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Schweizerische Zeitschrift für Heilpädagogik Jg. 15, 7– 8 /09 THERAPIEN UND METHODEN (LOG/PMT) L’intégration des filières Psychomotricité dans les Hautes écoles spécialisées (HES) en Suisse, requiert que ces lieux de formation produisent des recherches. En effet selon la Loi fédérale (LHES, 2007), celles-ci «… exer- cent des activités dans le domaine de la re- cherche appliquée et du développement et assurent ainsi le lien avec les milieux scien- tifiques et de la pratique. Elles intègrent les résultats à leur enseignement». De plus, le Règlement de reconnaissance des diplômes de la CDIP, stipule que «La formation [en psychomotricité] permet en outre aux diplô- mées et diplômés d’être en mesure de colla- borer à l’élaboration et à la réalisation de projets de recherche» (LHES, 2000). Le fait que des thérapeutes en psycho- motricité issus de la clinique et des théra- peutes-chercheurs en psychomotricité se réunissent pour développer une pratique de recherche, ne peut que contribuer au ren- forcement identitaire de cette profession. Actuellement un nombre de plus en plus im- portant de psychomotriciens écrivent des articles, participent à des conférences, à des recherches et permettent ainsi la création d’un corpus de productions variées. Celles- ci mettent en évidence la pluralité de la psy- chomotricité qui se situe au carrefour de plu- sieurs champs théoriques (psychologie, péd- agogie spécialisée, santé mentale, sociolo- gie…). La thérapie psychomotrice considère le corps comme le lieu d’ancrage et d’inscription des expériences sensorimotri- ces, émotionnelles et affectives, cognitives et sociales; elle place ainsi la recherche face à une grande complexité qu’il est essentiel d’appréhender, pour mettre en évidence et faire évoluer les cadres conceptuels exis- tants et les pratiques actuelles. Sylvie Avet L’Oiseau-Tissot, Bernard Senn et Karinne Baligand Lecomte Résumé Les auteurs montrent l’importance de la réalisation de recherches qui permettent de participer au ren- forcement identitaire de cette profession. Ils ont choisi pour illustrer leur propos, d’évoquer l’étude en cours qui porte sur l’évaluation des effets de la thérapie psychomotrice. Depuis quelques années, les thé- rapeutes en psychomotricité ont à traiter de questions importantes pour leur avenir; l’une d’elles con- cerne l’efficacité des traitements dans leur domaine professionnel. Pour répondre à cette préoccupation, le développement d’une pratique et d’une culture de recherche est nécessaire. Zusammenfassung Die Autoren zeigen auf, wie wichtig es ist, Forschungen durchzuführen, die zur Identitätsstärkung dieses Berufs beitragen. Sie veranschaulichen dies anhand der laufenden Studie zur Evaluation der Wirkung der psychomotorischen Therapie. Seit einigen Jahren haben sich die Psychomotoriktherapeutinnen und -therapeuten mit wichtigen Fragen für ihre Zukunft auseinanderzusetzen, von denen eine die Wirksam- keit der Behandlungen in ihrem Berufsfeld ist. Um diesen Fragestellungen und Sorgen zu entsprechen, ist es erforderlich, eine Forschungspraxis und -kultur zu entwickeln.

La Recherche Suisse

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  • &(Schweizerische Zeitschrift fr Heilpdagogik Jg. 15, 7 8 /09

    T H E R A P I E N U N D M E T H O D E N ( L O G / P M T )

