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La Voix du Lion, le magazine bimestriel d'AllezSochaux.com sur l'actualité du FC Sochaux-Montbéliard.
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En entrée… Le mot du présidentLa vie d’ASC
En plat principal… L’actualité ● Un feu éteint in extremisL’actualité ● Baromètre : les tops et les flops de la saison 2012/2013Le joueur du mag ● Vincent NogueiraLa tribune d’ASC ● Laurent Pernet : le sourire de l’espoir ?Le courrier des supporters Petites annoncesReportage ● Bilan de la saison : les supporters dressent un tableau noirEntrevue ● Échange avec le directeur commercial du FCSMQuestions/Réponses avec... ● « Madado01 »Coup d’œil dans le rétro ● Paille met le feu !Que sont-ils devenus ? ● Fabrice Henry, un beau gâchis
En dessert…DevinetteLe saviez-vous ? ● Serge BurdoncleFond d’écranAgenda sochalien Le mot de clôtureIls ont collaboré à ce numéro & remerciements
Bon appétit !
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Le menu proposé par l’équipe d’Allezsochaux.com
Photo : Lionel VADAM
La saison est finie ! La Voix du Lion vous a accompagnés pendant ce parcours bien chaotique des Jaune et Bleu. Ce numéro 5 va clore le chapitre de cette saison 2012/2013 qui aura vu naître ce webzine. Vous y trouverez vos rubriques maintenant habituelles, mais une part importante
a été accordée au bilan du parcours sochalien avec les espoirs et les craintes qu’il inspire. Les supporters doubistes ont encore eu des sueurs froides jusqu’au dernier instant de cet exercice. Mais ils ont su se mobiliser, faire l’union sacrée que j’évoquais dans le précédent numéro, pour porter leurs favoris au-dessus de la barre de relégation fatidique. Un soutien décisif à n’en pas douter. Éric Hély, les joueurs et M. Pernet, le nouvel homme fort du FCSM, l’ont d’ailleurs souligné. Bravo à vous tous ! Notre nouveau défi sera de vous donner rendez-vous la saison prochaine, la 66ème du club en Ligue 1 que nous aborderons, c’est certain, sur la page d’accueil de notre site Web et peut-être dans La Voix du Lion. L’équipe de rédaction — composée uniquement de bénévoles — a énormément travaillé pour vous offrir ce magazine que nous espérons de qualité. Nous avons essayé de vous informer sur nos favoris en vous proposant des analyses et des entrevues à travers les différentes rubriques.
N’oubliez pas que ce magazine est le vôtre. N’hésitez pas à faire vos suggestions, à réagir à un article, à contribuer à faire entendre La Voix du Lion. Sans vous, ce magazine n’aura pas d’avenir, on compte sur votre implication ! Si vous souhaitez écrire pour AllezSochaux.com ou aider notre équipe de bénévoles d’une quelconque façon, écrivez à notre rédacteur en chef ([email protected]). Nous aurons besoin de nouveaux volontaires pour poursuivre l’aventure de La Voix du Lion.
L’actualité du FCSM, c’est aussi sur le forum que cela se vit : vous y trouverez des informations quotidiennes qui vont être particulièrement alimentées durant le mercato estival.
J’en profite enfin pour inviter les membres de l’association à un match ASC qui pourrait se dérouler le 1er septembre. Si certains d’entre vous sont intéressés pour y participer, merci de nous le signaler.
Au nom de toute l’équipe d’AllezSochaux.com, je vous souhaite des vacances d’été aux couleurs sochaliennes : jaune doré pour le soleil et bleues pour le ciel.
Bonnes vacances à tous. Allez Sochaux !
■ Didier GEORGES
LE MOT DU PRÉSIDENT
« Bravo à vous, supporters ! » LA VIE D’ALLEZSOCHAUX.COM
LES CHIFFRES DE MAIVisites mensuelles cumulées :
91 033 Le direct le plus actif :
SC Bastia - FCSM (606 réponses)
Nombre d’inscriptions : 11 dont 3 ayant posté au moins une fois
Facebook : 2 717 aiment Twitter : 650 abonnés
LES DERNIERS FAITS MARQUANTSClassement final du Jeu du Pronostic par équipe :
1. Dream Team (1042)2. Galactics FC (980)
3. PSV Heineken (942)4. Dégonfle Melon FC (938)
5. Two beers of not two beers (814)6. The Warriors (564)
Top 3 final du Jeu du défi membres ASC : 1. Abra (226)
2. Petitbob07 (220)3. Santos83 (218)
Top 3 final du Jeu du Pronostic : 1. Karim06 (472)
2. Benzema69 (460)3. Momo16 (460)
Opération de promotion de La Voix du Lion : distribution de prospectus au stade Bonal à l’occasion du match
Sochaux-Nancy
Participation de Frédéric Chevassut et de Nicolas Richen à l’émission « Le Club Sochaux » diffusée sur France Bleu
Belfort Montbéliard (émission du 15 avril)
• ASC présent à la première réunion avec Laurent Pernet (30 mai)
La citation du mag [quelques minutes après la 38e journée] : « Le cœur a tenu, mais je pense que le stress de
ce soir m’a fait prendre 10 ans (ça m’en fait 75, si je compte bien !), mais ce n’est pas grave, le club cher à mon cœur
reste en ligue 1, et ça c’est du bonheur. » (Léon25)
À VENIRNouvelle version de notre site internet
Campagne d’abonnements 2013/2014: regroupements des membres du forum/membres ASC dans différents
secteurs de Bonal
Match ASC en septembre : à confirmer suivant le nombre de participants
Réunion avec la direction du FCSM (septembre)
AG annuelle d’ASC en octobre : les membres du bureau recevront une invitation
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L’ACTUALITÉ
UN FEU ÉTEINT IN EXTREMIS
secours pour Sochaux. Les belles affaires au classement général, Sochaux les a réussies à des moments inattendus. À la surprise générale, ce sont surtout les succès face aux cadors du championnat qui ont finalement pesé lourd dans la balance (*voir les chiffres révélateurs plus bas). L’arrivée très tardive de Sio a également été un tournant dans la saison : sans sa précieuse contribution synonyme de renouveau dans sa carrière, le FCSM aurait joué en L2 cet automne. La très mauvaise différence de buts des Francs-Comtois a bien failli être le facteur déterminant : celle-ci a mis sous pression toute une région pendant une semaine supplémentaire. Contrairement aux années précédentes, Sochaux ne s’est pas extirpé de la zone rouge grâce à son fond de jeu. Sur l’ensemble de la saison, et en particulier sur les derniers mois de compétition, les Doubistes n’ont pas été supérieurs à leurs adversaires dans cette facette du jeu. Bien au contraire… Idem sur le plan mental, Sochaux n’a pas été rassurant. L’équipe a toujours été au bord de la rupture, mais son brio face aux grandes écuries lui a permis de s’offrir de nouvelles cartouches pour se sauver, de retarder l’échéance et de toujours rester dans la course. Les Sochaliens ont donc pu demeurer maîtres de leur destin jusqu’aux derniers instants de la saison.
Le chiffre : Face aux six plus mauvaises équipes, Sochaux a obtenu 19 pts. Contre les six meilleures formations de l’élite, Sochaux a presque fait aussi bien avec quinze points pris.
Leçon n°2 : Sochaux a suffisamment remonté la pente
Relégable à la mi-parcours avec seulement seize unités, le FCSM s’est toujours tenu à une distance raisonnable des formations situées en dehors de la zone rouge. Malgré leur position précaire tout au long de la phase retour, les Sochaliens ont récolté plus de points que lors des matchs aller (25 points contre 16). Autre fait intéressant, hormis Brest qui a réalisé une phase retour lamentable (8 points obtenus), Troyes (13e, 24 points) et Nancy (7e, 27 points) ont été relégués malgré une seconde partie de championnat plutôt satisfaisante.
Le chiffre : 12e, c’est le rang occupé par le FCSM si on occulte ses résultats entre août et décembre.
