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SYN
TH
ÈSE
nouvelle donne pourL’INNOVATIONL’INNOVATION DANS LES
PETITES ENTREPRISESPROCESSUS ET OUTILS
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Le projet NDI entend développer un kit de l’innovateur pour faciliter l’innovation et la croissance des petites entreprises. Ce kit de l’innovateur comprendra des outils pratiques et méthodologiques ainsi que des conseils pour faciliter l’innovation directement ou via des structures d’accompagnement.
Les 6 partenaires français et britanniques du projet NDI piloteront ce projet sur une période de 3 ans, en mettant l’accent sur les activités suivantes :
Recherche majeure – L’innovation dans les petites entreprises françaises et britanniques
Collecter les points de vue de 500 entreprises britanniques et françaises pour comprendreleurs méthodes d’innovation et la manière de les aider à développer leur imagination créative et inspiration.
Sélectionner les meilleurs outils et structures d’accompagnement qui existent actuellement pour stimuler l’innovation – Le kit de l’innovateur.
Le développement et le test du kit de l’innovateur par des petites entreprises, avec lesoutien des partenaires du projet NDI.
S’assurer que toutes les petites entreprises européennes peuvent bénéficier du kit del’innovateur.
Ce projet a été sélectionné dans le cadre du programme européen de coopération transfrontalière INTERREG IV A France (Manche)- Angleterre, cofinancé par le FEDER.www.interreg4a-manche.eu
Business Support Kent – CIC :Erica RUSSELL :[email protected] +44 (0)1634 820477
Medway Council :Estelle TIMOTHY :[email protected]+44 (0)1634 338138
University of Greenwich :Christopher BIRCH :[email protected] +44 (0)7753 582179
Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région de Basse-Normandie – Pôle ATEN :Bénédicte RIQUET :[email protected] +33 (0)2 31 95 92 88
Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Nord Pas-de-Calais – INRACQ :Eric KALINOWSKI :[email protected] +33 (0)3 21 21 30 97
Institut de Formation et de Recherche pour les Artisanats des Métaux :Nicolas DUEZ :[email protected]+33 (0)2 35 64 42 30
Le projet NDI
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L’INNOVATION DANS LES PETITES ENTREPRISES
FRANÇAISES ET BRITANNIQUES
L’INNOVATION DANS LES PETITES ENTREPRISES FRANÇAISES ET BRITANNIQUES
4 - Comprendre les processus d’innovation dans les petites entreprises
INNOVATION, IMAGINATION, INSPIRATIONPour de nombreuses entreprises, l’innovation est traditionnellement considérée comme de la R&D ou une invention technologique. Pourtant, il est de plus en plus avéré que cette définition ne s’applique pas à l’innovation « cachée » que l’on rencontre dans les petites entreprises. Pour beaucoup d’entre elles, l’innovation est étroitement liée à de nouvelles méthodes de production, à une nouvelle stratégie marketing ou à un produit ou service nouveau ou amélioré, souvent à la demande des clients.
Beaucoup de petites entreprises sont en mesure de prendre un avantage concurrentiel sur les grandes entreprises en offrant une plus grande flexibilité et davantage de réactivité par rapport au marché. Toutefois, elles peuvent manquer de temps et des ressources nécessaires à l’innovation.
Pour comprendre et faire en sorte de lever ces barrières, le projet Nouvelle Donne pour l’Innovation (NDI) soutient les activités des entreprises en offrant l’accès à des outils pratiques et méthodologiques qui leur facilitent l’innovation.
Le présent rapport est un résumé des conclusions d’une étude pilotée par les partenaires NDI qui se sont attachés à observer le processus d’innovation dans les TPE françaises et britanniques au cours de l’année 2012.
Pour lire l’étude dans son intégralité,rendez-vous sur
www.ndi-innovation.com
LES PETITES ENTREPRISES FRANÇAISES ETBRITANNIQUES SONT-ELLES VRAIMENT SI DIFFÉRENTES QUE ÇA ?
