6
« La réduction du risque de catastrophe et le renforcement de la résilience aux catastrophes doivent être traités avec un nouveau sens de l’urgence dans le contexte du développement durable et de l’éradication de la pauvreté ; le cas échéant, ils doivent être intégrés aux politiques, plans, programmes et budgets à tous les niveaux et être pris en compte dans les futurs cadres de développement concernés 1 ». Résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le développement durable « Nous devons nous assurer que la priorité des stratégies et des programmes de développement soit le renforcement de la résilience des populations et des sociétés exposées au risque de catastrophe... Investir dans la résilience et la réduction du risque augmente l’efficacité et la durabilité de nos initiatives de développement 2 ». Partenariat de Busan sur l’efficacité de l’aide « Les catastrophes naturelles peuvent considérablement entraver les efforts de réduction de la pauvreté et touchent plus particulièrement les populations pauvres et vulnérables, et leur impact augmente 3 ». Comité du développement de la Banque mondiale Nous avons besoin de stratégies d’adaptation efficaces qui « ... permettent de gérer le risque de catastrophe immédiatement et qui offrent des avantages à court terme en matière de développement, tout en réduisant la vulnérabilité dans le long terme 4 ». Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat « Nous reconnaissons l’intérêt des outils et des stratégies de gestion du risque de catastrophe pour la prévention des catastrophes, la protection des populations et des biens, et la gestion financière de l’impact économique des catastrophes 5 ». G20 « Le développement ne peut pas être durable si la stratégie de réduction du risque de catastrophe n’est pas totalement intégrée dans les plans et les investissements de développement... Un investissement dans le développement qui ne prend pas en compte le risque de catastrophe ne fait qu’accroître les risques 7 ». Secrétaire général des Nations Unies « Nous devons arrêter d’appeler ce type d’événement (le typhon Haiyan) des catastrophes naturelles. Les catastrophes ne sont jamais naturelles. Elles sont la conjonction de facteurs autres que physiques. Elles résultent du franchissement constant des seuils économiques, sociaux et environnementaux ». Yeb Sano, négociateur pour les Philippines, CCNUCC La réduction du risque de catastrophe favorise le développement durable APPEL À L’ACTION MESSAGE CLÉ Le cadre de développement post-2015 fournit l’occasion unique de réduire significativement le risque de catastrophe dans le monde entier, en particulier pour les populations les plus vulnérables. Empowered lives. Resilient nations.

La réduction du risque de catastrophe favorise le développement durable

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La réduction du risque de catastrophe favorise le développement durable

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« La réduction du risque de catastrophe et le renforcement de la résilience aux catastrophes doivent être traités avec un nouveau sens de l’urgence dans le contexte du développement

durable et de l’éradication de la pauvreté ; le cas échéant, ils doivent être intégrés aux politiques, plans, programmes et budgets à tous les niveaux et être pris en compte dans les

futurs cadres de développement concernés 1 ».

Résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le développement durable

« Nous devons nous assurer que la priorité des stratégies et des programmes de développement soit le renforcement de la résilience des populations et des sociétés exposées

au risque de catastrophe... Investir dans la résilience et la réduction du risque augmente l’efficacité et la durabilité de nos initiatives de développement 2 ».

Partenariat de Busan sur l’efficacité de l’aide

« Les catastrophes naturelles peuvent considérablement entraver les efforts de réduction de la pauvreté et touchent plus particulièrement les populations pauvres et vulnérables, et leur

impact augmente 3 ».

Comité du développement de la Banque mondiale

Nous avons besoin de stratégies d’adaptation efficaces qui « ... permettent de gérer le risque de catastrophe immédiatement et qui offrent des avantages à court terme en matière de

développement, tout en réduisant la vulnérabilité dans le long terme 4 ».

Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat

« Nous reconnaissons l’intérêt des outils et des stratégies de gestion du risque de catastrophe pour la prévention des catastrophes, la protection des populations et des biens, et la gestion

financière de l’impact économique des catastrophes 5 ».

G20

« Le développement ne peut pas être durable si la stratégie de réduction du risque de catastrophe n’est pas totalement intégrée dans les plans et les investissements de

développement... Un investissement dans le développement qui ne prend pas en compte le risque de catastrophe ne fait qu’accroître les risques 7 ».

