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La Voix du Lion, le magazine bimestriel d'AllezSochaux.com sur l'actualité du FC Sochaux-Montbéliard.
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En entrée… Le mot du président La vie d’ASC
En plat principal… Les lionceaux font grise mineLe joueur du mag... Sebastien RoudetLa Tribune d’ASCLe courrier des supporters Petites annoncesReportage : L’appui des supporters, un fléau à Sochaux ?Entrevue : les nouvelles responsabilités de Bernard Genghini Questions/Réponses avec... Sayleen
En dessert…Coup d’œil dans le rétro : Brest foudroyéLe saviez-vous ?Que sont-ils devenus ?DevinetteMot de clôtureFond d’écranAgenda sochalien Ils ont collaboré à ce numéro & remerciements
Bon appétit !
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Si vous lisez ce troisième numéro de La Voix du Lion, c’est que vous êtes, comme moi, parvenus à éviter la fin du monde prévue le 21 décembre 2012. Par contre, le FCSM parviendra-t-il à éviter la fin
de l’aventure en Ligue 1, le 26 mai 2013 ? Rien n’est moins sûr, tellement il est devenu difficile de situer cette équipe, capable de sortir de bons matchs ─ même si cela se produit trop rarement ─ comme des matchs médiocres ─ ce qui arrive hélas trop souvent. Le FCSM fait preuve d’une irrégularité inouïe. Certes, on peut lui trouver des excuses en mettant en avant la cascade de blessures qui touche cet effectif. Mais presque tous les ans à la même époque, le constat est le même : un déficit de points à la trêve oblige Sochaux à réaliser une deuxième partie de saison presque sans fautes et à croiser les doigts afin qu’une ou deux équipes mieux classées finissent par s’effondrer. Telle est devenue maintenant l’ambition du FCSM... Les appréhensions des supporters quant à une éventuelle descente à l’échelon inférieur vont-elles finirent par devenir réalité ? Sochaux devra une nouvelle fois ressusciter pour éviter la catastrophe.
Au nom de toute l’équipe qui compose ce magazine et anime le site Internet, je vous adresse mes meilleurs vœux pour cette année 2013. Je tiens également à vous remercier pour la confiance que vous nous avez témoignée au cours de l’année 2012, une année qui a notamment été marquée par la naissance de ce magazine. Ce dernier continuera de vous apporter ce regard de supporter sur la vie du club, tout en vous donnant la parole à travers les différentes rubriques.
Et pour bien démarrer l’année, Nicolas Richen et ses acolytes animeront sur le forum de notre site une nouvelle édition de Jeux ASC entre le 2 et le 16 janvier. On espère que vous serez nombreux à venir tenter votre chance. Retrouvez le règlement et les horaires des cinq jeux sur le forum. Bonne chance à toutes et à tous !
Didier GEORGES
LE MOT DU PRÉSIDENT
« Survivre »LA VIE D’ALLEZSOCHAUX.COM
CHIFFRES DE DÉCEMBREVisites cumulées :
66000 Le direct le plus actif : Bordeaux - Sochaux (272 réponses)
Nombre d’inscriptions :
6 dont 3 ayant posté au moins une fois
Facebook : 2 565 aiment Twitter : 547 abonnés
LES DERNIERS FAITS MARQUANTSRéunion avec Alexandre Lacombe au mois de novembre
Bwin est le nouveau commanditaire d’AllezSochaux.com
Simon Pouplin élu joueur AllezSochaux.com de la mi-saison
Classement du Jeu du Pronostic par équipe : 1. Dream Team (432)2. Galactics FC (392)
3. Dégonfle Melon FC (388)4. Two beers of not two beers (362)
5. PSV Heineken (356)6. The Warriors (326)
Top 3 du Jeu du Pronostic : 1. Psg88 (246)
2. Karim06 (242)= Kabyle (242)
33 adhérents à l’association d’AllezSochaux.com pour la saison 2012/2013
L’Assemblée Générale annuelle d’AllezSochaux.com a
eu lieu le 27 Octobre 2012
La citation du mag : « Contrairement à certains, je n’en veux pas à nos joueurs. J’ai la nette impression qu’ils font
ce qu’ils peuvent, mais ils n’ont tout simplement pas le niveau. » (« Catcheur »)
À VENIRJeux AllezSochaux.com jusqu’au 16 janvier
Réunion mensuelle avec Alexandre Lacombe en janvier
Défi des pronostics sur la phase retour pour les membres d’AllezSochaux.com : un lot surprise à gagner
Entrevue avec Mickael Isabey
Sortie du numéro 4 de La Voix du Lion en mars
NOUVEAUTÉArticle définissant la vocation d’AllezSochaux.com
Mise à jour de l’historique de notre site
Participez à “Je pense à ...”, un nouveau jeu sur le forum
Nouvelle rubrique du magazine : “Que sont-ils devenus ?”
Le menu proposé par l’équipe d’Allezsochaux.com
Photo : Lionel VADAM
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Roudet a pris (une partie)des clés du jeu sochalien
L’ACTUALITÉ
LES LIONCEAUX FONT GRISE MINELes craintes du début de saison étaient une nouvelle fois bien fondées
trop souvent été désorganisé au milieu de terrain. En raison des nombreuses approximations sochaliennes dans la relance, les Jaune et Bleu n’ont pu que rarement construire le jeu. De manière générale, les Doubistes ont eu beaucoup de difficulté à s’installer dans le camp adverse. De plus, Sochaux a très peu tiré au but, c’est même la pire équipe à ce chapitre.
La grande majorité de ses buts, Sochaux les a inscrits grâce à sa précision et son opportunisme sur les phases de jeu arrêtées. C’est le grand point fort de cette équipe.
D’un point de vue individuel, mis à part Pouplin, Peybernes, Roussillon et Roudet, personne ne peut réellement être satisfait de sa première partie de saison.
Le constat à la mi-saison, c’est que Sochaux pouvait difficilement faire mieux. Il est bien difficile d’affirmer que l’équipe a manqué de réussite ou d’envie. L’effectif très amoché conjugué à l’absence d’un buteur assez régulier a énormément compliqué la tâche du club doubiste. Sochaux est aujourd’hui à sa place. La coque du bateau sochalien est percée de partout et menace de couler. Combien de temps encore restera-t-il à flot ? Recruter sera vital pour redresser un peu la barre.
Dès le premier match de la saison, les Doubistes ont montré à leurs supporters qu’ils ne passeraient pas une saison paisible. Avec seulement 16 points au compteur après 19 matchs, Sochaux a fait pire que la saison dernière, mais a fait un peu mieux qu’en 2008-2009. Un triste total de points derrière lequel se cache des inquiétudes particulièrement préoccupantes : le niveau de jeu de l’équipe ne présage rien de bon et plusieurs équipes de la seconde partie du classement ont déjà faussé compagnie au FCSM. À la mi-parcours, passons la formation sochalienne au peigne fin pour identifier ses quelques forces et ses nombreuses carences.
