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Le 01-09-2017

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01-09-2017 M.B.Z

businessnews

La Garde nationale effectue 148 descentes sur des maisons abritant des extrémistes

Le porte-parole de la garde nationale, Khalifa Chibani, a indiqué, ce vendredi 1er septembre

2017, que les unités de la Garde nationale ont effectué hier 148 descentes sur des maisons

abritant des extrémistes dans différentes régions du pays. Il a précisé, dans une déclaration

donnée à la TAP, que les unités de la Garde nationale ont pu également arrêter 78 personnes

recherchées et saisir 10 voitures volées.

31-08-2017 Hedi

Abderrahmane

Angliciste et

étudiant en

psychologie en

Grande

Bretagne.

Bénévole dans

des

organisations

internationales

et médiatiques,

et travailleur

humanitaire.

huffpostmaghre

b

La femme tunisienne est "Digourdia", d'après une conductrice de taxi collectif

"La rue est une école quotidienne vers une autre école," telle est ma devise de tous les jours.

En démarrant la journée, il y a deux modes qui peuvent s'activer. Le premier, c'est lorsque

nous nous réveillons pensifs avec du mal à assimiler les événements minimes que nous

traversons. Par ailleurs, à ce moment, nous sommes absorbés par un spectre de préoccupations

et d'idées abstraites, entre l'analyse d'une situation actuelle qui requiert une réponse, ou la

prochaine action à prendre pour y remédier. L'autre mode, cependant, est un voyage quotidien,

consistant en une interaction sociale. Pour certains, malgré son aspect difficile, il est agréable

pour ce qu'il est. Cheminant les rues de La Marsa, sirotant mon café habituel et profitant de la

brise marine matinale, je me dirige vers la station des taxis collectifs pour continuer mon

chemin vers le bureau. C'est en effet cette station, si petite et si authentique, de La Marsa

Ville, construite au bord d'un rond-point. Le bâtiment contient un abri pour les passagers, avec

des bancs décorés en faïence tunisienne traditionnelle. L'espace comprend également un mini

kiosque à journaux et une modeste cafétéria. Je remarque une place libre dans un taxi collectif,

Je m'approche et je monte... À ma grande surprise, j'aperçois une dame assise sur le siège

conducteur. Oui, en effet, le chauffeur est une femme. Avec un sourire candide, je la salue

"Bonjour Madame!".

Mme. Radhia, la Lève-tôt de la Route

Mme Radhia, est l'une des rares conductrices de taxis collectifs en Tunisie. Une telle fonction

assumée par des femmes ne court pas les rues. Par une bien belle coïncidence, c'était le 13

août, la Fête de la Femme tunisienne. Mme. Radhia, la quarantaine, portait des lunettes de

soleil aviateur, des gants blancs pour se protéger du soleil pénétrant, et ses cheveux étaient

attachés en chignon pour laisser voir ses fines boucles d'oreilles. Je prends place à côté d'elle,

dans son véhicule propre et rangé. Curieux, j'entame la conversation avec elle et Mme Radhia

- avec courtoisie, accepte de répondre à mes questions. "Cela fait plus de dix ans que j'ai pris

le volant, pour la première fois, en tant que conductrice de taxi collectif". Je m'y intéresse de

plus près. Cela m'intriguait de savoir comment elle réussissait quotidiennement à gérer des

dizaines et des dizaines de passagers. Je savais que les termes de référence sont génériques.

Cela consiste à conduire dans un itinéraire bien tracé, qui part de La Marsa, à travers

l'autoroute, vers le centre-ville de Tunis, et vice-versa, et ce pendant de longues heures.

Pendant ce temps, la collecte des frais des passagers se fait sur la route en conduisant. Cette

approche, aussi dangereuse qu'elle soit, ajoute une couche sur la lourde responsabilité du

chauffeur. Pour elle, "Les valeurs, la politesse et la courtoisie dans mon attitude, sont les

règles d'échange de service avec mes clients". Il est essentiel de garder une attitude pacifiste et

un tempérament modéré, particulièrement pour ce travail de terrain qui est exigeant autant

physiquement que mentalement. En outre, les chauffeurs de taxis collectifs sont exposés à tous

types de passagers. Certaines personnes peuvent être agressives, violentes ou peuvent faire

face à des resquilleurs. Pourtant, Mme Radhia semblait enchantée à l'occasion de la Fête de la

Femme tunisienne. Elle en a profité pour transmettre un message bien qu'un peu ferme, mais

surtout positif, appelant les femmes tunisiennes à bouger, "Elles doivent travailler et se battre

pour travailler! On voit que beaucoup de femmes dépendent de plus en plus de leur mari.

Celles qui n'ont pas eu l'opportunité de poursuivre une éducation institutionnalisée se

démotivent. Le marché du travail n'est pas seulement restreint aux emplois basés sur

l'éducation scolaire." avance-t-elle. "La femme tunisienne est "Digourdia" (dégourdie) de

nature. Je souhaite la voir se débrouiller. Allez passer votre permis de conduire! Travaillez

comme conductrice de taxi, par exemple".

Le revers de la médaille

La façon dont Mme Radhia gérait son véhicule et ses passagers était remarquable. Mais son

respect du code de la route, des panneaux ou encore de la vitesse maximale était encore plus

admirable comparé aux chauffeurs de taxi habituels. Mme Radhia, est le parfait exemple

illustrant l'idée de "Meilleur Citoyen". Si nous, aussi différents que nous soyons, commençons

à embrasser (même légèrement) une version meilleure de notre comportement social, nous

pourrons alors nous élever.

01-09-2017 Dr Mounir

Hanablia

* Cardiologue,

Gammarth, La

Marsa.

kapitalis

Aïd El-Idha : Une mascarade organisée par les faux dévots

N’y a-t-il pas une autre manière de fêter l’Aïd El-Idha autrement, en procédant à des abattages

collectifs pour donner de la viande aux pauvres ? L’Aid El Idha est cette fête du 10e jour du

mois de Dhoul Hajja, survenant le lendemain du principal rite du pèlerinage de la Mecque, la

réunion sur le Jebel Arafat. L’abattage du mouton entre déjà dans ce cadre assez particulier,

quoique avec plus de 2 millions de pèlerins chaque année, la cérémonie de l’Aïd puisse poser

problème. Il est donc évident que ce n’est pas le principe de la valeur symbolique de l’Aïd qui

interpelle, mais plutôt celui des précautions que le rite du sacrifice d’un aussi grand nombre de

moutons devrait imposer sur les lieux mêmes du pèlerinage. Au-delà de cela, il faudrait se

poser la question pour savoir si de Casablanca à Jakarta, et de Kano à Sarajevo, la manière

avec laquelle l’Aïd soit fêté en Tunisie par exemple puisse servir de source d’inspiration aux

autres nations.

Le mythe du sacrifice d’Ismaïl

Faut-il vraiment toujours égorger le mouton le jour de l’Aid? Le fait est que depuis la nuit des

temps les musulmans ont pris l’habitude de le faire à l’occasion de cette fête commémorant le

sacrifice d’Abrahim qui accepta, sur ordre de Dieu, à la suite d’un rêve, de sacrifier Ismaïl

qu’il avait eu à un âge très avancé, alors qu’il avait désespéré de pouvoir engendrer un jour un

fils qui assurerait sa descendance pour l’éternité. Pourquoi l’a-t-il accepté? Sans doute parce

qu’il s’agissait de pratiques normales dans le cadre des relations entre l’homme et son dieu, et

il ne faut pas oublier que la grande majorité des peuples de cette époque là étaient polythéistes,

beaucoup présentaient des offrandes à leur divinité, parfois des sacrifices d’animaux, sinon

humains. Il est donc clair que le monothéisme primitif avait emprunté aux cultes polythéistes

toutes les pratiques rituelles ainsi que les attitudes mentales, liant l’homme à la divinité. Mais

pour en revenir au sacrifice d’Ismaïl, le judaïsme rabbinique a contesté cette version de

l’histoire, pour lui Abraham, ainsi qu’il le nomme, aurait reçu de Yahvé l’ordre de sacrifier

Isaac, le fils selon eux légitime qui serait plus tard le père d’Israël, le peuple de l’alliance.

Mais à la différence des musulmans, les juifs ne commémorent pas cet événement; peut être

l’avaient il commémoré avant la destruction du temple de Jérusalem lorsque le culte juif était

principalement constitué de sacrifices d’animaux. Quoi qu’il en soit, il apparaît que cette fête

n’est déjà pas celle du mouton, et qu’elle soulève une contestation concernant la personne du

sacrifié, de laquelle découle une légitimité, et un droit. On peut même considérer qu’elle

marque une divergence concernant des ancêtres communs, à partir d’un passé partagé. Donc

l’Aïd El Idha fait partie du processus de différenciation par lequel l’islam s’était, par le biais

d’un certain nombre de mesures symboliques, détaché d’une communauté apparentée avec

laquelle il continue de partager beaucoup de pratiques communes et de convictions. Mais le

sacrifice d’Ibrahim n’est pas que cela, c’est aussi un événement fondateur d’une nouvelle

relation dans laquelle le Dieu unique s’interdirait d’exiger de ses fidèles des sacrifices

humains rituels.

