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85* Année. — iV° 46* CINQ CENTIMES — Numéro — CINQ CENTIMES Dimanche 7 Juin 4914 L E C O U R R I E K Paraissait lo Jôuël at la Dimanche JOURNAL DE S E N L I S Rédacteur m «hé* * L<Jup BBRTROZ. A » 0 * W 1 I M 1 I 1 Ï T B la * *•' iw A tN M M MU I Oh m'.mmmnm ux lu w u «H Jourm*l ■< O u tou. r„ ^ s " K » 4r , , s ,K ! .T Æ ï.as£: V t>. I 4'rrii eoatnün. A f> di 1B <• uMmumo «i «MHIIiII BUREAUX, RÉDACTION* ADMINISTRATION •ma** »• « ici manuscrit*, insérés ou ton, ne sont pas re «A, i te Ét m. jfe1 “ i Paraissant ie Jeudi at ia Dimanoha » m i: Uw* ................... « *■»«»••* »®Io«0aUr«».................. U r « * » T I O * f MO *.*• «. la lira*. •,*» SMuim......... ftHi 41 twi.... •,4* *. i» 11 * 14® an l ' c a a a m r&* g’n n m m *.u-D**»ao» di t nu*# u*a u ao iu w , lia lu ia , «t«., «oaowMUt K*uU al la* IMpurtamamli «oit »«f«u (itMtMMHil mz boNsmx du jour*»!. Nous commencerons dans notre prochain numéro la. publication d un roman dû à la plume de Maurice LEBLANC LA FRONTIERE On connaît l'illustre auteur de toute la série des Arsène Lupin, l ’i n v e n t e u r spirituel et extraordinairement in génieux de ce héros qui est devenu partout populaire. Mais Maurice LEBLANC est aussi le psychologue ■pénétrant, l’écrivain nuancé de livres tels que l’Enthousiasme, La Femme, le conteur malicieux et sensible de Voici les Ailes. Dans LA FRONTIÈRE le brillant écrivain qu’est Maurice LEBLANC, met aux prises, devant l’ennemi, un père animé des senti ments du plus pur patriotisme et un fils, homme intelligent et instruit, mais imbu des doctrines du pacifisme international. Cependant, cédant à l’exemple paternel, aux supplications de sa mère, aux exhortations de sa femme et à l’exemple héroïque de braves gens réunis pour défendre le sol natal, le jeune homme abandonne ses utopies et, à la prière desonvieux père, il prend les armes contre l’en nemi. Une pathétique intrigue d'amour se mêle heureusement à ce conflit de sen timents opposés et en augmente le côté humain. Ce beau et intéressant roman ren contrera auprès de nos lecteurs le lé gitime succès dont Maurice LEBLA1S C est coutumier. Sentis, le 6 Juin 1914. La Comédie tragique Des gens curieux apprenant que M. Yiviani était chargé de former le mi nistère ont eu l’idée singulière de re chercher la profession de foi qu’il avait affichée sur les vieux murs de Bourga- neuf, il y a un mois. Ils pensaient y trouver une indication sur ses projets et ses tendances. En un mot, ils pre naient M. Viviani pour un. imbécile. C’est bien mal le connaître. 11 n’y a que les imbéciles, en effet, qui expriment des opinions nettes sur les questions à l’ordre du jour et pren nent des engagements que personne ne leur demande. Il est si facile de ba lancer les affirmations et les réserves, de retenir ce qu’on avance ou d’avan cer ce qu’on retient ! Tout l’art de la politique consiste à ne rien affirmer afin d’ètre toujours prêt à tout soute nir. J’ai lu à mon tour, la profession de foi de M. Viviani. Je l’ai trouvée par faite. On s’explique fort bien après l’avoir lue pourquoi le président de la République a songé à lui pour former le cabinet. Il est impossible, radicale ment impossible de savoir ce q u ’il pense ; mais on devine ce qu’il veut. Il veut pouvoir figurer honnêtement dans toutes les combinaisons ministé rielles sans avoir à se renier. Il a rap pelé, par exemple, qu’il avait voté contre la loi de trois ans ; mais il ne peut pas s’agir, dit-il, de ne pas l’ap pliquer avec exactitude et loyauté, comme toute loi quelle qu’elle soit. » Tirez-vous de là ! v M. Viviani, lui, s’en tirera quoi qu’il arrive. Sa formule lui a permis de con server la confiance de M. Poincaré sans perdre celle des adversaires de la loi. N’est-ce pas admirable ? N’essayez pas, d’autre part, de sa voir si M. Viviani est partisan de là déclaration contrôlée. Personne n’en a jamais rien su. Il est bien trop habile pour avoir une opinion là-dessus.Mais il aura, demain, celle qu’il faudra, ou il continuera à laisser planer un doute, et saura duper à la fois la majorité d’extrême gauche qu’il veut s’attacher et les capitalistes dont il a besoin pour la réussite de l’inévitable emprunt. Gomme tout cela est compliqué ! M. Viviani a poussé 1 habileté jus qu’à n’avoir pas de parti. Un parti c’est souvent gênant à cause du program me qu’il se croît obligé d’avoir. M. Viviani se dit bien socialiste, mais il n’est pas socialiste. Les socialistes ne le reconnaissent pas. Il s’est fait un socialisme à lui, sur mesure, qui va au soleil et à la pluie, ample et léger, couleur gris de fer. Avec ça, on est toujours propre propre à tout. J’en connais plusieurs douzaines de pareils roublards, à la Chambre, pas sés maîtres dans cet art de s’adapter à toutes les nécessités, pour toutes les besognes, dans toutes les éven tualités Il faut voir comme ils pren nent le courant et tendent leur voile grise aux risées du vent régnant. Nous nous plairions à ce jeu, sans arrière-pensée, si ces gaillards-là ne portaient pas dans leur yole légère les destinées du pays. Il n’est plus temps de s’amuser. La comédie tourne au drame. Cette désinvolture des ar rivistes prend des façons de défi aux éventualités redoutables et appelle de terribles leçons. Il y va de la sécurité nationale, en ce moment. Or, pour le succès de leurs passes, les joueurs sont capables de compromettre ies intérêts les plus sacrés. Comme on comprend, après cela, l’inquiétude de nos alliés ! « La France, dit la Novoié Vrèmia, com mence une aventure dont les consé quences sont incalculables. » — « Les radicaux jouent avec le feu, dange reusement », déclare la Recht. — Et l’officieuse Gazette de Saint-Péters bourg lance ce grave avertissement : « La désorganisation de l’armée fran çaise serait la violation du système stratégique servant de base à la Triple Entente ». Décidément, la comédie que nous donnent nos « roublards » n’est plus drôle ....... Louis LATAPIE. iG H O ! Député et nourrice. — M. Léon Bé rard prenait le train dans son département pour rentrer à Paris, Un électeur pyrénéen le salua, puis l’abor dant ; — Ah! monsieur le député, nous sommes bien ennuyés ! — En quoi donc? dit M. Bérard. — Figurez vous, nous envoyons une cousine à Paris comme nourrice. La pauvre, elle ne pjrie pas un mot de français, rien que pa tois. .. Elle devait faire la route avec des amis qui doivent aller à Paris aussi, et voilà que ceux-ci retardent leur voyage. Qu’estce qu’elle va faire toute seule dans le train, la pauvre ? M. Bérard se le demandait, quand l’électeur démasqua ses batteries : — Ah ! si c’était un effet de votre bonté, puisque vous allez à Paris aussi... de regar der de temps en temps après elle, elle ne vous gênera pas... elle est là, dans le comparti ment de troisième classe. Eh ! tenez, la voici Allons, Louise, regarde le monsieur, il veut Une expérience sensationnelle. — C’est celle qui a été faite avant-hier par la Compagnie de Radiotélégraphie d'Arsonval A l’aide d'un appareil de télégraphie sans IL, comuiné arec des récepteurs téléphoni ques, deux ingénieurs ont pu correspondre verbalement entre eux à 105 kilomètres de distance. De Paris à Voves (Loiret), le son de la voix était, paraît-il, d’une netteté extraor dinaire : aucune « friture », naturellement, et l’on reste songeur devant de pareilles expé riences. Que r iraient nos ancêtres devant le télé graphe et le téléphone sans fil, l’aérop'ane, le cinématographe et le ballon dirigeable. bien s’occuper de toi. Si tu as besoin de quel que chose, lu lui demanderas... Il n’y avait pas à refuser. M. Bérard avait charge d’âme. A lui d'amener à Paris du lait en bon état. Le long de la roule, il fut plein de sollici tude. Aux grandes stations, il allait s’Lform r en bon patois si la nourrice n'avait besoin de rien et il lui olïrait uu verre de bière. Elle était aux anges. Mais, arrivée f| Paris, qu’allait-elle devenir? M. Bérard se voyait déjà obligé de la prome ner à travers la capitale tn attendant qu’elle eût trouvé un gîte. Mais il fut quitte pour la peur. Les ombres de la nourrice avaient envoyé un délégué à la gare prendra livraison. Elle partit après avoir déclaré à l’excellent député qu’il avait é étrès gentil, et qu’elle ne manquerait pas de l écrire sa famille. Pour faire suivre s un courrier. — Le ministre du Commerce a pris une intéres sante décision au sujet des courriers à réex pédier. Tous ceux qui reçoivent un courrier impor tant et qui sont sujets à do fréquents déplace ments connaissent les ennuis qu’occasionne la réexpédition journalière des objets de cor respondance dont il laut rectifier lisiblement toutes les adresses, cette tâche sera désor mais évitée au public, grâce à l’utilisation d’une enveioppe spéciale en papier fort, dans aquelie pourront être iusérés tous les objets régulièrement affiauchis a faire suivie sur une nouvelle destination Celte enveioppe, sur laquelle il snfïira d’ins crire le nom et la nouvelle adresse du desti- nataii e, sera livrée au publie par paquets de 50, au prix cle l i‘r. le paquet. Moyennant une dépense infime, chacun pourra s’a surer le bénéfice d’uue simplifica tion avautageuse, à ta fois pour le pubLc et pour le service. Les nonveanx... — Le plus grand des nouveaux députés est M. Pierre Etienne Flan- din, qui approche, comme dimensions, de ses aînés MM. Maginot, Millevoye et Bignon, ce dernier député de la Seine-Inférieure et maire d’Eu. Celui dont la taille est la plus exiguë c’est, sauf erreur, M. Cazassus. M. Cazassus est le nouvel éiu de Saint-Gau- dens, dans la Haute-Garonne. Sa principale fonction consistait, jusqu’ici, a dire les der nières prières laïques sur la tombe des libres- penseurs. Il avait un tarif : 3 fr. pour la ville, les frais de déplacement en sus, pour l’extér eur. La malignité de ses nouveaux collègues l’a déjà affublé d’un sobriquet. On i’appslle l’hom me de la Montagne. LA CHAMBRE Séance du 4 Juin. La Chambre a nommé son bureau défi nitif. M. Paul Desuhatiel a été élu président par 411 voix sur 433 votants. Il y a eu quelques voix diverses. Les socialistes avaieut renoncé à leur manifestation sur le nom de M. Vaillant. Voici le résultat du scrutin pour la no mination des quatre vice-présidents : 1 Votants : 487. — Majorité absolne : 243. IM. (Jémentel, rép. de g ................ 375 voix Monestier, rép. de g . .......... 333 J Godart, rad -soc.................. 310 [ Augagneur, soe.-ind 267 Tous les quatre sont élus. MM. Lebrun et Raoul Péret qui n’é taieut pas candidats, 'ont obtenu respecti vement 117 et 116 suffrages. Ont été élus secrétaires : MM. Girod, 346 voix ; L. Cherpy, 337; V. Péytral, 330 ; Bauline, 309 ; Chevilton, 309 ; yre, 294 ; Peyroux, 291 ; Paihé;, 281. Élfin les trois questeurs sortants sont ™fjp ; M. Marc Mathis pat* 381 voix, M. •h®1 'Durand par 365 et M. Saumande par 359 voix. Il lui ftut pour les défendre une armée com posée de gros effectifs et rapidement mobilisa ble; il lui faut aussi des troupes instruites, exercées et entraînées. Votre Union, messieurs, a toujours été peur cette armée une excellente école préparatoire. Ou les mots n’ont plus de sens ou cela signifie que le président de la République, convaincu de l’absolue nécessité du main tien intégral de la loi de trois ans, est ré- so’u à faire respecter cette loi. Nous prenons acte de l’engagement. La R. P. triomphera On de nos confrères parisiens ayant remontré avant-hier dans les couloirs du Palais-Bourôon M. Charles Benoist, président du groupe Erpèiste et de la Fédération Républicaine. lui a. demandé son avis sur l'avenir de la B. P. et le nouveau ministère : « Si la liste donnée par vos conf rè res est exacte , nous a t il dit, je constate, sans émotion, qu’on n’y voit que de par faits arrondissemenliers. Je n'ai pas lieu de m’en émouvoir, car les propor- tionnalistes ont leur attitude toute tra cée. L'opinion du ministère sur la B P. nous indiffère. Nous sommes 360 pro- portionnalistes à la Chambre. Nous al lons déposer un projet de B. P. intégrale et nous le voterons sans demander à M. et à ses collaborateurs si le pro- jet est de leur goût. Une fois le projet voté, nous nous tournerons vers le cabi net et nous lui donnerons le mandat im pératif d’aller le défendre devant le Sénat. « Il le fera ou il en mourra, et ainsi de suite pour tous les ministères qui se succéderont Nous verrons si le pays sup portera longtemps l’entêtement arron- dissetnentier ». Le serpent dans la boîte aux .let tres. — M. Moine, agent d’assurances à à Niort, voulait déposer une lettre dans la boîte installée avenue de Paris. Tout le monde connaît cette avenue, sinon cette boîte, de Niort. Mais, comme il avançait la main, M. Moine aperçut la tête d’un serpent qni sortait ae l’o rifice. Horreur ! M. Moine, recula, épouvanté ; puis, repre nant son sac sang-froid, il voulut frapper ie reptile avec sa canne. Mais l’animal avait dis paru dans la boîte où il se démenait à travers les lettres. Pendant toute une journée, Niort fut en ré volution. .. Heureusement, les pompiers intervinrent et le serpent fut enfla capturé, puis tué. La loi de trois ans et M. Poincaré Sympiômes do désarroi. La retraite du ministère Doumergue, la combinaison Viviani occupent les co lonnes de tous les journaux. Et pourtant, 11 ’y a-t-il pas une leçon instructive à tirer des divers scrutins nécessités pour l’élec tion du bureau de la Chambre ? Le temps où le funèbre M. Brisson triomphait est loin. CT^ost un r épublicain tout court, au programme progressiste, qui occupe depuis plusieurs années le fauteuil présidentiel et, cette fois encore, il est réélu par 411 voix; manifestation de sympathie, dira-t-on, mais qui prouve que les cris de joie du Bloc radical-socia liste, au lendemain des élections, étaient prématurés. Ils n’ont même pas osé pré senter un concurrent à M. Deschanel. Pour les sièges de vice-présidents pro visoires, ils ont été cruellement déçus, leurs candidats Augagneur et Rabier ayant mordu la poussière quelque peu piteuse ment. Au scrutin définitif, néanmoins, le même M. Augagneur, l’ex-retraité de Ma dagascar, a été péniblement élu par 267 voix, ce qui tendrait à prouver que la Chambre se déjuge eu quelques jours puisqu’elle trouve bon pour le fauteuil présidentiel celui qu’elle avait rejeté la veille. Il est vrai que toute la vieille garde radicale-soeialiste a donné, y compris le bataillon sacré à la tête duquel brillaient autrefois les Combes, les Pelletan, les Cocula et autres Thalamas. Cette simple variation de l’opinion par lementaire n’est qu'un argument de plus en faveur de la thèse que tous nos amis soutenaient dès le II mai, à savoir que la majorité au Palais Bourbon sera si dispa rate, si variable, qu’il n’y aura guère moyen à un ministère de subsister— quel qu’il soit. A. M. M. Noël, directeur de l'Ecole Centrale, reconnaît les faits. Il a adressé un rap port au ministre de l’instruction publique et a demandé l’annulation du concours. M. Noël ajoute quil est certain qu’au cun des membres du jury n’a pu se laisser aller à une aussi grave... indiscrétion. M. Noël est sûr également de son im- »rimeur et des ouvriers employés par lui. Il est évident, en tout cas, que l’anar chie la plus complète règne à l’Ecole Centrale, dont le directeur s’occupe de politique bien plus que d’administration. M. Noël devrait bien être mis en de meure d’opter, disent plusieurs journaux de Paris. Les validations dans l’Oise Au banquet des gymnastes à Rennes, M. le Président de la République s’est ex primé en ces termes : Comment laisserais-je échapper une seule occasion de me trouver au milieu de cette jeu nesse ardente et vigoureuse, qui incarne les espérances de la patrie? Voih quarante ans que votre Union a com mencé son œuvre, et, en quarante ans, celte œuvre n’a rien perdu de son utilité nationale. 1,/s.o hi«ssures qu’avait reçues la France étaient alors saignantes et tout le monde sentait l’im périeuse nécessité de préparer, pour 1'aver.ir, au pays, des défenseurs robustes et intrépides. Depuis lors, des générations nouvelles sont venues ; elles n’ont conuu que les bienfaits de la paix ; eiies 11 e savent rien de la guerre, que par ies livres ou par les récits des anciens; mais l’Histoire estl pour leur apprendre que les nations qui s’endorment dans une sécurité apparente se réveillent trop souvent dans l’hu miliation ou dans la défaite. La France ne veut pas être exposée à subir la loi de l’étranger ; elle est fermement pacifique, mais elle entend sauvegarder son indépendance, ses droits et son honneur. DÉPflRTElffiliT Les embarras de M. Noël. Les résultats du concours d’admission à l’Ecole Centrale vont être annulés. On sait que les questions du concours sont préparées par des professeurs qui les soumettent ensuite aux membres du jury en séance privée, que ces questions sont enfin confiées, sous p li caclu té, à un imprimeur qui en lire autant d’épreu ves qu’il y a de candidats. Ces épreuves sont placées chacune dans une enveloppe et mises dans un coffre sous scellés. Le jour de l’examen, quand les concur rents prennent place dans la salle, un membre du jury fait sauter les scellés du coffre et distribue les enveloppes. On prend donc les précautions les plus minutieuses pour que le texte des ques tions ne puisse être connu de personne avaut l’examen. Or, cette année, ce secret si bien gardé n’était que celui de Polichinelle — à tel point qu’un candidat, honteux de la supé riorité qu’il pourrait avoir sur quelques « naïfs », afficha le questionnaire dans la salle d’examen hvant l’ouverture du cof fre 1 Les élections législatives de l’Oise, exa minées par le 7e bureau de la Chambre, ont été toutes validées sauf celle de M. Butin, à Comjiègne. Malgré la présence dans ce bureau de 23 radicaux et de 12 so cialistes unifiés (sur ôs membres), on n ’a pas osé passer outre aux légitimes protes tations qui s’étaient élevées contre l’élec tion du protégé de Caillaux. Voici les rapports concernant nos deux circonscriptions de Senlis. M. Mesnard, rapporteur. — Département de l’Oise, arrondissement de Senlis, l re circons cription. Les élections du 26 avril 1914 ont donné les résultats suivauts : Electeurs inscrits, 13.187, dont le quart est de 3.297. Nombre de votants, 11.419. Enveloppes nulles à déduire, 214. Suffrages exprimés, 11.205, dont la majorité absolue est de 5.603. Ont obtenu : MM. Faisant(André-Victor-Marie- Aibert) 6.060 voix le docteur Chopinet 5.146 M. Paisant a été proclamé député commo ayant réuni un nombre de voix au moins égal à la majorité absolue des suffrages exprimés et supérieur au quart des électeurs inscrits. Les opérations se sont faites régulièrement. Nulle protestati >n n’est jointe au dossier. M. Faisant a justifié des conditions d’éligibilité re quises par la loi. Votre 7» bureau vous propose, en consé quence, de valider son élection. M. Léon Bérard, rapporteur. — Départe ment de l’Oise, arrondissement de Senlis, 2* circonscription. Les élections du 21 avril 1914 ont donné les résultats suivants : Electeurs inscrits, 16 329, dont la quart est de 4.083. Enveloppes nulles à déduire, 184. Suffrages exprimés, 13.134 dont la majorité absolue est de 6.568. Ont obtenu : j MM. Heuzé ................................... 5.362 voix Decroze................................... 4.837 Uhry......................................... 2.939 ! Aucun candidat n’ayant réuni les conditions exigées pour être élu au premier tour, il a été procédé, le 10 mai 1914, à un second lour de j scrutin qui a donné les résultats suivants : i Nombre des votants, 13.107. i Enveloppes nulles à déduire, 138. Suffrages exprimés, 12.969. , Ont obtenu : ' MM. D e c ro z e .................................. 7.284 voix Heuzé 5.676 i Uhry 9 1 M. Decroze ayant obtenu le plus grand nom bre de suffrages a été proclamé député de la 2» circonscription de Senlis. Les opérations se sont faites régulièrement. Nulle protestation n’est jointe au dossier, M. Decroze a justifié des conditions d’égibilité re quises par la loi. 1 Votre 7* bureau vous propose, en consé- 1 quence de valider son élection. | ----------- ---- -4 * [Nos Députés. j En vue de l’examen des dossiers d’élec- ! lions, la Chambre des députés a constitué j ses bureaux. Les députés de l’Oise sont j ainsi répartis ; j 1er bureau : M. Bouffandeau. 2° bureau ; M. Delpierre. S® bureau ; M. Deshayes. 8* bureau : M. Butin. 9' bureau : MM. Deflroze et Paisant. On sait que ces bureaux sont constitués par voie de tirage au sort. 48.Feuilikton du COÜRBIERdeL'OISE II PAR H. DATIN CHAPITRE XXIII U n D rame P arisien « Aux risques des catastrophes les plus imprévues, tout écrivain conscien cieux doit veiller avec soin sur sa plu me et, par ce temps de rapide informa tion à outrance, se bien garder de dési gner autrement que par des initiales les héros des aventures quotidiennes de notre grande ville. Au Gaulois, dès cinq heures, nous connaissons les coups de révolver tirés devant le numéro 26 de la rue Mogador, et, à dessein, nous nous étions abstenus d’entretenir nos lecteurs de cet événe ment qui mettait en fâcheuse posture deux familles des plus considérées » Un de nos confrères du soir ne jugea pas à propos d’imiter, notre ré serve et, dans un entrefilet, publia en toutes lettres les noms du Baron Geor ges du Tertre et de Madame Leprince. » Grave imprudence et légèreté cou pable qui jetait en pâture à la maligni té publique la réputation de personnes honorables. L'effet, du reste, ne s’est pas fait at tendre. Instruit par la lecture du jour nal en question de sa m saventure, Je Capitaine Leprince, attaché aux bu reaux du Mi istére de la Guerre, après s’être assuré de la vérité matérielle du récit, pria deux de ses amis d’aller en son nom trouver Monsieur du Tertre pour lui demander réparation par les armes. » Ces Messieurs, mis en présence des témoins du Baron, jugèrent d’un com mun accord qu’une rencontre s’impo sait,-en réglèrent les conditions en lais sant le choix des armes à l’offensé, Monsieur le Capitaine Leprince. » Cette rencontre a eu lieu ce matin, | dans la partie solitaire du parc de Saint- ! Cloud voisine de l’Etablissement de no tre illustre savant Pasteur, et nous avons le regret d’annoncer quelle a été mortelle pour l’un des combattants. » L ’a r m e choisie par le Capitaine Leprince ayant été le pistolet de tir, les deux adversaires furent placés en face l'un de l’autre, à vingt-cinq pas de dis tance, avec faculté pour chacun d'eux- d’avancer de cinq pas. » Ni l’un, ni l'autre, du reste, n’usè rent de cette faculté, et, au commande ment donné par l’un des témoins, les deux coups de feu partirent en même temps. » La balle du Baron avait effleuré la joue de Monsieur Leprince, mais celle de ce dernier frappa Monsieur du Ter tre en pleine poitrine. » Les bras projetés en avant, le mal heureux jeune homme tomba lourde ment sur le sol, et la mousse sang lino- lenta qui apparut aussitôt à ses lèvres atteste surabondamment que le poumon était perforé. » Les témoins se précipitèrent à son secours, et Monsieur Lêprince, son ad versaire de tout à l’heure, accourut également avec le médecin. » Dix minutes plus tard, le baron ex halait son dernier souffle sans avoir re pris connaissance. » Assurément, cette calamité eut été épargnée aux deux familles, si notre confrère du soir, mieux avisé et ne cé dant pas au désir de l’information à outrance, se fut contenté d’employer les initiales. » Sa colère une fois calmée, Thérèse se demandait si elle n’avait pas outrepassé son droit de justicier, et son amour, non éteint, la poussait vers la mansué tude et le pardon. Très probablement, une réconcilia tion se serait produite entre les époux qu\nd la pauvre jeune femme apprit la mort de son mari. Etrange contradiction et pourtant jusqu’à un certain point explicable, la Baronne, qui n’avait pas hésité à le viser de son revolver dans 1 intention bien arrêtée de le tuer, à la vue de Geor ges rapporté à la maison et couché sur son lit, fut prise d un violent desespoir, et dans une crise terrible, tomba sans connaissance sur le tapis. A quelques semaines de là, le juge d instruction, saisi par le Parquet de l’affaire, rendit une ordonnance de non- lieu en faveur de la veuve. Trois mois après ces événements, une femme en longshabifs de deuil, accom pagnée d’un petit garçon qu’elle tenait par la main moiRait la sixième avenue du Père-Lachaise. Arrivée devant le monument funèbre qui portait inscrit à son fronton le nom de son mari, elle introduisit une clef dans la serrure de la porte de fer et pénétra à l’intérieur avec l’enfant por teur d’un bouquet de violettes. Longtemps elle pleura, éclatant en sanglots et serrant Henri entre ses bras ; puis, après avoir déposé pieuse ment le bouquet de son fils sur le mau solée, cTe y jeta en dernier regard mouillé de larmes, referma la porte de la grille, et tous les deux deséendirent à pas lents cette avenue des tombeaux semée de cyprès. Le soir même, Madame la Baronne du Tertre quittait Paris, emmenant avec elle son fils en Suisse où, quinze jours plus tard, la rejoignait sa belle- mère, dans une villa sise non loin de Giesback, sur le bord du délicieux lac de Brientz. x FIN Les accusés de réception des chè ques et les timbres-quittances. — Que de lettes comportant accusé de réception d’un chèque sont timbrées des 0 fr. 10 de quittance obligatoire pour décharge ! G’esl une erreur commise par nus plus grands hommes d’affai res. Les acquits inscrits sur les chèques sont exempts du droit de timbre de 10 centimes (loi du 23 août 1871, art 20), et il en est de même des accusés de réceptions de chèques (loi du 30 mars i872, art. 4. D. P. 72, 4, 83).