Secrétaire général des Nations Unies

« Nous devons arrêter d’appeler ce type d’événement (le typhon Haiyan) des catastrophes naturelles. Les catastrophes ne sont jamais naturelles. Elles sont la conjonction de facteurs autres que physiques. Elles résultent du franchissement constant des seuils économiques,

sociaux et environnementaux ».

Yeb Sano, négociateur pour les Philippines, CCNUCC

La réduction du risque de catastrophe favorise le développement durable

APPEL À L’ACTION

MESSAGE CLÉ

Le cadre de développement post-2015 fournit l’occasion unique de réduire significativement le risque de catastrophe dans le monde entier, en particulier pour les populations les plus vulnérables.

Empowered lives. Resilient nations.

Au cours des 20 dernières années, l’impact des catastrophes a été dévastateur

4,4 milliardsde personnes touchées

1,3 millionde morts

2 mille milliards USDde pertes économiques

L’IMPACT DÉVASTATEUR DES CATASTROPHES

MESSAGE CLÉ

Les catastrophes, quelle que soit leur taille, détruisent des familles, des communautés et des nations entières.

Les catastrophes peuvent être de n’importe quelle ampleur

Ces 10 dernières années se sont produites quelques-unes des plus grandes catastrophes jamais enregistrées :

Inondations au Pakistan en 2010 : 20 % du pays sous les eaux et 20 millions de personnes touchées.

Tremblement de terre en Haïti en 2010 : plus de 200 000 morts en quelques secondes 8.

Sécheresse dans l’est de l’Afrique en 2010-11 : la pire sécheresse depuis des décennies ; la grave crise alimentaire qui s’ensuit a frappé six pays et provoqué la mort de 258 000 personnes rien qu’en Somalie 9.

Mais les petites catastrophes plus localisées passent souvent inaperçues :

L’effet d’usure des catastrophes de petite dimension affecte les familles les plus pauvres et représente une part importante de l’impact des catastrophes : 54 % des maisons endommagées, 80 % des personnes touchées et 83 % des personnes blessées 10.

L’impact non quantifiable sur les ménages à faible revenu et les entreprises informelles, celles qui ne sont pas « officiellement » enregistrées, pourrait faire augmenter les pertes totales de 50 % 11.

3 mille milliards USD

Pays voisinsEn 2008, la rupture d’une digue de la Kosi au Népal a redirigé 95 % du cours d’eau dans les communautés rurales, faisant 54 000 sinistrés. La même inondation a forcé près de 3 millions de personnes à quitter leur foyer en Inde.

Impact sur les vies humainesLe tsunami qui a frappé l’océan Indien en 2004 a provoqué la mort de plus de 230 000 personnes dans 15 pays, y compris des ressortissants de 46 autres pays.

Chaînes d’approvisionnement mondiales 12

Le grand tremblement de terre de 2011 dans l’est du Japon a entraîné une baisse de 20 % de la production de véhicules en Thaïlande. En 2011 également, les inondations de la rivière Chao Phrya en Thaïlande ont entraîné la fermeture de 451 usines japonaises dans ce pays, ainsi que celle d’autres usines en Malaisie, en Amérique du Nord et au Japon.

Les catastrophes ne connaissent pas de frontières

Les catastrophes affectent les pays de façons différents

LES CATASTROPHES ENTRAVENT LES EFFORTS DE DÉVELOPPEMENT

MESSAGE CLÉTous les aspects du développement durable sont minés par les catastrophes, qu’elles soient sociales, économiques ou environnementales.

Impact économique : Le coût des catastrophes augmente 13

Dans les pays développés, la croissance n’arrive pas à compenser les pertes financières liées aux catastrophes :Ouragan Sandy : 24 États touchés aux États-Unis, pour un coût de 65 milliards USD14. Grand tremblement de terre de l’est du Japon : 210 milliards USD15 de dommages, la catastrophe la plus coûteuse jamais enregistrée. Dans les pays de l’OCDE, le risque de pertes économiques en raison des inondations a augmenté de plus de 160 % depuis 1980, et les pertes dues aux cyclones tropicaux ont augmenté de 265 %16.