    ?TeXV[XeV[X-haXa]XhWTVghT_\gLintgration des lires Psychomotricit dans les Hautes coles spcialises (HES) en Suisse, requiert que ces lieux de formation produisent des recherches. En effet selon la Loi fdrale (LHES, 2007), celles-ci exer-cent des activits dans le domaine de la re-cherche applique et du dveloppement et assurent ainsi le lien avec les milieux scien-tiques et de la pratique. Elles intgrent les rsultats leur enseignement. De plus, le Rglement de reconnaissance des diplmes de la CDIP, stipule que La formation [en psychomotricit] permet en outre aux dipl-mes et diplms dtre en mesure de colla-borer llaboration et la ralisation de projets de recherche (LHES, 2000). Le fait que des thrapeutes en psycho-motricit issus de la clinique et des thra-peutes-chercheurs en psychomotricit se runissent pour dvelopper une pratique de

    recherche, ne peut que contribuer au ren-forcement identitaire de cette profession. Actuellement un nombre de plus en plus im-portant de psychomotriciens crivent des articles, participent des confrences, des recherches et permettent ainsi la cration dun corpus de productions varies. Celles-ci mettent en vidence la pluralit de la psy-chomotricit qui se situe au carrefour de plu-sieurs champs thoriques (psychologie, pd-agogie spcialise, sant mentale, sociolo-gie). La thrapie psychomotrice considre le corps comme le lieu dancrage et dinscription des expriences sensorimotri-ces, motionnelles et affectives, cognitives et sociales; elle place ainsi la recherche face une grande complexit quil est essentiel dapprhender, pour mettre en vidence et faire voluer les cadres conceptuels exis-tants et les pratiques actuelles.

    Sylvie Avet LOiseau-Tissot, Bernard Senn et Karinne Baligand Lecomte

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    Les auteurs montrent limportance de la ralisation de recherches qui permettent de participer au ren-

    forcement identitaire de cette profession. Ils ont choisi pour illustrer leur propos, dvoquer ltude en

    cours qui porte sur lvaluation des effets de la thrapie psychomotrice. Depuis quelques annes, les th-

    rapeutes en psychomotricit ont traiter de questions importantes pour leur avenir; lune delles con-

    cerne lefcacit des traitements dans leur domaine professionnel. Pour rpondre cette proccupation,

    le dveloppement dune pratique et dune culture de recherche est ncessaire.

    Zusammenfassung

    Die Autoren zeigen auf, wie wichtig es ist, Forschungen durchzufhren, die zur Identittsstrkung dieses

    Berufs beitragen. Sie veranschaulichen dies anhand der laufenden Studie zur Evaluation der Wirkung

    der psychomotorischen Therapie. Seit einigen Jahren haben sich die Psychomotoriktherapeutinnen und

    -therapeuten mit wichtigen Fragen fr ihre Zukunft auseinanderzusetzen, von denen eine die Wirksam-

    keit der Behandlungen in ihrem Berufsfeld ist. Um diesen Fragestellungen und Sorgen zu entsprechen,

    ist es erforderlich, eine Forschungspraxis und -kultur zu entwickeln.

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    T H E R A P I E N U N D M E T H O D E N ( L O G / P M T )8YVTV\gNous nous trouvons dans une re o tout do-it tre valu, quanti et rpondre des normes de qualit. Il est donc ncessaire de mettre en exergue des lments probants du travail des thrapeutes en psychomotricit, an que leurs partenaires des milieux pda-go- thrapeutique et mdico-thrapeutiques, mais galement les instances politiques puissent acqurir de meilleures connaissan-ces quant aux effets des interventions psy-chomotrices. Les professionnels ne peuvent se soustraire cette proccupation sociale et politique, dautant que leur pratique engage des deniers publics. Initier ce type de dmarche nous semb-le ds lors capital, mais nanmoins ne peut se faire qu condition de rester attentifs aux dimensions thiques qui entourent toute tude. Prcisons quelques dnitions propos de lefcacit-produire le maximum de r-sultats avec le minimum defforts, de mo-yens, () est efcace, ce qui produit leffet attendu (Le Grand Larousse Universel) et en conomie de la sant, lefcience est leffet dune prestation en relation avec leffort fourni en termes dargent, de res-sources et de temps (Robert-Tissot, 1995, p.4). Nous estimons que lefcience ne doit ni se superposer et se confondre avec la no-tion de rentabilit, ni conduire une vision rductrice, simplie et schmatique des in-terventions thrapeutiques, ni des probl-matiques des patients avec lesquels les psy-chomotriciens travaillent. Soyons toujours vigilants au fait que lvaluation dont il est question ne soit pas confondue avec la noti-on de notation; en effet le risque dintroduire un jugement de valeur quant la qualit du thrapeute ou/et du patient serait grand et, aucune recherche ne devrait traiter cette di-mension: valuer nest ni juger, ni contr-

    ler, cest mettre en uvre une mthodologie qui permet une estimation sincre dune si-tuation, dun processus (Portelli C., 2001, p.7).

