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87"" Année—N'' 13 ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 tr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr. El dlhort du départsmant: 16 fr. ETRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaai — 2.50 Samedi 14 Février 1931 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cS? d'Avis Divers FONDE EN t84t - PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI LE NUMÉRO 1 5 REDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLAGE DU fVIAROHÉ-NOIR Les Abonnements sont paysbles d'a- vance et l'acceptation de troit nu- méros engage pour une innée. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. C/C/ Nantes 154-28 I Directeur: A. GIHOUARD | Téléphon* 1-95 Communisme et chômage Les statistiques du chômage dans le monde deviennent très inquiétantes. Il y a, en Amérique, près de 6 millions de sans-travail ; près de 3 millions en Angleterre, plus de 4 millions en Allemagne. En Russie, on ne signale pas de chômeurs, ce doux pays étant sous le régime du travail forcé, c'est-à-dire, pratiquement de l'es- clavage, car le « progrès démo- cratique », la a démocratie inté- grale », comme disent les com- munistes, aboutit à ce résultat qu'en plein XX" siècle un peuple de 130 millions d'individus,ayant Jbrusguement-reculé de 2.000 ans, est saurais tout entier au dur ré- gime dé la servitude. Le chômage y est inconnu par la très simple raison que presque tout le bétail humain, y est la propriété de quelques milliers de bourreaux composant le soi-disant Gouver- nemeat^es Soviets. En France, nous ne connais- sons encore que les premières manifestations de Ce chômage. Néanmoins, une cinquantaine de mille chômeurs, plus quelques centaines de milliers d'ouvriers nè travaillant plus qu'au ralenti, nous font' sentir: que notre pays n'est pas à l'abri de la crise gé- nérale. Bref, dans le monde entier, on évalue à 20 millions au moins le nombre de travailleurs inoccu- pés. Cela crée, évidemment, une si- tuation économique et sociale d'une dangereuse instabilité. Les causes de ce phénomène sont d'ailleurs multiples et com- plexes. Les plus graves sont politiques. Elles sont dues à l'exportation inconsidérée des principes démo- cratiques,. des principes dit des «Ûroiis de rilomme'.et du Ci- toyen; » dan s de va&tes portions duqnonde qui ne peuvent s'en ac- co'mnioder,' conim'e la Russie, les jndes, la Chine, la Turquie. Les idéeâ politiques de l'Occident dé- vastent ces infortunées pays à la %on d':un fléau cosmique. La lè- Pre, U paix, le choléra, les trem- J^lements de -terre, les guerres / •• : : • . ^ même, s'avèrent ainsi beaucoup moins graves et cruels pour les peuples que le terrible morbus démocratîcus, le microbe dé- mocratique générateur de révo- lution. Dans cette situation critique, les communistes au lieu de faire un sage retour sur eux-mêmes et de se rendre compte de leurs er- reurs grossières et de leurs énor- mes fautes, ne songent naturelle- ment qu'à tirer parti des circons- tances pour accroître encore le dé- sordre. Ils préparent donc, à grand tapage de propagande, une a journée révolutionnaire » pour le 25 février. Cette politique de gribouille, si elle devait réussir, ne développerait que la misère et ne marquerait de progrès que dans le sens de régression. Le communisme a fait, en efîet, ses preuves en Russie. Heureusement, la pltfpart des peuples civilisés, etnotamment le peuple français, savent sufTisam- ment à quoi s'en tenir. L'expé- rience russe leur suffit et ils n'ont pas envie d'en tâter. C'est pour- quoi les communistes ont beau leur promettre, moyennant un petit effort révolutionnaire, le 25 février, de leur ouvrir la terre jiromise, il est fort douteux, en France du moins, que les masses se précipitent derrière eux pour y entrer. T. L OURMARTN. A ceux que la Commission d'Enquête ennuie . II. y a des gens dont la conamiasion d'en- quête offusque la bonté d'âme; ils vou- draient que l'on fût indulgent, afin d'a- mener l'apaisement des esprits. M. Corpe- chçt, dans Figaro proteste contre tme telle veulerie. «La paix est un grand bien; c'est en- tendu; ce serait folie de. le contester! Mais est-ce un bien qu'on doive vraiment sa- crifier à tout, même à l'honneur Il faut prendre garde, en désarmant les âmes, de les laisser sans force contre le mal 1 A trop recommander la douceur, l'indulgence et la bénignité, on court le risque d'amolir les caractères au point de les rendre indif- férents au crime comme au scandale. H est beau de pardonner, mais le pardon n'ést ni l'oubli, ni le silence ! L'indulgence ne se confond pas avec l'indifférence et la passivité. )) C'est une grande erreur de la démo- cratie de croire qu'elle peut plus qu'un autre régime, se passer d'une justice sé- vère! C'est le contraire! En effet, l'admi- nistration de la société n'était, sous l'an- cien régime, que l'influence de l'élite sur le peuple. Ces influences ayant disparu, il reste {lui gouvernements d'aujourd'hui leurs tribunaux et leurs gendarmes I Mais le cercle vicieux apparaît quand on se réiid compte qu'on ne saurait avoir de tribu- naux forts avec des lois iaiblés; que môme les tribunaux E^mt toujours plus faibles que les lois, et que le désarmement moral, cher à nos démocrates, exclut toute loi forte. » La justice est un. combat. Elle ne s'é- tablit pas sans effort, dit un philosophe. Des âmes par trop désarmées y sont impro- pres. » liminiiiiiMiiiiiiiiaiiiiiiiinmiimm NOUVELLES EXPRESS La Commission d'enquête s'est pro- noncée pour le renvoi en Haute-Cour de l'affaire Oustric. M. Raoul Péret persiste dans son refus de comparaître. Le vote du budget se poursuit à la Chambre. Il est question de la refonte totale du code de la route. LTn projet de loi serait enfin déposé sur le vote des femmes. La perquisition chez les socialistes-na- tionalistes allemands met à jour d'impor- tants documents : les troupes d'Hitler compromises seraient dissoutes. Les élèves devront apprendre désor- mais le mécanisme de la oi sur les assu- rances sociales, niiiiiiiimiiiiininiiiiiiiiiiiniii'i"» SITUATION GENERALE Tandis que la situation s'améliore pro- gressivement en Allemagne grâce à l'au- torité croissante du chancelier Brûning qui est parvenu à assagir le nouveau Rcichs- tag qu'on disait ingouvernable et à obte- nir de lui les votes nécessaires à la mise en vigueur de son plan de redressement fi- nancier, l'atmosphère politique ciemoiirc très lourde en Espagne où les partis s'agi- tent et conspirent même contre le régime monarchique. Cependant le gouvernement que préside le général Bérenguer s'applique à prépa- rer le retour à un ordre constitutionnel normal et des élections auront lieu le i®'' mars pour l'élection des nouvelles Cortès, tandis que le i5 mars il sera procédé aux élections sénatoriales. Enfin, l'inaugura- tion des Cortès a été fixée au aS mars. Le. pays, on le voit,, est en Irain de sor- tir tout à fait de la période dictatoriale ou. verte par le coup d'Etat du général Primo de Rivera qui date de igaS. L'idée du dic- tateur avait été de désorganiser peu à peu les partis qui étaient en lutte continuelle et^se livraient à toutes sortes d'excès, ren- dant impossible l'action gouvermentale. Mais ces formations ont résisté au temps siir lequel le général Primo de Rivera comp- tait pour obtenir leur désagrégation. H suffit qu'on parle d'élections pour les voir reparaître aussi agitée qu'auparavant. Or, il y a en Espagne deux tendances radicalement opposées : il y a la tendance révolutionnaire qui se traduit par l'agita- tion syndicaliste et aussi par l'activisme des républicains; il y a aussi le danger ré- actionnaire et militaire; ainsi les uns ti- rent vers l'abolition du régime et les au- tres vers la dictature. Entre ces extrêmes, il y a place, sans doute, pour un ordre constitutionnel qu'il appartiendra aux Cortès de rétablir dans la dignité et la paix. Peut-être même cette assemblée scra-t-elle amenée à reviser cer- taine; dispositions de la Constitution ten- dant k restreindre les prérogatives du sou- verain au profit de la représentation na- tionale. Cette revision de la Constitution 1S76 pourrait sans doute sauver le ré- gime si elle était suffisamment libérale ix)ur que les républicains n'eussent plus grand'chose à gagner à faire la révolution. Mais tout dépend de la façon dont les Cortès seront élues; si les élections per- mettent qu'elle soit vraimerit une assem- blée populaire tous les partis seraient représentés; il y a de grandes chances pour que l'Espagne puisse sortir de l'impasse où elle se trouye et connaisse à la faveur de l'apaisement une ère de travail fécond. Malheureusement, nous voyons que les chefs politiques recommandent aux partis l'abstention électorale en masse; ils ne trouvent pas dans le décret qui a rétabli les garanties constitutionnelles l'assurance totale que les élections seront libres. Nous n'avons pas à nous mêler des af- faires intérieures de l'Espagne mais nous pouvons bien dire qu'à nos yeux, en s'abs- tenant, les partis commettraient une er- reur assez lourde. Ils feront bien de réflé- chir. L'essentiel pour eux doit être le re- tour à la force élective et parlementaire. Le reste est affaire de temps et de combats loyaux entrepris avec persévérance. Mais les partis comptent toujours, pour triom- pher, sur l'emploi des moyens révolution- naires. Ils plongent alors l'Espagne dans une nouvelle période de troubles qui achè- veront de la ruiner. Noël MA-RTY. LE PAIN CHIMIQUE ET LES RURAUX Il est bon de noter que l'apparition du pain chimique a coïncidé avec la dispari- tion de plus en plus accentuée des petits moulins de campagne, à la suite de la con- centration de la meunerie dans les grandes minoteries industrielles. Pareil fait s'ex- plique on ne peut mieux. Les grands mou- lins ont tué les petits moulins de jadis, précisément parce que leur outillage coû- teux leur permettait de produire une fari- ne plus blanche qui, bien que beaucoup moins nutritive que nos anciennes farines, rencontrait la faveur du public, auquel on avait, par de savantes réclames, persuadé que plus le pain est blanc, meilleur il est. Cependant, dépouillé d'une grande par- tie de gluten contenu dans le blé, la farine, très blanche, que les grandes minoteries industrielles [étaient seules: aptes 5 pro- duire, présentait un grave inconvénient pour la panification. La pâte était plus dif- ficile à travailler. On remédia à ce défaut par l'addition de produits chimiques plus ou moins nocifs, sur -lesquels, l'attention du public est aujourd'hui attirée, par les protestations de 1',Académie de Médecine et par la brillante campagne de notre con- frère l'Ami du Peuple. Mais, l'alerte ainsi donnée à l'opinion ne fait naturellement pas l'affaire des grandes minoteries. Pour peu que, mieux informé ou'mis en garde par les médecins qui inter- disent îi leurs malades l'usage d'im pain ainsi traité, le consommateur en vienne à réclamer l'interdiction des farines chimi- ques, les grands industriels minotiers ne tarderont pas à être contraints à renoncer & leur pratique. Ils perdront ainsi le moyen de gagner facilement d'immenses fortunes au. détriment de la santé publique et ils devront renoncer ù leur ruineuse concur- rence aux petits moulins de campagne. Ces moulins,, en effet, ne disposent pas de l'outiliage qompllqué nécessaire pour extraire des farines, les sous-produits re- vendus ensuite très. cher. Ils n'ont donc aucun intérêt, aucune possibilité même, de li>Ter à leurs clients des farines chimiques et en fait, ils n'en livrent pas. Supprimer l'eniploi des produits chimi- ques dans la meunerie, ce serait do.nc faire renaître bon nornbre de nos anciens mou- lins ruraux et pousser îi la création de quantité d'autres petits m,oulins, actionnés aujourd'hui par l'électricité. L'avantage se- rait grand pour nos paysans qui pourraient à nouveau remettre leur blé à un meunier voisin de leur domicile, lequel leur resti- tuerait en «change, de la farine, comme cela se pratiquait jadis très couramment. Par contre, cela serait très désavantageux pour les spéculateurs qui cesseraient d'être les maîtres du marché du blé, grâce à leur entente avec les grands minotiers. Ce serait gênant aussi pour les importa- teurs de blés étrangers, dons les négoces se verraient dérangés par la faculté rendue aux cultivateurs de trouver dans leur voisi- nage des acquéreurs pour leurs produits Ajoutons à cela, que la résurrection des moulins campagnards permettrait aux pay- sans de consommer leur propre blé et de payer moins cher un pain qui ne serait plus renchéri artificiellemant par les com- missions prélevées par une nuée d'intermé- diaires ou de spéculateurs, et nous pour- rons conclure que la farine chimique doit être interdite d'une manière définitive par la loi. La santé publique et les masses agrico- les y trouveront également leur compte, ainsi d'ailleurs que la défense nationale, car une multitude de petits moulins dissé- ïuinés dans tous le pays, constituerait pour une aviation ennemie, un objectif infini- ment moins vulnérable que de grandes mi- noteries industrielles, concentrées en des points facilement repérables. O.C.P. iNFORMATIONS AU PALAIS-BOURBON Sur intervention de M. Ybarnegaray qui signala les conditions anormales dans les- quelles eut lieu l'élection de Saint-Girons,- lai nomination d'une commission d'enquête a été aussitôt décidée. §§§ UN DINER A L'ELYSÉE Le président de la République a offert mercredi soir un dîner en l'honneur des membres des bureaux du Sénat et de la Chambre des députés. Le dîner a été suivi d'un bal auquel ont pris part un grand nombre de membres du Parlemént et ïïe peWdnnàliiéi du mon- de politique. ''^^^Pii»!} sera loi dernière du sep- tennat de M. Dounriergue. L'ANNIVERSAIRE DU COURONNEMENT DU PAPE PIE XI Jeudi à Notre-Dame on cl célébré un Ta Deum solennel «n l'honneur du neuviàm'e anniversaire du couronnement du pape Pie XI. Dans le chœur avaient pris place le car- dinal Verdier, archevêque de Paris; Mgr Met- glione, nonce apostolique, Mgr Levame, et- Mgr Farm, auditeurs de la nonciature; NN. SS. Crépin, de Guebriant, de Beau- mont, Dom 'Gabarra, le Chapître métropo- litain. M. Pifrrc Boucher, chef-adjoint du. cabU

