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Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle ANNÉE IV, VOLUME 8 AVRIL 2013 DE ROCHEBELLE LES TROUBLES LES TROUBLES LES TROUBLES LES TROUBLES ALIMENTAIRES ALIMENTAIRES ALIMENTAIRES ALIMENTAIRES DÉMYSTIFIÉS AVEC DÉMYSTIFIÉS AVEC DÉMYSTIFIÉS AVEC DÉMYSTIFIÉS AVEC BRIO BRIO BRIO BRIO Page 2 Page 2 Page 2 Page 2 DE ROCHEBELLE LE DÉFI 5/30 DES FRUITS ET DES LÉGUMES Page 4 ÉCOLOGIE WÔ LES MOTEURS Page 6 VOYAGE LE PAYS OÙ LES MANGUES GOÛTENT LE SOLEIL Page 11 SPORTS LE QUART DE FINALE DES CADETTES AAA Page 9

L'AccROCHEUR Avril

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Édition d'Avril

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Page 1: L'AccROCHEUR Avril

Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle

ANNÉE IV, VOLUME 8 AVRIL 2013

DE ROCHEBELLE

LES TROUBLES LES TROUBLES LES TROUBLES LES TROUBLES ALIMENTAIRES ALIMENTAIRES ALIMENTAIRES ALIMENTAIRES

DÉMYSTIFIÉS AVEC DÉMYSTIFIÉS AVEC DÉMYSTIFIÉS AVEC DÉMYSTIFIÉS AVEC BRIOBRIOBRIOBRIO

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DE ROCHEBELLE

LE DÉFI 5/30

DES FRUITS ET DES LÉGUMES

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ÉCOLOGIE

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VOYAGE

LE PAYS OÙ LES MANGUES GOÛTENT LE

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SPORTS LE QUART DE FINALE DES CADETTES AAA

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2 ___ DE ROCHEBELLE ____________________________ L'ACCROCHEUR, AVRIL 2013

Tournoi d’improvisation

Bravo aux Moussaillons et aux Malabars! Bravo aux Moussaillons et aux Malabars! Bravo aux Moussaillons et aux Malabars! Bravo aux Moussaillons et aux Malabars! Ran Tao

Le 24 mars dernier s’est déroulé un super tournoi d ’impro au Séminaire des Pères Maristes! Nos deux équipes juni or ont très bien joué et c’était une journée pleine de rires.

Saviez-vous qu’il y avait un tournoi d’improvisation le 24 mars? Allez-vous regarder l’impro? Savez-vous ce que c’est? Les matchs d’impro, c’est toujours le «fun» à regarder. C’est comme un spectacle que donnent les improvisateurs. Souvent, c’est très drôle et divertissant. Un tournoi, c’est lorsque plusieurs équipes de différentes écoles s’affrontent. L’équipe gagnante est celle qui a remporté le plus de points.

Connaissez-vous nos équipes?

En improvisation, comme dans plusieurs autres sports, il y a deux catégories: le junior et le sénior. Les élèves de la 1re à la 3e secondaires sont affectés au niveau junior, et on retrouve les élèves de la 3e à la 5e 3 dans le groupe sénior. Nous avons deux équipes de juniors et deux de seniors. Le dernier

tournoi, était un tournoi de juniors. Nos équipes s’appellent: les Moussaillons et les Malabars dans le junior, et les Matelots et les Malfrats dans le sénior.

Tournoi

Nous pouvons être très fiers de nos deux équipes junior, car elles ont fait de très beaux efforts lors de ce tournoi. En interrogeant quelques personnes du public, j’ai compris que les spectateurs appréciaient beaucoup l’improvisation. Ils ne venaient pas uniquement pour leur enfant qui jouait peut-être au sein d’une des équipes.

Pour les improvisateurs…

Les Moussaillons et les Malabars sont très motivés aux tournois, mais peut-être le seraient-ils davantage s’il y avait plus de spectateurs venus de Rochebelle qui venaient les encourager? L’impro, c’est donner un spectacle, alors c’est beaucoup plus intéressant lorsqu’il y a beaucoup de public. Et puis, c’est très amusant à regarder!

Conférence de la Clinique St-Amour

Les troubles alimentaires démystifiés avec brio!Les troubles alimentaires démystifiés avec brio!Les troubles alimentaires démystifiés avec brio!Les troubles alimentaires démystifiés avec brio! Frédérique Bégin-Auclair, en collaboration spéciale On en entend parler. Souvent. De toute sorte de faç on, sur différents tons, à toutes les sauces ! Nous sommes, jusqu’à maintenant , la génération la mieux outillée quant aux troubles de comportement aliment aire. Et il le faut bien, puisqu’il s’agit d’un phénomène grandissant. Les él èves de secondaire 3 ont d’ailleurs été sensibilisés récemment sur le sujet au cours d’une conférence donnée par la Clinique Saint-Amour.

Plus de 2000 personnes ont fait confiance à

la Clinique Saint-Amour dans les dernières

années. À les voir aller, on comprend vite

pourquoi ! Le professionnalisme, l’écoute, la

compréhension et l’expertise sont leurs mots

d’ordre. Leurs intervenantes font partie de

ces gens qui savent de quoi ils parlent et qui

rendent leur contenu intéressant. On ne s’est

pas contenté, en effet, d’un simple survol.

Les conférencières sont allées en profondeur

et ont abordé plusieurs détails inattendus.

