4
94'°^ Année-№ 101 ABONNEMENTS Maine-et-Loire & Limitrophes Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr. n dehors des limitrophes: 22f'.60 INSERTIONS Annonces, la ligne. 2.75 Réclames, 2 fr. Faits locaux, — 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires ¿à d'Avis Divers F O N D É E N 1841 PARAISSANT L.E MERCREDI ET LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR Téléphone : 1-95 DIRECTION; GIROUARD & RICHOU Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la P u b l i c i t é A . G H I M O T , 3 , r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS (2e) TéL Richelieu 51-76 51-77 2 lignesgroup. С/С/ N a n t e s : 154-28 DIRECTION; GIROUARD & RICHOU Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la P u b l i c i t é A . G H I M O T , 3 , r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS (2e) TéL Richelieu 51-76 51-77 2 lignesgroup. Samedi 17 Décembre 1938 LE NUMÉRO : 20 r Les abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui -i?—- Un Appel de la Presse Française Elle demande au Parlement de mettre fin aux menées étrangères sur notre territoire Au moment ofi le pays, irislruit par l'cx. périonce de deux années de désordre, on. treprend un effort de redressement, 11 im- porte au plus 'haut iJoinl qu'aucune vo- lonté étrangère ne vienne y mettre obsta- cle. Or, il existe sur notre sol une organisa- tion politique qui dépend, au vu et au su de tous, d'un E'tat étranger -.«Но se fait ap- peler le Parli Communiste, el nous l'appel- lerons nous-même ainsi, mais elle n'est pas un parti véritable, car elle ne ¡wursuil ni l'amélioration des institutions républicai- nes, la leur remplacement par d'autres ju- gées meilleures. lintreteime et dirigée par un gouverne- ment étranger, son seul objectif est la rui- ne do la civilisation dei l'Occident. Elle y tend notamment par trois moyens: — La guerre civile ; —• La guerre étrangère ; — La destruction de nos biens et de nos libertés. I. — LE PARTI CamiUNISTE VEUT LA GUERRE, CIVILE Les textes qui témoignent de cette volon- té de guerre civile sont à la disposition de chacun dans les brochures officielles du Parti Communiste. Mais c'est Léon Blum qui a le plus du- rement qualifié le dessein insurrectionnel du Parti Gommuniste, en môme temps que son hypocrisie vis-à-vis de la classe ou- vrière. « Iic Parti Communiste cherche non pas à enrôler les classes prolétariennes qu'il méprise, mais à trier dans son sein une troupe de choc toujours mobilisée, une sorte d'armée de métier de l'insur- rection. » (Bolchevisme et Socialisme, page 16.) II. — LE PARTI COMMUNISTE VEUT LA GUERRE ETRANGERE Les Français s'en sont aperçus au mois de septembre, où le Parti Communiste a tenté par tous les moyens de les jeter con- tre la ligne Siegfried. Mais, bien avant, le même Parti Commu- niste s'était efforcé de nous entraîner à la guerre sous prétexte d'ntervention en Es- pagne. Pourquoi cet acharnement à faire éclater un conflit général ? C'est encore Léon Blum qui se charge de la réponse : « Le Communisme tend à faire naître d'une crise générale, d'une catastrophe quelconque, ce qu'il considère comme la conj onctur e révolutionnaire. Or, la guerre se présente évidemment comme la crise et la catastrophe par excellence... Il s'en- suit que le communisme souffle partout la guerre. ¡Bolchevisme et Socialisme, page 22.J ni. — LE PARTI COMMUNISTE VEUT LA DESTRUCTION DES BIENS ET DES LIBERTÉS La plus haute autorité spirituelle, celle du Pape, a montré à l'univers dans l'En- cyclique Divini Redemptoris (19 mars 19З7) les <c fruits amers » du communisme : a) t le communisme dépouille l'homme de sa liberté > ; b) « le communisme n'a pu et ne pourra réaliser son but, même sur le plan écono- mique » ; c) < nous savons, par des témoignages Qon suspects, qu'en Russie, ce ^u'il s'é- Quatre cent trente jmrnaux, sans distinction d'opinion, se sont mis d'ac- cord pour publier aujourd'hui un ap- pel au Parlement. Ils traduisent le sen- timent général du peuple français sur l'action du Parti Communiste, le dan- ger qu'elle fait courir à la Nation, et la nécessité d'y mettre immédiatement un terme. Voici le texte de cet appel : tait promis, il ne l'a pas tenu; sans compter l'esclavage que le terrorisme a imposé à des millions d'hommes. » Misère, esclavage:, terrorisme, les témoi- gnages abondent sur l'étal réel de la Rus- sie. Le dernier en date, après Smith, Citrine, Kleber Leguay, est celui de M. Soloniovilch, journaliste sportif, qui s'est enfui de Rus- sie, et vient de nous faire dans im livre déchirant la confidence de dix-sept années d'écœurement : c J'essayais de me persuader à moi- même que la récolte allait germer sur cette immense terre russe engraissée par des millions de cadavres et arrosée par la sueur d'un peuple esclave. J'ai perdu jusqu'à cette lueur d'espoir, lors- que j'ai compris que tout ce qui germait dans ce pays n'était pas destiné à la Russie, mais à la Révolution mondiale. » IV. — LE PARTI COMMUNISTE AGENT DE L'ETRANGER Les dirigeants du Parti Communiste prennent leurs ordres à l'étranger. Ils dé- pëndent exclusd(Vemcnt du gouvernement de l'U. R. S. S. Les statuts de l'Internationale Commu- niste imposent en effet : « L'obligation par les organismes su- balternes (c'est-à-dire les sections natio- nales) d'appliquer les décisions des or- ganismes supérieurs du Parti, l'exécu- tion exacte et sans délai des décisions de l'Internationale Communiste. » (Article 5paragraphe C des Statuts de l'Inter- nationale Communisté. Edition de /'Huma- nité 1935, page 81.) Ainsi, les statuts mêmes de rinlernalio- nale Communiste précisent que le Parti Communiste Français n'est qu'un organis- me subalterne, qui doit exécuter obligatoi- rement et sans délai les décisions du gou- vernement de Moscou. Est-ce tolérable ? Les Français peuvent-ils admettre que des députés soient, au Parlement et au bu- reau de la Chambre, non pas les représen- tants de la nation française, mais les com^ mis d'un Etat étranger ? Est-il possible d'accepter que continuent à siéger dans les Commissions parlementai- res de défense nationale des hommes dont la mission est d'affaiblir notre sécurité, et qui doivent compte à ime puissance étran- gère des informations qu'ils reçoivenl à ti- Ire confidentiel ? V. — PUISSANCE DU PARTI COM.\IUNISTE Beaucoup de Franiçais se sentent rassurés par la victoire que le gouvernement vient de remporter sur les éléments de désordre. Ils so trompent gravement. Malgré le discrédit dont il est frappé de- puis le mois de septembre, où il est ap- paru aux yeux de tous comme le parti de la guerre, le Parli Commimisle n'a rien perdu de sa puissance. Aujourd'hui, connue hier, il dispose de moyens financiers considérables. Ses cadres sont intacts. C'est pourquoi nous voyons le Parti Gom- muniste : Pbursuivre l'empoisonnement métho- dique des esprils par une propagande in- cessante ; Fomenter partout les grèves, entrete- nir l'agitation, dresser les Français les uns contre les autres ; Noyauter les administrations publi- ques et privées, afin de pouvoir arrêter à son gré toute la vie du pays ; Exciter les masses populaires contre les Etats voisins • Pousser les omiriers aux excès qui in- disposent le pays et leur portent à eux- mêmes un grave préjudice ; Saboter la défense nationale. VI. LA DISSOLUTION S'IMPOSE Devant cet ensemblé 'dccablant d'activi- tés criminelles, toul Etat soucieux de pré- server son existence prend les mesures de protection qui s'imposent. Dix-huit nations européennes ont dissout le Parti Communiste, afin de redôvenir souveraines chez elles. La France doit, elle aussi, rejeter hors de la communauté nationale toutes les fac- tions que l'étranger a installées sur notre sol et pour commencer, la plus puissantei, la plus active, la plus dangereuse, celle qui aujourd'hui travaille publiquement à bri- ser son effort de redressement : lei Parti Communiste. La presse est bien placée pour connaître le sentiment public. Elle juge l'heure ve- nue d'exprimer la volonté de libération des Français. La question de la légalité el de l'existen- ce do ce soi-disant parti esl désormais po- sée. Au Parlement de s'en saisir. Au Gouvernement de prendre, conformé- ment à la loi, les décisions qu'exige le sa- lut de la Nation. tiiiiiiimiiiimniiiiiiniiiiiiimmim NOUVELLES EXPRESS Devant la Commission du Travail M. Po- maret s'est explicpié sur les décrets-lois du |i'2 novenybre dei^ier tejjnisi que tels sui- tes de la grève du 3o. A la réunion du parti radical indépen- dant, M. Cathala, président, affirme la né- cessité d'une majorité de gouvernement se groupant derrière le cabinet Daladier. Le grand duc Wladimir de Russie, fils et héritier du prétendant, le grand duc Cyrille, est atendu, à Berlin pour Noël. Les délégués de la commission d'études du Haut Comité méditerranéen oirt visité hier Versailles et l'aéroport du Bourget. M. Prot, dépùlé et maire d'une commu- ne de la Somme, est suspendu de ses fonc- tions temporairement pour avoir empêché les ehfants de fréquenter l'école le 3o no- vembre. Le Vote du Budget Le projet de loi tendant à instituer une procédure rapide pour la vote du budget sera discuté. Voici plusieurs années que, pour des rai. sons diverses, note le Le Capital, la discus- sion du budget au Palais-Bourbon est con- sidérablement écourtée : les gouvernements do front populaire ont usé de celte procé- dure connue certains de ceux qui Ponl pré- cédé. H y a donc un peu de la faute de tout le monde, au Pâlais-Bourbon, si le budget n'y est plus examiné avec autant de soin qu'il l'était autrefois. Certains hommes politiques ont manlfes- té ces temps-ci uno opinion que cela ne saurait durer, et qu'il importe de revenir aux usàges anciens. Il serait nécessaire, si l'on veut attein- dre ce but, que les mœùrs parlementaires soient réformées. Les constituants de 187? avaient prescrit que le budget devait être voté par les deux Chambres au cours de la cession ordinaire du Parlement, qui s'ou- vre le deuxième mardi de janvier el qui peut êlre close cinq Inois après. Il n'en a jamais été ainsi. Lo budget depuis que la Constitution de 1875 a été mise en vigueur, n'a jamais été examiné au cours de la session ordinain du Parlement. H a toujours fallu que le Chef de l'Etat convoquai uno session extra ordinaire pour l'étude du budget: encore celui-ci a-t-il été très souvent volé avec plu sieurs mois de retard, la Cliambre ayant ou recours à l'expédient des douzièmes pro- visoires. Il serait bon que l'on revînt sinon aux prescriptions constitutionnelles qui n'onl jamais été observées du moins à la coutu- me qui veut que le budget soit discuté au cours de la session extraordinaire de lii, d'année et voté avant le 3i décembre. Mais pour y parvenir, il conviendrait de voter cette année le budget à sa date nor- male. Le Sénat fait, chaque année, la preu- ve qu'on peut discuter sérieusement^ le bud- get en quelques jours. Le tout est d'éviter les discours inutiles et de présenter bièvi- ment les observalions nécessaires. En marge. Pondant que les grévistes du Havre es- sayaient do venger M. .louhaux de l'échec lamentable du 3o novembre, il est certain que le travail reprenait partout et qu'en lout cas, le gouvernement s'efforçait d'as- surer la reprise du travail et le respect des contrats. Les capitaux rentrent. L'argent est à meilleur marché. Lo taux des bons du Tré- sor s'est abaissé à i 3/4 %. Le redressement français est bien amorcé. Le contrarier serait un crime impardon- nable. Seulement, il est nécessaire que le gou- vernement ])oursuive sans faiblir l'œuvre de restauration de l'autorité ; sans (juoi, rien de durable ne sera atteint. * * * M. Marcel Régnier remarque qu'il a fal- lu la menace de guerre, s'ajoutant à la me- nace de faillite pour que le gouvernement sorte de ses hésitations et de ses tergiver- sations. Or, la situation ne piouvait durer. La C. G. T. pouvoir illégitime opposait ses plans, ses volontés, son atition, à celle d'un gou- vernement qui s'était, par avance, pronon- cé on faveur d'une classe et contre la na- tion. Véritable dictature du prolétariat et con- ception totalitaire qui supiirimail la démo- cratie et abaissait la l''rance. I.a réaction s'est produite el il faut qu'elle Iriomplio de la tyrannie d'une classe. * * * Que la gouvernement national ne cède pas devant les prétentions Vie la démagogie. Sans quoi, tout lo bénéfice de ces derniera tenqjs serait irrémédiableinent ¡lerdu. On entend de toutes jiarts des gens ]iro- tester contre la fornuilo si juste, si néces- saire ,si conforme aux princijies de la Ré- volution fraufiiise, de l'élargissement do l'assiette de l'inqiôt. Si l'on veut le redressement économique, qui profilera au travail comme au capital, il faut accepter les sacrifices liscaux indis- pensables. Rien n'est i)lus naturel (pie la règle qui réclame îi chaque Français une contribution proportionnelle à ses moyens et facultés. E^l-il jiossible qu'ajirès G8 ans de Républiqu(3 il soit encore nécessaire d'enseigner cela au jjenide français? 0-. A. §§§ Grève et Congés payés о La tentative de grève générale du 3o no- vembre dernier s'esl terminée par un échec. Cet échec constitue une victoire pour îa France, victoira dont los princi])aux arti- sans ont élé les iiombreux ouvriers (lui, par leur travail, ce jour-là, ont manifesté leur désir d'ordre el do paix. Quelques-uns cependant, égarés par de mauvais bergers, ont délaissé, le oo no- vembre, leurs occupations habituelles. Ils ont fail grève el par là même, rom- p i leur contrat de Iravail. Certains oiil été licenciés, mais qu(?((ue- fois aussi réembauchés jiar leurs em - ployeurs qui consentaient à ne ¡)rendro au- cune sanction contre eux. Mais alors quelle est leur situation juri- dique Que deviennent les avantages (lui décou- laient do leur précédent contrat Je travail La réponse nous esl fournie par un ar- rêt de la Ghambre Sociale de la Cour de Cassation arrêt qui vient de fixer la juris- prudence, jusque là divisée sur co point, La Cour Suprême reconnaît quo la riî^î- liation du contrat de travail par le fail du travailleur ou par suite d'une faute lour- de de ce dernier, avant que le temps île présence nécessaire soil acquis, enlève tout droit au congé, mais elle décide fyd'en cas de rupture du contrat de Iravail ])ar fait de grève, si le patron réembauche le tra- vailleur en décidant qu'aucune sanction ne sera prise pour fail de grève, le travaiHiiur bénéficie de tous les avantages (¡ni lui élaient consentis par son précédent contrat el garde lous ses droits au congé anmui. Cette décision que certains juristes peu- vent critiquer du point de vue droit pur^ doit cependant êlre ajiiirouvéo car elle nous paraît équitable et il est nécessaire e)i ma- tière de droit social de laisser à l'équité une place i)répondérante, celle-ci ne pou- vant que favoriser ce (jue nous désirons tous : un apaisement générateur dei travail et de progrès. Simone CENTS, Avocat à la Cour de Paris LES SUITES DE LA TENTATIVE DE GREVE GENERALS Pendant que le Sénat examinera le bud- get, le groupe socialiste de la, Chambre de- mandera à cette assemblée, note Le Capi- tal, d'adbpter une préposition d'amnistie pour tous les faits relatifs à la joui-née da 3o novembre, et aux dernières grèves.