L’on trouve beaucoup de similitudes entre les petites entreprises des deux pays, les micro-entreprises représentant une grande partie de toutes les entreprises opérant dans ces deux régions. Toutefois, le rôle des micro-entreprises (moins de 5 salariés) est moins prononcé au Royaume-Uni, comparativement à la moyenne de l’UE. En termes d’emploi, les petites entreprises représentent une proportion plus importante des emplois en France qu’au Royaume-Uni. En revanche, les effectifs par entreprise sont plus importants au Royaume-Uni. Une petite entreprise britanique type emploie 5,9 employés contre une moyenne européenne de 4,2. Dans les deux pays, l’importance des TPE-PME en tant qu’employeurs locaux est considérable et, en ces temps de crise économique, le maintien ou l’augmentation de l’emploi constitue un facteur clé de soutien aux entreprises. Les petites entreprises britanniques semblent avoir été touchées plus durement par la récession que celles des autres pays européens.
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COMMENT SE PORTENT LES ENTREPRISESFRANÇAISES ET BRITANNIQUES PARRAPPORT À LEURS PARTENAIRES DE L’UE ?
Domaines d’évaluation
Profil des PME britanniques (Fiche technique SBA, p.3)
Royaume-Uni
1,00,8
0,60,4
0,20
1 - Esprit d’entreprise
6 - Financement
Moyenne UE+/- écart types 0,5
7 - Marché unique
8 - Quali�cationet innovation
9 - Environnement
10 - Internationalisation 2 - Seconde chance
3 - « Think small �rst »(priorité aux PME)
4 - Réactivité desadministrations
5 - Marchés publicset aide d’état
L’INNOVATION DANS LES PETITES ENTREPRISES FRANÇAISES ET BRITANNIQUES
6 - Comprendre les processus d’innovation dans les petites entreprises
Profil des PME françaises (Fiche technique SBA, p.3)
1 - Esprit d’entreprise
6 - Financement
Moyenne UE+/- écart types 0,5 France
7 - Marché unique
8 - Quali�cationet innovation
9 - Environnement
10 - Internationalisation 2 - Seconde chance
3 - « Think small �rst »(priorité aux PME)
4 - Réactivité desadministrations
5 - Marchés publicset aide d’état
1,00,8
0,60,4
0,20
1/ L’esprit d’entreprise, y compris le taux d’entrepreneuriat, la préférence pour l’emploi indépendant
2/ « Seconde chance » : temps et coût nécessaires à la fermeture d’une entreprise, soutien à la seconde chance
3/« Think Small First » (Priorité aux PME) : fait référence aux aspects réglementaires
4/ Réactivité des administrations : coût et temps nécessaires pour créer une entreprise, s’occuper du paiement des impôts, etc.
5/Marchés publics et aide d’État : Part des PME dans les marchés publics, l’aide d’État
6/Accès au financement : disposition des banques à accorder un prêt, accès au financement public
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7/ Marché unique : communication et conformité aux directives de l’UE
8/ Qualification et innovation : innovation produits, processus et organisationnelle, collaboration entre PME
9/ Environnement (données non disponibles)
10/ Internationalisation : coût, temps et documentation requis pour les importations et les exportations.
Le Royaume-Uni affiche des performances plus élevées que la moyenne européenne dans six domaines sur neuf. Le Royaume-Uni procure un environnement relativement accueillant pour les petites entreprises. En revanche les progrès enregistrés au cours des dernières années n’ont pas été très dynamiques. Ainsi, en ce qui concerne l’accès au financement, on note une légère détérioration en performance comparativement aux autres pays européens.
