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•moins par l'opposition d'une plaque comme- raorative au lieu oiï il bivouaqua. Ce voeu paraît très légitime et nous de- mandons préalablement que la rue Bivouac, -qui porte ce nom en souvenir du passage de l'Empereur, reprenne son nom primitif de nie du Bivouac ou mieux encore, s'appelle rue du Bivouac Napoléon. 1'***~3 "*i ' ^ De cette façon, les étrangers qui traversent cette artère ne seront plus étonnés de voir figurer ce nom bizarre et pour eux inexpli- cable de Bivouac sur la plaque dénominatrice •de cette rue. Sou des Ecoles Laïques. Adjudication des fournitures de chaussu- res, à. faire du i er janvier 1913 au i er jan- vier 1914. Cette adjudication aura lieu le Jeudi 12 Décembre 1912, à 3 heures de l'après-midi, dans une des salles du Bureau de Bienfai- sance, en présence du Bureau de la Société. Souliers. — Type garçon, mise à prix, 7 fr. 50 ; type fillette, mise à prix, 6 fr. 50. Goloches. — Type paçon, mise à prix, 3 fr. 50 ; type fillette, mise à prix, 3 fr, Evaluation de la totalité à fournir du i nr janvier 1913 au i tT janvier 1914 : 2.500 fr. L'emploi du carton et du cuir factice est 1 rigoureusement interdit. L'adjudication aura lieu sur soumissions individuelles et au ra- bais sur les mises à prix indiquées ci-dessus. Ne seront admis à soumissionner que les fabricants et marchands de chaussures éta- blis et patentés à Cannes. Les soumissions, dressées sur papier tim- bré de o fr. 60 seront déposées au moment <lc l'adjudication et sous enveloppe cachetée. Le cahier des charges, clauses et conditions •de la présente adjudication est déposé chez. M. Lavergne, 5, rue Grande, trésorier de la , Société, où les intéressés pourront en pren- dre connaissance. Fait à Cannes, le 25 Novembre KJI J. Le Prêsiden, R. HKIÎOUI.IN. P.-L.-M. Excursions en Automobile sur la Côte û'Azuv et aux Environs de Nice. — Nice- Menton, Nice-San-Remo, Nicc-St-Raphaël, etc. Les billets sont délivrés jusqu'au 15 Mai 1013, dans les gares de St-Raphaël, Cannes, C Antibes, Nice., Monaco, Monte-Carlo et Men- ton. Les voitures partent de l'Agence des Wa- -gons-Lits, z, avenue Masséna | (près de la place Masséna(, à Nice. Apprenez les langues vivantes à l'Ecole "Bertitz" 48 Rue d'Antibes (ne pas confon- ••dre) et vous pourrez être sûr de les appren- dre vite et bien. Vous ne perdrez ni votre ^tcrnps, ni votre argent. — Enseignement --. Rans traduction — Professeurs nationaux On peut commencer les cours d'alle- ,mand et d'Anglais chaque jour au prix de 25 fr. et 15 fr. par mois, trois leçons par .semaine. — Les meilleurs cours, les meilleurs marchés. — Prière de s'adresser pour toutes autres informations à la seule •succursale des Ecoles Berlitz à Cannes 48 Rue d'Aatibes. Se méfier des personnes et -des écoles peu scrupuleuses qui préten- dent enseigner d'après notre méthode. A la Bocca. De plusieurs côtés on nous signale l'état lamentable de la voirie, notemment sur les suivants : à hauteur du Chalet Blum, de- vant l'Octroi et près du Pont du chemin de fer. A la suite des pluies de ces jours-ci, la ;terre recouvrant les tranchées creusées pour les besoins de travaux divers, s'est affaissée -d'où formation de caniveaux néfastes pour les pneus d'automobiles, voire même les iroues'dcs charettes. Ne ; pourrait-on mettre un terme à cet état de choses ? Pour les candidats aux fonctions pubJiques. Carrière de Jeunes filles Dame ste no-dactylographe dans les bu- •reaux des ingénieurs des ponts-et-chaita- nées.,— Date officielle, 3o janvier 1 g 13. Délai d'Inscription, a5 décembre 1912. — Concours ouvert pour cent emplois. Age ÏB à 3o an*. Traitement : 1200 a 2/400 fr. Indemnités de résidence (600 fr. à Pari*). Aucun diplôme n'est exigé. Carrière de jeunes gens Rédacteur à la caisse, des des Dépôts et 'Consignations. —Date officielle : 2" quin- zaine de février i<)i3. Délai d'nscriplion : 10 janvier IQI3. Age : 22 à 3o ans. Trai- tement : Ï.5OO à 10.000 fr. \ccbs aux em- ploi» -supérieurs. Indemnités diverses. Baccalauréat exigé. Commis titulaire à la Banque de Fran- ce. — Date officielle : a3 février ior3. î)élai d'inscription : 10 janvier IOI3.Con- cours ouvert pour 80 places. Ago : 19 à :it» ans. Traitement : 2.100 à 13.000 fr. Indemnités diverses. Situation très avan- tageuse. Aucun diplôme n'est o.xi^é. Expéditionnaire à la Préfecture de, h Seine. — Date officielle : 16 février iÇ)i3. Age : 18 à 3o ans. — Traitement 2.100 à 4.800 fr. Programme: écriture, orthogra- phe, rédaction, arithmétique. Cette situa- tion comporte de nombreux avantages matériels et moraux. Aucun diplôme n'est •exigé. Contrôleur adjoint des douanes. — Da- te officielle : 26 et 27 mars.^ Délai d'ins- cription : 10 février igi3- Concours ou- vert pour 25 places. Age : 18 à a5 ans. Traitement : 2.000 a 12.000 fr. Buccaliiu- réat exigé. Commis de VAssistance publique à Pa- ris. _ Date, officiel^ : 5 février IOI3. Délai d'inscription ; 25 janvier ij)i3. Age : ai H 3O ans. Traitement : 2.100 à /(.200 fr. Accrs aux emplois supérieurs. Aucun, diplôme n'e&t exigé. Inspecteur du travail. —Date officielle, 5 mai 1913. Ago : 26 ù 35 ans. Traite- ment : 3.ooo à 8.000 fr. Indemnités di- verses. Aucun diplôme n'est exigé. Rédacteur au ministère du Travail. •Date officielle : 10 février ÏQI3. Age : 22 a 3i ans. Traitement : a.5oo à 10.000 fr. Baccalauréat exigé. Attaché d'ambassade et élève-consul.'Date officielle ; i5 avril. Délai d'inscrip- tion : 14 décembre 1912. Concours ou- vert pour to emplois. Age : a3 à 27 ans. Traitement : i.5oo a /40.000 fr, Indemni- tés selon la résidence. Licence exigée. Les lecteurs qui ont besoin de rensei- gnements au sujet d'un des emplois \n- diquéâ ci-rlessua ou d'une carrière admi- nistrative quelconque peuvent s'adresser de notre part à MM. les directeurs de VEcole du Fonctionnaire, ia8, rue de Rivoli. Joindre o fr. 10 et ne pas oublier de mentionner aa qualité de lecteur du Litto- ral. Les directeurs de l'Ecole