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// 6S* Année. Ih 11. Paraüeant le ^Dit e et le Jeudi. Dimanche 7 Février 189S. Prfac de l’Aboenepaenl r ünav, nou mou ................................. Prix de l*Abon rouB u B irA R m onr • Un an ............................................. 41 Dr. Six mois..................................... 8 » Trois mois................................. 4 68 COURRIER t>E L’OISE Eie» Annonce», M^eimme» et ineertiou» eoneet*nant Pari» et ie» Département «ont reçue» au Bureau du Journai, f, rue SainUPierre, à SeniiOi ran RM ; L* Une» 0,20 c. — L'annonc* au-dessova de 5 ligoea, 1 fr. Rédamea : La ligne, 0,W c. En faiU dWers, 0,50 c. AVU AUX AlipnuiÉs t eat payable dFavanoe. 11 jamais Inteneapu et est considéré comme renouvelé si à l’eipiration on ne donne pas d'avis contraire ON S'ABONNE A SENI.IS, au Bureau du Journal, 1, rue Saint-Pierre, L et chez tous les Libraires du département. Senlis, le 6 Féorier 1892. Notre plas vif désir eût été de ne pas revenir aujourd’hui sur une question qui, pour être inhérente à l’intérêt du plus grand nombre, n’en est pas moins ardue, et ennuyeuse, nous en sommes sûrs, pour beaucoup de nos lecteurs. Mais l’agitation que nous avons constatée et l’anxiété que nous avons reconnue de bonne foi, régnant dans l’esprit populaire au sujet des tarifs douaniers, continuent, entretenues par les clameurs de la presse radicale. Pauvre M. Méline, pauvre M. Ferry; que de malédictions s’accu- mulebt sur vos tètes; si vous ne suc combez pas sous les coups de vos détrac teurs, vous aurez une véritable chance ! Nous disons détracteurs, et l’expression est juste, car, on Jie peut qualifier autre ment, ceux qui traitent d’afiameursdu peuple et de spéculateurs les honorables représentants dont nous venons de citer les noms. An milieu de ce débordement d’injures, la France elle-même n’est pas épargnée; on la montre, mise au ban de l’Europe, isolée et courant à sa ruine. Au lien de discuter si bruyamment, de récri miner entre nous, il serait beaucoup plus sage, puisque le nouveau régime économique est en vigueur, de travailler en commun à en tirer le plus do profit possible. Nous avons dit l’autre jour, en recon naissant avec sincérité qu’un certain ma laise existait, que la situation ne pouvait être encore sainem ent jugée ; qu’en somme nous avions k vivre encore pendant plu sieurs mois sous l’ancien régime douanier puisquel’abondance desproduits indemnes de taxe à livrer à la consommation était indéniable; pourquoi donc cette effare ment, pourquoi cette agitation ? On nous ci;io sur tous les tons qu’il n’y a plus d’arrivages de l’étranger, qu’après l’épui sement des stocks la famine viendra ; et pourtant depuis le 1” Février, 30.000 moutons ont été reçus k La Villette, et d’aprés des renseignements certains, la République argentine ne doit pas sus pendre ses expéditions de viandes sur nos marchés. * On ne veut pas voir, dit un de nos confrères de Paris, qui ne doit être dans la capitale ni député, ni conseiller municipal que le relèvement des tarifs a pour but la sauvegarde de l’industrie nationale, et qu’il ne peut produire le renchérissement des objets de consommation. Cependant, l’expérience en est faite. En 1885 et en 1887, un droit fut établi sur les céréales d’importation, et le prix du blé, d'une moyenne de 21 fr. 40 de 1880 à 188.3, tombe, de 1883 & 1888, k une moyenne de 17 Dr. 65. Le pain de ménage, qui, en 1879, se paye 37 centimes le kilogr., ne coûte, en 1891, en dépit des droits, que 34 centimes. Qu’est-il donc arrivé? Cette chose simple, qu’avec une protection modérée, l’industrie nationale a pu augmenter sa production, et suffire aux exigences du marché. Avant le droit sur le bétail d’im portation, lo bœuf se payait en moyenne 1 fr. 56. Après l’établissement du droit, le bœuf se vend à 1 fr. 45. Dit-on que la prohibition arrête le mouvement d’im portation ? Avant le droit, l’étranger en voyait à Paris 278.342 quintaux de porc. Après le droit, en 1890, il entre à La Villette 409.000 quintaux, et 385.000. Même phénomène que pour les céréales. Le droit n’arrête donc pas la consom mation, et n’eq relève pas le. prix. Ce n’est pas. le consommateur qui paye au détail, comme on le dit, la taxe doua nière. C’est l’importateur étranger. Pour l’amour des théories économistes, allons- nous déplorer que notre argent aille aux producteurs nationaux, au lieu de fran chir les frontières? Très bien, mais la lecture du Livre Jaune vient de jeter un léger froid. On y a découvert les doléances des divers gou vernements, doléances assez naturelles du reste; mais, ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que l’étranger, protégé beaucoup plus que nous, s’est enrichi à-nos dépens pendant de longues années; il serait temps de ne plus être dupes. Encore une fois, nous ne saurions trop le répéter, on ne peut rien affirmer pour l’instant, l’ex périence seule apportera la lumière et la vérité; souhaitons seulement, ce qui est notre espérance, c’est qu’elle se termine à l’avantage de la France. H. Delagranob. INFORHIftTIONS I<e Oin^eil des Alinistpes. Par suite de l’abience de M. de Preyciaet et de plutieora autres membres du cabinet, il n’y a pas eu de con*eil de cabinet jeudi, et il n'y aura paa de conieil des miniatre* avant la semaine pro chaine. Af. CoDstans. M. Constans, qui devait partir bier vendredi au matin, de Genève pour Milan, a contreoundé son départ. Le Ministre de l’Intérieur avait dit qu'il parti rait par bateau, i deux heures, pour FJuelen, oû il prendrait le chemin de fer dn Oolhard. Au dernier moment, ce départ a été renvoyé à aqjoard’fani aamedû Lia eanté de M. Roovier. TJn temps d’arrêt vient de se produire dans l'amélioration constatée dans l’état de M. Ron- vier. A la suite d’une promenade i cheval que, se croyant rétsbii, le ministre fit dimanche, il éprouva une rechute assez sérieuse. Une amélioration nouvelle s’était produite mardi et mercredi, mais depuis hier ce mouvement favo rable a subi un temps d'arrêt. A la dernière heure nous apprenons que l’étàt de santé de M. Rouvier reste stationnaire. li’éleotion sénatoriale des Iiandes. Les électeurs sénatoriaux dos Landes sont con voqués pour le 20 mars prochain, à l'efiet de procéder au remplacement do M. de Cèa-Cau- penne, sénateur décédé. Les conseils municipaux du département se réuniront le 14 février pour nommer leurs d gués sénatoriaux en vue de cette élection. M. Waldeck-Ronssean. On sait qu’une élection doit avoir lien prochai nement à Lyon en remplacement de M. Thévenot, député de la 2* circonscription, élu sénateur. Un certain nombre d’électeurs républicains du Rhêna ont offert la candidature A M. Waldeck- Rousseau. L’ansien Ministre de l'intérieur ne fera con naître sa réponse que dans quelques jours. Li’éleciion législative de Brest* Les éleelenrs de la troisième circonscription de Brest vont être convoqués pour le 6 mars pro* I, Al’effet d’élire un député en remplacement de M. Freppel, évêque d’Angers, décédé. I.e voyage de M. liaur* Les bruits les plus fantaisistes ont été mis en circulation au sujet d'un déplacement de M. Laur. inseigoements pris, le peu intéressant député de Neuilly est rentré ce matin â Paris, après avoir fait un court séjour A Saint-Etienne. lie lieutenant-colonel Puel. Il est inexact que le lieutenant-colonel Fuel, qui a dû quitter Diego-Suarez par suite d'un con flit qui avait éclaté entre le gouverneur M. Froger et lui, soit sur lo point de regagner son poste. La question a été agitée au conseil des minis tres et aucune décision n’a été encore prise. I jCS anciens militaires. Le ministre de l’iutérieur soumettra prochaine ment A la signature du Président de la Répu blique un décret, reconnaissant d’utilité publique, la Société de secours mutuels des anciens mili taires des armées de terre et de mer A Paria. }Le transport des colis postaox. M. Jules Roche, ministre du commerce et de l’industrie, vient d’approuver et de signer nne convention concernant le transport des colis pos taux, conclue entre l’Etat et les Compagnies de chemins de fer. Aucun changement n’est apporté au régime des colis postaux. De 0 A 3 kiiog. ils continueront A payer 0 f. 60 cent, en gare et 0 f. 85 A domicile. Mais il est créé des colis postaux <te 3 A 5 kilog. qui paieront 0 f. 85 cent, en gare et 1 f. 05 A domicile. Or, comme les petits paquets en grande vitesse de 3 A 5 kilog. paient actuellement 1 f. 20 en gare et 1 f. 45 A domicile, cela représentera une diminution de coût de 0 f. 40 par colis, soit environ 330/0 en moins. La convention renferme eu outre un grand nombre d’améliorations. I*e rendement des impôts. L’administration des finance^ vient de publier le rendement des impôts et revenns indirects ainsi que des monopoles de l’Etat pendant le mois de Janvier 1892. Les résultats accusent une plus-value de 6.680.400 fr. par rapport aux évaluations budgé taires et une augmentation de 9.879.400 fr. par rapport A la période correspondante de 1891. Par rapport aux évaluations budgétaires, il y a plus-values sur : L’enregistrement, 3T7.500; l’impôt de 4 0/0 les valeurs mobiliècps, 189.000; les douanes, 191.700; les contributions indirectes, 3.479.000: les sels, 90.500; les sucres, 1.218.000; les contri butions indirectes (monopoles), 1303.000; les postes, 679.700; les télégraphes, 77.000. Les moins-values portent sur le tiinbreyOdô 600. Par rapport an mois de janvier 1891, il y a augmentation sur : L’impôt de 4 0/0 sur les valeurs mobilières, 152.500; les douanes, 10.162.000; les contribu tions indirectes, 1.267.000; les sols, 45.000; les sucres, 1.373 000; les postes, 554.800; les télé graphes, 44 600. Il y a diminution sur l’enregistrement, 2.249.000; le timbre. 587.000; les contributions indirectes (monopoles), 984.000. LES DOUANES L.C nouveau tarif doiianicp. Le Livre Jaune, relatif û la dénoncialion des Iruilés de commerce, a élé distribua' jeudi aux sénateurs et aux députés. Il com prend plus de UO pièces. Réunion annoncée. Une motion. On annonce que, quelques jours avant la reulrée, les députés llbre-échahgistes se réuniront, û la Chambre, pour examiner l’aUllude A prendre en ce qui concerne la sIliÀtlIon économique résultant de l'appllca- tion du tarif général des douanes. Il ne saurait être question d’une inlerpel- lation qui ne pourrait avoir aucune sanction pratique, le Gouvernement étant tenu de se renfermer dans les limites du tari! minimum. On croit plutôt qu'on déposera une propo sition modilicative tendant à donner au Gouvernement le droit de consentir des ré ductions au-dessous du tarif minimum en ce qui concerne les matières destinées â l'ali mentation. La Oaestion du Tuuat. gouverneur de l’Algérie a reçu une délégation de.s oasis du Gourara, récemment arrivée à Alger. La réception li és cordiale a eu lieu en présence du chérif d’Ouuzzan et dellAgha Sieddin. Les délégués ont assuré le gouverneur de leur dévouement à la France. Après une collation, ils se sont retirés en remerçjant do l’hospitalité généreuse qu'ils ont reçue à Alger. Nouvelles du Sénégal. Occupation ' de deux places'fortes. Un télégramme de Saint-Louis (Sénégal), adressé au sous secrétaire d’Etai des colo nies, annonce que le colonel Humlicrt a occupé, le 26 janvier, Scnankoro et Ke- rouane, les deux places fortes de Samory, situées â 2 kilomètres A droite de la rivière Milo, el i\ 80 kilomètres nu sud de Bissan- dougou. L ennemi, retiré sur la rive gaucho, es saya d'inquiéter nos troupes, mais celles-ci, par.unp fusillade nourrie, l’obligèrent à se replier. Nous avons eu un spalii indigène tvAel deux blessés. Le colonel Humberl dit que le pays entre Bissandougou et Sankorv, quelque dévasté par Samory, est le plus beau qu’il ait encore parcouru au Soudan. Il'para.il offrir des ressources suOisantes pour permettre â la colonne de s’y maintenir assezlongtemps; ce séjour pourra être mis à profil par le colonel Humbert el lui faciliter les moyens de rallier les populations. La Hlssion Dybowski. On télégraphie de Libreville au sous- secrétariat des colonies que l'on a reçu des nouvelles de la mission Dybowski, envoyée â la recherche des restes de la mission Crampel. Les nouvelles viennent du poste français de liangui, sur l'Oubangui, cl remontent au 27 décembre. M. Dybowski, parti de Brazzaville vers le 20 septembre dernier, était arrivé à Bangui le 6 octobre. Api ès avoir rallié les délache- menls commandés par MM. Brunache el Nekout, U. Dybowski se trouvait avoir avec lui 9 blancs, 70 tirailleurs sénégalais et 100 porteurs. Son projet était de remonter, avec tous ses Européens et ses Sénégalais, droit sur le nord, vers El Kouti. D'après le télégramme de Libreville, M. Dybowski serait parvenu dans la région où Crampel a été lué. La mort do l’explora teur ne ferait maintenant plus de doute. On a retrouvé un certain nombre de ses effets personnels, ses notes do voyage, et, sur la désignation de iaplots de son escorte qui ont également été rejoints, on a pu saisir un des meurtriers, qui a été exécuté. En rapatriant les laptols de la mission Crampel, on a ramené ù Bangui les restes de l'ingénieur Lauzière, qui accompagnait Crampel. Des traités ont été signés sur la route, qui se tiouvc ouverte jusqu’à El Kouti. Le per- soni.el de la mission est en bonne santé. Un de scs membres, M. Nebout, qui, on s’en souvient, commandait l’arrière-gardo de la mission Crampel, revient en Franco porteur do d<)cuments sur l’exploration. M. Dybowski dit avoir traversé un pays beau et fertile. Extérieur. Ea Bulgapic. L’iccidont franco-bulgare eat déGnitivement clos. M. Lanol, consul de France A Sofia, a reçu do M. Grccoff, miniatro des affaires étrangères de la principauté, communication officielle d’une Note qui contient l’exprossion des regrets du Gouvornemont bulgare au sujet de l’expulsion irrégulière de M. Chadourne. It s’est alors rendu chez M. Grécoff et lui a déclaré que rien ne s’op posait plue à la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays. li’£s|iag:ne et la Triple Alliance. La Epoca dément, dans son dernier numéro, avec une extrême vivacité, la nouvelle, envoyée de Madrid à dos journaux étrangers, de l’entrco do l’Espagne dans la Triple Alliance. I jCS auaraliistcs de Xérès, Xérès, 5 février. Le jugement des anarchistes a eu lieu hier. Le conseil a délibéré jùsqu’A dix- heures du soir. On croit généralement que les huit accusés seront condamnés à mort Les troupes sont consignées ; des patrouilles de gendarmerie parcourent les rues. Ki’Alsacc-Liorpaine. Le Figaro eveit, par une lettre, prié M. Eu gène Itichter de lui donner sou avis au sujet de la rétrocession, échange ou neutralisation de l’Alsace-Lorraine. M. Kichter répond par l’intor- méoiaire de son journal, la GazeUa libérale, que, pour lui, depuis le traité de paix do 1871 il n’y a plus de question d’Alsace-Lorraine. Le docteur sir Morell Mackenzie, le célèbre spécialiste qui soigna l'omperour Frédéric 111, est mort à Londres, le 3 février, à dix heures du soir, des suites d’un asthme et d’une pleurésie lésultant d’une rechute de l’influenza. Ses deux volumes sur les maladies de la gorge et du nez sont des œuvres qui font autorité et qui ont été traduites on français et en allemand. Le voyage de H. de Freycinel dans le sud-est. M. de Freycihot est parti mercredi malin, à huit heures cinquante-cinq, pour aller à la frontière du sud-est. Le ministre de la guerre va étudier sur place un certain nombre de questions in téressant la défense de la frontière et du litloral méditerranéen. 11 esl accompagné par le général Braull, son chef de cabinet, par le lieutenant-colonel de Lamothe, par les capilaines Boëlle et d'Esperay el par Ib lieuienant do vaisseau de Kerraoul, ses offi ciers d'ordonnance, M. de Freycinet a passé la nuit à Mar seille, et a quitté celte ville jeudi pour se rendre dans les Atpss-Maritimes. Le voyage du Président du Conseil n’a aucun caractère politique; il est exclusive m ent militair-). A son passage à Toulon, le 4 février, M. de Freycinet a été salué par les autorités. A Cannes, le préfet des Alpes-Marilimes, M. Henry, a pris place dans le wagon-salon du Ministre. A son arrivée on gare de Nice, le président du conseil a été r^eçu par l’amiral Uieunier, commandant l’escadre de la Méditerranée, dont deux divisions ont mouillé ce matin sur la rade de Nice ; parle général Saint-Ger main, gouverneur du groupe de la défenso de Nice; par les généraux des Garets et Itobillard, par MM. Borrigtione, député, Malausséna, maire de la ville, et par les autorités civiles et militaires. Les présentations ont eu lieu aussitôt. Aucune allociition n’a été prononcée,confor mément au désirqu'avaitexpriméle Ministre do la guerre. Lo 7* bataillon des chasseurs alpins rendait les honneurs dans la cour de la gare, pen dant que sa fanfare a joué l'hymne national. Le 6* bataillon de chasseurs et un bataillon du 55‘ de ligne, colonel en téte avec musi que et drapeau, étaient formés en lignes déployées le long du quai Sainl-Jean- Bapliste. Les officiers étaient en pelile tenue, les troupes en tenue de campagne el les chas seurs en veste avec béret et molleliére. La population niçoise et la colonie étran gère. très nombreuse â Nice en ce moment,, s'étaient portées avec empressement sur le passage du cortège. M. de Freycinet a vl.sité jeudi matin les casernes et les établissements militaires de Nice; el s’est rendu dans l’aprés-midi au Pont du Var. Un dîner d'une quarantaine de couverts a été offerL le soir aux autorités militaires. La fi'ODllère des Alpes italiennes. Le voyage actuel du Ministre de la guerre attire naturellement aujourd’hui l'attention du côté de la frontière italienne, dont nous avons eu déjà plusieurs fois l’occasion de nous occuper à notre point de vue particulier. Aujourd'hui, nous pensons que s'il esl bon de considérer avec soin ce que l'on fait chez soi, il faut aussi s'occuper un peu des prépa-? ralifs de nos adversaires de l'avenir. On sait avec quelle sollicitude patriotique notre ministre civil de la guerre s’occupe des fortifications frontières de notre côté, et sur ce point, on peut avoir entière confiance. Mais, de l’auire côté des Alpes, ou ne reste pas inaclif, el la mobilisation est préparée très scrupuleusement, ainsi que le prouve un article paru il y a quelque temps dans la Reçue du Cercle militaire. Nous ne pou vons le donner on entier ici, nous nous contenterons d’en reproduire les conclusions suivantes : On estime généralement que la concen tration totale de l'armée permanente sur la frontière du Nord-Ouesl demanderait de dix â douze jours, et que lés réserves — celles des formations alpines exceptées — ne pour raient entrer en ligne que le vingtième jour. Pour remédier autant que possible aux in- convéuienls qui résulteraient dé la lenteur el des dilficuliés des grands*transports mili taires exigés par une mobilisation, l’Italie a réuni dans les places du bassin du Pô la plus grande partie de ses troupes el de son matériel. En eiïot, sans parler des régiments alpins et de bersagiieri, de la cavalerie, de l’artil lerie de campagne, du génie et des services - administratifs, on ne compte pas moins de 123 bataillons d'infanterie de ligne qui tien nent actuellement garnison dans la Haut&- Ltalie; plus de 6U de ces bataillons sont aujourd hui stationnés dans la zone de con centration. Toutes ces unités mobilisent leur ellcclif de paix à la déclaration de guerre et partenlimmédiatement à la frontière;elles reçoivent plus tard des districts qui les ont habillés et armés — pour les bersagiieri et l'infanlerie de ligne seulement — leurs richiamati dal congedo (rappelés de congé) ou réservistes qui leur sont amenés, dans cette zone même de concentration, par des cadres de conduite dont la composition varie suivant les ressources du moment. Dans de telles conditions, les Italiens peu vent, en cas de conflit avec la France et en dégarnissant ia frontière autrichienne, op poser à leurs adversaires les effectifs indi quées ci-après pendant les cinq jours qui suivront la déclaration de guerre. Troupes de couverture : régiments alpins; (4)- FEUILLETON MÈCHE D’OR PAU PIEHRE SAUSS — Est-ce que ces armes élalent à votre pbre? Serge regarda et répondit : — Noa, ce, trophée esl composé de mes armes de ^ PREMIÈRE PARTIE III (suite). lA MÈCBB D*On. Le ii^agisirat haussa les épaules et continua Teiamen de la pièce. Le commandant Horain étaH un grand amateur d’armes; il en avait liUéralemenUapissésa salle h manger. Presque loufes étaient deh armes militaires, anciennes ou récentes :^ a ls un des panneaux était garni d’armes de lanialsle, des armée de chasse En regàèdant ce dernier panneau, le chef de la Sûitté vit qu’un clou avait été arraehé comme danti le salon. Il se rapprocha de Serge, el lui jApttûi sur l’épaule: —grr».... ! ........ ..... ——^ ------- Raproduatioii aetoriiêe eux jonmaux ayant ontraiû aveo H. GalâannLivy éditeur, A Paria. — Fort bien. Remarquez qu'il manque une arme au milieu : un couteau, sans doute? Serge iressaillil el instinctivement baissa les yeux sur le couteau ensanglanté qui était tombé près dn cadavre. — Vous connaissez peut-être ce couteau ? fit railleusement le magistrat. — Oui... oui... murmura Serge. G’est le mien. { — Ah! TOUS l’avouez? ' — Pourquoi ne dirais-je pas ce qui esl la vérité? \ • Cela confirme toutes nos présomptions. i Et, vraiment, je me demande comment vous, osez nier encore, alors qu’on vous a sufpris tenant h la main l’arme du crime... et que cette arme est h vous! Serge eut on éblouissement : — aana doute, dit-il, cotte femme aura arraché ce couteau pendant la discussion... Elle aura eu uu moment de folie... — Mais vous raisonnez fort bien, dit froi dement le magistral. Seulement, vous'me permettrez de croire que l’arme a été prise par vous, dans te trophée, et non par la bmme .. Est-ce qu’une femme aurait eu la force de donner des coups aus.sl violeuls?... Votre père aura lui devant vous... il y a des chaises renversées dans le couloir, dans votre chambre... Vous le suiviez... Il esl revenu dans la salle à manger, U a essayé de se bar^cader«., Vous avez enfoncé la porte... Et vous l’àTez frappé. , , — Une dernière fois. Monsieur, je vous Jure que Je suis innocent l Doie-Je voua répéter que je n’avais adcun motif de désirer la mort de mon pauvre père?... Je vous jure que mon père m avait promis de ne plus s’opposer k mon mariage lorsque mes appointements s’élèveraient k cinq millè francsl Eh bien, nou-seulement j'avais atteint ce chiflre, mais je dois être intéressé, l'année prochaine, dans les affaires de la maison Gaucbois, Perriu et C‘»... — Hais justement, si vous avez annoncé - celte nouvelle k votre père et si, malgré cela, votre père s’est opposé k la réalisation de vos désirs, dans un accès de colère folie, vous I l'avez frappé... Tout cela concorde. I ! Serge eut un ge.ste de désespoir, tandis 1 que le magistrat continuait : I —^ Et, d'ailleurs, je le répète, it doit exister I d’autres motifs.,., que nous découvrirons sans I doute avant peu. I Méthodiquement, il poursuivait l’examen de la pièce ; Il arriva devant le hutfet. En touchant l'abat-jeur de la lampe, il aperçut le gant de femme et la lettre tachée de sang. — Ah 1 voici déjk un gant qui va nous mettre sur les traces de laTemme, dit-il avec satisfaction. Il chercha encore sur le buffet : ^ Je ne vois pas l’autre gant... Serail-11 tombé quelque pan dans la pièce? Tous les agents cherchèrent, dans la salle k manger ainsi que dans l’entrée, dans les I autres pièces, dans l’escalier de service Ou ne trouva rien Le chef de la Sûreté dit : — Bon Nous nous occuperons de ce gant tout k l'heure. Eu alteudint, voyons celte lettre. Il prit d’abord l’envelo^ipo qui portait le numéro de la distribution de trois demie k cinq b e u i^ ' L'kdfesse rédigée: ; ainsi STAHISLAS FOUBIOHT (P«rsonncf/«; notaire rue d’Antin, 22 ifonsi'eur Monsieur Louis MoraUi, Commandant en retraite. Paris. Hue de Rome, n<> 66. Le magistrat prononça ; — Je u’ai pas be.suin de vous demander si vous avez lu cette lettre : elle est tachée de saiig;vous l’avez donc eue entre les mains. Serge s'écria violemment : — Non, noni Je me rappelle... Je ne songeais plus k cette lettre... Mais, en ce nüomeôt, cela revient k mon esprit : oui, j'ai vu ce gant, et j’ai vu cette lettre... Je l’ai même ouverte, mais, je l’ai repliée sans la lire... Mes yeux étaient obscurcis par les Urmcs... — Ne vous donnez donc pas tant de peine pour mentir Dites-moi plutôt si vous con naissez M. Stanislas Pourmont. — Je ne le connais pas personnellement; mais je sais que c’est un notaire. — Gonimentsavez vous cela? — Je le sais, parce que mon meilleur ami, Claude Garancier, travaille dans son éludo — Et vous prétendez toujours ne pak connaître lo contenu de cette lettre? — Je vous le jure! — Eh bien, moi, je crois que, non-seule- meot vous le connaissez mais que vous l'avez connu avant votre père, k qui cependant la lettre était adressée... D’ailleurs, je vais vous la lire. EtJe suis ^ rsiad é que nous trouverom Ik le molif secret qui a causé la mort du com mandant Morain. Le magistral lut k haute voix : t Monsieur, « Je viens de recevoir d’un de mes confrères 0 de province, M* Jean Loubcns, de Bayonne, « une nouvelle très importante, qui vous « concerne. Il s'agit du testament de votre 1 frère, M. Paul Morain, qui dirigeait, k t Baltimore, une importante fabrique de ■ tissus, et qui est mort tout récemment, « dansdescirconstances que j'aurai l'honneur c de vous expliquer. Ce testament, d’une < valeur considéiable, est entièrement fait en t votre faveur; et c'est moi que votre frère, ■ désirant confier ses volontés k un notaire ■ parisien, a choisi comme son exécuteur « testamentaire. Si ce petit mot vous arrive « k temps, vous pourrez passer dès ce soir k ■ mon bureau, ou je suis jusqu’k six heures, t Sinon, je me mettrai demain k votre dispo- «. sition, k l'heure qui vous conviepdra le « mieux. « Veuillez agréer. Monsieur, l’assurance t de ma considération la plus distinguée. V STAfflSLAS FOURHONT. » Sergo était stupéfalL II savait bien qu’il avait un oncle en Amérique; mais il y avait tant d’années qu’on n'avait reçu aucune nouvelle de lui!... Le chef de la Sûreté reprit : — Avant de tirer des conséquences logi ques de cette lettre, il est nécessaire que nous connaissions la teneur exacte du tesiament : Et il ordonna aussitôt k un de ses agents i Vous allez vous rendre immédiatement èhez H. Stanislas Fonrmont, notaire, rue d’Antibi numéro 22, Yous lui «spUquerei brièvement de quoi il s'agit, et vous lui direz lu'il est du plus grand intérêt pour la justice, ie connaître, sans tarder, les termes de ce testament. Si donc il pouvait se déranger et venir ici même nous renseigner, pendant que nous terminons celte première enquête, je lut en serais très reconnaissants. G'est une démar che irrégulière ; majs un otficier ministériel ne refusera certainement pas de prêter son aide k la loi. Allez et revenez vite. Tandis que l’agent descendait, un autre arrivait au quatrième étage en courant ; c'é tait celui que le chef de ia Sûreté avait en voyé au dehors pour rechercher les traces de la lemme inconnue. — Eh bien, lui demanda anxieusement le magistrat, avez-vous découvertqueiquetÂose? l/agent s’avança et dit d’un toa joyeux : — Je crois bien que oui, monsieur le chef de la Sûreté. Et il enleva, de dessous sa pèlerine, un gant de femme, en continuant : — Voici la chose. D’abord, j’ai cru quôJe ne retrouverais rien, à cause de cette foule qui encombre toute la rue de Rome... Eu supposant que la femme ait laissé tomber quelque chose Ik, Il sera impossible de re -. mettre la main dessus; ça aurait été entraîné. Mais je suis allé plus loin, à un endroit que la foule ne peut pas couvrir, k cause du pas sage des tramways. Eh bien, k l’endroit même oh les tramways se croisent, entre les deux' voies, il y avait ce gant.. On a déjk piétiné dessus, ce qui prouve bien qu’il était tombé Ik depuis quelques Instants, peut-être une heure 1 Je l’ai ramassé, je l’ai approché d’un beOdegax.LCela fhit une tache sur ma maln..*^ ' Voyez! . ax.. (À tm tni.

