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LK UTTOBAl- LE THÉÂTRE M"" Raymonde Vécart La troupe Italienne donne "Aida" Nous parvenons à la fin de la saison lyrique, c'est dire que nous devons profiter encore de cette dernière semaine qui nous est offerte. Mais il faut féliciter l'Admi- nistration du Casino Municipal, qui, jusqu'au dernier jour, tient à faire preuve de sa vitalité ar- tistique par la présentation de spectacles brillants et d'inter- prètes renommés. Mme Raymonde Vécart, qui avait fait sur notre scène une courte apparition au milieu de la saison, vient de nous réappa- raître dans deux rôles qui con- viennent parfaitement à ses dons physiques et à ses qualités vocales. Elle fut samedi une « Mimi » de la « Vie de Bohème » et ap- porta tous ses soins à la com- position de ce personnage lyri- que. Nous ne saurions trop, sans nous répéter, vanter le charme et la clarté dont Mme Raymon- de Vécart est capable. Ajoutons qu'elle eut pour par- tenaire M. Villabella dont une semaine avant nous avions van- la vigueur et l'éclat. Dans « Thaïs » nous avons retrouvé l'artiste impeccable qui sait assouplir ses capacités vo- cales à tous les effets, plus ar- dus que l'on ne pense, de cette partition. La courtisane d'Alexandrie, personnifiée par Mme Raymonde Vécart, man- que peut-être un peu de cette puissance de séduction qui lui était nécessaire, mais, à la veil- le de la conversion, les Pères de l'Eglise y auraient peut-être trouvé déjà la prédestination au couvent de Mère Albine. M. Sellier fut un « Athanaël » éclatant et rude. La troupe italienne s'est ma- nifestée cette semaine dans « Aida » avec un merveilleux éclat. Ce qu'il faut-souligner, car oe n'est vraiment pas encoura- geant, c'est le désintéressement du public pour uneoeuvre popu- ( laire, admirée et interprétée de façon brillante. Aux deux représentations d h « Aida » il y avait trop d fauteuils vides et les personnes qui ont eu la maladresse de se priver de ce spectacle et de cette audition doivent se repentir. J'entends par là ceux qui ai- ment le théâtre et je délaisse ces éternels mécontents qui voK lent, avec persistance et assez mal, leur ignorance sous leurs récriminations. Les deux cantatrices qui ont personnifié « Aïda » et . < Amné- ris » ont rang parmi les meil- leures cantatrices d'opéra. Mme Gina Cigna est un soprano tour- à-tour d'une puissance immense et d'une douceur infinie. C'est du travail perfectionné que cette voix qui se promène du grave à l'aigu, sans qu'il n'y ait ja- mais aucun trouble dans l'émis- sion, sans que l'auditeur le plus attentif et le plus sévère puisse parvenir à relever la moindre faute ou même la moindre fai- blesse. C'est splendide et tout le temps splendide avec des nuan- ces parfaites, tantôt murmure, tantôt éclat capable d'envelop- per tout le sextuor. Mme Cigna est française, pa- risienne, on m'a rnême dit qu'elle était née aux BatignoUes, mais j'aurais bien voulu savoir où elle a appris à chanter. Disons que les qualités physi- ques sont loin de nuire à l'im- pression produite et nous som- mes heureux d'annoncer que cette remarquable artiste chan- tera la Tosca pour la clôture de la saison lyrique, dimanche 13 avril en soirée. Nous avions eu le plaisir de faire connaissance, l'an dernier, avec Mme Albertina Dai Monte, qui est bien la contralto la plus extraordinaire entendue jusqu'à ce jour. Ses notes graves son- nent avec une ampleur mascu- line, le passage s'effectue avec la plus grande adresse et dans l'aigu c'est toute la force d'une « Falcon ». Les attitudes de Mme Dai Monte, complètent cette majesté vocale et sa per- sonnification d' « Amnéris » de- meure inoubliable. Les interprètes masculins fu- rent à la hauteur de la tâche imposée pa'r les deux héroïnes. M. Nicola Fusati que nous avons entendu dans « Otello », a fourni encore un magnifique effort dans le rôle de Rhadamès QÙson 2e, son 3e et son 4e actes sont autant d'excellentes surprises qui prouvent une so- lidité et une qualité peu ordi- naires. M. Borgioli, jeune baryton, est en pleine possession d'un talent magnifique. La richesse et la puissance des sons, soit dans le registre aigu, soit dans la tessi- ture habituelle sont à signaler. M. Umberto de Lelio dans « Amphis » et M. Carlton Gauld dans le rôle du Roi complétaient admirablement ce sextuor dont on peut marquer le passage. Mme Borde s'est bien employée dans la coulisse à chanter la prière, M. Marcotto fut un mes- sager intéressant. Lie maestro Paolo Antonio a affirmé, au pupitre, une autorité vraiment remarquable en gar- dant pourtant la sobriété que bien des chefs français pour- raient lui envier. La mise en scène de M. Léo Devaux fut charmante, clairde- lunisée, égyptiaque à souhait avec un luxe de vérité qui mé- rite d'être souligné. Car pour fêter Radhamès vainqueur, le ban et l'arriére ban des effigies propitiatoires s'étaient donné rendez-vous depuis la vache Hâ- thor jusqu'au nain Khnonurhop- ton, jusqu'à Pedishashi. M. Renez avait lui-même trou- vé pour guider le défilé, un bi- nocie ayant appartenu à. coup sûr à quelque Pharaon. LE STRAPONTIN # # * DIMANCHE I> AVRIL, à 14 hpures, un Théiitiv, a lu di'iiiumie générale i /.« Gratuit- i),i,-ti<.^> de (itrolxif-nt. A Jôlltitn'ù, il»ILS le Hall: Vul d'En- fant . — ,\ UII 11. IHI, au Théâtre: Concert I ,»,n. .\ tu li. ;)U,auT|iéâtre Lr.s E,j,m.-. L'Avjt'ttN kl qu'un te MABIH H AVKii, à 13 h, IHI, ikma le lUili : A 20 h. là, (in Tnûâtro : Jjurnièro Kepresentation d e : -^ grande. Un ckeaae de Oèrolslti-n. ÏIHBCHEUI i) AVKIL, à lfi h. 30, dans le Hall: I (•(•(-rti.jri.. linititlit.nàkt Valse, iitillet. .\ IÏII h. :ii>, Hu 'IJiàatre; Lu Modo-i, u lEh.ili. Lt lionhomnm Jadi.<. Eitijnrd et- m Bonne. JEUIU lu AVKIL, à 15heures, duua Io Mail; Uni W J'Jnjants. — A 1C heures ; Com-irl de l)<i,Lit.i. — A 20 heun-s. au Tllôiltlv : r,,n,un. Lu FUlm, >•<•>,. Hilli: Lu Mollir. liitlta dt'.i .!</<• \MI.IM VI . U n i , .i I . li. 31), dans la Ihill ; Lu I'.Il- '!• Madame, Antpt. Util,I ,1, lamani: A 20 \\. :«1, au H.M \ M Ui, i:i As I;IL, < M u r e île l,i SHIRUI Lyrii|iu-. à 14 li.ure.. mi ThéjUrc : Le» SutUwLumimx. Jla'ttl <t. * S «lion». A ir» heures, dans le Hilli: Bal d'Eufinii*. A Jtih. :il»; Thé hntlsatit de I" .hhitfxxe. — A 2(111. l,"i. au Tiu'iï- tre : l'ninur Kc^re-seiitatiim Italienne de : La y,,*™. On nous communique la note suivante sur l'ouverture du Palm Beach Nous avons appris ce matin par la presse quotidienne qu'un commu- niqué dont on Ignore encore le ou lea auteurs a été trouvé hier à la Mairie de Cannea, sur la table ré- servée à la presse. Ce communiqué qui fait l'objet de commentaires divers n'e3t paa, croyons-nous, al toutefois 11 était officiel, suffisant pour calmer l'opi- nion piibUque , qui attend d'autres motifs plus plausibles justifiant les votes récents du Conseil Municipal, au sujet de l'ouverture du Palm Beach pour les fêtes de Pâques. Par ce communiqué, il semble res- sortir qu'on attribue à la Direction du Palm Eeach et en particulier à M. Chauvelot, Administrateur délé- gué, d'être les auteurs du mouve- ment d'opposition qui 3'est créé con- tre la Municipalité au sujet de cette ouverture. La Direction du Palm Beach et M. Chauyelot affirment qu'ils ne peu- vent pas être rendus responsables dea faits qui leur sont reprochés. Us en- tendent ne paa se dérober devant aucune des responsabilités qui leur incombent. Jls ne peuvent cependant pas, dans lea circonstances actuelles, accepter celles qu'on semble vouloir leur attri- buer à dessein. H faut voir d.afts le mouvement d'opposition contre la Municipalité dont il est parlé d. a n,s ce communi- qué, l'action spontanée et courtoise d'un grand nombre de commerçants et d'industriels de la Ville de Cannes, qui se voyant lésés à l'approche de la nouvelle saison d'été, reprochent à leurs édiles la décision qui empê- che l'ouverture du Palm Beach pour les fêtes de Pâques, cç qui aurait permis de lier admirablement la sai- son d'hiver qui s'achève avec la sai- son d'été qui va commencer. Nous faisons juge la population cannoise du différend qui divise les deux parties qui se trouvent aujour- d'hui en controverse ; d'une part, le Conseil Municipal, qui a refusé la date du 19 avril; d'autre part, la Di- rection du Palm Beach, qui voulait ouvrir à, cette date son établissement, cette a/inée-ci, exceptionnellornent, en raison des fêtes, estimant que c'était faire apte d'énorme publicité auprès de tons les étrangers que Pâques attire vers nos rivages, en faveur do Cannes-Balnéaire. L'avenir- dira qui avait raison, Afin de Justifier l'attitude prise par la Municipalité, nous suggérons à M. le Maire