UN BILAN COMPTABLE QUI PRÊTE À SOURIRE ... JAUNE
L’éclaircie qui a duré le plus longtemps est survenue à la fin du mois de septembre, quand Sochaux a signé trois victoires de suite. Mais cette brève série de victoires ne masque pas le maigre bilan comptable du FCSM. Beaucoup trop inconstant, Sochaux est la première équipe relégable. Avec onze défaites, le FCSM est l’équipe qui s’est le plus souvent inclinée sur cette phase aller. La formation dirigée par Hély fait aussi partie des pires défenses (14e défense de L1) et a marqué moins d’un but par match (18e attaque de L1). À domicile, les Doubistes ont certainement enregistré l’un des pires bilans de l’histoire du club, avec huit maigres points. La « bonne » nouvelle, et c’est un fait rarissime, bien que le total de points ne soit pas particulièrement brillant, les joueurs francs-comtois ont pris autant de points à l’extérieur qu’à domicile. Le tableau est si noir que ce n’est même pas la peine de grossir le trait pour rendre compte de la tristesse de ce bilan.
Nicolas RICHEN
UN FOND DE JEU QUI TOUCHE ... LE FOND
Mais les maux sochaliens vont bien au-delà des chiffres. Il est vrai que les joueurs entraînés par le duo Hély-Genghini ont réussi quelques matchs qu’on pourrait qualifier de « passables ». Il y a aussi eu quelques rares bonnes copies rendues par les Sochaliens ─ contre Troyes, Lyon et Lille, par exemple ─, mais dans l’ensemble, Sochaux n’a pas produit beaucoup de jeu. Il est même difficile d’identifier au moins un duo ou un trio qui a véritablement fonctionné au sein de ce collectif. Orphelin du relayeur Thierry Doubaï et d’un vrai meneur de jeu, le FCSM a
REPRODUIRE LES MIRACLES DES SAISONS PRÉCÉDENTES
Pour rattraper son retard, Sochaux n’aura pas le choix d’amorcer les matchs retour en force. Gagner plus souvent, surtout à Bonal, sera une condition essentielle au redressement de l’équipe.
Le Lion est perdu dans la jungle hostile de la Ligue 1. Mais comme le dit la célèbre chanson du Livre de la Jungle : « Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux. Il faut se satisfaire du nécessaire. Un peu d’eau fraîche et de verdure que nous prodigue la nature ». « Peu », pour le FCSM, ce serait d’obtenir le maintien. Dans la situation actuelle du club, réussir cet objectif serait déjà un grand accomplissement. Et ce n’est pas de « l’eau fraîche et de la verdure » dont a besoin le FCSM, mais plutôt d’un bol d’air frais saupoudré d’une généreuse cuillerée à base d’une solution ─ les deux sens du terme conviennent, ici ─ aussi miraculeuse que mystérieuse.
Photo : Lionel VADAM
Photo : Lionel VADAM
Photo : Lionel VADAM
Photo : Lionel VADAM
LE JOUEUR DU MAG
Il est arrivé à Sochaux lors de la saison 2011-2012 dans le but de remplacer Marvin Martin, qui a finalement fait ses valises une saison plus tard. Sébastien Roudet n’a plus ses jambes de vingt ans, mais son état d’esprit lui a permis de gagner la confiance de son entraîneur. Aujourd’hui, il est même devenu une carte essentielle du piètre jeu d’Éric Hély. Gros plan sur un joueur de 31 ans qui en est déjà à sa quinzième saison en tant que professionnel.
UN ADEPTE DE L’ASCENSEUR Sébastien Roudet a joué son premier match professionnel avec Châteauroux, en Ligue 2, lors de la saison 1999-2000. Il est ensuite devenu un titulaire incontestable dans le club castelroussin, où il fut tout proche de gagner un titre en se rendant en finale de la Coupe de France en 2004 (ndlr : défaite 1 à 0 aux dépens du PSG). En 2004, Sébastien Roudet passa de
SÉBASTIENROUDET
la Ligue 2 à la Ligue 1 en signant à l’OGC Nice. Il fut alors moins utilisé par Frédéric Antonetti. Les Niçois s’inclinèrent en finale de la Coupe de la Ligue contre Nancy : le gaucher échoue une nouvelle fois au stade de France.
Deux années s’écoulèrent et il décida de s’engager pour trois saisons à Valenciennes, ce qui lui a permis de bénéficier d’un temps de jeu plus conséquent. En 2008, le milieu de terrain signa au RC Lens, fraîchement relégué en Ligue 2. Il retrouva l’élite dès l’exercice 2009-2010, mais les Sang et Or replongèrent à l’étage inférieur en mai 2011. Le FCSM lui proposa alors un contrat de 3 saisons, ce qui lui permit de rester en Ligue 1.
ATTEINT DE LA RAGE DU LIONLes premiers mois sous le maillot sochalien n’ont pas été faciles pour Sébastien Roudet. Il a finalement retrouvé des couleurs lors de la phase retour, quand Hély a remplacé Bazdarevic. Le but crucial et libérateur qu’il a inscrit contre Nancy, en fin de saison dernière, au cœur d’une chaude lutte pour sauver sa peau en Ligue 1, a peut-être été le moment décisif qui lui permis de prouver qu’il était capable d’aider le FCSM et qu’il pouvait prétendre avoir plus de temps de jeu la saison suivante.
Lors de la première partie de la présente saison, il a confirmé ses bonnes prestations entrevues pendant l’exercice précédent. Au fil des matchs, il a retrouvé ses repères et s’est fondu dans le collectif des Jaune et Bleu.
Photo : Lionel VADAM
Photo : Lionel VADAM
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Le départ de Martin lui a permis d’endosser des responsabilités plus importantes et de s’exprimer davantage. Son temps de jeu après 19 matchs cette saison égale presque celui de la saison dernière. Au-delà des remaniements au sein de l’effectif qui lui ont été favorables, il a su se montrer à son avantage dans un rôle axial. Son enthousiasme, sa manière de mouiller le maillot, son humilité, sa lucidité après une contre-performance et sa capacité à se remettre en question font partie de ses atouts. Une petite touche de finesse vient compléter son style de jeu.
Il est vrai que Roudet est à l’aise dans des situations de jeu où il peut rapidement solliciter ses coéquipiers. Certainement moins rapide qu’il y a quelques saisons, il a été repositionné dans l’axe par Jean-Guy Wallemme. « Être installé derrière l’attaquant me permet de toucher beaucoup le ballon, ce que j’aime faire, de participer à l’organisation du jeu et d’être présent devant le but », a-t-il reconnu au quotidien l’Équipe.
