4
Cn ^ u,0«-w . r^ c o a 6«j2.'>_ es* Année. — JV» 83. 0,15 0 . le N*. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Le N* 0,15 o. Jeudi i8 Octobre 189i. Prix de rAbonnement t FOUB SBNLlSi Un an ................................................ Utv. Six mois. .............................. 7 »» Tro» mois. . ...................... 4 » \ Prix de l’Abonnement t poiiB LE DErABtBmrr t Un an ................................ 46 fr. Six mois..................................... 8 »» Trois mois................................. 4 60 COURRIER DE L’OISE tÆs Aftnotice», Miécîames et Mnaertiane concernant Paris et tes Départements, sont reçues au Bureau du ^ounuU, B, place de VHételmdemViUe, à Sentis* PBIX BBS INSEBTlOntS Annonces : La ligne, 0.20 c. — L’annonce au-dessous de 5 lignes, 1 fr. Réclames : La ligne, 0,40 c. — En faits divers, 0,50 c. AVIS AUX ABONNÉS L’abonnement est payable d’avance. 11 n’est jamais interrompu et est considéré comme renouvelé si à l’expiration on ne donne pas d'avis contraire. ON S'ABONNE A SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l’Hétel-de-Ville, et chez tous les Libraires du département Sentis, le 17 Octobre 1894. LES ÉLECTIONS BELGES Les élections qui ont eu lieu dimanche en Belgique^ attiraient vivem en^’atten- tion du monde politique, en ce qu’elles étaient la première application du suffrage universel, un peu compliqué, qui, après une lutte longue et féconde en incidents variés, a pris place il y a quelques mois dans la Constitution de nos voisins. Ce n’est que ce matin qu'on a pu con- nutre les résultats définitifs et certains de ce premier scrutin. Ces résultats sont les suivants pour la Chambre des députés : 77 catholiques, membres du parti ac tuellement au pouvoir, sont élus ; contre seulement 7 libéraux et radicaux et 12 so cialistes, dont 3 modérés. Il y a 56 ballottages dont une grande partie paraissent devoir être favorables aux socialistes. La défaite des libéraux est donc com plète, ils ne profitent même pas du faible recul de la majorité catholique qui con tribue & augmenter le succès relatif des socialistes. Ceux-ci, d’aprés toutes les apparences, auront de 30 à 35 sièges après les ballottages. Ils constitueront donc une minorité très importante et for meront un appoint souvent nécessaire de la majorité. C’est là le fait grave des élections de dimanche, et malgré le soin que mettent les journaux libéraux de Belgique à ne pas paraître manquer de sang-froid, il ne faut pas se dissimuler’ que l’entrée des socialistes — en nombre très considérable relativement à celui des représentants à la Chambre ée Bruxelles — est un des événements politiques les plus importants de 1894. Hier, ces socialistes n’étaient même pas représentés à la Chambre ; aujourd’hui, ils obtiennent plus d’un cin quième des sièges. C’est là un résultat stupéfiant, et qui dépasse de beai^coup les prévisions les plus optimistes des socialistes eux-mêmes. Nous aurons l’occasion de revenir sur les élections belges, quand les résultats définitifs seront acquis. Mais dés aujour d’hui, nous avons voulu signaler l’im portance des nouveaux courants parle mentaires qu’elles indiquent chez nos voisins. Une autre constatation que le scrutin de dimanche nous permet de faire, c’est ' que toute la Flandre est restée catholique — nous dirions ici cléricale — tandis que toute la Wallonie, c’est-à-dire la Belgique de la langue française, de Toumay à Mons et de Namur à Liège, a voté en masse pour les partis avancés. Il y a là certainement un fait qui doit attirer l’attention des hommes d’Etat, même à l’étranger. Le < Flamingantisme > ou parti de la langue, des mœurs et de l’influence fla mandes, s’agite de plus en plus depuis quelques années, Ce parti n’aspire à rien moins qu’à donner aux Flandres une situation à part dans la monarchie belge. On va jusqu’à parler d’union personnelle, de la constitution d’une sorte de royaume double dont les deux portions, la Flandre et la Wallonie, complètement séparées au point de vue administratif, seraient unies au point de vue politique et militaire sous le sceptre personnel du roi Léopold. Cei^inement, nous ne sommes pas encore sur le point de \Voir constitué à notre frontière cette c Austro-Hongrie * au petit pied. Mais, au train où vont les choses, il n’est pas impossible néanmoins que le c Flamingantisme » ne devienne, plus tôt qu’on ne peut le penser, une des c questions > dont ait à se préoccuper sinon à s’occuper — la politique européenne. On voit que les élections qui ont eu lieu dimanche à Bruxelles sont malheu reusement de nature à ne pas passer inaperçues, au-delà des frontières belges, et surtout en France où nous avons tant de raisons de surveiller attentivement ce qui se passe chez nos voisins du Nord. C. A. INFORMATIONS INTÉRIEUR Conseil des Ministx'es. La Conseil des ministres e'est rénni hier mstin, A l’Elysée, sous la présidence de M. Casimir- Perier. Commencée i neuf heures et demie, la séance s'est prolongée jusqu’à une heure moins un quart, vn le grand nombre des questions que le Conseil avait à examiner et qui, pour la plu part, sont de celles que soulève la rentrée des Chambres. En particulier, le Conseil s'est occupé des déci sions prises par la commission du budget. Il a été d'avis de consentir à la suppression, décidée par cette commission, de la direction des bâtiments civils. Mais, au lieu de répartir les b&timents civils entre les divers ministères suivant lenr caractère respectif, le Conseil a été d’avis de les laisser tous dans la dépeudance du ministre des beaux-arts. Le ministre dés affaires étrangères a entretenu •es collègues de la dem^aude d'interpellation sur les affaires de Madagascar, qui est annoncée à la Chambre, et des démarches faites auprès de lui en vue d'nne reprise des relations commerciales avec la Suisse. Le Conseil s'est longuement occupé d’une con- venÜOQ projetée entre l’Etat et la Compagnie des Messageries maritimes, en vue de l'amélioration des services de cette Compagnie dans le Levant et l'océan Indien. Le garde des sceaux a informé le Conseil que des ponraoites étaient ordonnées contre le journal illnstré le Chambard, pour offenses envers le Président de la République, dans le numéro de ce journal paru le 29 septembre dernier. lia x>eiitrée des coups et tpibniianz. La rentrée des cours et tribunaux a en lien, hier, A Paris, avec toute la solennité accontnmée. Après la célébration de la famense messe rouge, présidée par le cardinal Richard, archevêque de Paris, les cours et le trihunal de première instance se sont réunis, chacun dans sa grand’cbambre respective, en audience solennelle, pour entendre les discours d’usage. A la cour de cassation, M. l'avocat général Sarrul a retracé l’Œuvre législative ouvrière de la troisième République, c'est-à-dire •l'ensemble « des lois dont les dispositions intéressent plus « particulièrement la catégorie des citoyens pour « qui le salaire constitne le principal moyen « d'existence, Aqni le capital-argent fait le plus c souvent défaut et qni créent lenr pécule par dea « versements modiques et continus dans les éta- • blissements consacrés A l'épargne >. A la conr d'appel, M. l'avocat général Symonet a donné lectnre d'une intéressante étude histo rique sur le Journal de Nicolas de Baye, greffier au Parlement de Paris, du 19 novembre 1400 au 12 novembre 1416. A une henre et demie, les audiences solennelles de rentrée étaient levées. Seules, les' quatre chambres eorrectionnèlles ont « fonctionné » tonte l'après-midi. lies coopses de taoreanx. Le a Midi s de la France est toujours agité par la fameuse question des courses de taureaux. Malgré les circulaires du président dn conseil, ministre de l’intérieur, et malgré les arrêtés dea préfets, on a tué dea taureaux ANîmes et ADax. La course de Nîmes a été superbe, disent les télé grammes. Vingt mille personnes emplissaient les arènes. Mistral, le grand poète provençal, était présent et donnait amu à cette fête le caractère d'une solennité régionale, — je dirai même « na tionale B. Les Nimois ont été enthousiasmés par le spectacle; les matadors se sont surpasaés. L'autorité A laissé faire. A Dax, pendant les courses, le commissaire de police a saisi la lance d'un j>icador. II s'en suivit une sorte de tpmnlte. Le taureau, dont le sort s'agitait' en ce moment, a pensé que le moment était bvorable pour s'échapper en attendant que la police et la population sè fussent accordées. Il s’est donc enfui A travers Ik ville. Et la course, commencée A l’hippodrome, dut se continuer dans les rues oû les toréadors ont poursuivi l'animal. Cet inddeot assez drèle s'est terminé, comme tons les antres, par un bon procès-verbal. Com ment sortira-t-on de rfmèro^fio et de l'anarchie tauromachiques ? C'est un problème très obscur. Et cette question des taureaux compte gros dans les préoMupations ministérielles. 11 ne manquait plus que cela t lies Importations et exportations en France* L'imprimerie nationale vient de mettre sons presse le volume de documents statistiques publiés par l’administration des douanes sur le commerce de la France pendant les neuf premiers mois de l'année 1894. ^ Les importations se sont élevées, du 1*' jan vier au 30 septembre 1894, à 3.138,600.000 fr., et les exportations à 2.319.384.U00 fr. Souvenir des fêtes franco-msses. La commune du Ferreux (Seine), vient d'être autorisé A accepter la donation de 10 000 fr. que lui a faite, en souvenir de Toulon et de Cronatadt, une généreuse Russe habitant la localité, Mme veuve Miltenhoff. Dans sa séance de dimanche dernier et après lecture de l’arrêté, le conseil municipal a décidé A l'unanimité que le nom de la donatrice serait gravé sur le tableau des bienfaiteurs de la com mune. FXTÉRIFUR lia santé dn Txar* If» bulletin officiel. Un nnmêro exceptionnel dn Messager officiel, en date du 16 octobre, publie le rapport du pro fesseur Leyden, de Berlin, dn professenr Sakha- rine, du docteur Popof et du docteur Béliaminof, chirurgien de l’empereur, sur les résultats de la consultation de ce jonr anr l'état de santé du souverain. Il n’y a pas d'amélioration dans la maladie des reins; les forces du malade ont diminué; les mé decins espèrent que le climat de la côte méridio nale de la Crimée aura une influence favorable sur l'état de santé de l’empereur. AfEhanlstan* On a do mauvaises nouvelles de la santé de l'émir de ce pays, lequel est atteint depuis bien des années d'albuminerie; il est probable que c'est une aggravation subite de cette affection qui constitue sa maladie actuelle. Sa mort probable n'intéresse pas directement la politique enropéenne, mais elle peut envenimer les relations asiatiques de la Russie et de l'Angle terre qui se disputent l'influence en Afghanistan, et Ace titre, elle est Asignaler. Déjà le générai Roberts, anden généralissime de l'armée des Indes, Interviewé par nn journaliste anglais, a déclaré qu'à son avis la mort de l’émir d’Afghanistan amènerait A Cabonl des troubles sérieux et même une guerre civile. M aroc. insurrccfton d Marrahech. Qrave rituafion. La sitnation s’agrave à Marrakech. Le prince Monley-Abbae, kbalifa du sultan, est bloqué par les insurgée pour avoir voulu arrêter, selon les ordres chérifiens, le caïd des Behsmna qui e'est défendu avec l’énergie du désespoir et a fini par se tuer. La ville, depuis hnit'jours, est en proie A l'insurrection ; on espère encore que les tronpes dn sultan sont en état de la réprimer. Le gouverneur de Casablanca a été révoqné ponr incapacité. La CoDuissioB da Badget. La commission du budget a entendu, hier, le rapport de H. Terrier sur les colonies. Dans le budget restiflé le ministre propose 4.400.000 fr. de réductions. De son côté, le rapporteur propose 600.000, ce qui constitue une économie de 8 millions. Au cours de l’exposé on a soulevé la question du ralla- chement du protectorat de Tunisie aux colo nies. Aucune décision n’a été prise. Voici l’état d’avancement des travaux de la Commission du budget. La Commission a entièrement terminé l'examen des budgets suivants : Affaires étrangères, cultes, instruction pu blique, justice, postes et télégraphes, agri culture, commerce, heaux-arls. D’autre part, les budgets suivants sont déjà examinés, mais quelques chapitres ont été réservés pour une discussion ultérieure : 'Guerre, finances, intérieur, colonies, tra vaux pub'ics, marine. Fnfin il reste à examiner intégralement les budgets suivants : Services pénitentiaires, Algérie, conven tions de chemins de fer. Une fois que la Commission aura achevé ce travail, elle aura passé en revue loutes ie.s dépenses et sera en mesure d’en fixer le 'Chiffre précis. Il restera alors à statuer sur les recettes, et. tout d'abord, sur les projets relatifs à la réforme de l’impôt des boissons et des droits de succession qui affectent précisément les recettes. D’après les calculs qu’on fait, on présume acluellementqne la Chambre pourra aborder en séance publique la discussion du budget huit ou dix jours après sa. rentrée, c’est-à- dire vers le 3 novembre. La fioerre en Extrême-Orient. Le résultat incomplet, négatif partie, des pourparlers engagés entre les grandes puissances au sujet de la guerre sino-japonaise, est aujourd'hui'avéré. Le Times, parlant de l'initiative prise par le Foreign-Offiee pour amener, par l’interven tion européenne, l'arrét des hostilités, dit qu’il semble évident qu’aucune puissance n’a accepté les propositions britanniques. Le gouvernement, ajoute-t-il, a couru gm- luilement au-devant d'un grave échec qui pourra amoindrir le prestige de l’Angleterre et affaiblir l’efUcacité de ses moyens d'inter vention dans le cas où une occasion propice se présenterait. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que le Japon ail refusé les pro positions de paix que la Chine lui a trans mises par 1 intermédiaire du ministre de l’AnglelerreàTokio. Il entend d’abord briser complètement la puissance mililaire de son adversaire, certain alors qu’il sera beaucoup mieux placé pour négocier avec tous les inté- "R ien jusqu’à présent ne prouve, dn reste, que le Japon ail l’intention de se montrer intraitable dans l’utilisation dernière de ses victoires. Mais, par le fait que l’Angleterre s’est fort avancée dans la protection des intérêts chinois, il devient difQciie qu'elle s’accorde directement avec le gouvernement du Mikado. Dès lors, elle craint d’autant dus l’actioa éventuelle de la Russie, dont 'attitude rt ste toujours fort énigmatique. On voit que si les nouvelles des derniers jours sont très rassurantes par rapport à la pro tection des Européens en Chine, elles ne laissent gdâre prévoir une entente quel conque pour régler les condiiions de la paix entre l’Empire du Milieu et le Japon. De Yokohama, on télégraphiele 16 octobre : La Diète japonaise a été convoquée en ses sion extraordinaire. La session durera sept jours, pour traiter des questions impor tantes concernant la guerre. Elle s'est réunie hier, à Iroshlma, quartier général du Mikado, pour l’élection de son bureau. M. Kumunoto a été nommé président et M. Shimado, vice-président. L’ouverture officielle de la Diète sera faite probablement par le Mikado lui-méme, et elle a lieu aujourd’hui. L’escadre chinoise de Pei-Yang a quitté les docks après avoir réparé ses avaries. Le bruit a couru également à Shangaï que les Japonais s’étalent emparés de Porl- Arihur. Mais il ne faut pas ajouter plus de créance à ce bruit qu'à ceux répandus pré cédemment sur le même sujet. • On est sans nouvelles précises depuis trois jours des flottes et des armées. De Vienne, on télégraphie qu'il y a lieu de croire que les conditions du Japon seront les suivantes : 4* Indemnité de guerre ; 3° Annexion de Formose; 30 Indépendance de la Corée, réformes considérables dans i'iulminislr.ition de ce pays cl exclusion de l'ingérence chinoise; '(o Ouverture de quelques contres impor tants de la Chine au commerce étranger. Une Série de Discours. Chaque année^ au moment de la rentrée du Parlement, les journaux sont pleins de discours politiques prononcés un peu par^ tout et destinés, en général, à un public beaucoup plus nombreux que celui qui les écoute. Ministres, sénateurs et députés minis- trables ou non-ministrables, titulaires du portefeuille de la veille ou candidats au portefeuille du lendemain, piqués de la tarentule discourante, éprouvent le be soin de se délier la langue et de faire savoir < urbi et orbi > ce qu’ils pensent, et même parfois ce qu’ils ne pensent pas. Nous n’avons pas échappé, ce mois-ci, à cette avalanche d’éloquence extrapar lementaire. Après M. Poincaré, ministre des fi nances, qui a essayé de nous montrer Vexcellençe de son projet de budget, sont venus M. Viger, ministrô de l’agricul ture, qui, au Concours de Limoges, a en la rare sagesse de se renfermer dans ses attributions spéciales et de ne pas parler politique ; M. Méline, qui vient de répéter pour les viticulteurs du Midi ses affirma tions protectionnistes; M. Cavaignao,qui a affirmé une fois de plus sa profession da foi- en faveur de l’impôt progressif, qu*il offre à son paya comme la panacée nnt- verselle, et enfin M. Goblet, qui continua à ménager le chou radical-socialiste et la chèvre anarchiste. Ce dernier discours mérite qu*on s*ÿ arrête, non-seulement à cause de l’impor^ tance indiscutable de celui qui l’a pro noncé, mais encore parce qu'il résnme assez bien l'état d’esprit de ceux que noua appellerions volontiers, si ces deux mots pouvaient s’accoler, les c révolutionnaires de gouvernement ». M. Goblet n’est très certainement pas le premier venu parmi nos hommes d’État en disponibilité. Il s’est montré, — autre fois, — libéral de la bonne manière, a fait preuve, comme ministre, d'énergie et d’autorité, et les mauvaises langues prétendent qu’il ne s’est jeté dans l’oppo sition intransigeante que par dépit de ne plus pouvoir faire, comme président dO Conseil, de la politique de gouvernement. Quoiqu’il en soit, il est assez curieux de le voir aujourd’hui avec un art paiv fait, d’ailleurs — condamner ce qu’il a pratiqué et brûler ce qu’il a adoré. Mais laissons ce côté personnel de laquestion et admettant que M. Goblet a trouvé son chemin de Damas en descendant du pou voir, voyons un peu quelles sont ses idéea actuelles et ce qu’il nous promet pour le jour — lointain, espérons-le — où il re deviendrait premier ministre. M. Goblet est le chef incontesté des radicaux-socialistes. 'Venu des confins du libéralisme le plus modéré jusqu’au voi sinage du socialisme collectiviste, on espérait, du moins, qu’il saisirait la pre mière occasion de répudier toute solida rité compromettante avec la tactique et les idées du parti révolutionnaire. M. Goblet a trompé cette attente. Non- seulement il n’a pas rompu avec MM. Jules Guesde, Paul Lafargue, Vaillant, etc., et tous les apôtres plus ou moins francs de la pure Anarchie, mais il leur a fait des coquetteries non dissimulées. Il dit bien qu’il n’accepte pas leurs idées, mais il fait ensuite une pirouette et déclare qu’il faut c réserver l’avenir >. Réserver l’ave nir, en ce sens, c’est démolir l’organisa tion actuelle. Ensuite, on verra à s’en tendre, si l’on peut, sur le partage des dépouilles, et, quand la société actuelle sera par terre, on se battra sur son cadavre pour savoir à qui sera la < tim bale ». Tout cela n’est ni très brillant, ni très neuf ; c’est l'éternel procédé des mécon tents et des jaloux, pour qui la politique se résume en l’axiôme bien connu : c Ote-toi de là que je m’y mette. » Mais ce n’est pas non plus très rassu rant. M. Goblet et sa créservedel’avenirsnô nous disent rien qui vaille ; et son der nier discours, en le classant à côté des pires démolisseurs antisociaux, ne le rapprochera pas, nous en avons la con viction, de ce portefeuille dont il a la nostalgie, et qu’il espère reconquérir par les pires alliances et les plus dangereosea compromissions. C. A. I FBDILLETON _________ LA . FIANCÉE DU DOCTEUR PAR Paul SAMY. Monsieur Verney, fit-elle. rien... si, M-, vous êtes bonne, vous! Répélex-lul qu’il Ne vienne pas... que c’est fini maintenant. Que voulez-vous dire, mon enfant I leppila la pauvre femme, qui ne comprenait pu. — Je veux dire, reprit Jeanne en faisant BD effort... Oh t je vais voua causer de la peine, mais jamais autant qu'à moi, ajoula-t- elle en porunt la main à son cœur. Il le faut etMndant. Dites-lui... Elle n'eut pas la force d'achever. Sa tête ^'elle avait soulevée retomba suri’oreilter. Eperdue, nadame Verney appela au Meoura. Eeptodaetion interdite aux Jonmanx n’ejont les le tntté aveo la aelioa OelaMa-liivjr, XIII LB SECRBT DB L’AKCBtRB Si l’arrivée de madame Verney avait échappé aux yeux d’Antoine de Bressac. c'est qu'une éiran^ occupation ne lui permettait pas à ce moment d'entendre ou de voir ce qui se passait an cbàieau. Depuis la maladie de sa cousine, le jeune homme avait renoncé à ses sorties quoti diennes en voiture ou à cheval. 11 ne dépas sait les grilles du château que pour accom pagner le docteur Berlhier, qui arrivait maintenant chaque matin dans sa propre voiture; en dehors de ces cent pas dans l'avenue principale, le vicomte avait dit adieu pour le moment à ses distractions accoutu mées. Ce n’était pas que cette réclusion tui fût un sujet de gatié, mais poursuivant avec la plus tenace habileté son système de feintes et d'hypocrisies, Il avait l'air de sacrifier ses habitude bruyantes à ta tristesse générale du château et ne manqu>tU point de s’arranger pour que son oncle remarquât à quel degré la maladie de sa cousine l'afleetait. Il comptait ainsi, non seulement pénétrer davantage dans l’estime et dans I affection du comte, mais faire deviner à ce dernier, par l'exagé ration même de sa douleur d’emprunt, h quoi point il aimait la jeune fille. Quelle que fût la tendresse qu’il éprouvât pour Jeanne en sa qualité de parent, l'amour seul pouvait expliquer un aussi profond chagrin, et II faudrait, pensait-il, qne son oncle ne voulût pOint.voir pour ne pasrem ar quer ces maniiestations, indices certains d'ùB Bintiment dont 11 se promettait bien, l’heure veout, d'ftecenlaer les mar^ow. On l'apercevait à de rares Intervalles dans les corridors du château, l'œil inquiet, quê tant des nouvelles de la malade avec un Intérêt 3 ui avait su émouvoir la sensibilité douteuse e miss GarnetL ' En dehors de ces courtes apparitions il s’enfermait dans sa chambre, le plus souvent dans la bibliothèque du château, où il ne tardait pas k s’endormir sur quelque livre poudreux après avoir cousommé d'innombra bles pipes. Cette salle fo rm ^ un immense rectangle entièrement entouré, du parquet au plafond, par des rayons surchargés de livres, presque partout sur une triple rangée. C'était peut- être la seule pièce du château qui navaît jamais subi de transformations. Elle remontait certainement aux origines du manoir ou tout au moins jusqu’aux guerres de religion, k en Juger par les ferrures de «a porte centrale, massive et basse, et par les grossières boise ries de la bibliothèque où se lisaient encore çk et ik des versets de la Bible, burinées par quelque poignard protestant. L'ameublement en était très simple : au centre une lourde table carrée, quelques larges fauieuils en cuir et une échelle roulante qui permettait d'atteindre les étages supé- neurs de la bibliothèque. Mais il était évident par la couleur même de leurs boiseries que ces étages avaient été adaptés après coup, devant I encombrement incessant des volumes. Bien qu'on eût Imité te corps principal, la différence sauUit aux regards, et 11 n’était [ las douteux qu'à une époque plus ou moins ointalne la bibliothèque ne fut formée que par un rez-de-èhauss^ d'environ trois ‘mètresde haateuri Une seule fenêtre, haute et profonde, OBvertû d u i répiiiienr do mur de U liçede qui renrdait la rivière, suffisait k éclairer la pièce. Deux portes servaient à pénétrer dans cette salle : celle du centre placée sur le cor ridor, puis une deuxième également basse, mais sans panneaux, fermée seulement par d’épais rideaux et qui donnait accès, k gauche, dans la chambre du comte de Bressac. Cette ouverture devait être de date plus récente car on avait dû, pour la pratiquer, scier dans les montants de la bibliothèque. Cette pièce était la moins fréquentée du château ; le comte y pénétrait rarement et lui préférait son cabinet de travail,joyeux et bien aéré, situé au rez de-chaussée, où il avait fait transporter ses livres préférés. Depuis, cetio salle avait été en quelque sorte aban donnée, et la poussière qui s'était peu à peu amassée sur ses immenses rayons, indiquait qu'els n'avait pas reçu depuis des années le coup de plumeau des domestiques. On s'était contenté,k l'arrivée du vicomte, de couvrir le parquet d’un épais tapis et de replacer autour de la table quelques sièges perdus sous la vaste cheminée ou dans l’embrasure de la fenêtre Antoine de Bressac l’avait aussitôt convertie en fumoir. Quelques pas seulement l’en séparaient, et le soir, en accompagnant son oncle jusqu'fc son appartement, il lui arrivait de traverser la chambre du comte et de se rendre k la sienne par la bibliothèque. Depuis la maladie de Jeanne il s'y enfermait de longues heures, contemplant k travers les spirales de sa fumée la masse considérable de livres qui s’élevait autour de lui. Nul n’aurait pu dire les trésors histo riques qui avaient été accumulés 6 cet endroit par des générations successives ; un patient chercheur y aurait découvert des merveilles et refait avec les documsnts les plus rarea riililolri dû dûQi slèclN. U i éTêDcmenti auxquels avaient été mêlés les ancêtres du vicomte devaient donner une valeur inappré ciable aux manuscrits empilés dans certains casiers ou simplement aux volumes dont les marges, par endroiLs, étaient couvertes d’une écriture serrée et que le temps avait jaunie. Mais le vicomte ne possédait ni la patience d’un chercheur, ni la passion d’un érudit, et s'il lui arrivait de descendre d'un rayon quoique livre poudreux, son attention ne s’y arrêtait que le temps d’aller jusqu’au bout de son cigare.A la vérité, ces bouquins échappés on ne sait pas quel prodige k la destruction des temps troublés n’avaient rien qui pût charmer les loisirs d'un esprit plus occupé de se sauver d’une situation perdue que de revivre un passé séculaire ; aussi restait-il souvent hésitant et promenait-il longtemps son doigt sur tes vieux dosdesvolumes avant de s'arrêter k un choix aussi vite rejeté que pris. La plupart de ces ouvrages, du reste, ne portaient pas de titres apparents : il les feuil letait alors et, ce rapide examen opéré, il replaçait dans son vide le livre qui n'avait j^s eu le don de lui plaire'. Un jour qu’il avait ouvert machihalement un de ces énormes volumes, il s arrêta intéressé devant le titre : «Pour servir k l'histoire de Viile-Brumier, du château et du séjour qu'y fit Louis, roi de France,.treizième de nom. en la guerre qui eut lieu contre les huguenots et leur ville de Hontauban. ■ G'était un volumineux manuscrit grossiè rement relié,dont l'écriture inégale de forme et variée de nuance indiquait que plusieurs mains çt à des éppqyqs différentes avaient contfihüé k la féda'ctlon dé ses pages. Le vicomte s'installa commodément et toaroa ud par vù lûi tûQlUûUidontlûprûâiK portait la date de 1630. Il les parconrait, médiocrement intéressé aux monotones rtoits où il était conté, avec une minutie fatigante, les moindres détails des faits sans importance 3 ui avaient frappé l'imagination du rédacteur e ce bizarre travail ; il allait même refermer le livre et le replacer dans son rayon, lors qu'une page k moitié blanche l'arrêu. Elle formait comme un commencement de chapitre et portait écrit en minuscules caractères allongés : « Ce S5 septembre 1649, chargé par le comte Louis Hervé de Bressac, gentilhomme du roi, de restaurer l'angle droit de la deu xième façade sur la rivière, ay mis k jour dans l'intérieur du mur une excavalioa. Ayant pénétré par deik, j’ay donné dessus leu marches d'un escalier allant droit dn bas du mur k l’étage jusqu'à une petite porte mua par l'aide d'un ressert et s'ouvrant sur It salle dites des gardes, entre la cheminée et l'angle droit, laquelle porte n'est pas vne de l’intérieur,achée parles entablements d’ana bibliotbèquedontunpan tourne surlul-mème. Ayant recherché si ua second levier existait k l’intérieur, ay découvert sous le troisième rayon, cômmuoçant du bas, derrière le dixième volume environ, commençant de là gauche, no cran de fer jouant de haut eà bas. L’ayant tiré j’ay de nouveau aeuné veiB moi le portant Le tout ay remis en l’état; l'excavation fermée, l’angle droit du cbAteajl refait «t cimenté ainsi qiTii était conveno pSt ordre de Monseigneur Hervé, et j’ay consigné ceci, dont un plaa.Jolnet a oooirè. « Signé ce vingt-cInqdNke Jour de lêlh- tembre, an 1649 t IIAIf-flOILUQIfB AMIAltlT, «ANhiteete.» (Awévniili