Rite communautaire ou individuel?

Le fidèle Ibrahim Abrahim avait accepté de sacrifier son fils pour obéir à l’ordre divin qui

testait la sincérité de sa foi, mais la divinité ne l’exigerait désormais plus. Il y a donc

incontestablement dans l’Aid El Idha la commémoration de l’irruption d’un interdit moral

dans l’exercice du rite, celui de faire couler le sang humain, remplacé pour les besoins de la

cause par celui de l’animal. Pourquoi dans le rite seulement, là est la question! C’est qu’il y a

eu dans le même temps un phénomène de transfert symbolique à partir du caractère divin d’un

être créateur de l’univers, éternel et immanent, vers l’ensemble d’une communauté qui

désormais en serait le représentant, et dont les ennemis seraient désormais ceux de la divinité,

Allah Yahvé. A partir de là on peut dire d’abord deux choses : la première est que la pratique

rituelle de faire couler le sang tendait vers la disparition, elle devenait l’exception, une seule

commémoration annuelle où des bêtes étaient sacrifiées, et la seconde est que seul un cadre

communautaire et non pas individuel justifiait cette profusion de sang. Le paradoxe dans la

pratique de la religion musulmane aujourd’hui en plein XXIe siècle, est que la fête

commémorant le sacrifice d’Ibrahim se soit transformée en une effusion de sang pratiquement

individuelle où l’intérêt de la communauté par le biais du devoir de solidarité, en particulier

envers les économiquement défavorisés privés tout le long de l’année de la ration protéique

nécessaire, passerait au second plan.

Une mascarade organisée par les faux dévots

Chaque année, cet abattage massif de bétail provoquerait des problèmes financiers du fait de

l’importation de bêtes en provenance des pays étrangers, économiques se répercutant sur le

prix de la viande et du bétail, d’autres vétérinaires, ou d’hygiène domestique ou publique, les

restes des bêtes étant abandonnés sans aucune précaution aux chiens errants vecteurs de

l’hydatidose et de la rage. Et même des répercussions médicales avec une recrudescence des

plaies par armes blanches que les urgentistes de garde les jours de l’Aïd connaissent bien.

Enfin il n’y aurait aucune chance de reconstituer un cheptel suffisamment nombreux pour

assurer l’autosuffisance alimentaire. Malgré tout cela, on n’a jamais vu le mufti d’Al Azhar,

celui de la Mecque, ou nos fougueux imams tunisiens, attirer l’attention sur le sens véritable

du sacrifice d’Ibrahim, en proposant d’autres manières de le fêter, en particulier en ne

procédant qu’à quelques abattages symboliques et en permettant aux pauvres d’acheter leurs

bêtes pour avoir une réserve de viande. Jusqu’à quand y aura-t-il ces odeurs aigres de laine

souillée flottant dans l’air, et ces brouillards issus des fumées de viande grillée s’élevant en

pleine canicule au dessus des villes, dont la seule utilité ne serait que rappeler que les

flammes de l’enfer n’épargneraient pas ceux qui confondent religion, ripaille et débauche de

viande et de boisson, alors que les gens ne trouvent pas de quoi manger au Yémen, en Syrie,

en Irak et meurent par milliers? Il faudrait enfin prendre le bélier par les cornes afin que cette

mascarade organisée comme toujours par les faux dévots, cesse, une bonne fois pour toutes.

31-08-2017 mosaiquefm

Grâce à Mosaïque, K.Gharbi à la rescousse d’une famille en difficulté

Suite à la publication d’un article sur Mosaïque FM sur une famille qui n’a pas pu payer une

facture d’électricité depuis la révolution de 2011, l’humoriste Karim Gharbi a envoyé une

somme de deux mille dinars à cette famille pour payer la facture de 1217 dinars et acheter un

mouton de sacrifice. Le montant restant a été utilisé pour l’achat de produits alimentaires et

médicaments au profit de la famille concernée.

La société Tunisienne de l’électricité et du Gaz a remis le courant quelques minutes seulement

après le paiement de la facture, apportant une joie immense à cette famille qui réside dans la

région de Zaâfrana à Kairouan Sud. Notons que cette famille est composée de sept membres

dont un homme de 96 ans qui souffre de maladies chroniques et de gangrène et sa femme de

78 ans souffre aussi d’une maladie chronique. Leur fils a trois enfants et connait également des

problèmes financiers.

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31-08-2017

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Le 31-08-2017

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Sources Articles

30-08-2017 S.H

businessnews

Arrestation de huit takfiristes au Kef

L’unité nationale des enquêtes dans les crimes terroristes et les crimes organisés, en

collaboration avec le pôle judiciaire antiterroriste? est parvenue à démanteler une cellule

takfiriste active dans la région du Kef. Un communiqué rendu public par le ministère de

l’Intérieur, aujourd’hui, mercredi 30 août 2017, indique que huit individus ont été arrêtés. Ces

derniers planifiaient d’attaquer une institution militaire et une unité sécuritaires. Par ailleurs, le

même communiqué ajoute que les enquêtes se poursuivent en collaboration avec le pôle

judiciaire antiterroriste, avant que ces individus ne soient déférés devant la justice.

30-08-2017 Mimi Bekhechi

huffpostmaghre

b

Un Aïd el-Kébir empli de paix et de compassion

Le Coran proscrit la cruauté envers les animaux - choisissons donc de célébrer un Aïd el-Kébir

avec compassion, plutôt que de sacrifier un être sensible et innocent. Au vu des actes de

violences remplissant les pages de nos journaux avec ce qui semble être une régularité

implacable, je pense qu'aujourd'hui, plus que jamais, chacun de nous doit prendre sa

responsabilité individuelle pour incarner le changement que nous souhaitons voir se réaliser

dans le monde. Lorsque l'on voit les injustices et les cruautés qui sont commises à l'égard des

autres, choisissons d'examiner notre propre comportement, et engageons-nous à suivre une

approche non-violente dans notre propre vie. Les festivités de l'Aïd présentent l'opportunité

parfaite pour mettre en pratique cette philosophie de non-violence, en choisissant de célébrer

avec de la nourriture végane, épargnant ainsi à des êtres sensibles des souffrances

inimaginables et une mort atroce. À mon sens, tuer d'autres êtres sensibles - qui tiennent à leur

vie tout autant que nous tenons à la nôtre - et se nourrir de leur chair au nom d'Allah, va à

l'encontre des principes islamiques fondamentaux de paix, de dignité, de respect, de tolérance,

de justice et de pitié. Nous pouvant aider à rendre notre monde moins violent et plus empli de

bienveillance envers tous les êtres en refusant de participer à ces souffrances. Prenez un

moment pour réfléchir au parcours de la viande qui finit dans les restaurants et les cuisines du

monde entier : après une courte vie de confinement extrême, où ils sont privés de tout ce qui

leur est naturel, la plupart des animaux d'élevage sont forcés de subir un voyage pénible vers

l'abattoir. Il n'est donc pas étonnant qu'il y ait de nombreuses histoires d'animaux qui ont

désespérément tenté de s'échapper pendant le trajet qui les menaient à leur mort. Avant d'être

abattus, beaucoup d'animaux doivent assister à la mort horrifiante de ceux qui sont devant eux

dans la file : ils sentent leur sang et entendent leurs cris de terreur. Par contraste, le prophète

Mohammed était la personnification même de la pitié, ayant de la compassion pour tous les

êtres vivants.

Il enseigna à ses disciples de traiter les animaux avec respect, bienveillance et pitié, car eux

aussi sont des créatures de Dieu. Saviez-vous que lorsque le prophète voyait des animaux

surchargés et mal nourris, il disait à leur propriétaire, "Craignez Dieu dans votre traitement des

animaux"? Il ne tolérait pas que des gens causent de la douleur et de la souffrance à ces êtres

et il faisait savoir à ceux qui leur faisaient du mal qu'ils auraient à répondre de leurs actes

devant Dieu. Chaque aspect de l'élevage de masse et du massacre d'êtres intelligents et douées

de sensibilité va à l'encontre des principes islamiques de base de compassion et de respect

pour la vie. Selon la loi halal, les animaux doivent être tués rapidement d'un coup de couteau

parfaitement aiguisé, mais des enquêtes dans des abattoirs halals ont de quoi inquiéter quant à

une cruauté qui semble être répandue. Une vidéo tournée en caméra cachée par l'association

L214 montre les souffrances des moutons tués sans étourdissement à l'abattoir du Vigeant,

durant les fêtes de l'Aïd el-Kébir de l'année dernière. Les images montrent des animaux

égorgés à vif, qui se débattent encore, toujours conscients alors que leur gorge a été tranchée et

qu'ils se vident de leur sang. Ceci alors que, selon la loi islamique, la mort doit être

instantanée. Les règles du halal stipulent également que les animaux ne doivent jamais voir les

couteaux ni assister à l'abattage d'autres animaux afin de les protéger de traumatismes inutiles.