La quittanc es présentéte à l'abonne é sans …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · treprend un effor dte redressement 1 im1, - porte au plu 'haus

  • Upload
    buidang

  • View
    213

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

94'° Année-№ 101 ABONNEMENTS

Maine-et-Loire & Limitrophes

Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr.

n dehors des limitrophes: 22f ' .60

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 2.75 Réclames, — 2 fr. Faits locaux, — 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires ¿à d'Avis Divers

— F O N D É E N 1 8 4 1 —

P A R A I S S A N T L.E M E R C R E D I E T L E S A M E D I

RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR Téléphone : 1 - 9 5

D I R E C T I O N ; G I R O U A R D & R I C H O U P o u r la P u b l i c i t é ex t ra - rég ionale , s 'adresser à l a Publ ic i té A . G H I M O T , 3 , r . d ' A m b o i s e (coin r . R i c h e l i e u ) P A R I S (2e) TéL R i c h e l i e u 5 1 - 7 6 51-77 2 lignesgroup. С/С/ N a n t e s : 1 5 4 - 2 8 D I R E C T I O N ; G I R O U A R D & R I C H O U P o u r la P u b l i c i t é ex t ra - rég ionale , s 'adresser à l a Publ ic i té A . G H I M O T , 3 , r . d ' A m b o i s e (coin r . R i c h e l i e u ) P A R I S (2e) TéL R i c h e l i e u 5 1 - 7 6 51-77 2 lignesgroup.

Samedi 17 Décembre 1938

LE NUMÉRO :

2 0 r L e s abonnements sont payables d'a-

vance et l ' accepta t ion de trois nu-

méros engage pour une année .

L a quittance est présentée à l 'abonné

sans dérangement pour lui

- i ? — -

Un Appel de la Presse Française Elle demande au Parlement de mettre fin aux menées étrangères

sur notre territoire Au moment ofi le pays, irislruit par l'cx.

périonce de deux années de désordre, on. treprend un effort de redressement, 11 im-porte au plus 'haut iJoinl qu'aucune vo-lonté étrangère ne vienne y mettre obsta-cle.

Or, il existe sur notre sol une organisa-tion politique qui dépend, au vu et au su de tous, d'un E'tat étranger -.«Но se fait ap-peler le Parli Communiste, el nous l'appel-lerons nous-même ainsi, mais elle n'est pas un parti véritable, car elle ne ¡wursuil ni l'amélioration des institutions républicai-nes, la leur remplacement par d'autres ju-gées meilleures.

lintreteime et dirigée par un gouverne-ment étranger, son seul objectif est la rui-ne do la civilisation dei l'Occident.

Elle y tend notamment par trois moyens: — La guerre civile ; —• La guerre étrangère ; — La destruction de nos biens et de nos

libertés.

I . — LE PARTI CamiUNISTE VEUT LA GUERRE, CIVILE

Les textes qui témoignent de cette volon-té de guerre civile sont à la disposition de chacun dans les brochures officielles du Parti Communiste.

Mais c'est Léon Blum qui a le plus du-rement qualifié le dessein insurrectionnel du Parti Gommuniste, en môme temps que son hypocrisie vis-à-vis de la classe ou-vrière.

« I ic P a r t i Communis te cherche non pas à enrô ler l e s c l a s s e s p r o l é t a r i e n n e s qu' i l méprise , m a i s à t r i e r dans son se in u n e t roupe de choc t o u j o u r s mobi l i sée , une sor te d 'armée de m é t i e r de l ' insur-rect ion. »

(Bolchevisme et Socialisme, page 16.)

II. — LE PARTI COMMUNISTE VEUT LA GUERRE ETRANGERE

Les Français s'en sont aperçus au mois de septembre, où le Parti Communiste a tenté par tous les moyens de les jeter con-tre la ligne Siegfried.

Mais, bien avant, le même Parti Commu-niste s'était efforcé de nous entraîner à la guerre sous prétexte d'ntervention en Es-pagne.

Pourquoi cet acharnement à faire éclater un conflit général ?

C'est encore Léon Blum qui se charge de la réponse :

« L e Communisme t e n d à fa i re n a î t r e d 'une c r i s e généra le , d'une ca tas t rophe que lconque , ce qu'i l considère c o m m e la c o n j o n c t u r e révolut ionnaire . Or, l a g u e r r e se p r é s e n t e é v i d e m m e n t comme la cr i se e t l a c a t a s t r o p h e p a r excel lence. . . I l s 'en-s u i t que le c o m m u n i s m e souffle par tout la guerre .

¡Bolchevisme et Socialisme, page 22.J

ni. — LE PARTI COMMUNISTE VEUT LA DESTRUCTION

DES BIENS ET DES LIBERTÉS

La plus haute autorité spirituelle, celle du Pape, a montré à l'univers dans l'En-cyclique Divini Redemptoris (19 mars 19З7) les <c fruits amers » du communisme :

a) t le c o m m u n i s m e dépouille l 'homme de sa l iber té > ;

b) « le c o m m u n i s m e n'a pu et ne pourra réa l i se r son but , m ê m e sur le p lan écono-m i q u e » ;

c) < nous savons, p a r des t émoignages Qon suspects , qu'en R u s s i e , ce ^u'il s'é-

Quatre cent trente jmrnaux, sans distinction d'opinion, se sont mis d'ac-cord pour publier aujourd'hui un ap-pel au Parlement. Ils traduisent le sen-timent général du peuple français sur l'action du Parti Communiste, le dan-ger qu'elle fait courir à la Nation, et la nécessité d'y mettre immédiatement un terme.

Voici le texte de cet appel :

t a i t p r o m i s , i l ne l 'a pas t e n u ; s a n s compter l ' esc lavage que le t e r r o r i s m e a imposé à des mi l l ions d'hommes. »

Misère, esclavage:, terrorisme, les témoi-gnages abondent sur l 'étal réel de la Rus-sie.

Le dernier en date, après Smith, Citrine, Kleber Leguay, est celui de M. Soloniovilch, journaliste sportif, qui s'est enfui de Rus-sie, et vient de nous faire dans im livre déchirant la confidence de dix-sept années d'écœurement :

c J ' e s s a y a i s de m e p e r s u a d e r à moi-m ê m e que la récol te a l la i t g e r m e r s u r ce t te i m m e n s e t e r r e r u s s e e n g r a i s s é e p a r des mi l l ions de c a d a v r e s e t arrosée p a r la s u e u r d'un peuple esc lave . J ' a i perdu j u s q u ' à ce t te l u e u r d'espoir, lors-que j ' a i compr is que tout ce qui g e r m a i t dans ce p a y s n 'é ta i t pas dest iné à la Russ ie , m a i s à l a Révolut ion mondiale . »

IV. — LE PARTI COMMUNISTE AGENT DE L'ETRANGER

Les dirigeants du Parti Communiste prennent leurs ordres à l'étranger. Ils dé-pëndent exclusd(Vemcnt du gouvernement de l'U. R. S. S.

Les statuts de l'Internationale Commu-niste imposent en effet :

« L 'obl igat ion p a r les o r g a n i s m e s su-b a l t e r n e s (c 'est-à-dire les sec t ions nat io-na les ) d 'appl iquer les décis ions des or-g a n i s m e s supér ieurs du P a r t i , l 'exécu-t ion exac te e t s a n s délai des décis ions de l ' I n t e r n a t i o n a l e Communis te . »

(Article 5paragraphe C des Statuts de l'Inter-nationale Communisté. Edition de /'Huma-nité 1935, page 81.)

Ainsi, les statuts mêmes de rinlernalio-nale Communiste précisent que le Parti Communiste Français n'est qu'un organis-me subalterne, qui doit exécuter obligatoi-rement et sans délai les décisions du gou-vernement de Moscou.

Est-ce tolérable ? Les Français peuvent-ils admettre que

des députés soient, au Parlement et au bu-reau de la Chambre, non pas les représen-tants de la nation française, mais les com^ mis d'un Etat étranger ?

Est-il possible d'accepter que continuent à siéger dans les Commissions parlementai-res de défense nationale des hommes dont la mission est d'affaiblir notre sécurité, et qui doivent compte à ime puissance étran-gère des informations qu'ils reçoivenl à ti-Ire confidentiel ?

V. — PUISSANCE DU PARTI COM.\IUNISTE

Beaucoup de Franiçais se sentent rassurés par la victoire que le gouvernement vient de remporter sur les éléments de désordre.

Ils so trompent gravement. Malgré le discrédit dont il est frappé de-

puis le mois de septembre, où il est ap-paru aux yeux de tous comme le parti de

la guerre, le Parli Commimisle n'a rien perdu de sa puissance.

Aujourd'hui, connue hier, il dispose de moyens financiers considérables. Ses cadres sont intacts.

C'est pourquoi nous voyons le Parti Gom-muniste :

— Pbursuivre l'empoisonnement métho-dique des esprils par une propagande in-cessante ;

— Fomenter partout les grèves, entrete-nir l'agitation, dresser les Français les uns contre les autres ;

— Noyauter les administrations publi-ques et privées, afin de pouvoir arrêter à son gré toute la vie du pays ;

— Exciter les masses populaires contre les Etats voisins

• Pousser les omiriers aux excès qui in-disposent le pays et leur portent à eux-mêmes un grave préjudice ;

— Saboter la défense nationale.

