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Magazine d’information de La Tour Réseau de Soins • Numéro 10 • Juin 2011

La Tour Info 10

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Magazine de La Tour Réseau de Soins.

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Magazine d’information de La Tour Réseau de Soins • Numéro 10 • Juin 2011

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Magazine d’information de La Tour Réseau de SoinsNuméro 10 - © juin 2011Comité de rédaction:James Bissell - Antoine Bloch - Heiko Bubach - Liliane Jacquet Philippe Lamballe - Sophie Meylan - Paul Nogent EDITIONS • INFOPUBLIC SA • ©Liliane JacquetCase Postale 408 - 1215 Genève 15Tél: ++41 (0) 22 798 63 80 - Fax: ++41 (0) 22 788 20 [email protected] • OUTLINE COMMUNICATION Sàrl1 rue des Lattes - 1217 MeyrinTél: ++41 (0) 22 782 74 00 - [email protected]édit photos: ©La Tour Réseau de Soins SAIllustrations: Sidonie Carillat

La rédaction n’est pas responsable des textes et illustrations publiés qui n’engagent que leurs auteurs.

3 Editorial 4 Nouveaux financements 5 La Fondation du cœur 6 Nouveau tramway 7 Dossier médical informatisé 8 Le «TAVI» 10 Ensemble contre la douleur 11 DIAfit 12 Recrutement et réseautage social 14 Gastro-entérologie 15 Oncologie 16 Echos 18 Publications 2010 20 Bilan 2010

SOMMAIRE

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3La Tour Info n° 10 – Juin 2011

Plus grand, plus beau, plus fonctionnel…

Un hôpital bien rénovéinq ans de travaux, soixante millions de budget, et un hô-pital agrandi, un hôpital réno-vé, un hôpital confirmé dans

une position de pointe, tant pour la qualité des soins que de l’hôtellerie.

Tout a démarré en juillet 2006 par la construc-tion d’une annexe temporaire. Fabriqués en usine, ses éléments modulaires furent montés sur le parking arrière de l’hôpital. Six semaines suffirent pour flanquer l’immeuble principal de ce bâtiment tampon, dont le caractère provi-soire n’a admis aucune restriction de confort, d’espace, d’équipement ou de finition. Trente-deux lits furent transférés dans des chambres agréables et lumineuses. D’autres pièces étaient équipées en salles d’accouchement. Les rénovations pouvaient commencer dans l’hôpital lui-même, pourtant à peine vieux de trente ans.

Chantier discretCes rénovations intéressèrent d’abord l’étage supérieur, le troisième. L’échafaudage en pignon d’aile donnait accès aux ouvriers depuis l’extérieur. Aucune intrusion dans les locaux restés opérationnels. L’étage fut complètement isolé, et les travaux conduits par phases courtes et annoncées. Après six semaines de démolition, l’installa-tion d’une nouvelle enveloppe extérieure a commencé. En éliminant les terrasses inutiles, elle permettait d’augmenter la surface des chambres. L’espace agrandi fut redistribué grâce au nouveau cloi-sonnage, puis des sanitaires installés dans chaque chambre. Tous les réseaux d’eau chaude et froide avaient déjà été remplacés par une tuyauterie en inox qui se prête aux désinfections. Mêmes pré-cautions pour les autres fluides : oxygène, chauffage, air conditionné. Terminé, le troisième étage était réoccupé sans tarder par les unités d’obstétrique et de gynécologie. Sa fonctionnalité et son élégance laissaient présager celles des deuxième et premier étages dont la rénovation allait succéder.

Aujourd’hui et demainTout est fini depuis le mois de mars. Réorganisées à la faveur des nou-velles installations, les unités de soins se regroupent logiquement: chirur-gie au deuxième étage, médecine au premier (dont une demi-aile pour l’unité de soins continus), pédiatrie au rez. Simultanément, l’hôpital prend pignon sur rue, car la fin de sa rénovation coïncide avec celle du chantier du tramway. Le voici visible et accessible comme jamais. Cependant, la volonté d’extension n’est pas éteinte, et les plans du futur existent déjà. À moyen terme, un nouvel immeuble devrait s’élever sur le parking arrière de l’hôpital, le P2, lequel deviendra souterrain. Deux unités importantes y logeront: Oncologie et Ortho-traumatologie/Médecine du sport. Onco-logie: sur un seul site, les divers moyens de diagnostic et de traitements. Médecine du sport/Ortho-traumatologie: l’unité apporte des soins et une rééducation fonctionnelle aux patient atteints de pathologies orthopé-diques, soit accidentelles, soit rhumatologiques.

Un établissement tel que l’Hôpital de La Tour doit accepter la contrainte des renouvellements et des perfectionnements. Pour l’architecture, ils sont périodiques, pour les équipements ils sont permanents.

Propos recueillis auprès de Nathalie Delbarre, Directrice adjointe

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Editorial

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Quelques problèmes en suspensLe projet de loi cantonale sur le financement des hôpitaux a évolué, mais il continue de soulever maintes questions. En voici quelques-unes. Quel sera le taux d’hospitalisation des résidents genevois au bénéfice d’une assurance LAMal que le canton retiendra ? Va-t-il financer la to-talité des patients ou limiter ce taux ? Quels établissements feront l’ob-jet de mandats de prestation ? Combien d’hospitalisations seront-elles laissées au régime conventionné, voire non conventionné ? Quelle sera l’attitude des assureurs complémentaires ? Est-ce qu’ils accepteront de conclure des conventions avec les cliniques pour se substituer au can-ton si celui-ci limite le taux d’hospitalisation ?…

La liste est longue et chaque début de réponse soulève de nouvelles interrogations. Cependant, le Réseau de Soins La Tour SA ne reste pas inactif. Il se prépare à l’échéance de 2012. L’actuelle période de transition lui permet de conduire une analyse approfondie des coûts et d’améliorer le codage médical, codage indispensable pour l’attribution de chaque cas au DRG correspondant.

Par une étroite concertation, les médecins et les cliniques pourront s’entendre afin de trouver un modèle équitable. Ne tardons pas à nous mettre à la tâche.

Nicolas F. Froelicher, Directeur financier

* DRG vient de l’anglais «Diagnostic Related Groups» et se réfère à un financement en fonction de la

prestation et sous forme d’un forfait par cas.

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Levons les incertitudes

2011 se révèle une année de transition, car des changements importants du paysage hos-pitalier se préparent pour 2012.

Nouveau financement des hôpi-tauxLa révision en cours de la LAMal invite les can-tons à une meilleure coordination de la planifi-cation hospitalière en fonction des besoins de la population. Voici quelques points cruciaux. La révision entend placer les hôpitaux publics et privés sur un plan d’égalité. Ils doivent recevoir les uns et les autres des mandats de prestations en fonction de la qualité de ces prestations et de leur prix. La révision prévoit aussi un cofinance-ment des hospitalisations dont les cantons pren-dront 55% à leur charge et les assurances 45%. Le système de subventionnement des établisse-ments de soins disparaît au profit d’une nouvelle approche: celle d’un achat de prestations.

Harmonisation de SwissDRGSociété d’utilité publique, SwissDRG SA* a été fondée en 2008 par les cantons et les parte-naires tarifaires de l’assurance-maladie. Objec-tif : harmoniser la structure tarifaire des hôpitaux. SwissDRG classe tous les types d’hospitalisa-tions (chirurgicales, médicales, obstétricales…) selon un barème général et leur attribue un for-fait par cas. Dans ce cadre, la répartition des charges cantons-assurances peut intervenir.

Etablissements agréés sur la liste cantonaleLes établissements qui souhaitent entrer dans le nouveau système doivent être agréés. Il va sans dire que l’Hôpital de La Tour et la Clinique de Carouge demandent à figurer dans le ré-pertoire des établissements dont les patients pourront bénéficier de la participation canto-nale. Toutefois, les conditions doivent être cla-rifiées, car c’est dans les prochaines semaines et les prochains mois que les décisions inter-viendront. Elles seront déterminantes.

