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L'agriculture des departements d'outre-mer : cultures t:radit:ionnelles et: diversificat:ion Le consommateur reunionnais dispose aujourd'hui de viandesfralches localespour le boeuf, le porc et les volailles, sansoublier de mentionner le cerf qui s'est parfaitement adapte au site et au climat de la Reunion. C'est le resultat d'un programme de developpementqui a ete mis en place dansle cadre de l'amenagement des Hauts de l'lle, avec la solidarite de tous les acteursde la filiere. Dans le secteur des fruits et legumes,les melons de Guadeloupe et de Martinique, ecoules en contre- saison sur le marche europeen, connaissentun vif succes.Leur production s'est developpee dans le cadre d'accordsde partenariat entre les producteurs des Antilles et des cooperatives ou operateursde la metropole. D'autres produits, tels que l'ananas Victoria de la Reunion, pourraient suivre cet exemple. Le geranium et le vetiver de la Reunion, comme l'ylang-ylang de Mayotte, entrent dans la composition des grands parfums. Leurs huiles essentielles sont tres appreciees mais subissent la concurrence de produits de moindre qualite, importes 11 des prix tres inferieurs. La relance de leur production doit s'accompagner d'une reduction des couts et d'une meilleure identification. Quant 11 la vanille Bourbon, elle pourrait connaltre un nouvel essor avec le developpement du tourisme 11 la Reunion. La culture du riz en Guyane a connu un nouvel ~ssor en 1982, dans le cadre d'un programme sur polder. Cette production repond aux besoins des marches de Guyane et des Antilles mais s'ecoule egalement sur le restede la Communaute. Consolidation des filieres traditionnelles et developpement desfilieres de diversification sont les mots-clesde l'agriculture de l'outre-mer. A l'avenir, l'agriculture des DOM devra egalement ~tre plus souc~euse. de la qualite desproduits, ~e son Impact sur 1 envlronnement et de son role en matiere d'amenagement du territoire. Selon le projet de loi d'orientation agricole, les producteurs pourront, dans le cadre du contrat territorial d'exploitation, voir la prise en compte des couts supplementaires qui resulteront des nouvelles fonctions reconnues 11 l'agriculture. Si la canne a sucre et la bananesont l'heritage d'un passe colonial, elles n'en demeurent pas moins des productions d'avenir, irrempla~ables dans les departements d'outre-mer. L'inscription de la mention « sucre de canne » sur une etiquette est aujourd'hui un moyen de valoriser un produit aux yeux du consommateur,en quete de naturel et d'exotisme. ]usqu'a un passe recent, le rhum etait surtout utilise pour la cuisine. II est de plus en plus consommeen aperitif, pour le fameux « ti'punch » ou les cocktails exotiques du type « planteur », ou encore comme digestif, capable de concurrencer des alcools aussi renommesque le cognac.En 1996,le rhum agricole de la Martinique a obtenu la premiere appellation d'origine controlee octroyee a un produit des DOM. Ces adaptationsont ete rendues possibles grace aux progres accomplis dans le cadre d'un regroupement et d'une modernisation desoutils de production. Quant a la banane, elle a beneficie jusqu'en 1992 d'un marche national protege. L'entree dans le Marche Unique et la mise en place de I'organisation commune des marches de la banane, le 1er juillet 1993, ont conduit l'ensemble des acteurs de la filiere a modifier leur comportement. La banane "tigree" des Antilles a ete rapidement remplacee par un produit plus conforme a la demande du commerce international. En quelques annees, la qualite s'est considerablementamelioree sous l'effet d'importants investissements, d'une plus grande technicite des producteurs, des efforts de la rechercheet d'un meilleur suivi de la production. Les cultures traditionnelles de la canne et de la banane doivent leur developpement a la demande du marche europeen pour des produits qui ne peuvent etre obtenus en Europe, alors que ces productioQs sont particulierement bien adaptees au climat tropical de cesregions. Si I' economie agricole des DOM ne peut se passer de cesdeux productions, qu'il convient de maintenir en les modernisant, la diversification constitue le nouvel enjeu de son developpement. II s'agit de satisfaireau mieux les besoinsdu marche local et de repondre aux demandes nouvelles du marche europeen en produits tropicaux ou de "ontr"-""i,,oQ FT. T> a-,," -,,"ier-,," La production de la canne a sucre en Guadeloupe. Le bilan du POSEIDOM agricole.