VI. LA DISSOLUTION S'IMPOSE

Devant cet ensemblé 'dccablant d'activi-tés criminelles, toul Etat soucieux de pré-server son existence prend les mesures de protection qui s'imposent.

Dix-huit nations européennes ont dissout le Parti Communiste, afin de redôvenir souveraines chez elles.

La France doit, elle aussi, rejeter hors de la communauté nationale toutes les fac-tions que l'étranger a installées sur notre sol et pour commencer, la plus puissantei, la plus active, la plus dangereuse, celle qui aujourd'hui travaille publiquement à bri-ser son effort de redressement : lei Parti Communiste.

La presse est bien placée pour connaître le sentiment public. Elle juge l 'heure ve-nue d'exprimer la volonté de libération des Français.

La question de la légalité el de l'existen-ce do ce soi-disant parti esl désormais po-sée.

Au Parlement de s'en saisir. Au Gouvernement de prendre, conformé-

ment à la loi, les décisions qu'exige le sa-lut de la Nation.

t i i i i i i i m i i i i m n i i i i i i n i i i i i i i m m i m

NOUVELLES EXPRESS

Devant la Commission du Travail M. Po-maret s'est explicpié sur les décrets-lois du |i'2 novenybre dei^ier tejjnisi que tels sui-tes de la grève du 3o.

A la réunion du parti radical indépen-dant, M. Cathala, président, affirme la né-cessité d'une majorité de gouvernement se groupant derrière le cabinet Daladier.

Le grand duc Wladimir de Russie, fils et héritier du prétendant, le grand duc Cyrille, est atendu, à Berlin pour Noël.

Les délégués de la commission d'études du Haut Comité méditerranéen oirt visité hier Versailles et l'aéroport du Bourget.

M. Prot, dépùlé et maire d'une commu-ne de la Somme, est suspendu de ses fonc-tions temporairement pour avoir empêché les ehfants de fréquenter l'école le 3o no-vembre.

Le Vote du Budget Le projet de loi tendant à instituer une

procédure rapide pour la vote du budget sera discuté.

Voici plusieurs années que, pour des rai. sons diverses, note le Le Capital, la discus-sion du budget au Palais-Bourbon est con-sidérablement écourtée : les gouvernements do front populaire ont usé de celte procé-dure connue certains de ceux qui Ponl pré-cédé.

H y a donc un peu de la faute de tout le monde, au Pâlais-Bourbon, si le budget n'y est plus examiné avec autant de soin qu'il l'était autrefois.

Certains hommes politiques ont manlfes-té ces temps-ci uno opinion que cela ne saurait durer, et qu'il importe de revenir aux usàges anciens.

Il serait nécessaire, si l'on veut attein-dre ce but, que les mœùrs parlementaires soient réformées. Les constituants de 187? avaient prescrit que le budget devait être voté par les deux Chambres au cours de la cession ordinaire du Parlement, qui s'ou-vre le deuxième mardi de janvier el qui peut êlre close cinq Inois après. Il n'en a jamais été ainsi.

Lo budget depuis que la Constitution de 1875 a été mise en vigueur, n'a jamais été examiné au cours de la session ordinain du Parlement. H a toujours fallu que le Chef de l'Etat convoquai uno session extra ordinaire pour l'étude du budget: encore celui-ci a-t-il été très souvent volé avec plu sieurs mois de retard, la Cliambre ayant ou recours à l'expédient des douzièmes pro-visoires.

Il serait bon que l'on revînt sinon aux prescriptions constitutionnelles qui n'onl jamais été observées du moins à la coutu-me qui veut que le budget soit discuté au cours de la session extraordinaire de lii, d'année et voté avant le 3i décembre.

Mais pour y parvenir, il conviendrait de voter cette année le budget à sa date nor-male. Le Sénat fait, chaque année, la preu-ve qu'on peut discuter sérieusement^ le bud-get en quelques jours. Le tout est d'éviter les discours inutiles et de présenter bièvi-ment les observalions nécessaires.

En marge.

Pondant que les grévistes du Havre es-sayaient do venger M. .louhaux de l'échec lamentable du 3o novembre, il est certain que le travail reprenait partout et qu'en lout cas, le gouvernement s'efforçait d'as-surer la reprise du travail et le respect des contrats.

Les capitaux rentrent. L'argent est à meilleur marché. Lo taux des bons du Tré-sor s'est abaissé à i 3/4 %. Le redressement français est bien amorcé.

Le contrarier serait un crime impardon-nable.

Seulement, il est nécessaire que le gou-vernement ])oursuive sans faiblir l'œuvre de restauration de l'autorité ; sans (juoi, rien de durable ne sera atteint.

* * *

M. Marcel Régnier remarque qu'il a fal-lu la menace de guerre, s'ajoutant à la me-nace de faillite pour que le gouvernement sorte de ses hésitations et de ses tergiver-sations.

Or, la situation ne piouvait durer. La C. G. T. pouvoir illégitime opposait ses plans, ses volontés, son atition, à celle d'un gou-vernement qui s'était, par avance, pronon-cé on faveur d'une classe et contre la na-tion.

Véritable dictature du prolétariat et con-ception totalitaire qui supiirimail la démo-cratie et abaissait la l''rance. I.a réaction s'est produite el il faut qu'elle Iriomplio de la tyrannie d'une classe.

* * *

Que la gouvernement national ne cède pas devant les prétentions Vie la démagogie. Sans quoi, tout lo bénéfice de ces derniera tenqjs serait irrémédiableinent ¡lerdu.

On entend de toutes jiarts des gens ]iro-tester contre la fornuilo si juste, si néces-saire ,si conforme aux princijies de la Ré-volution fraufiiise, de l'élargissement do l'assiette de l'inqiôt.

Si l'on veut le redressement économique, qui profilera au travail comme au capital, il faut accepter les sacrifices liscaux indis-pensables. Rien n'est i)lus naturel (pie la règle qui réclame îi chaque Français une contribution proportionnelle à ses moyens et facultés. E^l-il jiossible qu'ajirès G8 ans de Républiqu(3 il soit encore nécessaire d'enseigner cela au jjenide français?

0-. A.

§§§

Grève et Congés payés о

La tentative de grève générale du 3o no-vembre dernier s'esl terminée par un échec.

Cet échec constitue une victoire pour îa France, victoira dont los princi])aux arti-sans ont élé les iiombreux ouvriers (lui, par leur travail, ce jour-là, ont manifesté leur désir d'ordre e l do paix.

Quelques-uns cependant, égarés par de mauvais bergers, ont délaissé, le oo no-vembre, leurs occupations habituelles.

Ils ont fail grève el par là même, rom-p i leur contrat de Iravail.

Certains oiil été licenciés, mais qu(?((ue-fois aussi réembauchés jiar leurs em -ployeurs qui consentaient à ne ¡)rendro au-cune sanction contre eux.

Mais alors quelle est leur situation juri-dique

Que deviennent les avantages (lui décou-laient do leur précédent contrat Je travail

La réponse nous esl fournie par un ar-rêt de la Ghambre Sociale de la Cour de Cassation arrêt qui vient de fixer la juris-prudence, jusque là divisée sur co point,

La Cour Suprême reconnaît quo la riî^î-liation du contrat de travail par le fail du travailleur ou par suite d'une faute lour-de de ce dernier, avant que le temps île présence nécessaire soil acquis, enlève tout droit au congé, mais elle décide fyd'en cas de rupture du contrat de Iravail ])ar fait de grève, si le patron réembauche le tra-vailleur en décidant qu'aucune sanction ne sera prise pour fail de grève, le travaiHiiur bénéficie de tous les avantages (¡ni lui élaient consentis par son précédent contrat el garde lous ses droits au congé anmui .

Cette décision que certains juristes peu-vent critiquer du point de vue droit pur^ doit cependant êlre ajiiirouvéo car elle nous paraît équitable et il est nécessaire e)i ma-tière de droit social de laisser à l'équité une place i)répondérante, celle-ci ne pou-vant que favoriser ce (jue nous désirons tous : un apaisement générateur dei travail et de progrès.

Simone CENTS, Avocat à la Cour de Paris

LES SUITES DE LA TENTATIVE DE GREVE GENERALS

Pendant que le Sénat examinera le bud-get, le groupe socialiste de la, Chambre de-mandera à cette assemblée, note Le Capi-tal, d'adbpter une préposition d'amnistie pour tous les faits relatifs à la joui-née da 3o novembre, et aux dernières grèves.

L'EXAMEN DU BUDGET

A la Conférence des Présidents de grou-pes convoqués pour organiser le débat bud-gétaire, M. Reynaud a présenté, an nom du Gouvernement:, des propositions pour faire aboutir la discussion dans la nuit de jeudi à vendredi prochain, vers 4 heures du ma-tin.

Les horaires furent ainsi prévus : jeudi deux séances, de 17 heures à ig heures el di 21 heures à minuit. Vendredi, trois sé-ances, de g heures à 12 heures,'de ¡âheures à 19 heures et de 21 heures à minuit.

Samedi, séances seulement le nuutin el l'apr-ès-midi.

Lunch), mardi, m.e\tici-edi, trois séandes; jeudi, trois séances également, celle de la nuit étant pfolc\ngée jusqu'à épui-sement du débat.

§§§ LA MODIFICATION DE LA LOI

SUR LE RECRUTEMENT

Le projet de loi adopté au début de Ip- sé-ance de jeudi, relatif au recrutement de l'Armée, est. ainsi conçu :

(( Tout homme du service auxiliaire pré-sent sous les drapeaux pourra être présenté d'office devant une commission de réforme et s'il:, a. élé reconnu apte, à être varsé ou reversé dans le serui\cé armé par décision de cette commission ».

LES PREROGATIVES DU SENAT On sait que la Sénat, à la demande du

Président de la Républic¡ue, peut dissoudre la Chan^bre. Les partis d'extrême-gauche, trouvent ce pouvoir exorbitant. Mais, en oclllobre dernier, les électeurs sénatoriaux de l'a série A, qui n'est certairuiment pas une série réactionnaire, ont donné tort à ceux qui voulaient rogner les prérogatives du Séna<l.

L'offensive contre le Sénat a piteusemeni échoué. M. Frossard avait raison d'écrire : uLa preuve est faite qu'à mains de sortir de la légalité, on ne peut gouverner san.H le Sénai, ni contre lui ».

t'-RANCE ET GRANDE-BRETAGNE

Lo ferme avertissement donné û l'Italie ixir M. Georges Bonnal et la réaffirmation ¡mr lui de la déclaration de M. Yiron Deihos du ![ décembre 1986, assurant la Grande-Bretagne de l'aide immédiate de lia France en cas d'agression non provocpiée, sont l'objet des manchettes des journaux anglais qui rei>rad'uisenl également en bonne pla-ce la déclaration de M. Chamberlain aU'su-jet de la Tunisie.

§§§ — LA GUERRE SINO-JAPONAISE

On annonce de source chinoise que le co/nmandement japonais aurait fail des proposilions de paix à la Chine. Les condi-tions, proposées seraient, d'après Le Capilal, en dehors de la démission de Tchang Kal Sl^ek comme chef de gauvérnement, la re connaissance du Mandchukuo et de la Mon-golie comme dépendances du Japon, l'al-Iribution au Japon du privilège d'exidc:-tation des ressources en charbon, fer et

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N° 3 — 17 Décambre

La Dame de ia Blanche Roque

colon, de la Chine du Nord et l'adhésion, de la Chine au pacte anti-komintern Rome-Berlin-Tokia.