COURRIER DE L’OISE Trois mois - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1894_10_18_MRC.pdf · A SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l’Hétel-de-Ville, et chez

Embed Size (px)

Citation preview

Cn u ,0«-w . r ^ c o a 6«j2.'>_

es* Année. — JV» 83. 0,15 0. le N*. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Le N* 0,15 o. Jeudi i8 Octobre 189i.

P r i x d e r A b o n n e m e n t t

FOUB S B N L lS i

U n a n ................................................ U tv .

S ix m ois. .............................. 7 »»

T ro » m ois. . ...................... 4 »

\ P r i x d e l ’A b o n n e m e n t t

p o iiB LE D E r A B tB m r r t

U n a n ................................ 46 fr .

S ix m ois..................................... 8 »»

Trois m ois................................. 4 60CO URRIER DE L’O ISEtÆs Aftnotice», Miécîames et Mnaertiane concernant Paris et tes Départements, sont reçues au Bureau du ^ounuU, B, place de VHételmdemViUe, à Sentis*

PB IX BBS INSEBTlOntSAnnonces : La ligne, 0.20 c. — L’annonce au-dessous de 5 lignes, 1 fr.

Réclames : La ligne, 0,40 c. — En faits divers, 0,50 c.

AVIS AUX ABONNÉSL’abonnement es t payable d’avance. 11 n’est jam ais interrompu e t est considéré comme renouvelé

si à l’expiration on ne donne pas d'avis contraire.

ON S'ABONNEA SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l’Hétel-de-Ville,

e t chez tous les Libraires du département

S e n t i s , le 17 O c to b re 1894.

LES ÉLECTIONS BELGESL e s é le c tio n s q u i o n t e u lie u d im an ch e

en Belgique^ a t t i r a ie n t v iv e m e n ^ ’a t te n - tio n d u m onde p o litiq u e , e n c e q u ’e lles é ta ie n t la p re m iè re ap p lica tio n d u su ffrage u n iv e rs e l , u n p eu co m p liq u é , q u i , ap rès u n e lu t te lo n g u e e t féconde en in c id e n ts v a r ié s , a p r is p lac e il y a q u e lq u e s m ois d an s la C o n s titu tio n d e nos v o is in s .

Ce n ’e s t q u e ce m a tin q u 'o n a p u c o n - n u t r e le s ré s u lta ts défin itifs e t c e rta in s de c e p re m ie r s c ru tin .

C es ré s u lta ts so n t le s s u iv a n ts p o u r la C ham bre d es d ép u té s :

7 7 c a th o liq u e s , m em b re s d u p a r t i a c ­tu e lle m e n t a u p o u v o ir, s o n t é lu s ; c o n tre s e u le m e n t 7 l ib é ra u x e t ra d ic a u x e t 12 so ­c ia lis te s , d o n t 3 m odérés.

I l y a 5 6 b a llo tta g e s d o n t u n e g ra n d e p a r tie p a ra is se n t d e v o ir ê t r e fa v o rab le s a u x so c ia lis te s .

L a dé fa ite des l ib é ra u x e s t d o n c com ­p lè te , ils n e p ro f ite n t m êm e pas d u fa ib le re c u l d e la m a jo rité ca th o liq u e q u i con­tr ib u e & a u g m e n te r le su cc ès r e la t i f des socia listes. C e u x -c i , d ’ap rés to u te s les a p p a ren c es , a u r o n t d e 30 à 3 5 s ièg es ap rès le s b a llo tta g e s . I ls c o n s ti tu e ro n t donc u n e m in o rité t r è s im p o rta n te e t fo r ­m ero n t u n ap p o in t so u v e n t n é c e s sa ire de la m a jo rité .

C’e s t l à le fa it g ra v e d es é le c tio n s de d im an ch e , e t m a lg ré le so in q u e m e tte n t les jo u rn a u x lib é ra u x d e B e lg iq u e à n e pas p a ra ître m an q u e r d e s a n g - fro id , i l n e fa u t pas se d iss im u le r’ q u e l ’e n t ré e des so c ia lis tes — en n o m b re t r è s co n s id é rab le r e la tiv e m e n t à ce lu i d es re p ré s e n ta n ts à la C h am b re ée B ru x e lle s — e s t u n des é v é n em en ts p o litiq u e s le s p lu s im p o rta n ts de 1894. H ie r , ces so c ia lis te s n ’é ta ie n t m ême p as re p ré se n té s à la C h am b re ; au jo u rd ’h u i , ils o b tie n n e n t p lu s d ’u n c in ­quièm e d es s ièg es . C’e s t là u n r é s u lta t s tu p éfia n t, e t q u i dépasse d e beai^coup les p ré v is io n s le s p lu s o p tim is tes d es socialistes e u x -m ê m es .

N o u s a u ro n s l ’occasion d e r e v e n ir s u r les é le c tio n s b e lg e s, q u a n d le s r é s u lta ts définitifs s e ro n t ac q u is. M ais d és a u jo u r ­d’h u i, n o u s avons v o u lu s ig n a le r l ’im ­p o rtan c e d es n o u v e a u x c o u ra n ts p a r le ­m en ta ire s qu ’e lle s in d iq u e n t ch e z nos voisins.

U ne a u t r e c o n s ta ta tio n q u e le s c r u tin de d im an ch e n o u s p e rm e t d e fa ir e , c’e s t

' que to u te la F la n d re e s t re s té e ca th o liq u e — n o u s d irio n s ic i c lé r ic a le — ta n d is que to u te la W a llo n ie , c’e s t - à -d i re la B elg ique d e la la n g u e fra n ç a ise , de T o u m ay à M ons e t d e N a m u r à L iè g e , a voté en m asse p o u r le s p a r tis av a n cé s .

I l y a l à c e rta in e m e n t u n fa it q u i d o it a t t i r e r l ’a t te n tio n d es hom m es d ’E ta t , m ême à l’é tra n g e r .

L e < F la m in g a n tism e > o u p a r t i d e la lan g u e , d es m œ u rs e t d e l ’in flu en c e fla­m andes, s’a g ite d e p lu s en p lu s dep u is quelques a n n é e s , Ce p a r t i n ’a sp ire à r ie n moins qu ’à d o n n e r a u x F la n d re s u n e s itu a tio n à p a r t d an s la m o n arc h ie b e lg e . On v a ju s q u ’à p a r le r d ’u n io n p e rso n n e lle , de la c o n s ti tu tio n d ’u n e so rte d e ro y a u m e double d o n t le s d e u x p o rtio n s , l a F la n d re

e t l a W a llo n ie , co m p lète m e n t sép a rée s au p o in t d e v u e a d m in is tr a t if , s e r a ie n t u n ie s a u p o in t d e v u e p o litiq u e e t m ili ta i r e sous le s c e p tre p e rso n n e l d u ro i L éopo ld .

C e i^ in e m e n t , n o u s n e som m es pas e n c o re s u r l e p o in t d e \Voir c o n s titu é à n o tre f r o n tiè re c e t te c A u s tro -H o n g r ie * a u p e t i t p ied . M ais, a u t r a in o ù v o n t le s ch o se s , il n ’e s t pas im possib le n éa n m o in s q u e le c F la m in g a n tism e » n e d ev ie n n e , p lu s t ô t qu ’on n e p e u t le p e n s e r , u n e d es c q u es tio n s > d o n t a i t à se p ré o c c u p e r — sin o n à s’o cc u p er — la p o litiq u e eu ro p éen n e .

O n v o it q u e le s é le c tio n s q u i o n t eu l ie u d im an ch e à B ru x e lle s s o n t m a lh e u ­re u se m e n t d e n a tu re à n e p as p asse r in a p e rç u e s , a u -d e là d es fro n tiè re s b e lg e s, e t s u r to u t en F ra n c e o ù n o u s av o n s t a n t d e ra iso n s d e s u rv e il le r a t te n t iv e m e n t ce q u i se p asse ch e z nos vo isins d u N o rd .

C . A .

IN F O R M A T IO N SIN T É R IE U R

C o n s e i l d e s M in is tx 'e s .La Conseil des ministres e'est rénni hier mstin,

A l’Elysée, sous la présidence de M. Casimir- Perier. Commencée i neuf heures e t demie, la séance s'est prolongée jusqu’à une heure moins un quart, vn le grand nombre des questions que le Conseil avait à examiner et qui, pour la plu­part, sont de celles que soulève la rentrée des Chambres.

En particulier, le Conseil s'est occupé des déci­sions prises par la commission du budget. Il a été d'avis de consentir à la suppression, décidée par cette commission, de la direction des bâtiments civils. Mais, au lieu de répartir les b&timents civils entre les divers ministères suivant lenr caractère respectif, le Conseil a été d’avis de les laisser tous dans la dépeudance du ministre des beaux-arts.

Le ministre dés affaires étrangères a entretenu •es collègues de la dem^aude d'interpellation sur les affaires de Madagascar, qui est annoncée à la Chambre, et des démarches faites auprès de lui en vue d'nne reprise des relations commerciales avec la Suisse.

Le Conseil s'est longuement occupé d’une con- venÜOQ projetée entre l’Etat et la Compagnie des Messageries maritimes, en vue de l'amélioration des services de cette Compagnie dans le Levant et l'océan Indien.

Le garde des sceaux a informé le Conseil que des ponraoites étaient ordonnées contre le journal illnstré le Chambard, pour offenses envers le Président de la République, dans le numéro de ce journal paru le 29 septembre dernier.

l i a x > e iitré e d e s c o u p s e t t p i b n i i a n z .La rentrée des cours et tribunaux a en lien,

hier, A Paris, avec toute la solennité accontnmée.Après la célébration de la famense messe rouge,

présidée par le cardinal Richard, archevêque de Paris, les cours e t le trihunal de première instance se sont réunis, chacun dans sa grand’cbambre respective, en audience solennelle, pour entendre les discours d’usage.

A la cour de cassation, M. l'avocat général Sarrul a retracé l’Œuvre législative ouvrière de la troisième République, c'est-à-dire •l'ensemble « des lois dont les dispositions intéressent plus « particulièrement la catégorie des citoyens pour « qui le salaire constitne le principal moyen « d'existence, A qni le capital-argent fait le plus c souvent défaut et qni créent lenr pécule par dea « versements modiques et continus dans les éta- • blissements consacrés A l'épargne >.

A la conr d'appel, M. l'avocat général Symonet a donné lectnre d'une intéressante étude histo­rique sur le Journal de Nicolas de Baye, greffier au Parlement de Paris, du 19 novembre 1400 au 12 novembre 1416.

A une henre et demie, les audiences solennelles de rentrée étaient levées.

Seules, les' quatre chambres eorrectionnèlles ont « fonctionné » tonte l'après-midi.

l i e s c o o p s e s d e t a o r e a n x .Le a Midi s de la France est toujours agité par

la fameuse question des courses de taureaux. Malgré les circulaires du président dn conseil, ministre de l’intérieur, et malgré les arrêtés dea préfets, on a tué dea taureaux A Nîmes et A Dax. La course de Nîmes a été superbe, disent les télé­grammes. Vingt mille personnes emplissaient les arènes. Mistral, le grand poète provençal, était présent et donnait amu à cette fête le caractère d'une solennité régionale, — je dirai même « na­tionale B. Les Nimois ont été enthousiasmés par le spectacle; les matadors se sont surpasaés. L'autorité A laissé faire.

A Dax, pendant les courses, le commissaire de police a saisi la lance d'un j>icador. II s'en suivit une sorte de tpmnlte. Le taureau, dont le sort s'agitait' en ce moment, a pensé que le moment était bvorable pour s'échapper en attendant que la police e t la population sè fussent accordées. Il s’est donc enfui A travers Ik ville. E t la course, commencée A l’hippodrome, dut se continuer dans les rues oû les toréadors ont poursuivi l'animal. Cet inddeot assez drèle s'est terminé, comme tons les antres, par un bon procès-verbal. Com­ment sortira-t-on de rfmèro^fio et de l'anarchie tauromachiques ? C'est un problème très obscur. E t cette question des taureaux compte gros dans les préoMupations ministérielles. 11 ne manquait plus que cela t

l i e s I m p o r t a t i o n s e t e x p o r t a t i o n s e n F r a n c e *

L'imprimerie nationale vient de mettre sons presse le volume de documents statistiques publiés par l’administration des douanes sur le commerce de la France pendant les neuf premiers mois de l'année 1894. ^

Les importations se sont élevées, du 1*' jan­vier au 30 septembre 1894, à 3.138,600.000 fr., et les exportations à 2.319.384.U00 fr.

S o u v e n i r d e s f ê t e s f r a n c o - m s s e s .La commune du Ferreux (Seine), vient d'être

autorisé A accepter la donation de 10 000 fr. que lui a faite, en souvenir de Toulon et de Cronatadt, une généreuse Russe habitant la localité, Mme veuve Miltenhoff.

Dans sa séance de dimanche dernier et après lecture de l’arrêté, le conseil municipal a décidé A l'unanimité que le nom de la donatrice serait gravé sur le tableau des bienfaiteurs de la com­mune.

F X T É R I F U R

l ia santé dn Txar*If» bulletin officiel.

Un nnmêro exceptionnel dn Messager officiel, en date du 16 octobre, publie le rapport du pro­fesseur Leyden, de Berlin, dn professenr Sakha- rine, du docteur Popof et du docteur Béliaminof, chirurgien de l’empereur, sur les résultats de la consultation de ce jonr anr l'état de santé du souverain.

Il n’y a pas d'amélioration dans la maladie des reins; les forces du malade ont diminué; les mé­decins espèrent que le climat de la côte méridio­nale de la Crimée aura une influence favorable sur l'état de santé de l’empereur.

A f E h a n l s ta n *On a do mauvaises nouvelles de la santé de

l'émir de ce pays, lequel est atteint depuis bien des années d'albuminerie; il est probable que c'est une aggravation subite de cette affection qui constitue sa maladie actuelle.

Sa mort probable n'intéresse pas directement la politique enropéenne, mais elle peut envenimer les relations asiatiques de la Russie e t de l'Angle­terre qui se disputent l'influence en Afghanistan, et A ce titre, elle est A signaler.

Déjà le générai Roberts, anden généralissime

de l'armée des Indes, Interviewé par nn journaliste anglais, a déclaré qu'à son avis la mort de l’émir d’Afghanistan amènerait A Cabonl des troubles sérieux e t même une guerre civile.

M a r o c .insurrccfton d Marrahech. — Qrave rituafion.

La sitnation s’agrave à Marrakech. Le prince Monley-Abbae, kbalifa du sultan, est bloqué par les insurgée pour avoir voulu arrêter, selon les ordres chérifiens, le caïd des Behsmna qui e'est défendu avec l’énergie du désespoir e t a fini par se tuer.

La ville, depuis hn it'jours, est en proie A l'insurrection ; on espère encore que les tronpes dn sultan sont en état de la réprimer.

Le gouverneur de Casablanca a été révoqné ponr incapacité.

La CoDuissioB da Badget.La commission du budget a en tendu, h ier,

le rapport de H. T errie r su r les colonies.D ans le budget restiflé le m in istre propose

4.400.000 fr. de réductions. De son côté, le rapporteu r propose 600.000, ce qui constitue une économ ie de 8 m illions. Au cours de l’exposé on a soulevé la question du ra lla - chem ent du protectorat de Tunisie aux colo­n ies. Aucune décision n ’a été prise.

Voici l’é ta t d ’avancem ent des travaux de la Commission du budget.

La Commission a en tièrem en t term iné l'exam en des budgets suivants :

Affaires étrangères, cultes, instruction pu­b lique, justice, postes e t télégraphes, agri­cu ltu re , commerce, heaux-arls.

D’au tre part, les budgets suivants sont déjà exam inés, mais quelques chapitres ont été réservés pour u n e discussion u ltérieure :

'G uerre , finances, in té rieu r , colonies, t r a ­vaux pub'ics, m arine.

Fnfin il reste à exam iner intégralem ent les budgets suivants :

Services pénitentiaires, Algérie, conven­tions de chem ins de fer.

Une fois que la Commission au ra achevé ce trava il, e lle aura passé en revue loutes ie.s dépenses e t sera en m esure d ’en fixer le 'C hiffre précis.

Il re s te ra alors à sta tuer su r les recettes, et. tout d 'abo rd , su r les projets relatifs à la réform e d e l’impôt des boissons e t des droits de succession qui affectent précisém ent les recettes.

D’ap rès les calculs qu’on fait, on présum e acluellem entqne la Cham bre pourra aborder en séance publique la discussion du budget huit ou dix jo u rs après sa. ren trée , c’es t-à - dire vers le 3 novem bre.

La fioerre en Extrême-Orient.Le résu lta t incom plet, négatif

partie , des pourparlers engagés e n tre les grandes puissances au sujet de la guerre sino-japonaise, est a u jo u rd 'h u i 'a v é ré . Le Times, p a r la n t de l'in itiative prise p a r le Foreign-Offiee pour am ener, par l ’in terven­tion européenne, l 'a rré t des hostilités, d it qu’il sem ble évident qu ’aucune puissance n ’a accepté les propositions britanniques.

Le gouvernem ent, ajoute-t-il, a couru gm - luilem ent au-devant d 'u n grave échec qui pourra am oindrir le prestige de l’Angleterre et affaiblir l’efUcacité de ses moyens d 'in te r­vention dans le cas où une occasion propice se présen tera it. Dans ces conditions, il n ’est pas éto n n an t que le Japon a il refusé les pro­positions de paix que la Chine lu i a trans­m ises p a r 1 in term édia ire du m in istre de l’A nglelerreàT okio . I l entend d ’abord briser com plètem ent la puissance m ililaire de son adversaire , certain alors qu’il sera beaucoup mieux placé pour négocier avec tous les inté-

" R ie n ju squ’à présent ne prouve, dn reste , que le Japon a il l ’in ten tion de se m on trer in traitab le dans l’utilisation de rn iè re de sesvictoires. Mais, p a r le fait que l’A ngleterre s’est fort avancée dans la protection des in térê ts chinois, il devien t difQciie qu 'elles’accorde direc tem ent avec le gouvernem ent du Mikado. Dès lors, elle c ra in t d ’au tan t dus l ’actioa éventuelle de la R ussie, dont 'a ttitude rt ste toujours fort énigm atique. On

voit que si les nouvelles des dern ie rs jours sont très rassu ran tes p a r rapport à la pro­tection des Européens en Chine, elles ne laissent gdâre prévoir une en ten te quel­conque pour ré g le r les condiiions de la paix en tre l’Empire du M ilieu e t le Japon.

De Yokohama, on télég raph iele 16 octobre :La Diète japonaise a été convoquée en ses­

sion ex traord inaire . La session du re ra sep t jou rs, pour tra ite r des questions im por­tantes concernant la guerre.

E lle s 'est réu n ie h ie r, à Irosh lm a, qu artie r général du Mikado, pour l ’élection de son bureau.

M. Kumunoto a été nommé p résident et M. Shim ado, vice-président.

L’ouverture officielle de la Diète sera faite probablem ent p a r le Mikado lu i-m ém e, et elle a lieu au jourd’hui.

L’escadre chinoise de Pei-Y ang a quitté les docks après avoir réparé ses avaries.

Le b ru it a couru égalem ent à Shangaï que les Japonais s’é ta len t em parés de P o rl- A rihur. Mais il n e faut pas a jouter plus de créance à ce b ru it q u 'à ceux répandus p ré­cédem m ent su r le m êm e su jet. •

On est sans nouvelles précises depuis trois jo u rs des flottes e t des arm ées.

De Vienne, on télégraphie qu 'il y a lieu de cro ire que les conditions du Japon seront les su ivantes :

4* Indem nité de guerre ;3° Annexion de Form ose;30 Indépendance de la Corée, réform es

considérables dans i'iulm inislr.ition de ce pays c l exclusion de l'ingérence ch inoise;

'(o O uverture de quelques contres im por­tants de la Chine au commerce étranger.

Une Série de Discours.C haque année^ a u m o m en t de la re n tré e

d u P a r le m e n t, le s jo u rn a u x so n t p le ins de d isco u rs p o litiq u e s p ro n o n c és u n p eu par^ to u t e t d e s tin é s , en g é n é ra l , à u n p u b lic beaucoup p lus n o m b re u x q u e c e lu i qu i les éc o u te .