Nouveaux financements hospitaliers

Pour de plus amples informations sur le nouveau financement des hôpitaux, nous vous invitons à visiter le site de Genève-Cliniques: www.geneve-cliniques.ch

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FormationLes sujets abondent, en particulier les dernières techniques d’imagerie cardiaque: l’IRM, scanographie des coronaires… De plus la Fondation assiste certains médecins de pays en développement qui souhaitent participer à un congrès spécialisé lointain.

CoopérationActuellement, la coopération intéresse trois pays: le Cameroun, le Ko-sovo et le Népal. Tous bénévoles, des médecins s’y relaient pour prodi-guer un enseignement spécifique. Au Cameroun, dans l’Hôpital Central de Yaoundé, le Dr Marc Zimmermann professe l’électrocardiologie. Sa contribution suit la remise, par la Fondation, d’une machine d’électro-cardiographie.

Au Kosovo, dans la ville de Gjakovë, le Dr Vladimir Velebit, chirurgien cardiaque, pilote un projet de chirurgie spécialisée, projet soutenu par la fondation. Le renom de l’Hôpital de La Tour l’avait précédé, car un anesthésiste de Gjakovë a longtemps travaillé à Meyrin.

Le projet népalais a été engagé par le Dr Urban, cardiologue à La Tour. Dans la ville de Dharan, à l’hôpital BPKIHS, il met en place un programme de cardiologie invasive. Entièrement financé par la Fondation, ce programme s’accompagne d’un projet de prévention primaire qu’elle subventionne partiellement.

Recherche cliniqueSous l’égide du Dr Zimmermann, la Fondation participe à plusieurs pro-grammes de recherche, par exemple sur la fibrillation cardiaque. Elle collabore à des ateliers de recherche clinique externes de grande am-pleur. De plus, elle remet chaque année un prix de 10’000 francs à un scientifique suisse ou travaillant en Suisse, pour un travail de recherche clinique important.

Une telle fondation se devait d’adopter un nom à la fois imagé et enga-geant. Elle vient donc d’être rebaptisée «Cœur de La Tour» tout simple-ment.

Fondation Cœur de La Tour• Dr Philip Urban, président• Dr Marc Zimmermann, trésorier• Dr Antoine Bloch, secrétaire

coeurdelatour.chPour faire un don: CCP 10-206347-2

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La Fondation du cœura Fondation de La Tour pour la recherche Cardio-vasculaire : pendant longtemps, elle reven-diquait des objectifs élevés,

mais se contentait de moyens modestes, nous déclare le Dr Philip Urban, son président. De-puis 1984, année d’établissement, elle se limi-tait à soutenir une formation en médecine car-diovasculaire à l’Hôpital de La Tour. Mais voilà ! un heureux bouleversement est intervenu voici cinq ans, un legs important qui a permis d’élar-gir nos ambitions. Les statuts furent modifiés. La fondation s’est alors fixée trois axes d’enver-gure: la formation toujours, mais élargie, la re-cherche clinique et la coopération humanitaire.»

Cardiologie

5Dr Philip Urban Dr Marc Zimmermann 6

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Nouveau tramway: un arrêt Hôpital La Tour

Accès

e troisième tronçon de la ligne de tramway Cornavin-Meyrin-Cern est enfin inauguré. La fin des travaux fa-cilite considérablement l’accès à notre

établissement. Nos visiteurs peuvent désor-mais venir du centre-ville par le tram 18 qui s’arrête en face de L’Hôpital de La Tour. Le raccordement routier est, lui aussi, terminé. Il donne directement sur la route de Meyrin qui unit Genève au Pays de Gex, en France.

Grand événement pour notre hôpital. Grand événement pour toute la région. Le 30 avril dernier, l’inauguration réunissait le Conseil d’Etat de la République et canton de Genève, le Conseil administratif de la com-mune de Meyrin et les Transports Publics Genevois. Ils ont eu le plai-sir d’ouvrir officiellement le troisième segment de la ligne de tramway Cornavin-Meyrin-CERN. Lancé en décembre 2007, le gigantesque chantier a aménagé une tranchée couverte pour les véhicules, entre l’entrée sud du village et le giratoire de la route du Mandement. La ligne de tramway passe au-dessus, dans un village désormais à l’abri des déferlements routiers.

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7La Tour Info n° 10 – Juin 2011

Dossier médical informatisé

Nouvelles technologies

etc.), informations structurées, statistiques fa-cilitées… La mise en place intéresse tous les départements du réseau La Tour. Chacun de-vra adapter sa manière de travailler, afin d’ex-ploiter au mieux les progrès offerts.

ConfidentialitéLes droits d’accès seront définis selon des profils précis. Les utilisations resteront dûment sécurisées, notamment grâce à la biométrie. Une traçabilité totale de chaque recours est garantie. Le réseau La Tour garde le souci constant de la protection de la sphère privée et du secret médical. Malgré le travail important que représente la conduite d’un projet d’une telle ampleur, les médecins et le personnel soi-gnant se réjouissent des nouvelles avancées bientôt disponibles dans la prise en charge de leurs patients.

Dr Mathias Tschopp, Médecin responsable du projetIsabelle Auchlin-Salihu, Chef de projet

Maîtrise personnelle du dossier médical

Dans le cadre du nouveau projet, nous allons mettre une plateforme MyAlert® à la disposition des patients du Réseau La Tour. MyAlert® leur permet de créer et gérer un dossier de santé per-sonnel. Où qu’ils se trouvent, ils pourront enregistrer, contrô-ler et partager leurs diverses données médicales à partir d’un ordinateur ou d’un smartphone.

es 10 dernières années ont vu l’essor du dossier médical informatisé. Ins-crit dans les objectifs «e-health» de la Confédération, il est mis en œuvre

par de nombreux hôpitaux et cabinets de la région lémanique. Les avantages se révèlent multiples. Le dossier électronique participe à l’optimisation de la prise en charge du pa-tient. Il améliore la sécurité et l’efficacité des processus de soins. Le réseau La Tour a donc conduit une longue recherche du système le mieux adapté à sa structure. En octobre 2010, après l’étude de plusieurs logiciels, le choix s’est arrêté sur la solution Alert®.

ALERT PAPER FREE HOSPITAL est une so-lution dédiée à l’informatisation des établis-sements de santé. Elle permet la documen-tation, l’intégration et la révision des données liées aux soins des patients via une saisie en temps réel des diverses informations cliniques. Dans le réseau, la mise en place a démarré. Dès le courant de l’année prochaine, lors d’une consultation ou d’une hospitalisation, les patients bénéficieront de son emploi par le personnel soignant. De plus, le nouvel outil viendra confirmer la qualité de soins, la maî-trise technique et le souci de qualité qui font la réputation de l’Hôpital de La Tour et de tout le réseau.

EfficacitéL’intérêt technique se révèle considérable. Toutes les informations médicales saisies lors d’examens ou d’hospitalisations antérieures apparaîtront directement et instantanément à l’écran, sans recherches d’archives. Elles se-ront disponibles de manière transversale, entre l’unité d’hospitalisation et les cabinets médi-caux autorisés. Le travail d’équipes pluridis-ciplinaires se verra facilité. Les examens en double seront évités. Et la liste n’est pas close: meilleure lisibilité, aide à la décision (calcula-teurs, alertes, interactions médicamenteuses,

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8 La Tour Info n° 10 – Juin 2011

Première à l’Hôpital de La Tour: remplacement de la valve aortique par cathéter (TAVI)

n janvier, les médecins de l’Hôpital de La Tour ont pratiqué une inter-vention innovante en plaçant une valve aortique «nouvelle généra-

tion» en l’insérant par une artère de la jambe. Le «TAVI» (trans-catheter aortic valve implan-tation) ou l’implantation d’une valve par voie percutanée est une solution non chirurgicale moins invasive, sans ouverture du sternum ni arrêt cardiaque. Elle se pratique grâce à une bioprothèse valvulaire introduite dans le cœur à travers une petite incision vasculaire, puis montée sur des guides métalliques jusque dans le coeur. Cette nouvelle technique de remplacement de la valve aortique est idéale pour des patients âgés et à haut risque opé-ratoire, mais qui sont encore actifs. Ils béné-ficient ainsi d’une anesthésie générale et d’un plus court séjour hospitalier.