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Trois mois................................. 4 68COURRIER t>E L’O ISEE ie » A n n o n c e » , M ^ e i m m e » e t i n e e r t i o u » e o n e e t * n a n t P a r i » e t i e » D é p a r t e m e n t « o n t r e ç u e » a u B u r e a u d u J o u r n a i , f , r u e S a i n U P i e r r e , à S e n i iO i

r a n R M; L* Une» 0,20 c. — L'annonc* au-dessova de 5 ligoea, 1 fr.

Rédamea : La ligne, 0,W c. En faiU dWers, 0,50 c.

A V U AUX A lipnuiÉst eat payable dFavanoe. 11 jamais In ten e ap u et est considéré comme renouvelé

s i à l’eipiration on ne donne pas d'avis contraire

ON S'ABONNEA SENI.IS, au Bureau du Journal, 1, rue Saint-Pierre, L

et chez tous les Libraires du département.

S e n l is , le 6 F é o r i e r 1892.

N o tre p la s v i f d é s i r e û t é té d e n e pas r e v e n ir a u jo u rd ’h u i s u r u n e q u es tio n q u i, p o u r ê t r e in h é re n te à l’in té rê t d u p lus g ra n d n o m b re , n ’en e s t pas m oins a rd u e , e t e n n u y e u se , n o u s en som m es sû rs , p o u r beau co u p d e n o s le c te u rs . Mais l ’a g ita tio n q u e n o u s av o n s c o n s ta té e e t l ’a n x ié té q u e n o u s avons re c o n n u e de b o n n e fo i, r é g n a n t d a n s l ’e sp r it p o pu la ire au s u je t des ta r i f s d o u a n ie rs , c o n tin u e n t, e n tre te n u e s p a r le s c la m e u rs d e la p resse ra d ic a le . P a u v re M . M élin e , p au v re M . F e r r y ; q u e d e m aléd ic tio n s s’accu- m u le b t s u r vos t è t e s ; s i v o u s n e su c ­com bez p as so u s le s coups d e vos d é tra c ­te u r s , v o u s a u re z u n e v é r ita b le chance ! N o u s disons d é tra c te u r s , e t l ’expression e s t ju s te , c a r , on J ie p e u t q u a lif ie r a u tre ­m e n t , c e u x q u i t r a i te n t d ’a fia m e u rsd u p eu p le e t d e sp é c u la te u rs le s ho n o ra b le s re p ré se n ta n ts d o n t n o u s ven o n s d e c ite r le s nom s. A n m ilie u d e ce d éb o rd em en t d ’in ju re s , l a F ra n c e e lle -m ê m e n ’e s t pas é p a rg n é e ; o n la m o n tre , m ise au b an de l ’E u ro p e , iso lée e t c o u ra n t à sa ru in e . A u l ie n d e d isc u te r s i b ru y a m m e n t, d e r é c r i­m in e r e n tre n o u s , i l s e ra it beaucoup p lu s sa g e , p u isq u e le n o u v ea u rég im e économ ique e s t en v ig u e u r , de tra v a ille r e n com m un à e n t i r e r le p lu s do pro fit possib le .

N o u s av o n s d i t l ’a u tre j o u r , en re c o n ­n a issan t av e c s in c é r i té qu ’u n c e r ta in m a­la ise e x is ta i t , q u e la s itu a tio n n e pouvait ê t r e en c o re sa in em e n t ju g é e ; qu ’en som m e n ous av ions k v iv re en c o re p e n d a n t p lu ­s ie u rs m ois so u s l ’a n c ie n ré g im e d o u an ie r p u isq u e l’ab o n d a n ce d esp ro d u its indem nes d e ta x e à l iv re r à la consom m ation é ta it in d é n ia b le ; p o u rq u o i donc c e t te effare­m e n t, p o u rq u o i c e tte a g ita tio n ? O n nous ci;io s u r to u s le s to n s qu’i l n ’y a p lus d’a r r iv a g e s d e l’é t r a n g e r , qu’ap rè s l ’épui­sem en t d es s to ck s la fa m in e v ie n d ra ; e t p o u r ta n t d ep u is l e 1” F é v r ie r , 30 .000 m o u to n s o n t é té re ç u s k L a V il le t te , e t d ’a p ré s des re n se ig n em en ts c e rta in s , la R ép u b liq u e a rg e n tin e n e d o it p as su s­p e n d re ses e x p é d itio n s de v ian d e s s u r nos m a rc h é s . *

O n n e v e u t p as v o ir , d i t u n de nos co n frè res d e P a r is , q u i n e d o it ê t r e d an s la ca p ita le n i d é p u té , n i c o n se ille r m unicipal q u e le re lè v e m e n t d es ta r if s a p o u r b u t la sau v e g ard e d e l ’in d u s tr ie n a tio n a le , e t qu ’i l n e p e u t p ro d u ire le re n c h é r isse m e n t d es o b je ts d e conso m m atio n . C ependan t, l ’ex p é rien c e e n e s t fa ite . E n 1885 e t en 1887 , u n d ro i t f u t é ta b li s u r le s c é réa les d ’im p o rta tio n , e t l e p r ix d u b lé , d 'u n e m oyenne d e 21 f r . 4 0 de 1880 à 188.3, to m b e, de 1883 & 1888, k u n e m oyenne d e 17 Dr. 6 5 . L e p ain de m én a g e , q u i, en 1879, se p ay e 37 ce n tim e s le k i lo g r . , n e c o û te , en 1891 , en d é p it d e s d ro its , que 3 4 ce n tim e s.

Q u’e s t - i l d o n c a r r iv é ? C e tte chose s im p le , qu’av e c u n e p ro tec tio n m odérée , l ’in d u s tr ie n a tio n a le a pu a u g m e n te r sa p ro d u c tio n , e t su ffire a u x e x ig e n ces du m a rc h é . A v a n t le d ro it s u r le b é ta il d’im­p o r ta tio n , lo b œ u f se p a y a it e n m oyenne 1 f r . 56 . A près l ’é ta b lisse m e n t d u d ro it, le b œ u f se v e n d à 1 f r . 4 5 . D it-o n que la p ro h ib itio n a r rê te le m o u v em en t d’im ­p o rta tio n ? A v a n t le d ro i t , l ’é t r a n g e r e n ­

v o y a it à P a r is 27 8 .3 4 2 q u in ta u x de p o rc . A près le d ro i t , e n 1890, i l e n tre à L a V ille t te 4 0 9 .0 0 0 q u in ta u x , e t 385 .000 . M êm e phénom ène que p o u r le s cé réa les .

L e d ro it n ’a r rê te d o n c pas la consom ­m atio n , e t n’e q re lè v e pas le . p r ix . Ce n ’e s t p as . le co n so m m ateu r q u i paye au d é ta il , com m e on le d i t , l a ta x e doua­n iè re . C’e s t l’im p o rta te u r é tra n g e r . P o u r l ’am o u r des th é o rie s éc o n o m istes , a llo n s- n o u s d é p lo re r q u e n o tre a r g e n t a ille a u x p ro d u c te u rs n a tio n a u x , a u l ie u de f r a n ­c h ir le s fro n tiè re s?

T rè s b ie n , m ais la le c tu r e d u L iv re Ja u n e v ie n t d e j e t e r u n lé g e r fro id . O n y a d éc o u v ert le s do léances d es d iv e rs gou­v e rn em en ts , do léances assez n a tu re lle s du r e s te ; m ais , ce q u ’il n e fa u t pas o u b lie r , c’e s t que l ’é t ra n g e r , p ro té g é beaucoup p lu s q u e n o u s , s’e s t e n r ic h i à-nos dépens p en d a n t d e lo n g u es a n n é e s ; il se ra it tem ps d e n e p lu s ê t r e d upes. E n co re u n e fo is , nous n e sau r io n s tro p le ré p é te r , on n e p eu t r ie n a ffirm er p o u r l ’in s ta n t , l’e x ­p érience se u le a p p o r te ra la lu m iè re e t la v é r i té ; so u h a ito n s se u le m e n t, ce qu i e s t n o tre e sp é ran c e , c’e s t q u ’e lle se te rm in e à l ’av a n tag e de la F ra n c e .

H . Dela gr an o b .

I N F O R H If tT IO N SI<e O in ^ e i l d e s A lin is tp e s .

Par suite de l’abience de M. de Preyciaet et de plutieora autres membres du cabinet, il n’y a pas eu de con*eil de cabinet jeudi, et il n'y aura paa de conieil des miniatre* avant la semaine pro­chaine.

A f. C o D stan s .M. Constans, qui devait partir bier vendredi au

matin, de Genève pour Milan, a contreoundé son départ.

Le Ministre de l’Intérieur avait dit qu'il parti­rait par bateau, i deux heures, pour FJuelen, oû il prendrait le chemin de fer dn Oolhard.

Au dernier moment, ce départ a été renvoyé à aqjoard’fani aamedû

L ia e a n t é d e M . R o o v i e r .TJn temps d’arrêt vient de se produire dans

l'amélioration constatée dans l’état de M. Ron- vier.

A la suite d’une promenade i cheval que, se croyant rétsbii, le ministre fit dimanche, il éprouva une rechute assez sérieuse.

Une amélioration nouvelle s’était produite mardi et mercredi, mais depuis hier ce mouvement favo­rable a subi un temps d'arrêt.