du Fonction- naire, ont bien voulu également s'engager à adresser à tous ceux qui en feront la det mande, accompagnée d'un mandat de r fr. 5o pour lous frais, l'Annuaire Carus (livre do? candidats et candTdalea aux em- plois administratifs), édition rgia, un fort volume de 730 pages de texte compact et donnant tous les renseignements utiles BUT toutes les fonctions publiques, conditions d'admission, concour", traitement, avenir, etc. Services d'hygiène Les services du bureau municipal d'hy- giéne ont été transférés, depuis hier matin, à la maison A-uzias, au quai Saint-Pierre, où ont été transférés également, depuis sa- medi, les services du port, ponts et chaussées maritimes et direction du port. Machine n écrire d'occasion à ven- dre. S'adresser au bureau du journal. Exposition des Beaux-Arts. L'exposition de peinture de la Société des Beaux-Arts de Cannes .se déroulera du i or au 31 mars prochain. Le local affecté à cette ma- nifestation artistique n'est pas encore dési- gné. Cette exposition ne saurait, en effet, se ré- installer dans les salles que la mairie mettait à la disposition de la Société et que des transformations récentes rendent inutilisa- bles. Il est probable que l'Exposition des Beaux- Arts sera, cette année, installée au Cercle Nautique dont le Conseil d'administration a mis très aimablement la .salle du Ladie's- Club à la disposition des organisateurs. Cours de chant chez Mlle Nouveau professeur de chant et de piano, 10 place de la Peyrîère, le mardi et le vendredi à 2 heures. Aris officiel. Il est rappelé aux propriétaires et loca- taires qu'il est défendu de laisser les portes extérieures de leurs maisons ouvertes pen- dant la nuit. Ils doivent les tenir fermées, à partir de g heures du soir (arrêté municipal du G octobre 1878). Appartement à louer en villa, premier étage, proximité de la ville. S'adreiaer hurean du journal. Au Boulevard Jean-Hibert. On a commencé hier, à déblayer le bou- levard Jcan-Hibcrt des sables qu'y ont ap- jjortés les grosses vagues des dernières jour- nées de mauvais temps. Le boulevard reste barré du square Brougham à la Bocca : il serait, en effet, imprudent de permettre la circulation sur la partie comprise devant la villa du Méridien et le pont de Veyre, Le mur est complètement affouillé et le trottoir et une partie de la chaussée ont été emportés. Inexplicable vandalisme. Les exploits des bandits-fantômes empê- chent certains vandales de dormir. On pour- rait le croire, car au cours de l'avant-di-r- nière nuit, quatorze becs de gaz ont été bri- sés, sur la partie de la route de Fréjus com- promise entre La Boccaet l'Hôtel Beau-Site. Une enquête est ouverte. Souhaitons vivement qiiVlIc aboutisse et que les sinis- tres farceurs atteints de cette phobie spé- ciale des réverbères, reçoivent un châtiment exemplaire. C'est le voeu de toute la popu- lation. Caisse d'Epargne. Uans les s( r ;ini <s des i " et 2 décembre 1012 la Caisse d'Kp;ii"f, r nc de Cannes a reçu de 89 déposants, dont 7 livrets nouveaux, la som- me de 18.338 francs. Elle a payé à 130 déposants, dont 16 pour solde, la somme de 46.006 fr. 91. MM. Cognct Antoine et Robert Victor, ad- ministrateurs de service, présidaient les séan- ces. Conformément au règlement, les guichets de la Caisse d'Epargne seront fermés du 10 courant au 4 janvier 1913, pour la capitalisa- tion des intérêts. Pendant le mois de janvier, les opérations de caisse auront lieu les samedi, dimanche et lundi de chaque semaine. Dernières séances de l'année 1912, diman- che et lundi 8 et <>décembre. Accident. Hier, vers 2 heures de l'apres-midi, le nommé Sehuchny Henri, 30 ans, chasseur d'hôtel, descendait à bicyclette le boulevard Californie, lorsque voulant éviter une voi- ture il dérapa et vint se jeter contre le mur de la villa Kazbeck. Le malheureux chasseur se fit des bles- sures ;LSSCZ graves. Nous formons des voeux pour son prompt rétablissement. ETAT-CIVIL du 2 DECEMBRE 1912. Naissances. — LayetJJulicn-Honoré-Au- guste, rue de Provence. Ghibaudo Georges-Marius, boulevard Car- not. ••=* Lambert Fortuné-Pierre, boulevard de la Croise tte. Mariages. — Néant. Décès. — Alcan Norbert, veuf Robert, 80 ans, chemin Isola Bella. Dcsplas Jeanne-Eugénie, épouse Tiloy, 67 ans, rue Jean-de-Riouffe. Forneronc Albert, 7 mois, boulevard du Cannct. Itaymond Véronique, veuve Andrieu, 85 ans, rue Saint-Nicolas. André Justine-Marie, veuve André, 70 ans rue de la Rampe. Bourthoumicu, Maurice, époux Miquel, 58 ans, rue Hibert. Pompes Funèbres TZïïiïZ (i» r étage). Télêph., jour : 12.33, nuit : 12.32 Ceux qui Yécarent plusieurs Yies Quand on considère les anomalies que l'histoire nous offre à chaque page, on se de- mande vraiment si l'imagination des ro- manciers peut rivaliser avec ce que la réalité contient de fabuleux et d'imprévu. Je ne dirai rien ici des personnages décon- certants dont la légende s'est emparée et dont la vie réelle se confond désormais avec la fiction, tels que Hamlet, 'Cid Campéador, Tannhacuscr, alpapesse Jeanne, Marguerite de Bourgogne, Guillaume Tell, le D r Faust, l'Homme au Masque de fer, Gaspard Hauser, etc., etc. Je veux m'en tenir à ces individus mystérieux, et pourtant historiques, qui se sont plus abuser leurs contemporains en me- nant plusieurs existences parallèles, et dont les subterfuges n'ont été connus que plus tard. C'est ainsi que le danois Gustave Vasa vécut sous un faux nom et fut considéré comme un humble ouvrier jusqu'au jour où il jugea le moment propice pour se démas- quer et détrôner le roi Christian IL Tout le monde sait, aussi, que le tsar Pierre le Grand était connu, sous le nom de Baas-Peter, par- mi les charpentiers de navires, qui le pre- naient pour un des leurs. Mais le marquis d'Argens, l'auteur des «Lettres Juives», joua un nombre de rôles bien plus considérable. Tour à tour ambassa- deur, colonel, magistrat, aventurier en Orient, littérateur en Hollande, chambellan de Frédéric II, etc., il prit chaque fois