LE TiniBRE A N T I T U B E R C U L E U X «NET & PROPRE»

pur MARIIÎ LB MlÎiHE

(SUITE)

Mer sauvage el qui semljlait inviolée il fallail fouiller ni inulieusenienl Tespaco pour y découvrir les po'uils blancs do deux ou trois voiles, effacées coninio des éloiles de sixième grandeur au fond du firmament Un minuscide port de pCche, le seul qu existât sur ces côtes, se cachait derrière uno pointe. De la idace où se tenait la .ieune fille, aucim chalet n'était visible CopendanI, parmi lo chaos rocheux où la giganlesquo nuiraille iilongeait ses base/s un groupe do jeunesse élail installé com m e ' d a n s une ])ropriélé familiale. Deux cri fanis ("u sarraiis, této nue O't iiieds nus l>arbolaieiil dans une fUuiue; un adolescen déguingandé maniait un appareil photo graphiiiue, el discutait avec une fillette de tieize ans. nu peu boulotte, aux joues rou ges. Dans un coin s'isolait une petite per sonne blonde, conqdètement insouciante des faits et gestes d 'aulrui : c 'étai t Colette i la très élégante, la fille ainée des Gizord. ^

. AIMEZ-VOUS LES •

AíaiBTIvZ LE' TIMBRE ANTlTUBERGUir.EUX

L'enfant est trop souvent la viclime in-nocenta d 'un milieu contaminé par la tu-berculose. On assure son avenir, on le sau-ve, en le pla|Ç)ant dans un milieu sain, el médicalement surveillé.

1.0 vaccin R. G. G. nous apporte un su]i-plément de garantie. GrAco au produit du Timbro Antituberculeux, les dispensaires mull ipl ient les placements d'enfants et in-tensifient leur action do prophylaxie.

En 1921, avant les campagnes du Timbre les placements élaient au nondn-o de 770 ; en 190G, /i8.5io enfants do moins de i5 ans ont été placés par les dispensaires antitu-berculeux. Les placements ont été tous 03 fois plus nombreux: qu'avant 1921.

Achetez tous le Timbre Antituberculeux. <c NET ET r-ROPRE »

LOCÂLE ET RÉGIONALE

MEMENTO HEBDOMADAIRE Pharmacies de service :

Demain Dimanche el Lundi matin : Mme LE MENAGH, avenue David-d'Angers Garage demain dimanche : M. BOUTIN, 81, rue d'Orléans, tél. : 3-/Î9.

Conférences d'Action Sociale Catholique

La deuxième conférence ouverte aux hommes et aux dames des oeuvres catholi-ques, sera donnée lundi pi-ochain, 19 dé-cembre, à 20 h. 3o, salle du cercle. Saint-Nicolas, rue Gourcouronne, par M. l 'abbé Gourdon, professeur à l 'Univers i lé d'An-gers, sur le sujet suivant : « Les organisai-tions ouvrières à tendances marxistes : la C. G. T, ».

SOCIÉTÉ DES LETTRES. SCIENCES & ARTS DU SAUMUROIS

CONEERENGE DE M. ROIXAND ENGERAND Comme nous l 'avions préx^u, la confé-

rence de M. Rolland Engerand sur les lan-ternes des morts, qui a eu lieu à la réu-nion de la Société du 4 décembre, a obte-nu le plus vif et le plus légitime succès.

M. R. Engerand élai l déjà connu des Saumurois; magnif ique soldat, grand bles-sé de guerre, il est en môme tenqis l 'un des meilleurs de la bri l lante équipe des écrivains tourangeaux.

La Société des Lettres, Sciences et Arts dont il esl membre, est en droit de le coniptcT parmi ses meil leurs collabora-teurs; iilraieurs des publications les plus br i l l an tes 'de M. EIngerand ont à maintes

rei)rises, conijilélé des éludes déjà parues dans le bullet in, notamment : en ce ipii concerne ia chevauchée de Jeanne d'Arc et Anatole France.

Cette collaboration se continue encore à r i ieure actuelle, puisque M- Engerand a été chargé par unei de nos plus puissantes firmes cinématographiques de faire un scénario documentaire sur la Touraine qui sera complété par un docuinenlaire sur lo Saumurois, dont la rédaction est confiée au président do notre Société.

Mais voici on ([uelques mots lo résumé de la communication de M. Engerand .

(( lilevées pour honorer les défunts et réclamer les jirières des vivants, les lan-ternes des morts Irouvbnt teur emplace-ment en général, dans les cimetières.

» De style roman ou ogival, renaissance ou classi(iue, les lanternes de® morls sont d i formes très variées : cylindri(iue, car-rée, octogonale, construites en pierre meu. lière ou en granit .

» Leur centre de ra^onnemenl était Li-moges (Haute-Viennc^f^iuis leur nomor» et leur densi té diminue en s 'é loignant dans les dé])artements l imitrophes; en réa-lité elles semblent cependant être l 'apa-nage do l 'ancien duché d'Aquitaine, c'est-à-dire d 'or lg jne purement celtique.

» Par ailleurs, puisque presiiuc toujours à pro.vimilé d 'une abbaye bénédictine, les bénédicl ins en furent sans doute, sinon les créateurs, du moins les propagateurs.

» Elles se composent en principe d'un pilier creux, surmonté d 'un lanterneau a-jouré; une croix surmonte le lanterneau, au pied de l'édifice existe toujours une Da-ble d'autel. La nuit un fanal élai l î i ïonlé, par divers procédés, dans le lanlerneau.

» Dans le midi de la France, les lanter-nes sont parfois accolées aux églises ou à des chapelles sépulcrales inqjcrsoimelles. Ailleurs, les lanternes des morts sont quel-quefois dédiées à un saint (exemple à Sau-mur , Saint Nicolas et à Fontevrault, Sainte Catherine). Parfois, gn^ce à un dispositif spécial, elles avaient u n double but : éclai-roc le tabernacle el le chanq) des morts.

» Actuellement on a hemeusement réno-vé la pieuse coutume des lanternes des morts : le m o n u m e n t de Sion-Vaudémont, élevé à la mémoire de Maurice Barrés, les lanternes des cimelières militaires (Douau-

j mont) , et môme la f lamme du Soldat In-connu, à l 'Arc de Triomphe, en sont les plus récents exemples.»^

Cette conférence a ^ é rendue plus in-téressante encore par la présentation de remarquablfes documents pholographiquics qui ont pu être projetés à l 'écran grilce à l 'obligeance do la Société des Cyclos-Tou-risles qui, très aimablemotit; avait b ien voulu prôtcr ,pour la circonstance, sa lan-terne et son matériel.

§§§-

Parti Social Français La réunion mensuelle aura lieu mercredi

i 21 décembre, à 20 heures 3o, à l ' iiôtel de Londres.

Le Président de la Fédération départe-mentale viendra tout spécialement pour faire connaître les directives données à la suile du dernier Congrès National du parli .

Tous los adhérents de Saumur e l des communes faisant partie de la section sont

priés do bien vouloir assisier à ce l le impor-tante réunion.

Lo turban rayé qui la coiffait laissait échapper des frisons savants. Ayant lu quolciues pages d 'un roman, elle avait glis-sé lo volume dans sa pocho, et elle rêvait, faisant miroiter do petits coquillages au creux de sa main .

Mario-.Teanne toul en Iravaillant, sur-veillait les benjamins .

Nu-tête, elle aussi, dans l 'ombre de la falaise, elle offrait à la brise mar ine ses grands traits et sa chevelure b r u n e que dégageait son front, sans égard pour la mode. Ses tresses lourdes étaient massées sur la nuque fine, où s 'attachait une sim-ple robe de toile gris bleu. Elle n 'étai t pas jolie, à proprement parler: ello était mieux ; son visage rayonnant de volonté et d'intel-ligence a\iait u n caractère frappant, et de jeunesse admirablement épanouie, de son regard si^ricux, pur et profond, émanait u r charme indicible.

Elle souriait aux enfants de temps à au-lre. el le moindre sourire mettait ime noto de douceur extrême dans la gravité habiluello de sa physionomie.

Lo pholograpbe et son acolyte s'appro-chèrent :

— Allons, dil la fillette aux joues rou-ges, prépare loi à ix)ser, ma belle Marie-Jeanne. Comme lu es fraîche, aujourd'hui .

— La pholographie n'en dira rien-—• Si, si : les yeux du cœur verront les

couleurs sur l ' image. El Pierrette embrassa impétueusement

sa cousine, son mentor, son idéal ! Peu après, lo frère et la sœur, ayant

achevé l 'opéralion, s'en allèrent, ( i j l c l te s'était déjà éclipsée. La Petite Suzon de neuf ans avail détaché d 'un rocher des algues ^ u r p r e s , fi^ncs comme des toiles d'araignée, et vint offrir le cadeau à Marie-Jeanne ; le turbulent Tiennot qui se li-^3rait à une gymnastique interdite fut mis à la raison par sa grande cousine. Celui-ci aperçut bientôt la silhouette de Maxime Gizord, dans l 'éclat du soleil qui gagnait l 'anse. Tiennot imitant Suzon, faisait le Cillin, sans tenir rigueur à celle qui le gar. dait pr.soimier. L'arrivant contemplait avec délices le tableau formó par Marie-Joanno et les deux petits.. . Qu'il la voyait bien dans ini rôle de mère.

Il s'approcha. La jeune fille et lui cau-sèrent quelques instants. De vieux souve-nirs s'évoquèrent; l 'enjouement des mois dissinmlail u n e émotion très douce.

Maxime et Marie-Jeanne avaient joué en-semble, lout enfants; longtemps ils s'étai-ent regardés conune frèro et sœur. . . Et puis, Marie-.Teanne a w i l entrevu peu à peu l'avenir i)ossible... l 'avenir souhaitable et de tout repos.

Elle avait pour Maxime une sincère af-fection; il était bon, chrél ien; ils se com-prenaient; ils pouvaient s'appuyer l 'un sur l 'autre. Oui, elle l 'épouserait avec bon-heiu-, . si Dieu voulait ; et pourquoi ne vou-drailril pas.» La maison des Gizord s'ou-

PARTI DÉMOCRATE POPULAIRE Comité de Saumur

La réunion mensuelle de décembre aura lieu ce soir samedi 17 courant, à 20 h. 3o précises, sallei de la Just ice de Paix.

Questions diverses.

NOS COMPATRIOTES AUjX, AMIS DES ARTS

Nous recevons los éloges les plus flalleurs do trois œuvres exiiosées i)ar notre distin-guée compatriote, Mlle Chiudie Korlhals ; la jeune sculj)teur a présenté en effet ((Sou-rire do cheftaine », (( Coq do combat » et <( une médaille du D'' Charles Martin, chi-rurgien ».

Ces oeuvres sont fort remarquées au Sa-lon et font honneur à leur auteur que nous félicitons sincèrement.

PRIPK D B L ' A G A D E M I E , D E M E D E Q N E

Nous sommes heureux de relever, dans los i)rix décernés celto année, le n o m du lioulenanl-colonel vélérinairo Marcenac, di-recteur de l 'enseignement vétérinaire à l 'E-cole de Cavalerie, vice-jH'ésident de la So-ciété des Lettres, Sciences e l Arts du Sau-nmrois qui a obtenu u le prix Monbinne » pour : (( L'aneslhésie générale du cheval »

Nos très sincères félicitations au distin-gué et docte professeur agrégé vétérinaire.

§§§

LA FOIRE AU MIEL

Rappelons que cel le manifestation a lieu aujourd'hui samedi et demain dimanche, place de la Bilange, face aux magasins Bros-sier et Pitois. Nous engageons nos lecteurs à y faire une visite.

Coflseil Général de Maine-S-Loi e L ' E L E C n O N DE VIJIIERS

Voici les résulals de l 'élcclion au Conseil Général qui a eu lieu dimanche dernier dans le canton de Vihiers.

Inscrits . . . . . . 4.244 Votants 3.o34 Suffrages exprimé s . 2.849

Ont obtenu : M. DE CHAMPAGNT. .2.83o voix ELU

Divers 19 voix

§§§ PRÉFECTURE DE MAINE-(&-LOIRE

APPELEA'nONS D'0R,TGHNT3 GONTrR,OLEÉS

La Plrjéfecture 7ious communique :

Les propriélairasi vj.Liicult|e;urs récoltants sont informés, qu'en exécution d ' u n e dé-cision du 3 décembre courant de M. le Ministre de l 'Agriculture, ils sont admis, dès maintenant , et jusqu'à u n e date qui sera portée à leur connaissance par la voie de la presse, à revendiquer comme com-plément à leur déclaration de récolte, les ai)pellalions d 'or igine contrôlées auxquels ils ont droit pour leurs vins.

virait touto grande à la fille de Blanche Trevel; la lante Léonie était pour Marie-Jeanno une seconde mère, et combien M. Gizord se montrai t bon, lui aussi, bien que sa nièce ne parvînt pas toujours à le dérider 1 On sait quels soucis occasion-nent les affaires, mémo quand elles mar-chent le mieux du monde. . . Cher onclo Emil ien ! Pour élever vai l lamment une fa-mille, dans la foi et dans l 'honneur , Maxi-me c l Marie-Jeaujie n 'auraient qu'à suivre la voio tracée, l 'exemple proche et tant admiré.

