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28 octobre 2010 L’actualité & les innovations de la communication par les juniors de

La veille de né kid du 28.10.2010 : les nouvelles pratiques alimentaires

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28 octobre 2010

L’actualité & les innovations

de la communication

par les juniors de

Idées ,

Tendances &

Innovations :Hôte de marque

Point de vue :Les nouvelles

pratiques

alimentaires

L’actu mise à nu

Palmarès employeur

• L'étude Palmarès employeurs 2010 menée

par RegionsJob avec l'Express et l'ANDRH

(sous contrôle d'OpinionWay) désigne BNP

Paribas comme "entreprise la plus attractive"

de France et d'Ile-de-France.

• 1391 entreprises étaient concernées par

cette étude réalisée de juillet à septembre

2010 sur les sites lexpress.fr et

regionsjob.com.

• Les interviewés les ont notées en fonction de

plusieurs critères regroupés en 6 catégories :

l’opinion globale, 4 critères RH et la fierté de

travailler pour son entreprise.

• BNP Paribas a obtenu 7,9 sur 10 et est

particulièrement bien notée sur l'équilibre vie

professionnelle/vie privée et sur

l'engagement sociétal.

• Présent sur tout le territoire, le groupe

prévoit 3300 embauches en France cette

année.

Paris en ligne

• Quatre mois après la libéralisation des paris en

ligne s’ouvre le Monaco iGaming Exchange,

premier salon des jeux en ligne.

• C’est l’occasion pour les acteurs du marché de

dresser un premier bilan. Selon l’Arjel

(l’Autorité de Régulation des Jeux En Ligne) la

libéralisation est un succès, avec un quart des

mises passées dans la légalité (250 M€ de mises

légales).

• Alors que les paris hippiques restent conformes

aux prévisions, le football, présenté comme la

star des paris sportifs, ne représente que 56%

des sommes jouées (contre 70 à 80% attendus).

• Le fiasco français lors de la dernière Coupe du

monde de football est avancé comme l’une des

raisons de ce faible pourcentage.

• Quant au poker, les chiffres ne sont pas encore

communiqués mais le marché est considéré par

l’Arjel comme « plus vivant que ceux des paris

sportifs et hippiques ».

Les Français et la pub

• Le fossé entre les Français et la publicité se

creuse, selon l'étude annuelle Australie-TNS

« Publicité et Société ».

• Dans un contexte de morosité générale, la

perception qu'ont les Français de la publicité

continue de se dégrader.

• En effet, la note globale sur 10 attribuée par

les sondés à la publicité baisse d'année en

année. Elle est de 4,2 en 2010 vs 4,7 en 2004.

• Les Français sont de plus en plus nombreux

(80% des sondés) à penser que la publicité

est «source d'ennui» et 52% (contre 47% en

2009) y prêtent de moins en moins attention.

• Globalement, les publiphobes (34% des

sondés vs 32% en 2009) sont en constante

progression, alors que le nombre de

publiphiles diminue encore un peu plus (14%

vs 16% en 2009).

L’œil de Né Kid sur l’étude d’Australie

et la publiphobie

• Même s’il est indéniable que la pub s’adonne plus volontiers aujourd’hui au hard-selling et à la promo, il n’est pas certains qu’un retour à l’âge d’or séguélien d’une pub séduisante, voire spectaculaire, soit la panacée.

• D’abord parce que l’étude d’Australie montre que les gens veulent avant tout être traités en êtres intelligents, ce que la pub ne garantit pas toujours, que la faute incombe à l’annonceur ou à son agence…

• Mais la publiphobie se nourrit aussi de l’impression d’être traqué et observé. Les nouveaux outils de retargeting sont repérés par les gens… et fortement rejetés. Et les développement du ciblage comportemental – dont les grands acteurs du net se défendent mollement ! – ne vont pas améliorer les choses.

L’image de la semaine : Les casiers des lycées américains sont désormais mis en régie

POINT DE VUE :Nouvelles pratiques alimentaires

Les nouvelles pratiques alimentaires

• L’alimentation est un besoin élémentaire,

figurant à la base de la célèbre pyramide des

besoins de Maslow.

• Ce dénominateur commun à l’espèce humaine

est un formidable objet d’étude, offrant un

miroir à peine déformé des pratiques

socioculturelles d’une société.

• Cette semaine, en écho au SIAL 2010, la veille

de Né Kid vous propose un petit voyage dans le

temps, par le prisme de nos assiettes.

Les nouvelles pratiques alimentaires

• En nous promenant dans la France depuis les

années 50, nous retracerons une dizaine de

grands évènements historiques dont notre

assiette s’est fait le relais.

• Même si de nombreuses études montrent que

les habitudes alimentaires changent très

lentement, elles n’en constituent pas moins un

intéressant marqueur de l’air du temps.

• Vous ne regarderez plus jamais votre sandwich

comme avant.

