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Journal chrétien d’informations locales • Été 2017 • n° 737 • 72 e année Prenez plaisir à vous promener dans un arrondissement riche d’endroits étonnants. Ouvrez l’œil et le bon ! Œuvres et lieux insolites et méconnus du 20 e Un grand jeu concours > Pages 7 à 9 2,00 E © DR © DR n Cet été à Paris dans le 20 e Des vacances sportives et culturelles > 15 n L’AEPCR Une présence active dans le sud 20 e > 3 n Aider les plus jeunes L’Association Socrate invite les lycéens à la rejoindre > 4 n La Maison de l’air à Belleville Son avenir en débat au Conseil d’arrondissement > 6 n L’Assomption La signification de cette fête Un dogme récent ; mais une croyance ancienne > 12 n Théâtre de la Colline Des “saisons” de toutes les couleurs de septembre 2017 à décembre 2018 > 16 CRÉDIT MUTUEL PARIS 20 SAINT-FARGEAU 167, AVENUE GAMBETTA – 75020 PARIS – TÉL. : 0 820 099 893* 24, RUE DE LA PY – 75020 PARIS – TÉL. : 0 820 099 894* COURRIEL : [email protected] *0,12 TTC/min. ÉPARGNER DANS UNE BANQUE QUI APPARTIENT À SES CLIENTS, ÇA CHANGE TOUT. Le Crédit Mutuel, banque coopérative, appartient à ses 7,4 millions de clients-sociétaires. Nombreux prix à gagner

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Journal chrétien d’informations locales • Été 2017 • n° 737 • 72e année

Prenez plaisir à vous promener dans un arrondissementriche d’endroits étonnants. Ouvrez l’œil et le bon !

Œuvres et lieux insoliteset méconnus du 20e

Un grand jeu concours > Pages 7 à 9

2,00 E

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n Cet été à Parisdans le 20e

Des vacances sportiveset culturelles

> 15

n L’AEPCRUne présence active dans le sud 20e

> 3

n Aider les plusjeunesL’Association Socrate inviteles lycéens à la rejoindre

> 4

n La Maison de l’air à BellevilleSon avenir en débat au Conseil d’arrondissement

> 6

n L’AssomptionLa signification de cette fête Un dogme récent ; mais une croyance ancienne

> 12

n Théâtrede la CollineDes “saisons” de toutes les couleurs de septembre 2017 à décembre 2018

> 16

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À traversl’arrondissement

Été 2017 • n° 737

concertation où les habitantspourront «construire collective-ment des projets d’aménagementet d’animation et imaginer dessolutions innovantes pour favo-riser la convivialité et accompa-gner les spécificités paysagèresde la Petite Ceinture». Il s’agit en fait d’un processus deconcertation sur des orientationsqui permettront l’ouverture aupublic de cet espace de nature enville.Prochaine rendez-vous sur la PCrue de la Mare : le 12 juillet de15h à 18h. Pour en savoir plus :[email protected]

ANNE-MARIE TILLOY

près “A Quai" quin’avait eu que 6 moispour travailler, le col-lectif Ceinturama a

3 ans pour inventer avec les habi-tants un usage urbain intéressantsur les 210 mètres de la PetiteCeinture qui s’étalent à ciel ouvertentre les tunnels de la rue deMénilmontant et de la rue desCouronnes. “Ceinturama", le col-lectif de cette deuxième phased’animation de la Petite Ceintureest composé de Bruit du Frigo,Anne Labroille, Wagon Landca-ping et Laurent Becker Architec-ture. Mené par la Ville de Pariset Réseau Ferré de France, il s’agitd’un deuxième processus de

A

CRIMES ET RAPINES

U n lecteur, Robert Blanc, a eu connaissance par son père d’un sanglant fait divers. Il écrit à AnneDelaplace, auteur du dossier de notre précédent numéro :

Madame, J’ai lu votre article relatif aux crimes. Je me souviens que mon père, né en 1900, rue de la Bidassoa,m’avait parlé d’une malle contenant un humain coupé en morceaux et trouvée à côté du marchandde vélo rue Sorbier. A l’époque c’était un coiffeur où mon grand-père travaillait.Il y a eu également vers 1910 l’assassinat d’un fonctionnaire, dont l’enterrement fut national.

LES RIVERAINS DE LA RUE DU GROUPE MANOUCHIAN INQUIETS

N otre rue est une petite rue du nord 20e qui relie le métro St-Fargeau à la rue du Surmelin. Satopographie particulière (elle est très étroite à son extrémité du côté de la rue du Surmelin)

provient du fait, qu’elle est formée par la réunion de deux voies plus anciennes, l’impasse Fleury etl’impasse du Progrès. Ouverte en 1938, la rue a été renommée ainsi en 1954 en l’honneur groupe derésistants du réseau Manouchian. Elle longe sur une bonne partie de son parcours l’arrière de l’ex-rectorat (anciennement les locaux de l’entreprise Bull). Ceci n’était pas sans poser quelques problèmesjusqu’à présent. Du fait de son étroitesse les poids lourds qui devaient desservir le rectorat pouvaientdéjà à peine manœuvrer dans cette rue et la bloquaient pour un bon bout de temps, même pourles piétons…Nous craignons que cela ne s’aggrave sensiblement. En effet, l'immeuble qui était occupé par lerectorat va être occupé par une grande surface commerciale, ouverte sur une plage temporelleimportante en semaine ainsi que le week-end, ce qui va occasionner des allées et venues bien plusconséquentes que celles des anciens fonctionnaires du rectorat ou même des employés de l’ancienneBull, que certains d’entre-nous ont connue. De plus un immeuble de plusieurs étages va être construità la place d’un petit pavillon sur le trottoir d’en face, engendrant des nuisances (vis-à-vis, perte deluminosité) pour les immeubles riverains.Nous sommes bien conscients qu’il s’agitd’opérations privatives sur lesquelles lamunicipalité ne peut pas grand-chose.Pourtant les différents permis (deconstruire ou modificatifs) ont bien dûêtre supervisés par les instances compé-tentes de l’urbanisme.Nous voulons juste attirer l’attention dela Ville sur l’aggravation prévisible desconditions de vie dans cette petite rue dequartier et souhaitons savoir si des dis-positions particulières sont prévues pourqu’elle reste vivable à terme.

LES RIVERAINS DE LA RUEDU GROUPE MANOUCHIAN

Courrierdes lecteurs

Entre la rue de Ménilmontant et la rue des CouronnesQuel devenir pour la Petite Ceinture ?

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Une quinzaine de curieux ont participé à la réunion du 9 juin

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Été 2017 • n° 737>3

À traversl’arrondissement

Tisser des liens en leur offrant toute une série d’activitésL’AEPCR travaille donc à tisserdes liens avec ces personnes etentre elles. Mais pour y parvenir,encore faut-il avoir les équipescorrespondant aux différentspublics concernés : les jeunesfilles qui faisaient jouer les petitsenfants dans la cour avaientl’âge, et sans doute les premièresformations nécessaires. Yahia a en charge une équipenombreuse composée de 70 béné-voles et de 8 salariés. Mais cenombre ne fait pas tout, il fautque chacun soit formé, spécialiséet polyvalent à la fois, pour êtreen capacité de répondre au besoinspécifique pour lequel l’AEPCRfait appel à lui.Les activités sont très diverses,depuis l’accompagnement sco-laire jusqu’à l’alphabétisation desadultes, ou les cours de français« langue étrangère» pour les per-sonnes arrivées en France sansparler la langue, jusqu’à la cou-ture, l’informatique. Des per-sonnes qui le souhaitent se voientproposer des sorties de décou-vertes culturelles.

L’animation de ruesL’animation et la médiation dansles rues sont sans doute les acti-vités principales. Par nature ellesne se font pas dans les locauxproches de la paroisse, mais surles places et dans les rues duquartier. Trois bénévoles et deuxsalariés y consacrent une part deleur temps. C’est d’abord là, parl’écoute et la disponibilité que laconfiance s’installe et que l’As-sociation peut commencer à pro-poser des services adaptés auxpersonnes qui sont venues à elle.Pour ce faire, l’AEPCR s’est dotéedes moyens de rendre efficaceses interventions. Yahia nousprésente son équipe : Sandrine,Couraichia, David, Mariamou,Ameni, Mamadou. Nous rencon-trons le « conseiller d’insertion».Ce « jeune retraité » avait déjàcette fonction quand il était enactivité. Il explique : suivant laformation initiale du jeune, per-tinente ou pas, après avoir estiméses capacités, il convient de leguider vers les filières où il peutenvisager de s’orienter, avec uneéventuelle formation profession-nelle appropriée. Souvent lesjeunes rencontrés ont arrêté lecollège ou le lycée très tôt Autour de l’équipe de l’AEPCR,d’autres personnes sont appeléesà donner des coups de main.C’est le cas de jeunes en forma-tion justement aux métiers d’ac-compagnement dans la rue. Cer-tains sont en stage diplômantBAFA ou Brevet professionnel.D'autres sont en service civique,

ils viennent conforterleur projet profession-nel ou encore sontadressés à l’AEPCRpar la Justice pourqu’ils accomplissent,par leur présence auxcôtés de cette associa-tion, une action deréparation des litiges.

En coopérationétroite avec les autresinstitutionsL’AEPCR insiste sur lacoopération avec lesautres structurespubliques ou privéesdont l’action dans lequartier est significa-tive. Des contacts sontainsi établis avec le centre d’ani-mation «Ken Saro wiva », gérépar la Ligue de l’Enseignement,ouvert par la Mairie rue deBuzenval, ou avec la bibliothèquede la rue des Haies.L’AEPCR, comme d’autres asso-ciations de ce type, reçoit dessubventions, de la Caisse d’Al-locations familiales, et aussi de

la Mairie de l’arrondissement.l’AEPCR n’agit pas d’une manièreisolée. Non seulement l’associa-tion travaille en coordinationavec les instances déjà signalées,mais aussi par exemple avec lesdeux structures présentes dansles quartiers « feu vert », ou le« club des réglisses », qui man-datent des personnels pour les

quartiers Saint-Blaise ou Réu-nion. La place de l’associationest reconnue par sa contributionà la construction de liens etd’écoute avec les jeunes. Et le travail de l’AEPCR ne s’arrêteévidemment pas à ce niveau, ilouvre d’autres voies très positives.On ne peut que s’en réjouir. n

JEAN-MARC DE PRÉNEUF

A Berlin des frigos ont envahiles rues pour permettre aux plus démunis de se nourrirtout en évitant le gaspillage.L’association Cap ou pas cap* ?a relevé le défi dans le 12e arrondissementdevant le centre social 295 rue de Charenton.

Le Garde-Manger solidaire estune boite à dons pour la nour-riture qui est mise à dispositiondes personnes en difficulté etqui permet de créer du liensocial : une expérimentation dudon, du partage et de la solida-rité. Les trois placards installésen hauteur sont fermés pouréviter les rongeurs. Sont accep-tés tous les aliments sauf ceuxqui doivent se conserver aufroid.Plus concrètement il s’agit d’une« armoire » ouverte, où tout unchacun peut déposer et/ou pren-dre des denrées alimentairesnon périssables (riz, pâtes,légumes secs, conserves). Cetéquipement collaboratif sera

l’occasion pour les Parisiensconcernés par le projet de par-ticiper concrètement à l’écono-mie du partage.

Avec le concours des personnes en difficultésCe « Garde-Manger solidaire »était conçu pour être co-construit avec un groupe depersonnes isolées, en difficultés,et un certain nombre de struc-tures partenaires comme LeCentre Social du 12e arrondis-sement pour accueillir le garde-manger.L’idée était de construire un pro-jet pérenne, de créer une dyna-mique autour de cet équipe-ment. Ce Garde-Manger pourrapermettre à un réseau d’acteursde la solidarité, de l’économiedu partage, d’y organiser desactivités autour du don, de lagratuité, etc. (glanage et redis-tribution d’invendus alimen-taires, ateliers de sensibilisationà l’éco-consommation et delutte contre le gaspillage, etc.).

Vers une coopérativealimentaire d’invendusDe plus, en fonction des échanges,des besoins identifiés et des retoursconcernant cette expérimentation,il sera possible d’aller plus loin etd’envisager d’accompagner par lasuite ce groupe de personnes mobi-lisées sur une durée d’un an oudeux dans la création d’une coo-pérative alimentaire d'invendus.Avec un budget initial du projetde 1500C, la campagne de donsa permis de financer :– les matériaux et composantsnécessaires à la construction dugarde-manger solidaire,– la mise en œuvre des ateliersd’idéaction et du chantier parti-cipatif,– la réalisation d’une Disco-Salade pour inaugurer le garde-manger. n

CHANTAL BIZOT

* L'association CAP ou pas cap ? estun catalyseur d'alternatives citoyennesqui souhaite mettre au cœur de la réa-lisation de ses projets le pouvoir d’agirdes citoyens.

a cour du 77 rueAlexandre-Dumasrésonne ce mercrediaprès-midi des cris de

joie d’un groupe d’une dizainede fillettes de 6 à 8 ans quijouent avec un ballon qu’ellestentent de se passer de l’une àl’autre en avançant debout surdes bancs. Evidemment, le ballonleur échappe des mains, il fautrecommencer les passes, avecgrands cris de joie et petitescourses folles.Les animatrices qui encadrentces jeux font partie de l’AEPCR,l’Association d’Education Popu-laire Charonne-Réunion. Del’animation des enfants à l’ou-verture aux besoins des grandsjeunes, du soutien scolaire auxcours de français langue étran-gère, la palette des activités del’AEPCR est très étendue.