L'agriculture des departements d'outre-mer : cultures … · 2017. 8. 11. · La banane "tigree" des Antilles a ete rapidement remplacee par un produit plus conforme a la demande

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Page 1: L'agriculture des departements d'outre-mer : cultures … · 2017. 8. 11. · La banane "tigree" des Antilles a ete rapidement remplacee par un produit plus conforme a la demande

L'agriculture des departementsd'outre-mer : culturest:radit:ionnelles et: diversificat:ion

Le consommateur reunionnais dispose aujourd'huide viandes fralches locales pour le boeuf, le porc etles volailles, sans oublier de mentionner le cerf quis'est parfaitement adapte au site et au climat de laReunion. C'est le resultat d'un programme dedeveloppement qui a ete mis en place dans le cadrede l'amenagement des Hauts de l'lle, avec lasolidarite de tous les acteurs de la filiere.Dans le secteur des fruits et legumes, les melons deGuadeloupe et de Martinique, ecoules en contre-saison sur le marche europeen, connaissent un vifsucces. Leur production s'est developpee dans lecadre d'accords de partenariat entre les producteursdes Antilles et des cooperatives ou operateurs de lametropole. D'autres produits, tels que l'ananasVictoria de la Reunion, pourraient suivre cet

exemple.Le geranium et le vetiver de la Reunion, commel'ylang-ylang de Mayotte, entrent dans lacomposition des grands parfums. Leurs huilesessentielles sont tres appreciees mais subissent laconcurrence de produits de moindre qualite,importes 11 des prix tres inferieurs. La relance deleur production doit s'accompagner d'une reductiondes couts et d'une meilleure identification. Quant 11la vanille Bourbon, elle pourrait connaltre unnouvel essor avec le developpement du tourisme 11 laReunion.La culture du riz en Guyane a connu un nouvel~ssor en 1982, dans le cadre d'un programme surpolder. Cette production repond aux besoins desmarches de Guyane et des Antilles mais s'ecouleegalement sur le reste de la Communaute.Consolidation des filieres traditionnelles etdeveloppement des filieres de diversification sont lesmots-cles de l'agriculture de l'outre-mer.A l'avenir, l'agriculture des DOM devra egalement~tre plus souc~euse. de la qualite des produits, ~e sonImpact sur 1 envlronnement et de son role enmatiere d'amenagement du territoire. Selon leprojet de loi d'orientation agricole, les producteurspourront, dans le cadre du contrat territoriald'exploitation, voir la prise en compte des coutssupplementaires qui resulteront des nouvellesfonctions reconnues 11 l'agriculture.