    Haceb]XgXaVbhefWXeT_\fTg\ba-_8iT_hTg\baWXfXYYXgfWX_Tg[eTc\X cflV[b`bge\VXLa recherche sest construite en rponse une sollicitation de lAssociation suisse des thrapeutes de la psychomotricit (ASTP) an de contribuer la mise en vidence dlments probants face aux attentes des Assurances Sociales. Nous avons choisi dtudier les effets des traitements en psychomotricit, effets tant entendus comme le rsultat attendu de laction dun produit, dun comportement, dun acte, etc., conus, utiliss cette n (Le Grand Larousse Universel). Traiter des effets de la thrapie psychomotrice nous semble ainsi plus appropri et plus proche de ce qui fonde les pratiques actuelles des profession-nels de ce domaine dintervention. Cette recherche vise mettre en vi-dence les changements occasionns par une thrapie psychomotrice sur les plans mo-teurs, affectifs et cognitifs. Ces domaines sont valus avant le dbut dun traitement (T1) puis aprs 15 mois de prise en charge (T2). Un subside a t allou ce projet par le Fonds National Suisse de la recherche sci-entique (FNS, subside n13DPD3-112365/1 Tissot S. et Senn B.). De plus, un conance-ment a t accord par lassociation des pro-fessionnels qui est lorigine de cette recher-che. Les services qui emploient les psycho-motriciennes qui ont particip cette tude en mettant disposition un ou plusieurs de leurs patients (Service Mdico Pdagogique-Genve, Ofce de psychologie scolaire -Vaud), ont dgag du temps horaire leurs

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    T H E R A P I E N U N D M E T H O D E N ( L O G / P M T ) thrapeutes, ce qui reprsente une contribu-tion supplmentaire du terrain. Cette recherche a dmarr en septemb-re 2006 et les rsultats seront disponibles la n de cette anne 2009. Dans le cadre de la spcicit de la thrapie psychomotrice, uvrer rendre compte de linterdpendance entre corps et psychisme reste une de nos priorits; car contribuer lever le voile sur cette grande question, qui est au centre de cette thrapeu-tique est un d majeur et essentiel pour la comprhension du fonctionnement hu-main.

    CeX`\eXc[TfXWX_TeXV[XeV[XG$Nous avons valu 2 groupes de 20 enfants de 4 8 ans, un groupe clinique et un grou-pe de rfrence (contrle).1. Le groupe clinique est constitu denfants

    commenant un traitement en psychomo-tricit soit dans le cadre dune institution publique soit en priv. Ces enfants pr-sentent tous, du point de vue des psycho-motriciennes qui nous les ont adresss, un trouble psychomoteur, qui concerne soit lensemble des fonctions motrices (coordinations globales, quilibre, tonus, etc.) ou sexprime de manire plus spci-que au niveau par exemple de la motri-cit ne. Lintensit de la difcult varie dun enfant lautre. Ces troubles ne sont pas imputables un retard intellectuel global ou une affection neurologique spcique, congnitale ou acquise.

    2. Le groupe de rfrence est constitu denfants recruts dans une population tout- venant et nayant aucun suivi thra-peutique.

    Les sujets du groupe clinique sont appari-s la population de rfrence selon des critres de concordance dge, de sexe et de formation des parents.

    Les hypothses qui sous-tendent cette tude sont: @YhfU]hYaYbhdgmW\cachYifXYdUfgUbU-

    ture psychocorporelle engage non seule-ment une amlioration des performances motrices, mais gnre galement des changements dans des domaines associ-s, psychoaffectif et interpersonnel, voire cognitif.