De Turin au XIXe siècle à Paris aujourd’huiC'est à Turin à la fin du XIXe

siècle que Jean Bosco a inauguréà la fin du XIXe siècle, sa pas-torale privilégiant l’engagementauprès des enfants et des jeunesdu milieu populaire. A cetteépoque, la révolution industrielleétait à ses débuts, les campagnesdu Piémont étaient trop pauvrespour nourrir leurs habitants. Lespopulations se pressaient doncautour des villes où débutaitl’industrialisation, en espéranttrouver là des ressources pourvivre. Les structures familialesde la campagne s’effaçaient enville. L’accueil était un besoinréel, en commençant par celuides enfants, Jean Bosco l’avaitcompris.Nous retrouvons, en ce débutdu XXIe siècle, la même prioritédonnée à l’engagement au ser-vice des enfants et des jeunes.Dans notre quartier de l’Est pari-sien, les familles sont non seu-lement déracinées, mais aussitrès souvent éloignées de la foichrétienne qui leur est totale-ment étrangère. Les jeunes vien-nent donc à l’AEPCR, commeles petites filles jouant dans lacour à côté de l’Eglise, parcequ’ils sont accueillis, écoutés etque des activités leur sont pro-posées, qui répondent auxbesoins de leur âge.Yahia, le responsable del’AEPCR, souligne les boulever-sements subis par les structuresfamiliales dans nos quartierspopulaires de Paris. L’horizons’élargit aux dimensions mon-diales, notamment avec lemélange des origines desfamilles. Les mentalités sont dés-tructurées. L’insécurité n’est pasabsente, même s’il fait bon vivredans le 20e.

L

Rue Alexandre-DumasL’AEPCR, une présence active dans le quartier

Les arrondissements voisins l’ont fait, pourquoi pas nous ?Dans le 12e le premier garde-mangersolidaire vient de voir le jour

Le 20e est constitué de 3 circonscriptions La 15e est totalement sur le 20e

La 6e est partagée avec le 11e

La 8e est partagée avec le 12e

Participation 51,49 %

George Pau-Langevin, SOC Parti socialiste 9258 votes 24,13 %

Mehdi Kemoune, FI La France insoumise 7158 votes 18,66 %

Philippe Aragon, DVD Divers droite 6418 votes 16,73 %

Antoinette Guhl, ECO Ecologiste 4171 votes 10,87 %

Atanase Périfan, LR Les Républicains 3421 votes 8,92 %

Christophe Versini, FN Front National 1771 votes 4,62 %

Jacques Baudrier, COM Parti communiste français 1746 votes 4,55 %

Participation 56,26 %

Pierre Person, REM La République en marche 16772 votes 39,42 %

Danielle Simonnet, FI La France insoumise 8013 votes 18,83 %

Cécile Duflot, ECO Ecologiste 6250 votes 14,69 %

Nawel Oumer, DVG Divers gauche 2595 votes 6,10 %

Union des Démocrates Hélène Hautval, UDI et Indépendants 2307 votes 5,42 %

Participation 51,49 %

Pierre Person, REM La République en marche 18309 votes 50,99 %

Danielle Simonnet, FI La France insoumise 17600 votes 49,01 %

Participation 43,31 %

George Pau-Langevin, SOC Parti socialiste 18038 votes 60,29 %

Mehdi Kemoune, FI La France insoumise 11880 votes 39,71 %

La 15e

Premier tour

La 6e

Premier tour

Participation 57,57 %

Laetitia Avia, REM La République en marche 18545 votes 39,59 %

Valérie Montandon, LR Les Républicains 7227 votes 15,43 %

Sandrine Mazetier, SOC Parti socialiste 6964 votes 14,87 %

Clément Bony, FI La France insoumise 6278 votes 13,40%

Emmanuelle Pierre-Marie, ECO Ecologiste 2803 votes 5,98 %

Renée-Michelle Thimotte, FN Front National 1729 votes 3,69 %

La 8e

Premier tour

Deuxième tour

Deuxième tour

Participation 57,57 %

Laetitia Avia, REM La République en marche 21335 votes 64,56 %

Valérie Montandon, LR Les Républicains 11710 votes 35,44 %

Deuxième tour

ai commencé à accom-pagner Tiago, un élèvede CM1 de 10 ansà Eugène-Reisz, au

début du mois de novembre del'année 2016. C'est lui qui m'achoisie, ou du moins dessinée,lors de la première séance. Lehasard a voulu que l'on s'entendeà merveille, ce qui a permis lacréation d'une relation deconfiance naturelle.

Un aide plurielle, pas seulement tournéevers les devoirs

A Socrate, l'accueil est tout desuite chaleureux grâce à Erika,notre coordinatrice, et aucune gènene transparaît. Pour Tiago et moi,cette association ne signifie passeulement de l'aide aux devoirsmais aussi une approche affec-tueuse entre deux individus quiapportent autant l'un qu'à l'autre.Chaque accompagnant perçoit sonexpérience dans cette associationde manière différente, en fonctionde l'enfant qu'il accompagne maisaussi de l'environnement et desautres accompagnants, mais unechose est sûre : se contenter d'ap-porter une aide écolière, à l'imaged'une maîtresse ou d'un maître,ne permet pas d'aider pleinementl'enfant dont on a la charge. Cetteassociation privilégie d'abord lerapport humain avant le reste etc'est ce qui fait qu'elle est si spé-ciale.En tant que bénévole, on disposed'une grande autonomie tout aulong des séances. Avec Tiago, ona instauré une relation de libreparole qui a abouti à une proximiténaturelle. Après lui avoir demandécomment il se sentait par rapportà l'association et à moi, Tiago àtout de suite joué la carte de l'en-thousiasme en me disant qu'il trou-vait cela plus amusant de travaillerà Socrate. Cela lui permettait de

bien apprendre et de ne plus rienamener chez lui après l'école.

Tiago, 10 ans, partage ce point de vueNotre rôle est avant tout de veil-ler à ce que l'enfant se sente àl'aise dans une atmosphère deconfiance et de communication. On l'aide quand il en a besoindans son travail mais aussi dansdes jeux de société ou des acti-vités manuelles. Il est primordialque l'enfant se sente à sa placeet pour ça il faut absolument luiparler clairement sans rien omet-tre et ainsi l'inciter à faire demême.Socrate apporte beaucoup, tantdu point de vue du lycéen quede l'élève. Il nous remet en ques-tion et nous montre des facettesde notre personnalité encoreinconnues jusqu'alors, voire sedécouvrir une passion pour l'en-cadrement d'enfants ! Pour l'enfant, selon Tiago, ça luipermet de mieux appréhender letravail mais aussi de parler libre-ment. Il le dit lui-même : «Cetteannée, à Socrate, Emma m’aideà faire mes devoirs. Elle me cor-rige si je fais des fautes, ellem’explique ce que je ne com-prends pas et elle m’aide à lire.J’apprends mes leçons avec elle.J’aime aller à Socrate pour êtreplus concentré quand j’apprendsmes leçons. » Évidemment, jeconseille à tous les lycéens dedonner un peu de leur temps àces enfants. On ne se rend pastellement compte de l'impact quel'on peut avoir sur eux tant qu'onne l'a pas vécu. ■

EMMA, LYCÉENNE DE 1RE ES À SAINT-MICHEL-DE-PICPUS,

QUI ACCOMPAGNE TIAGO, ÉLÈVEDE CM1 À L’ÉCOLE EUGÈNE-REISZ

Pour vous inscrire à socrate : 0143708466et [email protected]

Le Repère de Socrate« Je conseille aux lycéens de donner un peu de leur temps »

Résultats des législatives 2017

Été 2017 • n° 737>4

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tier Réunion et Père Lachaise, par-ticipe aux différentes brocantesde quartier et a monté en son seinun atelier de couture. Elle a éga-lement participé aux deux der-niers «Forum Emploi » à SaintBlaise.

Les perspectivesDe par son territoire géogra-phique, Saint Blaise Charonne estla plus grande régie de Paris. Elledevrait, en comparaison avec lesautres régies, comporter un nom-bre plus important de salariés..Les perspectives de croissanceexistent bel et bien. 70 % de sonchiffre d’affaires actuel se fait surle quartier Réunion, essentielle-ment dans les immeubles des bail-

leurs sociaux (Paris Habitat,SIEMP et RIVP) et elle pourraits’étendre plus vers le Sud du quar-tier. La Régie reste une structure fra-gile. Elle recherche toujours desbénévoles dans le quartier (habi-tants ou associations) pour étof-fer son conseil d’administration. Pour augmenter sa visibilité ellea déjà en cours l’ouverture d’unlocal supplémentaire du côté deSaint Blaise (rue du Clos prolon-gée) qui sera inauguré en juin. Elle envisage également d'adop-ter un nouveau nom et un nou-veau logo pour bien affirmer savolonté de présence sur le quar-tier. n

FRANÇOIS HEN

Une Régie de Quartier est une association “Loi 1901"dont l’objet social est d’améliorerle cadre de vie du quartier en y associant les habitants. Il s’agit d’une Structured’Insertion Associative par l’Emploi (SIAE).

Concrètement, une Régie proposedes emplois aux habitants du quar-tier qui sont en difficulté (alloca-taires du RSA, chômeurs de longuedurée, jeunes ayant des difficultésà trouver un emploi, femmes iso-lées...). Ces emplois concernentessentiellement le second œuvrebâtiment, le remplacement de gar-diens, le nettoyage des espacescollectifs et l’entretien des partiescommunes… Une Régie a égale-ment des missions et des actionssur le lien social.Le Conseil d’Administration d’uneRégie est constitué par des habi-tants et les représentants des Col-lectivités Locales, des bailleurssociaux, qui sont souvent les prin-cipaux clients, et enfin des asso-ciations qui agissent sur le quar-tier.

De l’insertion à l’emploi durableL’action d’une Régie n’est pas seu-lement la mise en œuvre d’un dis-

positif d’insertion. Elle conduitégalement des actions pourconduire à un emploi durable.Pour ce faire elle utilise différentsoutils pour répondre aux besoinsparticuliers de chaque salarié enrecherchant un équilibre au seinde la structure entre les différentstypes de contrats (contrats aidés,postes d’insertion et contrats dedroit commun) en vue de la créa-tion d’emplois durables sur le ter-ritoire, au bénéfice des habitantset pour la construction de parcoursd’insertion avec les personnes lesplus éloignées de l’emploi.Une attention particulière estapportée à la formation et à l’ac-compagnement des salariés quibénéficient au sein de la Régiede formations adaptées et d’unaccompagnement social et pro-fessionnel. Les Régies sont orga-nisées par territoires sur lesquelselles exercent leurs compétences.Deux Régies agissent dans le 20e :la Régie de quartier Saint-BlaiseCharonne située 88 rue de la Réu-nion et celle des Amandiers.

28 personnes au cœur de l’économie sociale sur Saint BlaiseElle existe depuis 11 ans et estforte de 28 agents, dont 6 per-manents (outre le directeur et la

secrétaire de structure, une char-gée d’insertion et trois encadrants)et 22 “opérateurs" de quartier).Elle est partenaire de l’économiesociale (avec le Centre social SoleilBlaise). Outre les actions habi-tuelles d’une Régie, elle a égale-ment ouvert une antenne de ser-vices aux résidents de l’EPAHDAlquier Debrousse et est parte-naire de la RIVP au niveau duplan climat, pour la sensibilisationau tri des déchets par exemple.Elle aimerait également étendreson domaine d’action aux espacesverts.Statutairement, le contrat d’unepersonne en emploi aidé ne peutexcéder 24 mois. En général cettedurée à Saint Blaise Charonne estde 20 mois pendant lesquels lessalariés bénéficient égalementd’une formation qualifiante etd’une aide à l’autonomie admi-nistrative. Les trois canaux d’en-trée pour les salariés sont le PôleEmploi, les centres d’action socialede la Ville de Paris, comme SoleilBlaise, et les candidatures spon-tanées. Plus de 200 personnessont passées par la Régie depuissa création et 65 % à 70 % d’entreelles ont retrouvé un emploi sta-ble.Au niveau du lien social, la Régies’implique dans les repas de quar-

Régie de quartier Saint-Blaise CharonnePar les habitants et pour les habitants

Pour vivre avec un handicap, montrer son potentiel au lieu de ses limitesDans le 20e, une association majeure dans sa spécialité :Handisport

Mais il est vite devenu une activitéde loisir à part entière, puis uneactivité de compétition.Aujourd’hui la Fédération Fran-çaise Handisport compte plus de36000 licenciés, 60000 prati-quants, une centaine de comitésrégionaux ou départementaux etprès de 1400 clubs ou sectionsdans 30 disciplines différentes :c’est dire son implantation sur leterritoire. Mais il faut se battre pour fairereculer les limites d’accès ausport que sont le manque des

moyens de transport,la rareté des ensei-gnants spécialisés, lecoût souvent très élevédu matériel spécifique.De très nombreuxsports sont accessiblesaux handicapés, à laseule condition d’yapporter les aménage-ments nécessaires.Ainsi les mal voyantset non voyants peu-vent-ils pratiquer une

forme de football, avec un ballonsonore. Et des skieurs non voyantsdescendent les pistes, menés parla voix de leur guide.