M in is tre s , s é n a te u rs e t d ép u té s m in is- t ra b le s ou n o n -m in is tra b le s , t i tu la ir e s du p o rte fe u ille d e la v e ille ou ca n d id a ts au p o rte fe u ille d u len d e m a in , p iq u és d e la ta re n tu le d isc o u ra n te , é p ro u v e n t le b e ­so in de se d é lie r l a la n g u e e t d e fa ire sav o ir < u rb i e t o rb i > ce qu ’i ls p en se n t, e t m êm e parfo is ce qu ’ils n e p e n se n t pas.

N o u s n ’avons p as éc happé , ce m o is-c i, à c e t te av a lan ch e d ’é loquence e x tra p a r ­le m e n ta ire .

A p rès M. P o in c a ré , m in is tre des fi­n a n c e s , qu i a essa y é de n o u s m o n tre r V excellençe d e so n p ro je t d e b u d g e t , so n t v e n u s M. V ig e r , m in is trô d e l’a g r ic u l­t u r e , q u i, a u C o n co u rs d e L im o g es, a en l a r a r e sagesse d e se re n fe rm e r d a n s ses a t tr ib u tio n s sp éc ia les e t d e n e pas p a r le r p o litiq u e ; M . M élin e , qu i v ie n t d e ré p é te r p o u r le s v it ic u lte u rs d u M idi s e s affirm a­t io n s p ro te c tio n n is te s ; M . C av a ig n a o ,q u i

a affirm é u n e fo is de p lu s s a p ro fession d a foi- en fa v e u r d e l’im pô t p ro g re s s if , qu*il o ffre à son pay a com m e la p an acée n n t- v e rse lle , e t en f in M . G o b le t, qu i c o n tin u a à m én a g er le c h o u ra d ic a l-so c ia lis te e t l a c h è v re a n a rc h is te .

Ce d e r n ie r d isco u rs m é rite qu*on s*ÿ a r r ê te , n o n -se u le m en t à cau se d e l ’im por^ ta n c e in d isc u ta b le de c e lu i q u i l ’a p ro ­n o n c é , m ais en c o re p a rc e q u 'i l ré sn m e assez b ien l 'é t a t d’e sp r it d e c e u x q u e noua ap p e lle rio n s v o lo n tie rs , s i ce s d e u x m o ts po u v a ie n t s’ac c o le r , le s c ré v o lu tio n n a ire s d e g o u v ern em en t ».

M. G o b le t n ’e s t trè s c e r ta in e m e n t p a s le p re m ie r v e n u parm i nos hom m es d ’É t a t e n d isp o n ib ilité . I l s’e s t m o n tré , — a u t r e ­fo is , — lib é ra l d e la b o n n e m a n iè re , a f a it p re u v e , com m e m in is tre , d 'é n e rg ie e t d’a u to r i té , e t le s m au v a ises la n g u e s p ré te n d e n t q u ’i l n e s’e s t j e t é d a n s l ’oppo­s itio n in tra n s ig e a n te q u e p a r d é p it d e n e p lu s pou v o ir f a ir e , com m e p ré s id e n t dO C onseil, d e la p o litiq u e d e g o u v e rn e m e n t.

Q uoiqu’il en so it, il e s t assez c u r ie u x d e le v o ir au jo u rd ’h u i a v e c u n a r t p a iv f a i t , d’a il le u rs — co n d a m n er ce qu ’i l a p ra tiq u é e t b rû le r ce qu’i l a a d o ré . M ais la issons ce cô té p e rso n n e l d e la q u e s tio n e t a d m e tta n t q u e M . G ob let a tro u v é so n ch e m in de D am as en d e sc e n d a n t d u p o u ­v o ir , voyons u n p eu q u e lle s so n t ses idéea ac tu e lle s e t ce qu ’il n o u s p ro m et p o u r le j o u r — lo in ta in , e sp é ro n s-le — où i l r e ­d e v ie n d ra it p re m ie r m in is tre .

M . G o b le t e s t le c h e f in c o n te s té d es ra d ic a u x -so c ia lis te s . 'V enu d es confins d u lib é ra lism e le p lu s m odéré ju s q u ’a u v o i­s in ag e d u socialism e c o lle c tiv is te , o n e sp é ra it, du m o ins, qu’il sa is ira i t la p re ­m iè re occasion de ré p u d ie r to u te so lid a ­r i t é co m p ro m e tta n te av e c la ta c tiq u e e t les idées d u p a r t i ré v o lu tio n n a ire .

M . G o b le t a tro m p é c e tte a t te n te . N o n - seu lem e n t il n ’a pas ro m pu av e c M M. J u le s G uesde , P a u l L a fa rg u e , V a illa n t, e tc . , e t to u s les a p ô tre s p lu s ou m o in s fran cs d e la p u re A n a rc h ie , m ais i l l e u r a fa it d es co q u e tte rie s n o n d issim ulées. I l d i t b ie n qu ’il n ’ac ce p te pas le u r s id é e s , m ais i l fa it e n su ite u n e p iro u e tte e t d é c la re qu ’il fa u t c ré s e rv e r l’a v e n ir >. R é s e rv e r l ’ave­n i r , en ce s e n s , c’e s t d ém o lir l ’o rg a n isa ­tio n ac tu e lle . E n s u i te , o n v e r ra à s’e n ­te n d re , s i l’o n p e u t, s u r le p a r ta g e d e s d é p o u ille s , e t , q u an d la so c ié té a c tu e lle s e r a p a r t e r r e , on se b a t t r a s u r so n c a d av re p o u r sav o ir à q u i s e r a la < t im ­b a le ».

T o u t ce la n ’e s t n i t r è s b r i l la n t , n i t r è s n e u f ; c’e s t l 'é te r n e l p ro c éd é des m écon­te n ts e t d es ja lo u x , p o u r q u i l a p o litiq u e se ré su m e e n l’ax iô m e b ie n co n n u : c O te - to i de là que j e m ’y m e tte . »

M ais ce n ’e s t pas n o n p lu s t r è s ra s s u ­r a n t.

M. G o b le t e t sa c r é s e r v e d e l’a v e n i r s n ô n o u s d ise n t r ie n q u i v a ille ; e t son d e r ­n ie r d isc o u rs , e n le c la ssa n t à cô té d e s p i re s d ém o lisseu rs a n t is o c ia u x , n e le ra p p ro c h e ra p a s , n o u s e n avons l a co n ­v ic tio n , d e c e p o rte fe u ille d o n t i l a l a n o s ta lg ie , e t qu ’i l e sp è re re c o n q u é r ir p a r le s p ires a llian c es e t le s p lu s d an g e reo se a com prom issions. C. A .

I

F B D IL L E T O N _________

L A .

F IA N C É E DU D O C TEU RPAR

P a u l S A M Y .

M onsieur Verney, fit-elle. r ie n ... si, M-, vous êtes bonne, vous! Répélex-lul qu ’il Ne vienne pas ... que c’est fini m aintenant.

Que voulez-vous d ire, m on enfant I leppila la pauvre femme, qui ne com prenait p u .

— J e veux d ire, re p rit Jeanne en faisant BD effort... Oh t je vais voua causer de la peine, m ais jam ais au tan t qu 'à m oi, ajoula-t- elle en p o ru n t la m ain à son cœ ur. Il le faut etM ndant. D ites-lu i...

Elle n 'eu t pas la force d 'achever. Sa tête ^ 'e l l e avait soulevée retom ba s u r i ’oreilter.

Eperdue, n ad a m e Verney appela au Meoura.

Eeptodaetion interdite aux Jonmanx n’ejont les le tn tté aveo la aelioa OelaMa-liivjr,

XIIILB SECRBT DB L’AKCBtRB

Si l’arrivée de m adame Verney avait échappé aux yeux d’Antoine d e Bressac. c 'est qu 'une é i r a n ^ occupation ne lu i perm ettait pas à ce moment d 'en tendre ou de voir ce qui se passait an cbàieau.

Depuis la maladie de sa cousine, le jeune homme avait renoncé à ses sorties quoti­diennes en voiture ou à cheval. 11 ne dépas­sa it les grilles du château que pour accom­pagner le docteur B erlhier, qui arrivait m aintenant chaque m atin dans sa propre v o itu re ; en dehors de ces cen t pas dans l'avenue principale, le vicomte avait d it adieu pour le moment à ses distractions accoutu­m ées. Ce n ’é ta it pas que ce tte réclusion tui fû t un sujet de gatié, mais poursuivant avec la plus tenace habileté son systèm e de feintes e t d'hypocrisies, Il avait l 'a ir de sacrifier ses h a b itu d e bruyantes à ta tristesse générale du château e t ne manqu>tU point de s’arranger pour que son oncle rem arquât à quel degré la maladie de sa cousine l'afleetait. I l com ptait ainsi, non seulem ent pénétrer davantage dans l’estim e e t dans I affection du comte, mais faire deviner à ce dernier, par l'exagé­ration même de sa douleur d’em prunt, h quoi po in t il aim ait la jeune fille.

Quelle que fût la tendresse qu’il éprouvât pour Jeanne en sa qualité de parent, l'am our seul pouvait expliquer un aussi profond chagrin, e t II faudrait, pensait-il, qne son oncle ne voulût pOint.voir pour ne p a s re m a r quer ces maniiestations, indices certains d'ùB Bintim ent dont 11 se prom ettait bien, l’heure v eo u t, d 'ftecenlaer les m ar^ow .

On l'apercevait à de ra res Intervalles dans les corridors du château, l'œ il inquiet, q u ê ­tan t des nouvelles de la m alade avec un Intérêt

3ui avait su émouvoir la sensibilité douteuse e miss GarnetL '

E n dehors de ces courtes apparitions il s’enferm ait dans sa cham bre, le plus souvent dans la bibliothèque du château, où il ne tarda it pas k s’endormir su r quelque livre poudreux après avoir cousommé d'innom bra­bles pipes.

Cette salle f o r m ^ un im mense rectangle entièrem ent entouré, du parquet au plafond, par des rayons surchargés de livres, presque partout su r une triple rangée. C 'était peu t- être la seule pièce du château qui n a v a ît jam ais subi de transform ations. E lle rem ontait certainem ent aux origines du m anoir ou tou t au moins jusqu’aux guerres de religion, k en Juger par les ferrures de «a porte centrale, massive e t basse, e t par les grossières boise­ries de la bibliothèque où se lisaient encore çk e t ik des versets de la B ible, burinées par quelque poignard protestant.

L'am eublem ent en é ta it trè s simple : au centre une lourde table carrée, quelques larges fauieuils en cuir e t une échelle roulante qui perm etta it d 'atteindre les étages supé- neu rs de la bibliothèque. Mais il éta it évident par la couleur m ême de leu rs boiseries que ces étages avaient été adaptés après coup, devant I encom brem ent incessant des volumes. Bien qu'on eû t Im ité te corps principal, la différence sauU it aux regards, e t 11 n ’é ta it[las douteux qu 'à une époque plus ou m oins ointalne la bibliothèque ne fut formée que

p a r un re z -d e -èh a u ss^ d'environ tro is ‘m è tre sd e haateuri

Une seule fenêtre, hau te e t profonde, OBvertû d u i r é p ii i ie n r do m ur d e U liçed e

qui r e n r d a i t la rivière, suffisait k éclairer la pièce. Deux portes servaient à pénétrer dans cette salle : celle du centre placée su r le cor­ridor, puis une deuxième égalem ent basse, mais sans panneaux, fermée seulement par d’épais rideaux e t qui donnait accès, k gauche, dans la cham bre du comte de Bressac. Cette ouverture devait être de date plus récente car on avait dû , pour la pratiquer, scier dans les m ontants de la bibliothèque.

C ette pièce était la moins fréquentée du château ; le comte y pénétrait rarem ent e t lui préférait son cabinet de travail,joyeux e t bien aéré, situé au rez de-chaussée, où il avait fait transporter ses livres préférés. Depuis, cetio salle avait été en quelque sorte aban­donnée, e t la poussière qui s 'était peu à peu amassée su r ses immenses rayons, indiquait qu 'els n 'avait pas reçu depuis des années le coup d e plumeau des dom estiques. On s'était contenté,k l'arrivée du vicomte, de couvrir le parquet d’un épais tapis e t de replacer autour de la tab le quelques sièges perdus sous la vaste chem inée ou dans l’em brasure de la fenêtre Antoine de Bressac l’avait aussitôt convertie en fumoir. Quelques pas seulement l’en séparaien t, et le soir, en accompagnant son oncle jusqu'fc son appartem ent, il lui arrivait de traverser la chambre du comte et de se rendre k la sienne par la bibliothèque.

Depuis la maladie de Jeanne il s'y enferm ait de longues heures, contemplant k travers les spirales de sa fumée la masse considérable de livres qui s’élevait autour de lui.

Nul n ’au ra it pu dire les trésors histo­riques qui avaient été accumulés 6 cet endroit par des générations successives ; un patient chercheur y aurait découvert des merveilles e t refait avec les docum snts les plus rarea r i i l i lo l r i dû dûQi slèclN . U i éTêDcmenti

auxquels avaient été mêlés les ancêtres du vicom te devaient donner une valeur inappré­ciable aux m anuscrits empilés dans certains casiers ou simplement aux volumes dont les m arges, par endroiLs, étaient couvertes d ’une éc riture serrée e t que le temps avait jaunie.

Mais le vicomte ne possédait ni la patience d’un chercheur, ni la passion d’un érudit, et s 'il lui a rrivait de descendre d 'un rayon quoique livre poudreux, son attention ne s ’y arrêta it que le tem ps d ’aller jusqu’au bout de son c ig a re .A la vérité, ces bouquins échappés on ne sait pas quel prodige k la destruction des tem ps troublés n ’avaient rien qui pût charm er les loisirs d 'un esprit plus occupé de se sauver d’une situation perdue que de revivre un passé séculaire ; aussi restait-il souvent hésitant e t prom enait-il longtemps son doigt sur tes vieux dosdesvolum es avant de s 'a rrê ter k un choix aussi vite rejeté que p ris.

L a plupart de ces ouvrages, du reste , ne portaient pas de titre s apparents : il les feuil­letait alors e t, ce rapide examen opéré, il replaçait dans son vide le livre qui n 'avait j^ s eu le don de lui plaire'. Un jo u r qu’il avait ouvert machihalem ent un de ces énormes volumes, il s arrêta intéressé devant le titre : « P o u r servir k l'histoire de Viile-Brumier, du château e t du séjour qu'y fit Louis, roi de France,.treizièm e de nom. en la guerre qui eu t lieu contre les huguenots e t leu r ville de H ontauban. ■

G 'était un volumineux m anuscrit grossiè­rem ent re lié ,don t l'écritu re inégale de forme et variée de nuance indiquait que plusieurs m ains ç t à des éppqyqs différentes avaient contfihüé k la féda'ctlon dé ses pages.

L e vicomte s'installa commodément et to aro a ud p ar vù lû i tûQ lU ûU idontlûprûâiK

p ortait la date de 1630. Il les parconrait, m édiocrement intéressé aux m onotones r to its où il était conté, avec une m inutie fatigante, les m oindres détails des faits sans im portance

3ui avaient frappé l'imagination du rédacteur e ce bizarre travail ; il allait même referm er

le livre e t le replacer dans son rayon, lo rs­qu 'une page k moitié blanche l 'a r rê u . E lle formait comme un commencement de chapitre e t portait éc rit en m inuscules caractères allongés :

« Ce S5 septem bre 1649, chargé p a r le comte Louis Hervé de Bressac, gentilhom me du roi, de restaurer l'angle dro it de la deu­xième façade su r la rivière, ay m is k jo u r dans l'in térieur du m ur une excavalioa. A yant pénétré p a r deik, j ’ay donné dessus leu m arches d 'un escalier allant d ro it dn bas d u m ur k l’étage ju squ 'à une petite porte m ua p a r l'aide d 'un ressert e t s 'ouvrant su r I t salle d ites des gardes, en tre la cheminée e t l'angle dro it, laquelle porte n 'est pas vne d e l ’in té r ie u r ,a c h é e p a r le s entablem ents d ’a n a b ib lio tbèquedontunpan tourne su rlu l-m èm e. Ayant recherché si ua second levier ex istait k l’in térieur, ay découvert sous le troisièm e rayon, cômmuoçant du bas , derrière le dixième volume environ, com m ençant de là gauche, no cran de fer jouant de haut e à bas. L ’ayant tiré j’ay de nouveau a e u n é veiB moi le portant Le tou t ay rem is en l ’é ta t; l'excavation ferm ée, l’angle d ro it du cbAteajl refait «t cim enté ainsi qiTii é ta it conveno p S t o rdre de Monseigneur Hervé, e t j’ay consigné ceci, dont un plaa.Jolnet a oooirè.

« S igné ce vingt-cInqdN ke Jour de lêlh- tem bre, an 1649

t IIAIf-flOILUQIfB AMIAltlT, «A N hiteete.»

(A w évn iili

JO U R N A L 0 E S E N U S

C H B O in Q O E l O C U ED i s t p i b u t i o n s o l e n n e l l e

des P r ix d 'Ilo rlicuU ure et des Certificats d ’E tudes prim aires.

Dim anche d e rn ie r eu t lieu solennellem ent celte distribution de prix en la salle du ThéAtre, sous la présidence do M. lo Préfet d e ro is e .

L’encein te trop étroite n e pouvait contenir la foule-qui s’y pressait, venue do toutes les partie s de la v ille e t du can lon , pour acclamer les jeunes lauréats.

S u r l ’estrade, auprès do M. le Préfet, avaien t pris place M. le Maire de Senlis, MM. les Membres do la Délégation cantonale, le Bureau de la Société d ’horticulture,H . Pavelte , inspecteur prim aire , M. le Capi­taine de g en d a rm erie , bon nom bre de Conseillers m unicipaux e t de Ponction tiaires.W . le S ous-P rô fo l. in d isp o sé ,s ’é ia i t fa it e x cu se rde son absence forcée.

Les deux Sociétés musicales de la ville p rê ta ien t leur concours avec le plus grand succès à cette fête scolaire; elles en coupè­re n t agréablem ent les diverses parties et fu ren t, comme de coutum e, fort applaudies. M .T h irion , en son langage tou joursattrayant, les com plim enta^spirituellem ent e t les assura de la reconnaissance de'tous.

Les prem iers m orceaux exécutés, M. le P ré fe t prononce une allocution très substan­tielle dont nous donnons l’analyse aussi com plète que possible.

écoles com m unales ayan t obtenu le plus grand nom bre do points :Sidonie M aillard, de l’école publique de

P lailly .Gilbert Cam in, de l ’école publique de

Senlis.

jeunes lauréats qiii on t obtenu des p rix et des m entions en cette spécialité :

Liste alphabétique des élèves ayant ob ten iila note bien :

M. le P réfet commence par exprim er lo p la is ir qu’il éprouve d ’avoir pu répondre à l ’invitation qui lui a été faite de ven ir pré­sider. cette solennité, et en môme temps les reg rets de son dévoué collaborateur, M. Tal­io n ,- le sym pathique sous-préfet de Senlis, qu 'u n e indisposition em pêche de l’accom-

Mario Boldame, de Barbery.Marie Camel, d ’Orry-la-Ville.Jeanne D elachasse, do Senlis ( r u e de

Meaux).Héléne Francolin , de Montlévéque.Lucien Caron, de Senlis.Louis D ameron, do T hiers.Victor Demaison, d ’Ognon.Victor Lepaulm ier, do Senlis.Georges Maillot, do S ain l-F in n in .Benoisl M orlièrc, do Senlis.C harles Pinson, de Saint-Léonard. Ëngéne Bondel, de B arbery. ilobei't Uytiersprol, do Barbery.Andi'é Varlet, do Senlis.

Liste alphabétique des élèves ayant obtenu la note assex bien :

I l fait, en term es chaleureux ot très a p ­plaudis, l’éloge bien m érité de l’intelligente e t généreuse initiative de la Délégation can­tonale e t doson dévoué président, M. Thirion, si bien secondée p ar les élus du canton, par la Ville e t la M unicipalité de Senlis, ainsi que p a r la p lupart des communes du canton, e t p a r la Société d’iiorticulture.

I l offre à toutes ces personnes, qui se­condent si efficacement l ’action des I*ouvoirs publics, tous les rem erciraenls du Gouver­nem ent de la République. Il déclare que, dans celte fôte de fam ille, il ne veut pas faire de discours, m ais qu ’il désire simplement causer, comme on cause en famille.

Après avoir rappelé l’œ uvre accompjie par les Pouvoirs publics louchant l'organisation générale de l’enseignem ent p rim aire , il fait re sso rtir les bienfaits de rin ilia liv e privée, qui complète cette œ uvre et réalise ce que vElât, seul ne pouri'ail faire. La Délégation cantonale de Senlis en donne un bel exemple. S achant que des prix ne peuvent être donnés d an s toutes les écoles et qu 'il y a, dans le canton , un certain nom bre d ’élèves m éri­tan ts qui sont déshérités sous ce rapport, e lle a voulu que ces enfants eussent, a côlè du succès obtenu à l ’examen du Certilicat d ’études, une récompense m atérielle et tan- giblOi qui attestât qu ’ils ont été des écoliers laborieux.

l i e n profile pour faire égalem ent l ’éloge de celte institution — aussi modeste qu’utile

des Délégations cantonales ; de ces hommes indépendants, choisis parm i les citoyens les p lus honorables, qui, sans prétention, mais p a r désintéressem ent, secondent si utilem ent les institu teurs, en visitant les écoles et en m o n tran t aux enfants l 'in té rê t que la société le u r porte.

Ce qui le touche surtout, c’est l'iieureuse idée qu’a eue M. T liirion, président, â la fois de la Délégation cantonale e t de la Société d ’horticu lture , d 'associer l ’horticulture à l ’enseignem ent, c’est-à-d ire , en quelque sorte, le travail m anuel au travail intellec­tuel.

S ’insp iran t de celte pensée, qu 'il déve­loppe d ’une façon très cla ire et très com pré­hensib le pour tous, M. le l ’réfet, s’adressantfdus spécialem ent à ses jeunes auditeurs, surexpose les avantages réels que présente

le travail m anuel sous toutes ses formes, et particu lièrem ent le travail de la te rre , aussi b ien au jard in que dans les ciiamps.

Le cültivateur, d it-il, aim e celte terre (|u'il arrose de ses sueurs ; Il se passionne pour e lle , et l’am our qu ’elle lui insp iie lui fait m ieux aim er la belle terre de France : il devient, par cela même, un bon patriote.

Il dépeint ensuite les déboires et les déceptions qui alleniient ceux qui, lâclianl la proie pour l'om bre, abandonnent la pro- fes'iion de leurs parents pour a ller à la ville, où ils ne font <)ii’augm enter le groupe des m écontents. 11 cite le nombre formidable et toujours croissant do ces m alheureux i]ui assiègent les adm inistrations pour obienir des places d'em ployés, m aigrement ré tr i­buées, et auxquelles ils seront l'ivés toute le ù r vie. Il étab lit un parallèle frappant entre la vie de ces em ployés, continuellem ent astre in ts à la m ême besogne, souvent fasti­d ieuse, qui consiste à toujours copier, ou à toujours compter, et celle du culiivaleui', d o n t les occupations sont si variées et si intéressantes.

L 'instruction que vous avez reçue, leur d it-il, ne doit pas vous porter à dédaigner la profession de vos parents : elle irait contre le but qu 'on s'est proposé en vous la donnant si elle -devait faire de vous des déclassés. Bien loin de vous éloigner de la terre, si vous ôtes fils de cultivateurs, et des proles- sions m anuelles si vous êtes fils d ’ouvriers, e lle vous fourn ira, au contraire, de plus fortes rai.sons d ’aim er la culture et le travail, en m êm e tèmps que le moyen d ’en am éliorer les conditions e t d'on ennoblir le caractère. E tan t plus instru its, vous serez mieux armés po u r la lutte, et vous pourrez exercer votre profession avec plus de succès. Vous pourrez particulièrem ent, en ce qui concerne la cul­tu re , profiler des découvertes de la science en les appliquant d ’une m anière fruclucu.se. Vous appartenez à un canton essentiellement agricole : c 'est donc vers l'agricu lture que vous devez surtout diriger votre activité.

E n term inant ce qu 'il appelle modestement une causerie fam ilière (fréquem m ent inter­rom pue par les nom breux applaudissements de toute l'assistance), M. le Préfet exprimela confiance que tous ces chers enfants (qu'i a tenus, comme tout l 'audito ire, sous le charm e de sa parole chaude e t éloquente), seront, grftce à l’Inslruclion bien donnée et b ien comprise qui leu r a été si libéralem ent répartie , de bons ol utiles serviteurs de la P a trie et de la R épublique; des hommes d ’ordre et de progrès, p rê ts à collaborer aux am éliorations sociales rationnelles ot pra­tiques ; éloignés, è plus forte raison, de tout e sp rit ré tro p ad o , m ais aussi inaccessibles ù l ’e sp rit de désordre ou d ’ulupie.