de procéder, dès main- tenant, à un référendum de la po- pulation cannoise, ainsi, le différend existant entre la Municipalité et le- Palm Beach serait liquidé en toute impartialité, selon les desiderata de la population. Irritation ralmo et gnorii rinmialion de la miri lit sumi "' - souffrant l;i CONFÉRENCES M 11 " de Pompadour et ses historiens LES SPORTS II convient, pour l'étude de l'His- toire, de faire preuve d'une impar- tialité établie sur un jugement aoltda, Notre pays est ce qu'il est par une suite d'événements dont l'apprécia- tion est rendue bien difficile par l'évolution des moeurs. Des vertus et des vices se sont enchevêtrée au- tour du pouvoir et nous sommes con- traints de faire cas dea uns et des autres en nous abstenant d'une sévé- rité qui jurerait avec l'esprit et les circonstances de telle ou telle période. Le XVIII- siècle est placé soue l'influence dea. Encyclopédistes et si, par eux, !a libre discussion devint essentielle, il paraît per- mis de dire qu'une parenthèse fût ouverte à l'hypocrisie et que le peuple de France parût s'accommo- der trop bien de certaines libertés pour que nous noua arrogions le droit de crier maintenant au scandale. Sans pénétrer dons la philosophie de l'Histoire, M. le Professeur Plca- vet, dont l'érudition s'est efforcée de se dissimuler acus la délicatesse du conférencier, nous traça une phyaio- Tiomie, haute en couleurs, de Madame de Pompadour. Nul n'ignore ces oaprjces da Foi ou plua encore ce semblant d'exigen- ces de la part d'un régime qui aurait peut-être fait fi de son souverain s'il n'avait affiché quelques maîtresBoa sensationnelles, Louis XV '•: le Bien- Aimé :>, dont le distingué conféren- cier ne nous fait pas un portrait très flatteur, connut Jeanne Antoinette Poisson alors qu'elle était devenue Madame d'Etiolés et qu'elle vivait dans ce château proche de la forêt de Sénart où le roi venait fréquem- ment chasser. Celle qui devait être la Favorite, au détriment de Marie Leczinska, reine de France, aspirait de toutes ses forces à une, destinée qui lui avait été prédite dès l'âge de 9 ans. Elle y apporta toute sa ruse et toute sa coquetterie féminines. Et en 1745, après une présentation qui aurait pu revêtir la forme d'une sim- ple galanterie passagère, Madame d'Etiolés, abandonnant son mari, était installée à Versailles et accaparait tous les avantages d'une situation do- venue officielle. M. le Professeur Picavet, qui nous a donné leB principales sources de sa documentation dans les études suc- cessives d'Edouard et Jules de Gon- court, puis de Pierre de Nolhac, di- vise en deux parties la souveraineté de celle qui devait être marquise puis duchesse de Pompadour : de 1745 à 1752 c'est la période amoureuse, puis de 1752 à 1764, date de sa mort, l'amitié succède à la passion. Néanmoins la vraie cause de cette influence persistante de Mme de Pompadour fut habilement mise en relief par le conférencier-. Louis XV, blasé de bonne heurs, sans grandsa ressources intellectuelles, trouvait dans la Favorite une distraction constante. Les réceptions, les fêtes, auxquelles Mme de Pompadour pré- sidait avec un déploiement d'ingénio- sité remarquable et aussi avec une réelle insouciance de la dépense, pio- curaient au roi cette diversion ne es- Mais ce rôle frivole n'a point em- pêché Mme de Pompadour d'exercer une action littéraire et politique, qui ne peut être passée soua sijen.ee. Dans son salon elle groupe les pins beaux esprits du temps et elle .s'inté- resse activement aux candida tu ve^ de ses favoris à l'Académie Français*. Elle fait représenter * Tartufe », elle encourage les lettres en la persomio de Voltaire ,de Montesquieu ,de Dide- rot, de Marmontel. Son influence au point de vue de l'administration du paya (Io France est moins heureuse, cependant U faut reconnaître la bénéfice de l'action île Choiseul dont elle avait suscité l'avé- nement au secrétariat des affaires étrangères. La fin de Mme de Pompadour aous fut contée avec un choix de détails fort intéressants par M. le Professer Pioavet qui ne voulut pas termmir cet entretien sans établir un paral- lèle entre Mme de Maintanon tt Mme de Pompadour et dont cette dernière ne peut hénéfioier. Cette page d'histoire eut pourtant l'immense intérêt do fixer dans l'es- prit dos auditeurs une impression exacte sur la Favorite de Louis XV qui devait contribuer par son em- prise à des événement royauté a subi 1 quences. tristea J. E. Dans une conférence très remar- quée M. Louis Dreyfus, sur l'Invita- tion des Anciens Elèves du Collège Municipal, a parlé de la « Situation économique > devant un très nom- breux auditoire réuni dans la salle du Cinéma Majostic. . C'est à M. Bardon, vice-présidsnt de cette Association, qu'échut le aoin de présenter le conférencier, ce qui fut fait en termes choisis. M. Louis Dreyfus s'engagea alors dans ce dédale de la Situation écono- mique où ses connaissances de finan- cier et la clarté de son exposé pro- jetèrent aussitôt une lumière utile. Les grande problèmes fiscaux fu- rent appréciés avec un bon sens très français et nous regrettons de ne pouvoir donner ici • in extenso "> cette étude qui fut admiiablornent accueillie par le public. •••*•*- Conférence Henry Torrès M" Henry Torrès se trouvera à Cannes les 11, 12 et 13 avril, Le 12 avril, il fera la conférence pro- mise aux Mutilés, sous le titre «•. La Guerre vue par ceux qui l'ont faite ». Cette conférence aura lieu sous la présidence d'honneur de M. AndrÉ Capron, député de Cannea, qui a si souvent montré sa profonde sollici- tude pour les victimes de lu guerre. Cette conférence, au profit des Mu- tilés, ne manquera pas d'intéresser ceux qui ont connu les souffrances de la guerre et qui, par cela même, se sont ralliés au cri de - guerre à la guerre :«, pour préservée leB géné- rations à venir de ce terrible flôuu. A HAINT-RAPHAEL : A. S, DE CANNES CONTRE STADE RAPHAELOIS Aujourd'hui dimanche, l'A, S. de Cannes ira a Saint-Raphaël disputer son avant-dernier match de cham- pionnat contre les Stadlstes locaux. Le match nul réalisé contre Aies n'a pas relevé la situation dangereuse des Cannois vis-à-vis des barrages et leur seule chance de lps éviter réside dans les deux derniers matches qu'ils doivent jouer victorieusement contre Saint-Raphaël et Marseille, L'éter- nelle rivalité des deux clubs voisins a toujours donné à leurs rencontres un caractère d'âpreté, voire même de dureté que ne présentent pas "leB au- tres parties de championnat, et cela n'est certes pas fait pour faciliter la tache des Acéistes, rendue déjà si pénible à cette occasion. Sont convoqués, à 10 h. 30, très précises, à la Taverne Provençale, pour déplacement en autocar : Roux, Tourniaire, Cornelii, Beraudo, J. Hil- lier, Cler, Dutell, Montfaucon, Bar- dot, Magnon, Dénégri. Remplaçants; Fechino et Raschoffer. De son côté l'équipe première E ee déplacera a Grasse pour y rencon- trer le Football-Club local. Sont con- voqués à 13 h. 16, a la Taverne Pro- car : Henrio, Re, Vigouroux, Tour- vançale, pour déplacement en auto- nlaire, Moreau, Fagnoni, Duteil II, Roux H., Caleca, Bertolettl, Beason, Le Rallye automobile féminin Paris-Cannes Cette Importante manifestation sportive a donné lieu à des réunions où les personnalités les plus autori- sées ont vanté la maîtrise des concur- rentes, salué la présidence de Mme la Duchesse d'Uzès et souhaité que les automobilistes amenées dans no- tre contrée par ce rallye sachent se souvenir de ce coin ensoleillé de la terre de France où elles ont été ac- cueillies avec enthousiasme. Des réceptions nombreuses surgi- rent en l'honneur des concurrentes que nous félicitons dans l'ordre de leur mérite. 