ir de S e n l is ,

lieu d it la l’ta in e des Sables,

Elude de M' b a lEz e a u x , notaire à Cbantilly.

A Louer par AdjudicationEN IlLOC ou F.N DÉTAIL

En la Mairie de Précy-sur-O Ise,Le D IM A N C H E 24 J U IN 4894

à d e u x heures de relerée.Par le miiiislèré de M’ Ba l é z e a u x ,

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P ar jugem ent du Tribunal de Ren- lis, du vingt-huit Novembre mil huit cen t quatrs-v ingi-tre ize , l'A dminis­tration des Domaines a clé aulorisée h procéder aux publicalioiis prescrites p a r rarliclo 770 du Code Civil, p rca- lablem oni à l’envoi en possession de la. .succession en déshérence de FOATIN (Jea n -N lo o la s ) , sans pro-fe8sion,veiifdePEC0L0GHE(Adè1«),do m ic ilié e t d é c é d é à Choniilly, le v in g t- d e u x Ju in mil h u it ce n t q u a tj’e- v iD g t-lre izc .

Le Heeereur des Domaines, EPARVIER.

Etude d.,' M- Panl DELAPORTE,licencié en d ro i t , avoue ii S en lis ,

rue de la liepubli<iue, n ‘ 22.

S ot publications judiciaires, l’Ail SUITE DE FAILLITE

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Situé à CBÉPV-EN-VaLOIS, p rès lA b .T lIo ir ,

lien dit la l’orle .Sainl-Lazare.

L’adjudication aura lieu ie .Vlnrdi di.x-ueuf Ju in 1 8 9 4 ,

heure de m id i précis.En l’audience des criées du Triliiinai

civil de |ireinière inslance de Seiili: Mil l'abiis de Justice, rue de la République.

^ a d resse r p o u r les renseignement:1' A M’ DELAl’nRTK , avoué

Senlis, poursuivant lu vente;2* F.t au Greife du Tribunal civil

de Senlis, où le cah ier des charge? est leposé.

Elude de M'CIROU, no taire à Viilers- Coilerèts.

A V endrepar AdjudicationA Villers-Cotteréts, en l’Etude,

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S’adresser au Bureau d u Journal.

AfiT. 6.8uiT*nt acte reçu par M’ Diet, no­

ta ire k Crépy-eii-Volois, le douze Mai-mil huit cent quatre-v ingt-qua­torze, Madame Céline-Victorine Bon- t b o t » , épiclère e l m archande deYltiX,iiemeurnnlâGérc9nie8,cflniaiuned a ï f é p y , veuve de M. Beiijamin- Je’ah-llenrl H ociim , a vendu * M. A lte it DuîMAVx, jard in ier, demou- ra iil audit O éreamw, le fonds de com- m etcé d’éplcerio, m archand de vins e t tabao ,qu ’e llecip lo ita li è Géro^mes, n ib 'd e l’Eglise, nùm éro 14.

Jtfoyeonani p rix cl conditions indi­quée audit acte.

P our inscriion : DIET.

Etude de M' A. SAINTE-BEUVE,avoue à Senlis (Uise).

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