Dans le viseur, les Jeux OlympiquesLes Jeux Olympiques de 2020 seprofilent déjà. Certains s’interro-gent : y a-t-il un risque de«schisme» entre les athlètes han-dicapés de haut niveau et ceuxdont les ressources physiques outechniques sont moins élevées ?

Question sur laquelle devra impé-rativement se pencher le ComitéInternational Paralympique, équi-valent du CIO.Et les JO de 2024 ? Paris est can-didate, Paris qui veut montrer quela diversité est un catalyseur derichesses et d’intégration, que cha-cun est acteur d’un développe-ment durable et au service detous. Les handicapés, de par cequ’ils vivent, sont nos maîtres enla matière. Alors les JO de 2024à Paris avec eux ? Oui !Mais avant cela et tout de suite,notez les Championnats paralym-piques du monde d’Athlétisme àLondres, du 14 au 23 juillet pro-chain. Si vous êtes en Angleterreà cette époque, ne les manquezpas.Et si l’Association vous intéresse,allez frapper à sa porte ! n

ANNE BOULANGER-PÉCOUT

Coordonnées : Fédération Française Handisport, 42 rue Louis Lumière,0140314500 – www.handisport.org

fauteuil ou debout, saut enlongueur et en hauteur,course debout ou en fau-teuil). En fonction du typeet de l’importance de sonhandicap, chaque athlèterelève d’une catégorie : c’estcette classification qui per-met l’équité entre les parti-cipants.Le message que veut fairepasser Handisport auprès detous les handicapés, c’estqu’à quelque niveau qu’onse situe, le sport est facteurd’autonomie, d’accomplissement,de victoire sur soi-même et surle regard des autres, de banalisa-tion du handicap. Il permet demontrer son potentiel au lieu deses limites et d’échapper à la soli-tude qui fragilise.

Hier et aujourd’huiA ses débuts, après la 2e guerremondiale, le handisport a été uti-lisé comme thérapie dans larééducation des paraplégiques.On privilégiait son aspect ludique.

«Handisport Open Paris 2017,Rendez-vous avec des athlètesd’exception». D’exception, ces athlètes le sont vraiment, à tout point de vue. Ces 30 et 31 mai au stade Charléty, des applaudissements nourrisjaillissent à leur passage. On salue le courage et la ténacité de chacun d’euxpour arriver au succès de la première place, mais surtout au succès sur soi-même.Qu’importe le handicap et ce que l’on en voit, l’essentielest de se dépasser.

L’Open Paris 2017 organisépar Handisport : de quoi s’agit-il ?Suivie par un public qui lui esttout acquis, la 3e édition de l’Opende Paris rassemble en demi-finaleet finale plus de 450 athlètesreprésentant 33 nations, dansdiverses disciplines (lancer depoids, de disque ou de javelot en

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À traversl’arrondissement

Devant le local de la régie, rue de la réunion, Guillaume, directeur, et Daniella, présidente, ainsi que Najla et Izis.

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choisie. Aucune solution noncommerciale et économiquementviable n’a été trouvée. Le bâti-ment n’est pas « classé », maisappartient à la Ville de Paris.C’est elle qui supporte les fraisd’entretien. Construit dans les années«1980», son esthétique est dis-cutable et a des manques impor-tants en matière de chauffage etd’isolation thermique. Quelquesoit son usage public, il faudraitfinancer des investissements trèslourds, et le budget de la capitalene le permet pas. Aucune pisten’a été trouvée pour un usagepérenne qui soit supportablefinancièrement.La Maire recommande doncqu’un concours soit lancé auprèsd’opérateurs privés, qui sauraientmettre en place des usages ren-tables, par exemple de restaura-tion ou d’animation. Dans unpremier temps, un appel à projetvient d'être lancé, qui a commeobjectif la mise en place d’uneactivité économiquement viableet socialement significative.

Un projet qui est loin de faire l’unanimitéPlusieurs voix s’élèvent parmiles conseillers présents contre ce

l’ouverture du conseild’arrondissement, laMaire obtient uneminute de silence pour

honorer la mémoire de l’ancienmembre du conseil d’arrondisse-ment que fut Laurent Boude-reaux. Tous ceux qui l’ont croiségardent en mémoire son ouver-ture d’esprit et son dévouement.Par la suite, un vœu de l’exécutifsoulève un débat assez vif. Ils’agit de trouver un sort meilleurà « la maison de l’Air », qui sur-plombe le parc de Belleville. Cetédifice n'a pas remporté un grandsuccès populaire ; il est d'ailleursfermé depuis 2013. Et pourtantson emplacement lui offre degrands atouts. Il bénéficie d’une très belle vue,non seulement sur le quartier deBelleville, mais aussi sur une largepartie du Nord Est de la capitale.La maire refuse que cet édificedemeure à l’abandon, et elle necroit pas à une relance dans lemême cadre public qui a été lesien depuis sa construction.

Pour une privatisationrentable et au service des habitantsFrédérique Calandra recommandequ’une orientation forte soit

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Conseil d’arrondissement du 23 maiLa « Maison de l’air » au cœur du débat et d’un appel à projet

À traversl’arrondissement

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liste d’attente interminable pourles HLM, il y a un certain vide.Parmi les gens en attente d’unlogement décent, certains setrouvent en situation de grandefragilité. C’est auprès d’eux quenous intervenons, en leur pro-posant un logement passerelleet un accompagnement « surmesure ». Le locataire peut seposer dans un logement SNL letemps qu’il lui faudra pourretrouver l’autonomie et la sta-

bilité qui lui permettront ensuited’intégrer un logement HLMpérenne.Et surtout, nous ne les laissonspas seuls face à leurs difficultés.Les salariés et les bénévolesles accompagnent dans leurdémarche de ré-insertion.L'Ami : D’où viennent ces loge-ments ? SNL : L’association achète desappartements souvent dégradéset les rénove, ou gère des loge-ments mis à disposition par desparticuliers. SNL gère plus de200 logements dans Paris, à dif-férentes adresses, afin de favo-riser la mixité sociale. Ceci grâceaux dons des particuliers, com-plétés par des subventions del’Etat et de la ville.L'Ami : Comment est née l’as-sociation ? SNL : SNL a été créée en 1988par des entrepreneurs du bâti-ment qui avaient un engagementsocial et ont décidé d’apporterleur pierre à l’édifice de la luttecontre le mal logement. Ils ontsollicité leurs proches, les voisinsdu quartier, afin de réunir l’ar-gent pour acheter un logementqu’ils ont rénové et proposé àune personne en difficulté.

Aujourd’hui SNL gère plus de1000 logements en Ile-de-Francequi ont accueilli plus de 9000personnes.L'Ami : Vous cherchez des béné-voles, qu’est-ce que SNL attendd’eux ?SNL : L’une des missions cen-trales de la plupart des bénévolesest d’accompagner les locatairesaccueillis dans un logement pas-serelle. Pour cela, le bénévolerencontre au moins une fois parmois le locataire avec qui il esten lien pour faire le point sur leloyer, le logement et l’aider àdécouvrir les ressources du quar-tier. Cette action se déroule enpartenariat avec l’équipe de sala-riés de l’association. Nous n’agissons pas forcémentdans un esprit de militantismeclassique, nous avançons aurythme de l’autre, en apprenantde lui et en essayant de trouverdes réponses ensemble.L'Ami : Est-ce que tout le mondepeut s’engager au sein de SNL ?SNL : Toutes les aides sont bien-venues, chacun contribue à samanière, selon ses envies et letemps dont il dispose. L’un apporteson sens de l’écoute, l’autre songoût pour la communication ou

l’organisation d’activités (pic-nicavec les locataires, sorties…), unautre son savoir-faire de bricoleur,ou encore sa connaissance dumonde de l’immobilier.L'Ami : Concrètement, quelle estl’action de SNL dans le 20e

arrondissement ?SNL : Il y a deux groupes locauxSNL, composés de 20 bénévoleset des locataires accueillis dansune vingtaine de logements.Réunis régulièrement lors demoment conviviaux, nous évo-quons ensemble la vie du mou-vement, concevons des actions,préparons des collectes de fondsau profit de SNL (braderies, loto,concert).Ces évènements nous donnentaussi l’occasion de faire connai-tre l’association et témoignersur les problèmes du logement.Nous avons toujours besoin debénévoles car le nombre delogements augmente chaqueannée. n

Pour faire plus ample connaissance,contactez Liliana Hernandez , anima-trice de la vie associative à SNL Paris :

Tél. 0183816414Email : [email protected] : https://www.snl-union.org/

Rencontre avec des bénévoles de l’association SNL agissantcontre le mal-logement dans le 20e arrondissement. Ils répondent à nos questions.

L'Ami : Dans le 20e les besoinssociaux sont importants et il y abeaucoup d’associations de ter-rain, quelle est la particularitédu mouvement SNL ?SNL : Entre l’hébergement d’ur-gence par le SAMU social et la

Contre le mal-logementL’Association SNL (Solidarités Nouvelles pour le Logement)

qui apparaît comme une manièred’abandon au secteur privé. C’est notamment le cas deDanielle Simonnet qui dit sonaversion envers une éventuelleouverture commerciale. Les habi-tants du quartier seront exclusd’un restaurant trop cher poureux. Elle accuse la maire d’igno-rer les préoccupations des habi-tants.Frédérique Calandra riposte vive-ment. « Je connais Belleville etMénilmontant », dit-elle. « J’y aihabité pendant 14 ans. Les dea-lers de la villa Faucheur, jeconnais. C’est un racket violent »,et elle ajoute : «On ne peut met-tre partout des camionnettes dela police ». Et la maire donned’autres précisions : « sur les carsde CRS demandés pendant 10ans par un établissement, sur lesagressions subies par les gardesdu parc de Belleville ».Et Frédérique Calandra deconclure : «Si un projet peut êtreporté par un candidat du milieuéconomique, nous gagnerons labataille de l’emploi, la bataillede la création de richesses. Nousinaugurerons une étape décisivesur l’avenir de ce quartier ». n

JEAN-MARC DE PRÉNEUF

Le dépôt de candidature à l’appel à projet concernant les locaux de la Maison de l’air est ouvert jusqu’au 31 juillet à 16 heures. On peut consulter le cahier des charges sur :https://arcinnovation.fr/projet/pavillon-parc-de-Belleville.

Au pied du Belvédère de Belleville et face à Paris, l’avenir des642 m2 de la Maison de l’air ne laisse pas la population indifférente(Manifestation avec discours du 5 juin 2017)

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L’AMI vous entraîne cette année encore à la découverte de certains lieux insolites et méconnus de notre arrondissement. Nous vous invitons à parcourir les différentsquartiers du nord et du sud. De multiples petits coins charmants et des œuvres diverses les ponctuent et ne demandent qu’à être mieux connus. Alors n’hésitez pas, ouvrez grand vos yeux, bonnes promenades... et participez !

Comme chaque année, l’Ami organise en 2017 un jeu del’été. Ce jeu consiste cette année à retrouver quelques lieuxinsolites photographiés dans les rues du 20e ou à répondreà quelques questions. Il comportera également quatre ques-tions subsidiaires qui serviront à départager les candidatsau cas où il y aurait plusieurs réponses ex-aequo..

But du jeuLe but du jeu est de permettre à nos lecteurs de découvrirdes endroits méconnus de notre arrondissement et denotre environnement.

Participation au jeuLa participation au jeu est gratuite Tous les participantsau jeu seront conviés à la réception de clôture dont ladate et le lieu seront précisés dans le numéro de l’AMIqui paraîtra fin septembre (numéro 738). Les membres del’équipe de l’AMI et leur famille pourront participer, maisne pourront pas être primés.