LA FRONTIEREbmsenlis.com/data/pdf/js/1914-1915/bms_js_1914_06_07_MRC.pdfrielles sans avoir à se renier. Il a rap pelé, par exemple, qu’il avait voté contre la loi de trois ans

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85* Année. — iV° 46* CINQ CENTIMES — Numéro — CINQ CENTIMES Dimanche 7 Juin 4914

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N ous com m encerons dans n o tre p ro ch a in n u m éro la. pub lica tion d u n ro m a n d û à la p lu m e de M aurice L E B L A N C

L A F R O N T I E R EOn connaît l 'illu s tre a u te u r de tou te

la sér ie des A r s è n e L u p i n , l ’in ven te u r s p ir itu e l e t e x tra o rd in a ire m e n t in ­g é n ie u x de ce héros qui est d even u p a r to u t po p u la ire . M ais M aurice L E B L A N C est aussi le psychologue ■pénétrant, l ’écriva in nuancé de livres tels que l ’E n th o u s i a s m e , L a F e m m e , le co n teu r m a lic ieu x e t sensible de V o ic i l e s A iles .

Dans

LA FRONTIÈREle b rilla n t écriva in q u ’est M aurice L E B L A N C , m e t a u x p rises , devan t l ’ennem i, u n p è re a n im é des sen ti­m en ts d u p lu s p u r p a tr io tism e et un fils, hom m e in te llig en t et in s tru it , m ais im bu des doctrines d u pacifism e in te rn a tio n a l. C ependant, cédant à l ’e xem p le p a tern e l, a u x supplica tions de sa m ère , a u x ex h o r ta tio n s de sa fe m m e et à l’e xem p le héro ïque de braves gens réu n is p o u r d é fe n d re le sol n a ta l, le je u n e hom m e abandonne ses u topies et, à la p r iè r e d e s o n v ie u x p è re , il p r e n d les a rm es co n tre l’en­nem i.

Une p a th é tiq u e in tr ig u e d 'a m o u r se m êle h eu reu sem en t à ce conflit de sen­tim en ts opposés e t en aug m en te le côté hum ain .

Ce beau e t in téressa n t ro m a n ren ­co n trera a u p rès de nos lecteurs le lé­g itim e succès don t M aurice LEBLA1S C est co u tu m ier .

Sentis, le 6 J u in 1914.

La Comédie tragiqueD es g e n s c u r i e u x a p p r e n a n t q u e M.

Y iv ia n i é t a i t c h a r g é d e f o r m e r le m i ­n i s t è r e o n t e u l ’i d é e s in g u l i è r e d e r e ­c h e r c h e r l a p r o f e s s i o n d e fo i q u ’il a v a i t a f f ic h é e s u r l e s v ie u x m u r s d e B o u r g a - n e u f , i l y a u n m o is . I l s p e n s a i e n t y t r o u v e r u n e in d i c a t io n s u r s e s p r o je t s e t s e s t e n d a n c e s . E n u n m o t , i ls p r e ­n a i e n t M. V iv i a n i p o u r un. im b é c i le . C ’e s t b ie n m a l le c o n n a î t r e .

11 n ’y a q u e l e s im b é c i l e s , e n effet, q u i e x p r im e n t d e s o p in io n s n e t t e s s u r le s q u e s t i o n s à l ’o r d r e d u j o u r e t p r e n ­n e n t d e s e n g a g e m e n t s q u e p e r s o n n e n e l e u r d e m a n d e . I l e s t s i f a c i le d e b a ­l a n c e r l e s a f f i r m a t io n s e t l e s r é s e r v e s , d e r e t e n i r c e q u ’o n a v a n c e o u d ’a v a n ­c e r c e q u ’o n r e t i e n t ! T o u t l ’a r t d e l a p o l i t iq u e c o n s i s t e à n e r i e n a f f i r m e r a f in d ’è t r e t o u j o u r s p r ê t à t o u t s o u te ­n i r .

J ’a i lu à m o n to u r , l a p r o f e s s i o n de fo i d e M. V iv ia n i . J e l ’a i t r o u v é e p a r ­fa i t e . O n s ’e x p l iq u e f o r t b i e n a p r è s l ’a v o i r lu e p o u r q u o i le p r é s i d e n t d e l a R é p u b l iq u e a s o n g é à lu i p o u r f o r m e r le c a b in e t . I l e s t im p o s s ib l e , r a d i c a l e ­m e n t i m p o s s ib l e d e s a v o i r c e q u ’il p e n s e ; m a i s o n d e v in e ce q u ’il v e u t . I l v e u t p o u v o i r f i g u r e r h o n n ê t e m e n t d a n s to u t e s l e s c o m b in a i s o n s m in i s t é ­r i e l l e s s a n s a v o i r à s e r e n i e r . I l a r a p ­p e l é , p a r e x e m p le , q u ’il a v a i t v o té c o n t r e l a lo i d e t r o i s a n s ; m a i s i l n e p e u t p a s s ’a g i r , d i t - i l , d e n e p a s l ’a p ­p l i q u e r a v e c e x a c t i t u d e e t l o y a u té ,

c o m m e to u te lo i q u e l le q u ’e l le so i t . » T i r e z -v o u s d e là ! v

M. V iv ia n i , lu i , s ’e n t i r e r a q u o i q u ’il a r r i v e . S a f o rm u le lu i a p e r m i s d e c o n ­s e r v e r l a c o n f ia n c e d e M. P o i n c a r é s a n s p e r d r e c e l le d e s a d v e r s a i r e s d e la lo i . N ’e s t - c e p a s a d m i r a b l e ?

N ’e s s a y e z p a s , d ’a u t r e p a r t , d e s a ­v o i r s i M. V iv ia n i e s t p a r t i s a n d e là d é c l a r a t i o n c o n t r ô l é e . P e r s o n n e n ’e n a j a m a i s r i e n su . Il e s t b ie n t r o p h a b i l e p o u r a v o i r u n e o p in io n l à - d e s s u s . M a i s il a u r a , d e m a in , ce l le q u ’il f a u d r a , o u il c o n t i n u e r a à l a i s s e r p l a n e r u n d o u te , e t s a u r a d u p e r à la fo is l a m a jo r i t é d ’e x t r ê m e g a u c h e q u ’il v e u t s ’a t t a c h e r e t l e s c a p i t a l i s t e s d o n t il a b e s o in p o u r l a r é u s s i t e d e l ’in é v i ta b le e m p r u n t .