Par exemple, savais-tu que les personnes

perfectionnistes étaient plus à risque de

développer des troubles alimentaires? Ça ne

veut toutefois pas dire que parce que tu es

perfectionniste, tu souffres nécessairement

de difficultés alimentaires, comprends-moi

bien. Plusieurs types de personnalités sont

plus à risque. Plusieurs métiers aussi. Je

pense évidemment au domaine de la mode,

aux athlètes, aux danseurs, aux vedettes, en

bref, à tous ces gens qui savent le regard du

monde fixé sur leur corps. Si c’est un sujet

qui t’intéresse ou encore si tu te fais-tu

soucis pour toi-même ou pour un ami, tu

peux te rendre sur le site de la Clinique

Saint-Amour ou encore sur les sites

www.anorexie.ca et www.boulimie.ca qui

regorgent de conseils et de trucs pratiques!

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«Le défilé de mode 2013 fut un souvenir inoubliable de notre secondaire pour nous. Au début on pensait que ca allait être impossible monter un spectacle aussi gros. Au début des pratiques on était tous (nous et les mannequins) gênés ,mais plus on avançait dans le projet plus la gang s’est rapprochée et ce, dans les 8 mois de travail ,de stress et de chialage. On a cru comprendre qu’on allait réussir. Mais c’est le soir même qu’on a vu tout ce qu’on a accomplit. La fierté qu’on ressentait pour notre show et les mannequins était immense. Finalement 8 mois de travail et tout était fini en de 2 heures , mais c’était

les plus beaux 2 heures de notre secondaire 5. » - Mahsa Dehghan, organisatrice

L'ACCROCHEUR, AVRIL 2013 _____________________ DE ROCHEBELLE ___ 3

Une parade pour tous les goûtsUne parade pour tous les goûtsUne parade pour tous les goûtsUne parade pour tous les goûts Camille Rivard C'est le samedi 23 mars 2013 qu'avait lieu la parad e de mode «Le Summum du Style». Des collections estivales aux rob es de bal, il y en avait pour tous les goûts lors de ce défilé.

Le «Summum du Style», une parade de mode organisée pour amasser des fonds pour le bal, s'est tenu dans l'agora du PMV. Il y avait un DJ et plusieurs jeux de lumières. Les mannequins étaient superbes et la foule avait beaucoup de plaisir. L'ambiance était extraordinaire et les applaudissements fusaient de partout!

Les mannequins étaient fébriles le soir du défilé. Ils attendaient patiemment dans l’Enfer.

Une approche nouvelle

Au début du défilé, les mannequins ont recréé l'évolution de la mode. Des années 60 jusqu'à aujourd'hui, nous avons eu droit à des styles classiques, disco, relax, etc. C'était vraiment original comme idée! Ensuite, nous avons eu droit à un aperçu des collections populaires de magasins comme Vision Rock, Exo, WLKN, Bluenote's et Fina Moda. Les

vêtements étaient extrêmement beaux. Après, nous avons assisté à une «exposition» de chaussures de chez B2. Elles étaient absolument magnifiques! Puis, les filles ont posé avec des robes éblouissantes de chez Vice et Vertu et Mélanie Lyne. Les garçons, eux, avaient des costumes élégants de chez Vincent D'Amérique et Moores. Pour terminer la parade de mode, tous les mannequins sont montés sur la scène. Ils étaient habillés en noir et avaient des bâtonnets fluorescents. C'était très spécial!

Le tableau final du défilé s’effectuait avec des bâtons fluorescents

L’animation enflamée

Durant toute la soirée, trois animatrices ont effectué des tirages. Les prix étaient variés. Des certificats-cadeaux de chez Énergie Cardio, de centres de coiffure... Deux concours ont aussi été organisés: danser «Gangnam Style» et défiler sur le podium. Les spectateurs étaient hésitants, au début, mais c'est vite devenu très drôle!

Pour conclure, le «Summum du Style» s’est avéré une réussite totale. J'ai tout apprécié, du début jusqu'à la fin. Quelle équipe d’organisateurs aura l’audace de relever le défi l’an prochain?

Les mannequins, les animatrices et l’équipe des organisatrices du défilé du 23 mars 2013, « Le Summum du Style».

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Inquiétant parallèle avec le Inquiétant parallèle avec le Inquiétant parallèle avec le Inquiétant parallèle avec le gaspillage alimentairegaspillage alimentairegaspillage alimentairegaspillage alimentaire

4 ___ DE ROCHEBELLE _______________________________ L'ACCROCHEUR, AVRIL 2013

Défi 5/30 dans nos écoles

Des fruits et des légumesDes fruits et des légumesDes fruits et des légumesDes fruits et des légumes Jessy et Kelly Gelot Du 1er mars au 11 avril 2013, relevons le défi 5/30. Cel a consiste à manger cinq portions de fruits et légumes et a pratiquer trente minutes d'activité physique par jour. Est-ce un défi pour vous? Le défi santé 5/30 peut être relevé seul, en famille ou même en équipe. Il dure 6 semaines entre le 1e mars et le 11 avril 2013. Les trois objectifs de ce défi sont de manger au moins 5 portions de fruits et légumes par jour, de bouger au moins 30 minutes par jour (pour les jeunes, c'est au moins 60 minutes) et de faire le point sur ses forces pour un meilleur équilibre de vie. À l’école, nous avons eu une distribution de légumes accompagnée de tests pour nous aider à cerner nos bonnes habitudes de vie et nous encourager à en prendre d’autres. C’est un défi qui est proposé à tous les canadiens et canadiennes. Pour le premier cycle du secondaire, le défi 5/30 est intégré aux cours d’éducation physique. Ainsi, leur défi consiste aussi à apprendre à s’organiser pour mieux manger, à trouver leurs propres façons pour bouger davantage et de prendre mieux soin de leur corps!

Pourquoi manger des fruits et légumes?

C'est assez simple... en raison de leurs nombreux bienfaits : les fruits et légumes constituent le groupe du Guide alimentaire canadien qui devrait occuper le plus de place dans notre menu. Le Guide tient compte des besoins de chacun en fonction de l’âge et du sexe. Il est donc facile de savoir combien de portions chaque membre de la famille doit prendre. Pour obtenir plus d'information sur le Guide alimentaire canadien, vous pouvez consulter le site web: www.guidealimentairecanadien.ca.