Pendant que Mlle Trevel songeait ainsi, le jeune h o m m e s'en rotournait vers la maison.

II w n a i t de vivre des journée^s pénibles, mais c 'était fini : la joie de sa résolution déclarée, îjiéilwanlable, tr iomphait dans son cœur. .

Par un sentier en pente rapide, il at-teignit, en haut de la falaise, un vaste plateau dont la sol se creusait el se rele-vait en des caprices déconcertants. Des fougères foisonnaient sur do larges éten-dues; la roche perçait, de-ci, de-Ià, kvL fond d ' u n vallonnemciil , la villa Solilude, si bien nommée, apparut.

Le vieillard misanthrope qui avait fini ses jours en cette demeure, cinq ou six ans ])lus lôt, l 'avait fail construire dans la style des maisons normandes du XVI® siècle. 13cs trawrses de bois blanc rayaient obliquement les murs ; le toit de tuiles

COMMISSIONS MUNICIPALES

sous -conunission lil'éilcctricilé !se ré-unira lundi prochain 10 courant , à 16 heu-res, à l 'Hôtel de Ville pour l 'audit ion de M. Lazarcl el propositions définitives d ' u n

ingénieur do la Compagnie électrique. §§§

DANS LES P . T . T .

Avis de Concours L'Administrat ion des P .T .T. porle à la

connaissance du publ ic q u ' u n concours pour le recrutement de vérificateurs des installations électromécaniques sera ouvert au siège de chaque direction générale et, I3 cas échéant, à Ajaccio, Oran, Constan-tine, Rabat el 'Tunis, le 26 janvier 1989.

Les candidats devront êtres âgés de 18 ans au moins et do 3o ans au plus dans le courant de l 'année 1989. Les postulants présents sous les drapeaux pourront ê l re autorisés à concourir cjiuelle que soit la date de leur libération.

Aucune demande de dispense ne sera prise en considération.

Le nombre m a x i m u m des emplois mis en concours est f ixé à 3oo.

Les candidats devront adresser leur de-mande d'admission au concours au Direc-teur du département dans lequel ils rési-dent et prendre l ' engagement de se met tre à la disposition de l 'Adminis trat ion pour une résidence quelconque de la métropole.

La liste des candidatures au concours se-ra close le 3 i décembre 1988 au soir.

'§§§ ^

CARNET DE L'ECHO

MISSANCE

C'est avec plaisir que nous apprenons la venue en ce monde du petit François apportant avec lui jo ie et plaisir au foyer d.3 Mme et M. Oiarbonneau , négociant e n notre ville. Tous nos meil leurs viœux au mignon baby e l nos sincères félicitations aux heureux parents.

AMICALE DES SOUS-OFFICIERS DE R É S E R V E

LEUR BAL Ainsi que nous l 'avons déjà annoncé ce

bal a lieu ce soir samedi au Foyer du Thé-âtre de Saumur, à 21 heures.

Les sous-officiers d'activé entreront gra-tuitement, les sous-officiers de réserve fai-sant parlie de l 'Amicale auront droit, ainsi qu(3 leurs dames et enfants (sur présenta-tion de la carte de l ' a n n é e mil i taire 1988-1989) à l 'entrée gratuite.

Les m a m a n s accompagnant leurs jeunes filles rentreront gratui tement .

<AU THEATRE

UNE SOIREEI DtE BOXE DEMAIN! DIMANCHE

Le Ring Saumurois , société agréée par le gouvernement, organise dimanche, à 20 h . 80, au théâtre municipal , sa première ré-union do la saison 1989.

Quatre combats de débutants enre Nan-tais et Saumurois formeront le lever de ri-deau de celte séance.

A défaut da grande science, ces jeunes

brunes se rabattait , en deux courbes con-caves comme les ailes d 'une coiffe, au-des-sus d 'un étage entouré d 'un balcon rusti-que. Les ouvertures , affectant diverses formes, semblaient disséminés au hasard. Maxime traversa la cour sablée, et nue, puis il so dirigea du côlé de la tourelle accolée à un angle de la villa.

Une porte cintrée, qu' i l trouva grande ouverte, donnait accès au logement parti-culier de Mme Trevel ; Maxim(> fraj)pa fa-

mil ièrement à une autre porto où aboutis-sait un couloir.

— Entrez, lui répondit-on. Dt il franchit le seuil d 'une pièce claire.

La banal i té die; ( d ' a p p a r t e m e n t meu^ilé » disparaissait sous le cachet personnel, ap-posé sur toutes choses par les habitantes du lieu. Mme Trevel s 'avança vers Máximo en souriant.

EMe était f luette dans une rolte noire f lottante; sa tête n 'atteignait pas l 'épaula de son neveu. Sa mousseuse chevelure blanche — du blanc pur d e celles qui ont élé très blondes — contrastait avec un vî-saga encore j(>unp, d 'une excessive fiïiesse de traits.

Elle accueillit le jeune h o m m e affectu-cusement, comme d'ordinaire; ses yeux bleus et doux, où transparaissait un ar-rière-fond d' inquiétude perpétuelle, s 'at-lachaienl à celui dont l 'aspect l'avaifT tout de suite, émue d'une pressentiment.

(4 suivre}.

feront preuve de lieaucoup d'allanl et do combativité.

Les cLampionnats amateurs départemen-taux opposeront les Angevins aux homnies de Saumur.

Angers enverra ses meilleurs représen-tans qui o n l nom : Forg'et, Chaix Thierry, Clément Daniel, boxeurs de classe confir-mée.

Les couleurs du Iting Saumurois seront défendues par : Rafféro, Cosmao, Rexand aîné, Foucher, Faure el Piliot. Ce dernier, sélectionné olympique en 1986, remontera sur le r ing après deux ans do repos forcé.

En combats vedettes Parisiens contre Nantais.

Pour clôturer dignement la soirée, qua-tre champions, deux moyens, Renou cl lîodivit et deux mouches Barcelot et Caze-nave, se rencontreront en G rounds de 2 minutes.

Pbssédant tous les quatre un palmarès glorieux, ils feront assister les amateurs de boxe à une véritable régal pugilistique.

Prix des places : De 20 francs à h francs, donc accessibles à toutes los bourses.

Location : Comme pour les spectacles ha-bituels, c'est-à-dire par MUe Hervé, rue du Portail-Louis et chez le concierge du thé-âtre. " ;

Lhie bbllci soirée en perspective. Les ab-sents auront tort.

CINEMA-FAMILIAL Salle des Fêtes de l'Institution St-Louis

Demain dimanche, à IG heures Changement de programme

Pour sa dernière séance de ¡'an. 1988, le Cinéma Saint-Louis vous ojfre un program- ^ me de choix : I

LES TEMPS MODERNES Avec CHARLIE CHAPLIN

Etât-Civil de Sâumur Du au 17 décembre

" •" • -

NAISSANCES François d iarbonneau, 21, rue de Bor-

deaux. Marie-Madeleine Clémot, hôpital. Noël-Pierre-Paul Bobinet, 28, r u e de

Rouen.

PUBLICATIONS DE MARIAGES .Joseph Desaivres, charcutier, à Saint-

Paul- du-Bois, et Rachel Hüchel, cuisinière à Saumur.

DECES Pierre Geerts, 17 ans, sans profession, 80,

rue Saint-Nicolas. Arthur Schilliger, 88 ans, cavalier de ma-

nège, hôpital militaire.

i i i i n i i i i i i i i i i i n i i i m j i n n i » » i ' " -

LES CHAMPIONS MILITAIRES DE FOOTBALL

EN DEMM'^NALE A CHATEAUROUX 0

Nous avons appris la nouvelle du beau succès enlevé il Chàteauroux par l 'Ecole de Cavalerie sur le 126° R. I. do Brive : l 'équi-pe saumuroise s'est on effet classée finalis-te du championnat du neuvième corps (l'armée, par le score de 2 îi i .

Nos très vives félicitations il nos joueurs militaires locaux.

LA JEANNE-D ARC DE SAUMUR Section de Football

Convocation de demain dimanche

Sonl convoqués à i3 h. 3o sur le terrain <de n i e Millocheau, pour y rencontrer en Cliainpionnat d'Union d 'Anjou, l 'équipe correspondante do l'Université Catholique d'Angers, les joueurs suivants :

Gouraud, iNIeule, Gautier, Melin, Husson, Rémy, Geffroy, Leroy, Garbès, Bauzémont, Bertrand.

* * *

Sont convoqués à i 3 heures précises, au IhéAtre, pour se rendre jouer il A'arrains, los joueurs suivants :

Thivot, Morard, Celle II, Bérard, Lapar-lière, Langlois, Demion, Couapel, Gallard, Godfrin, Rouiller, Baranger.

* * *

Sont convoqués à 12 h. 3o, pour jouer conlre Saint-IJDuis Sporis, sur le terrain de l 'Ile Millocheau, los joueurs suivants :

Brégeon, Abraham, Riller, Cousseau, Ge-niller, Guillois, Carcaillon, Martin, Teillé, Bretault, Laneau, Simonet, Celle.

11 n'y aura ])as de réunions de capitaines d'équipes mercredi :u décembre, jirochain.

Une réunion de capitaines d'éiiiiipos, en vue du Match de Doué-la-Fontaine, le i " janvier, aura lieu le mercredi 28 décembre prochain.

La réunion mensuelle générale aura lieu le mercredi 4 janvier 1989.

B I J O U X . . . J O U J O U X . . . Les jours diminuent encore; les étoiles

s 'allument plus tôt. Déjà la neige et déjà l 'hiver.. .

Mais un cri joyeux va retentir à travers le monde : Noël ! Noël !

Dès maintenant il vous faul songer aux cadeaux. A ceux quei vous devez l'aire; à ceux que vous espérez recevoir.

Bijoux, joujoux, (lue de choses à offrir et laquelle choisir ?

N'oubliez pas alors que la Loterie Natio-nalo vous offre à son tour LA TRANCHE DE NOËL.

Quoi de plus merveilleux que ces fragiles billels (pii portent en eux les espoirs los plus fous. Un peu de chance — c'est per-mis Un soir de Noël — et vous voici mil-lionnaire.

Prenez et offrez tous des billets de la Tranche de Noël, 1/1° Tranche 1988 de la LOTERIE NATIONALE.

C. F. à placer en ville une banderolle in-dicative et ses affiches.

— La st^itiie « Sculpture » sera placée dans le nouveau jardin dos plantes.

Auberge de la Jeunesse. — Le maire a adressé à M. le direcleur des Sports cl Loisirs plusieurs lettres demandant que la subvention octroyée à la ^ille pour construction d'un dortoir de l'A. J . soit mandatée le plus rapidcmeui possible. Le rapport de Tingénieur des Ponts e l Chaus-sées chargé de la vérification dos travaux, a été adressé au Ministère de l'Education Nationale, par M. le Préfet de Maine-et-Loire, le i5 septembre 1988.

Le Ministère a avisé d'une première sub-vention de 80.000 francs à la suile des dé-marches du maire.

A. J. Usagers. — La statistique annuelle de l'A. J . fait ressortir une augmentation sensible du nombre des passagers en 1988: 1.218 contre /i85 en 1987.

Des félicitations sont adressées aux di-rigeants de rAiiberge , d £ J a Jcnnesso, pour • le dévouement qu'ils apportent à sa ges-tion.

(à suivre).

5 sont toutes prêtes pour être plantées d.ins ces mêmes carrés (A et B) au printemps lo.io- Là, encore, nous aurons une grosse dépense à envi-sager, mais ce sera la dernière et nos ressour-ces le permettront.

(à suivre).

. i i i i i i m u m n n n i i y n i i i i n i n i i i a i m i i

C O N S E I L M U N I C I P A L

DE SAUMUR

LES RAPPORTS

CSTRRRE)

AU THEATRE Places de faveur. — Tous les bénéficiai-

res de caries de faveur, sans exception, doivent acquitter le droit des pauvres de I franc par place.

Lorsque le théâtre sera mis gratuite-ment à la disposition des Sociétés, MM. les conseillers municipaux, bénéficieront d'un droit de priorité pour retenir leurs places.

Musique m.Uni(iipale.' — Lo Goniseîl a-dresse à la Musique Municipale, ses très vives félicitations pour le magnifique con-cert qu'elle a organisé le n novembre der-nier.