G o m m e to u t c e la e s t c o m p l iq u é !M. V iv ia n i a p o u s s é 1 h a b i l e t é j u s ­

q u ’à n ’a v o i r p a s d e p a r t i . U n p a r t i c ’e s t s o u v e n t g ê n a n t à c a u s e d u p r o g r a m ­m e q u ’il s e c r o î t o b l ig é d ’a v o i r . M. V iv ia n i se d i t b ie n s o c ia l i s te , m a i s il n ’e s t p a s so c ia l i s te . L e s s o c i a l i s t e s n e le r e c o n n a i s s e n t p a s . I l s ’e s t f a i t u n s o c ia l i s m e à lu i , s u r m e s u r e , q u i va a u so le i l e t à l a p lu ie , a m p le e t l é g e r , c o u l e u r g r i s d e fe r . A v e c ç a , o n e s tt o u jo u r s p r o p r e p r o p r e à to u t .

J ’e n c o n n a i s p lu s i e u r s d o u z a in e s d e p a r e i l s r o u b la r d s , à l a C h a m b r e , p a s ­s é s m a î t r e s d a n s c e t a r t d e s ’a d a p t e r à to u t e s l e s n é c e s s i t é s , p o u r to u t e s le s b e s o g n e s , d a n s to u t e s l e s é v e n ­tu a l i t é s I l f a u t v o i r c o m m e ils p r e n ­n e n t le c o u r a n t e t t e n d e n t l e u r v o i le g r i s e a u x r i s é e s d u v e n t r é g n a n t .

N o u s n o u s p l a i r i o n s à c e j e u , s a n s a r r i è r e - p e n s é e , s i c e s g a i l l a r d s - l à n e p o r t a i e n t p a s d a n s l e u r y o l e l é g è r e le s d e s t i n é e s d u p a y s . I l n ’e s t p lu s t e m p s d e s ’a m u s e r . L a c o m é d ie t o u r n e a u d r a m e . C e t te d é s in v o l tu r e d e s a r ­r i v i s t e s p r e n d d e s f a ç o n s d e défi a u x é v e n tu a l i t é s r e d o u t a b l e s e t a p p e l l e d e t e r r i b l e s le ç o n s .

Il y v a d e l a s é c u r i t é n a t io n a l e , e n c e m o m e n t . O r, p o u r le s u c c è s d e l e u r s p a s s e s , l e s j o u e u r s s o n t c a p a b l e s d e c o m p r o m e t t r e ie s i n t é r ê t s l e s p lu s s a c r é s .

C o m m e o n c o m p r e n d , a p r è s c e la , l ’in q u ié tu d e d e n o s a l l ié s ! « L a F r a n c e , d i t l a N ovoié V rèm ia , c o m ­m e n c e u n e a v e n tu r e d o n t l e s c o n s é ­q u e n c e s s o n t in c a l c u l a b l e s . » — « L e s r a d i c a u x j o u e n t a v e c le feu , d a n g e ­r e u s e m e n t », d é c l a r e l a R ech t. — E t l ’o ff ic ieuse G a zette de S a in t-P é te rs ­bourg l a n c e c e g r a v e a v e r t i s s e m e n t : « L a d é s o r g a n i s a t i o n d e l ’a r m é e f r a n ­ç a i s e s e r a i t l a v io la t io n d u s y s t è m e s t r a t é g i q u e s e r v a n t d e b a s e à l a T r ip le E n t e n t e ».

D é c id é m e n t , l a c o m é d ie q u e n o u s d o n n e n t n o s « r o u b l a r d s » n ’e s t p lu s d r ô l e .......

L o u i s L A T A P IE .

i G H O !D é p u té e t n o u r r ic e . — M. Léon Bé­

rard prenait le train dans son département pour rentrer à Paris,

Un électeur pyrénéen le salua, puis l’abor­dant ;

— Ah! monsieur le député, nous sommes bien ennuyés !

— En quoi donc? dit M. Bérard.— Figurez vous, nous envoyons une cousine

à Paris comme nourrice. La pauvre, elle ne p jrie pas un mot de français, rien que pa­tois. . . Elle devait faire la route avec des amis qui doivent aller à Paris aussi, et voilà que ceux-ci retardent leur voyage. Qu’es tce qu’elle va faire toute seule dans le train, la pauvre ?

M. Bérard se le demandait, quand l’électeur démasqua ses batteries :

— Ah ! si c’était un effet de votre bonté, puisque vous allez à Paris a u s s i... de regar der de temps en temps après elle, elle ne vous gênera p a s . . . elle est là, dans le comparti ment de troisième classe. Eh ! tenez, la voici Allons, Louise, regarde le monsieur, il veut

U n e e x p é r ie n c e s e n s a t io n n e l l e . —C’est celle qui a été faite avant-hier par la Compagnie de Radiotélégraphie d'Arsonval

A l’aide d'un appareil de télégraphie sans IL, comuiné arec des récepteurs téléphoni­ques, deux ingénieurs ont pu correspondre verbalement entre eux à 105 kilomètres de distance. De Paris à Voves (Loiret), le son de la voix était, paraît-il, d’une netteté extraor­dinaire : aucune « friture », naturellement, et l’on reste songeur devant de pareilles expé­riences.

Que r iraient nos ancêtres devant le télé­graphe et le téléphone sans fil, l’aérop'ane, le cinématographe et le ballon dirigeable.

bien s’occuper de toi. Si tu as besoin de quel­que chose, lu lui dem anderas.. .

Il n’y avait pas à refuser. M. Bérard avait charge d’âme. A lui d'amener à Paris du lait en bon état.

Le long de la roule, il fut plein de sollici­tude. Aux grandes stations, il allait s’Lform r en bon patois si la nourrice n'avait besoin de rien et il lui olïrait uu verre de bière. Elle était aux anges.

Mais, arrivée f| Paris, qu’allait-elle devenir? M. Bérard se voyait déjà obligé de la prome­ner à travers la capitale tn attendant qu’elle eût trouvé un gîte.

Mais il fut quitte pour la peur. Les ombres de la nourrice avaient envoyé un délégué à la gare prendra livraison. Elle partit après avoir déclaré à l’excellent député qu’il avait é étrès gentil, et qu’elle ne manquerait pas de l écrire

sa famille.

P o u r f a ir e s u iv r e s un c o u r r ie r . —Le ministre du Commerce a pris une intéres­sante décision au sujet des courriers à réex­pédier.

Tous ceux qui reçoivent un courrier impor­tant et qui sont sujets à do fréquents déplace­ments connaissent les ennuis qu’occasionne la réexpédition journalière des objets de cor­respondance dont il laut rectifier lisiblement toutes les adresses, cette tâche sera désor­mais évitée au public, grâce à l’utilisation d’une enveioppe spéciale en papier fort, dans aquelie pourront être iusérés tous les objets

régulièrement affiauchis a faire suivie sur une nouvelle destination

Celte enveioppe, sur laquelle il snfïira d’ins­crire le nom et la nouvelle adresse du desti- nataii e, sera livrée au publie par paquets de 50, au prix cle l i‘r. le paquet.

Moyennant une dépense infime, chacun pourra s’a surer le bénéfice d’uue simplifica­tion avautageuse, à ta fois pour le pubLc et pour le service.

L e s n o n v e a n x .. . — Le plus grand des nouveaux députés est M. Pierre Etienne Flan- din, qui approche, comme dimensions, de ses aînés MM. Maginot, Millevoye et Bignon, ce dernier député de la Seine-Inférieure et maire d’Eu.

Celui dont la taille est la plus exiguë c’est, sauf erreur, M. Cazassus.

M. Cazassus est le nouvel éiu de Saint-Gau- dens, dans la Haute-Garonne. Sa principale fonction consistait, jusqu’ici, a dire les der­nières prières laïques sur la tombe des libres- penseurs.

Il avait un tarif : 3 fr. pour la ville, les frais de déplacement en sus, pour l’extér eur.

La malignité de ses nouveaux collègues l’a déjà affublé d’un sobriquet. On i’appslle l’hom­me de la Montagne.

LA CHAMBRESéance du 4 Juin.

La Chambre a nommé son bureau défi­nitif.

M. Paul Desuhatiel a été élu p rés iden t par 411 voix sur 433 votants. Il y a eu quelques voix diverses. Les socialistes avaieut renoncé à leur manifestation sur le nom de M. Vaillant.

Voici le résu lta t du scrutin pour la no ­mination des quatre vice-présidents :1 Votants : 487. — Majorité absolne : 243.IM. (Jémentel, rép. de g ................ 375 voix

Monestier, rép. de g . .......... 333 —J Godart, rad -soc.................. 310 —

[ Augagneur, soe.-ind 267 —Tous les quatre sont élus.MM. Lebrun et Raoul P ére t qui n ’é

taieut pas candidats, 'ont obtenu respecti­vement 117 et 116 suffrages.

O n t été élus secréta ires :MM. Girod, 346 voix ; L. Cherpy, 337; V.

Péytral, 330 ; Bauline, 309 ; Chevilton, 309 ; yre, 294 ; Peyroux, 291 ; Paihé;, 281.

Élfin les trois q u e s t e u r s s o r t a n t s sont™fjp ; M. Marc Mathis pat* 381 voix, M. •h®1'D urand par 365 et M. S aum ande par 359 voix.

Il lui ftu t pour les défendre une armée com­posée de gros effectifs et rapidement mobilisa­ble; il lui faut aussi des troupes instruites, exercées et entraînées.

Votre Union, messieurs, a toujours été peur cette armée une excellente école préparatoire.

Ou les mots n ’ont plus de sens ou cela signifie que le présiden t de la R épublique, convaincu de l’absolue nécessité du m a in ­tien in tégral de la loi de trois ans, es t ré- so’u à faire respec te r cette loi.

Nous p ren o n s acte de l’engagem ent.

La R. P. triompheraOn de nos confrères parisiens ayan t

remontré avant-hier dans les couloirs du Palais-Bourôon M. Charles Benoist, président du groupe Erpèiste et de la Fédération Républicaine. lu i a. demandé son avis sur l'avenir de la B. P. et le nouveau ministère :

— « Si la liste donnée par vos conf rè­res est exacte, nous a t il d it, j e constate, sans émotion, qu’on n ’y voit que de par­faits arrondissemenliers. Je n 'ai pas lieu de m’en ém ouvoir, car les propor- tionnalistes ont leur a ttitude toute tra­cée. L'opinion du m inistère sur la B P. nous indiffère. Nous sommes 360 pro- portionnalistes à la Chambre. Nous a l­lons déposer un pro jet de B. P. intégrale et nous le voterons sans dem ander à M.

e t à s e s c o l l a b o r a t e u r s s i l e p r o -je t est de leur goût. Une fois le p ro je t voté, nous nous tournerons vers le cabi­net et nous lui donnerons le m andat im ­péra tif d’aller le défendre devant le Sénat.

« I l le fera ou il en m ourra, et ainsi de suite pour tous les ministères qu i se succéderont Nous verrons si le pays sup­portera longtemps l’entêtem ent arron- dissetnentier ».

L e s e r p e n t d a n s l a b o îte a u x . le t ­t r e s . — M. Moine, agent d’assurances à à Niort, voulait déposer une lettre dans la boîte installée avenue de Paris. Tout le monde connaît cette avenue, sinon cette boîte, de Niort.

Mais, comme il avançait la main, M. Moine aperçut la tête d’un serpent qni sortait ae l’o­rifice.

Horreur !M. Moine, recula, épouvanté ; puis, repre­

nant son sac sang-froid, il voulut frapper ie reptile avec sa canne. Mais l’animal avait dis­paru dans la boîte où il se démenait à travers les lettres.

Pendant toute une journée, Niort fut en ré­volution. ..

Heureusement, les pompiers intervinrent et le serpent fut enfla capturé, puis tué.

La loi de trois ans et M. Poincaré

Sympiômes do désarroi.La re tra i te du m in is tè re D oum ergue,

la com binaison Viviani occupent les co­lonnes de tous les jo u rn au x . Et pourtan t , 11’y a-t-il pas une leçon instructive à t ire r des divers sc ru tins nécessités pour l’élec­tion du bu reau de la Chambre ?

Le tem ps où le funèbre M. Brissontriom phait es t loin. CT̂ ost un r épublicain to u t co u r t , au p r o g r a m m e p ro g r e s s i s te , qui occupe depuis p lusieurs années le fauteuil présidentie l et, cette fois encore, il est réé lu par 411 v o ix ; manifesta tion de sympathie , dira-t-on, mais qui prouve que les cris de joie du Bloc radical-socia­liste, au lendem ain des élections, étaient prém atu rés . Ils n ’ont m êm e pas osé p ré ­sen ter un co ncu rren t à M. Deschanel.

P o u r les sièges de v ice-présidents p ro ­visoires, ils ont été c rue llem ent déçus, leu rs candidats A ugagneu r et R abier ayant m ordu la poussière quelque peu piteuse­m ent. Au sc ru tin définitif, néanmoins, le m êm e M. A u g ag n e u r , l’ex -re tra i té de M a­dagascar, a été pén ib lem ent élu par 267 voix, ce qui tend ra it à p rouver que la C ham bre se déjuge eu quelques jou rs pu isqu’elle trouve bon pour le fauteuil présidentiel celui qu ’elle avait re je té la veille. Il est vrai que toute la vieille garde radicale-soeialiste a donné, y compris le bataillon sacré à la tête duquel brilla ient autrefois les Combes, les Pelle tan , les Cocula et au tres Thalamas.

Cette s im ple varia tion de l ’o p in ion p a r ­le m e n ta i re n ’est qu 'un a rg u m e n t de plus en faveur de la thèse que tous nos amis sou tenaien t dès le I I mai, à savoir que la majorité au Pala is Bourbon se ra si d ispa­ra te , si variable, qu ’il n ’y au ra guère moyen à un m inis tè re de s u b s i s te r— quel q u ’il soit.

A. M.

M. Noël, d irec teur de l'Ecole Centrale , reconnaît les faits. Il a adressé un r a p ­port au m inistre de l’instruc tion publique et a dem andé l’annulation du concours.

M. Noël ajoute q u i l est certain qu ’au ­cun des m em bres du ju ry n ’a pu se laisser aller à une aussi grave .. . indiscrétion.

M. Noël est sû r éga lem ent de son im- »r im eur et des ouvriers employés par lui.

Il es t évident, en tout cas, que l’a n a r ­chie la p lus complète règne à l ’Ecole Centrale, dont le d irec teur s’occupe de politique bien plus que d’adm inistra tion .

M. Noël devrait bien ê tre mis en de­m eure d ’opter, disent p lusieurs jou rnaux de Paris .

Les validations dans l’Oise

Au banquet des gym nastes à R ennes, M. le P résiden t de la R épublique s’est ex­primé en ces te rm es :

Comment laisserais-je échapper une seule occasion de me trouver au milieu de cette jeu­nesse ardente et vigoureuse, qui incarne les espérances de la patrie?

Voih quarante ans que votre Union a com­mencé son œuvre, et, en quarante ans, celte œuvre n’a rien perdu de son utilité nationale. 1,/s.o hi«ssures qu’avait reçues la France étaient alors saignantes et tout le monde sentait l’im­périeuse nécessité de préparer, pour 1'aver.ir, au pays, des défenseurs robustes et intrépides. Depuis lors, des générations nouvelles sont venues ; elles n’ont conuu que les bienfaits de la paix ; eiies 11e savent rien de la guerre, que par ies livres ou par les récits des anciens; mais l’Histoire e s tl pour leur apprendre que les nations qui s’endorment dans une sécurité apparente se réveillent trop souvent dans l’hu­miliation ou dans la défaite. La France ne veut pas être exposée à subir la loi de l’étranger ; elle est fermement pacifique, mais elle entend sauvegarder son indépendance, ses droits et son honneur.

D É P f lR T E lf f i l iTLes embarras

de M. Noël.Les résu lta ts du concours d’admission

à l’Ecole Centrale vont être annulés .On sait que les questions du concours

sont p réparées p a r des professeurs qui les soum etten t ensuite aux m em bres du ju ry en séance privée, que ces questions sont enfin confiées, sous p l i caclu té, à un im prim eur qui en lire au tan t d’épreu­ves qu’il y a de candidats. Ces épreuves son t placées chacune dans une enveloppe et mises dans un coffre sous scellés.

Le jo u r de l’examen, quand les concur­ren ts p rennen t place dans la salle, un m em bre du ju ry fait sau ter les scellés du coffre et distribue les enveloppes.

On p rend donc les p récautions les plus m inutieuses pour que le texte des ques­tions ne puisse être connu de personne avaut l ’examen.