Les progrès en cardiologie interventionnelle ont rendu récemment possible l’implantation de valves cardiaques de façon non chirurgicale, par cathétérisme. En ce début d’année, une valve percutanée a été implantée avec succès par une équipe menée par le Dr Edoardo De Benedetti, dans un cas de rétrécissement aor-tique calcifié à haut risque opératoire, chez une patiente âgée de 78 ans.

Un patient qui souffre des symptômes ha-bituels tels un essoufflement, des douleurs thoraciques, ou de malaises se rend chez le cardiologue qui diagnostique, à l’aide de l’échographie, un rétrécissement sévère de la valve aortique. Le seul traitement est le rem-placement valvulaire chirurgical dont le risque opératoire peut être très élevé chez des pa-tients souvent âgés, avec de multiples patho-

logies. Le patient et les médecins se trouvent donc dans une impasse thérapeutique. La circulation sanguine se fait alors difficilement dans un rétrécissement à la sortie du cœur al-lant jusqu’à 20% de la capacité normale. L’in-tervention chirurgicale classique dite de «rem-placement» par une valve biologique est bien codifiée et donne de très bons résultats, mais le risque opératoire peut dépasser 20%. Cette nouvelle technique, TAVI, a donné des résul-tats très encourageants d’après les dernières publications.

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Cardiologie

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9La Tour Info n° 10 – Juin 2011

Un travail pluridisciplinaireL’intervention se programme à la suite d’un ensemble d’examens qui déterminent l’accès vasculaire, parfois plus difficile chez les personnes âgées et une coronographie afin d’attester la présence éventuelle d’une maladie coronarienne. Il s’agit d’un travail pluridisciplinaire: aux côtés des cardiologues, les chirurgiens vasculaires, les anesthésistes et les médecins intensivistes collaborent autour du patient. L’opération se déroule sous le conseil technique d’un médecin expérimenté, appelé «proctor» qui amène l’expertise de cette nouvelle technique.

L’intervention se pratique sous anesthésie générale, non pas en salle d’opération mais en salle de cathétérisme plus adaptée à ce type d’inter-vention sous le contrôle de deux types d’imagerie médicale: la radiolo-gie classique et une échographie trans-oesophagienne. L’opération dure environ 2 heures, principalement en raison de la préparation du matériel.

Une technique amenée à se développer dans le futurNotons que les premiers patients à profiter de ces techniques nova-trices sont des personnes qui présentent des risques post-opératoires plus importants. «Actuellement, cette nouvelle technique est en train d’être validée sur des personnes âgées et à la santé fragile: ce qui laisse présager de très bons résultats sur des personnes plus jeunes. Dans quelques années, ces techniques seront très probablement pratiquées beaucoup plus largement sur une population plus jeune et vont pro-gressivement remplacer la chirurgie traditionnelle ! Il s’agit là de l’avenir des opérations du cœur dans les toutes prochaines années», explique le Dr De Benedetti. Par ailleurs l’amélioration continue de la qualité de

vie va progressivement augmenter le nombre de patients âgés susceptibles de bénéficier d’un remplacement valvulaire percutanée.

Retraçons le parcours de cette intervention. Le chirurgien pratique une incision soit au ni-veau du pli inguinal soit au niveau de la pointe du cœur. Le cardiologue insère alors le cathé-ter dans l’aorte jusque dans le coeur. Une fois bien positionné, le ballonnet est gonflé afin de dilater la valve malade. Le médecin insère alors la valve biologique et la pousse au tra-vers de la valve malade. La valve, sertie sur un stent en acier, est déployée par gonflage du ballonnet. Les contrôles radiologiques et échographiques permettent de voir le bon po-sitionnement et fonctionnement de la valve. On retire le cathéter et on suture l’artère. Le patient est réveillé et extubé sur table avant de rejoindre les soins intensifs. Son hospitali-sation dure entre 7 et 10 jours.

Cette intervention est coûteuse et n’a de sens que pour des patients qui ont une certaine qualité de vie: ils ont une bonne condition physique et psychique et désirent maintenir des activités malgré cet handicap cardiaque qui les essouffle et les fatigue.

«Les complications sérieuses dans le premier mois varient entre 6 et 8 %. Je rencontre mes patients et leur famille à plusieurs reprises avant l’intervention pour bien leur expliquer l’intervention et les risques encourus. Si les risques sont raisonnables, les avantages pour des personnes actives, ayant un risque opéra-toire élevé dû à leur âge avancé, sont vraiment intéressants.» souligne Dr le De Benedetti. Les complications de l’intervention se situent plutôt au niveau des artères qui sont souvent calcifiées et de mauvaise qualité.

Cette technique prometteuse est actuellement une alternative thérapeutique pour personnes âgées et il y a fort à parier que les indications vont rapidement s’étendre ces prochaines années. Elle mérite d’être connue de tous les médecins s’occupant de personnes âgées afin d’être proposée aux patients susceptibles d’en bénéficier.

Propos recueillis auprès du Dr Edoardo De Benedetti

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10 La Tour Info n° 10 – Juin 2011

Prise en charge de la douleur dans tout le réseau La TourSoulager la douleur, noble mission que le groupe Synapse de l’Hôpital de La Tour poursuit depuis sa création en 2004. Quel bilan tirer ?«Celui d’un immense chemin parcouru, répon-dent ses représentants. Dès sa création, nous avons sollicité le label de l’association «En-semble contre la douleur», label précieux et reconnu en Europe comme au Québec. Nous l’avons reçu après une audition rigoureuse. Cependant, à l’Hôpital de La Tour, le bon tra-vail avait déjà commencé. Il a vite révélé sa di-mension et sa portée. Au-delà de notre groupe, l’ensemble du personnel est fortement sensibi-lisé à la problématique de la douleur. Chaque geste la prend en compte.»

Le 27 juin, vous êtes à nouveau audi-tionnés par l’association «Ensemble contre la douleur». Pourquoi ? «Notre travail était destiné aux malades hos-pitalisés, mission ambitieuse dès l’origine. Elle a voulu l’importance du groupe Synapse: treize infirmiers ou infirmières diplômés et spé-cialisés, trois médecins pour les chapeauter. Le groupe a fait évoluer les techniques. Il in-tervient dans la formation continue interne. Il recueille et diffuse l’information, par exemple avec son mensuel «Synapse news». Il parti-cipe à l’organisation de forums. Il est impliqué dans la première rencontre transfrontalière… Excellent travail, mais dont le centre de gra-vité demeure l’Hôpital de La Tour. L’heure est venue d’étendre le label à l’ensemble du Ré-seau La Tour, au groupe médical de Meyrin et à la clinique de Carouge. Ils le méritent pleine-ment.»