Mais à l'abattoir du Vigeant, les moutons encore vivants et conscients étaient suspendus puis

égorgés, les uns à côté des autres. La consommation de chair animale est également néfaste

pour notre santé. Des chercheurs ont révélé que les personnes qui ne mangent pas de viande

ont 50 pour cent de chance en moins de souffrir de maladies cardio-vasculaires et ont une

tension artérielle considérablement inférieure aux carnivores. Des études en Angleterre et en

Allemagne ont révélé que les végétariens ont environ 40 pour cent de risque en moins de

développer un cancer que les mangeurs de viande. Selon le Dr Jérôme Bernard-Pellet, les

personnes qui se passent de viande ont « moins de risques de développer un infarctus du

myocarde ou des maladies assimilées comme une coronopathie », et être végane « [diminue]

le risque de développer des cancers, notamment le cancer du côlon et le cancer de la prostate »

et permet de « lutter contre les maladies rénales », contre l'hypertension artérielle, l'obésité et

un taux de cholestérol trop élevé. Il y a une quantité inouïe de nourriture délicieuse, sans

cruauté et qui ne met pas notre santé en danger. Se réunir lors de l'Aïd el-Kébir devrait être

l'occasion de célébrer la vie, pas la mort, et j'encourage donc mes frères et sœurs musulmans à

fêter cette année en respectant toutes les créatures d'Allah, comme le Coran l'enseigne. PETA

offre son "Guide du végan en herbe" gratuit à tous ceux et celles qui souhaiteraient tester cette

alimentation respectueuse de tous, pendant l'Aïd et tous les autres jours de l'année. Aïd

moubarak!

31-08-2017 H. M

kapitalis

Bardo : Un «cyber-escroc» démasqué et arrêté

La police de la Cité El Intilaka, au Bardo, à l’ouest de Tunis, a mis la main, mercredi 30 août

2017, sur un «facebookeur», qui a escroqué 7 femmes. Facebook est devenu un outil bon à

tout faire, tellement les accros du réseau social y croient ferme. Des «visiteurs» de Facebook,

souvent naïfs au plus haut point, tombent facilement dans les pièges que leur posent des pros

de la roublardise. C’est le cas de 7 filles qui sont tombées dans les filets d’un «cyber-

séducteur». Le «tombeur», qui s’est présenté comme un chef d’entreprise, leur a promis, à

toutes, mariage et autres «réjouissances». Avant de les délester de sommes d’argent,

nécessaires, disait-il aux aspirantes, pour compléter l’ameublement de sa future villa. Les

montants des sommes soutirées à chacune se situent entre 5000 et 7000 dinars tunisiens (DT).

Lors de son interrogatoire, le «facebookeur» n’a pas mis beaucoup de temps pour avouer ses

méfaits.

30-08-2017 mosaiquefm

Arrestation de Sahbi Amri

Une unité sécuritaire spécialisée à arrêté aujourd’hui 30 août 2017, le cyberactiviste, Sahbi

Amri et ce suite la perquisition de sa maison après la consultation du parquet. Cette

arrestation intervient sur fond des publications faites par Sahbi Amri sur sa page Facebook,

dans laquelle il a insulté, le président de la république, Béji Caid Essebsi, des membres de sa

famille, des activistes politiques, des journalistes.

30-08-2017 shemsfm

Kasserine: 30 chauffeurs de taxi se rendent en Algérie pour demander l'asile

30 chauffeurs de taxi du gouvernorat de Kasserine se sont rendus, aujourd’hui, en Algérie pour

demander l’asile. Selon l’un d’eux, Moez Rhimi, a précisé que cette protestation vient suite à

la non-délivrance de licences de taxi, malgré qu’ils répondent aux critères demandés. Il a

ajouté qu’ils se trouvent actuellement, au poste frontalier de Bouchabka, et qu’ils ont

rencontré le gouverneur de Tbessa, alors que le gouverneur de Kasserine a refusé de les voir.

بي لع غ ل ا ب مق

31-08-2017

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Le 30-08-2017

http://adlitn.org/fr

Sources Articles

30-08-2017 S.H

businessnews

L’ambassadrice du Canada offre un mouton à un foyer de femmes dans le besoin

L’ambassadrice du Canada en Tunisie, Carol McQueen, a affiché sa solidarité avec le peuple

tunisien en offrant à une famille nécessiteuse le mouton de l’Aïd. « Au Canada, mes parents

m'ont appris à faire de mon mieux pour aider les autres, surtout en cas de besoin, notamment,

dans des occasions spéciales comme Noël. Je continue à le faire aujourd'hui. Je vois que les

Tunisiens ont une tradition similaire, inspirée par l'amour et la gentillesse », affirme-t-elle en

substance. Un geste entrepris en collaboration avec l’association Amal pour la famille et

l’enfant. Mme McQueen a lancé un appel à tous ceux qui voudraient aider des familles, en

cette occasion, de prendre contact avec l’association à travers le numéro de téléphone 71

286 372.

30-08-2017 Mohamed

Kerrou

huffpostmaghre

b

Trois questions pour comprendre la polémique autour des successions et du mariage de

la musulmane avec le non-musulman

Rarement, une polémique aura suscité autant de passions et de déchirements entre les acteurs

sociaux et politiques. Et pour cause, l'on débat de "la femme", cette "moitié dangereuse",

comme disait Georges Balandier. Dans l'histoire contemporaine de la Tunisie et des autres

pays musulmans, trois sujets brûlants ne cessent, depuis l'avènement de "la renaissance arabe"

("al-nahdha al-'arabiya") au milieu du XIXème siècle, d'agiter l'opinion publique: la femme, la

langue et le gouvernement des Hommes ("h'ukm siyâssî"). Lors de ces débats diffusés par les

livres et les mass-média - anciens et nouveaux -, tout se cristallise autour de l'islam, afin de

justifier ou de rejeter l'innovation et la modernisation. L'islam qui serait inaltérable et

intouchable pour certains, discutable et évolutif pour les autres. Le discours du président de la

république, Béji Caïd Essebsi, prononcé à l'occasion de la fête nationale de la femme, le 13

août 2017, était axé sur la nécessité de parvenir à l'égalité entre hommes et femmes, en

amendant les dispositions relatives aux successions et au mariage de la musulmane avec le

non-musulman. Avec le temps, ce discours aura eu le mérite de faire bouger les lignes de

partage et de clarifier les positions des protagonistes. Non pas que le sujet abordé soit inédit,

ou tabou. Loin de là, puisqu'il a été déjà discuté largement, au moins à quatre reprises:

- Par Tahar Haddad dans son célèbre opuscule "Notre femme dans la législation islamique et

la société" (1930), avec une position claire et avant-gardiste: même si l'islam a privilégié

l'homme dans les successions, l'évolution de la condition féminine plaide pour la justice et

l'égalité entre les hommes et les femmes, d'autant plus que l'islam, religion évolutive, accepta

d'amender le statut des esclaves.

- Par le leader et président Habib Bourguiba qui voulait, au début des années 1970, compléter

la réforme du Code du statut personnel (1956) et trouver une issue à la "règle coranique" de

l'inégalité successorale, par laquelle la femme hérite de la moitié de la part du mâle. Mais le

"combattant suprême" fut conseillé par ses proches de ne pas s'attaquer à cette question minée,

au risque de susciter une polémique, plus forte encore que celle du jeûne de Ramadan qu'il

avait affrontée autour de 1960, avec la désapprobation des milieux conservateurs en Tunisie et

au Moyen-Orient.

- Par les associations féministes, l'ATFD (l'Association tunisienne des femmes démocrates) et

l'AFTURD (l'Association des femmes tunisiennes universitaires pour la recherche et le

développement), qui ont eu l'idée d'en débattre et de réclamer, autour de l'an 2000, le

changement des clauses juridiques entérinant les discriminations de genre, lors de plusieurs

réunions, réflexions et colloques, sur la base de recherches, d'enquêtes et de publications dont

un plaidoyer intitulé Egalité dans l'héritage. Pour une citoyenneté pleine et entière, 2 volumes,

2006.