Leçon n°3 : Merci aux coups de pied arrêtés !Quand on revoit toutes les réalisations sochaliennes de la saison, le constat est frappant : une bonne majorité des buts inscrits découle directement ou indirectement d’un corner ou d’un coup franc. Sans son impressionnante efficacité sur les phases arrêtées, Sochaux aurait pu dire très tôt adieu à la L1. Nogueira, Dias et Boudebouz se sont illustrés à plusieurs reprises dans ce compartiment du jeu. Cette réussite a souvent été déconcertante pour les adversaires des Sochaliens : le LOSC et l’OM en savent quelque chose. Cet atout a permis en
Comment le FCSM a-t-il réussi une nouvelle fois à éviter le pire ? Plusieurs se le demandent encore quelques semaines
après la 38e journée de cet exercice 2012/2013. Une soirée où le suspense a été insoutenable, mais qui s’est finalement bien terminée pour le club doubiste. Avec les relégations de Nancy et de Troyes, Sochaux est l’unique rescapé du Grand Est. Malgré son maintien en L1, le fond de jeu et le comportement des joueurs sochaliens n’ont pas rassuré les supporters. C’est le moins que l’on puisse dire. Le fait que le FCSM se soit maintenu de justesse à six reprises lors des huit dernières saisons est aussi un motif d’inquiétude. Déconcertante, difficile à cerner, nonchalante, donnant la fâcheuse impression de choisir ses matchs et de ne plus contrôler son avenir même si elle avait la clé en main, cette équipe a aussi été surprenante. Les Doubistes terminent finalement au 15e rang avec trois unités d’avance sur la zone rouge. Retour sur ce périple en six grandes leçons.
Leçon n°1 : Des paramètres imprévus ont changé la donne
Dire que les matchs à six points n’ont pas compté serait présomptueux pour Sochaux. Car, si le FCSM n’a pas officialisé son maintien en L1 avant l’ultime journée et s’est fait tant de frayeurs, c’est parce qu’il a été moins efficace face aux concurrents directs. Malgré ses victoires contre Troyes et Évian lors du premier chapitre de l’exercice et ses succès face à Reims et Brest — un match en terre bretonne qu’on peut difficilement considérer comme un match à six points —, on ne peut pas dire que les Jaune et Bleu aient été très performants face aux équipes de bas de tableau. Ainsi, les rencontres face aux formations plus huppées ont pris une valeur plus importante que prévu. Les matchs de gala se sont mués en bouée de
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Photo : Lionel VADAM
Photo : Lionel VADAM
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partie de compenser les importantes lacunes collectives.Le chiffre : 51%, c’est le pourcentage de buts inscrits sur coups de pied arrêtés par le FCSM (soit 21 des 41 buts).
Leçon n°4 : Ne plus sous-estimer l’importance d’un duel face à un concurrent direct
Il est vrai que Sochaux n’a jamais semblé en sécurité en raison de son irrégularité chronique. Il s’en est bien sorti, malgré ses difficultés face aux formations de son calibre. Mais un match en particulier a semblé semer le trouble dans la maison sochalienne. Après avoir réalisé un début d’année plutôt correct, voire prometteur, Sochaux a été éliminé de la Coupe de France par Troyes. Cela a été le point de départ d’une importante rechute qui aurait pu coûter très cher au club. Après avoir pris ce coup sur la tête, les Doubistes ont semblé peu concernés par leur unique objectif commun : le maintien. Éric Hély et ses joueurs ont probablement négligé l’importance de ce match de coupe, dont l’enjeu semblait à première vue anecdotique. À première vue seulement, car en alignant presque une équipe bis dans le but de garder de l’énergie pour la bataille du maintien, l’entraîneur doubiste a lancé un message peu conquérant et implicite qui a eu de fâcheuses répercussions en championnat. Le manque d’engagement des Sochaliens ce soir-là y est évidemment aussi pour quelque chose. Ces ingrédients ont en partie redonné de l’espoir et de l’énergie à Troyes, mais également à d’autres formations concernées par le maintien.
Leçon n°5 : Un piètre bilan à BonalComme c’est le cas depuis quelques saisons, Sochaux n’a globalement pas été performant à domicile. Avec ses six victoires, cinq nuls et huit défaites, le FCSM se retrouve à la 17e place des matchs à domicile. Seuls Brest et Nancy ont perdu plus de rencontres sur leur pelouse. Néanmoins, les Jaune et Bleu ont fait assez bonne figure à l’extérieur, en se classant au 11e rang devant la grande majorité des équipes concernées par le maintien.
Le chiffre : Sochaux a pris 23 points à domicile et 18 unités à l’extérieur.
Leçon n°6 : Des avertissements à prendre au sérieux
Naturellement, au terme de cette saison, les Sochaliens ont le beau rôle : ils peuvent se dire que s’ils ont terminé au 15e rang, c’est qu’ils méritaient de rester en L1. Le club devra tout de
même prendre en compte les multiples lacunes collectives et individuelles affichées pendant la majeure partie de la saison, pour dresser un portrait certainement plus nuancé et plus objectif de l’exercice écoulé. Une équipe qui flirte si longtemps avec la L2 — depuis 2005, le club n’a connu que cela, hormis en 2006/2007 et 2010/2011— sans sombrer est à la fois rarissime et miraculeux. Ces nombreux avertissements sont tout sauf le fruit du hasard. Plusieurs priorités seront certainement à l’ordre du jour, comme stabiliser le milieu défensif, trouver des joueurs plus percutants sur les côtés et faire confiance à des joueurs qui adhéreront réellement à un projet collectif. C’est de cette manière que l’équipe retrouvera une vraie identité de jeu.
Durant cette saison 2012/2013, le FCSM aura été relégable durant 17 journées, soit près de la moitié du championnat. Déroutant en raison de ses résultats souvent surprenants, il a évité une déroute complète et gagné son laisser-passer en L1 d’un rien. Quand un classement est si serré et la différence de niveau si infime, le facteur chance peut assurer la survie d’un club. Il a été plutôt favorable aux Jaune et Bleu cette fois-ci. Cette formation doubiste a joué au yo-yo en ayant la tête tantôt dans l’eau, tantôt hors de l’eau. L’effet de surprise a agi jusqu’au dernier moment, donnant l’impression que ce maintien est un peu le fruit du hasard. Heureusement, la 38e surprise a été bonne. Allez, c’est reparti pour un tour !
■ Nicolas RICHEN
Photo : Lionel VADAM
Photo : Lionel VADAM
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L’ACTUALITÉ
BAROMÈTRE : LES TOPS ET LES FLOPS DE LA SAISON 2012/2013
Simon Pouplin 34 matchs, 48 buts encaissés*l a commencé la saison dans la peau du numéro deux. Mais il a été récompensé pour sa patience au cours des dernières années, car il a très vite dû remplacer Pierrick Cros. Prêt mentalement et physiquement, il n’a pas mis de temps pour retrouver son rythme de croisière. Pour son premier match en tant que titulaire, il a signé une performance exceptionnelle à Saint-Étienne. Il a été solide tout au long de la saison et n’a pas grand-chose à se reprocher. Il devra cependant travailler son jeu au pied dans les mois à venir. Pouplin ne s’attendait certainement pas à une saison aussi pleine et à un retour sur le devant de la scène aussi rapide.
Ryad Boudebouz32 matchs, 3 buts, 6 passes décisives*Désireux de rejoindre l’OM lors du mercato d’été 2012, il a finalement dû se contenter de jouer une saison de plus pour son club formateur. Durant cet exercice, Ryad s’est rarement mis en évidence et n’a pas vraiment su se comporter en meneur de jeu. Souvent suffisant dans les efforts, on l’a senti plus ou moins concerné par l’avenir du club. Sa justesse technique lui a permis de délivrer plusieurs passes décisives, mais il n’a pas pour autant progressé cette saison. Pas toujours à l’aise physiquement, il a surtout pêché mentalement. A-t-il réussi à digérer son transfert avorté et le départ de son complice Marvin Martin ? La réponse est plutôt non au vu de ses performances.