L a proclam ation n iieu aussitôt après celte b e lle allocution, e t chacun des récompensés m onte à tou r do rôle les degrés do l'estrade, po u r se fa ire couronner e t recevoir le diplôm e e t les ouvrages qui l’accompagnent.

CEHTIFICATS D’ÉTUDES

Clotilde Alny, d ’Aumont. Jeanne Aubin, de Thiers.

P r i t offerts p a r M. T b lrlo o , président de la Délégatloa càotODsio, a u i élèves des

Dîna Uiscaldi, do Senlis t,riie de Beauvais). Berlhe B oujonnier, de Senlis (rue de

Meaux).Angèlo B raquet, de Senlis (ruodeM eauxY Lucia Bruyère, de Senlis (ru e de Meaux). Juliette Ü esjurdins, de Mortefontaine

(école privée).A rmandino Dumoulin, de Senlis (rue de

Meaux). \Blanche D u p a is , de Cham ant (éco le

privée).Hélène Flam ant, de Senlis (ru e de Meaux). Céline Floury, de Viilers-St-Fram bourg. Alice Foy, de Thiers.Louise Ilenneguy , de Senlis (ru o de

Meaux).Pauline Jacquem onI, de Montlévéque. Blanche Legret, de Sain l-F irm in (école

privée).Marthe Loqué, de Sain t-F irm in (école

privée).Louise M archand, d ’Orry-la-Ville.Jeanne M essager, de Senlis (ru e de

Meauxj.Marcelle Moitié, de Senlis (ru e de Meaux). Victoria P erv illé , do Ponlarm é (école

privée).Aurèlie P oiret, do Senlis (rue do Beau­

vais).Jeanne Ponjon, de Senlis (rue de Beau­

vais).Jeanne Robinet, de Sain l-F irm in (école

privée).Angéle Boy, de Barbery..Mai'ie T hibault, de Barbery.Reine T onnelier, de Senlis (ru e de Beau­

vais).Renée Violet, de Senlis (ru e de Beau­

vais).Jeanne Ydelot, do Senlis (rue de Meaux). Alphonse Anno, de Cham ant.Camille Bahuchet, de Plailly.Alphonse Berson, de Poiiturm é.Georges Coimet, de Sènlis.P ierre tlonrad, do La Chapelle-en-Serval. Jüsepli Degens, de .Montlévéque.Paul F rigaull, de Villers-Sl-Fram bourg. Amédée G ranger, de Senlis.H enri Lebertre, de Senlis.Paul Lenfant, de La C hapelle-en-Serval. Albert .Maréctial, de Barbery.André .Murlct, de Sentis.A rihur i ’ochard , de La C h ap elle-en -

Serval.Jules Ribon, d 'O rry-la-V ille .Eloi Rivet, d’Orry-la-Ville.Auguste S uleau , de La C hapelle-en

Serval.Ernest Thibault, de M ontgrésin.Henri Triiirel, de Senlis.André Villelte, de Senlis.

.M. l'Inspecteur p rim aire prononce en­suite le discours suivant :

M o a sio u r le P ré fe t ,M c e d im e s , M e ss ie a ra ,

M uus coDD aiasoaa dep iiia lo n g te m p s l 'in té rê t q u e le G o u v e rn e m e n t p o r te à l 'en B e ig n e u e n t p r im a ire ; no u a a v o n s pu a p p ré c ie r les b ien fa its d e ces g ran d o a lo is s c o la ire s q u 'il a fa it v o te r, e t q u i s e ro n t l 'h o n n e u r d e U tro is iè m e R épub lique . J e d ira i inôm o q u e r ie n de ce qu i p e u t c o n tr ib u e r au succès d e c e t e n se ig n e m e n t n e lu i e s t indifTé- r c n t ; voua n o u s e n d o n n e z a u jo u rd ’h u i , M o n sie u r le P ré fe t, u n e p re u v e é c la ta n te e n d a ig n a n t v e n ir p rô su lo r c o tte so le n n ité : aunai, j e su is c e r ta in d ’ê tre l 'in te rp r ê ie , non s e u le m e n t du la D éléga tlun c an to n a le , m a is de la p o p u la tio n du c a n to n e t m àruo do r a r ro n d is so m o n t d e S e n lis , en vous u lf ra n t n os b ien s in c c rc s 're m e rc im e o ts e t l ’exp ies- flion do n o tre vive g ra t i tu d e .

V o tre p rése n ce au m ilieu île noua m o n tre l'iro - p o rtnnce q u e v o u s a ttac h ez a u x p ro g rè s d e l’ina- tru c t io n p o p u la ire . C om m e v o u s lo d isiez to u t à l 'h e u re , en te rm e s s i j u s te s e t si é le v é s , il im p o r te , à n o tre é p o q u e , q u e le s é o fa n ts a ie n t l 'a m o u r du t r a ­vail ; vous le u r e n d o n n e z , a in si q u 'à vos adm inii- t r è s , le n o b le e x e m p le . V oua n e v o u s c o n ten te z p as d 'ê tr e le p re m ie r M a g is tra t d e ce be au d é p a r ­te m e n t , voua vou lez ê t r e a u ss i l 'u n d e se s p re m ie rs tra v a ille u rs ; c 'e s t le l i t r e q u i v o u s e s t d o n n é , M uusieu r le P r é fe t ; c 'e s t l 'u n des p lu s b eaux que l 'o n pu isse e n v ie r d a n s n o tre so c ié té d é m o cra t iq u e q u i coufie s e s d e s tin é e s à ceu x q u i eo a o n t le p lu s d is t in g u és p a r le u r m é r i te e t p a r le u r tra v a il.

In sp ire z -v o u s , je u n e s é lè v e s , d e ce h a u t e x e m ­p le , qu i n o u s to u c h e d 'a u ta n t p lu s q u 'i l e s t do n n é p a r le c h e f d e l 'e n s e ig n e m e n t p r im a ire d a n s le d é p a r te m e n t d e l’O ise . G ard e z -v o u s d e c ro ire que , m a in te n an t q u e voua ê te s p o u rv u s du c ertif ica t d 'é tu d e s , v o u s n 'av ez p lu s beso in d e t ra v a ille r p o u r vous in s t ru ir e : ce s e ra i t u n e g ra v e e rre u r . Vous devez , a u c o n tra ir e , p e r fe c tio n n e r o t é te n d re v o tre in s tru c tio n , s o it on c o n tin u a n t à f ré q u e n te r l 'é c o le , s o i t en s u iv a n t le s c o u rs d 'a d u lte s . O n a p p re n d to u s le s jo u rs ; p lue v o u s a v ancerez Age, o t p lu s v o u s re c o n n a itré z q u e ce q u e vou-i savez e s t b ien pou d e c h ose e n c o m p ara iso n d e ce q u e v o u s ig n o re z .

Vous ê te s h o u re n x d ’a v o ir o b te n u v o tre certi- f ic i t d 'é tu d e s : c 'e s t la réc o m p en se d e v o tre trav a il p e n d a n t le s a n n é e s q u e v o u s avez p a ssé e s à l’éco le . M ais, ce su c cè s , à q u i le d e v ez -v o u s ? V os re g a rd a se to u rn e n t v e rs vos I n s t i tu te u r s e t vos I n s t i tu ­tr ic es ; c ’e s t , e n e ffe t, g râ c e â le u r d é v o u em e n t in fa tigab le q u e v o u s avez p u a c q u é r ir ces c o n n a is ­sa n ce s , é lé m e n ta ire s m a is in d isp en sa b les , d o n t le c e r tif ica t d ’é tu d e s e s t en q u e lq u e so r te lo c o u ro n n e ­m en t ; au ssi n o u s a - t - i l p a ru Ju s te d e les a sso cier à c e tte fô te e n le u r r e m e tta n t so le n n e l le m e n t les réc o m p ea se s h o n o r if iq u es d é c e rn é e s , à l’occasion d u 14 ju i l le t , p a r iM. lo M in is tre d e l'In s tru c tio n p ub lique ..

J e va is a v o ir l’h o n n e u r d e p r ie r M . le P r é fe t de v o u lo ir bien r e m e ttr e à M "* M a u b u isso n , in s t ito tr ic e à M o n tlé v é q u e , la m e n tio n h o n o rab le q u i lu i a é té a cc o rd é e , e t q u ’e lle a b ien m é ri tée .

M"* Maubuisson s 'avan i^ alors fort modes- lomenl devant >M. lo P réfet, qui lui décerne avec la récompense attribuée A son m érite e t A son dévouem ent, les éloges qu 'elle a au s’a ttirer dans i'exercice d e ses devoirs pro­fessionnels.

Des applaudi.sspments éc laten t alors dans toute ta salle, et bientôt M. D elam otle, secré­taire de la Société d ’hortlcoU uiv, eppelle le i

PRIX D’HORTICULTURE 4 '' prix : Léon F riederich .S* prix : Georges Lefèvro. «

Montions très honorables : Jules Lefévre.Bernard Marlet.Marcel M artin.Benoisl Morliére.G ilbert Camin.

Montions honorables :Amédée G ranger.Albert Gris.André Varlet.André Balellier.Vital P in liau .Roberl MArlet.

Ensuite M. Thirion , avec cet esp rit qo'on lui connail, adresse quelques paroles gra­cieuses de féliciiiilions e t de remerciements i\ tous ceux qui ont contribué A l’éclal de cette fête : A celle nombreuse assistance venue apporter ses témoignages d ’in térê t A la jeunesse studieuse de nos écoles pri­maires ; aux deux excellents e t dévoués corps de m usique ; à la Municipalité, e t sur­tout A.M. le Préfet, don t ta présidence honore tan t celte réunion.

La Marseillaise est jouée comme clôture de la solennité, comme elle en avait anuoncé l'ouverture, et la foule, charm ée, s’écoule ensuite, em portant le m eilleur souvenir de celte journée.

C o n t p i b u l i o n s i n d i p c c t e s .S ont nommés ;

M. G uingne, receveur de 4* classe, N anteuil- ie H audouin, receveur de 3* classe, Nan- teuil-le-H audouin.

M. lié ru il, commis principal de S* classe, Antllly (suc res), commis principal de

classe, Chevry (Seine-el-M arne).M. Dôcoly, commis ne S* classe, Saint-Lçu-

d ’Essorent (sucre.s), commis d e 1'* dusse su r place.

M. H éron, préposé do 4'* classe, Nanlouil^ (d is l il le r ie .s ) , préposé d e4 ” classe, Fismes-W g a re (M arne).M. Latour, préposé de classe, Antllly (su­

cres), préposé de 3* classe, B arbery.M. Coussemaker, préposé de 3* classe, An-

tilly (sucres), préposé de 3* classe, Vau- ciennes.

u ne des voilures. Elle y p a rv in t, m ais elle é ta it su r le point de lAclier p rise e t d ’ê tre écrasée sous tes roues du convoi déjà A une a llu re rap ide , lorsque M. D ebray, m algré ses 50 ans, s’élança au secours de la voya­geuse en péril, sans calculer le danger qu 'il courait lui-même.

Tous deux éta ien t en tra înés p a r le train quand lo courageux employé parv in t enfin A faire lâcher p rise A cette femm e, qui roula rejetée sur le quai avec son sauvenr.

Ce fut un cri d ’angoisse p a r les nom breux spectateurs de cette scène, qu i croyaient les deux personnes écrasées. Elles é ta ien t heu­reusem ent saines e t sauves, m ais quelque peu étourdies de leur chute.

Cet acte d e courage fa it le plus g rand honneur à M. Debray.

L .* a r r i v é o d u O * c u i r a s s i e p sà l \ o y o n . '

(Par dipSche de notre correspondant spécial.)L’étal-m ajor et les deux prem iers escadrons

du 9’ cuirassiers, qui on t quitté Senlis m ardi m atin , sont arrivés au jou rd 'hu i vers onze heures A Noyon.

Toute la m alinée, le temps avait été cou­vert e t bruipeux, et m aigre les cris enthou­siastes des paysans accourus su r la route, on ne constaluit pas grand en tra iii.

Au moment de l’arrivée , le soleil parait se lever radieux au son des fanfares, e t c’est au m ilieu d ’une joie générale e t d ’une (oulè im mense venue de tous les points du pays, que le régim ent fait son en trée.

Tout Noyon est dans la ruo en h ab it de fêle, les maisons sont pavoisées avec élé­gance, de ci de lA s’élèvent des arcs-de- iriom phe; les fleurs, les couronnes pleuveot des fenêtres sur nos braves cavaliers, le coup d 'œ il est superbe.

.S u r la place de l’Hôtel-de-Ville, toutes les notabilités sont groupées au tour d u Conseil m unicipal, en avant duquel se U eunent les Adjoints e t le .Maire.

Cet honorable m agistrat et député prend10 prem ier la parole e t souhaite la bienvenue a nos vaillants soldats. Eu term es éloquents,11 retrace les divers fa itsd 'a rm esp ar lesquels s 'est illustré le 9° depuis un siècle, e t, rap­pelant les souvenirs affectueux qu’il a laissés A Senlis, il compte bien que la m êm e cor­d ialité régnera a Noyon.

En face de l'é tendard déployé, M. le colo­nel Uetannoy, dans une de ces pllocutions chaleureuses et palriotiquesdoiit il a le secret, répond à M. Noël. Ses paroles sontfréquem - m ent interrom pues pur des bravos. Le pas­sage dans lequel il d it que le drapeau natio­nal é tan t mi bien com m un, il ne peut y avoir sous ses plis qu 'une en ten te continue e t une cordialité parfaite, e s t acclamé p ar lés cris de : Vive le 9®! Vive i'Arm éel

A l'heu re où nous m ettons sous presse, la fêle continue, la population civile se mêle joyeusem ent A la troupe, la gaieté est dans tous les cœ urs.

Le quartie r est superbem ent décoré et p ara ito lf iir le confortable désirab le; maltieu-' reusoment, les travaux sem blent inachevés, il faudra quelques mois encore pour faire une caserne exem pte de tout défaut. Le bon accueil des Noyonnais fera, nous l'espérons, oublier ces im perfections tem poraires.

C h e m i n d e f c p d u I V o r d .Ainsi que nous l’avon.s annoncé, le ser­

vice d ’h iver de la Compagnie du chem in de fer d u Nord sera m is on v igueur le 30 oc­tobre.

P arm i les principales modifications qui seron t apportées, nous signalons :

Le train partan t de Beauvais p o u r Creil à 3 h . 23 soir sera supprim é.

Le tra in p a rta n t de Creil A 6 h . 34 soir p our arriv e r A Beauvais à 7 h . 35 so ir sera supprim é.

Le train partan t de Beauvais pour Gour- nay A 5 h . 33 m atin sera avancé de 4 mi­nutes.

Le train partan t de Creil pour Beauvais A 8 h . 39 m atin sera re tardé de 40 m inutes; il p rendra à Creil ta correspondance de l’ex­press partan t de P aris A 8 h . m atin .

Le train partan t de Creil pour G ournay à midi 36 sera re ta rdé de 28 m inutes ju squ’à Beauvais, où ii a rriv e ra A 3 h . soir.

Le train partan t A 3 h . 44 de Crépy vers Chantilly sera ré tab li, ainsi que nous l’avons annoncé.

JLti 4 5 * d t> a g o u s .Le général M ercier, m in istre de la guerre,

a quitté P aris h ier soir, p ar le tra in de neuf heures, pour se rendre A Amiens, où il doit assister aux m anœ uvres du 45* régim ent de dragons.

P ar décret de M. lo P résident de la Répu­blique, en date du 13 octobre 1894 :

.M. Dcligne, substitu t A Senlis, est nommé ÿuge d ’instruction A Laon ;

M. Chbvallior, juge suppléant A Amiens, est nommé substitut à Senlis.

Nous adressons nos félicitations à M. Deli- gne pour son avancem ent m érité, tout en reg re ttan t de le voir s’éloigner de nous, et nous saluons l'arrivée de .M. C hevallier à Senlis, où il est certain de trouver d ’univer­selles sympathies.

M"** Dimpre, institu trice stag ia ireà Senlis, pourvue du ccrtificatd’aptitude pédagogique, est nommée inslituli ice titu la ire , chargée de la direction d ’une classe à l'école laïque, rue de Meaux, A compter du 1 " jan v ie r 1894.

Nos compliments pour cet avancem ent A cette zélée maitresso.

M. Couslc, capitaine com m andant an 2* régim ent do hussards (détaché dans le service des rem ontes), est rem is capitaine en 3* dans le corps dont il fait partie et m aintenu dans le service des rem ontes.

En réponse A l’artic le in téressant de M. (Jandillon, que nous avons reproduit en notre d e rn ie r num éro, nous recevons l ’avis suivant, avec p rière de le publier :

Tous les hommes ayant m anié le fusil ou la carabine, faisant partie de la disponibilité et de In réserve de l ’arm ée active, ceux de l’nrméo territo ria le ot sa réserve désiran t se grouper pour form er une Société de tir , sont prévenus qu’une lis te d ’adhésion est déposée chfîz M. Ju lien , ru e Rotigemaille.

On peut s’y in.scriro dés A présent ou envoyer ses nom, prénom s, adresse et classe de mobilisation.

I.a listo sera close le 31 octobre courant, et remise aux au torités supérieures chargées de la réglem entation e t du fonctionnement de la Société.

La Société m usicale exprime le regret de n 'avo ir pu donner son concert annoncé pour dim anche d e rn ie r, vers quatre heures du soir. Le m auvais tem ps a été l’unique e t bien suffisante cause de ce tte absteniion.

Samedi soir 49 octobre, A h u it heures e t dem ie, aura Heu au Café Cher-Am i, une so irée extraord inaire d ’expérim eniion phy­siologique, par le professeur U oen, accom­pagné de son Incomparable su jet, M"* Elise,

i E xpérim entation du dynam oscope; sug­gestion post-hypnotique du docteur Charcot; expériences des stigm ates, d’hémiplégie^ d ’anesthésle, etc.

Sam edi d ern ie r, le sieur P e rre t arrachait tranquillem ent des betteraves p rés la route de Crépy, quand v in t le trouver, d ’un champ voisin, un au tre a rracheur du nom de P o iret. Ce d e rn ie r adressa à P erre t des observations assez grossières, d ’où s’éleva une violente querelle , puis une prise de corps. Ferrot, saisi A la gorge, terrassé, reçut une série de coups de poing qui lui endom m agèrent la figure. I l po rta plainte, e t p rocès-verbal fut réd igé contre son agresseur.

Lundi d e rn ie r , dans l’après-m idi, un é tranger se présenta à l'auberge du sieur Lem aire, au faubourg Sainl-M ui'lin, et y consomma un petit veire d 'eau-de-vie de 0,10 ccnlim es. Il déclara ap rès l'avo ir bu qu 'il n 'avait psis d ’argent e t qu ’on veuille bien lui faire celle petite aum ône. Il laissa son sac e t s’apprêta a p a rtir en d isan t qu’il rev iendra it quand ii au ra it ram assé quelques sous. Puis il chercha querelle à l'aubergiste au su jet de son liv re t m ilitaire qu’il ne re ­trouvait plus, d isan t qu 'on le lu i avait pris. Mis à la porte, il m enaça de b riser la devan­tu re , mais il ne tarda pas A ê tre Arrêté.

C’est un nommé Lecoutre, sans profession n i domicile, se liv ran t à la m endicité depuis un certain temps, sous pretexte d 'infirm ité. Il a été écroiié A la maison d 'a r rê t , où ii a enfin trouvé un domicile.

Hlarehé «le SenlisDU MARD116 OCTOBRE 4894.

bSSlOHATION DIB OEAIKS

Priidsi

lOOkil.raids

dsl'hset.

i*rilds

l'heot. lbttrvttio!i-

( 1'* qufti. Froment.! 2* —

(3« -Seiglo....................ivo in ..

18 SB17 »» 16 9 »>

19 »» 17 »•>

77757374 44 42

13 8*> 12 75 11 706 05 8 357 15

Sans var. Id.Id .id.Id.Id.

Prix Ad Pain du fB laoe ... 0,30 le k . Sans var. iO an 31 Ociobre.jBiz-blane 0,25 — t li

F a r in e : les 100 kilog., 20 f r . 75. — S a n s v a ria tion .

Arrondissement de Senlis.A u g e p - S a i n t - V i n c e n t .

U ne m achine à battre am bulante est, depuis quelques jours, dans le pays, avec douze ou quinze ouvriers é trangers à la localité. L’un de ceux-ci m anqua, samedi m atin , dans te g roupe ; on se m it à sa re ­cherche e t on le trouva m ort dans la paille où il s’élait couché la veille au soir. Le m édecin attesta que cet ind iv idu , dont nous ignorons le nom . était m ort d 'apoplexie t^ réb ra le probablem ent causée par

A u m o n t .M. Lepetit, propriétaire A Senlis, alla,

sam edi dern ier, pour cueillir scs fruils dans sa propriélé, nu territo ire d ’Aumont, lieu dit le Val. Il constata que des m araudeurs l'avaien t précédé et qu 'ils lui avalen t dévasté tous les arbres fruitiers; 300 litres environ, tan t pommes que poires e t noix, avaien t été em portés. Pour pénétrer dans la propriélé, les malfaiteurs on t dû escalader un treillage en fit de fer.

Les auteurs de celle dévastation sont inconnus.

B étliisy -S a in toP iepp e*Estelle Doré, femme Coron, nous offre

éncore l’occasion de parler d ’e lle ; elle tend vêi'ilablem ent A la célébrité. Après différents exploits peu encourageants p ar leu r non

'réussite , elle vient encore de se faire pincer à faire récolte de pommes de te rre dans le cham p des époux Joye-üucollret.

Deux gros lapins ont été volés, en la nu itd u 11 au 13 courant, au préjudice du sieur F erd inand Moignan, Agé de 80 ans , dem eu­ra n t A Béllilsy. Auteur inconnu.

M. Debray (C harles), lam piste A Creil, a accompli, le 4 courant, une action coura­geuse que nous signalons en félicitant vivo- m enl Fauteur.

Le train de 3 h . 35, parlan t de Creil pour P aris , venait d e se m ettre en m arche, lors- q u ’an e ieuoe femm e restée su r le quai se a i l (OQt A coop A co a rir poar t'ecorocber Â

C r é p y .

En la séance du Conseil m unicipal du 9 octobre, M. le P résiden t com m unique A l’Assemblée un m ém oire p a r leqiiel les héritiers de M*"* D elahante, par la voie de M* Sainté-B euve, avoué A Senlis, exposent qu ’ils sont d an s l’in ten tion d 'in ten ter une action jud ic ia ire A la com m une pour le rem boursem ent d ’une re n te d e 7 0 0 fr. léguée A la ville par la d ite dam e D elahante, su ivant testam ent olographe du 14 septem bre 4855, pour être em ployée A la 'dépense annuelle de l’école des Frères, cette école ayant cessé d 'ex ister depuis 4884. Il inv ite le Conseil A en délibérer conform ém ent à l’a r t. 425 de la loi du 5 avril 4884.

. lo M aire rappelle que, dans sa séance du 45 av ril 4893, le Conseil, après avoir en tendu la lecture de l ’avis du Comité consultatif de l’arrondissem ent de Beauvais. a décidé, A l’unanim ité, de ne pas répondre aux récla­m ations formulées jusqu 'alors par les h éri­tie rs D elahante, n i A colles qui pourraien t se produire u ltérieurem ent.

Le Conseil, ou ï l'exposé do M. le Maire, considérant que, d ’aprés l’av is du dit comité consultatif, la v ille est en d ro it d 'opposer à la réclam ation des héritie rs D elahante la prescription prévue par la loi du 30 octobre 1886; que cette prescription ne saurait ê tre indéfinie; que toute action in ten tée après le 30 octobre 1888 est inopérante pour obienir le rem boursem ent de la re n te léguée, es t d ’avis, par ces motifs, q u ’il y a lieu de dem ander au Conseil de préfecture l’au to ­risation de défendre A l’action jud iciaire des héritiers D eiahanie. ^

L’Assemblée procède A la noroinalion d 'u u m em bre du Conseil d ’adm inistration de la Cuisse d’épargne de S enlis, en rem place­m ent de M. T êtu , dém issionnaire.

M. O udin, p rem ier ad jo in t de la Ville de Crépy, est désigné A la m ajorité pour rem plir ces fonctions.

P a r arrê té préfectoral, en date du 15 oc­tobre 4894, l'exploitation de M. V anier, cul­tivateur A Crépy, a été déclarée infectée de fièvre aphteuse.