- Par une initiative législative présentée en 2016, par vingt-sept députés, à l'Assemblée des

représentants du peuple, en vue de la révision des parts des successions, avec un projet de trois

articles instituant l'égalité successorale. Cette initiative proposée par le député Mehdi Ben

Gharbia fut refusée par la majorité des élus ainsi que par le Mufti de la République. Le

discours présidentiel du 13 août 2017 propose un débat autour de la double question de

l'héritage et du mariage de la musulmane avec le non-musulman, en instituant une

Commission spécialisée dans les libertés individuelles et l'égalité, présidée par la députée et

militante féministe, Bochra Bel Hadj Hamida. En poursuivant l'objectif de parvenir à l'égalité

entre les hommes et les femmes, c'est un nouveau combat historique qui se profile, en

renouant avec le rôle pionnier de la Tunisie dans les réformes sociales et politiques. La tâche

sera probablement rude en raison de la résistance des conservateurs - religieux et non-religieux

-, en Tunisie et ailleurs. Cependant, le débat est déjà engagé et les verrous ne manqueront pas,

tôt ou tard, de sauter, étant donné l'évolution du statut de la femme et la conviction partagée

par la majorité des élites politiques et de larges secteurs de la société tunisienne, d'aller au-delà

de l'inégalité de statut qui est devenue, de nos jours, en contradiction criante avec le rôle

croissant des femmes dans la vie active. La polémique autour des successions et du mariage

de la musulmane et du non-musulman s'inscrit dans le cadre de l'espace public pluriel. En tant

que structure politique de la société civile, l'espace public est le garant de la démocratie, en

cette phase délicate de la transition. C'est dire l'importance d'un tel débat pour le présent et

l'avenir du pays et de l'islam qui se trouve, au défi de la modernité, contraint d'évoluer et

d'épouser le nouveau contexte de la globalisation marqué par la libre circulation des

marchandises, des signes et des idées. Reste à connaître de près, pour mieux avancer, la nature

de cette polémique initiée par le haut - la présidence - et instruite par les citoyens - la société

civile -, avec pour point de départ l'interrogation suivante: quels en sont les acteurs, les défis et

les enjeux? Pour ce faire, trois questions méritent d'être mises au clair, à savoir:

1. Une polémique civile ou religieuse?

L'initiative de débattre de la double question des successions et du mariage de la musulmane et

du non-musulman se situe, comme l'a précisé le Président de la République dans son discours

du 13 août, en continuité avec l'esprit de la nouvelle Constitution ainsi que de l'évolution de la

condition féminine qui est devenue une réalité sociologique mise en évidence par des

statistiques: 75 députés sur un total de 217, 60% des cadres médicaux, 41% des magistrats,

43% des avocats et 60% des diplômés de l'université sont des femmes. Sans les avoir cités

dans son discours, trois articles de la Constitution de 2014 plaident pour l'égalité. Ce sont les

articles 21, 6 et 3. Il est vrai que le Président avait référé à l'article 46 par lequel l'État s'engage

à protéger les droits acquis de la femme, œuvre à réaliser la parité entre la femme et l'homme

dans les conseils élus et prend les mesures pour éradiquer la violence. D'ailleurs, l'initiative

présidentielle complète la récente loi contre les violences et les discriminations à l'égard des

femmes adoptée au mois de juillet, en conformité avec la Convention CEDAW - dont le

gouvernement tunisien avait auparavant levé les réserves. De son côté, l'article 21 dispose que

les citoyens et les citoyennes, sont égaux en droits et devoirs. Ils sont égaux devant la loi sans

discrimination aucune. Dans l'article 6, l'État garantit la liberté de croyance, de conscience et

le libre exercice des cultes. Enfin, pour l'article 2 qui est fondamental et qui ne peut être

amendé, exactement comme l'article premier, la Tunisie est un État à caractère civil, basé sur

la citoyenneté, la volonté du peuple et la primauté du droit. Si l'on ajoute à ces références

constitutionnelles, le fait que la proposition vient du pouvoir exécutif, que la commission

nommée à ce propos est composée entièrement de non-religieux et que l'objectif est de

parvenir à l'égalité citoyenne, la polémique engagée s'avère, en première et dernière instance,

comme étant une polémique civile et non pas religieuse. C'est à la Commission de choisir la

meilleure voie pour réaliser ses objectifs: se situer au niveau du registre de la religion, comme

le fit Bourguiba pour finaliser sa stratégie réformiste de "Grand Djihad", ou bien se limiter à

un plaidoyer purement civil en conformité avec la nature de la question de l'égalité ou, encore,

user des deux registres. Le comble de l'ironie dans la législation en vigueur est que la

Tunisienne, pour la circulaire de 1973, est définie en tant que musulmane alors que la religion

n'est pas l'attribut de la citoyenneté, ni dans la Constitution de 1959, ni dans celle de 2014,

même si l'islam y est proclamé comme "la religion de la Tunisie". Sans parler de l'hypocrisie

sociale et de la contrainte juridique exercée sur les prétendants au mariage avec les

musulmanes de se convertir à l'islam devant le Mufti qui leur délivre, le cas échéant, un "vrai

faux" certificat d'islamité. Cette procédure tragi-comique en dit long sur l'impasse d'une

religion qui s'est vidée progressivement de sa vocation spirituelle pour devenir un "islam de

marché", selon l'expression de Patrick Haenni. Le discours du Président suscita une levée de

boucliers de ceux qui se réfèrent au texte coranique pour légitimer leur refus et indignation du

projet d'amender le CSP et de réaliser l'égalité entre hommes et femmes. Il en fut de même de

leurs prédécesseurs au moment de la publication du livre novateur de Tahar Haddad et

également de l'adoption du CSP abolissant la polygamie et la répudiation. À leurs yeux, les

règles successorales ("ahkâm al-mawârith") et les interdictions du Coran sont claires et

inaltérables. Elles énoncent, dans le verset 11 de la Sourate des Femmes que "Dieu vous

recommande, en ce qui concerne vos enfants: aux mâles l'équivalent de la part de deux

femmes.. " et, dans le verset 221 de le Sourate de La Génisse ("Al-Baqara") "N'épousez pas les

femmes associantes ("mûshriket") tant qu'elles n'auront pas cru. Une esclave croyante vaut

mieux qu'une femme libre associante, quand bien même celle-ci vous plairait davantage. Ne

donnez pas vos filles aux associants tant qu'ils n'auront pas cru. Un esclave croyant vaut mieux

qu'un incrédule libre, quand bien même il vous plairait davantage". Les plus doctes parmi les

connaisseurs du texte coranique vont plus loin, en détaillant les règles successorales et en

montrant que les femmes peuvent, dans certaines situations, disposer de plus que la moitié des

parts, prévue initialement. Or, la question est de savoir si la polémique vaut la peine d'être

reproduite telle quelle, dans le temps. Autrement dit, est-ce que le référent religieux - du Fiqh

musulman - doit présider, comme dans les discussions précédentes, l'argumentaire politique et

constitutionnel ou bien, est-ce que celui-ci doit se limiter à la dimension civile. Si tel est le cas,

la polémique aura changé de perspective. Pour la première fois de l'histoire, elle s'imposera

comme un débat purement civil et citoyen. L'avantage, dans ce cas précis, est que les

sécularistes ne seront pas obligés, pour justifier leur position, de convoquer le texte religieux

qui est, par définition, ambivalent, comme le sont par définition tous les textes - religieux et

laïcs - dont l'interprétation dépend du lecteur et du contexte, des intérêts et des stratégies des

acteurs.

2. Les acteurs de la polémique: qui contre qui?

Le discours du 13 août 2017 fut approuvé, dans la foulée, par l'islam d'État, représenté par le

Mufti de la République. En conformité avec la tradition politique et historique, les hommes de

religion s'alignent sur la position officielle. Ils sont nommés et payés par l'État qui gère les

affaires publiques, civiles et religieuses. La nouvelle Constitution stipule, dans son article 6,

que "l'État est le gardien de la religion", en garantissant la liberté de croyance, de conscience

et le libre exercice des cultes. L'islam officiel n'a certes plus aujourd'hui la même prégnance

que celle de la période de l'ancien régime mais l'idéologie du contrôle étatique persiste. Et il

est frappant de voir comment les officiels religieux et aussi séculiers, changent de position,

une fois qu'ils ne sont plus dans les sphères du pouvoir. Il en est ainsi de l'ancien Mufti,

Hamda Saïd, qui s'est allié à l'ancien ministre des Affaires religieuses, du temps de la troïka,

Noureddine El Khadmi, et Abdallah Loussif, l'ancien président du Conseil islamique

supérieur, pour se réclamer de l'ancienne université-mosquée de la Zaytouna et s'opposer à

l'initiative du Chef de l'État, considérée comme une atteinte aux principes de l'islam, dans un

communiqué diffusé à l'issue d'une conférence de presse, signé par "l'Association des imams

pour la modération et le rejet de l'extrémisme" et "l'Association des Cheikhs de Tunisie". Pour

ce qui est justement des positions politiques et idéologiques concernant l'égalité hommes-

femmes, débattue au travers des dispositions juridiques en vigueur, celles des successions et

du mariage de la musulmane avec le non-musulman, il existe trois tendances qui sont

différentes et opposées:

- La première tendance est celle qui se veut réformiste et moderniste, en faveur du changement

et de l'amélioration du statut de la femme, de sorte à parvenir progressivement à l'égalité. Cette

position est traduite par l'appel du président à réviser le CSP ainsi que la circulaire de 1973

empêchant légalement le mariage de la musulmane avec le non-musulman. Elle est également

partagée par tous les bourguibistes et les intellectuels modernistes, qu'ils soient modérés ou de

gauche, en faveur de l'émancipation de la femme. C'est dans ce sens que la plupart des

associations de la société civile ont appuyé le discours du Chef de l'État et appelé à une

concrétisation des droits de la femme en vue d'une citoyenneté entière et assumée. Les plus

fidèles à cette tendance sont, bien évidemment, les féministes. En réformiste et féministe, le

président Essebsi se situe dans la tradition bourguibienne, à laquelle il demeure fidèle. Sa

position trouve de nombreux partisans, en Tunisie et à l'étranger. C'est ainsi que les

associations féministes égyptiennes ont appuyé l'initiative du président, de même que des

intellectuels arabes libéraux comme Fatma Naout et Mohamed Chouhrour n'ont pas manqué

de soutenir l'effort de la Tunisie pour parvenir à l'égalité entre les hommes et les femmes. Pour

ce qui est du soutien en Tunisie, les associations de la société civile ont soutenu l'initiative de

réforme, notamment la Ligue des droits de l'homme qui défend, dans son communiqué du 29

août, l'égalité entière entre les hommes et les femmes, en dénonçant la campagne des religieux

et des conservateurs attachés à une conception figée du texte religieux et dévalorisante de la

femme.