Sébastien Corchia 34 matchs, 1 but, 2 passes décisives*Ce jeune joueur a clairement franchi un palier cette saison. Il a énormément progressé défensivement : en restant plus longtemps debout face à ses adversaires, il se compromet beaucoup moins qu’avant. Il a été un des rares joueurs de couloir ayant eu un rendement satisfaisant. Sa régularité et son engagement lui ont largement permis de se démarquer dans un groupe sochalien souvent en perdition. Il est regrettable qu’il n’ait pas eu (ou pas pris) sa chance plus souvent sur les coups de pied arrêtés. Cela faisant un certain temps que Sochaux n’avait pas compté dans ses rangs un aussi bon défenseur latéral.
Roy Contout 22 matchs, 0 but, 1 passe décisive*Arrivé au FCSM en provenance d’Auxerre, ce joueur a beaucoup déçu. On le disait percutant et rapide, mais les supporters sochaliens ont très vite déchanté. Il a été transparent du début à la fin de l’exercice. Il n’a pas été aidé non plus par les blessures, mais malgré un temps de jeu assez intéressant, il n’a pas su se montrer à son avantage. En raison notamment de son niveau technique plutôt médiocre, il a souvent ralenti le jeu sochalien. De plus, son comportement n’a pas toujours été irréprochable, comme en témoignent ses absences injustifiées à certains entraînements et séances vidéo.
■ Anthony PETIT
*Statistiques en Ligue 1
Photo : Lionel VADAMPhoto : Nicolas RICHEN
Photo : Nicolas RICHEN Photo : Lionel VADAM
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Vincent Nogueira, un espoir patient
LE JOUEUR DU MAG
VINCENTNOGUEIRAPhoto : Lionel VADAM
Discret dans la vie comme sur le terrain, Vincent Nogueira n’en demeure pas moins un élément
clé du collectif d’Éric Hély. Épargné par les blessures cette saison, il a progressé et a fait preuve de plus de maturité : en plus du manque de concurrence, ces ingrédients lui ont permis de garder sa place de titulaire. Portrait de ce jeune Bisontin qui a fait ses gammes au centre de formation basé à Seloncourt.
La L1, une marche difficile à atteindre Né le 16 janvier 1988 à Besançon, Vincent Nogueira est un pur Franc-Comtois. Après un passage à Besançon, il a intégré le centre de formation du FCSM en 2003. Quatre ans plus tard, il a remporté son premier titre majeur : la Coupe Gambardella en 2007, avec notamment Martin, Butin et Privat. Il a été le premier de cette belle génération à intégrer le groupe professionnel. À cette époque, il était souvent considéré comme étant le meilleur espoir du club. Paradoxalement, c’est le joueur qui va avoir le plus de mal à s’imposer en Ligue 1. Les blessures l’ont notamment freiné dans sa progression. Après avoir été lancé dans le grand bain le 25 août 2007, à l’âge de 19 ans, Vincent Nogueira se blessa et ne joua que deux autres rencontres lors de cette saison difficile pour le club sochalien — Hantz est limogé fin décembre.
La saison 2008/2009 ne fut toujours pas la bonne pour Vincent : aligné sur le côté droit, il ne disputa que trois matchs sous les ordres de Francis Gillot. Une hernie inguinale, une entorse du genou et de la cheville vont encore freiner la progression du « nouvel Isabey », comme il est surnommé en raison de ses origines franc-comtoises. Mais l’envie et la détermination vont pousser le jeune « Vince » à se surpasser pour gagner du temps de jeu. Élu meilleur joueur sochalien du mois d’août 2009, on pensait alors que la carrière de ce milieu de terrain au petit gabarit était lancée. Mais ce n’est pas le cas : Nogueira dut se contenter de naviguer entre la L1 et la CFA. En 2010/2011, lors de l’une des meilleures saisons du club (5e place), il participa à 23 rencontres. Même s’il n’a pas été au-devant de l’affiche comme Martin ou Boudebouz, il n’en demeure pas moins travailleur pour rattraper le temps perdu.
Une éclosion partielle Il marqua même son premier but lors de la dernière journée contre Arles-Avignon. Puis lors de la première journée de la saison suivante, sa cinquième avec le groupe professionnel, il récidiva contre l’OM. C’est en effet sur une magnifique frappe enroulée de 18 mètres qu’il trompa Mandanda.
Entraîné par Bazdarevic, qui l’a décrit comme étant un joueur polyvalent, très technique, travailleur et ayant une bonne hygiène de vie, Nogueira devint
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titulaire aux côtés de Martin. Il marqua même un but clé en plein cœur de l’opération maintien (ndlr : contre Évian), lors de l’arrivée du nouvel entraîneur Éric Hély. La saison qui vient de se terminer lui a permis de jouer près de trente matchs. Avec Pouplin et Corchia, il a été l’un des Sochaliens les plus constants.
Au sein d’une faible équipe et d’un milieu de terrain régulièrement en difficulté, il a su par moment limiter les pots cassés. Il a eu beaucoup de responsabilités avec le départ de Martin et les longues absences de Lopy et de Doubaï.
Malgré sa progression lors des derniers mois, ses qualités de relayeur restent à confirmer. Il devra aussi muscler son jeu pour franchir un nouvel échelon. L’engagement est essentiel à tous les postes, mais encore plus pour les joueurs à vocation défensive. Avec son mètre 70 et ses 61 kilos, le Bisontin n’est pas intimidant sur un terrain : un style de jeu plus agressif et des initiatives moins timides pourraient donc compenser en partie ce déficit physique. Positionné la plupart du temps en numéro six et parfois en numéro dix, un poste auquel il peut dépanner, il a réalisé une saison complète et gagné de l’assurance. Au-delà de la précision de ses passes courtes, il a montré qu’il n’était pas le plus maladroit sur coup franc, comme en atteste son étonnante efficacité à Lille (3-3). Vincent Nogueira aura dû attendre sa sixième
saison en tant que joueur professionnel pour franchir un palier : une preuve d’abnégation, mais aussi de lacunes. C’est un joueur qui progresse lentement, mais sûrement grâce à l’expérience qu’il a accumulée. Les difficultés qu’il a connues au cours des dernières années pourraient lui permettre de ne pas tomber dans la facilité et de garder la tête froide.
■ Ronan Coursault & Nicolas RICHEN
Photo : Lionel VADAM
Photo : Lionel VADAM
À savoir : Celui qui a porté le brassard de capitaine en l’absence de Sauget et Kanté fêtera son 100e match en L1 au début de la saison 2013/2014.
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LA TRIBUNE D’ALLEZSOCHAUX
L’arrivée de Laurent Pernet au sein l’équipe dirigeante du FCSM est un évènement
finalement assez anecdotique dans la mesure où ce n’est pas lui qui tire la majorité des ficelles. Il ne fait qu’appliquer la politique dictée par l’actionnaire majoritaire, PSA Peugeot Citroën.
Un gestionnaire d’entreprise avant tout Après le départ d’Alexandre Lacombe, certains supporters s’attendent à une politique de recrutement. Mais il ne faut pas attendre de révolution à cet égard. Le nouveau président devra composer avec le même budget et l’économie sera toujours le maître-mot. M. Pernet l’a dit lui-même dans l’Équipe qu’il ne vient « pas tout révolutionner ». Je ne m’attends donc pas à des changements fondamentaux de la part du nouveau président délégué. La continuité sera donc de mise. Il faut aussi rappeler que la famille Peugeot a toujours fait confiance à une personne issue du groupe PSA. C’est même devenu une tradition au sein du FC Sochaux-Montbéliard. De cette manière, les dirigeants et propriétaires du club misent sur l’assurance, puisque le nouvel arrivant a de bonnes chances de coller avec l’image du FCSM et n’aura pas de difficultés à suivre le plan de match qu’il aura à appliquer.