Mise en perspective

• Afin de mieux appréhender le point de départ de ce point de vue, replongeons nous dans le contexte des années 50.

• L’humanité se remet péniblement du second conflit mondial, avec ses horreurs et ses privations.

• Malgré les progrès sociaux apportés par la révolution industrielle, la France de l’après-guerre demeure rurale, religieuse, patriarcale, traditionnelle et repliée sur elle-même.

• L’Europe est encore un projet politique et les femmes viennent d’obtenir le droit de vote.

En l’espace d’un demi siècle, notre assiette a

assisté à une foule de changements

Enrichissement

Libération

de la femme

Désindus-

trialisation

Exode rural

Fin de la

famille

Accélération

et mobilité

Mondialisation

Société de

consommation

Gourmétisation

Durée de

vie

Individu

L’enrichissement et la prospérité

• Le débat sur le pouvoir d’achat ne

parvient pas à dissimuler

l’augmentation du niveau de vie des

50 dernières années.

• Rationnement et privations

semblent bien loin.

• Les questions sur la « malbouffe »

sont récentes : l’industrialisation

agro-alimentaire a été accueillie

comme un progrès. Elle offrait la

garantie d’un standard de qualité.

• Elle a par ailleurs assuré l’accès à

une large variété d’aliments auprès

du plus grand nombre.

L’exode rural

• Le déclin brutal de la pratique du potager, dû à la disparition des jardins. On note toutefois un regain d’intérêt ces 10 dernières années, consécutivement aux questions sur la malbouffe et à la vogue du bio.

• Et il y a une distanciation croissante entre l’origine et l’aliment. On a tous entendu parler des poissons vus par la génération Findus, mais beaucoup de gens ne savent pas comment pousse un artichaut…

• L’exposition Bon Appétit à La Villette témoigne de ce besoin de reconnecter la matière première avec la nourriture transformée.

La désindustrialisation

• La tertiarisation des emplois a

réduit l’importance de la force

physique dans les tâches.

• Un ouvrier avait besoin d’environ

3000 calories quotidiennes au

début du 20 siècle, tandis qu’un

employé de bureau se contente

d’environ 1900 calories*.

• Les nouveaux rythmes de la vie de

bureau favorisent d’ailleurs les

repas tout fait – que l’on prend sur

le chemin du retour, d’où l’effet sur

l’implantation de la distribution – et

ont réduit les temps de préparation.

* Source : Francoscopie 2010

L’accélération et la mobilité

• Ce thème ultra-contemporain dont la veille se fait fréquemment le porte-parole passe également par des changements alimentaires.

• La durée des repas hors-domicile a baissé (de 1h38 en 1975 à 38 minutes actuellement) et le succès du sandwich ne se dément pas (1 repas sur 7 est pris hors-domicile).

• En outre, la fréquence d’alimentation augmente : de 3 repas par jour (et la composition entrée/plat/dessert tend à se simplifier) à 6 occasions de manger quotidiennes* (jusqu’à 13 chez les Américains !).

• 92% des Français grignotent.

* Source : Gira

La libération de la femme

• Aujourd’hui, la majorité des

ménages possède un lave-linge ou

un aspirateur, avec pour effet direct

une économie de temps

substantielle.

• Aux cuisines, les ménages disposent

en moyenne de 5 appareils de PEM (petit électroménager).

• Les repas prennent donc moins de

temps à préparer et malgré une

prépondérance encore très forte de

l’implication des femmes dans leur

confection (91%), près d’un homme

sur deux dit « participer » à la

préparation des repas.

La f(a)in de la famille

• On compte 15M de célibataires en

France.

• Ce chiffre dénote la déliquescence

de modèle familial traditionnel, dont

le taux de divorce et de familles

recomposées se font les témoins

indirects.

• En résulte une préférence pour les

produits transformés et prêt-à-

manger (41% des dépenses pour les

viandes, poissons et légumes).

• De manière générale, trois quarts

des achats alimentaires sont prêts-

à-l’emploi*.

* Source : Credoc

La mondialisation

• Il y a 50 ans, certains aliments étaient impossibles à trouver (fruits exotiques…), sans compter ceux qui n’étaient pas encore arrivés sous nos latitudes (hamburgers, sushis…)

• En l’espace d’un demi-siècle, la mondialisation a élargi la palette de saveurs à notre disposition.

• Plus des trois quarts des Français consomment occasionnellement des produits world food*.

• Notons par ailleurs que l’outil phare de calcul de la parité de pouvoir d’achat est le big mac index (inventé en 1986) : un sandwich dont personne n’avait entendu parler avant l’arrivée de McDonald’s dans l’Hexagone.

* Source : Francoscopie 2010

La gourmétisation

• Plusieurs indicateurs corrélés à

l’augmentation du niveau de

prospérité illustrent le rapport

hédoniste à l’alimentation.