1. Comtesse Bernard de Ganay (Reinastella), 61 p. 9 ; 2. Mme Grégoire de Sainte-Marie (BugattJ), 101 p. 7 ; 3. Mlle Menesson (Talbot), 121 p. 8; 4. Mlle Yvonne Bally (Talbot), 277 p. 9 ; 5. Mme Mareuee (Peugeot), 285 p.; 6. Comtesse de Lubersac (Citroën), 317 p. S ; 7. Mme Léon Reinach (Citroën), 353 p. 6 ; 8. Mme A. Weisweiller (Buick), 358 points ; 9. Mlle Deutsch de la Maurthe (Hia- pano), 362 p. 4 ; 10. Mme Schuman (Citroën), 410 p. 2 ; 11. Mme Dona La Caze (Amilcar), 451 p. 5 ; 12. Mme Del Monte (Renaulti, 465 p. 1 ; 13. Mme Jonas (Citroën), 524 p. 8; 14. Mme Wertheim (Citroën), 52G P- S ; 15. Comtesse de Jouvencel (Ci- troën ), 691 p. 4 ; 16. Mme F. Level (Citroën), 699 p. Club Nautique de la Croisette SECTION BOULISTE Dimanche dernier, sur la place de l'Etang, la section bouliste du Club Nautique de la Croisette faisait con- tinuer son Grand-Prix d'Ouverture, par quadrettes à la mêlée ; la finale n'a pu avoir lieu, et ce, pour permet- tre au deuxième concours de com- mencer à l'heure fixée par la Com- mission ; pour le deuxième concours, un joli succès fut obtenu par les dévoués organisateurs ; plus de qua- rante joueurs y disputèrent sportive- ment leur chance, et cela nous fait bien augurer que la section bouliste du Club Nautique de la Crolaette, cet- te année encore, veut se surpasser. Voici, d'autre- part, les joueurs qui sont appelés à disputer aujourd'hui dimanche les finales : Première finale du Grand-Prix d'Ouverture, à 8 h. 15 précises, sur la place de l'Etang : MM. Cabrio, Bleua, Hyacinthe, Eber, contre MM. Vietti, Lovera, Ferrari, Gaby. Deuxième finale, deuxième con- cours du 30 mars, à 9 h. 30, sur la place de l'Etang : MM. Cabrio, Simon, Hyacinthe, Seren, contre MM. Léon François, Amant. Armando. Présen- ce indispensable de tous les joueurs au siège sooial, bar de Lérins, chez M. Fernand, membre bienfaiteur. AUTOMOBILISME & MOTOCYCLISME Course de cote de Massillan L'engouement oui, dès les premiers jours s'est manifesté pour cette épreuve, ne s'est pas, départi un seul instant Les demandes de renseigne- ments continuent à arriver avec une régularité impressionnante. Les pre- miers engagements aonl ^-.H i...,,il. et nous laissent prévoir uiiv réunion extrêmement intéressante. Il faut sans doute attribuer C2 suc- cès aux prix exceptionnels qui seront répartis entre les vainqueurs : celui qui réalisera le meilleur temps de la journée des voitures toutes catégo- ries recevra un prix de 5.000 francs, celui qui réalisera le meilleur temps des motos recevra un prix de l.GOO francs, enfin celui qui prendra la pre- mière place de la catégorie sport re- cevra un prix de 1.000 francs en es- pèces. D'autre part tous les Vain- queurs des classes au catégories re? cevront un prix variant do 500 francs à 150 francs. Règlement, profils de la côte et renseignements divers sont à la dis- position des intéressés au secrétariat do l'Auto-tMoto-Olub du Gard, 0, ave- nue Feuchères, à Nîmes, téléphone : 31.68, 28.10 et 33.17. Descendants des Vieilles Familles Cannoises M, Joseph Gazan, vice-président de notre Association nous ayant fait communioation d'un récit concernant l'un de ses aïeux, nous nous voyons obligés d'Intervertir l'ordre de noa publications. Cette relation éclaircîra un point peu connu de notre histoire locale en ce sens que, si notre com- mune n'eût pas à souffrir des guerres de religion cela est dû au aergent Gazan, Cannois d'origine, ayant servi aux légions du Dauphlné, Provence, Lyonnais et Auvergne, sous les or- dres de François de Eeaumont, baron des Adrets. Lorp du alège de Monteofllvo (Ita- lie), dana laquelle place ls haron des Adrets avait été obligé de s'enfermer avec sa légion, Gazan s'offrit de tra- verser les lignes assiégeantes pour porter l'ordra au baron d'Allly de Pecquigny, lieutenant de dea Adrets, de venir au secours do la place, Ga- zan exécuta sa mission mais, le baron d'Ailly n'ayant pas obéi aux ordres de son chef, celui-ci fut obligé de ren- dre la place et de se constituer pri- sonnier avec sa légion, Après la paix de Oateau-Cambrésis en 1559, qui mettait fin aux guerres d'Italie, Gazan revint en France avac Io baron des Adrets, qui lui confia la mission de mettre en état de défense son château de Montaégur (Drômei dana lequel il avait décidé de se re- tirer. Mais, au début des guerres de religion, le baron dos Adrets, bien que catholique, embrassa la cause des Huguenots, par haine du duc de Guise, qui s'était déclaré le protec- teur du baroa d'Ailly qui l'avait trahi à Montecalvo. Après avoir préparé le château de Montségur en vue d'un siège l'ordre fût donné de ne le remettre qu'au baron où a l'un de sas lieutenants : baron de Condorcet, baron de Mont- brun, baron de Blacon ou à de Mou- vana, que Gazan connaissait bien. Le lieutenant du due de Guize, le baron de Lamothe-Grondln, ne tarda pas à- se présenter devant le château de Montségur et l'assiégea; mais, avant l'arrivée de l'ennemi, Gazan avait eu le temps de dépêcher un paysan au baron des Adrets, qu'il sa- vait au château de Montbrun, pour dégager son lieutenant, afin de l'in- former qu'il allait être assiégé. En même temps il lui faisait connaître qu'avec ses vingt hommes d'armes et comme artillerie une couleuvrlne et deux fauconneaux en bon état 11 pourrait tenir deux jours, car le nombre d'hommes dont il disposait était trop faible pour tenir plus long- temps, vu Bon insuffisance, no pou- vant lui permettre do veiller 3ur tous ses postes à la fois et empêcher l'as- saut. L'assaut de Moatségur eût lieu le lendemain de l'arrivéa de Lamothe- Grondln, mais Gazan tira un tel parti de sa modeste artillar-ie que l'assié- geant dû rentrer dans son camp. Ce délai était suffisant pour permettre à des Adreta d'amener sa troupe et le lendemain a la première heure il tomba avec ses hommes dans le camp des assiégeants, de son côté Gazan effectua une sortie avec ses hommes et la déroute de Lamothe- Grondin fut complète. Le' baron des Adrets n'oublia pas les services que Gazan lui avait ren- dus, lui confia l'administration de sas domaines et quand le baron da Mou- vans, le plus terrible do ses lieute- nants, commença saa massacras dans notre région, Gazan obtinL que des ordres formels seraient donnés en vue de respecter la région de Canoïa. U n'était certes pas facile de maîtriser un chef de mercenaires tel que le baron de Mouvans, mais ce dernier n'ignorait pas qu'il en coûtait de dés- obéir à des Adrets. NOTA. — La famille Gazan avait conservé, dans sa maison du Cannet de nombreuses pièces concernant les relations entre le baron et son inten- dant, elles furent malheureusement détruites, lora de l'incendie de la maison familiale en 1792. Société Scientifique et Littéraire La Société a tenu sa séanee men- suelle dans le local de la Société des Régates Cannoises, quai Saipt-Pierre. Après réception et présentation des nouveaux membres, le président prér sente le deuxième faacic-ute des Algues de France paru fin février et annonce plusieurs dons de volumes à la bibliothèque de la Société, entre autres : mémoires de la Société Ar- chéologique et Historique d'Ayesne 1929; Thèae de doctorat du docteur Sève. Paris 1830, membre de la So- ciété. M. Courret fait une communi- cation sur ; Deux Poètes Occita- niens dont la lecture est très vive- ment appréciée et M. Daver signale les nouvelles grottes au voisinage de Spéraoëdèa et invite les membres que la question intéresse à les étudier. A la suite d'échanges de vues sur diverses questions, il est décidé qu'une conférence publique et gra- tuite sera org/aniaé-e dans, un but de propagande. Les excursions seront re- prises dès l'arrivée du beau temps pour étudier plusieurs sitea intéres- sants. Pour les Blessés ou Malades de la Guerre L'article 85 de la loi de Finances du 3,1 décembre 19,28, a prorogé jus- qu'à fin 1930, le délai pendant lequel les Anciens Combattants blessés ou malades peuvent faire valoir leurs droits a une pension d'invalidité. Tous renseignements seront donnés gratuitement, sur les formalités à ac- complir par la F. O. P. des Mutilés, 85, boulevard BoaumarohaiH, Paris (3 r ). Joindre lin timbre. Chambre Syndicale des Maîtres Coiffeurs Parfumeurs La Chambre syndicale s'est réunie, le mercredi 26 mars, d 20 h. 30, au Blègo social, Restaurant du Caveau, sous la présidence de M. Pierre Hu- gues. Un très grand nombre de mem- bres assistait à cette réunion. Après le compte rendu du dernier prooeg-verbal, le trésorier donne con- naissance de son compte financier, L'assemblée désigne MM. Léonce Car- tron et Kleïman comme membre du jury, pour le concours international de Coiffure, qui aura lieu à Nice, le dimanche B avril, à 20 h. 30. Les membres du Syndicat votent la somme de cinq cents francs (5001, pour les sinistrés du Sud-Oue3t. Au sujet des fêtes carnavalesques, l'assemblée vote, à l'unanimité, le voeu suivant : « La Chambre syndicale des Mai- tres-Coiffeurs de la Ville de Cannes qui avait, en 1924, demandé le réta- blissement du Carnaval, proteste Ônerglquement contre la suppression dudit Carnaval ; « Le Syndicat se solidarise avec la Chambre syndicale de3 limonadiers et restaurateurs de Cannes et se mettra en collaboration avec tous les grou- pements que l'abolition des fêtes car- navalesques Intéresse, afin de conti- nuer à faire revivra une fête locale et, de ce fait, faire travailler les commerçants cannois qui sont obligés de subir de lourdes chargea d'impÔt3. f. Le syndicat fait donc appel à tcute la population cannoise désireu- se d'avoir le Carnaval, ainsi qu'à tou- tes les organisations économiques de 3e joindre à eux pour qu'on ne sabo- te pas