Durée du jeuLe jeu se déroulera dès la mise en vente du numéro 737(disponible en kiosque à partir du vendredi 30 juin 2017)et jusqu’au 5 septembre 2017. Toute réponse reçue aprèscette date ne pourra pas être prise en compte.

Adresse d’envoi des réponsesLes réponses seront reçues soit : • sur l’adresse électronique de l’AMI : [email protected]• soit sur l’adresse postale : 81 rue Haxo 75020 PARIS

Une seule réponse par famille (même adresse, mêmenom) sera acceptée. Tous les joueurs peuvent envoyerleur bulletin même s’il est partiellement rempli.

Les récompensesLes dix meilleures participations recevront une récompense.Il s’agira d’un ouvrage ou assimilé, ayant trait au 20e ouaux alentours. Le choix des participants récompensés serafait par un jury constitué de membres de l’équipe derédaction de l’AMI. Les critères suivants seront pris encompte : le nombre de réponses exactes aux questionsprincipales, et aux questions de départage. Les décisionsdu jury seront sans appel.

La remise des récompensesLa remise des récompenses aura lieu lors de la réceptionde clôture, en présence de l’équipe de l’AMI. Aucunerécompense ne pourra être envoyée par la poste, maispourra être retirée, à défaut de la personne récompensée,par une personne désignée par elle lors de la réceptionou à défaut, directement à la Médiathèque MargueriteDuras au « fond local » (situé au 3e étage de la Média-thèque).

Question 1 : Rue des Amandiers, cet inventeur nous a fait bien secouer. Qui est-ce ?

Question 2 : Qui est cette femme ?

Question 3 : Quel est cet immeuble électriquequi sert à l’élévation des âmes ?

Question 4 : Où se trouve cet endroit qui sert à l’élévation des corps ?Les vignettes reproduites sont, soit des photos actuelles prises dans divers lieux de l’arrondissement ou juste limitrophes,

soit des questions. Le concours comporte 32 photos ou vignettes et 4 questions subsidiaires, qui serviront de départage encas d’ex aequo sur les questions principales.16 vignettes concernent le Sud 20e, 16 autres vignettes concernent le Nord 20e

Pour chaque vignette, deux actions sont demandées. Il s’agit en général de répondre à une ou deux questions, le cas échéantde faire une photo.Les concurrents doivent répondre précisément aux questions posées de la manière suivante : Vignette N°1 : 1) réponse 1- 2) réponse 2 ou photo du lieu demandée.Les candidats seront départagés au nombre de réponses exactes.ConsignesLe but du jeu est principalement de faire découvrir des lieux de l’arrondissement ou juste limitrophes qui parfois sontignorés. Il est donc intéressant, voire indispensable d’aller sur le terrain. Mais il sera également nécessaire parfois deprocéder à des recherches documentaires.RemarqueIl n’est pas nécessaire d’avoir toutes les réponses pour envoyer sa copie à l’AMI. L’essentiel est de participer. Tous lesparticipants même non primés seront conviés à la cérémonie de remise des prix.

Réglement du jeu

Questions subsidiaires

Fonctionnement du jeu

Prenez plaisir à vous promener dans un arrondissementriche d’endroits étonnants. Ouvrez l’œil et le bon !

Œuvres et lieux insolites et méconnus du 20e. Un grand jeu concoursUN DOSSIER PRÉPARÉ PAR MARIE-JEANNE GRESSIEUX, MARIE-FRANCE HEILBRONNER, FRANÇOIS HEN ET JOSSELYNE PEQUIGNOT

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1. Où se situe cet arbre ? Quelle est sa particularité ?2. Qui a peint cette œuvre ? Quelle est la particularité de l’artiste ?3. Où se trouve ce panneau ? Dans quel AMI a-t-on parlé de cet endroit ?4. Où se situe cette “décoration” ? De qui est elle ?5. Où se situe cette œuvre ? A quelle philosophie de vie fait elle référence ?6. A quel artiste cette œuvre fait-elle référence ? Faire une photo des plaques.7. Donner le titre de l’œuvre dont est extrait ce texte. Où a habité l’artiste qui l’a créée et diffusée ?8. Où sont situées ces marches ? A quelle occasion et quand, une voiture a-t-elle explosé à leur pied ?9. Un film récent a été tourné à cet endroit. Lequel ? Comment s’appelait cet endroit au siècle dernier ?10. Quel est cet ouvrage ? Qui en sont les auteurs ?11. Qui sont-ils ? Faire une photo de l’entrée.12. Ces endroits sont nature ou culture, alors qu’ils étaient de service. En citer deux.13. Comment s’appelle ce petit garçon ? Quel est le photographe ?14. Où se situe cette affirmation, fausse pour l’AMI. Faire une photo du lieu.15. Où se situe cette œuvre ? Faire une photo de l’ensemble.16. Où se trouve cette cheminée ? Quel est le nom de l’artiste dont l’œuvre ici n’est pas au Panthéon ?

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Cet ouvrage qui traite de la condition

d’un chromeur licencié a été écrit par deuxauteurs qui habitent

le 20e.

Ces coupeurs de poils se sont produits

jusqu’à Brooklyn.Chapeau !

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1. Où a lieu ce combat ? Faire une photo de l’étrange étranger qui les observe.2. Où se trouve ce fronton ? Faire une photo d’un autre fronton du même type.3. Où est gravé ce texte ? Quel en est le contexte historique ?4. À quel bâtiment appartient cette porte ? Faire une photo de l’ensemble. 5. Où est situé ce fronton ? Qu’abritait-il à l’origine.6. Où peut on trouver cette devise ? Quelle est l’histoire locale de ce lieu ?7. De quoi s’agit-il ? Où est ce situé ?8. Ici oui ! Mais où ? Et quoi ?9. Un homme politique y a fait son discours, qui est il ? Était-ce avant ou après la mise en place des outils ?10. Où se trouve cette grille ? Deux films ont été tournés dans cette rue. Lequels ?11. De qui s’agit il ? Où habitait-il dans le 20e ?12. Comment s’appelle ce chat ? Dans quelle rue plonge-t-il ?13. Qu’y avait-il derrière cette porte, proche des castors ? Quelle est la spécificité de l’immeuble voisin ?14. Où se trouve cet animal ? Faire une photo de son prédateur voisin.15. De quel arbre s’agit-il ? Faire une photo.16. Qui protège cette devise ? Faire une photo du regard.

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De père pianisteet de mère chanteuse,

il a débuté comme peintre.

Philippe et Laurenceont peut-être vu cet arbre grandir

au coin de leurs rues

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Récemment dans le cadre du «Jour de l’Orgue 2017» un récital a été donné dans notre église. Cette manifestation a étél’occasion de découvrir l’orguede Saint-Gabriel et ses deuxorganistes : Yanka Hékimova et Philippe Delaire.

L’instrument L’église était, initialement, dotéed’un Cavaillé-Coll (l’un des plusgrands facteurs d’orgue du siècledernier). À la fin des années 1980,une rénovation était urgente, maisfut différée pour des raisonsfinancières. Le projet fut repris en 2001, sou-tenu par l’équipe paroissiale etune structure, créée à cet effet,« l’association des amis de l’orguede Saint-Gabriel»(1). Le finance-ment assuré, les travaux de répa-ration et d’amélioration ont étéréalisés par la firme Klais. Saint-Gabriel est ainsi doté,depuis 2006, d’un grand orgueAlcouffe-Steinmetz, comportant25 jeux, 56 notes aux claviers et30 à la pédale, qui, d’une sonoritéparfaite, répond à sa missionliturgique et permet l’organisationde concerts.

Yanka Hékimova Elle est née en Bulgarie, pays dereligion orthodoxe, où on ne jouepas de musique instrumentaledans les églises. Ce ne sera cepen-dant pas un obstacle à l’épanouis-sement de ses dispositions et à sacarrière. Ayant choisi à cinq ans de fairedu piano, elle se souvient, avecémotion, de l’arrivée, plusieursannées plus tard, dans l’apparte-ment familial de son premierpiano, sacrifice financier pour sesparents, mais pour elle, «un véri-

table enchantement», et la pos-sibilité d’étudier désormais sanscontraintes horaires. Sortie du lycée musical avec unemédaille d’or, elle entre auConservatoire supérieur demusique de Sofia et envisage ladirection d’orchestre. Mais elledoit y renoncer, le cours ayantété fermés aux filles ! Tout encontinuant le piano, elle se fami-liarise avec l’orgue installé dansl’établissement. Un jour, sur le tableau d’horairesdes cours, elle découvre l’annonced’un concours organisé pour l’ob-tention d’une bourse pour allerétudier l’orgue au conservatoirede Moscou. Bien que prévenuedes morceaux à interpréter, laveille de l’épreuve, elle est bril-lamment admise.Elle sera un peu déçue, l’orguene faisant pas l’objet d’un ensei-gnement spécifique et n’étantqu’une discipline dispensée dansle cadre de la culture générale.C’est cependant durant les cinqannées de sa scolarité moscovite,que Yanka va faire la rencontredécisive de sa vie artistique. Elleassiste à deux concerts de JeanGuillou, célèbre organiste et com-positeur, dont elle interpréteraplus tard, en sa présence, les«Scènes d’enfants», lors de l’inau-guration de l’orgue de Saint-Gabriel en 2006, après avoir eul’honneur de jouer avec lui, auTonhalle de Zurich.Organiste à Saint-Gabriel, Yankay dispense, depuis 2014, au moisd’août, des master class (classesd'été pour organistes). Nousaurons le plaisir de la retrouver,en concert les 30 septembre et1er octobre prochains.

Philippe DelaireLui aussi a commencé le pianotrès jeune, mais il n’a jamais envi-

sagé d’être musicien profession-nel. Il a commencé la pratique del’orgue, en prenant des cours avecl’organiste de l’église de l’Imma-culée Conception et en bénéficiantdes conseils bienveillants deM. Alcouffe, alors organiste deSaint-Gabriel qui, un beau jour,a décidé de confier l’accompa-gnement musical de la messedominicale de 8 heures, à ce jeunehomme d’à peine dix-huit ans.Philippe a continué à se perfec-tionner en prenant des cours avecl’organiste de l’église de Saint-Eugène, proche de son lieu detravail. Après le décès de M. Alcouffe, en1976, c’est tout naturellement quele père curé de Saint-Gabriel luia proposé de reprendre l’intégra-lité du service, c’est-à-dire l’ac-compagnement de toutes lesmesses des samedis et dimancheset ainsi que des grandes fêtes del’année liturgique.En dépit de l’importance de cettecharge de travail bénévole, quin’était pas sans poser des pro-blèmes de compatibilité avecl’exercice de ses fonctions decadre au crédit lyonnais et, par-fois, avec sa vie familiale, Philippea spontanément accepté.Depuis qu’il est retraité il continueà venir chaque jour jouer uneheure et demie, et un peu pluslongtemps le lundi, lorsque l’égliseest fermée, pour nous offrir chaquesemaine le meilleur de son art.Mais là ne se limite pas son acti-vité au service de notre paroissecomme nous aurons prochaine-ment l’occasion de le voir. n

PIERRE FANACHI

1. Pour plus d’informations sur sonhistoire et ses activités, voir ses sitesinternet : www.saintgab.com/les-amis-de-lorgue/et www.aosg.fr/

Saint-GabrielA la rencontre de nos deux organistes

Vie religieusecommunautés chrétiennes

n groupe de jeunes fidèlesà la messe dominicale seretrouve chaque vacancedans des camps de jeunes

organisés par la paroisse : campsde ski, de vélo et d’été et même dela Toussaint. Ces camps accueillent des jeunes de11 à 17 ans. Ce sont des séjoursmélangés de sport et de prières orga-nisés par le curé de la paroisse lePère Philippe Pignel. En effet danschaque camp, religion et activitéssportives et culturelles sont au ren-dez-vous toute la semaine.