• Il suffit pour s’en persuader de noter

le succès des MDD premium de type

Monoprix Gourmet ou de la réussite

du repositionnement « luxury food »

de Fauchon.

• En 50 ans, la part de l’alimentation

dans les dépenses totales des

foyers est passée de 29 à 13%.

• Parallèlement, les dépenses

alimentaires hors-domicile ont bondi

de 10% en 1965 à 22% en 2009.

L’augmentation de la durée de vie

• Ce n’est pas le débat sur la réforme des retraites qui nous donnera tort : l’augmentation de la durée de vie s’exprime dans la conscience de la dimension santé de l’alimentation.

• 2/3 de nos concitoyens se disent prêts à payer plus pour des aliments présentant des vertus santé*.

• La consommation d’alcool continue son inexorable déclin (rien qu’entre 2000 et 2005, un million de Français ont arrêté de boire du vin), suivie de près par le tabac (on fume – en apparence ? – 2 fois moins qu’en 1970).

* Source : Francoscopie 2010

La société de consommation

• Outre l’accès généralisé à la consommation d’un point de vue économique, l’alimentation est également sujette à la consommation d’un point de vue sociologique.

• Notre alimentation porte autant de messages qu’un vêtement ou une automobile.

• Il y a 50 ans, un poireau était un poireau.

• Aujourd’hui, notre poireau véhicule de nombreuses connotations : est-il bio ? Développement durable ? Commerce équitable ? Cultivé dans un AMAP (voir notre veille sur les éco-consommateurs) ? Provient-il de la grande distribution ? De notre propre jardin ?

La montée en puissance de l’individu

• Qui dit société de consommation dit segmentation de l’offre et atomisation des préférences.

• À notre époque, chaque membre d’un foyer a ses propres marques (enfants, papa, maman, ado…), son propre régime (bio, light, junk, tradi…), sa propre fréquence d’alimentation (le nombre d’actes de grignotage varie avec l’âge) et son lieu de prédilection (chambre, bureau, cuisine, salle à manger…).

• Petit bémol à cette grande déstructuration : le dîner est devenu la principale occasion de se retrouver pour 80% des familles*.

• * Source : Francoscopie 2010

Bon appétit !

• Ces exemples montrent les fortes répercutions

des évolutions socioculturelles dans nos modes

d’alimentation.

• Les changements se poursuivent et les

bouleversements actuels liés aux nouvelles

technologies, à la nouvelle donne

environnementale ou à la démographie ne

manqueront pas de faire évoluer nos repas

dans les années à venir.

• A la semaine prochaine !

Idées, tendances &

innovations

Robot publicitaire

• Google n’en finit pas de nous étonner. Google Places, son service de

géo-localisation affilié à Google Maps, teste une nouvelle fonctionnalité :

Google Boost today.

• Ce petit outil doté d’une intelligence artificielle conseillera à ses

utilisateurs les meilleurs mots clefs à utiliser en fonction des requêtes

des internautes, mais également de la compétitivité du secteur.

Hôte de marque

• Le Food Hotel offre le gîte aux voyageurs et aux marques. 47 de

ses 113 chambres sont décorées à l’effigie de grandes

marques du secteur alimentaire et du commerce de détail.

• Inauguré il y a quelques jours en Allemagne, cet établissement

a vocation à accueillir des séminaires professionnels.

Cliquer sur l’image pour voir le site

BrandAlley Communauté

• BrandAlley lance prochainement le premier site communautaire axé sur la mode. Dès le 15 novembre, les clients pourront voter pour leurs pièces préférées afin de les envoyer en production.

• Dans la foulée, le site BrandAlley Lab sera lancé. Ici, les internautes pourront investir sur leur designer favori et lui permettre de lancer sa collection grâce aux financements.

Cliquer sur l’image pour voir le site

Adresses web

• Slide #15 : Bon Appétit > http://www.cite-

sciences.fr/francais/ala_cite/expositions/bon-appetit/enquete-

sur-les-aliments/ou-ca-vient.php

• Slide #23 : veille éco-consommateurs >

http://nekid.fr/2009/04/06/la-veille-de-ne-kid-qui-sont-les-eco-

consommateurs-le-sexe-ne-fait-pas-vendre-ne-kid-lance-naked-

crisis/

• Slide #28 : Food Hotel > http://www.food-hotel.de/main/

• Slide #29 : Brand Alley > http://www.brandalley.fr/Lelab/

Au sommaire

la semaine prochaine

La veille n°151 a été écrite par Jean Allary, Anne Rivoallan et Xavier Modin

Clin d’œil…

Collaborateur illustre de Naked, Ivan Pollard vient de prendre la

direction du département « Connections » de The Coca-Cola Company, suivant en cela MT Carney partie l’an

dernier chez Disney.

205€dans la

cagnotte

ilétrisme

www.nekid.fr+33 1 43 38 15 48

Merci et à la

semaine prochaine