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Les beaux soirs de la Saison d'Été La Grande Flibuste à Cannes ont-ila rùellement vu cette chose Ciiniuis, dans la quiète toi'- l>enr lie sa saison d'été, prise il'assaiit par des flibustiers ! 1^ quels flibustiers !... Un amalgame effrayant de pirates burbaresques, de boucaniers fa- rouches, de corsaires dévoyés qui, encore haletants de leurs combats et Lout frémissants de ie^irs derniers exploits, ont dé- barqué, dans la nuit de mercre- di, au promontoire de la Réser- ve, baptisé aussiiùL par eux — sait-on par suite de quelles ré- miniscences ? —Ile de la Tortue! Qui n'a pas vu leur campe- ment i\ la lueur des Loirhes el des lanLernes mulLicolores, n'a tninii'aii.x de \ ui. ,1,-. lits, ar- mes prélusluriques, depuis le casse-tête des nègi-es de Saint- Domingue jusqu'au pistolet à capsule ! Cimeterres de janis- saires, criss malais et sabres d'abordage formaient des pano- plies sanglantes. Quelques pri- sonniers, cal>ré? sous les lanières cinglantes - des fouets-, débuc- q 11 aient le butin, des COIÏM' alimrdis d'orfèvreries ' pilliT- des esclaves orientales frémi- •^arilps sniis leurs (diaînes. b("; L.',i7!ud rlief, un Thomas' i;A-ne]i;l au furies tragique d'ui^ d'ar pro blé repue la mise en place des trésors conquis, acti- vant les uns de la voix , les au- tres d'un-coup de fouet brutal qid faisait se cabrer les échines. Un pirate broussailleux, traî- nant sa bosse dans tous les coins, semblait vérifier une comptabilité douteuse. \J\ un Shilock obèse, aux jambes torses, estimait en con- naisseur expert, l'orient des perles et i'éclat des diamants. Un jeune fUbustier, beau com- me un dicii païen, jambes nues, torse nu, le poignet cerclé d'or, les oreilles et les doigts perlés, s'inquiétait du sort des belles es- claves, encourageait la blonde, flattait la brune el s'attardait au galbé des épaules, à la .courbe insolente des hanches. Un fantôme, échappé du labo- ratoire du docteur Galigari, in- sinuait parmi les groupes sa si- lhouette macabre qui imposait iu\ ref,ards subitement apeuié-^ grimaçante lête de Ahn Une Lidan hni,a \ e r s l i grè\r la horde de'- nniG-, excites Une felouque chargée de nou\rUeö captive-, abfiidait la côte dans le icösac tout argenté de lune Des bras muscles hissèrent lusqu au cam Pc m e n t les corpa voluptueux dont les blancheuis satmccs se dinnient \ 1 eelat deb foyers ra nimés Mus une alerte brutale fit ] ullu les aime étmcelantes Un cor sane lusse prétendait e\i gfi m e p u t imnreutée Le LTC pitement des arquebuses le le sonid tonnerre des bombai des Icbli^ea i une piompte retraite dont il se consola par des chanta nostalgiques qui imposèrent si Irnce aux orgueilleuses cla nienrs des boucaniers les escla\es mises au\ enchè Jis fuient alois adjugées lux pbi'; offîant'' L messe du tiiom |)he et du MU pétillant trnubhit i (I iiomt le jugement des ima t'uis ijuL riitamcb pièces de li rollidiin sf di putaient d coup'^ ill piastres d ecus d oi et de doidilons d Lspagne alms qii une vierge raMssante timi dement drapée dans un noeud tfe r u b a n ne tiou\ait prencui -ju a quinze soK ' Mais 11 galanterie ciée 1 app{ tencc de la galantine Poumdcs jambons fumes foies d oie le tout an ose de liquides a mous ses dorées confirmèrrnt la sa \ou!Piisc ualite d( cette triom |ib il I (|ni|>(c dont on ne pour 1 equn i qu Mi ) ill SOUS la bannière sm^lantc d Aroiidj le Pirate Ah I (]\\ elle fut belle joueuse heureuse et piodigiensement lén^sir H fête qui nous fnf don née a\ant hier \ la Réser\p d Canncb I a consigne est d être disn^ I Un conduit nous imposer un mutisme rie serail M^Is In di es se aux cent bouches n 11 elle pas P nil 1) In mm nnraili m nns Si«*-. K±£ 1 ",'. II. plaû L.r v\ uL I 1 1 il ifion deb.^1 il |.ii Jean na .liiisihnn rill piofii iMii tmitf, ies p.i (in liiius qm sont trcr 11 siisnn (\ di os C^UEUR ySji OTfîRÎ^ Une coQsigrie rigoureuse intjr- riisait l'eiilri.e aux invités qui ne criptioas roiicenuint les déguise- ments. Malgré leur notoriété, plusieurs membres de la eolonie angio-aniérieaine n'ont pu péné- trer dans l'antre des Corsaires. Deux orchestres ont joué sans reiâciie de 10 heures du soir à 5 lieiiresdu niatiii. Le buffet, d'une décoration re- marquable de bon goût, était te- nu par M. Idris, et le bar anjéri- cain par le célèbre Arthur qui semblait jongler avec les bou- teilles de Champagne. Il y eut une débauche de cos- tumes étourdissant de fantaisie et d'.une somptuosité orientate. Toutes les notoriétés des col., nies américaine, anglaise, fru.i- çaise, espagnole el itaiieno. étaient présentes, et nous n'avons pu recueillir que les quelques noms qui suivent. lean Lé-pi- ney. tleconnu dans l'assistance : .M. et iVlme Polali, Mme Van- .leiiuerg, M. et Mme'Lloyd Us- uorne, M. et Mme Charon, M. et iVlme Vidal, l\l. Duke, Mlle A. Mallet, Mme et Mlle Voisin, M. el iVlme Boisyvain, Mme Ben r'inney, M. et Mme J. Kiche- pin, Mlle J. et iM. F. Richepin, M. et Mme Hègre, iMme t'^ures- Ler Agar, Mme Temple Rouse- II, VI. \la.--Vl.ahon, duodeDur- .11 .'.I I. .'iccio, M. Moore, i\i. .vil,.. Il iiieur, M. liasiit^lek, •il. Aliku Lendon, iM. Patrick Hennessey, 1\1M. John et Walter Taylor, IVI. Lambert, Mme J.-H. Mullins, iM. et Mme John iMul- iins, Mlle Muriel Mullins, prin- ce Djordsié, colouel Attiio, M. lt.. Achille, M. et Mme Schwob de Lure, M. Kbislia Walker, M. Bei'M , .. .. . • .Mili- te .!•• r . • . ••.. . M 1,..- iVlme VN'eler, Mme Dele.;lusei M. William Durton, iVL.de Can- ne, MM. Kelly et Cambet, M. Le- gendre, Mme Roosevelt, M. et Mme Jean-Gabriel Domergue, M. et iVIme Guérin, M. i\'amur, M. Boucard, M. iMax Dearly, M. M. Yvain, iM. Le Gallo, M. Aurello Azpiazu, Mme Braconnier, Mme i^égina Garnier, M. Picabia, M. et iVlme Boucard, Mme Sagot, Mlle Claude Harold, M. et Mme Favre, Mlle Irène Jouas, Mme Frère, M. Gotrner, sénateur et Mme Gharabot, M. Saavedra, princesse Ghika, Lady Rllodes, Lady Orr-Lewis, Sir Coleridge et Lady Rennard, Dr et Mme Brès, M. et Mme Schley, Sir Ch et La- dy Wende, M. et Mme Cochran, M. et iMme Seaneau, comte et i omtesse de Dieux Bie/é M niistmoff prinri=se Pi^ualiil il Aragon M I am M et Mme R. mei M Bow I Mme Gordon M Stjles M L dr Saint Gem s M Handre\ M F "iznofca M I de Vlui,elas Mme Kita Kau .,hel comtesse rie J a Rocbefou lauld Mlle Piciielte Madd Mme Uullmann U P Nancio m î\Ii^s 1 mer\ i\l lean Pilu ,ist M et iHmr Pieston M J Pcimpick Mme Cdna tollman Mme Giogan M ^\alneI U Hoviaid \'\ücoek colonel Fur •niwiei M Batti Dieik M el Mme Simon M Vidal gi m d duc et grande duchesse Poi is Lomtc (t comtes-,e Beinard de t^inutaies lomte et (omtesse Rf ne de Ponitalès Mlle Pud Mllr Dewev AI et IMme Joe Childs Mme Gan M Foster M Heu n Ilaidng M silien MM vïott eipitame et Mme Goidon IIddc\ M rt MUR Benson RO e M I 1 Mim Ffllon Flkins M itMmt Lr^Mshdn Mlle Audre^ Mlle Fveljn Mlle Yeijl \nson Mmr Morton Mme Van ïlenke km M G Iimbcil H Morh mer Smgei Su Hugo de Bifhr Mme Shelilom grand d u c D In Mlle Fmeiy printe Pi"n i Irlli colonel et Mme Egeitim M .t Mme riebnghu\sen VWi Noyel r u e rie luiii.s Mme Ni role Croiilt M de Moi lert M Georges Feffroy Mm£ Roux M Hemi legrns M Prul Jigios M Smgei capitaine rt Mlle lied lin M Mme et Mlle Guinness M Mittipdge Mme Condon Mmr Ctlman Mlle Danes et M I mns M et Mme Paul HCU7L M Mix Renaud Mme Cnimf M et Mm. \ i.lil niin.bns Mil Whiteihiu.h \l \ i h i M Tidil M Mil cade \1 mine ni milled m fiildl dns': d by t Fhrenlne the skin COMMERÇANTS, INDUSTRIELS PRODUCTEURS FAITES DE LA PUBLICITE dans LE LITTORAL L*Avenir du Sucre indo - chinois Depuis 1900, la production su- crière des colonies françaises a baissé de iû %, tandis que celle de Cuba et des Indes Anglaises quadruplait, que celle des Phi- lippines triplait, que celle de Ja- va doublait. Le Japon, qui, en i^JOO, p r o d u i s a i t b e a u c o u p m o i n s sucre que l'Indochine, en produit aujourd'hui avec Por- mose, 10 fois plus que notre Le «• Miracle français en Asie » ne s'est pas opéré sur le sucre. L'Indochine s'est contentée de nlir le niiiiiidre progrès technî- I ii i' i'M.nit à 2 tonnes par ii'.ii- -iMidement en sucre \'\i\\tr i|in i'.