Pour le moment, force est de constater qu’il est, avec Peybernes et Pouplin, l’un des joueurs les plus réguliers de l’équipe cette saison. Il a déjà inscrit 3 buts en championnat. Bien que Roudet ait une influence assez positive dans le jeu sochalien, il faut admettre qu’il a un peu disparu de la circulation à partir du mois de novembre. Comme Boudebouz, le numéro 18 n’est pas non plus un maître à jouer hors pair. C’est un bon joueur de Ligue 1 qui sait prendre des initiatives et inspirer ses coéquipiers grâce à sa volonté, mais qui atteint assez rapidement ses limites.
Rapidement, il a pris de l’importance dans cette équipe, ce qui est à la fois encourageant et inquiétant. C’est bien le signe que les meneurs sont presque absents au FCSM cette saison.
Sébastien Roudet s’est saisi d’une partie des clés du jeu sochalien. Pas de l’intégralité du trousseau, comme le faisait jadis Marvin Martin.
Anthony PETIT et Nicolas RICHEN
À savoir : Sébastien Roudet a gagné l’Euro 2000 des U-19 organisé en Allemagne.
Photo : Lionel VADAM
LA TRIBUNE D’ALLEZSOCHAUX
L’appui des supporters :un fléau à Sochaux ?
Relégable à la mi-saison, le Football Club Sochaux Montbéliard souffre actuellement. Que ce soit dans le jeu, dans la régularité ou dans l’efficacité, un autre problème est récurent depuis un certain temps : la mobilisation des supporters qui se fait de plus en plus rare.
Doté d’un riche passé, le club sochalien a laissé un héritage immense. C’est en effet le premier club à instaurer le football professionnel en France. En effet, Monsieur Peugeot fonda le FCSM en 1928, formant ainsi une alliance entre le FC Sochaux et l’AS Montbéliard. Dès lors les joueurs devinrent des salariés de Peugeot. Entraîné par l’Anglais Gibson, le FCSM devient alors de plus en plus populaire et établi un recrutement de très bonne qualité. En gagnant ses premiers titres ─ 2 championnats de France et une Coupe de France ─, le FCSM devient l’une des meilleures équipes de France.
La Seconde Guerre mondiale provoque un terrible chamboulement : elle entraîne le déclin du football franc-comtois. Il fallait attendre une vingtaine d’années pour redécouvrir le FCSM. Premier club à créer un centre de formation, le FCSM vit alors son âge d’or. De nombreux talents éclosent, comme Sauzée, Paille, Genghini et Bats. Atteignant même la demi-finale de la Coupe de l’UEFA en 1980, le FCSM revient au-devant de la scène.Après une nouvelle période de doutes, Sochaux retrouve la lumière lors du 21ème siècle. Champion de France de Ligue 2 en 2001, vainqueur de le Coupe de la Ligue en 2004, puis de la Coupe de France en 2007, le FCSM enrichi son palmarès grâce à l’éclosion de nouvelles pépites de son centre de formation.
Davantage réputé pour la qualité de son centre de formation que pour la régularité de ses résultats, le FCSM souffre ses dernières années d’un véritable manque de soutien. La vente inévitable de ses nombreux talents est une explication, la reconstruction quasi-permanente de l’équipe en est une autre.
Malgré les nombreuses difficultés du club depuis plusieurs saisons, Sochaux reste une référence sur le plan de la formation. Cette jeune équipe a besoin d’un véritable soutien de la part de ses supporters. Ceux-ci ne sont malheureusement pas assez nombreux et très peu indulgents. Même la réception d’une équipe comme Lyon n’attire plus les foules. Seulement 13 500 personnes étaient présentes pour le dernier FCSM-OL. La fréquentation du stade Bonal est en baisse, c’est malheureusement une réalité.
Il est vrai que les Jaune et Bleu réalisent des matchs médiocres, voire honteux. Mais pour moi, la définition de mot « supporter » est d’apprécier et d’appuyer son club de cœur dans les bons comme dans les mauvais moments. Est-il normal de siffler des joueurs en méforme qui ont pourtant beaucoup apporté à l’équipe, comme Roudet ou Boudebouz ? Est-il normal de ne pas se lever lors de l’entrée des joueurs et de ne pas crier « Allez Sochaux » lors d’un match à domicile ?
Heureusement, quelques supporters restent fidèles à leurs couleurs, et ce, depuis de nombreuses années. Mais la tradition sochalienne se perd et beaucoup préfèrent supporter une équipe qui gagne, à l’image de Paris ou Lyon, plutôt que l’équipe de leur région qui traverse de mauvais moments.
À ce jour, le FC Sochaux est toujours le club qui compte le plus grand nombre de saisons en Ligue 1. Le club franc-comtois devance Marseille et Metz. C’est une fierté ! Ce record ne pourra être conservé qu’avec le bon état d’esprit des joueurs, mais également grâce à vous, supporters. Ne soyez pas spectateurs, mais supporters de Sochaux. L’avenir ne sera que meilleur si le douzième homme tient son rôle, comme il l’a fait la saison dernière pendant les matchs retours. Allez Sochaux !
Ronan COURSAULT
Photo : Steeve CONSTANTY / IconSport
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• Billets de matchJe suis à la recherche de tickets de matchs du FC Sochaux. Que ce soit des tickets de matchs de championnat, de coupes et même de rencontres amicales, cela m’intéresse. Merci d’avance.
Laurent [email protected]
LE COURRIER DES SUPPORTERS
UN SUPPORTER À LA TÊTE DU FCSM ?Certains vont certainement me prendre pour un fou, un débile, un mytho ou je ne sais quels autres adjectifs par rapport à ce que je vais écrire. Je compte me présenter à la présidence du FCSM lors des prochaines élections, car je pense être capable de faire aussi bien, voire mieux que le président Lacombe. J’ai un avantage sur ce dernier : l’amour pour le club. Qui je suis ? Je m’appelle GERBEAUD Jean-Frédéric, j’ai 53 ans et je suis supporter du club depuis les années 1970. Je travaille depuis 35 ans dans un grand hôtel de Paris, qui compte 1000 chambres et dont je m’occupe de la gestion.Je ne souhaite pas la mort du club que j’ai vu grandir et qui m’a procuré que du bonheur. Habitant la région parisienne, il est clair que cela ne va pas être facile de me faire connaitre du coté de Montbéliard, mais je compte énormément sur vous, les supporters, pour m’aider. Je vais dans un premier temps prendre contact avec plusieurs présidents de clubs de Ligue 1 pour qu’ils puissent m’aider dans ma démarche.