Une petite révolution Comme son prédécesseur, Laurent Pernet a avant tout été choisi pour ses qualités de gestionnaire d’entreprise et non pour ses connaissances footballistiques — bien qu’il ait un certain intérêt pour le FCSM. Comme il le dit lui-même, il a encore beaucoup à apprendre pour gérer un club de football professionnel. L’aspect purement sportif, il laissera le soin au directeur sportif, aux entraîneurs, aux formateurs et à la cellule de recrutement de s’en occuper.Cependant, les supporters sochaliens ont déjà pu
constater quelques singularités de Laurent Pernet : son enthousiasme et sa manière de motiver joueurs et supporters. Certes, les mots ne suffisent pas, mais il faut tout de même noter que son langage est ambitieux et plus conquérant. « J’aimerais qu’on abandonne le mot «maintien». […] Il faut qu’on vise le milieu de tableau la saison prochaine », a-t-il réaffirmé sur France Bleu Belfort Montbéliard, après la dernière journée du championnat. Ce discours témoigne d’un certain regain d’ambition chez les dirigeants sochaliens. Un peu d’espoir et de fraîcheur ne devrait pas nuire au club. Rappelons que la mission de M. Lacombe se limitait à éviter la relégation.
Quelle relation avec les supporters ?Le président délégué représente l’image du FCSM. Il est aussi le véritable porte-parole du club. En cette fin du mois de mai, AllezSochaux.com a reçu une bonne nouvelle : Laurent Pernet a visiblement décidé de poursuivre les réunions mensuelles avec les représentants des supporters. Il nous a en effet invités à le rencontrer pour faire un bilan de la saison. C’est donc le signe que la porte du dialogue avec les dirigeants sochaliens est au moins entrouverte, bien que ces derniers ne donnent pas suite à toutes nos demandes. À l’origine, ces rendez-vous avaient été proposés par M. Lacombe et ceux-ci permettent à notre association de participer à une discussion sur l’actualité du FCSM avec plusieurs acteurs du club. Ces conversations assurent un lien entre la direction et les supporters.
La tâche de M. Pernet sera difficile s’il souhaite allier atteinte de ses objectifs sportifs et respect du budget. Il a mis la barre assez haute dès sa prise de fonction. La question est de savoir comment il se donnera les moyens de ses ambitions. Causer moins de frayeurs aux supporters sochaliens avec les moyens du bord, ce serait déjà une belle réussite. Car le cœur des amateurs du FCSM a été mis à rude épreuve depuis 2005, et souvent pour des motifs peu glorieux.
■ Chronique de Nicolas RICHEN
Laurent Pernet,le sourire de l’espoir ?
Photo : Lionel VADAM
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LE COURRIER DES SUPPORTERS
Habiter Paris et être un supporter du FCSM, cela a un prix !
Au mois d’avril, j’ai eu le plaisir de descendre à Montbéliard, histoire de me ressourcer et de voir les joueurs. Ce déplacement a un prix !
Départ en voiture le samedi matin pour assister au match contre l’AC Ajaccio. C’est parti pour 4h30 de route. Arrivée à 16h00 à Montbéliard et direction l’Ibis Budget du pied des Gouttes. Un peu de repos, puis direction le stade pour assister au match. Le lendemain, je me suis rendu au stade René Blum pour voir le match de la réserve.Le mardi après-midi, je me rends de nouveau à Bonal : après 2 heures d’attente, je peux enfin voir les joueurs et récupérer quelques autographes pour mon « Livre d’or » du club. Je réussis à avoir pratiquement une dédicace de tous les joueurs, hormis Boudebouz, qui, sitôt descendu du bus monte dans sa voiture. J’échange un peu avec Freddy [Vandekerkhove] et je décide de revenir le lendemain afin d’avoir les 2 ou 3 autographes que je n’ai pas pu obtenir. Mercredi matin, je retourne donc à Bonal. À ma grande surprise, un dirigeant m’annonce qu’il n’y a « pas d’autographe en début d’entraînement ». Je me résous donc à regagner la capitale après ces quelques jours passés en Franche-Comté.Voici ce que m’a coûté ce déplacement… La note est salée ! Total de mon déplacement : 380€, oui vous lisez bien, 380 € ! Et encore, je remercie M. Bonnet et M. William pour l’invitation qu’ils m’ont donné pour le match.Si vous voyez les joueurs et le staff, vous pourrez leur dire que se déplacer pour supporter son équipe est coûteux. Donc lorsqu’un supporter sollicite un joueur, ce serait bien qu’il soit disponible quelques secondes… ─ « Kingstonfred »
Cette rubrique vous appartient. Coup de gueule ? Coup de cœur ? Cliché à nous faire partager ? Exprimez-vous librement à propos du FCSM, de notre site Internet ou de notre magazine. Dès la réception de votre commentaire, notre rédacteur en chef communiquera avec [email protected]
PETITES ANNONCESPubliez gratuitement votre petite annonce dans notre magazine. Seules les annonces concernant le FCSM seront publiées. Envoyez vos demandes à [email protected]
Après le cuisant revers du FCSM à Nice, je me suis consolé en feuilletant le numéro 4 de La Voix du Lion avec un peu de retard certes, mais j’ai pris plaisir à lire le contenu, vraiment. Très beau travail. On ne peut dire que merci. S’il faut un jour faire la démarche de l’acheter, je serais prêt à le faire. Ce webzine est d’utilité jaune et bleu ! ─ « Dav666 »
Photo : KingstonFred
• Abonnements 2013/2014 : regroupement À l’approche de la nouvelle campagne d’abonnements, plusieurs membres ASC ont soumis l’idée de créer de petits rassemblements de membres du forum pour assister aux matchs au stade Bonal. En plus du secteur K en tribune Sud, d’autres suggestions ont été faites. Discutez-en avec nous à cette adresse.
L’équipe ASCwww.allezsochaux.com
• À la recherche de fanionsJe recherche tout maillot porté par des joueurs sochaliens. Peu importe la saison ou la compétition, tout m’intéresse pour compléter ma collection. Les tenues d’entraînement m’intéressent également. Merci de votre aide! J’attends vos commentaires et vos photos.
Jérôme [email protected]
• Billets de matchJe suis à la recherche de tickets de matchs du FC Sochaux. Que ce soit des tickets de matchs de championnat, de coupes et même de rencontres amicales, cela m’intéresse. Merci d’avance.
Laurent [email protected]
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Quelques jours après la fin du championnat de France de L1, AllezSochaux.com a interrogé
cinq supporters pour récolter leur son de cloche sur la saison 2012/2013 des Jaune et Bleu et pour aborder le départ de M. Lacombe et l’avenir du club. Ils ont analysé la saison sous plusieurs angles en nous faisant part de leurs critiques collectives et individuelles. Un reportage teinté de soulagement, d’inquiétudes, de quelques nuances, d’un soupçon d’espoir et de plusieurs certitudes quant aux lacunes sochaliennes.
Globalement, les supporters interrogés ne se faisaient guère d’illusions quant aux capacités du FCSM, lors de cette 65e saison en L1. Jérémy Lamboley en fait partie : « Quand un club de la trempe du FCSM perd des joueurs comme Teddy Richert, Damien Perquis, Modibo Maïga, Jérémie Bréchet et Marvin Martin et que tu recrutes des joueurs moyens qui viennent de descendre à l’échelon inférieur (Roy Contout) ou des joueurs qui jouent dans des championnats moins relevés (Kalilou Traoré au Danemark, Ishmaël Yartey en Suisse), tu ne peux pas être plus performant sportivement par rapport au championnat de la saison précédente. » Ce supporter est plus ou moins satisfait de la saison sochalienne, « car le club aurait pu descendre à l’échelon inférieur. Néanmoins, l’équipe avait la possibilité de faire mieux ». Pour Christophe Laurent, « On ne peut pas se satisfaire d’une telle saison. On a vu peu de bons matchs. Mais vu les choix sportifs qui ont été faits il y a un an, on ne pouvait pas s’attendre à mieux. »
Les attentes étaient plus élevées pour Laurent. C. : « Avec l’effectif que l’on disposait, je pensais que le FCSM arriverait dans les 10 premiers. Je suis donc déçu en raison des blessures en début de saison et de la place finale arrachée in extremis ».