Quels avantages pour les patients ?«Nous veillons à soulager la douleur. À la sou-lager toujours mieux. À combattre chaque ma-nifestation: douleur aiguë après une opération, douleur chronique, douleur des malades at-teints d’un cancer, douleur des enfants en pé-diatrie… Nous avons donc intégré les dernières

Ensemble contre la douleur

avancées, ainsi le MEOPA, gaz anesthésiant qui la diminue. Le patient reste conscient, mais plus calme et plus serein pour les soins. Ce gaz est utilisé chez les enfants, lors des accouchements, ainsi que pour les adultes. La pédiatrie recourt également aux patchs anesthésiants Elma, ainsi qu’aux tétines à la saccharose.»

«Nous avons institué une échelle d’évaluation de la douleur appelée EVA ; nous avons mis en place des protocoles internes spécifiques. Pa-rallèlement aux solutions médicamenteuses, ils proposent d’autres tech-niques aux équipes médicales, ainsi le TENS, appareil muni d’électrodes qui trompe le cerveau et déplace ou atténue la douleur. Nous suggérons également un ensemble de médecines complémentaires: relaxation, hypnose, acuponcture. Elles apportent un soulagement intéressant.»

«Nous l’avons dit : la lutte n’est pas limitée à l’hôpital. Elle peut se pour-suivre par un suivi à domicile et des consultations au Centre Multidis-ciplinaire de la Douleur (CMD) implanté au Centre médical de Meyrin. Nous offrons également des brochures d’informations aux patients.»

«Les patients ont besoin d’écoute et d’empathie, attitude capitale dans notre réseau. Leur douleur est entendue. Indicatrice du processus de guérison, elle n’en demeure pas moins détestable et dommageable. Elle est donc prise en charge efficacement et rapidement. Notre groupe interne Synapse croit profondément à la grandeur de cette mission, et les résultats lui donnent raison. Après six années, il garde toute la fougue et la motivation des premiers jours. Par ses formations et par la chaleur des contacts, il a su les transmettre — si besoin était — aux centres médicaux de Meyrin et de Carouge. Le label décerné à l’en-semble du réseau reconnaît et récompense un très fort processus de sensibilisation, d’information et d’action.»

Propos recueillis auprès du groupe Synapse

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11La Tour Info n° 10 – Juin 2011

DIAfitDiabète

PROGRAMME DE RÉADAPTATION DIAfit POUR PERSONNES DIABÉTIQUES:}Le programme initial offre aux patients 36 séances d’activité physique (à raison de 2 à 3 fois par semaine) ainsi que des ateliers/ conférences donnés par l’équipe pluridisci- plinaire.}Ce programme est dispensé dans des centres DIAfit certifiés.}Des évaluations cliniques du patient (para- mètres biologiques, motivation, condition physique) sont effectuées au début et à la fin du programme.}Tous les coûts générés par les visites médi- cales, les examens de laboratoire, les séances d’activité physique ainsi que les ateliers sont facturés par le centre DIAfit.}Toutes ces prestations sont prises en charge par l’assurance-maladie de base.

ACTIVITÉS PHYSIQUES}Aquagym (à l’Hôpital de La Tour)}Activités physiques en salle (à l’Hôpital de La Tour)}Nordic-walking

Ces activités permettent de rencontrer des personnes vivant la même situation.

Ce programme est soutenu par la Société Suisse d’Endocrinologie et Diabétologie, les caisses-maladie, les firmes pharmaceutiques, ainsi que la Fondation pour l’amélioration de la qualité de vie des patients chroniques.

Centre DIAfit-La TourHôpital de La TourAv. J.D. Maillard 3CH-1217 MeyrinTél. +41 22 719 65 [email protected]

Equipe pluridisciplinaireDr Alain PERNET, Dr Nicole PETRICCIOLI, Dr Tatiana DANEVA, Dr Alessandra SPADA, Dr André BERGER, Elodie MARGUET, Diane CHÂTELAIN, Karin LÖRVALL, Pauline DUMONTIER, Ludivine CHAUDRON, Nicole GHENO

Ce programme est destiné aux patients qui présentent un diabète de type 2. Le but est de leur permettre de s’initier à une activité physique dans une structure encadrée par une équipe spécialisée et d’instaurer un style de vie sain.

POURQUOI DIAfit?Encourager une activité physique fait partie de la prise en charge globale des patients diabé-tiques, parce qu’elle évite la progression de la maladie et l’apparition de complications du diabète. Une activité physique régulière a un effet bénéfique sur le risque cardiovascu-laire et le bien-être.

COMMENT FONCTIONNE LE PROGRAMME DIAfit?Le programme DIAfit comprend un pro-gramme de réadaptation spécifique pour personnes diabétiques. Ce programme s’adresse tant aux personnes actives pro-fessionnellement que retraitées. Au préa-lable, une évaluation de l’éligibilité au pro-gramme (absence de contre-indications telles qu’une maladie coronarienne aiguë ou un mal perforant) est réalisée par le médecin respon-sable DIAfit.

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12 La Tour Info n° 10 – Juin 2011

Recrutement et «réseautage» social

Nouvelles technologies

es réseaux sociaux envahissent la communauté des internautes et de-viennent un mode de vie au quotidien. Le monde du travail les utilise aussi,

en particulier les gestionnaires des ressources humaines. Ils en reconnaissent l’énorme po-tentiel. Mais savent-ils optimiser l’exploita-tion ?

Les études se multiplient pour mesurer et décrire l’impact des réseaux sociaux sur le monde du travail, alors qu’un nombre crois-sant de postulants les utilise pour la recherche d’emploi. Une récente enquête de Kelly Ser-vices (1) révèle que 20% des personnes inter-rogées ont obtenu leur dernier poste grâce à Internet. Chez les employeurs, le recrutement recourt de plus en plus aux « job-boards» ou «CV-thèques». Cependant, les réseaux so-ciaux ne jouent qu’un rôle marginal.

Génération décrispée et génération classiqueL’utilisation de médias sociaux dépend beau-coup de l’âge. Ainsi, le réseautage est-il par-ticulièrement populaire auprès de la généra-tion Y, soit les jeunes de 18 à 29 ans qui ont grandi avec les médias mobiles. Cependant, au sein de La Tour Réseau de Soins SA, le recrutement reste classique pour l’instant : environ 50% via notre site (www.latour.ch) et 50% en réponse aux candidatures spontanées par voie postale. Il est vrai que les recruteurs appartiennent presque tous à la génération X. Leur «confrontation» aux réseaux sociaux s’annonce inévitable.

Les futurs jeunes employés naviguent avec naturel et sûreté dans les différents médias sociaux. De son côté, la génération X s’efforce de ne pas perdre le cap. Comment choisir entre tous, ainsi SecondLife (univers virtuel,

jeu et réseau social), MySpace (réseau de blogage), Flickr (partage de photos — plus de 5 milliards de photos hébergées), Hulu (partage de vidéos), YouTube (hébergement de vidéos — 2 milliards de vidéos vues chaque jour), Twitter (réseau social de microblogage), Facebook (réseau social — environ 500 millions de membres actifs) ?… Et n’oublions pas les réseaux professionnels comme LinkedIn (plus de 100 millions de membres) et Viadéo (35 millions de membres)… Difficile de les différencier et de désigner le plus adéquat au plan personnel ou professionnel. Selon le co-fondateur de LinkedIn, Reid Hoffman, «MySpace, c’est le bar; Facebook, c’est le barbecue au fond du jardin; LinkedIn, c’est le bureau».

Pour maints spécialistes des RH, 90% du travail intéressent la gestion des relations humaines. Les réseaux sociaux représentent donc un monde à part, certes réel, mais sur une toile virtuelle, toile habitée par une communauté d’internautes qui ne se connaissent qu’à travers elle. Ils sont jeunes; ils sont les employés de demain; ils considèrent les réseaux comme un outil de valorisation personnelle en vue d’un recru-tement. Les spécialistes en RH ne peuvent le négliger.