-;!, de 10 tonnes à Ja- va et de i:^ aux Iles Havaï. La grande guerre, qui fit tom- ber de 750.000 à 150.000 tonnes la production française du sucre de bettei-ave, aurait provo- quer un magnifique essor de no- tre production coloniale. 11 n ' e n fut rien. Après avoir, au début des hostilités, légèrement dépas- son ctiihre de 1913, 92.000 tonnes, l'importation du sucre colonial se mit,, au contraire à baisser continuellement, tom- bant de 105.000 tonnes e n 1914 à 102.000 en 1915, 95.000 en 1916, dS.OOO en 1917, 36.000 en 1918, pendant que les importations de sucre étranger augmentaient, au grand détriment de notre mon- naie nationale, jusqu'à a;tteindre 4Ö0.000 tonnes en 1917. Depuis la fin de la guerre, la production indochinoise a légè- rement augmenté. Le Tonkin et la Cochinchine ne suffisent pas, cependant, à leur propre con- sommation. La Cochinchine im- porte de 4 à. 8.000 tonnes chaque année..Seul l'Annam est expor- tateur, grâce à la forte produc- tion de sa province de Quang- Ngaï. Cependant, au dire de certains spécialistes, la production indo- cliinoise pourrait augmenter ilans des proportions considéra- bles et notre colonie devrait être en Extrême-Orient une grosse e.fportaince de sucre. En 1922, la Chine importait 200.000 ton- nes et le Japon 100.000 ; actuel- lement l'Inde Anglaise réclame à l'importation 500.000 tonnes, Ceylan 20.000, les Etats-Malais 10.000, le S i a m iO.OOO et la Perse plus de 50.000. . L'Indochine est donc bien pla- cée pour écouler le sucre qu'elle pourrait produire. Dans ces con- ditions comment expliquer que l'effort de colonisation qui se dé- ploie en ce moment dans la co- lunie p^ralsse négliçei \ peu pits complètement la culture de h canne i sucre poui se don- nei tout entier a des cultures tel- les que celles du (.aoutchouc, du coton du the du cafc > La cul- de 11 et ri dustiie ' nèie D une enquête cntiepnse à ce iijet il u'inltc que dans la pro- ince df Bipnhoa un rultivateur d^ iltu- le de 11 fdunö i sucre un petit npital du lîO piastres par hec- lare SL décomposant iinsi ; 30 inslrcs de boutuio 75 piastres d enviais 25 pnsties de main- loeu\ie Ol il M nd sa lécoîte sui pied au prix de 250 piastres, •^on benefice net des H premie- re nnntf ertit done de ^2 %. La 'ieennde année le bénéfice net ^clc\ciait i 1^0 du capital Dins \.m( TLitn piOMUce (Gia- dinh) poil) 1^0 piistics de frais, la. M ntr sur ])icd donne 400 plas- ties des la premièie année, soit I II bi m fil nei di 22n piastres, Il 1 122 du capital 1 2nn piastn 1 i même enquête ctiblit que 1 mdustiic suciieie même la petite indiistiie indigène donne- T lit des bénéfices encore bien plus mttiessants SI la production t d la nha- qnt donne des le-^nltats pareils que ne de\ raient pas donner une uidustiic puissamment organisée süi\aat les piincipes de techni- qiK mi demi I I M hint les effmts ten- |ii I I }oiir pai les Eu- I I I I f 'U&i en Indo-Chi- I I lue sua 1ère n'ont pis cti ( luronnés du succès qui jiaïaissait logiquement certain. La principale ciiise de ces efhees fut tout simplement l'i- nondation dans plusieurs cas, (|ni pfidit des leroltos entières. I t ( lin fis piUt-ris réalisés par les Inllauihis i Ii\a unt été lents, icirrr qn lU étaient les premiers L ttudier la qurstion d une façon .laiment scunîifiqne Les Etats- ITius et la Gîande Biélague ont inofile de Irxpeiienec penible- iiii ni irqiu ( pi) los IfalUndais t II n d u 0 isirierablement la ultu d II dans lolnnies d HIS un laps de temps lelatnemt ni ties couit Nous pnu^ons faire de même RU Cuchmchine. Ln attendant rpie soit découverte, avec l'aide d'un établissement scientifique :-réé par !e Gouvernement et iiualogue à ceux de Buitenzorg ou d'Honolulu, il faut la collaboration des i laquelle n'est pas h elle est convenablement guidéi en ce qui concerne la protection du terrain contre l'inondation et les ennemis de la canne à sucre, la préparation du sol, le choix des engrais, l'emploi des boutu- res sélectionnées, etc.. Certes, il serait imprudent de compter ex- clusivement, ou presque, ainsi que l'avaient fait jusqu'ici cer- tains établissements européens, sur le concours des indigènes. Mais, si l'usine moderne euro- péenne possède, en propre, en- viron le tiers ou la moitié des quantités de cannes nécessaires pour marcher à plein rendemeht, elle échappe à toute sujétion vis- à-vis de l'Annamite et petit ob- tenir de lui un prix raisonnable pour sa récolte. m judicieux des poukites pour la ponte Le choix judicieux des poulet- tes destinées à peupler une busse- cour de pondeuses, soifc pour la ponte coux'a^ile soit pour la pro- duction d'ceiifs h. couver, peut s'effectuer dès à présent. On peut même l'avoir déjà fait par- mi les jeunes volailles qui sont nées des premières couvées de l'année, c'est-à-dire en mars et avril. Ces poulettes, âgées ac- tuellement de trois à quatre mois* décèlent déjà, par leur allure, ce qu'elles seront à l'âge adulte. Qu'il s'agisse de races légères ou de volailles demi-lourdes, on de- vra toujours choisir les plus aler- tes, les plus éveillées, ayant un plumage serré, bien collé au corps, des ailes très appliquées contre les flancs et.ayant ten- dance à se rejoindre, par leur ex- trémité, au-dessous de la queue. Cette dernière doit être bien por- tée, ce qui veut dire qu'elle doit se maintenir presque droite, mais plutôt inclinée vers l'arrière ; ime queuetrop penchée en avant constituant le défaut qu'on- est convenu d'appeler « queue d'é- cureuil ». A cet àge-là, les poulettes bien faites portent la queue plutôt fermée ou en bâton ; d'autres la tiennent légèrement ouverte, montrant plus ou moins séparées les plumes dont elle est formée. Ces deux attitudes sont bonnes et peuvent être modifiées par les oiseaux eux-mêmes, selon les im- pressions'qu'ils ressentent : une frayeur les pousse toujours à re- lever la queue et en écarter les plumes beaucoup plus qu'à l'état normal, tandis que la pluie, qui les incite à serrer tout leur plu- mage, les oblige à baisser l'ap- pendice caudal en en resserrant les plumes autant qu'il leur est possible. Mais ce qui doit être évité com- me constituant un délaut capital, c'est une queue portée franche- ment et constamment à droite ou a gauche. Cette tenue