A la dernière heure nous apprenons que l’étàt de santé de M. Rouvier reste stationnaire.

l i ’é le o t io n s é n a to r ia l e d e s I ia n d e s .Les électeurs sénatoriaux dos Landes sont con­

voqués pour le 20 mars prochain, à l'efiet de procéder au remplacement do M. de Cèa-Cau- penne, sénateur décédé.

Les conseils municipaux du département se réuniront le 14 février pour nommer leurs d gués sénatoriaux en vue de cette élection.

M . W a l d e c k - R o n s s e a n .On sait qu’une élection doit avoir lien prochai­

nement à Lyon en remplacement de M. Thévenot, député de la 2* circonscription, élu sénateur.

Un certain nombre d’électeurs républicains du Rhêna ont offert la candidature A M. Waldeck- Rousseau.

L’ansien Ministre de l'intérieur ne fera con­naître sa réponse que dans quelques jours.

Li’é l e c i i o n l é g i s l a t i v e d e B r e s t*Les éleelenrs de la troisième circonscription de

Brest vont être convoqués pour le 6 mars pro* I, A l’effet d’élire un député en remplacement

de M. Freppel, évêque d’Angers, décédé.

I . e v o y a g e d e M . l i a u r *Les bruits les plus fantaisistes ont été mis en

circulation au sujet d'un déplacement de M. Laur.inseigoements pris, le peu intéressant député

de Neuilly est rentré ce matin â Paris, après avoir fait un court séjour A Saint-Etienne.

l i e l ie u te n a n t-c o lo n e l P u e l .Il est inexact que le lieutenant-colonel Fuel,

qui a dû quitter Diego-Suarez par suite d'un con­flit qui avait éclaté entre le gouverneur M. Froger et lui, soit sur lo point de regagner son poste.

La question a été agitée au conseil des minis­tres et aucune décision n’a été encore prise.

I jCS a n c ie n s m il i t a i r e s .Le ministre de l’iutérieur soumettra prochaine­

ment A la signature du Président de la Répu­blique un décret, reconnaissant d’utilité publique, la Société de secours mutuels des anciens mili­taires des armées de terre et de mer A Paria.

}Le t r a n s p o r t d e s c o l i s p o s ta o x .M. Jules Roche, ministre du commerce et de

l’industrie, vient d’approuver et de signer nne convention concernant le transport des colis pos­taux, conclue entre l’E tat et les Compagnies de chemins de fer.

Aucun changement n’est apporté au régime des colis postaux. De 0 A 3 kiiog. ils continueront A payer 0 f. 60 cent, en gare et 0 f. 85 A domicile.

Mais il est créé des colis postaux <te 3 A 5 kilog. qui paieront 0 f. 85 cent, en gare et 1 f. 05 A domicile.

Or, comme les petits paquets en grande vitesse de 3 A 5 kilog. paient actuellement 1 f. 20 en gare et 1 f. 45 A domicile, cela représentera une diminution de coût de 0 f. 40 par colis, soit environ 330/0 en moins.

La convention renferme eu outre un grand nombre d’améliorations.

I* e r e n d e m e n t d e s im p ô t s . L’administration des finance^ vient de publier

le rendement des impôts et revenns indirects ainsi que des monopoles de l’Etat pendant le mois de Janvier 1892.

Les résultats accusent une plus-value de 6.680.400 fr. par rapport aux évaluations budgé­taires et une augmentation de 9.879.400 fr. par rapport A la période correspondante de 1891.

Par rapport aux évaluations budgétaires, il y a plus-values sur :

L’enregistrement, 3T7.500; l’impôt de 4 0/0 les valeurs mobiliècps, 189.000; les douanes, 191.700; les contributions indirectes, 3.479.000: les sels, 90.500; les sucres, 1.218.000; les contri­butions indirectes (monopoles), 1303.000; les postes, 679.700; les télégraphes, 77.000.

Les moins-values portent sur le tiinbreyOdô 600. Par rapport an mois de janvier 1891, il y a

augmentation sur :L’impôt de 4 0/0 sur les valeurs mobilières,

152.500; les douanes, 10.162.000; les contribu­tions indirectes, 1.267.000; les sols, 45.000; les sucres, 1.373 000; les postes, 554.800; les télé­graphes, 44 600.

Il y a diminution sur l’enregistrement, 2.249.000; le timbre. 587.000; les contributions indirectes (monopoles), 984.000.

L E S D O U A N E SL.C n o u v e a u t a r i f d o i i a n i c p .

Le Livre Jaune, re la tif û la dénoncialion des Iruilés de com m erce, a élé distribua' jeudi aux sénateurs e t aux députés. I l com­prend plus de UO pièces.

R é u n i o n a n n o n c é e .U n e m o t i o n .

On annonce que, quelques jou rs avan t la reu lrée , les députés llbre-échahgistes se réuniront, û la Chambre, pour exam iner l’aUllude A p rendre en ce qui concerne la sIliÀtlIon économique résu ltan t de l'appllca- tion du tarif général des douanes.

Il ne saurait ê tre question d ’une in lerpe l- lation qui ne pourrait avoir aucune sanction pratique, le Gouvernement étant tenu de se renferm er dans les limites du tari! m inim um .

On croit plutôt qu'on déposera une propo­sition modilicative tendant à d o nner au Gouvernement le dro it de consentir des ré ­ductions au-dessous du tarif m inimum en ce qui concerne les m atières destinées â l 'a li­m entation.

La Oaestion du Tuuat.gouverneur de l ’Algérie a reçu une

délégation de.s oasis du G ourara, récemment arrivée à Alger. La réception li és cordiale a eu lieu en présence du chérif d ’Ouuzzan et dellA gha Sieddin. Les délégués on t assuré le gouverneur de leu r dévouem ent à la France.

Après une collation, ils se sont re tirés en rem erçjant do l’hospitalité généreuse qu 'ils on t reçue à Alger.

Nouvelles du Sénégal.O c c u p a t i o n

' d e d e u x p l a c e s ' f o r t e s .Un télégramme de Saint-Louis (Sénégal),

adressé au sous secrétaire d ’E tai des colo­nies, annonce que le colonel Hum licrt a occupé, le 26 jan v ier , Scnankoro et Ke- rouane, les deux places fortes de Samory, situées â 2 kilomètres A droite de la rivière Milo, el i\ 80 kilom ètres nu sud de Bissan- dougou.

L ennem i, re tiré su r la rive gaucho, es­saya d 'inquiéter nos troupes, mais celles-ci, par.unp fusillade nourrie , l’obligèrent à se replier. Nous avons eu un spalii indigène tvA el deux blessés.

Le colonel H um berl d it que le pays entre Bissandougou e t Sankorv , quelque dévasté p a r Samory, est le plus beau qu’il a it encore parcouru au Soudan.

Il'para.il offrir des ressources suOisantes pour perm ettre â la colonne de s’y m ain ten ir assezlongtem ps; ce séjour pourra ê tre mis à profil par le colonel H um bert e l lui faciliter les moyens de ra llier les populations.

La Hlssion Dybowski.On télégraphie de Libreville au sous-

secrétariat des colonies que l'on a reçu des nouvelles de la mission Dybowski, envoyée â la recherche des restes de la mission Crampel.

Les nouvelles v iennent du poste français de liangui, su r l'O ubangui, c l rem ontent au 27 décembre.

M. Dybowski, parti de Brazzaville vers le 20 septem bre d ern ie r, é ta it arrivé à Bangui le 6 octobre. Api ès avoir ra llié les délache- menls commandés p ar MM. Brunache el Nekout, U . Dybowski se trouvait avoir avec lui 9 blancs, 70 tirailleurs sénégalais et 100 porteurs.

Son pro jet éta it de rem onter, avec tous ses Européens e t ses Sénégalais, d ro it sur le nord, vers El Kouti.

D 'après le télégram m e de Libreville, M. Dybowski serait parvenu dans la région où Crampel a été lué. La m ort do l ’explora­teur ne ferait m ain tenant plus de doute. On a retrouvé un certain nom bre de ses effets personnels, ses notes do voyage, et, sur la désignation de iaplots de son escorte qui ont également été rejoints, on a pu sa is ir un des m eurtriers, qui a été exécuté.

En rapatrian t les laptols de la mission Crampel, on a ram ené ù Bangui les restes de l'ingénieur Lauzière, qui accompagnait Crampel.

Des traités ont été signés su r la route, qui se tiouvc ouverte ju squ’à El Kouti. Le per- soni.el de la mission est en bonne san té. Un de scs membres, M. Nebout, qui, on s’en souvient, com m andait l’arrière-gardo de la mission Crampel, revient en Franco porteur do d<)cuments su r l’exploration. M. Dybowski dit avoir traversé un pays beau e t fertile.

Extérieur.E a B u lg a p ic .

L’iccidont franco-bulgare eat déGnitivement clos. M. Lanol, consul de France A Sofia, a reçu do M. Grccoff, miniatro des affaires étrangères de la principauté, communication officielle d’une Note qui contient l’exprossion des regrets du Gouvornemont bulgare au sujet de l’expulsion irrégulière de M. Chadourne. It s’est alors rendu chez M. Grécoff et lui a déclaré que rien ne s’op­posait plue à la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays.

l i ’£ s | i a g : n e e t l a T r i p l e A l l i a n c e .La Epoca dément, dans son dernier numéro,

avec une extrême vivacité, la nouvelle, envoyée de Madrid à dos journaux étrangers, de l’entrco do l’Espagne dans la Triple Alliance.

I jCS a u a r a l i i s tc s d e X é r è s ,Xérès, 5 février.

Le jugement des anarchistes a eu lieu hier. Le conseil a délibéré jùsqu’A dix- heures du soir.

On croit généralement que les huit accusés seront condamnés à mort Les troupes sont consignées ; des patrouilles de gendarmerie parcourent les rues.

Ki’Alsacc-Liorpaine.Le Figaro eveit, par une lettre, prié M. Eu­

gène Itichter de lui donner sou avis au sujet de la rétrocession, échange ou neutralisation de l’Alsace-Lorraine. M. Kichter répond par l’intor- méoiaire de son journal, la GazeUa libérale, que, pour lui, depuis le traité de paix do 1871 il n’y a plus de question d’Alsace-Lorraine.

Le docteur sir Morell Mackenzie, le célèbre spécialiste qui soigna l'omperour Frédéric 111, est mort à Londres, le 3 février, à dix heures du soir, des suites d’un asthme et d’une pleurésie lésultant d’une rechute de l’influenza.

Ses deux volumes sur les maladies de la gorge et du nez sont des œuvres qui font autorité et qui ont été traduites on français et en allemand.

Le voyage de H. de Freycineld a n s l e s u d - e s t .

M. de Freycihot est parti m ercredi m alin , à hu it heures cinquante-cinq, pour a ller à la frontière du sud-est.

Le m inistre de la guerre va é tudier sur place un certain nom bre de questions in­téressant la défense de la frontière e t du litloral m éditerranéen . 11 esl accompagné par le général B raull, son chef de cabinet, par le lieutenant-colonel de Lam othe, par les capilaines Boëlle e t d 'Esperay el par Ib lieu ienant do vaisseau de K erraoul, ses offi­ciers d 'ordonnance,

M. de Freycinet a passé la n u it à Mar­seille, et a quitté celte ville jeudi pour se rendre dans les Atpss-M aritimes.

Le voyage du P résident du Conseil n ’a aucun caractère politique; il est exclusive­m ent militair-).

A son passage à Toulon, le 4 février, M. de Freycinet a été salué par les autorités.

A Cannes, le préfet des Alpes-Marilimes, M. H enry, a pris place dans le wagon-salon du Ministre.

A son arrivée on gare de Nice, le président du conseil a été r^eçu par l’am iral Uieunier, com m andant l’escadre de la M éditerranée, dont deux divisions ont m ouillé ce m atin sur la rade de Nice ; p a r le général S ain t-G er­

m ain, gouverneur du groupe de la défenso de Nice; p a r les généraux des G arets e t Itobillard, p a r MM. B orrigtione, député, M alausséna, m aire de la v ille , e t p a r les autorités civiles e t m ilitaires.

Les présentations ont eu lieu aussitôt. Aucune allociition n ’a été prononcée,confor­mém ent au d ésirq u 'a v a itex p rim éle M inistre do la guerre.

Lo 7* bataillon des chasseurs alpins re n d a it les honneurs dans la cour de la gare, pen­d an t que sa fanfare a joué l'hym ne national. Le 6* bataillon de chasseurs e t un bataillon du 55‘ de ligne, colonel en téte avec m usi­que et d rapeau , é ta ien t formés en lignes déployées le long du quai S ain l-Jean - Bapliste.

Les officiers éta ien t en pelile tenue, les troupes en tenue de cam pagne e l les chas­seurs en veste avec béret e t molleliére.

La population niçoise e t la colonie é tra n ­gère. très nom breuse â Nice en ce m om ent,, s'étaient portées avec em pressem ent su r le passage du cortège.

M. de F reycinet a vl.sité jeudi m atin les casernes e t les établissem ents m ilitaires de Nice; e l s’est rendu dans l’aprés-m idi au P o n t du Var.

Un d îner d 'une quaran taine de couverts a été offerL le so ir aux au torités m ilitaires.

La fi'ODllère des Alpes italiennes.Le voyage actuel du M inistre de la guerre

a ttire nature llem ent au jourd’hui l'atten tion du côté de la frontière italienne, dont nous avons eu déjà plusieurs fois l’occasion de nous occuper à notre point de vue particu lier. A ujourd 'hui, nous pensons que s'il esl bon de considérer avec soin ce que l'on fait chez soi, il faut aussi s'occuper un peu des prépa-? ralifs de nos adversaires de l'avenir.

On sait avec quelle sollicitude patriotique notre m inistre civil de la guerre s’occupe des fortifications frontières de notre côté, e t sur ce point, on peut avoir en tière confiance. Mais, de l’au ire côté des Alpes, ou ne reste pas inaclif, e l la mobilisation est p réparée très scrupuleusem ent, ainsi que le prouve un artic le paru il y a quelque temps dans la Reçue du Cercle m ilita ire . Nous ne pou­vons le d o nner on en tie r ici, nous nous contenterons d ’en reproduire les conclusions suivantes :

On estim e généralem ent que la concen­tration to ta le de l'arm ée perm anente su r la frontière du N ord-Ouesl dem andera it de dix â douze jo u rs , e t que lés réserves — celles des formations alpines exceptées — ne pour­ra ien t en tre r en ligne que le vingtièm e jo u r . Pour rem édier au tan t que possible aux in - convéuienls qui résu lteraien t dé la len teu r el des dilficuliés des grands*transports m ili­taires exigés p ar une m obilisation, l’Ita lie a réuni dans les places du bassin du Pô la plus grande partie de ses troupes e l de son matériel.

En eiïot, sans parle r des régim ents alpins e t d e bersagiieri, de la cavalerie, de l ’ar til­lerie de cam pagne, du génie e t des services - adm inistratifs, on ne compte pas moins de 123 bataillons d 'in fan terie de ligne qui tien­nen t actuellem ent garnison dans la Haut&- Ltalie; plus de 6U de ces bataillons sont aujourd hui stationnés dans la zone de con­centration. Toutes ces unités m obilisent leu r ellcclif de paix à la déclaration de guerre e t p arten lim m édia tem en t à la fro n tiè re ;e lle s reçoivent plus ta rd des d istricts qui les on t habillés et arm és — pour les bersagiieri e t l 'in fan lerie de ligne seulem ent — leu rs r ich ia m a ti d a l congedo (rappelés de congé) ou réservistes qui leu r sont am enés, dans cette zone m êm e de concentration, p a r des cadres de conduite dont la composition varie suivant les ressources du m om ent.

Dans de telles conditions, les Italiens peu ­vent, en cas de conflit avec la France e t en dégarnissant ia frontière au trich ienne, op­poser à leurs adversaires les effectifs ind i­quées ci-après pendant les cinq jo u rs qui suivront la déclaration de guerre.

Troupes de couverture : régim ents a lp ins;

(4)- F E U IL L E T O N

M È C H E D ’O RPAU

P I E H R E S A U S S

— Est-ce que ces armes élalent à votre pbre?

Serge regarda e t répondit :— Noa, ce, trophée esl composé de mes

armes de ^

P R E M IÈ R E P A R T IE

III (suite).

lA MÈCBB D*On.

Le ii^agisirat haussa les épaules et continua Teiamen de la pièce. Le commandant Horain étaH un grand amateur d’armes; il en avait liUéralemenUapissésa salle h manger. Presque loufes étaient deh armes militaires, anciennes ou récentes :^ a l s un des panneaux était garni d’armes de lanialsle, des armée de chasse En regàèdant ce dernier panneau, le chef de la Sûitté vit qu’un clou avait été arraehé comme danti le salon. Il se rapprocha de Serge, el lui jApttûi sur l’épaule:—grr» .... !.............——-------

Raproduatioii aetoriiêe eux jonmaux ayant o n tra iû aveo H . GalâannLivy éditeur, A Paria.

— Fort bien. Remarquez qu'il manque une arme au milieu : un couteau, sans doute?

Serge iressaillil el instinctivement baissa les yeux sur le couteau ensanglanté qui était tombé près dn cadavre.

— Vous connaissez peut-être ce couteau ? fit railleusement le magistrat.

— Oui... oui... murmura Serge. G’est le mien. {

— Ah! TOUS l’avouez? '— Pourquoi ne dirais-je pas ce qui esl la

vérité? \• Cela confirme toutes nos présomptions. i

Et, vraiment, je me demande comment vous, osez nier encore, alors qu’on vous a sufpris tenant h la main l’arme du crime... et que cette arme est h vous!

Serge eut on éblouissement :— aana doute, dit-il, cotte femme aura

arraché ce couteau pendant la discussion... Elle aura eu uu moment de folie...

— Mais vous raisonnez fort bien, dit froi­dement le magistral. Seulement, vous'me permettrez de croire que l’arme a été prise par vous, dans te trophée, et non par la bmme .. Est-ce qu’une femme aurait eu la force de donner des coups aus.sl violeuls?... Votre père aura lui devant vous... il y a des chaises renversées dans le couloir, dans votre chambre... Vous le suiviez... Il esl revenu dans la salle à manger, U a essayé de se bar^cader«., Vous avez enfoncé la porte... Et vous l ’àTez frappé. , ,

— Une dernière fois. Monsieur, je vous Jure que Je suis innocent l Doie-Je voua répéter

que je n’avais adcun motif de désirer la mort de mon pauvre père?... Je vous jure que mon père m avait promis de ne plus s’opposer k mon mariage lorsque mes appointements s’élèveraient k cinq millè francsl Eh bien, nou-seulement j'avais atteint ce chiflre, mais je dois être intéressé, l'année prochaine, dans les affaires de la maison Gaucbois, Perriu et C‘»...

— Hais justement, si vous avez annoncé - celte nouvelle k votre père et si, malgré cela,

votre père s’est opposé k la réalisation de vos désirs, dans un accès de colère folie, vous

I l'avez frappé... Tout cela concorde. I! Serge eut un ge.ste de désespoir, tandis 1 que le magistrat continuait :I — Et, d'ailleurs, je le répète, it doit existerI d’autres motifs.,., que nous découvrirons sans I doute avant peu.I Méthodiquement, il poursuivait l’examen

de la pièce ; Il arriva devant le hutfet. En touchant l'abat-jeur de la lampe, il aperçut le gant de femme et la lettre tachée de sang.

— Ah 1 voici déjk un gant qui va nous mettre sur les traces de laTemme, dit-il avec satisfaction.