La quittanc ese présentét à l'abonne é sans dérangemen ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · 3 millions en Angleterre plu, s d e 4 millions en Allemagne. En

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Page 1: La quittanc ese présentét à l'abonne é sans dérangemen ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · 3 millions en Angleterre plu, s d e 4 millions en Allemagne. En

87"" Année—N'' 13 ABONNEMENTS

Trois Mo's. . 4 tr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

El dlhort du départsmant: 16 fr . ETRANGER 2 5 F R A N C S

I N S E R T I O N S

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits locaai — 2.50

Samedi 14 Février 1931

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cS? d'Avis Divers

— F O N D E E N t 8 4 t -

P A R A I S S A N T LE M E R C R E D I & LE S A M E D I

LE NUMÉRO

1 5

REDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLAGE DU fVIAROHÉ-NOIR

Les Abonnements sont paysbles d'a-vance et l 'acceptation de t roi t nu-méros engage pour une innée.

La quittance est présentée à l 'abonné sans dérangement pour lui.

C/C/ N a n t e s 154-28 I Directeur: A . G I H O U A R D | Téléphon* 1-95

Communisme et chômage

Les statistiques du chômage dans le monde deviennent très inquiétantes.

Il y a, en Amérique, près de 6 millions de sans-travail ; près de 3 millions en Angleterre, plus de 4 millions en Allemagne.

En Russie, on ne signale pas de chômeurs, ce doux pays étant sous le régime du travail forcé, c'est-à-dire, pratiquement de l'es-clavage, car le « progrès démo-cratique », la a démocratie inté-grale », comme disent les com-munistes, aboutit à ce résultat qu'en plein XX" siècle un peuple de 130 millions d'individus,ayant Jbrusguement-reculé de 2.000 ans, est saurais tout entier au dur ré-gime dé la servitude. Le chômage y est inconnu par la très simple raison que presque tout le bétail humain, y est la propriété de quelques milliers de bourreaux composant le soi-disant Gouver-nemeat^es Soviets.

En France, nous ne connais-sons encore que les premières manifestations de Ce chômage. Néanmoins, une cinquantaine de mille chômeurs, plus quelques centaines de milliers d'ouvriers nè travaillant plus qu'au ralenti, nous font' sentir: que notre pays n'est pas à l'abri de la crise gé-nérale.

Bref, dans le monde entier, on évalue à 20 millions au moins le nombre de travailleurs inoccu-pés.

Cela crée, évidemment, une si-tuation économique et sociale d'une dangereuse instabilité.

Les causes de ce phénomène sont d'ailleurs multiples et com-plexes.

Les plus graves sont politiques. Elles sont dues à l'exportation inconsidérée des principes démo-cratiques,. des principes dit des «Ûroiis de rilomme'.et du Ci-toyen; » dan s de va&tes portions duqnonde qui ne peuvent s'en ac-co'mnioder,' conim'e la Russie, les jndes, la Chine, la Turquie. Les idéeâ politiques de l'Occident dé-vastent ces infortunées pays à la %on d':un fléau cosmique. La lè-Pre, U paix, le choléra, les trem-J lements de -terre, les guerres

/ •• : • : • . ^

même, s'avèrent ainsi beaucoup moins graves et cruels pour les peuples que le terrible morbus démocratîcus, le microbe dé-mocratique générateur de révo-lution.

Dans cette situation critique, les communistes au lieu de faire un sage retour sur eux-mêmes et de se rendre compte de leurs er-reurs grossières et de leurs énor-mes fautes, ne songent naturelle-ment qu'à tirer parti des circons-tances pour accroître encore le dé-sordre. Ils préparent donc, à grand tapage de propagande, une a journée révolutionnaire » pour le 25 février. Cette politique de gribouille, si elle devait réussir, ne développerait que la misère et ne marquerait de progrès que dans le sens de régression.

Le communisme a fait, en efîet, ses preuves en Russie.

Heureusement, la pltfpart des peuples civilisés, etnotamment le peuple français, savent sufTisam-ment à quoi s'en tenir. L'expé-rience russe leur suffit et ils n'ont pas envie d'en tâter. C'est pour-quoi les communistes ont beau leur promettre, moyennant un petit effort révolutionnaire, le 25 février, de leur ouvrir la terre jiromise, il est fort douteux, en France du moins, que les masses se précipitent derrière eux pour y entrer.

• T . LOURMARTN.

A ceux que la C o m m i s s i o n d 'Enquê te ennuie

. II. y a des gens dont la conamiasion d'en-quête offusque la bonté d 'âme; ils vou-draient que l 'on fû t indulgent, afin d'a-mener l 'apaisement des esprits. M. Corpe-chçt, dans Figaro proteste contre tme telle veulerie.

« L a paix est u n grand bien; c'est en-tendu; ce serait folie de. le contester! Mais est-ce u n bien qu 'on doive vraiment sa-crifier à tout, même à l 'honneur Il faut prendre garde, en désarmant les âmes, de les laisser sans force contre le mal 1 A trop recommander la douceur, l ' indulgence et la bénignité, on court le risque d'amolir les caractères au point de les rendre indif-férents au crime comme au scandale. H est beau de pardonner, mais le pardon n'ést ni l'oubli, ni le silence ! L'indulgence ne se confond pas avec l ' indifférence et la passivité.

)) C'est une grande erreur de la démo-cratie de croire qu'elle peut plus qu 'un autre régime, se passer d 'une justice sé-vère! C'est le contraire! En effet, l 'admi-nistration de la société n 'étai t , sous l 'an-cien régime, que l ' influence de l'élite sur le peuple. Ces influences ayant disparu, il reste {lui gouvernements d ' au jourd 'hu i leurs t r ibunaux et leurs gendarmes I Mais le cercle vicieux apparaît quand on se réiid

compte qu 'on ne saurait avoir de tribu-naux forts avec des lois iaiblés; que môme les t r ibunaux E^mt toujours plus faibles que les lois, et que le désarmement moral, cher à nos démocrates, exclut toute loi forte.

» La justice est un. combat. Elle ne s'é-tablit pas sans effort, dit un philosophe. Des âmes par t rop désarmées y sont impro-pres. »

l i m i n i i i i i M i i i i i i i i a i i i i i i i i n m i i m m

NOUVELLES EXPRESS

La Commission d'enquête s'est pro-noncée pour le renvoi en Haute-Cour de l'affaire Oustric.

M. Raoul Péret persiste dans son refus de comparaître.

Le vote du budget se poursuit à la Chambre.

Il est question de la refonte totale du code de la route.

LTn projet de loi serait enfin déposé sur le vote des femmes.

La perquisition chez les socialistes-na-tionalistes allemands met à jour d'impor-tants documents : les troupes d'Hitler compromises seraient dissoutes.

Les élèves devront apprendre désor-mais le mécanisme de la oi sur les assu-rances sociales, n i i i i i i i i m i i i i i n i n i i i i i i i i i i i n i i i ' i " »

SITUATION GENERALE Tandis que la situation s'améliore pro-

gressivement en Allemagne grâce à l 'au-torité croissante du chancelier Brûning qui est parvenu à assagir le nouveau Rcichs-tag qu 'on disait ingouvernable et à obte-nir de lui les votes nécessaires à la mise en vigueur de son plan de redressement fi-nancier, l 'atmosphère politique ciemoiirc très lourde en Espagne où les partis s'agi-tent et conspirent même contre le régime monarchique.

Cependant le gouvernement que préside le général Bérenguer s 'applique à prépa-rer le retour à un ordre constitutionnel normal et des élections auront lieu le i®'' mars pour l'élection des nouvelles Cortès, tandis que le i5 mars il sera procédé aux élections sénatoriales. Enfin, l ' inaugura-tion des Cortès a été fixée au aS mars.

Le. pays, on le voit,, est en Irain de sor-tir tout à fait de la période dictatoriale ou. verte par le coup d'Etat du général Primo de Rivera qui date de igaS. L'idée du dic-tateur avait été de désorganiser peu à peu les partis qui étaient en lutte continuelle et^se livraient à toutes sortes d'excès, ren-dant impossible l'action gouvermentale. Mais ces formations ont résisté au temps siir lequel le général Primo de Rivera comp-tait pour obtenir leur désagrégation. H suffit qu 'on parle d'élections pour les voir reparaître aussi agitée qu'auparavant.