On nous éc rit :

Monsieur le Rédacteur,Votre d e rn ie r artic le de fomf : < Le So

cialism e ag raire e t le P ro létaria t ru ra l » est plein de bonnes vérités qu i tom bent A point dans les oreilles de nos braves populations agricoles, au mom ent où les hâbleurs socia­listes cherchent à les en loctriner de leurs idées subversives d ’expropriation des grands dom aines, pour en ven ir, ce qu 'ils se gui dent bien de d ire , A celle de la petite propriélé.

H eureusem ent la m asse considérable des petits p roprié taires ru raux est ém inem m ent réfraciaire A ces théories ré ro lu tionna ires débitées avec aplomb. Le paysan avec son précieux bon sens, se tiend ra toujours en garde contre de telles u to p ies ,e t il ne subira pas de sitôt la ty rannie des syndicats, qui le ram èneraien t deux cents ans en arrié re pour la servitude, sans lui d o nner lu bienfaisante e t fraternelle solidarité des anciennes cor porations.

Je regrette pourtan t que vous ayez dans votre dém onstration, employé certain term e que nombi e de nos lecteurs n e com prennent certainem ent pas, et dont il m ’est impossible de connaître l'exacte signification. S era it-il indiscret de vous dem ander la définition du du mot arcansier et l ’o rig ine de ce term e bizarre que p robab lem entîalanguefrançaise n ’emploie plus depuis longtemps, A moins qu ’il ne soit resté dans certains patois d’usage fort re s tre in t?

Dans l’espoir d 'ob ten ir cet éclaircissem ent, non seulem ent pour moi m ais pour tous ceux qui ont l’avantage de lira vos ariicles très étudiés et très censés, je vous prie d 'ag réer, à l'avance. M onsieur le Rédacteur, m es bien sincères rem erciem ents.

Un dem i-paysan.

Nous donnons bien volontiers satisfaction au désir de no tte aim able correspondant. 11 nous prouve d ’abord que nous avons eu le tort de nous serv ir d ’une expression de notre vieux patois local; mais nous croyons de plus, in férer de sa question que le ti ire d e c demi- paysan > qu ’il se donne, cache quelque lettré en mal d ’étymologie.

S i notre correspondant avait été , en effet, un vrai paysan, m êm e à dem i, il sau ra it qu* « arcansier » est un vieux term e don t on so sert dans nos cam pagnes seulisieones pour rendre l’idée d ’un petit cultivateur, d 'u n f brico leur > qui jo in t A sa cu lture des industries diverses pour occuper son m atériel (charro is, transports, labours, etc.)> Quant A l ’origine d ’ < arcansier », nous pensons qu ’on doit la chercher dans le m ot picard < arcancier », avec le sens de < variable » (V oir C o rb lb t ; Glossaire du patois p icard, p . 272), c’es t-à -d ire qu’il si­gnifie prim itivem ent que celui auquel on l’applique s’occupe de besognes variées, de « bricoles ». Il y a , comme cela, dans notre pays d ’en tre France et P icardie, bon nom bre de term es em pruntés au patois d ’au-dela de l’Oise, que l ’on em ploie encore avec un sens quelque peu modifié. Nous remercions notre correspondant de nous avoir fourni l ’occa­sion d en expliquer un.

C r o u y - e n - T l i e l l e ,Les nom m és Libessard e t Vasseu, dem eu­

ra n t A P récy-sur-O ise , a llè ren t passer la soirée de dim anche d ern ie r A C rouy-en- T helle; ils éta ien t porteurs de chacun un fusil A deux coups. Vers dix heures du soir, après avoir stationné en différentes auberges, ils furent rencontrés en complet éta t d 'ivresse dans les rues, et, au m oment où tout le m onde sortait de l ’auberge de M"* Mercier, ces deux individus, qui venaient d ’y en tre r, fu ren t mis dehors pur le garde cham pêtre présidant A la ferm eture de l’éiablissem ent. En sortan t, Libessard laissa tomber son fusil, qui partit si m alheureuse­m ent que les nommés Delisle (Georges) et Facq (Joseph) reçurent la charge de plomb dans les jam bes.

L’auteur im prudent e t involontaire de ces blessures s’enfuit, oprès avo ir ramassé son fusil, et sans s'inqu iéter do l'effet do son coup. Les deux blessés seron t dans l'inca­pacité de rep ren d re leu r travail pendant quelques sem aines.

Procès-verbal a été dressé contre L ibes­sard pour iv re iiô ot biosiores p a r impra<

P l e s a i s x B e l l e v i l l e *D im anche dern ier, lo ch a rre tie r Meignnn

Agé do 49 ans, su r le point de partir chez ses parents A V iilers-Suint-Genest, monta prendre son linge sale A sa cham bre, située prés du g ren ie r A gra ins. Il constata que sa m ontre en argent, valan t 35 fr., sa blague A tabac ol un moule A cigareites, valan t 3 fr. qui se trouvaient dans ses poches, avaient lté enlevés. Le patron, M. W yrsch, fut pré­

venu, et, après inform ations prises, on appi-R que l’au teu r du larcin é ta it lo nom m é G ar- lau t, ou v rier de la m achine A battre , lequel ivait pris la fuite dans la m atinée. Avant de partir , il avait remis les objets volés au sieur Gorisse, inanouvrier, qui lui avait fait avouer sa m auvaise action. Ge brave ou v rier fit re n tre r ainsi le jeune .Meîgnan en possession de son bien.

M o n t a t n i r e *M. le P réfet vient d ’accepter lu dbuble dé­

mission d e M. Guenin, de ses fonctions de m aire e t d e conseiller m unicipal.

P a r décision épiscopale,' H . l’abbé Lelel- lier, curé de M onlalaire, dém issionnaire, est nommé chanoine titu la ire |de la C athédrale de Beauvais.

Cette nom ination a été agréée p a r décret présidentiel en date du 6 octobre.

M. le chanoine L etellier est nom m é au­m ônier du Sacré-Cœur.

Le nouveau chanoine titu la ire de Beauvais est un p rê tre très distingué qui, dans les cures suftessives qu 'il a occupées, à Nointel, A Rantigny, enfin A M onlalaire, où il exer­çait le m inistère depuis hu it ans, a su tou­jours se concilier l’affection comme le respect de ses paroissiens.

IVanteuiMe-naudouixi*Nous avons reçu de M. Valadon, président

de la section d ’Iioiliculture du canton de N anteuil, une brochure su r le H anneton et sa larve, que nous signalons à nos lecteurs. Cette b rochure, due à la collaboration de M. Valadon e t de M. M égnin, m em bre de l’Académie de m édecine e t d irec teu r du journal VEleveur, raconte l’évolution trien­nale du H anneton ot les phases d iverses de ses transform ations, depuis sa naissance jusqu’au mom ent de son invasion . Elle indique les moyens pratiques do destruction du hanneton e t du ver blanc. Elle intéresse donc tous les cultivateurs, tous les ja rd in ie rs , e t si tous ceux qui o n t eu à se p la ind re des hannetons, seulem ent dans notre arrondis­sem ent, on t la sagesse de se la p rocurer et de la lire , nous croyons que jam ais plus grand succès de lib ra irie n ’au ra cté constaté en pays senlisien. Mais, M. Valadon n e se fait, sans doute, pas plus d ’illusions que nous. Il sait que dam e R outine veille, éten ­dant sa m ain protecti ice su r les hannetons, aussi bien que su r tous les au tres insectes m alfaisants, e t en généra l su r tous les abus, qui lui sont précieux, et qui ne sont pas prêls d ’ê tre supprim és. Ce n ’en est pas moins u n e chose louable e t une bonne besogne que de do n n er, de temps à autre, un coup de p iocheaux hannetons aussi bien qu’aux abus, e t à ce titre , nous félicitons notre honorable concitoyen de l’u tile bro- ciiure qu ’il vient de fa ire paraître .

O r P o u y .Vingt e t u n e té le sd ’a rtichau ton té tévo lées

dans le ja rd in de M. H azard, situé en face la m aison d ’habitation, de l ’au tre côté de la route n* 433. Le m araudeur est inconnu.

P o n t - S a i a t e - M a a : e n c e .Le dim anche 24 octobre 4894. A huit

heures du soir, g rand Concert, offert p a r la Société m usicale à ses Membres honoraires, sous la présidence de M. R erdin, m aire, conseiller général e t p résident de la Fanfare, avec le gracieux concours de M. Boulnois, liianisie-accom pagnateur, MM. Desloge, Oe- france, Uucreux, Solin , Guisy e t Oscar, üléve au Conservatoire de P aris, e t d ’artistes des Concerts de P aris . Mademoiselle Lucie Meyran, chanteuse diction de l’Eldorado, M. G érard , baryton, e t M. Fargeau, comique, de l’Eden-CoDcert.

On trouve le program m e du Concert chez M. Aumont, im prim eur, qui délivre des cartes d ’en tré e au prix de 3 francs p a r pen- sonue aux invités d e MM. les Membres honoraires.

P r é c y - s u p - O i s e .Le 41 couran t, Devinoy, m archand de

poisson A Précy, ayant besoin d ’a rgen t pour ailor p rendre livi'aison d ’un panier de poisr- son à la gare, voulut prendre, su r son buffet, le petit dépôt qu 'il avait l ’habitude d ’y faire, mais il con.stata qu 'on lui avait volé son porte-m onnaie contenant 4 fr ., e t une bourse en toile renferm ant 26 fr.

Comme Devinoy so rt fréquem m ent sans ferm er ses portes, e t q u ’il vient chez lu i des clients, l’un de ceux-ci probablem ent aura profité d e l ’occasion pour fureter dans les m eubles e t y découvrir le petit magot.

On n ’a aucun soupçon su r l ’au te u r de la soustraction.

S a i n t i n e s *Bien que le m auvais temps a it singnliére-

m ent contrarié la belle féte de gymnastique de Sain tines, elle n ’on a pas m oins encore été très réussie.

Les Corps de m usique de Saint-Sauveur, de B élh isy-Sain t-P ierre e t de V erberie ; les Sociétés de gym nastique de Saint-Sauveur, de Verberie e t de S ain tines ; les Sapeurs- Pom piers de la com m une, se form èrent en cortège vers deux heures, pour se rendre A l’a r rê t de Sain tines, où devaient descendre les personnages officiels : H . Dourdillat, conseiller d 'arrondissem ent, président du Concours, e t M. le docteur Chopinet, con­seiller général.

Les souhaits do bienvenue sont adressés; la Fanfare de S ain t-S a u ieu r joue la Mar­seillaise, et le défilé parcourt b ientôt les rues du village, pour v en ir se grouper sur la Place, où doivent avoir lieu les exei^ cices.

D ans l ’enceinte p re n n en t place, auprès de MM. Dourdillat e t Chopinet : MM. Hardy, m aire de B élh isy-Sain t-P ierre , e t Baude- quin, ad jo in t; P aren t, m aire d e N éry; Boulet, m aire de S a in t-S a u v eu r; Balin, vice-président de la Société des Saufrt'oM de Verberie ; Ü hardivillors et Liennel, offi­ciers de pompiers ; plusieurs instituteurs ; tous les m em bres du Comité de la Frater- nelte et du Conseil m unicipal de Saintines ; les m em bres du Jury ; plusieurs journa­listes, etc ., eic.

Malgré une tem pérature fort désagréable, tes speclaleurs ullluenl pou A pou el suivent avec in lé ré l les différentes phoses du Con­cours. La Hcmnclie, la F raternelle ol les S a u tr ia u x obtiennent le plus vif succès par leurs exercices fort in téressants, accompa­gnés des m orceaux d e m usique les plus en tra înan ts.

La d istribution des récompenses commence vers cinq heures el dem ie.

Au nom du Comité ûq la Fraternelle, dont il est secrétaire, M . Claye p ro n o n c e un cbar-* m ant discours qui recneille les plus TifA applaudissements. Sa conclnsion lu rtou iDêriiô d 'ê tre reproduite. M

Si ehunn de noue, < »vee pins de oonfiBnca d’âme { si, i cette heo mieux pénétrêa du boi ■iqae prépere «dx Jeui rone certes pas perdi Mewieurs, oodb avons U grande Asaodatioi régionale entre les Soc muaiqne de Verberie, Saintines, nons aurons de notre programme} féliciter les nns les aol ehacnn dans notre mod la grandeur de notre b

H . D ourdillat se h am abilité il remerc F ra ternelle de l’hou en lui offrant la prés

Après les éloquente d'entendre, dit*il, je r ajouter ; je snis henreu existe entre les différen de Saintines, Béthisy, ! et je forme des rœnx [ tontes ces belles Sodét

H . B ourdillat avai suoerbes m édailles d qui ont été délivrées

J .a d istribution d< rapidem ent, e t la prc excite to u r A to u r le nombreux auditeurs.

Après la distribuli se reform ent en coi MM. D ourdillat e l i voilure.

Dans la soirée, les f et de m usique repre chemin de leurs como beaucoup de jeunes g bal.

Les danses en pléi avec en tra in ju squ’A i de la n u it, par un ch qui faisait pAlir les ré\

N’oublions pas d ’a plus m érités au dîrec Fraternelle, M. Milh Concours, don t les eff d’un plein succès.

D’ailleurs, M. Mille ment félicité par .M. le au moment où ce d e ri teur-chef la jo lie méc ternelle comme prem i

Nous ajouterons qui leur de la F raternel pas un inconnu A Sen lei** octob re ; M. Mi nouveau professeur de tilQlion Saint-Vinceni bien inform és, deviend professeur des écoles ville.

M. Millery est égale: saignement de la gymr des F rères de Pont, oblige e t que la réu Saintines é ta it assuré! menaces d u tem ps de i

PALMA. — P rélim ina ires

Adu4” prix. F ra te m e ll

médaille d ’argent.3* prix. Revanche, d<

médaille d ’argent.3* prix. S a n ir ia u x ,

médaille de bronze.• Pupi

4” prix . S ain tines, geni.

3‘prix. V erberie , 43]3* prix. (Les pupil

n'ont pas concouru).

B. — Concours de CAflul

1*' p rix . S a u tr ia u i médaille d ’argen t.

; 3* Prix. Sain tines,I bronze.I 3* Pix. (D éclassé).

4** prix. M. T hiénar daille d ’argent.

2* prix. M. Vignoo, de i’Union.. 3* prix. M. Moyen

e d ’honneur.

COURSES INDIVIDUS

I 4*^prix. M. P are n t, d I d a te n t.I ,2*prix .M .D ebuire,<

de l’union.I 3' priy. M. P ine l, d( I plêine d honneur.

C. — Conco Déléga

, 4"prix ex-œ qiio . S a Rnanche, d e Saint-Si

I Bédaille d ’argent.2* prix. S ain tines, di

TIR iN o r

I 4"prix, M édaille d e I I de Verberie.I ^ prix, diplôm e d ’h( I de Verberie.1 .3* prix, diplôme d ’h I de Saintines.

I KUailles d’ai^el*' prix. F ra tt 2* prix. Revar

I Hédaltles co I wwtes aux Soi I W nt-Pierre, Si I dis Compagnie

médaillei - tfflinie récompe KMerls par :1 J* L Associati 14lw, Seine^et-K l . ^ l U n i o n d I dê France;I «*’ ^ Comité |4niet.1 , ^ M. Bourdi |*4Bieot.

Société d£ I Sri ronduB diI ••Saintines. I J d o i q u ’à pe IJW pte qu’un n ■ •im porté dos ■••^toutes espér ■([•iDiers e t pl

de la joui i L ^ i o l r , un g

P la in e . Hi | j * d j l e 'éta it ■ *^breuse jeui

les jeu .wûneur de lem produit di

Mtétô.

JOURNAL DE SENLIS

Si ehunn de noue, dit*il, revient de cette fête nvee pins de oonfiBnce dans l’avenir et de force d'êine{ li, i cette heure, nona nous sentons tons nienx pénétrés du boan rAle que l'éducation phj- ■iqne prépare anx Jeunes générations, noua n’an- rons certes pas perdu notre Journée} si enfin, Messieurs, nous avons réussi & créer, au sein de la grande Association, une petite Assodatlon régionale entre les Sociétés de gymnastique e t de musique de Verberie, Béthisj, Saint-Sauveur et Saintines, nons aurous réalisé la meilleure partie de notre programme} nous pourrons même nous féliciter les uns les antres d'avoir aussi contribué, chacun dans notre modeste sphère, i la force et la grandeur de notre belle Patrie.

H . B oard illat se lève h son loor, e t avec am abilité il rem ercie les m em bres d e la F ra ternelle de l’houiieur qu ’ils lu t on t fait en lui offrant la présidence de celte féte.

Après les éloquentes paroles que vous venez d’entendre, dit-il, je n'ai que pen de choses & ajouter ; Je suis heureux de constater l'accord qui existe entre les difierentos Sociétés des communes de Saintines, Béthisy, Saint-Sauveur et Verberie, et je forme des vœux pour l'union indissoluble de tontes ces belles Sodétés...

H . R ourdillat avait apporté de P aris deux suoerbes m édailles d ’argen t, g rand m odule, qui ont été délivrées comme pi ix d 'honneur.

J .a distribution des récom penses se fait rapidem ent, e t la proclam ation du palm arès excite to u r à tour les applaudissem ents nombreux auditeurs.

Après la d istribu tion , toutes les Sociétés se reform ent en cortège pour reconduire MU. B oard illat e t Chopinet ju squ’à leu r voilure.

Dans la soirée, les Sociétés de gym nastique et de m usique re p rennen t, enchantées, le chemin de leurs com m unes respeclives, mais, beaucoup de jeunes gens sont restés pour le bal.

Les danses en plein a ir se sont suivies avec en tra in ju squ’à une heure très avancée de la nu it, par un c la ir d e lune adm irable qai fiiisait p â lir les réverbères d e l ’o rchestre.

N’oublions pas d 'ad resser les éloges les plus m érités au d irec teu r in fatigable de la Fralernelle, M. M illery, l’organ isa teu r du Concours, don t les efforts o n t été couronnés d’un plein succès.

D’ailleurs, M. M illery a été chaleureuse­ment félicité p ar .M. le P résiden t du Concours au m oment où ce d e rn ie r a rem is au m oni­teur-chef la jo lie m édaille offerte à la F ra ­ternelle comme prem ier prix d ’honneur.

Nous ajouterons que M. M illery, la d irec­teur de la F ra ternelle de S ain tines, n ’est pas uu inconnu à Senlis, où il hab ite depuis l e 4*' oc tob re ; M. M illery est, en effet, le nouveau professeur de gym nastique d e l ’ins- tiiotion Saint-V incent, e t, s i nous sommes bien inform és, dev iendra très prochainem ent professeur des écoles com m unales de notre ville.

M. Millery est égalem ent chargé de l ’e n ­seignement de la gym nastique au pensionnat des F rères de Pont. C’est d ire que succès oblige e t que la réussite du Concours de Saintines é ta it assurée d ’avance, m algré les menaces d u tem ps de d im auche d ern ie r.

PALMARÈS

A. “ P rélim in a ires d'ensemble imposés.Adultes. .

4” prix. F ra ternelle , d e S ain tines, 47 p ., médaille d ’argent.

2* prix. Revanche, de S ain t-Sauveur, 43 p ., médaille d ’argent.

3* prix. S a n ir ia u x , d e V erberie , 38 p ., médaille de bi'onze.

■ Pupilles.4” prix . S ain tines, 48 p ., m édaille d ’a r­

gent.2* prix. V erberie , 42 p ., d ip lôm ed’honneur.3* prix. (Les pupilles de S ain t-Sauveur

n'ont pas concouru).

B. — Concours de Courses p a r sections.Adultes.

I " prix . S a u tr ia u x , de V erberie , 73 p .,I médaille d ’argen t.I 2* Prix. S ain tines, 72 p ., m édaille de I bronze.

3* Pix. (D éclassé).

COURSES INDIVIDUELLES. — PupilleS.4" prix. M. T h iénard , de V erberie , m é­

daille d ’argent.2* prix. M. Vignoo, de V erberie , diplôme

de i union.3* prix. M. Moyencourt, de S ain tines,

9 d ’honneur.

COURSES INDIVIDUELLES. — AdultOS.I „ p r i t ' H. P are n t, de Sain tines, m édaille I d a te n t.I 1 ^ AI- D ebuire, de S ain tines, diplôme

de l’Union.I Pfiy- M. P ine l, de S ain t-S a u v eu r, d i- I pléine d honneur.

I C. — Concours de H r .Délégation.

4"prix ex-œqxto. S a u tr ia u x , de V erberie , XnancAe, d e S ain t-Sauveur, chacune une

I Bédaille d ’argent.2* prix. S ain tines, diplôm e d ’honneur.

TIR INDIVIDUEL.I 4»prix. M édaille d e bronze, M. D esjardin, I de Verberie.I 2* prix, diplôm e d ’h o n neur. M. T h iénard , I de Verberie.I 3* prix, diplôme d ’honneur. M. Juneaux, I de Saintines.I PRIX D’UONNBUR.I Médailles d ’a i^ e n t offertes p a r H ' Bourditlat.

prix. F ra tern elle , d e S ain tines, 424 p. 2*prix. Acoanc/ic, de S t-Sauveur, 446 p . Hédaitles com m ém oratives en argent,

I wertes aux Sociétés musicales de B éth isy- I ^ a t-P ie rre , S ain t-Sauveür e t V erberie , e t I dis Compagnie de pom piers de Sain tines. B f J ^ m édailles e t les diplômes, donnés I récom penses aux gym nastes, o n t été

4* L^Association rég ionale de S e in e -e t- I s«’ ,^‘B^^4~R^rne e t Oise ;

des Sociétés d e gym nastique1 "•France ;I liiM ^ 4Iomité de la F ra ternelle , de S a ln -

■ ^ H. B oard illat, conseiller d ’a rrond is- |M»eot.

Verberie.I Société de gym nastique ( le s S a u ir io ts) I * Sa'intf d im anche d e rn ie r au concours

peine éclose, pu isqu’elle ne l ^ p t o qu’un mois d ’existence, cotte Société I .mmporlé des succès qui on t été au-dessus

espérances. Cinq prix don t deux [•iDiers e t p lusieurs diplômes I Voilà le

éo la journée.un g rand bal a eu lieu à l ’hôtel de

I h u?i 1°^* Malgré ses grandes dim ensions, ilM ^ 'était trop petite pour conten ir la l^ .^ re u s e jeunesse qui é ta it venue com pli-

les jeunes gym nastes, e t d anse r en ■•joenr de leu rs succès. .

........................versé dans la caisse

Les vols dans les gares vont-ils recom­m encer? On pourrait le j o in d r e à l'approche d e la m orte-saison pendant laquelle les rôdeurs exercent fructueusem ent leu rs ex­ploite.

D im anche m atin , au petit jo u r , l ’aiguilleur Gros rem arqua que le wagon 49980, su r la voie de garage, avait été déplom bé pendant la nu it. M. le Chef de service, inform é du fait, constata en ou tre que tro is au tres wa­gons de m archandises avaien t égalem ent été violés. D u p rem ier w agon, tro is caisses de harengs avaien t été enlevées, l ’une fut re­trouvée abandonnée à une diza ine de m ètres plus lo in ; de p lus, deux caisses de lampes avaien t été fracturées ; une lam pe d ite globe fu t re trouvée à côté d ’une de ces caisses.

Des trois au tres wagons déplom bés deux é ta ie n t chargés de sacs de sucre en grain pesant 400 kilog. L’a u tre wagon contenait d ifférentes m archandises ; les m alfaiteurs o n t soutiré d ’une barrique de vin environ 40 litres. Le préjudice, qui re tom be su r la Compagnie du chem in de fer, es t évalué à la somme de 445 francs.

Les voleurs avaien t aussi essayé de péné­tre r d an s le bureau de la petite vitesse, en fa isan t à l’aide d ’une pince des pesées aux volets de la croisée, m ais ils n ’on t pas réussi dans le u r ten tative; ils ava ien t égalem ent fait d e vuios efforts pour ouvrir la porte de la halle aux m archandises en dév issan t un écrou qui, re tenu p a r une goupille en fer dans l 'in té rie u r du bâtim ent, n e céda pas.

Toutes les recherches faites dans les envi­rons n 'o n t pu abou tir à la découverte de ces audacieux m alfaiteurs.

Vîlieneuve-sur-Verberie*MM. Q u a re z e lC ‘% fabricants d e sucre -

V illeneuve, nous apprennen t que le B u lle tin des H alles, d ’où nous avons tiré les obser­vations ém ises en n o tre d e rn ie r num éro, sous le titre : La Campagne sucrière de l'Oise en éS9é-é893 , a donné des iniiicaiious com plètem ent erronées su r la F abrique de Villeneuve. Voici la rectification fa ite p ar ces .Messieurs.