Si la canne a sucre et la banane sont l'heritage d'unpasse colonial, elles n'en demeurent pas moins desproductions d'avenir, irrempla~ables dans lesdepartements d'outre-mer.L'inscription de la mention « sucre de canne » surune etiquette est aujourd'hui un moyen de valoriserun produit aux yeux du consommateur, en quete denaturel et d'exotisme.]usqu'a un passe recent, le rhum etait surtout utilisepour la cuisine. II est de plus en plus consomme enaperitif, pour le fameux « ti'punch » ou les cocktailsexotiques du type « planteur », ou encore commedigestif, capable de concurrencer des alcools aussirenommes que le cognac. En 1996, le rhum agricolede la Martinique a obtenu la premiere appellationd'origine controlee octroyee a un produit desDOM.Ces adaptations ont ete rendues possibles grace auxprogres accomplis dans le cadre d'un regroupementet d'une modernisation des outils de production.Quant a la banane, elle a beneficie jusqu'en 1992d'un marche national protege. L'entree dans leMarche Unique et la mise en place de I'organisationcommune des marches de la banane, le 1er juillet1993, ont conduit l'ensemble des acteurs de lafiliere a modifier leur comportement.La banane "tigree" des Antilles a ete rapidementremplacee par un produit plus conforme a lademande du commerce international. En quelquesannees, la qualite s'est considerablement amelioreesous l'effet d'importants investissements, d'une plusgrande technicite des producteurs, des efforts de larecherche et d'un meilleur suivi de la production.Les cultures traditionnelles de la canne et de labanane doivent leur developpement a la demandedu marche europeen pour des produits qui nepeuvent etre obtenus en Europe, alors que cesproductioQs sont particulierement bien adaptees auclimat tropical de ces regions.Si I' economie agricole des DOM ne peut se passerde ces deux productions, qu'il convient de mainteniren les modernisant, la diversification constitue lenouvel enjeu de son developpement.II s'agit de satisfaire au mieux les besoins du marchelocal et de repondre aux demandes nouvelles dumarche europeen en produits tropicaux ou de"ontr"-""i,,oQ

FT.

T> a-,," -,,"ier-,,"

La production de la canne a sucre en Guadeloupe.Le bilan du POSEIDOM agricole.

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metropoJe. 1992,1'arret LEGROS (CJCE du tIns. <1e <1eveJoppement economIque etPar decision nO89/688/CEE du 22 16.07.92) a tout d'abord qualifie cet socIal.

decembre 1989, le Conseil a autorise octroi de taxe d'effet equivalent a un L'arret ALBERT (CJCE du 30.04.98)son maintien jusqu'au 31 decembre droit de douane qui, selon l'arret a confirme l'arret precedent sur1992. LANCRY (CJCE du 9.08.94), l'obligation de n'autoriser que lesA partir de cette date, l'octroi de mer appara~ssait ~O? .conforme ~u Traite ~x~n~r~tions ~ecessaires ~t laisse a ladevait etre transforme en une taxe malgre la decISIOn adoptee par le jUndICtIOn natIonale le som de statuerportant egalement sur les productions Conseil en 1989. sur la, conf~~ite de la loi ~an~ise delocales, celles-ci etant susceptibles de Concernant le nouveau regime 1992 a la decISIOn du Consetl de 1989.

beneficier d'exonerations au cours d'octroi de mer, en vigueur depuisd'une periode transitoire de 10 ans, 1993, l'arret CHEVASSUS- MCJ

I>ossiersLa production de canne a sucre en Guadeloupe .

des efforts de relance contraries par des aleas

climatiquesDepuis 1994, annee de mise en place aeri7~ne .en 1995 a confirme , ladu plan de relance de la production de stabIlIsatlon des surfaces planteescanne et du programme de autour de 12.500 ha.restructuration industrielle, le paysage La production de canne destinee a lacannier de Guadeloupe a sensiblement fabrication du sucre est ainsi passee deevolue. 375.000 tonnes en 1995 a 532.000

L'usine de GARDEL reste aujourd'hui tonnes ~n 1996 et 59~.000 ton~es enla seule usine de Guadeloupe 1997, SOIt une progressIon de 55 Yo.continentale. Apres un important Les efforts deployes serontprogramme d'investissement (110 MF malheureusement encore mis a malrealises depuis 1994 ), 1 'usine a cette annee, une forte secheresse ayantactuellement une capacite de l'ordre de affecte la Guadeloupe. 11 est probable5.500 tonnes par jour. Elle sera que la production de 1998 neprochainement couplee a une centrale depassera pas 450.000 tonnes.

bagasse-charbon. Cependant, ces effets climatiques neLa poursuite du programme devrait devraient pas empecherune reprise deper~ettre d'accroitre la capacite de la production des 1999.l'usine a 6.500 tonnes par jour pouretre en mesure de traiter 650.000tonnes de canne d'ici trois ou quatreans. .