Les catastrophes dans les pays en voie de développement anéantissent les progrès accumulés pendant des décennies :• L’ouragan Ivan (2004) a coûté à

la Grenade plus de 200 % de son produit intérieur brut (PIB) et le tremblement de terre en Haïti (2010) près de 120 %17.

• Dans de plus grands pays, comme le Bangladesh ou le Mozambique, la perte de 3 à 5 % de PIB tous les cinq à dix ans cumule des conséquences lourdes sur le développement18.

Impact social : Les catastrophes mettent en lumière les inégalités et maintiennent dans la misère les plus démunisLes pays à faibles revenus et à revenus moyens inférieurs ont subi seulement 33 % des catastrophes, mais le nombre total de décès dans ces pays s’est élevé à 81 %.

Lors du tsunami de 2004, un tiers des morts étaient des enfants19.

Les catastrophes maintiennent les gens dans la misère :Haïti : le nombre de pauvres avait chuté de 8 % entre 2001 et 2010. Après le tremblement de terre de 2010, ce nombre est revenu aux niveaux de 2001, effaçant tous les progrès réalisés20.

Pakistan : la sécheresse en 2000-2001 dans la province de Sindh a augmenté le taux de pauvreté de 15 %21.Philippines : dans la province de Rizal, les typhons Ondoy et Pepeng ont presque fait doubler le taux de pauvreté, qui est passé de 5,5 % à 9,5 %22 en seulement trois ans.

Sans intervention, l’avenir reste sombre pour les plus pauvres :jusqu’à 325 millions de personnes extrêmement pauvres vivront dans les 49 pays les plus exposés aux catastrophes naturelles en 203023.

138 milliards USD

2010 2011

371 milliards USD

2012

138 milliards USD

Prévision pour2030

431 milliards USD

Des investissements inadéquats en matière de réduction du risque de catastrophe conduisent à des niveaux massifs d’interventions d’urgence.

9 % de catastrophes

3 % de pertes financières

39 % de pertes humaines

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24 % de catastrophes

25 % de pertes financières

42 % de pertes humaines

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20 % de catastrophes

8 % de pertes financières

1 2 % de pertes humaines

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47 % de catastrophes

64 % de pertes financières

7 % de pertes humaines

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us

Pendant plus de 20 ans, la communauté internationale n’a dépensé que le dixième des budgets consacrés aux catastrophes, avant qu’une crise ne se produise 24.

Réduction du risque de catastrophe13,5 milliards USD

Reconstruction et réhabilitation23,3 milliards USD

Interventions69,9 milliards USD

LES RISQUES AUGMENTENTMESSAGE CLÉ

Si les risques ne sont pas considérablement réduits, l’impact des catastrophes continuera d’augmenter. Le développement doit désormais être à l’épreuve des risques, afin de prévenir d’énormes pertes de vies humaines, de moyens d’existence et de croissance à l’avenir.

RISQUE DE CATASTROPHELa vulnérabilité reste

est un problème insoluble pour

des milliards de personnes

1,29 milliard de personnes vivent avec moins d’1,25

USD par jour (2008)

1,15 milliard de personnes vivent dans des bidonvilles

(2010)

925 millions de personnes sont sous-alimentées (2010)

L’exposition au risque croît rapidement

La population augmentera de 7 à 9,3 milliards de personnes d’ici 2050

La population vivant en zone urbaine passera de 3,3

milliards à 4,9 milliards de personnes d’ici 2030

80 % de la population urbaine mondiale vivra dans les pays en voie de développement

d’ici 2030

Les aléas naturels sont en hausse et

concernent toute la planète

Des aléas à l’échelle mondiale

Dans 179 pays différents, les aléas naturels se sont

transformés en catastrophes entre 2006 et 2010

Les aléas climatiques s’intensifient

Le climat est responsable de 3/4 des catastrophes ; le Rapport spécial sur les

événements extrêmes indique que le changement climatique pourrait entraîner

« des événements climatiques et des intempéries d’une ampleur sans précédent »

Le coût du risque climatique augmente

2010 69,4 millions de personnes 25

1970 32,4 millions de personnes

Exposition aux inondations

2009 122,5 millions de personnes 26

1970 65,9 millions de personnes

Exposition aux cyclones

Il y a eu 3 crises ces 10 dernières années

Avant cela, une fois par décennie

Crise alimentaire au Sahel

MESSAGE CLÉLe niveau de développement n’est jamais neutre en matière de catastrophe ; il crée, exacerbe ou réduit le risque. La réduction du risque de catastrophe est un investissement qui en vaut la peine, car il protège des vies, des maisons, des écoles, des entreprises et des emplois.