anormale correspond presque toujours -a une mauvaise conformation dii sujet qui se montre sous cet état. Jl est généralement bossu et son corps tend, dans ce cas, à se por- ter beaucoup plus d'un côté que de l'autre. Les volailles ainsi dé- formées ne sont pas malades et peuvent môme pondre normale- ment, mais elles sont très dis- gracieuses et il est préférable de ne pas les conserver pour la re- production.. Lorsqu'ur^e queue de travers est constatée, chez une volaille normalement constituée, elle in- dique toujours une faiblesse de l'organisme qui la bannit de toute sélection. Chez les, races de poules taille moyenne, comme les mé- diterranéennes et leurs dérivées par croisements entire elles, la crête est généralement très déve- loppée et précoce à prendre de l'ampleur. Les oreillons peuvent être d'un blanc pur, franche- ment rouges ou blancs, sablés di* rouge. C'est ainsi que la Bresse uoire, la Caussade, la Minorque, l'Andalouse ont l'oreillon d'un blanc très pur ; la Gasconne l'a complètement rouge. Il est cer- tain que le croisement de la race gasconne avec une race à oreil- lon blanc produira des sujets à oreillon sablé, soit sablé rouge sur fond blanc, soit sablé blanc sur fond rouge. Disons, en terminant que, si l'oreillon d'un blanc pur est d'un très bel effet chez une volaille à plumage entièrement noir com- me la Minorque et la Bresse noi- re, l'oreillon rouge est un indice indéniable de rusticité. C'est ce (jui fait que, dans la pratiqi ent l'i à l'autre détriment du coup d'oeil qui, dans ce cas, n'est que secondaire. Voici des tomates !... Entre Orange et Avignon est situé le petit village de Courthc- Kon, bien près de devenir célè- bre'à cause d'un plant de toma- tes qui est un véritable phéno- Ce plant s'élève à 80 centimè- tres du sol, et sa circonférence atteint 2 m. 60, Il produira au moins 800 tomates... Voici une récoite qui promet de fameux coulis ! DANS LA RÉGION GRASSE Association des Mvlilés el Ill- formes. Dans quelques jours, l'Association des Mutilés et Ré- formés atteindra sa onzième an- née d'existence. Elle a été fondée le 21 octobre 1917 par une dizaine de camarades dévoués, dont quelques-uns, hélas I sont morts. « Le Conseil d'administration a décidé de fêter ce dixième an- niversaire' de la naissance du groupement par une assemblée générale seront évoqués les dévouements de la première heu- re et qui se tiendra le dimanche 23 octubre ". A l'issue de cette réunion, les adhérents iront déposer une cou- ronne au cénotaphe de la Mairie et participeront, ensuite, à un banquet fraternel dont le prix est fixé à 35 francs. Les inscriptions sont reçues par M. Poletti, seérétaire géné- ral, jusqu'au iO octobre inclus et auprès des membres de la Commission désignée à cet effet, les camarades Bonome, Marino, Sassy -et Etossé. A.UX Pupilles de la Nation. Au cours de la dernière assem- blée générale, M. Rance, prési- dent de la Section cantonale de Grasse, a remis une lettre de fé- licitations, décernée par le minis- tre de l'Instruction Publique pour le dévouement et l'activité qu'ils ont déployés en laveur des Pupilles de la Nation, à M'"™ Alphonse Morel, Joseph Peillon et à M. P. Uuth. La Section leur a adressé ses plus sincères félicitations. M. Emmanuel llouquier, mai- l'e de Grasse, assistait à la réu- nion et à l'issue de l'examen des affaires courantes a procédé lui- même, à l'installation de la nou- velle Commission perrhanente pour les années 1927 à PJ29 qui est ainsi composée : Président, M. Rance ; vice-présidents. M"'" Veuve Bender et M. Massiéra ; secrétaire, M. Joseph Morel ; membres. M"'" Augier, directrice du Collège de jeunes filles ; M""" V e u v e Castellan, membre du C.A. de l'Association des Veuves de Guerre ; M'"^ Clar, pu- pille de la nation ; M"" Emery, directrice de l'école primaire de jeunes filles ; M"'" Veuve Gou- rian, membre de la section per- manente de l'Office Départemen- tal, à Nice ; M"" Anaïs Méro, présidente de la Société de Se- cours Mutuels « La Jeune Ascen- sion 1) (section femmes) ; M""" Alphonse Morel et Joseph Peil- lon, membres de l'Orphelinat des Armées ; M"'" Vacquier, di- rectrice de l'Ecole Jeanne-d'Arc; MM. Baron de Claviers, juge.de paix du canton de, Grasse ; Blan- chi, principal du collège ; Deré- ghaucourt, président de l'Asso- ciation des Mutilés et Réformés ; Honoré Maurel, président de TAssociation Amicale des Em- ployés de Commerce et d'Indus- irie; Joseph Merle, conseiller mu- nicipal, délégué du maire de Grasse ; Elle Monier, délégué cantonal ; Louis Monier, prési- elent de la 98' section des Médail- lés Militaires ; Pierre Morena, industriel ; docteur Reboul ; Clie Rondit, trésorier de l'As- sociation des Mutilés et Réfor- més : M. Fbith, instituteur en Chfh lioH',,/r Grasso/s. ~ Une iiuu\L'lle MicirLé bouliste vient de c.e furnu-r. Un grand nombre de fervents de la boule ont répondu à l'appel de M. Ardisson, si con- nu dans la région pour son atta- chement à ce sport. . Le Club Bouliste Grassois sera placé sous la présidence d'hon- neur de : M. Gharabot, séna- teur ; M. Ossûla, député et M, Rnuquier, maire de Grasse. Le bureau provisoire a été ain- si cinstdué : présidcnL, M. F. LauLoid ci Fraiiçuls Bessoue ; membres fondateurs ; MM. E. Gamba, Guillaume Palmasco, R. Gastaldi, V. Gaggero, M. Miro- lio, Regina, Mella, Garnero, V. Delphino, Isa'ia. Siège social : Bar du Marché, place du Marché. Toutes nos félicitations et nos voeux de prospérité au nouveau groupement. Dans la r/endarwerie. Dans la liste parue récemment des nouveaux Médaillés militaires, nous relevons avec plaisir le nom du gendarme Erié Déro'- mas, de la brigade de Grasse. MANDELQEU Distinction. — Par décision de Mrg PEvêqne de Nice, notre sympathique curé l'abbé André Peno,n vient d'être nommé curé- doyen honoraire. Nous remercions le distingué prélat de l'horineur qu'il veut bien faire à notre paroisse et nous sommes heureux d'adresser nos plus cordiales félicitations au nouveau promu. Cette distinction est la juste récompense du zèle inlassable et de la ténacité qui lui ont pei- mis de doter l'agglomération des Termes d'une chapelle de se- cours qui est une vraie oeuvre PLAN-DE-GRASSE Fête patronale de la Saint-IIé- Urne. — La fête de la Saint-Hélè- ne sera célébrée les 21 et 22 août, ^ sous les frais ombrages' des or- meaux de la place de l'Eglise, avec le concours d'un orchestre réputé et avec le programme sui- vant : Dimanche, à 9 h. 30, concpurs de boules, ouvert à tout venant, avec 230 francs de prix, plus les mises qui sont fixées à 10 francs par triplette. A 14 h, 30, réunion du Comité: distribution de cocardes ; à 15 heures, ouverture du bal ; à 16 heures, réception des autorités et des représentants de la presse; à 21 heures, reprise du .bal ; à 23 heures, concours de danses. Lundi, continuation du con- .cours de boules ; à 14 heures, concours de chant avec 150 francs de prix ; h 15 heures, bal ; à 15 h. 30, concours de quadrette, doté de jolis prix ; à 21 heures, bal ; à 23 heures, concours de danses. Le Comité informe les dan- seurs qu'une tenue correcte sera exigée. Nul doute que cette fête, qui est une des plus importantes, ob- tienne un grand succès. GOURDON