un nom d'emprunt, de sorte qu'à la mort de son père il eut une peine infinie pour rétablir sa véritable identité. C'est sous des vêtements de femme que le chevalier d'Eon dissimulait sa qualité d'a- gent politique. Il parvint ainsi à se faire in- troduire à la cour de la tzarine Elisabeth, dont il devint môme la lectrice. Sous la Terreur, on guillotina un person- nage que l'on prit pour Léonard, coiffeur de la reine Marie Antoinette ; mais ce Léonard reparut bien vivant sous ta Restauration. La Révolution a fourni d'autre part au co- médien Labussière l'occasion de jouer un rôle assez audacieux. Se donnant pour gar- çon de bureau, il fut employé par le Comité de Salut public, et, feignant le simpliste, supprima de nombreux dossiers de condam- nés à mort. A l'époque du Consulat, Hussen, bureau- crate aux Invalides, dirigeait, sous le nom de Leroux, une bande de conspirateurs ro- yalistes et la police, qui surveillait le susdit Leroux, ne se doutait nullement qu'il ne fai- sait qu'un avec le gratte-papier Hussen. A la même époque s'ourdit le fameux com- plot de la « machine infernale n contre le Pre- mier Consul. Le vendéen Georges Cadoudal, venu à Paris pour diriger cette conspiration criminelle, s'y fit inscrire dans trois domiciles sous trois noms différents et dépista ainsi la justice durant un certain temps. Il finit néanmoins par être arrêté et exécuté (en 180.,). En 1866, surgit 1' .(affaire Tichborne», à la mort d'un personnage qui avait porté ce. nom en même temps que plusieurs autres, et dont les héritiers ne parvenaient pas à dé- montrer l'identité. Plus près de nous, une affaire analogue a occupé beaucoup les es- prits, lorsque mourut, il y a quelques années, Thomas-Charles Druce, que ses héritiers pré- tendirent n'avoir fait qu'un avec le Duc de Portland. V'Uiers de l'Isle Adam, dans ses «Contes Cruei»», avait déjà rapporté quel- ques-unes des circonstances mystérieuses de la vie de ce duc, dont seule la reine d'Angle- terre connaissait le secret. L'affaire du Panama a fait naître aussi un de ces énigmatiques personnages, Arthoo, l'associé du baron de Reynach, qui, sous vingt noms et vingt déguisements successifs, réussit à dépister la police. Il faudrait citer encore les femmes qui déroutèrent leurs contemporains en portant des vêtements d'hommes, telles que Mme de la Valette, exécutée à la place de son mari ; la duchesse de Bcrry, qui combattit en Ven- dée sous le nom de Petit-Pierre ; Mlle de Kersabiec, connue sous celui de Petit-Paul ; les demoiselles de Ferniques, filles du colo ncl, qui se battirent dans les rangs de l'ar- mée napoléonienne. Nous sommes loin, d'ailleurs, d'avoir ônuméré tous ceux qui s'attribuèrent des noms et des physiono- mies multiples. Le tsar Alexandre I«r ne dc. vint-il pas l'ermite Fédor Kozmitch ? Louis- Philippe ne se donna-t-il pas pour un pro- fesseur de mathématiques pendant l'émigra- tion ? Ne fut-il pas avéré que le Comte de Saint-Hélène n'était qu'un assassin, échappé du bagne ? Gaspard de Besse ne mcna-t-il pas une double existence de bandit et de grand seigneur ? Et il en est tant d'autres que nous oublions... FLORIAN-PARMENTIKK. SAVON ou PRINCES »u CONGO MtlUt-vow dt» imitations. V. VAIMIER. AVIS DE DËCËS Madame veuve Maurice BOURTHOU- MIEU ; Mademoiselle Marie-Thérèse BOUR- THOUMIEU ; Mademoiselle Augustine BOURTHOUMIEU ; Monsieur et Madame Louis BOUSQUET, née BOURTHOUMIEU et leur fille, de Puylaroque ; Monsieur et Madame Jean CAMBON et leurs enfants ; de Puylaroque ; Monsieur et Madame COR- NUT, et leurs enfants, de Toulouse. Ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances, de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Monsieur Maurice BOURTHOUMIEU Rédacteur au « Littoral » leur époux, père, oncle et beau-frère, décédé à Cannes, le 2 Décembre 1912, à l'âge de 58 ans. Et les prient de bien vouloir assister à sea obsèques qui auront lieu aujourd'hui, mardi, 3 décembre, à 2 heures de l'après-midi. On se réunira à la maison mortuaire, 4, rue Hibert. Il n'y a pas de lettres de faire part, le pré- sent avis en tenant lieu. AVIS DE DÉCÈS M. Paul TILLOY ; M. CHEVALLER et ses enfants ; Mademoiselle TILLOY ; Mon- sieur et Madame CAILLIERE et leurs en- fants ; Monsieur et Madame BRAVO ; Mon- sieur TILLOY et ses enfants, etc. Ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Madame TILLOY Née DESPLAS leur épouse, tante, cousine et belle-soeur. "^ Et les prient de bien vouloir assister aux obsèques qui auront lieu aujourd'hui, à 3 heures. On se réunira à la maison mortuaire, 20, rue Jean de Riouffe. REVUE FINANCIfcHB Ce 30 Novembre 1912 D'une façon générale le marché a été sa- tisfaisant en cette semaine, la situation in- ternationale, qui s'était compliqué de nou- veau en l'autre huitaine, s'étant nette- ment améliorée en celle-ci. Toutefois les af- faires sont restées fort calmes, non seule- ment en raison des circonstances qui com- mandent toujours la prudence, mais aus- si à cause de l'approche de la liquida- tion de fin de mois. Celle ci s'est effectuée d'ailleurs sans la moindre difficulté de même que la réponse des primes de la veille, ces deux opérations n'ayant présenté qn'un très petit nombre d'engagements. En raison des fermes ten- dances du marché ces jours-là, les cours de réponse et de compensation ont été fixés à un niveau relativement élevé et dans cer- tains cas, comme sur les Fonds étrangers et quelques valeurs industrielles comme le Platine et la de Beers, les acheteurs à con- ditions ou fermes ont eu du bénéfice. Parmi les titres du Comptant, les obliga- tions 5 % International Railway of Cen- tral America cotent 480. Les recettes nettes des lignes qu'exploi- te la C le se sont élevées en Octobre 191a à 497.280, en Octobre 1911 à 155,366, soit en faveur d'Octobre 1912 une augmentation de 340.414. Les recettes nettes des dix premiers mois de 1912 se sont élevées à 5.500.937. Les recettes des dix première mois de 1911 avaient atteint 1.571.953. Soit en