LA RÉDUCTION DU RISQUE DE CATASTROPHE FAVORISE LE DÉVELOPPEMENTLa réduction du risque de catastrophe sauve des vies et des moyens d’existence

Bangladesh

1991 Un cyclone de catégorie quatre provoque un glissement de terrain au sud de Chittagong : 138 000

morts.

Réduction du risque : Investissements importants dans la construction de digues et la plantation de mangrove protectrice ; système d’alerte, sensibilisation aux risques et plans d’urgence ; construction d’abris contre les cyclones.

2007 Un cyclone de catégorie cinq frappe la région ouest de basse altitude : près de 5 000 morts.

Inde

1999Un cyclone de catégorie quatre frappe l’État d’Odisha : 15 000 morts 27.

Réduction du risque : Odisha est devenu le premier État à disposer d’une agence spéciale de gestion des catastrophes. Elle construit des abris contre les cyclones, des routes d’évacuation et des digues côtières. Elle conduit tous les ans des exercices de préparation aux situations d’urgence.

2013 Le cyclone de catégorie cinq Phailin frappe le Nord-est de l’Inde : 38 morts comptabilisées

28. La réduction du risque de catastrophe protège la vie et les conditions d’existence, et elle est d’importance fondamentale dans l’atteinte des objectifs de développement

Les catastrophes influent sur tous les aspects de la vie et des

conditions d’existence visés par les objectifs du Millénaire pour

le développement

Objectifs du Millénaire pour le développement

À Aceh, on estime que le tsunami de 2004 a fait passer la proportion de la population vivant sous le seuil de pauvreté de 30 % à 50 %.

Éradiquer la pauvreté et la faim

Une meilleure planification de l’utilisation des terres améliore la productivité alimentaire et renforce la durabilité.

Le tremblement de terre de 2008 dans le Sichuan a détruit 7 000 salles de classe.

Parvenir à l’éducation primaire universelle

Seule la construction d’écoles résistant aux séismes peut permettre aux pays et régions exposés aux tremblements de terre de protéger les enfants et leur éducation.

61 % des tués suite au passage du cyclone Nargis au Myanmar étaient des

femmes.

Promouvoir l’égalité des genres et rendre les femmes plus autonomes

Les initiatives de réduction du risque de catastrophe participatives donnent aux femmes un rôle primordial dans la protection et le soutien de leur communauté.

La sécheresse de 2005-2006 dans la Corne de l’Afrique a augmenté la cachexie infantile dans une proportion atteignant 8 %, et même

jusqu’à 25 % dans les communautés pastorales 29.

Réduire la mortalité infantile

Former les enfants scolarisés aux risques de catastrophe, aux premiers secours et aux situations d’urgence permet de leur sauver la vie, ainsi que celle des adultes.

Durant le tremblement de terre de 2005 au Pakistan, on a estimé à 40 000

le nombre de femmes enceintes dans les zones sinistrées.

Améliorer la santé maternelle

Les abris construits pour protéger les communautés des aléas naturels peuvent servir de centres médicaux ou d’écoles en cas de catastrophe.

Il y a eu plus de 17 000 cas de maladie diarrhéique après les inondations au

Bangladesh en 2004.

Lutter contre le VIH/SIDA, le paludisme et autres maladies

Les systèmes d’eau et d’assainissement construits selon des normes de résistance aux aléas peuvent empêcher la propagation de maladies.

Le cyclone Nargis a endommagé environ 16 800 ha (41 514 acres) de forêt naturelle et 21 000 ha (51 892 acres) de plantations

forestières 30.

Assurer la protection de l’environnement

Passer du commerce traditionnel du bois coupé dans les régions sujettes à la sécheresse à une agriculture durable permet de réduire la déforestation et de fournir une source de revenus plus sûre.