Il chercha encore sur le buffet :^ Je ne vois pas l’autre gant... Serail-11

tombé quelque pan dans la pièce?Tous les agents cherchèrent, dans la salle

k manger ainsi que dans l’entrée, dans les I autres pièces, dans l’escalier de service Ou

ne trouva rien Le chef de la Sûreté dit :— Bon Nous nous occuperons de ce gant

tout k l'heure. Eu alteudint, voyons celte lettre.

Il prit d’abord l’envelo^ipo qui portait lenuméro de la distribution de trois demie k cinq b e u i^ ' L'kdfesse rédigée:

; ainsi

STAHISLAS FOUBIOHT (P«rsonncf/«;notaire

rue d’Antin, 22ifonsi'eur

M onsieur Louis MoraUi,

C om m andant en retra ite .

Paris. Hue de Rom e, n<> 66.

Le magistrat prononça ;— Je u’ai pas be.suin de vous demander si

vous avez lu cette lettre : elle est tachée de saiig;vous l’avez donc eue entre les mains.

Serge s'écria violemment :— Non, noni Je me rappelle... Je ne

songeais plus k cette lettre... Mais, en ce nüomeôt, cela revient k mon esprit : oui, j'ai vu ce gant, et j’ai vu cette lettre... Je l’ai même ouverte, mais, je l’ai repliée sans la lire... Mes yeux étaient obscurcis par les Urmcs...

— Ne vous donnez donc pas tant de peine pour mentir Dites-moi plutôt si vous con­naissez M. Stanislas Pourmont.

— Je ne le connais pas personnellement; mais je sais que c’est un notaire.

— Gonimentsavez vous cela?— Je le sais, parce que mon meilleur ami,

Claude Garancier, travaille dans son éludo— Et vous prétendez toujours ne pak

connaître lo contenu de cette lettre?— Je vous le jure!— Eh bien, moi, je crois que, non-seule-

meot vous le connaissez mais que vous l'avez connu avant votre père, k qui cependant la lettre était adressée... D’ailleurs, je vais vous la lire. E t Je suis r s ia d é que nous trouverom

Ik le m olif secret qui a causé la m ort du com­m andant Morain.

Le m agistral lu t k haute voix :

t M onsieur,« Je viens de recevoir d’un de mes confrères

0 de province, M* Jean Loubcns, de Bayonne,« une nouvelle très im portante, qui vous « concerne. Il s 'ag it du testam ent de votre1 frère, M. Paul Morain, qui d irigeait, k t Baltimore, une im portante fabrique de■ tissus, e t qui est m ort tou t récemment,« dansdescirconstances que j'au ra i l'honneur c de vous expliquer. Ce testam ent, d ’une < valeur considéiable, est entièrem ent fait en t votre faveur; e t c'est moi que votre frère,■ désirant confier ses volontés k un notaire■ parisien, a choisi comme son exécuteur « testamentaire. Si ce petit m ot vous arrive « k tem ps, vous pourrez passer dès ce so ir k■ mon bureau, ou je suis jusqu’k six heures, t Sinon, je m e m ettrai demain k votre dispo- «. sition, k l'heure qui vous conviepdra le « mieux.

« Veuillez agréer. Monsieur, l’assurance t de m a considération la plus distinguée.

V STAfflSLAS FOURHONT. »

Sergo éta it stupéfalL II savait bien qu’il avait un oncle en Am érique; m ais il y avait tan t d’années qu’on n 'avait reçu aucune nouvelle de lu i! .. .

Le chef de la Sûreté reprit :— Avant de tire r des conséquences logi­

ques de cette lettre , il e s t nécessaire que nous connaissions la teneur exacte du tesiament :

E t il ordonna aussitôt k un de ses agents i Vous allez vous rendre immédiatement

èhez H. Stanislas Fonrm ont, notaire, rue d’Antibi numéro 22, Yous lui «spUquerei

brièvement de quoi il s'agit, et vous lui direz lu'il est du plus grand intérêt pour la justice, ie connaître, sans tarder, les termes de ce

testament. Si donc il pouvait se déranger et venir ici même nous renseigner, pendant que nous terminons celte première enquête, je lut en serais très reconnaissants. G'est une démar­che irrégulière ; majs un otficier ministériel ne refusera certainement pas de prêter son aide k la loi. Allez et revenez vite.

Tandis que l’agent descendait, un autre arrivait au quatrième étage en courant ; c'é­tait celui que le chef de ia Sûreté avait en­voyé au dehors pour rechercher les traces de la lemme inconnue.

— Eh bien, lui demanda anxieusement le magistrat, avez-vous découvertqueiquetÂose?

l/agent s’avança et dit d’un toa joyeux :— Je crois bien que oui, monsieur le chef

de la Sûreté.Et il enleva, de dessous sa pèlerine, un gant

de femme, en continuant :— Voici la chose. D’abord, j ’ai cru quôJe

ne retrouverais rien, à cause de cette foule qui encombre toute la rue de Rome... Eu supposant que la femme ait laissé tomber quelque chose Ik, Il sera impossible de r e - . mettre la main dessus; ça aurait été entraîné. Mais je suis allé plus loin, à un endroit que la foule ne peut pas couvrir, k cause du pas­sage des tramways. Eh bien, k l’endroit même oh les tramways se croisent, entre les deux' voies, il y avait ce g a n t. . On a déjk piétiné dessus, ce qui prouve bien qu’il était tombé Ik depuis quelques Instants, peut-être une heure 1 Je l’ai ramassé, je l’ai approché d’un beOdegax.LCela fhit une tache sur ma maln..*^ ' Voyez! . ax..

(À t m t n i .

,A V SEMJS

. J: 'II*l a â

If'

régImeoU de bersaglieri ; artillerie de mon> tagne.

Premier joar : 5.000 hommes et 36 pièces.— Deuxième jo u r : 13.000 hom m es et 36 pièces. ~ Troisièm e jo u r : 4 8.000 hommes e t 48 pièces. — Quatrièm e jo u r : 30.000 hommes e t 64 pièces. •» Cinquième jo u r : 50.000 hommes et 78 pièce.s. f

Ce calcul est basé su r les considérations suivantes :

Douze bataillons alpins de l’arm ée perm a­nen te (su r 22) sont portés é la frontière française aux prem ières heures de la mobi­lisation e t reçoivent leurs réservistes dès le deuxième jou r. Les dix bataillons qui ont leurs emplacements su r les frontières suisse etau lrich ienne arriven t au complet de guerre les troisième et quatrièm e jours. Les 22 com­pagnies alpines de milice m obile e t les 75 compagnies de m iiice territo ria le , com­plètem ent organisées du quatrièm e au sixième jou r, car leurs cantons de recrutem ent sont é peu do distance do leurs magasins, ont rejo in t en partie les alpins de l ’arm ée per­m anente. Les 43 balleriès de montagne (9 de l'arm ée perm anente et 4 do la miiice mobile) sont toutes à la frontière le cinquièm e jour.

Les six régim ents de bersaglieri qui tien­nen t garnison dans la Ilau te-llaiio parten t le premier jo u r su r le pied de paix e t a r ri­vent dans les Alpes les 2*. 3», 4* et 3“ jours.

In fa n terie de ligne. — Quelques bata il­lons le deuxième jour ; — troisièm e jour, 42.00(1 h o m m e s;— quatrièm e jo u r, 30.000 hom m es ; — cinquième jou r, GO.000 hommes.

Soit, au total, 110.000 hoinmes d ’infan­te rie e t 78 pièces d’artillerie de m ontagne qui seraien t répartis do la façon suivante :

Au P etil-Sain l-B ernarJ e t dans la vallée de la Dora Uailea : 15.000 hommes et 42 p ièces;

Au m ont Cenis et dans la vallée de la D ora R iparia : 20.000 hommes et 18 pièces ;

Au m ont Genèvre : 25.000 hom m es et 48 pièces;

Au col de Larclie (o u d ’A rgenlièro)et dans la vallée de la S tu ra : 48.000 hom m es et 42 pièces;

Au coi de Tende et aux passages avoisi- n ants : 32.000 iiommes et 18 pièces.

A ce chillre il faudrait ajouter la cavalerie e t i’artiiierie de cam pagne que nous n'avons pas fait in tervenir dans ce calcul, car elles n e peuvent avoir qu 'une action trè s limitée dans les régions montagneuses.

Toutes ces troupes quitteront leu rs garn i­sons au jo u r et à l 'heu re lixés par les ordres d u mouvement (tableaux de dislocation pour les réserves) qui leur seront rem is à la dé­claration de guerre, mais dont connaissance leu r est donnée dès le temps de paix pour leu r perm ettre do rég le r leurs opérations en conséquence.

Les Italiens fondent de grandes espérances sur la mobilisation rapide de leurs troupcr alpines de l'arm ée active, de la m ilice mo­bile e t de la miiice territo ria le. .Mais, malgré les précautions prises jusqu 'à ce jou r, ils ne sauraient év iter un sérieux déchet de mobi­lisation dù, pour la presque totalité, au con­tingent considérable que fournissent à l’émi gration tem poraire cl iierm anenie, les pro vinces du Piém ont, d e là Lom bardie et de la Yénilie.

Quoi qu’il en soit, les renseignem ents qui précèdent prouvent l'activité et l'esprit de suite apportés par ITtaiie pour la m ise en éta l de défense de sa fi ontière occidentale et pour la prom pte concentration de forces nom breuses aux débouchés des Alpes.

Les Armées enropéennes.F o r c e s m i l i t a i r e s d e s E t a t s s u r

l e p i e d d e g u e r r e *Nous extrayons d ’une b ro jh a rè In titu lée :

la Triple alliance et la H ongrie, pur un patriote hongrois, le tableau com paratif des forces m ilitaires des Etats européens sur le pied de guerre.

Quelques-uns des cliifTres donnés par l ’au teur sont connus déjà, mais l'ensem ble de ce travail de statistique m érite d’ètre mis sous les yeux de nos lecteurs.

A r m é e s d e t e r r e .Autriclie-H ongrie. — 32,673 ofliciers,

4,235,935 combattants, 1,679 canons.Le ban général est organisé m ilitairem ent

e t comblera les rangs de l’arm ée active et des milices.

Allenutgne. — 36,582 officiers, t ,824,630 com battants. 2,9.)2 canons.

Le lian général ne serv ira ho rs du pays que p ar ordre spécial de l’em pereur.

Ita lie . — 49,973 officiers, 4,229,78lcom - b attan ts, 4,336 canon.s,

Miiice territo ria le, cliilTre rond de 200,000 combattants.

France. — Environ 3 miliion.s de combat­tan ts, y compris ! m illion de l'arm ée te n i- to riaie. — 3,842 canons.

Réserve de l ’arm ée lerrilo ria le , encore 4 million.

Russie. — 4 i,4 l7olfic iers,2 ,.3H ,400 com- battan ts, 3,672 canons.

Ran général immense, m ais m ililairem snt organisé, seulem ent 600,000 liommes.

Angleterre. — 25,000 officiers, 817,000 combattants; pour guerroyer .sur le continent, tout au plus 200,000 liommes avec 500 canons.

Espagne. — 850,000 hommes, 400 canons. PorUigal. — 120,000 hommes, 260 canons. Su isse .— 200,000 liommes, 360 canons. R elg ique.— 400,000 hommes, 240 canons.*' Pays-Bas. — 400,000 hommes, 80 canons. Suède el Norcègè. — 370,000 liommes,

340 canons.Danemar/1:.—80,000 hommes, 428 canons. Titri/iu'c.—600,000 liommes, 4 ,.500 canons. Roum anie. — 150,000 hommes, 450 ca­

nons.f îu f ÿ a r ie . - - 50,000 liommes, 400 canons. Serbie. — 470,000 liommes, 200 canons. Grèce. — 80,000 liommes, 70 canons.

( . e s f o r c e s m a r i ti iA ie s A ngleterre. — .Matelots, soldats, ré ser­

vistes, volontaires, etc. : 84,000 hom m es; en tout 692 bà(iment.s, 64 cu irassés.

France. — 3,345 officiers, 64,391 maleiols e t soldats; en tout 410 bàlim enls, 56 cui­rassés.

Russie. — 3,770 officiers, 25,000 matelots, 394 bâtim ents, 39 cuirassés, 942 canons.

I ta lie .— 4,006 officiers, 45,000 maleiols, 479 bâtim ents, 55 bàtiaicnis do combat, 296 canons.

Allem agne. — 824 offisicrs, 4 4,825ranlo- lols, 98 bâtim ents, 554 canons, 13 cuirassés.

A utriche-H ongrie. — 757 officiers, 43,752 matelolvS, 404 b âtim en ts ,34 4 c a n o n s ,il bâti­m ents de combat, 4 rrégulo, 2 à tourelles, 8 A casemates.

Turquie . — Environ 50,000 officiers et m atelots, 64 bâtim ents dont 45 cuirassés.

Espagne. — 694 o lfic iers ,8 (,6 I3 matelots, 876, ofliciers, 7,023 soldats, 435 b&timoQtS dont 10 de 1” classe, 402 canons.

P a u i Bas. — 759 officiers, 9,997 mnteloU, I on peut dire qu’il en avait le génie, e l il est 63 officiers, 2,464 soldats, 464 bâtim ents, i imnossibio de les tralser avec nlus de saira- donl 23 cuirassés.

Suède et Norûège. — 444 officiers, 5,865 m atelots, 150 canons, 67 b&timenls. Défense de la cOto, environ 50,000 hommes.

Danem ark. — 434 officiers, 4,437 m ate­lots, 227 canons, 84 bâtim ents, 37 à vapeur.

Grèce. — Environ 2,035 m atelots, 44 bd- m enls, 200 canons.

L'd Scandale dans une Eglise.U n a p ô t r e d o l a r o j 'n u t é *

S e r m o n i n t e r r o m p u .On télégraphie de Razas qu’un scandale

a éclaté, tnardi soir, à la cathédrale do Raz&s, où avait lieu un sermon do charité, avec le concours de l’IIarmonio e t d ’artistes.

Le P. Barbe, des Maristes de Verdelais, prononcé un long réquisitoire contre les. écoles sans Diou.

Il a comparé la France de Charlemagne à la France actuelio gouvernée par des bour­reaux e t des sectaires qui traînen t les arche­vêques devant les tribunaux.

11 a d it enfin : « Rappelez-vous, mes frères, que la Franco no peut ê tre sauvée que p a r la restauration de la royauté, qua­torze fois séculaire >.

Des protestations violentes se sont alors é levées; plusieurs m agistrats, des fonction­naires et d’autres personnes sont sortis bruyam m ent.

Le parquet a commencé une enquête.(M atin).

U n e I c l f e c d u P è r e B a r b e .Le Père Barbe, le prédicateur m arisle qui

a provoqué à la calhôdraie do Razas le scan­dale que nous relatons ci-dessus, a adressé à VAgence Havas la lettre de justification suivante.

Nous la reproduisons à litre de simple document.

V e rd e la is , 4 fév r ie r 1892 .

M oD sieur le d irec te u r d e V A y c n c c I la ta g ,U d g ra n .l n o m b re d e jo u r n a u x pub lien t

té lég ra m m e q u i le u r e s t com m un iqué p a r v o tre A g e iic i ' au s u je t d 'u n se rm o n q u e j 'a i p rononcé à Bazas.

J o v iens v o u s p r ie r d e vou lo ir bien m e ttr e en so n v ra i j o u r la p h rase in c rim in é e ; e lle a é té p a r­fa ite m e n t tro n q u é e . L a vo ic i avec so n c o n tex te q u i p ro u v era com bien e lle ô ta it lo in do m a pe n sée :

« S o y o n s convaincus qu ’il im p o rte fo r t p e u que « la F ra n c e s o it répub lica ine o u m o n arch ique , « p u isq u e , a v a n t to u t , e lle d o i t ê t r e c h ré tie n n e .

V E lev o n s à la h a u te u r d 'u n d ogm e po litique « c e t te v é rité : L a F ra n co se ra c a th o liq u e ou e lle « n e se ra p a s , ou ce qu i é q u iv au t : L a F r « 50/1 s a lu t q u e J a n s la r e s ta u ra tio n<{ p ro ru p le e t g é n ére u se d e la ro g a it lé qitalors>• l'o is sé c u la ire d u C h ris t q u i a im e les F r a n c s o.

I l n’y a q u e c e tte ruyaulé-lA qu i s o it qu a to rz e fois sécu la ire dans n o tre p ay s.

J e v o u s p rie donc. M o n s ie u r le d irec te u r, d ’a d re s s e r à to u s te s jo u rn a u x qu i o n t r e p ro d u it v o tre té lég ra m m e la p rése n te n o te do rec tif ica tion .

A g ré ez , M o n sie u r le d ire c te u r, m e s re sp e c ­tu e u se s s a lu ta tio n s .

M. Ba r b e , s . m .

impossible de les tra i’e r avec plus de saga­cité, plus de bonheur, plus de c o ri^ lio D e l de scrupuleuse probité. Allié à une famille-, dans laquelle le culte du bien es t une noble tradition, il donnait une partie de son temps et do sa grande fortune à des œ uvres de charité el d 'utilité générale. Toutes les per-i sonnes qui ont eu la bonne fortune de rap­procher conserveront un souvenir attendri- de sa pénétrante intelligence, de ia bonté de son cœur, de la cordialité de ses rapporté et de celte belle vie si noblem ent consacréo- à l’étude, au travail e t au bien. ;

Les obsèques de M. Pernnnd-Raoul Duval- ont eu lieu vendredi 5 courant, à une heure, & l’église protestante de l’Etoile, avenue de la Grande-Armée.

Gouvieux : Jeud i 44, & 8 h . de l 'ap rès- m idi, & la m airie.

Grépy : D im anche 44, à 8 h . de l’aprôs- m idi, A la m airie.

Betz ; Jeudi 48; A 2 h . 4/2 de l’après-m idi, la m airie.La Chapelle : Dimanche 84, A 8 h . de

l ’aprés-m idi, chez M. Delaunay.Nanteuil : Jeudi 25, A 8 h . de l’après-m idi,

la m airie.Creil : Dimanche 88, A 8 h . de l ’ap rès-

m idi, A la m airie.

Le Professeur se tiend ra A la disposition des personnes présentes pour leu r donner les renseignem ents qu’elles croirAient devoir lui dem ander.

L« traiteinenl des instltyieiifS.

Le général Sciimitz a succombé m ardi soir aux suites d 'une congestion pulm onaire qu’il avait contractée dern ièrem ent aax< obsèques du général G renier. ■ i

Le général Schmitz avait fait les campa­gnes d ’Afrique, de Crimée, d ’O rient e l de Chine. Il remplissait pendant cotte dernière, campagne ies' fonctions do chef d 'éta l-m ajo r du corps expéditionnaire. En 4864, il fut chargé d’une mission en Egypte. Nommé générai do brigade le 20 aoAl 4868, il fut désigné, au début de. la guerre de 4870, comme clief d’étal-m ajor du 42" corps d ’ar­mée, el appelé ensuite en la même qualité auprès du général Trochu, gouverneur de Paris. Le général Sciimitz fut prom u général do division !o 30 septembre 4875. Il com­manda la 3« division d ’infanterie, le 42* et le 9 ' corps d ’arm ée. On se rappelle les cir­constances dans lesquelles il d u t qu itte r ce dern ier commandement e l le Conseil supé­rieu r de la guerre, sous le m inistère du général Boulanger.

Le générai Schmitz é ta it grand-croix de la l.égion d ’honneur. Il avait été officier d'ordonnance de l’Em pereur Napoléon III.