faveur des dix premiers mois de 1912 une augmentation de 1.929.884. Ces chiffres permettent de prévoir que les recettes nettes de l'exercice 1912 dépas- seront sensiblement lemontant de 6.217.000 frs. prévu par les dirigeants de l'cntre- prise aux termes du prospectus d'émission des obligations. En admettant même en ef- fet que les recettes des deux derniers mois de 1912 ne montrent aucune progression sur les chiffres des deux derniers mois de 1911, ce qui n'est pas à prévoir, les recettes nettes de 1912 atteindraient au total 6.668.640 frs. c'est-à-dire que les prévisions du prospectus seraient népassées de 452.000 frs, environ. Les recettes nettes des dix premiers mois 1 e l'année dépassent déjà largement la som me nécessaire, non seulement pour jfairc fa- ce au services des charges financières tota- les de la O 8 , mais encore pour assurer à tout le capital-actions privilégiées, son di- vidende de 5 %, c'est-à-dire que la. Cie clô- turera son exercice social^ avec un excédent très considérable, qui pourrait lui permet- tre de rémunérer déjà, dans une certaine mesure son capital actions ordinaires. Malgré la tendance faible du marché cet- te semaine, l'action de la Société Commer- ciale du Caoutchouc s'est avancée à 202, A mesure qu'on approche de la clôture de l'exercice, qui prend fin dans quelques se- maines ce titre est plus demandé, car les ré- sultats acquis sont maintenant suffisants pour donner la certitude que ie dividende sera au moins de 15 frs. par action. Lin formateur Financier iG, rue Drouot. Pari3 Mieux que le Thé : SA FLEUR Fleur de Thé MAÏ-XÏÏ 1: Marquo et Text« déporta :: IftépÀt il C%NNE9 », Rua Liopold Buaqutt — 2' Ktage . FéilïPOTIN, r. Jean-ik-Moufle. ^ [ • « ^ l ' C l ï l l BordeUliBI, 78, r. d-Antibts. I DEGUERNEL, 13, rue dWntibu. BUTLlîTIN FINAMOIB» Ce 3o novembre 1912 Comme hier la réponse des primes, la li- quidation aujourd'hui s'effectue de façon très aisée, en raison du nombre restreint d'engagements, malgré les rachats du décou- vert constatés ces jours-ci à la suite de l'amélioration survenue dans la situation internationale. Les reports à 3% environ au Parquet et 4 ^314 en coulisse sont peu élevés l'argent restant abondant. La séance est satisfaisante dans son en- semble, encore que, selon les nouvelles ré- pandues, on passe p'ir des alternatives de lourdeur et de reprises. Les places étrangères sont plutôt lourdes Peu d'écarts de cours dans les principaux groupes. Reprise toutefois do notre 3% à 89,95 tandis que les fonds étrangers calraes gardent simplement leurs positions. II en est de même de nos grandes banques qui res- tent fermes. On sait qu'un groupe de grands établisse- ments financiers français vient d'introduire sur notre place les actions de préférence du Banco El Hogar Argentino Crédit Foncier Mutuel, Les obligations 5% et 4^010 de cette Société sont inscrites à la Cote Of- ficielle depuis longtemps déjà, Leur émission a rencontré le meilleur accueil de la part des capitalistes à la recherche d'un placement solidement gagé et d'un revenu rémunéra- teur. Avec l'action de préférence, les porte- feuilles acquièrent un élément de plus value très notable tout en ne sacrifiant rien de leur sécurité. La progression ininterrompue des prêts hypothécaires qui sont passées de 652.000 francs en 180.9-1900, à 14.800.000 en igii-1912,celle des bénéfices nets qui, : de 93.000 francs en 1899-1900 ont consta- mment augmenté jusqu'à atteindre I2.85o.ooofrs en i g n , la prudence du Con- seil d'Administration rui s'est manifestée dans la stabilité du dividende fixé depuis n ans à 11% du capital versé, la prospérité toujours croissante et le développement pa- cifique de la République Argentine font de ce titre, au prix 920 francs qui fait ressor- tir son rendement à 6,35% une valeur des plus intéressantes. Bonne tnnue aux transporta des Omni- bus à 777, du Métropolitain à 637 en clô- ture, avance au groupe de l'électricité, de la Parisienne de distribution à 667, Le Rio à 1890 et 1877 est simplement résistant, compensé 1895 contre 1900 le 15 novembre. Parmi les valeurs russes. Bakou n'a aujourd'hui aucun marché, le Naphte par contre est même à 622 la Sosnowïce gagne 20 points à 1460. En Banque où la liquidation s'effectue de même sans incidents.les tendances sont sou- tenues et les cours sont généralement ea plus values sur la veille. C'est ainsi que la de Beers clôture à 532,. que le Platine s'inscrit à 739, la Ba-lia à 410 en fin de séance, Taganrog à 811, Ton- la à 980, la Hartmann à 700. Tassements toutefois de la Maltzof à 1142 L'Informateur Financier 16, rue Drouot. Pari» n Ia célèbre voyante at , cartomancienne italba- no reçoit tous lej jours de 8 h. du matte ft 8 h. du soir. 7, rue Hoche (i« étage) CUM 8S Comptoir National 4*Eioompto *• Pull •clttl A««>r»a •• Capital tf« •*• »»i Tinta, ft, •»• ri'Aititei. K ••. CkM'M. LaMru ta Ci44 FBIMMBI 4t •••••••. " Ut4m •« Pilltt «a litre*, LMattaa l •aria ta MKB. Banqu* Populaire de O&suMS ia,rtt« t« U Gare. Téléphone : j . l | K»t»«pte Dépita a va* —Cheqnot - Litbru Ce Crédit. COUrONS - ORDRES DH BOUE» LOCATION DB COFFRSS-FORTS - GARDK DB COLIS DEPOTS DK TITRES. «4«fl CS1DIT LTOiriTAîB H, «M à-AntiUt, >aafaa. — ta«a pi. MMSft- •t*aa ••4tial a*Mi la* Mia»|Mi raatt 4 VM BOM1 A KCHSAHtJI) ta • «ai* a I ••!• ™ I fft ta 1 Mali ft II «ail latlulvaMM* I • « ia • • • ft • aai .... .. „...*. I fi REPETTO ET MOUOIN MfOAHICZElfS AU RIOU OAOKt FABRIQUE DE COURONNES ET ARTICLES FUNÉRAIRES 18, Rue de Chlteaudan, U artlr ai CO tut d« c •» p«rlei %\ en flean artlfieiollaa. — Futalilci *n tout genres. — La Mai Ma sa porte quel article. l4«a ASSURANGES,D0f,RENtË"Sdëâà20'Ji SEL VICHY-E7AT Véritable ( est le seul extrait des colébi es SOURCES dtl'ÉTAT lO"2i-le paquet,dose pour 1 LtTRE«"EAU ' Sun «11 ter Ou Phtrmt'ltn i* >EL TIOST-tTAI. Le Gérant : J. BEJOT. Société Anonyme d'Imprimerie» et Journaux du Littoral. Société au capital de a5o.ooo francs, 24, rue Hoche, Cannet.