Fètc -patronale de la Saint- Vincent. —- Cette belle fête tradi- tionnelle qui, chaque année, ne manque pas d'attirer de nom- breux curieux, sera célébrée les 21 et 22 août- L'actif Comité organisateur a élaboré un magnifique program- me alternent cérémonies re- ligieuses et fêtes populaires. En voici les détails : Dimanche matin, distribution de cocardes et bouquets-souve- nirs ; à 10 heures, grand'messe en musique ; à 11 heures, ver- mouth d'honneur ; à 15 heures, reprise du bal, agrémenté de di- \ers concours de danses, dotés de superbes prix-surprises. A 20 h. 30, bal,' qui se terminera à minuit par Lme- s a r a b a n d e dans les prés entourant le village. Lundi, procession, grand'mes- se en l'historique chapelle de Saint-Vincent, avec le concours d'un réputé orchestre. Retour à Gourdon. Remise d'une palme au Monument des Morts. Allo- cution de M. l'abbé Cavalier, le vénérable et sympathique curé de la paroisse. L'après-midi, concours de bou- les, courses, jeux divers ; bal avec concours de mazurka, ré- servé aux danseurs âgés de 50 ans au minimum. Le soir, conti- nuation du bal. VALBONNE // faul ri'pTvrriA'T h; braconnage. La brigade de gendarmerie du Bar, sous l'habile direction de son chef, le maréchal des logis Duny, a surpris au cours d'une de ses tournées dans la région de Valbonne, un braconnier nom- m_é Clément Tecchio. Ce dernier se trouvait en pleine action de chasse à l'aide d'engins prohi- bés. Il convient de féliciter les gen- darmes du Bar. Qu'ils conti- nuent à réprimer le braconnage ils seront approuvés par tous les vrais chasseurs. Avant l'ouverture de la chasse, dès exemples seraient salutaires et il est à souhaiter, que ces exemples soient faits. Piappelons, à cette occasion, que la Société des chasseurs de Vallauris-Antibes-Cannes alloue- ra des primes, à titi'e d'encoura- gement, à tous les agents asser- mentés qui constateront des dé- lits de chasse ou de pSche. Il leur suffira d'adresser \\n% copie ihi procès-verbal au président de la Société. MOUGINS Ponr la constr^iclion du chemin des Baraques. Une délégation de la Municipalité, composée de MM, Joseph Gastaud, adjoint ; Leopold Darmus, Jean-Charles Malet et Désiré Bareste, conseil- lers municipaux', s'est rendue hier à la Préfecture pour expri- mer les doléances de la popula- tion de Mougins au sujet du re- tard apporté dans la constrution du chemin des Baraques. La délégation a été aimablement re- çue par M. Ourmei, secrétaire général des Alpes-Maritimes. . M. Ourniet a expliqué que la construction du chemin a été vo- tée par le Conseil général et qu'un crédit a été porté à cet ef- fet au budget de 192S. Ce cré- dit s'élève à 350.000 francs dont 50.000 francs à la charge de l'Etat et 300.000 francs pour le département. Ce crédit aurait été voté phi5 tôt si la catastrophe de Roque- billière, nécessitant des secours immédiats, n'était venue 'bouh- verser l'établissement du bud- get de cette année. La délégation a profité de sa visite pour exposer à M. Ourmet le préjudice qne cause à la ré- gion l'arrêt du fonctionnement, depuis environ un an, des tram- ways de Cannes à Grasse. ANTIBES A la Maine. par arrêté du Maire en date du 1? aoui, M. Bourreau, conseiller municipal, est spécialement cuargé des ser- vices de l'eau, de l'eiectncitô et du gaz. Limportance que prennent de ces municipaux, rendent les ai- .ribULj ues, c est pourquoi notre pre- mier magisLrat a très judicieuse- ment cnargé un de ses coaegues de l'assemolée communale des questions ci-dessus el qui sont ae première nécessité pour notre ville. La vente de la Villa Eitenrùc. Dernièrement a eu lieu devant le tribunal civil des Alpes-MariLi- mes l'adjudication de la villa Eilenroc, située au cap d'Anti- bes, qui appartenait à M-" Au- gustine-Léome-Marguerite Del- ilère, veuve en premières noces de Jacques Lebaudy, l'emin- reur du Sahara, et en secunHr. noces de Henri-Charles Sudrcau, dit Harris. La vente était fuhr pour la liquidation de la suc- cession de M. Sudreau. Une première vente eut lieu le 30 mars 1927 et la villa fut ad- jugée à M"" Eilen Thomas, épouse du commodore Louis Beaumont, demeurant à' Paris, 55, avenue du Bois-de-BouIogne, pour le prix de 10.001,000 fr. Mais le 6 avril suivant, la Socié- té foncière et horticole du Sud de la France mit la surenchè- re du sixième et c'est sur la mise à prix de 11.667.000 francs que •la villa fut n,mise en vente. '•" -i'iiii, iii'Tiiiitive a été :ste , '•I ' • •• •'• limine a été fi- ' 'l'ii' II" ||i '"\ Ii-"«' k M'' Marcel ' Caslt.'l, le. disUngué avoué de Grasse, pour le compte de M'"" Thomas, premier enchérisseur, pour le prix de 17,001.000 francs', ce qui mettra à 22 millions de francs environ, avec les frais, le prix de la villa. BIOT Fête patronale de la Saint-Ju- lien. Cette léte qui sera céié- nrée les 2ö, 29 et bO aoQt, s'an- nonce sous les meilleurs auspi- ces, grâce au dévouement du co- mité, qui ne néglige rien' pour assurer soh succès. Le réputé urcnesire du maestro Ferrari, ayant promis son concours, lera ' >.^ les délices des amateurs de dan- ses. Le grand concours de boules en bois est doté de dOO francs de prix. Le règlement en vigueur sera celui de la Fédération (i< E c l a i r e u r »). Les joueurs sont . priés d'apporter leurs boules et but ; mises, 15 francs, par tri- plette. Le Comité remercie vivement les généreux donateurs dont les noms suivent et qui, par leurs oboles, contribueront au succès de la fête : MM. Gazignaire, 50 fr. ; Aubert, Belle Jardinière, 50 fr. ; Brasserie Mauro, 50 fr. ; Roure-Bertrand, 20 fr. ; docteur Breton, 10 fr. ;. Paudel-Phillips, ' 20 fr. ; Rayfaâud, denrées, 15 fr. ; •' Anonyme, Antibes 10 fr. ; Per- ' doncini iVlarc, 50 fr. ; Viborel, I boîte chocolat ; Dames de Fran- ce, vase ; Le Grillon, 2 vases ; Escarras-Maillan, 1 kilo bon- bons ; Lajuste et Regnault, 6 kilos savon et 10 kilos lessive. COLLONGUES La Saint-Roch. La fête pa- tronale de la Saint-Roch sera cé- lébrée les 21 e t 22 août, sous la présidehce d'honneur des élus du' département et de M. Geor- ges.Chiris, conseiller général du canton. Voici le programme : -»^" Aujourd'hui dimanche : A 11 heures, sous la tente du bal : vermouth d'honneur offert aux autorités, aux membres d'hon- neur et à la presse. A 14 h . 30 : l)al avec orchestre de six musi- ciens, sous la direction de M. Compagnon. Demain lundi : à 9 heures ; concours de boules. Prix : un superbe mouton. Jeux divers. A 14 heures : bal, course, trois sauts. A 21 heures : bal terminé par un pot-pourri et une faran- dole. VALDEROURE Fête jmtronale. Notre riant "^ village s'apprête à célébrer joyeusement sa fête patronale de la Saint-Roch. En voici le' programme : Dimanche 21. — A 9 heures, aubades aux autorités, distribu- tion de cocardes-souvenirs ; à II heures, grand'messe en musi- que ; à 15 et à 21 heures, bal, agrémenté de jeux et concours et clôturé par une farandole à travers les rues du village. Lundi 22. — A 8 heures, con- cours de boules ferrées doté de superbes prix -, les joueurs sniit priés de porter leurs boules. A II heures, grand'messe en rnm- \ mémoration aux Morts de la ^ Grande - Guerre. L'après - midi, bal, jeux divers farandole, ver- mouth d'adieu.