- La seconde position est précisément celle des conservateurs, qu'ils soient traditionalistes,

islamistes, salafistes, ou citoyens musulmans identitaires. Ils ont la conviction que la charia

inspirée du Coran et de la Sunna doit régir les relations humaines. L'islam étant à la fois

religion et politique "Dîn wa dunya". Pour eux, le texte coranique ne supporte aucun "ijtihâd"

ou "effort d'interprétation", étant donné que le message de Dieu est a-temporel ("salah li-kuli

zaman wa makan"). Tel fut la position des détracteurs de Haddad, de Bourguiba et de tous les

réformistes modernistes depuis le milieu du XIXème siècle. Il existe ainsi une tradition

conservatrice dont la généalogie est à chercher du côté des Cheikhs déstabilisés par la

modernité. Ceux qui s'en réclament aujourd'hui sont souvent à la recherche d'une identité

imaginaire, vu que la dite Université fut convertie, au lendemain de l'indépendance nationale,

en une université moderne et que ses enseignants actuels sont des universitaires et non des

religieux. D'ailleurs, son président Hichem Grissa appela, en réaction au discours du Chef de

l'État, à la constitution d'une commission charaïque et scientifique, composée de spécialistes,

pour débattre des réformes proposées. Cette contre-proposition se situe au niveau symbolique

pour exprimer un refus politique non assumé. Il importe, à ce titre, de préciser que la plupart

des religieux et des identitaires réfractaires à la réforme de la clause de l'héritage charriant un

partage inégal argumentent leur discours en défendant l'idée, puisée chez les Fuqaha, que

l'islam avait rehaussé le statut de la femme et que la réforme dite égalitaire est de nature à

nuire à son "statut privilégié"! Pour ce qui est de l'Université islamique de la Zaytouna, cette

institution séculaire avait, au cours de son histoire passée, produit des savants, des imams et

des intellectuels de toutes tendances, y compris les plus téméraires comme Tahar Haddad et

Abul-Kacem Chebbi. À regarder de près, les partisans du conservatisme se retrouvent

politiquement du côté du mouvement islamiste d'Ennahda, des partis salafistes ainsi que du

Hizb et-Tahrir prônant le Califat, sans oublier le parti Al-Mahabba dont le leader Hachmi

Hamdi appela à la signature d'une pétition en vue de destituer le président, par la voie de

l'Assemblée des représentants du peuple. Idéologiquement, les conservateurs défendent l'idée

que "la femme est la gardienne de la tradition et de l'identité musulmane" et qu'elle doit être

maintenue sous la coupe du mâle qui en est responsable, selon le texte coranique. Cette

idéologie de la domination masculine est ancrée dans l'inconscient collectif et elle est

davantage revigorée en temps de crise économique, politique et morale, comme ce fut le cas

dans les années 1930, avec la publication du livre de Tahar Haddad. Et comme c'est le cas de

nos jours, avec la transition douloureuse que traverse le pays, de l'autoritarisme à la

démocratie.

- Il existe une troisième position, plus nuancée par rapport aux deux positions tranchées de la

polémique (modernistes vs conservateurs). Elle considère que la réforme proposée par le

Président ne correspond pas aux exigences du moment, qu'elle obéit à un calcul électoraliste et

qu'elle ne s'attaque pas à la racine des discriminations qui sont fondamentalement

économiques et sociales, comme l'atteste la condition des femmes rurales. Nous retrouvons

cette position chez Noureddine Tabboubi, le Secrétaire Général de la Centrale syndicale, qui

considère que la véritable bataille n'est pas culturelle et religieuse mais plutôt socio-

économique et sécuritaire. Du coup, l'initiative du Président est perçue comme non-prioritaire.

Il est vrai qu'au sein de l'UGTT, les femmes occupent un rôle marginal au niveau du

leadership qui est composé quasi-exclusivement d'hommes. Il est également vrai que la même

position est courante chez les militants de gauche, les nationalistes arabes et nombre

d'intellectuels réfractaires à l'esprit de réforme, sous prétexte que le réformisme est bourgeois

et n'entraîne guère un changement radical de la condition féminine et sociale. En réalité, cette

position ne fait que différer les réformes et reproduire les inégalités de genre et de classes. Elle

s'oppose, sans le savoir ou sans le vouloir, au féminisme et aux idées émancipatrices du

syndicaliste Tahar Haddad. Aussi, le champ de la polémique n'est pas seulement structuré par

la bipolarisation entre les sécularistes modernistes et les islamistes conservateurs. Il existe

trois positions de principe qui peuvent, elles-mêmes, évoluer et changer au fil du temps. Il en

est ainsi de la position d'Ennahda dont le leader, Rached Ghannouchi, était absent lors de la

célébration de la fête de la femme à Carthage, alors qu'il est un allié stratégique du pouvoir et

qu'il s'est distingué, depuis le dernier Congrès, par la revendication d'une séparation entre le

politique et le religieux, en changeant de look et en arborant, pour la première fois de sa vie,

une cravate bleue, portée à la française. Le porte-parole d'Ennahda, Imed Khemiri, voulant

certainement rassurer la base, s'est limité à dire que le parti ne pouvait entériner une position

contre la législation islamique ("charâ'"). Néanmoins, les autres dirigeants islamistes ont émis

des jugements différenciés, oscillant entre la reconnaissance de la portée historique du

discours présidentiel et la nécessité de consulter - par référendum? - le peuple sur une question

aussi importante. Dans tous les cas, le parti Ennahdha se trouve confronté aujourd'hui à un

dilemme: s'il accepte l'égalité successorale et matrimoniale, il perdra ses anciennes convictions

"fréristes" et une partie de son électorat ; s'il refuse l'égalité au nom de la charia, l'idée d'une

conversion politique vers un parti civil et démocratique s'avèrera une pure fiction. L'avantage

de la polémique est de mettre au clair les positions des protagonistes et de révéler les

contradictions entre les alliés au pouvoir que sont les partis d'Ennahdha et de Nida Tounes. Il

semble ainsi que les partisans d'un État civil à fondements séculiers auraient de plus en plus

tendance à se distancier des partisans d'un État civil à fondements identitaires islamiques. Si

cette tendance se confirme, la fragilité du "compromis historique" entre les islamistes et les

sécularistes laisserait la voie libre à une nouvelle bipolarisation politico-idéologique et une

rupture au sein de l'alliance au pouvoir. La Tunisie se dirigerait alors vers une nouvelle étape

de transition, un "post-accord de Paris", scellé entre les "deux cheikhs", Essebsi et

Ghannouchi, en 2013. N'est-ce pas dans ce sens que tend le discours présidentiel du 13 août

ainsi que la réponse maquillée du leader d'Ennahdha, deux semaines après, plaidant pour la

réhabilitation de l'institution des Awqaf - abolie par Bourguiba en 1956-7 - pour améliorer la

qualité de l'enseignement. Le constat final est que, malgré la véhémence symbolique des

propos échangés entre les acteurs modernistes et conservateurs autour de la question de

l'égalité hommes/femmes, il n'y a pas eu, cette fois-ci, des appels internes au "takfir" ou

d'apostasie impliquant une déchéance de statut de musulman - qui était une pratique fréquente

et désormais interdite par la loi - article 6 de la Constitution -, hormis la réaction violente du

prédicateur égyptien exilé en Turquie, le salafiste Wajdi Ghoneim, contre l'initiative

tunisienne officielle associée, de part le projet d'abroger la circulaire de 1973 et d'assurer

l'égalité successorale, à une forme de mécréance ("kufr"). C'est pour cela qu'il appela au

Djihad contre les laïcs tunisiens. Du coup, le gouvernement turc, dont l'ambassadeur à Tunis

fut convoqué par le ministère des Affaires étrangères, semble vouloir sévir, en tentant un

procès contre ce prédicateur salafiste. Un autre imam islamiste, connu par ses prêches dans la

chaîne qatarie "Al-Jazira", Youssef Qaradhawi, président de l'Union internationale des savants

musulmans, n 'a également pas manqué l'occasion de s'opposer à l'initiative tunisienne

considérée comme contraire aux règles de l'islam, lesquelles privilégient la femme dans trente

cas de successions. De son côté, un dignitaire de la mosquée d'Al-Azhar, Abbas Shuman, s'est

positionné en émettant une fatwa contre la proposition de débat lancée par le président tunisien

en vue de parvenir à l'égalité. S'il est vrai que cette position n'émane pas de la plus haute

autorité d'El Azhar, en l'occurrence le grand imam Mohamed Ahmed at-Tayeb, mais d'un

adjoint chargé des examens et des résultats, il n'en est moins vrai qu'elle exprime la pensée

dominante au sein de cette institution religieuse. En cela, elle élargit le cadre de l'affaire qui ne

se limite plus à l'échelle nationale. Du coup, des réactions hostiles à la dogmatique religieuse

se sont imposées en Tunisie, en lançant le hashtag "Yezzi Al-Azhar" ("Al-Azhar, ça suffit"),