Je vous le dis et je vous le répète ce n’est pas un canular mais bien une réalité. Si vous pensez pouvoir m’aider vous aussi dans ma démarche, alors n’hésitez pas à m’envoyer des messages de soutien à cette adresse mail : [email protected]. Faites tourner cette adresse et ce message au plus grand nombre de personnes et peut-être que grâce à vous, nous pourrons faire avancer mon projet.Je compte sur vous et rassurez-vous, je n’ai pas fumé ni bu ! J’aime trop ce club pour le voir disparaître.Bien à vous. ─ Jean-Frédéric GERBEAUD
Écrivez-nous. Si votre commentaire est choisi, notre rédacteur en chef communiquera avec [email protected]
UNE FAÇON DE RENDRE HOMMAGE À RICHERTLorsque notre association a reproché au club de ne pas avoir au moins rendu hommage à Richert en rédigeant un texte sur le site officiel, M. Lacombe nous a promis un événement « spécial ». Au final, on ne peut pas dire que les dirigeants sochaliens ont fait preuve d’une imagination extraordinaire pour remercier Richert. Lui proposer de donner le coup d’envoi d’un match à Bonal était une bonne idée, car cet instant jubilatoire a permis à l’ancien capitaine sochalien de faire une dernière fois ses adieux au public sochalien, de tourner définitivement la page et d’injecter du même coup une dose d’émotions fortes aux supporters à l’esprit bien morose. Mais ce n’est pas suffisant ! Avec tout ce qu’il a apporté au club pendant une décennie d’un point de vue non seulement sportif, mais aussi humain, le club se doit de souligner symboliquement la carrière de ce joueur. Plusieurs personnes ont déjà émis l’idée de faire une statue à l’effigie de Richert. J’ai une autre idée simple et gratuite : rebaptiser la tribune Sud ou la tribune Nord à son nom. AllezSochaux.com réitérera cette demande lors des prochaines réunions avec les dirigeants du FCSM. Si d’autres idées vous viennent à l’esprit, vous pouvez nous le signaler. ─ Nicolas RICHEN
Je trouve ce magazine vraiment génial. Bravo à vous et merci de nous en faire profiter. J’ai lu le n°2, j’ai adoré en particulier l’entretien avec Stéphane Veaux. J’ai toujours des frissons quand il hurle « Et c’est le buuuuuuuuuuuut ! »Si j’avais un reproche à faire à ce magazine, c’est qu’il est trop court ! Et si éventuellement je peux faire quelque chose pour vous aider pour le n°3, ce sera avec grand plaisir. Encore félicitations pour votre travail ! ─ Willy38
J’ai lu en entier le numéro 2 de La Voix du Lion. J’ai bien apprécié la page sur Pouplin : de par son attitude sur et hors du terrain, il a très rapidement été adopté par tous les fans du FCSM. Bravo Simon, continue à te (et à nous) faire plaisir. Toujours grâce à votre magazine, je connais mieux Doubaï. Très bon article sur une fin de saison du FCSM des années 1980, où Sochaux avait brillé. Je n’étais pas sur la région à l’époque, mais ça peut quand même nous laisser espérer un jour que Sochaux rejouera les premiers rôles ! Espérer ne coûte rien...Tout ce que je peux dire aux rédacteurs, c’est félicitations ! C’est pour moi un plaisir de lire cette revue. ─ Léon PATUROT
• Maillot de RichertÉtant un grand admirateur de Teddy Richert, j’aimerais acheter un maillot à manches longues de cet ancien gardien. Je recherche un maillot de taille L ou XL. Le fait que le maillot ait été porté par le joueur n’est pas un critère déterminant pour moi. Si vous pourriez répondre à ma demande, envoyez-moi une photo du maillot.
Nicolas [email protected]
• À la recherche de fanionsCollectionneur de fanions de football, je recherche les fanions du FC Sochaux en Coupe d’Europe, coupe de France afin de les ajouter à ma collection. Je recherche aussi des programmes de matches. Je suis ouvert à toute proposition pour des achats.
Jean-Michel [email protected]
PETITES ANNONCESPubliez gratuitement votre petite annonce dans notre magazine. Seules les annonces concernant le FCSM seront publiées. Envoyez vos demandes à [email protected]
REPORTAGELE REGARD DES SUPPORTERS SOCHALIENS SUR LA PHASE ALLERLa première partie de la saison 2012/2013 est terminée. Conformément aux attentes d’une bonne partie des supporters, cette phase aller a été plutôt médiocre pour les « Jaune et Bleu ». À l’occasion des réceptions de Lille et de Brest, nous avons pu interroger une dizaine de fidèles supporters sochaliens. Qu’ont-ils retenu de ces 19 rencontres ? Voici leurs réponses.
• Quel bilan faites-vous de cette première partie de saison ?Pour la plupart des supporters le bilan est très mitigé. Il est même très mauvais et inquiétant pour certains. Les Sochaliens sont beaucoup trop irréguliers et n’arrivent pas à enchaîner de bonnes performances tous les week-ends. Pour un supporter réaliste, « le bilan est conforme aux qualités présentes dans l’effectif ». En un mot, le FCSM n’a pas un effectif assez suffisant pour faire mieux.
• Quelles sont vos satisfactions ?Il est difficile de trouver des points positifs. Quelques joueurs tels que Pouplin ou Doubaï ont été cités par les supporters, de même que quelques matchs que le FCSM a livrés ─ contre Lyon ou Lille notamment. Mais les nombreux blessés et l’irrégularité des matchs noircissent largement ce bilan. Les supporters qui dressent un bilan plus positif ont trouvé que l’apport des jeunes est bénéfique pour l’effectif et que l’équipe est plus hargneuse que la saison dernière.
• Quelles sont vos déceptions ?Comment on pouvait s’y attendre, les personnes interviewées ont trouvé de nombreux points négatifs à la mi-parcours. Le facteur négatif qui revient le plus est l’accumulation de blessés (ndlr : plus de 11 joueurs blessés lors des dernières rencontres). L’irrégularité est une grosse déception, de même que les recrues. Contout, Yartey, Banana ou encore Kanté n’ont pas le niveau de la Ligue 1, d’après plusieurs personnes interrogées. Le président Alexandre Lacombe est également critiqué : globalement, sa politique ne plaît pas. On a d’ailleurs pu le constater en entendant régulièrement les Joyriders scander « Lacombe démission ». Le manque d’envie, la qualité de jeu et l’incapacité à garder un bon résultat sont les autres points négatifs relevés par une partie de ces supporters doubistes.
• Croyez-vous au maintien en Ligue 1 de Sochaux ?Malgré la triste 18ème place, plus de 95% des supporters croient toujours au maintien. Même si ce sera difficile d’éviter la relégation, comme ce fut souvent le cas lors des dernières saisons, le FCSM qui détient le plus grand nombre de saisons joués en Ligue 1, devrait encore s’en sortir, d’après nos répondants. Certaines personnes ont souligné, que d’autres équipes comme Nancy, Troyes, Reims ou Évian semblent moins bien armées que le FC Sochaux.
• Faut-il recruter lors du mercato hivernal ? Si oui, à quels postes ?Absolument tous les supporters pensent que ce serait une bonne chose de recruter. La venue d’un attaquant serait même la priorité. Toujours privé de Butin, qui n’est toujours pas entièrement rétabli, le FCSM ne dispose que de 2 finisseurs. Ce n’est malheureusement pas la priorité du président, qui estime que si le FCSM a perdu à Brest, ce n’est pas la faute de ses attaquants. Un milieu organisateur et un défenseur central seraient également nécessaires. Pendant la CAN, le FCSM sera privé de Boudebouz, ce qui justifierait encore davantage la signature d’un milieu de terrain.