Nous apprenons la m ort de M. Alfred Arago, fils de l'illustre savant e l frère de l'am bassadeur de France à Berne.

M. Aified Arago avait été inspecteur des Beaux-Arts et avait étudié la peinture avec Paul Dciaroche. Do 4840 A 4853, plusieurs de scs œuvres furent rem arquées au Salon, notamment Charles-Q uint a u couvent de Sa in t-Jusf, ['Aveugle, etc. Il é ta it officier de la Légion d ’honneur.

M. Magne, l'un des correspondants de l’Agence Havas à Rome, vient de m ourir subitemenL

G H R O R IQ O E L O C A L Ef S o c i c t é <lc s e c o u r s m u t u e l s

V A v e n h * »La Société de secours m utuels l’AomiV

se réunira aujourd’hui sam edi, 6 février, à iiuil iteures précises du soir,' dans la grande salle de i’Ilétel-de-V ille, pour son assemblée générale, sous la présidence de M. Démeiln.

L 'ordre du jo u r est le suivant :4° Procès-verbal de la d ern iè re séance ;S’’ Rapport générai de l’année ;3° Présentation des comptes;4° N om inaliondedeuxm em bresduconsëii;5“ Radiidions ;6® Questions diverses;7° Conférence par M. Thirion.

P rix d e la xdande A p artir du I f *r F évrier I80ÎS*

En exécution de la convention acceptée par MU. les Bouchers le 8 m ars 4888, le prix de la viande A Senlis, pour le mois de février 4898, es t fixé comme su it :

B œ uf.i*« catégorie : Tende de tranche, culotte, gite

A la noix, tranche grasse e t cétescouvertes, le k . 4 fr . 85

2* — P la tsd e cé te .ép a u le ,cétes sous l’épaule, te n d ro n ,le k i l o . . . 4 65

— Flanchet, gros bout de poitrine, collier, le Kilo...................... 4 35

A ssocia tion pb ilo teciin iqu e d e S e n l i s »

L’inauguration du cours de modes, fait .JU S 'la direction de M"* Messager, a eu lieu samedi d ern ie r, au m ilieu d ’une réunion Assez nom breuse de jeunes filles. Q uand il s’agit de coquetterie, la femme n ’est jam ais en re ta rd ; en tout cas, chacun est sorti content de cette prem ièrè réunion e l s’est donné rendez-vous pour la prochaine. Cette fois les m atières prem ières seront en plus grande abondance, e t la maîtresse pourra faire exécuter par ses élèves des travaux plus nom breux e t surtout plus fructueux.

M. Alfred Hora, professeur des supérieures de la Ville de P aris, a soutenu m ercredi d e rn ie r avec succès devant la Faculté de Médecine sa thèse pour le doc­toral.

Tous nos compliments au nouveau disciple d 'H ippocrate; nous n ’avons qu’un regret, c 'estque le caractère de no tre feuille ne nous permette pas de d ire quelques mots du tra­vail inaugurai du Mora. Elève du profes­seur Hayem, le nouveau praticien a repro­duit dans un style élégant les théories du m aitre; et, même ies gens du m onde, un peu initiés A la physiologie, s’intéresseront aux nouvelles données A la mode su r les fonc­tions stomacales qui font l’objet de la thèse du nouveau médecin, notre compatriote.

T b é à i r e d e S e n l i s »Lundi 8 février, la troupe A ndrel-Perdro t

représentera sur notre scène de la ru e de Beauvais, le Régim ent, ce dram e bien connu et apprécié de MM. Mary et G. G risier.

Déjà nous avons eu le p laisir de voir Senlis cette pièce A sensation e l de constater le succè qu 'elle y avait obtenu. Nous espé­rons que cette fois encore la salle sera comble et par ses applaudissements dédommagera notre D irecteur de sa bonne volonté, e t ses an is te sd u soin consciencieux qu’ils apportent dans l’iuterprétation do leurs rôles.

Le M inistre de l’Instruction publique, eh exécution de la loi de finances pour 4892, vient, par arrêté , de supprim er la sixième classe provisoire poiirles institutrices la'iques. En conséquence, il est accordé une augm en­tation de traitem ent de 50 francs aux insti­tutrices labiues delà sixièmeclasse provisoire, qui ont été titularisées avant iô 4* janvier 1894, el une augmentation de 4 00 francs aux institutrices liibiues de la môme classe qui ont été titularisées le 4" janvier 4891. Le traitem ent nouveau de ces institutrices ne pourra, en aucun cas, dépasser 4.000 francs.

P ar le même arrêté , le m inistre a prescrit les mesures suivantes, comme conséquences de la toi de (inances :

Les instituteurs titulaires laïi|iies dont le traitem ent a atteint le chiffre de <.200 francs au l*'' janv ier 1892, par application de l’ar­ticle 33 d e là loi du 19 juillet 48H9. seront rangés en quatrièm e classe à partir du 4«' janv ier 4892.

.Sont promus d'une classe tous ies in stitu ­teurs et toutes ies instituli iceslaïijues actuel­lem ent rangés dans la troisième ou dans la deuxième classe et comptant, au 4*' janv ier 4889, trente-quatre ans de services valables pour l'avancement.

Sont promus d 'une classe tous les institu­teurs et toutes les institutrices iniques actuel­lem ent rangés dans la quatrièm e ou dans la cin(|uiéme classe el comptant, au 1*' janv ier 4889, vingt-six ans de services.

Les institutrices laïques qui appartenaient jusiju'ici à la 6* classe provisoire e t ([ui comptaient au 4®'janv ier 4889 vingt-six ans de services sont promues directem ent à la 4« classe.

Comité consultiitif d'Iiygièoe.Séance du février.

M. le docteur .\ap ias, chargé par intérim de ['inspection générale des services san i­taires, donne au Comité les renseignem ents suivants :

Le choléra a disparu de Damas et de Bey­routh. Toutefois, à 400 kilomètres do celte ville, dans la plaine de M erj-üuin, on cons­tate des cas assez nomlireux. J.es m esures sanitaires doivent donc continuer en Asie- Mincure.

Le fièvre jaune fait de grands ravages A Santés. Les hôpitaux regorgent do m alades.

Le docteur Sclioofs, médecin à bord d ’un pa'iuebol des Chargcurs-Réunis, arrivan t du Brésil, a fuit connaître qu’à Snntos plus de 50 bâtiments ont eu leur équipage décimé par la fièvre jaune et n e pi iivenl re n tre r on Europe faute do personnel. Seul, le bâtim ent su r lequel se trouvait lé docteur Sclioofs n 'a eu aucun m alade, gnlco aux mesures de désinfection et A la consommation d ’eau stérilisée comme eau de boisson.

N Ê C m O G lENous signalons la m ort do M. F ernand-

Raoiil Duval, régent do la Banque do France, président du conseil d’adm m istra- tion de la Compagnie du gaz, décédé subite­ment m ardi soir, dans son hôtel, A Paris. Fils de M. Raoul Duval, qui rem plitsl digne­m ent une longue carrière dans la m agistra­ture, fièro do M. Eilgard-Raoui D uval, l’éloquent député, m ort, lui aussi, dans toute la force do l’Age, M. F ernanü-R aoul Dhval avait consacré son activité aux grandes affaires e t il y avait m erveilleusem ent réussi :

L a R é u n i o n a n ; r i c o i e d u d a n v i e n I S O S .

Le 26 janvier dern ier, les Membres de là Société des Agriculteurs do France dom ici-“ liés dans l’Oise, se sont réunis dans notre ville sous la présidence J e M. .Martin, de la Société d 'agriculture de Senlis. L’in térô l que nous avons toujours témoigné aux culti­vateurs, nous fait un devoir de rendre compte, au moins brièvem ent, de cette assemblée.

Malgré i'infliienza et le tirage au sort, qui retiennent dans leurs communes res­pectives, bien des agronom es, l’affiuence est pourtant assez considérable pour per­mettre aux discussions d ’étre sérieuses, intéressantes el d'aboutir aux vœux que nous reproduisonspiu.sbas, vœux quiseront soumis à l'assemblée générale. .Notre rôle n’est pas dans ce succini;l coiiqite-rendu d 'apprécier les diverses propositions ém ises, nous dirons pourtant que M. Constant Moquet a obtenu un réel el bien légitime succès dans le développement do la proposition que l’on tiouvera au nombre des vœux énum érés ci-dessous :

4° Dégrèvement du principal de l ’impôt foncier sur lu propriété non bâtie perçu par l'E tat, et sa remise aux budgets des com­munes. (Proposition de M. Léon M artin, président de la Société de Senlis).

2® Nomination d 'une Commission chargea de rechercher et d ’indi(|uer les opérations nécessaires pour déterm iner le plus sûrem ent et le plus exactement possible le poids net et ta densité des betteraves livrées en fa- briijue. (Proposiiion de .M. Leclerq, prési­d ent «le la Société de Ciermont).

3’ Création au plus tôt, pour défendre nos intérêts, d 'une représentation légale de l'agriculture dans ies départem ents. (P ropo­sition J e .M. Constant Moquet, conseiller général).

i* .Suppression des tarifs de pénétration. (Proposition de M. le baron de .Montreuil).

5® Demander «pie le cadastre .soit m is A la disposition des piopriétai-'cs et ferm iers de la commune, avec faculté de p rendre p er­sonnellem ent copie (les pièces qui le u r seraient nécessaires. (Proposition de M. R...^ m em bre du Bureau).

6* Faire desdémarclics auprès des Compa­gnies do chem ins do fer pour obten ir un matériel approprié au transport des pailles et un prix unique sur tous les réseaux. (P ro position de M. Adrien Moquet, de Alontlé- véque).

7 ' R am ener la prise en charge, pour les sucres, A 7,50. (Proposition de M. le baron de Montreuil).

S o c i é t é i F l l o i ' l i c f i l t u p eDE l/A J< n O N D lS S B M B N T DE S E N L I S

Dimanche 7 Février.Réunion du Conseil d 'adm inistration, A

4 h. 4/2, A l'ancienne Ecole des F rères.Réunion générale, A 2 h . 4/2, au mémo

lieu. _____

LEÇONS DU MOIS DE FÉVRIER JARDIN FlIU lTtB n f

Taille des ram eaux d f r u its su r les diverses \ essences Iruilières.

Culture (lu C’ertsie r.POTAGER :

C ulture des Céleris. ■*Senlis : Dimanche 7 , après la séance, an

ja rd in de la Société.

HédatUe d ’a rgen t : U . H énard , ioatitu tenr Erm enonvillo.Médaille de bronze : H H . Lavallée, in s ti­

tu teu r A Borest, R iez-IIom onü, in s titu teu r A Sainl-V aast-les-H ello.

Veau.4” catégorie : Pan do veau 8

— Epaule, p o i t r in e . . . . 8— C ollier......................... 4

Jfouton .I** catégorie : Gigot, filet, côtelette 8 2(

— E paule.......................... 8 >i— Po itrine , c o l l i e r . . . . 4 6(

Les moràeaux de 2* e t 3* catégorie de cha­que espèce de viande doivent po rter une étiquette ind iquant leu r catégorie e t le prix de ce lte catégorie.

Les prix ci-dessus n e son t pas applicables A ta v iande de taureau e t de vache.

I l résu lte de la note ci-dessus, qui nous est com m uniquée de la M airie, que les p rix pour le mois de février 4892 sont sans change­m ent su r le bœuf e t le veau, e l augm entés

0,05 0 . su r le mouton.

C h iM itU ly »Le nomme W attrelo, Agé de 89 ans , em­

ployé A la succursale des G loss^ .laborieuses de C hantilly, vient de m ettre fin A ses jours dan s un accès de délire , le 3 février courant.

Séparé do sa femme, cet individti vivait m aritalem ent avec une nommée Sophie Laum ont, qui le soignait pendant une vio^ len te d ’influenza qui lui su rv in t ces jo u rs dern ie rs . Mercredi m atin , il ten ta dans une

4 5 I crise, de s’étrang ler avec un foulard ; l'après- 0 5 I m idi, pendant une courte absence de sa 7 5 I garde, il qu itta son lit, ouvrit sa fenêtre et

se précip ita dans le v id e d ’une h au teu r d ’en­v iron dix mètres. Ramassé aussitôt, il fut rem onté dans sa cham bre, oA il expira on q u ar t d ’heure après. Cette fin tragique a vivem ent impressionné le quartier.

A b a t t o i r .Du 23 décem bre 4894 a u 23 jan v ie r 4892,

il es t en tré A l’abattoir :53 bœufs pesant

5 taureaux — 49 vaches — 94 veaux —

850 moutons — 444 porcs —

3l.843kiIogram m es. 2.544 —9.099 —8.742 —

42.305 -45.304 —

Creili

E ta t-c iv il d u SS ja n v ie r a u 4 février.IfAlBSANOIS

Qarçons.28. Ksub (LéoQ-EraeBt).28. Quitlet (Gusiave-OeorgeB).30. Dollé (JulieD-Oésiré).

- Filles.2. Morgand (Mareelle-Lonise-HenrietteV

DÉcba

28. W arlet( Adolphe- Louis), Agé de 43 ans, marié.I 31. Depril (Pierre-Françoia), Agèda41anB,mariô.

l*®. Fourrier (Georgâa-Fraoçois), Agédel7aasl/2, célibataire.

1*®. Lemaire (Arthur-Aodrô), figé de 2 a u . j 31. Hardouin (Héloîse), figée 'de 54 an«> femme

Haatot.3. Lagaitse (René), figé de 12 jours.

En ou tre, il a été in troduit en viandes dé- I 31

4.372 kilogrammes de viande de bœuf.»» — — de vache.67 — — de veau.

214 — — de m outon. |8 — — de porc.

L’arrê té m unicipal du 4*' octobre 4875 | p rescrit aux m archands bouchers de dési­gner la provenance des viandes qu ’ils m et­ten t en vente p a r une étiquette p o rtan t ies mots : Bœ uf, Vache ou Taureau.

L.C B a l d e l a J e u n e s s e .L’appel que nous faisions dern iè rem en ten

faveur du Bal de la Jeunesse a porté scs fruits. La question vitale, qui est la rondeur de la somme souscrite, est déjà résolue. Aussi, ies pauvres, dont le soulagem ent est principalem ent en cause, peuvent d ’orès el déjà compter, que de ces ébàis ue ta Jeunesse seniisienne, résulteront pour eux des secours im portan lset si nécessaires par la rude saison que nous traversons.

La salle du G rand-('erf, que tout le monde connaît, sera décorée le so ir du 20 février d’une façon féerique; des fieurs et encore «les fleurs, il y au ra des fleurs partout. N’est- ce pas là l’embléme du printem ps e l de la Jeunesse I Pouvait-on choisir une autre décoration avec la devise adoptée p a r les organisa teurs!

Tout ce qui est jeune à Senlis, nous vou­lons d ire les jeunes gens, a donné son adhésion complète ; le succès ne dépend plus m ain tenant que des familles qui voudront bien conduire à cette fête leurs charm antes jeunes filles. Celles-ci, nous en sommes certains, feront tous leurs elTorls pour con­vaincre leurs parents, au nom de la CAarïl^. Comme celte invocation n ’a jam ais été faite en vain dans notre ville, on peut ê tre sdr que le 20 février, ies suions du Grand-Cerf seront trop petits pour contenir toute une fouie do demoiselles rieuses, gracieuses et élégantes. Ce prem ier bal sera le prélude d ’autres fêtes pareilles; et do son sm cès, dépendront, et, un peu de gaieté apportée dans la vie parfois si monotone de S enlis, et surtout le souiagenienl périodique des m alheureux.

Les commissaires ne négligent rien , de leu r côté, pour m ener A bien la chose, e t ce n ’est pas petite affaire qu 'une organisation sem blable. Il a été décidé, dans la dern ière séance de la Commission, que des voilures seraien t mises gracieusement au service des dam es e l des demoiselles qui se rendron t au bal ; la question du mauvais temps est donc écartée; et nous pensons que le succès «le la soirée est à l’avance assuré. T an t mieux pour la jeunesse, et aussi pour les pauvres !

Notre Musée est assez prospère; de temps en temps quelque bienfaiteur lui envoie une œ uvre plus ou moins rem arquable, mais il ne faut pas faire de rêve d’o r. Il nous est revenu qu’un tableau ayant un sujet m oderne, devait être donné à la ville pour serv ir de pendant A celui des otages qui o rne si bien la grande salie de 1 llôlei-de-V ilie. Nous n ’osons croire à une telle aubaine, e t jusqu’A preuve du contraire nous tenons cette vague nouvelle p o u r un canard artistique.

C lie m in d e f e r d u N o r d .A l’occasion du Carnaval de Nice, la Com­

pagnie du Cliemiu de fer du Nord m ettra en distribution dans toutes ses gares, du 47 au 27 février inclusivem ent, des b illets d ’allur e t re tou r de l®® classe pour M ce e t Jfenton,A des prix réduits varian t e n t r e / 9 / f r .7 0 e t 244 fr . 80.

Ces billets auront une durée de validité de vingt-deux jours, qui pourra ê tre pro­longée de deux périodes de dix jo u rs moyen­nan t le paiem ent d ’un supplém ent de 40 % pour chacune de ces périodes.

Les voyageurs pourront s’u rié le r , tan t à l ’alle r qu au re tour, à toutes les gares du parcours,a insi qu’A Hyères, A charge par eux de faire apposer à l’arrivée , dans une des cases qui existent au dos d u billet, le tim bre de la gare où ils s’arrê te ron t.

La distribution des billets com m encera le 47 février e t cessera le 27.

L es voyageurs porteurs de ces billets d’a ller e t retour pourront prendre, m oyen­n an t le paiem ent des supplém ents de 90 fr. pour Nice e t de 400 fr. pour Monaco ou Menton, les trains de luxe coropo.sés de lits- salons el de sleeping-carsqui parten lchaque jo u r de Faris-N ord A 7 h. 40 d u so ir e t de Menton A 4 h . 29 du soir.

En outre, MM. les Voyageurs pourront se procurer, à partir du 4*' février, des billets de 2* e l 3* classe pour le train de plaisir qui sera m is en marche, au départ de P aris (P .-L .-M .), à destination de Nice.

A ller.Départ des gares du Nord : le 24 février,

par tous les trains.D épart de Paris (P .-L .-M .) : le 25 février,

à m idi.Arrivée à Marseille : le 26 fé v rie r, à

8 h. 43 m atin. (Séjour facultatif ju squ’au 27 février inclus).

D épart de Marseille : le 26 fév rier, A 8 h . 58 m atin.

A rrivée à Nice : le 26 février, A 3 h . 45 soir.

Retour.Départ de Nice : le 2 m ars, à I h . 50 soir.Arrivée A Paris (P .-L .-M .) : le 3 m ars, A

5 h . 10 soir.D épart de Paris-N ord : le 3 m ars, par les

tra in s de la soirée, e t le 4, par les tram s de la journée , dans les conditions d ’admissibi­lité des voyageurs plein tarif.

P r ix du voyage a ller et r e to u r :2* classe, varian t en tre 402 fr . e t 429 fr. 50 ; 3 » _ — 7 4 f r .5 0 e t9 4 f r .5 0 ,

d ’après la distance du point de départ.

PUBUCATIOMS DU HABIAOISEntre lo aieur Dafay (Jolei-Nicolu), em­

ployé de chemin de fiir, domicilié à Creil, et mademoiselle Derviilé (Alfrédine>Br- D estine), sans profession, domiciliée fi Arey (Oise).

HAniAOBS(Nésnt).