évoquant tantôt le caractère purement national de la question, tantôt la tradition réformiste

tunisienne qui tranche avec le reste du monde arabe, y compris l'Egypte où la polygamie est

fréquente et où le statut des femmes laisse à désirer. D'ailleurs, l'adoption du CSP et la critique

bourguibienne du jeûne de Ramadan ainsi que du sacrifice de l'Aïd furent attaqués et rejetés, à

l'époque, par les hommes religieux du Moyen-Orient. Il n'empêche qu'elles ont changé en

profondeur le pays et forgé l'identité tunisienne. Malgré la violence verbale de certains propos,

nous assistons aujourd'hui à un débat mesuré et décisif pour l'échange des points de vue au

sein de l'espace public qui se veut pluriel et démocratique depuis l'avènement du "printemps

arabe". La condition des femmes qui polarise le débat public se trouve, encore une fois, au

cœur du politique et de sa transformation, par le biais d'un changement de rapports entre l'Etat

et la société civile. Plus qu'auparavant, les femmes montent au créneau et exigent l'égalité. Les

féministes ne sont plus seulement des hommes réformistes, mais aussi des femmes réclamant

le droit de disposer de leur corps, de leur vie, par le libre choix. C'est là une véritable

révolution qui annonce l'émergence fulgurante du "Monde des Femmes", pour reprendre le

titre d'un ouvrage d'Alain Touraine. Le souhait est que la polémique engagée s'élargisse et se

transforme en véritable débat de société, ouvert à toutes les sensibilités, qu'elles soient civiles

ou religieuses, dans le respect de l'altérité et la tolérance des différences.

3. Inégalité ou égalité entre hommes et femmes?

La véritable question traduisant le partage des positions politiques et idéologiques à l'égard des

réformes successorales et matrimoniales proposées par le discours du Président de la

République est celle relative à l'égalité entre hommes et femmes. C'est là que se trouve la

question des questions. En proposant un débat autour des successions et du mariage de la

musulmane avec le non-musulman, l'objectif est d'en finir avec l'inégalité de genre. Il s'agit de

faire évoluer la condition féminine qui est déjà, en Tunisie, relativement avancée par rapport

aux autres pays arabes et musulmans, pour atteindre l'égalité au niveau des droits et également

des pratiques. La différence de salaires, de statuts, des idées et des images stéréotypées,

véhiculées par les médias et par l'opinion commune, à l'égard des femmes reflète les

discriminations professionnelles, sociales et culturelles qui persistent à travers le temps,

malgré l'évolution de la condition féminine. Les replis identitaires qui se traduisent par le

voilement partiel et intégral des femmes ainsi que la valorisation de la cellule familiale et des

modes d'appartenance infra-politique tels que le lignage, la religion et le local conduisent à la

limitation des libertés individuelles, notamment celles des femmes. En réalité, les deux

logiques de l'ouverture et de la fermeture des espaces, des mentalités et des attitudes

individuelles et collectives coexistent à l'ère de la globalisation. Une telle coexistence est

compréhensible du point de vue de l'analyse mais inacceptable du point de vue de l'éthique

politique. La question se pose alors de savoir comment accepter l'inacceptable qu'est la

discrimination de genre? Cette question n'est ni anodine, ni secondaire par rapport aux

logiques sociales de reproduction de l'ordre politique. À l'orée du IIIème millénaire, la

persistance des discriminations exprime le paradoxe de la modernité qui véhicule autant les

valeurs de l'émancipation libérale que celles de l'enchaînement identitaire. Si les statistiques

plaident pour un changement de la condition féminine au niveau des études, du travail, des

postes de décision et même des mentalités puisque l'idée galvaudée de "femme au foyer" est

de plus en plus déclassée, des inégalités persistent à tous les niveaux, notamment dans les

instances de pouvoir qui demeurent l'apanage des hommes. Il existe un attachement fort aux

privilèges masculins au point que le combat des femmes exige des efforts titanesques, pour en

finir avec la domination masculine, à visage tantôt découvert, tantôt voilé par le discours

religieux et idéologique des hommes et des femmes. En réalité, la religion contribue, par son

discours transcendant, à reproduire l'idéologie patrilinéaire qui dure depuis des millénaires et à

légitimer les inégalités sociales. Il en fut ainsi le long des siècles précédents, avec

l'exhérédation des femmes à travers l'institution des biens de main-morte religieuse

("habous"). La discrimination à l'égard des femmes continue avec les pratiques

contemporaines du mariage coutumier, de l'exclusion du "deuxième sexe" de l'espace public

par le biais de la violence verbale, de l'idéologie prônant le respect des traditions ainsi que des

inégalités du partage de l'héritage. Bien que l'islam accorda à la femme la moitié de la part de

l'homme, dans la pratique, les femmes héritent de peu, voire n'héritent de rien, notamment

dans les zones rurales, où il existe une séparation entre les genres même si ce sont les femmes

qui sont les plus actives, sur le double plan professionnel et familial. Le discours religieux a

pour fonction de légitimer ce genre de pratiques discriminatoires, au nom de la "Loi

charaïque" et de "la Tradition des ancêtres". Ceci dit, tous les religieux ne sont pas réfractaires

aux réformes successorales et matrimoniales. Certains ont pris position pour l'égalité, y

compris du côté des islamistes et des salafistes, tels que le marocain Abdelwahab Rafiki alias

Abû Hafs, Tarek Ramadan, Adnan Ibrahim...C'est dire que les positions dépendent souvent de

l'interprétation que l'on fait du texte coranique dont les lectures varient selon le contexte

historique et les convictions individuelles. Par contre, il existe des acteurs politiques qui

refusent de se situer au niveau du champ religieux et revendiquent le caractère civil de la

question de l'égalité. Tel est le cas des anciens constituants qui ont signé un texte intitulé "De

la suprématie de la Constitution" où ils ont rappelé les débats de la Constituante sur l'islam et

l'État civil entre 2011 et 2014, en précisant que le débat actuel se situe en référence exclusive

au droit positif d'un État sécularisé et qu'il s'agit de mettre fin à toutes les formes d'inégalités

parmi les citoyens. En tout cas, le champ du débat est suffisamment ouvert pour accueillir tous

les avis, à condition d'accepter le principe du pluralisme. Quelle que soit la position doctrinale

et politique, la question de l'égalité de genre est axiale dans la problématique des changements

politiques, économiques et symboliques. La différence de sexe, comme la différence de

couleur, justifie l'inégalité qui est légitimée au nom de la nature et de la religion alors qu'il

s'agit de différences culturelles et de discriminations politiques. Les rapports changent à partir

du moment où les victimes - les femmes, les noirs, les minorités... - décident de se prendre en

charge, de défendre leurs droits et de refuser les inégalités. Le changement s'effectue au niveau

des lois et également des idées et des pratiques qui mettent plus de temps mais qui sont

décisives, en vue d'un changement effectif, horizontal et non pas vertical - du haut vers le bas,

du pouvoir vers la société. Les résistances au changement des rapports sociaux de genre sont

l'expression d'une logique de pouvoir privilégiant les hommes au dépens des femmes. Ces

résistances augmentent à mesure que le combat des femmes avance et acquiert des soutiens

parmi les femmes et les hommes pour parvenir à inscrire, dans les faits, le principe d'égalité.

Pour conclure, il n'y a pas mieux que de référer à Tahar Haddad, le pionnier du féminisme

tunisien, qui vient d'être réhabilité officiellement, en tant que notaire, fonction dont il fut

déchu par la Commission de censure ("Nadhâra") de la Mosquée de La Zaytouna, de même

qu'il mourut jeune, dans une solitude quasi-totale, en raison de ses idées anti-conformistes.

Dans ses "Propos Libres" ("Khawâtir"), rédigées en 1933, il notait avec finesse et

discernement que: "Nous aimons et nous haïssons la femme. Nous l'aimons proie entre nos

mains, dût-elle saccager notre existence. Mais nous ne voulons pas que la femme soit libre,

adulte et responsable avec nous. Pourquoi ? Parce que nous sommes capables de nous procurer

du plaisir en excitant nos sens, mais impuissants d'atteindre le plaisir en excitant notre âme et

notre esprit".

30-08-2017 Y. N.

kapitalis

Gafsa : La justice empêche le mariage d’une fille de 13 ans

Le juge auprès au tribunal de première instance de Gafsa n’a pas autorisé le mariage d’un

homme de 30 ans avec une adolescente de 13 ans. Le porte-parole du tribunal de première

instance de Gafsa, Mohamed Ali Barhoumi, a confirmé aux médias la véracité de cette

histoire, en précisant que la justice a décidé, lundi dernier, de ne pas autoriser ce mariage. Les

parents de l’adolescente ont été convoqués par la justice et ont expliqué qu’ils voulaient marier

leur fille à cause des leurs difficultés financières, estimant qu’elle aurait une meilleure vie

avec un époux parce qu’elle pourrait ainsi subvenir à ses besoins quotidiens. Le juge a

ordonné l’arrêt des préparatifs du mariage et a fait intervenir la délégation de la protection de

l’Enfance de Gafsa pour prendre en charge la fillette et lui éviter un mariage forcé et illégal.