Les résultats du profil des PME françaises sont inégaux. La France obtient des résultats supérieurs à la moyenne de l’UE dans quatre domaines mais se classe en-dessous dans le domaine du marché unique. Comme au Royaume-Uni, priorité a été accordée au domaine de l’accès au financement. Il est important de remarquer que de manière générale, l’accès au financement est considéré comme un problème pour les petites entreprises. Cela étant, des témoignages tendent à montrer que les entreprises en quête de financement l’obtiennent, surtout lorsque les capacités de gestion sont importantes. Il y a un risque de surestimer les effets des contraintes financières par rapport aux autres facteurs qui constituent un frein à la croissance des petites entreprises.
La dimension Qualifications et Innovation est plus pertinente dans le cadre du projet NDI. Dans ce domaine, la France se situe dans la moyenne de l’UE alors que les PME britanniques se classent au-dessus de la moyenne. Les PME françaises sont plus enclines à coopérer avec d’autres PME mais sont moins susceptibles de participer à des recherches financées par l’UE. Par ailleurs, elles sont légèrement moins susceptibles que la moyenne à utiliser les outils informatiques dans la vente et l’approvisionnement tandis que les PME britanniques sont plus présentes sur Internet. Les indicateurs de formation pour les PME britanniques et françaises sont plus élevés que la moyenne, les PME des deux pays étant plus susceptibles de recourir à la formation. Cependant, en termes de nombre d’employés concernés par la formation, le Royaume-Uni se classe au-dessus de la moyenne tandis que la France se classe au-dessous. Néanmoins, ces performances supérieures à la moyenne de l’Union Européenne dans les deux pays ne se traduisent pas par une augmentation du développement de nouveaux produits et/ou processus ; en fait, les PME britanniques et françaises réussissent moins bien que la moyenne pour cet indicateur (respectivement 27 % et 32,09 % des PME ont présenté des innovations de produits ou de processus contre 34,18 % à l’échelle européenne).
L’INNOVATION DANS LES PETITES ENTREPRISES FRANÇAISES ET BRITANNIQUES
8 - Comprendre les processus d’innovation dans les petites entreprises
Dans les petites entreprises, l’innovation porte à la fois sur la création de produits et de services et sur l’adoption de produits, de processus et d’idées innovants. Beaucoup de petites entreprises développent des compétences en innovation de manière informelle qu’elles complètent par des savoir-faire et l’expertise d’organisations externes.
Les universitaires ont identifié trois facteurs qui constituent des problématiques importantes influençant l’innovation des petites entreprises :
La personnalité du chef d’entreprise
L’organisation de l’entreprise
Son ouverture aux idées extérieures et au changement
Pour faire tomber ces barrières potentielles :
Les chefs d’entreprises doivent être motivés, préparés à suivre des formations et être suffisamment autonomes
L’entreprise doit disposer des bonnes ressources, compétences et savoir-faire ainsi que d’une approche flexible par rapport au marché
L’entreprise doit posséder les compétences commerce/métier nécessaires en interne : organisation de l’entreprise, utilisation des nouvelles technologies.
Une bonne compréhension du marché, une capacité à développer des relations fortes avec les clients et les fournisseurs, et comprendre les contraintes et opportunités du marché.
L’idée fausse selon laquelle les petites entreprises ou les entreprises artisanales n’innovent pas dans la mesure où elles disposent rarement de structures, de processus et de budget liés aux modèles de R&D traditionnels est très répandue. Dans ces entreprises, l’innovation se conçoit davantage en termes de service que de technologie, les innovations technologiques étant développées en dehors de l’organisation puis adoptées par l’entreprise (innovation importée). Les petites entreprises se voient souvent contraintes d’innover de par la pression et la demande des clients.
COMMENT LES PETITES ENTREPRISES INNOVENT-ELLES ? DIFFICULTÉS ET PROBLÈMES AUXQUELS LES PETITESENTREPRISES SONT CONFRONTÉES DANS LEURDÉMARCHE D’INNOVATION
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Il y a beaucoup de méthodes différentes pour classer les entreprises et la manière dont elles innovent mais l’une des plus récentes a été développée en 2010.