• Quel est votre joueur préféré ?Simon Pouplin, arrivé en juillet dernier, est le plus plébiscité par les supporters. Ces derniers admirent sa mentalité et son expérience. Le gardien sochalien s’est très rapidement imposé au sein de l’effectif. Il est, à l’image de Teddy Richert, un joueur qui colle parfaitement à l’identité du FCSM. Boudebouz, Corchia, Roudet, Bakambu, Privat, Contout et Kanté sont également appréciés.
Ronan COURSAULT
Photo : Lionel VADAM
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ENTREVUELES NOUVELLES RESPONSABILITÉS DE BERNARD GENGHINI
Toute personne qui s’intéresse au FCSM connaît au moins de nom la personne qu’a rencontrée AllezSochaux.com pour ce numéro 3. Les plus jeunes ont pu le découvrir la saison passée, lorsque le FCSM a décidé de faire le ménage au sein de son équipe technique. On peut difficilement se tromper en affirmant qu’il fait partie des plus grands noms de l’histoire du FCSM. Cet ancien meneur de jeu a porté le maillot tricolore dès l’âge de 20 ans. Bernard Genghini, l’adjoint d’Éric Hély depuis quelques mois, a été le maître à jouer du FC Sochaux-Montbéliard de 1976 à 1982.
« NOUS N’AVIONS PAS LE TEMPS DE NOUS POSER DES QUESTIONS »
En mars 2012, Mécha Bazdarevic est démis de ses fonctions d’entraîneur. Éric Hély, alors entraîneur de l’équipe bis du FCSM, vient à la rescousse de l’équipe première. Mais cet entraîneur n’a aucune expérience en Ligue 1 et ne possède pas les diplômes requis. C’est donc assez naturellement que Bernard Genghini est venu l’épauler : « Cela s’est fait en très peu de temps. Éric Hély et moi avons accepté de travailler ensemble. Grâce au diplôme que je possède et qui permet d’entraîner à ce niveau, le club était en règle. Nous avons eu une seule exigence envers les dirigeants : que Jean- Philippe Blanc devienne le préparateur physique. Nous n’avions pas le temps de nous poser des questions quant aux probabilités de maintien du club, le temps était compté. »
En cas de descente du club, il assure qu’aucun scénario n’était prévu concernant son avenir et celui d’Hély. « Même en cas de maintien, notre poste n’était pas forcément garanti pour la saison suivante », a affirmé Genghini. Après le maintien en Ligue 1 du FCSM, son avenir a fini par s’éclaircir, puisque les dirigeants du club ont décidé de renouveler leur confiance envers l’intégralité de l’équipe technique.
Le fait d’entraîner une équipe à deux demande une dose de complémentarité et d’organisation. Genghini reconnaît qu’ « il a été important de bien se répartir les rôles. Éric est le numéro un, c’est lui qui s’occupe de l’aspect tactique pour chaque rencontre et qui gère les causeries avant et après les matchs. On se consulte pour les choix tactiques et les compositions d’équipe, mais c’est à lui qu’appartient les décisions finales. Pour ma part, je m’occupe notamment de donner des consignes concernant le domaine offensif ». L’entraîneur assistant doit également préparer ses joueurs aux coups de pied arrêtés, un des rares domaines dans lequel le FCSM a excellé lors des matchs aller. Genghini ajoute qu’il est « un relai entre les joueurs et Hély. Si quelque chose ne va pas, c’est en général moi qui vais essayer de comprendre ce qui ne fonctionne pas. Par la suite, j’informe Éric Hély ».
« ON ME DIT SOUVENT QUE JE SUIS UN FAUX-CALME »
Lors des rencontres, l’adjoint d’Éric Hély est souvent agité au bord du terrain. « Il est vrai que la tension est palpable sur le banc. Je devrais d’ailleurs rester assis, car le règlement autorise uniquement l’entraîneur à être debout, dans l’espace délimité par les lignes blanches. On me dit souvent que je suis un faux-calme. »
Genghini et ses collègues sont en charge de l’équipe première, mais ils doivent aussi garder un œil attentif sur les jeunes du centre de formation. Un centre de formation sur lequel repose chaque saison une bonne partie de l’avenir du FCSM en Ligue 1. Parmi les éléments susceptibles de rejoindre le groupe professionnel à court terme, deux joueurs retiennent particulièrement l’attention de l’ancien meneur de jeu : « Prcic a un grand potentiel, et il est doué pour tirer les coups de pied arrêtés. Malheureusement, la grave blessure qu’il a subie a ralenti sa progression.
Nicolas RICHENPropos recueillis par Brice BOURSIER
Dias est un autre joueur qui n’est pas loin de se tailler une place dans l’équipe première. »
Après avoir fait le bonheur de leur club formateur, une bonne partie des joueurs ont énormément de mal à confirmer leur niveau dans un club au statut supérieur à celui du FCSM. Marvin Martin en est d’ailleurs l’un des plus récents exemples. Bernard Genghini acquiesce : « C’est presque une malédiction, car cela c’est déjà produit pour les générations antérieures. À mon avis, l’explication vient du cadre du FCSM, un cadre qui demeure très chaleureux. On évolue dans un certain confort à Sochaux. Après un transfert, il faut justifier l’achat en prouvant sa valeur, mais l’adaptation est toujours difficile. J’ai moi-même vécu cette transition difficile à la suite de mon transfert à Saint-Étienne. Je devais remplacer Platini et j’ai eu beaucoup de mal à m’adapter au style de jeu de l’équipe. »
À Sochaux ─ et ce n’est un secret pour personne –, le recrutement est souvent secondaire et sert surtout d’appoint. Quand les joueurs qui sont recrutés ne sont pas à la hauteur des attentes et que le vivier de bons jeunes joueurs est limité, le FCSM est rapidement en danger. « Il faut toujours trouver un équilibre et pour le trouver, il faut que la cellule de recrutement fasse les bons choix. Cette saison, les attentes concernant les joueurs qui sont arrivés étaient plus élevées que d’habitude », a expliqué l’Alsacien, directeur sportif du FCSM pendant sept ans et responsable de la cellule de recrutement jusqu’à la saison dernière.