Le nouvel actionnariat de GARDEL,constitue autour de Saint-Louis Sucre

a l'issue de la recapitalisation effectueeen 1997, entend ainsi accompagner demaniere volontaire, en particulier enmodernisant le faire valoir direct, lesefforts de developpement accomplispar la profession.

Quant a 1 'usine de Marie-Galante, elIea ete reprise par une societe filiale dugroupe ERSTEIN, avec l'aide del'Etat et de la Region, qui ne pouvaientse desinteresser d 'un secteur aussiessentiel a l'equilibre economique etsocial de l'lIe.

L'usine a ete modernisee et uninvestissement important pour ledesucrage des melasses est en cours,afin d'ameliorer sa rentabilite.

Les ll!oyens mis en reuvre par l'Etat etl'Union europeenne en faveur dela production ont permis unrajeunissement des plantations et desameliorations de la sole canniere. Lacartographie etablie par photographie

Yves FAVRE

directeur de l'agriculture et de la foret

de Guadeloupe.

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dossiers

En brefLe POSEIDOM agricole :

un bilan globale:tnent: posit:if

L 'ODEADOM aSaint-Pierre et Miquelon

Le president du conseii dedirection, Jean-Francois MERLE, etle directeur, Francis LEFEVRE, sesont rendus pour la premiere foisdans l'Archipel au titre de leursfonctions a I'ODEADOM, du 10 au14 mai.

A leur arrivee, ils ont pu decouvrirla piste du futur aeroport quipermettra d'assurer une liaisondirecte avec la metropole.

Au cours de leur mission, ils ontrencontre les el us et lesrepresentants de I'administrationainsi que les quelque vingtproducteurs se lanl;ant dansI'agriculture. Le secteur presenteun interet nouveau du fait du declinde la peche a la morue.

lIs ont eu I'occasion de visiter, aSaint-Pierre(6000 habitants), des serres bienconduites pour la production desalades, tomates, fraises et fleursainsi que, sur l'lsthme, certainescultures de plein champ,notamment de pommes de terre,fraises et salades.

Dans I'ancienne quarantaine deSaint-Pierre, d'autres activites ontete introduites, en particulier unelevage de poulets de chair et depoules pondeuses.

A Miquelon (600 habitants), laquarantaine a ete rehabilitee pouraccuei1lir des lamas et des alpagasen provenance du perou et adestination du Canada.

Un elevage de moutons de presale s'est egalement developpe 11Miquelon.

En matiere de produitstransformes, des yaourts fabriquesiocalement sont livres chaque jourau supermarche de Saint-Pierre.

A travers toutes ces visites, ii a puetre constate i'efficacite des aidesde I'ODEADOM dans la realisationdes projets des agriculteurs.

.extension du regime specifique d'approvisionnementen faveur du houblon, des semences de pommes deterre, des huiles vegetales et des pulpes de fruits.

Les reglements d'application ont ete prisprogressivement de 1996 11. 1998.

Le premier bilan exhaustif du POSEIDOM agricole1992-1997.1,1 milliard de francs ont ete a:ccordes au titre duPOSEIDOM agricole depuis sa mise en place.

Ce montant se repartit entre le regime specifiqued'approvisionnement (500 MF) et les aides 11. laproduction (600 MF). En outre, ii convient de soulignerl'evolution des depenses : degressive en ce qui concemeles approvisionnements, suite 11. la baisse du niveau desaides aux cereales, elle est croissante en ce qui concemeles autres aides.

Le regime d'approvisionnement est devenu rapidementoperationnel au profit du developpement del'elevage,de l'activite des minoteries et des brasseries.