INNOVATION CLASSIQUEBeaucoup de petites entreprises se classent dans cette catégorie : elles utilisent le savoir-faire interne et développent des processus en se basant sur des essais et des erreurs. L’apprentissage et l’innovation ont tendance à se faire par étapes et souvent en continu. Ce type d’entreprise compte sur les compétences et les ressources existantes en interne.
INNOVATION IMPORTÉEDans ce cas, les connaissances sont transférées à l’entreprise à la suite de changements technologiques. Par exemple, les imprimeurs et les photographes innovent en adoptant des technologies numériques auprès de leurs fournisseurs. La capacité d’absorption de l’entreprise influe sur la réussite de ce type d’innovation. Il existe aussi un risque que
l’entreprise devienne dépendante de son fournisseur. Par exemple, les petites boulangeries qui utilisent des mélanges de pâte standardisés risquent de devenir dépendantes des moulins.
INNOVATION SUR MESUREBien que ce type d’innovation nécessite de la créativité et une faculté à résoudre les problèmes de la part de l’artisan, celui-ci a un impact limité sur le marché car il se focalise sur les problèmes d’un client en particulier. Cependant, les artisans peuvent réorienter les compétences qu’ils ont récemment développées vers des marchés et produits nouveaux.
INNOVATION CRÉATIVECe type combine un degré élevé de conception de nouvelles technologies/processus de la part de l’entreprise et un impact important sur le marché. Ce type d’innovation a tendance à reposer sur des compétences complémentaires obtenues par le biais de partenariats. Les besoins du client ne sont pas la principale source d’innovation dans ce modèle.
LES QUATRE TYPES D’ENTREPRISES INNOVANTESÀ quel type appartenez-vous ?
Typologie de l’innovation dans les petites entreprises (adaptée à partir de Boldrini et Chéné, 2010)
INNOVATION
CON
CEPT
ION
Faible
Faible
Importante
Importante
Activité routinièreAgencement nouveau de connaissances existantes
Innovationpoussée, importée
introduction de connaissancesnouvelles associées aux changements
de technologie
Activité sur mesureAgencement de connaissances
existantes et création de connaissances nouvelles
Conception innovanteNouvelles connaissances liées aux
nouveaux concepts imaginés et aux innovations de ruptures
L’INNOVATION DANS LES PETITES ENTREPRISES FRANÇAISES ET BRITANNIQUES
10 - Comprendre les processus d’innovation dans les petites entreprises
La capacité d’absorption d’une entreprise est considérée comme un élément crucial du potentiel d’innovation d’une entreprise. Elle a été décrite comme « un ensemble de routines et de processus organisationnels par lesquels l’entreprise acquiert, assimile transforme et exploite un savoir-faire pour produire une capacité organisationnelle dynamique ». Les entreprises qui innovent sont plus enclines à acquérir régulièrement du savoir-faire externe, ont la capacité de l’assimiler au sein de l’entreprise en modifiant leurs processus et activités et ont la capacité d’exploiter ces changements pour en tirer des bénéfices financiers.
Pour de nombreuses petites entreprises, le temps nécessaire pour se maintenir à jour par rapport aux évolutions techniques et du marché, le niveau de compétences nécessaires au sein de l’entreprise pour adopter et exploiter les nouvelles idées et, souvent, les compétences relativement faibles en gestion d’entreprise constituent des freins à l’innovation. Ces constats ont été bien compris et des exemples existent prouvant qu’une approche plus collective a été menée pour essayer d’aider à surmonter ces difficultés.
Les Centres collectifs de recherche sont des institutions belges qui ont été développées après la Seconde Guerre mondiale avec pour mission d’encourager la recherche scientifique et technologique dans les secteurs de l’économie. Ils sont financés par leurs membres et se préoccupent avant tout des secteurs traditionnels comme ceux du bois ; de la céramique ; des machines ; des routes ; de la construction ; du ciment ; des textiles, du diamant, des revêtements et des peintures, de la
métallurgie, de la soudure et des emballages. Les petites entreprises sont limitées en termes de recherche et les Centres collectifs de recherche ont les fonctions suivantes :
ils jouent un rôle d’unités de suivi des connaissances en contrôlant les avancées technologiques
ils fonctionnent comme des agences du savoir qui s’attaquent à des problèmes spécifiques à la demande de leurs membres
ils jouent un rôle de banques de connaissances et de point de référence pour les entreprises dans les différents secteurs.