L*Avenir DANS LA RÉGIONarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/... · Un e coQsigri rigoureus intjr-riisait l'eiilri.e aux invités qui ne criptioas roiicenuint les déguise-ments

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Page 1: L*Avenir DANS LA RÉGIONarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/... · Un e coQsigri rigoureus intjr-riisait l'eiilri.e aux invités qui ne criptioas roiicenuint les déguise-ments

Les beaux soirs de la Saison d'Été

La Grande Flibuste

à Cannes

ont-ila rùel lement vu cette chose

Ciiniuis, dans la quiète toi'-l>enr lie sa saison d 'été, pr ise il 'assaiit p a r des fl ibustiers !

1^ quels f l ibustiers !... Un a m a l g a m e effrayant de p i ra tes burbaresques , de boucaniers fa­rouches , de corsaires dévoyés qu i , encore ha le tan ts de leurs combats et Lout frémissants de ie^irs dern iers exploits , ont dé­b a r q u é , dans la nui t de mercre­di, au promonto i re de la Réser­ve, bapt isé aussiiùL par eux — sait-on par suite de quelles ré­miniscences ? — Ile de la Tortue!

Qui n ' a pas vu leur campe­ment i\ la lueur des Loirhes el des lanLernes mulLicolores, n ' a

tninii'aii.x de \ u i . ,1,- . l i t s , ar­mes pré lus lur iques , depuis le casse-tête des nègi-es de Saint-Domingue j u s q u ' a u pistolet à capsule ! Cimeterres de janis­saires , criss mala i s et sabres d 'abordage formaient des pano­plies sanglantes . Quelques pri­sonniers , cal>ré? sous les lanières cinglantes - des fouets-, débuc-q 11 aient le but in , des COIÏM' a l imrdis d 'orfèvreries ' pilliT-des esclaves orientales f r é m i -•^arilps sniis leurs (diaînes.

b("; L.',i7!ud rlief, un Thomas ' i ;A-ne] i ; l au furies t ragique d 'ui^

d 'a r

pro

blé repue la mise en place des trésors conquis , acti­vant les uns de la voix , les au­tres d ' u n - c o u p de fouet bru ta l qid faisait se cabrer les échines.

Un pirate broussai l leux, traî­n a n t sa bosse dans tous les coins, semblai t vérifier une comptabi l i té douteuse.

\J\ un Shilock obèse, aux jambes torses, es t imait en con­naisseur exper t , l 'or ient des perles et i 'éclat des d iaman t s .

Un jeune fUbustier, beau com­me un dicii païen, j ambes nues, torse nu, le poignet cerclé d 'or , les oreilles et les doigts perlés, s ' inquiétai t du sort des belles es­claves, encourageait la blonde, flattait la b rune el s 'a t ta rdai t au galbé des épaules , à la .courbe insolente des hanches .

Un fantôme, échappé du labo­ratoire du docteur Galigari , in­sinuait pa rmi les groupes sa si­lhouette macabre qui imposai t i u \ ref,ards subi tement apeuié-^

gr imaçante lête de Ahn Une Lidan

hn i , a \ e r s l i g r è \ r la horde de'-nniG-, excites Une felouque chargée de nou\rUeö captive-, abfiidait la côte dans le icösac tout argenté de lune Des b ra s muscles hissèrent lusqu au cam Pc m e n t les corpa voluptueux dont les b lancheu i s satmccs se dinnient \ 1 eelat deb foyers ra nimés

M u s une alerte b ru ta le fit ] u l lu les a ime étmcelantes Un cor s a n e lusse pré tendai t e \ i gfi me p u t imnreu tée Le LTC pi tement des arquebuses le le sonid tonnerre des bomba i des I c b l i ^ e a i une p i o m p t e retrai te dont il se consola p a r des chanta nostalgiques qui imposèrent si Irnce aux orgueil leuses cla nienrs des boucaniers

l e s escla\es mises a u \ enchè J i s fuient a lo is adjugées l u x pbi'; offîant' ' L m e s s e du t i iom |)he et du M U pét i l lant t r n u b h i t i (I iiomt le j u g e m e n t des i m a t ' u i s ijuL r i i t a m c b pièces de l i r o l l i d i i n sf di puta ien t d coup'^ ill piastres d ecus d oi et de doidilons d Lspagne a l m s qii une vierge raMssante t imi dement drapée dans un n œ u d tfe ruban ne t i o u \ a i t p rencui -ju a quinze soK '

Mais 11 galanter ie ciée 1 app{ tencc de la galant ine P o u m d c s j a m b o n s fumes foies d oie le tout a n ose de l iquides a mous ses dorées conf i rmèr rn t la sa \ou!Piisc u a l i t e d( cette tr iom |ib il I (|ni|>(c dont on ne pour

1 equn i qu

M i ) ill SOUS la bannière s m ^ l a n t c d Aroiidj le P i ra te

Ah I (]\\ elle fut belle joueuse heureuse et p iodig iensement lén^sir H fête qui nous fnf don née a \ a n t h ie r \ la Réser \p d Canncb

I a consigne est d être disn^ I Un c o n d u i t nous imposer un mut i sme rie serail M^Is In di es se aux cent bouches n 11 elle pas

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C ^ U E U R ySji

OTfîRÎ^

Une coQsigrie r igoureuse int jr-riisait l'eiilri.e aux invités qui ne

cr ipt ioas roi icenuint les déguise-ments . Malgré leur notoriété, p lus ieurs membres de la eolonie angio-aniérieaine n 'on t pu péné­t rer dans l ' an t re des Corsaires.

Deux orchestres ont joué sans reiâciie de 10 heures du soir à 5 l ie i i resdu niatiii .

Le buffet, d ' une décoration re­m a r q u a b l e de bon goût, était te­nu p a r M. Idr is , et le bar anjéri-cain p a r le célèbre Ar thu r qui semblai t jongler avec les bou­teilles de Champagne.

Il y eut une débauche de cos­tumes é tourdissant de fantaisie et d'.une somptuosi té or ientate .

Toutes les notoriétés des col., nies amér ica ine , anglaise, fru.i-çaise, espagnole el itaiieno. étaient présentes , et nous n 'avons pu recueil l ir que les quelques noms qui suivent . — lean Lé-pi-ney.

tleconnu dans l 'assistance :

.M. et iVlme Polali , Mme Van-.leiiuerg, M. et Mme 'L loyd Us-uorne, M. et Mme Charon, M. et iVlme Vidal, l\l. Duke, Mlle A. Mallet, Mme et Mlle Voisin, M. el iVlme Boisyvain, Mme Ben r ' inney, M. et Mme J . Kiche-pin , Mlle J. et iM. F . Richepin, M. et M m e Hègre, iMme t'^ures-Ler Agar, Mme Temple Rouse-

II, VI. \la.--Vl.ahon, d u o d e D u r -.11 .'.I I. . ' iccio, M. Moore, i\i.

.vil,.. Il i i ieur, M. l ias i i t^ lek, •il. Aliku Lendon, iM. Pat r ick Hennessey, 1\1M. John et Wal ter Taylor , IVI. Lamber t , Mme J.-H. Mull ins , iM. et Mme J o h n iMul-iins, Mlle Murie l Mul l ins , pr in­ce Djordsié, colouel Attiio, M. lt.. Achille, M. et Mme Schwob de Lure , M. Kbislia Walker , M.

B e i ' M • , . . .. . • . M i l i ­

te .!•• r . • . ••.. . M 1, . . -

iVlme VN'eler, Mme Dele.;lusei M. Wi l l i am Durton, iVL.de Can­ne, MM. Kelly et Cambet , M. Le-gendre , Mme Roosevelt, M. et Mme Jean-Gabriel Domergue, M. et iVIme Guérin , M. i\ 'amur, M. Boucard, M. iMax Dearly, M. M. Yvain, iM. Le Gallo, M. Aurello Azpiazu, M m e Braconnier , Mme i^égina Garnier, M. Picabia, M. et iVlme Boucard, Mme Sagot, Mlle Claude Harold, M. et Mme Favre , Mlle Irène Jouas , Mme Frère , M. Gotrner, sénateur et Mme Gharabot, M. Saavedra , princesse Ghika, Lady Rllodes, Lady Orr-Lewis , Sir Coleridge et Lady Renna rd , Dr et Mme Brès, M. et M m e Schley, Sir Ch et La­dy Wende , M. et Mme Cochran, M. et iMme Seaneau, comte et i omtesse de D i e u x B ie / é M niistmoff pr inr i=se Pi^ual i i l il Aragon M I a m M et Mme R. mei M Bow I Mme Gordon M St j les M L dr Saint Gem s M Handre \ M F "iznofca M I de Vlui ,e las Mme Kita Kau .,hel comtesse rie J a Rocbefou l au ld Mlle P ic i i e l t e Madd Mme U u l l m a n n U P Nancio m î\Ii^s 1 mer \ i\l lean P i l u

,ist M et iHmr Pies ton M J Pc impick Mme Cdna tol lman Mme Giogan M ^ \ a l n e I U Hoviaid \ ' \ ücoek colonel F u r •niwiei M Batt i Dieik M el Mme S i m o n M Vidal gi m d duc et g rande duchesse Poi is Lomtc ( t comtes-,e Be ina rd de t^inutaies l o m t e et (omtesse Rf ne de Poni ta lès Mlle Pud Mllr Dewev AI et IMme Joe Childs Mme G a n M Foster M Heu n I l a i d n g M s i l i en MM vïott e i p i t ame et Mme Goidon I I d d c \ M rt M U R Benson R O

e M I 1 Mim Ffllon F lk ins M i t M m t Lr^Mshdn Mlle Audre^ Mlle F v e l j n Mlle Ye i j l \ n s o n Mmr Morton Mme Van ï lenke k m M G I i m b c i l H Morh mer Smgei Su Hugo de Bifhr

Mme Shelilom g rand duc D I n Mlle F m e i y p r i n t e P i "n i Irlli colonel et Mme Egeit im M . t Mme r i e b n g h u \ s e n VWi Noyel r u e rie l u i i i . s Mme Ni role Croiilt M de Moi lert M Georges Feffroy Mm£ Roux M H e m i l e g r n s M Pru l J i g i o s M Smgei capitaine r t Mlle lied l in M Mme et Mlle Guinness M Mitt ipdge Mme Condon Mmr C t l m a n Mlle D a n e s et M I m n s M et Mme Paul HCU7L M M i x Renaud Mme Cnimf M et Mm. \ i.lil n i in .bns Mil W h i t e i h i u . h \l \ i h i M

Tidil M Mil cade \1

\» mine ni milled m fiildl d n s ' :

d by t Fhrenlne the skin

COMMERÇANTS, INDUSTRIELS

PRODUCTEURS FAITES DE LA

P U B L I C I T E

dans LE LITTORAL

L*Avenir du Sucre indo - chinois

Depuis 1900, la produc t ion su-crière des colonies françaises a baissé de iû %, tandis que celle de Cuba et des Indes Anglaises quadrup la i t , que celle des Phi ­l ippines tr iplait , que celle de Ja­va doublai t . Le Japon , qu i , en i JOO, produisa i t beaucoup moins dû sucre que l ' Indochine, en produi t au jou rd 'hu i avec Por-mose, 10 fois p lus que notre

Le «• Miracle français en Asie » ne s'est pas opéré sur le sucre.