Aurélien Rognion croit que « Sochaux n’a pas joué tous ses matchs à fond. Je n’ai pas eu le sentiment que le FCSM contrôlait la situation. La preuve, nous avons eu peur jusqu’à la 38e et dernière journée. » Christophe croit aussi que les Sochaliens ont eu tendance à choisir leurs matchs : « Dès que l’équipe était au-dessus de la zone rouge, le danger étant un peu moins présent, les joueurs lâchaient mentalement. À chaque fois qu’on était dans la zone de relégation et que le danger se précisait, les joueurs se sont comportés comme des joueurs qui jouent le maintien. Dans les autres situations, ils se sentaient intouchables. » Il note aussi que « les joueurs ont manqué d’envie sur certains matchs, surtout face à des équipes qui jouaient le maintien, mais savaient se transcender face à de grosses équipes. »
« Le maintien a été acquis grâce aux victoires face aux cadors de L1… Un comble pour un club qui joue le maintien », s’exclame Jérémy. Ce dernier croit avoir une explication à ce paradoxe : « L’équipe privilégiait les contre-attaques grâce à la rapidité des joueurs de couloirs et à une exécution rapide. Quand nous devions produire le jeu, et construire davantage, le FCSM était à la peine et se faisait vite prendre en contre-attaque. Nos défenseurs centraux
REPORTAGEBILAN DE LA SAISON : LES SUPPORTERS DRESSENT UN TABLEAU NOIR
Photo : Nicolas RICHEN
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ne sont pas très rapides et nous l’avons payé cash. Nous ne savons pas «faire le ménage». «Balancer» le ballon devant, ce n’est pas le genre de la maison… L’équipe était concernée, les joueurs ne choisissent pas leurs matchs contrairement à ce que j’ai pu lire un peu partout. Le FCSM a eu du mal à composer avec des contextes de jeu différents. »
Un fond de jeu presque inexistant, peu d’envie Frédéric Chevassut, qui soutient le club depuis 1988, est pour sa part plus catégorique : « Je crois que c’est la pire saison que j’ai vécue en tant que supporter. Je me doutais que ça allait se dérouler comme cela. Je pense surtout que certains joueurs n’avaient pas le niveau Ligue 1 et, en plus, ils jouaient par intermittence. Sochaux a été capable de battre les grosses équipes du championnat, mais souvent incapable de s’imposer face à des équipes plus modestes. » Après avoir confirmé son maintien dans les tout derniers instants de la saison, Christophe Laurent croit qu’on peut parler « d’un petit miracle. On a eu de la chance, c’est certain. Le FCSM s’est sauvé par la plus petite des portes. Les années précédentes, l’effectif était meilleur en qualité, donc on avait un peu plus d’assurance quant à un éventuel maintien ». Laurent C. pense également que la chance a été un ingrédient déterminant pour Sochaux et regrette que la fête ait été gâchée lors du dernier match à Bonal, surtout qu’un nul suffisait contre le TFC. « Ce fut très laborieux », reconnaît cet amateur des Jaune et Bleu.
Laurent C. « a vu le FC Sochaux afficher certaines valeurs. Mais l’irrégularité a été trop importante. L’équipe manquait trop souvent de stabilité et d’envie ».
« Le fond de jeu ? On n’en a pratiquement eu aucun cette saison. Les milieux de terrain avaient du mal à faire la liaison défense-attaque. On a eu beaucoup de mal à construire et à faire preuve de sang-froid », poursuit Jérémy. Frédéric va même un peu plus loin : « Le fond de jeu sochalien, il n’y en a
pas eu, car cette équipe semble perdue sur le terrain. C’est très inquiétant pour l’avenir. Oui, il a manqué du talent, c’est certain. Mais aussi de l’envie et de la détermination : quand tu n’as pas le talent, ces deux autres paramètres peuvent le remplacer. Ce n’était pas le cas cette saison. »
Jérémy Lamboley voit une lueur d’espoir dans un ciel sochalien bien sombre : « Il faut attendre que la mayonnaise prenne et nous devrions accrocher le top 8 dans les années à venir. Un exploit qui nous offrira du rêve mais pendant seulement une année, il ne faut pas se faire d’idées. »
« C’est un miracle qu’on s’en soit encore sorti. Il est grand temps que les dirigeants de ce club disent clairement ce qu’ils souhaitent pour le futur », lance Frédéric.
■ Nicolas RICHEN*Propos recueillis par Ronan Coursault
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Photo : Nicolas RICHEN
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AllezSochaux.com est allé à la rencontre d’un homme qui travaille dans l’ombre au FC
Sochaux-Montbéliard. Son nom, c’est Laurent Délias, le directeur commercial du FCSM depuis quelques années. Ce dernier a accepté de prendre la parole pour se dévoiler un peu et nous décrire les spécificités de son métier.
Brice Boursier — Connaissez-vous un peu le rôle d’AllezSochaux.com ? Avez-vous déjà visité notre site ou consulté notre webmagazine La Voix du Lion ?Laurent Délias — « Je connais le rôle du site, enfin je pense le connaître : échanger sur les différents sujets traitant du FCSM et sur ses actions. Vous essayez de mettre en avant le club et ses actualités. »
B.B. — Vous n’êtes pas particulièrement connu du grand public et votre accent ne sonne pas Franc-Comtois... Pouvez-vous vous présenter succinctement ? L.D. — « Je suis originaire du Gers (Hautes-Pyrénées). Mon arrivée au FCSM remonte à un peu plus de quatre ans. J’ai étudié dans le secteur du Génie civil. Cela fait 18 ans que je suis un salarié de PSA Peugeot Citroën pour qui j’ai toujours travaillé dans le marketing et le commerce. La plupart du temps quand vous travaillez chez Peugeot, vous êtes un passionné du FCSM. Quand j’étais tout petit, j’avais de l’intérêt pour le sport en général et je suivais déjà les résultats du FCSM. »
B.B. — Vous travaillez dans le milieu du football professionnel. En quoi votre métier diffère par rapport à un cadre de grande surface, par exemple ?L.D. — « C’est très diversifié, car il y a un champ d’action très large. Je suis responsable de la billetterie, de la boutique, des partenariats, du sponsoring (des espaces publicitaires à vendre).