Bouger, bouger, bouger!

L’objectif 30 du Défi Santé consiste à faire au moins 30 minutes d’activité physique à une intensité modérée ou élevée au minimum 5 jours par semaine.

De l’activité physique à cette fréquence et à cette intensité? Il faut savoir que 57 % des adultes ne font pas l’équivalent d’au moins une demi-heure de marche d’un bon pas par jour, ce qui est reconnu par les experts comme une bonne cible à atteindre afin de retirer des bénéfices pour la santé et

améliorer sa qualité de vie. Malgré tout, pourraient-ils y parvenir davantage durant leurs loisirs et leurs déplacements vers le travail ou l’école.

Un équilibre mental

Arriver à un bon équilibre dans sa vie, c’est être mieux outillé pour faire face aux exigences du quotidien, gérer son stress et avoir des relations enrichissantes avec les autres… et avec soi-même! Quels que soient son âge et son état de santé physique et mentale, on peut améliorer son équilibre de vie!

Les 3 volets du Défi Santé sont tout aussi importants les uns que les autres pour se sentir bien dans sa tête et dans son corps afin de profiter pleinement de la vie.

Finalement, le Défi Santé est un vaste mouvement santé. Avec plus d’un million de participants depuis 2005 et plus de 350 municipalités, en plus de centaines d'entreprises qui en font la promotion, le Défi Santé est le rendez-vous santé de l'année!

Aussi : le défi 4X4 à De Rochebelle

Pendant les deux dernières semaines, une nutritionniste était invitée dans le cadre de cette sensibilisation, à regarder le lunch des étudiants à De Rochebelle. Cette activité est organisée par Action Santé et s’appelle le défi 4X4. Le Défi était d’avoir un aliment de chacun des 4 groupes alimentaires dans son lunch. Une nutritionniste a visité les salles de dîneurs pour évaluer le contenu nutritif des dîners. Un tirage était fait parmi ceux qui avaient un dîner comprenant les 4 groupes alimentaires, soit les produits céréaliers, les produits laitiers, la viande, les fruits et légumes. Un tirage était fait parmi les participants. Plus tu avais de produits par catégorie, plus tu avais de chance de gagner

un prix. En guise de cadeaux de tirage, 20 sacs garnis de collations et des repas gratuits à la cafétéria ont été offerts.

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6 _____ ÉCOLOGIE ______________________________ L'ACCROCHEUR, AVRIL 2013

Wô, les moteurs! Wô, les moteurs! Wô, les moteurs! Wô, les moteurs! Félix Guilbert-Savary

Depuis quelques années, le comité Action Planète or ganise la campagne de sensibilisation Wô Moteur. Cette campagne vise à sensibiliser les parents qui viennent chercher leurs enfants sur la possibilité de fermer le moteur de leur automobile quand ce n'est pas nécess aire de faire fonctionner, à la place de le laisser polluer notre environnement sans raison. Les impliqués du comité Action Planète ont

remis des soi-disant contraventions au

parents qui ne ferment pas leur moteur en

attendant leur enfant. Cette campagne se

sensibilisation a eu lieu pendant la semaine

du 8 au 12 avril.

La raison principale de cette campagne est la

protection de notre environnement. Cette

cause nous tiens tous à cœur sachant bien

que cette pauvre planète deviens de plus en

plus polluée, voir trop polluée. Cela

contribue aussi au réchauffement climatique,

donc à la disparition des glacier, et même

jusqu'à la disparition de certaines espèces

d'animaux. Alors, pourquoi ne pas minimiser

ces effets néfastes sur notre Terre en arrêtant

tout simplement son moteur quand ce n'est

pas nécessaire de le voir fonctionner ?

Si chaque personne faisait ce petit geste

anodin qu’est de fermer son moteur, il y

aurait moins de pollution dans l'air, donc

l'environnement se porterait bien mieux !

À l'avenir, si vous voyez vos parents laisser

fonctionner leur automobile pour aucune

raison, allez-vous les sensibiliser sur cette

cause ? Pensez aux raisons que je vous ai

données, vous verrez que ce n'est pas grand-

chose éteindre un moteur pour empêcher le

réchauffement climatique de s'aggraver !

Tout un bazar à De RochebelleTout un bazar à De RochebelleTout un bazar à De RochebelleTout un bazar à De Rochebelle Marie-Pierre Rancourt

Les 2 et 3 avril derniers se déroulait un grand baz ar à la salle Simone Monet-Chartrand. On pouvait apporter des vêtements et en obtenir d’autres en échange, et ceux qui ne furent pas pris seront redistribués aup rès des élèves vivant dans des familles moins bien nanties .

Pour la toute première fois à l’école secondaire de Rochebelle, les membres du comité Action Planète du PJR et du PMV ont mis sur pied un bazar de vêtements, qui «s’inscrit dans la politique environnementale de l’école dans le volet ‘réutilisation’». En effet, ils récoltaient, à la fin du mois de mars, des vêtements apportés par vous, Rochebellois et Rochebelloises, afin de faire une sorte de friperie dans la salle Simone Monet-Chartrand. Grâce à plusieurs dizaines de morceaux amassés auprès des élèves et d’autres donnés par des friperies préparant leur changement de saison, les tables du bazar étaient bien plus garnies que prévu!