Une journée banale au camp,qu’est ce que c’est ? Le coup d’envoi de la journée estdonné à 8h du matin. 8h30, unmagnifique petit déjeuner est serviet préparé par une des équipes. De9h15 à 11h, corvée ménagère ou

préparation du déjeuner ou encorepréparation de la messe qui auralieu un peu plus tard dans la jour-née.De 11h à 16h : activité sportive (ski,vélo ou randonnée, cela dépend ducamp). De 16h à 18h une pausetemps libre. 19h le retour puis ledîner est servi. 20h à 20h30 la rota-tion des équipes qui change de tâcheà chaque fois à cette période de lajournée. De 20h30 à 22h la veilléeest organisée par l’équipe qui devaitpréparer la messe et la veillée et lesprières de la journée.En résumé ce sont des journées bienpleines au cours desquelles la vieen communauté proposée auxjeunes, faite de respect, de partageet de prière devient au bout d’unesemaine une véritable bonne habi-tude. n

YOSEF 17 ANS

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Notre-Dame du Perpétuel SecoursDes vacances sportiveset de prières d’un groupe de jeunes

ousser les portes d’uneéglise et y être accueilli ;venir prier dans une égliseet y sentir l’odeur de fleurs

fraîches ; se sentir écouté et comprisquand on a le cœur lourd : tout celaréchauffe le cœur ! Mais cela estrendu possible notamment par l’en-gagement de nombreux bénévoles. Par tradition, nous prenons souventde bonnes résolutions au début desannées civiles (arrêter de fumer,manger moins de chocolat etc.) etnous avons ensuite le reste de l’an-née… pour ne pas les respecter. Alorspourquoi ne prendrions-nous pasune bonne résolution pour la rentrée,à laquelle nous resterions fidèles ?La paroisse propose un large éventaild’activités susceptibles d’intéresserles fidèles soucieux de s’engager unpeu plus au service des autres :– accueillir en semaine ou le samediles paroissiens (pour une bougie,une intention de prière, un baptême,un mariage), les écouter, échangeravec eux est une expérience parti-culièrement enrichissante ; – accompagner les familles en deuilou visiter les malades et leur porterla communion ;– fleurir l’église pour l’embellir ;effectuer des petits travaux d’en-tretien ; – s’occuper des enfants du patro-nage et partager des momentsensemble autour de jeux de sociétéou de jeux collectifs ; – transmettre la foi aux jeunes duquartier ;

– aider, dans le cadre de l’entraidede Lourdes, à la distribution de den-rées alimentaires ou de produits cou-rants aux personnes traversant desdifficultés ; – venir le mardi répéter avec la cho-rale ; – tenir compagnie aux seniorsautour d’une boisson et de gâteauxfaits maison lors des rencontres duClub Sourire ;– participer à l’organisation desJournées d’Amitié du mois dedécembre.Soucieux de rompre la solitude deparoissiennes et paroissiens pendantl’été, quand les amis et les prochessont partis en vacances, Père Ber-trand Dufour, curé de la paroisse,renouvelle l’opération, lancée l’annéedernière, d’accueillir une fois parsemaine ces personnes autour d’unrepas pris en commun dans les sallesparoissiales. Mais, il faut le répéter, ces initiativesne peuvent devenir réalité et s’ins-taller dans la durée que par l’enga-gement sincère et désintéressé debénévoles qui souhaitent, par cetinvestissement, se mettre au servicede l’autre et ainsi vivre plus inten-sément leur foi chrétienne. Toute bonne volonté est la bienve-nue et n’oublions pas que les petitsruisseaux font les grandes rivières.Contactez vite la paroisse au0140316160 ou à l’[email protected] n

LAURENT MARTIN

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Notre-Dame de LourdesBénévoles : une fouled’activités attendvotre concours

Saint-Jean-Baptiste de BellevilleUne Pentecôte missionnaire

Eglise Protestante Unie de BéthanieLe nouveau pasteur présente son action pastorale

e suis pasteure à l’EgliseProtestante Unie deParis-Béthanie depuis le1er juillet 2016. Pendant

7 ans, j’ai exercé à la paroissed’Aulnay-Drancy.L’Église protestante unie de Franceest l’union de l’Église réformée deFrance et de l'Église évangéliqueluthérienne de France. Ces deuxÉglises sont nées au XVIe siècledans le mouvement de la Réforme.Elles sont membres fondateurs dela Fédération protestante deFrance (1905).

Ancrage socialL’histoire de la paroisse de Paris-Béthanie est passionnante. Letemple qui se trouve au 185 ruedes Pyrénées a été inauguré le27 mars 1904. Depuis sa création,cette église se veut porteuse del’Evangile aux plus démunis.

Une démarche pastoraleen cinq étapesCe que l’on a appelé “les cinqessentiels” ou étapes de cettedémarche pastorale était ainsisolennellement lancé et s'estdécliné sur cinq dimanches, du30 avril au 28 mai, avec, dansl’ordre, les dimensions de la com-

près une première pré-sentation le 8 mars2017 aux responsablesdes divers groupes

paroissiaux, c’est le dimanche2 avril, à la messe de 11h, qu’unmagnifique Power Point pédago-gique de la vision pastorale étaitproposé à toute la communautéparoissiale .

« Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières … Ils étaient unis, mettaient tout en commun et partageaient selon les besoins de chacun… Et le Seigneur adjoignait chaque jour à la communauté ceux qui trouvaient le salut. » (Actes des Apôtres 2, 42-47). C’est sur ces quelques versets des Actes des Apôtres où St-Luc relate la vie des premiers chrétiens que s’est élaborée, au fil des mois, au sein du Conseil Pastoral, sous l’impulsion de notre curé le Père Stéphane Esclef, la vision pastorale de notre paroisse.

Au début du XXe siècle, la paroisseouvre une œuvre scolaire, un dia-conat, une œuvre de trousseau etune réunion des mères de familles.La lutte contre l’alcoolisme, enparticulier des enfants en milieuouvrier, a fait partie des combatsde la paroisse. Les paroissiens ontparticipé à la création de SOSAmitiés, de la Mission auprès dessans-logis et de l’ARAPEJ (Asso-ciation Réflexion Action Prisonet Justice). En juin 1998 pendantquinze jours, la paroisse a accueilliprès de 300 sans-papiers turcs etchinois dans ses locaux. Cette tra-dition sociale perdure encoreaujourd’hui. C’est cet engagementqui fait de Béthanie, un lieu excep-tionnel. J’ai accepté de venir danscette paroisse pour participer àl’annonce de l’Evangile dans l’Estde Paris. Ensemble, avec chaquemembre de l’église de Béthanie,

>11Été 2017 • n° 737

Vie religieusefoi et vie

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Notre-Dame de la CroixLe Père Emmanuel Toisest nommé dans le 14e

Après cinq années d’une pastorale fructueuse à Notre-Dame de la Croix et trois à l’Ami du 20e, le père Emmanuel nous quitte pour prendre en charge, comme curé, la paroisse Notre-Dame du Rosaire dans le 14e arrondissement.Dans le numéro d’octobre del’Ami, qui sortira le 29 septembre nous lui donnerons la parole pour évoquer ces cinq années et présenter son successeur dans notre paroisse.

munion fraternelle, de la prière,du service, de l’évangélisation etde l’enseignement. Chacune de ces 5 messes a étécélébrée avec une animation par-ticulière en exposant et expliquantle contenu de chacun des cinqessentiels. C’est, en effet, dans nos vies per-sonnelles, dans chaque groupeanimant la vie de la paroisse etdans toute la communauté quecette vision pastorale doit êtreaccueillie et vécue.Elle fait écho aux cris des hommes,ici et maintenant : il nous fautouvrir les yeux et tendre l’oreillepour repérer les aspirations et lesbesoins de notre entourage. Elle est le projet de Dieu pour sau-ver l’humanité : il nous faut prierensemble, écouter la Parole deDieu aujourd’hui, avec l’aide del’Esprit-Saint. Elle révèle nos désirs et nos rêvesmissionnaires : il nous faut repérerce qui embrase nos cœurs, ce quiexprime nos «saintes insatisfac-tions», ce pour quoi nous sommesprêts à tout donner.

Notre mission doit être portée parune vision pastorale audacieuseet enthousiasmante !Le pape François n’écrit-il paslui-même, dans son exhortationapostolique « Evangelii gau-dium » (la joie de l’Evangile),que nos paroisses « doivent êtredes lieux de communion vivanteet de participation, et s’orientercomplètement vers la mission. »

L’Esprit-Saint a soufflé fortle jour de la PentecôteDès la messe de la Pentecôte du4 juin, nous avons pu voir lespremiers fruits de la mise enœuvre de notre vision pastorale,désormais partagée par toutes

et tous. L’Esprit-Saint a souffléfort, ce matin-là, sur Saint-Jean-Baptiste de Belleville ! Sur le parvis de l’église, revêtusde leurs habits traditionnels etproposant des spécialités culi-naires de leurs pays, beaucoupde paroissiens et de parois-siennes ont partagé ensemble,et avec tous ceux de passagesur le parvis, des moments fortsde fraternité et de joie, au coursd’un merveilleux «Apéritif desnations »…Ce dimanche de Pentecôte,c’était vraiment l’envoi en mis-sion dans le feu de la joie del’Evangile !

EDMOND SIRVENTE

nous allons essayer de faire rayon-ner l’Evangile dans ce quartier deParis. Pour cela, nous proposonsplusieurs temps de rencontre. Lescultes ont lieu tous les dimanchesà partir de 10h30.

Formation jeunesseNous mettons l’accent sur la jeu-nesse. Pour cela, une fois par mois,nous réunissons les enfants de 6à 10 ans pour une école biblique.En même temps, dans une autresalle, a lieu le catéchisme pour lesjeunes de 11 à 15 ans. De mêmeune fois par mois, le groupe dejeunes de 16 à 22 ans se réunitautour du pasteur. Ils participent à l’animation descultes du dimanche par la musiqueet les chants. Avec leur pasteur, les jeunes par-tagent des temps de réflexion etdéjeunent ensemble. Pour nous,

ces moments sont essentiels, carils permettent de créer la cohésionde notre groupe de jeunes.

Activités pour adultesNous avons trois temps forts :Théo-Café, le Cercle littéraire théo-logique et l’Animation biblique.Théo-Café est un espaced’échanges autour d’un thème phi-losophique, théologique ou autre.Il est ouvert à tous et l’opinionde chaque participant compte. Nous nous retrouvons un samedipar mois à 9h du matin. Leséchanges se font fraternellementautour d’un petit déjeuner convi-vial offert par la paroisse. Le cercle littéraire théologique estun lieu de partage de lecture indi-viduelle d’un livre choisi par l’en-

semble du groupe et lu un moisauparavant. La rencontre a lieuune fois par mois à 14h. Ce lieu est ouvert à tous ceux quis’intéressent à la lecture. Le dernierlieu de formation, c’est l’Animationbiblique. Une fois par mois à20h30, tous ceux qui veulentdécouvrir ou redécouvrir la Biblese réunissent autour du pasteurpour une lecture dynamique dela Bible. Elle permet à chaque participantd’être acteur de la séance, dans lamesure où, cette façon de lire laBible permet un enrichissementmutuel. ■

ESTHER MÉLANIE BOULINEAU

Eglise de Béthanie 185, rue des Pyrénées0786094768

Un jour qui fait date

15 août, fête de l’Assomption

Un label Église vertesera lancé en septembre 2017

A une femme qui exprime publi-quement le bonheur que doit res-sentir sa mère, il réplique : «Heu-reux plutôt ceux qui écoutent laparole de Dieu ». Et quand safamille le cherche, il désigne lafoule autour de lui : «Voici mamère et mes frères ». Pourtant,Marie est tendresse et confiance,lorsqu’elle inaugure la mission deson fils en disant : «Faites toutce qu’il vous dira». Elle est géné-rosité, de la crèche à la croix, endonnant son fils au monde alorsmême qu’un glaive de douleurtransperce son âme. L’Evangilene nous dit pas si elle a rencontréle Christ ressuscité.

A Lourdes les cœurss’ouvrent à MarieNous voici bien loin des couleursun peu mièvres dont Marie estparée dans l’imaginaire collectif.Mais en quoi cela nous concerne-t-il aujourd’hui ? Transportons-nous dans la cité mariale, dontune église de notre quartier portele nom, à Lourdes. En ce lieu, le15 août est bien sûr un jour d’ac-tivité majeure, où pèlerins dumonde entier, valides et infirmesse bousculent dans une ambiancedigne de Capharnaüm. Où trouverMarie dans tout cela ? Au sanc-tuaire bien sûr, à la grotte, vousdira-t-on. Mais aussi dans laprière commune de celles et ceuxqui communient à la confiancede Marie, et dans la confiance àMarie. Des cœurs s’ouvrent, des voca-tions naissent, des esprits sontbouleversés, des rencontres se fontqui ne s’oublieront pas. Pas dequoi crier au miracle ? Je ne saispas. Mais allez et voyez : ce jouren ce lieu, la souffrance se faitjoie. ■

GILLES GODEFROY

Le 15 août les chrétienscatholiques et orthodoxes fêtent la mère du Christ, Marie.Rappelons que l'Assomption de Marie signifie la montée au ciel de la Mère de Jésus en corps et en esprit ; cette croyance n'a été érigée en dogme par l'EgliseCatholique qu'en 1950, mais elle était très ancrée dans le peuple chrétien depuisde nombreux siècles.

était, dans la Francerurale d’autrefois, letemps des moissons,un moment de travail

intense, si urgent que parfois lescurés dispensaient leurs fidèlesde la Messe pour qu’ils puissentpasser toute leur journée auxchamps. Rien de tel aujourd’hui : noussommes au cœur des vacancesd’été, Paris s’est vidé de ses habi-tants et les célébrations ne ras-semblent que celles et ceux quin’ont pas eu la chance de partir,voire d’assister dans tel villageou telle région, appareil photo-graphique à la main, à une pro-cession tellement authentiqueavec célébrants en costumesd’époque !