Je dois également appliquer de la politique commerciale. Il faut être passionné pour ce métier, surtout par rapport à d’autres. Les missions sont très différentes les unes des autres. »
B.B. — Qu’est-ce qui vous motive le plus dans votre mission au FCSM ?L.D. — « La passion, l’aspect humain. C’est une véritable chance de se retrouver dans le milieu du sport de haut niveau. Ce qui me rend heureux, c’est de voir les supporters repartir avec la «banane» les soirs de matchs. Mais aussi de proposer des projets agréables aux partenaires, aux supporters, et de faire durer l’histoire et ce record (66ème saison en L1). »
B.B. — Est-ce que vous côtoyez régulièrement les joueurs et l’équipe technique ? L.D. — « Oui, cela se produit lors des opérations commerciales, par exemple. Mais ce n’est pas obligatoirement dans un cadre commercial. C’est surtout dans un cadre purement relationnel que je les côtoie. »
Photo : Brice BOURSIER
ENTREVUEÉCHANGE AVEC LE DIRECTEUR COMMERCIAL DU FCSM
« C’est une véritable chance de se retrouver dans le milieu du sport de haut niveau »
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B.B. — Vous êtes salarié de l’actionnaire principal PSA, au même titre que M. Pernet, le nouveau président délégué du FCSM. Dans quelles conditions avez-vous rejoint l’équipe de direction du FCSM ?L.D. — « On m’a simplement fait une proposition pour intégrer ce poste au sein du FCSM. Il faut savoir que chaque membre de la direction du FCSM a un passé avec Peugeot. »
B.B. — Les ventes de maillots sont la vitrine marketing du club. Les nouvelles tuniques sont très attendues par les supporters à l’aube d’une saison... Avez-vous quelques indices à donner à nos lecteurs sur les choix qui ont été pris pour la future saison ? À quelle date devraient-ils sortir ?L.D. — « Pour la saison à venir, tout n’est pas encore fixé, mais il y aura trois maillots. Sur le principe, les propositions du maillot de la future saison sont envoyées entre octobre et novembre. Les propositions sont faites en fonction des couleurs (jaune à domicile et blanc à l’extérieur). La confirmation des quantités et la validation du maillot se fait en décembre. Dans tous les cas, le maillot doit être validé par l’actionnaire (PSA). »
B.B. — Concernant l’équipementier Lotto, travaillez-vous en collaboration avec cette marque, ou c’est elle qui se charge de tout ?L.D. — « La collaboration est totale, même si Lotto désire garder une trame pour l’ensemble de ses maillots (Lotto est l’équipementier d’un club par championnat élite). Cependant, des modifications sont faites pour satisfaire les envies du club. Le partenariat avec Lotto se fait dans la continuité. L’an dernier, nous avons resigné pour quatre ans. Cela correspond aux valeurs du club. Lotto est une belle marque : elle reste dans le top 5 des meilleurs équipementiers. »
B.B. — Cela fait quelque temps que plusieurs supporters se plaignent du peu d’espace dans la boutique Planète FCSM (notamment les soirs de
matchs). Bien qu’elle ait été légèrement agrandie il y a quelques années, serait-il envisageable qu’elle soit encore plus spacieuse prochainement ou cela n’est pas d’actualité pour des raisons financières ? L.D. — « On va certainement essayer de réorganiser la boutique afin d’optimiser au maximum la surface que l’on dispose. Il est impossible de l’agrandir en raison de la configuration du stade et des locaux : les murs sont porteurs. »
B.B. — À l’instar du nombre d’abonnés, les retombées économiques des produits vendus à la boutique ont-elles chuté ces dernières années ? Les ventes augmentent-elles de manière significative quand le FCSM se trouve en haut de tableau ?L.D. — « Les objectifs liés au chiffre d’affaires du marchandising, c’est un chiffre difficile à tenir, mais ceci est vrai pour tous les clubs de L1. Les résultats de l’équipe ont un impact direct sur les ventes. On doit également travailler avec le supporter pour savoir ce qu’il désire. »
B.B. — L’arrivée de M. Pernet aura-t-elle une incidence majeure sur la politique commerciale du club (offres d’abonnement, tarifs billetterie, etc.) ou la continuité sera de mise ?L.D. — « Il n’y aura pas de grandes révolutions, mais il y a une réelle envie d’être plus proche du public. Le FCSM veut également miser d’avantage sur le dialogue entre le club et les supporters. »
B.B. — La saison prochaine, vous devenez joueur professionnel, on vous retrouve à quel poste ?L.D. — « Aucun, chacun à sa place ! »
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Nicolas Richen ─ Pourquoi es-tu tombé en amour avec le FCSM ? Dominique Preney ─ « Je suis tombé amoureux du FCSM tout petit, car je suis originaire de Grand-Charmont et mon père a fait toute sa carrière chez Peugeot. De
plus, durant cette période, je faisais partie du club d’athlétisme du FCSM. »
N.R. ─ Te souviens-tu de ton premier match au stade Bonal ?D.P. ─ « Oui. C’était à l’époque de la grande équipe des Verts, peu après leur finale. Il y avait une ambiance de fou, un stade plein, un mélange du bleu et jaune et ce vert derrière les buts me donne encore aujourd’hui un grand frisson. »
N.R. ─ Quelle est la pire chose que tu aies dû faire pour être en mesure de suivre un match de Sochaux (au travail, par exemple) ?D.P. ─ « Je suis parti plus tôt au travail avec ma télévision pour regarder un match. »
N.R. ─ Demain, tu es président du FCSM. Quelle serait ta première mesure phare ?D.P. ─ « Aujourd’hui, vu notre position, je serais à la recherche d’un vrai entraîneur et de joueurs d’expérience aux postes clefs. L’objectif serait de retrouver la première partie du classement de Ligue 1. Je remettrais Hély au centre de formation. J’essayerais de faire au mieux pour garder Sio, Boudebouz et Corchia. »
N.R. ─ Quel est ton meilleur souvenir en tant que supporter sochalien ? Quel est ton pire souvenir ?D.P. ─ « Mon meilleur souvenir, c’est la victoire de la Coupe de la Ligue. Le plus mauvais, ce sont les années où Alexandre Lacombe était président délégué. »
N.R. ─ Quel est le joueur sochalien qui t’a le plus marqué? Pour quelle(s) raison(s) ?D.P. ─ « Georges Lech. Il était l’ailier droit de Sochaux quand je jouais à Grand-Charmont. Je me souviens qu’il était souvent le buteur de la dernière minute. »
N.R. ─ Quel est le joueur sochalien que tu n’as pas connu dans ta vie, mais que tu aurais voulu voir jouer en direct ? D.P. ─ « Julien Stopyra, car j’ai vu jouer son fils. Je n’ai pas pu comparer leur façon de jouer : le père était gaucher, le fils avant-centre. »
N.R. ─ Qu’elles soient de joie, de colère ou de déception, des larmes sont-elles déjà apparues sur ton visage lorsque tu étais dans la peau du supporter sochalien ?D.P. ─ « Oui, lors de la finale de Coupe de la Ligue. Un grand moment pour le club et les supporters. »
N.R. ─ Donne aux lecteurs une bonne raison de devenir membre ASC. D.P. ─ « Pour devenir un membre d’ASC, il faut être derrière notre équipe jaune et bleu dans les bons moments comme dans les passages à vide. Il faut aussi soutenir ces membres qui nous font part de leurs sentiments sur le comportement de cette belle équipe : ils reflètent ceux du public sochalien. »
DOMINIQUE PRENEY (« MADADO01 »)À chaque numéro de La Voix du Lion, AllezSochaux.com s’entretient avec un des membres de son association afin de le découvrir un peu. Dominique Preney, alias Madado01, s’est inscrit sur le forum il y a cinq ans. Il a ensuite rejoint l’association en 2010. Discussion avec un supporter qui suit le FCSM avec intérêt depuis l’âge de dix ans.
Photo : Dominique PRENEY
QUESTIONS-RÉPONSES AVEC ...
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COUP D’ŒIL DANS LE RÉTRO
Le 26 avril dernier, Lille et Sochaux se séparaient sur un match nul trois buts partout, au terme d’une rencontre
épique. Épique, comme le retour du FCSM parmi l’élite, il y a un peu plus de 24 ans, lors de la saison 1988/1989. Un retour tonitruant, comme en témoigne cette rencontre contre ces même Dogues lillois, lors de la 31e journée.
La pitoyable saison 1986/1987 aura eu le mérite de raviver la flamme jaune et bleu. Avec une jeune génération des plus talentueuses, le FCSM survole la saison de Division 2, s’offrant au plus vite son retour en D1 et même une finale de Coupe de France. La saison 1988/1989, Sochaux ne compte pas l’aborder à la légère comme en atteste son groupe presque intact (Sauzée est le seul départ majeur) et un recrutement malin (Tihy, Lada ou encore Laurey). Grâce à son jeu toujours percutant, Sochaux occupe rapidement la tête du championnat avant de subir un contrecoup et de se retrouver au milieu de tableau. Mais avant d’affronter Lille, les Jaune et Bleu ont sérieusement redressé la barre et pointent au troisième rang tandis que leur adversaire du jour navigue aux alentours de la huitième place.