syatématiquement cette fête populaire T. Plusieurs questions intéressant la corporation furent discutées au cours de cette réunion. Concours de l'École de Coiffure Cû concours a en lieu mardi soir en présence de M. Garino, adjoint au maire, M. Saramito, conseiller municipal, M. Louis Dreyfus, ancien député, M. le Dr Guizol, préaident de l'Association Polytechnique, M. Huguee Pierre, directeur de l'Ecole, et un grand nombre de membres de la corporation. Le palmarès suivant a été lu à ]a fin des opérations du jury et nous félicitons très vivement les lauréats et. leurs professeurs. Excellence. — 1er prix : médaille argent, offerte par M. Charabot, sé- nateur et un diplôme : M. Robert Eé- renguier, 21 points ; 2e prix (médaille de bronze offerte par M. Pierre Hu- gues, directeur de- l'Ecole de Coiffu- re) : Mlle Thérèse Castellano, 17 points ; Se prix (médaille de bronze offerte par la Chambre Syndicale des Maîtres Coiffeurs de Cannes : M. François Pavia, 14 points ; 4e prix (une paire de fers Marcel) : M. Mar- cel PiBot. Première Division. — lar prix (mé- daille en argent) : M, Pascal Olivera, 19 points ; 2e prix (médaille en bron- ze) : M. Emile Widmer, 18 points ; 3e prix (médaillB de bronze) : M. Louis Duclos, 17 points ; 4e prix (une paire de fers Marcell : M. Jean Boni- fassi, 14 points ; 5e prix (une paire de fers) : M. Clément Guigues, 12 pointa ; 6e prix (une trousse brosse): Mme Fernande, 9 points ; 7e prix (une tondeuse), ; Mme René, 7 points. Deuxième Division. 1er prix (médaille en argent) : Mlle Lucia GiorgielU, 22 points ; 2e prix, (une paire de fers) : M, André Charpen- tey, 15 pointa ; 3e prix (une paire de fers) : M- Paul Durbano, 10 pts. Troisième Division. 1er prix (médaille en argent) : M. primo Ba- rellas, 22 pointa : 2a prix (une paire de fBra) : M. Achille Barilfassî, 17 points ; 3e prix (une lampe) : M. Ror bert Inaudi, 11 points. Quatrlère Division. — 1er prix (mé- daille de bronze) : M. René Brunet, 23 points ; 2e prix (une lampe) : M. Bruno Pellegrini, 19 pointa ; 3e prix iun rasoir) : Mlle Marie Albrizio, 13 points ; 4e prix (un démêloir) : M. Joseph Calialro, 8 points. M. Pierre Hugues remit ensuite une médaille en argent avec diplôme à MM, Roland Chêne et Cullle Liborio, professeurs à l'Ecole de Coiffure, au nom de la Chambre ' Syndicale des Maîtres Coiffeurs de Cannes, pour leur collaboration bénévole à l'Ecole. Conseil des Prud'hommes Les électeurs sont avisés que le travail de la revision des listes élec- torales du Conseil des Prud'hommes est en préparation à la Mairie (gui- chet n" 8). En conséquence il Invite IBS intéressés à se présenter au bu- reau électoral d'ici au ?p avril cou- rant, pour réclamer leur inscription ec fournir tous les renseignements nécessaires. Sont électeurs : D'après l'article ô de la loi du 25 mars 1907, modifié par l'article 1er de la loi du 30 mars 1920, à condition : d'être inscrit sur les listes politiques ; d'être âgé de 25 ans révolus ; d'exercer depuis trois ans une profession dénommée dans le décret d'institution du Conseil des Prud'hommes et d'exercer cette pro- fession dans le ressort du Conseil, depuis un an, Sont électeurs ouvriers et employés les chefs d'équipe ou contremaîtres et employés prenant part à l'exécution clea travaux industriels et commer- ciaux. Sont électeurs, les patrons occu- pant pour leur compte un ou plu- sieurs ouvriers ou employés. ADJUDICATION Le 14 avril courant, aura lieu, à la Mairie, à 15 heures, l'adjudication au rabais sur soumissions cachetées, ties travaux nécessités par la construc- tion d'une canalisation et de cani- veaux à l'avenue de LÉrjns. L.e mon- tant des travaux sera de G0.201 fr. Les entrepreneurs trouveront tous les détails de l'adjudication, u la Mairie. Association des Anciens Combattants A qui les anciens combattants de 1914-1918 ayant appartenu à des ré- glmonte actuellement dissous, doi- vent-Ils adresser leur demande rela- tivement à l'obtention de la Médaille militaire ? (Il s'agit, blon entendu, d'anciens militaires, rendue à la vie civile, Les demandes sont a adresser aux autorités ci-aprÈB : 1" En ce qui concerne Ios militaires appartenant aux réserves, aux chefs de corps, ou de services mentionnés sur le fascicule de mobilisation placé dans leur livret militaire. Dans le cas d'affectations spéciales ou de non affectation, a leur bureau de recru- tement ; 2" En ce qui concerne les militaires réformés avec une invalidité de 10 </,, à 60 '/c, résultant des blessures de guerre, au général commandant la subdivision du domicile ; 3 U En ce qui concerne'les militai- res réformée aveo une invalidité mi- nimum de 65 ';'{, résultant de blesflU- POS de guerre, au général comman- dant la subdivision du domicile ; i a En ce qui concerne enfin les mi- litaires définitivement dégagea de toutes obligations militaires par leur âge, par leur situation de famille, par réforme pour une cause autre que des blessures de guerre, à la condi- tion qu'il3 aient dea titrée de guerre (blessures de guerre ou citations avec Croix do guerre), au commandant du Bureau de Recrutement d'origine (s'il s'agit des classes 1808 et postérieu- res) ; au Ministère de la Guerre, di- rection de l'armée a laquelle ont ap- partenu Ie3 intéressés, infanterie, ca- valerie, etc. (s'il s'agit des classes 1S97 et antérieures). Dana tous les cas visés ci-d9BSUS, la demande doit indiquer lea nom, prénoms, date et lieu de naissance, adresse, recrutement d'origine et nu- méro matricule à ce recrutement, grade, dernier corps d'affectation, dates des blessures de guerre, numé- ros et datea des citations, s'il y a lieu, nature et origine des infirmités, taux d'invalidité. Médaillés Militaires Les quêtes effectuées au cours de la journée du 23 mars au profit du l'Orphelinat des Médaillés Militaires, ont produit la somme de 11.000 fr., qui a été adressée au trésorier de l'Orphelinat des Médaillés Militaires à Paris. Il reste encore un grand nombre de carnets de timbres à l'effigie du maréchal Foah, qui n'ont pu être ven- dus. Etant donné le but poursuivi par l'Orphelinat des Médaillés Militaires, ia section de Cannes des Médaillés Militaires fait un pressant appel â tous les généreux donateurs qui, n'ayant pu être touchés par nos quê- teuses ou par nos camarades, désire- raient néanmoins manifester leur bienveillante sollicitude à l'égard des Médaillés Militaires. Lea dons aenmt reçus au siège social. Café de la Ré- gence, boulevard Carnot. Club Radiophonique de Cannes C'eat devant une assistance nom- breuse et attentive que fût présenté, U y a une huitaine de jours, le nou- veau poète do M. le Major Dyer, pré- sident d'honneur du Club Radîopho- nique. Tour à tour défilèrent les sta- tions habituelles, mais avec una fi- délité de reproduction jamais égalée, et nombreux seront ceux qui retenus par d'autres occupations, conserve- ront le regret de n'avoir pu assister à l'audition d'une telle merveille . Pour terminer la soirée, M. Fer- nandez (R. 5201 fit la démonstration de son poste changeur de fréquence à lampe bigrille transformé par lui^ même pour la réception des ondes courtes. Il nous fit entendre une liai- son de téléphonie entre deux ama- teurs du R.E.F. (S F. X. et 8 H, O.) et l'intérêt dont témoignèrent les au- diteurs pour cette démonstration, laisse croire que certains se feront prendre au charme des ondes courtes et grossiront sous peu les rangs de la ll r Section, du Réseau des Emetteurs Français. Le délégué de cette sec- tion, M. Chaussebourg (8 H. O.) vient ensuite nous présenter son ensemble poste érnetteur st récepteur alimenté pour pile et très facilement tranu- portable à la main. Chambre d'Agriculture Le Maire de la ville de Cannes avi- se les électeurs que les listes élec- torales pour la Chambre d'Agricul- ture seront revisées à la Mairie (gul- ehet R" 8), jusqu'au 30 avrli. Les personnes des deux sexes qui remplissent lea conditions po.ur y être inscrites, trouveront à la Mairie, dea formules de demandes d'inscrip- tion sur ces listes éjectorables. COMPAGNIE ALGERIENNE Société Anonyme fondée en Iâ77 Capital : 105.000.000 de Francs entièrement versés Réserves i 88.000.000 de Francs Siège Social : PARIS, G0 rue d'Anjou TOUTES OPÉRATIONS de BANQUE de BOURSE et do CHANGE Garde de Titres et d'Objets précieux Location da compartiments de coffres-forts Paiement de lettres de crédit Agences en France et dana toutes les Villes et Principales Looalités de l'Algf-rie, de la Tunisie et du Maroc Agences sur la Côte d'Azur CANNES-NICE Antibe3 - Fréjus - Grasse - Mentot Monte-Carlo Correspondants dans le Monde Entier LE LITTORAL u>t OD Tente chez totta lea Marchands de i