A f o n t a t a i r c .Un m aître ca rrie r de M. Civet, de 8 a in t-

Vaast-les-M ello, le sieur Scholaert, d e Mon- ta ta ire , travailla it A son chan tier, le 4*' fé­v rier , après s’è trè débarrassé d 'u n paletot e n velours qu’il laissa dans un bâtim ent n on - ferm é, A 450 mètres de là. Dans l’ap rès- m idi, le nommé Vekeman, te rrassier, aussi de M onlataire, alla rôder au tou r du bâti­m ent, y pénétra e t s’em para du vêtem ent qu’il alla cacher A quelque distance d e rriè re un m ur. S 'étan t aperçu peu ap rès de la dis­parition de son vétem eut, Scholaert fit aussi d e m inutieuses recherches e t finit p a r re trouver le paletot, en compagnie d u d petit sac en toile appartenant au voleuri Celui-ci, soupçonné aussitôt p a r la déeoa- vei'te du sac révélateur, avoua sa faute en d isan t qu’il avait voulu faire une farce. Mais cette excuse n ’a pas suffi pour a r rê te r les suites de l’affaire.

* N érÿ »U n bien douloureux événem ent vient d ’a t­

tris ter les paisibles habitan ts d e Néry. Le sieu r G aret, m aréchal de cette commune, s’es t fait sau ter la cervelle jeudi m atin ,3 février, en se tiran t dans la bouche u n „ coup de revolver. Cette funeste e t déplo­rab le déterm ination doit ê tre a ttribuée atix souffrances -atroces que lui ..occasionnait > depuis plusieurs années une m aladie de poi­trine .

N o g ^ e n t- lc s -V ie r g e s»P a r une décision,, en date du 27 janv ier

4892, M. te M inistre du commerce e t d e l ’industrie a autorisé la création d 'u n bureau télégraphique dans cette commune.

O r p o u y »Le ja rd in ie r de M. le comte Doria, Ju les

Soupiy, rem arqua, le m atin du 8 février, qu’un m araudeur avait escaladé la m uraille du parc, haute de trois m ètres, coupé e t enlevé des plantes d ’agrém ent qui o rna ien t la façade du château. Des em preintes éta ien t parfaitem ent m arquées sur le sol e t au m ur. La gendarm erie prévenue Ut d ’actives e t inieliigenies recherches, e t acquit b ientôt la certitude que l'au teu r de ce beau fa it é ta it un sieu r Cornet, s’occupant d 'herboriste rie depuis plusieurs années a O rrouy. Cet ind i­vidu, qui passe pour m araudeur e t bracon­n ier, fut habilem ent interrogé e l n ’a pas tardé A avouer. Le produit de son larcin é ta it déjà expédié aux ilalles, A P aris.

E é a t * c i v i l d e S e n l i sDu 30 Janvier au 6 F évrier 4892.

Naissances.(Néant).Décès.

M. Schefller (Françoia-Léon), marchand d«beatiauz, 40 ans 0 moh, rue Viaille-de- Paria, 30.

Bertrand (Marie-Madeloine), 7 jours, rne du Heaume, 13.

1'® M"* François (Anna-Reine), contariôre, l8 a. 3 mois, rue Sainte-Prolhaise, I.

,6. Degenno (EugéDie-Madeleine), l an 11 mois, route de Cbaotilly, 1.

Mariages.(Néant).

Publications d* mariages.M. Hauteur (Amédée-Ernest), peintre fi Bealis,

e t madomoiselte Telle (Julia), domestique fi Senlis.

M. Oiffarl (Louis-Henri), ébéniste fi Daminartin, e t précédemment fi Sentis, et mademoiseile Dufour (Aliue-Marie-Aagutine), sam pro- fewion fi Dammartin,

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AnoniUsstmeBt de Senlis.B u r e a u x t é l é p h o n iq u e s »

M. te Directeur général des Postes e t des Télégraphes v ien t d ’autoriser l’établissem ent I d 'u n bureau téléphonique dans les com - I m unes de :

Morienval, Puiseux-le-H autberger, Morte- fontaine.

F n s e i g n e m o n t A g r ic o le e t H o r t ic o le »

Autres Arrondissements.C ie r m o n t»

Les obsèques de Jf®* Deravenelle.Lundi 4” février, on t eu lieu les obsèques

de M"* D eravenelle, officier d ’académie, directrice de l’école com m unale, décédée A la suite d ’une longue e t douloureuse m a­ladie.

Parm i la nom breuse assistance qu i sa pressait au tour de son cercueil, on rem ar­q uait : M. Chaudey, sous-préfet de C ter- m o n t; H . le docteur D ecuigniéres, cheva- ' lier de la Légion d 'honneur, m aire d e la v ille ; MM. le docteur P . D ecuigniéres e t Guesnel,cooBeilier8d’arrondissem ent; H . Sé­guin, inspecteur prim aire A Senlis, délégué p a r M. l'inspecteur d ’académie, em pêché.

H . S a in d en is , inspecteur prim aire k C iermont, souffrant depuis plusieurs jo u rs , s’ê ta it excusé de ne ^ u v o i r se jo ind re a u . cortège.

Les délégués cantonaux, le Conseil m uni­cipal de Ciermont presque au complet, u n grand nom bre d ’instituteurs et. d in s ti tu - trices venus de divers points, les notabilités e t les principaux fonctionnaires de la ville»

I éta ien t venus rendre un dern ie r hommage & l’excellente institutrice dont la perte liusso d e si profonds regrets.

Les enfants de l ’école, sons la conduito des instilutrices-adjointes, collaboratrices > de M** Deravenelle, m archaien t en a v a n t ... du cercueil. Q uatre d > o tre elles portaien t In magnifique couronne que les élèves avaien t spontaném ent offerte pour ê tre déposée su r la tombe de leur regrettée m aîtresse.

Le cercueil disparaissait sous te poids des- - j .y j -- - . . . . .

........... it leprésents A la cérémonie.

couronnes, dont l’une avait été donnée p a r I les instituteurs e t les institutrices d u canton

Des p r i j spéciaux T iennentd '6 lre décernés A' l'Issue du serrlce, plusieura discouru aux Insllluleurs, qui ont denné en 1891 a re c on l élé pronenr^s su r la p a r T is de l'égllso, zèle e t succès, d ’une m anière théorique e t I où le corps avait été provisoirem ent dêpoééJ pratique, l’enseignem ent agricole e t h o rtl- ' “ i*Ai.Aia ..«m -cole A leurs élèves.

S ont proposés au Ministre de l’AgriculInre pour une m édaille d ’encouragem ent :

Médaille de verm eil : M. Délie, In stitn teur A CbevréTlUe.

M. Dèvimeux, directeur de l’école com­m unale de Cierm ont; H . Ségnin, inspecteur^

Srim aire A S en lis; M. Chaudey, sons-préfèt è Ciermont, e t M. le docteur D ecuigniéres.

m aire de la ville de Ciermont, p rire n t suc-» cessivement ta parole e t re tracèren t, d 'o n )

fd \ i étnae, la t i e si bien rem plie â e M*» De-

heures, u n cortège, composé des m em bres de la fam ille, d ’am is e t des é l è ? ^ 86 forma d e nouveau e t su lrU le corbillard iasau’* la gare. Les restes m ortels d e M«» Dfr- ra reo e lle furen t ensuite dirigés su r Proissy, où ils do re o t s’a r rê te r quelques in stan ts, e t de là é t te transportés à Domôliers, pour y être inhum és.

N o y o n .Aujourd’hui sam edi, com parall, devant la

Cour d'assiéqs de l’Aisne, le nommé Bloser, aui a été arrê té à Noyon, ii y a quelques sem aines. Comme coupable d ’une ten lauve d’assassinat commis su r sa femme. ,

O n se rappelle que Bloser, qu i faisait en cette ville , sous un faux nom , le commerce de sable, avait précipité sa femme dans le canal, à Chauny. Celte d ern iè re fut heureu­sem ent sauvée p a r des m ariniers.

H ard i d èrn ie r, la gendarm erie a procédé à l’arrestation d ’un nommé Arsenno Du- terque. Agé de 03 ans , m archand de iégpmes, né à M arché-io-Pol, dem eurant à Nesle (Som m e), qui cherchait à changer un billet po rtan t la souscription : « Banque do la Sainte-Farce, m ille francs. »

Cet individu a pré tendu avoir re çu te Dillel en paiem ent pour la vente de deux chevaux d’un Individu qu ’il ne connaît pas.

L'assassinat de (loncliy-les-rots.

Qu’on se'rappelle ce que nous disions dans u n précédent num éro : ,

• . . . D . . . . de Fléchy, d it n ’avoir a u m - tfindu les coups de (pu. Kh bien, q u ^ ,^ * * * le sache, cette réponse ne satisfait qu à demi l ’opinion publique, Pour bien des gens du lays, il es t impossible d ’adm ettre qu il s est rouvé dans les environs d u bois d e ta

Courloye, comme il i’afllrm e, sans avoir vu ( ueiqu un sortir de ce bols ou quelque chose ( e louche se produire.

c De l’avis de tous ceux qu i on t aperçu D . . . , ou qui on t causé avec lui le lendem ain du crim e, il sa it quelque chose. Si cela est v ra i, qu’il parle ; c est u n su rp lu s son tn U - r é l *. , j . ,

Dauzet n ’a pas parlé . Soupçonné dès tes ireraiers jours en môme tem ps que Fouache, )auzet, soit parce qu’il ne voulait pas com­

prom ettre Fouache, un au tre b raconnier comme lu i, so it parce qu ’ü n ’avait pas lu i- m éme la conscience très tranquille , n a pas v o u lu p o ric r .

Cependant ii doit en savoir long !C 'était son in térê t de p arle r, il se ta it;

serait-ce donc son in térê t de se luire!' Le voilà aujourd’hui sous les verrous,

avec Fouache; tous deux sont inculpés de. l’assassinat du m alheureux gr.rde Lecointe.

L’heure est venue pour lui d ’étab lir son innocence s’il est innocent, e t de d ire lîe qu ’il sait, tout ce qu 'il sait.

P eu t-ê tre bien celte arrestation n ’est-e lle pas la dern iè re . Attendons.

Dauzet a été longuem ent interrogé jeudi so ir p a r le juge d ’instruction.

en

Les recherches faites pour re trouver l’au­teu r du double assassinat de Conchy-les Pots sont poussées avec la plus grande activité lar U . U artine l, juge d instruction , e t H . de laintenanl, p rocureur de la République, et

uü peut aOlrmer au jourd’hui que la justice possède le signalem ent de l’au te u r du crim e.

Sam edi m atin , quelques heures après le crim e, un individu étranger au pays, rencon­tra près d ’Ecüvilly le sieu r G orlet e t iui oITrit la goutte. Cet homme avait la m ain gauche ensangianlée, il avait P air fatigué e t très soucieux. G orlet le conduisit au café Gay. Là, l’inconnu p rit un sirop e t pour quutre sous de cognac, après quoi il partit. La débi­tante lu i trouva t i’a ir très drô le ». Il pouvait ê tre à c# m om ent six heures du m atin.

D’Ecnviily, l ’ind iv idu se d irigea vers Beaulieu-les-Fontaines ; à six h eu rese tdem ie on le vit à l’aube i^e GuÜberl ; il se Qt serv ir la m ême consommation qu’à Ecuviliy, c’es t- à -d ire du sirop e t quatre sons de cognac. 11 d isait qu’a llan t vo ir des parents m alades, ii s’éta it égaré en so rtan t de'N oyon e t avait passé par C andor; il s’é ta it blessé, d isait-il, «n tom bant su r un tas de cailloux ; à l'appui de sa prétention, i l m ontrait sa m ain ensan­glantée.

Quelques in stan ts après, il p rit chez la veuve Sénéchale, débitante, un sirop e t

Suaire sous de cognac E n payant, il donna ix centimes en sus d e la somme qu’on lui

réclam ait, d isan t que le prix des consomma­tions n ’é ta it pas assez élevé.

A sept heures, l'inconnu acheta du boudin chez le sieur Thiébauit, c h a rcu tie r ; celui-ci rem arqua qu’il s’essuyait constam m ent la figure, e t lui d it : c Vous vous essuyez tou­jo u rs ; fo u s n ’avez cependant pas de sang à la figure. » . ^ ,

— « Ça ne fait rien , il doit y avoir de la b o u e !» '

Le charcutier v il qu’il avait beaucoup d a r ­gent dans les poches de son g ilet e t ie trouva, comme tout le m onde, c drô le e t fatigué. >

E n so rtan t de chez Thiébauit, ii a dù se d iriger vers Ognolles, ca r un q u art d 'h eu re après un boulanger l’a vu passer devant sa porte.

On a perdu sa trace; m ais il est certain q u ’il est ailé du côté de H ontdidier.

I l y a tout lieu de cro ire que cet indiv idu est l ’assassin de Conchy-les-Pols, ca r il ne venait pas de Noyon, comme il le prétendait. Son passage à Candor prouve qu’il venait de L a s s ^ y et, p a r conséquent, de Conchy- les-Pots.

** \*

On suppose que l’au teur, Agé de 30 à35 ans, taillem oyenne, tein t basané, petite moustache htonde, cheveux châtains, figure un peu allongée, joue saillan te, voix douce m ais cassée, vêtu d ’un complet neuf en velours m arron à côtes, casquette soie noire, bottines, doit avoir à la m ain gauche e t peu t-ê tre à la figure des blessures répandan t encore du sang le 30 jan v ie r au m atin , troisièm e jo in ­tu re du petit doigt gauciie profondém ent coupé.

Les pochesde son gilet contenant beaucoup d ’argent, il a pu p rendre le chem in de fer p o u r Belgique.

P rière aux voyageurs qui au ra ien t pu faire u n certain parcours avec cet ind iv idu d 'en donner avis au P arquet.

cependant si justes, e t finit p ar disparaître en laissan t aux m ains de ses associés une com ptabilité fort em brouillée qui, exam inée attentivem ent p ar U. Rossignol, expert, fit resso rtir à peine 10,000 francs de dépenses. Fulhas avait eu bien soin de ra rd o r pour lui dans sa fuite, le reste des fonds de la société,

Ce,n’est pas tout : quand pour les raisons politiques que l'on sait, M. T urquet du t qu itte r ta F rance, il avait laissé à M. Fullius qu’il croyait digne do sa confiance, ou tre ie soin de ses in térê ts e t de sa m aison, la garde

I ses papiers politiques.De ce côté, non plus, la comptabilité lais-

..B p a r ce m andataire Infidèle ne fu t pas exem pte de reproches; il m ajora les comptes d edépense, ctdim inun lescom ptfs do recette; le livre même de la cuisinière fut l’objet d 'une augmentation qui ne se chiffre pas par moins do 4 à 5,000 francs. ,

Enfin M. Fuihas garda par devers lui un fort beau tableau qu’un artiste reconnaissant,

K arl Rosa, avait apporté à M. T urquet.< T urquet peut se fouiller, d it-il A un moin de la chose, lo tableau est gen til, je garde ».Quant aux papiers politiques de l ancien

sous-secrétaire d 'E ta t.ils o n téga lem en t dis- paru.

M. T urquet se portail partie civile dans les poursuites in ten tées contre son infidèle imployé.

M. Fulhas a prudem m ent fait défaut, e t le tribunal l 'a condamné à deux années de pri­son, 5,000 francs d ’am ende e t à re s tituer 37,894 francs,somme à laquelle sont évalués ses détournem ents. (HstafeUe).

ItiaONIÇllE DÉPAllTEViESlTAIÆA s s o c ia t l o i i d e s M é d e c in s

d e l ’O is e .L’Association des Médecins de l’Oise s’est

réun ie jeudi de rn ie r, dans une des salles de l’hôtel de ville de Creil. Lo but principal de celle assemblée était la nom ination, au scru­tin , du P résident de l’Association des Méde­cins de F rance, en rem placem ent de l'hono­rab le D ' Roger, décédé il y a deux mois environ.

D’après les rensoignom ents qui nous par­v iennent aujourd’hui mémo, l’Association de no tre départem ent au ra it, comme beaucoup d 'au tres, voté pour le D’ Lannelonguo, dont l'élection présidentielle para it dés m ainte­n an t assurée.

É clien illa p :c« E D l è v e m e n t d u g;ui d e s a r b r e s

e t H u n n e t o n n a j ^ e »Beauvais, le 12 Jan v ier 1892.

A Messieurs les Maires et Commissaires police du départem ent.

Messieurs,J ’ai l’honneur de vous rappeler qu’il y a

lieu de procéder chaque année, à p a rtir du mois de janv ier, à l’échenillage des a rb res , haies e t buissons, e t à l'en lèvem ent du gui à tous les arb res fruitiers.

Je vous prie de vouloir bien vous reporter, à cet effet, aux instructions insérées au Recueil de 1884, pages 3 , 4 e t 5 , dont dispositions sont m aintenues pour 1892.

Je vous recommande égalem ent, Messieurs, de p rendre toutes les m esures nécessaires pour favoriser le hannetonnage, qui est appelé à rendre de grands services à l'i culture.

J e compte, pour l’exécution des instructions qui précèdent, su r votre zèle accoutumé.

Recevez, Messieurs, l’assurance d e i considération très distinguée.

Le P réfe t de VCise.F . DUFLOS.

Chronique des Tribnoaox.

L 'assassinat de Blanefossé.U n g a i ^ o p a r t ic u l ie r t u é p a r u n

b r a c o n n ie r .

UNE DEUXIÈME ARRESTATION Une deuxième arresta tion v ien t d 'ê tre

opérée su r l’o rd re du parquet de Ciermont p a ria gendarm erie de B reteu il, c’es t celte du nommé Dauzet (S téphane), cordonnier à Fiéchy.

Cette arrestation é ta it attendue p a r l opi­nion publique depuis le 27 décem bre dern ier, lendem ain du crim e.

L e s i n f i d é l i t é s d ’u n in g é n ie u r .Le sieu r Fulhas, ingén ieu r, é ta it cité jeu d i

devant .la 8* cham bre correctionnelle su r une plainte portée p ar M. T urquet, anc ien sous-secrtaire d ’Etat.

M. Fulhas avait é t é p r é s e n t é à M. Turquet, par un de ses am is, en qui celui-ci avait toute confiance.

Cet ingénieur avait p ris un b revet pour u ne invention dont 11 éta it l 'au teur, e t qui portait le nom de ■ Macadam agglom éré au goudron. » A en croire M. F u lhas, son m a­cadam dépassait de beaucoup comme solidité ceux employés actuellem ent par la Ville.

I l s 'agissait donc d ’ob ten ir l’au to iisation de faire des expéi iencesavanl de soum ission­ner une exploitation en grand . M. Alphandj consulté su r l’invention Fulhas, l’approuva, e t lui perm it de l’expérim enter su r le tronçon de la rue du Temple com pris en tre l’avenue Victoria e t la rue de Rivoli.

Sous les auspices do M. T urquet, qui sous­crivit pour 10,000 franc.s, une Société d ’étude au capW i de 50,000 francs, se fonda aussitôt, e t les fonds furent rem is à Fulhas qui p ro­céda à ses essais.

Ii apporta dans la préparation de ses matô- riauxau rebours des conseils qu’il avait reçus, une telle économie que la tentative aboutit à un pitoyable échec, il parait m êm e que d a n s s e s m anipulations, cet ingénieur sans génie a failli m ettre le feu à un bureau de tabac, e t faire sau ter tou t un réseau d ’égouts.