Or, il y a en Espagne deux tendances radicalement opposées : il y a la tendance révolutionnaire qui se traduit par l'agita-tion syndicaliste et aussi par l'activisme des républicains; il y a aussi le danger ré-actionnaire et militaire; ainsi les uns ti-

rent vers l'abolition du régime et les au-tres vers la dictature.

Entre ces extrêmes, il y a place, sans doute, pour un ordre constitutionnel qu'il appartiendra aux Cortès de rétablir dans la dignité et la paix. Peut-être même cette assemblée scra-t-elle amenée à reviser cer-taine; dispositions de la Constitution ten-dant k restreindre les prérogatives du sou-verain au profit de la représentation na-tionale. Cette revision de la Constitution dè 1S76 pourrait sans doute sauver le ré-gime si elle était suffisamment libérale ix)ur que les républicains n'eussent plus grand'chose à gagner à faire la révolution.

Mais tout dépend de la façon dont les Cortès seront élues; si les élections per-mettent qu'elle soit vraimerit une assem-blée populaire où tous les partis seraient représentés; il y a de grandes chances pour que l 'Espagne puisse sortir de l'impasse où elle se trouye et connaisse à la faveur de l 'apaisement une ère de travail fécond. Malheureusement, nous voyons que les chefs politiques recommandent aux partis l 'abstention électorale en masse; ils ne trouvent pas dans le décret qui a rétabli les garanties constitutionnelles l 'assurance totale que les élections seront libres.

Nous n'avons pas à nous mêler des af-faires intérieures de l'Espagne mais nous pouvons bien dire qu 'à nos yeux, en s'abs-tenant, les partis commettraient une er-reur assez lourde. Ils feront bien de réflé-chir. L'essentiel pour eux doit être le re-tour à la force élective et parlementaire. Le reste est affaire de temps et de combats loyaux entrepris avec persévérance. Mais les partis comptent toujours, pour triom-pher, sur l 'emploi des moyens révolution-naires. Ils plongent alors l 'Espagne dans une nouvelle période de troubles qui achè-veront de la ruiner.

Noël MA-RTY.

LE PAIN CHIMIQUE ET LES RURAUX

Il est bon de noter que l 'apparition du pain chimique a coïncidé avec la dispari-tion de plus en plus accentuée des petits moulins de campagne, à la suite de la con-centration de la meunerie dans les grandes minoteries industrielles. Pareil fait s'ex-plique on ne peut mieux. Les grands mou-lins ont tué les petits moulins de jadis, précisément parce que leur outillage coû-teux leur permettait de produire une fari-ne plus blanche qui, bien que beaucoup moins nutritive que nos anciennes farines, rencontrait la faveur du public, auquel on avait, par de savantes réclames, persuadé que plus le pain est blanc, meilleur il est.

Cependant, dépouillé d 'une grande par-tie de gluten contenu dans le blé, la farine, très blanche, que les grandes minoteries industrielles [étaient seules: aptes 5 pro-duire, présentait un grave inconvénient pour la panification. La pâte était plus dif-ficile à travailler. On remédia à ce défaut par l 'addition de produits chimiques plus ou moins nocifs, sur -lesquels, l 'attention du public est aujourd 'hui attirée, par les protestations de 1',Académie de Médecine et par la brillante campagne de notre con-frère l'Ami du Peuple.

Mais, l'alerte ainsi donnée à l'opinion ne fait naturellement pas l'affaire des grandes minoteries. Pour peu que, mieux informé ou 'mis en garde par les médecins qui inter-disent îi leurs malades l 'usage d ' im pain ainsi traité, le consommateur en vienne à réclamer l 'interdiction des farines chimi-ques, les grands industriels minotiers ne tarderont pas à être contraints à renoncer & leur pratique. Ils perdront ainsi le moyen de gagner facilement d'immenses fortunes

au. détriment de la santé publique et ils devront renoncer ù leur ruineuse concur-rence aux petits moulins de campagne.

Ces moulins, , en effet, ne disposent pas de l 'outiliage qompllqué nécessaire pour extraire des farines, les sous-produits re-vendus ensuite très. cher. Ils n 'ont donc aucun intérêt, aucune possibilité même, de li>Ter à leurs clients des farines chimiques et en fait, ils n 'en livrent pas.

Supprimer l 'eniploi des produits chimi-ques dans la meunerie, ce serait do.nc faire renaître bon nornbre de nos anciens mou-lins ruraux et pousser îi la création de quantité d 'autres petits m,oulins, actionnés au jourd 'hu i par l'électricité. L'avantage se-rait grand pour nos paysans qui pourraient à nouveau remettre leur blé à un meunier voisin de leur domicile, lequel leur resti-tuerait en «change, de la farine, comme cela se pratiquait jadis très couramment. Par contre, cela serait très désavantageux pour les spéculateurs qui cesseraient d 'être les maîtres du marché du blé, grâce à leur entente avec les grands minotiers.

Ce serait gênant aussi pour les importa-teurs de blés étrangers, dons les négoces se verraient dérangés par la faculté rendue aux cultivateurs de trouver dans leur voisi-nage des acquéreurs pour leurs produits

Ajoutons à cela, que la résurrection des moulins campagnards permettrait aux pay-sans de consommer leur propre blé et de payer moins cher un pain qui ne serait plus renchéri artificiellemant par les com-missions prélevées par u n e nuée d' intermé-diaires ou de spéculateurs, et nous pour-rons conclure que la farine chimique doit être interdite d 'une manière définitive par la loi.

La santé publique et les masses agrico-les y trouveront également leur compte, ainsi d'ailleurs que la défense nationale, car une mult i tude de petits moulins dissé-ïuinés dans tous le pays, constituerait pour une aviation ennemie, un objectif infini-ment moins vulnérable que de grandes mi-noteries industrielles, concentrées en des points facilement repérables.

O.C.P.

iNFORMATIONS AU PALAIS-BOURBON

Sur intervention de M. Ybarnegaray qui signala les conditions anormales dans les-quelles eut lieu l'élection de Saint-Girons,-lai nomination d'une commission d'enquête a été aussitôt décidée.

§§§ UN DINER A L'ELYSÉE

Le président de la République a offert mercredi soir un dîner en l'honneur des membres des bureaux du Sénat et de la Chambre des députés.

Le dîner a été suivi d'un bal auquel ont pris part un grand nombre de membres du Parlemént et ïïe peWdnnàliiéi du mon-de politique.

''^^^Pii»!} sera loi dernière du sep-tennat de M. Dounriergue.

L'ANNIVERSAIRE DU COURONNEMENT DU PAPE PIE XI

Jeudi à Notre-Dame on cl célébré un Ta Deum solennel «n l'honneur du neuviàm'e anniversaire du couronnement du pape Pie XI.

Dans le chœur avaient pris place le car-dinal Verdier, archevêque de Paris; Mgr Met-glione, nonce apostolique, Mgr Levame, et- Mgr Farm, auditeurs de la nonciature; NN. SS. Crépin, de Guebriant, de Beau-mont, Dom 'Gabarra, le Chapître métropo-litain.

M. Pifrrc Boucher, chef-adjoint du. cabU

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net du Président du Conseil, représentait M. Pierre Laval.

M. Carré, sous-dLrecleur du protocole, re-présentait le ministre des Affaires élran-yères.

LE PAPE DEVANT LE MICROPHONE

Jeudi à i5 h, 45, eût lieu l'inauguration du poste de rasdio-télégtaphie de la Cité du Vatican. A cette occasion, le pape a adressé quelques' paroles à « lous les catho-liques et à tous les peuples du nionde en-tier ».

Il a parlé notamment de Icc paix qui est, dit le Saint Père, l'objet de ses préoccu-pations quotidiennes. En terminant cette courte allocution, S. S. Pie XI CII donné, à tous ses auditeurs, sa bénédiction aposto-lique.

LES SOUVERAINS BELGES

' L^ roi Albert et la reine Elisabeth. de Belgique sont arrivés à Paris jeudi à i4 h.

Les souverains, qui se rendent à Dreux, pour assister à l'inhumation du duc de Vendôme, ont été accueillis à la gare par le baron de Gaiffmr d'Hestroy, ambassadeur de Belgique à Paris, qu'accompagnaient tous lei membres de l'ambassade.

M, J.-L. DUMESNIL A REIMS

M. J.-L. Dumesnil, ministre de l'Air ac-compagné du général Poli Marchetti, chef de son cabinet, a quitté le Bourget jeudi matin à bord de son avion personnel pour se rendre à Reims, oà il a inspecté le 12° fégimènt de bombardement de nuit.

LA COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE

La Commission d'Enquête s'est réunie sous la présidence de M. Louis Marin.

M. Frédéric Pie a rendu compte des tra-vaux de la Sous-Commission^

La Commission a ensuite entendu, sur sa denmnde, M. de Riuaud, président du Syndioats des banquiers en valeurs, et M. Rivalrdière. M. de Rivaud a dit qu'il tenait la partie de la déposition de M. Ribardière concernant les coulissiers comme tendan-cieuse.

De nouveaux bons ont été relevés par la sous-commission qui opère à la Banque Oustric. Ils ont été communiqués à titre officieux dans les couloirs de la Chambre.

UN RADICAL DÉMISSIONNAIRE

M. Jean Montigny, député de la Sarthe, membre du groupe parlementaire radical vient d'adresser une lettre à M. Hei-riot dans laquelle il dorme sa démission, du parti radicai/^

Dans sa lettre, M. Montigny ne fait pas connaître 'les causes de sa résolution, mais indique'.leulemeiit qu'elle a été prise pour des raisons d'ordre purement personnel.

LA SURVEILLANCE DES PRIX

Mercredi matin la commission des prix s'est réunie à la préfecture de poliee sous lai présidence cf« M. Chiappe. Après diffé-rentes interventions ses membres se sont

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N" 52 - 14 Février

MENSON Par GEORGES de LYS

Ut (SUITH)

Gomme il parlailj un ronronnement grandissant peupla l'espace; de l'horizon surgit une silhouette d'oiseau qui se rap-prochait du sol et dont les ailes s'écarte-laient de la Croix-Rouge.

— Un avion sanitaire I... Ils pourront, peut-être Mre sauvés !

L'appareil atterrissait. Combien de places ? demanda Servan.

- i -Deux-! répondit le pilote. — Deux blessés, bon! et-aussi un méde-

'•"cin où infirmier? • — Non, deux en tout l — Ahl déplora le docteur, j 'aurais tant

voulu les accompagner! Vous les rejoindrez avec moi, inter-

vint l'officier d'état-major survenu. Dans les circonstances actuelles, je rentre direc-tement à Casablanca.

Les couchettes avaient été sorties de la carlingue, Servan y installa les blessés avec

minutieuses précautions. Alors, elles rernises en place et l'hélice aussi-

mis d'accord pour déclarer que l'indice , des prix clg gros et ceint des prix de détail ! ne pouvaient être comparés car ils ne con-cernent pas les mûmes matières.

Pendant le mois de janvier 'ig^i, sur 4.000 constatations, seules 79 fraudes ont été relevées dont les auteurs ont été invi-j tés à comparaître devant la commission des prix. • • '

PA-TilONMiK N.-D. DU FORT

UN NOYÉ INCONNU

Un pêcheur a découvert, dans la Loire, à Rivarennes, un noyé ayant un. bandeaiu sur la bouche.