Tournées théâtrales Coste. — Des pour-parlers seront engagés avec M. Coste, di-recteur du théfilre d'Angers, pour u n e ou deux représentations possibles.

Des subventions sont votées, dont le montant sera à prélever sur l 'article (( Sub-venlions théâtrales».

— M. Chauvaucherie demande à organi-ser au théâtre municipal, un deuxième marathon de danses (pii aurait lieu en juillet 1989.

Avis favorable est donné sous les réser-ves suivantes : 1° que le théâtre soil libre peur la période demandée; 2° qu'il verse à la ville une redevance d'après les taux qu'elle fixe, droits des pauvres en plus.

— Mme Vve Malherbe a fait notifier au maire uno signification demandant la pro-rogation de son bail, conformément à la loi du 3o juin 193G.

—• Mlle Hervé, assurera le serviice de location des places du théâtre.

I ^ bureau sera installé rue du Portail-Louis et la location sera ouverte au public le malin c l soir. a

Bibliothècjue m.unicijMle. — A la suite du rajipori de M. l 'architecte départomen-tal, les crédits a Bibliothèque » sonl rele-vés.

— M. Meunier du Houssoy est nonmié bibliothécaire on remiilacenient de M. Bou-dent, décédé, à partir du i®'' janvier 1989.

Livres de la bibliothèque réservée. — De nombreux livres do cette bibliothèque ont été prêtés et rendus en très mauvais état.

Pour éviter que ces faits ne sei renou-vellent, aucun prêt ne sera fait à l'avenir. Les personnes intéressées seront autorisées à les lires à la Bibliothèque mûme.

Centre national d'expansion du touris-me. — Dans lo but de déMolopper lo tou-risme régional, uno subvention de Soo fr. est votée on faveur du Consortium de Pu-blicité Touristique ¡lour qu'elle soit versée au Contre national d'expansion touristi-que par les soins du Syndical d'Initiative de Saumur.

Train exposition u Plaisirs de Neige n. — j La Société Nalionale des Chemins do Fci , Français organise une pro])agaudo ¿-u fa- ! veur dos sports d'hiver.

celte occasion, un train exposition <( Plaisirs de Neige » séjournera à Saumur le 12 janvier 1989.

l a niiinicipalité fa\orisera la visite de ce train et autorise dès à présent la S. N.

STATION VITICOLE DE SAUMUR

• • •

Le Conseil d'Administration de la Siadon Vi-ticole de Saumur, s'est réuni le samedi 10 dé-cembre, à 14 heures, dans la salle des Confé-rences de la Stadon sous la présidence de M. Robert Amy, Maire de Saumur et Président de la Stadon.

Etaient présents : MM. Canard, secrétaire-trésorier; Moreau, directeur de la Station Œno-logique d'Angers; Couraillon, Bellanger, Cre-mer et Neau-Saulais, membres du Conseil d'Administration.

En ouvrant la séance, M. le Président remer-cie les membres présents d'être venus à la réu-nion malgré l'inclémence du temps; il excuse MM. Leroy, directeur des Services Agricoles de Maine-et-Loire, empêché; M. de Boimard, M. de Dreux-Brézé et M. Benjamin Sanzay.

Il invite M. Canard, secrétaire-trésorier à donner lecture du procès-verbal de la dernière réunion; ce procès verbal est approuvé à l'una-nimité.

M. le Président revient sur le programme de travaux arrêté l'an dernier; il constate que tout ce qui était prévu J été exécuté au mieux des intérêts de la Sation.

11 dit ensuite sa satisfaction de voir nos der-nières plantations pleinement réussies et de na-ture à assurer d'ici quelques années un rende-ment régulier suffisant à alimenter le budget de l'exploitation.

11 donne enfin la parole à M. Canard pour la lecture de son rapport sur l'exercice ig38.

Voici ce rapport :

« Messieurs, <( J'ai l'honneur de vous exposer en détail

l'activité de la Station au cours de la présente année.

• « Le programme des travaux que nous avons élaboré 11 y a un an a été scrupuleusement sui-vi.

«Il tendait à compléter l'aménagement de certains carrés de notre vignoble, à en planter un autre disponible et, enfin, à en débarrasser deux en vue de leur renouvellement.

Tout cela a été fait. (( En aménagement, les quatre carrés de la

collecnon de cépages ont été pourvus d'une pla-que indicatrice qui révèle le nom, la couleur et la nationalité des variétés comprises dans cha-que rangée. La lecture de ces plaques (lettres noir sur fend blanc) donne de suite une idée de la valeur et de la rareté de nos collecdons qua-lifiées, répétons-le, « d'uniques au monde ».

« Le carré C a été replanté entièrement en Chenin blanc, cépage approprié au terrain; nous comptons beaucoup sur lui pour améliorer le rendement de la station dans un avenir pro-chain. Un défonçage et une fumure abondante ont précédé cette plantation laquelle semble au-jourd'hui en excellente forme.

.<( Le seul ennui est que ces travaux ont été coiîteux, en fumure d'abord, puis en greffe puisque les nôtres n'ayant pas réussi l'an der-nier il nous a fallu nous en procurer dans le commerce.

« Vous verrez plus loin, au programme de 1939, que, dès le printemps prochain, ce carré devra être mis sous fil de fer ; nous avons suf-fisamment de pieux, le fil de fer sera seul à acheter.

La partie qui devait être débarrassée compre-nait les carrés A et B.

« Arrachage et labourage ont été faits en temps voulu, le terrain disponible a été' ense-mencé : carré B, en carottes potagères ; carré A en navets et choux raves.

(I La récolte plutôt abondante a été répartie, à titre gracieux, entre les écoles maternelles les plus pauvres, les cantines scolaires et les colo-nies d'enfants réfugiés espagnols.

(t Des grefîeS; fort bien réussies cette année,

emm.

Le bruit court que le général Franco au-rait envoyé une ambassadrice, Mlle Primo de lii<i<ei-ra auprès de l'infant don Juan, un des fils d'.iljdionse XUI, pour le pres-sentir au sujet d'une éventuelle restaurai ion de la monarchie en Espagne dont il serait le bénéficiaire.

Toutefois, dans certaines sphères, on croit que ces bruits seraient, répandus pour semer la division parmi: les natioiiatislcs d'Espa-gne. qui ne sont pas tous parlisans de cette restauration.

i i i i i ï i m i i i a i i i i i i t i i i i i i i T î r i n i i i i i i i n î i i

P i v e r t UN CYCIdjSTE HENVliKSi;

Un pou ayant 20 heures, hier vendredi, lilace do la gendarmerie, l 'auto de M. Léon Michaud, domicilié rue do Poitiers, doscon-

.dant la rue du Petit-Mail, a heurté le cy-cliste ,loan Guillonnot, tailleur au Palais du Vêtomont qui débouchait de la rue des Pa'ions, se dirigeant vers la rue Seigneur pour gagner son domicile aux Violettes. M. Guillonnot fut renversé et quehiue peu contusionné. 11 se plainl de douleurs atix jambes. Des témoins lui portèrent aussitôt secours, le vélo est endonnnagé. La police a ouvert tine enquête.

UN VELO VOLE

Hier vers 20 heures le cavalier Guiltonil Marcel, ordonnance du capitainei du Cheula domicilié 5i rue d'Alsace, est venu déposer ue plainte à la police à la suite de la dis-parition de son vélo dé])osé près du café Lelarge, son absence d'un quart d'heure avait suffi à un inconnu pour le dérober. La police enquête.

FEUX DE CHEMINEE Par deux fois hier matin vendrdi le jire

mier secours cl les iiompiers do garde oui été alertés pour dos feux de chominéos heu rouseniout sans gravité et (pii furent d'ail-leurs enrayés presque.' aussitôt grâce à la diligence du sergent Courlois el du cajioral Lenfour.

L'un à 10 h. i5, chez Mme Cerclais, 56, quai Mayaud; l 'autre à T I heures 5 0 , CHIV

M. Geerts, 3o, ruer Saint-Nicolas.

§§§ TRIBUNAL CORRECTIONNEL

DE SAUMUR

Audience du jeudi 8 décembre 1988 (SUITE)

L'indésirable cliente des taxis. — Une cultivatrice cie Saint-Macaire-du-Bois, ,Io-séphine 'Grelier, fenimo Guillot, /19 ans, est une digne fille d'iivo en ce qu'elle ne méconnaît point les bienfaits cl les mé-faits du vin qu'aima N00. Mais lorsiiu'elle a fait quelques libations, elle se pormol des incarlades comme les deux dernières qui lui valurent la présente comparution. Par deux fois à Saumur, elle héla dos taxis de place, sur la Bilange et demanda à s© faire reconduire au logis.

La premièo fois cola jiassa car elle dut payer, jnais lo iiecond chauffeur se mé-fiant lui demanda dos arrhes on cours do route. Devant son refus et son état d'ébri-été, il la ramena au commissariat de po-lice 011 furent constatés ses délits, puis procès-wrbaux ont été dressés. Elle com-paraissait donc sous ces inculpations de filouterie de taxis et ivresse.

Mais elle oublie tout de même do se pré-senter à la barre où en éjiluchant son ca-sier judiciaire, lo tribunal découvre déjà sept condamnations fort diverses. Aussi sanclionne-t-il de 8 mois de prison jiour sa

• promenade à bon marché et 5 francs d'a-I monde pour ivresse. i I.a c o n t r a i n t e par corps no m a n q u e r a I pas de la faire re t rouver si, u n e fois do I plus, elle ost par t ie en voyage.

I L'étemel assoiffé. — .1oso])h Dolarue, 33 ans, cultivateur, sans domicile fixe, com-paraît pour ivresse on récidive, l e préve-nu so défend, mais le tribunal ne l 'entend pas de celte oreille c l le condamne à 2 mois de prison. Il sera privé de ses droits do vote pondant doux ans. Dolarue ne sendile ])as très en possession do ses facul-tés comme le prouve sa contonancc à la barre.

Toujours les rolléis. — Lo nommé So-uard .Iules, culli\alour à .Nouülé, compa-liiîl pour lo délit de chasse défonduo axer engins prohibés, en l'ospèco do Irois col-lots.

Lo tribunal lo condamne à 100 francs d'aïuendo avtx- sursis, plus le l'eût du por-mis do chasso général et la couliscation dos engins.

-1 un jour près it était relégué. — Dé-cidément, les avidioncos se succèdent potir juger des sujets pou inléressants, lesquels onl le. risque de bénéficier de la mansué-tude ou dos rigueurs du tribunal. Alors que jeudi dernier luuis atlondions un pou de cléinouce au lion de la rigiioin- (pii fut la sanction, hier, les juges ont suivi l'avo-cat et l ' inculpé s'en ost lire, à uii jour près du grand voyage.

L'intéressé n'était autre ipic le nommé .louberl André, 29 ans, ouvrier agricole, sans domicile fixe, condamné près de dix fois, dont trois jK)ur lo même motil on une dizaine d'années.

11 ost donc une fois de ¡iliis inculjié d'os-criKiuorio. 11 essaie do soutirop à Mme Da-vy, bouchèro à Rangé, uno sonmio de ifio francs en faisant valoir (pio c'était pour une dame Glaudo ol <iuc iiar ailleurs il avait on mains une lettre ]irouvanl coni-bion sa jialronno lui donnait un bon cerit-fical pour s'embaucher ailleurs.

H t'ssaya la même opéralioii chez Mme Fillias Léono, gérante des Docks dn Con-tre, mais colle-ci réjiondit (pi'ello ne pou-V|ail disposer de sa maison.

.louberl appelé à la barre no reconnaît pas les faits.

l.es témoins sont alors entendus. 'Mmb Davy ost très catV'goriqut", ' «iéclare com-ment ollo versa l'argont et domanda un re-çu; puis connnent ensuite, au su dos agis-somenTs, réclame la rostilulion dos i5o Ir. louberl i<endit exactomont 181 fr. lo. I .louberl interrogé derechef nio los faits 'niais avoua avoir rendu los 181 fr. 10.

} j M. le Procureur de la Répuliliíiue re-(luierl coupable, demande uno jioiiio. (jui entraîne la rolégalion.

M° Anis, défenseur, ])laido conlre les conclusions du ministère jiublic et déclare que l'escroquerie n'est [las oaractéi'isée, puisque en somme .loubort ne doit plus que iS fr. 90.

11 rejette la rolégalion. tribunal lo suivra dans sa (léfouso ot

loubort 110 fora quo trois mois de jiri.son.