Or, cette année, ce secret si bien gardé n ’était que celui de Polichinelle — à tel point q u ’un candidat, honteux de la supé­riori té qu ’il pourra it avoir su r quelques « naïfs », afficha le ques tionnaire dans la salle d’exam en hvant l’ouverture du cof­f re 1

Les élections législatives de l’Oise, ex a ­minées p a r le 7e bu reau de la C ham bre, ont été toutes validées sauf celle de M. Butin, à C om jiègne . Malgré la p résence d an s ce b u re a u de 23 ra d ic a u x e t de 12 so ­c ia l is tes unif iés ( su r ô s m em b re s ) , on n ’a p a s osé p a s s e r o u t r e a u x lé g i t im es p r o t e s ­ta tions qui s’étaient élevées contre l’élec­tion du protégé de Caillaux.

Voici les rapports concernan t nos deux circonscrip tions de Senlis.

M. Mesnard, rapporteur. — Département de l’Oise, arrondissement de Senlis, l re circons­cription.

Les élections du 26 avril 1914 ont donné les résultats suivauts :

Electeurs inscrits, 13.187, dont le quart est de 3.297.

Nombre de votants, 11.419.Enveloppes nulles à déduire, 214.Suffrages exprimés, 11.205, dont la majorité

absolue est de 5.603.Ont obtenu :

MM. Faisant(André-Victor-Marie-Aibert) 6.060 voix

le docteur Chopinet 5.146 —M. Paisant a été proclamé député commo

ayant réuni un nombre de voix au moins égal à la majorité absolue des suffrages exprimés et supérieur au quart des électeurs inscrits.

Les opérations se sont faites régulièrement. Nulle protestati >n n’est jointe au dossier. M. Faisant a justifié des conditions d’éligibilité re­quises par la loi.

Votre 7» bureau vous propose, en consé­quence, de valider son élection.

M. Léon Bérard, rapporteur. — Départe­ment de l’Oise, arrondissement de Senlis, 2* circonscription.

Les élections du 21 avril 1914 ont donné les résultats suivants :

Electeurs inscrits, 16 329, dont la quart est de 4.083.

Enveloppes nulles à déduire, 184.Suffrages exprimés, 13.134 dont la majorité

absolue est de 6.568.Ont obtenu :

j MM. Heuzé................................... 5.362 voixDecroze................................... 4.837 —Uhry......................................... 2.939 —

! Aucun candidat n’ayant réuni les conditions exigées pour être élu au premier tour, il a été procédé, le 10 mai 1914, à un second lour de

j scrutin qui a donné les résultats suivants : i Nombre des votants, 13.107.i Enveloppes nulles à déduire, 138.

Suffrages exprimés, 12.969., Ont obtenu :' MM. D ecroze.................................. 7.284 voix• H euzé 5.676 —i Uhry 9 —1 M. Decroze ayant obtenu le plus grand nom­

bre de suffrages a été proclamé député de la 2» circonscription de Senlis.

Les opérations se sont faites régulièrement. Nulle protestation n’est jointe au dossier, M. Decroze a justifié des conditions d’égibilité re­quises par la loi.

1 Votre 7* bureau vous propose, en consé- 1 quence de valider son élection.| ----------- ---- -4 * —

[Nos Députés.j E n vue de l’exam en des dossiers d’élec- ! lions, la C ham bre des députés a constitué j ses bu reaux . Les députés de l’Oise sont j ainsi répartis ;j 1er bureau : M. Bouffandeau.

2° bureau ; M. Delpierre.S® bureau ; M. Deshayes.8* bureau : M. Butin.9 ' bu reau : MM. Deflroze et Paisant.On sait que ces b u reaux sont constitués

p a r voie de tirage au sort.

4 8 .F e u i l ik t o n du C O Ü R B I E R d e L ' O I S E

IIPAR

H. DATIN

C H A P I T R E X X I I I

U n D r a m e P a r i s i e n

« A u x r i s q u e s des c a t a s t r o p h e s les p lu s im p r é v u e s , t o u t é c r iv a in co n s c ie n ­c ieu x d o i t v e i l le r av e c so in s u r sa p lu ­m e et, p a r ce t e m p s de r a p id e in f o r m a ­t io n à o u t r a n c e , se b ien g a r d e r de dés i­g n e r a u t r e m e n t q u e p a r d e s in i t ia le s les h é r o s d e s a v e n t u r e s q u o t id ie n n e s de n o t r e g r a n d e ville.

A u Gaulois, dès c in q h e u r e s , n o u s c o n n a i s s o n s les c o u p s de r é v o lv e r t i r é s d e v a n t le n u m é r o 26 de la r u e M o g a d o r , e t , à des se in , n o u s n o u s é t io n s a b s te n u s

d ’e n t r e te n i r n o s le c te u rs de ce t é v é n e ­m e n t q u i m e t t a i t e n f â c h e u se p o s tu r e d e u x fam il les des p lu s co n s id é rée s

» U n de n o s c o n f rè re s d u so i r ne ju g e a p a s à p r o p o s d’im i te r , n o t r e r é ­s e rv e et, d a n s u n en tre f i le t , p u b l ia e n to u te s le t t re s les n o m s d u B a r o n G e o r ­ges d u T e r t r e e t de M a d a m e L ep r ince .

» G r a v e im p r u d e n c e e t légère té c o u ­p a b l e q u i j e t a i t en p â t u r e à la m a l ig n i ­té p u b l iq u e la r é p u t a t i o n de p e r s o n n e s h o n o r a b le s .

L'effet, d u re s te , n e s’es t p a s fa i t a t ­te n d re . I n s t r u i t p a r la le c tu re du j o u r ­n a l e n q u e s t io n de sa m s a v e n tu r e , Je C a p i ta in e L e p r in c e , a t t a c h é a u x b u ­r e a u x d u Mi is té re de la G u e r r e , a p r è s s’ê t re a s s u r é de la v é r i té m a té r ie l le du réc i t , p r ia d e u x de ses a m is d ’a l le r en s o n n o m t r o u v e r M o n s ie u r d u T e r t r e p o u r lui d e m a n d e r r é p a r a t io n p a r les a r m e s .

» C es M ess ie u rs , m is e n p ré s e n c e des t é m o in s d u B a r o n , j u g è r e n t d ’u n c o m ­m u n a c c o rd q u ’u n e r e n c o n t r e s’im p o ­sa i t , -en r é g lè re n t les co n d i t io n s en l a i s ­s a n t le c h o ix des a r m e s à l’offensé, M o n s ieu r le C a p i ta in e L e p r in c e .

» C e tte r e n c o n t r e a e u lieu ce m a t in , | d a n s la p a r t i e so l i ta i re d u p a r c de Sain t- ! C lo u d v o is in e de l’E ta b l i s s e m e n t de no­t r e i l lu s t r e s a v a n t P a s t e u r , e t n ous a v o n s le r e g r e t d ’a n n o n c e r q u e l l e a été m o r te l le p o u r l ’u n des c o m b a t t a n t s .

» L ’a r m e cho is ie p a r le C ap ita ine L e p r in c e a y a n t été le p is to le t de t i r , les d e u x a d v e r s a i r e s f u r e n t p lacés en face l 'u n de l’a u t r e , à v in g t-c in q p a s de d is ­ta n c e , av e c fac u l té p o u r c h a c u n d 'e u x - d’a v a n c e r de c in q p a s .

» N i l’u n , n i l ' a u t r e , d u re s te , n ’u s è ­r e n t de ce tte fac u l té , e t , a u c o m m a n d e ­m e n t d o n n é p a r l’u n des t é m o in s , les d e u x c o u p s de feu p a r t i r e n t e n m êm e te m p s .

» L a ba l le du B a r o n a v a i t effleuré la jo u e de M o n s ie u r L e p r in c e , m a is celle de ce d e r n ie r f r a p p a M o n s ie u r d u T e r ­t r e en p le ine p o i t r in e .

» L e s b r a s p r o je té s e n a v a n t , le mal h e u r e u x j e u n e h o m m e t o m b a lo u r d e ­m e n t s u r le so l, e t l a m o u ss e s a n g lino- le n ta q u i a p p a r u t a u s s i tô t à ses lèv res a t te s te s u r a b o n d a m m e n t q u e le p o u m o n é ta i t perfo ré .

» L es té m o in s se p ré c ip i tè re n t à so n s e co u rs , e t M o n s ieu r L ê p r in c e , so n a d ­v e r s a i r e de to u t à l’h e u r e , a c c o u r u t é g a le m e n t avec le m é d ec in .

» D ix m in u te s p lu s t a r d , le b a r o n ex­h a l a i t so n d e rn ie r souffle s a n s a v o i r r e ­p r i s co n n a is sa n ce .

» A s s u r é m e n t , c e t te c a la m i té e u t été ép a rg n é e a u x d e u x fam il le s , s i n o t r e confrère d u so ir , m ie u x av isé e t n e cé­d a n t p a s a u d és i r de l’in f o r m a t io n à o u tra n c e , se f u t c o n te n té d ’e m p lo y e r les in it ia les . »

S a co lère u n e fois c a lm é e , T h é r è s e se d e m a n d a i t si elle n ’a v a i t p a s o u t r e p a s s é so n d ro i t de j u s t i c i e r , e t so n a m o u r , n o n é te in t , la p o u s s a i t v e r s la m a n s u é ­tu d e et le p a r d o n .

T r è s p r o b a b le m e n t , u n e ré c o n c i l i a ­t io n se s e ra i t p r o d u i te e n t r e les é p o u x q u \ n d la p a u v r e je u n e fe m m e a p p r i t la m o r t de son m a r i .

E t r a n g e c o n t ra d ic t io n e t p o u r t a n t j u s q u ’à u n c e r t a in p o in t ex p l ica b le , la B a r o n n e , q u i n ’a v a i t p a s h é s i té à le v ise r de so n r e v o lv e r d a n s 1 in te n t io n b ie n a r r ê té e de le tu e r , à la vue de G e o r ­

ges r a p p o r t é à la m a is o n e t co u c h é s u r so n lit, f u t p r ise d u n v io le n t d e s e sp o ir , e t d a n s u n e c r ise te r r ib le , to m b a s a n s c o n n a is s a n c e s u r le ta p is .

A q u e lq u e s s e m a in e s de là , le juge d in s t r u c t io n , sa is i p a r le P a r q u e t de l ’affaire , r e n d i t u n e o r d o n n a n c e de n o n - l ieu en f a v e u r de la veuve .

T r o i s m o is a p r è s ces é v é n e m e n ts , u n e f e m m e en lo n g s h a b i f s de deu i l , a c c o m ­p ag n é e d ’u n p e t i t g a rç o n q u ’elle t e n a i t p a r la m a in m o iR a i t la s ix iè m e a v e n u e d u P è r e - L a c h a i s e .

A rr iv é e d e v a n t le m o n u m e n t fu n è b r e qu i p o r ta i t in sc r i t à so n f r o n t o n le n o m de s o n m a r i , elle in t r o d u i s i t u n e clef d a n s la s e r r u r e de la p o r t e de fer et p é n é t r a à l’i n té r i e u r avec l’e n f a n t p o r ­t e u r d ’u n b o u q u e t de v io le t te s .

L o n g te m p s elle p le u ra , é c la ta n t en s a n g lo t s e t s e r r a n t H e n r i e n t r e ses b r a s ; p u is , a p r è s a v o i r d ép o sé p ie u se ­m e n t le b o u q u e t de so n fils s u r le m a u ­solée, cTe y j e t a en d e r n i e r r e g a r d m o u i l lé de la rm e s , r e f e r m a la p o r te de la grille , e t to u s les d e u x d e s é e n d i re n t

à p a s l e n ts ce t te a v e n u e des t o m b e a u x se m ée de cy p rè s .

Le so ir m ê m e , M a d a m e la B a r o n n e d u T e r t r e q u i t t a i t P a r i s , e m m e n a n t a v e c elle so n fils en S u is se o ù , q u in z e j o u r s p lu s t a r d , la r e jo ig n a i t sa belle- m è re , d a n s u n e v illa s ise n o n lo in de G ie s b a c k , s u r le b o r d d u dé l ic ieux lac de B r ie n tz . x

F I N

L e s a c c u s é s d e r é c e p t io n d e s c h è ­q u e s e t l e s t im b r e s -q u it ta n c e s . — Quede lettes comportant accusé de réception d’un chèque sont timbrées des 0 fr. 10 de quittance obligatoire pour décharge ! G’esl une erreur commise par nus plus grands hommes d’affai­res. Les acquits inscrits sur les chèques sont exempts du droit de timbre de 10 centimes (loi du 23 août 1871, art 20), et il en est de même des accusés de réceptions de chèques (loi du 30 mars i872, art. 4. D. P. 72, 4, 83).

Page 2: LA FRONTIEREbmsenlis.com/data/pdf/js/1914-1915/bms_js_1914_06_07_MRC.pdfrielles sans avoir à se renier. Il a rap pelé, par exemple, qu’il avait voté contre la loi de trois ans

Cour d’A ssises de l’O i s a .La deuxième session des Assises de

l’Oise de 1914, s ’ouvrira , nous l’avons a n ­noncé , le lundi 1 5 juin prochain. Ei(p ne com prend que ciqq aflaires dont les dé­bats occuperont seulem ent trois audien­ces.

Ge|a nous c l jaàgera un pen avec la s e s ­sion de m ars qui du ra tonte la semaine avec desall 'aires plus sérieuses que celles dont le ju ry se ra saisi dans quinze jours .

Chambre de Commerce de Beauvais.

Nous rappelons au public que l’Exposi­tion perm anen te des produits industrie ls de l’Oise, organisée par la Chambre de Com merce et ouverte aux visiteurs depuis le 12 février dernier, est visible les jeudi et samedi de chaque semaino, de 2 à S h e u re s , a ins i quo le p r e m ie r d im a n c h e de c h a q u e rnojs aux ruâm es heures.

Elle se ra donc ouverte dimanche p ro ­chain 7 ju in .

L ’accès ôt la visite en s o n t pu rem ent g ra tu i te .

»----------------. 6° CORPS D’ARMÉE

Direction du Service de Santé.E xa m en pour l'obtention du grade

d’officier d’adm inistration de 3e classe du cadre auxilia ire du service de santé en 1914.Un examen au ra lieu le lundi 6 ju illet

1914, pour l’obtention du grade d ’officier d’adm inistra tion de 3 e classe du cadre a u ­xiliaire1 du Service de Santé.

P o u rro n t être admis à y p rendre part 1° Les anciens sous-officiers appa r tenan t

à la réserve p rovenant ou non des sections d’infirmiers militaires et com ptan t au moins deux ans de grade, soit dans l’a r ­m ée active, soit dans la réserve.

2° Les sous-officiers te rr i to r iaux et les sous-ofliciers de réserve appelés à passer dans l’arm ée te rritoria le p rovenant ou non des sections d’infirmiers militaires, et com ptan t au moins deux ans de grade, soit dans l’a rm ée active, soit dans les r é ­serves.

3° Les ad judants te rr i to r iaux et les ad­j u d a n t s de r é se rv e a p p e lé s a p a s s e r d an s l’a rm é e te r r i to r i a le a y a n t servi avec le g ra d e de c a p o ra l d a n s t’a rm é e active .

4° Les anciens engagés conditionnels ap p a r tenan t à l’a rm ée te rr ito ria le ayant servi avec le grade de caporal dans l’a r ­m ée active.

Les candidats adresseront leur dem ande aux g éné raux com m andant les subdivi­sions de région où ils résident.

Dans cette dem ande qui se ra accom pa­gnée d ’un extrait de leu r acte de na is ­sance, et en ce qui concerne les anciens engagés conditionnels d’une copie du c e r ­tificat d’instruction militaire, ils fe ron t conna ître la situation ou l’emploi q u ’ils occupent dans la vie civile et déc lareron t qu ’ils ne sont pas déjà en instance de n o ­m ination dans une au tre arm e ou un a u ­tre service.

Un cours prépara to ire à cet exam en se ra professé à l’hôpital militaire du camp du Châlons, tous les dimanches, de 9 h eu ­res à 11 heures pendan t la période du 31 m ai au 5 ju i l le t inclus [1914).

lesquelles la vaccination ou la revaccina- ion sont obligatoires , les personnes plus

âgées qui dés ire ra ien t se faire revacciner pourront se p résen ter à la séance gratu i te i j6 Maire leur reepipm ande m êm e de pro- jte r de l’occasion qui leur est offerte de se faire vacciner à nouveau, l’expérience ayant dém ontré qqe, pour éviter ou p ré­venir efficacement la variole, il es t utile de renouveler |a vaccination tous les dix ans.

A Senlis, le 8 ju in 1914.Le Maire, E. ODENT.

Chemin de fer de Hermes à Beaumont.