Dans les vêlen^ents qu'il portait encore, on ti'a trouvé aucun papier permettant de l'identifier.

U7i dooteùr, appelé, a refusé le permis d'inhumer et l'autopsie pratiquée a révélé que l'homm,e était mort quand il a été jeté à Î!eau, ' .• .

Le Parquet de Chinon s'est transporté sur les lieux.

La Messe du Souvenir A I\'.-D. DE LA VISITATION

Demain tlimaiicho i3 lévrier, la, paroisr se de A'olre-Dame de la Visitation célébre-ra sa Icte annuelle du Souvenir, en l 'hon-neur de ses officiels, sous-olficiers et sol-dats, tombés au Champ d 'honneur.

La cérémonie conimencera à 10 h. 3o. Une allocution sera prononcée par le R.

Père Vial, dominicain. — La Chorale pa-roissiale fera entendre divers chants de circonstance.

Toutes les familles de nos Morts sont in-vitées à assister à cette cérémonie.

Les Officiers de Réserve, les Mutilés et Réformés de guerre, les Anciens Combat-tants et les Poilus d'Orient occuperont a j m m e les années précédentes,, le tran-sept de gauche.

Après l'allocution,, absoute solennelle de-vant la plaque commémoralive.

INSTITUTION SAINT-LOUIS

UN BEAU CONCERT

, Dimanche dei'uieï, les acteurs du Patro-nage du Fort ont "obtenu un grand succès avec :

«LE.VOXAGE DES BE R LURON » Cette comédic en 4 actes, jouée avec beau-

coup de finesse et d 'entrain, n 'engendre, certes, hi la-mfSaiicolie. n i l 'ennui . Du dé-but- à- la :fiti7' les: spectateurs sont tenus ^ n haleine p a r - u n .succession d'ayentures des plus - mouYenientéffs: c'est vraiment une pièce où ri3n s'ânausCi : .

Une seconde êt^ dernière représentation du

V0YAG15 CES BERLURON sera dominée dimanche a a février à 3 h. 3o da;ns la;salle du..Fort.;;,

Il sera prudent, de retenir au plus, tôt ses .places ; 6( ;rj4ft. Basse. St-Pierre.

Les élèves; les anciens élèves donneront demain dimanche i5 février, à 16 h. et uiarcii soir Ji 19 heures, des séances de co-inl^die jet de musique pleines des meil-ie.ures promesses.

(( L'œillet blanc » est une pièce très dé-licate; (( Le Député de Bombignac », une comédie très spirituelle de nature à déri-der les plus moroses.

De son côté, M. Briand a préparé quel-ques morceaux de musique qui seront exé-cutés par l 'orchestre avec cette perfection à laquelle il nous a accoutumés.

fiilédâillê dg là Prévoyance Sociale . Les réeompen'ffiS .-honorifiques ci-après sont 'accordées • pour -ser.vices rendus aux (mivres- de-prévoyance-sQoiâle :; ' " • MÉKÔÏLÉ D'AnèÉNT -

" • M Dillehségeî- ErheSt, i i iembre-du con-seil des directeurs de la-- eaissè d'épargne et de préyoyancé'ldé Saiimùr, à Saumor.

M. Lîeutaud: Âlexandre-Loui;, membre d(i conseil des directeurs de la caisse d'é-pargiie et de prévoyance de Saumur, îi Sau-mur. . .

i l . Renard: Henti, membre du conseil des directeurs.de la,caisse d'épargne et de pré-voyance de Saumor, .fi Saumur.

MÉDAILLE DE BROKZE M. Rrunet Pierre-Auguste, membre du

conseil dès direcÉeuts de la caisse d'épar-gne de Saumur, îv-Saumur.

M. Gauthier Josèph, membre du conseil dos directeurs de la succursale de la caisse d'épargne de Saumur, à Doué-la-Fontaino.

M. Gazéàu Louis-Marie-Joseph, membre ; du conseil des directeurs de la caisse d.'é-: pargne de Saumur, à Saumur. i M. Lenoblo Armand, membre du conseil 1 des directeurs de la casise d'épargne de I Saimiup, à Sauniiir.

M: Léqu.ippé Pie.rre>. président de la . suc-cursale de la caisse d'épargne de. Saumur, à Doué-la-Fontaine.

.M.. Maurat Jîug^riç.-Charles, membre du conseil des directeurs, de. la caisse d'épar-gne de Sainnùr, à Saumur. :

M.. Menou Alphonse-Lucien-Jean,. aux Ro. siers-sur-Loire : s.ervices rendus aux œu-vres de prévoyance sociale.

Nos félicitations. -§§§ —

N o s S c o l a i r e s

l 'n grand pianiste international PAUL LOYONNET

donnera à Saumur le Lundi a mars, à l'Hô-tel de Londres im unique récital.

tôt rentra en action. — De votre hâte peut dépendre la vie

de ces hommes, avait dit le docteur au. pi-lote. ' .

L'avion roula sur le sol, décolla, monta dans l 'azur. La main au casque, les soldats -saluaient les pionniers victimes de la cause Irançaise..

Et l'oisâxi diînihuait, se perdait à l'ho-rizon, "transformé en agent de vie, après avoir été,- duran t les années terribles, en-gin de mort.. . Grûce à ses ailes rapides, fleux existences de vaillants ix)urraient être conservées au pays,

11 allait dans l 'a ir pur , baignant d ' u n souffle rafraîchi et apaisant les faces brû-lantes des blessés, calmant Igs ardeurs de leur fièvre, dilatant leur poitrine qu'acca-blait, sur le sol, la-pesante torpeur de cies terres torrides.

Loin- derrière lui, a-u" ras des sable», mal-gré l'effort de ses chevaux-va peur, -sBuablait se traîner- la lourde • automobilo dan» la-quelle Servan s'énervait, pressé "Je ïejoin-dre ses aniis à temps pour concourir à leur salut, ou, tout au moins, pour recevoir leurs dernières recommandationsj et leur adieu.

Ah I que ne pouvait-il recourir à l 'appel d ' un Esprit compatissant et tutélaire !... Il comprenait alors de quelle assistance dans l'angoisse est la prière chez les heu-reux qui possèdent la Foi...

Et celle-ci lui manquait I...'

SOCIÉTÉ AMICALE DES A.>iCIENS ELÈVES

"DE. L'EÇOU: INDUSTRIELLE

radqs fraternisent et partegerout au coms de ces agapes mutuelles : les premiers, les souvenirs déjà lointains, hélas 1 passés eu-(semble. sur .les bancs s'efforçant et tra-vaillant pour suivre les traces de leurs aî-nés qui ont su puiser au sein de cette Ecole, le bagage nécessaire pour entrer dans la voie tracée pour l'avenir.

— — SS§ SOCIÉTÉ DE SECOURS MUTUELS

DE LA VILLE DE SAUMUR

L'assemblée Générale do la Société de Secours Mutuels de la Ville de Saumur aura lieu ce soir, samedi i4 février 1931, à 20 h. 3o très précises, au Théâtre de Sau-mur .

Vu l ' importance de la réunion, la pré-sence est indispensabl®.

Le Président : A.. G O U R T O I S O N .

LA SAUMUROISE L'assemblée générale de la Société de se-

cours mutuels « La Saumuroise » aura lieu le dimanche i5 février igSi au Théâtre à 1 heure précise.

Le président : R O U M E T . : — ^

Questions écrites

Au cours de la réunion qu 'à tenu le groupe saumurois-le dimanche i®"' courant à l'Ecole. Industrielle les n ien^res présents ont décidé qu 'un ibanquet amical précéde-rait le bal traditionnel qu'organisent les élèves des promotions igSo-igSi, le samedi

'2$ céùrant,. dans îés 'Salons du Foyer du Tiiéâlroi Munfc ip î l ; -à ' 21 b, 3o.

' ISiil doute qu'Ancièns et Jeunes Caiiia-

-.'mXI L HEURES TRAGIQUES ,

L'avion sanitaire, se posa, d ' u n glisse, niènt doux, sur l 'aérodrome de Casablan-ca. Une automobiléïd 'ambulance reçut les deux^-blessés, un instant ranimés , par l 'air vivifiant des a l t i l ^ e s . et que la chaleur lourde, retrouyéfe'iaiiiras-du sol, accablait d 'une prostràtioïi.''îî5ùvelle. En quelques minutes, iU atteignirent l 'hôpital, où le personnel préyéiïu.'.^tait réuni pour les re-

" cevoir et tênier 'ce que p o u m i t la science chirurgicale. .

Les deux infortunés apparureiit, sur leur civière, exsangues,"'les yeux dos et com-me déjà dans te goma. Tandis qu 'on les dévêtait, pour les porter à la «aile d'opé-ration", Mme MagdeTeine, d 'une main ex-perte et délicate, • passait sur les- visages ùné épongé fihë-'qiii le«-détergeait- de I furs souillures et rafraîchissait leurs fronts brO-,

harc^léS par les ïôi i i i i f lôns îà'é-AoubÊes-. -"'•'jéan- Ma'rèhai-à-uss'itôt • prétr -fu£-emporté. Elle vint alors à -'Kambùre.

•Elle- recula,- pâlit, ses doigts défaillants lâchèrent l 'éponge et du fond de son être s'exhala u n cri d'angoisse :

— Henri I,,. -À l'-accent déchirant de celle voix, îe

moribond entr 'onvfi t les yeux, vit le "visa-ge, plus bl5me-que la blancheur des voi-lés qui Tencadraient, de celle qui, pen-chés sur lui, avait jeté son nom dans u n

LE PASSAGE A NIVEAU DE SAINT-LAMBERT-DES-LEVÉES

ET LE PONT DE BOUMOIS Af de Grandmaison a reçu la lettre sui-

vante de Af le Ministre des Travaux pu-blics :

H Paris, le 6 février 1931. Monsieur le Député et cher Collègue,

» Comme suite à la lettre de mon prédé-cesseur du 25 novembre igSo, j'ai l 'hon-neur de vous faire connaître que, par dé-cision de ce jour, j 'invite les ingénieurs de Maine-et-Loire à poursuivre l 'étude d 'une déviation de la route nationale n" 162, ayant notamment pour objet de supprimer le passage à niveau de Saint-Lambert-des-Levées et le passage inférieur du pont, de Boumois.

» Veuillez agréer, Monsieur le Député et cher Clolègue, l 'assurance de ma haute considération et mes meilleurs hommages.

» Le Sous-Secrétaire d'Etat, n , — § § §

OFFIQE DÉPARTEMENTAL , - DES PUPILLES DE LA NATION

. - AVIS AUX FAMILLES

L'administration des Postes envisage le recrutement à Saumur d ' u n jeune facteur hitérimaire des Télégraphes :

Les conditions exigées pour cet emploi sont, en outre l 'apti tude physique néces-saire ;

1. être pourvu du certificat d'études pri-maires, ou, à défaut, avoir satisfait aux épreuves d ' u n examen d'aptitude,

2. être âgé de la ans au moins et i5 ans au plus,

3. form,uler une demande sur papier timbré, contresignée et approuvée par les parents qui doivent, en outre, autoriser l 'usage de la liicyclette,

4. résider avec ses père et mère ou à dé-faut avec une personne en mesure de rem-placer ceux-ci au point de vue surveillance.