Un nouveau projet

Comme vous le savez, les tout nouveaux projets débutent lentement mais, à force

d’être répétés, leur succès s’accroît. Ainsi, cette année étant la première fois qu’une telle activité avait lieu à l’intérieur de nos murs, il est normal que le taux de participation ne fut pas aussi élevé que ce qu’il sera dans les prochaines années, mais je vous confirme qu’un peu plus de cinquante morceaux sont partis après un midi seulement d’activité! Les vêtements qui n’ont pas été pris seront dans un premier temps offerts aux élèves venant de familles moins bien nanties, et s’il reste encore des vêtements, ils seront envoyés à d’autres organismes de charité compte tenu que nous ne disposons pas ici de l’espace nécessaire pour les entreposer jusqu’à l’an prochain. Comme l’a si bien dit Rachel Plante, enseignante en histoire en quatrième secondaire : «il est question de mentalités aussi, et que de modifier des comportements et des habitudes, ça prend du temps.»

Puisque nous souhaitons tous que cette activité ait lieu durant les prochaines années, nous vous invitons à garder les vêtements que vous ne mettez plus et qui sont encore en bon état pour l’an prochain.

Ailleurs dans le monde

On peut remarquer depuis quelques années une sorte de tendance émergeante. Avec la mode un peu hippie qui revient, les friperies qui prennent de la popularité, la création de bazars comme le nôtre ou de tout autre moyen d’échanger des vêtements sont de plus en plus répandus. Le principe d’échange de vêtement est en ascension à plusieurs endroits en Europe et prend de l’ampleur dans la région de Montréal, alors pourquoi pas à Québec? Pourquoi pas à De Rochebelle?

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L'ACCROCHEUR, MARS 2013 ___________________________ ÉDITORIAL___ 7

Le défi ski 12 h Leucan

Dévaler les pistes pour LeucanDévaler les pistes pour LeucanDévaler les pistes pour LeucanDévaler les pistes pour Leucan Camille Rivard

Le Défi ski 12h Leucan, c'est 12 heures de ski pour aider les enfants atteints du cancer. J'ai donc rencontré Fré dérique Boucher-Alain, élève de 2 e secondaire PEI, qui nous a parlé de son expérience.

Qu'est-ce que le Défi ski 12h Leucan? C'est un événement qui dure 12 heures et qui a pour but d'amasser de l'argent pour les enfants qui souffrent du cancer. C'est Serge Tremblay (fondateur du Défi têtes rasées) et Jean-François Perreault qui, en 2006, ont décidé de le mettre sur pied. Des équipes de 4 planchistes et/ou skieurs sont formées et elles doivent offrir un don minimum de 500$ minimum. Cette année, plus de 2660 personnes ont participé permettant ainsi la collecte de 755 000$ (un record)! De plus, savez-vous qui est le porte-parole? Joey Scarpellino, alias Thomas dans «Les Parent»!!

J'ai justement rencontré une élève de 2e secondaire PEI, Frédérique Boucher-Alain, qui a participé à cette journée.

Camille: Allo Frédérique! Pour commencer, j'aimerais savoir ce qui t'as poussé à t’inscrire au Défi ski 12h Leucan.

Frédérique: En fait, c'était la deuxième année que j'y participais et j'avais adoré mon expérience! De plus, Leucan est une cause qui me tient vraiment à cœur.

C: Comment en as-tu entendu parler?

F: C'est une amie proche qui m'y a initiée l'année dernière.

C: Qui étaient tes coéquipières et quel rôle jouais-tu dans l'équipe?

F: Mes coéquipières étaient Alice Veilleux, Sarah-Maude Michel et Estelle Rozon-Baron. Elles sont inscrites en 2e secondaire PEI, comme moi. Par contre, j'étais la seule à avoir déjà réaliser ce Défi. C'est donc moi qui a été choisie pour être la représentante.

C: Comment avez-vous fait pour ramasser des dons?

F: Premièrement, nous avons demandé à nos familles de nous financer une partie du montant. Nous sommes aussi allé voir de petits commerces et nous avons fait du porte-à-porte. Au total, nous avons amassé environ 580$ Nous étions très fières!!!

C: En général, comment décrirais-tu cet événement?

F: Je l'ai absolument adoré! Il y avait énormément d'animation et l'organisation était super. En arrivant, on nous guidait et tous les participants recevaient un sac d'échantillons. Il y avait une scène et une zumba géante s'était formée. De plus, une mascotte se trouvait sur les lieux et encourageait les différentes équipes. Finalement, le dîner hot-dogs était gratuit et nous recevions des rabais pour le souper.

C: Qu'as-tu préféré de ton expérience?

F: En fait, le ski est un sport que j'apprécie énormément. Dans ce cas-ci, c'est aussi pour une bonne cause! De plus, on a beaucoup de plaisir en groupe. Mon moment favori a été la dernière descente avec tous les participants. Nous portions tous une lampe frontale et c'était très beau.

C: J'ai appris que Radio-Canada était sur place. Peux-tu m'en dire plus?

F: Oui. Ils nous ont interviewé, comme plusieurs autres équipes, à cause de nos costumes qui se démarquaient.

C: Finalement, peux-tu me donner 3 mots qui décrivent cette journée?

F: Je dirais plaisir, à recommencer et inoubliable.

Sur leur site, il est surprenant d’apprendre que plusieurs personnalités connues se sont associées au mouvement.

• Andréa Bédard en 2006 (ex-olympienne en slalom géant et championne canadienne), • Stefie Shock en 2007 (qui a donné un spectacle au bas des pentes), • Éric Salvail en 2008, 2009 et 2010; et • Joey Scarpellino en 2012 et 2013. Le groupe Simple Plan a également offert un spectacle à Ski Bromont en 2009 à l'occasion du 30eanniversaire de Leucan.

Pour conclure, le Défi ski 12h Leucan s’avère un événement à ne pas manquer. De plus, c'est pour une très bonne cause. L'année prochaine, participez en grand nombre!