29-08-2017 mosaiquefm

Expatriés tunisiens : la Tunisie est belle malgré tout

Comme chaque fin d’été, les différents ports tunisiens connaissent une augmentation

considérable du trafic ce qui provoque un encombrement notamment au niveau des guichets

ou les expatriés tunisiens font la procédure d’inscription de leurs véhicules. La plupart des

tunisiens au port de la Goulette ont indiqué au micro de Mosaïque FM que passer les vacances

d’été en Tunisie a un goût particulier avec la famille et les proches. Les personnes interrogées

ont souligné qu’une amélioration au niveau des services a été constatée cette année mais

plusieurs choses restent à revoir notamment en ce qui concerne les complications

administratives. De son côté, le directeur commercial de la Compagnie Tunisienne de

Navigation, Samir Thimouni, a affirmé que le trafic a fortement augmenté depuis le 20 août

2017 et que la CTN était obligée d’organiser des voyages supplémentaires pour répondre à la

forte demande. Il a appelé également les voyageurs à respecter les horaires programmés et à

débarquer au port cinq heures avant le départ pour éviter tout encombrement.

30-08-2017 shemsfm

Abir Moussi : j'ai été marginalisé lors du 13 août alors que je suis l'unique présidente

d'un parti politique

Invitée de Studio Shems, mercredi 30 août 2017, la présidente du parti Destourien, Abir

Moussi, a fait savoir que son parti est victime d’une politique d’exclusion. Moussi a expliqué

qu’elle n’a pas été invitée à la célébration de la journée nationale de la femme, le 13 août,

alors qu’elle est l’unique présidente d’un parti politique en Tunisie. Elle a aussi accusé la

télévision nationale de boycotter toutes les activités de son parti y compris la célébration de la

fête de la République au palais des congrès avec la présence de 1000 militants. Dans le même

contexte, la présidente du Parti destourien a accusé certaines personnalités du RCD de vouloir

saboter les activités de son parti. Ces derniers, assure-t-elle, subissent régulièrement le

chantage de l’IVD qui menace d’enquêter dans des dossiers les concernant.

بي لع غ ل ا ب مق

30-08-2017

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alchourouk

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30-08-2017 shemsfm

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30-08-2017 kapitalis

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Le 29-08-2017

http://adlitn.org/fr

Sources Articles

29-08-2017 K.H

businessnews

L’IVD refuse de transmettre l’enregistrement complet de Imed Trabelsi au juge

d’instruction

Contacté ce mardi 29 août 2017, le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis,

Sofiène Selliti, a avancé que l’Instance Vérité et Dignité (IVD) a refusé de fournir

l’enregistrement complet de la séance d’audition du gendre de Zine El Abidine Ben Ali, Imed

Trabelsi, diffusée vendredi 19 mai 2017 sur la chaîne nationale. L’IVD avait décidé de ne

retransmettre que partiellement son témoignage enregistré à la prison d’El Mornaguia. Le

porte-parole du tribunal de première instance de Tunis a précisé que des correspondances ont

été envoyées à l’IVD, en amont, pour obtenir l’enregistrement complet mais que ces demandes

sont restées lettre morte. Par ce refus, l’IVD commet une obstruction à la justice en interférant

avec le travail du juge d’instruction. Durant son audition, Imed Trabelsi avait avoué à la

commission de nombreux crimes et délits tout en impliquant un nombre important de

complices ce qui avait provoqué une nébuleuse de suppositions sur la véracité de ses dires.

Suite à son audition, le ministère public avait ordonné, le 22 mai 2017, l’ouverture d’une

instruction judiciaire sur les conditions dans lesquelles s’était déroulé le témoignage de Imed

Trabelsi. « Le pôle judiciaire et financier est accusé de retarder l’affaire concernant les

déclarations de Imed Trabelsi. Nous avons demandé à l’IVD de nous fournir l’enregistrement

complet car Imed Trabelsi avait porté des accusations dangereuses sur la commission de

certains crimes » a précisé Sofiène Selliti tout en ajoutant que l’opinion publique doit être

informée des dessous de cette affaire.

29-08-2017 Rihab

Boukhayatia

huffpostmaghre

b

L'ATFD: "Nous gagnerons les batailles actuelles et futures contre l'oppression

patriarcale"

L'association tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) a réagi via un communiqué sous

forme d'une Déclaration à la nécessité d'établir l'égalité en héritage et la levée de l'interdiction

le mariage de la Tunisienne avec un non-musulman soulevées récemment par le président de

la République Béji Caid Essebsi. Cet appel constitue un triomphe du plaidoirie pour l'égalité

totale qui est le cheval de bataille des féministes tunisiennes depuis des décennies. L'ATFD

soutient en effet les appels de la présidence à abroger l'inégalité entre les hommes et les

femmes en matière d'héritage. L'inégalité en la matière est selon elle un "facteur de

féminisation de la pauvreté et dont la symbolique 'une femme vaut la moitié d’un homme

'perpétue la domination patriarcale et ne tient pas compte des changements sociaux, de la

participation des femmes à l’entretien de la famille et au développement économique et

social". L'ONG appuie le droit de la Tunisienne d'épouser un non-musulman.

La circulaire bafouant ce droit "résulte de la même logique patriarcale selon laquelle la femme

obéit à son mari et le suit, y compris dans sa religion et dont l’illégalité est manifeste en ce

qu’elle contredit les droits au libre choix du conjoint et à la liberté de conscience". Le comité

directeur se félicite par ailleurs de la création d'une commission des libertés individuelles et de

l'égalité sous la présidence de Bochra Bel Haj Hmida, une militante de la vieille garde de

l'association. Tout en louant ces mesures qui suivent l'adoption de la loi intégrale relative à la

lutte contre les violences faites aux femmes, les militantes féministes se disent vigilantes

concernant la consécration effective de ces droits et libertés. L'ATFD restera sur le qui-vive

pour faire barrage au wahhabisme qui "pare l’oppression patriarcale du vernis du sacré".

"Nous, tunisiennes, qui nous sommes élevées contre la dictature, avons arraché une

constitution égalitaire et la levée des réserves à la Convention pour l’élimination de toutes les

formes de discrimination à l’égard des femmes, sommes et resterons debout et vigilantes pour

que nos droits et libertés deviennent effectifs. Parce que notre cause est juste, nous qui avons

gagné les batailles de la parité, de l’égalité et de l’élimination des violences contre les femmes,

gagnerons les batailles actuelles et futures contre l’oppression patriarcale quel que soit l’habit

dont celle-ci se pare", a conclu le comité directeur de l'ATFD.

29-08-2017 Y. N

kapitalis

La Marsa : Il met enceinte sa belle-sœur de 16 ans

Un homme a été arrêté à la Marsa, pour détournement de mineure : il a mis enceinte sa belle-

sœur, une mineure de 16 ans. L’homme a été arrêté, dimanche 27 août 2017, et le procureur de

la république a ordonné, hier, un mandat de dépôt à son encontre. Âgé d’une trentaine

d’années, le suspect a avoué avoir eu des relations sexuelles avec sa belle-sœur qu’ils avaient

hébergée, son épouse et lui, pour qu’elle les aide à garder les enfants. L’homme profitait des

nuits où sa femme travaillait pour avoir des relations avec l’adolescente. Mais le mois dernier,

voyant son ventre s’arrondir, la mineure s’est rendue à l’hôpital où on lui a appris qu’elle était

enceinte avant de la garder sous surveillance médicale. La police a été informée et la future

maman a indiqué que son beau-frère est le père de… son futur enfant ! L’accusé a d’abord nié

les faits avant de tout avouer.

29-08-2017 mosaiquefm

Frikha porte plainte contre Al Arabiya

Le député à l'Assemblée des Représentants du Peuple et homme d'affaires ayant fondé Syphax

Airlines, Mohamed Frikha, a décidé de porter plainte contre la chaine de télévision Al Arabiya

et son propriétaire Walid Ibn Talal pour diffusion de fausses informations. Cette plainte est en

rapport avec le contenu diffusé par la chaîne dans son programme ''Mission Spéciale'' qui a

porté sur l'envoi de jeunes dans les zones de conflits. L'équipe qui a préparé cette émission a

annoncé que la compagnie aérienne Syphax était impliquée dans ces affaires et qu'elle avait

transporté des jeunes tunisiens vers les zones de conflits.

29-08-2017 shemsfm

Monastir : Arrestation de deux dangereux individus accusés d’avoir agressé un jeune et

ses parents avec une épée

Selon le correspondant de Shems FM, les agents de la police secours à Monastir ont pu arrêter

deux dangereux individus accusés d’avoir agressé un jeune et ses parents avec une épée.