Pompes Funèbres TZïïiïZ - archivesjournaux.ville …archivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1912/Jx5... · •moins par l'opposition d'une plaque comme-raorative au

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•moins par l'opposition d'une plaque comme-raorative au lieu oiï il bivouaqua.

Ce vœu paraît très légitime et nous de-mandons préalablement que la rue Bivouac,-qui porte ce nom en souvenir du passage del'Empereur, reprenne son nom primitif denie du Bivouac ou mieux encore, s'appellerue du Bivouac Napoléon. 1'***~3 "*i • ' ^

De cette façon, les étrangers qui traversentcette artère ne seront plus étonnés de voirfigurer ce nom bizarre et pour eux inexpli-

cable de Bivouac sur la plaque dénominatrice•de cette rue.

Sou des Ecoles Laïques.Adjudication des fournitures de chaussu-

res, à. faire du ier janvier 1913 au ier jan-vier 1914.

Cette adjudication aura lieu le Jeudi 12Décembre 1912, à 3 heures de l'après-midi,dans une des salles du Bureau de Bienfai-sance, en présence du Bureau de la Société.

Souliers. — Type garçon, mise à prix,7 fr. 50 ; type fillette, mise à prix, 6 fr. 50.

Goloches. — Type paçon, mise à prix,3 fr. 50 ; type fillette, mise à prix, 3 fr,

Evaluation de la totalité à fournir du inr

janvier 1913 au itT janvier 1914 : 2.500 fr.L'emploi du carton et du cuir factice est

1 rigoureusement interdit. L'adjudication auralieu sur soumissions individuelles et au ra-bais sur les mises à prix indiquées ci-dessus.

Ne seront admis à soumissionner que lesfabricants et marchands de chaussures éta-blis et patentés à Cannes.

Les soumissions, dressées sur papier tim-bré de o fr. 60 seront déposées au moment<lc l'adjudication et sous enveloppe cachetée.Le cahier des charges, clauses et conditions

•de la présente adjudication est déposé chez.M. Lavergne, 5, rue Grande, trésorier de la

, Société, où les intéressés pourront en pren-dre connaissance.

Fait à Cannes, le 25 Novembre KJI J.Le Prêsiden,

R. HKIÎOUI.IN.

P.-L.-M.

Excursions en Automobile sur la Côteû'Azuv et aux Environs de Nice. — Nice-Menton, Nice-San-Remo, Nicc-St-Raphaël,etc.

Les billets sont délivrés jusqu'au 15 Mai1013, dans les gares de St-Raphaël, Cannes,

C Antibes, Nice., Monaco, Monte-Carlo et Men-ton.

Les voitures partent de l'Agence des Wa--gons-Lits, z, avenue Masséna | (près de laplace Masséna(, à Nice.

Apprenez les langues vivantes à l'Ecole"Bertitz" 48 Rue d'Antibes (ne pas confon-

••dre) et vous pourrez être sûr de les appren-dre vite et bien. Vous ne perdrez ni votre^tcrnps, ni votre argent. — Enseignement

--. Rans traduction — Professeurs nationaux— On peut commencer les cours d'alle-

,mand et d'Anglais chaque jour au prix de25 fr. et 15 fr. par mois, trois leçons par

.semaine. — Les meilleurs cours, lesmeilleurs marchés. — Prière de s'adresserpour toutes autres informations à la seule•succursale des Ecoles Berlitz à Cannes 48Rue d'Aatibes. Se méfier des personnes et-des écoles peu scrupuleuses qui préten-dent enseigner d'après notre méthode.

A la Bocca.

De plusieurs côtés on nous signale l'étatlamentable de la voirie, notemment sur lessuivants : à hauteur du Chalet Blum, de-vant l'Octroi et près du Pont du chemin

• de fer.A la suite des pluies de ces jours-ci, la

;terre recouvrant les tranchées creusées pourles besoins de travaux divers, s'est affaissée-d'où formation de caniveaux néfastes pourles pneus d'automobiles, voire même lesiroues'dcs charettes.

Ne ; pourrait-on mettre un terme à cetétat de choses ?

Pour les candidats aux fonctionspubJiques.

Carrière de Jeunes filles

Dame ste no-dactylographe dans les bu-•reaux des ingénieurs des ponts-et-chaita-nées.,— Date officielle, 3o janvier 1 g 13.Délai d'Inscription, a5 décembre 1912. —Concours ouvert pour cent emplois. AgeÏB à 3o an*. Traitement : 1200 a 2/400 fr.Indemnités de résidence (600 fr. à Pari*).Aucun diplôme n'est exigé.

Carrière de jeunes gensRédacteur à la caisse, des des Dépôts et

'Consignations. —Date officielle : 2" quin-zaine de février i<)i3. Délai d'nscriplion :10 janvier IQI3 . Age : 22 à 3o ans. Trai-tement : Ï.5OO à 10.000 fr. \ccbs aux em-ploi» -supérieurs. Indemnités diverses.Baccalauréat exigé.

Commis titulaire à la Banque de Fran-ce. — Date officielle : a3 février ior3.î)élai d'inscription : 10 janvier IOI3.Con-cours ouvert pour 80 places. Ago : 19 à:it» ans. Traitement : 2.100 à 13.000 fr.Indemnités diverses. Situation très avan-tageuse. Aucun diplôme n'est o.xi é.

Expéditionnaire à la Préfecture de, hSeine. — Date officielle : 16 février iÇ)i3.Age : 18 à 3o ans. — Traitement 2.100 à4.800 fr. Programme: écriture, orthogra-phe, rédaction, arithmétique. Cette situa-tion comporte de nombreux avantagesmatériels et moraux. Aucun diplôme n'est•exigé.