Des leur adoption, les aides 11. la production ontbeneficie 11. la filiere canne-sucre-rhum, en facilitant larealisation d'un programme de replantation etd'ameliorations foncieres. Celui-ci a ete prolongejusqu'11.fin 1999.

Pour le riz de Guyane, le programme de plantationsoutenu par le POSEIDOM a ete conduit dans debonnes conditions mais n'a pas pu atteindre son terme.Par ailleurs, il a per~u l'aide prevue pour sacommercialisation sur les Antilles et peut desormaistirer parti de l'extension de l'aide sur le marche du restede la Communaute.Les majorations de primes relatives aux bovins males(PSBM) et aux vaches allaitantes (PMTVA) ontencourage le d{:;veloppement de l'elevage et pernlls unemeilleure connaissance du cheptel, en conditionnantl'octroi de ces primes 11. l'identification des animaux.

Les aides 11. la production de lait et aux interprofessionsde l'elevage ont trouve une premiere application en1996 et sont appelees 11. avoir des effets tres positifs surle developpement de la filiere.

Enfin, les aides au secteur des fruits et legumes et 11.celui des plantes et fleurs ont nefessite de multiplesreflexions pour la definition des mesures ainsi que pourleur mise en reuvre mais des resultats encourageantssont constates.L'aide 11. la commercialisation hors des DOM a favoriseaux Antilles le developpement de la production demelons de contre-saison, principal produit beneficiairede la mesure.Enfin les aides aux plantes aromatiques et 11. parfumdevraient donner un nouveau souffle 11. ces productions(vanille, geranium et vetiver).

Le reglement-cadre de 1991: des dispositionsspecifiques en fuveur des DOM

Le 22 decembre 1989, le Conseil des ministres desCommunautes europeennes a instaure un programmed'options specifiques a l'eloignement et a l'insularite desdepartements fran~ais d'outre-mer, denommePOSEIDOM.

En application de ce programme, le POSEIDOMagricole, adopte par le Conseille 16 decembre 1991, aprevu :.un regime specifique d'approvisionnement dontbeneficient principalement les produits cerealiers et les

animaux reproducteurs;.un regime d'aides aux productions locales visant,d'une part, le maintien et la consolidation des activitestraditionnelles (canne a sucre et rhum), d'autre part, ledeveloppement des productions de diversification (fruitset legumes, plantes aromatiques et ornementales, riz et

elevage);.des mesures en matiere veterinaire et phytosanitaire;

.des derogations reglementaires destinees a faciliter lesinterventions structurelles du FEOGA Orientation dansles DOM;.la mise en place d'un logo commun aux regions

ultraperipheriques.Le POSEIDOM agricole ne s'est reellement mis enplace qu'en 1993, I'annee 1992 ayant ete consacree aux

reglements d'application.Une adaptation et une extension des mesures en1995: les realites locales mieux prises en compte.

Apres deux annees d'application du POSEIDOMagricole, il a ete procede a sa revision par reglement duConseil du 30 octobre 1995.

Celui-ci prevoit :

-le remplacement

.de l'aide a la realisation des programmes d'initiativesdans le secteur des fruits, et legumes et fleurs par uneaide a la commercialisation sur le marche local ;

.de !'aide a la transformation du lait par une aide a la

production.-l'adoption de mesures nouvelles

.aide a la production des plantes aromatiques, aparfum, et au sirop de canne;

.aide a la production de fruits et legumes transformes

.soutien a la commercialisation du riz vers le reste de laCommunaute et des fruits et legumes transformes en

dehors des DOM;

.aide a la realisation de progranunes de developpementde !'elevage mis en reuvre par les interprofessions de laReunion et de la Martinique; VJ

St. Pit1Te et Mique/on. /es st1Tes.