A vis.Le dim anche 7 ju in 1914, à l’occasion du

concours agrico le de Beauvais, des tra in s supp lém en taires de voyageurs se ro n t rnis en m arche en tre P ersan-B eaum ont et H er­m es su ivan t les itin éra ires c i-ap rès :

N° 21Persan-Beaumont ................... D. 21 52Mesnil-en-Thélle................................. 22 00Fresnoy-Morangles .................... 22 07Neuilly-en-Thelie................................ 22 14Ercuis................................................... 22 20TilU t (arrêt)......................................... 22 23Uily-Saint-Georges............................. 22 33Cauyigny ............................... 22 41Sainte-Geneviève................................. 22 48N oailles.., ........................ „ ................ 22 57B erthecourt....................................... 23 05Hermes.......................................... A . 23 09

N° 22H erm es........................ n . 23 46Berthecourt....................................... 23 51Noailles.................................................. o 00Sainte-Geneviève................................ o 10Cauvi6ny . '. ................................ o 17Ully-Saint-Georges.............................. o 25Tillet (arrêt).......................................... o 34E rcuis.................................................. q 38Neuiily-en-Thelle................................ o 45Fresnoy-Morangles.............................. o 51Mesnii-en-Thelle.................................. o 58Persan-Beaumont...................... A . 1 05N.-B. — Le tra in n° 22 se ra en co rre s ­

pondance à H erm es avec le tra in Nord, n° 1018, p a ria n t de Beauvais à 23 h. 13

J~ravers S en^SS e r v ic e d e la v a c c in a t io n

e t d e la r e \ a c c in a t io n .Le Maire de la com m une de Senlis a

l’honneu r d’inform er ses adm inistrés que M. le M édecin-Vaccinateur se t r a n sp o r ­te ra le m ercred i 10 ju in , à 2 heures du soir, à la Mairie, pou r procéder aux vac­cinations gratuites.

Devront être p résen tés à cette séance de vaccination : .

1° Tous les enfants de la com m une ayant plus de trois mois et moins d ’un an ; les enfants plus âgés qui n ’aura ien t pu être vaccinés an té r ieu rem en t pour une raison quelconque, et ceux qui, an té r ieu rem ent vaccinés, doivent subir une nouvelle vac­cination, la p rem ière n ’ayant pas été sui­vie de sucés ;

2° Tous les enfants de la com m une âgés de 10 à 11 ans et ceux inscrits dans les écoles ou recevant l’instruc tion à dom i­cile, quel que soit leur âge, qui n ’au ra ien t pas subi la vaccination ou la p rem ière r e ­vaccination ;

3U Toutes les personnes âgées de 20 à 21 ans qui résiden t dans la com m une.

Il est rappelé qu ’aux term es de l’article 6 de la loi du 15 février 1902, la vaccina­tion est obligatoire au cours de la p rem ière année de la vie, ainsi que la revaccination au cours de la onzième et de la vingt et unièm e année.

Les paren ts ou tu teurs sont tenus p e r ­sonnellem ent de l’exécution de ladite m e­sure et, à défaut par eux de se confo rm er à la loi, ils sont passibles des peines p o r ­tées à l’article 471 du Code pénal.

Toutefois, les paren ts ou tu teu rs out la faculté de faire vacciner à leurs frais leurs enfants ou pupilles p a r un vaccina teur de leu r choix. Mais, en ce cas, ils doivent justifier q u ’ils ont satisfait à la loi en déposant à la xMairie un certificat cons­ta tan t la vaccination ou la revaccination de leurs enfan ts , avec la date et le résu l ta t de ces opérations, et délivré par le méde­cin ou la sage-fem m e qui les au ra p ra t i ­quées.

Indépendam m ent des trois ca tégories de pe rsonnes èi-dessus énum érées et pour

D on g é n é r e u x .En m ém oire de son reg re tté mari, M.

A u g u s te Yantroys, ancien avoué, m em bre honora ire depuis la fondation de la Société de secours m utue ls de Saint-François- Xavier, décédé il y a quelques semaines, Mme Vanlroys a fait un -don de 100 francs à cotte Société.

é ç r o l o g t e .Nous apprenons que M. P arm en t ie r ,

président du tr ibunal civil de Soissons, ancien juge au tr ibunal de Senlis, vient d ’avoir la douleur de pe rd re M. de la Taille-Trétinville, ancien officier de m arine, chevalier de la Légion d’hon n eu r , décédé à Aroachon, dans sa 30° année.

Nos plus vives condoléances.

Les le g s d e M. F a sq u e l.. Eusèbe Fasquel a légué :Une somm e de 10.000 f rancs à la de Senlis, à charge de donner le du donateur à un ca r re fo u r de la

M1*

ville nom ville.

2° Au d’art.

3° Deux écuries Senlis.

4° A la com m une de Courteuil, une somm e de 10.000 francs , à charge de donner le nom d ’Eusèbe Fasquel, à la rue pr incipale de cette com m une.

musée m unic ipa l , trois objets

à l’hôpital généra l de

Le g r o u p e d e la B . P .Le g roupe des par t isans de la R. P . in ­

tégra le à la C hambre vient d’être reconsti­tué sous la présidence du dévoué Charles Benoist. Il com pte environ 350 députesqui fe ron t ce r ta inem ent abou tir cette réform e sous peu.

P arm i les secréta ires du nouveau g roupe nous rem arquons M. A ndré Paisan t, qui rem place en quelque sorte M. Heuzé, non réélu député.

*----------

L *alïa ire U h ry -H eu zé .L’affaire Uhry-Heuzé passe lundi 8 ju in

à la correc tionnelle de Sentis, à 9 heures du m atin.

La p r e m iè r e C om m union .Demain dim anche prem ière com m union

solennelle à la Cathédrale, messe de com ­m union générale à 7 h. ; messes à 9 h ., fO h . , et 11 h. 30. L ’après-m idi à 3 h. vê­pres, rénovation des vœ ux du baptêm e et sa lu t en musique.

Un p r o c é d é c o m m o d e .C’est celui qu ’un jeune ins t i tu teu r de

no tre ville, M. C... , au ra it trouvé pour se p rocu re r de l’a rgent. En effet, plainte v ient d ’être portée au P a rq u e t p a r M. F abre , r es ta u ra te u r rue du Long-Filet, con tre C... qui lui au ra it em prun té de l’a rgen t en p ré tex tan t qu ’il allait passer un exam en pou r lequel il devait verse r un cau tionnem ent, il ajoutait q u ’il voulait faire une surprise à son père, ingén ieur pyro technique dans une poudrière de l ’Etat. Sur ces entrefaites, if dem anda un congé d ’un mois et depuis n ’a pas donné signe de vie à M. Fabre.

Tout rense ignem ent p ris il apper t que père du jeune hom m e sera it simple

contrem aître dans une fabr ique d 'aiguilles de l’Orne

Nous apprenons que le P a rq u e t ne don­n era aucune suite à l’affaire, le je u n e hom ­me avant déjà [en partie désin téressé ses créanciers.

le

T ir à l’a r b a lè te .La Société du t ir à 1 a rba lè te du Grand

organise , du 22 ju in au 26 juillet, son concours généra l annuel de tir.

De nom breux pr ix seron t décernés.

Cours

C ertiG cat d ’é tu d e s .Les exam ens p ou r l’obtention du certi­

ficat d ’études p r im aires au ro n t lieu à Senlis le m erc red i 8 juillet .

Les épreuves com m enceron t à 7 h. f /2 du m atin.

Le g r a n d c ir q u e B o sto ck .C’est m e r e n d i 10 ju in que nous au rons

le plaisir de voir dans nos m u rs le g rand c irque Bostock dont la répu ta tion est mondiale et n ’est pas à confondre avec les au tre s cirques qui sont venus ju sq u ’à m a in tenan t . Le cirque Bostock arr ivan t p ar tra in spécial res te ra seu lem ent un jo u r dans no tre ville et donnera sa p re ­m ière représen ta t ion en m atinée à 4 heures et la dern iè re à 8 h. 1/2, su r le boulevard P asteur.

Cette année, ne recu lan t devant aucun sacrifice, M. Bostock, le seul p roprié ta ire du p rem ier cirque de luxe d A ngleterre , offre un spectaclecom posé de num éros tous p lus sensationnels les uns que les autres , nul doute que l’em pressem ent du public à venir mercredi à 4 heures en matinée, ou le soir à 8 h. 30, récom pensera celui-ci des efforts toujours plus grands q u ’il fait pou r conserver auprès du public la faveur tou jours g randissan te qu ’obtient le cirque Bostock par tou t où il passe.

P arm i les at tractions les p lus sensa­tionnelles. M. O. Braddy Mirow, le sym ­pathique agent de publicité, nous annonce no tam m ent les exercices audacieux et émouvants de la fameuse troupe japonaise; des acrobates dans un travail su rp re n an t , des grac ieuses écuyères et d ’in trépides écuyers, une pléiades de clowns et d ’Au- gustes, étoiles du m étier, etc.

Voilà de quoi a t t ire r les specta teurs qui, nous avons tout fieu de le croire , se re n ­d ron t en foule au cirque Bostock.

P r ix des places : P rem ières (fauteuils)3 fr. 30; secondes, 2 fr. 20 ; troisièmes,1 fr. 10. P o u r les militaires non g radés et les enfants au-dessous de dix ans, le prix est de 1 fr . 65; 1 fr. 10; 0 fr. 60.

Ouverture des bureaux une dem i-heure avant Je spectacle.

A rticles de Prem ière CommunionLibrair ie H. JA 1LLÏOT, place Henri-iy

à Senjis, g rand choix de missels, parois­siens, livres de piété, chapelets , médailles souvenirs, bel assort im ent d’images de­puis 0 fr . OB.

On d em an d e 2 ty p o s sachant au b eso in m arger, trava il assuré toute l ’année.

Sérieuses, rçfcrcnçcs çxigées.S’adresser à l’im prim erie du « Courrier

de l’Oise », à Senlis.

M arch é «le S e n lis d u M ardi 2 J u in 1 9 1 4 .

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CEREALES

PRIXDKS

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l’heoto.

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3" — . . . 18 50 7 40 40Farine de g ru au .......... , fFarine o rd in a ire ........ .

Pain, le kilo quaL 00

4239

E ta t-C iv il d e S e n l isdu 30 Mai au 6 juin 1914.

Naissances.30. Jeanne-Emélie Wetzel, rue de la Républi­

que.2. Hélène-Lonise Pittet, rue du Vieux-Che­

min de Meaux.4. Andrée-Eugénie-Adrienne Lefèvre, rue de

Villevert.Publications de Mariages

30. M. Huet Casimir-André, commis épicier t Senlis et Mlle Fléchet Gi-rmaine-Marie. Augustine-Henriette, couturière à Sen­tis .

M. Gerbant Charles, manouvrier à Senlis et Mme Bocquet Marie Elise, mauou- vrière à Si n'is.

M. Drouard Eugène, maréchal-ferrant à Senlis et Mme Halattre Félicilé-LucieV Denise, cuisinière à Senlis, T'**-

- M ariage. fM. Weich Bernard, cavalier au 3» hus­

sards à Senlis et Mlle Jespierre Lucier- couturière à Senlis, '

30.

5.

ne-Marie-Anaïse,

G R E I LAU PRO LÉTAIRE

Le Prolo de l’Oise, sous la signature Poisson-Préfosse, taille quelques croupiè­res à no tre confrère Aubaud de la Répu­blique de l ’Oise. L’accord n ’est plus par­fait dans le Bloc.

Cependant Préfosse proteste avec indi­gnation « contre les coalitions immorales qu ’on prête aux socialistes alliés aux clé­r icaux .. . »

Ce n ’est sû rem ent pas dans l’Oise qu’el­les se sont passées, mais par contre il nous sem blera it qu ’un citoyen aussi « pur » que le s ignata ire des articles du P rolo , devrait p ro tes te r avec autant d’é­nerg ie con tre la coalition imm orale nouée dans no tre dépar tem en t en tre sooiatvjfs e t radicaux.

Les pro lé ta ires — les vrais — s ’aperce­vron t un jo u r que leurs pires ennemis ne sont ni les l ibéraux, ni les cléricaux, mais les bourgeois radicaux.

Qu'est d'aval.Les Vétérans. — Les membres de la

473* section des Vétérans sont convoqués en Assemblée généra le demain dimanche 7 ju in , à 5 heures du soir, dans une des salles de l’Hôtel de Ville de Creil.

duORDRE DU JOUR I

Conseil général d’administra-Rapport tion

Approbation des comptes pour 1913.Rapport sur la situation de la 473« section.Ratifications et nominations diverses.

. Renouvellement partiel du Conseil de sec­tion.

Rapport sur ta situation de l'Egalité (franc de la veuve).

Questions diverses.Nota. — Une amende de 0 fr. 25 sera appli­

quée à tout sociétaire absent et non excusé v compris les camarades pensionnés. ’

Prière de mettre l’msigne.Les membres de l'Egalité (franc de la veu­

ve), sont priés de se mettre à jour pour cotisations des décès survenus en 1914.

Le président, Command.

les

Coups de revolver.I l i p p . O a z i e r .

S enbs a reçu de la gendarm erie un pro­cès-verbal com plém entaire re la tan t i’au- . .ion d u,n, jeune ouvrier maçon, qui fut lui aussi blessé d une balle de revolver dans 1 inexplicable affaire de la rue de Vaux.

Les P r é v o y a n ts d e l’A v en ir .La recette mensuelle de la 585’ section

au ra lieu dim anche 7 j u i n , de n eu f heures et demie à onze heures du m atin , chez M. Razet, rue de Paris , à Senlis.

P h a r m a c ie o u v e r le .Demain dim anche , M. Morcretle,

de la Halle.

Lesage P ierre , s est, en effet, fajt exa­m iner p a r un médecin qui a constaté qu une balle était entrée dans la partiie în .e rne du pied droit et s’était Jogée dans la plante du pied, où elle n ’a pas encore été extraite .

a O ? a t t e n d le ré s u l t a t de l ’in te rrogato irede M. Bonjierot, et sa confrontation avec ceux su r lesquels il a tiré.„ z ^ r i Ljachat’ iu^ e d 'instruction, est c h a r ­gé d éclaircir cette affaire.

Æ ° n T t\ 0tte\ pr: écoee ~ Le jeune Le- Charles, âgé de 11 ans, avait été

o ifié par ses parents , qui hab iten t Paris,

J a m é s f p r t s r a « t ™ n * ! Charp* ° ti" r ’ 4 F iK‘de[m e r ’ vers 8 heures et de-

nrit r<so^a * ? ^ r ç o n n e t s’esquiva et, p r it résolum ent le chemin de la capitale.

A 2 heures de 1 après-midi, le petit glo­be-tro tte r était de passage à Creil ’ü n

a u fiue l H fut signalé, le ra t t rapa faubourg de Senlis et le questionna. Sans trop se décontenancer , l’enfan t lui racon­ta sou odyssée : « je m ’ennuie de maman » déolara-t-fi.

La gendarm erie de Clermont fu t préve­nue té léphoniquem ent et, à son tour, avisa les époux Leprêtre , à Fitz James.

Le soir même, arr ivan t à Creil, par le tra in de six heures et demie, Mme LeDrê tre venait chercher au poste de police le jeune fugitif , lequel se m ontra positive­m ent navré de 11’avoir pu poursuivre s-i randonnée ju sq u ’à Paris.

La vengeance. — Samedi soir, au café Misset, rue Garnbetta, Georges Bourgeois employé au gaz, fit la rencon tre d’un ou­vrier d usine nom m é B... , dem eurant à Nogent, et le f rappa àcoups de poing sous pré tex te q u ’il y a six mois B . . , prêta main-forte aux agents de police pour trans po r te r au violon Bourgeois qui était ivre-

Pas de p laque. — Simon Charles, ou­vrier d ’usine, dem euran t rue de Monta- taire, traverse la place Carnol, à bicyclet e en dépit des règleme ils. Un agent qui l’in ­terpelle s ’aperçoit que le cycliste im pru ­dent!) avait ju s tem en t pas de plaque de contrôle. r

Contraventions.Les poivrots. — A l’occasion des fêtes

de la I entecôte, il y a eu d im anche et lun­di. g rande réception au Violon-Club, de la -our du Châteap.

Remarqué pargii la Société : Adolphe Vei vack, 61 ans, Jean Pogam , 26 ans , Mi­di d Paseeret, 32 ans, René A driensens, 41 ans, Désiré P a u q u e t ,31 ans, Louis Lan- k c e t , 56 ans.

En souvenir des fêtes, chacun d e s c lu b - rn m a été gratifié d ’un procès-verbal.

Les Sports. — L’Association Sportive Creilloise organise , pour la p rem ière quinzaine d ’aoùt, su r son te rra in , une grande réunion in terclub qui p rom et d’être fort in té ressante, toutes les sociétés de la région y é tan t conviées.