< La betterave de no tre rayon est bonne qualité , ac cusau tunodeusiié m oyenne d ’environ 7®, le trava il es t facile, le rende­m ent norm alem ent bon, e t rexcéden l fort irobable de production d ’environ 50 % sur a cam pagne dern iè re .

P rocès-verbal a été dressé con tre le nom m é Clercq (Joseph), garde particu lie r à Iv ille rs , pouit s 'é lre liv ré sans autorisa tion à la destruction des an im aux nuisib les, su r les territo ires de V illeneuve, R oberval et Brasseuse.

ETAT CIVILBeiz.

Mois de J u ille t, A o û t e t Septem bre é894.Naissances. — Bizet, Alexftüdre-Eugène. —

Deligny, Louise-Adrienue.Décès. — Honazay, Henri-Joseph, figé de

15 mois. — Lucet, Adéliae-Antoaine, figée de ") ans. — Lallior, Marie-Gabrielle, figée de

tnois. —- Hénon, Marie-HouoriDe-lrma, âgée de 54 ans. — Lefèvre, Eugénie-Aimée, venve Doucet, figée de 86 ans.

Mariages. — Millet, Aogastin-Aœédée, et Uerbin, Lucie-Céiioe.

Boissy-Fresnoy*S* tr im estre 4894.

JVdf««nce». — 28ju illet: Babo, Atbertine Zoé.- 31 août : Bootrclle, Marie-Albortine-Cbarlolte.- 10 septembre : Jansaena, Marie.D Jcês.— 27 juillet : Baha, Marcel-Raymond,

l an. — 16 août: Baho, Albertine-Zoé, 18jours.— 31 : Boulrelle, Marie-AIbertiDe-Charlolloi 7 heures. - 4 septembre : Dhuicqoe (mort-né).

18 : Dhuieque, Lonis-Joseph-Camille, 49 ans, cultivateur. — 26 ; Carré, Jean-Louis-Augustins, 77 uns, rentier.

Mariages. — (Néant).Publications de Mariages. — et 8 juillet :

Bahu, Sylvie-Martial, cullivatenr, 24 ans, de Buissy-Fresnoy, et Osselin, Marguerite-Anatolie, sans profession, 19 ans, d'Orrouy.

Chantilly.o tt 45 octobre.

Naissances. — 5 octobre : Noé, Chsirlea, rnelle de l ’Hépital. — 7 : MazUle, Qeorgette, rue de ht Machine. — 14 : Gnenne, Germaine-Roso, rne Saint-Laurent.

Décès. — ôoctobre : Gaudefroy, Félix-Augnste, manouvrier, marié, 61 ans 1/2 , rue de Creil. — 12 : Mazitle, Georgette, 5 jonra, rne de la Machine.

Publications de Mariages. — 14 octobre : Loügley, Tom, palefrenier, majenr, e t demoiselle Faugeron, Marie-Jeanne, blanchissense, minenre, demenrant tons deux fi Chantilly.

Laplaee, Edouard-Octavo, manoovrier, démen­tant fi Gonvienx, e t demoiselle Schlim, Anne ■ans profession, demeurant A Chantilly. ’

Mariages. — 6 octobre : Lonisfer, Alphonse- Hyacinthe-François, marchand de beurre, demen­rant fi Paris, rne de la Jonqnière, qo 59 «t demoiselle Ménérat, Marie-Caroline, domestlqne demeurant fi Chantilly. ’

6 : Noé, Hèbri-Emile, plombier-zingnenr, et demoiselle Traulet, Angèle-Clémence, sans pro­fession, demeurant tons deux fi Cbanlllly.

13 : Boucher, Adolphe-Henri, maréchal ferrant, et demoiselle Maleswski, Philippine-Jeanne- Alphonsine, sane profession, demenrant tons deux fi Chantilly.

C f c U .

S i septem bre a u 5 octobre iS 9 4 .Naissances. — 20 septembre : Leblond, Gna-

tave-Ovide. — 21 : Pelletier, Gaston-Modeste.25 : Debonne, Maurice-Oaston. — 25 :

Mabieux, Geneviève-Holâne. — 29 : Lamarre, Camille. — 30 : Bien, Jeanne-Marie. — 2 oc­tobre : Tribonillard, Marcel-Engâne.

Puélteatfons de Mariages. — Ghébant, Jules- Pernand, couvrenr, domicilié i C r^l, e t Dronard, Rosella, sans profession, domiciliée fi BrenouiUe.

Davi^. Jnlee-Camille, employé aux Forges de MontaUire, et Vassenr, Marie-Léonie-Aogns- tine, sans profession, tons deux domiciliés fi CyeU.

Henry, Henri-Victor, montenr an Chemin de fer dn Nord, et Fournet, Héloiae-Zulmée, sans profession, tons denx domiciliés fi Creil.

Deligny, Edmond-Désiré, lithographe, et Polet, Malhilde-Mélanie-Anaïs, sans profession, tons deux domiciliés fi Creil.

Mariages. — (Néant).Décès. — 26 septembre : Sootens (mort-né).

— 28 : Engel, Oarollle-Elise, 2 ans 1/2. — 30 : Degouge, AdMe. femme Leblond, 50 ans 10 mois.

^Crépy* d u 37 septem bre a u H octobre.

Naissances. — (Néant).Décès. — 8 octobre t Philippe, Lonis-Ambrolse,

07 ans, rne Gaston.PHèlICAltonc tf« UariaffH, ^ Bntre Bailn,

Engène-Lonis, valet, de chambre, i Crépy, et demoiselle Bouchez, Looise-Joséphine, cniiinlère, fi BoUsy-Presnoy.

Entre Godard, Anguate-Jules, pépiniériste, fi La Ferté-Mileu, et demoisrlle Salles, Jnliette- Armantine, sans profession, fi Crépy.

Mariages. — 1« octobre : Beanjard, Jnlea- Artbur, tonnelier, fi Nanteuil-le-Haudouia, et demoiselle Martin, Jeanne-Félicité, sans pro­fession, fi Crépy.

Gouvieux*Jfow de Septembre.

Naissances. —Bseptcubre: Carbonnelle. René- Emile. — 15; Tétart, Marcel-Eugèue. — iU Oobois, Gabrielle. — 29 : Verrier, Adolphine.

Mariages. — 6 : Lavallée, Georges, charpen tier, célibataire, m ^eur, domicilié fi Chantilly, et Lavallée, Léonco-Marie-Henriette, sans profes sioD, majonre, domiciliée à Gonvisux.

22 : Taasart, Joseph, manonvrier, célibataii-o, majeur, domicilié fi Oouvionx, et Minouflet. Eu- génie-Augostine, dumestiqne, majenre, domiciliée fi Gonvinux.

22:ChcruD, Eugôno Anatole, employôau Nord, célibataire, majeur, domicilié fi Gouvieui, e Tassart, Adolphine-Lonise, manonvrière, domi­ciliée fi Oouvionx.

Décès. — 2 ; Rons, Pi»rre-Atbert, la n . — 2 Balot, Heurl-Augustip. 7 mois. — 8. — Grienx, Yollande-Armandine-Prospérine, 6 mois. — 15 Druebert, Stéphanie-Marie, 7 mois. — 29: Ün- olonx, Marcel, 7mois.

Publications de Mariages. — 9 16 . Pnblications entre les futurs désignés fi l’acte de ma mariage du — 9-16 : Idem.

Montataire*i* ' a u 45 octobre 4894.

Naissances. — 1" octobre : Kiren, Pierre Alexandre. — 1 : Baele, Arthur. — 1 : Bonrni- zien, Maurice-Roné. — 1 : Dewerdt, Désiré- Lucion. — 1 : Deroy, Lanreot-Edraond. ~ 1 ; Declerck, Germaine Louise. — 1 : PloSl, Ger­maine. — 1 : PI06I, Rayraocde. — 9 ; Blanch-'t,Gustave. — 9 : Langlois, Raymonde. 9 * De

lei-ker, Lucile. — 10 : Massin, Emile.Décès. — !• ' octobre : Messiaen, Amélie-José-

phine, 71 ans, femme Bruuet, menuisier. — 1 Godart, Ismérie, 84 ans, veuve de Alexandre

• 1 : Cabaret, Nicolss-Amani, 49 ans, époux de Célestine-Marie Gilles. — 2 : Quette, Adélaïde, 78 ans, veuve de Aimable Desaint- Jean. — 4 : Ubrecgt, Ivon, 53 ans, contre maître, époux de Coppons, Pélagie. — 11 : Merriaux, Jean-Baptiste, 22 ans, côlib.itaire. — 12 : Romy, Marie, 80 ans, veuve de Philippe Hanicq. — 15 • Coppens, Pélagie, 59 ans, veuve de Hubregt, Ivon.

Publications de Mariages. — Lemaire, Louis 26 ans, traceur, et Louise Peaucoliier, 25 ans, à Moutataire.

Boulanger, Norbert-Victor, 29 ans, liquoriste fi Pont-Sainte-Maxence, et Vanderecken, Amélia,20 ans, fi Montataire.

Vanderbecken, Victor-Auguetin, 27 ans, ou­vrier d’usine, et Haegeman, Marie-Louise, 19ans, ~'na profession, fi Moutataire.

Aubert, Emile, coiffeur, 22 ans, et Schockaert, Victorine, 22 ans, à Montataire.

Pluquet, Eugène-Albert, 21 ans , ouvrier j ’usine, et M ario Ducrotoy, 21 ans, journalière, i Montataire.

Mariage. — 6 octobre ; Hanicq, Adolphe,25 ans, ajusteur, et Borthe-Claire Quignon, sans profession, à Montataire.

M I Ü I I Ë DfiPARTEMEi\TALEM. B audran, pharm acien à Beauvais, vient

d ’obten ir uue niédailte de bronze au concours de la Société française d 'hyg iène de P aris. Le su je t tra iié p a r l’é in inenl pra tic ien é ta it : de l'E d u ca tio n p h ysiq u e de l'Adoltscersce. C 'est une thèse toute d ’ac tualité , à l 'h eu re

' is questions de surm enage intellectuel, développem ent m usculaire sont à l’or*

d re du jo u r. Nous féüciions M. B audran de nouveau succès.

A la dem ande de MM. Mauroy e t Gatinot, inspecteurs honora ires de l ’enseignem ent p rim aire , qui d és ire n t d o n n er à le u r person­n e l, à l’occasion de leu r re tra ite , u n e m arque de sym pathie, e t su r la proposition de U . l ’Inspecteur d ’Académie, M. le P réfet accorde un jo u r d e congé à tous les in s titu ­teu rs e t institu trices de la p rem iè re circons- crip iion de B eauvais e t de la circonscription d e Compiègne.

Ce congé est fixé au m ercredi 34 octobre.

L’assistance médicale*i m unicipalités reçoivent l ’instruction

d e fa ire voler p en d a n t la session de novem ­b re les crédite réclam és des com m unes pour l’o i^anisalion à b re f délai d u service d ’assis­tance médicale g ra tu it.

Tous les m édecins, pharm aciens e t sages- femm es qui au ro n t donné leu r adhésion aurèg lem enlpréfec toralseroolappelès à donnerleu rs soins aux indigents.

Ces dern ie rs , s’ils sont portés su r la liste m unicipale, pourront désigner le m édecin ' de le u r choix ».

Le p résiden t du bureau d ’assistance fera d é liv re r à chaque intéressé in scrit un carnet à souche contenant des b ille ts de visite et une feuille de m aladie.

T out m alade ind igent qui n e pourra être soigné à dom icile sera transporté dans l’hô­p ita l le plus voisin. Les frais de ce traitem ent seron ttou jou rsacqu itté s en p rem ie r lieu p a r la commission spéciale de contrôle.

Iqa quo te-pa rt des communes d an s la dé­pense générale ne pourra dépasser 40 cen - .imes p a r téte d ’habitan t e t 4 fr . p a r ind i­

g en t porté su r la liste d ’assistance.

MINISTÈRE DES FINANCES

DirecUon ipénérale des Contributions directes*

U n concours sera ouvert au m ois de janvier 4895 pour le su rn u m érarla t dans 'A dm inistration des Contributions directes.

Les jeunes gens qui a u ra ien t l’iniention I s ’y présen ter trouveront au p rès du Direc­

te u r des C ontributions d irec tes de leu r départem en t tous les renseignem ents relatifs aux conditions du concours e t aux pièces à fo u rn ir à l ’appui do leu r dem ande d ’ad­mission.

P our ê tre adm is à concourir, les candidate no devron t pas avo ir a tte in t l’Age de vingt-

u a lre ans au 4* jan v ie r 4895 ; u n e dispense 'Age pourra ê tre toutefois accordée, dans

ce rtains cas, aux jeunes gens qu i au ron t effectué leur service m ilitaire .

Les candidats devront ê tre pourvus de l’un des diplômes de bachelier è s lettres ou d e bachelier ès sciences ou du diplôme du baccalauréat d e renselgoemenl secondaire classique (lettres-philosophie ou lettres- mathématiques).

Le reg istre d ’inscription des candidatures sera clos le 34 décem bre 1894. Les dem andes formées après cette da te n ’au ro n t d ’effet que pour le concours de 4896.

L’exam en est divisé en deux parties e t com prend des épreuves écrites e t des épreuves orales.

Les prem ières sont subies p ar l ’ensem ble des candidats autorisés à concourir; les épreuves orales, auxquelles (ireninml seule­m ent part les jeu n es gens déclarés ad­m issibles, on t pour objet de d é c ^ e r do luuj- admission définitive.

Épreuves écrites.Les candidats sont convoqués ,o a r te

épreuves écrites devant une commission <|ui se ré u n it au chef-lieu du dépai loment où la candidature u ôlé'p roduite. Les cuiimiissiuiis départem entales siègent le m ême jo u r sur toii^ les points du territo ire .

Le progruinm e des épreuves écrîies est réglé nin.si qu ’il su it :

4® Dictée ;2" Composition française su r un sujet

donné ;3" Fonnalloii d ’élüls ou de tableaux .4® Question de m athém atiques clioisie

parmi les m atières de l’exam en oral.Les sujets des compositions écrites sont

les mômes pour tomes les commissions d 'exam en; iis sont transm is par la Direclion générale, sous enveloppes cachetées, aux Directeurs des départem ents.

La Direction générale exam ine e t classe par o rd re de m érite les compositions qui lui sont transm ises p ar les commissions dépar­tem entales; il es t ensuite dressé une liste des candidate adm is à passer l'examen oral.

i® Épreuves orales.Les épreuves orales sont subies devant des

commissions régionales. Elles portent :4® S ur les m athém atiques élém entaires,

et notam m ent su r les proportions, les loga­rithm es, l'usage des tables, la trigonom étrie rectiligne, l’égalité e t la sim ilitude des ligures, le calcul des surfaces e t la m esure des volumes (purallélipipéde, prism e, p y ra­mide, tronc de pyramide, cône, sphère, etc .);

2® S ur la théorie de l’arpentage et su r lu description raisonnëe des instrum ents géné­ralem ent employés pour le lever des plans (triahghlation el arpentage) ;

3® S u r 1'organi.sation polilii]ue, jud iciaire et adm inistrative de la F rance. (Notions som maires).

N. B. — Ce concoui^ est indépendant de l’examen d ’aptitude, qui a été institué, en faveur des m ilituii es gradés, par le décret du S8 jan v ie r 4892 re la tif à l'exéculion de l’à r tic le S I de la loi du 15 ju ille t 4889 su r le recru tem ent de l'arm ée.

C A U S E R IE S DU B E S A C IE RA ppo|ios de bottes.

Un procès de Ck^rporatjons au XVlH- siècle.

II

Cette organisation des Merciers e t des Cordonniers de Paris avait été appliquée aux vides de la Province, au fur e t à me.sure du développem ent e l des besoins du commerce local.

A Senlis, nous ne savons à quelle époque remontt'Dt les prem ières constituiions de corporations.'M ais c’esi en l’annéo 4600 que les six corps île m archands reçurent leu r orgiihisalion définiiivo, e t c 'est à cette occa­sion que furen t dressés les sm tuis des Mer­ciers. Ces s tatu ts, approuvés au mois d ’avril 4608 ça rle ttres-paten tes de H enri IV, furent enregistrés au Bailliage de SenlLs < et pu­bliés A son d e Trom pe aux portes de la Ville sans aucune opposition. »

Jusqu 'en 4737, les Merciers de Senlis ne furent pas inquiétés ; m ais vers celle époque, des réclam ations ayant commencé à se pro­duire, ils s’aperçurent qu ’ils n 'éta ien t pas parfaitem ent en règle e l que, notam m ent, pour avoir, en tan t que Communauté, une exi.Mence légale, e t pouvoir ester en justice, ils avaient besoin de faire en reg istrer leurs statuts au P arlem ent. Ils en réd igèrent donc de nouveaux en tièrem en t conformes aux anciens, dem andèren t des lettres-paten tes du roi e t é ta ie n t su r le point d ’obtenir l’en - regislrem ent du P arlem ent, lorsque su rv in t u ne opposition de la part des Cordonniers.

Ceux-ci voyaient sans doute avec dépit les Merciers ven d re des souliers tout confec­tionnés qu ’ils faisaient ven ir de chez d’autres fabricants que ceux de la ville, e t ils résolu­re n t de m eitre obstacle, p a r les moyens légaux, à l ’adoption des statuts de leurs concurrente.

Ils ém irent donc, lont d ’abord , la pré ten­tion de fa ire in te rd ire aux Merciers la vente de toute espër.6 de souliers; m ais ils restrei­gnirent b ien tô t leu r dem ande e t se conien- tèrent d ’affirm er que les M erciers devaient se borner à vendre des petits souliers d ’en­fants, que ces souliers devaien t être achetés chez eux, cordonniers seniisiens, e t non ailleurs, e t, comme sanction, que lesdite Merciers devaien t ê tre soum is à leu r visite, c 'est à -d ire qu ’on devait leu r perm ettre d 'inspecter les magasins de leu rs rivaux pour voir s’ils n e contenaien t pas de m archan- *'se d ’au tre qualité e t provenance.

A ces diverses pré ten tions, les Merciers répondirent d ’abord en soulevant une ques­tion préjudicielle.

Ils affirm èrent que les Cordonniers n ’étaient pas érigés en com m unauté, e t que, lar conséquent, ils ne pouvaient ag ir léga- eroent. Ceux-ci produisaient seulem ent, en

effet, pour justifie r de leu r q u a lité , des statuts non revêtus de lellrcs-paten tes en re­gistrées en la Cour, et une possession de soixante années d u ran t lesquelles plusieurs documente officiels leu r ava ien t reconnu la qualité de Communauté.

Celte objection préalable des Aterciers de Senlis pouvait peut-être se iustiûe r rigou­reusem ent. au poin t de vue légal, mais elU nous parait, à nous qui n ’avons pas d 'in lé r^ c dans la question, singulièrem ent exagérée. Les Cordonniers de Senlis avaient, en effet, à défaut d e lettres-paten tes enregistrées, des titres sérieux à faire valoir.

Dés le Moyen-Age, il y avait à Senlis unecordonnerie » ou endro it spécial pour la

vente des souliers, qui changea peut-ê tre d 'em placem ent à diverses époques, m ais qui existait dès l ’année 4231 ( I ) .

En 4 440, u n e des quatre portes du Clottre- Notre-Dame s’appelait porte d e la Cordouen- nerie . En 4573, le m arché au Cordouan s’étendait depuis l ’hôtel du Bras d ’O r (rue

Gliaux From ages) jusqu’à la place aux à ié - rons (2). Enfln, nous avons encore une rue do la C ordonnerie, situéo en iro celle du Petit-CliAlis e l celle du Chàlel.

f Les cordonniers de S e n lis,d it AI. l 'abbé M üller(3), form aient une confrérie qui avait son contre e t ses dévotions chez les Cordo- liers. »

Tout cela prouve que cette corporation

In cordoanaria », Affortt, 1 ,119;

(i) Apfortt , Xn, 7641.(8) Monographie, etc., p. 146.

avait, ab a n tiq u o , u n e organisation respec­table, dont les Merciers nous sem blent avoir fait trop bon m arché.

ilAloiis-iious d 'a jou ter, d 'a illeu rs, que les Merciers se m ontrèren t bons princes e t que, sans abandonner tout à fuit la fin de non- l'ecevoir que les au torisa it à opposer, le niuiique de qualité officielle des Cordonniers, ll.< cü iisen tiien t à laisser oxauiiiier l ’affaire au fü 'id.

Ils répondiren t donc aux C ordonniers en Liisani réd iger par Al® Joutiannin le jeune, avocat, e t Robert de Courville, p rocureur, le Factum qui nous sert de guide e t dont .'•I. Macé, conseiller, fut nommé rapporteur.

Dans ce Factum , ils exam inent une à une et réfutent les objections de leu rs adver­saires.

S ur la prem ière question, ils répondent que les Merciors do Senlis ont le d ro it do vendre en général toutes sortes de souliers. Les aiicle.is >lulul<, rédigés en 4600, affir­m ent ce dro it, et pondant cent tren te années aacuneopposilion n ’a été fa iieà son exercice, ce qui constituerait au besoin un litre suffi­sant, s’il n 'y en avait point d ’aiilre. Mais ils peuvent s'appajei-, en ou tre, sui- une O rdon­nance de .Louis X iU , servan t de statuts aux Merciers de P aris, e t qui leu r es t parfaite­ment applicable, puisqu 'ils on t été érigés en CùiumunuiJlé par l le u ri IV < a l'in s ta r des M erciers de P aris . » Cette O rdonnance stipule que les Merciers auront d ro it de vendre toute espèce de marchandises,« comprises sous le nom de M ercerie >, e 011 donnait ce nom à tous les objets fabri­qués, a l’e.vdusion, comme iis le font re m a r­quer plus loin, des m archandises « qui ne dépeuduient ni d 'a r ts n i de m étiers, telles que sont le pain e t le vin e l d ’au tres de celle qualité qui ne font e t n ’on t jam ais fait partie (le la M ercerie. > P arm i ces m archandises, on peut classer les drogues < qui en tre n t dans le corps hum ain . »

S ur la seconde prélonlio.n des C ordonniers de faire restreindre la venio des souliers par les Alerciers à ceux des enfants du prem ier Age, le Factum répond égalem ent en s ’ap - p u jan t su r l’O rdonnance de Louis X III qui ne contient aucune liniitaiion de ce genre et sur la possession plus, que centenaire de: Merciers, a l’objection tirée de deux sen­tences de la Police de Senlis rendues, à ce sujet le 13 février 1737 contre deux de leurs confrères, ils répliquent que ces sentences sont nulles, puisqu’elles sont contra ires aux droits des Merciers, qu ’elles ne sont d’a illeurs pas opposables à la Corporation, puisqu’elles ont été rendues contre des particu liers, el que (tans tous les cas, la Communauté en u in terjeté appel « en tan t que besoin. >

C'est encore l’O rdonnance de Louis XIII précitée, su r laquelle s’appuient les Merciers pour prouver qu’ils ne peuvent ê tre astre in ts à acheter leurs souliers chez les Cordonniers de Senlis. Celte O rdonnance est, en effet, formelle. E lle perm et aux Merciers u de fabriquer, ventfre e l acheter où bon leu r sem blera. > Quant à une Déclaration de 4704, défendant aux Bottiers qui vendent (les souliers qu'ils n ’on t pas la ite , d ’en acheter d ’autres personnes que des Maiiies Curdonniors de la ville, elle n ’est, d ît avec raison le Factum , aucunem ent applicable aux Alerciers.

Même réplique encore on ce qui concerne le droit de visite. Les traditions <lu Corps des .Merciers, les staUits de ceux de .Senlis appiouvés p ar H enri IV e t l'O rdonnance de Louis XIII en m ettent à l’abri les .Merciers, el le; Cordonniers n e peuvent réclam er ce d ro it on s’appuyant, comme ils le font, sur un article de leurs propres statuts, qui n 'on l été approuvés, n i par le Roi, n i p ar le Parlem ent.

IIIL’unique document qui nous a servi de

guide ne nous donne pas, m alheureusem ent, le résultat du procès. Nous le regrettons à un double point de vue ; d ’abord comme contribution à notre histoire locale, e l en ­suite parce qu’il eût été intéressant do savoir dans quel sens a été jugé, il y a plus de cent cinquante ans, un procès qui est de nouveau penilant aujourd’hui.

Aies lecteu|‘s sont, en effet, trop in te lli­gents pour n ’avoir pas com pris de prim e abord que les Merciers de Senlis ou d’a illeurs sont les ancêtres directs des Grands Magasins de Nouveautés de nos jou rs, e t que la récla­mation faite contre eux p ar les C ordonniers représente exactem ent les plaintes actuelles du petit commerce qui dem ande à grands cris l'in tervention d e l’E tat pour supprim erintervention d e l’E tat pour supprim er

son profit ces concurrents dangereux; e t qui va quelquefois ju squ 'à ém ettre l ’avis que les colis postaux, les chem ins de fer e t les autres instrum ents essentiels de notre vie m oderne le ru inen t, en perm ettan t aux cliente de s’approvisionner ailleurs que dans la localité qu’ils hab iten t ( 1).