Contrôleur adjoint des douanes. — Da-te officielle : 26 et 27 mars.^ Délai d'ins-cription : 10 février igi3- Concours ou-vert pour 25 places. Age : 18 à a5 ans.Traitement : 2.000 a 12.000 fr. Buccaliiu-réat exigé.

Commis de VAssistance publique à Pa-ris. _ Date, officiel^ : 5 février I O I 3 .Délai d'inscription ; 25 janvier ij)i3. —Age : ai H 3O ans. Traitement : 2.100 à/(.200 fr. Accrs aux emplois supérieurs.Aucun, diplôme n'e&t exigé.

Inspecteur du travail. —Date officielle,5 mai 1913. Ago : 26 ù 35 ans. Traite-ment : 3.ooo à 8.000 fr. Indemnités di-verses. Aucun diplôme n'est exigé.

Rédacteur au ministère du Travail. •—Date officielle : 10 février ÏQI3 . Age : 22a 3i ans. Traitement : a.5oo à 10.000 fr.Baccalauréat exigé.

Attaché d'ambassade et élève-consul.'—Date officielle ; i5 avril. Délai d'inscrip-tion : 14 décembre 1912. Concours ou-vert pour to emplois. Age : a3 à 27 ans.Traitement : i.5oo a /40.000 fr, Indemni-tés selon la résidence. Licence exigée.

Les lecteurs qui ont besoin de rensei-gnements au sujet d'un des emplois \n-diquéâ ci-rlessua ou d'une carrière admi-nistrative quelconque peuvent s'adresserde notre part à MM. les directeurs deVEcole du Fonctionnaire, ia8, rue deRivoli.

Joindre o fr. 10 et ne pas oublier dementionner aa qualité de lecteur du Litto-ral.

Les directeurs de l'Ecole du Fonction-naire, ont bien voulu également s'engagerà adresser à tous ceux qui en feront la detmande, accompagnée d'un mandat de rfr. 5o pour lous frais, l'Annuaire Carus(livre do? candidats et candTdalea aux em-plois administratifs), édition rgia, un fortvolume de 730 pages de texte compact etdonnant tous les renseignements utiles BUTtoutes les fonctions publiques, conditionsd'admission, concour", traitement, avenir,etc.

Services d'hygiène

Les services du bureau municipal d'hy-giéne ont été transférés, depuis hier matin,à la maison A-uzias, au quai Saint-Pierre,où ont été transférés également, depuis sa-medi, les services du port, ponts et chausséesmaritimes et direction du port.

M a c h i n e n é c r i r e d'occasion à ven-dre. S'adresser au bureau du journal.

Exposition des Beaux-Arts.

L'exposition de peinture de la Société desBeaux-Arts de Cannes .se déroulera du ior au31 mars prochain. Le local affecté à cette ma-nifestation artistique n'est pas encore dési-gné.

Cette exposition ne saurait, en effet, se ré-installer dans les salles que la mairie mettaità la disposition de la Société et que destransformations récentes rendent inutilisa-bles.

Il est probable que l'Exposition des Beaux-Arts sera, cette année, installée au CercleNautique dont le Conseil d'administration amis très aimablement la .salle du Ladie's-Club à la disposition des organisateurs.

Cours de c h a n t chez Mlle Nouveauprofesseur de chant et de piano, 10 placede la Peyrîère, le mardi et le vendredi à 2heures.

Aris officiel.Il est rappelé aux propriétaires et loca-

taires qu'il est défendu de laisser les portesextérieures de leurs maisons ouvertes pen-dant la nuit. Ils doivent les tenir fermées, àpartir de g heures du soir (arrêté municipaldu G octobre 1878).

Appartement à louer en villa, premierétage, proximité de la ville. S'adreiaerhurean du journal.

Au Boulevard Jean-Hibert.On a commencé hier, à déblayer le bou-

levard Jcan-Hibcrt des sables qu'y ont ap-jjortés les grosses vagues des dernières jour-nées de mauvais temps. Le boulevard restebarré du square Brougham à la Bocca : ilserait, en effet, imprudent de permettre lacirculation sur la partie comprise devantla villa du Méridien et le pont de Veyre,Le mur est complètement affouillé et letrottoir et une partie de la chaussée ontété emportés.

Inexplicable vandalisme.Les exploits des bandits-fantômes empê-

chent certains vandales de dormir. On pour-rait le croire, car au cours de l'avant-di-r-nière nuit, quatorze becs de gaz ont été bri-sés, sur la partie de la route de Fréjus com-promise entre La Boccaet l'Hôtel Beau-Site.

Une enquête est ouverte. Souhaitonsvivement qiiVlIc aboutisse et que les sinis-tres farceurs atteints de cette phobie spé-ciale des réverbères, reçoivent un châtimentexemplaire. C'est le vœu de toute la popu-lation.

Caisse d'Epargne.

Uans les s(r;ini <s des i " et 2 décembre 1012la Caisse d'Kp;ii"f,rnc de Cannes a reçu de 89déposants, dont 7 livrets nouveaux, la som-me de 18.338 francs.

Elle a payé à 130 déposants, dont 16 poursolde, la somme de 46.006 fr. 91.

MM. Cognct Antoine et Robert Victor, ad-ministrateurs de service, présidaient les séan-ces.

Conformément au règlement, les guichetsde la Caisse d'Epargne seront fermés du 10courant au 4 janvier 1913, pour la capitalisa-tion des intérêts.

Pendant le mois de janvier, les opérationsde caisse auront lieu les samedi, dimancheet lundi de chaque semaine.

Dernières séances de l'année 1912, diman-che et lundi 8 et <> décembre.

Accident.

Hier, vers 2 heures de l'apres-midi, lenommé Sehuchny Henri, 30 ans, chasseurd'hôtel, descendait à bicyclette le boulevardCalifornie, lorsque voulant éviter une voi-ture il dérapa et vint se jeter contre le murde la villa Kazbeck.

Le malheureux chasseur se fit des bles-sures ;LSSCZ graves. Nous formons des vœuxpour son prompt rétablissement.

ETAT-CIVIL du 2 DECEMBRE 1912.

Naissances. — LayetJJulicn-Honoré-Au-guste, rue de Provence.

Ghibaudo Georges-Marius, boulevard Car-not. ••=*

Lambert Fortuné-Pierre, boulevard de laCroise tte.

Mariages. — Néant.Décès. — Alcan Norbert, veuf Robert, 80

ans, chemin Isola Bella.Dcsplas Jeanne-Eugénie, épouse Tiloy,

67 ans, rue Jean-de-Riouffe.Forneronc Albert, 7 mois, boulevard du

Cannct.Itaymond Véronique, veuve Andrieu, 85

ans, rue Saint-Nicolas.André Justine-Marie, veuve André, 70 ans

rue de la Rampe.Bourthoumicu, Maurice, époux Miquel,

58 ans, rue Hibert.