    5 `U b Xi hfU]hYaYbh `Yg W\Ub[YaYbhgobservs se prsentent sous la forme dun rapprochement de la courbe volutive du groupe clinique vers la courbe dveloppe-mentale du groupe de rfrence tudi. Lensemble des enfants est valu grce diffrents instruments, visant la fois identier leurs capacits psychomotrices, ainsi que leur niveau de dveloppement sur les plans cognitif, psychoaffectif et in-terpersonnel.

    Pour raliser ces mesures, les tests suivants ont t utiliss: Plan moteur:Le M-ABC, Batterie dEvaluation du Mouve-ment chez lEnfant (Movement Assessment Battery for Children, Henderson et Sugden, 1992) est destine valuer les capacits psychomotrices des enfants de 4 12 ans.

    Plan cognitifLEchelle de Wechsler, savoir le WPPSI-III (Wechsler Preschool and Primary Scale of Intelligence, 2002) pour les enfants de 3-7 ans et le WISC-IV (Wechsler Intelligence Scale for Children, 2003) pour les enfants plus gs.

    Plans psychoaffectif et interpersonnelLe questionnaire Points forts points faib-les SDQ, version franaise (Goodman, 1997). Il est remplir par les parents et concerne les enfants gs de 4 16 ans.

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    T H E R A P I E N U N D M E T H O D E N ( L O G / P M T )Nous avons, par ailleurs, cr trois question-naires lattention des parents. Lun permet de recueillir les informations ncessaires propos de leur enfant et de leur situation so-cio- conomique, les deux autres comportent des items se rapportant lalliance thrapeu-tique et aux effets du traitement psychomo-teur. Paralllement, sont adresss au thra-peute un premier questionnaire concernant les difcults de lenfant en dbut de prise en charge ainsi quune estimation de la du-re du traitement avant que celui-ci dbute, et un second questionnaire remplir au mo-

    ment des valuations aprs 15 mois de trai-tement (T2). A travers une quinzaine de questions choix multiples, nous tentons de mettre en vidence les reprsentations que le thrapeute a des conduites de lenfant, sur le plan moteur, cognitif (spatio-temporel), psychoaffectif et interpersonnel ainsi que les changements sy rfrant. Une srie de questions au sujet de lalliance thrapeu-tique a t galement introduite. Les rsultats que nous pouvons prsenter actuellement ont trait la description des ca-ractristiques des groupes denfants valus.

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    FXkX ATg\baT_\g 9eTge\X

    9\__Xf ZTebaf Fh\ffX 8geTaZXe # 1 2 3

    groupe clinique

    effectif 8 12 15 5 6 11 2 1

    % dans le groupe

    40 % 60 % 75 % 25 % 30 % 55 % 10 % 5 %

    groupe de rf-rence

    effectif 8 12 18 2 2 13 3 2

    % dans le groupe

    40 % 60 % 90 % 10 % 10 % 65 % 15 % 10 %

    La rpartition des sujets en fonction de lge, du sexe et du niveau de la formation des pa-rents est comparable dans les 2 groupes. Aucun enfant du groupe de rfrence nest en difcult scolaire alors que 9 en-fants du groupe clinique le sont.

    GeT\gX`XagcflV[b`bgXheXggX`cf%G%Nous notons une proportion de 4/5 denfants en provenance dinstitution publique pour 1/5 de cabinet priv. Ces enfants sont pris en charge par 15 psychomotriciennes diffren-tes.

    Au terme du T1 nous constatons, pour le groupe clinique, que tous les enfants sont suivis en psychomotricit raison dun ren-dez-vous par semaine, 18 en individuel, 2 en groupe. Les enfants des 2 groupes sont valus une deuxime fois, soit au terme du traite-ment en psychomotricit sil a lieu avant 15 mois, soit 15 mois de traitement. Lvaluation est ralise avec les mmes ins-truments savoir le M-ABC, le WPPSI-III ou WISC-IV, le SDQ. Les questionnaires T2 de-stins aux parents ainsi que ceux adresss

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    T H E R A P I E N U N D M E T H O D E N ( L O G / P M T ) aux psychomotriciens sont remplis ce mo-ment l. Nous mnerons la phase danalyse de lensemble des donnes durant lt et les r-sultats seront communicables ds la n 2009.