Je ne veux pas me perm ettre , < à propos de bottes », d 'en tam er la discussion de cette question b rû lan te ; le lec teur pourrait me d ire, — puisqu’il s 'ag it de C ordonniers : — < Ne su tor u ltra crep idam i > Je ne puis m 'em pécher néanm oins de faire rem arquer que, quelles que soient les justes doléances du petit com m erce, la liberté du travail, la liberté de la circulation e t la liberté indivi­duelle m ériten t bien aussi quelque considé­ration, et qu’il y a des choses auxquelles l’Etal ne doit toucher qu ’avec la plus grande circonspection, sous peine de faire dos sot­tises dont nous au tres, — M. Tout-le-Monde, — nous payons les frais. La suppression des Grands Alagasins peut concilier un excellent trem plin électoral, — auprès des citoyens qui ne réfléchissent pas, — m ais elle peut être aussi le prem ier pas dans une voie dé­plorable d ’a rb itra ire économique et social. 11 on est de cela comme de la cam pagne contre les Ju ifs : Q uand on au ra dépossédé e t quelque peu guillotiné les Israélites, gare aux propriétés et aux tètes des C hrétiens I De même, après les G rands Magasins, les Felils. Los gens qui m ènent ces détestables campagnes n ’on t qu’un bu t : la suppression de tout commerce et de toute propriété, ou, comme ils le disent dans leu r ja rgon im bé­cile : la liquidation socialel

On m e pardonnera de term iner cette Cau­serie d ’histoire en artic le de jou rnal. C’est une preuve do plus qu’il n ’y a rien de n ou­veau sous le soleil, e t que les vieux papiers moisis peuvent, à l’occasion, fo u rn ir m atière à de l'actualité.

V<* DR OaIX DR S aIN T-A t HOUR.

C H R O N I O l ^ A G R I C O L E ,L.C prix du blé.

Le m inistre de l ’agricu lture publie un tableau ind iquant le prix du quintal de blé s i r les principaux m archés do France e t de

(1) Ou on no croie nas quo J’oxagôro. Si la camimgno contre ]c.s colis po.stnux ne se fait pas, OHVcrienient du moins, eu Franco où ils sont entrés dans les mœurs, elle so produit dans les colonnes do maint journal d’Algérie qui, s’il voulait être logique, devrait demander aussi la suppression des bateaux reliant la France médi- toitanécnno à la ACétropolo. Ce serait encore le meilleur moyen d’ompécher le oonsommatenr de s’approvisloonor à Mereeille on ailleurs, puis- que cela «urait pour résultat omiain de suppitoer reooDiommatearlat-mAmei

(lu t

Le cliarboQ des céréides et l’ergot du seigle*

L hum idité de l ’été a provoqué, ce tte année* une foule de m aladies des céréales, notam ­m ent l'ergot du seigle e t le charbon de 'av o in e .

O n sa it que le charbon est causé p a r un petit cham pignon qui transform e le g ra in des céréales en vésicules renferm ent un am as de poussière noirâtre. Celte poussière, en sa répandan t su r les graines, continue à p ro­pager la m aladie. C'est pour d é tru ire ces germ es que l’on recom m ande le sulfatage des sem ences. •

Q uant à l'ergot du seigle, celle altération • g ra in , produite égalem ent p a r un cham - fiion, est très daugereusepour l ’hom m e e l anim aux qui le consom m ent. L esconvul-

sion.s, Ja gangrène des extrém ités, fa chute des ongles, gi itfese t becs, ca rac térisen t celle luluxicdtion, qui n 'a p.is, depuis d e longues années présenté des chances aussi nom ­breuses e t aussi Inquiétantes que ce lle année.

L’ergot est facile à d istinguer : il es t tou- )lus long et presque toujours p lus gros que e g ra in de seigle. Il peut donc ê tre facile­

m ent écarté de la m asse du g ra in , a p rë i le bullage, par un tam isage m écanique oa m anuel.

L 'ergot ne doit ê tre ni abandonné, n i môlô aux fum iers; il faut le b rû ler . Sa présence dans la farine peut deven ir un très sérieux danger pour i ’hoinm e.

F étronger, a r rê té à la d a te d n 5 octobre

Nous en extrayons les reoseignem enls su ivants :

P aris , 47 5 0 ; Lyon, 4 7 ; R ouen, 4 6 ; Tou­louse, 47 36; Nancy, 4 8 ; Dijon, 47 2 5 : C hartres, 4 5 96 ; Bergues, 4 6 95. ,

B erlin , 46; Vienne, 46 70; Londres, 44 65; Bruxelles. 40 75 ; Odessa, 43 50 ; New-York. 40 80, e t Chicago, 40 05.

Les concours résiouaux en 1895.

Les concours régionaux agricoles se tien­d ron t, l ’année prochaine, dans c inq d é p a r ‘ ' ■ ' ■ 'line-

^ « u u iia iM o , u a i i a u i u q u e u a r —tem ents seulem ent, qui sont ceux d e H afne- ot-I.oire , de la Alarne, du Pny-de-D om e, d e la Ilau te-G aronno e l de l’Isè re .

Le Itas prix des céréales , et le uétuil étrangler*

< Il faut nous délier plus que jam ais de la concurrence é trangère », d it le F erm ier.

Avec le blé e l le m aïs a 8 francs le qu in lal aux E tats-U nis — cours actuel à la ferm e — il est fort à redou te r que ce pays n e conver­tisse on v iande les gra ins qu ’il nous destioall, ca r la prem ière spéculation ap p ara ît à p re ­m ière vue comme beaucoup plus avantageuse q ue la seconde ; c 'est là un gros poin t n o ir à 1 horizon agricole. Nous le signalons sans y insister davantage p o u r le m om ent.

^^ouvclle maladie des poules.On signale une m aladie contagieuse qu i

fait de grands ravages dans les volailles.Celles-ci sont dévorées par des parasites,

sorte de miles pouilleuses, qui les font rap i­dem ent m aigrir r i les tuent. Des poulaillers se trouvent com plètem ent dévastés en qua­ra n te -h u it heures.

P lusieurs stations agricoles recom m andent le rem ô d esu iv au l: m e itrc d e h o is la volaille, ferm er soigneusem ent toutes les issues du bâtim ent et y faire b rû ler un litre dé soufre su r un récliaud. Après une fumigation de quelques heures, tout danger au ra disparu.

L émission des Obligations de la Compa­gnie E h cir iq n e d u Secteur de la R i te Gauche de Paris sera ouverte les 49 e t 20 octobre.

La Compagnie, fondée sous le patronage de puissants industriels, notam m ent de la Société du Creusol, a pour objet l ’éclairage public et privé de la Rive G auche de P aris , com prenant les V®, VI®, VII®, XUI®, XIV* e t XV* arrondissem ents, ainsi que la Cité e t l’Ile Saint-Louis, concession accordée p a r la Ville de Paris.

Les Obligations sont de 500 fr . 5 ®/„ ra p ­p ortan t 25 fr. par an .

Nous publions à la 4* page les conditions de cette ém ission, qu i sera u n très g ra n d succès.

24 heores.

a U M A N D R E Se charge

KOUVEAUMODÈLE

noTmiLi«t eonilDC

DÉPENSE :

30 oentlmM

par jour.

BREXIME;, quiiioaillier Senlisyseu l dépositaire p o u r l ’arrondissem ent

de Sen lis.

Vhilworth-Cycles.V ente, — Echange, — Location,

R éparation su r place de B lo y o le t te s e t M a o h ln M A eouili*^*P a u l BUTKT, place Aulas de la Bruyère*

— S E N U S —

E CO N SE ILL E R DES M È R E Set des Jeunes Filles*

pour peu de chose, e l les conseils qui leur v ien n en t de tous côtés augm entent encore leu r em barras p a r la contradiction qu'ile présen ten t souvent.

Nous croyons re n d re un service àcelleeda nos lectrices qui on t un jeune en fan t, en leur ind iquan t une publication où e lles trouve­ron t, résum és e t contrôlés p ar un praticien distingué, les conseils les plus précieux pour m ain ten ir en bonne san té e t préserver leurs babys.

P o u r recevoir franco un num éro spécimen, écrire à l ’A dm inistrateur du C tm seilU rdet Mères et des Jeunes F illes, 6 . m e d e h t Chaussée d ’A ntin . P aris.

u G é r m t : U n a im u

Senlis* Imprifnerie PATm.n téo p U le NmimM» 1

\

Tableau synoptique des Marchés du Département. l a r e b é s da P a r ti d i 15 Octobre 1894.rA BBESS M C M nO K M A V lO H

U tC ia iT E S

aasâovlU «n... G nadvIU len . .NoaUlM............

« m iH.G oaniay..........8^utv*en*Ch..

U qrpfêk,BteuuÜ............Fom eria.........

Ckaarnont.... CrèTOcœv. . .

H ira .............NanM ail....Poat-St-Hax.

l a n i l i . B aaava ii.i... Clam oD t. . . . Compiècna.. .Ilo a y ..............Crfpy- W®'0

n i

les 100UI.

8

liMtolitre.i iS i■ 3 i l

0 9SS

3

ATOn

les 100 kU.

■18

’heetolitre. 1^i l

uT «

Y!»• q. 8»q* 1" Q-j 8*q.

-----l " q. « •q . !»• q. 2*q.

15 è i. . . .

^9 64 15 57 i l 8618 39 8 70

. . . . . . . .28

85 15 Ü 03 19 45 i8 4Ô i f 18 19 84 19 18 38

18 50 17 .. 17 .. 13 . . 16 . . 15 7 75 3386 . . ’à *.! . . . . 16 . . Î8 !! 18 . . 17 . . 37

20 . . 19 50 14 50 ’4 .. t i . . 21 30 27 .. 8017 50 . . . .

14 6U r . X 9 . . 14 . . 10 50 8 64 8737

84 60 9 50 18 75 18 50ib 85

9 25 3481 75 80 83 * , 13 . 13 50 16 80

38 !! 2915 87 U 48 •• 10 66 16 9i 18 19

Î9 !! ; ; 1’ ié 66 Î7 ifl 15 i t 8t 5819 !!

. . . . . . .34

19 . . 18 S( j f .9 5G tl 18 . . 3017 . . 16 75 Î3 09 18 56 9 8 18 50 16 . . l i 75 8 !! *6 92 43 !! 29

17 6 . 16 02 13 75 18 S( . . . I l 1 17 4! 18 . . 17 . .7 92 7 49,89 50 8917 56 Î6 . 15 Sh 14 71 14 . 12 . 14 . 18 . . 13 . .9 n 8 6Ü.33 . 3017 . 6 . 15 .. 14 . . 14 . 16 .. 14 . 10 . . . 18 . 30

. 21 . 17 83 13 . 18 . 15 80 . . . 2ï

. 17 5C i i *. 13 36 . . .

i8 5 *. .9 8 14 5 15 . 14 . 6 75 08;26 5 29. 17 . 17 51 5J . . . 19 . 18 . • 185 . 88

w kU. 100 k ll.

Marque de C orW l. g * : : 15 S * jô Marque de ehol*. . 4* 46 8» M 89Premières marques 44 44 -6 76 48BoDoes m arques.. 41 48 86 11 86Marques ordinaires 40 41 85 47 86

v A s m a — VMM M A m Q vsa IHkdL

C ourant.........Prochain. . . .

39 85 A S9 39 75 40 .rrocuam ......................... - -

Novembre Décembre.............. 69 75 •4 de novembre........... 4ü . .

m i± s B M U100 kü. 100 kll.

Courant............... ^ î ï * ÎA A-Prochain. . . . . . . 17 .• i ï 45 ». . . lO S îNov.-Dccembre. 17 85 17 60 10 50 . . . .4 de novembre.. 17 2o 17 60 iO 50 . . . .

à T o n n A&opma100 ko. l'hMv « 00

16 . à l 6 45 31 50 A 81 7515 50 15 75 . . . . SI 016 51 15 76 3i 50 31 7515 60 15 75 38 83 38 50

Courant .P rochain .Nov-*Dcccnibre . 4 de novembre..

te l;;;;:::::" :;:" .;:;;; j7ïô‘ | “* S » « « «Roui 68 degrés............................ ?? i l **Mél. de raffiner................ I l •• *8 . .

m u n « A &A o m t t e » m T iA m » * »16 Octobre.

•m ov I AonTOM1/4 derrière. . 90 à 1 70 qualité • • 1 « M 2S 1 /4 d ev an t.. .60 1 408*q u a lité ... 136 1*0/U orao ! . . S 108*q u alité ... 1 I J J.d é h a n c h é 180 8 30 G ig o t t . . . . . . 160 8 20

TE*c Carrésparés. 1 ^ 8 ®“K xtra S80A836 Agneaustéte 1 80 1\" q u a li té .. . 8 06 2 lOl8*q u a lité ... 1 90 4 . . I'«qn*lil6 . . . I f 6 * |6 0 3* q u alité ... 176 1 86 4« qua l t é . . . 146 140 4* q aa lité ... l 6ü 1 7u1s*qualité... .9 0 180 Pan. cuissot 1 80 dSOlPortrineisal. 160

B m n A v z Paris (La VllleUe), 15 Octobre.

Disponible.Gourant.. . . .P rochain ...Nov.-Décembre.4 premiers

•M COLZA LUI100 kll. 100 kU.

47 ..A 4 7 8 5 51 .*i0à68 .. 47 . . 47 45 50 85 50 50. . . . 47 0 48 75 49 45

47 50 47 75 48 75 49 8548 . . 48 . . 48 50

•3S ? 1” 2* 8*

fs ?S a qté qté qté

.3 i « — FfiB n s n ë

. K57 1 kl! 1 Ml 1 84

..2il8 t 46ll 36 1 882 ’J0 2 . .U 80

18315 1 96 1 86 1 6628rtl 1 60 1 54 1 50

1 80 A170 1 10A164 180*168 15 0 a8 5 0 150 806

3 0/0 Jou.l**J..S 0/0 amort.31/80/01894b e t. ton. 3 0 500

575 541 445 416 107 549544 50416 83 l i>6 50 409 . . 119 50 117 115 101 50

3900 ..

Parli« 1855

1869...1871...

V. Marseille..V. d’AmieniV. Bordeani..V. de LilleOb.V.deLyoD

B. d^escompte.B. de P aris ....C**fone.deFr.Compt.d'ese.. C ^ Algérien

899 50Crédit foncierCrédit indust.C ^ t lyonn..C rblit mobil.Soc. généraleBanque paris

Soc.lm .de Banq. d’Algér R ô n e A G u è lm

» ^ * T S . — ACnOMS.101 60100 su .................... -108 30 Lyon 1401

Midi...................1091N ord.............. 1788Orléans 1450Ü rl.'C hàlons. 580O u e s t 1U68S ttd d e U F r .. 8 '0 O uesta lgér... 697 DocksdeliarB. 517 Magasins gén. 576 Comp. Trans. 345

iGomp.par. 1130— act. Jouis. .810

Mess, m arit.. 5«iU Omn.deParls. 1030 V oit A Paris. 660 Can. Corintbe .33 Gan. Panama. 14 Sues Actions. 8910— D é liâ t . . . .— P aru d e f 1180— Bons tr . 138— Soe. ciT. 1989

Tél.Par.AN.Y 118 G. gén.d Eaux 1793 Gai central.. . 1830 Etablis.Duval. 46U0 Peü tJournal. !3i8 Lits m iliuires 13^0 LePrintem ps. 5&4 Comp. Ricner 136ii T nurL irre l... 841

rO «M »**T A T â T E A l i e m . • e i U « A T . M T U i l ilOJ 65 105 75 104 96 1Q3 20 lu7 . .81 85

870 fO

!0I 85

!99 93 .99 05 45 40

669 50

Autrich.40/0. ËgyptD alra..— Detteun.— Dette pr.— Ob.dom.

ItsUen 5 Og^.

Rnsse4Ô/067; tOJ 50— 5 0/0 79.— 4 0/0 80.~ 6 0/0 83.» 4 0/0 89.— 4 0/0 90.

Dette tu r.40 /0B. Ottomane.G. fone. d*/iut. 1516 , .

— »!.gyp. 407 . .— Hong. 747 5C

C.mob.Espag. 77 5U A n d a lu u s .... 815 A utr.-llongr.. 756 S.-Aut*Lomb 8-6 Ménd.d’lu lie . 580

1 4 9 ;3

171 85t85 8S 19 21 31

633

5001.40/0. — 1 0 ^

500f.SO/0.

Nord Espagne Portugais. . . SaraROBse... G u ne Madrid Can. Panama.

3Ü/U84tp 40/084 tp

— n o n v . l O O O fSues 5 0 /0 ... .

- 3 6 /0 ...— R de coup

490

r. 3 0/0 77. 0/O79.e. 3 6/0 79.

«S f. 3 Q/0 79. B \ t . 3 0/0 80 ^ f. 30 /0 83.

f. 3 -------

500r.4«/,<3 .......... ---------- 39X ..

609 . . s o t . .499 . . 465 . .493 . .

c -3 0/0 91. 396 50 - 8 9 0 f r .p 3 9 0 . , C.S40U/U94 501 60

,BonslOOf. .64 . . Banq- bypotb. 5û0 . .Est 5 0/0........ 663~ 3 0/0........- . 3 0 / 0 n . . .

Lyen 5 0 /0 ...1 . 30/0 55.

Méditer. 50/0.- 30/0-

Fusion su e .... . nouv..

Midi 3 0/0 . . .— nou«

Nord 3 0/0. . . Orléans 30/0.

~ 30/0 n. Grand-Central Ouest S 0 /0 ... OuestSO/Onou Omnibus.. .-

471 85466 15

1897 60 464 .. 6-*0 . . 469 85 471 i5467 50 458 0 458 . . 477 50 471 . .468 . . 168 50 .7n . . 46.H7U 615 .

Octobre 1894Le Dimanche DEMANDES ET OFFRESet par extension sur cello ded une heure.LA CUAPELLE-EN-SERVAL (Oise)

Por le ministoro do U' Lbmoir/ A n n o n c e s J n d i o t a i r e s .

Abticlb 1".GREFPE DU TRIBUNAL DE SENLIS

(OISE)

Liquidation Judieialpo.

Clotue des Vérillcati»inLes créanciers du sieur Benjamin

L a v u e n t , bijoutier, demeurant a Ciépy-en-Valois, déclaré eu état de liauidatioD judiciaire, sont invites t 1* à déposer au ürellc du Tribunal de Sentis leurs litres do creauce accompagnés d’un bordereau ludicaiit des sommes réclam ées;-2* et a se rendtele Jfardi trente Octobre 1894, à neuf heures et demie d u m atin .au Grefle dudit Tribunal, à l’eïïei d être procédé à la vérilication ei a I alUr- matioD de leur créance sous la pré­sidence de M. le Juge-Comuussaire.

Cette réunion est la dernière pour Tadtnission des créauces.

Pour insertion :Le GreOkr du rribunal,

LÉos BOUCHER.

2* ET

Deux Pièces de T erre |Sises terroir de SÉRY.

Un Guéridon acajou, Chaises, Fau­teuils, Tablesùdc toilette.

Une Pcudurc et deux Candélabres. Un Piano.

I Lit de fer. Sommier, Matelas, Oreil- L’adjudicalion aura lieu I Traversins, Couvertures, LU do

le D im a n eh c4 N ovem breQuantité do Débris et Débarras.

MATÉRIEL DE SELLERIE1 8 9 4 ,

d trois heures de relerée, Eu la Mairie de Séry,

• • . .. i. \i. n,.,.n n/M..;roi Quantité de Fouets à l’anglaise, le , Vol Fouets ordinaires. Sticks, Colliers do

à Crepy-eu-1 alois, 1 chiens, Peignos de corne, Chaînes,Filets, Mors, Eperons, Etriers, Brû­loir, Couteaux, Lanternes, Tondeuses, Etrilles caoutchouc. Surfaits, Sangles.

Mèches et Tissus, Carniers, Plu­meaux, Filets, Guêtres, Lots de Fron­taux, Greloltières, Licols, Bridons, Courroies de voyage. Tapis, Brosses de chiendent et eu crin. Colliers en

Par

conunis à cet elTet.S ’adresser p o u r les renseignem en ts

r A M* DÉMEUN, avoué à Senlis, poursuivaut la vente;

2’ A M* SAVARÏ, avoué à Senlis, présent à la vciito;

3’ El à M* DIET, notaire à Crépy

Etude de M* Edouard POULAIN,huissier-priseur A Crépy-on-Valois,

successeur do H* Gallbt.

12 Vaches & GénissesPLEINES

A . V E I V D Ï L EAUX BNCliBRBS PUBLIQUES

A la ferme de SAINT-OUEN, commune d’Etaviguy,

Le Dimanche 2 / Octobre 1894, d une heure.

Par le minislèro de M' Poulain, huissier à Crépy.

An Complant.— Conditions Ordinaires.

en-Valois, dépositaire du cahier des (iuides, Sacoches, Boucles decharges.

Etude de M’ FhiUppe MARTIN,avoue à Senlis,

rue de la République, n* 20, Successeur de M” L io x e t et Q u ê t e r .

VENTE SUR l ic it a t io n !E n t r e M a je u r s e t M in e u r *

D’U N E M AISON£ t lyépentlaaces,SisoàBEALKEPAlRE,

sui" la roule de Poui à Creil,

Abt. 2.GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS

(UlSE)

CLOTOBE D E S J M F I U T I O B S

Les criaociers présumés de la fail­lite du sieur Louis-Denis M.vlinork. sellier-carrossier, demeurant à Sentis, sont prévenus qu’un détai de quinze jours leur est accordé à l'eirct de se présenter en personne ou par tonde de pouvoir : 1* à partir du dix-huit Octo­bre 1894, soit au Greffe, soit chez -M’Savary, avoué à Senlis, syndic de la faillite, de déposer leurs titres de ctéancesur ledit sieur M alisgre, avec u n bordereau indicalif des souimes reclamées; 2’et à l’assemblée qm aura lieupourraülrmaiiou et la vérilicationdo leur créance, le Mardi rienfei .y. \ i i I c n \ ^ iOctobre 7S94,à(itj/ieure$duH i«0/i, U t , \J \ A l A l o U i - i Oau Greffe du Tribunal, sis au Palais • ------

toutes suriés. Eponges, Uaruais et Colliers d'occasion, Brides de selle, Ferrailles, Toiles cirées, Cirage,

Voitures d’enfants.Et quantité d'autres Objets dont le

détail serait irop long.

F rais Ordinaires.

E xpressém en t a u C om ptant

On pourra visiter le Vendredi dans la matinée.

Sises terroirs de BEAUREPAIRE,' VERNElilLet PUNil’ÜiNT,

L’adjudication aura lieu le D im aoche 1 1 N ovem bre

lH 9 /% , à midi précis.

En l'Etude et parle ministère de M* UiciiARO, iiutaire à Puut-Saiute-

Maxi-nce, commis à cet effet ;

Etude de M' LÊox BARANGER, commissaire-priseur

des ville et arrondissement de Senlis,SUCC'deM" PiQUOIS etBALlÉOBST,

SILLE DES VENTES DE SENLISRu© du Four, n” 1,

VEiVTE MOBILIÈREPour cause de départ.

le Dimanche S i Octobre 1894, à une heure de l’uprés-midi.

Par le ministère de M* Léon Ba r a n g e r , commissaire-priseur à Senlis.

Désignation sommaire :Vaisselle, Verrerie. Ustensiles do

de Justice, à Senlis,Pour insertion :

Le Greffier du Tribunal, Léon Bo u c h e r .

A R T . 3 .Rectification opérée sur l'annonçe

judiciaire du onze Octobre 1894, ai- liclo 1”.

« Lire : M. Louis-\ictor Die u x , « au lieu de Duin , entrepositaire de « bières et cidres à Nauleuil. »

Pour rectification : CAGNARD.

Cuisine, Fouvueaux-Cuisinière, Che­minées prussiennes. Poêles (Cadet

A % ' e : i w d r e :

UN BON BILLARDS’adresser chez M. PRÉVOST,

ferblantier à Senlis.

BONNES PU LPESNOUVELLES

D E D I F F U S I O NATv

A la Sucrerie du PORT-SALUT- VERBERIE (Oise).

A V e n d r e o u à h o u e rUNE

B E L L E M A I S U NGRINDE COUR & BEAU JARDIN

POTAGER S FRUITIERSise à SILLY-LE-LONG, Grande Rue,

AU CENTRE DU PAYS S'adresser pour tous renseignements,

à M* VÉ.SUAT, notaire au Plessis- Belleville.