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8 ____ ÉDITORIAL _______________________________ L'ACCROCHEUR, MARS 2013

Les tripes d’une bisexuelleLes tripes d’une bisexuelleLes tripes d’une bisexuelleLes tripes d’une bisexuelle Chloé Guilbert-Savary Je tenais simplement à partager mon vécut, mes réfl exions et propos qui sauront peut-être vous éclairer. Ils ne sont en auc un cas, dirigés vers quelqu’un ou un quelconque groupe. Je crois honnête ment que tous, et je dis bien tous, ont leur part de responsabilité dans ce fléau. Ah et au fait, vous croiserez LGBT quelques fois au fil du texte, c’est un acronyme pour lesbienne, gai, bisexuel(le) et transsexuel(le)/tra nsgenre. Le 17 mai sera la journée internationale à la lutte contre l’homophobie. L’homophobie. Ouais. C’est entre autres l’anniversaire du retrait de l’homosexualité dans la liste des maladies mentales de l’OMS. Mais avant tout, cette journée a pour but de susciter une réflexion et de lutter contre toutes les sortes de violences et de discriminations par rapport aux orientations sexuelles. Une telle journée se révèle quasi ironique dans la société soit-disant progressiste dans laquelle on me dit vivre. Elle ne devrait même pas être nécessaire pour faire avancer la lutte. En fait, la lutte ne devrait même pas exister : c’est une simple question d’équité qui est pourtant fondamental. La discrimination reliée à l’orientation sexuelle n’a pas lieu d’être, au même titre que la discrimination reliée à la race.

Notre réalité québécoise Avant d’aller un peu plus loin, ouvrons-nous les yeux sur notre propre réalité québécoise. Hé oui, l’homophobie fait encore partie de notre quotidien. Si les meurtres homophobes sont très rares ici, cela demeure beaucoup moins vrai en ce qui concerne le harcèlement et les blagues. Malgré les progrès, l’égalité juridique acquise ces dernières années se reflète-t-elle dans une réelle égalité sociale? Pensez-vous vraiment qu’il est aussi facile d’être gai qu’hétéro, et ce même au Québec? Selon une étude mené en 2012 auprès de 300 jeunes LGBT du Québec de 13 à 21 ans, la moitié des répondants âgés entre 13 et 17 ans ont vécu de la dépression à cause « des peurs reliées à l’acceptation de leur orientation sexuelle », quand 75% ont vécu de l’intimidation, majoritairement dans leur milieu scolaire. À cela s’ajoute

le chiffre d’une tentative de suicide pour

chaque tranche de 4 jeunes… Vingt fois plus que la population hétérosexuelle du même groupe d’âge.

Blagues douteuses Et bien que vous vous prétendiez ouverts et tolérants, vous agissez de façon à afficher une intolérance et un malaise par rapport aux différences sexuelles. Penchons-nous simplement sur l’utilisation des mots «fif», «tapette» et «gai» pour insulter quelqu’un. Par ce fait même, on associe l’homosexualité à quelque chose de négatif. Ainsi, on s’attaque directement à un groupe de personnes qui se retrouve indirectement intimidé et abaissé. Pourtant, il est excessivement courant et quasi socialement accepté d’utiliser ce langage pour critiquer quelque chose ou quelqu’un. En empruntant ces mots de manière anodine ou humoristique, et ce même sans vous rendre compte, vous adoptez un comportement homophobe et attaquez des gens. Dirait-on « T’es ben noir aujourd’hui? », « C’est ben hétéro ça? » ou encore « T’es ben Marie-Pierre aujourd’hui »? Voilà qui m’apparaît complètement dépourvu de respect et de sens. À cela j’ajouterai toutes les moqueries et les commentaires habilement déguisés d’humour qui dénigrent les minorités sexuelles. Ces blagues ont des répercussions autour de vous et ce, même si il

n’y avait pas d’intention homophobe. Elles renforcent les difficultés que les gens peuvent rencontrer, notamment à accepter leur propre homosexualité, tout en accentuant le stéréotype gai.

Des gais dans votre salon Un autre bon exemple de l’intolérance véhiculée par notre société québécoise est la réaction déplacée et injurieuse de certains par rapport à la publicité télévisée, assez banale et simple diffusée pour lutter contre l’homophobie. Pourtant, il s’agit d’un moyen concret d’éducation à large échelle et de promotion des valeurs collectives et du changement de comportement. Elle a été largement critiqué comme étant une dépense inutile dans un contexte de coupes budgétaires. Or, une telle campagne publicitaire s’inscrit dans le plan de lutte à l’homophobie précédemment mis en place par notre défunt gouvernement Charest (incroyable, non?). Elle ne représente qu’un grain de sable dans le budget et est loin d’être la première publicité produite par le gouvernement (l’alcool au volant, la dépression est une maladie mentale, etc.). Cependant, elle est clairement la première qui fait réagir de la sorte et pour laquelle

Une étude révèle que la moitié des répondants âgés entre 13 et 17 ans ont

vécu de la dépression à cause « des peurs reliées à l’acceptation de leur

orientation sexuelle ».

La campagne publicitaire du gouvernement du Québec a fait énormément jaser.

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Avec l’intégration du rôle des genres, l’homme a un type de rôle à jouer et la

femme aussi.

on invoque l’argument financier. On a entendu un cri des «familles normales avec un père et une mère qui doivent protéger leurs enfants de la propagande faite». Qui a dit «famille normale»? Ce dont un enfant a besoin n’est rien d’autre que la sécurité offerte par deux parents qui s’aiment et se soutiennent. Tous devraient envier un couple heureux et qui vit une relation de qualité, qu’il soit hétérosexuel ou non. Bref, le degré d’ouverture de notre société s’avère de la sorte grandement mis à l’épreuve. Entre vous et moi, ces arguments fallacieux ne sont-ils là que pour s’acheter une conscience tranquille et masquer le malaise de voir un couple homosexuel s’embrasser dans votre salon?