En raison de ce glorieux résu lta t, il est bien évident que la Ville ne pouvait accepter l’invention Fuihas, aussi ses co-participants lu i dem andérenl-iis des comptes.

Notre homme se d é ro b a d e son m ieux ot le nlus loDRtemps possibleàces réclam ations

Hygiène du Paysan.L e S o m m e i l .

Le tem ps pendant lequel on dort es t une lériodede véritable chômage du ra n t laquelle ’homine se repose e t répare ses force.s. Le

sommeil est un étal d ’inactivité, d 'anéan tis­sem ent absolum ent nécessaire à no tre con­servation. .

Le besoin du sommeil est soumis à t in­fluence de l ’habitude; il reparaît e t cesse o rd inairem ent aux mômes heures, e t sous ce rapport ii offre une certaine analogie avec l'appétit.

La nu it, pendant laquelle tout est calme . . silencieux, est le moment le plus favorable pour ie sommeil.

Une excellente condition est de se liv rer au repos à des heures fixes e t varian t aussi peu que possible.

O rdinairem ent à la cam pagne, dés que le repas du soir est term iné, tout le m onde sé m et au lit. I l vaudrait mieux ne pas se cou­cher si tôt après souper, car cette pratique peut d o nner lieu à de l'insom nie ou au moins à un sommeil agité e t troublé.

Le repas term iné, il serait bon de rester une heure à causer en famille, à se liv re r à une distraction quelconque ou à un travail peu fatigant. , ^

Un repas trop copieux, l usage de café, de (hé ou de certaines boissons excitantes occa­sionnent habituellem ent un m auvais som­meil. Certains alim ents, au contraire, e t cer­taines boissons passent pour être favorables; ce sont : le lait, la volaille, la salade de lailue, celle de pourpier, les pommes

Avant de se déshabiller,if fatU a ller dans la cour e t u riner. Autant que possible i l f a u t prendre l ’habitude de se vider le corps ao a n t de se coucher,et c’est une habi­tude que l'on prend très vite.

Le po t de chambre devrait être em ployé lu’exceptionnellem ent ; cependant, comme 'on s 'en sert assez com m uném ent, C est bon

de savoir où doit ê tre placé ce vase intim e.Dans ceitaines fermes, l’on trouve encore

un case pratiquée dans laraura ille.à lm uteur^de la tête , e t où se place le pot de cham bre. On com prend facilem ent ce que celte habi­tude a de m alpropre e t de m alsain. Autant que possible, il faut avoir une table de nu it qui ferm e bien, ou si l'on ne peut se procurer ce m euble, placer le vase sous le lit, au pied e t non pas à la tôto. Mais le m ieux, je le répète, est de prendre l ’habitude de sortir, avan t de se coucher, e t après ie lever.

Une foule de gens se m etten t au lit avec une partie du vêtem ent qu’ils portaien t pendant la journée. C’est une faute contre l'hygiène : on doit qu itte r tout ce que I on avait su r le corps pendant le jo u r, e t m ettre des effets spéciaux p o u r la n u it. Le g ü el de fianelle, que certaines personnes sont obli gées d e porter, doit ê tre quitté aussi, ca r plus encore que les au tres pièces de linge de corps, la flanelle se charge de transpira tion , e t l’on conçoit facilement qu’il ne peu t ê tre que m alsain de p o rter su r la peau une étoffe hum ide. , , . .

On peut laisser b rû ler , pendant la nu it, te feu dans la chem inée; m ois si la cham bre d coucher est chauffée par u n poêle, i l fa u t tou jours laisser éteindre ce d e r m e r ; ou si /■ j wn/tiifc r l 'o n l i-a lA n ir

Enfin, dern iè re précaution, ne laisser dans la cham bre, n i fleurs n i plantes vertes, car les végétaux vicient i’a ir de la nuit.

Comme on fait son l i t on es t couché, et comme on est couclié on d o rt; voilà un pro­verbe qui n’est pas bien exact pour la cam­pagne, où l’on couche o rd inairem ent dans des lits mal faits ou pas faits du tout, e t où l’on dor4 bien cependant à cause de la fatigue éprouvée la veille. . ,

-Mais combien ce sommeil sera it p lus sain

herm étiques où la respiration s’accomplit péniblem ent.

Les conditions du couciiago ont une im por­tance telle que je vais les passer en revue avec quelques détails.

Le principe est que lo lit ne sau ra it se trouver dans un a ir trop pur et trop renou­velé. Il faut donc commencer par supprim er toutes ces tentures, tous-ces rideaux épais, fe plus M uvent séculaires, qui non-seulement interceptent i 'a ir, mais sont encore chargés des p o u ss iè i^ e t dos souillures de plusieurs générations.

S i pour certaines raisons particulières, comme, le mélange des deux sexes dans le même ôppartem eut, ii est nécessaire d ’avoir des rideaux, que ces rideaux soient en étoffe légère,^en toile p ar exemple, e t que l'on puisse laver facilement. Ils no devront être baissés que la n u it ; le jour, on les re lèvera; enfin , on ne leur donnera que les dim ensions strictem ent nécessaires poiii* lo but que l'on se propose, e t l’on supprim era com plètement le ciel de lit.

Le lit en bois que l’on rencontre presque parloui aujourd’hui est un progrès su r les sortes de boitesoù l’on couchait aiilrerois.

Un nouveau e t véritable progrès serait l ’adoption de ces petits lits de fer si propres, si élégants, si faciles à nettoyer.que l'indus­trie ih e tà la portée de toutes les bourses.

Le sommier des riches est remplacé à la cam pagne par la paillasse faite en paille de from ent, d’avoine ou de maïs. Il faut que celte phillasse soit rem uée énergiquem ent tous les jours et remplacée au moins tous les a n s ; autrem ent elle devient un asile pour la verm ine e t un foyer do m auvaise odeur et d 'hum idité .

Les m atelas en crin sont les m eilleurs de tous; ceux de laine sont bons aussi, à condi­tion d ’ê tre souvent secoués e t exposés au g rand a i r pendant quelques h eu res; au tre­m ent J a laine se charge d 'im puretés, de

par hasard , ii existe des motifs d ’en tre ten ir le feu pendant la nu it, ii e.st indispensable d e ne jam ais ferm er la clef du poêle, sous prétexte de conserver la chaleur.

Cette pratique peut en tra îner les accidents les plus graves e t m êm e la m o rt, ca r il s 'échappe des poêles, dont on m odère le tirage, de la vapeur de charbon qui est un poison dangereux. A plus forte ra ison ne laissera-t-on pas de réchaud allum é, n i dans la pièce où l'on couche, ni même d an s une cham bre con ligué. , .

A u ta n t q u e possible il faut d o rm ir sans laisser brû ler de lam pe, de bouyie ou de veilleuse. Tout c e la c o rro m p t l 'a i r et à de p lu s l ’in co n v é n ie n t de s u p p r im e r l ’o b sc u rité si fa v o ra b le a u som m eil-

m auvaises odeurs e t de germes do m aladies.Mais, le plus détestable de tous les m atelas

est celui eu plumes, que l’on uomme coueiie ou couitre, etc.

La couette a mauvaise odeur, re tie n t l 'h u ­m idité , se nettoie difllcilement, e t échauffe beaucoup trop le corps. C’est un systèm e de couchage défectueux, m alsain e t appelé a d ispara ître . '

•rout au plus doit-on se perm ettre d 'in te r­ca ler une couette en tre la paillasse e t ie

Tout ce qui vient d 'ê tre dit su r les couettes s’applique aussi aux édredons e t aux oreillers en plumes. La plume est m alsaine; il vaudra donc mieux avoir des oreillers en crin ou en balle d'avoine, placés su r un travei sin un peu dur, et rem placer l’édredon par des couvertures.

S i l’on tient à conserver l ’édredon, que l’on ne l’emploie que par les g rands froids, qu 'on le socoue e t qu 'on l'expose à l'a ir tous les jo u rs . En tous cas, on ne doit le m eitresur le h t qu 'au moment d e se coucher, e t non pas le,laisser en place toute la jou rnée , ce qui em pêche le lit de sécher, par l'obstacle que m et l’cilredon a l'évaporation.

Les:draps du lit en toile sont, en raison de letir fraîcheur, d 'u n emploi plus agréable en é té ; on doit réserver ceux de coton'pour l’h iver. Il est à peine inutile d 'ind iquer que les draps doivent ê tre changés chaque fois qu’ils sont sales.

Q uant aux couvorturés, m ieux v a u t en avoir plusieurs légères qu 'une trop épaisse.

Les'couvertures légères rèchautfenl par­faitement, sans gêner par leur poids.

S ’il est bon de n e pas trop se couvrir en h iver, il est sage aussi de ne pas trop se découvrir en été . Bien des personnes, par les grandes chaleurs, no gardent qu 'un drap ou même se couchent sans le drap do dessus. Cette pratique expose à se refro id ir, e t p ré­dispose à mai supporter la chaleur du jour.

Peut-on dans certains cas dorm ir la fenêtre ouverte? J e n 'hésite pas à repondre, que quand le logis est petit et mai aèré^ il n ’y a nui inconvénient à dorm ir la fenêtre en tr’ouverte.

La position que l’on prend nu lit, n 'est quelquefois pas une chose indifférente. Les rêves pénibles, les cauchemars proviennent souvent du fait de se coucher su r le côté gaucho, ce qui peut am ener une certaine gêne dans les mouvements du cœ ur. D’autres personnes au contra ire , dorm ent m al quand elles sont couchées su r le côté dro it. Ce sont là des dispositions individuelles.

La durée du sommeil dépend encore de circonstances personnelles ; m ais en géném l on pont d ire que sopt à liu it heures de sommeil suffisent largem ent.

Un usage général e t dont la nécessités’im- pose par les grands travaux, c 'est la sieste ou uidridiCHne. On appelle ainsi le sommeil de midi à deux heures de l’après-m idi.

Certaines précautions doivent ê tre obser­vées : d 'abord il ne faut pas a lle r dorm ir à l'om bre froide e t hum ide d ’un arb re , alors

3ue le corps es t en sueur. Agir ainsi est alle r ircc tem en tà la rencontre d ’une maladie.Il est dangereux aussi de se coucher sur le

sol brûlant, ie corps exposé aux ardeurs du soleil. Le mieux est de chercher un endroit simplemenlombragé, etd e ne jam ais négliger

de re p rendre , pour faire la sieste, que l ’on a quittés pour le travail.

L’opinion vulgaire attribue une action favorabio su r la santé au séjour pendant la n u it dans les étables ou dans (es écuries. R ien n ’est plus faux; il est m alsain au con­tra ire , de couclier dans les étables, su rtout pendant l’h iver, où les locaux sont toujours aérés d ’une m anière insuffisante, afin de conserver la chaleur. L 'air que l'on respire d an s ces conditions est im pur. Il faut donc év iter do coucher dans les étables, ou d ’y fa ire coucher un garçon do forme, à moins qu ’on n 'y soit obligé par certaines nécessités do surveillance. Dans ce cas, lo mieux est de coucher sur la paille, mais il no faut jam ais é ta b lir do lit délinitiL

Il est dangereux aussi do dorm ir dans les granges, au moment surlout où l'on vient d 'y en tasser des fourrages incomplètement séchés. Do sérieux accidents peuvent survenir dans ces conditions.

Derniôres nouïelles de l’inlluenza.Lors do la dern iè re épidcfnio d ’influenza,

il y eu t, en janvier 1890,. 26.452 décès do plus (lu’on janv ier 1889; en février, l 'aug- iiientalion n'altoini que 11.983 décès; enfin , en m ars, 6.834, soit un excédent total do [lu s de 45.000 décès pour ces trois mois.

Ces renseignem ents, fournis par les statis­tiques médicales, sont des plus précis. Comme on le voit, c’est en janv ier (|uc l’inlluenza a toujours sévi avec le plus d 'in tensité . Au­jo u rd ’hui, l’in iluenzaeu épidémie grippale, q ’ii a ttein t, ayons le courage do le d ire, plus du tiers de notre population, s’est généralisée, n 'on-seulem ent dans toute la France, mais encore dans toulo l'E urope, s’étendant par­tout, dans les villes comme dans les campa­gnes, pénétran t aussi bien dans les lycées, couvents, écoles, casernes, m anufactures, ateliers, m inistères, frappant toutes les classes de la société, riches et pauvres, jeunes et vieux, grands e t petits.

Or, lo m eilleur remède conlro l'infltienza doit être celui qu'em ploient eux-mêm es les médecins. A ce titre , la lettre suivante est d ’un enseignem ent précieux :

< Cher M onsieur,« Ne soyez pas étonné si, par ces temps

€ d 'iniluenza, je viens de nouveau renou- « vcler ma provision de vos .èxcellenles < Pastilles G éraudel, pour lostjuelles je pro- € fesse un véritable culte, etc.

< Signé : Docteur Duciiaume, c Chevalier de la Légion d 'iionnenr, « 3, cours do la Liberté, a Lyon. »

Cette lettre adressée à M. G éraudel, à Sainte-M enebould (M arne), est concluante. Il faut donc sucer lorce Pastilles Géraudel pour se préserver de l’intlueh7.a e t des maladies saisonnières, rhum es, bronchites, etc ., c’est le seul rem ède elTicace.

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f i'iis rien iligürcr, je me suis mise encore à la tcvaluscière, et en mars je mangeais de tout

comme ou> le iiiundc, et rien ne inc faisait mal. Mlle G a u g u f .l in , lt>, rue lternard-Palis>y, ctiez lcsRelig'eusesAugusiiiies,Tour8,2JuUlet 891. •

Witry-les Reinis (Marne), lo H Uctobre IBUa. Je fais personuelleniGiit u^agc de la Revales-

ciôre, et ia prescris à mes malades, pardculière- ineiit dans le.s ulleciions du tube digestif, et danstous les cas où il y ................... 'raniincr les forces d obtenu les meineurs r

1.0 D' l'.lmslie écrit : Votre Revalestièrc vaut son pesant d’or Elle est le meilleur aliment pour élever les eiifants, étant bien préférable au lait

a l'huile de foie de morue.Celte, 4 janvier 1X90. Voire Rcvaiescière .m’a

nipéehé de mourir depuis dix-huit mois; c’est la seule cliose que le puisse digérer. — 11. Gaf- Flwo, Curé-duycii de (Jellu (Hérault).

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37GnndviUiers. . • Noailles..............

25 11] 25 15 14 03 19 45 18 40 22 Î2 Ü 40 ié 39 8 7Ô .! 38

Mardi.G e u ru y ............St-Justren-Ch... 26 23 ‘ i

20 . . 17 .. 14 50 16 . . iè 18 i7 !!

10 50:: : : : :

3837

Msrersdi.Breteuit.............. 20 87 17 15 14 91

13353537Forsiierie.......... 26 91 25 Ii . . . . . . . . 12 57 iO .. tb . . . . . .

. . . . . . . .

18 60 t s . .

9 25 345332

Chahsaént..........C tè*einnr. . . . .

24 60 23 50 i i 75

19 651*.

9 60 19 . .

12 7513 .. 13 80

. . . .’.I

Sonieeu............VredredL

2b Ul 24 64 12 70 13 Si

M artrille....... . . . . . . . i17 44

•. . . > . . . .1 . .3940 37

H ém .................. 26 41 I ■ • ■ . . 17 19 ib i iü !!

• « i.Nantenil.......... 24 . . :Ô !! 18 . 15 . 18 ..

*6 'Ô. . . .

Pont-St-M u.. 23 . . 22 50 17 85 (7 02 18 :<] 13 . 13 75 13 37 6^Ü

, . .Samedi.

g a v a i s . . . . . . 26 S( 25 . . 20 . 13 9f 16 80 15 405 20

38 10 37Ciermont. . . . . 16 .. 24 .. 16 ii ib 6 23 Y 0 . t> . 15 bO 14 . 5 83 . . . .

39 . .31

N o u y . . . . . . . . .2b . . 24 . 20 . 15 .

14 6(16 . .14 30

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........... ..Noyon/..

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21 ! 24 . M M i l ! ». «

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14 . . 13 . .

(8 ! 13 61 6 7i 6 !

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104 .« 515 . . 391 M 484 . . 470 . . 479 .

— 5—*e. 4 0/0 75.f. 8 0/0 77. c. 30/079. f. S 0/0 79.e. 30/080. r. 3 0/0 83. 419f. S 0/0 85. 478 Bons 100 f. 58

_ _jq . hypeth.Eat 5 0/0........

- 30/0........— 30/0 n . . .

Lyon 5 0 /0 ...i - 30 /055 .

Méditer. 5 0/0.- 30/0.

F u io n a n e ...nonv..

Midi 3 0 /0 ... .— nonv.

520 . . 649 . . 442 50 U 6 50

1387 50 449 . . 040 .* 44b . . 444 îfi 448 50

Nord 3 0 ^ . . . ns80 /0 .

e«e .« 451 25 450 75 461 . . 453 .

OriéaudO/Ô.— SO/On.

Grand-Ccmini 446 . . O M StSO/0... 444 .* Onest30non 449 O a iO u MO

*1:

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I ' :

i,v,'

■I'

Elude de M'O s c a r S A V A R Y ,avoué à Senlis,

pinco Saiul-Prambourg, n* 3, successeur de H* Pblbois.

commuoede Villeneuve-sur-Vcrberio, arroudissemeul de Scoiis.

A n n o n c e s J n d lo ia ir e s ABTiOLI 1**.M -A drien GUILLOU

ZIC, avoué à Com-

p o f s SON N I E R ,notaire en ladilo ville.

L'adjudioalion aura heu le D i m a n c h e l A F é v r i e r

d deux heures de relevée.

J O U R N A t D B S B N U S

EN LA MAIRIE DE SAINT-SAUVEUR Par le mluistère de M’ P o is s o n n ie r ,

notaire, coiumls à col efret,

I J M E M A I S O WET

9 Pièces de Terre & Présises terroirs de

SAINT-SAUVEUR et VERRERIE.

L’adjudication aura lieu le D im noehe six M ars

d deux heures de relerfe.

Eu exéculion d’un jugeineui reudu nar le Trihnnai civil de Lompiegu*», le vingt Janvier mil Imil cent <iuatre- viugl-düuze, enregistré;

El à la requête de : .M. A u g u s te ll i i r in a n d , r e n t i e r , de-

n ie u ra iil à S iù u t-S a u v cn r ,« Agissant au nom et comme

u tuteur datif de : 1* Soidiie- a Augustlne Deblois; 2’ Marie « Deblois; 3' Eusloclie-Pascal ■( Deblois; et Julien Deltlois,M enfants mineurs, issus du (' mariage d’entre les époux « Deldois-llarmand, tous deux « décédés ; ledit sieur Armand « nommé à cette fonction (lu’il « a acceptée suivant délibé- « ration du conseil de famille « desdits niinenrs, en date du « quinze Février mil huit cent cc quatre-vingt-dix: »

Ayant M* üniltouzic, pour avoue;Eu présence de M. Victor Deblois,

cultivateur, demeurant à Jaux ;« A gissan t au n o m e t comme

a s u b ro g é - tu te u r des m in e u r s « Deblois, su s - n o m m é s ; »

Il sera procédé le Diiniinche six ilars m il huit lent (lualre-ringt- doHze, à deii.t /icnres de rricree, en la Mairie de Saint-Sauveur, a la vente aux enchères, dos immeubles ei-apres désignés :

DÉSIGÎVATIOX Terroir de Verberie.

Q uatrièm e Lot.Quatre ares de pré, Heu dit Derrière

le Château de la Maboiineric.Mise à prix : < fr.