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13La Tour Info n° 10 – Juin 2011

Googlisation (2)

Bien que l’utilisation des réseaux sociaux par les recruteurs reste mesurée, la googlisation des candidats est courante. Face à cette ten-dance et face à l’utilisation d’Internet par le personnel sur le lieu de travail, les entreprises adoptent des approches très différentes. La plupart décident d’ignorer le phénomène: attitude dangereuse devant une «méga-ten-dance» apparemment irréversible. D’autres ont tenté de créer des semblants de réseaux sociaux internes, accessibles aux employés. Succès limité. D’autres encore ont décidé d’encourager le recours et l’utilisation des ré-seaux sociaux au travail, mais dans les limites d’un règlement ou d’une charte informatique interne. Enfin, certaines bloquent les sites. C’est le cas de La Tour Réseau de Soins.

Une telle résistance ne serait-elle pas contre-productive à long terme ? Ses conséquences sont encore mal étudiées. Sacrifie-t-elle les bénéfices d’un effet de levier propre aux ré-seaux, d’un accès quasi instantané aux infor-mations et aux contacts, d’une satisfaction des employés (équilibre vie privée - vie profes-sionnelle) et d’une augmentation éventuelle de productivité ? Nombreux sont les spécialistes en RH qui se posent la question.

Reste la sécurité, celle des internautes qui laissent des traces par leur identité «IP», celle des recruteurs en fonction du cadre légal à res-pecter (notamment la protection des données), celle de l’entreprise en cas d’exposition d’in-formations internes sensibles. Le respect du secret médical est un bon exemple.

Indéniablement, le rôle des réseaux sociaux grandit, et la magnitude des enjeux s’affirme pour les chercheurs d’emploi, jeunes inter-nautes pour la plupart. Chez les recruteurs,

la confiance reste encore faible. Pour un bon recrutement, l’essentiel demeure la communi-cation directe avec les candidats. Et la forme préférée est la conversation verbale in perso-nam. Cependant, les recruteurs ne sauraient méconnaître l’ascension des réseaux sociaux dans le recrutement de demain. Pensons déjà à la prochaine génération Z.

Michaela BubachDRH, La Tour Réseau de Soins S.A.

(1) Enquête réalisée entre

octobre 2010 et janvier 2011

via l’ensemble des sites

Internet du groupe Kelly dans

30 pays différents.

(2) Googlisation:

Transformation de la vision

du monde à travers le moteur

de recherche Google, lequel

dispose de 70 % du marché.

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Une palette de prestations médicales élargie, dans de nouveaux locaux

a Tour Réseau de Soins SA inaugure un nouveau centre d’en-doscopie. Il ouvre ses portes début juin et vient compléter son offre dans la prise en charge des maladies du tractus digestif. Tour d’horizon des nouveautés en gastro-entérologie à l’Hôpital

de La Tour.

Un pôle de compétences gastro-entérologique et pneumologiqueCe centre d’endoscopie permettra de réunir les examens endosco-piques en gastro-entérologie et en pneumologie. Pour des raisons pra-tiques et logistiques, la plupart des centres hospitaliers d’endoscopie réunissent ces deux disciplines dans un seul et même lieu, en raison de certains points communs dans les procédures, du savoir-faire infirmier nécessaire et de la sécurité renforcée, enfin de la réunion des appa-reils perfectionnés en un seul emplacement. L’Hôpital de La Tour et la Clinique de Carouge développent ainsi un pôle de compétences à la hauteur de l’augmentation constante de ces activités, de l’attente des médecins avec lesquels nous travaillons en général et des patients en particulier.

Un confort et une sécurité améliorésLe centre d’endoscopie offrira ainsi un confort et une sécurité supplémen-taires aux patients. Dans des locaux spacieux et regroupés, les médecins et les infirmières spécialisés pourront assurer une prise en charge de qua-lité des patients dès leur arrivée et durant les procédures endoscopiques. Ils assureront une surveillance optimale après les examens. De plus, les patients pourront bénéficier d’une pièce pour se changer avant l’examen ainsi que d’une salle de repos et de surveillance après la procédure. Notre objectif est d’améliorer constamment notre plateau technique et de propo-ser des examens de qualité dans un environnement sécurisé et agréable.

Des spécialistes en examens endoscopiquesLes Docteurs Berj Armenian et François-Xavier Troillet réalisent les exa-mens endoscopiques courants: oesogastroduodenoscopie, ileo-colos-copie et vidéo-capsule endoscopique. Cette capsule permet d’exami-ner le petit intestin dans son ensemble. La procédure est indolore; elle implique l’ingestion d’une petite capsule dotée d’une camera qui filme la muqueuse du petit intestin. Nos gastro-entérologues pratiquent aussi des hémostases endoscopiques en urgence lors d’hémorragies diges-tives hautes ou basses; ils sont ainsi amenés à collaborer souvent avec les services des urgences et des soins intensifs. De plus, des procé-dures endoscopiques interventionnelles telles que le cathétérisme rétro-grade des voies biliaires, les dilatations des sténoses du tube digestif et des voies biliaires et la pose de prothèses lors de rétrécissements tumo-raux sont également pratiqués à l’Hôpital de La Tour. La Tour Réseau de

Soins SA veut offrir prochainement une com-pétence supplémentaire en écho-endoscopie digestive. Cette procédure permet, au moyen d’une sonde d’échographie placée à l’extré-mité de l’endoscope, de localiser certaines tu-meurs, de déterminer leur taille, leur extension et de pratiquer des ponctions. Les données sont souvent indispensables pour la suite de la prise en charge onco-chirurgicale. La gastros-tomie percutanée endoscopique (PEG) peut être également pratiquée dans notre centre lorsqu’une alimentation par voie orale se révèle insuffisante ou impossible. Enfin, dans le cadre de la prise en charge de l’obésité modérée, la pose de ballons gastriques provisoires par voie endoscopique peut être proposée. L’Hôpital de La Tour a mis en place le Groupe Pluridis-ciplinaire de l’Obésité, le GPO, pour répondre à la demande de plus en plus importante des malades obèses.

Sédatif rapide pour de courtes interventionsToujours dans le but d’améliorer le confort des patients et la sécurité durant les procédures endoscopiques, les spécialistes de La Tour Réseau de Soins SA vont adopter très prochai-nement une sédation par Propofol. Le Propofol est un anesthésique intraveineux de courte du-rée d’action; il peut être utilisé en endoscopie digestive de manière sûre et confortable pour les patients. Notre équipe médicale et infir-mière suit actuellement une formation théo-rique et pratique en compagnie de nos mé-decins anesthésistes afin de pouvoir proposer ce nouveau mode de sédation dès septembre 2011. Grâce au nouveau centre d’endoscopie digestive et pneumologique, notre palette de prestations sera élargie; l’équipe médicale et infirmière sera également agrandie. Ainsi of-frons-nous à nos patients une qualité de soin, une sécurité et un confort toujours améliorés.

Propos recueillis auprès du Dr Berj Armenian et du Dr François-Xavier Troillet

L

Gastro-entérologie

Page 15: La Tour Info 10

Les progrès permanentsode de vie ? Démographie ? Vieillissement de la population ? Myriade de substances toxiques nouvelles et omniprésentes ?

Rayonnements et radiations ? Facteurs gé-nétiques ?… Il est difficile d’isoler les causes de l’actuelle augmentation des cas de cancer. Heureusement, les moyens de lutte se multi-plient, et leur efficacité grandit considérable-ment. Interrogeons le Dr Michel Forni, oncolo-gue à la clinique de Carouge.