Bechir Romdhani, le secrétaire général du syndicat de base du district de police de Monastir a

indiqué à notre correspondant que deux individus âgés de 23 ans et 28 ans sont entrer ce matin

par effraction dans une maison dans la région de Ouerdanine et ils ont agressé un homme un

jeune et son père avec une épée. Selon la même source les deux hommes ont été gravement

blessés et les deux agresseurs ont pris la fuite. Les deux individus ont été arrêtés, ils ont

affirmé lors de l’enquête qu’ils ont des problèmes avec le jeune qui a été agressé. Ils ont été

placés en détention en attendant leur comparution devant la justice.

بي لع غ ل ا ب مق

29-08-2017

ي م ع ل

alchourouk

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29-08-2017 shemsfm

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28-08-2017 kapitalis

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Le 28-08-2017

http://adlitn.org/fr

Sources Articles

28-08-2017 S.H

businessnews

Hafedh Caïd Essebsi insulte Hassouna Nasfi sur Facebook

Le directeur exécutif de Nidaa Tounes, Hafedh Caïd Essebsi a répondu à un statut Facebook

publié, aujourd’hui, lundi 28 août 2017, par Hassouna Nasfi (ancien de Nidaa), dans lequel il

l’a insulté publiquement. Dans son statut, Hassouna Nasfi a critiqué le refus exprimé par

Hafedh Caïd Essebsi pour un gouvernement de compétences : « Il refuse un gouvernement de

compétences, alors qu’il ne comprend pas le sens des mots. Ils lui ont donc rédigé un statut qui

laisse apparaitre leurs moyens et facultés limités. Vous avez inondé l’Etat de gens incapables,

quand est-ce que vous retiendrez la leçon ? », a-t-il indiqué en substance. Ces propos ont,

vraisemblablement, touché le directeur exécutif de Nidaa Tounes dans le mille. Il lui a, donc,

répondu ouvertement, en lui rappelant que sans Nidaa et Béji Caïd Essebsi il aurait été, « un

coq dans la poubelle de l’histoire, après plusieurs années passées dans les derniers rangs.

Concernant les moyens limités, personne ne dépassera tes facultés mentales médiocres et ton

état maladif avancé. Celui qui a trahi ses électeurs n’a aucun principe et ne doit pas se

permettre de donner des leçons, et encore moins d’évaluer les autres ».

28-08-2017 Taleb Khouni

huffpostmaghre

b

Traite des enfants en Tunisie, le phénomène en chiffres. Les Africains en sont les

premières victimes?

En marge d'une session de formation organisée par l’Observatoire d'Information, de

Formation, de Documentation et d'Etudes pour la Protection des Droits de l'Enfant en

partenariat avec l’Organisation Internationale pour les Migrations en Tunisie (OIM) autour du

thème "la prévention contre la traite des enfants", Lorena Lando, présidente de l'OIM en

Tunisie a annoncé que 57 cas d'exploitation d'enfants ont été recensés en 2016 en Tunisie.

Le nombre de cas reste gérable

Dans une déclaration sur les ondes de Jawhara FM, la directrice générale de l'Observatoire

National des Droits de l'Enfant, Hajer Cherif, a indiqué que les chiffres en Tunisie ne sont pas

très alarmants bien qu'ils restent toutefois non négligeables. Elle a également annoncé que le

Délégué à la Protection de l’Enfance (DPE) avait reçu 112 signalement d'exploitation

d'enfants dont 60 ont été pris en charge.

"Il est temps de travailler ensemble afin de mettre fin à ce phénomène", a-t-elle ajouté.

"Nous organisons cette session de formation à Tunis, qui sera suivie par une session au Kef et

à Gafsa afin de sensibiliser la société civile ainsi que les professionnels sur l'importance de

lutter contre ce phénomène, et les former aux lois relatives à la traite des êtres humains afin de

mieux protéger nos enfants", a-t-elle indiqué.

Il n'y a pas de cas d'exploitation sexuelle d'enfants

Selon Hajer Cherif, les cas recensés restent pour le moment limités à de l'exploitation

économique et non sexuelle, telle que le travail forcé, la mendicité par le biais de réseaux

organisés, ou encore les filles travaillant dans l'aide domestique ou le secteur agricole. Hajer

Cherif a également déclaré que les femmes sont généralement plus exposées à ce danger. Elle

a estimé par ailleurs que le gouvernement a commencé sa lutte contre ce fléau avec la loi

relative aux violences faites aux femmes adoptée par l'ARP en juillet dernier. Lors de la

session de formation précédemment citée, Lorena Lando avait indiqué que la traite des enfants

en Tunisie concerne des Tunisiens ainsi que des enfants issus de l'Afrique sub-saharienne

envoyés en Tunisie à travers des réseaux de trafic, soulignant l'importance des lois et des

instances de lutte contre la traite des êtres humains qui, selon elle, constituent la principale

arme pour faire face à ce phénomène.

La plupart originaires de la Côte d'Ivoire

Se référant toujours aux chiffres présentés pendant la formation, 176 victimes de trafic ont été

secourues entre 2012 et 2017 dont 150 originaires de la Côte d'Ivoire, 12 du Nigéria, tandis

que d'autres sont Tunisiens, Bangladais, Maliens, Congolais, Camerounais, Ghanéens,

Sénégalais, Philippins et colombiens. Parmi ces 176 victimes, il y a eu 152 femmes âgées de

18 à 52 ans ainsi que 7 filles de moins de 18 ans, la plupart étant répartie sur le Grand Tunis,

Sfax, Gabès et Sousse.

L'enquête du Département d'Etat américain

Une autre enquête récente du Département d'Etat américain sur la traite moderne des humains

dans le monde a révélé l'ampleur de ces phénomènes en Tunisie: La jeunesse tunisienne serait

sujette à différentes formes de trafic humain. Parmi celles-ci, de nombreuses filles tunisiennes,

provenant pour la plupart du Nord-Ouest de la Tunisie, travaillent en tant que domestiques

pour des familles riches de Tunis et des principales villes côtières. Toujours selon la même

enquête, certaines Tunisiennes auraient aussi été forcées à se prostituer sous la fausse

promesse d'un contrat de travail dans des pays tels que le Liban, les Emirats Arabes Unis et la

Jordanie.

28-08-2017 Y. N

kapitalis

Prise en charge de soixante enfants victimes d’exploitation

Soixante enfants, sur 112, victimes d’exploitation économique, ont bénéficié d’une prise en

charge totale en 2016. La lutte contre ce phénomène se poursuit cette année. C’est ce

qu’annonce aujourd’hui, mardi 29 août 2017, l’Observatoire national des droits de l’enfant

(ONDE), en précisant que les enfants ont été pris en charge par des centres spécialisés, dans

différentes régions de la Tunisie, et ont pour la plupart retrouvé les bancs de l’école ou ont été

affectés à des formations professionnelles. Hajer Cherif, directrice générale de l’ONDE, a

indiqué que «ces chiffres ne sont pas alarmants», ajoutant que son observatoire œuvre pour

éradiquer les atteintes aux droits de l’enfant. Elle a aussi rappelé, dans une déclaration à

Jawhara FM, que la loi tunisienne interdit le travail des mineurs de moins de 16 ans et que les

employeurs qui commettent cette infraction sont exposés à une peine allant jusqu’à 3 mois de

prison.

28-08-2017 mosaiquefm

Bilan des arrestations de la garde nationale

Les unités de la garde nationale sur tout le territoire tunisien ont enregistré durant la semaine

dernière la mise en échec de 72 tentatives de contrebande dont les marchandises sont estimées

à 2 millions et 22 mille et 844 dinars. Selon un communiqué du ministère d'intérieur, la garde

nationale a également arrêté 580 individus recherchés et a capturé un individu takfiriste

recherché pour appartenance à une organisation terroriste. Sept autres personnes soupçonnées

d'appartenir à une organisation terroriste ont été détenues également par l'unité de la garde

nationale.

27-08-2017 shemsfm

Extradition de 45 Tunisiens arrêtés en Libye pour tentative d'émigration clandestine

Les autorités libyennes ont extradé samedi 45 jeunes Tunisiens qui ont participé à une

tentative d’émigration clandestine depuis la ville libyenne de Zaouia. Selon un communiqué

rendu public samedi par le département des Affaires étrangères, les jeunes Tunisiens ont été

livrés cet après-midi aux autorités tunisiennes au poste frontalier de Ras Jedir. L’extradition de

ces jeunes intervient quelques jours après une visite officielle de trois jours (du 21 au 23 août

2017) effectuée à Tripoli par une délégation du département des Affaires étrangères. Les

autorités libyennes avaient extradé le 11 août 2017 un premier groupe de 78 jeunes Tunisiens

vers la Tunisie. A cette occasion, le ministère des Affaires étrangères a tenu à saluer le

gouvernement d’entente nationale libyen, le ministère libyen des Affaires étrangères et de la

Coopération internationale, les autorités judiciaires libyennes et les autorités locales de la ville

de Zaouia pour leur collaboration dans ce dossier.

بي لع غ ل ا ب مق

27-08-2017

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28-08-2017 shemsfm

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28-08-2017

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