La femme et l’homme

Le plus déplorable dans tout ça, c’est l’intégration du rôle des genres par notre société et ce, dès le plus jeune âge. « Les rôles de genre», c’est comme des prescriptions que l’on impose selon que l’on soit un garçon ou une fille. Quand il y a une perception de transgression de ces règles-là, on va commencer à persécuter la

personne […] Pour ne pas soi-même se faire accuser de contrevenir aux rôles de genre, on va hyperperformer le masculin ou hyperperformer le féminin et toujours se définir en relation au masculin et au féminin, en opposition aux personnes qui transgressent les rôles de genre. C’est une problématique qui est très présente à l’école et qui n’affecte pas seulement les élèves LGBT, mais également les personnes hétérosexuelles qui sont perçues comme LGBT », explique Anne-Sophie Ruest-Paquette, présidente du Groupe gai de l’Université Laval. De cette manière, on prend conscience de l’intégration de ce concept dans notre société. Selon ce dernier, l’homme a un type de rôle à jouer et la femme aussi. Lorsqu’on se libère de ce concept imposé (et ce, dès un très jeune âge), on peut facilement imaginer l’incroyable relation que deux personnes de même sexe peuvent avoir.

Ainsi, la fameuse question « Qui fait le gars dans le couple? », perd tout son sens. Il faut simplement se libérer du stéréotype imposé par la société. Dites-moi, quel est

le problème qu’une fille donne une rose et du chocolat à son amoureux? Voyez, c’est un concept typiquement du couple hétérosexuel qu’on ne retrouve pas dans le couple homosexuel.

Bref, combat pour l’égalité Quand je regarde tout ce branlebas de combat, je reste un peu perplexe. Je comprends que l’éducation et le temps sont nécessaires pour faire comprendre comment les gens peuvent tomber en amour avec quelqu’un de son propre sexe. Or, toute intolérance par rapport aux homosexuels est une contradiction dans notre société dite égalitaire. Sur le point de vue scientifique, je pense que les humains en sont venus à un point où l’instinct de survie et de reproduction n’est plus le même qu’avant. Vous voyez, procréer n’est plus le but ultime de l’Homme. Pour ce faire, il était physiquement nécessaire d’avoir un homme et une femme.

Maintenant, la chose est tout autre. L’humain recherche l’amour, la tendresse et le réconfort qu’une autre personne peut lui apporter. Il recherche les beaux yeux bleus qui l’attirent

tant, ou encore la patience, la vivacité et la curiosité de l’autre qui l’allument. Après tout, qui êtes-vous pour juger la plus belle histoire d’amour?

Le quart de final des cadettesLe quart de final des cadettesLe quart de final des cadettesLe quart de final des cadettes AAA AAA AAA AAA Élizabeth Locas et Frédérique Minville Le 28 mars dernier, les cadettes AAA affrontaient e n quart de final les Blizzards du Séminaire St-François. Les supporters des deux é coles ont eu un divertissement digne de ce nom pendant toute la dur ée de ce match crucial. Le tout les a menées à décrocher l’or au début du mois d’avril.

Du premier au dernier quart, les cadettes de DeRochebelle ont données le meilleur d’elles-mêmes face à leur adversaire. En effet, elles nous ont montrées leur habileté et leur détermination face aux joueuses du SSF. Nos Lasers ont vu leur talent récompensé, en arrachant une victoire avec un score final de 63-57.

Il est important de souligner la participation et le talent de certaines joueuses qui ont sus se démarquer pendant toute la durée de la partie.

Tout d’abord, Justine Falanga-Duchesneau s’est parfaitement démarqué par ses entrées de jeu magnifique. Son endurance physique et sa capacité à déjouer ses adversaires lui ont permis à plusieurs reprises d’amener le ballon dans la zone de l’adversaire et d’ajouter quelques points en faveur des Lasers.

Aussi, la joueuse Sarah Méthot à disputé une superbe partie en défendant presque parfaitement sa zone et en se plaçant toujours là où il fallait, en permettant ainsi à ses

coéquipières et à elle-même de faire progresser le ballon rapidement tout en gardant un excellent contrôle.

Finalement, les passes intelligentes ainsi que la capacité à prendre sa place sur le terrain ont permis à Camille Plamondon de se démarquer exceptionnellement pendant la partie. Son jeu excellent lui à permis de marquer à elle seule un total d’environ 11 points.

Bravo également à toutes les autres joueuses pour vos efforts et votre participation!

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10 __ VIE DE STAR ______________________________ L'ACCROCHEUR, AVRIL 2013

Rencontre avec une enseignante motivanteRencontre avec une enseignante motivanteRencontre avec une enseignante motivanteRencontre avec une enseignante motivante : : : : Mariane Beaupré Mariane Beaupré Mariane Beaupré Mariane Beaupré

Laurie Brassard

Dans la vie, on a besoin de professeurs motivants p our vraiment aimer les cours. Cette année, j’ai rencontré Mariane, une enseignant e d’espagnol qui met de la vie dans ses cours, qui vous accroche un sourire aux lè vres et qui n’a pas peur du ridicule. Elle est passionnée, aime les adolescents et est prête à tout pour leur réussite. Je dois dire que ses cours sont assez div ertissants et nous donnent envie d’apprendre. Jamais je ne me suis dit : «Oh! Non! P as un cours d’espagnol!» Mariane m’inspire énormément, et je dois dire qu’elle me do nne envie d’enseigner une langue étrangère. Un grand merci à elle! Je souhaite à tou s de trouver quelqu’un qui vous donnera le goût d’apprendre et de venir à l’école c omme elle! Un brin de folie, de la joie débordante, la voici dans toute sa splendeur!

Q : Qu'est-ce qui vous a amenée à enseigner l'espagnol?