Cinquième Lot.Sept ares quatre-vingt-dix-sept

centiares de pré, lieu dit la Ferme du Marais. . .

Mise à prix : i tr.Fait et rédigé par l’avoué poursui­

vant soussigné. .A Compiègue, le 5 Février 1892.

Signé : A Gl.’ILLOLZlC. Eiircgisiré à Compiègue. le six

Février mil huit cent qualre-vingl- douze, reçu 1 franc 88, deoimes

S ’adresser pour Us renseignements : 1’ A H‘ LEVIEUX, avoué & Senlis,

poursuivant la vente ;2* A M’ SAINTE-DEUVE, avoué â

Senlis, présent à la vente;3* A M* FÉTIZON, notaire â Senlis,

eu l’étudo duquel le cahier des charges est déposé.

Etude do M* EmUe DEMEUN.licencié on droit, avoué â Senlis,

rue do Villovcrt, u* 7,Suc’ do H" Db lco yr e t T i ib u r y .

P a r suife de saisie innnobitiére, d’une

B Æ A .I S 0 1 STSise .â SENLIS,

à i'angie de la rue de là République, u’ 27, et de la rue Bellou,

A v a n t p o u r e n se ig n e : u l l à t e l t l e F i 'u n c e .

L’adjudication aura lieu le M o r d I l i i iU M n i^ .

heure de midi.En i’audieiico des criées du Tribunal

civil de première instance de Senlis, séant au Palais de Justice de ladite ville, rue de la Répu- bihiue.

S’üdrcs.icr pour les renseignements : i ‘ À M* DEMELIN, avoué à Senlis,

poursuivant la vente ;2’ Au GrclTc du Tribunal civil de

Senlis, où le cahier des charges est déposé. ,

VENTE SUR LICITXTIONAU PLUS OFFANT ET DERNIBR

BNCHÉRISSBURPar io ministère do M* D e s a iiib ,

notaire h d'oïl, commis à cet eflot,

DE : 1'

Un Marctié de T erred e 46 a r e s 48 oen tlares,

sis terroir de BLAINCOURT-LES- PRÉCY;

2-Un Marché de T errede I h e o t 46 a r e s 17 c e n tia res ,

sis terroir do P R É C Y -S U R -O IS E ;

3’Une Pièce de T e rre

de 12 a r e s 77 ce n tia res ,sise terroir de

VILLERS-SOUS-SAiNT-LEU ;4*

Un -Marché de T errede 7 hect. 9 5 a r e s 77 ce n tia res ,

Sis terroir do CREIL;

.£x l i » e u t: » c ia a iLe 1" JVowmhrc 18M,

Ferm e de 180 Hect.En p a rfa it Atat d e cu ltu re ,

Sise à DROIZELLES, près Naulouit-le-Haudouin.

S’adresser è M. LAIR, 1 ^ , boule­vard Haieshorbes, Paris.

Etude de M* BBAüCBAIIPS. nèuire à Pont-Sainte-Maxence.

VENTE MOBIIJÈREA PONT-SAINTE-MAIENCE,

on la demeure où M*’ veuve Dbouard est décédée,

Par le ministère de M’ Bbaucuaiips, notaire.

Le Dimanche 14 Février, d*f /taure.

GRAND BAZARARTICLES_DE PARIS

A S F a ix 'G B : S 0 , 0 0 0 f.

OCCASION PRESSÉEBureau du Journal.

Elude do M 'Auguste SAINTE-BEUVE,' avoué à Senlis.

V K N T R S U R L IC IT A T IO NB.NTRE M.AJEL'RS ET MINEURS

D ’ UNE MAISONe t s e s D ép en d an ces,

Sise au PKIiT-VlLLKRS, commiiue d'Ormoy-Villers, eu la rue

du Cheuel,ET DE

Trois Pièces de TerreSises terroir d'ORMOY-VILLERS,

caillou de Crépy-eu-Valois, arrondissement de Senlis i Oise).

L'adjudication aura lieu le R i m a u c l i r Î J l F é v r i e r

à une heure, de relcrèe.En la Mairie d’Ormoy-Villers,

Par le miiiislère de M' Moutreux, notaire .à Crépy-eii-Valois,

commis à cet effet. S’adresser pour les renseignements :

r A M' SAIXTE-BEUVE, avoué à Seuils;

2' El .'I M’ MORTREIX, nolaire à Crèpy-cn-Valois, dépusilaire du cahier des charge.s.

Une Pièce de T èrrede I h e c ta re 39 a r e s .

Sise terroir d'Al'HEJIOST (Oise);G’ ET

ÜME MAISOWSituée en la ville de CREIL,

Rue de la République, numéro 12.

L’adjudication aura lieu les D im a n c h e s 21 & 2 8 F é v r i e r

1 8 9 2 ,EN l)Et;X VAC.VTIONS

S 'a d re s se r p o u r les r e n s e ig n e m e n t s

V A M’ SAVARV, a v o u é à Sentis, p o u rsu iv a n t la v e n te ;

2’ A M’ DEMELIN, avoué à Senlis, présent à la vente;

3* AM’ LOMBOIS, iiot.Tirc àPrécy- sur-Oise;

•F Et à M* DKSABIE,notaire à Creil, en l’Etude duquel le cahier des char­ges est déposé.

Ecumes de DéfécationX V B I S T D I t r i

Caiargéea sur wagon on bâteau.S’adresser à la Sucrerie ,do Sâlnl-

Lcu-d’Essercnt (Oise).

MÊHB ÉTÜDB

X Vendre par AdjudicationEn l’Elude et par le ministère

de M' Bbauguahps, notaire à Pont- Salnlo-Uaxence,

Le Dimanche S I Février, d S heures précises,

IJIVE MAISORiSise h PONT-Stb-NAXENCE,

route de Cires-Ies-Hcllo à Güocourt, dépendant do la succession de U“ v’

Drouard.

MÊME ÉTUDE

PROPRIÉTÉSise à SAINT-MAXIHIN,

route de Gouvleux à Creil,A Vendre par Adjudication Par le ministère de H* Balùsbaux,

notaire à Chantilly,En Pane des salles de la Balrle

dé Saint-Maxiintn,Le DIMANCHE 44 FEVRIER 4893,

à deux heures.

O O O J ^ l O S i

A . V E Î I V D W . E !

P lusieurs C harruesfondeur

S'adresser à M. LOUGE, maréchal à Raray. ________’

Etude de M' CARILLON, notaire à Chambly.

Maison & T erresSises au MESNIL-St-^DENIS,

A VendrepacAdjudicationEn la Mairie du Mesnll-St-Denls,

Le Dimanche 44 Février, à S heures. Par le ministère do M* Ca r illo n ,

notaire à Chambly.

CINQ BONSChevaux de Travail

A Y K X D R B ,An Champ d'Entralnement des Aigles

Le Dimanche 7 Février 4893, d 3 heures de l’aprés-midi.

On p o u r r a v is ite r d è s la m atinée.

c o m p ris .; LIONSigné

S’adresser pour les renseignements !• 4 M’ GÜ1LL0L7IC, avoué;2* Et à M‘ PUISSO.-iNIER, notaire

rédacteur et dépositaire du cahier des charges. 1

Pour insertion ; Signé : Adrien GL'ILLOUZIC.

Avis anz Jardiniers.A L o u e r à S t- L e u -d ’E s s e r e n t

Miiisou, avecécurie, remise, grange, jardin en jtlein rapport, un pcumi cote, exposé au midi, source, 15,000* envi­ron en graïule parlieentourédemurs.

Conviendrait bien pour faire des

à Chantilly.

Etudo de M* balLÉDENT, commis­saire-priseur à Senlis.

VENTE MOBILIÈREAUX ENCHÈRES

Expressément au Comptant.Par suite de décès.

A S e n l i s , s a l l e d e s X 'e n te s ,Le Dimanche 7 Féerier 1893,

ü Hiic heure précise.Par le ministère de M' B.v llé» e n t ,

cummissairo-priseur à Senlis,

On pourra visiter le jour de vente dans la matinée.

Bureau Je Plaoeiaent autorisé.AGENCE DE LOCATIONS

Madame veuve GOUGEONà CHANTIIal^Y (Oise)

O n d e m a n d e , une veuve de 45 ou 60 ans, p o u r n o u r r i r p i n s l e u r a h o m m e s e t d l r l* i ; e r n u b e s o i n u n e b a s s e - c o u r*

InuiUe de se présenter sans les meilleurs renseignements.

S’adresser au Bureau du Journal.

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M A I S O NSise & COYE, place do l'Eglise,

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A Vendre par AdjudicationPar le miiiistère'de U' Balézbaux,

notaire à Chantilly,En la Mairie de Goje,

Le Dimanche 38 Février, à 3 heures.

Etude de M’ RICHARD, notaire à Pont-Sainte-Maxence.

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A vendre par AdjudicationEn la Mairie de Flenrines,

Par le miulstèrc dudit M’ Richard, En présence de M' Lb n ic q u Ej

uütaire à Nanteull-lc-llnudouiu,Le Dimanche 31 Février, d 3 heures.

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m J L I S O BSise à VERNEUIL, rue do l’Eglise,

A Vendre par AdjudicationPar le m Inistèro do U* Balézbaux,

notaire â Chantilly,En la Mairie de Creil,

Le Dimanche 43 Mars, à 3 heures.

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S’adresser è M. BIrabdit, cocher aux écuries de La Chapelle-en-Serval (Oise).

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D E I L . A S T J r t P I T EIntéressé, tn itru irc . guérir*

i promeneurs habituels du boulevard Rochochouart aMisumt chaque jour à m curieux spectacle. Devant la porte cochèro voir en effet imo longue file de gens, de toutes classes et de toutes ctmdi • - tenant’à la main un journal immense dont ils commencent

[.fl. S’agit-il d’un nouvel organe venant s’ajouter à la liste des Innom­brables journaux politiques?

Etude de M* Félix GONIN, huissier à Pout-Salntc-Maxenco.

Mobilier M eublant BoisAOatils de GhairoaaageA v e n d r e a u x E n c h è r e s

APRÈS DÉCÈS

Au domicile do fcn M. DELAITRE, charron à Brasseuse,

Les Dimanche 7 et Lundi 8 Février, à une heure,

par le ministère de M* Conin.

Nnn Cette foule composée de vieillards au visage ridé, de Jeunes nnrais'saut souffrantes, de prêtres, de bourgeois, d’ouvriers, vient simplement se munir du Journal de la Surdité que radmlnlstratlon met â la disposition de tous ceux qui on font la dcmaude, 112, boulevard Roche-

‘ '‘pouVcxpHqucr cet empressement du public, il anincalculable de personnes atteintes d affections auditives et de Journal de la Surdité publie actuellement daus ses huit pages P '^do 400 guérisoüs accomplies par l’Institut Drouot sur des sujets de tous les

*®îci,*fo*i^t'd’ùno jeune damé de Bucharesl, guérieendOjours ; d’un chef do bataillon de Mostaganem qui a r ^ u v r é *®“‘®J® traitement- plus loin, la lettre émouvante d’un jeune homme de Paris, sourd iraiiLuicu», y _____Lîii„.„.„ |_ m.ilriQnnil’iiii nrétrnnr.tncrénairfi QUI reffi'

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de M* R i g i ia r d , uoiairc.En présence de M’ L en ic q u r , notaire

à Naulcuil-le-Iiaudouin,Le DIMANCHE 38 FÉVRIER 4893.

d deux heures et demie. M ise à prix : 1 5 ,0 0 0 fr.

Art. 2.Elude de M’ A. SAINTE-BEUVE,

licencié en droit, avoué à SENLIS (Oise),

SucC de .M” Vantruys et Frèmv.

E ïW t J'un Jugement J'InterJiction.D'un jugement rendu p.'ir diff.'iut

p-ar le Tribunal civil de Senlis, le deux Février mil hiill cent ijii.'itre-viiigl- duiize, enregistré el sigiillié ; •

11 appert «pie Maiieinoiselle ï.au- rcnce-Céle>tiiie Jaloii, <aiis profes­sion, ilenieiiriiîit à Senlis, a été dé­clarée eu état d'inlenliclion.

Pour esimit ;Sigué : A. SALME-BEUVE.

E n r e g i s t r é .______

Art. 3.GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS

(OISE).

REPORT D £ FAILLITE

D'un jugement rendu sur reqiiete par le tribunal de preinière instance de Senlis, avant altrlbuliiuis cnniner- ciales. le d'ix-nenf .laavier mil huit cent quatre-vingt-douze, enregistre ;

A été extrait ce qui suit - Le Triliunol livo et reporte défini

tiveinent au quatre Février inii liiiil cent quntre-viiigl-onze la date de la cessation des iiaieiiifuis du sieur Abraham-Désire Lo r et , etilrepre-

I neur dv battage à La inéeanique. de- * meurant à NeuilD -en-îtielle. lixee

provisoirement au i[uaire Aeiit mil liuit cent quatre-vingt-onze.

Pour insertion ;L tC r e lJ i e r d u T r i i ju n u l .

LÉos BOUCHER.

A rt . 4 .S u iv a n t a c te iia ssé d e v aril -M' Le

n ic q u c , n o ta ire à N a iiteu i l- le -H a ii- d o iiin , le tro is F é v r ie r m il h u it cen t q u a tre -v in g t-d o u z e , â fa d an ie E lisc - C lara P io x o x . h ô te liè re , d e n ie u r a n t à N a n te u i l , v e u v e d e M. E ugène- F ra n ç o is Cu ex o t , a v e n d u son fond; do c o tn in e rc e à .M. Jo.“e p ii-P io rre I.ADiSE, e l M.adaïue L ou ise Be s t z , so n é p o u se , d e m e u ra n t ac lu eU cin en t è N a n te u il, in o y e n u an t u n iir ix p ay e p a r tie c o m p ta n t c l le s u r p lu s pa y ab le a te rm e . . „ ,

L'entrée eu jouissance fixée au premier Février mil huit cehf quatre- vingt-douze.

Élection de domicile faite en l etiide dudll M’ Lciiicque, pour les opposi-

lEMCOUE.

*fltude de M’ Georges LtiVlEÜX, licencié on droit, avoué è Scoiis,

rue Sainl-llilaire, n* 10,Suce’ do M" All^ bo et Chaliiii*.

VENTE s o n LICITATION

. En la Mairie de Brasseuse,'Par le ministère de M' Fé tizo n ,

notaire à Senlis, commis â cet effet,

DE

13 Pièces dé T erresituées sur les terroirs do

BRASSEUSE cl d ’YVILLERS,

Elude de H‘ Emile DEMELIN, licencié en droit, avoué .à Sentis,

rue de Villevert, n* 7,Suc' de .M’' DelcoVE el Tuemrt.

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Le tout divisé en f8l.ots,.Vvec faculté do n'iiiiion, en ce lyii

concerne les 3'V, 3<', :W*. 39’, 'ID', • ir . '12' cl '17’ lots rcpréseiitam t'usine do Béiiiisy-Saint-Pierre,

Dépondnut delà liquidation judiciaire du sieur Cii.viti.ES VMRVKI-, mcu- uier-féculier à Bihliisy-St-Pierre.

L’adjudication aura lieu led i x - h t i i t E é v r l e r

(i une heure de referée.En l’audience des criée.s du Tribunal

civil de, première inslance de Senli.s, séant au Palais de Justice, rue de la République.

S'adresser pour les renseignements 1' A M* DEMEI.IN, avoué à Seuli.s

poursuivant la vente ;3' A M' lUiCQl'AllD, notaire

Béthisy.-Saint-Piorrc;3' Et au Greffe du Tribunal civil

de première inslance de Senlis, où le cahier des'charges est déposé.

Etude de M ’ B A L E E D E I V T ,comiuissaire-priscur a Seulis.

V en ic a u x lîn c liè r e »A SENLIS

en une maison, sise Faubourg-Sainl- Marlin, n ' 27, .

Par suite du départ do M. WALLET, Les Dim««c/ie 14 et Lundi 15 Février

1893.à une heure de relevée,

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à usage de R e s ta u ra te u r , C erc le e t B u v e ttePar le iniuistèK de -M’ Üa l l é d e n t ,

commis%ire-priseur.

f^o ir les ulJiches et l'insertion dé­taillée au Journal de Sentis, du 14 Janvier 1893, pour la désignation et demander le prospectus à M' Bal- l êü e n t) .

Etude de M’ PETIT, notaire à Seolis.

A. Vendre par AdjudicationUNE __

M A I S O NSise à SENLIS. m e du Périer, n* 1,

Le Mardi 8 Février 1893, à 1 heure, A S en lis,

Fn l’Etude de M' PETIT, notaire.

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Chau.' Süe-Gouvieux (Oise).

Etudo de M' Emile DEMELIN, 'licencié en droit, avoué à SeuÜs,

rue (le Villevert, n’ 7,Suc’ do M" DelciOve e tT iiE J in r .

Z S 8Par suite â'acceÿlaüou bénéficiaire,

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I.’odjudicnlion aura Hou lo B im anehc t t l F évrier

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En la Mairie de la commune d'Ormoy- Villers.

S’adresser pour les renseignements : 1* A M’ DEMELIN, avoué è Sonlis,

poursuivant la vente ;2’ A M* MET. notniro à Crépy-

en-Vnlois, déposilairo du cahier des charges.

liOULANCERIEDans lo canton de CltEPY (Oise),

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ron d e fa r in e p a r a nS’adresser au bureau du Journal.

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An terroir de SENLIS,Le Mardi 15 Février, d 3 heures. Eu l'Ftudc et par le miuîstère

de M’ P e t it , notaire.

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Celui-ci étant devenu sourd a la suite d une pour ; wlui-là s®“|y*^^® bruits d’oreilles dus à son état extrêmement neryetix ; cet a®»''® ®v«it tout espoir, le sens de l’ouïe complètement aboli à la suite d une fièvre,avant résisté à tous les traitements connus, etc., etc.

Tous affirment le résultat radical de cette souveraine médication el la délivrance complète de la surdité ou des maux d’OTOllles.

L’administration du Journal de la S u n lité n a reculé devant aucun sacri­fice pour rendre cette édition instructive, intéressante, p re^uo gaie. Au milieu des 4- et 5* pages, s’étale une magnifique gravure due meilleurs artistes parisiens et digne de figurer au Journot repré­sentant fidèlement l’Intérieur de il v Tnue'laue‘1 ? ï S “ endu courrier, saisissant spectacle qui a été décrit, il y a quelque temps, en une remarquable enquête.

Aussi, " dureté d

ité, c a i ------ .Juste titre comme le dernier mot d

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do M* R ic h a r d , notaire.En présence de M* Le n ic q u e , notaire. Le Dimanche 38 Février, à 3 heures.

Etudo de M’ Loulg FOULON, huissier- priseur â Senlis.

La vente des Moutons, saisis sur M. SÉiiANTÈs, qui devait avoir hou ' La Chapclle-en-Serval, le Dimanche

F h rier , à une heure, est ajournée.

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A l'issue do l’adjudication, il sera pro­cédé à la Vente aux Enchères de

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Le Mercredi 10 Février 1893, d une heure de relevée.

Les Dimanche 44 el lu n d i 15 Février . 1893,

même heure.Par le ministèie dudit M* L h o m m e .

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de M’ De s a d ib , notaire à Crcll,Le Dimanche 14 Février, d 1 heure,

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En présence de M‘ De sa d ib , notaire â Creil,

Le Dimanche 44 Février, d 4 heure.

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