Leur rôle de médiateur permet aux entreprises de développer leur capacité d’absorption tandis que les Centres collectifs de recherche réalisent des tâches que les entreprises ne pourraient pas réaliser individuellement par manque de ressources et proposent une aide personnalisée.
Le projet NDI fait intervenir des acteurs au rôle semblable à celui des Centres collectifs de recherche belges (par ex. l’IFRAM). Ces acteurs peuvent déjà jouer un rôle de médiateur technologique et ils pourraient aider leurs entreprises à développer leur capacité d’absorption.
CAPACITÉ D’ABSORPTION ET COMPÉTENCESDES PETITES ENTREPRISES
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Durant les vingt dernières années, il y a eu un changement significatif dans la manière dont les entreprises organisent leurs activités d’innovation. La collaboration peut permettre à des petites entreprises de surmonter des difficultés internes, comme des ressources financières ou des compétences et une expertise limitées de la part du personnel pour mener à bien des projets d’innovation. Pour les plus grandes entreprises, les petites entreprises peuvent se révéler des partenaires intéressants dans la mesure où elles peuvent souvent offrir la proximité vis-à-vis du marché, une approche flexible et une vitesse accrue en matière de changement que les plus grandes organisations ont du mal à atteindre.
Quels sont les types de collaboration que les entrepreneurs trouvent les plus bénéfiques ?
La recherche actuelle démontre que lorsque les petites entreprises ont exploité des collaborations ou réseaux externes, elles ont augmenté leur productivité et leur croissance commerciale .
Au Royaume-Uni, les agences de soutien aux entreprises se sont massivement employées à encourager le travail en réseau pour soutenir l’innovation.
TRAVAIL EN RÉSEAU, COLLABORATIONET INNOVATION
SOURCE % des entreprises quitrouvent cette source utile
Clients
Fournisseurs
Autres chefs d’entreprises
Anciens collègues
71 %
47 %
57 %
37 %
Chell et Baines (2000) p. 201
Chell et Baines (2000, p. 205)
Particulièrement actives
Actives
Légèrement
Potentiellement
Opposées
En expansion
30 %
30 %
26 %
4 %
9 %
En hausse
29 %
43 %
29 %
0 %
0 %
En stabilisation
8 %
24 %
42 %
5 %
21 %
En déclin
0 %
28 %
83 %
0 %
8 %
TOTAL
14
25
42
4
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PERFORMANCE DES ENTREPRISES
TRAV
AIL
EN
RES
EAU
L’INNOVATION DANS LES PETITES ENTREPRISES FRANÇAISES ET BRITANNIQUES
12 - Comprendre les processus d’innovation dans les petites entreprises
(données séléctionnées à partir de l’en-quête NDI – France et GB 2013)
Il existe beaucoup de similarités sur la manière dont les petites entreprises françaises et britanniques pensent l’innovation. Pour la majorité, innover c’est adapter ou améliorer un processus sur un produit ou service existant. L’amélioration des compétences du personnel leur paraît également nécessaire.
Les principaux coûts associés à l’innovation dans une petite entreprise sont clairement le temps (principalement celui du chef d’entreprise) et l’investissement dans de nouvelles machines, particulièrement en France où une plus grande proportion d’entreprises a investi qu’au Royaume-Uni (66%). L’investissement dans de nouvelles compétences paraît plus important pour les entreprises britanniques que françaises (50%). Enfin, les entreprises des deux pays pensent qu’il est nécessaire d’investir pour communiquer autour de leur innovation, 44% des entreprises innovantes ayant eu des frais importants dans ce domaine.