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Garnet: a n.ot:er

A I'ODEADOM Banane Droit:

applicable

out:re-IDer

Loi no98-145 du 6 mars 1998portant habilitation duGouvernement a prendre, parordonnances, les mesureslegislatives necessaires aI'actualisation et a I'adaptation dudroit applicable outre-mer .

.Reglement (CE) nO645/98 de laCommission du 20 mars 1998sur les quantites a I'importationde bananes pour le deuxiemetrimestre 1998.

.Reglement (CE) nO787/98 de laCommission du 14 avril1998 surles quantites a I'importation debananes pour le deuxiemetrimestre 1998 (deuxiemeperiode).

.Reglement (CE) nO1007/98 de laCommission du 14 mai 1998fixant le montant de I'aidecompensatoire pour 1997.

Canne a Sucre

Circulaire du ministere deI'agriculture no8002 du 30 janvier1998 relative a la mise en oeuvredu reglement (CE) nO30/98 de laCommission du 8 janvier 1998 surI'aide a la culture de la canne asucre (complement au plan derestructuration),

Circulaire du ministere deI'agriculture no8003 du 30 janvier1998 relative a la mise en oeuvredu reglement (CE) nO59/97 de laCommission du 16 janvier 1997sur I'aide a la transformation de lacanne en sirop de saccharose ouen rhum agricole.

Au Secretariat d'Etat a /'outre-mer.Catherine DELMAS-COMOLLI

remplace Henri PAUL a la tete de ladirection des affaires economiques,sociales et culturelles (DAESC).

Au Secretariat d'ftat au budget.Laurent FOURQUET remplace

Francoise MERCADALE-DELASSALLE au poste de chef debureau des affaires agricoles.

Outre-mer.Jean-Louis GERAUD, SGAER de la

Reunion, remplace Denis ROBIN.

Ceux qui naus antquittes

Jean-Pierre BOURDILLON, membredu comite technique canne-sucre-rhumet ancien membre du conseil dedirection de I'Office, a eu un roleessentiel dans /'organisation de lafiiiere rhumiere.Chacun se souviendra de son actionau sein du CODERUM de la Martinique,du Conseii interprofessionnel desrhums traditionnels des DOM ainsiqu'a la presidence d'EURODOM aBruxel/es.Ardent defenseur de /'image desrhums agricoles de la Martinique, ii alargement contribue a I'obtention pources rhums de la premiere AOCaccordee a un produit des DOM.En Guyane, ii a ete egalement I'un desprincipaux acteurs du developpementde la culture du riz.Pierre LAGOURGUE a exerced'importantes responsabiiites politiquesa la Reunion: conseiiler general en1958, president du Conseii general en1967 (poste qu'ii occupa pendant 17ans), depute en 1978, president duConseii regional en 1986 et, enfin,senateur en 1992.Claude HELLOT etait membre de lacommission de suivi du marche de labanane.Gabriel ZIRELLI a ete le premieragent comptable de I'ODEADOM.

L'Office ne les oubliera pas et adresseun message de profonde sympathie a

leur famille.

Riz

Reglement (CE) nO625/98 de laCommission du 19 mars 1998etendant le regime d'aide a lacommercialisation du riz de Guyaneen Martinique et en Guadeloupe aureste de la Communaute.

L 'Office adresse ses felicitations a :

.Vivienne JACQUEMIN, chef de divisiona I'ODEADOM, et Alain JACOTOT .membre du conseil de direction, pourleur nomination au grade de Chevalierdans l'Ordre National du Merite

.Jean-Claude LEJOB, membre duconseil, nom me Chevalier de la Legiond'Honneur

.Maurice RAMASSAMY,Christian EPAILL Yet ChantalBERTHELOT, membres du conseil, elusconseillers regionaux

.Patrick LABRANCHE nom me enqualite d'expert au Conseil, a la suite dudepart de Chantal BERTHELOT ,

L'Office se rejouit egalement de lapresence nouvelle du CNASEA a sonconseil de direction, en la person ne deson directeur general, Andre BARBAROUX.