La pêche à la ligne. — La Société des Pêcheurs à la ligne creillois se réu n ira en assemblée générale , à l’Hôtel de Ville de Creil, d imanche 7 ju in , â 2 h. 1 /2 .) E ta t civil de Creil du 30 mai au 3 ju in .■ Naissances. — 29 mai, Gaston-Isaac Rous­seaux ; Elise-Eveline Herbecq. — 31, Maurice- A 'pbonsePaul Deguerre; i hristiane-Benhe- Alphonsine Phdippon — 4 juin, Marcel-JuLs Cabaret; Marcelle-Renée Chané.

Publications de mariages. — Entre M. Vie tor-Edoutrd Thibault, marbrier, domicilié à Chantilly, et Mlle Henriette-Mathilde-Anna Fauqueux, sans profession, domiediée à Creil.

Entre M Georges Douis Gailloix, cocher, domicilié a Mello, et Mlle Pauline Louise De- tlandre, manouvrière domiciliée à Creil.

Mariages. — 30 mai, M. Gustave-Jean Bap­tiste Breton, tourneur, domicilié à Nogent, et Mlle Adrienne Richard, sans profession, domi­ciliée à Creil.

20, M. Gharles-Altred Lebranc, lamineur, et Mme Ernesiine-Aimérine Joséphine Mametz, ménagère, tous deux domiciliés à Creil.

30, M. Louis-Augu te Duriau, manouvrier, et Mme Jeanne-Florentine Sampité, ménagère, tous deux domiciliés à Creil.

Décès. — Cécile Spreux. veuve Tranchant, 69 ans, ménagère, rue des Usines. -— 31, Liane-Henriette Becquerelle, 2 mois 18 jours,CitôjSt Môdard. — 2 juin, André Oélestin-Al- Ired Garoy tr, 6 ans. — 3, Guslave-Adolphe Poulain, 71 ans, retraité, au Maroc.

C ou rses «le C h an tilly .Premier jo u r

Dimanche 7 ju in 1914, à deux heuresRestent engagés :

P rix du C hâteau.5.000 fr. — 2.100 mètres.Lucknow, Souk, Pourquoi Pas, Monta-

gange, La Mi Carême, Colmoulins, Gutta Percha , Le Cardeur, Adair , Miss Poulett , Le Belvédère, Trou vil le, Roi des Etés, Iu- genio, Indiscret II, F locon, Endiablée, S am ara II.

P rix du Gros Chêne.6.000 fr. — f .000 mètres.Le Gid III, Eight Bells, Beauté du Dia­

ble, Dagobert V, Fam echon, Mandrin, Amilcar, M ontd’Or, Charmozine, Highly, La Malfiera, Courtisane, Balançoire.

P rix des Ecuries.Handicap. — 6.000 fr. - ^ 2 .4 0 0 mètres.Caraudor, Gavroche III, Coral II, H ar­

die, Gréiry, Kamadeda, Eve II, Cendre de Chêne, C h a n n g Cross III, Auri Sacra, P alhfinder, Poucet, O réas, F rib o u rg .

P r ix de D iane.75 000 fr. (En outre, 8 000 fr. à l’éle-

veur) — 2.100 mètres.Porte Close, E tiennette , Mousse de Mer,

Roselys, Maestria, Ardee, Copi, La Glo- riette, La Briance II, New Star , A lerte VI, Hongrie II, Diavolezza.

P rix Hedouville.25 000 fr (En outre, 1.250 fr. à

veur.) — 2.000 mètres.Ecouen, Amadou, Rabble, Grand

pagne II, Dagor, Sardanapale , Hip, bre II, Saint-Georges.

P rix de Royaum ont.8.000 fr. — 2.100 mèlres.La Rose, L’Adorable, Balancine, Regné-

ville, A rm e à Gauche, Princesse Victoria, F leur du Val, A urore Boréale. T aorm ina , Amitié, La Valtière IV, Sonatine

NOS PRONOSTICS du Château. — Le Belvedère,

l’éle-

d’Es-Am-

Higlhy, Mont

P rixMontagagne, Le Cardeur.

P rix au Gros Chêne. - d’Or.

P rix des Ecuries. — Kamaveda, A ury Sacra , Charing Cross III.

P rix de Diane. — Mousse de Mer, Porte Close, New Star.

P rix Hedouville. — Dagor, A m adou. P rix de R oyaum ont. — Regnéville,

Taormina, L ’Adorable

placemort.

Cette petite affaire au ra sou devant M. le ju g e de paix.

é p i l o g u e ,

C hantilly .Cinéma Pathé, salle du Théâtre .

P rogram m e des soirées des 6 et 7 ju in 1914 :

Première partie.La vipère, documentaire. — Rigadin, mar­

chand de marrons, comique joué par Prince.- 1,’espionne du fort Mac Donald, drame mili­taire, 35 minutes de projection.

Deuxième partie ,L’attaque de l’auto 61, drame. — Boireau,

da ,seur de cordes, comique joué par A. Deed. — L’Avocate, drame pathétique, 40 minutes de projeciion. — Max a peur des chats, comique joue par Max Linder.

P rix des places : 0 fr . 60, f f r . , 2 fr.A u g o lf. — La médaille m ensuelle a

été gagnée pour la p rem ière série par M. G. Boissaye h. 8 qui a fait 73 net ; la deuxième série par P. du Breuil de Sain t- Germain h. 22 net 73.

La finale de la médaille a été joué au ­jourd’hui samedi 6 ju in ; ce m êm e jour , un prix a été offert aux dames par Mme la comtesse de La Salle « Handicap su r 18

J r o u s ».Sam edi 43 ju in , « Mixte F oursom es »

deux p rem iers p rix .A l’Institu t Notre-Dame. — Mlle Re­

née Prévost, élève à l’Institu t N otre-Dam e de Chantilly, vient de sub ir avec succès à l’Académie de Paris, les épreuves du b re ­vet élémentaire .

Nous lui adressons ainsi q u ’à ses d é ­vouées maîtresses, nos p lus s incères féli­citations.

Don. — A l’occasion de la victoire de son poulain Durbar, dans le Derby d’Ep- som, le 27 mai 1914, M. Duryea a fait r e ­mettre au Secrétaria t de la Société d ’En- couragement un don de mille f rancs pour l'Hôpital des Jockeys à Chantilly.

Remonte. — Le comité d’achat du dépôt de P aris se ren d ra à Chantilly le mercredi 17 ju in Rendez-vous à 9 h. 15, près de la gare.

M ont â t aire.Moreau s’était noyé. Félicien Mo­

reau, ouvrier d usine, dem euran t au Pon t- T hérain , dont on était sans nouvelles de­puis huit jours, vient d étre retrouvé.

Jeudi après-m idi, le préposé du péage au pont de P récy , apercevait dans l’Oise, un cadavre qui s ’en allait àu fil de l’eau. Aidé d ’un m arin ier , il le ram ena su r la berge et un médecin fu t m andé qui cons­ta ta que la m ort était due à l’asphyxie par immersion et que le corps ne porta i t au ­cune trace suspecte.

L ’examen des vêlements perm it toute­fois de se rend re compte que Moreau n ’a ­vait plus d’argent, alors qu ’au dern ie r café où il avait élé vu dans la soirée du 28 mai il avait encore en sa possession une ving­taine de francs.

Il n ’en a pas fallu davantage pour que certaines jiersonqes concluent de suite qu ’il pouvait y avoir eu cr im e Et pour appuyer leur thèse ils rappe llen t que <ier- n iè rem eut Moreau fut in te rrogé au sujet d’un vol im portan t d ’étain copitnis aux Forges. Les au teu rs du larcin aura ien t ainsi voulu supprim er un témoin gênan t.

Nous croyons q u ’il n ’y a rien de vrai dans cette version et nous pensons p lutôt que l’ouvrier qui était un peu ivre, tom ba accidentellement dans l’Oise.

Moreau qui est m arié travaillait depuis quelque tem ps à l’usine à gaz de .l’Isle- Adam.

V e r n e u il.Querelleurs. — A la suite d’une d iscus­

sion suivie de voies de fait, le m anouvrier Louis Quint, 40 ans, a porté p lainte con ­tre son adversaire , Moïse Grond, âgé de 30 ans. Le prem ier p rétend avoir reçu du second, des coups de poing et un coup de talon dans la figura. L’au tre affirme n ’avoir fait que bousculer Quint qui sera it tombé su r sa brouette . La just ice éolaircira les faits.

Canton de Betz.A cy-en -M u ltien .

Adjudication . — L’adjudication des travaux pour l’am énagem ent d ’un bureau de poste a eu lieu à A cy.

O nt été déclarés ad jud ica ta ires :l° r lot. — M. P encar t , e n t re p re n eu r à

Acy, pour 4.486 fr 22.2e lot. — M. Charpentier, en t re p re n eu r

à Acy, pour 1 000 fr.3e lot. — M. B e n o i t , . en t re p re n eu r à

Crépy, pour 2.63'» fr.4e lot. — M. Benoit, en t re p re n e u r à

Crépy, pour 1.050 fr.5e lot. — M. Moquet, en t re p re n e u r de

pein ture à Acy, pour 1.310 fr.

M a r e u il-su r-O u r eq .Un drame à la gare. — Une tentative

d’assass inat a été com mise jeudi, à la pe­tite gare de Mareuil-sur-Ourcq (Oise), su r la ligne de P aris à Reims.

Vers deux heurs du m atin, l’homme d’équipe Ju les P an n ie r , âgé de 30 ans, vit arr iver un de ses collègues, Joseph V ern ie r , âgé de 27 ans, au service de la Compagnie depuis trois ans. Une couver sation s ’engagea en tre eux et se p ro lon­gea pendan t une heure . Tout à coup, alors que tous deux se trouvaient dans la salle du factage, Vernier, so r tan t de sa poche un m arteau , en po r ta deux coups violents à la tê te de son collègue, qui tomba, le visage ensanglanté . Cependant, Pann ie r se releva et, saisissant le b ras de sou a g re s s e u r , r é u s s i t à l’e m p ê c h e r de frapper à nouveau et appela d é s e s p é ré ­m ent à son secours.

Le cbn-.f de ga re descendit. Vern ier prit la fuite pour se ré fug ier à l’hôtel où il p rend pension. Mais l’hôteiier, que les cris de P ann ie r avaient réveillé, était des­cendu. Il r en c o n tra Vern ier à la porte de l’hôtel. L ’assassin, com prenan t qu ’il était pris, se rendit .

Aux gendarm es, au juge de paix de Betz et a M. Malcorpy, in spec teu r p r in ­cipal des chemins de fer, l ’assassin avoua qu ’il était venu à la ga re dans l’intention de cam brio ler le t iro ir-caisse du chef de gare qui devait con ten ir environ 3.000 fr. Voyant que son cam arade ne s ’éloignait pas, il n 'avait pas hésité à ten te r de le tue r pour « opérer » en toute tranquilli té .

Vernier a nié la prém édita tion . Mais le m arteau qu ’il avait em porté avec lui d é ­m ontre q u ’il était venu avec l ’in tention de tue r son cam arade.

Le m eu rt r ie r a été dirigé su r la prison de Senlis.

M arolles.A tten ta t stupide. — Une enquête est

ouverte sur un acte de malveillance s tu ­pide commis su r le train express 231. Des p ierres ont été lancées su r le convoi, b r i­sant la glace d’un com partim en t de voya­geurs . H eureusem ent, personne ne fut blessé.

Canton de Crépy.f ïe th isy -S a in t-P ie r r e .

Nécrologie. — M. Louis-Victor-Vaast Choron, ancien en t re p re n eu r de maçon­nerie, à Béthisy-Saint-P ierre, est décédé, dans sa 78e année , vendredi dern ier, à Coudun, chez l’un de ses enfants.

Ses obsèques ont été cé lébrées d im an­che, à 4 heures, en l’église de Coudun. La com pagnie d’arc de Bétliisy-Saint-Pièrre, dont il était le doyen, était rep résen tée pa r une délégation avec le drapeau.

Nous adressons à ses enfan ts et petits- enfants nos sincères com plim ents de con doléances.

— Hier, vendredi, ont eu lieu, en 'église, les obsèques de Mlle Louise-Adé-

laïde P asquier, décédée le tro is couran t, dans s a 6 2 e année.

Nous adressons à toute sa famille nos vives et s incères condoléances.

Brevet élém entaire. — Mlle Cécile Beaudequin, fille de M. et Mme Joseph Beaudequin, de Béthisy-Saint-Pierre, et élève du cours com plém enta ire de l'école com m unale des filles de Crépy-en-V alois, a subi avec succès, devant l’académie de Paris , les épreuves du brevet élém en­taire.

Nous la félicitons vivement et adressons nos com plim ents à ses parents.

Bureau de bienfaisance. — A la suite de l’a r rangem en t am iable d ’un différend qui existait en tre deux habitan ts du q u a r ­t ie r du Val, l’un deux a versé une somm e de quinze francs au bureau de bienfai­sance.

« L'Union Musicale ». — Les m em bres de « L ’Union Musicale » se sont réun is en assemblée générale , pour le renouvelle­m en t des m em bres du bureau , qui se trou ­ve composé de la façon suivante :

MM. Cahea Alphonse, p résiden t d’hon neu r ; Chopinet, m aire, présiden t a c t i f ; Hazard Félix, v ice-p rés iden t: ; Leriche Périolés, d irec teur ; Choron Denis, chef ;

Thom as F e rn an d , sous-chef; Luc A lphon­se, tréso r ie r ; Decauchy Gaétan, secré- la ire ; Joye Sebastien fils, archiviste.

Membres de la commission : MM. Choron Jules, Choron Alphonse, R eguault Lucien, Luc Constant, Victor Leclerc et Dufour Achille.

Chien enragé. - Il est défendu de laisser circu ler les chiens, un cas de rage é tan t signalé dans la région,

Conseil m unicipal. — Le Conseil m u­nicipal s ’est réuni hier, vendredi, à 7 heu ­res et demie du soir.

C rép y -en -V a lo fs .Dans les cinémas. — Le ciném a Mon-

tigny ayant reculé sou arrivée, ce fut 1 « A m éncan Circus-ciném a » qui est venu le r e m p la c e ra Crépy pou r les fêtes de la Pentecôte.

L « Américan » a laissé en notre ville un très bon souvenir de son cour t pas ­sage. F

Saint-François Xavier. — Les cotisa­tions des m em bres participants de la so­ciété de secours mutuels de Saint-François- Xavier, se ron t reçues aux heures et place ordinaires, au jourd’hui d im anche 7 ju in .

Les vétérans. Les vétérans de la r i . 2 5 2 ' section, sont convoqués en a s se m ­blée générale pour au jourd’hui, 7 ju in , à 3 heures du soir, salle des m ariages .

A l’Ordre du Jour :Nomination d’un vice président en remplace­

ment de M. Bessard, démissionnaire. L’examen d’une proposition de récompense, etc.

Jeunesse de Crépy. — MM. les sport- man de la « Jeunesse de Crépy » son t priés de se rend re au jou rd ’hui dim anche, su r lq te rra in de M ermont, pour les en t ra în e ­m ents.

Les dits en t ra înem en ts son t organisés en vue d’une tète sportive, qui p récédera les cham pionna ts de la « Jeunesse » et qui au ra très p robab lem ent lieu le 26 ju il­let su r le te rra in du G. S. J . C.

Nécrologie. — Jeudi dern ier, 4 courant, à 3 heures , ont eu lieu en l 'église Saint- Uenis de Crépy, les obsèques de Mme veuve Didelet, née Catherine Alirol, d é ­cédée le 2 ju in 1914, dans sa 84e an­née.

Nous adressons à la fam ille en deuil nos s ncôres condoléances.

Le cirque Bostock. — Le g ran d et ré ­puté cirque Bostock viendra à Crépy le m ardi 9 juin où il donnera deux r e p ré ­sentations, une en matinée à 4 heures, l’au ire en soirée à 8 h. 1/ 2 -

Le p rog ram m e en t iè rem en t changé , depuis le dern ie r passage du cirque, il y a deux ans, en notre ville, est des plus in ­téressant. Il contieut des num éros sensa ­tionnels tels que :

Les 5 Bradforts, acrobates à bascule.Les Chinois : Giro Sans, Taro , Toko,

dans leurs merveilleux exercices d’équi li­bre.

Ainsi qu ’une t roupe désopilante de clowns.

Le pr ix des places sera affiché à l’en trée du c i ique .

Accident de travail — M. Aanslaër Henri, 69 ans, m anœ uvre , a reçu le choc d un pla eau de bois, chùle provoquée par 1 abandon du bout que tenait son ca m a­rade.

Un repos de 10 jo u rs se ra nécessaire avant la reprise du travail.

Pharmacie ouverte. — A ujourd’hui dim anche, M. Masseau, rue Nationale.

R o c q u em o n t.E lec tio n m u n ic ip a le . — Au scrutin

qui a eu lieu dimanche dern ie r pour l’élec­tion d ’un conseiller m nnicipal en rem pla­cement de M. Gressier, maire, décédé, M. Alphonse Ruelle a été élu p a r 16 voix su r 26 votants.