    ConclusionPar la mise en uvre de cette recherche, nous avons cur de rpondre une proc-cupation constante: celle dtre au service des personnes qui sont cons aux thra-peutes et/ ou qui sen remettent leurs soins, ainsi qu celui de leurs proches. Les che-mins que prendront nos analyses et rexi-ons, seront jalonns par un constant souci de placer le sujet au centre de nos rexions et de ne jamais supposer ou laisser entrevoir que lefcacit dune approche thrapeu-tique se rduit des rsultats chiffrs. En ef-fet comme le souligne Duruz, (2002), La re-lation qui stablit entre le thrapeute et le patient nest pas le lieu du soin elle est le soin lui-mme, elle est elle-mme et elle seule le changement (p.409). Dans ces con-ditions la thrapie est largement tributaire daspects qui concernent la dimension inter-subjective des relations. En cela lvaluation de toute thrapie ne se rduira jamais une valuation de type industriel et technique. A lheure actuelle, nous pouvons dj af-rmer que cette tude sera gnratrice dautres projets importants pour la profession. En ef-fet an dtre toujours plus mme de r-pondre aux besoins des personnes en difcul-t, des familles, des professionnels avec les-quels les psychomotriciens et psychomotrici-ennes exercent, nous avons le devoir de maintenir en mouvement des rexions in-tenses sous des formes diverses an de pour-suivre le dveloppement dun paradigme pro-pre cette discipline. Dans cette perspective, comprendre les facteurs en jeu dans ce qui ca-

    ractrise ses dimensions thrapeutiques serait ltape suivante de cette recherche, nous con-duisant ainsi, partir de ces premiers rsul-tats, nous intresser au processus de soins. Gardons aussi prsent lesprit que de pouvoir attester dune formation rigou-reuse une mthode psychothrapeutique, qui, elle-mme, peut rendre compte scienti-quement de sa cohrence, est une manire de renforcer la prsomption de son efcaci-t (Duruz, 2004, p.40). La lire de forma-tion en psychomotricit de la HES-SO Gen-ve, uvre dans ce sens. Elle forme de futurs thrapeutes en psychomotricit selon un plan dtudes cadre trs exigeant, avec un souci que chacune et chacun deviennent un professionnel, attentif ce que son travail au service des personnes en difcults, soit uti-le et reconnu comme tel.

    5\U_\bZeTc[\X

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    Sylvie Avet LOiseau Tissot

    Psychomotricienne ASTP, Professeur HES.

    [email protected]

    Bernard Senn

    Psychomotricien ASTP, Charg de cours HES.

    Karinne Baligand Lecomte

    Psychomotricienne ASTP, Lic. en psychologie,

    Assistante de recherche HES.

    HETS-Genve, Filire psychomotricit

    28 Rue Prvost-Martin, CP 80

    CH-1211, Genve 4

    G[X`XafV[jXecha^gXWXeFV[jX\mXe\fV[XaMX\gfV[e\YgYe;X\_c|WTZbZ\^%##,

    Heft Schwerpunkt Redaktionsschluss

    1/2009 Integrative Konzepte der therapeutischen Fachkrfte

    2/2009 Berufswelt erwachsener geistig behinderter Menschen /

    Lebenswelt im Alter

    3/2009 Gewalt / Verhaltensaufflligkeiten 19.01.2009

    4/2009 Forschung in der Heil- und Sonderpdagogik 16.02.2009

    5/2009 Frherziehung 09.03.2009

    6/2009 Schule und Beruf (bergang) 20.04.2009

    78/2009 Therapien / Methoden (LOG / PMT) 18.05.2009

    9/2009 Sonderpdagogische Konzepte und Qualitt 15.06.2009

    10/2009 Abklrungsverfahren 17.08.2009

    1112/2009 Heilpdagogik und Kinder- und Jugendpsychiatrie 21.09.2009

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