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Palmarès employeur
• L'étude Palmarès employeurs 2010 menée
par RegionsJob avec l'Express et l'ANDRH
(sous contrôle d'OpinionWay) désigne BNP
Paribas comme "entreprise la plus attractive"
de France et d'Ile-de-France.
• 1391 entreprises étaient concernées par
cette étude réalisée de juillet à septembre
2010 sur les sites lexpress.fr et
regionsjob.com.
• Les interviewés les ont notées en fonction de
plusieurs critères regroupés en 6 catégories :
l’opinion globale, 4 critères RH et la fierté de
travailler pour son entreprise.
• BNP Paribas a obtenu 7,9 sur 10 et est
particulièrement bien notée sur l'équilibre vie
professionnelle/vie privée et sur
l'engagement sociétal.
• Présent sur tout le territoire, le groupe
prévoit 3300 embauches en France cette
année.
Paris en ligne
• Quatre mois après la libéralisation des paris en
ligne s’ouvre le Monaco iGaming Exchange,
premier salon des jeux en ligne.
• C’est l’occasion pour les acteurs du marché de
dresser un premier bilan. Selon l’Arjel
(l’Autorité de Régulation des Jeux En Ligne) la
libéralisation est un succès, avec un quart des
mises passées dans la légalité (250 M€ de mises
légales).
• Alors que les paris hippiques restent conformes
aux prévisions, le football, présenté comme la
star des paris sportifs, ne représente que 56%
des sommes jouées (contre 70 à 80% attendus).
• Le fiasco français lors de la dernière Coupe du
monde de football est avancé comme l’une des
raisons de ce faible pourcentage.
• Quant au poker, les chiffres ne sont pas encore
communiqués mais le marché est considéré par
l’Arjel comme « plus vivant que ceux des paris
sportifs et hippiques ».
Les Français et la pub
• Le fossé entre les Français et la publicité se
creuse, selon l'étude annuelle Australie-TNS
« Publicité et Société ».
• Dans un contexte de morosité générale, la
perception qu'ont les Français de la publicité
continue de se dégrader.
• En effet, la note globale sur 10 attribuée par
les sondés à la publicité baisse d'année en
année. Elle est de 4,2 en 2010 vs 4,7 en 2004.
• Les Français sont de plus en plus nombreux
(80% des sondés) à penser que la publicité
est «source d'ennui» et 52% (contre 47% en
2009) y prêtent de moins en moins attention.
• Globalement, les publiphobes (34% des
sondés vs 32% en 2009) sont en constante
progression, alors que le nombre de
publiphiles diminue encore un peu plus (14%
vs 16% en 2009).
L’œil de Né Kid sur l’étude d’Australie
et la publiphobie
• Même s’il est indéniable que la pub s’adonne plus volontiers aujourd’hui au hard-selling et à la promo, il n’est pas certains qu’un retour à l’âge d’or séguélien d’une pub séduisante, voire spectaculaire, soit la panacée.
• D’abord parce que l’étude d’Australie montre que les gens veulent avant tout être traités en êtres intelligents, ce que la pub ne garantit pas toujours, que la faute incombe à l’annonceur ou à son agence…
• Mais la publiphobie se nourrit aussi de l’impression d’être traqué et observé. Les nouveaux outils de retargeting sont repérés par les gens… et fortement rejetés. Et les développement du ciblage comportemental – dont les grands acteurs du net se défendent mollement ! – ne vont pas améliorer les choses.
Les nouvelles pratiques alimentaires
• L’alimentation est un besoin élémentaire,
figurant à la base de la célèbre pyramide des
besoins de Maslow.
• Ce dénominateur commun à l’espèce humaine
est un formidable objet d’étude, offrant un
miroir à peine déformé des pratiques
socioculturelles d’une société.
• Cette semaine, en écho au SIAL 2010, la veille
de Né Kid vous propose un petit voyage dans le
temps, par le prisme de nos assiettes.
Les nouvelles pratiques alimentaires
• En nous promenant dans la France depuis les
années 50, nous retracerons une dizaine de
grands évènements historiques dont notre
assiette s’est fait le relais.
• Même si de nombreuses études montrent que
les habitudes alimentaires changent très
lentement, elles n’en constituent pas moins un
intéressant marqueur de l’air du temps.
• Vous ne regarderez plus jamais votre sandwich
comme avant.
Mise en perspective
• Afin de mieux appréhender le point de départ de ce point de vue, replongeons nous dans le contexte des années 50.
• L’humanité se remet péniblement du second conflit mondial, avec ses horreurs et ses privations.
• Malgré les progrès sociaux apportés par la révolution industrielle, la France de l’après-guerre demeure rurale, religieuse, patriarcale, traditionnelle et repliée sur elle-même.