La personne de MarieLa fête de l’Assomption, si on veutbien la vivre, est pourtant toutautre chose que du folklore.Acceptons donc de nous arrêterun instant sur la personne deMarie. Que savons-nous d’elle ?L’Evangile nous rapporte quelquesparoles échangées entre Jésus etsa mère. Et on est surpris de constater queJésus fait preuve d’une dureté quine lui ressemble pas : «Femme,que me veux-tu ? Mon heure n’estpas encore venue.»

est une bien belle ren-contre que PhilippeFauveau, pasteur del'Eglise Protestante

Evangélique de Télégraphe, le pèreBertrand Dufour, curé de Notre-Dame de Lourdes et doyen deMénilmontant et le père JeanMinguet, doyen du sud 20e, ontprovoquée entre pasteurs évan-géliques et prêtres catholiques le20 avril dernier.Dans les locaux flambant-neufsde l'Eglise Protestante Evangé-lique de Télégraphe, rue du Bor-rego, se sont ainsi retrouvés,autour de ces derniers, HarryNoël, pasteur de l'église de laPlaine, tout nouvellementimplantée sous l'autorité desÉglises Baptistes, André Pownall,pasteur retraité, ancien paroissiende l'église réformée de Belleville,ancien professeur à l'InstitutBiblique de Nogent, SarkisBaroudjian, pasteur de l'églisearménienne hébergé par l'Eglisede Télégraphe qui accueilleraaprès eux une église presbyté-rienne coréenne, les PP. JérômeBascoul, curé de Notre-Dame-des-Otages et vicaire épiscopalpour l'œcuménisme, Rémi Gri-veaux et Etienne Givelet, respec-tivement curé et vicaire à Saint-Germain de Charonne, Jean

n nouvel outil qui seraà disposition desparoisses, des templeset églises à partir de

septembre 2017. Il prendra la forme d’un site inter-net destiné à guider les commu-nautés qui veulent s’engagerconcrètement à mieux «respecterla création». Depuis la publicationde l’Encyclique Laudato Si’, enjuin 2015 et depuis la COP21(conférence sur le climat de Paris),les Églises chrétiennes ont prisl’habitude de dialoguer sur l’éco-logie. C’est une façon concrète devivre l’œcuménisme.

Tous les chrétiens unispour sauvegarder la « maison commune »Laudato Si’, encyclique très facileà lire (100 pages, 4 C), s’adresseà toute personne de bonnevolonté. Elle a suscité un réelenthousiasme dans le mondecatholique où des groupes de lec-ture se sont mis en place, mais aété lue bien plus largement.

Inspirées d’expériences du 20e et de pays étrangers, les Églises chrétiennes se mettent au vert.

Côté orthodoxe, depuis longtempsles écrits du patriarche Bartholo-mée appellent chacun à «recon-naître sa contribution à la défi-guration […] de la création ».Enfin, côté protestant, les initia-tives ont été nombreuses : laFédération protestante a publiéLes changements climatiques en2014 puis, en 2017, Crise écolo-gique et sauvegarde de la création,un recueil d’articles de penseursprotestants de haut vol. C’est aussi dans des pays à majo-rité protestante (Allemagne,Suisse) que sont nées les premièresméthodes organisées de gestionécologique des paroisses.

Voici venu le temps de l’actionAujourd’hui, après le temps de laparole, des actions sont néces-saires pour être cohérents. Comme le montre l’Encyclique,« tout est lié», ainsi se préoccuperdes pauvres, c’est aussi se préoc-cuper de «notre mère la terre»,qui est «parmi les plus pauvres,

abandonnée dévastée ». C’est pourfaire ce lien que des églises sesont investies dans l’éco-respon-sabilité paroissiale. Dans le 20e, Notre-Dame de laCroix de Ménilmontant a com-mencé dès 2011 à préserver labiodiversité par l’installation deruches, puis à alléger sonempreinte écologique grâce au triet à la réduction des déchets et àdialoguer avec les acteurs duquartier sur ces questions… Plusrécemment, une dynamique avu le jour à St-Gabriel (Pte Vin-cennes) où un groupe conséquenta impliqué toute la communautéparoissiale dans nombre d’actions,les dernières étant une soirée‘Prière pour la terre’ ou une sortiedans une ferme bio qui favorisel’insertion. Mais tout inventer n’est pas facile,c’est pourquoi, depuis un an, amûri le label Eglise verte, un outilpour accompagner les paroisses. Inspiré d’expériences étrangères,le label est à 100 % adapté auxréalités françaises, il a en outre

été validé par la Fédération pro-testante et la Conférence desévêques de France.

En pratique comment faire ?Un site internet sera lancé à larentrée, les volontaires pourronty découvrir un questionnaire enligne pour situer leur point dedépart ; ensuite des fiches métho-dologiques aideront à devenir,peu à peu, des Eglises de plus enplus vertes. Le 17 septembre une «JournéeEglise verte» réunira toutes lescommunautés où existent déjàdes initiatives ou qui souhaitenten prendre.

Ce sera un grand échange d’idéeset de pratiques où seront présen-tées les 10 paroisses pionnièresen France (dont St-Gabriel) ainsique des visites de terrain.Témoigneront en outre desreprésentants d’églises suisses,anglaises et autrichiennes qui,grâce à une longue expérience,ont tiré des enseignements surce qui «marche » le mieux. On a pu souvent constater, parexemple, une plus grande impli-cation de jeunes, un lien renforcéavec le quartier, une améliorationde la convivialité... sans parlerdes économies d’énergie qui allè-gent le budget paroissial ! ■

OLIVIA DESMOINES

Échange fraternelentre pasteurs et prêtres

Minguet, aumônier de la missionouvrière, Henri Chatelet, chape-lain à Saint-Charles de la CroixSaint-Simon, Stéphane Palaz,Jean-Paul Weulersse et Emma-nuel Tois, respectivement curé etvicaires à Notre-Dame de la Croixde Ménilmontant, Simon Choua-nard, curé du Coeur eucharistiquede Jésus et Nuno Aurelio, recteurdu sanctuaire de Notre-Dame deFatima-Marie médiatrice. Au pro-gramme, un échange fécond sur

Été 2017 • n° 737>12

Vie religieusecommunautés chrétiennes

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Une bien belle rencontre

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les activités caritatives des diffé-rentes communautés, un tempsde prière en commun et un déjeu-ner fraternel. La joie d'être ensem-ble, le réconfort de rencontrerd'autres disciples de Jésus Christétaient visibles et justifient sansaucun doute que des rencontresse renouvellent régulièrement. Merci à Philippe Fauveau de sonaccueil chaleureux. ■

PÈRE EMMANUEL TOIS

Solutions du n°736Horizontalement. – I. barguigner. II. écouterons.III. rassasiera. IV. gré – sue. V. Eire – DNA. VI. Ra –VO - en. VII. itinéraire. VIII. éreinter. IX. Sénégalais.X. sales - ite.

Verticalement. – 1. bergeries. 2. acariatres.3. roser – lena. 4. gus - Niel. 5. Utah - venge.6. IES – portas. 7. gris – AEL. 8. Nœud - irai.9. enrèner - IT. 10. RSA – ânesse.

Ingrédients :1 litre de lait de coco, 5 feuilles de gélatine, 350 g de sucre, 1 sachet de sucre vanillé, 500 g de framboises

Préparation :Mettez un peu de lait de coco à chauffer et faites fondre la gélatine. Versez dans une jatte le reste du lait de coco, 250 g de sucre et le sucre vanillé. Versez le mélange dans des verrines et mettez au frais pendant au moins 3 heures.Faites un coulis en mixant les framboises avec les 100 g de sucrerestant. Servez les verrines après les avoir arrosées du coulis.

AnnonceA louer box fermé pour auto. Métro Pelleport 150 euros par mois TTC, état impeccable. Tél. : 07 88 75 93 83

Recette de SylvieVerrine panna cotta cocoau coulis de framboises (Agréable dessert offert par le jardin partagé de la cité Aubry)

Demandesde Permis de construire Déposée entre le 16 et le 30 avrilBMO n°38 du 1er mai38, rue de Terre Neuve, 99 au 103, rue de BuzenvalPét. : ELOGIE S.I.E.M.P. Construc-tion d'un bâtiment du R - 1 auR + 5 sur rue à usage de crèchedu R 1 au rez-de-chaussée etd'habitation (14 logements créés)du R + 1 au R + 5 avec végétali-sation de la toiture. Surface créée : 1057 m2 . Déposées entre le 1er et le 15maiBMO n° 43 du 30 mai 26 au 30, rue de la Mare, 25 au 35, rue des Cascades Pét. : ELOGIE S.I.E.M.P. Réhabi-litation d'un ensemble de bâti-ments d'habitation et d'activitésde 1 à 8 étages sur 5 niveauxpartiels de sous-sol avec isolation

thermique par l'extérieur desfaçades, isolation et végétalisationdes toitures-terrasses, création etmodification d'édicules de ven-tilation sur rue et cour, aména-gement des espaces extérieurs etcréation de potagers partagés surcour. Surface créée : 28 m2. S.T. : 3922 m2.

10 au 14, rue Julien Lacroix, 76 au 96, rue des Couronnes, 1 au 5, place des Sources du NordConstruction d'un laboratoire del'économie circulaire (cinaspic) de2 étages avec toiture-terrasse etterrasse végétalisées après démo-lition du garage existant. Surface créée : 541 m2

Permis de construireDélivré entre le 16 et le 31 marsBMO n° 29 du 11 avril

312, rue des PyrénéesPét. : S.A. HABITAT SOCIALFRANÇAIS. Création d'un bâti-ment R + 2 à usage d'habitation(5 logements créés) au-dessus d'unparc de stationnement existanten cœur d'îlot, modification duhall d'entrée de l'immeuble surrue, agrandissement du local Trisélectif et création d'un localVélos. Surface de plancher créée :175 m2.

Délivré entre le 1er et le 15 avrilBMO n° 33

118 au 122, boulevard de CharonnePét. : R.I.V.P Modification desmatériaux de toutes les façades,avec changement des menuiseries,nouveau revêtement en enduitmétallisé sur les pignons et l'étageen attique sur la façade boulevardde Charonne ainsi que modifica-tion de la toiture. S.H.O.N. créée : 8021 m2.

a reconquête de l’es-pace public, l’apaise-ment de la circulation,le développement de

nouveaux usages et la convivialitédébarquent en bas de chez vouset dans votre quartier ! Et c’est àvolonté tous les dimanches etjours fériés !

Qu’est ce qu’un quartierParis-Respire ? Ce dispositif vise à apaiser lesquartiers et à réduire la pollution,encourager la détente, la convi-vialité, le jeu, le jardinage collectifet les modes de déplacementdoux, en fermant à la circulationmotorisée un périmètre choisipour son attractivité et son dyna-misme.Pour ce premier secteur du 20e,c’est le quartier Belleville Jourdainqui a été choisi. Les rues suivantessont visées par ce dispositif defermeture :• la rue du Jourdain• la rue Constant-Berthaud• la rue Levert

Dès le 2 juillet prochain, tous les dimanchesParis Respire dans le secteurBelleville Jourdain !

• la Rue Frédérick-Lemaître• la rue des Rigoles

Comment ça se passeconcrètement ? Cette fermeture a lieu à partir du2 juillet et tous les dimanches etjours fériés de l’année• de 10h à 20h l’été• de 10h à 18h l’hiverTous les dimanches des agents dela Direction de la Voirie viendrontdisposer des barrières fixes pourfermer l’entrée du secteur auxvéhicules motorisés aux horairesdu Paris Respire. Des barrages filtrants (avec deshommes trafic) seront installésafin de permettre le passage desrésidents (sur présentation d’unjustificatif) et des véhicules desecours.Une lettre d’information sera dis-tribuée fin juin à l’ensemble desadresses du secteur !Pour plus d’info :www.paris.fr/parisrespire n

PÔLE DÉMOCRATIE LOCALEMAIRIE DU 20E ARRONDISSEMENT

Urbanisme Communiqué

HorizontalementI. Font lever les pieds. II. Petite scoute. III. En Seine-Maritime- Note. IV. Parfois petit - article - jamais pressé. V. Sur laBresle - Se rendrons. VI. Se jette dans l’Océan Arctique -Volcan de l’ile Ross. VII. Célèbre carnaval - Ils ont desbonnets ! VIII. Une triste fin pour Marie. IX. Célèbre sudiste -bois dur - vieille note. X. De très longs temps - femmeimaginaire.

Verticalement1. Qualifie une certaine campagne. 2. Conquistador espagnol- ameublir le sol. 3. On la dit romaine - enlevée. 4. Souventplantée d’arbres. 5. Balle au filet - Brame. 6. Gênoises.7. Commune belge. 8. Note - Mot repoussant. 9. Degrés enjudo - Ote la vie. 10. Matière de billes - On s'y amuse.