L ' Indochine s'est contentée de

nlir le niiiiiidre progrès technî-I ii i' i'M.nit à 2 tonnes par

i i ' . i i - -iMidement en sucre \'\i\\tr i|in i'.-;!, de 10 tonnes à Ja­va et de i: aux Iles Havaï .

La g rande guer re , qui fit tom­ber de 750.000 à 150.000 tonnes la product ion française du sucre de bettei-ave, aura i t dû provo­quer un magnif ique essor de no­tre produc t ion coloniale. 11 n ' en fut r ien. Après avoir, au début des hostilités, légèrement dépas­sé son cti ihre de 1913, 92.000 tonnes, l ' impor ta t ion du sucre colonial se mit,, au contraire à baisser cont inuel lement , tom­bant de 105.000 tonnes en 1914 à 102.000 en 1915, 95.000 en 1916, dS.OOO en 1917, 36.000 en 1918, pendant que les importa t ions de sucre é t ranger augmenta ien t , au g rand dé t r iment de notre mon­naie nationale, j u s q u ' à a;tteindre 4Ö0.000 tonnes en 1917.

Depuis la fin de la guer re , la product ion indochinoise a légè­rement augmenté . Le Tonk in et la Cochinchine ne suffisent pas , cependant , à leur propre con­sommat ion . La Cochinchine im­porte de 4 à. 8.000 tonnes chaque année . .Seu l l 'Annam est expor­tateur, grâce à la forte produc­tion de sa province de Quang-Ngaï.

Cependant , au dire de certains spécialistes, la product ion indo-cliinoise pour ra i t augmente r ilans des propor t ions considéra­bles et notre colonie devrai t être en Extrême-Orient une grosse e.fportaince de sucre . En 1922, la Chine impor ta i t 200.000 ton­nes et le Japon 100.000 ; actuel­lement l ' Inde Anglaise réclame à l ' impor ta t ion 500.000 tonnes, Ceylan 20.000, les Etats-Malais 10.000, le Siam iO.OOO et la Perse plus de 50.000. .

L ' Indochine est donc bien pla­cée pour écouler le sucre qu 'el le pourra i t p rodui re . Dans ces con­dit ions comment expl iquer que l'effort de colonisation qui se dé­ploie en ce momen t dans la co-lunie p^ralsse négliçei \ peu p i t s complè tement la cul ture de h canne i sucre poui se don-nei tout entier a des cul tures tel­les que celles du (.aoutchouc, du coton du the du cafc > La cul-

de 11 et ri dust i ie ' nè i e

D une enquête c n t i e p n s e à ce iijet il u ' in l tc que dans la pro-ince df Bipnhoa un ru l t iva teur

d^ iltu-le de 11 fdunö i sucre un peti t n p i t a l du lîO pias t res p a r hec-lare SL décomposant iinsi ; 30 i n s l r c s de boutu io 75 piastres d enviais 25 p n s t i e s de main-l œ u \ i e Ol il M nd sa lécoîte

sui pied au pr ix de 250 piastres , •^on benefice net des H premie­re nnn t f e r t i t done de 2 %. La 'ieennde année l e bénéfice net ^ c l c \ c i a i t i 1^0 du capital

D i n s \.m( TLitn piOMUce (Gia-dinh) poil) 1^0 p i i s t i c s de frais, la. M ntr sur ])icd donne 400 plas­ties des la p r e m i è i e année, soit I II bi m fil nei di 22n piastres ,

Il 1 122 du capital

1 2nn pias tn

1 i même enquête c t ib l i t que 1 mdus t i i c suci ie ie même la petite indiist i ie indigène donne-T l i t des bénéfices encore bien plus mt t i e s san t s

S I la product ion t d la nha-qnt donne des le-^nltats parei ls que ne de\ ra ient pas donner une uidust i ic pu i s samment organisée s ü i \ a a t les p i inc ipes de techni-qiK mi d e m i

I I M hint les effmts ten-|ii I I }oiir pai les Eu-

I I I I f 'U&i en Indo-Chi-I I l u e s u a 1ère n 'on t

p i s cti ( luronnés du succès qui j iaïaissai t logiquement certain. La pr incipale cii ise de ces efhees fut tout s implement l'i­nondat ion dans p lus ieurs cas, (|ni p f id i t des leroltos entières.

I t (

lin f i s piUt-ris réalisés p a r les In l lauih is i I i \ a unt été lents, icirrr qn lU étaient les premiers L t t ud i e r la qurs t ion d une façon . l a i m e n t scunî i f iqne Les Etats-ITius et la Gîande Bié lague ont inofile de I r x p e i i e n e c penible-iiii ni i rq iu ( p i ) los I fa lUndais t II ndu 0 isirierablement la

ultu d II dans lolnnies d HIS un laps de temps l e l a tnemt ni t ies coui t

Nous pnu^ons faire de m ê m e RU Cuchmchine. Ln a t tendant rpie soit découverte, avec l 'a ide d 'un établ issement scientifique :-réé par !e Gouvernement et iiualogue à ceux de Bui tenzorg

ou d 'Honolulu , il faut la collaboration des i laquelle n 'es t pas h elle est convenablement guidéi en ce qui concerne la protection du ter ra in contre l ' inondat ion et les ennemis de la canne à sucre, la prépara t ion du sol, le choix des engrais , l 'emploi des boutu­res sélectionnées, e t c . . Certes, il serait i m p r u d e n t de compter ex­clusivement, ou presque , ainsi que l 'avaient fait jusqu ' ic i cer­tains établ issements européens, sur le concours des indigènes . Mais, si l 'usine moderne euro­péenne possède, en p ropre , en­viron le tiers ou la moit ié des quant i tés de cannes nécessaires pour marche r à plein rendemeht , elle échappe à toute sujétion vis-à-vis de l 'Annamite et petit ob­tenir de lui un p r ix raisonnable pour sa récolte.

m judicieux des poukites

pour la ponte •

Le choix judic ieux des poulet­tes destinées à peupler une busse-cour de pondeuses , soifc pour la ponte coux'a^ile soit pour la pro­duct ion d'ceiifs h. couver, p e u t s'effectuer dès à présent . On peut m ê m e l 'avoir déjà fait par­mi les jeunes volailles qui sont nées des premières couvées de l 'année, c'est-à-dire en m a r s et avr i l . Ces poulet tes , âgées ac­tuel lement de trois à qua t re mois* décèlent déjà, pa r leur a l lure , ce qu 'e l les seront à l 'âge adul te . Qu' i l s 'agisse de races légères ou de volailles demi- lourdes , on de­vra toujours choisir les p lus aler­tes, les plus éveillées, ayant un p lumage serré , bien collé au corps, des ailes très appl iquées contre les flancs e t . a y a n t ten­dance à se rejoindre, p a r leur ex­trémité , au-dessous de la queue . Cette dernière doit être bien por­tée, ce qui veut dire qu 'el le doit se main ten i r p resque droite, mais p lu tô t inclinée vers l ' a r r ière ; ime q u e u e t r o p penchée en avant const i tuant le défaut qu'on- est convenu d 'appe le r « queue d'é­cureui l ».

A cet àge-là, les poulettes bien faites por tent la queue plutôt fermée ou en bâton ; d 'au t res la t iennent légèrement ouverte, m o n t r a n t p lus ou moins séparées les p lumes dont elle est formée. Ces deux at t i tudes sont bonnes et peuvent être modifiées par les oiseaux eux-mêmes, selon les im­pres s ions ' qu ' i l s ressentent : une frayeur les pousse toujours à re­lever la queue et en écarter les p lumes beaucoup p lus qu ' à l 'état normal , tandis que la pluie , qui les incite à serrer tout leur plu­mage , les oblige à baisser l ' ap­pendice caudal en en resserrant les p lumes au tan t qu ' i l leur est possible.