Autour de l'Office

Au ministere de /'agriculture et de lapeche.Remi TOUSSAIN, nouveau directeur de

la direction de la production et desechanges (DPE) remplace Pierre-OlivierDREGE, devenu directeur general deI'ONIC au poste d'Alain MOULINIER,nomme directeur de I'APCA,

.Jean-Marie AURAND est nomme a ladirection des peches, en remplacementde Remi TOUSSAIN,

.Pierre ROSENBERG succede a Jean-Marie AURAND comme chef de servicede la production et des marches,

.Marie-France CAZALERE est nommeeau poste de sous-directeur desproductions vegetales en rem placementde Jean-Christophe PAILLE et ChristianBERGER, sousdirecteur de I'elevagerem place Yves RIOU,

A /'ACOFA

.Francois CAILLETEAU succede aRegis'PARANQUE comme president del'Agence centrale des Offices

.Stephan RIVARD a Denis SCHRAMECK,qui a occupe le poste de directeurpendant 11 annees.

I

I

IReunion Guadeloupe Martinique Guyane Mayotle SI Pierre et Miquelon

Deputes Michel TAMAYA Daniel MARSIN Anicet TURlNAY Christiane Henry JEANBN'nSTE Gerard GRIGNON

Huguette BELLO Ernest MOUTOUSSAMY Pierre PETIT TAUBIRA-DElANNON

Andre THIEN-AH-KOON Leo ANDY Camille DARSIERES Leon BERTRAND

Elie HOARAU Philippe CHAULET A~ed MARIE.JEANNE

Claude HOAREAU

senateurs Paul VERGES

Edmond LAURET

Dominique LARIFLA Claude LlSE

Lucette MICHAUX-GHEVRY Rodolphe DESIRE

Georges Ontly Marcel HENRY V~torREUX

President du Paul VERGES Lucette MICHAUX-CHEVRY Alfred MARIE.JEANNE Antoine KAR.AMConseil Regional

President du Jean-Luc PCUDROUX Marcellin LUBETH Claude USE Andre LECANTE Younoussa BAMANA Bernard LE SQA\{CConseil General

Prefet Robert PCMMIES Jean FEDlNI Jean.fran,o;s CORDET Dominique VIAN Philippe BOISADAM Remi THUAU

S.G.A.E.R. Jea""ouis GERAUD JeanMar~ LENZI Patrick FERIN Richard DIDIER Maurice MICHAUD' Anne LOUBIES'

Directeur de I'agriculblre Edmond LAURIET Yves FAVRE Pierre FAURE Jean-Pierre ROUBAUD Andre CARRE Francis SCHWINTNERet de la fore!

President de la Chambre Jean-Yves MINATCHY Maurice RAMASSAMY GuyO'v10E-ETIENNEd'agriculture

SGA.ER. Secretaire general pour les affaires economiques et regionales. ..Secretaire general

Christian KPAJLL Y Adrien GIRAUD

St Pie1Te et Miquelon

Office de Developpement de l'Economie Agricole des Departements d'Outre-Mer28, boulevard de Grenelle -75737 Paris Cedex 15- Tel.: 0140587300 -Fax : 0140590394Directeur de la publication: Francis Lerevre -Redacteur en chef: Michele Cecile J osseConception, realisation : Gerfau Impressions Paris.ODEADOM

NoJ:ninat:ions

au coJ:nite

technique

canne-sucre-

rhu:tn de

1 'ODEADOM

Membres representant les

planteurs

Alain CATAYE (Reunion)Justin CERALINE (MartiniqueJAlain GAYADINE (Guadeloupe)Jean-Yves MINATCHY (Reunion)

Membres representant lesindustriels et le negoce

Jean-Pierre BOURDILLON(Martinique)Jean-Claude CANTORNE(negoce)Remi du PASQUIER(Guadeloupe)Xavier THIEBLIN(Reunion)