Les mots croisés de Raymond Potier n° 737

Viepratique

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>13Été 2017 • n° 737

À traversl’arrondissement

L’Ami du 20e • n° 737Membre fondateur :Jean Simon.Président d’honneur :Jean Vanballinghem (1986-2008).Président de l’association :Bernard Maincent.Trésorier : Michel Koutmatzoff.Ont collaboré bénévolement à ce numéro :Chantal Bizot, Anne Boulanger-Pécout, Esther Mélanie Boulineau,Nicole Cazes, Pierre Fanachi, Gilles Godefroy, Marie-JeanneGressieux, Marie-France Heilbronner,François Hen, Cécile Iung, Sylvie Laurent-Bégin, Laurent Martin, Laura Morosini, Jean-MichelOrlowski, Josselyne Péquignot, Père Philippe Pignel, Jean-Marc dePréneuf, Raymond Potier, Yves Sartiaux, Edmond Sirvente,Anne-Marie Tilloy, Père EmmanuelTois, Francis Van de Wall.

Conception graphique :Marie Linard.

Illustration :Cécile Iung.

Diffusion, communication, informatique : Didier Albrecht, Nicole Cazes, Jacques Cuche, Jean-Michel Fleury,Roger Girand, François Hen, Cécile Iung, Michel Koutmatzoff,Laurent Martin, Annie Peyrelade, Yves Sartiaux, Roger Toutain,André PichardJean-Pierre Vittet.

Régie publicitaire :BAYARD SERVICE REGIE, 18, rue Barbès,92 128 Montrouge CédexTél 01 74 31 74 10

Mise en page et impression :Chevillon Imprimeur,

26, boulevard Kennedy,89100 Sens

L’Ami du 20e, bulletin de l’association L’ami du 20e

(loi de 1901), paraissant chaque mois.Commission paritaire n° 0616G-88395N° ISSN 1270-7643Dépôt légal : à parutionCourriel : [email protected] : 11106-74K ParisRédaction, administration :81, rue Haxo, 75020 ParisTél 06 83 33 74 66 – Fax 01 43 70 26 81

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Histoirehier dans l’arrondissement

e 20e arrondissement oùfleurirent de nombreusespetites manufactures setrouve au cœur de son

histoire éphémère. Tout com-mença avec la déclaration deGabriel Ranvier, le 28 mars 1871,un peintre sur porcelaine devenumaire du 20e et qui clama devantl’hôtel de Ville de Paris : «Aunom du Peuple de Paris, La Com-mune est proclamée». Il se battrajusqu’au dernier jour de la com-mune et parviendra à rejoindreLondres où il reprendra sonancien métier.Le 18 mars 1871, la résistance dela capitale cessa après quatre moisde résistance face à l’invasionprussienne dans le prolongementde la défaite de Sedan en 1870.Mais les Parisiens se révoltèrentà nouveau.

ette année, la Fête duquartier s’est tenue lesamedi 20 mai auSquare Christino Garcia

115, rue de Lagny au-delà du bou-levard extérieur. Une bonne façon de mettre envaleur ce jardin qui vient d’êtrerénové et surtout de se rapprocherau plus prés des habitants et desenfants du quartier.Natasha Castillo-Bujase, en chargede la commission «Fête de Quar-tier », du Conseil de Quartier, aproposé un programme qui sevoulait à la fois pédagogique etinstructif autour d’une belle ani-mation musicale.Dés 14 heures, les enfants et leursparents ont été accueillis. Le spectacle s’est déroulé sansaccroc et nous avons eu le plaisirde voir le jardin s’animer de gaietéet de rires autour de la magi-cienne, du sculpteur de ballons,de la maquilleuse, de la fabrica-tion de cerf-volant, de l’art dufeu avec la participation de l’ins-titut archéologique ; tout en dan-sant avec les «Mariachis» et leOnze Voyageurs.

En BrefSoleil Saint-BlaisePour participer au vide-grenier associatif le dimanche 17 septembrerue des Orteaux et rue Pauline Kergomard ; les inscriptions et les réser-vations de places ont lieu dans les locaux du centre social situés sur ladalle Vitruve.Pour les habitants : du mercredi 6 septembre au vendredi 8 septembrede 15h à 20hPour tous : le samedi 9 septembre de 10h à 13h et du lundi 11 septembreau vendredi 15 septembre de 15h à 20hL’emplacement 18C. Contact : 0769620785 ■

Plaine-LagnyUne fête particulièrement réussie

Vendeurs, acheteurs et curieux ont arpenté la rue St-Blaise toute la journée du samedi 10 juin. Comme chaque année notre journal était de la fête.De gauche à droite : une lectrice fidèle, Nicole Cazes, François Hen,Gérard Blancheteau et Jean-Pierre Vittet de l’équipe de l'Ami du 20e.

Brocante traditionnelle à Saint-Blaise

Magda, qui fêtait ce samedi ses94 ans et nous regardait de safenêtre, a même eu droit à son«Happy Birthday» joué par l’or-chestre et repris par toute l’assis-tance. Elle n’en croyait pas sesyeux ! Un livre d’or ouvert a per-mis de recueillir la satisfactiondes participants et leurs idées pourles prochaines fêtes !Merci à l’équipe de la Mairie du20e qui nous a permis l’organi-

sation de cette belle Fête et à tousles Conseillers de quartier, dontle référent est Cyrille Vignes, quien ont assuré la réalisation. «Je vous remercie pour toutes cesactivités, je trouve que c’est sympaet très amusant pour les enfantset je passe une très belle aprèsmidi avec mon fils. Merci» (Livred’Or) ■

NICOLE CAZES

Le Musée de l’Armée des Invalides présente une exposition exceptionnelleautour du thème : France Allemagne(s) 1870 – 1871 la guerre, la commune, les mémoires… A cette occasion nous rappelonsles grandes lignes de cette épopée, dans laquelle notre arrondissement a été particulièrement impliqué.

De même qu'au lendemain desémeutes de 1848, ils crièrent ànouveau «Vive la république».

La mise en place du gouvernement à VersaillesMais pendant ce temps, les nota-bles de province, réclamant unretour à la monarchie, décidèrentde contenir ces républicains enétablissant un nouveau gouver-nement à Versailles, le tout, sousles bons hospices de l’occupant.Car à l'époque, la France dépen-dait du bon vouloir de Berlin.Thiers et son gouvernement vou-lurent remettre de l’ordre dansParis. Pour ce faire, ils commen-cèrent par vouloir désarmer lesmilices de la Garde Nationaleconstituée quelques mois plus tôtdans le but de défendre la cité. Mais les soldats de la Garde Natio-nale refusèrent, car ils touchaient1,5 franc par jour, somme biensupérieure aux 100 sous gagnéssoit à l’usine, soit dans les petitesmanufactures, et en restituantleurs fusils, ils se seraient retrou-vés sans un sou vaillant. Ensuite Versailles essaya dereprendre les canons financés parle peuple pour se défendre. Lesfemmes de Paris s’y opposèrentavec vigueur et gagnèrent.

Autre erreur, qui poussa les Pari-siens au soulèvement, le gouver-nement versaillais, leur retira lemoratoire sur les loyers, les detteset les effets de commerces quiavait été promis à ceux qui s'en-gageaient. Le gouvernement exigea un paie-ment immédiat de la part d'unepopulation qui venait de vivre unsiège épouvantable, traversant defait une grande misère. Les besoins élémentaires se fai-saient sentir : on vendait ses effetsau Mont-de-Piété. Précisons que pendant le SecondEmpire, les loyers avaient plusque doublé à la suite des travauxpharaoniques du baron Hauss-mann.

La Commune met en placedes dispositions très socialesDès les premiers jours, La Com-mune prend des dispositionssociales. Sous son drapeau rouge,elle instaure la séparationde l’Eglise et de l’Etat,l’éducation gratuite obli-gatoire, et crée des écolesprofessionnelles pourgarçons et filles en limi-tant les salaires desfonctionnaires et desélus.

Sur le plan militairela Commune ne pouvait l’emporterLes volontaires de la Communene sont pas des soldats, ils saventse défendre, mais n’ont aucuneenvie d’attaquer les troupes régu-lières, même si la meilleure défensec’est l’attaque. Les Versaillais,auront le temps de réunir jusqu’à150000 hommes, dont une grandepartie fournie par l’Allemagne.Face à la disproportion des forcesen présence, la commune vas'achever dans un bain de sang ;la fameuse semaine sanglante (21au 28 mai 1871) marquera la findes espoirs de liberté et d’égalité.

Et alors ce fut un manquecruel de main d’œuvreSuite aux massacres, on va seretrouver face à un dilemme, unvide abyssal de main-d’œuvre,entre les morts et les prisonniers

déportés en Nouvelle-Calédonie :des milliers de communards dis-parus aux combats et 4586 pri-sonniers déportés vers les bagnes ;Les manufactures manquent debras... Ce qui fait que la pénuriede main-d’œuvre entrainera ladisparition de nombreux métiersartisanaux.De nombreux artistes ont participéou ont étés témoins de cette épo-pée comme Jean-Baptiste Corot,Gustave Courbet, Alphonse Dau-det, Gustave Doré ou Emile Zola.

Le premier photomontageréalisé dans le 20e

Autre fait historique du 20e arron-dissement durant La Commune,ce fut l’apparition du photomon-tage ! Ernest Appert fut chargépar les Versaillais de présenter lescommunards comme des sangui-naires. Ce jeune photographe réa-lise ainsi une photo représentantle massacre des otages la rue Haxosans y assister. Il aura recours au

premier photomontage pour unecause politique. Astuce renduepossible aujourd'hui avec leslogiciels de photos. ■

FRANCIS VAN DE WALL

Musée de l’Armée jusqu'au30 juillet 2017 Tarif et infor-mations sur musee-armee.fr

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Brève histoire de la Commune et de son impact dans le 20e

Été 2017 • n° 737>14

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Premier photomontage

>15>15Été 2017 • n° 737

Culturesortir dans le 20e

PROGRAMME DES THÉÂTRES

THÉÂTRE DE LA COLLINE

15, rue Malte-Brun, 01 44 62 52 52

• Grande salleStadium de Mohamed El KhatibConception de l’auteur et de Frédéric HockéFondamentalement, qu’est-ce qui différencieun public de théâtre d’un public de football ?Je veux dire hormis la tenue vestimentaire(Gilles Deleuze)du 27 septembre au 7 octobre

• Petite salleL’homme hors de lui Texte, mise en scène et peintures de Valère NovarinaCe dont on ne peut parler, c’est cela qu’il faut dire (Grock)du 20 septembre au 15 octobre

THÉÂTRE DE MÉNILMONTANT

15, rue du Retrait01 46 36 98 60

Yvonne, princesse de Bourgogne de Witold GombrowiczMise en scène de Nicolas MadecPar la Compagnie l’EnjeuPremière pièce de l’auteur, entre comédieet parodie shakespearienne.les 8 et 9 septembre à 20h et le 10 septembre à 15h

THÉÂTRE AUX MAINS NUES

45, rue du Clos – 01 43 72 60 28le samedi 1er juillet à partir de 18h 30Atelier de manipulation de marionnettes de 17h à 18h 30 au centre ParisAnim’Wangari Maathai, 13-15, rue Mouraudet à la suite, pour la fête du quartier, défilé de marionnettes géantes.

BIBLIOTHEQUES

BIBLIOTHÈQUE OSCAR WILDE

12, rue du Télégraphe01 43 66 84 29le samedi 30 septembre à 15 h : le Musée Carnavalet propose une visite de«Paris dans ses quartiers » - Ménilmontant -avec une conférencière. S’inscrire auprèsdes bibliothécaires sur place, par tél, ou parmail : [email protected]

MÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS

115, rue de Bagnolet01 55 25 49 10le samedi 1er juillet à 14h : récolte de mieldu XXe arrondissement avec l’association« Les abeilles de la commune». Ouvert à tous, une occasion de découvrir le goût du miel du quartier !