« POUR QU’UN RECRUTEMENT SOIT RÉUSSI, LA MOITIÉ DES RECRUES DOIVENT AVOIR DONNÉ SATISFACTION »
Le recrutement est un processus long et complexe, d’autant plus qu’il faut composer avec un mince budget transferts. Comment se déroule la phase de repérage et la phase de négociation ? Genghini donne quelques indices : « C’est Bernard Maraval qui est à la tête de la cellule de recrutement. Gérard Battles et Abdel Djaadaoui sont les recruteurs. Pour s’assurer de la qualité d’une potentielle recrue, il faut régulièrement se déplacer pour la voir jouer pendant des matchs. Le club vise plus particulièrement les joueurs évoluant en L2 et dans des pays où le marché est abordable, comme la Suisse et les pays scandinaves. Pour qu’un transfert soit abouti, il est capital d’avoir de bonnes relations avec les agents des joueurs. Pour recruter un joueur, il faut avoir l’avis favorables de chaque recruteur ainsi que le feu vert d’Éric Hély. Pour dire qu’un recrutement
est réussi, je dirais qu’il faut, par exemple, que sur quatre joueurs recrutés, au moins deux aient donné satisfaction, qu’un autre ait eu un rendement moyen et que le dernier ait eu plus de mal à s’adapter. » Contout, Daf, Yartey, Traoré et Kanté devront donc être plus convaincants lors des matchs retours, pour que le club puisse se rapprocher de ce ratio…
Après une première partie de saison bien délicate, le FCSM devra redoubler d’efforts dès le mois de janvier pour espérer se maintenir. Bernard Genghini
croit que l’équipe peut s’en sortir, à condition de pouvoir compter sur les joueurs clés qui sont actuellement indisponibles. Pour la deuxième fois en quelques mois d’intervalle, le FCSM se retrouve pris au piège en plein milieu d’une épaisse nappe de brouillard. Guider le FCSM à retrouver la lumière, le dépêtrer de cet énième guêpier, telle est la tâche ardue de l’ancienne vedette sochalienne et de ses collègues.
Photo : Brice BOURSIER
Photo : Lionel VADAM
« Nous n’avions pas le temps de nous poser des questions »
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QUESTIONS-RÉPONSES AVEC ...
CÉLINE FERRY (« SAYLEEN »)À chaque numéro de La Voix du Lion, AllezSochaux.com s’entretient avec un des membres de son association afin de le découvrir un peu. Pour ce numéro 3, c’est une femme qui est à l’honneur : Sayleen. Derrière ce pseudonyme aux accents anglophones qu’elle utilise sur le forum se cache son prénom. Échange avec Céline Ferry, une supportrice sochalienne qui a rejoint notre association en septembre dernier.
Nicolas Richen - D’après toi, que signifie le mot « supporter » ? Céline Ferry - « Pour moi, le vrai supporter est là, comme son nom l’indique, pour supporter son équipe. Il doit jouer son rôle tout le temps, même dans les moments difficiles. Un vrai supporter ne doit pas siffler ou insulter son équipe et ses joueurs en cas de défaite ou d’action manquée. Il doit également être fairplay et respecter l’adversaire. »
N.R. - Quelle est la pire chose que tu as dû faire pour être en mesure de suivre un match de Sochaux (au travail, par exemple) ? C.F. - « C’était pour le match FCSM – OM, le 21 mai 2012 : j’ai dû faire un aller-retour Sochaux-Nancy pour assister au match (ce qui correspond à 400 kilomètres environ). »
N.R. - À quel poste te verrais-tu jouer si le FCSM t’embauchait ?C.F. - « Soit à la place du Sochalion, car il n’a pas à courir (rires), soit en tant que gardien de but… Mais si je suis dans les cages, je me ferais huer et j’handicaperais l’équipe, car j’ai peur du ballon. Le club irait droit en National (rires). Non, sérieusement, je pense que je suis mieux dans le public ! » »
N.R. - Demain, tu es présidente du FCSM. Quelle serait ta première mesure phare ?C.F. - « Je ne sais pas si c’est mon côté prof’ d’économie qui m’influence mais, je garderais les bons joueurs et j’investirais en achetant d’autres
bons joueurs. Eh oui, un investissement est un coût à court terme, mais à long terme, il est source de revenus… Si Lionel Messi était joueur à Sochaux, le stade serait plein à chaque match et la boutique réaliserait davantage de profit (d’accord, j’abuse en choisissant Messi comme exemple…). Sochaux peut devenir un des meilleurs clubs, mais encore faut-il garder nos bons joueurs… »
N.R. - Pourquoi tu t’impliques sur ASC ?C.F. - « Un site dédié à l’équipe de notre région doit être soutenu ! »
N.R. - Quel est ton pire et ton meilleur souvenirs en tant que supporter sochalien ?C.F. - « Le meilleur est la victoire en Coupe de France face à l’OM, en 2007. Je me souviens de l’ambiance au stade de France, c’était magique. Il n’y a pas que Paris qui est magique ! (rires).Mon pire souvenir : quand Teddy Richert a dit qu’il quittait le FCSM… »
N.R. - Quel est le joueur sochalien qui t’a le plus marqué? Pour quelle(s) raison(s) ?C.F. - « J’hésite… Teddy Richert a été un très bon gardien pour l’équipe. Mais je me souviens d’un autre joueur qui m’a marqué : Patrick Guillou, qui allait vraiment chercher le ballon au pied de l’adversaire. »
N.R. - Donne aux lecteurs une bonne raison de devenir membre ASC.C.F. - « Chers lecteurs et lectrices, si vous soutenez l’équipe de Sochaux, devenez membre ASC, pour appuyer le site dédié à votre équipe. »
Céline Ferry pose au stade BonalPhoto : Céline FERRY
COUP D’ŒIL DANS LE RÉTRO
Le 15 décembre dernier, Sochaux s’est incliné à domicile contre Brest, au cours d’un duel crucial dans la lutte pour le maintien. Mais il y a un peu plus de trente ans, les deux équipes ne boxaient pas dans la même catégorie, comme en témoigne le 7-0 infligé aux Bretons, lors de la saison 1979/1980.
Au moment d’accueillir le Stade Brestois, Sochaux occupe une confortable quatrième place au classement général de Division 1. Fort d’une équipe composée de nombreux jeunes joueurs talentueux, parmi lesquels figurent notamment Stopyra, Genghini ou encore Bezaz, Sochaux fait partie des outsiders de ce championnat. Après une neuvième place accrochée la saison précédente, le club compte en effet viser le haut du classement, en s’appuyant également sur des individualités plus expérimentées, comme Ivezic, Rust et Revelli.
En ce 9 décembre 1979, Brest se présente pour la première fois au stade Bonal. En effet, le club finistérien est un tout jeune promu, qui a accédé pour la première fois au meilleur échelon du football français. Lors de la deuxième journée, l’affrontement entre les deux équipes s’était soldé par une victoire 2-1 des Jaune et Bleu, qui avaient fait parler leur expérience. Mais au moment d’affronter une nouvelle fois les hommes de Fauvergue, les Brestois pointent à la dernière place du championnat, et ce, depuis la troisième journée. Pour le premier match de la phase retour, les Bretons ont donc pour principal objectif de limiter la casse. Malheureusement pour eux, c’est ce jour-là que les Sochaliens ont choisi d’effectuer une véritable démonstration.