Les pupilles de la Nation candidats à cet

emploi devront, le plus tôt possible, faire paryenir leur demande au Secrétariat Gé-néral de l'Office, ag, rue Bodiaier, à An-gers.

appel de détresse dont la vibration s'était répercutée au fond de son être... Alors, dans urx soupir gros de confusion, de re-liiords et aussi dë tendresse, il m u r m u r a :

I — MagdeJeine! : Après douze années de séparation, il re-

trouvait l 'abandonnée,' Une lucidité sou-dain lui révélait qu'elle n'avait jamais ces-

• sé de l 'aimer et que lui-môme, en dépit de ses désordres, peut-être môme à cause de

; l 'amertune dont ses fautes l'avaient saturé, n'av.'ait rée'ilement jkmais aimé d''au;trea qu'elle.,

Mais déjà ses yeux, un instant inlensC-ment fi.xés sxn- sa femme, chaviraient. Il sombrait dans l'atonie,

Grandie, poitrinant c-ontre la douleur, maîtresse de ses nerfs, si, à cette minute , s 'abîmait son cœur, Mme Magdeleine exi-gea. d'accompagner Henri dans la salle

! d'opération, d'assister l 'opérateur qui, les I pansements provisoires enlevés, examinait

et sondait las plaies, dans la complète ignorance <les liens qui unissaient l ' inflr-niière au patient.

Son silence, le froncement de ses sour-cils accusaient un mauvais augure.. . Elle, daris un effort héroïque pour dissimuler ses affres, demanda ;

— Le sauverez-vous P Le major, eut u n e mo ie dubitative. — Peut-être!... mais 11 est bien mal en

point. jAlors l ' infirmière dt'./'ara .•

LE CENTENAIRE DE LA LIBERTÉ D'ENSEIGNEMENT

\

Nous recevons la communication sui-vante :

u Le i"' Mars, aura lieu à Angers, dans le jardin du Palais de l'Université, une grande réunion organisée par la Ligue des Catholiques de l 'Anjou, pour célébrer le Centienaire de ^a libertié d'enseignement en France.

» Cette réunion rappellera celle du mois de Mars ig'aS dont tous les angevins se souviennent ; elle anaènera à Angers, de tous les coins du département et même des départements voisins, un nonibre im-posant d'honames et dé jeunes gens, -

» Par les personnalités qui y prendront la parole cette réunion du Centenaire aura dans le pays u n profond retentissement.

Nous tiendrons nos lecteurs au courant du prpgramjne de cette belle manifesta-tion.

COMITÉ PERMANENT DES FÊTES DE SAUMUR

« Le Bal Blanc » Pour compléter certains détails parus

dans nos précédentes éditions sur le Grand Bal Blanc qui aura lieu le 21 courant au Théâtre, il est bon de dire que les récom-penses préviies pour 'les meilleurs costu-mes en blanc, seront nombreuses, un cré-dit de quinze cents francs ayant été rete-nu à cet effet.

Par ailleurs, deux brillants orchestres prêteront leur concours à cette brillante soirée chorégraphique.

Pour le buffet, les soumissions seront re-çues jusqu'au 16 courant inclus, au domi-cile de M. le Président du Comité des Fê-les, 18, rue de Bordeaux.

§§§ ^ — -LE CARNAVAL A ANGERS

Nous apprenons que le Carnaval à An-gers dépassera en somptuosité tout ce qui a été fait jusqu 'à aujourd'hui .

L'Imtmense Kermesse cons(truite sut la place du Champs-de-Mars abrite deux thé-âtres jwuvant contenir près de deux mille personnes chacun et où défileront des at-tractions et vedettes de premier ordre.

Les fêtes se termineront en apothéoK mardi prochain par le grand bal masqué du Grand Théâtre qui rivalise en beauté avec les bals de Nice ou ceux du Grand-Opéra à Paris.

La réputation du Carnaval à Angers est faite et nos lecteurs peuvent aller sans crainte vivre ces agréables soirées. •

» » INNOVATION ! ! I

AU CIRQUE THÉÂTRE A l'occasion du Mardi-Gras, 17 février, '

pn soirée, grande représentation populaire d'ojîérette, par la troupe du grand théâtre: LA COCARDE DE MIMI PINSON, opérette en 3 actes, de Goublier fils, avec le con-cours de toute la troupe et du corps de ballet.

— C'est mon mar i ! Le chirugien ouvrit des yeux stupéfaits, — Votre mari — Oui 1 Heiui de Murbare, ancien offi-

cier démissionnaire, mon unique amour que je n 'a i pas su me garder...

— Rambure n'est-il pas l'anagramme de Murbare?... 11 a voulu se battre pour la France sans être reconnu et, à la légion, on accepte l 'état civil que l'engagé veut bien se donner.

Le major feuûleta le livret. —• Quoi qu' i l en soit, ces pages lui font

i ionneur; elles contiennent trois citations dont une seule suffirait à glorifier un hom. me... Malgré son anonymat, l'ancien offi-cier s'est révélé et, parti simple soldat, a su reconquérir son grade.

.Avec précaution, deux infirmiers, le pan-sement terminé, avaient soulevé la civière.

Mme Magdeleine déclara : — Je l'accompagne et ne le quitté pas. — Allez! répondit le chirurgien^ à son

chevet vous serez doublement à votre pla-ce.

Magdeleine, une fois le patient couché et défendu contre le harcèlement des môu-ches par la moustiquaire, s'insinua sous le tulle et contempla longuement le mari qui ne lui était rendu que pour, sans dou-te, mourir dans ses bras. Son âme forte domina son deuil et remercia le Ciel qui avait perniis cette réunion suprême pour U saJut du dévoj[é. (A uiure.J

Page 3: La quittanc ese présentét à l'abonne é sans dérangemen ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · 3 millions en Angleterre plu, s d e 4 millions en Allemagne. En

CONSEIL MUNICIPAL Utu û A u M u i i

Jeudi soir k 20 il. iio, clans k u r salle liu-bituelie ue séances JK)S Uoiiseiilers t-taiem rasseuibies pour la preniière lois de l'anuec Jxjaiicoup d absents, la plupart excust-s ; MÂf. Leiioblc, Leiiué, LôiTaiii-Capretz, Ui-j-aid-Aiiuot, iioger iirunet, Siinoiuieau.

Al. le docteur lieigiieur iioinme secré-laiiii de "séance, M. iirunet dounç lecture dii procès-verijal de la ûernière assemblée adopté sans bt^servations.

L,a ipàrole est alors donnée à M. Richard, adjoint pour lec ture de son r a p p o r t de la Commission de la Voirie.

Virages Place Verdun et rue d'Alsace. — Ces virages seront modif iés en changean t la. courbure des bo rdu re s d.eis t rot toi rs . . Ultérieureiiieut des psms. coupés seront

prévus jauîf in te rsec t içns de s immeub le s . : place de l'Ancienne Gare, — Diverses piaisous de vente d 'essence o n t soumis des plans d ' u n e cons t ruc t ion à édif ier s u r l ' en i . placement de l ' anc i en s ^ r i des Tramways .

. A. l ' i ieure actuelle, la Municipal i té re-cherclie à qu i a p p a r t i e n t le t e r ra in s i tué devant l ' anc i enne gare , de l ' a u t r e côté de

. Ja-R.N. i38 ; (Vill« o u c h e m i n dp fer P.O.).

Si le te r ra in appa r t i en t à la Ville, la Commission eme t u n avis favorable à cette création aux condi t ions suivantes :

1. Pa iement d ' u n e redevance annue l le . 2. Créations et en t re t i en de jardins . 3. ïnstaHatiOns d'un' éclairage public

puissant. 4. Construct ion d ' u n e salle servant d ' a n -

nexé à l 'Essi. 5. Installat ion de lavabo w.c. avec chasse

d'eau revêtements in té r i eurs e n faïence. La préférence sera donnée à u n e société

dont les Admin i s t r a t eu r s e t les cap i taux sont français.

Une sous-commisson é tudiera les moda-lités de la réalisation.

Eclairage public. — La Ville essaie e n ce moment des apparei ls d 'éc la i rage pub l ic fournis par diverses maisons . U n e r é u n i o n de la Commission de Voirie a u r a l ieu u n soir de février p o u r chois i r le modè le ayant le plus grand pouvoir d i f f u s a n t .

Pour modification d e la l a m p e Place Vic-: tor-Considérant :

Le devis s'élève à aS/J.^o, la Municipal i té est chargée de t ra i te r au mieux .

Un devis sera d e m a n d é à la Société con-cessionnaire au Soleil Levant.

Un forfai t d ' e n t r e t i e n a é té d e m a n d é à à la Société Concessionnaire, r e m p l a c e m e n t des l ampes d 'écla i rage pub l ique .

Services des Eaux. — Des répara t ions né-cessaires o n t é té effectuées par le pprsoii-nel, pompe é lect r ique.

Aoquieition des t e r r a i n s p o u r nouveau Service des Eaux .

M. l ' I ngén i eu r e n chef Reubud dcn iande à la Ville de réaliser de su i te 1 fichât dCB 2 hectares de p ré à M. Meyer

En ou t re la Ville devra faire l ' acquis i t ion d 'un te r ra in de 100 i n q e n b o r d u r e ùe Ja R.

147 pour cons t ruc t ion de l 'Usine. Les pourpar le rs sont en cours avec le pro-

priétaire. La Municipali té s ' emplo ie à ob ten i r u n e

subvention p o u r les par t ies lura les de la commune (Peti t-Puy, Beaui 'eu , (.Uos liOn-.net).

Trois propr ié ta i res de la P e l i f , r u e )"ar-deau voudraient s 'aboKper .

Il y aurai t l ieu : I. de r embourse r à M. P ichard la somnie

de 1.393,60 r ep r é sen t an t le m o n t a n t de 1<> dépense faite p a r ce d e r n i e r p o u r canaliser à ses frais u n e par t ie d e la rue .

a. de prolonger la canal i sa t ion ex is tan te : dépense i.ooo f r .

Résultats de l'exercice igSo :

Les recettes d u Service des E a u x (Abon-nements et t ravaux) p ré sen t e ron t u n nota-ble excédent de recet tes s u r les prévisions budgétaires.

Les habi tan ts d u Soleil Levant, pa r péti-tions, réc lament la réfect ion totale des es-calieiis d'accès d/Éja réparés à p lus ieurs reprises.

Satisfaction ^ r a donnée ultérieurement,

Fçrfes privées. — Un p lan dg classenw.nt

.. général sera envisagé. Porche d« la VUtt(dion. — La Compiis-

aion est u n a n i m e à adop te r le p r inc ipe de la suppression de porche et la démol i t ion Jiu taudis s i tué au-dessus.

Considérant la demande du propriétaire «le ce logement et l'estimation de l 'archi-tecte Voyer, la Commiss ion charge la Muni-cipalité de faire une offre d'indemnité de 8 000 francs.

Toiture du Marché Couvert. — Cette cou-Verliire en zinc est vétusté , son remplace-(lient s ' imposera à brève échéance.

i Distributeur d'essencg rue Saint-Nicolas. j —Avis favorable pour u n appareil mura l , j Chaudière du Théâtre. — Vu le mauvais I é ta t de la chaudière actuelle qu i peu t re fu-I ser tout service d ' ^ n m o m e n t à l ' a u t r e

décide d ' acquér i r une chaudière p lus forte immédia t emen t , et de la placer en réserve iiu Théâtre. Elle invi te le conseil à voter à cet effet u n crédit de iS.ooo f r pour l 'achat et la Compagnie Nationale des Radiateurs et la pose pa r l ' ad jud ica ta i re des t ravaux d ' en t re t i en .