• L’Europe est encore un projet politique et les femmes viennent d’obtenir le droit de vote.
En l’espace d’un demi siècle, notre assiette a
assisté à une foule de changements
Enrichissement
Libération
de la femme
Désindus-
trialisation
Exode rural
Fin de la
famille
Accélération
et mobilité
Mondialisation
Société de
consommation
Gourmétisation
Durée de
vie
Individu
L’enrichissement et la prospérité
• Le débat sur le pouvoir d’achat ne
parvient pas à dissimuler
l’augmentation du niveau de vie des
50 dernières années.
• Rationnement et privations
semblent bien loin.
• Les questions sur la « malbouffe »
sont récentes : l’industrialisation
agro-alimentaire a été accueillie
comme un progrès. Elle offrait la
garantie d’un standard de qualité.
• Elle a par ailleurs assuré l’accès à
une large variété d’aliments auprès
du plus grand nombre.
L’exode rural
• Le déclin brutal de la pratique du potager, dû à la disparition des jardins. On note toutefois un regain d’intérêt ces 10 dernières années, consécutivement aux questions sur la malbouffe et à la vogue du bio.
• Et il y a une distanciation croissante entre l’origine et l’aliment. On a tous entendu parler des poissons vus par la génération Findus, mais beaucoup de gens ne savent pas comment pousse un artichaut…
• L’exposition Bon Appétit à La Villette témoigne de ce besoin de reconnecter la matière première avec la nourriture transformée.
La désindustrialisation
• La tertiarisation des emplois a
réduit l’importance de la force
physique dans les tâches.
• Un ouvrier avait besoin d’environ
3000 calories quotidiennes au
début du 20 siècle, tandis qu’un
employé de bureau se contente
d’environ 1900 calories*.
• Les nouveaux rythmes de la vie de
bureau favorisent d’ailleurs les
repas tout fait – que l’on prend sur
le chemin du retour, d’où l’effet sur
l’implantation de la distribution – et
ont réduit les temps de préparation.
* Source : Francoscopie 2010
L’accélération et la mobilité
• Ce thème ultra-contemporain dont la veille se fait fréquemment le porte-parole passe également par des changements alimentaires.
• La durée des repas hors-domicile a baissé (de 1h38 en 1975 à 38 minutes actuellement) et le succès du sandwich ne se dément pas (1 repas sur 7 est pris hors-domicile).
• En outre, la fréquence d’alimentation augmente : de 3 repas par jour (et la composition entrée/plat/dessert tend à se simplifier) à 6 occasions de manger quotidiennes* (jusqu’à 13 chez les Américains !).
• 92% des Français grignotent.
* Source : Gira
La libération de la femme
• Aujourd’hui, la majorité des
ménages possède un lave-linge ou
un aspirateur, avec pour effet direct
une économie de temps
substantielle.
• Aux cuisines, les ménages disposent
en moyenne de 5 appareils de PEM (petit électroménager).
• Les repas prennent donc moins de
temps à préparer et malgré une
prépondérance encore très forte de
l’implication des femmes dans leur
confection (91%), près d’un homme
sur deux dit « participer » à la
préparation des repas.
La f(a)in de la famille
• On compte 15M de célibataires en
France.
• Ce chiffre dénote la déliquescence
de modèle familial traditionnel, dont
le taux de divorce et de familles
recomposées se font les témoins
indirects.
• En résulte une préférence pour les
produits transformés et prêt-à-
manger (41% des dépenses pour les
viandes, poissons et légumes).
• De manière générale, trois quarts
des achats alimentaires sont prêts-
à-l’emploi*.
* Source : Credoc
La mondialisation
• Il y a 50 ans, certains aliments étaient impossibles à trouver (fruits exotiques…), sans compter ceux qui n’étaient pas encore arrivés sous nos latitudes (hamburgers, sushis…)
• En l’espace d’un demi-siècle, la mondialisation a élargi la palette de saveurs à notre disposition.
• Plus des trois quarts des Français consomment occasionnellement des produits world food*.
• Notons par ailleurs que l’outil phare de calcul de la parité de pouvoir d’achat est le big mac index (inventé en 1986) : un sandwich dont personne n’avait entendu parler avant l’arrivée de McDonald’s dans l’Hexagone.
* Source : Francoscopie 2010
La gourmétisation
• Plusieurs indicateurs corrélés à
l’augmentation du niveau de
prospérité illustrent le rapport
hédoniste à l’alimentation.
• Il suffit pour s’en persuader de noter
le succès des MDD premium de type
Monoprix Gourmet ou de la réussite
du repositionnement « luxury food »
de Fauchon.