Dès la première minute, les visiteurs commettent déjà une faute qui amène un coup franc aux vingt mètres, Parizon s’en charge, mais le ballon heurte le poteau. C’est d’ailleurs ce même Patrick Parizon, bien lancé par Ivezic, qui effectue un superbe débordement côté droit et délivre un centre millimétré au second poteau pour Patrick Revelli, qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets pour ouvrir le score (1-0). À la demi-heure de jeu, l’ex-Stéphanois déborde côté gauche et effectue un centre-tir que Roch, Brestois ne peut que repousser du bout des gants dans les pieds du jeune Genghini, qui ne se gêne pas pour fusiller le gardien à bout portant (2-0). Tout juste avant la pause, les Sochaliens alourdissent un
Raphaël SOCQUET-CLERC
Brest foudroyé peu plus la marque, après un beau mouvement collectif. Parizon effectue un corner à la rémoise en remisant sur Bezaz : il centre de manière impeccable pour Benoît, qui place le ballon au ras du poteau gauche (3-0).
Mais les Sochaliens ne sont pas rassasiés. Parizon continue de malmener les Brestois sur le côté droit. C’est finalement Stopyraqui, après à une percée et un centre du Franco-Algérien Bezaz, propulse le ballon au fond des filets, devant des Bretons totalement apathiques (4-0). Mais le festival Doubiste n’est pas fini. Le milieu yougoslave, Ivezic s’infiltre sur le côté gauche, élimine un joueur adverse, puis décoche un magnifique centre-tir, qui vient se loger dans la lucarne droite du pauvre Roch. 5-0, c’est le score à l’heure de jeu. Le duo Parizon-Bezaz continue de faire des misères sur l’aile droite, le latéral parvient à déposer le ballon sur la tête d’Anziani, un ballon que le gardien brestois ne peut qu’effleurer sans éviter l’issue fatale (6-0). Bezaz délivre d’ailleurs ici, sa troisième passe décisive du match. Devant des adversaires complètement désabusés et incapables de donner la réplique, Sochaux, conclut ce festival offensif grâce notamment à Durkalic, qui permet à Stopyra de signer un doublé (7-0).
Le reste de la saison ne fait que confirmer l’impression laissée par ce match. Les Sochaliens enchaînent les bonnes performances, allant jusqu’à occuper la tête du classement pendant trois journées, mais terminent finalement dauphin de Nantes. Quant aux Brestois, la suite fut tout aussi cauchemardesque. Brest termine dernier avec seulement 15 points, une place qu’ils occupèrent durant 37 journées sur 38, leur permettant ainsi d’établir un triste record, celui du plus faible total de points en une saison.
Le saviez-vous ?
En 1945, le domicile du FCSM a été rebaptisé. Après le stade de la Carrosserie, le stade du Champ de foire et le stade de la Forge, l’antre sochalienne est devenue le stade Bonal. Qui se cache derrière ce nom ? Auguste Bonal, un ancien employé des Automobiles Peugeot, qui fut aussi dirigeant du club à sa création. Il s’est fait fusiller sous l’occupation allemande, comme le rappelle les paroles de « La crinière du Lion » chantée par KLX.
Nicolas RICHEN
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Yoann CHATEAU
LES NOMBREUSES PÉRIPÉTIES DE LAURENT CROCIPour démarrer notre enquête sur la destinée des anciens Jaune et Bleu, quoi de mieux qu’un pur Montbéliardais ? Né le 8 décembre 1964, Laurent Croci fit longtemps les beaux jours du club de sa ville natale. Avant d’aborder son parcours pour le moins chaotique après avoir quitté le Doubs, un résumé de son passage au FCSM s’impose.
DevinettePar Nicolas RICHEN
La devinette qui va suivre marie histoire et divertissement. Tentez de remporter une écharpe du FCSM. Pour cela, il s’agit de trouver le joueur mystère grâce au descriptif ci-dessous. Vous devez absolument répondre dans le sujet « Devinettes de La Voix du Lion » qui se trouve dans la rubrique « Jeux » de notre forum. Le premier qui donne la bonne réponse l’emporte (1 tentative par membre). Bonne chance à toutes et tous !
Je débute ma carrière à Valentigney, club de Division d’Honneur. Je n’ai pas été repéré par Sochaux : c’est moi qui ai proposé mes services au club. Je joue mon premier match en tant que professionnel à 17 ans et demi contre l’OM. Sochaux l’avait emporté 5-1 ce jour-là. Ma carrière de footballeur professionnel débute véritablement après mon service militaire. Je fais ma place dans l’équipe sochalienne dans les années 60 et devient même capitaine. Sélectionné en équipe de France espoirs, puis en équipe de France B, je finis par rejoindre l’équipe de France A. Le sélectionneur français me nomme capitaine à quelques reprises. Après avoir passé 10 ans au FCSM, je signe à Nice en 1969. Ma carrière de footballeur se termine en Principauté. Par la suite, je deviens responsable commercial pour Adidas. Je suis… ?
QUE SONT-ILS DEVENUS ?
Après le beau temps…Ce défenseur latéral capable de jouer milieu défensif, effectue donc sa formation au sein du FC Sochaux-Montbéliard. Lancé dans le grand bain de la Division 1 lors de la saison 1982/1983, il ne tarde pas à s’imposer et enchaîne les matchs jusqu’à devenir un titulaire indiscutable de l’équipe doubiste deux ans plus tard. Il fait partie d’une génération très talentueuse parmi laquelle figure entre autres Stéphane Paille et les deux Franck : Sauzée et Silvestre. Ils ne peuvent néanmoins éviter la descente du club sochalien en Division 2 à la suite d’une saison 1986/1987 des plus compliquées. Mais c’est pour mieux renaître la saison suivante : le FCSM retrouve immédiatement l’élite après une saison de toute beauté. Après deux saisons très difficiles en 1991, puis 1992, Laurent Croci quitte le club pour lequel il a joué 10 saisons.
… la pluie…Il suit alors le chemin de Philippe Lucas, lui aussi un ancien de la maison sochalienne, qui le mène aux Girondins de Bordeaux. C’est pour lui le début d’un parcours chaotique. Au Parc Lescure, il est loin de connaître la même réussite qu’au FCSM, bien qu’il dispute la plupart des matchs sous le maillot au scapulaire. Après une entame de championnat 1994/1995 à nouveau difficile, il tente un retour aux sources au mercato hivernal et revient dans le Doubs dans le cadre d’un prêt. Il doit alors aider le club à se maintenir en D1. Ce retour ne sera, hélas, pas concluant, Sochaux terminant bon dernier du championnat. Croci est contraint de retrouver la Gironde. Sa saison 1995/1996 est sans doute sa meilleure saison sous le maillot bordelais. Aux côtés entre autres de Dugarry, Lizarazu et Zidane, il atteint même la finale de la Coupe de l’UEFA, un match où Bordeaux finit par s’incliner.