Viohilion. lie séjnil'J.ures. — Léon Abra-liain, . i ans, hiuigreur à Doué, comparaît pour avoir dérobé deux boiuiuots de Heurs sur la tombe de la famille PCtit, au mo-inonl. de la Toussaint. 11 allègue avoir ]iris ces liouipiels sur le dépôt du cimetièro, mais le gardo Avrillon est très affirmai if et réfute Ic -i .arguinopits di'Alï.raham. l'in coiisé(picnce, le tribunal condamne le <lé-linciuant à I mois de juison avec sursis et 5o francs d'amende.

Sous le bénéfice du doute elle est ac-quittée. — Une journalière de Denozé-sous-Doué, Michel Maiguerilo, é])ouse Girtpiel,

^ 6 7 ans est a])peléo à l 'audicnce pour répon-ylro du vol d'un billot de 100 francs au ])ré-

judice de Mme (Cormier, /10 ans, du môme lieu, laquelle déclare dans (luellos circons-tances ollo a constaté la (lis])arition du pré-cieux billot; elle 110 voit «[ue sa visiteuse la femme Gicqu'el pour l'avoir soiustrait dans nn tiroir do la table.

Le tribunal, après délibéré, el arguant du bénéfice du doute, relaxe purement el simplement la prévenue.

Ah! jeumcsse! — Au sortir d'un bal on ville, un jeune ouvrier menuisier P. . . A..., do Saint-IIilaire-Sainl-FIorent , Ironvanl (pi'un camarade do la même localité sem-blait lo narguer, régla le différend iiar uu coup do poing. Plainte fut jiorléo par le malmené et les juges correctionnels sanc-tionnent dei iG fr. d'amende avec sursis.

Grand Théâtre d'Angers Demain dimanche 18, en matinée, le

grand succès du jour : PJEN QLVUN BAISER

En soirée : LA VliUVlî JOYEUSE

Mardi 20 décembre, à 20 h. 3o, Grande Soirée do Concert, avec lo concours do toute la Iroiipe et do la vedolto de la radio : Guy lieny.

Ht enfin LE CROCHET .loudi 22 décombro, à 20 h. So :

I-i: CHALET Ui délicieux opéra-comique d'Adam

PAILLASRJÎ Drame lyrique de Léon Cavallo

Le spectiK'lo sera terminé p;ir ; VARIETES

Dansé par Mlle Ste]ihann, M. Piletta e l les Dames du Ballet.

Etude de : Maître G. LEURET, commis-saire-priseiir ii Saumur

Gabiuet de M" A. BOUVET, syndic-li(iuidatcur, 2З, rue du Temple, à Saumur.

V E N T E Aux Enchères Publiques

ajirès liquidation .judiciaire

Marchandises et de [Matériel d'un Fonds de commerce

de cuirs et crépins ET ABTlGr.liS POUR B0URRELT,ER1E

Lo Jeudi Décembre igSS, il i3 heures 3o précises, au do-micile do M. E. Geffroy, 10, ruo Petite-Bilan,ge, à Saumur.

Nombreux matériel el mar-chandises. Consulter les affi-ches.

Au comptant, frais 16 sus.

on

Etudes de

M" BAUauVRD, Docteur en Droit, Avoué, 12, rue du Mar-clié-Noir, il Saumur ;

M» BONNEAU, Avoué licencié 20, rue des Païens, à Saumur.

sur surenchère du sixième eu. plus offrant

et dernier enchérisseur

EN UN LOT

D'UNE

M A I S O N Sise à SAUMUR

Avenue de Cholet, numéro 7

L'adjudication aura lieu le vendredi treize janvier mil neuf

cent trente-neuf, à l i heures 3o, îl l 'audience des saisies im-mobilières du Tribunal Civil de Saumur, séant au Palais de Just ice de ladite ville, rue Montesquieu.

Mise à prix :

141.750 francs CENT QUAl^iANTE ET UN MIL-LE SEP-T CENT CINQUANTE FRANCS.

Nota. — Les enchères ne pourront être reigues que par le ministère d'avoué exerçant près le Tribunal Civil de Sau-mur .

S'adresser pour tous rensei-gnements : Soil à M» BAITCHARD, avoué,

12, ruo du Marché-Noir, à Saumur.

M» BON'ïSEAU, avoué, rue des Pa'iens, n° 20, à Saumur.

M® StMONTSEAU, noiaire, 7A, rue d'Orléans, à Saumur.

M" DUBOIS, avocat expert à Baugé.

au Greffe du Tribunal civil de Saumur où une expédi-tion du cahier des charges a été déposée.

Caúcb-dc ^ l ^ l t e SOIGNÉES л

— 14 francs — 6 — : : — в

LE CENT LIVRÉ EN BOITES

à f Smpdtnede Э^е IXoba

au Marché-Noir— téléph. i-gS S A U M U R

Le Gérant : P. RICHOU.

Etudes de : M" BAIiCHARD, avoué, la,

ruo du Alarché-iN'oir, à Sau-m u r ;

M" GAZEAU, avoué, 7, rue du Tenqile, à Saumur ;

VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

D'UN

ш\ Imnieil

Imprimerie Girouard et Richou.

sis à SAUMUR 14, ruo Bury

E T

d'un Fonds de Commerce de Vins en cercle

en Bouteilles et Vins mousseux dépendant de la li([uidation

judiciaire de l'cc Union des Caves ».

L'ADJUDICATION aura lieu le VENDREDI TREIZE JAN-VIER MIL NEUF CENT TRENTE-NEUF, à quatorze heures /i5, à l'audience des criées du Tribunal Cifvil de Saumur, au Palais de Jus-tice de Saumur, rue Mon-tesquieu.

On fai l savoir à tous ceux qu' i l appartiendra :

Qu'on exécution d 'un ju-goment rendu sur requête i)ar le Tribunal Civil de pre-mière instance de Saumur, en date du 10 novembre 1988, enregistré à la requête de

I. M. Albert BOUVET, de-meurant il Saumur, rue du Temple, numéro 28, agissant, en qualité de l iquidateur ju-diciaire de l 'Union des Gaves

Saumuroises, Société anony-me ayant son siège social à Saunmr, i/i, rue Bury.

Ayant Maître BAUCHARD pour avoué.

2. M. Eugène-Jean GAl'DI-GHIiAU, propriétaire, demeu-rant à Montreuil-Bellay ;

M. Xavier - Mario - Clément MOREAU, propriétaire, de-meuranl à Saint - Hilaine-Saint-Florent, rue Ackerman, numéro 3 i , époux de Mme Gabrielle-Marie HAMELIN ;

M. Georges - Roger GROS-LEAU, boucher, demeurant à Saunmr, rue Nationale, nu-méro 22, é})0ux de Mme Ma-rio B E L L O G ;

Créanciers hypothécaires poursuivants,

Ayant Maître GAZEAU pour avoué.

3. M. Maurice ASTIÉ, pro-])riétaire, demeurant îi Crou-telle (Vienne), créancier nan-ti poursuivant ;

Ayant Maître VALOTAIRE pour ayoué.

Il sera, lo VENDREDI TREI-ZE JANVIEH MIL NEUF CENT TRENTE-NEUF, (lualorze heures quarante-cinq, à l 'au-dience des criées du Tribu-nal civil do Saumur, procé-dé à la viente aux enchères l)ubliques, au plus offrant et dernier enchérisseur, en un seul lot, d 'un important im-meuble, ' et d 'un fonds de commerce de vins en cercles, en bouteilles et vins mous-seux, dont la désignalion suit :

LOT UNIQUE

a) Lin immeuble, situé à Saumur, i/i, rue Bury, com-prenant grand porche d'en-trée, cour, à droite du por-che grand biltiment com])re-nant vaste pièce, pour la fa-brication des vins el atelier

de iniso en bouleilles, sept cuves, en cimeni verré et fai-sant corps avec ledit immeu-ble.

A gauche du porche, deux bureaux, trois pièces, labora-toire, hangar avec installa-tion du chauffage central existant.

Autre vaste hangar réunis-sant les constructions, ii la suite de la cour ; cour au fond. Ledit immeuble cadas-tré section H, n u m é r o i.i5G, pour une contenance de 9 a-res /10 centiares.

Et un lorrain à la suile de l ' immeuble ci-dessus désigné et au couchani, sur lequel existent différentes construc-tions, salle des machines, vaste hangar, ledit terrain d 'une contenance de C ares aS centiares, carlaslré seclion H, numéro ii5G p. el 1174 p.

Lo toul d'un seul tenant, joignant au levant la rue Bu-ry, au nord M. René Baudry, docteur Gaillard, au midi MadmftL- Blondeau et le doc-teur do Paoli, et au couchant on pointe M. Partant e l autre propriétaire.

B) FONDS DE COMMERCE

Une maison de vente de viins en cercle, en bouteilles, el vins mousseux, eixploilée à Saumur, ik, rue Bury, com-prenant :

1« — La clientèle française et étrangère, l 'aobalandage et le nom commercial y atta-ché ;

2° — Les marques de com-merce et de fabrique, dont l 'énumération nominative fi-gurera au cahier des charges do la dite vente ;

3° — Le matériel et les agencements dei nature mo-bilière et les objets mobiliers de toute nature servant îi son

ex])loitalion et ainsi compo-sée :

Il est observé que sont ex-clus, des présentes, lo mobi-lier de bureau devanl faire l 'objet d 'une vente spéciale et un a])jiarcil téléphonique privé avec trois postes sur ])iles, ainsi qu 'un lavabo dé-monté, ces deux objets étant immeubles par destination.

Dans Tine deuxième pièce : uno machine à boucher et une machine il capsuler les quarts ;

Sous Un hangar : u n fou-dre fie six hectos avec mo-teur élecirique, u n e pompe fixe il main avec ses tuyaux, Irois échelles, une pendule électrique, une charret te ii bras.

Dans un grand chai à droi-te en entrant :

UuQ cuve métall ique n° /17 do 10 hectos 60, u n e cuve métallique) n" 48 de 42 hec-tos 70, une cuve métall ique u° 4ç) de 4o hectos, u n e cuve métall ique n° 5o de 89 hec-tos 80, une cuve métall ique n° 5i de Co hectos 20, une cuve métal l ique n» 02 de 69 heclos 85, un moteur électfi-({ue Brown Boueri et Cie de 17 GV, un moteur élecirique Bruneteau 12 GV, un tableau marbre aveo wollmètre et ampérémètre , un tableau chêne avec interrupteur tri-polaire, uno transmission de 5 mètres 85, avec ses acces-soires ot courroies, une pom-pe à air marque « Guyol », une macli ine îi glace « Doua-ne», un bac il saumure,, pom-1)0 et accessoires, une pompe électrique sur brouette, un filtre « Gasquet », une tireu-se quatre becs, cinq filtres (( Sominelon » avîec charriols ot cuves, une tireuse six becs, une doseuse sur table, un diablo à deux roues, un tour-

niquet construction «Leday», une machine à boucher «Le-day» il mouton, cinq char-riols fer, un moteur électri-que « Enco » I HP avec ¡ » m -pe à vin, deux tables basses, un chevaleit porte-bouteilles.

Dans la salle d'étiquetage : Un jeu do marques avec let-

tres en caoutchouc, une chi-gnolo il main, u n établi a^Jec élau fer et élau bois, trois tables, deux tables îi étiquet-tes, une armoire ii deux por-tes sans fond, deux casiers avec six peli ls tiroirs, une cl iarretle for îi deux roues.

Sous le passage couvert : Une machine il muselels

(( Leday », une pompe « Bi-gnon », une bascule h vin (( Avery » et divers outillage,.

Salle du moteur ; Un moteur a Bergsund »,

20 GV avec ses accessoires, uno génératrice électrique « Hilaret-Huguet », u n e dyna-m o u Enco », transmission, courroies, un tableau rnarbre, un aulre petit tableau mar-bre avec ampérémètre-wolt-mètre, eitc....

Sous le hangar et dans le chai au fond do la cour; :

Un harnais complet, u n camion plate-forme, à u n cheval, deux chantiers chêne, dix cadres il bouteilles, qua-torze pupitres à bouteilles et divers objets.

Dans la r incerie : Une machine à r incer, deux

charrettes fer, un moteur é-lectrique I GV 1 /2 , une rin-ceuse électrique « Longeot », un injecteur quinze becs, doux paniers à bouteilles et un grand baquet.

Dans les bureaux, chambre annexe et grenier :

Etiquettes, collerettes, ta-

bleaux réclame et papiers commerciaux.