LE THÉÂTRE Chambre Syndicale Association des Anciensarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1930/Jx5_Littoral... · d'Alexandrie, personnifiée par Mme Raymonde Vécart,

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Page 1: LE THÉÂTRE Chambre Syndicale Association des Anciensarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1930/Jx5_Littoral... · d'Alexandrie, personnifiée par Mme Raymonde Vécart,

LK UTTOBAl-

LE THÉÂTREM"" Raymonde Vécart

La troupe Italienne donne" A i d a "

Nous parvenons à la fin de lasaison lyrique, c'est dire quenous devons profiter encore decette dernière semaine qui nousest offerte.

Mais il faut féliciter l'Admi-nistration du Casino Municipal,qui, jusqu'au dernier jour, tientà faire preuve de sa vitalité ar-tistique par la présentation despectacles brillants et d'inter-prètes renommés.

Mme Raymonde Vécart, quiavait fait sur notre scène unecourte apparition au milieu dela saison, vient de nous réappa-raître dans deux rôles qui con-viennent parfaitement à sesdons physiques et à ses qualitésvocales.

Elle fut samedi une « Mimi »de la « Vie de Bohème » et ap-porta tous ses soins à la com-position de ce personnage lyri-que.

Nous ne saurions trop, sansnous répéter, vanter le charmeet la clarté dont Mme Raymon-de Vécart est capable.

Ajoutons qu'elle eut pour par-tenaire M. Villabella dont unesemaine avant nous avions van-té la vigueur et l'éclat.

Dans « Thaïs » nous avonsretrouvé l'artiste impeccable quisait assouplir ses capacités vo-cales à tous les effets, plus ar-dus que l'on ne pense, decette partition. La courtisaned'Alexandrie, personnifiée parMme Raymonde Vécart, man-que peut-être un peu de cettepuissance de séduction qui luiétait nécessaire, mais, à la veil-le de la conversion, les Pères del'Eglise y auraient peut-êtretrouvé déjà la prédestination aucouvent de Mère Albine.

M. Sellier fut un « Athanaël »éclatant et rude.

La troupe italienne s'est ma-nifestée cette semaine dans« Aida » avec un merveilleuxéclat.

Ce qu'il faut-souligner, car oen'est vraiment pas encoura-geant, c'est le désintéressementdu public pour une œuvre popu-(laire, admirée et interprétée defaçon brillante.

Aux deux représentationsdh « Aida » il y avait trop dfauteuils vides et les personnesqui ont eu la maladresse de sepriver de ce spectacle et de cetteaudition doivent se repentir.J'entends par là ceux qui ai-ment le théâtre et je délaisseces éternels mécontents qui voKlent, avec persistance et assezmal, leur ignorance sous leursrécriminations.

Les deux cantatrices qui ontpersonnifié « Aïda » et •.< Amné-ris » ont rang parmi les meil-leures cantatrices d'opéra. MmeGina Cigna est un soprano tour-à-tour d'une puissance immenseet d'une douceur infinie. C'est dutravail perfectionné que cettevoix qui se promène du graveà l'aigu, sans qu'il n'y ait ja-mais aucun trouble dans l'émis-sion, sans que l'auditeur le plusattentif et le plus sévère puisseparvenir à relever la moindrefaute ou même la moindre fai-blesse. C'est splendide et tout letemps splendide avec des nuan-ces parfaites, tantôt murmure,tantôt éclat capable d'envelop-per tout le sextuor.

Mme Cigna est française, pa-risienne, on m'a rnême ditqu'elle était née aux BatignoUes,mais j'aurais bien voulu savoiroù elle a appris à chanter.

Disons que les qualités physi-ques sont loin de nuire à l'im-pression produite et nous som-mes heureux d'annoncer quecette remarquable artiste chan-tera la Tosca pour la clôture dela saison lyrique, dimanche 13avril en soirée.

Nous avions eu le plaisir defaire connaissance, l'an dernier,avec Mme Albertina Dai Monte,qui est bien la contralto la plusextraordinaire entendue jusqu'àce jour. Ses notes graves son-nent avec une ampleur mascu-line, le passage s'effectue avecla plus grande adresse et dansl'aigu c'est toute la force d'une« Falcon ». Les attitudes deMme Dai Monte, complètentcette majesté vocale et sa per-sonnification d' « Amnéris » de-meure inoubliable.

Les interprètes masculins fu-rent à la hauteur de la tâcheimposée pa'r les deux héroïnes.

M. Nicola Fusati que nousavons entendu dans « Otello »,a fourni encore un magnifiqueeffort dans le rôle de RhadamèsQÙson 2e, son 3e et son 4eactes sont autant d'excellentessurprises qui prouvent une so-lidité et une qualité peu ordi-naires.

M. Borgioli, jeune baryton, esten pleine possession d'un talentmagnifique. La richesse et lapuissance des sons, soit dans leregistre aigu, soit dans la tessi-ture habituelle sont à signaler.

M. Umberto de Lelio dans« Amphis » et M. Carlton Gaulddans le rôle du Roi complétaient

admirablement ce sextuor donton peut marquer le passage.Mme Borde s'est bien employée

dans la coulisse à chanter laprière, M. Marcotto fut un mes-sager intéressant.

Lie maestro Paolo Antonio aaffirmé, au pupitre, une autoritévraiment remarquable en gar-dant pourtant la sobriété quebien des chefs français pour-raient lui envier.

La mise en scène de M. LéoDevaux fut charmante, clairde-lunisée, égyptiaque à souhaitavec un luxe de vérité qui mé-rite d'être souligné. Car pourfêter Radhamès vainqueur, leban et l'arriére ban des effigiespropitiatoires s'étaient donnérendez-vous depuis la vache Hâ-thor jusqu'au nain Khnonurhop-ton, jusqu'à Pedishashi.

M. Renez avait lui-même trou-vé pour guider le défilé, un bi-nocie ayant appartenu à. coupsûr à quelque Pharaon.

LE STRAPONTIN# # *

DIMANCHE I> AVRIL, à 14 hpures, unThéiitiv, a lu di'iiiumie générale i /.«Gratuit- i),i,-ti<.^> de (itrolxif-nt. —A Jôlltitn'ù, il»ILS le Hall: Vul d'En-fant . — ,\ UII 11. IHI, au Théâtre:

Concert I ,»,n. .\ tu li. ;)U,auT|iéâtreLr.s E,j,m.-. L'Avjt'ttN kl qu'un te

M A B I H H AVKii, à 13 h, IHI, ikma le lUili :

A 20 h. l à , (in Tnûâtro : Jjurnièro

Kepresentation d e : - ^ grande. Unckeaae de Oèrolslti-n.

Ï IHBCHEUI i) AVKIL, à lfi h. 30, dans leHa l l : I (•(•(-rti.jri.. linititlit.nàkt Valse,iitillet. .\ IÏII h. :ii>, H u ' IJ iàatre;Lu Modo-i, u lEh.ili. Lt lionhomnmJadi.<. Eitijnrd et- m Bonne.

JEUIU lu AVKIL, à 15 heures, duua IoMail; Uni W J'Jnjants. — A 1C heures ;Com-irl de l)<i,Lit.i. — A 20 heun-s. auTllôiltlv : r,,n,un. Lu FUlm, >•<•>,.

Hill i : Lu Mollir. liitlta dt'.i .!</<•

\ M I . I M VI . U n i , .i I . l i . 31), d a n s l aIhill ; Lu I'.Il- '!• Madame, Antpt.Util,I ,1, • lamani: A 20 \\. :«1, au

H.M \ M Ui, i:i As I;IL, < M u r e île l,i SHIRUILyrii|iu-. à 14 l i .ure . . mi ThéjUrc :Le» SutUwLumimx. Jla'ttl <t. * S «lion».— A ir» h e u r e s , d a n s le H i l l i : Bald'Eufinii*. — A J t ih . :il»; Thé hntlsatit

de I" .hhitfxxe. — A 2(1 11. l,"i. au Tiu'iï-tre : l ' n i nu r Kc^re-seiitati im Ital iennede : La y,,*™.

On nous communique la notesuivante sur l'ouverture

du Palm Beach

Nous avons appris ce matin parla presse quotidienne qu'un commu-niqué dont on Ignore encore le oulea auteurs a été trouvé hier à laMairie de Cannea, sur la table ré-servée à la presse.

Ce communiqué qui fait l'objetde commentaires divers n'e3t paa,croyons-nous, al toutefois 11 étaitofficiel, suffisant pour calmer l'opi-nion piibUque , qui attend d'autresmotifs plus plausibles justifiant lesvotes récents du Conseil Municipal,au sujet de l'ouverture du PalmBeach pour les fêtes de Pâques.

Par ce communiqué, il semble res-sortir qu'on attribue à la Directiondu Palm Eeach et en particulier àM. Chauvelot, Administrateur délé-gué, d'être les auteurs du mouve-ment d'opposition qui 3'est créé con-tre la Municipalité au sujet de cetteouverture.

La Direction du Palm Beach etM. Chauyelot affirment qu'ils ne peu-vent pas être rendus responsables deafaits qui leur sont reprochés. Us en-tendent ne paa se dérober devantaucune des responsabilités qui leurincombent.

Jls ne peuvent cependant pas, danslea circonstances actuelles, acceptercelles qu'on semble vouloir leur attri-buer à dessein.

H faut voir d.afts le mouvementd'opposition contre la Municipalitédont il est parlé d.an,s ce communi-qué, l'action spontanée et courtoised'un grand nombre de commerçantset d'industriels de la Ville de Cannes,qui se voyant lésés à l'approche dela nouvelle saison d'été, reprochentà leurs édiles la décision qui empê-che l'ouverture du Palm Beach pourles fêtes de Pâques, cç qui auraitpermis de lier admirablement la sai-son d'hiver qui s'achève avec la sai-son d'été qui va commencer.