• En 50 ans, la part de l’alimentation
dans les dépenses totales des
foyers est passée de 29 à 13%.
• Parallèlement, les dépenses
alimentaires hors-domicile ont bondi
de 10% en 1965 à 22% en 2009.
L’augmentation de la durée de vie
• Ce n’est pas le débat sur la réforme des retraites qui nous donnera tort : l’augmentation de la durée de vie s’exprime dans la conscience de la dimension santé de l’alimentation.
• 2/3 de nos concitoyens se disent prêts à payer plus pour des aliments présentant des vertus santé*.
• La consommation d’alcool continue son inexorable déclin (rien qu’entre 2000 et 2005, un million de Français ont arrêté de boire du vin), suivie de près par le tabac (on fume – en apparence ? – 2 fois moins qu’en 1970).
* Source : Francoscopie 2010
La société de consommation
• Outre l’accès généralisé à la consommation d’un point de vue économique, l’alimentation est également sujette à la consommation d’un point de vue sociologique.
• Notre alimentation porte autant de messages qu’un vêtement ou une automobile.
• Il y a 50 ans, un poireau était un poireau.
• Aujourd’hui, notre poireau véhicule de nombreuses connotations : est-il bio ? Développement durable ? Commerce équitable ? Cultivé dans un AMAP (voir notre veille sur les éco-consommateurs) ? Provient-il de la grande distribution ? De notre propre jardin ?
La montée en puissance de l’individu
• Qui dit société de consommation dit segmentation de l’offre et atomisation des préférences.
• À notre époque, chaque membre d’un foyer a ses propres marques (enfants, papa, maman, ado…), son propre régime (bio, light, junk, tradi…), sa propre fréquence d’alimentation (le nombre d’actes de grignotage varie avec l’âge) et son lieu de prédilection (chambre, bureau, cuisine, salle à manger…).
• Petit bémol à cette grande déstructuration : le dîner est devenu la principale occasion de se retrouver pour 80% des familles*.
• * Source : Francoscopie 2010
Bon appétit !
• Ces exemples montrent les fortes répercutions
des évolutions socioculturelles dans nos modes
d’alimentation.
• Les changements se poursuivent et les
bouleversements actuels liés aux nouvelles
technologies, à la nouvelle donne
environnementale ou à la démographie ne
manqueront pas de faire évoluer nos repas
dans les années à venir.
• A la semaine prochaine !
Robot publicitaire
• Google n’en finit pas de nous étonner. Google Places, son service de
géo-localisation affilié à Google Maps, teste une nouvelle fonctionnalité :
Google Boost today.
• Ce petit outil doté d’une intelligence artificielle conseillera à ses
utilisateurs les meilleurs mots clefs à utiliser en fonction des requêtes
des internautes, mais également de la compétitivité du secteur.
Hôte de marque
• Le Food Hotel offre le gîte aux voyageurs et aux marques. 47 de
ses 113 chambres sont décorées à l’effigie de grandes
marques du secteur alimentaire et du commerce de détail.
• Inauguré il y a quelques jours en Allemagne, cet établissement
a vocation à accueillir des séminaires professionnels.
Cliquer sur l’image pour voir le site
BrandAlley Communauté
• BrandAlley lance prochainement le premier site communautaire axé sur la mode. Dès le 15 novembre, les clients pourront voter pour leurs pièces préférées afin de les envoyer en production.
• Dans la foulée, le site BrandAlley Lab sera lancé. Ici, les internautes pourront investir sur leur designer favori et lui permettre de lancer sa collection grâce aux financements.
Cliquer sur l’image pour voir le site
Adresses web
• Slide #15 : Bon Appétit > http://www.cite-
sciences.fr/francais/ala_cite/expositions/bon-appetit/enquete-
sur-les-aliments/ou-ca-vient.php
• Slide #23 : veille éco-consommateurs >
http://nekid.fr/2009/04/06/la-veille-de-ne-kid-qui-sont-les-eco-
consommateurs-le-sexe-ne-fait-pas-vendre-ne-kid-lance-naked-
crisis/
• Slide #28 : Food Hotel > http://www.food-hotel.de/main/
• Slide #29 : Brand Alley > http://www.brandalley.fr/Lelab/
Au sommaire
la semaine prochaine
La veille n°151 a été écrite par Jean Allary, Anne Rivoallan et Xavier Modin
Clin d’œil…
Collaborateur illustre de Naked, Ivan Pollard vient de prendre la
direction du département « Connections » de The Coca-Cola Company, suivant en cela MT Carney partie l’an
dernier chez Disney.
205€dans la
cagnotte
ilétrisme
www.nekid.fr+33 1 43 38 15 48
Merci et à la
semaine prochaine