De manière encourageante, près de 60% des entreprises des deux pays qui ont mené un projet innovant ont vu leur chiffre d’affaire se maintenir ou augmenter. Ces entreprises considèrent également que leurs projets ont amélioré leur réputation et la satisfaction de leurs clients ; ce dernier point étant considéré par les entreprises françaises comme critique.
Même s’il y a des différences concernant les difficultés rencontrées par les entreprises au cours de leur projet innovant, la difficulté
principale mentionnée par 70% des entreprises britanniques et 65% des entreprises françaises est le manque de ressources financières. Le manque de compétences est également souligné.
Les entreprises mettent en place un large panel d’activités dans le cadre de leur projet d’innovation et le travail de recherche de l’idée innovante est perçu par beaucoup de chefs d’entreprise comme une étape importante du processus de développement. Néanmoins, pour beaucoup d’entreprises l’innovation est encouragée par des besoins bien plus pragmatiques. En effet, dans les deux pays elles soulignent la nécessité d’améliorer leurs ventes et leur approche commerciale, tout en organisant et planifiant leur projet de manière efficace. Beaucoup d’entre elles pensent qu’elles auraient pu bénéficier d’un accompagnement supplémentaire dans les domaines financier, vente et marketing, recherche d’idée innovante et l’accès à de l’expertise technique. Beaucoup de chefs d’entreprises estiment que cela pourrait être résolu par une formation plus complète des employés pour développer ces compétences en interne, et grâce à une coopération beaucoup plus intensive avec d’autres chefs d’entreprise.
Enfin, et de manière très encourageante, 60% des entreprises qui ont innové récemment ont déjà d’autres projets d’innovation prévus !
CE QU’ONT DIT LES PETITES ENTREPRISES BRITANNIQUES ET FRANÇAISES À PROPOS DE LEURS PROPRES PROCÉDÉS D’INNOVATION
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Pour les entreprises de toutes tailles, l’innovation implique de nombreuses activités différentes. Aussi le projet Nouvelle Donne pour l’Innovation crée-t-il un « kit de l’innovateur » pour aider l’entreprise à chaque étape de sa démarche d’innovation. Certaines entreprises sont peut-être douées en gestion de projet d’innovation mais manquent d’expertise technique pour développer le changement de leurs processus. Pour d’autres, il peut y avoir un véritable besoin de trouver des techniques pour permettre
de générer des idées ou des questions sur la manière de protéger un nouveau produit. Pour beaucoup de petites entreprises, l’envie d’élargir leur clientèle ou d’essayer un nouveau marché, de comprendre comment acquérir la « connaissance du marché » est inestimable.
Le guide ci-dessous décrit les nombreux sujets abordés par le « kit de l’innovateur » qui sera mis en ligne et libre d’accès.
QUELS TYPES D’OUTILS PEUVENT AIDER LESPETITES ENTREPRISES À INNOVER ?
Outils d’innovation (sur la base des travaux d’Hidalgo et d’Albors, 2008)
Outilsde gestion desconnaissances Techniques de
connaissancedu marché
Outils coopératifset de réseautage
Techniquesde gestion
des ressourceshumaines
Approchesde gestion
des interfacesTechniquesde développement
de la créativité
Valeursd’améliorationdes procédés
Techniques degestion des projets
d’innovation
Outils de gestionde développement
de produit etde design
Outilsde création
d’entreprise
Votreentreprise
L’INNOVATION DANS LES PETITES ENTREPRISES FRANÇAISES ET BRITANNIQUES
14 - Comprendre les processus d’innovation dans les petites entreprises
Une étude menée auprès de petites entreprises en 2008 permet de dresser un guide des bénéfices potentiels des outils pour les entreprises. Les entreprises ont été interrogées sur les outils qu’elles estimaient utiles pour leur offrir un avantage concurrentiel.