Pompes Funèbres TZïïiïZ(i»r étage). Télêph., jour : 12.33, nuit : 12.32

Ceux qui Yécarent plusieurs YiesQuand on considère les anomalies que

l'histoire nous offre à chaque page, on se de-mande vraiment si l'imagination des ro-manciers peut rivaliser avec ce que la réalitécontient de fabuleux et d'imprévu.

Je ne dirai rien ici des personnages décon-certants dont la légende s'est emparée etdont la vie réelle se confond désormais avec lafiction, tels que Hamlet, 'Cid Campéador,Tannhacuscr, alpapesse Jeanne, Margueritede Bourgogne, Guillaume Tell, le Dr Faust,l'Homme au Masque de fer, Gaspard Hauser,etc., etc. Je veux m'en tenir à ces individusmystérieux, et pourtant historiques, qui sesont plus abuser leurs contemporains en me-nant plusieurs existences parallèles, et dontles subterfuges n'ont été connus que plustard.

C'est ainsi que le danois Gustave Vasavécut sous un faux nom et fut considérécomme un humble ouvrier jusqu'au jour oùil jugea le moment propice pour se démas-quer et détrôner le roi Christian IL Tout lemonde sait, aussi, que le tsar Pierre le Grandétait connu, sous le nom de Baas-Peter, par-mi les charpentiers de navires, qui le pre-naient pour un des leurs.

Mais le marquis d'Argens, l'auteur des«Lettres Juives», joua un nombre de rôlesbien plus considérable. Tour à tour ambassa-deur, colonel, magistrat, aventurier enOrient, littérateur en Hollande, chambellande Frédéric II, etc., il prit chaque fois unnom d'emprunt, de sorte qu'à la mort de sonpère il eut une peine infinie pour rétablir savéritable identité.

C'est sous des vêtements de femme que lechevalier d'Eon dissimulait sa qualité d'a-gent politique. Il parvint ainsi à se faire in-troduire à la cour de la tzarine Elisabeth,dont il devint môme la lectrice.

Sous la Terreur, on guillotina un person-nage que l'on prit pour Léonard, coiffeur dela reine Marie Antoinette ; mais ce Léonardreparut bien vivant sous ta Restauration.La Révolution a fourni d'autre part au co-médien Labussière l'occasion de jouer unrôle assez audacieux. Se donnant pour gar-çon de bureau, il fut employé par le Comitéde Salut public, et, feignant le simpliste,supprima de nombreux dossiers de condam-nés à mort.

A l'époque du Consulat, Hussen, bureau-crate aux Invalides, dirigeait, sous le nomde Leroux, une bande de conspirateurs ro-yalistes et la police, qui surveillait le susditLeroux, ne se doutait nullement qu'il ne fai-sait qu'un avec le gratte-papier Hussen.

A la même époque s'ourdit le fameux com-plot de la « machine infernale n contre le Pre-mier Consul. Le vendéen Georges Cadoudal,venu à Paris pour diriger cette conspirationcriminelle, s'y fit inscrire dans trois domicilessous trois noms différents et dépista ainsi lajustice durant un certain temps. Il finitnéanmoins par être arrêté et exécuté (en180.,).

En 1866, surgit 1' .(affaire Tichborne», àla mort d'un personnage qui avait porté ce.nom en même temps que plusieurs autres, etdont les héritiers ne parvenaient pas à dé-montrer l'identité. Plus près de nous, uneaffaire analogue a occupé beaucoup les es-prits, lorsque mourut, il y a quelques années,Thomas-Charles Druce, que ses héritiers pré-tendirent n'avoir fait qu'un avec le Duc dePortland. V'Uiers de l'Isle Adam, dans ses«Contes Cruei»», avait déjà rapporté quel-ques-unes des circonstances mystérieuses dela vie de ce duc, dont seule la reine d'Angle-terre connaissait le secret.

L'affaire du Panama a fait naître aussi unde ces énigmatiques personnages, Arthoo,l'associé du baron de Reynach, qui, sousvingt noms et vingt déguisements successifs,réussit à dépister la police.

Il faudrait citer encore les femmes quidéroutèrent leurs contemporains en portantdes vêtements d'hommes, telles que Mme dela Valette, exécutée à la place de son mari ;la duchesse de Bcrry, qui combattit en Ven-dée sous le nom de Petit-Pierre ; Mlle deKersabiec, connue sous celui de Petit-Paul ;les demoiselles de Ferniques, filles du coloncl, qui se battirent dans les rangs de l'ar-mée napoléonienne. Nous sommes loin,d'ailleurs, d'avoir ônuméré tous ceux quis'attribuèrent des noms et des physiono-mies multiples. Le tsar Alexandre I«r n e dc.vint-il pas l'ermite Fédor Kozmitch ? Louis-Philippe ne se donna-t-il pas pour un pro-fesseur de mathématiques pendant l'émigra-tion ? Ne fut-il pas avéré que le Comte deSaint-Hélène n'était qu'un assassin, échappédu bagne ? Gaspard de Besse ne mcna-t-ilpas une double existence de bandit et degrand seigneur ? Et il en est tant d'autresque nous oublions...

FLORIAN-PARMENTIKK.

SAVON ou PRINCES »u CONGOMtlUt-vow dt» imitations. — V. VAIMIER.

AVIS DE DËCËS

Madame veuve Maurice BOURTHOU-MIEU ; Mademoiselle Marie-Thérèse BOUR-THOUMIEU ; Mademoiselle AugustineBOURTHOUMIEU ; Monsieur et MadameLouis BOUSQUET, née BOURTHOUMIEUet leur fille, de Puylaroque ; Monsieur etMadame Jean CAMBON et leurs enfants ;de Puylaroque ; Monsieur et Madame COR-NUT, et leurs enfants, de Toulouse.

Ont la douleur de faire part à leurs amiset connaissances, de la perte cruelle qu'ilsviennent d'éprouver en la personne de

Monsieur Maurice BOURTHOUMIEURédacteur au « Littoral »

leur époux, père, oncle et beau-frère, décédéà Cannes, le 2 Décembre 1912, à l'âge de 58ans.

Et les prient de bien vouloir assister à seaobsèques qui auront lieu aujourd'hui, mardi,3 décembre, à 2 heures de l'après-midi.

On se réunira à la maison mortuaire, 4,rue Hibert.

Il n'y a pas de lettres de faire part, le pré-sent avis en tenant lieu.