(A suivre)

Etat-Civil de Saumur Du 11 au 14 Février 1931

NAISSANCES Nicole Schmetz, 23 rue Fardeau. Lilline Tardi, 65, rue St-Nicolas. Suzanne Piffeteau, 13, r.W-Rousseau.

PUfiUCATIONS DE MARIAGES

M?rcel Boret, négociant à Saumur, et Marie Bernard, s. p., à Périgueux.

DECES Adolphe Franc, époux Auger, 52 ans,

serrurier, 65, rue Rabelais. l l l l l l l l l l l l l i i i l l l l l I l l i l I l i l lHIIIIHilHII

Diven

l ! S

VÉLO-SPORT SAUMUROIS

CROSS CYCLO-PEDESTRE Dimanche i5 février à i4 h. 3o

Place Notre-Dame des Ardillier^

C'est dema in que no t re c lub local fera d i spu te r son annue l c h a m p i o n n a t de cross cyclo-pédestre. Nous sonimes cer ta ins que la lu t t e sera sévère et que chacun fera l ' impossible p o u r enlever le t i tre.

Nous rappe lons que cette épreuve comp-tera pour la Coupe « Elina » qui devien-d ra en tou te propr ié té en f in de saison au cou reu r d u V.S.S. ayan t le p lus g rand n o m b r e de points dans les épreuves sui-van tes :

i5 février : Cross cyclo-pédestre, cham-p ionna t .

i" ' m a r s : course de côte. 22 m a r s : k i lomètres"cbntre la m o n t r e . 26 avril : 5o k i lomètres en l igne. 7 j u i n : C h a m p i o n n a t de vitesse (séries ;

f inale le 10 j u i n en Nocturne au vélodrome Montesquieu à Angers.

20 s ep t embre : 100 k i lomètres en l igne, c h a m p i o n n a t d u fond.

A c h a q u e épreuve, le 1 " m a r q u e r a 10 points , le a" 9 points , le 3» 8p., le 4° 7 p., le 5» 6 p., le 6« 5 p. , le 7» 4 p., le 8« 3 p. , le ^^ a p., le 10' i p.

La Coupe sera exposée chez M. Bouland. • * •

Pour le cross de dema in le rendez-vous est fixé à i4 heures chez M. Rousseau, pla-ce Notre-Dame des Ardilliers où se t rou-vera le vestiaire. Le dépa r t sera d o n n é à 14 h . 3o précises.

L 'arr ivée sera jugée au m ê m e l ieu vers 15 h. 20.

Les prix. — r. 76; 2. 5o; 3. So; 4. ao; 5. i5 ; 6. 10; 7. 8; 9. et 10. 5 f rancs .

A MILLOCHEAU Le S.G.O. d 'Angers équipe première sera

l 'adversaire d u Spor t ing Club Saumuro i s p remière d e m a i n d i m a n c h e au stade Millo-cheau. — Beau m a t c h en perspective.

SOCIÉTÉ NAUTIQUE DE SAUMUR S. A. G. 9439

Nous n e s o m m e s encore q u ' e n hiver et on a le t e m p s de par ler b o u t de bois, di-r o n t peut-ê t re que lques non pressés ' er-r e u r il est t e m p s et m ê m e g r a n d tfcinps, n o n pas de par ler , car les d i r igeants de no t re société n a u t i q u e l ' on fai t pour pré-parer la saison qu i sera for t belle cette année encore, mais il est t emps dis-jiî pour m o n t e r u n bateau à seule f i r que les é-qu ip ie r s par u n e n t r a î n e m e n t léger en cc débu t , a t t r apen t la cadence, qu i î^uy per-m e t t r a de fa i re sans fatigtid les sortiss pré-vues au calendrier .

Je ne saurais troj} reccaivnïander OfiX jeunfis gens q u i dés i ran t faire leur^ pre-mières années à l a Société NautiqtlB" de se hâ t e r af in de prof i ter de la t empéra tu re .

Le matériel , grâce au dévoué Ro te r t Coutard est f in prê t , des d i r igeants con-

! na issant à fond ce sport vous a t t enden t p o u r vous conseiller et vous pe rme t t r e de ten i r h a u t et f e rme le payiUon rouge et noir .

Pour tous rense ignements , s 'adresser à M. Bouin, prés ident ou h M. Pierre Raim-Jjault, vice-président.

FIN TRy\GIQUE Un de nos concitoyens, j e u n e encore mais

sou f f r an t d ' u n terr ible mal qu i l 'affectait et le rendai t neuras thén ique , pu i squ 'aucu-ne guérison n ' é t a i t possible, a m i s f in à ses jours e n se t i r an t une balle de revol-ver : la m o r t f u t foudroyante .

Le docteur Boivin, mandé , constata le décès et après les formali tés légales le per-mis d ' i n h u m e r f u t délivré.

UN PUGILAT DANS LA NUIT Au cours de la n u i t de jeudi vers 3 heu-

res, le poste de police é ta i t alerté par la ga re P.O. a u sujet d ' u n e bagarre ; les agents de n u i t s 'y r end i ren t et t rouvèrent é t endu su r u n e broue t te dans la salle des Pas-Perdus u n h o m m e de 56 ans qui décli-na ses n o m s et quali tés, Aloïs Hattel.

Ayant b u dans u n débit voisin avec u n n o m m é Jean Tiesset, 20 ans, ouvrier agri-cole à St-Lambert-des-Levées, u n e discus-sion s 'ensuivi t , pu is des coups et finale-m e n t l 'accident d o n t il était victime, soit u n e j a m b e cassée.

L ' au to Quérat f u t réquis i t ionnée et Hat-tel f u t t r anspor t é à l ' hôpi ta l ; procés-ver-bal a é té dressé après enquê te d u Commis-saire en chef.

DE GRAVES AGISSEMENTS

Plainte a été porté© à la genda rmer i e par une d a m e Lucas, née Louise Frémont , 4o ans, cultivatrice à Viyy, cont re son mar i Francis. . E t an t couchée, la brave f emme se t rouva f rappée et mal t ra i tée par l 'époux, lequel n 'hés i t a pas à lui verser le con tenu d ' u n bidon e t d ' u n e l ampe de pétrole sur elle af in de la « gril ler », disait-il.

Non satisfait de cela, l ' h o m m e obligea l ' i n fo r tunée vict ime de le suivre chez son père e t là, il cont inua ses actes des bru ta -lités.

Une enquê t e est ouverte. o

INDÉLICAT CAMARADE A son dépa r t de la lai ter ie d ' A n d r l e u

((|iJvadK>s), p o u r delle de Saint-CJément-des-Le.vées, André Simon, 22 ans,a dérobé u n e pai re de chaussures à son camarade Dubois et u n foulard à son au t r e camara-d eLerest.

S imon a r econnu les faits, aux gendar-mes de Gennes, qui l 'on laissé en liberté provisoire, après avis d u Parque t chargé de l ' enquête .

r m i n f i i i i i i i i i n m i i i i i i i i n i i i i i i i i i i i T

AU THEATRE L E S T O U R N É E S C L E V E R S Le MERCREDI 25 février, en soirée,

L Y N E C L E V E R S Directrice des Tournées devers

jouera, chantera et dansera dans la g rande Revue

u R I C & R A G CHEZ T O P A Z E » 2 actes, tableaux, 3oo- cos tumes de

Zanel, cos tumier du théâ t re Marigny et de Madame Marix, aves M. Tellor, l 'excellent comédien, le créateur r emarqué « Vieux cocher », d u « Roi dse Gueux », du « Pré-s ident de la Républ ique » dans « Mademoi-selle Paris »; Giffard, le comique fantaisis-te, d u théâ t r e dei l 'Ambigu-comique ; la; remarquaHIe chan teuse classique Mlaud Dallais, le gai fantaisis te Ardisson, comé-dien, c h a n t e u r et danseur ; les danseurs acrobatiques excentr iques Léoand Zany, d u théât re Broadway; la. fantais is te Chris t iane Clevers; la f ine comédienne Evelyne; les danseuses Adi parlo, Yalda Weiss (Cham-p ionne de marche Marseille-Paris), et les superbes danseuses « The Nice Girls ».

Les décors nouveaux sont brossés par le Maître Waroquy,

Le Théâtre à Angers Dimanche i5 février, en mat inée : La

Divorcée, opéret te en 3 actes de Léon Fall. Au troisième acte : Grand Ballet HoUan. dais.

E n Soirée : I r ^ v o c ^ l e m / e n t d a m i è r e re-préseiUation d u grand succès Les Saltim-banques, opéret te en trois actes et qua t re tableaux, de Louis Ganne, avec le concours de toute la t roupe d 'opére t te et du corps d u ballet . Au deuxièmie tableau : deux a t t ract ions sensationnelles, don t la mar-che .des Petits Gendarmes.

Dimanche i5 février, en mat inée e t en soirée k grande revue Sauvai : ÇA PÉTA-RADE D'HUMOUR, deux actes et i5 t a -bleaux, de Léon Verdun, costumes spé-ciaux.

La révision des barèmes POUR LES

«amputés de guerre » Depuis lor t longteini>s déjà, bien t rop

longtemps, d 'ai l leurs, les « Aiiiputés » at-lendaient , mais en vain, une juste répara-tion au dommage causé par leur terrible et pénible mut i l a t ion dont les souffrances quot id iennes sembla ient méconnues , jus-q u ' à oes jourst . . Résignés m a i s tenaces, les <( Amputés » ont t enu s to ïquement et pet i t à peti t , ils se son t g roupés e n u n e belle e t agissante organisat ion nat ionale : « L'UNION NATIONALE DES AMPUTÉS DES ARMÉES DE TERRE ET DE MER ».

L 'un ion fait la lorcé, aif irme-t-on I... Les (( Ampulés » v iennent d ' en a>oir u n e nou-velle preuve, car, en l in , leur doléances jus-tifiées ont eu éclios et la victoire vient de s o u n r e à ceux q u i t r a inan t u n pilon ou p r o m e n a n t u n e m a n c h e >ide, é ta ient deve-n u s les parias de loi du 3i mar s 1919, loi qui n 'es t certes pas aussi favorable aux mut i lés q u ' a u x malades de la guerre .

Les lois d u 2 auril i83i et d u 18 avril i83i réglaient , avant la g r ande guerre , les condi t ions à pension, la première e n ce qui concerne les mil i taires des armées de lerre et la seconde e n faveur des mar ins . C'est seu lement e n igiS, que f u t ins t i tué une Commission extra-par lementai re dans le b u t d ' é tud ie r les modif icat ions à appor-ter à la législation existante. Cette Com-mission appelée « COMMISSION RIBOT » déposa ce projet sur le bureau de la Gliam-bre le 4 novembre 1915. C'est ce projet qu i f u t discuté e t é tudié. Transmis seu-lement le 18 mars 1919, le texte e n f u t dé-f in i t ivement voté par la Chambre et adop-té, sans modif icat ion par le Sénat, le 28 mars 1919. H devint lea Loi du 3x mars

Comme o n le voit, la gestat ion de cette loi prouve que l 'on a voulu, en tous points-mcxlifier la législation anc ienne (celle de i83i) en r e n d a n t la nouvelle p lus favora-ble e n m ô m e t emps que plus avantageuse à . ses bénéficiaires. Ce f u t fait, en princi-pe, car, en effet, les législateurs de 1919 o n t conservé aux « Amputés » les pour-centages prévus alors par la loi de i83i et le barème de 1887, ,

On peut d^nc a f f i rmer , en conséquence, que les g randes modificat ions apportées à la précédente législation par celle de 191^ on t prof i té à tous les g rands invalides de la guerre, exception faite des « Amputés ».