Mais ce qui doit être évité com­me const i tuant un dé lau t capital , c'est une queue portée franche­men t et cons tamment à droi te ou a gauche . Cette tenue anormale correspond presque toujours -a une mauvaise conformation dii sujet qui se mont re sous cet état. Jl est généra lement bossu et son corps tend , dans ce cas, à se por­ter beaucoup p lus d ' un côté que de l ' au t re . Les volailles ainsi dé­formées ne sont pas malades et peuvent môme pondre normale­ment , mais elles sont très dis­gracieuses et il est préférable de ne pas les conserver pour la re­production. .

Lorsqu'ur^e queue de t ravers est constatée, chez une volaille normalement constituée, elle in­dique toujours une faiblesse de l 'organisme qui la bann i t de toute sélection.

Chez les, races de poules dé taille moyenne, comme les mé­di ter ranéennes et leurs dérivées p a r croisements entire elles, la crête est généra lement très déve­loppée et précoce à p rendre de l ' ampleur . Les oreillons peuvent être d ' u n blanc pu r , franche­men t rouges ou blancs, sablés di* rouge. C'est ainsi que la Bresse uoire, la Caussade, la Minorque, l 'Andalouse ont l 'oreillon d 'un blanc très pu r ; la Gasconne l 'a complètement rouge. Il est cer­tain que le croisement de la race gasconne avec une race à oreil-lon b lanc p r o d u i r a des sujets à oreillon sablé, soit sablé rouge sur fond blanc, soit sablé b lanc sur fond rouge.

Disons, en te rminan t que, si l 'oreillon d 'un blanc pu r est d ' un t rès bel effet chez une volaille à p lumage en t iè rement noir com­me la Minorque et la Bresse noi­re, l 'oreil lon rouge est un indice indéniable de rust ici té . C'est ce (jui fait que, dans la pratiqi

ent l'i à l ' au t re dé t r iment du coup d'œil qui , dans ce cas, n 'es t que secondaire .

Voici des tomates !...

Entre Orange et Avignon est situé le petit village de Courthc-Kon, bien près de devenir célè-b r e ' à cause d ' un p lan t de toma­tes qui est un véri table phéno-

Ce p lan t s'élève à 80 centimè­tres du sol, et sa circonférence at teint 2 m . 60, Il p rodu i ra au moins 800 tomates . . . Voici u n e récoite qui promet de fameux coulis !

DANS LA RÉGION GRASSE

Association des Mvlilés el Ill-formes. — Dans quelques jours , l 'Association des Mutilés et Ré­formés a t te indra sa onzième an­née d'existence. Elle a été fondée le 21 octobre 1917 p a r une dizaine de camarades dévoués, dont quelques-uns, hélas I sont mor ts .

« Le Conseil d ' adminis t ra t ion a décidé de fêter ce dixième an­niversa i re ' de la naissance du groupement par une assemblée générale où seront évoqués les dévouements de la première heu­re et qui se t iendra le d imanche 23 octubre ".

A l ' issue de cette réunion, les adhéren ts iront déposer une cou­ronne au cénotaphe de la Mairie et par t ic iperont , ensuite, à un banque t fraternel dont le pr ix est fixé à 35 francs.

Les inscript ions sont reçues par M. Polett i , seérétaire géné­ral , j u s q u ' a u iO octobre inclus et auprès des membres de la Commission désignée à cet effet, les camarades Bonome, Marino, Sassy -et Etossé.

A.UX Pupilles de la Nation. — Au cours de la dernière assem­

blée générale, M. Rance, prési­dent de la Section cantonale de Grasse, a remis une lettre de fé­licitations, décernée p a r le min i s ­tre de l ' Instruct ion Pub l ique pour le dévouement et l 'activité qu ' i l s ont déployés en laveur des Pupi l les de la Nation, à M'"™ Alphonse Morel, Joseph Peil lon et à M. P . Uuth .

La Section leur a adressé ses plus sincères félicitations.

M. Emmanue l l louquier , mai -l'e de Grasse, assistait à la réu­nion et à l 'issue de l ' examen des affaires courantes a procédé lui-même, à l ' instal lat ion de la nou­velle Commission • perrhanente pour les années 1927 à PJ29 qui est ainsi composée : Prés ident , M. Rance ; vice-présidents. M"'" Veuve Bender et M. Massiéra ; secrétaire, M. Joseph Morel ; membres . M"'" Augier , directrice du Collège de jeunes filles ; M""" Veuve Castellan, m e m b r e du C.A. de l 'Association des Veuves de Guerre ; M'" Clar, pu­pille de la nat ion ; M"" Emery , directrice de l'école p r imai re de jeunes filles ; M"'" Veuve Gou-rian, m e m b r e de la section per­manente de l'Office Dépar temen­tal, à Nice ; M"" Anaïs Méro, présidente de la Société de Se­cours Mutuels « La Jeune Ascen­sion 1) (section femmes) ; M""" Alphonse Morel et Joseph Peil­lon, membres de l 'Orphel inat des Armées ; M"'" Vacquier, di­rectrice de l 'Ecole Jeanne-d 'Arc; MM. Baron de Claviers, juge .de paix du canton de, Grasse ; Blan­chi, pr inc ipa l du collège ; Deré-ghaucour t , prés ident de l 'Asso­ciation des Mutilés et Réformés ; Honoré Maurel , prés ident de TAssociation Amicale des Em­ployés de Commerce et d ' Indus-irie; Joseph Merle, conseiller mu­nicipal, délégué du maire de Grasse ; Elle Monier, délégué cantonal ; Louis Monier, prési-elent de la 98' section des Médail­lés Mil i ta i res ; P ier re Morena, industriel ; docteur Reboul ; Clie Rondit , trésorier de l 'As­sociation des Mutilés et Réfor­més : M. Fbith, ins t i tuteur en

Chfh lioH',,/r Grasso/s. ~ Une iiuu\L'lle MicirLé bouliste v ient de c.e furnu-r. Un g rand nombre de fervents de la boule ont répondu à l 'appel de M. Ardisson, si con­nu dans la région pour son atta­chement à ce sport. . Le Club Bouliste Grassois sera placé sous la présidence d'hon­neur de : M. Gharabot, séna­teur ; M. Ossûla, député et M, Rnuquier , mai re de Grasse. •

Le bureau provisoire a été ain­si c i n s t d u é : présidcnL, M. F.

LauLoid ci Fraiiçuls Bessoue ; membres fondateurs ; MM. E. Gamba, Guil laume Palmasco, R. Gastaldi, V. Gaggero, M. Miro-lio, Regina, Mella, Garnero, V. Delphino, Isa'ia.

Siège social : Bar du Marché, place du Marché .

Toutes nos félicitations et nos vœux de prospéri té au nouveau groupement .

Dans la r/endarwerie. — Dans la liste parue récemment des nouveaux Médaillés mil i taires , nous relevons avec plaisir le nom du gendarme Erié Déro'-mas, de la br igade de Grasse.

MANDELQEU Distinction. — Pa r décision de

Mrg PEvêqne de Nice, notre sympath ique curé l 'abbé André Peno,n vient d 'être nommé curé-doyen honora i re .

Nous remercions le dist ingué prélat de l 'horineur qu ' i l veut bien faire à notre paroisse et nous sommes h e u r e u x d 'adresser nos plus cordiales félicitations au nouveau p romu.

Cette distinction est la juste récompense du zèle inlassable et de la ténacité qui lui ont pei-mis de doter l 'agglomérat ion des Termes d 'une chapelle de se­cours qui est une vraie œuvre

PLAN-DE-GRASSE Fête patronale de la Saint-IIé-

Urne. — La fête de la Saint-Hélè­ne sera célébrée les 21 et 22 août,

^ sous les frais ombrages ' des or­meaux de la place de l 'Eglise, avec le concours d ' u n orchestre réputé et avec le p r o g r a m m e sui­vant :

Dimanche, à 9 h . 30, concpurs de boules, ouvert à tout venant , avec 230 francs de pr ix , p lus les mises qui sont fixées à 10 francs par t r iplet te .

A 14 h, 30, réunion du Comité: distr ibution de cocardes ; à 15 heures , ouver ture du bal ; à 16 heures , réception des autori tés et des représentants de la presse; à 21 heures, reprise du .bal ; à 23 heures, concours de danses.

Lundi , cont inuat ion du con-.cours de boules ; à 14 heures , concours de chant avec 150 francs de pr ix ; h 15 heures, bal ; à 15 h . 30, concours de quadre t te , doté de jolis p r ix ; à 21 heures , bal ; à 23 heures , concours de danses.

Le Comité informe les dan­seurs qu 'une tenue correcte sera exigée.

Nul doute que cette fête, qui est une des p lus importantes , ob­t ienne u n g r a n d succès.