Cependant, la saison suivante n’est pas aussi rose. Ne rentrant pas dans les plans de Rolland Courbis pourtant à l’origine de sa venue, il quitte brutalement le club du tout nouveau président Triaud à l’issue de la saison. Alors au chômage, il se voit contraint de rejoindre l’Angleterre et plus précisément Carlisle United, club de troisième division : il n’y reste qu’un petit mois. À l’aube de sa trente-quatrième année, il tente de relancer sa carrière en s’engageant en faveur de l’Étoile de Carouge, fraîchement promu en Ligue Nationale A (Suisse). Mais quelque temps avant la Coupe du Monde 1998, il finit par mettre un terme à sa carrière après une nouvelle saison ratée.
Le début d’une autre carrièreLaurent Croci accepte ensuite de devenir entraîneur-joueur du petit club de Blanquefort de Division d’Honneur. Mais quatre ans après avoir quitté les terrains professionnels, il retrouve un club de haut niveau, Créteil. Une fois encore, cette nouvelle expérience ne fait pas long feu. Il se replonge alors dans le monde amateur, et plus exactement, au sein du club de Saint-Médard-en-Jalles, alors pensionnaire de CFA2. Il tente ensuite une expérience aux Emirats arabes unis et devient l’adjoint d’un certain Rolland Courbis.
Après cette expérience mitigée, il effectue son retour en France en 2005. C’est Poitiers qui l’accueille en CFA mais une nouvelle fois, le « séjour » est de courte durée, car l’Entente Sannois Saint Gratien lui demande de venir sauver le club de la descente en CFA. À l’issue de la saison, il ne prolonge pas son contrat et retrouve la CFA, cette fois avec Croix de Savoie (aujourd’hui Évian Thonon Gaillard FC). Il renoue alors avec le succès, permettant à son club de terminer premier de son groupe et d’accéder au National. Cependant, Croci ne parvient pas à rester à la tête de l’équipe, la faute à un président ambitieux et impatient.
Il se rapproche alors de sa région natale et prend la tête du FC Mulhouse, en CFA. Malgré une première saison décevante, la direction lui renouvelle sa confiance, si bien qu’il occupe toujours ce poste actuellement. Laurent Croci semble enfin avoir trouvé chaussure à son pied.
Raphaël SOCQUET-CLERC
Ils ont collaboré à ce numéro :RÉDACTEUR EN CHEF
Nicolas Richen (Nico09), le Franco-Québécois tatillon ([email protected])
RÉDACTEURSDidier Georges (Abra), l’occupant du trône ASC
Anthony Petit (Tonito), le p’tit qui se couche tard ([email protected])
Ronan Coursault (Roro25), le jeune prometteur du centre de formation ASC
Raphaël Socquet-Clerc, le rédacteur vif comme l’éclair ([email protected])
HOMMES DE TERRAINBrice Boursier (Bibi25), le Tintin de Bonal
Ronan Coursault (Roro25)([email protected])
CORRECTEURNicolas Richen (Nico09)
CORRECTEURS BISVincent Petitgirard (Lioniserois), la bouée de
sauvetage du chasseur de fautes ([email protected])
Didier Georges (Abra)([email protected])
DESIGN ET MISE EN PAGEYoann Chateau (Yo), le décorateur maison
Florent Pagnot (Bydox), Le Marcel Pagnol de l’informatique ([email protected])
PHOTOGRAPHESSteeve Constanty / IconSport, Lionel Vadam,
Brice Boursier, Céline Ferry
COLLABORATEURS SPÉCIAUXCéline Ferry, Jean-Frédéric Gerbeaud, Willy38. Un grand merci aux supporters que nous avons
interrogés : Dédé, Alain, Henri, Stéphane, Louis, Jean, Tirol, Poutot, Voinet et Louis. Leur sympathie et leur ouverture d’esprit
sont à saluer. Certains supportent le FCSM depuis plus de 50 ans. Leurs anecdotes ont
été très enrichissantes. ASC remercie tout particulièrement Bernard Genghini qui a pris le
temps de répondre à toutes nos questions et qui nous a raconté quelques anecdotes. Ce fut
une rencontre vraiment sympathique. C’est une personne qui a encore les pieds sur terre.
Nous remercions tous ceux qui ont apporté leur pierre à l’édifice afin de concocter ce
numéro et à ceux qui ont affiné le contenu et la forme de ce projet depuis le mois de mai.
ENVOYEZ TOUS VOS MESSAGES À : [email protected]
AllezSochaux.com sur Facebook et sur Twitter via #AllezSochaux
2012, L’ANNÉE DE LA VOIX DU LIONOsons le changement ! Le changement, c’est ce que vous propose l’équipe d’AllezSochaux.com dans les orientations que nous avons entreprises depuis 8 ans. Nous avons fait beaucoup de chemin depuis nos débuts : d’un site internet figé à un site modulable à souhait, en passant par Facebook et Twitter, nos passages sur France Bleu Belfort Montbéliard et Radio Shalom Besançon. La plus belle évolution de l’année 2012, c’est d’être passé d’une simple infolettre à la création de notre dernier « bébé » dont nous sommes très fiers : le webmagazine La Voix du Lion. Allezsochaux.com a évolué avec son temps, et ce, malgré des moyens financiers très limités. Le dévouement de chacun de nos bénévoles nous permet de progresser au fil des années.
Allezsochaux.com, c’est d’abord une conviction : on ne peut rien faire de bon durablement pour les supporters sochaliens, sans créer une relation humaine faite de réciprocité, d’échanges et de considération. Fort de cette conviction, AllezSochaux.com, qui a pour but de valoriser les supporters et de créer une vie autour du club sochalien, a donc lancé en cette année 2012 La Voix du Lion afin de faciliter l’expression des tribunes de Bonal. Rappelons que ce webmagazine donne l’occasion à tous de s’exprimer librement. Vous lisez donc aujourd’hui notre 3e volet d’une série que nous espérons très longue. Vos retours, votre soutien et votre implication nous permettent de continuer l’aventure pour que nous autres supporters doubistes, continuions à y croire dans cette période de lassitude et de démotivation persistante.
Merci à vous tous et bienvenue en 2013, pour d’autres numéros de La Voix du Lion et d’autres aventures du FCSM… avec vous.
LE MOT DE CLÔTURE
Le 13/01/2013 : FCSM - Olympique de Marseille dès 20 heures 30, 20ème journée de L1
Le 19/01/2013 : FCSM - Reims dès 19 heures 30, 21ème journée de L1
Le 23/01/2013 : Montpellier - FCSM dès 16 heures 30, 16èmes de finale de la Coupe de France
Le 26/01/2013 : Montpellier - FCSM dès 19 heures 30, 22ème journée de L1
Le 02/02/2013 : FCSM - Saint Étienne dès 19 heures 30, 23ème journée de L1
L’AGENDA SOCHALIENLes prochains directs à suivre sur le forum
LE FOND D’ÉCRAN À TÉLÉCHARGERPar Yoann CHATEAU – Cliquez sur la vignette !
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