Devant les 5 000 spectateurs du stade Bonal, c’est le LOSC qui lance les hostilités dès la cinquième minute. Sur un centre de Périlleux à destination de Vandenbergh, Rousset effectue une sortie pour le moins hasardeuse, mais réussit quand même à boxer le ballon devant le Belge, la défense jaune et bleu parvenant ensuite à se dégager. Une petite frayeur qui a pour mérite de ragaillardir les Sochaliens. Il ne leur faut ainsi que quelques minutes pour répliquer. Après un coup franc excentré de Croci mal dégagé par la défense lilloise, le ballon retombe dans les pieds de Bazdarevic qui décale alors Thomas sur la gauche, lequel délivre un centre parfait sur la tête de Paille. L’attaquant ajuste Lama d’une tête piquée (1-0). Mais les Lillois ne s’en laissent pas compter et repartent derechef de l’avant. C’est ainsi que trois minutes plus tard, Bricon se fait subtiliser
Paille met le feu ! le ballon au poteau de corner. Fort heureusement, la remise ne trouvera pas les pieds de Vandenbergh, la faute à la hargne d’un Laurent Croci qui se jette tout juste à temps. La relance sochalienne est un copier-coller de l’action précédente avec, cette fois, Galtier dans le rôle du sauveur. Il est clair que du côté nordiste, les velléités offensives ne sont pas éteintes. Vandenbergh, encore lui, oblige Rousset à la parade à la suite d’une frappe soudaine aux abords de la surface. Quelques minutes plus tard, sur un nouveau corner des visiteurs, les têtes se succèdent dans la surface et l’ultime coup de « casque » de l’intenable Belge flirte avec le poteau. La première période s’achève ainsi sur une nette domination des hommes de l’entraîneur Heylens.
Dès l’entame de la seconde période, la domination est toujours lilloise. Sur un centre de Desmet en direction du second poteau et de son compatriote, l’inévitable Vandenbergh, le FCSM se retrouve en danger. Mais la tête de ce dernier est trop molle pour venir à bout du portier sochalien. Mais même dominé, Sochaux n’est pas en reste. À l’approche de l’heure de jeu, Hadzibegic s’infiltre côté droit, combine avec Croci qui lance Morin au point de corner. L’attaquant natif de Lamballe délivre un centre au cordeau pour Paille, son compère, qui signe le doublé d’une superbe tête croisée (2-0). Jusque-là complètement débridée, cette partie finit par s’essouffler et aucune action notable ne vient marquer la fin de seconde mi-temps. Aucune action, hormis cette belle combinaison à l’entrée des seize mètres nordistes : après une magnifique ouverture dans la surface et un centre instantané au second poteau, Paille propulse le ballon dans les filets... des deux mains ! Un geste maradonesque qui lui aurait certainement valu un carton jaune de nos jours...
Grâce à cette victoire pleine de réalisme, le FCSM grimpe d’une place et devient dauphin du PSG. Sochaux ne se mêlera malheureusement pas à la lutte pour le titre et se contentera d’une très belle quatrième place, synonyme de coupe de l’UEFA. Les Doubistes termineront à cinq petits points du champion marseillais. Une saison bien réussie ! Quant aux Lillois, ils ne quitteront jamais le milieu de tableau, s’adjugeant une solide huitième place.
■ Raphaël SOCQUET-CLERC
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FABRICE HENRY, UN BEAU GÂCHISL’histoire de Fabrice Henry débute le 13 février 1968 à Argenteuil, en région parisienne. Sa trajectoire va très vite s’envoler, suivant le talent qui réside dans ses pieds. Mais la vie ne se déroule pas toujours comme prévu et il va en faire l’amère expérience...
QUE SONT-ILS DEVENUS ?
L’histoire de Fabrice Henry débute le 13
février 1968 à Argenteuil, en région parisienne. Sa trajectoire va très vite s’envoler, suivant le talent qui réside dans ses pieds. Mais la vie ne se déroule pas toujours comme prévu et il va en faire l’amère expérience...
Une nouvelle pépite à façonner...
Au début des années 1980, le club Doubiste cherche déjà à alimenter son centre de formation par de jeunes talents prospectés un peu partout en France. Et Fabrice Henry en fait partie. Inscrit à l’époque au Paris Université Club, le jeune francilien rejoint les rangs du FCSM dès l’âge de 14 ans. Il se fait ainsi très vite remarquer par sa superbe conduite de balle et une technique déjà très subtile. Il ne faut ainsi que peu de temps pour le voir à l’œuvre en D1, à savoir lors de la saison 1984/1985 avec pas moins de onze apparitions. Grâce à un volume de jeu grandissant et à la confiance de l’entraîneur, il double pratiquement son temps passé sur le terrain lors des années suivantes.
Malheureusement, le club est relégué à l’issue de la saison 1986/1987. Une nouvelle finalement pas si mauvaise pour lui. Il va en effet s’imposer dans le onze titulaire, au milieu des Bazdarevic, Sauzée et autre Paille. Sochaux réalise une saison quasi parfaite avec une remontée immédiate en D1 et une finale de Coupe de France perdue aux tirs aux buts face à Metz. Mais c’est surtout son activité dans l’entrejeu sochalien et sa complicité avec ses partenaires qui ont marqué les esprits, l’amenant ainsi jusqu’en équipe de France Espoirs. Titulaire indiscutable, son duo avec Lucas s’avère être un rempart redoutable devant la défense. Les bonnes performances se poursuivent et l’arrivée du Barcelonais Carrasco précise les ambitions sochaliennes. Mais le conte de fée s’arrête là. La relève ne se montre pas et le club replonge dans le ventre mou : il flirte même avec la zone rouge. Après le départ de plusieurs cadres, il décide lui aussi de partir lors de l’intersaison 1993/1994, pour poursuivre sa progression.
...mais qui finit par se briser Henry rejoint l’Olympique de Marseille, récent champion d’Europe, mais également touché par l’affaire VAFC – OM. Joueur extrêmement talentueux et désormais reconnu, c’est l’individualité que le club voulait pour densifier son milieu. Mais, l’indéboulonnable Deschamps est encore au club : Fabrice Henry devra se contenter du rôle de remplaçant une bonne partie de la saison. Alors qu’il compte sur la suivante pour se reprendre, l’OM paie pour ses magouilles et est rétrogradé administrativement en D2.
Il se met alors à la recherche d’un nouveau club, mais ceux-ci l’assimilent injustement à l’affaire. Il est contraint d’opter pour Nîmes, également en D2. Un choix qui n’est pas des plus judicieux tant la situation sportive du club est délicate. Lassé de stagner dans la zone rouge, il choisit de rejoindre Perpignan dès le mercato hivernal. Dans un club également en difficulté, il parvient à contribuer au maintien de sa nouvelle équipe. Fabrice Henry, rassuré sur ses capacités, met alors le cap un peu plus à l’Ouest, direction Toulouse.
Alors que les ambitions du club de la Ville rose résident dans une remontée en D1, ratée d’un cheveu lors du précédent exercice, il va pourtant passer une saison des plus tranquilles. Trop tranquille. Elle s’avère décevante et ses performances trop moyennes ne convainquent pas le TFC le conserver. Son irrégularité laisse les clubs français dubitatifs. Il est contraint de s’exiler. Direction l’Espagne, et plus précisément Tolède en D2. Mais six mois plus tard et presque autant de salaires impayés, il refait de nouveau ses valises. Direction cette fois le FC Bâle, un club habitué à récupérer les pieds carrés du championnat français. C’est un choix par défaut, car Fabrice a encore du talent et de l’envie à revendre. Il y reste tout de même près de trois saisons, le temps d’attirer l’attention en Ecosse.
C’est en effet du côté d’Edimbourg qu’on le demande, à Hibernian. Il accepte immédiatement ce défi, d’autant qu’il y retrouve un ancien compère du centre de formation, Franck Sauzée. Mais c’est malheureusement là-bas que sa carrière va prendre fin, le temps de jeu n’étant clairement pas au rendez-vous avec seulement neuf petits matchs. Il clôt ainsi sa carrière professionnelle à 32 ans, à l’aube de l’an 2000.