Canton de Nanteuil,B o is sy -F r e sn o y .

Démission. — Nous apprenons que M. R egnault vient de dém issionner de ses fonctions de garde cham pêtre de la c o m ­mune.

F le s s is -B e lle v ille .Sapeurs-pom piers. — La com pagnie

des sapeurs-pom piers de no tre com m une p ren d ra p a r t demain dimanche au festival de pompes qui au ra lieu à Viilers-Cotte- rê ts .

N a n te u il- le -H a u d o u in .Carnet m ondain. — A u jourd ’hui, a été

béni en l’église de Nangis, le m ariage de no tre sym pathique concitoyen M. Léonce Klaine, fils du cons truc teu r mécanicien bien connu , avec Mlle Yvonne Méry, de Nangis.

Nous adressons aux jeunes époux nos m eilleurs vœ ux de b onheu r et de p rospé­rité .

Dans les postes. — M. Léonard , rece ­veur des postes à Cirey (Meurthe-et-Mo­selle, est nommé à Nanteuil en rem place­m ent de M. Degroizille, appelé à Baren- tin (Seine-Inférieure).

Canton de Pont.V e r b e r ie .

Avis. - Le m aire de V erberie , a l’hon­n eu r d’in fo rm er les hab itan ts q u ’en vertu de l’a r rê té préfectoral, en date du 2 ju in 1914, la circulation des chiens est in te r ­dite su r tout le te rr i to ire de la com m une. P ou r so r t ir , les chiens devront être tenus en laisse ou muselés II n ’est fait excep­tion à ce tte règle, et pour l ’usage auquel ils sont affectés, que pour les chiens de b e rg e r ou de bouvier, accom pagnan t les troupeaux ,

Cette m esure est prise pour en rayer les cas de rage qui se son t déclarés dans la région.

Les chardons. — Le m aire de Verberie a l’honneu r de rappeler aux p roprié ta ires que les chardons doivent ê tre coupés avant te 1er ju il le t 1914. Les chardons en fleurs devront être arrachés et b rû lés su r place.

Taxe du pa in . — P endan t la p rem ière quinzaine de ju in 1914, le prix du pain est ainsi fixé, savoir :

Pain blanc, de p rem ière qualité , le kilo, 0 fr. 39 ; pain moyen, de deuxièm e Jité, le kilo, 0 fr. 34.

qua-

Premières communions. — La c é ré ­monie des p rem ières com m unions solen­nelles, au ra lieu le d im anche 7 ju in , le jo u r de la féte de la Sainte-Trin ité , en l’église Sain t-P ierre de Verberie .

La Sportive de Verberie. — 40r con ­cours de tir du 7 ju in , 150 m ètres su r silhouette d ’h o irm e debout divisée en cinq zones.

1er prix , un service à café, lot offert p a r Mme Corhon.

Page 3: LA FRONTIEREbmsenlis.com/data/pdf/js/1914-1915/bms_js_1914_06_07_MRC.pdfrielles sans avoir à se renier. Il a rap pelé, par exemple, qu’il avait voté contre la loi de trois ans

2* prix, un gigot d’une valeur de 7 fr.3e prix, un porte-fleur ce r f b ram ant, lot

offert p a r le général Sébert.4e pr ix , un kilogramme de chocolat.5 e prix, une boite de savon de toilette.P rem iè re liste des lots pour les tirs de

concours de 4914 :Deux chaises noyer garniture velour de lin

fantaisie, lot offert par le général Sébert ; un service de table, 74 pièces ; une douzaine de mouchoirs ; une douzaine de servi- ttes de ta­ble ; deux chapeaux melon (2 lots) ; un jam bon d’une va eur de 8 fr. ; deux gjgots d’une valeur chacun de 7 fr. ; une garniture de toi­lette, 5 pièces, lot offert par le général Sébert quinze, kilogrammes de sucre (3 lots) ; un en crier ; un coquetier ; une brique de savon trois boîtes savon de toilette (3 lots) ; un kilo­gramme de café ; un cache-pot ; une boîte ana­nas.

M. le m in is tre de la Guerre donne à la Socié té d e u x m éd a i l le s de b ronze , tro is d ip lô m es d 'h o n n e u r .

La liste se ra complétée au fur et à m e ­sure que des nouveaux lots nous seron t offerts.

P r iè re d’adresser les lots à M. Bullot., d irecteur de l’école des garçons, secrétaire de la Société.

Accident du travail. — Un accident est survenu le 29 mai 1914, à la gare de Verberie . Delaire Albert, poseur de voie à Verberie , en poussant un w qgonnet de rails , l’un de ceux-ci, s ’é tan t déplacé, lui a pincé le pouce de la main droite : é c ra ­sem ent du pouce. Une dizaine de jou rs de repos.

Canton de Senlis.C h a î n a n i .

Les douceurs du m ariage. — A la suite de scènes orageuses qui se résolvaient souvent en une p luie de coups, Alexan- drine P arra in avait dem andé et obtenu le divorce d’avec son m ari , Bouvier Georges. P o u r quoi fallut-il que les époux divorcés rep r issen t la vie com m une devenue léga­lem ent un concubinage ? Toujours est-il que Bouvier ne renonça pas à ses bonnes habitudes d ' in tem pérance ni d’ailleurs à ses a rgum en ts frappan ts . Ces jou rs der­niers, une discussion éclata en tre l’hom ­me et la fem m e au sujet d ’un de leurs en ­fants. Bouvier, qui était ivre, po r ta un coup de bâton à sa chère moitié. Alexan- dririe P a r ra in se sauva dans ies rues pour­suivie par son tend re époux qui lui porta, affirme-t-elle, un coup de couteau au som m et de la tête. La blessée dut aller à Senlis se faire panser chez le docteur Chastel. Elle en protita pou r por te r plainte.

Bouvier na tu re llem en t nie ies faits qui lui sont reprochés. Il avoue bien le coup de bâton, mais pas le coup de couteau. La just ice enquête.

M o r t e f o n t a i n e .Nouveau garde. — M. le sous-préfet

vient d ’ag rée r M. Antoine Bardy, comme garde-part icu lie r de MM. Marcel et Lucien Bouix.

V i n e u i l - S a i n l - F i r m l n .A propos d 'un vote. — La Gazette de

l ’Oise publie un article de notre conseiller municipal E. F ichu où il tente d’expliquer son dern ie r vote contre l’augm enta tion de tra i tem en t de l’inst i tu teur secréta ire de mairie. Il reste un fait acquis, cependant, c ’est que la majorité modérée et libérale J du Conseil s’est m ontrée très favorable à l ’in s t i tu teu r et l’inst itu tr ice la ïque, alors

que le rep ré se n tan t des comités bloeards et du Dr Chopinet a voté contre une mesu re favorisant l’école la ïque. Ce n’est vraî m en t pas la peine de tan t cr ie r con tre les vrais réac tionna ires pour faire comme eux.

F arceurs , va !

On a coutum e de dire qu ’il y a « des ju ges à Berlin » depuis que le m eun ie r de Sans- Souci fit appel â leu r impartialité contre le roi de P russe qui voulait son moulin . Il faudra dire m ain tenan t q u ’en A m érique il y a des juges pour la criti que.

Un journal de N ew-York s’avisa d ’écrire au sujet de deux artis tes de m usic-hall la description suivante :

« Leurs bouches rances s’ouvren t com ­me des cavernes pour ém ettre des sons s e m b la b le s à c e u x q u e p o u ss e n t les d a m ­nés au milieu de leurs tortures . Elles tro t­t inent, galopent et se cabren t tout au tour de la scène dans un m ouvem ent, qui t ien t le milieu en tre la danse du ventre et le déhanchem ent des guenons , avec leurs fa­ces peintes et hideuses ».

N ature llem ent les deux « acteuses n ’hés itè ren t pas à in ten te r un procès en diffamation au jo u rn a l qui avait publié su r leurs ébats chorégraph iques cette peu flat­teuse appréciation. Mais elles fu re n t dé ­boutées de leur dem ande, le tr ibunal ayant déclaré que « les passages incriminés étaient m arqués au coin de la plus stric te impartial ité ».

En F rance , tou t porte à cro ire que ce t­te « im partialité » eû t coûté cher à son auteur .

M. G o r d o n .

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pas faits pour les éléphants, m u rm u re un voyageur grinchu !

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l’arche de Noë ; on y accepte tous les (ani­maux, depuis les éléphants ju s q u ’aux ânes !

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Denancé.M o n t a g n y - S a i n t e - F é l i c i t é . —

Mme Lemaire-Vincent.E r m e n o n v i l l e . — Mme Galmiche. B a r o n . — M. Dartinet Pierre. B é t h i s y - S a i n t - P i e r r e . — MM.

Bombars, marchand de journaux; Ber- geron, café de la gare.

Villers - Saint - Fram bourg. —Mme F irm in , m archande de vins.

T h ie r s , — M. Aubin, buraliste.P o n t a r in é . - M. Morel, débitant.V e r b e r ie . — MM. Letellier, libraire;

Vignon, libraire.M o n l lé v ê q u e . — M. Lobin.L a B o u e - q u i - T o u r n e . — M.

Ré vîllon.M o r t e f o n t a in e . — M. Jeunet.F r e s n o y - le - L u a t .— M.Ducourneau. V e r . — M. Lassé.L e P l e s s i s - B e l l e v i l l e . — Mme

Bontemps.C r e i l .— Bibliothèque de la Gare; MM.

Laméoourt; Chalbrette, libraire; Frame- zelle; Francolin, 42, rue Jules-Juillet.

M o n t a t a ir e . — MM. Fasquelle; Blondeau, librairie.

V in e u i l - S a in t F ir m in .— M.Caron.C h a n t i l ly . — Bibliothèque de la gare;

M. Gervais, librairie.G o u v ie u x . — M. Havy-Caux, épicier.P o n t - S t e - l f a x e n c e . — M. Doyen,

libraire; Bibliothèque de la gare.L a C h a p e l l e - e n - S e r v a l . — M.

Lemaire, marchand de vins.O r r y - la - V i l l e . — M Caviilon, épi­

cier.C o y e . — M. V ignard , m arch an d de

vins.V e r n e u i l . — M. André Savoy.N e u î l l y - e n - T h e l l e . — MM. de Bré-

)ant, Maugenet.B o r a n . — M. Verner.E r c u i s . — M. Gross, café.C r o u y - e n - T h e l le . — M. Mercier,

buraliste.C h a m b ly . — M. L. Girardin.P r é c y - s u r - O i s e . — Mme Eluis.S a in t - L e u - d ’E s s e r e n t . — M. Le-

sueur.S a in t -H I a x im in . — M. Frolet.B la in c o u r l . — M. Hanot-Gilbergue.L a m o r la y e . — M. Masson, marchand

de vins.F l e u r i n e s . — MM. Charron, Dela-

marre.S e n l i s . — MM. Petit, rue Saint-Hilaire;

Dubois, rue du Châtel; Clin, place de la Halle; Bibliothèque de la Gare.

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ARTIOL* 1.

Etudes de M» G e o rg e s MORANDlicencié en droit, avoué à Senlis,

iO, rue Saint-Hilaire successeur de M' Levieux,

et de M* P E T I T , notaire à Senlis.

VENTE SUR LICITATIONDE

Une P ièce de Terres i s e t e r r o i r d e C o u r t e u i l

lieudit la Crémaillère ou la ruelle de Courtillet,

plus amplement désignée ci-après.

L’adjudication aura lieu le DIIIAIV- CHK 5 JLJILLLT 1 9 1 4 , àdeux heures de relevée, en la mai­rie de Courteuil, par le ministère de Me Petit, notaire à Senlis, com­mis à cet effet.

En exécution d’un jugement sur requête rendu par le tribunal civil de première instance de Senlis le cinq mai 1914, enregistré ;

Et aux requête, poursuite et dili­gence de :

Premièrement. — Mademoiselle Louise-Marcelle Delbecke, sans pro­fession, célibataire majeure, demeu­rant à Courteuil ;

Deuxièmement. — Et Madame Del­phine Picque, sans profession, de­meurant aussi à Courteuil, veuve de Monsieur Jules Delbecke ;

« Agissant tant en son nom « personnel qu’au nom et « comme tutrice naturelle et « légale de : 1° Marie-Angèle « Delbecke; 2°et Louis-Jules « Delbecke, ses deux enfants « mineurs. »

Poursuivants la vente ;Ayant pour avoué, M" Georges Mo­

rand, demeurant à Senlis, rue Saint- Hilaire, numéro 10 ;

En présence ou lui dûment appelé de :

Monsieur Renold Jean-Baptiste Del­becke, marchand de vins-épicier, demeurant a Courteuil ;

« Agissant au nom et com- « subrogé-tuteur des mineurs « Delbecke sus-nommés. »

Il sera le dimanche cinq ju ille t m il n eu f cent quatorze , à d eux heu­res de relevée, en la mairie de Cour­teuil, par le ministère de M* Petit, notaire à Senlis, commis à cet effet, procédé â la vente sur licitation aux enchères publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur, à l’extinction des feux, en un seul lot, de l’immeu­ble dont la Désignation suit :

D E SIG N A T IO NET

M ISE A P R IXDE L’IMMEUBLE A VENDRE

Vingt ares cinquante centiares de terre, terroir de Courteuil, lieudit'la Crémaillère ou la ruelle de Courtil- let, tenant d’un côté à Madame .Sar- dat, Madame Bouvret et autres, d’au- re côté à Monsieur le duc Decazes,

d’un bout à la route de Senlis à Chan­tilly, et d’autre bout à Madame Barbe.

Cadastre, section D, numéro 2.Mise à p rix : 5 0 0 francs.

En outres des chargés, clauses et conditions énoncées au cahier des charges dressé par Ml Petit, notaire à S- nlis et déposé en son étude où toute personne peut en prendre con­naissance, t immeuble ci-dessus dé­signé sera mis eu vente sur la mise à prixsus-énoncée fixée par le juge­ment précité.

Fait et rédigé pai l’avoué poursui­vant soussigné.

Senlis, ie six juin mil neuf cent quatorze.

Signé : MORAND.Et enregistré.S ’adresser pour les renseigne­

ments :A M« G e o r g e * tëiORAÎYD,

avoué à Senlis, poursuivant la vente ;Et à M» P E T IT , notaire à Senlis,

rédacteur et dépositaire du cahier des charges.

Aht . 2 .

Étude de Me P i e r r e B A U D E T ,docteur en droit, licencié ès-lettres,

avoué-agréé à Senlis,35, rue du Châtel,

success” deM,s Poussard, Chambard et Martin.

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S'adresser pour les renseigne- , m ents, à :j 1° M* B A U D E T , avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

i 2° »t« E s c a v y , avoué à Senlig, présent à la vente ;

3° Si” L o u â t , notaire à Senlis ;4° HP P a in , notaire à Sevran ; b° M» A u b e r t , avoué à Pontoise; 6° Et sur les lieux, pour visiter.

486

A*». 3

Étude de M* P E T IT , notaire à Senlis.

PREMIÈRE INSERTION

Suivant acte reçu par M(> Petit, notaire à Sentis, les cinq et six juin mil neuf cent quatorze, Monsieur Emile-Jean GAILLARD, maître d'hô­tel, et Madame Angéle-Marie GAIL­LARD, son épouse, de Plailly, out vendu à Monsieur Jules-Adolphe GOYON. ancien marchand de vins, demeurant à Vineuil, commune de Vineuil-Saint-Firmin, o n fo n d * d e c o m m e r c e d’h ô te l- r e s t a u r a n t e t c a f é ayant pour enseigne Hôtel du Nord et des Voyageurs Réunis, exploité à Plailly, en la Grande Rue, moyennant un prix et sous des conditions exprimées audit acte.

Les oppositions, s’il y a lieu, se­ront reçues à Senlis, en l’Etude de Me Petit, notaire, jusqu’à l’expiration du délai de dix jours de la seconde insertion qui sera laite dans le pré­sent journal.

Pour première insertion : 510 PETIT.

A r t . 4 .

Étude de Me L .-H . B A L É Z E A U Xnotaire à Chantilly (Oise).

C ession d e F o n d s d e C om m erce .

PREMIÈRE INSERTION

Suivant acte reçu par M' Balé- zeaux, notaire à Chantilly, le vingt- six mai mil neuf cent quatorze, Mon­sieur Jules-Auguste VIGNARD, mar­chand de vins, et Madame Anne- Marie COLLIN, son épouse, demeu­rant ensemble à Coye, ont vendu à Mademoiselle RosaHUBERT, céliba­taire majeure, lingère, demeurant à Paris, 1, rue Auguste-Barbier, l e f o n d s d e c o m m e r c e d e v in s , r e s t a u r a t e u r , é p i c e r i e , m e r ­c e r i e , b o n n e t e r i e , c h a u s s u ­r e s , p a p e t e r i e , c o u r o n n e s f u n é r a i r e * e t é t a b l i s s e m e n t d e b a i n s , leur appartenant et qu’ils exploitent et font valoir dans une maison sise à Coye, place de la Mairie,, numéro lb , connu sous le nom de Café du Centre, compre­nant l’enseigne, le nom commercial, la clientèle, l’achalandage, le maté­riel et les marchandises en dépen­dant.