LA PROCHAINE ÉTAPE : FAIRE DE LA RÉDUCTION DU RISQUE LA PRIORITÉ DU DÉVELOPPEMENT

MESSAGE CLÉ

La réduction du risque de catastrophe est un enjeu du processus de développement. Faire de la réduction du risque un pilier des futurs programmes de développement est la seule façon de s’assurer que les catastrophes ne fassent pas échouer ces programmes.

1 Déclaration des Nations Unies à Rio (2012) L’avenir que nous voulons

2 Partenariat de Busan (2011), document final du quatrième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide

3 Communiqué du Comité de développement du FMI et de la Banque mondiale (2012)

4 Rapport spécial de l’IPCC (2012) sur les événements climatiques extrêmes

5 Déclaration des leaders du G20 (2012)

6 Groupe de travail de l’ONU sur le programme de développement post-2015, 2013 Réaliser l’avenir que nous voulons pour tous

7 Rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la mise en œuvre de la stratégie internationale de prévention des catastrophes

8 Centre de recherche sur l’épidémiologie des catastrophes, chiffre de mortalité donné : 222 570

9 FEWS NET (2012), mortalité au sein des populations du sud et du centre de la Somalie touchée par une grave insécurité alimentaire et la famine de 2010 à 2012

10 SIPC, 2011. Rapport d’évaluation mondiale

11 11 SIPC, 2013. Rapport d’évaluation mondiale

12 Ibid

13 Les chiffres de 2010, 2011 et 2012 proviennent du communiqué de presse de la SIPC (2012) : les pertes économiques liées aux catastrophes atteignent de nouveaux records en 2012. L’estimation de 2030 est fondée sur le calcul que les pertes économiques doubleront d’ici 2030, selon le rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la mise en œuvre de la stratégie internationale de prévention des catastrophes (Nations Unies 2013)

14 http://www.ncdc.noaa.gov/billions

15 http://wbi.worldbank.org/wbi/Data/wbi/wbicms/files/ drupal-acquia/wbi/drm_exsum_english.pdf

16 Groupe de travail de l’ONU sur le programme de développement post-2015 : Risque de catastrophe et résilience

17 Ibid

18 Ibid

19 http://www.savethechildren.org.uk/sites/default/files/ docs/legacy-of-disasters_1.pdf

20 Gouvernement de la République d’Haïti (2010)

21 A Shepherd et al (2013) Geography of Poverty, Disasters and Climate Extremes in 2030, ODI

22 Ibid

23 Ibid

24 J. Kellett et A. Caravani (2013) Financing disaster risk reduction: a 20 year story of international aid. ODI, GFDRR

25 SIPC, 2011. Rapport d’évaluation mondiale

26 Ibid

27 Swiss Reinsurance Company (2009) Natural catastrophes and man-made disasters in 2008: North America and Asia suffer heavy losses

28 Banque mondiale (2012) Gérer les risques de catastrophe pour un avenir résilient

29 Chotard et al (2010) Fluctuations in wasting in vulnerable child populations in the Greater Horn of Africa

30 Adapté de l’ADPC (2010), Disaster Proofing the Millennium Development Goals

Ce document a été commandé par le PNUD et préparé par Jan Kellet, avec l’aide graphique de Plain Sense. Pour plus d’informations, contactez le PNUD à l’adresse [email protected]

Produit en janvier 2014, révisé en mars 2014

Messages aux décideurs

1 Un objectif spécifique dans le cadre post-2015 qui appelle à la réduction et à la gestion du risque de catastrophe favorisera un développement durable et équitable.

2

La réduction du risque de catastrophe est une problématique transversale et multisectorielle qui ne peut être obtenue que si elle est intégrée dans toutes les phases du développement durable.

3

Les objectifs du développement durable doivent inciter les pays à prendre l’engagement de mesurer le risque et de tenir en compte les pertes associées aux catastrophes et aux autres événements extrêmes.

4

À des fins d’équité, les personnes les plus vulnérables face aux catastrophes et aux autres crises (en raison de leur âge, de leur sexe ou d’un handicap) doivent être particulièrement protégées et autonomisées.