R : Un voyage… ou plutôt plusieurs! Je suis allée à 3 reprises en Espagne avant de terminer mes études à l’université. J’y ai aussi fait un séjour de deux ans pour poursuivre ma scolarité. Le pays, la langue et la culture m’ont enchantée!

Q : Qu'aimez-vous le plus de l'enseignement?

R : Le contact avec les élèves. Je ne comprends pas la mauvaise réputation qu’ont les adolescents. La plupart sont intelligents, drôles et sensés.

Q : Votre citation préférée ou ce que vous aimez le plus rappeler aux gens?

R : Que la peur du ridicule est souvent l’ennemie de l’apprentissage, surtout en langue étrangère.

Q : Si vous n'enseigniez pas, quel métier rêveriez-vous de faire?

R : Lors de cette inévitable phase de questionnement du CEGEP, j’ai sérieusement envisagé d’être créatrice de costumes pour le théâtre. Je le faisais déjà et j’adorais…

Q : Votre mot/expression préféré(e) en espagnol?

R : Ce n’est pas la plus poétique, mais je répète constamment «Vale!», qui veut dire «ok!» en Espagne. C’est mon tic verbal!

Q : Qu'est-ce qui vous attire de l'espagnol?

R : La musicalité de la langue : on dirait qu’elle danse, même lorsqu’on dit des choses complètement ennuyantes…

Q : Quelle autre langue aimeriez-vous apprendre et pourquoi?

R : Depuis que je suis adolescente, je rêve de prendre le temps d’apprendre le suédois! Peut-être à ma retraite… en 2042!

Q : Quelle est la langue que vous ne voudriez pas apprendre et pourquoi?

R : Je ne pense pas que j’aurais la patience d’apprendre une langue asiatique!

Q : Quelles sont vos valeurs les plus importantes dans le cadre de l'enseignement?

R : Le plaisir d’apprendre est primordial. J’essaie de faire en sorte que mes élèves soient heureux dans ma classe, qu’ils aient envie d’y venir et qu’ils sentent qu’ils y seront bien accueillis.

Q : Quelles sont vos habitudes les plus bizarres en cours?

R : Je mets beaucoup en pratique l’idée que le ridicule ne tue pas! Je chante, je danse, je prends des accents…

Q : Quels sont vos deux traits de caractère les plus «bizarres»?

R : Je me parle beaucoup à moi-même à voix haute, et je me réponds! Mes autres traits, mes élèves les connaissent assez bien sans que je les répète… ;)

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Voyage au Costa Rica

Le pays où les mangues goûtent le soleilLe pays où les mangues goûtent le soleilLe pays où les mangues goûtent le soleilLe pays où les mangues goûtent le soleil Voyageurs et voyageuses, en collaboration spéciale

Un groupe de 26 étudiants et étudiantes s’est envol é en février pour un séjour au Costa Rica.. Le saut vers de nouvelles ac quisitions et une nouvelle culture.

Novembre 2011, la direction de l’école croit au séisme. Un groupe d’élèves hurle devant le secrétariat du pavillon Marie-Victorin. On vient d’afficher la liste des vingt-six participants au voyage au Costa Rica!

Quinze mois plus tard, en février 2013, nous nous envolons enfin vers cette grande aventure. Nous sommes fébriles mais prêts à nous lancer vers l’inconnu.

Dès notre arrivée le choc est brutal. Nous passons de 20 degrés sous zéro à 30 degrés sous le soleil. Et ça ne fait que commencer! Chaque matin, c’est au son de la mélodieuse langue espagnole ou du chant du coq que nous sortons du lit. Les couleurs éclatantes des fleurs, la caresse du vent chaud sur notre peau, les mangues qui goûtent le soleil, les paysages paradisiaques et l’odeur du gallo pinto, le Costa Rica a vraiment ébranlé et bouleversé tous nos sens. Au-delà de ces sensations et changements physiques, ce pays aux milles couleurs nous a apporté bien plus. Quelque chose de vrai, de simple mais ô combien puissant.

Ce quelque chose qui nous interpelle, c’est le sourire qui illumine les visages, c’est ce sentiment de fierté qui émane de tous les habitants du village. Chez celui qui gagne sa vie à la sueur de son front à la palmeraie, ne récoltant qu’une petite misère pour tout son travail qu’il accomplit en sifflotant, en riant, en sentant le poids des sacs sur son épaule. Chez celui qui rassemble le bétail au petit matin pour la traite quotidienne, pour que tous aient leur lait frais. Chez ces femmes qui chauffent toutes les nuits le four pour y cuire pains et brioches. Chez ces jeunes qui nourrissent et soignent les animaux du refuge.

Nous ne savions pas à quel point ce voyage nous apporterait, tant sur le plan physique que psychologiques. Nous sommes partis avec pour tout bagage notre crème solaire, notre dictionnaire espagnol-français et nos gants de travail. Après trois semaines, notre bagage culturel a considérablement augmenté.

Nos familles d’accueil nous ont offert bien plus qu’un toit et un couvert. Elles nous ont offert un cadeau qui nous suivra toute notre

vie : une petite lumière dans notre cœur. Une fois allumée, nous devons la garder vivante avec les connaissances que nous avons acquises pendant notre séjour. Comment? En prenant goût à la vie, en profitant du moment présent et surtout, en appréciant tout ce que nous possédons.

En plus du soleil et des souvenirs, nous rapportons aussi une bonne dose de maturité et de confiance en soi. Nous revenons avec le désir de découvrir, de nous dépasser et d’entraider. Nous réalisons notre chance et le besoin de savourer les petits plaisirs quotidiens qui trop souvent se noient à travers les nombreuses préoccupations.

Découvrir et s’imprégner d’une nouvelle culture en trois semaines, c’est bien peu. Mais c’est suffisant pour sortir de sa zone de confort, découvrir de nouvelles saveurs, travailler à la palmeraie, danser la salsa, construire une cage à perroquets, bricoler avec les enfants, jouer au soccer, plonger dans l’océan, glisser dans la rivière, prendre des coups de soleil, vivre en groupe, créer des liens et surtout vivre … una pura vida!