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Le retour à l’anonymat On le retrouve encore sur les terrains de football pendant quelques années, au niveau amateur, avec la même instabilité que durant sa carrière professionnelle. Tantôt à Alfortville, tantôt à Dreux, à Lunel ou encore à Lure ou Lavaur... Il s’installe finalement à Châtellerault, où il trouve une place dans l’encadrement des U18. Puis il se rend en Corse pour s’occuper d’une école de football à Aléria, avant d’organiser son jubilé en août 2011. Il joue également quelquefois avec les anciens de l’OM lors des matchs de gala. Un épilogue malheureux pour un diamant que l’on n’a, hélas, pas su assez bien tailler... C’est à Lure qu’on a retrouvé pour la dernière fois la trace d’Henry. Il y occuperait un poste de magasinier dans une grande surface.
*Au sujet de Laurent Croci, abordé dans La Voix du Lion numéro 3 : il a décidé de quitter le milieu du football à la fin de la saison. Il quittera donc son poste d’entraîneur du FC Mulhouse, pour se lancer dans le secteur de l’hôtellerie dans les environs de Bordeaux.
■ Raphaël SOCQUET-CLERC
La devinette qui va suivre marie histoire et divertissement. Tentez de remporter un T-shirt
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DevinettePar Philippe MONNEREAU
Défenseur central né en 1947, mes parents quittent mon pays natal en raison d’un conflit armé. Ainsi, toute ma famille s’installe en France alors que je suis âgé de dix ans. Après quelques années passées à travailler à l’usine, je commence ma carrière professionnelle au FC Rouen. Puis, j’arrive au FCSM au début des années 70, club où je suis resté dix saisons en tant que joueur. J’ai disputé 307 matchs et inscrit treize buts en première division sous les couleurs sochaliennes. Je ne suis que très rarement appelé en équipe nationale, les autres joueurs ayant du mal à admettre mon statut d’expatrié. En 1984, après à une nouvelle blessure, j’arrête ma carrière professionnelle et j’intègre le centre de formation du Havre, club dans lequel j’étais joueur. Je passe ensuite mes diplômes pour devenir entraîneur. Par la suite, je dirige l’équipe du Red Star ainsi que la sélection algérienne dont je serai renvoyé très rapidement après une lourde défaite en phase de qualification de la CAN face à l’Égypte (5-2). À l’issue de cette aventure, je reviens au FCSM où j’intègre le centre de formation en tant que superviseur. Quelques années plus tard, je deviens recruteur pour le club doubiste. Je suis… ?
Le saviez-vous ?
Serge Bourdoncle, bien connu dans l’agglomération du Pays de Montbéliard pour être le créateur de la société de construction Bourdoncle Piscine et Spas dont il a été le président jusqu’en juillet 2012, a aussi été un joueur du FC Sochaux-Montbéliard. Ce milieu offensif de petite taille, né en 1936 à Milhars (Tarn), a commencé sa carrière à Sochaux en 1953. Il y restera sept années avant de partir pour Nîmes. Après un passage à Bordeaux, il reviendra au bercail entre 1962 et 1965. Il terminera sa carrière en 1968 après être passé par Besançon et Metz.
■ Vincent PETITGIRARD
Le 01/07/2013 : Reprise de l’entraînement
Le 13/07/2013 : FCSM - AJ Auxerre Match amical • Stade Bouloumié (Vittel)
Le 17/07/2013 : FCSM - SR Colmar Match amical • Stade municipal (Munster)
Le 20/07/2013 : FCSM - AS Nancy-Lorraine Match amical • Stade de la Colombière (Épinal)
Le 27/07/2013 : FCSM - Dijon FCO Match amical • Dampierre-sur-Salon
Le 27/07/2013 : FCSM - Stade de Reims Match amical • Lieu à déterminer
L’AGENDA SOCHALIEN
LE FOND D’ÉCRAN À TÉLÉCHARGERPar Yoann CHATEAU – Cliquez sur la vignette !
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RÉDACTEUR EN CHEFNicolas Richen (Nico09), le
Franco-Québécois tatillon [email protected]
RÉDACTEURSYoann Chateau (Yo)
Ronan Coursault (Roro25), le jeune prometteur du centre de formation ASC
Didier Georges (Abra), l’occupant du trône ASC [email protected]
Phlippe Monnereau (Catcheur), le dur à [email protected]
Vincent Petitgirard (Lioniserois), [email protected]
Anthony Petit (Tonito), le p’tit qui se couche tard [email protected]
Raphaël Socquet-Clerc, le rédacteur vif comme l’éclair [email protected]
HOMME DE TERRAINBrice Boursier (Bibi25), le Tintin de Bonal
CORRECTEURSWilly Fraisse (Willy38), le stagiaire
Vincent Petitgirard (Lioniserois), chasseur de fautes à temps perdu
Nicolas Richen (Nico09) [email protected]
GRAPHISME ET MISE EN PAGEYoann Chateau (Yo), le décorateur maison
Florent Pagnot (Bydox), l’homme qui n’a peur de rien
PHOTOGRAPHESLionel Vadam, Brice Boursier, Nicolas Richen
COLLABORATEURS SPÉCIAUXASC remercie chaleureusement ceux qui
ont accepté de prendre la parole à travers ce numéro 5 : Laurent C., Aurélien Rognion,
Jérémy Lamboley, Frédéric Chevassut, Christophe Laurent, So Show, Dav666,
KingstonFred, Dominique Preney et Laurent Délias.
Nous remercions une nouvelle fois le FCSM qui nous a ouvert ses portes.
POUR LA RUBRIQUE « TRIBUNE ASC »,ENVOYEZ TOUS VOS MESSAGES À :
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Une nouvelle saison se termine pour nous autres, supporters sochaliens qui avons les nerfs solides. À la clé de cet énième exercice compliqué,
une 66e saison parmi l’élite. Une année de plus également pour AllezSochaux.com, qui va entamer sa dixième saison sur la toile. Notre association a été, à mon sens, à la hauteur de notre amour que nous portons à notre club et a su répondre aux attentes des supporters.
Avec l’arrivée de La Voix du Lion, ASC a redonné ses lettres de noblesse au douzième homme sochalien et vous êtes toujours plus nombreux à nous lire. Nous vous en remercions. Ce webzine a su reprendre le flambeau du regretté Esprit Club qui nous manquait. Outre notre brillante équipe de volontaires plus que motivée et très engagée, je tiens à remercier le FCSM qui nous a largement ouvert ses portes et les personnes qui ont répondu favorablement à nos demandes, comme Stéphane Veaux, Lionel Vadam, Hervé Blanchard, Bernard Genghini, Laurent Délias, Stijn Slaats, Fabien Dorier, Simon Pouplin… et vous, supporters sochaliens, sans qui ce site Internet et ce magazine n’existeraient pas.
Que cela soit grâce au Jeu des pronostics, aux jeux proposés par Nicolas Richen et à La Voix du Lion, AllezSochaux.com a récompensé de nombreux supporters cette saison. Maillots et écharpes officiels, livres, maillots et écharpes ASC, bons d’achat, places pour assister à des matchs à Bonal... Notre association a une fois de plus contribué à faire plaisir aux supporters. J’en profite pour remercier tout particulièrement Simon Pouplin et Fabrice Pinel (du site Web Rouge Mémoire), qui ont eux aussi contribué, à nos côtés, à récompenser votre engagement.
Je vous remercie de votre soutien. Rendez-vous sur AllezSochaux.com pour une nouvelle saison. Une refonte de notre site Web est en cours, de nouvelles éditions de La Voix du Lion sont à l’étude. Quoi qu’il arrive, notre identité sera toujours bien affirmée avec le forum, les jeux, l’actualité du FCSM et nos articles.
Bonnes vacances à tous.
■ Yoann CHATEAU
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