Les oppositions, s’il y a lieu, de­vront être faites dans les dix jours de la seconde insertion, et seront reçues en l’Etude de M* Balézeaux, notaire à Chanlilly, où le domicile a été élu.

Pour première insertio i : Signé : H. BALÉZEAUX.496

A r t . 5

Étude de M* Q UEIVTIER, nolaire à Chambly (Oise).

DEUXIÈME INSERTION

vingt mai mil neuf cent quatorze, HMonsieurFrançois-IsaacDEVJSME, marchand de vins et épicier et mar­chand de tabac, demeurant à Mo- rangles ; 2“ et Madame Amable Dé­siré COCHU, sans profession, de meurant à Morangles, veuve de Mon­sieur Joseph-Alphonse LECUYER, ont vendu à Monsieur Léon-Joseph- Alphonse CANDELOT, employé de culture, et Madame Aimée-Eugénie PETIT, son épouse, demeurant en­semble à Belle-Eglise, l e f o n d * d e c o m m e r c e d e m a r c h a n d d e v in s , é p i c i e r e t d é b i t a n t d e t a b a c , que Monsieur Devisme exploitait et faisait valoir à Moran­gles, comprenant la clientèle et l’a ­chalandage y attachés, le matériel servant à son exploitation et les mar­chandises en dépendant, moyennant un prix et aux conditions énoncées audit acte.

L’entrée en jouissance a été fixée au quinze mai mil neuf cent qua­torze.

Les oppositions, s’il y a lieu, de­vront être faites dans les dix jours de la présente insertion et seront reçues en l’Etude de M« Quenlier, notaire à Chambly.

Pour deuxième insertion : 464 Signé : QUENTIER.«wwæaBasia.varœmscmsxseeTiierx

A r t . 6 .

C o m p a g n ie d u C h e m in d e F e r d e M é ru à L a b o s s e

(Société anonyme).

Siège Social à Neuilly-en-Thelle (Oise).

Capital social : 472 500 francs.

Les Actionnaires de la Compagnie du Chemin de Fer de Méru à Labosse (Société anonyme), sont convoqués 48, rue de Dunkerque, à Paris, le M ardi trente Juin m il n eu f cent quatorze, à quatorze heures quinze, en assemblée générale ordinaire pour statuer notamment sur l’appro­bation définitive des comptes de l’exercice 1913.

b09 Le Conseil d ’Administration.

A rt. 7.

C o m p a g n ie d u C h e m in d e F e r d ’H a z e b r o u c k à M e rv i l le

(Société anonyme).

Siège social à Neuilly-en-Thelle (Oise).

Capital social : 385.500 francs.

Les Actionnaires de la Compagnie du Chemin de Fer d’Hazebrouck à Merville (Société anonyme), sont convoqués 48, rue de Dunkerque, à Paris, le M ardi trente Juin m il neu f cent quatorze, à quinze heures

| trente, en assemblée générale ordi- I “aire pour statuer notamment sur i 1 approbation définitive des comptes i de 1 exercice 1913.

A r t . 8.

C o m p ag n ie d u C h e m in d e F e r d ’A u ln o jœ

à P o n t - s u r - S a m b r e(Société anonyme).

Siège social à N euilly en-Thelle (Oise).

Capital social : 154.000 francs.

Des Actionnaires de la Compagnie du Chemin de F erd ’Aulnoye à Pont- sur-Sambre (Société anonyme), sont convoqués 48, rue de Dunkerque, à Pans, le Mardi trente Juin m il neu f cent quatorze, à quinze heures, en assemblée générale ordinaire pour statuer notamment sur l’approbation définitive des comptes de l’exercice 1913.508 Le Conseil d ’Adm inistration.

nuellement tous frais déduits et après avoir bien vécu

6 . 0 0 0 francs à placer.Prix demandé : valeur de 2 à 3

années de bénéfices.C H O Q U E T , Fonds de Com­

merce, Amiens.

Suivant acte reçu par M" Quentier, 807 notaire à Chambly, les dix-huit et *

Le Conseil d ’Administration,

Art. 9.

C abinet C H O Q U E TA AMIENS

pour la vente desFon«ls de Commerce

Agence Générale fondée en 1850.

V E M T E1r* Publication Légale.

Par l’entremise du Cabinet CHO­QUET, d’Amiens, et suivant acte sous seings privés rédigé par ledit Cabi­net, en daté à Senlis du premier juin mil neuf cent quatorze, Monsieur P e t i t , libraire et dépositaire de journaux, demeurant à Senlis, 7, rue Saint-Hilaire, a vend i à Monsieur Wartel, qui fait élection de domi­cile dans l’établissement cédé, le fonds de commerce de

Librairie-Papeteriea v e c

Dépôt de Journauxqu’il exp lo ita it^ faisait valoir sous l’enseigne de« D épôt du P e tit Journal »dans une maison située à Senlis, rue Saint-Hilaire, n‘ 7.

« La présente insertion, faite en conformité de la loi du 17 mars 1909, et qui précède de 8 à 15 jours celle faisant courir le délai de dix jours pour les créances, est la première publication légale prévue par ladite loi. »

Domicile élu : à Senlis, au domi­cile de Monsieur Wartel (acqué­reur), 7, rue Saint-Hilaire.

Et à A m ie n s , au Cabinet Cho- q u e t , 32, rue Alexandre-Gatton.

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10, rue Saint-Hilaire, successeur de Me Levieux.

de M* M ÉZIÈR E, notaire à Betz, et de M* THIERW OA, nolaire

à Nanteuil- 'e-Haudouin.

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a v e c C o u r , P u i t s , J a r d i n e t V e r g e r ,

L’adjudication aura lieu le D im a n ­c h e 1 4 J u i n 1 9 1 4 , à deux heures de relevée, en la Mairie de Boissy-Frcsnoy, par le nrnis- tère de M- THIERSON, notaire à Nanteuil-le-IIaudouin, commis à cet effet.

S’adresser pour les renseigne­ments :

A M* G e o r g e s M ORAND,avoué à Senlis, poursuivant la vente; ̂ A lMe L o u is E s c a v y , avoué à

Senlis, présent à la vente ;A üf« M é z iè re , notaire à Betz ;Et à M" T R ie r s o n , notaire à

Nanteuil-1< -Baudouin, rédacteur et dépositaire du cahier des charges.

É tudes'deM ~L oj> ïs E S C A V Y , avoué agréé à Senlis,

7, rue de Villevert.Et de_Me E m il e G A LO Y ,

notaire à Précy-sur-Oise.

VENTE SUR LICITATION»ux striohèrââ publiques

DE

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sisesCommune de V il le r s - s o u s -S t- L e u

L’adjudication aura lieu L e D im a n c h e 7 J u i n [1 9 1 4

à neuf heures du matin,en la salle de la mairie de la com­

mune de Villers-sous-Saint-Leu, par le ministère de M'GALOY, no­taire à Précy-sur-Oise, commis à cet effet.

S adresser pour les renseigne­ments :

1° A M' L o u is E S C A V Y , doc­teur en droit, avoué à Senlis, 7, rue de Villevert.

2° A M° G a lo y , notaire à Précv- sur-OIse.

Études de Sî8 Ch. B R IA N D , docteur en droit,

notaire à Vilhrs-Cotterê's, et de M’ B U R E A U , notaire

à Soissons.

A djudication Volontaireà, V ille r s -C o t te r ê t s ,

on la salle de la Justice de Paix,

le D im anche 2 8 Juin 1 9 1 4 ,à trois heures,

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avec jardin et verger en plein rapport l’ensemble d’une con’enance de

8 5 ares f O centiares ;2° UNE GRANDE

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rue de Soissons, n° 43, Comprenant notamment : deux lo­

gements à usage de commerce, bâti­ments, cour et jardin.

3’ UNE AUTRE

Maison de Rapports i s e à, V il le r s -C o t te r ê t s ,

rue de Paris, n° 17, Comprenant un logement à usage

de commerce.4° UN

Grand Étangde 2 hect. 8 4 ares 6 0 cent.,

avec berges plantées de peupliers, s i s e a L o u g a v e s n e , commune de Vivières ;

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d’une contenance de 9 ares 1 8 c.

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Pour plus de détails,consulter les affiches.

5 adresser : pour tous renseigne­ments, à VI- B r ia n d et B u r e a u ,notaires ; et pour visiter, à M* B r ia n d , notaire à Villers-Cotterêts.

J e u n e s m am an squi craignez ne pas avoir assez de forces.pour nourrir votre bébé, vous en puiserez infailliblement en buvant l ’eau si pure,--digestive et reconsti­tuante de Bussang, source Salmade. Vous vous fortifierez certainement ainsi, en même temps que votre enfant.

Page 4: LA FRONTIEREbmsenlis.com/data/pdf/js/1914-1915/bms_js_1914_06_07_MRC.pdfrielles sans avoir à se renier. Il a rap pelé, par exemple, qu’il avait voté contre la loi de trois ans

f f j ,*r'-

* O M Ik h IK H ÜH H .O IS î

'■ . # É tude üe ]VLC L u c i e n C H A S T A 1 N G ,à Senlis.

avoué

V F N T E S U R LICITATIONEN 110 LO TS

avec facu lté de réunion ,A- dience des criées du Tribunal civil de S-’nlis,

l e II» ndi 8 J u in 191^, à 2 h eu r es ,DE :

i v i o u i ^ i i N rà H E A U V A 1 S , appelé le M oulin de la Porte P aris;

e ; u n e t : 3 .0 0 0 f r . — M ise à p r i x : 2 0 .0 0 0 fr .sis

C O R P S DE FERKHEc o m m u n e d o 1 * U 1 S K I J 1 V - L l u —I I A I J I ï l - . l t G H - . 3 t «

appelé la F erm e d ’E n H a u t ;M ise à p r i x : 4 .0 0 0 f r a n c s .

Autre Corps de Fermemême com m une, appelé la Ferme de la Poste ;

M ise à p r i x : 5 .0 0 0 f r a n c s .

d e u x m a i s o n ssises commune de P u is e u x - le - 1 1 a u b e r g e r ,

route nationaie ;M is e s à p r i x : 2 .0 0 0 e t 1 .0 0 0 f r a n c s .

N ue-Propriété d’une Maisoiimême commune ;

M ise à p ri x : 5 0 0 f r a n c s .

ET

104 Pièces de Terre, Herbage S Boissises communes et terroirs de

P u is e u x - le - H î iu b e r g - e r , B e l l e - E g l i s e , F r e s n o y - e u - T I ie l l e , D i e m io n n e , N e u i l ly - e o - T h e l I e ,

E s s u i l e s S a in l - R im a u l t , P le s s i e r - s u r - B u lI c s , L a ig n e v i l l e et B o r n e l .

M ise à p r i x : 5 à 9 .2 0 0 f r a n c s .

Étude de M* DELIM OGfcS, icencié en droit, commissaire-priseur

de l’arrondissement de Sentis,

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près la Gare,11 sera vendu, par suite du décès de

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A louer : 1“ n a i s o n , sise à Senlis, rue Saint- Yves-â-t’Argent, a» 5 ; 2° u n e l i a i s o n , sise s Seu­ils, route de Nauteuil, n" 2. — £>’a dresser à M* Petit, notaire.

A louer, M a iso n d e C o m ­m e r c e , sise à Senlis, rue de l’Ap- port au-Pain, u° 9. — S’adresser à

Petit, notaire.

S ’adresser pour les renseigne- ; 4° A M» S o u r d e l , no ta iremenls et perm is de visiter : ^ , Pont-Sainte-Maxence ;

1» A M« C H A S T A I N G ,avoué à Senlis, poursuivant la 'vente ;

“2° A Senlis;

3° A Senlis ;

M6 M o r a n d , avoué

M8 L o u a i , notaire

à

5° "A M* L e f è v r e , notaire à Beauvais ;

! 6° Et au Greffe du Tribunal ci­vil de Senlis, où le cahier des

. charges est déposé.

Eludes de M* U A IL L A T, huissier à Senlis, 11, rue Bellon,

M* D E L JH 0 G E 8 , commissaire priseur à Senlis.

Vente aux enchères publiquespar autorité de justice,

A S E N L IS rue du Haubergier,

le M A R D I 1 6 JU IN 1 9 1 4 ,à 1 h. 1 /2 de l’après-m idi,

au domicile de M. Alfred BARRÉ, ancien cultivateur,

DE

MEUBLESElïets et Objets Mobiliers

par le ministère dudit M* Delimoges, commissaire-priseur.

Pour la désignation,• voir les affiches.

A u C o m p ta n t .1 0 0 / 0 e n s u s p o u r f r a i s .

479

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et de M ' C H A S T A IN G , avoué même ville,

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ru e de l’Ecole Som asco (autrefois Chemin des

L’adjudication aura lieu le M ARDI 1 6 JU IN 1 9 1 4 , à n eu f heures du m atin, à l’audience des criées du Tribunal civil de Senlis, rue de la République.

S ’adresser pour les renseigne­ments :

1° A M« L o u is E S C A V Y , avoué agréé à Senlis, 7, rue de Villevert.

2“ A M' C h a s ta in g . avoué agréé à Senlis, rue Sainte-Geneviève.

3° A M" M a la p e r t , huissier à Creil.

Etudes de E S C A V Y , avoué a Senlis,

et de M° D E S A B IE , notaire à Creil (Oise).

’s s r c ® j k t < 0 ? o ssur baisse de mise à prix

DE : UN

Mézière, notaire à Betz, commis à cet effet.

S ’adresser pour menls :

les renseigne-

A Me G e o r g e s M O B A N 1),avoué à Senlis, poursuivant la vente;

A M' C h a s ta in g , avoué à Senlis, présent à la vente ;

A M. B a u d e lo q u e , commis- greffier du Tribunal civil de Senlis ;

Et à M» M é z iè re , notaire à Betz, rédacteur et dépositaire du cahier des charges.

Étude de 3-?' GU1CH-VRD, notaire à Liancourt (Oise).

A V en dre par A djud ication e n 4 lo t s ,

avec faculté de réunion,Le Mercredi 3.4 Ju in 1914,

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Adjudication publique et volon­taire, à Chantilly, en t Etude de Me Balézeaux, notaire, le Mercredi 24 Juin 1914, à dix heures précises du matin, d’un b e a u T e r r a i n , sis à chantilly, au Bois Saint-Denis, ave­nue André, pouvant être loti.

Adjudication publique et volon­taire, à Gouvieux, en la Mairie, le Dimanche 21 Juin 1914, à une heure et demie précises, de 2 M a is o n s , à Gouvieux, l’une avec grand jardin, place de la République n0 1, et rue du Saussaie, et l’autre a la Chaussée, rue de Chantilly. S’adresser à M Balézeaux, nataire.

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A louer de suite, V i l la située à Senlis, rue du Moulin-du-Gué-de- Pont, u0 8. — S’adr. à M' Gaztau.

Adjudication publique et \o ’on- taire, à Gouvieux, en la salle de la Mairie, le Dimanche. 21 Juin 1914, à une heure et demie précisé de M a is o n avec Jardin, a proximité de la rue de la Treille, J a r d i n pro pre à bâiir, rue de la Treille, et de 5 P i è c e s d e T e r r e . P r é e t R o i» , le tout situé à Gouvieux. — S’adresser à M* Balézeaux, notaire

Étude de >1 R d m «..AILLAT,, huissier a Seules.

Vente aux enchères publiques, par autorité de justice, à IHorteiontaïue, route de Plailly, le Dimanche 21 Juin 1914, a deux heures de l'après- midi, de M e u b le s e t O b je ts m o b il ie r s , appartenant k M. Louis Brimeur, ouvrier jardinier par le ministère dudit M* Caillai, huissier.

a coder de suite, b o n F o n d s d e « o u e h e r i e - C h a r c u t e r i e , ex­ploité à Vineuil-Saint-Firmin. S’adr. a M* Caillai, huissier.

A vendre à l’amiable, dans grntllia ville ne l'Oise, à proximité de la gare, nvièie et lorêt, b e l l e m a i­s o n h o u g e u i s e , entre cour et jarum. - S’adr. a M Dheibe.

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1° A M" E S C A V Y , avoué â Sen­lis ;

2° A .H” D E S A B IE , notaire à Creil ;

3° A M* M a la p e r t , huissier à Creil.

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10, rue Saint- Hilaire, successeur de M' Levieux,

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