LES BIBLIOTHEQUES HORS LES MURSComme chaque été les bibliothèques de laVille de Paris proposent aux enfants et auxjeunes, des temps de lecture dans les parcset jardins de leur voisinage.• Le Square de Ménilmontant et des Saints-Simoniens147, rue de Ménilmontant, en juillet, le vendredi de 16h30 à 18h(bibliothèque Oscar Wilde 01 43 66 84 29)• Le Parc de Belleville47, rue des Couronnes, du 12 juillet au 30 août, le mercredi de 10h à 12hsur les grandes pelouses en bas du Jardin(bibliothèque Naguib Mahfouz - ex Couronnes - 01 40 33 26 01)• Le Square de la Salamandre16, Square de la Salamandre (près de la rue St-Blaise) en juillet et en août le jeudi de 17h à 18h30(médiathèque Marguerite Duras 115, rue de Bagnolet – 01 55 25 49 10)• Le Square des Amandiers47, rue des Cendriers, en juillet et en août,le mardi de 16h à 18h(bibliothèque Sorbier – 01 46 36 17 79)• Le Square Casque d’or14, rue Michel de Bouges, en juillet, le jeudi de 10h à 12h(bibliothèque Louise-Michel 01 58 39 32 10)

LIBRAIRIES

LE GENRE URBAIN

60, rue de Belleville – 01 44 62 27 49le vendredi 14 septembre à 20h Rencontre-dédicace avec Michaël Mentionautour de son livre «Sale temps pour le pays»Le jeudi 27 septembre à 20hProjection du film «Babelville (1993) en présence du réalisateur Philippe Baronet l’ancien responsable de la Bellevilleuse,Nicolas Rialan.

LE MERLE MOQUEUR

51, rue de Bagnolet – 01 40 09 08 80 le samedi 9 septembre à 10hAtelier Yoga en compagnie de GéraldineLethenet, auteur de «mon petit cahier Yoga».Gratuit sur inscription par [email protected] ou téléphone.

MUSIQUE

LA BELLEVILLOISE

19-21, rue Boyer – 01 46 36 07 07le jeudi 27 juillet à 19hConcert World/Reggae Blue Dahlia chansons en français

STUDIO DE L’ERMITAGE

8, rue de l’Ermitage – 01 44 62 02 86le vendredi 21 juillet à 21h30ouverture des portes à 20h30

Concert avec le groupe Cotonete« la coqueluche du funk en France »

LA MAISON DES MÉTALLOS

94, rue Jean-Pierre Timbaud01 47 00 25 20le mercredi 26 juillet de 19h à 21hConcert festif avec Global GnawaMélange des genres entre la France, le Maroc, l’Algérie et le Burkina Faso.Gratuit

PARC DE BELLEVILLE

47, rue des Couronnes le samedi 8 juillet de 15h à 18hBal brésilienle dimanche 9 juillet de 12h à 21h Performance musicale et activités ludiquespour petits et grands.Gratuit

SQUARE DES AMANDIERS

47, rue des Cendriersle samedi 15 juillet de 17h à 18hConcert Electro pop avec Deerow.Gratuit

SQUARE EDOUARD VAILLANT

50, avenue Gambettale samedi 15 juillet de 16h 30 à 18hLa Feria de Séville – spectacle de danseFlamenco –Gratuit

le vendredi 8 septembre de 16h à 18hAlexander’s Jazz BandConcert de jazz de Dixieland et de la Nouvelle OrleansGratuit

PARC FLORAL

Route de la PyramideMétro : Château de Vincennes01 49 57 25 50Paris Jazz Festival du 1er au 30 juillet Tous les jazz du monde pour tout le monde !Chaque samedi et chaque dimanche, un voyage en musique !Programmation : parisjazzfestival.paris.fr

CINEMA

PARC DE LA VILLETTE

211, avenue Jean Jaurès27e édition de Cinéma en plein airdu 20 juillet au 20 août, du mercredi au dimancheUn menu aux petits oignons : toutes les cuisines et les saveurs sur la toileUn aperçu : le 21 juillet, « Le Festin de Babette » ; le 3 août « Les délices de Tokyo » ; le 19 août «Ratatouille » ; le 20 août «Peau d’Ane »…

Accès libre, en fonction des placesdisponibles, début des projections : 21h30 à la tombée de la nuit, avec la possibilité delouer un transat et une couverture (7 C). Il est fortement conseillé de venir tôt vers 19h30 pour pique-niquer sur l’herbe.

PARC DE LA BUTTE DU CHAPEAU ROUGE

5, avenue DebidourFestival Silhouettedu 25 août au 2 septembreChaque soir de 19h avec des concerts de groupes issus de la nouvelle scènefrancilienne et à 21h des projections– 100 films venus de 24 pays –

PARIS PLAGES VERSANT NORD EST

Bassin de la Villette45, quai de Seine16e édition : Rendez-vous du 8 juillet au 3 septembre. Aménagement du Bassin de la Villette en station estivale.Transats, pétanque, jeux d’eau, animationset spectacles. Nouveauté : un espacebaignade situé quai de Loire, avec troisbassins ouverts gratuitement du 15 juilletau 15 août, tous les jours de 11h à 21h.

EXPOSITIONS

Ateliers d’Artistes de Belleville1, rue Francis Picabia – 01 73 74 27 67Expo-vente au profit de l’association des AAB de petits formats, d’originauxréalisés par les artistes adhérents. En juillet, du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18hExposition « Les belles feuilles (des lilas) » -estampes et livres d’art - 12 artistes del’Atelier aux Lilas pour l’Estampe et laTypographie du jeudi 14 au dimanche 24septembre inclus.

EN BREF

Archipélia (Centre Socioculturel)17, rue des Envierges 01 47 97 02 96Portes ouvertes le samedi 23 septembre de 14h à 19hVisite du lieu et des jardins d’Archipelia. Recherche de bénévoles pour assurer le soutien scolaire dès la rentrée.Exposition des Artistes de Ménilmontant(peinture et sculpture) du 29 septembre au 2 octobre

Les Plateaux Sauvages5, rue des Platrières – 01 40 31 26 35Ateliers de la rentrée d’expression théâtrale,de danse, de chants, pratique du yoga,entre autres sont proposés à tarificationsociale, liée au calcul du quotient familial.Inscriptions sur place jusqu’au 13 juillet et à partir du 4 septembre.

Y.S.

a Mairie du 20e et la Direction de la Jeunesseet des Sports de la Ville de Paris ont concocté,pour les personnes ne pouvant pas partir envacances en juillet et août, deux séries d'acti-

vités qui permettront à chacun de s’essayer à des activitéssportives ou culturelles méconnues.

Louis Lumière Plage Comme les années précédentes, toutes les activités proposéesseront encadrées par des éducateurs diplômés de la Directionde la Jeunesse et des Sports de la Ville de Paris et ceuxdes clubs du 20e ou extérieurs impliqués dans la manifes-tation. C’est un évènement sportif et culturel. Lieu : Centre sportif et Bassin Ecole Louis Lumière. 30 rueLouis Lumière.Jours et heures d’ouverture : du 5 au 30 Juillet de 10h à 20htous les jours, samedi, dimanche et jours fériés de 10h à 18h.

Des vacances animées cet été dans le 20e

Types d’activités – sportives : Bmx, Skate bord, Structures gonflables (jeuxpour jeunes enfants), Athlétisme, Handball, Tennis deTable, Fitness, Taekwondo, Tennis et Natation (aquagym,initiation aquabike, Cours de natation – culturelles : Bibliothèque hors les murs, Animationsjeunesse (Ateliers Web, Radio et Graphes)Accès libre et gratuit pour tout le monde

Paris Sport Vacances Ce sont des animations uniquement sportives destinéesaux enfants de 7 à 17 ans. Elles se présentent sous formede stages d’une semaine payants et de stages de demi-journée gratuits.Les activités proposées ; Badminton, Basket Ball, BeachVolley, Handball Multisports, Acticités multisports, etTennis de Table Les dates : du 10 Juillet au 1er Septembre de 9h à 17h.

Les lieux : ces animations se dérouleront sur quatre sites :– Gymnase Paul-Meurice, 1 rue Paul-Meurice – Gymnase Maryse-Hilsz, 34 rue Maryse-Hilsz – Gymnase Le Vau, 36 rue Le Vau – Centre Sportif Louis-Lumière 30 rue Louis-Lumière Programme complet consultable sur le site de la Mairiede Paris (voir ci-dessous) Tarifs : les stages payants sont fonction du quotient fami-lial. Ceux qui sont gratuits se déroulent du lundi au ven-dredi sans le déjeuner. Les stages payants durent unesemaine avec déjeuner inclus.Inscriptions obligatoires : toutes les inscriptions doiventse faire, en remplissant un formulaire via la plateformeE. COTIZ. Contact : e-cotiz.com – Tél : 0184202016Autre contact : Site Mairie Paris : www.paris.fr ■

JEAN-MICHEL ORLOVSKI

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e lundi 22 mai, Wajdi Mouawad, ledirecteur du théâtre national de larue Malte-Brun, a dévoilé non pasles pièces de la saison à venir, mais

celles d’un ensemble de saisons, de septembre2017 à décembre 2018, avec un retour pro-gressif à l’année civile. Découvrir les spectaclesau fil des équinoxes et des solstices, le prin-temps voué à la jeunesse, l’été aux disparus,l’automne aux auteurs, et l’hiver à l’enfance. Sur la scène durant plus de deux heures,Wajdi Mouawad s’est présenté et a fait applau-dir les 84 permanents du théâtre qui composent la partieinvisible de l’iceberg, celle qui est en profondeur, le cœurmême de la vie de ce lieu situé entre le cimetière du Père-Lachaise et la place Gambetta, entre la mort et la vie…Wajdi Mouawad nous a avoué être intéressé par les statuesqui bougent et les artistes ; sur ce second point, la Collineest un vivier d’artistes. Petit aperçu de ce qui se vivra à laColline, comme un festival de tous les mots, dits par descomédiens, à partir d’une vingtaine de textes écrits parseize auteurs d’aujourd’hui.

2017• Un spécialiste de la chair des mots, Valere Novarina,

pour «L’homme hors de lui», avec Dominique Pinonpour messager qui sera l’homme de la révélation dansun monologue « invectif».

• Un spectacle en québécois d’Annick Lefébvre «Les bar-belés» : les derniers mots de la dernière heure de la vied’une femme.

• Un retour à l’épopée avec «Le chant de l’oiseau amphi-bie» de Wajdi Mouawad. L’histoire d’une rencontreavec « l’idée absolue de l’autre» en quatre langues.

• Un spectacle pour enfants en mots et enmusique, «Gus» de Sébastien Barrier et NicolasLafourest, l’histoire d’un chat très attachant.

2018• Prix Nobel de littérature en 2004, Elfriede Jeli-

nek, auteure autrichienne, qui poursuit sonexploration des mythes féminins avec - Schat-ten (Euridike sagt) - Ombre (Eurydice parle).

• Un témoin de son temps, Alexandra Badea,auteure de deux pièces : «A la trace», autour dela maternité «on devrait apprendre commentaimer nos enfants sans chercher à les connaître»,

avec Judith Henry et Nathalie Richard sur scène ; et unpeu plus tard «Points de non retour», ou comment assu-mer l’histoire d’un pays avec ses moments de grandeuret ses zones d’ombre.• Un «Dîner en ville» organisé par Christine Angot,

avant une élection présidentielle à la française. L’actionsert de cadre à la situation des convives..

• D’autres créations : «Victoires» de Wajdi Mouawad,portrait d’une jeune femme qui croyait aux mots quidisent les maux, et «Mort prématurée d’un chanteurpopulaire dans la force de l’âge» avec Arthur H dans lerôle titre ; «La Maison» de Julien Gaillard, qui renvoieau temps des souvenirs de l’enfance… avec FrédéricLeidgens ; «Quills» de Doug Wright, « les derniers joursdu Marquis de Sade», interprété par Robert Lepage.

Wajdi Mouawad veut repenser le lieu comme un espacede convivialité et de rassemblement avec des rendez-vous, des échanges, un colloque jeunesse, un concertrock, sans oublier un anniversaire - les 30 ans de laColline - et entreprendre des travaux dans la grande salleà l’été 2018, et au dehors, des projets de végétalisation,pavage et semi-piétonisation de la rue.

Au cinéma Etoile – Les LilasDes toiles pour le Jeune public Drôle de frimousse de Stanley Donen (9/10 ans)le 1er juillet à 11hA deux c’est mieux, - programme de courts métrages(3 ans et plus)le 5 juillet à 14h30, le 9 juillet à 11h, le 12 juillet à 14h30, le 16 juillet à 11hL’été de Kulujiro (9/10 ans) le 14 juillet à 10h30Sing Street de John Carney (10 ans et plus)le 19 juillet à 14h30, les 15 et 16 août à 14h30le 20 août à 11h, le 23 août à 14h30, le 27 août à 11hLa ronde des couleurs - programme de courts métrages(3 ans et plus)le 23 juillet à 11h, le 25 juillet à 14h30, le 30 juillet à 11hLe voyage en ballon d’Anna Bengtsson (4 ans et plus)le 2 août à 14h30, le 6 août à 11h, le 9 août à 14h30Les vacances de Monsieur Hulot de Jacques Tati (6 ans et plus)le 13 août à 11h, le 15 août à 10h30Tous en scène de Garth Jennings (6 ans et plus)le 30 août à 14h30, le 3 septembre à 11h Place du maquis du Vercors

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La Colline de septembre 2017 à décembre 2018« Des saisons » de toutes les couleurs

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