AVIS DE DÉCÈS

M. Paul TILLOY ; M. CHEVALLER etses enfants ; Mademoiselle TILLOY ; Mon-sieur et Madame CAILLIERE et leurs en-fants ; Monsieur et Madame BRAVO ; Mon-sieur TILLOY et ses enfants, etc.

Ont la douleur de faire part à leurs amiset connaissances de la perte cruelle qu'ilsviennent d'éprouver en la personne de

Madame TILLOYNée DESPLAS

leur épouse, tante, cousine et belle-sœur. "^Et les prient de bien vouloir assister aux

obsèques qui auront lieu aujourd'hui, à3 heures.

On se réunira à la maison mortuaire, 20,rue Jean de Riouffe.

REVUE FINANCIfcHBCe 30 Novembre 1912

D'une façon générale le marché a été sa-tisfaisant en cette semaine, la situation in-ternationale, qui s'était compliqué de nou-veau en l'autre huitaine, s'étant nette-ment améliorée en celle-ci. Toutefois les af-faires sont restées fort calmes, non seule-ment en raison des circonstances qui com-mandent toujours la prudence, mais aus-si à cause de l'approche de la liquida-tion de fin de mois.

Celle ci s'est effectuée d'ailleurs sans lamoindre difficulté de même que la réponsedes primes de la veille, ces deux opérationsn'ayant présenté qn'un très petit nombred'engagements. En raison des fermes ten-dances du marché ces jours-là, les cours deréponse et de compensation ont été fixés àun niveau relativement élevé et dans cer-tains cas, comme sur les Fonds étrangerset quelques valeurs industrielles comme lePlatine et la de Beers, les acheteurs à con-ditions ou fermes ont eu du bénéfice.

Parmi les titres du Comptant, les obliga-tions 5 % International Railway of Cen-tral America cotent 480.

Les recettes nettes des lignes qu'exploi-te la Cle se sont élevées en Octobre 191a à497.280, en Octobre 1911 à 155,366, soit enfaveur d'Octobre 1912 une augmentationde 340.414.

Les recettes nettes des dix premiers moisde 1912 se sont élevées à 5.500.937.

Les recettes des dix première mois de1911 avaient atteint 1.571.953.

Soit en faveur des dix premiers mois de1912 une augmentation de 1.929.884.

Ces chiffres permettent de prévoir queles recettes nettes de l'exercice 1912 dépas-seront sensiblement lemontant de 6.217.000frs. prévu par les dirigeants de l'cntre-prise aux termes du prospectus d'émissiondes obligations. En admettant même en ef-fet que les recettes des deux derniers moisde 1912 ne montrent aucune progressionsur les chiffres des deux derniers mois de1911, ce qui n'est pas à prévoir, les recettesnettes de 1912 atteindraient au total6.668.640 frs. c'est-à-dire que les prévisionsdu prospectus seraient népassées de 452.000frs, environ.

Les recettes nettes des dix premiers mois1 e l'année dépassent déjà largement la somme nécessaire, non seulement pour jfairc fa-ce au services des charges financières tota-les de la O8, mais encore pour assurer àtout le capital-actions privilégiées, son di-vidende de 5 %, c'est-à-dire que la. Cie clô-turera son exercice social avec un excédenttrès considérable, qui pourrait lui permet-tre de rémunérer déjà, dans une certainemesure son capital actions ordinaires.

Malgré la tendance faible du marché cet-te semaine, l'action de la Société Commer-ciale du Caoutchouc s'est avancée à 202,A mesure qu'on approche de la clôture del'exercice, qui prend fin dans quelques se-maines ce titre est plus demandé, car les ré-sultats acquis sont maintenant suffisantspour donner la certitude que ie dividendesera au moins de 15 frs. par action.

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BUTLlîTIN FINAMOIB»

Ce 3o novembre 1912Comme hier la réponse des primes, la li-

quidation aujourd'hui s'effectue de façontrès aisée, en raison du nombre restreintd'engagements, malgré les rachats du décou-vert constatés ces jours-ci à la suite del'amélioration survenue dans la situationinternationale.

Les reports à 3% environ au Parquet et4 314 en coulisse sont peu élevés l'argentrestant abondant.

La séance est satisfaisante dans son en-semble, encore que, selon les nouvelles ré-pandues, on passe p'ir des alternatives delourdeur et de reprises.

Les places étrangères sont plutôt lourdesPeu d'écarts de cours dans les principaux

groupes. Reprise toutefois do notre 3% à89,95 tandis que les fonds étrangers calraesgardent simplement leurs positions. II en estde même de nos grandes banques qui res-tent fermes.

On sait qu'un groupe de grands établisse-ments financiers français vient d'introduiresur notre place les actions de préférence duBanco El Hogar Argentino Crédit FoncierMutuel, Les obligations 5% et 4^010 decette Société sont inscrites à la Cote Of-ficielle depuis longtemps déjà, Leur émissiona rencontré le meilleur accueil de la part descapitalistes à la recherche d'un placementsolidement gagé et d'un revenu rémunéra-teur. Avec l'action de préférence, les porte-feuilles acquièrent un élément de plus valuetrès notable tout en ne sacrifiant rien deleur sécurité. La progression ininterrompuedes prêts hypothécaires qui sont passées de652.000 francs en 180.9-1900, à 14.800.000en igii-1912,celle des bénéfices nets qui, :

de 93.000 francs en 1899-1900 ont consta-mment augmenté jusqu'à atteindreI2.85o.ooofrs en ign , la prudence du Con-seil d'Administration rui s'est manifestéedans la stabilité du dividende fixé depuis nans à 11% du capital versé, la prospéritétoujours croissante et le développement pa-cifique de la République Argentine font dece titre, au prix 920 francs qui fait ressor-tir son rendement à 6,35% une valeur desplus intéressantes.

Bonne tnnue aux transporta des Omni-bus à 777, du Métropolitain à 637 en clô-ture, avance au groupe de l'électricité, dela Parisienne de distribution à 667,

Le Rio à 1890 et 1877 est simplementrésistant, compensé 1895 contre 1900 le 15novembre. Parmi les valeurs russes. Bakoun'a aujourd'hui aucun marché, le Naphtepar contre est même à 622 la Sosnowïcegagne 20 points à 1460.

En Banque où la liquidation s'effectue demême sans incidents.les tendances sont sou-tenues et les cours sont généralement eaplus values sur la veille.

C'est ainsi que la de Beers clôture à 532,.que le Platine s'inscrit à 739, la Ba-lia à410 en fin de séance, Taganrog à 811, Ton-la à 980, la Hartmann à 700.

Tassements toutefois de la Maltzof à 1142L'Informateur Financier

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Société Anonyme d'Imprimerie» etJournaux du Littoral. Société au capitalde a5o.ooo francs, 24, rue Hoche, Cannet.