Les boîtes à lunch écologiques

Bon taux de participBon taux de participBon taux de participBon taux de participationationationation Marie-Pierre Rancourt

À la fin du mois de mars, les membres des comités A ction Planète se sont occupés de vérifier les boîtes à lunch de plusieurs centaines de Rochebellois en vue d’un concours. Les «non-écolos» , tout comme les «écolos», pouvaient gagner un prix. L’activité vise à aider les étudiants à produire moins de déchets.

Depuis plusieurs années a lieu au mois de mars partout dans l’école une activité appelée la Boîte à lunch écologique. Durant deux ou trois jours, les membres des comités Action Planète des divers pavillons s’affairent à «fouiller» les boîtes à lunch des étudiants qui sont à un endroit donné afin de les aider à acquérir des habitudes plus

écologiques ou pour les encourager à continuer leur bon travail. Ainsi, c’était au courant de la semaine du 18 mars que les membres du comité ont envahi la cafétéria et les agoras des divers pavillons. Pour gagner, il fallait tout simplement qu’un membre du comité ait fouillé notre boîte à lunch, et on courrait la chance de gagner des plats réutilisables. Avec un total de 140 boîtes à

lunch vérifiées au PMV, 120 à la cafétéria, près de 140 au PJR, et bien d’autres au PFL et au PGV on peut se dire mission accomplie! Un bravo à nos gagnants! Les écolos : continuez vos bonnes habitudes. Les non-écolos : vous possédez maintenant tous les plats nécessaires à votre réussite environnementale! ;-)

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L’AccROCHEur est produit DE MANIÈRE AUTONOME par le comité du journal étudiant et ses collaborateurs et collaboratrices. Il est le journal étudiant de l’école secondaire de Rochebelle.

JOURNALISTES JOURNALISTES JOURNALISTES JOURNALISTES MARIE LEBOSSÉ-GAUTRON FÉLIX GUILBERT-SAVARY CAMILLE RIVARD RAN TAO NASSIM GADHI CHLOÉ GUILBERT-SAVARY Marie-Pierre Rancourt Jessy et Kelly Gelot Claire Angela Jolicoeur Laure Brassard Élizabeth Locas FRÉDÉRIQUE MINVILLE

ÉQUIPE DE PRODUCTIONÉQUIPE DE PRODUCTIONÉQUIPE DE PRODUCTIONÉQUIPE DE PRODUCTION CHLOÉ GUILBERT-SAVARY,RÉDACTRICE CHLOÉ GUILBERT-SAVARY, INFOGRAPHIE MICHEL MAGNAN, CORRECTEUR FRÉDÉRICK GOSSELIN, PROF DENIS DROUIN, MANAGER

Faits inusités et tralala prémâchéFaits inusités et tralala prémâchéFaits inusités et tralala prémâchéFaits inusités et tralala prémâché Le soleil contient 99.85 % de la masse totale du système solaire. Le poulet a été domestiqué il y a 7000 ans avant J-C. C’est à 18 ans que le cerveau cesse de grandir. Les chevaux ont des plus grands yeux que les éléphants. Vous partagez votre anniversaire avec approximativement 9 millions de personnes. Il y a 237 pays dans le monde. Le cerveau est insensible à la douleur. L’information dans votre cerveau voyage à 432 km/h. L’alcool fait ralentir cette vitesse et le café l’augmente. Nous perdons 1390 fois notre peau dans notre vie. Une personne passe en moyenne 6 mois de sa vie assis devant un feu rouge. 2% de votre masse corporelle est celle du cerveau. Einstein a été expulsé de l’école. C’est l’équivalent de 2 tasses que nous perdons en sueur chaque jour. Votre pouce a la même longueur que votre nez. La hauteur de la tour Eiffel peut varier de 15 cm, tout dépendamment de la température.

Ceci est une invitation au Gala Ceci est une invitation au Gala Ceci est une invitation au Gala Ceci est une invitation au Gala Sportif qui aura lieu le soir du 3 Sportif qui aura lieu le soir du 3 Sportif qui aura lieu le soir du 3 Sportif qui aura lieu le soir du 3 mai, au gym du PCB. Pour plus mai, au gym du PCB. Pour plus mai, au gym du PCB. Pour plus mai, au gym du PCB. Pour plus d’infos, allez achaler Marcel d’infos, allez achaler Marcel d’infos, allez achaler Marcel d’infos, allez achaler Marcel Auclair!Auclair!Auclair!Auclair!

Ceci est une invitation à la Zumba Ceci est une invitation à la Zumba Ceci est une invitation à la Zumba Ceci est une invitation à la Zumba Géante qui aura lieu le 3 mai de 12h Géante qui aura lieu le 3 mai de 12h Géante qui aura lieu le 3 mai de 12h Géante qui aura lieu le 3 mai de 12h à 13h au profit de la maison à 13h au profit de la maison à 13h au profit de la maison à 13h au profit de la maison d’hébergement Richelieu pour d’hébergement Richelieu pour d’hébergement Richelieu pour d’hébergement Richelieu pour adolescentes en difficulté. Vous adolescentes en difficulté. Vous adolescentes en difficulté. Vous adolescentes en difficulté. Vous devez vous faire commanditer pour devez vous faire commanditer pour devez vous faire commanditer pour devez vous faire commanditer pour danser !danser !danser !danser ! Au plaisirAu plaisirAu plaisirAu plaisir ;;;;----) ) ) )

Erratum : le numéro de mars indiquait que le

Gala Méritas était en mai. Celui-ci se tiendra le

3 juin à la Salle Albert-Rousseau.