Nous faisons juge la populationcannoise du différend qui divise lesdeux parties qui se trouvent aujour-d'hui en controverse ; d'une part,le Conseil Municipal, qui a refusé ladate du 19 avril; d'autre part, la Di-rection du Palm Beach, qui voulaitouvrir à, cette date son établissement,cette a/inée-ci, exceptionnellornent, enraison des fêtes, estimant que c'étaitfaire apte d'énorme publicité auprèsde tons les étrangers que Pâquesattire vers nos rivages, en faveur doCannes-Balnéaire. L'avenir- dira quiavait raison,

Afin de Justifier l'attitude prise parla Municipalité, nous suggérons àM. le Maire de procéder, dès main-tenant, à un référendum de la po-pulation cannoise, ainsi, le différendexistant entre la Municipalité et le-Palm Beach serait liquidé en touteimpartialité, selon les desiderata dela population.

Irritationralmo et gnorii

rinmialion de lamiri lit sumi "'- souffrant

l;i

CONFÉRENCESM11" de Pompadouret ses historiens

LES SPORTS

II convient, pour l'étude de l'His-toire, de faire preuve d'une impar-tialité établie sur un jugement aoltda,

Notre pays est ce qu'il est par unesuite d'événements dont l'apprécia-tion est rendue bien difficile parl'évolution des mœurs. Des vertuset des vices se sont enchevêtrée au-tour du pouvoir et nous sommes con-traints de faire cas dea uns et desautres en nous abstenant d'une sévé-rité qui jurerait avec l'esprit et lescirconstances de telle ou telle période.

Le XVIII- siècle est placé souel'influence dea. Encyclopédistes etsi, par eux, !a libre discussiondevint essentielle, il paraît per-mis de dire qu'une parenthèse fûtouverte à l'hypocrisie et que lepeuple de France parût s'accommo-der trop bien de certaines libertéspour que nous noua arrogions le droitde crier maintenant au scandale.

Sans pénétrer dons la philosophiede l'Histoire, M. le Professeur Plca-vet, dont l'érudition s'est efforcée dese dissimuler acus la délicatesse duconférencier, nous traça une phyaio-Tiomie, haute en couleurs, de Madamede Pompadour.

Nul n'ignore ces oaprjces da Foiou plua encore ce semblant d'exigen-ces de la part d'un régime qui auraitpeut-être fait fi de son souverain s'iln'avait affiché quelques maîtresBoasensationnelles, Louis XV '•: le Bien-Aimé :>, dont le distingué conféren-cier ne nous fait pas un portrait trèsflatteur, connut Jeanne AntoinettePoisson alors qu'elle était devenueMadame d'Etiolés et qu'elle vivaitdans ce château proche de la forêtde Sénart où le roi venait fréquem-ment chasser. Celle qui devait êtrela Favorite, au détriment de MarieLeczinska, reine de France, aspiraitde toutes ses forces à une, destinéequi lui avait été prédite dès l'âge de9 ans. Elle y apporta toute sa ruseet toute sa coquetterie féminines. Eten 1745, après une présentation quiaurait pu revêtir la forme d'une sim-ple galanterie passagère, Madamed'Etiolés, abandonnant son mari, étaitinstallée à Versailles et accaparaittous les avantages d'une situation do-venue officielle.

M. le Professeur Picavet, qui nousa donné leB principales sources de sadocumentation dans les études suc-cessives d'Edouard et Jules de Gon-court, puis de Pierre de Nolhac, di-vise en deux parties la souverainetéde celle qui devait être marquise puisduchesse de Pompadour : de 1745 à1752 c'est la période amoureuse, puisde 1752 à 1764, date de sa mort,l'amitié succède à la passion.

Néanmoins la vraie cause de cetteinfluence persistante de Mme dePompadour fut habilement mise enrelief par le conférencier-. Louis XV,blasé de bonne heurs, sans grandsaressources intellectuelles, trouvaitdans la Favorite une distractionconstante. Les réceptions, les fêtes,auxquelles Mme de Pompadour pré-sidait avec un déploiement d'ingénio-sité remarquable et aussi avec uneréelle insouciance de la dépense, pio-curaient au roi cette diversion ne es-

Mais ce rôle frivole n'a point em-pêché Mme de Pompadour d'exercerune action littéraire et politique, quine peut être passée soua sijen.ee.

Dans son salon elle groupe les pinsbeaux esprits du temps et elle .s'inté-resse activement aux candida tu ve deses favoris à l'Académie Français*.Elle fait représenter * Tartufe », elleencourage les lettres en la persomiode Voltaire ,de Montesquieu ,de Dide-rot, de Marmontel.

Son influence au point de vue del'administration du paya (Io Franceest moins heureuse, cependant U fautreconnaître la bénéfice de l'action îleChoiseul dont elle avait suscité l'avé-nement au secrétariat des affairesétrangères.

La fin de Mme de Pompadour aousfut contée avec un choix de détailsfort intéressants par M. le ProfesserPioavet qui ne voulut pas termmircet entretien sans établir un paral-lèle entre Mme de Maintanon ttMme de Pompadour et dont cettedernière ne peut hénéfioier.

Cette page d'histoire eut pourtantl'immense intérêt do fixer dans l'es-prit dos auditeurs une impressionexacte sur la Favorite de Louis XVqui devait contribuer par son em-prise à des événementroyauté a subi 1quences.

tristea

J. E.

Dans une conférence très remar-quée M. Louis Dreyfus, sur l'Invita-tion des Anciens Elèves du CollègeMunicipal, a parlé de la « Situationéconomique > devant un très nom-breux auditoire réuni dans la salledu Cinéma Majostic.. C'est à M. Bardon, vice-présidsnt

de cette Association, qu'échut le aoinde présenter le conférencier, ce quifut fait en termes choisis.

M. Louis Dreyfus s'engagea alorsdans ce dédale de la Situation écono-mique où ses connaissances de finan-cier et la clarté de son exposé pro-jetèrent aussitôt une lumière utile.

Les grande problèmes fiscaux fu-rent appréciés avec un bon sens trèsfrançais et nous regrettons de nepouvoir donner ici • in extenso ">cette étude qui fut admiiablornentaccueillie par le public.

• • • * • * -

Conférence Henry Torrès

M" Henry Torrès se trouvera àCannes les 11, 12 et 13 avril, Le12 avril, il fera la conférence pro-mise aux Mutilés, sous le titre «•. LaGuerre vue par ceux qui l'ont faite ».

Cette conférence aura lieu sous laprésidence d'honneur de M. AndrÉCapron, député de Cannea, qui a sisouvent montré sa profonde sollici-tude pour les victimes de lu guerre.

Cette conférence, au profit des Mu-tilés, ne manquera pas d'intéresserceux qui ont connu les souffrancesde la guerre et qui, par cela même,se sont ralliés au cri de - guerre àla guerre :«, pour préservée leB géné-rations à venir de ce terrible flôuu.

A HAINT-RAPHAEL :

A. S, DE CANNESCONTRE STADE RAPHAELOIS

Aujourd'hui dimanche, l'A, S. deCannes ira a Saint-Raphaël disputerson avant-dernier match de cham-pionnat contre les Stadlstes locaux.Le match nul réalisé contre Aies n'apas relevé la situation dangereuse desCannois vis-à-vis des barrages etleur seule chance de lps éviter résidedans les deux derniers matches qu'ilsdoivent jouer victorieusement contreSaint-Raphaël et Marseille, L'éter-nelle rivalité des deux clubs voisinsa toujours donné à leurs rencontresun caractère d'âpreté, voire même dedureté que ne présentent pas "leB au-tres parties de championnat, et celan'est certes pas fait pour faciliter latache des Acéistes, rendue déjà sipénible à cette occasion.

Sont convoqués, à 10 h. 30, trèsprécises, à la Taverne Provençale,pour déplacement en autocar : Roux,Tourniaire, Cornelii, Beraudo, J. Hil-lier, Cler, Dutell, Montfaucon, Bar-dot, Magnon, Dénégri. Remplaçants;Fechino et Raschoffer.

De son côté l'équipe première E eedéplacera a Grasse pour y rencon-trer le Football-Club local. Sont con-voqués à 13 h. 16, a la Taverne Pro-car : Henrio, Re, Vigouroux, Tour-vançale, pour déplacement en auto-nlaire, Moreau, Fagnoni, Duteil II,Roux H., Caleca, Bertolettl, Beason,

Le Rallye automobileféminin Paris-Cannes

Cette Importante manifestationsportive a donné lieu à des réunionsoù les personnalités les plus autori-sées ont vanté la maîtrise des concur-rentes, salué la présidence de Mmela Duchesse d'Uzès et souhaité queles automobilistes amenées dans no-tre contrée par ce rallye sachent sesouvenir de ce coin ensoleillé de laterre de France où elles ont été ac-cueillies avec enthousiasme.

Des réceptions nombreuses surgi-rent en l'honneur des concurrentesque nous félicitons dans l'ordre deleur mérite.

1. Comtesse Bernard de Ganay(Reinastella), 61 p. 9 ;

2. Mme Grégoire de Sainte-Marie(BugattJ), 101 p. 7 ;

3. Mlle Menesson (Talbot), 121 p. 8;4. Mlle Yvonne Bally (Talbot),

277 p. 9 ;5. Mme Mareuee (Peugeot), 285 p.;6. Comtesse de Lubersac (Citroën),

317 p. S ;7. Mme Léon Reinach (Citroën),

353 p. 6 ;8. Mme A. Weisweiller (Buick),

358 points ;9. Mlle Deutsch de la Maurthe (Hia-

pano), 362 p. 4 ;10. Mme Schuman (Citroën), 410

p. 2 ;11. Mme Dona La Caze (Amilcar),

451 p. 5 ;12. Mme Del Monte (Renaulti, 465

p. 1 ;13. Mme Jonas (Citroën), 524 p. 8;14. Mme Wertheim (Citroën), 52G

P- S ;15. Comtesse de Jouvencel (Ci-

troën ), 691 p. 4 ;16. Mme F. Level (Citroën), 699 p.