MISE A PIRIX TOTALE :

150,000 francs CENT CINQUANTE MILLE

FRANCS.

S 'appliquant aux immeu-bles pour 125.000 francs, et au fonds de commerce élé-ments incorporels pour 25.000 francs.

Nota. — Les enchères ne pourront être reçues, confor-mément à l'article 705 du code de procédure civile, que par le ministère d'avoué ex-erçant près le Tribunal civil de Saumur.

Fait eit rédigé à Saumur p a r l ' avoué poursuivant soussigné :

Le 6 décembre 1988.

R. BAUCHARD.

Enregistré à Saumur A. J . le - décembre 19З8.

Folio , case g Repu francs.

G. ABRAHAM.

Pour tous renseignements, s'adresser à :

1" M= BAUCHARD, avoué, 12, rue du Marché-Noir, à Saumur (Maine-et-Loire).

2° M® GAZEAU, avoué, 7, iTua du Temple, à Saumur .

Maître BOUVET, s y n d i c , rue du Temple, 28, à Sau-m u r .

E t au greffe du Tribunal civil de Saumur, où est dé-posé le cahier des charges.

HORAIRE DES CHEMINS DE FER P A R I S - M O N T P A R N A S S E Z — B O R D E A U X

P a r i s (Montp.) — S a u m u r — B o r d e a u x — L e s S a b l e s — L a R o c h e l l e — R o y a n

STATIONS

Paris Chartres . Courtalain Chât-du-L. Chât-la-V. Noyant-M. Linières-B. Vernantes. Blou Vivy SAÜMDR (О)

— dép. Nantilly ar.

— dép. Chacé-Var. Brézé-St-C. Montreuii. Thouars a.

— dép. Airvault.. . Parthenay. Niort Saintes . . . . Bordeaux .

I Les Sables. La Rochel"

I Royan.

993 785

15

4 33 4 46 5 18 5 47 6 20 7 50

10 50 13 49

9 » 7 55

11 13

6 32 tí 55 7 15 7 21 7 28 7 35 7 40 7 48 8 02 8 08 8 08 8 12 8 17 8 29 8 49 9 13 9 41

10 4 11 10 12 12 14 6 13 11 18 11

787 AUT.

7 ,) 8 22 9 7

10 13

11 7 11 13 11 19 11 19 11 23 il 27 И 37 11 56 11 58 12 23 12 45 13 30 14 54 16 31

15 51

747 733 737 A U T .

' é i s . . . .

7 56 10 27 10 50

. .

11 10 • . . .

11 16 11 23

. . 11 31 11 36

. .

11 44 И 50 15 57 11 57 11 a9 12 C4 12 10 12 25 i é 13 12 48 16 26 15 » 16 28 15 35 16 44 16 11 1? 2 17 45 17 45 19 45 19 45 21 45 21 4b

18 » 22 18 21 27 21 27

527 713 8 50

10 12 11 18 13 38 14 1 14 21 14 27 14 34 14 41 14 47 14 55 16 32 16 38 16 ¿-8 16 42 16 47 16 59 17 20

789 757

13 10 14 39 15 45 19 02 19 21 19 38 19 44 19 52 19 58 20 03 20 10 20 40 20 46 20 47 20 50 20 55 21 04 21 22 21 24 21 49 22 12 22 55

R o y a n — L a R o c h e l l e — L e s S a b l e s — B o r d e a u x — S a u m u r — P a r i s (Montp.

STATIONS

Royan La Rocheli Les Sables.

Bordeaux.. Saintes Niort Parthenay. Airvault . . . fhoaars a.

— dép. Montreuii. Brézé-S>-C. Chacé-Var. Nantilly a. Nantilly d. SAUMUR(O)

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant- M. Chât.-la-V Chât.-du-L Courtalain Chartres... Paris arr .

784 702 728 732 722 788 768 A U T . A U T . 536 A U T . A U T . A U T . 992

9 51 . . . . 13 15 16 55 . . . . 10 25 19 07

5 15 i ó l i 14 15 - . . .

8 37 12 32 15 30 10 42 12 io 14 14 17 40

. . . . 6 18 . . . . 12 1 13 .32 16 57 21 2

. . . . 7 07 . . 12 43 14 17 17 51 22 9

. . . . 7 26 13 2 14 36 18 11 22 32

. . . . 7 55 "s 54 13 19 15 1 18 42 23 3 5 35 8 02 10 44 13 21 15 4 18 58 23 10 5 55 8 22 11 11 13 35 15 21 19 23 23 24 6 05 8 30 11 21 . • .. 15 29 19 33 • • . 1 6 10 8 35 11 27 . . .. 15 34 19 38 .. .. 6 13 8 38 11 31 . . 15 36 19 41 . . . . 6 14 8 38 11 35 15 37 19 42

23 42 6 20 8 45 11 41 Í3 53 15 44 19 50 23 42 7 07

8 45 11 48 15 6 16 33 19 52

7 16 ! 11 56 . . 16 40 20 1 7 21 12 03 . • . . 16 45 20 6 7 28 12 12 .. .. 16 51 20 13 7 36 12 20 16 58 20 21 7 43 12 28 17 4 20 28 8 01 12 50 15 ^6 17 21 20 48 9 20 14 24 16 5 18 20 21 10

10 55 . . 16 26 17 15 19 54 . . . . 12 05 . . 18 11 18 H 21 4 13 19 . . . . 19 29 19 29 22 10 . . .

P A R I S - T O U R S - A N G E R S - L E C R O I S I C P A R I S - T O U R S - S A U M Ü R - A N G E R S - N A N T E S

S T A T I O N S

Paris . . . Tours . . . dép Lar geais Port-Boulet. Varennes . . . Saumur. .arr

— dép. St-Martin . . . . St-Clément . . Les Rosiers.. La Ménitré. . . Angers.. .arr. Nantes., .arr. St-Nazàire. . . Le Croisic . . .

641 DIR.

0 22 5 23 5 46 6 06

'é 21 6 26

7 02 8 46

10 07 11 1

661 A U T .

27 00 27 36 45 53 02

8 08 8 14 8 22 8 53

643 EXP.

8 01 8 22 8 38

"é 5Ó 8 51

9 22 10 28 12 » 12 36

647 E X P .

679 E X P R .

9 42 10 9 10 25

1Ó 38 10 39

10 55 11 12 12 18 13 30 14 6

7 18 11 17 11 57 12 14

12 29 12 31

12 48 13 08 14 28 15 53 16 27

663 OMN.

8 45 13 05 13 38 14 07 14 16 14 25 14 35 14 45 14 51 14 59 15 07 15 41

653 665 645 657 651 L. 0 . E X P . A U T . E X P K . A U T . З А Р . E X P .

12 15 14 32 17 25 21 39 22 45 14 56 Í7 25 18 42 19 39 0 07 3 18 .. 17 51 19 05 20 7 . . . . 3 40 • . • . 18 13 19 26 • • ». .. . . , , . .

18 20 . . . . 15 5Í 18 28 19 4Í 20 34 1 01 •4 08 15 52 18 30 19 46 21 16 1 06 4 12 • • • • 18 37 . • • • • .. .. . . • •

. . . 18 42 19 58 • . . . . . . . . é . . . • . . . 18 46 20 4 21 29 . . . . • . • • • . . 18 52 20 11 21 47 . . . . 16 23 19 16 20 34 21 07 1 35 •4 45 17 48 22 » 22 56 2 35 6 04 18 59 . . 23 59 • • • • 7 56 19 53 .. .. . . . .

23 59 . . . . 8 52

N A N T E S - A N G E R S - S A U M U R - T O U R S - P A R I S

STATIONS

Le Croisic . . . St-Nazaire. . . Nantes.. dép, Angers., dép, La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément. . St-Martin . . , Saumur. arr.

— dép. Varennes — Port-B )ulet . L a n g e a i s T o u r s . . . arr. Paris

660 OHN.

5 36 6 05 6 12 6 17 6 23 6 31 6 35 6 45 6 55 7 21 7 56

12 37

678 662 E X P R . A U T .

5 33! 6 32 7 37 8 33

9 01 9 02

9 59 12 37

10 48 11 17 11 24 11 29 11 36 H 43 11 49 11 59 12 08 12 34 13 07 17 47

648 664 653 654 666 O.L. E X P R . OMN. A U T . A U T . OMN.

9 36 12 48 16 40 19 27 10 41 . . 13 33 17 21 .. . • 20 32 12 10 14 40 18 32 . . . 22 10 13 29 13 45 15 55 19 35 19 40 23 18

. . 14 22 16 9 19 49 20 16 . . . • . . 14 32 • • • » .. .. 20 24 . . • • .. 14 39 .. .. 20 36 .. ..

14 47 20 42 .. .. Í3 57 14 57 Í6 25 20 5 20 51 23 48 13 58 15 2 16 26 20 15 21 6 23 51

15 15 « . « > . . . . 21 17 . . . . 15 29 21 33 16 11 i é 54 20 41 22 02 • • • •

14 41 16 EO 17 21 21 9 22 35 0 39 17 47 20 30 20 30 23 45 5 » . . . .

646 EXPR.

22 44 0 13 1 35 1 55

2 15 2 21

'2 37 2 57 3 21 7 18

S A U M U R - P O R T - B O U L E T — C H I N O N

STATIONS

SaumurOrl. .Port-Boulet 'Avoine Chinon

1803 18C9(; 1809(6 1807 STATIONS 6 35 7 31 7 39 7 50

15 2 16 35 16 58 17 14

Chinon Avoine Port-Boulet SaumurOrl.

6 35 7 31 7 39 7 50

9 28 9 37 9 50

i i 28 11 37 11 50

15 2 16 35 16 58 17 14

Chinon Avoine Port-Boulet SaumurOrl.

1802 4836(5 ¡4836 (4

6 57 13 n 15 20 7 09 13 33 15 45 7 27 14 07 18 13 7 45 14 25 18 28

1810

20 35 20 48 20 56

A N G E R S - D O U É - M O N T R E U I L - P O I T I E R S

STATIONS

Angers St-L. Martigné. . . Doué-la-F»«. lesVerchers. leVaudelnay Montreuii a.

Montreuii d. Loudun Moncontour Poitiers . .

,185b 1857 1863

6 26 7 ЗБ 7 54 8 > 8 6 8 16

g 40 9 42

10 05 11 18

11 4& 12 41 13 3 13 8 13 14 13 22

13 42 14 23 14 45 16 3

16 54 18 03 18 25 18 31 18 37 18 49

19 07 19 52 20 17 21 35

STATIONS 1852 1856

Poitiers . . . . 0 39 11 50 Moncontour 8 01 1 2 f8 L o u d u n . . . . 8 39 13 31 Montreuii a. 9 15 13 59

E X P R . Montreuii d. 9 30 14 2 leVaudelnay 9 41 14 13 lesVerchers. 9 48 14 20 Doué-la-F"». 9 52 14 25 Martigné. . . 10 08 14 за Angers St-L. 11 04 15 36

1868

16 34 18 » 18 34 19 06

19 22 19 31 19 38 19 46 20 m 20 58

La Direction du Journal décline toutes resoonsabiiUés pour les erreurs matérielles qui pourraient s'éire glissées dans ut horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indiquées soni tou/ours les heures de départ.

( j ) Sauf le jeudi.

(4) Jeudi seulement .

( î) Sauf le mardi et le j e u d i .

¡6) L e mardi et le j eudi .

S A U M U R A U M A N S

Baugé I.a Flèche d La Suze arr

— dép. Le Mans . . , .

. 6 5 10 10 15 E7 , 6 13 10 20 16 6

6 23 10 29 16 15 > 6 34 10 40 16 26

6 45 10 Ы 16 37 7 10 11 16 17 S 7 50 11 58 17 44 7 58 11 59 17 45 8 17 12 15 18 1

L E M A N S A S A U M U R

Le Mans . . . . La Suze arr .

- dép. La Flèche d. Bangé Br ion-Jum'" Longué Vi.-. Sau u a n .

7 40 12 40 7 57 12 57 8 3 12 58 8 44 13 39 9 9 14 4 9 20 14 15 9 31 14 26 9 41 14 3S 9 50 14 45

18 20 18 35 18 36 19 17 19 42 19 53 20 4 20 14 20 23|

Уи рад nous^ Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant.

йбШ-ic yille 4e SgumuTj,

Certifié par l'imprima somñgné^

I 4