Voyons très r ap idement ce que donna i t le ba rème de 1887 ;

1. Amputa t ion du poignet ou du pied 80% 2. Désart iculation coude ou genou. . . 80% 3. Amputa t ion d u bras ou de la cuisse 80% 4. Ampu ta t i on des deux membres . . . 100%

On ne sait pas assez dans le bon public qui admire souvent justement le courage eL n'est pas insensible aux soulfrances, ce que perçoit actuellenient un « Amputé » aussi, nous considérons cornme un devoir de le préciser :

a Un c( Amputé » de bras ou de cuisse à droi t ac tue l lement à u n e pension de 4.008 francs, s ' i l est encore appareil lable, et une pension de 5,096 f rancs , s'il est re-connu inappareil lable ».

Par contre, u n mut i l é ayant subi l 'abla-t ion du gros orteil perçoit u n e pension de 60 %, soit de 3.456 francs.

Nous ne voulons pas en t r ep rend re de faire ici u n e é tude assez poussée de la si-tua t ion spéciale dans laquelle se t rouvent ? les <( Amputés », e n général , ma i s nous vouslons exposer c la i rement ce que l ' on vient de faire heureuse inent pour u n e ca-tégorie t r o p ignorée et qui , cependant , est composée de véritables combat tan ts qui on t donné , pour le moins , u n m e m b r e ' pour la défense de leur patrie, , , c 'est pour-tant quelque chose ! 11

Une commiss ion f u t nommée, s u r la de-m a n d e do rUNION des. AMPUTÉS, par M Champet ie r de Ribes, lors de son premier passage au Ministère des Pensions, en vue de remédier S cet état de choses, Nous avons appr i s avec u n e vive satisfaction le résul tat heureux d&s t ravaux de cette com-mlss ian à laquelle étaient représentés le Corps médical, l 'Adminis t ra t ion et les « Amputés » en vue n o t a m m e n t d u rema-n iement des barèmes actuel lement en vJ-guer.

En effet, la commission a décidé d 'amé- | liorer les barèmes actuels par u n e majora- . t ion var ian tdc 5, 10 ou i5 % d ' inval idi té ^ supplémenta i re , suivant qu ' i l s 'agit d ' a m - ' pu ta t ion de l 'avant-bras, du coude ou d u genou, d u bras ou de la cuisse. Ces mo-difications feront l 'objet d ' u n décret pr is par le Ministre des Pensions^

Voici commen t les a m p u t a t i o n s seront roefficientées : 1. Amputa t ion au-dessous d u genou

ou au-dessous d u genou 85 %; 2. . \mpu ta t i on à la h a u t e u r d u coude

ou à la h a u t e u r d u genou 90 % ; 3. Amputa t ion au-dessus d u coude

ou au-dessus d u g e n o u . . . : 96 % ; 4. Mutilés n o n apparei l lables 100 % ;

Une seconde aniél iorat ion d u sort des (( Ampulés » sera aussi apportée, mais , par voie législative, ce qu i expl ique qu'el le ' ne sera pas appl iquée aussi r ap idemen t qu»î la première. 11 s 'agi t d ' u n e allocation nou-velle, d i te (( Coefficient d ' a i d e » qu i s e r a

allouée en t enan t compte d e la gravité de l ' a m p u t a t i o n e t aussi de l 'a ide que bien souvent les « Amputés » on t besoin q u ' o n leur appor te en de très nombreuses cir-constances.

Ces nouvelles disposit ions sont de n a t u r e à faire bien apprécier , c o m m e il se doit , le travail de la commiss ion s u r les don-nées de laquelle le décret pour ra être pris assez p rocha inement , c 'est-à-dire après , ac-cord en t r e le Ministre des Pensions et le Ministre des Finances.

Ce faisant , ce ne sera que Just ice et les (( Amputés » pour ron t e n f i n percevoir u p e pension plus en r appor t avec leur mut i la -t ion qui , hélas, les prive bien souvent de n o m b r e u x idaisirs et satisfactions que d ' au t r e s victimes m o i n s touchées par la fa-tali té de la guerre, peuvent apprécier heu-reusement .

E n t e r m i n a n t , qu ' i l nous soit permis d 'espérer que dame adminis t ra t ion met-tra toute la l ionne volonté nécessaire à ré-parer u n e des er reurs de la Loi d u 3i mar s 1919 dont , de c© fait, la revision t an t dé-sirée et si souhaitable pour tous, s 'effectue l en temen t , mais sû remen t .

Dans u n prochain c o m m u n i q u é , nous jx)urrons f ixer u t i l emen t les n o m b r e u x bénéficiaires de ces heureuses modifica-tions.

M. de S.

H i e s : ^ a . l a . c i i e s

HERNIES ^ guéries rnpitleinent par le D o c t e u r Geirard (médecin consultant à Vichy, l'été),Spécialistede la Faculté de Médecine de Paria, 76, Rue d« Maubeuge, qui donnera ses consultations & : ANGERS, vendredi 30 fév. Hôtel de France. BAUGÉ, l u n d i 23 février. Hôtel Boule d 'Or , SAUMUR, mard i 24 fév.. Hôtel de Londres .

NOTA. — Le docteur revient tous les deux mois environ. Notice et renseignements franco.

LeGMlPRûJETJesClieiniflsileler de l'Etat el Je la lie ie Paris

pour l'aniélloratlon des services Ju réseau

{Suite et fin}

Depuis long temps , ces diff icul tés o n t préoccupé la direct ion des Chemins de fer de l 'Etat . P o u r les su r inon te r , elle a appor-té d ' a n n é e en année, des amél iora t ions aux instal lat ions existantes. Mais chaque fois, par sui te de la progression ver t ig ineuse du trafic des. gares de Paris — 29 mi l l ions de voyageurs en 1900, 72 mi l l ions en 1913, 91 mi l l ions en 1921, 124 mi l l ions en 1928, i3 i mi l l ions en 1929, — ces améliorat ions , à peine réalisées, se sont trouvées insuf-fisantes. Les t ravaux q u e le Réseau a ter-minés l ' an dern ie r à Montparnasse, et ceux qu ' i l achève en ce m o m e n t à St-Lazare m a r q u e n t la l imi te ext rême des solut ions f ragmenta i res . Ils p e r m e t t r o n t de d u r e r encore u n peti t nombre d 'années , mais ix>ur faire face aux besoins de l 'avenir , l ' es t vers u n e solution d 'ensemble , inté-ressant tou te la région par is ienne, q u ' i l était devenu indispensable de s 'or ienter ,

I ^ projet que vient de voter le Conseil Municipal de Paris r épond complè tement à cette nécessité. De toutes, les solut ions étudiées jusqu ' ic i , ce projet apparaî t , çn outip, c o m m e de beaucoup la m o i n s coû-teuse. Sa réalisation permet t ra d 'amél iorer consdéràblenient , et pour des années, les services du Réseau de l 'Etat . Elle va, on outre , faciliter la circulat ion des voi tures devenue presque impossible dans les rues avoisinnnt la gare St-Laz3re, con t r ibuer à l 'embell issement du quar t i e r Montparnas-se, et rendre libres, p o u r la cons t ruc t ion de maisons dest inées aux hab i t an t s des o îlots insalubres » qui pou r ron t enf in êtr^

Page 4: La quittanc ese présentét à l'abonne é sans dérangemen ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · 3 millions en Angleterre plu, s d e 4 millions en Allemagne. En

Étude de M' ROULAND, huissier à Saumur, 4 rue du Templè.

Par autorité de justice Le D i m a n c h e 2 2 F é v r i e r 4931

à 1 3 h e u r e s , à l 'école de g a r -çons des V e r c h e r s - s u r - L a y o n ,

sera procédé par le min i s t è r e de M® B O U L A N D , liuissier à

. S a u m u r , à la vente aux enchè-res p u b h q u e s des objets mobi -l iers ci ap rès désignés, sa i f i s su r M. Lucien GUAY, anc ien ins t i tu teur publ ic .

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prenan t : Buffet porles pleines , desser te , table, 6 chaises et u n e glace, un por te -manteaux , u n buf fe t -v i t r ine , u n bois de lit, u n e cuisinière,vaissel le et ba t -terie de cuis ine, une bibliolhè-

. que , livres divers, une table ronde , un canapé , deux f a u -teuils , deux chaises cannées , trois a rmoires à une por te , u n e bicyclette.

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ùeiiioas, ues lurrams jusqu ici reserves au chemin de 1er.

Ainsi se sont trouvés liés, au grand pro-f i t de i ' i i i térât général, les iu térê ts des Parisiens et ceux des populat ions desser-,vies par le Réseau de l litat.

Point n 'es t besoin d ' insis ter sur les avantages que t i reront les hab i tan t s des régions de l 'Ouest et du Sud-Uuest de pou-voir accéder à Paris, soit par la gare St-Liizare telle qu'elle a été modeinisée, soit par la nouvelle gare Montparnasse, qui offr i ra toutes les commodités permises par la technique actuelle, d 'y arriver e t d ' en jpartir à l 'heure , et i u n e heure convena-Jîle, dans des t ra ins qui pour ron t circuler aux abords niômes de la capitale, vite et sûrement , de pouvoir assurer en t e m p s voulu la livraison de leurs produi t s aux Halles Centrales.

Et tous ceux qui viennent à Paris pour leurs affaires ou pour leur agrément pro-f i teront de l 'embell issement de la .capitale qu i résultera de la dérnolition de la vieille gare Montparnasse, de son remplacement par u n square et de la suppression des deux ponts et obscurs qui déparent le Bou-levard lidgar-Quinet et l 'Avenue d u Maine.

Nous n ' en t r e rons pas dans le détail d u •projet. Disons seulement qu ' i ndépendam-m e n t de la construct ion en bordure de l 'Avenue du Maine, de la nouvelle gare, q u i comptera 20 voies e n surface et 6 en sous-sol pour la banlieue, i l comporte l 'é-tablissement de vastes remisages pour le matériel roulant , l ' agrandissement et l 'a-méliorat ion de la ,gare de Vaugirard-Mar-chandises, le quadrup lement des voies su i la plus grande partie de la ligne de Paris à Mantes par Versailles et Piaisir-Grignon, les unes étant réservées aux trains rapi-des, et les autres aux t rains de banlieue, / 'é largissement d ' u n viaduc, etc...

La dépense prévue est de l 'ordre de 1.200 mill ions. La Ville de Paris y contri-buera pour u n e s o m m é de 60 millions, correspondant à la valeur des terrains dont elle pourra l ib rement disiMser, mais à cette somme s 'a jouteront les dépenses, estimée à I milliard, ent ièrement à sa charge, des opérations de voirie qu'el le sera amenée à exécuter pour aménager les abords de la nouvelle gare Montparnasse, et pour amé-liorer plus tard les communica t ions avec les quart iers du centre de la Ville.