A M jottew €1 l * A n d e d s i eBN BLOC ou EN DÉTAIL

® tL ? L ? .l^® ‘‘‘’®lBEAU MOBILIERVILLERS-SAINT-FRAMB0UR6,

OGNON, BRASSEUSE et BRAY

MalH» d» SaInt-Vaast-ies-M ello.

2S9 beaux PeupliersCU B tK T ENVIROÜ 2 7 0 STÈRES

Seront veudus par adjudication pu­blique, le Dimanche oingf el u n Oc­tobre m il hu it cent quatre-ting l- quatorze. à une heure de relecie, dans le marais commuüal.

Le Maire,DURU.

B O N F O N i D i iD'ERTREPRISE GENERRLE DE TRRVIUX

Dans Parrondissement de Senlis. S’adresser à M' VÉNÜAT, notaire

au Plessis-Belleville (Oise).

P e r d u , à Bray, p e t i t e C h i e n u e d e u lk a s s e ï

_ basset à jambes droites, marquée de feu, répondant au nom de JftreiUe.

S’adresser chez U . Rocub, à Bray (Oise).

A l i O U E R

M A I S O NSise & SENUS.

rue des Cordeliers,

y---fak. I l a é t é p e r d u ,4 e * ^ d e u x J e u n e s e h l e n s

e u a s s e , blanc et orange, appartenant à M. le comte DE VALLON, à Chaïuant.

Les ramener ou écrire chez M. Le FORT, piqueur, à diam ant.

I l é c o m p e n s e .

n- 7,

J I R D I N , É C U R IE S R E I I IS ES'adresser chez M* PETIT, notaire.

C irconstances sc D épendancesSises à FLELR lN tS,

ET U.N

Fonds de Commerced ’Epicerle,

M ercerie e t Buvette,exploite dans l'une de ces maisons.

L'adjudication au ra lieu le m im e j o u r 11 .S o c em b re 1894

à d e u x h e u r e s d e re lecee ,En la Mairie do Flourines,

p a r le m inistère de M' R ichard no taire à Poiii-Saiiite-Maxeuce,

sus-nom m é. _ _S’a d r e s s e r p o u r le s r e n s e ig n e m e n ts : couvertures, édredons.S a d r e s s e r p o u r le j ^ M anger vieux chêne,

Etudes de {

• EMILE DÉM ELIN, licencié en dro it, avoué à Senlis, n ie deVilleveri, u '7 ;

D IE T , notaire à Crépy-en-Valois.

Chûubeisky), à charbons el à gaz, Clieucls.

Quauiiié de Lits en fer avec Som­miers, Lils pour enfants.

M agnifique C h am b re àC o u ch er en acajou, composée d’iiu grand lit cintre et sou sommier, table de nuit, loiieite à glace, el d'une belle et grande armoire a glace.

Plusieurs autres Chambres à Cou­cher coniplèies, du même genre et auires, labiés de nuit vidc-pociies.

Beau lit acajou avec tiroir formant deuxième ht.

Bonne Literie : matelas, oreillor.s.

r A M’ MARTIN, avoué à Senlis, poursuivant la vente;

M angerconiprenaiii ; buiiel à crédence vitre.

A V K N U R J B ^ u n C h ie n reiriever,

_ ^aus.S’adresser au Bureau du Journal.

------------ ,.,1, 1 carree (trois rallonges),2’ A .M* RICHARD, notaire a f®“*‘ cliaises cannées (le tout style Henri il),

Saiiite-Maxeuce.deposituiic du cailler i avec lampes.descharges; . M eubles de Salon i Fauteuils,

3' A M' SAINTE-BELVE, a\oue rembourrées, chaises de lauSenlis, preseiil à la vente.

V E N T E S U R l ic it a tio nDB

Trois Pièces de TerreSises terroir de ROUVILLE.

L’adjudication aura lieu le n l m a D c h « 4 i \ 'o v e iu b P e

I » 9 4 , , ,d une heure el demie de relerée.

En l’étude et par le ministère , de M* Die t , notaire à Crépy-en-Valois,

commis à cet effet.^adresser pour les renseignement*

y A M* DEMELIN, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

3 ' A M’ LEVIEUX, avoué i Senlis, présent à la vente;

3* A M’ DIET, notaire à Crépy-en- Valols, deposilaire du cahier des charges.

!M" Emilr DÉMELINlicencié en droit avoué .’i Sentis, rue de Villevcrt. i r 7;

D IE T , notaire à Crépy-on-Valois,

v e n t e s u r l ic it a tio nEntre Majenrs,

d 'un

j a - H D I NSis i CRÉPY-EN-VALOIS. L’adjudication aura lieu le

n i m a n c h e 4 IV o v e m b p e 1 8 9 4 )

d une heure de relerée.Eu l'Etude et par le ministère

deM* Dirr, notaire à Crépy-en-Valois.commiB à cet effet.

S^adreuer pour les renseignements y A M* DEMELIN, avoué 6 Senlis,

pounuivant la vente ;2* A M’ DIET, notaire ft Crépy-en

Valois, déposluire du cahier des Charges.

Etude do M* SAINTE-BEUVE,avoué à Senlis.

N T ’ a a O Md'unb

MAISON AVEC JARDIKSis à S A IN T -G E R V A IS ,

commune de Pouipoiut,en la m e Ba^ê td au coîn de la rue dre. deux bureaux de dames acajou.

Pisseuse. | lauieuils et chaises de bureaux.M eubles d iv e rs : Tables rondes

acajou et autres (avec ou sans rai*L'adjudication aura lieu l e V e n d r e d i O c t o b r e

1 8 9 4 , , 'd (roi* heures de relerée.

En l’Etude el par le rniuisiere de M’ BEAuuHAMrs, notaire u Pont-

Saiuic-Maxeuce.

S’adresser pour Us renseignements y A M- SAINTE-BEUVE, avoué à

Senlis;2’ A M’ REAL'CIIAMI’S, noloiie a

Pout-Saïute-M axeuce

M” Euilb DÉMELIN licencié en d ro it,

. . , avoué è Senlis, rueEtudes de ( ,je Villovert, n’ 7;

DlET.notalroàCrépy- en-Valols.

VENfE SUK UOT\TIONE ntre Ksjears,

r p’oHZ

M A I S O NSIU i s tR T , n e d'OrléaiiB;

taisie, canapés (Empire), lustre, un beau canapé de milieu (pouvant ser- \i.' de borne d'antichambre), belles et grandes glaces, pendules, tableaux, gravures, bibelots d’art.

Un maguitiquu couteau de chasse.Pendules (marbre Louis XVI) à co-

lonncttes èt autres.M eubles de B ureau : Un beau

bureau acajou avec bibliolhèque, un très beau bureau Louis XVI à cylin-

A M j o u e r d e S u H eBELLE

l Æ A I J S O l S rFraîchement décorée, Ean e t Oax,

A S K N D I S rue do Villevcrt, u* 14.

Comprenant :Au rez-de-c/iau/isée .• Vestibule,

grand Salon, petit Salon, belle Salle à Manger, belle Cuisine, Lingerie.

Au prem ier étage : Six 'Pièces et trois Cabinets.

AudeuÆîémeé/age.’Trois chambres d'ami, deux Chambres de domestique. Grenier.

Ecurie pour deux a li^is chevaux, Remise, petit Jardin et Dépendances.

S’adresser, pour cisiter et traiter, d M’ P e t i t , no/aire,

ou pour tisiier à M. N o u v ia n , im prim eur.

^ W J C M I

M . P a u l D E F È V U E : , culti­vateur, demeurant à Morcourl, com­mune do Feigncux, prévient les mar­chands et lourniLseurs qu’il r é p o o d p a s d e s d e t t e s q u ep o u r r a e o n i r a e t e r M a d a m eË u ^ é a i e U A Z A U O , s a f e m m e .

T r è s b e l l e C h a s s e .

Elude M* FERTÊ, notaire à Senlis, n ie Bellou, n* 18.

A U C O M PTA N T

I Etude de H* A lobrt JüLY, huissier- priseur à Chantilly

(Successeur do H* U ë u e t ) .

j i r m u n r o H EA bx ENCHÈRES PUBLIQUES

c H A Îm L ? T « B d ” S é , „• 1,' au domicile de M** W iié e l a n ,

Le SAMEDI iO OCTOBRE 1894, d un* heure préct**.

Par le ministère de U‘ J oly, huissier à Chantilly.

1 4 Hectares SK Ares 4 9 Cent.DE

T erre LabourableTerroir de PÉROY-LES-GOMBRIES,

POUR NEUF ANS(à compter du 11 Novembre 1894).

IftU COMPTNNT.

UÈUE ÉTUDE

M A I S O N SET O l P c NONNCES

Sises à PERüY-LES-GüMBRIES,A v e n d r e p a r a d j u d i c a t io n

Le Dimanc/te Al Octobre 1894, d une heure.

En la Maison d'Ecole de Pôroy, Par le ministère de U’ Le n ic q u b ,

notaire.

FRMS OROINIIRES

SORS COMCOUlffi lEMBRE OU JURTEXPOSITION UNIVERSELLE, PARIS, 1889

«9- M . N IV A R T ) épicier à Senlis, dem ande de su ite un fort apprenti ou uo com ­m is sortau t d ’ap pren tis-

H om m e honorable yoxcellentcs références, connaissanl bien la culturo et l'élevage du bétail, d ésire em ploi de régpisseur agrico le, c b e f d e culture) ou autre analogue.

S’adresser aux initiales L. D. T., 26, rue do Montataire, à Creii.

«9- M . D E S J A R D IN S ,plombier à Senlis, dem ande un ouvrier piombier-ziufçuenr

On d e m a n d e ponr la campagne, bonne cuisin ière, sach ant cou d re, de 35 à 45ans.S’adresser au Bureau du Journal.

On dem ande un chauf­feur en secon d pour industrie agricole.

au Bureau du Journal.

En veute : à Sentis, chez M. RINUY- MINGUËT, Epicerie Parisienne;

Vente en gros : 154, rue MontmaHre, Pans.

M È M ^ T U D B

A vendre par adjudication |EN MASSE o u EN DÉTAIL

gh 2 7 » 41» de Terre]D u 1 8 P i è c e s .

sises terroirs de NANTEUiL el DRUIZELLES

Le Dimanche iS Octobre 1894, à une heure de reletie,

Par le ministère dudit M' L e n ic q u b , | notaire.

ENTRÉE EN JOUISSANCE DE SUITE

G U É R I S O NInO HSde laPEAU,Duk Bttw,ltok*iwMi,p»ori«« ■ s i s , A o a A ^ « * p Aa, r » .

w c . . i i i ê in e g iOLOBIIBS v a n e a e u iMUldéréi comme IM01I

MMoelac,M ddMo»B* p ü tnm dliU N tl 1> pertdc du pclltes toartw, nSM lodMiXMiiMlov 11 prodnlt a~' —'

ortlloa -MDtlbfO:__

Etude de M’ PEUT, notaire à Senlis,

A v e n i l r e m P A m l t t t o l e

H A I S O I YET

PIECE DE TERRESituées à AUMONT.

Rlé BordierA V endre p o u r S em en cesS'adresser à H. HEURLIER, à Tbury-

en-Valois, par Beu (Dise).

Etude de M* DRIARO. notaire à Senlis de H‘ Benoist.

A V é U e r f i e S u i t e

luiigiis), chaises rembourrées et con- uees, armoires à glace, commodes acajou cl noyer, un beau comptoir en chèiie (à galeries).

Secreiaires acajou cl cuivre (dont plusicuis Louis XVI).

Commode Loul» XVI acajou et cu ivre , avao galerie .

Secroiaire buis de rose Louis XVI. Splendide e t v aste A rm oire a n ­

cienne, à p o rte s pleines, n oyer_______ , m assif, m arq u e te rie e t ou ivre3' Et à M' PUTENCIER, greffier to u te XV (style étranger).

Ü KC HA ND DE VlNPouvant servir à tout autre conuneroe,

S’adresser chez H. PÉCHEUX, à Villers-Saint-Frambourg.

A Vendre par A djudicationLe Dimanche 21 Octobre 1894,

d deux heures,En la saUe d'Ecole d'Orry-Ia-VUle,

Par le ministère de M* Dr ia r d , notaire à Sentis,

08“ II" de Bois TaillisSitués terroirs d’OnnT-LA-ViLLB,

A CUAPELLE-BN-SERVALelPONTARMÉ

Etude de M‘ O. FERRY, uotaire à Bétblsy-Saint-Pierre.

c a r r T è r e sde Pierres de Taille e t Moêllona

(roches dures & douces, liais),situées sur les communes de

SAlNTiNES, NÉRY et BÉTHISY-SAINT-PIËRRE,

IiiQitéric) eilDulDiB<ableipirdKtiiiMiomci(uiul I O H a É x o u o r |

EN UN SEUL LOT

Sises terroirs de NËRY et SAINIINESIA Vendre par Adjudication

En l’Etude et par le ministère de M* F e r r y , uotaire à Béthisy-St-Pierre,

A Bélhisy-Saint-Piorro,Le Dimanche 11 tiotembre 1894,

d u n * heure.

de Justice de Paix, audit Pont. fron ton à co rn e t.M agnifique Commode anc ienne

Loule XIV, en bols de ro se , e n r i­ch ie de b ro n ze d o ré , b eau m a r ­b re ancien.

Coquet e t g rac ieux petit Ccrl- to lre de dam e, Louis XV, bo ls de ro s e e t ou ivre do ré .

Jolie petite Commode Louis XV, p a lissa n d re e t ou iv re doré .

. _ Buffel-Etagurc, cages, toilettes an-RHiut'Io Ile M- SAVARÏ, avoué i Scolis, gloisés. coiniiiodos-loiliillo OÏOO mar-

syndic de la laillite, bro.Fn vertu d’uîio ordonnance rendue! Un m agnifique Lavabo bam bou

car .M le Jiiuo-Coinmljsoire, le 10 (avec iirlse li eau), g r a n d . G lao. U E n l m ls a L E ta g è r . (mari,re blanc)

Hôtel de la GareA CHAMBLY

A JLoiscs* AÎHff« M a té r ie l à C é d e r

OCCASION TRÈS AVANTâGEUSES'adresser à M. LÉGER, 60, rue de

Paris, è Chambly.

Etude do M' Léon BARANGER,commissaire-priseur

des ville et arrondissemeut de Senlis. Success' de M" P iq u o is et Ba l l é d e n t .

V e n t e a u x R n c b é r e apar suite do la faillite du

sieur MALINGRE,

Uctobre 1804,A SENLIS, place do la Halle,

Au domicile de .M. MAi.INGRE,Le Vendredi 19 Octobre 1894,

à un* heure de retecée, de

M O B I L I E RET

lllircliuillsiis Je sellerie-CarrosserieParle miuislcre do M’Léou Ba r a n g br ,

commissaire-priseur à Senlis.

d é s i g n a t i o n

MOBILIER

Belles C haises e t Fauteuils (g e n re Thonet), C haises e t Fau­teu ils bam bou pour serres d’Iiiver et billard ctsallo à manger, garuiiures complètes do chemmées, vases lampe à colonne (marbre).

Une m agnifique P endule Louis XIV, m arq u e te rie (doBoule) bronze doré.

Tables à ouvrages, Ires beaux dres­soirs, tnimenux et dessus de chemi­née avec pendule, bcllo arnioire sciilptco, pieds de cache-pols.

Très bon piano en palissandre, ta­bourets cl casiers à mnsiquo.

Volière avec son pied, flours d'ap-

p i c t a , m riîuSül-ËlnS'î™ n K o r ’Sae M a c l lo i coudre, u n ColTro à détail soroU Irop loue.bol». Jardinières, Gravures, grands Iet petits Rideaux, Tasses & café. | E x p rsssè m sn t a u C om ptan t

Une Couchette acajou. Sommier, r f . . . uHateUs, Traversins, Oreillers, UU de Oa pourra vUltor le mmanoho dans 1plume.

DEUX M A ISO N SSises à RARAY,

A vendre par adjudicationA Raray, salle de la Mairie,

Par le ministère do M‘ Dr ia r d , notaire à Senlis,

En présence de M* Vik n û t , notaire à Clermont,

Le Dimanche 28 Octobre 1894, à aeux heures de relecie.

BON FONDSDE

iA R C H H D DE VINS AUBERGISTES'adresser à H’ LÉGER, notaire è

Sovran.

C H EV A L p e u SA N Ghongre, 7 ans,

je .M E N T 1/9B SA N G3 ans,

JU M E N T I>E T R A IT3 ans,

P O N E Y 5 ans.

8dras«cr S H. TIIIÉOUOT, Amlls,

A LOUEH

B E A U JA U U IIH

S’adresser è M. LEROUX, quincail­lier h SenliF.

^ n fM - S l i . . r i a r F a

B O Ü F O l V D j iDE

■ARÈCHILERIE S SERRURERIES’adresser è M. LEROUX, quincaiilar

& Senlis.

M Ê M B ^ T U D B

I t Æ A I S O N

t e r r e sSises à HUNTABY.

commune do Mortefontaino,A V endrepar Adjudication En la Mairie de Mortttlontaine,

Par le ministère de M* Dr ia r d , uotaire à Senlis,

Le Dimanche 4 i\otembre,d 2heures.

UÈUE ÉTUDE

A IrOife** m l ’A m I a h f e

Ferme de La Bu liéeCommune do FONTAINE-LES-

CORP.S-NUDS, canton do Nanteuil-le-Haudouin,

arroiidissoinent de ScuNs,CONTENINT ENVIRON 1 6 0 HECTARES

M.t.lHOIIMA]fD, nSdetin *p4eO>Ut* ax-Ph** ald^mafBruxndMnepluitB EkUl«lr*EàMnUN(8eln»4-HtrDe).Con- MUaRensgratuitM pareorrMpomtane^

r M . C O R B IE , de Hon-tagny-Sainte-Félicité, près Nanteui], dem ande un bon berger.

Exellentes références exigées.

9 " On demandeune Renne, de 30 à 40 ans, pour le ménagée e t sach ant fa ire la cuisine,nourrie, couchée ou non et de 40 à 43 francs par mois.

iVe K* pj*éscRf«r qu’avec de bonnes références.

S’adresser au Bureau du Journal.

«Mp On dem ande une do* m csil(|ue, robuste, de 35 à ôOaus, pour servir M ousleurseuL

S’adresser au Bureau du Journal.

•9* M ‘ P A R I N G A U X ,noiaire à Compicgue, demande un c lerc sach ant fa ire les a ctes courants) insoriplionde li-olsième.

Etude de M' MËZIÈRE, notaire à M t z .

P R O P R I É T ÉA BüURSONNE, rue d’Autheull, Pouvant servir de petit corps de 1

ferme, comprenant habitation, belle [range, écurie, élable et grand clos le 45 ares,

A V E N D R E En la Mairie de Bonrsonne,

Par le ministère de H’ Mézièrb, notaire à Betz,

Le Dimanche 4 Novembre 1894, à deux heures.

G. & H. BAUCHEFourDi«'B<'ur8 des Miuisteres des Finances,

de la Guerre, de la Marine, des Obemios de fer frBOQsia et étrangers, des Suceur* ealea de la Banque de France.

M R G S - F O . I T S I N C O y B U S T Uuec portei Ksplies h phiquu de (rr a d’acier Irtafj

de 50 Billinètres d'épiiaev, SÉCUBITÊ ABSOUIE-ROMBaSUZCEfiTmCATS

P rix : d e JS l 'r . 4 3 .0 0 0 fr. e taa -d eu u s. Dewe D ipldm ei d 'honneur,

V in g t M édailles d 'o r e t d 'argent. Deux Diplèmes Médailles d’or. Exposition

uGiverselle d’Angers 1885.Di^èse d'Awiear à l’fipisÜN Hif entUede Bmtlki.

M édaille d ’or à l'E xposition in terna tiona le de Sidney,

Exposition nnlTerselte Paris, Hédailie d'Or, la pins hanta réoompense.

R E I M SEnvoi franco dn Tarif-Album.

En vente chez M. Léon THOMINET, quincaillier à Crépy-en-Valois.

a i m u d i g a t i o nEn la Mairie de Moatataire,

Par le ministère do H' Db s a b ib , notaire à Creil,

Le Dimanche 28 Octobre 1894, à qualre heures,

D’UNE IIAISOÏKISise & MONTATAIRE.

rue du Clos de Vitol, n* 15,BT d ’un

• V ^ m m . m m meEn face ladilo maison.

e(MP>*iLECTRIÛÜE4aSEeTEURd«iaRIVEaAUCHIbmiSAHOHVau. - CAPITAL ! 3 -tO LUOX» DB VRAIfCS

S O U S G R IP T IO N à lO iO O O O U iji t io isd tE O O Ir.S 'I iisMHI ssnsil 86 fr. — Js 1* 1894

LsCoBPanle a povoUM l'/rlaliafa d« U RUaCaatkt. aolt les 9*, 6*, 7*, II*, tl*<l 16* ArtondliMocBU, idad qoe laClIisirna SRst-Losll.

4 92 60 j Sàû»S«Va*c?b\7im!"..V. * t |rr.492a60p a jr a b i t i to m iD C ta ll ; f D a o t u s i j * B . i , r . . . . . . . . . . . . . . . . . . I S S O /

L«s oblintloni qnlacmit Ubéréei 41a rlpartllJoo Joalrast d*aD« bonlIcaUcs de 8 R. 60. Lti obiTfsUou llb/rlea 4 la r arUUw rumUsI 4 400 R. A es frtx, IM

TSTsnu e s t d e e .lO 0/0.LA SO USC RIPTION SER A O U VERTE LES 1 0 C T 2 0 OC TOB RE IBO*

A Maris. etasB MC. V. au ooA B D , ban«aler, B, m e B reael ’ Od pent touterlre de* 4 prSieD tpar oorfeepeDdeae*.

BnMyfr t«i londt *n 4iU<(« d* ew ideU es eASg» *JVr<( (I t(l lUparimtnlututn litrgt

on pgut Mrter au Mnpl* d* M. P.BItOUAHD.oont U t MeUUideCpMU ü Iturt lucturiaUi, «I t'adm nr aum prineipaum BanfvUrt tl Apentl 4 t CAsn#«e« fe r ii *• dft iVpiMtm«nU. — lA eon (wnetaus t a u bsiusUb.

Etude do M’ Jules VÉNUAT, notairt-|| au Plossis-Bellovillo (Oise).

Dix Pièces de Terre]sises terroir de

NANTEUIL-LË-HAUDOUIN,A v e n d r e p a r a d j u d i c a t io n |

te Dimanche 28 Octobre 1894 , d deua; heures.

En la salle de la Mairie de NantenU, | Par le ministère do M’ Vénuat, i

notaire au Plessis-Bollevillo.

SO LUTION D £ B l-P H O S PB A T B DM O R A U X dSS ^

. . i È R E S M A R I 8 T E 8Ü9 SA f/tr-P A U L -T R O iS-C H A rB A U X (O rû m t)

J L T x m x> *i m t x o c » * *■ Ootte Molation est employée pour combattre IM b r o a ^ ^I les o«<Bra-iin in ré té rée , l« pM iel» «ubsreulsns© % bJH}**J*5ne«Ul)l I principalement su premier e t au deuxième degté. oti eUe s une I aôclBlTe. — Ses propriétés reconstituantes on font u n sgent p rw e i» k w I o m b attre les e c ro ^ le » , la ddbiliM g én éra le , le ram oU teM iaea*^!* I e a r i s d « s oe, etc., e t généralement toutes les maladies qui p w r e w I la p a n r r e té d u ea a g , qu'elle enrichit, ou la "aU irn lM dM I qu’elle corrige. Elle est très avantageuse aux et£m U I personnes d^n e comploxton délicate e t aux oonvaloscents. su e e■ K. e t facilite la digestion.

- Wp4t im tOBiii lu boMM Plmyg*r.t,m tC iif«gl7W »g|I PouréviteflescontrtfsçontiOnlgsrkssIfftstufesoH

MÉMB ÉTUDB

A V e n d r e o u à L o u e rA L'AUIAüLB

Propriétéd’IIérivauxsituée sur les communes

.d e LUZARCUES et BELLEFONTAINE I (Seine-et-Oise), '

Etude de M’LEKOm. huissier à Sentis

B E A U M O B lL lE u lA PLAILLY

Enla maison oûesl décédé H. Dbbprbe, | A . V E I N t > R < E

PAR ADJUDICATION

--------- C * « 8 E N IR U t C O BTRO U l" , ^BmIIU «b CbbbbbIIU par AMUli. —rAmcARirACOB. ^ O R A I * . “

n MT M U, Milre de la Tille A

lO U V I A M .I M '.

m ais qi év én en