«Avant de lutter, sachons pratiquer la préven-tion attentive et les dépistages précoces. Ce bel axiome, nous ne saurions trop le rabâcher. Prévention: les habitudes à combattre sont archi-connues: tabac, alcool, alimentation né-gligente, grillades charbonneuses, excès de soleil… Ajoutons beaucoup d’autres causes moins importantes, peut-être, mais plus insi-dieuses. A contrario, faut-il refaire l’éloge des fruits et légumes, des fibres ou de l’exercice régulier ? Quant au dépistage, nous savons tous qu’il doit intervenir tôt. La probabilité de guérison s’en voit grandement accentuée. Le dépistage systématique concerne avant tout les tumeurs du sein, du col de l’utérus, de la prostate, du colon et de l’épiderme pour les mélanomes. Dans le cas du sein, la grande dé-fense préventive demeure la palpation régulière et la mammographie. Aujourd’hui, le médecin prend en compte les possibles récurrences familiales. Il peut alors rechercher a priori des anomalies chromosomiques, des mutations génétiques de prédisposition. Il existe en effet des gênes associés à des tumeurs (les BRCA1 et BRCA2). Leur mutation est significative de risque. Dans certains cas, une chirurgie pro-phylactique sera même indiquée. Le médecin sait également de mieux en mieux mesurer les risques de récidive après traitement. Des tests nouveaux, mais encore coûteux, il est vrai, (On-cotype ou Mammaprint) mettent en lumière les seuils à partir desquels il faut intervenir. Quant à aux traitements – chirurgie, radiothérapie,

chimiothérapie, hormonothérapie – eux aussi ne cessent de s’affiner. La robotique peut limiter l’étendue invasive de certaines interventions. Lors de l’exérèse d’une petite tumeur mammaire localisée, la radiothérapie intra-opératoire peut remplacer les longues séances post-opératoires. Une seule irradiation en cours d’opération suffit.

Pour la prostate, le dépistage systématique (toucher rectal et dosage régulier du PSA) a prouvé une heureuse incidence sur de vastes popu-lations. Aujourd’hui, des tests plus précis sont en cours d’évaluation.

Ainsi, pour chaque organe et chaque type de tumeur, les progrès sont incessants. Nous serions tentés de dire «pour chaque patient». La mé-decine aborde en effet l’ère de traitements sur mesure, un domaine très complexe, mais prometteur. Il verra une manipulation favorable de cer-tains gènes personnels. «D’ici cinq ou dix ans, nous ne traiterons plus le cancer ou certains cancers comme aujourd’hui. Des révolutions sont en marche, conduite par l’ère des biomarqueurs qui vont permettre d’affi-ner le traitement et le contrôle biologique, ainsi que le génétique.»

Propos recueillis auprès du Dr Michel Forni

M

Oncologie

15La Tour Info n° 10 – Juin 2011

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16 La Tour Info n° 10 – Juin 2011

n considère qu’une personne sur trois agée de plus de 65 ans tombe au sol au moins une fois par an, quel que soit l’endroit où elle réside, domicile ou institution de santé. Ces chutes sont la conséquence d’un affaiblissement général de

la personne. Dans de nombreux cas, il existe des facteurs majorant en-core le risque de chutes: certaines pathologies telles que la démence ou la maladie d’Alzheimer, une polymédication pouvant entraîner déso-rientation ou somnolence, des troubles loco-moteurs tels que l’arthrose, ou tout simplement un environnement mal adapté.

Il est de notre devoir d’essayer de limiter ces chutes dont les conséquences peuvent être dramatiques. C’est pourquoi nous avons mis en place au sein de notre réseau de soins un «Programme de prévention des chutes» afin d’en limiter au maximum leur nombre auprès de nos patients hospitalisés. Le but de ce programme est d’identifier dans un premier temps les patients présentant un risque important de chute, puis de mettre en place des me-sures adaptées à chacun d’eux. A l’entrée du patient, selon son âge, l’équipe soignante remplit une grille reprenant les principaux facteurs de risque (pa-thologie, antécédents de chute, difficultés à marcher,…) et obtient un score qui l’oriente sur les mesures préventives à prendre. Cela peut être un simple rappel de règles de base comme par exemple le fait de laisser une lumière allumée la nuit pour éclairer le chemin des toilettes, de s’assurer qu’il n’y a pas d’obstacle au sol ou de laisser un tabouret à proximité du lavabo. Nous fournissons également aux personnes qui le souhaitent des chaussettes an-ti-dérapantes permettant un déplacement sécurisé.

Pour les patients présentant un risque élevé de chutes, nous proposons un système appelé Optiscan qui par le biais d’un faisceau infra-rouge permet d’avertir immédiatement l’équipe soignante lorsqu’un patient se lève seul de son lit afin de lui apporter de l’aide. Nous avons également à disposition des lits surbaissés dont la hauteur est de 19 cm en position basse (contre 37 cm pour les autres lits). Tout le personnel soignant est sensibilisé au risque de chutes de certains patients. Depuis la mise en place du programme de prévention, nous avons les outils nécessaires pour garantir la sécurité de nos patients. Certes nous ne pourrons éviter toutes les chutes mais notre but est d’en réduire le nombre de façon si-gnificative et d’en limiter les conséquences.

Estelle Dubois, Infirmière Responsable de Nuit

}1er prix: Prévention des chutes patients – Mme Estelle Dubois}2e prix: Télétri – Sum}3e prix: Tous ensemble pour une vie – Soins intensifs}4e prix: Réa 44 – Urgences Carouge}5e prix: Réorganiser la sortie des patients – UCG – L’ascension vers la guérison passe aussi par la nutrition

}Prix Coup de cœur: Au secours, je suis perdue ! Codage médical Formation et évaluation de l’aide en endoscopie

}Prix de participation: Le CMD au CMM

Vivre mieux avec une maladie chronique

Le soin, mode d’emploi

L’IOA – Sum Carouge

Transmissions ciblées – UCO

Patients sous monitoring cardiaque – Carouge

Vestiaires – bloc opératoire

NoPainSum – Sum

Quali+ (hors concours)

}Meilleur poster Jury: L’ascension vers la guérison passe aussi par la nutrition

}Meilleur poster Prix Public: Le CMD au CMM

OEchos

Attribution des prix Journée Qualité 2010

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Certificat de Formation Continue en Restauration et Service HospitalierEn 2006, une enquête a permis de préciser les attentes prioritaires de nos patients en ce qui concernait l’accueil, les pratiques hôtelières, l’art de l’hospitalité… Plusieurs années de mise au point en partena-riat avec l’Ecole Hôtelière de Genève ont conduit à un programme spécifique dispensé par une équipe pluridisciplinaire comprenant médecins, cadres et infirmiers avec la collaboration de l’Office Can-tonal de la Formation Professionnelle. Ce programme destiné aux aides-hospitalières, comprend 5 modules: nutrition, restauration hospitalière, hygiène hospitalière et accueil et communication. Au-jourd’hui, cette formation a dépassé le cadre de notre hôpital, répon-dant à une demande qui n’existait pas en Suisse. Le 17 juin 2010, la première volée a obtenu le Certificat de Formation Continue en Restauration et Service Hospitalier, et la deuxième se prépare déjà pour la session qui démarre en octobre prochain.