Le Réseau prend à sa charge une somme d 'environ 600 millions.

Le surp lus sera payé par des surtaxes locales temporaires sur le prix des bOlets pt des t ransports de marchandises de ou pour les gares parisiennes du Réseau de l 'Etat . Ces surtaxes n ' augmen te ron t que de très peu les prix actuels. C'est ainsi que, pour le parcours de 600 km. , r a remen t dé-passé sur le Réseau, le prix du billet d 'al-ler et re tour ne sera porté que de /(o5 fr. 45 ft /n4 fr . 45 en i " classe, de 291 fr . 90 à 299 fr . 4o en 2° classe, et de 190 f r . 36 îi 195 fr . Soi en 3° classe. Si l ' on considère que, même ainsi majoré, ces pr ix reste-r o n t très voisins du coefficient 4, bien in-férieur celui de l ' augmenta t ion des sa-laires et du prix de la vie, la contr ibut ion demandée aux usagers paraî t ra tout à fait modérée eu égard à l ' impor tance des amé-liorations dont ils vont irtre les pr incipaux t f^^f ic ia i reg.

Tritiii'Hi de Coinirce te Saoïnnr Faillite

de M. F e r n a n d BINEAU, boulanger au Coudray-Macouard

P a r jugemen t du 10 février 1931, M. Oineau a été déclaré en taillile.

. luge-commissai re : M. Menier. Syndic provisoire M. A. Bouvet.

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l'Bordeau.x . . . . . .

785

5 42 6 16 6 45 6 53 7 04 7 l î 7 21" 7 30

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5 36 7 30

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12 ôi 12 09 12 21 12 26 12 33 12 57 13 24 14 55 15 33 16 34 20 56 23 20 3 38

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10 45 14 12 14 50 15 22 13 31 15 42 15 5 j 16 » 16 11 16 53 17 02

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783 ISÏPR.

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2 36 2 40

4 25 5 40 7 40 9 57

B O R D E A U X - S A U M U R - P A R I S ( M o n t p a r n a s s e )

STATIONS

Bordeaux.. -Saintes "Niort . . . . . . . Parthenay. Airvault . . . Thouars a.

— dép. Moiitreùll. Brézé-S'-C. Cliacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAUMDU (E)

— dep. Nantilly d. Sau.vuri O)

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. No\':int-M. Chât.-J:V-V Chàt.rdur! / Courtalain Chartres.. . Paris arr .

784 704^2) 506 RAP.

08 44 56 02 Oo

7 46 8 30

'9 04 9 11 9 27

6 09 6 15 1 '9 i l 6 53 9 46 7 04 7 12 7 23 7 34 7 46 8 15 9 10 10 41

Ù ' 11 47 14 02 . 16 »; 13 40

702 720

5 41 7 03 7 32 8 10 8 45 9 35

-9 47 9 54 9 57 9 58

10 03

<U CQ ï ' s « 1 Zsà •gS 6 U 3 3 ^ rt rt CCCO

728 540

798 RAP.

754

.. .. 8 25 10 28 12 00. 12 48

13 24 13 31 13 49

. 5

10 10 33 10 45 10 52 10 56 11 12 11 17

8 25 10 28 12 00. 12 48

13 24 13 31 13 49

. 5

-11 04 a; ^ 11 11 14 08 S 11 20 14 10 15 45 11 31 .. .. 15 52 i 11 39 15 59 11 49 16 09 12 « 16 19 12 10 16 28 12 40 16 53 14 10 15 1-2 17 21

• 16 50 18 45 17 15 20 18 18 26 j

788

15 47 IÇSZ 17 16 17 49 18 02 18 45 18 57 19 06 19 10

18-54 19 16 19 23 20 OS 20 19 20 2.6 20 38 20 49 21 09 21 36 22 04

710

n Q

21 09 21 21 21 27 21 30 21 31 21 3ft

2772

20 59 21 37

22 02

770 EXPR.

20 38 21 54

22 49 23 20 23 39

24 0 04

780 EXPR.

19 > 21 30 23 » 0 11

"à 50 0 58

i 33 1 36

.. "i 21 '2 57

4 15 ' 3 49 5 17 5 20 6 40

L I G N E C > ' O . f=< A N - S

P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N G E R S — N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay) • Tours . . . dep.

Langeais . . . . . . Port-Boulet., : Varennes . . . .

Saumur. .arr, — dép,

: St-.Martin . . . , St-Clément ..

: Les Rosiers,, j La Ménitré.., I Angers.. .arr . : Nantes., .arr . : St-Nazaire. . .

Le Croisic . . .

145 DIR'

22 58 5 12 5 39 6 01

7 06 9 C3

10 37 11 43

3367 OMN.

23 52 6 32 7 21 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 38

13 45

101 EXPR,

7 07 11 42 12 06 12 26

12 41 12 43

13 0? 13 2'Z 14 51

103 EXPU .

9.C6

13 43 13 45

14 18 15 30 17 20 18 21

3319 OMN.

13 03 13 42 14 12 14 22 14 33 14 43 14 54 15 00 15 07 15 17 15 52

109 EXPR.

12 . 15 23

16 29 16 30

17 03 18 16 19 29 20 24

3325

16 33 17 15 17 48 17 E8 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 33

115 BAP.

16 50 19 33

20 38 20 39

21 10 22 15 23 29

3331 OMN.

14 08 20 13 20 52 21 23 21 33 21 44 21 54 22 05 22 11 22 18 22 27 23 02

135 RAP.

20 11 23 24

0 35 0 38

1 14 2 34

141 L. O.

21 22 1 52 2 18 2 39

3 20 3 43 5 19 7 00 8 05

N A N T E S ~ A N G E R S - S A U M U R . - T O U R S - P A R I S

STATIONS

Le Croisic . . . St-Nazaire. . . Naiites.. dép. Angers, .dép. La Ménitré.. . Les Rosiers.. St-Cléraent. . St-.Martin . . . Saumur. a r r .

— dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours . . . a r r . Paris (Orsay).

3308 120 3316 3320 102 OMN. EXPB. OMN. EXPR.

5 02 9 06 . . . • 6 01 • « • • . 10 20 7 10 •9 57 12 01

'5 29 8 16 io 39 14 15 13 16 6 03 » • i . 11 14 14 60 6 11 11 24 15 00 6 18 • • • . 11.31 15 16 • . . .

6 24 11 37 15 23 .. . 6 34 8 46 11 48 15 33 13 48 6 38 8 47 11 58 15 43 13 50 6 49 12 10 15 55 • • • .

7 01 • • . >- 12.25. 16 11 • • > .

7 34 13 02 16 50 8 10 '9 51 13 40 17 27 14 53

12 38 12 38 17 31 21 43 18 »

110 EXPR.

12 38 14 42 16 08 16 28

16 46 16 48

17 04 17 24 18 06 21 43

3334 OMN.

16 53 19 55 20 s a 29 39 20 50 20' 56 21 07 21 18 21 30 21 53 22 30 23 05 -5.20

116 RAP.

16 19 17,26 18 45 19 50

20 20 20 22

•21 27 0 12

o . t .

•19 3S 20 42 22 14 23 38 0 01

0 21 0 24

"Ô 41 1 04 1 30 6 51

136 RAP.

0 48 1 59

2 31 2 34

3 44 7 10

S A U M U R - P O R T - B O U L E T - G H I N O N

STATIONS

Saumur Orl. Port-Boulet Avoine Chinon

1803 1809

6 38 /e./euo7l .. . . 7 13 9 081 11 25 7 24 9 19 11 36 7 .36 9 33 11 50

1807

15 43 16 29 16 55 17 13

STATIONS

Chinon Avoine Port-Boulet Saumur Orl.

1802

7 08 7 26 7 34 8 17

4836 1810 /e Jeudi .1812

13 02 20 44 15 25 13 35 20 57 15 40 14 12 21 23 17 48 14 33 21 44 18 09

S A U M U R - B O U R G U E I L

.ST.ATIONS STATIONS (A) (B)

Saumur Orl. Port- Boulet Bourgueil . .

6 38 8 10 8 19

11 58 12 4C 12 47

15 53 16 20 16 27

Bourgueil, . l^drt-Boulet Saumur Orl.

6 43 7 56

•8 17

10 54 l'2 26 12 41

16 45 17 48 18 09

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N A pas lieu-le Mardi,

A N G E R S D O U É - M O N T R E U I L - P O I T I E R S

STATIONS 1855 1857 1863 1865 STATIONS 1854 1852 1856 iSBS EXPR. M.V.

Angers St-L. 6 10 11 35 17 10 17 50 Poitiers . . . . j 6 37 10 42 16 42 Mart igné. . . 7 34 12 51 18 06 19 14 Moncontour 7 58 12 14 18 19 Doué-Ia-F°f; 7 55 13 10 18 22 19 41 Lpudun . 8 4.3 13 » 19 21 lesVercliers. 8 01 13 17 19 48 Montreuil a. 9 19 13 36 20 10 leVaudelnay 8 10 13 25 ... . •. 19 55 EXPR. r -

Monlréùîl a. 8 22 13 35 18 37 20 08 Montreuil d. 6 08 9.33 14. . 20 -59 OMN. leVaudelnay •' 6 23 9 43 14 13 20 51

Montréuîl.d. :8 43 13:57 ia::Os . 20 21 lesVeftïhërs, - ô 36 114 21 20 59 Lqudùn . . 9 39 14 .4i 1.9 54 Doué-la-F"8. •6 45 . 3 55 14,30 21: a s -Moncontour 10 04 15 08 20 22 • "n'- Màït ighè . . . 7(J? io 11 14 46 21 ?0. Poitiers 11.27 l a 25 2147 • g g . Angers St-L. 8 â6 11 10 16 02 22 17

La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles (fui pourraient-s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les htures indiquées sont toujours les heures de départ.

{ij Mardis, jeudis ei samedis. (2) Lundis-, mercredis et vendredis.

S A U M U R A L A F L È C H E

Saumur dép. Vivy Longue Les Hayei, Brion Jïim''» Chartrené . . Baugé C l e f s . . . . . . . ; La Flèche., ;

8 55 14 38 •21 51 9 07 14 49 22 02 • • • 1 9 21 .15 » 22 13 .. • . « *• 9 29 i î 07 22 20 .9 35 15 12 22 25 . . .3 9 42 15 17 22 3t): - tr

9 56 15 27 22 41 • t . • • , 10 12 -15-42 . 22 56 10 29 15.54 ,23 08

. 1 L A F L È O H B A ' à À U M U R

La. Flèche, d. :6. 27 11.10. 17 26 r • - 1 .« 1, -Clefs . . - : . . . ; . - 6 41 t l 24 17 41 Bàiigé.'. : 6.56 .11 40 ; 18 02 \ é « »'

Chartrené. . . 7 03 11 47: 18 09 Brion-Jum'" 7 09 H 54 18 20 » • • «

Les Hayes. . . 7 13 11 58 18 24 7 21 12 08 18 39 . . ...

Vivy. 7 32 12 21 18 50 Saumur arr . 7 42 12 31 19 01

Vu^par .nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant,

U>Hd de-Ville de Saumurt if i§

Cirtifié par ^'imprimeur soussigni.

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