Club Nautique de la CroisetteSECTION BOULISTE

Dimanche dernier, sur la place del'Etang, la section bouliste du ClubNautique de la Croisette faisait con-tinuer son Grand-Prix d'Ouverture,par quadrettes à la mêlée ; la finalen'a pu avoir lieu, et ce, pour permet-tre au deuxième concours de com-mencer à l'heure fixée par la Com-mission ; pour le deuxième concours,un joli succès fut obtenu par lesdévoués organisateurs ; plus de qua-rante joueurs y disputèrent sportive-ment leur chance, et cela nous faitbien augurer que la section boulistedu Club Nautique de la Crolaette, cet-te année encore, veut se surpasser.

Voici, d'autre- part, les joueurs quisont appelés à disputer aujourd'huidimanche les finales :

Première finale du Grand-Prixd'Ouverture, à 8 h. 15 précises, surla place de l'Etang : MM. Cabrio,Bleua, Hyacinthe, Eber, contre MM.Vietti, Lovera, Ferrari, Gaby.

Deuxième finale, deuxième con-cours du 30 mars, à 9 h. 30, sur laplace de l'Etang : MM. Cabrio, Simon,Hyacinthe, Seren, contre MM. LéonFrançois, Amant. Armando. Présen-ce indispensable de tous les joueursau siège sooial, bar de Lérins, chezM. Fernand, membre bienfaiteur.

AUTOMOBILISME& MOTOCYCLISME

Course de cote de Massillan

L'engouement oui, dès les premiersjours s'est manifesté pour cetteépreuve, ne s'est pas, départi un seulinstant Les demandes de renseigne-ments continuent à arriver avec unerégularité impressionnante. Les pre-miers engagements aonl ^-.H i...,,il.et nous laissent prévoir uiiv réunionextrêmement intéressante.

Il faut sans doute attribuer C2 suc-cès aux prix exceptionnels qui serontrépartis entre les vainqueurs : celuiqui réalisera le meilleur temps de lajournée des voitures toutes catégo-ries recevra un prix de 5.000 francs,celui qui réalisera le meilleur tempsdes motos recevra un prix de l.GOOfrancs, enfin celui qui prendra la pre-mière place de la catégorie sport re-cevra un prix de 1.000 francs en es-pèces. D'autre part tous les Vain-queurs des classes au catégories re?cevront un prix variant do 500 francsà 150 francs.

Règlement, profils de la côte etrenseignements divers sont à la dis-position des intéressés au secrétariatdo l'Auto-tMoto-Olub du Gard, 0, ave-nue Feuchères, à Nîmes, téléphone :31.68, 28.10 et 33.17.

Descendants des VieillesFamilles Cannoises

M, Joseph Gazan, vice-président denotre Association nous ayant faitcommunioation d'un récit concernantl'un de ses aïeux, nous nous voyonsobligés d'Intervertir l'ordre de noapublications. Cette relation éclaircîraun point peu connu de notre histoirelocale en ce sens que, si notre com-mune n'eût pas à souffrir des guerresde religion cela est dû au aergentGazan, Cannois d'origine, ayant serviaux légions du Dauphlné, Provence,Lyonnais et Auvergne, sous les or-dres de François de Eeaumont, barondes Adrets.

Lorp du alège de Monteofllvo (Ita-lie), dana laquelle place ls haron desAdrets avait été obligé de s'enfermeravec sa légion, Gazan s'offrit de tra-verser les lignes assiégeantes pourporter l'ordra au baron d'Allly dePecquigny, lieutenant de dea Adrets,de venir au secours do la place, Ga-zan exécuta sa mission mais, le barond'Ailly n'ayant pas obéi aux ordresde son chef, celui-ci fut obligé de ren-dre la place et de se constituer pri-sonnier avec sa légion,

Après la paix de Oateau-Cambrésisen 1559, qui mettait fin aux guerresd'Italie, Gazan revint en France avacIo baron des Adrets, qui lui confia lamission de mettre en état de défenseson château de Montaégur (Drômeidana lequel il avait décidé de se re-tirer. Mais, au début des guerres dereligion, le baron dos Adrets, bienque catholique, embrassa la cause desHuguenots, par haine du duc deGuise, qui s'était déclaré le protec-teur du baroa d'Ailly qui l'avait trahià Montecalvo.

Après avoir préparé le château deMontségur en vue d'un siège l'ordrefût donné de ne le remettre qu'aubaron où a l'un de sas lieutenants :baron de Condorcet, baron de Mont-brun, baron de Blacon ou à de Mou-vana, que Gazan connaissait bien.

Le lieutenant du due de Guize, lebaron de Lamothe-Grondln, ne tardapas à- se présenter devant le châteaude Montségur et l'assiégea; mais,avant l'arrivée de l'ennemi, Gazanavait eu le temps de dépêcher unpaysan au baron des Adrets, qu'il sa-vait au château de Montbrun, pourdégager son lieutenant, afin de l'in-former qu'il allait être assiégé. Enmême temps il lui faisait connaîtrequ'avec ses vingt hommes d'armes etcomme artillerie une couleuvrlne etdeux fauconneaux en bon état 11pourrait tenir deux jours, car lenombre d'hommes dont il disposaitétait trop faible pour tenir plus long-temps, vu Bon insuffisance, no pou-vant lui permettre do veiller 3ur tousses postes à la fois et empêcher l'as-saut.

L'assaut de Moatségur eût lieu lelendemain de l'arrivéa de Lamothe-Grondln, mais Gazan tira un tel partide sa modeste artillar-ie que l'assié-geant dû rentrer dans son camp. Cedélai était suffisant pour permettreà des Adreta d'amener sa troupe etle lendemain a la première heure iltomba avec ses hommes dans lecamp des assiégeants, de son côtéGazan effectua une sortie avec seshommes et la déroute de Lamothe-Grondin fut complète.

Le' baron des Adrets n'oublia pasles services que Gazan lui avait ren-dus, lui confia l'administration de sasdomaines et quand le baron da Mou-vans, le plus terrible do ses lieute-nants, commença saa massacras dansnotre région, Gazan obtinL que desordres formels seraient donnés en vuede respecter la région de Canoïa. Un'était certes pas facile de maîtriserun chef de mercenaires tel que lebaron de Mouvans, mais ce derniern'ignorait pas qu'il en coûtait de dés-obéir à des Adrets.

NOTA. — La famille Gazan avaitconservé, dans sa maison du Cannetde nombreuses pièces concernant lesrelations entre le baron et son inten-dant, elles furent malheureusementdétruites, lora de l'incendie de lamaison familiale en 1792.

Société Scientifiqueet Littéraire

La Société a tenu sa séanee men-suelle dans le local de la Société desRégates Cannoises, quai Saipt-Pierre.Après réception et présentation desnouveaux membres, le président prérsente le deuxième faacic-ute desAlgues de France paru fin février etannonce plusieurs dons de volumesà la bibliothèque de la Société, entreautres : mémoires de la Société Ar-chéologique et Historique d'Ayesne1929; Thèae de doctorat du docteurSève. Paris 1830, membre de la So-ciété. M. Courret fait une communi-cation sur ; Deux Poètes Occita-niens dont la lecture est très vive-ment appréciée et M. Daver signaleles nouvelles grottes au voisinage deSpéraoëdèa et invite les membres quela question intéresse à les étudier.

A la suite d'échanges de vues surdiverses questions, il est décidéqu'une conférence publique et gra-tuite sera org/aniaé-e dans, un but depropagande. Les excursions seront re-prises dès l'arrivée du beau tempspour étudier plusieurs sitea intéres-sants.

Pour les Blessés ou Maladesde la Guerre

L'article 85 de la loi de Financesdu 3,1 décembre 19,28, a prorogé jus-qu'à fin 1930, le délai pendant lequelles Anciens Combattants blessés oumalades peuvent faire valoir leursdroits a une pension d'invalidité.

Tous renseignements seront donnésgratuitement, sur les formalités à ac-complir par la F. O. P. des Mutilés,85, boulevard BoaumarohaiH, Paris(3r). Joindre lin timbre.

Chambre Syndicaledes Maîtres Coiffeurs

ParfumeursLa Chambre syndicale s'est réunie,

le mercredi 26 mars, d 20 h. 30, auBlègo social, Restaurant du Caveau,sous la présidence de M. Pierre Hu-gues. Un très grand nombre de mem-bres assistait à cette réunion.

Après le compte rendu du dernierprooeg-verbal, le trésorier donne con-naissance de son compte financier,L'assemblée désigne MM. Léonce Car-tron et Kleïman comme membre dujury, pour le concours internationalde Coiffure, qui aura lieu à Nice, ledimanche B avril, à 20 h. 30.

Les membres du Syndicat votentla somme de cinq cents francs (5001,pour les sinistrés du Sud-Oue3t.