1/ Augmentation de la flexibilité et de l’efficacité (86 %)
2/ Gestion efficace des connaissances (76 %)
3/ Amélioration de la productivité et des délais de commercialisation (73 %)
4/ Amélioration des relations avec les fournisseurs (72 %)
5/ Recueil d’informations commerciales en ligne (69 %)
6/ Faciliter le travail d’équipe (67 %)
7/ Intégration de différentes sources d’informations client (66 %)
8/ Réduction des coûts par l’emploi de solutions basées sur les technologies de l’information (65%)
9/ Élimination des processus redondants(64 %)
Les partenaires du projet NDI jouissent d’une vaste expérience dans l’accompagnement des entreprises sur leurs démarches d’innovation et, grâce au « kit de l’innovateur », elles seront en mesure de partager les techniques et outils qu’elles ont utilisés et de fournir l’accès à de nombreux autres produits.
Afin de mettre en avant l’une des sections du kit, le chapitre Techniques de développement créatif (ou la génération de nouvelles idées) donne un aperçu de l’ampleur du « kit de l’innovateur ». NDI révise actuellement certains outils comme La Bête à cornes, Sonoscope ID Storm, Balise, the Idea Lottery, Wise Mapping et Mapul pour lesquels les partenaires donnent des conseils d’utilisation. Ces outils peuvent être sous format écrit, en ligne ou même sous forme d’application smartphone, mais ils ont tous comme point commun de présenter différents moyens d’aider à stimuler la pensée créative dans le contexte commercial.
Nous transférons l’expertise de nos partenaires en matière de techniques de brainstorming vers ce « kit de l’innovateur ». Il s’agit d’une méthode largement utilisée et facile à apprendre. Le brainstorming a pour objectif d’organiser et de permettre l’émergence de nouvelles idées de projet ou de résolution de problèmes. Le brainstorming se base sur le principe selon lequel le potentiel créatif est plus élevé en équipe qu’individuellement. Nous aborderons aussi le mind mapping ou cartographie conceptuelle : un moyen structuré de réfléchir à tous les éléments nécessaires à la réussite d’un projet d’innovation.
Et, enfin, nous partagerons notre savoir sur la manière dont les petites entreprises peuvent utiliser des méthodes plus complexes sur le plan technique, comme la méthode TRIZ. Cette technique plus couramment utilisée par les grandes entreprises a
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été récemment expérimentée en France auprès des petites entreprises. Résultat : elle s’est révélée bénéfique, surtout dans les phases de définition et de modélisation des problèmes.
Il est évident que beaucoup d’entreprises comprennent et apprécient les bénéfices des outils d’innovation, mais elles pensent souvent qu’il est difficile de savoir où les trouver et comment obtenir des conseils et du soutien. Les outils évalués ne seront pas disponibles uniquement en ligne. Le transfert de connaissances des universités en passant par les bons pour l’innovation, le recours à des étudiants, les évènements de mise en réseau et l’accompagnement individuel des entreprises constituent tous des moyens d’accès à l’innovation importants.
Le « kit de l’innovateur » sera testé l’année prochaine auprès des entreprises de la région du programme Interreg IV A France (Manche) Angleterre et sera ensuite lancé intégralement et disponible pour toutes les TPE européennes. Note : Une série complète des références utilisées dans ce rapport est disponible à la fin du rapport de recherche “L’innovation dans les petites entreprises – Processus et outils” du projet Nouvelle Donne pour l’Innovation.
Pour plus d’informations, visitez notre site :
www.ndi-innovation.com
Région Basse-Normandie
SYNT
HÈS
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Le projet « Nouvelle Donne pour l’Innovation » a été sélectionné dans le cadre du programme européen de coopération transfrontalière INTERREG IV A France (Manche) – Angleterre, cofinancé par le FEDER.
Site internet du programme : www.interreg4a-manche.eu
Document réalisé et édité par le partenariat NDI
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European Regional Development FundThe European Union, investing in your future
Fonds européen de développement régionalL’Union européenne investit dans votre avenir