Liste des personnes ayant obtenu le certificat:Lucie Barbieri (UCD) | Najoua Ben Chalbia (UCP) | Yann Beuzit (UCG) | Astrid Bytyqi (UCD) | Chantal de Freitas (Carouge) | Mathilde de Sousa (UCO) | Olga Lima da Silva Juille (Maternité) | Sandra Marbezy (Pool) | Beatriz Tauxe(Carouge) | Sabine Tritten (Maternité)

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Les trois fondateurs de l’Hôpital de La Tour: René Feuardent, Roger Hofer et Jo Bugmann

Le Docteur Roger Hofer n’est plusLe Dr Roger Hofer nous a quitté le 11 décembre 2010. Rendons hommage à l’ami, et rappelons le rôle qu’il a joué dans la genèse de l’Hôpi-tal de La Tour et dans l’évolution de la méde-cine genevoise. Voici une cinquantaine d’an-nées, trouver des locaux professionnels était déjà difficile pour les jeunes médecins. Avec le Dr Hofer, nous avions donc réuni quelques confrères dans l’intention de construire à Champel un immeuble destiné à nos futurs cabinets. Un soir de 1964 ou 65, il me ren-contre dans la cour et me demande à brûle-pourpoint: «Est-ce que tu aimerais construire un hôpital ?» Surpris bien sûr, je le laisse tout de même exposer son projet et, finalement, je mords à l’hameçon…

Un petit groupe se constitue: à part lui et moi, l’architecte Fausto Ambrosetti, découvert par Hofer, et un chirurgien, Jo Bugmann. Le travail préparatoire réunit le quatuor tous les lundis soirs. L’idée originale du Dr Hofer était de créer un établissement hospitalier privé. Il le voyait en banlieue genevoise, mais ne préjugeait pas d’une localisation exacte. L’établissement serait ouvert à tous les praticiens sans exiger d’eux une participation financière telle qu’elle existait dans d’autres cliniques privées. En 1973, le site de Meyrin est trouvé. On connaît la suite.

Le Dr Hofer avait toujours des projets en tête, et il était doué d’une habileté manuelle hors du commun. N’a-t-il pas construit sa maison de Choulex à partir d’un hangar agricole, et n’a-t-il pas réalisé un voilier de 10 m en acier ?

Pour l’Hôpital de La Tour, le Dr Hofer a assuré une consultation dermatologique très appré-ciée, tant par les malades que par ses confrères.

Les cendres de notre ami reposent sur la côte escarpée de la Costa Brava, à la Escala, face au paysage cher à son coeur.

Dr René Feuardent

Journée Mondiale de l’hygiène des mainsComme chaque année, est organisée sous l’égide le l’OMS, la journée mon-diale de l’hygiène des mains visant à promouvoir la friction hydro-alcoolique des mains lors des soins. Le 5 mai 2011, dans de nombreux hôpitaux des pays adhérents, des animations ont été mises en place. L’Hôpital de La Tour et la Clinique de Carouge ont proposé toute la journée des ateliers pédagogiques et ludiques tels que la désinfection des mains sous une lampe fluorescente afin que chacun teste sa pratique.

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18 La Tour Info n° 10 – Juin 2011

L’Hôpital de La Tour et son Réseau de Soins constituent un centre im-portant pour la médecine hospitalière et ambulatoire à Genève. Dans l’esprit de certains, un hôpital privé serait axé essentiellement, voire uniquement, sur des activités lucratives. La plupart des médecins de La Tour travaillent beaucoup plus que les 35, 41 ou 50 heures qui sem-blent constituer aujourd’hui la norme. Il m’a paru intéressant de leur demander s’ils ont, en plus de leur pratique quotidienne, des activités humanitaires à l’étranger, publient des articles médicaux, donnent des conférences, organisent des réunions, suivent des cours, collaborent à la relecture pour de grandes revues. Voici un résumé de leurs réponses pour la période 2009-2010.

Dr Antoine Bloch, Directeur médical

Dr M. BEDNARKIEWICZ: Séminaires aux faculté de médecine de Tbilisi (Géorgie) et Genève | Programme de chirurgie cardiaque en Géorgie | Correcteur pour le Journal of Vascular Surgery.

Dr I. BENNANI: Colloque de formation continue: «Diabète et cœur».

Dr A. BERGER: Colloques de Genolier sur le diabète | 2ème Forum médical publique: «Le diabète au quotidien» | Colloque de formation continue «Diabète et cœur» | Initiation du projet Diafit | Fondateur et Directeur de SOSMed La Côte | Médecin agréé à la Policlinique médicale Universitaire du CHUV.

Dr A. BLOCH: Organisateur de la réunion «Problèmes médico-légaux en pratique courante» | Participation au cours «Error and Risk Analysis» de la Fondation pour la sécurité des patients et la mise en œuvre d’une analyse systémique | Correcteur pour les revues «International Journal of Cardiology» et «Cardiology» | Président du Jury du Prix de la Fondation de La Tour pour la Recherche cardiovasculaire.

Dr O. BROCCARD: Collaboration avec l’Hôpital de La Tour pour le rapatriement de patients accidentés ou malades à l’étranger.

Dr S. CHAUVET: Publication de «Vivre avec une migraine, 10 histoires pour mieux comprendre» | Présentations en Haute-Savoie et Ain | Participation au Forum «Ensemble contre la douleur» | Participation aux consultations céphalées et douleurs chroniques du Centre Hospitalier Régional d’Annecy.

Dr G. CHICK: Publication dans EMC et participation à 2 livres de chirurgie de la main | Communications et conférences à Genève,

Bienne et Séoul | Missions au Nicaragua et au Togo.

Dr St. CIARONI: Publication dans la Revue médicale suisse | Membre actif de la commission d’éthique genevoise pour la recherche clinique ambulatoire.

Dr E. De BENEDETTI: Publications dans «American Heart Journal» et «Revue médicale suisse» | Présentations et conférences à Genève, Marrakech, Meyrin, Nice | Investigateur principal du Registre Stent Resolute | Missions humanitaires à Djakovë, Kossovo.

Dr H. DONG: Orateur en 2009, 2010 et 2011 aux Journées de perfectionnement en médecine chinoise à Bâle | Responsable en Suisse Romande pour l’enseignement aux médecins de l’acupuncture et de la médecine traditionnelle chinoise | Publication dans l’American College of Obstetricians and Gynaecologists | Participation au livre «New Perspectives on Chinese Herbal Medicine» | Collaboration au sein de la Fondation genevoise pour la formation et la recherche médicales.

Dr H. DURUZ: Publication dans la Revue suisse de médecine | Réédition en cours de l’ouvrage «Traumatologie de l’appareil moteur, stratégie pour le médecin de premier recours» | Conférences à Thonon et Meyrin.

Dr N. JACQUELIN-RAVEL: Conférences à Genève, Meyrin, La Lignière, Yverdon | Coordinatrice principale du projet «OncoNut» consacré à l’optimisation de la prise en charge nutritionnelle des patients atteints de cancer aux Hôpitaux Universitaires de Genève | Auteur de plusieurs Posters et Abstracts pour l’ESPEN (the European Society for Clinical Nutrition and Metabolism

Publications 2010 des médecinset actions humanitaires

Réseau La Tour

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| Membre du groupe qualité de l’association OncoRéha | Première diplômée suisse de «Certificate of Advanced Studies in Clinical Nutrition» (Université de Berne) | Diplôme de management des Institutions de Santé de la HEC de Genève | Formation Error and Risk Analysis.

Dr O. KHERAD: Etudiant en Master de santé publique et recherche clinique de la London School of Hygien and Tropical Medicine | Publications dans «Chest», «Praxis», «Journal of Medical Case Reports» et «BMC infectious disease» | Presentations dans des congrès à Miami, Barcelone et Bâle.

Dr P. B. MAHLER: Conférences à Dublin et Lausanne | Enseignement pré et postgradué en médecine du sport à Genève et Lausanne | Conseiller et expert pour plusieurs associations | Publications dans le «Journal of Injury Control and Safety Promotion» et dans «Swiss Medical Weekly».

Dr M. PECHERE: Présentations dans des congrès à Dakar et Bâle | Consultations de dermatologie et enseignement par internet pour les pays du tiers monde | Rédaction de chapitres dans le livre «Dermatologie et infections sexuellement transmissibles» et dans «Urgences à domicile».

Dr A. PERNET: Nombreuses conférences et séminaires à Lausanne (dont CHUV) et Genève (dont HUG) | Formation et diplôme DIAfit.

Dr R. ROBYR: Organisation d’un cours d’échographie gynécologique à Lausanne.