Au sujet des fêtes carnavalesques,l'assemblée vote, à l'unanimité, levœu suivant :

« La Chambre syndicale des Mai-tres-Coiffeurs de la Ville de Cannesqui avait, en 1924, demandé le réta-blissement du Carnaval, protesteÔnerglquement contre la suppressiondudit Carnaval ;

« Le Syndicat se solidarise avec laChambre syndicale de3 limonadiers etrestaurateurs de Cannes et se mettraen collaboration avec tous les grou-pements que l'abolition des fêtes car-navalesques Intéresse, afin de conti-nuer à faire revivra une fête localeet, de ce fait, faire travailler lescommerçants cannois qui sont obligésde subir de lourdes chargea d'impÔt3.

f. Le syndicat fait donc appel àtcute la population cannoise désireu-se d'avoir le Carnaval, ainsi qu'à tou-tes les organisations économiques de3e joindre à eux pour qu'on ne sabo-te pas syatématiquement cette fêtepopulaire T.

Plusieurs questions intéressant lacorporation furent discutées au coursde cette réunion.

Concours de l'Écolede Coiffure

Cû concours a en lieu mardi soiren présence de M. Garino, adjointau maire, M. Saramito, conseillermunicipal, M. Louis Dreyfus, anciendéputé, M. le Dr Guizol, préaidentde l'Association Polytechnique, M.Huguee Pierre, directeur de l'Ecole,et un grand nombre de membres dela corporation.

Le palmarès suivant a été lu à ]afin des opérations du jury et nousfélicitons très vivement les lauréatset. leurs professeurs.

Excellence. — 1er prix : médailleargent, offerte par M. Charabot, sé-nateur et un diplôme : M. Robert Eé-renguier, 21 points ; 2e prix (médaillede bronze offerte par M. Pierre Hu-gues, directeur de- l'Ecole de Coiffu-re) : Mlle Thérèse Castellano, 17points ; Se prix (médaille de bronzeofferte par la Chambre Syndicale desMaîtres Coiffeurs de Cannes : M.François Pavia, 14 points ; 4e prix(une paire de fers Marcel) : M. Mar-cel PiBot.

Première Division. — lar prix (mé-daille en argent) : M, Pascal Olivera,19 points ; 2e prix (médaille en bron-ze) : M. Emile Widmer, 18 points ;3e prix (médaillB de bronze) : M.Louis Duclos, 17 points ; 4e prix (unepaire de fers Marcell : M. Jean Boni-fassi, 14 points ; 5e prix (une pairede fers) : M. Clément Guigues, 12pointa ; 6e prix (une trousse brosse):Mme Fernande, 9 points ; 7e prix(une tondeuse), ; Mme René, 7 points.

Deuxième Division. — 1er prix(médaille en argent) : Mlle LuciaGiorgielU, 22 points ; 2e prix, (unepaire de fers) : M, André Charpen-tey, 15 pointa ; 3e prix (une pairede fers) : M- Paul Durbano, 10 pts.

Troisième Division. — 1er prix(médaille en argent) : M. primo Ba-rellas, 22 pointa : 2a prix (une pairede fBra) : M. Achille Barilfassî, 17points ; 3e prix (une lampe) : M. Rorbert Inaudi, 11 points.

Quatrlère Division. — 1er prix (mé-daille de bronze) : M. René Brunet,23 points ; 2e prix (une lampe) : M.Bruno Pellegrini, 19 pointa ; 3e prixiun rasoir) : Mlle Marie Albrizio, 13points ; 4e prix (un démêloir) : M.Joseph Calialro, 8 points.

M. Pierre Hugues remit ensuite unemédaille en argent avec diplôme àMM, Roland Chêne et Cullle Liborio,professeurs à l'Ecole de Coiffure, aunom de la Chambre ' Syndicale desMaîtres Coiffeurs de Cannes, pourleur collaboration bénévole à l'Ecole.

Conseil des Prud'hommesLes électeurs sont avisés que le

travail de la revision des listes élec-torales du Conseil des Prud'hommesest en préparation à la Mairie (gui-chet n" 8). En conséquence il InviteIBS intéressés à se présenter au bu-reau électoral d'ici au ?p avril cou-rant, pour réclamer leur inscriptionec fournir tous les renseignementsnécessaires.

Sont électeurs : D'après l'article ôde la loi du 25 mars 1907, modifiépar l'article 1er de la loi du 30 mars1920, à condition : d'être inscrit surles listes politiques ; d'être âgé de25 ans révolus ; d'exercer depuis troisans une profession dénommée dansle décret d'institution du Conseil desPrud'hommes et d'exercer cette pro-fession dans le ressort du Conseil,depuis un an,

Sont électeurs ouvriers et employésles chefs d'équipe ou contremaîtres etemployés prenant part à l'exécutionclea travaux industriels et commer-ciaux.

Sont électeurs, les patrons occu-pant pour leur compte un ou plu-sieurs ouvriers ou employés.

ADJUDICATIONLe 14 avril courant, aura lieu, à la

Mairie, à 15 heures, l'adjudication aurabais sur soumissions cachetées, tiestravaux nécessités par la construc-tion d'une canalisation et de cani-veaux à l'avenue de LÉrjns. L.e mon-tant des travaux sera de G0.201 fr.

Les entrepreneurs trouveront tousles détails de l'adjudication, u laMairie.

Association des AnciensCombattants

A qui les anciens combattants de1914-1918 ayant appartenu à des ré-glmonte actuellement dissous, doi-vent-Ils adresser leur demande rela-tivement à l'obtention de la Médaillemilitaire ? (Il s'agit, blon entendu,d'anciens militaires, rendue à la viecivile,

Les demandes sont a adresser auxautorités ci-aprÈB :

1" En ce qui concerne Ios militairesappartenant aux réserves, aux chefsde corps, ou de services mentionnéssur le fascicule de mobilisation placédans leur livret militaire. Dans lecas d'affectations spéciales ou de nonaffectation, a leur bureau de recru-tement ;

2" En ce qui concerne les militairesréformés avec une invalidité de 10 </,,à 60 '/c, résultant des blessures deguerre, au général commandant lasubdivision du domicile ;

3U En ce qui concerne'les militai-res réformée aveo une invalidité mi-nimum de 65 ';'{, résultant de blesflU-POS de guerre, au général comman-dant la subdivision du domicile ;

ia En ce qui concerne enfin les mi-litaires définitivement dégagea detoutes obligations militaires par leurâge, par leur situation de famille, parréforme pour une cause autre quedes blessures de guerre, à la condi-tion qu'il3 aient dea titrée de guerre(blessures de guerre ou citations avecCroix do guerre), au commandant duBureau de Recrutement d'origine (s'ils'agit des classes 1808 et postérieu-res) ; au Ministère de la Guerre, di-rection de l'armée a laquelle ont ap-partenu Ie3 intéressés, infanterie, ca-valerie, etc. (s'il s'agit des classes1S97 et antérieures).

Dana tous les cas visés ci-d9BSUS,la demande doit indiquer lea nom,prénoms, date et lieu de naissance,adresse, recrutement d'origine et nu-méro matricule à ce recrutement,grade, dernier corps d'affectation,dates des blessures de guerre, numé-ros et datea des citations, s'il y a lieu,nature et origine des infirmités, tauxd'invalidité.

Médaillés MilitairesLes quêtes effectuées au cours de la

journée du 23 mars au profit dul'Orphelinat des Médaillés Militaires,ont produit la somme de 11.000 fr.,qui a été adressée au trésorier del'Orphelinat des Médaillés Militairesà Paris.

Il reste encore un grand nombrede carnets de timbres à l'effigie dumaréchal Foah, qui n'ont pu être ven-dus. Etant donné le but poursuivi parl'Orphelinat des Médaillés Militaires,ia section de Cannes des MédaillésMilitaires fait un pressant appel âtous les généreux donateurs qui,n'ayant pu être touchés par nos quê-teuses ou par nos camarades, désire-raient néanmoins manifester leurbienveillante sollicitude à l'égard desMédaillés Militaires. Lea dons aenmtreçus au siège social. Café de la Ré-gence, boulevard Carnot.

Club Radiophonique de CannesC'eat devant une assistance nom-

breuse et attentive que fût présenté,U y a une huitaine de jours, le nou-veau poète do M. le Major Dyer, pré-sident d'honneur du Club Radîopho-nique. Tour à tour défilèrent les sta-tions habituelles, mais avec una fi-délité de reproduction jamais égalée,et nombreux seront ceux qui retenuspar d'autres occupations, conserve-ront le regret de n'avoir pu assisterà l'audition d'une telle merveille .

Pour terminer la soirée, M. Fer-nandez (R. 5201 fit la démonstrationde son poste changeur de fréquenceà lampe bigrille transformé par luimême pour la réception des ondescourtes. Il nous fit entendre une liai-son de téléphonie entre deux ama-teurs du R.E.F. (S F. X. et 8 H, O.)et l'intérêt dont témoignèrent les au-diteurs pour cette démonstration,laisse croire que certains se ferontprendre au charme des ondes courteset grossiront sous peu les rangs de lal l r Section, du Réseau des EmetteursFrançais. Le délégué de cette sec-tion, M. Chaussebourg (8 H. O.) vientensuite nous présenter son ensembleposte érnetteur st récepteur alimentépour pile et très facilement tranu-portable à la main.

Chambre d'AgricultureLe Maire de la ville de Cannes avi-

se les électeurs que les listes élec-torales pour la Chambre d'Agricul-ture seront revisées à la Mairie (gul-ehet R" 8), jusqu'au 30 avrli.

Les personnes des deux sexes quiremplissent lea conditions po.ur yêtre inscrites, trouveront à la Mairie,dea formules de demandes d'inscrip-tion sur ces listes éjectorables.

COMPAGNIE ALGERIENNESociété Anonyme fondée en Iâ77Capital : 105.000.000 de Francs

entièrement versésRéserves i 88.000.000 de Francs

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