Societe d’Etudes Latines de Bruxelles

L'archéologie algérienne en 1954 dans Revue Africaine, t. XCIX by Lionel Balout; MarcelLeglay; L'Afrique romaine by Eugène Albertini; Deuxième note sur l'ethnographie, lapréhistoire, l'archéologie, l'art musulman, les beaux-arts en AlgérieReview by: M. R.Latomus, T. 15, Fasc. 4 (OCTOBRE-DÉCEMBRE 1956), p. 684Published by: Societe d’Etudes Latines de BruxellesStable URL: http://www.jstor.org/stable/41521215 .

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684 COMPTES RENDUS

de la p. 189 n'est d'ailleurs pas au fait de très importantes publica- tions sur le sujet. - Nous n'avons pas compétence pour juger de ce que valent les chapitres consacrés aux époques ultérieures. M. R.

Lionel Balout et Marcel Leglay, L'archéologie algérienne en 1954 dans Revue Africaine , t. XCIX, 1955, pp. 209-233.

Eugène Albertini, L'Afrique romaine (Alger, Service des

Antiquités, [1955]), 128 pp. in-8°, figg.

Deuxième note sur Г ethnographie, la préhistoire , Г archéologie, Vart musulman , les beaux-arts en Algérie (Alger, Service des

Antiquités, [1955]), 118 pp. in-8°.

Les publications du Service des Antiquités d'Algérie se poursuivent à un rythme réconfortant. C'est sous ses auspices que vient d'être réimprimé une nouvelle fois la bibliographie archéologique (1954) publiée annuellement par la Revue Africaine . Il y a là toute une série d'informations précieuses qu'il est éminemment utile de porter à la connaissance des spécialistes, car elles méritent réellement de dépasser le cadre des compétences régionales. Signalons qu'à l'avenir il ne serait pas inopportun de scinder les informations relatives aux épo- ques punique et romaine.

Le même Service des Antiquités a dû rééditer une nouvelle fois L'Afrique romaine d'Eugène Albertini. C'est une preuve des grandes qualités de cet exposé de haute vulgarisation.

Enfin une Deuxième note sur l'ethnographie , la préhistoire , l'ar- chéologie , l'art musulman , les beaux-arts en Algérie comporte d'utiles informations qui nous aident à faire le point. La partie de cette publication consacrée à l'époque romaine est particulièrement riche et il n'est guère de site qui n'y soit évoqué. C'est là le témoignage d'une toujours brillante et féconde activité. M. R.

Raimondo Carta Raspi, Una civiltà che risorge. La Sardegna nuragica (Cagliari, Edizioni della Fondazione II Nuraghe, 1955), 116 pp. in-4°, 172 figg.

Ce n'est pas d'aujourd'hui que la civilisation des nuraghes est connue et que les bronzes sardes ont retenu l'attention. Mais ce do- maine est resté longtemps celui des spécialistes de l'archéologie proto- historique. Aussi faut-il se réjouir de l'intérêt plus général qui se manifeste aujourd'hui à l'égard d'une civilisation très originale et de ses productions artistiques. Le grand public s'est d'ailleurs laissé attirer par ces œuvres dont la saveur incontestable était pour lui une révélation. C'est ainsi que l'exposition des bronzes sardes orga- nisée à Bruxelles fut un plein succès. D'autre part, de bonnes publi- cations ont fourni aux honnêtes gens des informations sérieuses

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