GOURDON Fètc -patronale de la Saint-

Vincent. —- Cette belle fête tradi­tionnelle qui, chaque année, ne manque pas d 'a t t i rer de nom­breux curieux, sera célébrée les 21 et 22 août-

L'actif Comité organisateur a élaboré un magnifique p rogram­me où al ternent cérémonies re­ligieuses et fêtes popula i res .

En voici les détails : Dimanche mat in , dis tr ibution

de cocardes et bouquets-souve­nirs ; à 10 heures , g rand 'messe en mus ique ; à 11 heures , ver­mou th d 'honneur ; à 15 heures , reprise du bal, agrémenté de di-\ e r s concours de danses, dotés de superbes pr ix-surpr ises . A 20 h . 30, bal, ' qui se te rminera à minu i t pa r Lme- sa rabande dans les prés en tourant le village.

Lundi , procession, g rand 'mes ­se en l 'historique chapelle de Saint-Vincent, avec le concours d ' u n répu té orchestre . Retour à Gourdon. Remise d 'une pa lme au Monument des Morts . Allo­cution de M. l ' abbé Cavalier, le vénérable et sympath ique curé de la paroisse.

L 'après-midi , concours de bou­les, courses, j eux divers ; bal avec concours de mazurka , ré­servé aux danseurs âgés de 50 ans au m i n i m u m . Le soir, conti­nuat ion du bal .

VALBONNE / / faul ri'pTvrriA'T h; braconnage.

— La br igade de gendarmer ie du Bar, sous l 'habi le direction de son chef, le maréchal des logis Duny, a surpr i s au cours d 'une de ses tournées dans la région de Valbonne, un braconnier nom-m_é Clément Tecchio. Ce dernier se trouvait en pleine action de chasse à l 'aide d 'engins prohi­bés.

Il convient de féliciter les gen­darmes du Bar . Qu'ils conti­nuent à répr imer le braconnage ils seront approuvés par tous les vrais chasseurs.

Avant l 'ouverture de la chasse, dès exemples seraient salutaires et il est à souhaiter, que ces exemples soient faits.

Piappelons, à cette occasion, que la Société des chasseurs de Vallauris-Antibes-Cannes alloue­ra des pr imes, à titi'e d 'encoura­gement, à tous les agents asser­mentés qui constateront des dé­lits de chasse ou de pSche. Il leur suffira d 'adresser \\n% copie ihi procès-verbal au prés ident de la Société.

MOUGINS Ponr la constr^iclion du chemin

des Baraques. — Une délégation de la Municipali té, composée de MM, Joseph Gastaud, adjoint ; Leopold Darmus , Jean-Charles Malet et Désiré Bareste, conseil­lers municipaux' , s'est rendue hier à la Préfecture pour expri­mer les doléances de la popula­tion de Mougins au sujet du re­tard apporté dans la constrution du chemin des Baraques . La délégation a été a imablement re­çue par M. Ourmei , secrétaire général des Alpes-Marit imes.

. M. Ourniet a expliqué que la construction du chemin a été vo­tée par le Conseil général et q u ' u n crédit a été porté à cet ef­fet au budget de 192S. Ce cré­dit s'élève à 350.000 francs dont 50.000 francs à la charge de l 'Etat et 300.000 francs pour le dépar tement .

Ce crédit aurai t été voté phi5 tôt si la catastrophe de Roque-billière, nécessitant des secours immédiats , n 'étai t venue 'bouh-verser l 'établissement du bud­get de cette année.

La délégation a profité de sa visite pour exposer à M. Ourmet le préjudice qne cause à la ré­gion l 'a r rê t du fonctionnement, depuis environ u n an, des t ram­ways de Cannes à Grasse.

ANTIBES A la Maine. — p a r ar rê té du

Maire en date du 1? aoui , M. Bourreau, conseiller munic ipa l , est spécialement cuargé des ser­vices de l 'eau, de l 'e iectncitô et du gaz.

L i m p o r t a n c e que p rennen t de

ces mun ic ipaux , r enden t les ai-.ribULj ues, c est pourquoi notre pre­mier magisLrat a très judicieuse­men t cnargé un de ses coaegues de l 'assemolée communa le des questions ci-dessus el qui sont ae première nécessité pour notre ville.

La vente de la Villa Eitenrùc. — Dernièrement a eu lieu devant le t r i buna l civil des Alpes-MariLi-mes l 'adjudicat ion de la villa Eilenroc, située au cap d'Anti-bes, qui appar tena i t à M-" Au-gust ine-Léome-Margueri te Del-ilère, veuve en premières noces de Jacques Lebaudy, l ' emin-reur du Sahara , et en secunHr. noces de Henri-Charles Sudrcau , dit Har r i s . La vente était fuhr pour la l iquidat ion de la suc­cession de M. Sudreau .

Une première vente eut lieu le 30 mars 1927 et la villa fut ad­jugée à M"" Eilen Thomas , épouse du commodore Louis Beaumont, demeuran t à' Par is , 55, avenue du Bois-de-BouIogne, pour le pr ix de 10.001,000 fr. Mais le 6 avril suivant, la Socié­té foncière et horticole du Sud de la France mi t la surenchè­re du sixième et c'est su r la mise à pr ix de 11.667.000 francs que •la villa fut n,mise en vente.

'•" -i ' i i i i , iii'Tiiiitive a été

:ste , '•I ' • •• • •'• limine a été fi- ' 'l'ii' II" ||i '"\ Ii-"«' k M'' Marcel ' Caslt.'l, le. disUngué avoué de Grasse, pour le compte de M'"" Thomas , premier enchérisseur, pour le pr ix de 17,001.000 francs', ce qui met t ra à 22 mill ions de francs environ, avec les frais, le pr ix de la villa.

BIOT Fête patronale de la Saint-Ju­

lien. — Cette léte qui sera céié-nrée les 2ö, 29 et bO aoQt, s'an­nonce sous les meil leurs auspi­ces, grâce au dévouement du co­mité , qui ne néglige r i en ' pour assurer soh succès. Le réputé urcnesire du maestro Ferrar i , ayant promis son concours, lera ' >. les délices des amateurs de dan­ses.

Le grand concours de boules en bois est doté de dOO francs de pr ix . Le règlement en vigueur sera celui de la Fédérat ion (i< Eclaireur »). Les joueurs sont . priés d ' appor te r leurs boules et bu t ; mises, 15 francs, pa r tri­plet te.

— Le Comité remercie vivement les généreux donateurs dont les noms suivent et qui , p a r leurs oboles, contr ibueront au succès de la fête : MM. Gazignaire, 50 fr. ; Aubert , Belle Jardinière , 50 fr. ; Brasserie Mauro , 50 fr. ; Roure-Ber t rand, 20 fr. ; docteur Breton, 10 fr. ;. Paudel -Phi l l ips , ' 20 fr. ; Rayfaâud, denrées, 15 fr. ; •' Anonyme, Antibes 10 fr. ; Per- ' doncini iVlarc, 50 fr. ; Viborel,

I boîte chocolat ; Dames de Fran­ce, vase ; Le Grillon, 2 vases ; Escarras-Maillan, 1 kilo bon­bons ; Lajuste et Regnaul t , 6 kilos savon et 10 kilos lessive.

COLLONGUES La Saint-Roch. — La fête pa­

tronale de la Saint-Roch sera cé­lébrée les 21 e t 22 août, sous la présidehce d ' honneu r des élus du' dépar tement et de M. Geor­ges.Chir is , conseiller général du canton.

Voici le p r o g r a m m e : -»^"

Aujourd 'hu i d imanche : A 11 heures , sous la tente du bal : vermouth d 'honneur offert aux autorités, aux membres d 'hon­neur et à la presse. A 14 h . 30 : l)al avec orchestre de six musi­ciens, sous la direction de M. Compagnon.

Demain lundi : à 9 heures ; concours de boules. P r i x : un superbe mouton . Jeux divers. A 14 heures : bal , course, trois sauts . A 21 heures : bal terminé par un pot-pourri et une faran­dole.

VALDEROURE Fête jmtronale. — Notre r i an t "^

village s 'apprête à célébrer joyeusement sa fête pat ronale de la Saint-Roch. En voici l e ' p r o g r a m m e :

Dimanche 21 . — A 9 heures , aubades aux autori tés , dis tr ibu­tion de cocardes-souvenirs ; à II heures , g rand 'messe en musi­que ; à 15 et à 21 heures , bal , agrémenté de jeux et concours et clôturé par une farandole à travers les rues du village.

Lundi 22. — A 8 heures , con­cours de boules ferrées doté de superbes p r ix -, les joueurs sniit priés de porter leurs boules. A II heures , g rand 'messe en rnm- \ mémorat ion aux Morts de la ^ Grande - Guerre. L 'après - midi , bal , jeux divers farandole, ver­mouth d 'adieu .