Dr Ph. URBAN: Chargé de cours à la Faculté de Médecine de Genève —Publications d’articles dans «American Heart Journal», «Swiss Medical Weekly»,

«Europace», « Indian Heart Journal», «Cardiovascular Medicine», «Acute Cardiac Care». Publication de nombreux abstracts | Plusieurs projets de recherche en cours | Nombreuses conférences et présentations à Mannheim, Tel-Aviv, Marseille, Barcelone, San Francisco, Dijon, Lausanne, Zermatt, Paris, Genève | Codirecteur du Centre Européen de Recherche Cardiovasculaire | Membre de l’Editorial Board de: «European Heart Journal», « Indian Heart Journal», «EuroIntervention Journal», «Médecine Cardiovasculaire» | Correcteur pour «American Heart Journal», «American Journal of Cardiology», «British Heart Journal», «Cardiology in the Elderly», «Catheterization and Cardiovascular Diagnosis», «Catheterization and Cardiovascular Interventions», «Circulation», «European Heart Journal», «European Journal of Clinical Pharmacology», «Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique», «Heart», « Intensive Care Medicine», « International Journal of Cardiac Imaging», «Journal of the American College of Cardiology», «Réanimation Soins Intensifs Médecine d’Urgence», «Swiss Medical Weekly», «Lancet».

Dr V. VELEBIT: Programme de chirurgie cardiaque à Tbilisi, Géorgie | Présentation au congrès bosniaque de cardiologie | Correcteur pour l’«European Journal of Cardiothoracic Surgery».

Dr A. B. YOUNOSSIAN: Publication dans l’«European Respiratory Journal» | Plusieurs conférences à Genève (dont HUG) | Cours d’initiation à l’ultrasonographie pour l’urgentiste et le réanimateur | Diplôme interuniversitaire de physiologie et pathologie du sommeil Université de Grenoble.

Dr M. ZIMMERMANN: Privat-docent à la Faculté de Médecine de Genève | Publications d’articles dans «American Journal of Cardiology», «PACE», «Heart Rhythm», «Europace». Publication de nombreux abstracts | Plusieurs projets de recherche en cours | Présentations et conférences à Avenches, Berlin, Champéry, Genève, Lausanne, Le Noirmont, Lucerne, Nice, Payerne, Porrentruy, St.Gall, Yaoundé, Villars-sur-Ollon, Zermatt | Participation aux colloques du Département de Médecine et des Services de Cardiologie et de Chirurgie cardiaque | Participation au cours de formation postgraduée et continue de l’Hôpital de Neuchâtel | Organisateur des cours de perfectionnement en rythmologie aux Diablerets | Organisateur des 25e et 26e Rencontres cardiologiques franco-suisses de La Tour | Enseignement de la cardiologie au Cameroun | Enseignement de l’ECG aux étudiants de la Faculté de Médecine de Genève | Correcteur pour le «Journal of Cardiovascular Electrophysiology», le «Journal of the American College of Cardiology» et le «Journal of Electrocardiology».

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Clinique de CarougeLa Tour

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Nombre d'hospitalisationsde jour

2004 20052001 2002 2003 2007 2009 201020082006

Clinique de CarougeLa Tour

Bilan de l’année

Un solide exercice 2010

20 La Tour Info n° 10 – Juin 2011

Admissions

Hospitalisations

de jour

Bond de 6,1% par rapport à 2009, une belle performance au niveau du réseau. Nous la devons surtout à l’hôpital (+6,7%), alors que la Clinique de Carouge reste stable.

Diminution moyenne de 1,8%. L’Hôpital de La Tour a connu une légère progression, soit 27 cas supplémentaires, alors que la Clinique de Carouge diminuait de 67 cas. Globalement, les hospitalisations d’un jour se stabilisent autour de 2’200 cas pour les dernières trois années. À noter que les volumes comparativement moins importants depuis 2006 résultent d’une reclassification. En effet, les cas de chimiothérapie figuraient antérieurement dans la statistique des hospitalisations d’un jour. Ils sont passés dans celle des traitements ambulatoires.

Belle année 2010. Une nouvelle fois, les résultats du Réseau de Soins La Tour SA récompensent la qualité: celle de l’hospitalité et surtout celle des soins. La politique d’investissements importants et réguliers porte ses fruits. Patients et médecins s’en félicitent. Aux améliorations techniques et architecturales, s’ajoute l’achat de nouveaux systèmes et matériels très performants. Quant à la tradition de courtoisie, d’accueil et de confort hôtelier, elle participe nettement à la réputation du réseau. Coup d’œil sur les chiffres.

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Durées moyennesde séjours(en jours)

Clinique de CarougeLa Tour

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2008 2009 20102007

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Nombre denaissances La Tour

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Nombre totald'interventions chirurgicales

2004 20052001 2002 2003 2007 2008 2009 20102006

Clinique de CarougeLa Tour

21La Tour Info n° 10 – Juin 2011

Durée moyenne des séjours

Naissances

Interventions chirurgicales

Tendance générale: la durée des hospitalisations post-opératoires ne cesse de diminuer. Les techniques nouvelles et les progrès de la chirurgie le permettent. Recul moyen: 3,8%. Nous devons le relativiser, car il intervient sur la phase élevée d’un cycle de plusieurs années.

La superbe maternité rénovée comble l’attente des obstétriciens et des futures mères. Résultat: une nouvelle avancée. Elle s’élève à 13% par rapport à l’exercice 2009, lui même marqué par un bond de 17%. Si l’on compare aux années précédant la rénovation, ce bond atteint 44%.

Pour l’ensemble du réseau, l’augmentation du nombre d’interventions s’établit à 3%.

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Autres chargesd'exploitation

Salaires &charges sociales

Médicaments & matériel médical

Honorairesmédicaux

±48%±12%

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22 La Tour Info n° 10 – Juin 2011

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Chiffre d'affaires total(revenu net)en millions de fr.

Chiffre d'affaires ambulatoireet hospitalisation de jourChiffre d'affaireshospitalier du réseau

2004 2005 20092001 2002 2003 20102007 20082006

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Salaires et charges sociales+ honorairesen millions de fr. Réseau La Tour Genève

2004 20052001 2002 2003 2007 2008 2009 20102006

Chiffre d’affaires

Salaires et charges sociales

Le chiffre d’affaires du Réseau de Soins La Tour augmente de 3,9% (dont 4,4% pour le secteur hospitalier, grâce à l’accroissement du nombre d’admissions). La part de l’ambulatoire grandit de 2,7%.

Chaque année, la masse salariale augmente. L’exercice 2010 connaît une hausse de 2,7%. Elle s’ajoute aux 4% de 2009.

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23La Tour Info n° 10 – Juin 2011

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Coût des médicamentset du matériel médicalen millions de fr. Réseau La Tour Genève

2004 20052001 2002 2003 2007 2008 2009 20102006

Investissementsen millions de fr.

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Routine Bloc opératoire Imagerie Rénovation maternité et Unités de soins

2004 2005 2007 2009 201020082006

Médicaments et matériel médical

Investissements

Nouvelle hausse importante. Située à 8,1%, elle dépasse celle des admissions et s’explique par la course constante à l’innovation.

2010 marque une pause relative après la pointe de 2008 et 2009. Cependant l’effort demeure notable. Presque 12 millions de francs alimentent les dernières phases du chantier de rénovations.

Page 24: La Tour Info 10

Av Cardinal Mermillod 11227 CarougeT: 022 309 45 45

Promenade des Artisans 24CH-1217 Meyrin / GenèveT: 022 719 74 00

Avenue J.-D. Maillard 3CH-1217 Meyrin/GenèveT: 022 719 61 11

URGENCES 24/24HURGENCES du lundi au vendredi, de 8h à 19 hURGENCES 24/24H

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