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MERCREDI 29 MAI 2013 - 19 RAJAB 1434 - N°6882 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Beaucoup parmi vous, chers amis lecteurs, ne connaissent pas l'angoisse de la feuille blanche... peut-être un souvenir de potache lorsqu'on sèche devant la question du brevet ou du baccalauréat ! Elle est devant moi la page blanche. Sur l'écran, pour changer du papier beefsteak qu'on noircissait dans les locaux d'El Moudjahid (papier 21X27 découpé à partir des chutes de la rotative). Tiens, en parlant d'El Moudjahid, savez- vous que la seule autorité qui pouvait intervenir dans la ligne éditoriale était le ministère de l'Information. Le Parti avait ses organes et l'armée éditait El Djeïch. Quant à la sécurité militaire, elle n'avait pas encore de journaux et se chargeait de nous surveiller au sortir des bureaux. Nous découvrions toujours un ou deux de ses agents, attablés dans le café que nous fréquentions, et qui avaient l'oreille tendue vers nos discussions. Nous étions journalistes, un point barre ! Engagés, socialistes, soutenant la ligne politique révolutionnaire de l'époque, nous n'étions ni flics, ni indics ! Maintenant, dans certains journaux dits indépendants, le planton est déjà un sergent en civil. Le chef de rubrique, un capitaine et le rédacteur en chef un colonel ! Et certains enfants de généraux éditent même des quotidiens ! Tiens ! Ma page blanche n'en est plus une ! A demain ! [email protected] «Et d'autres ont même aidé leurs enfants à s'accaparer des meilleurs domaines des colons ! Comme à Bouchaoui (ex-La Trappe), où des hectares ont été cédés aux fils Nezzar — que tu as défendu, neveu ! —.» (Tata Aldjia) Feuille blanche... Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Il n’exclut pas des présidentielles en décembre 2013 Unique candidat annoncé aux présidentielles, Ahmed Benbitour se dit prêt à toutes les éventualités mais considère que le meilleur scénario serait que les élections se tiennent en 2014. Il n’exclut pas un scénario de «deuxième rang» qui verrait cette échéance se tenir autour de décembre 2013. Le candidat dit s’engager non pas «dans un péril» mais dans «un pari». PAGE 3 P ARC DOUNIA Radioscopie d’un ratage Il a été inauguré alors qu’il n’y a même pas de bancs, ni d’espaces de restauration ou encore de coins d’eau potable. PAGE 6 AHMED BENBITOUR

PAGE 6 AHMED BENBITOUR Il n’exclut pas des … · où des hectares ont été cédés aux fils Nezzar ... Abderrahmane Belayat, qui «l’imi- ... ve» si le régime ne changeait

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MERCREDI 29 MAI 2013 - 19 RAJAB 1434 - N° 6882 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Beaucoup parmi vous, chers amis lecteurs,ne connaissent pas l'angoisse de la feuilleblanche... peut-être un souvenir de potachelorsqu'on sèche devant la question du brevetou du baccalauréat ! Elle est devant moi lapage blanche. Sur l'écran, pour changer dupapier beefsteak qu'on noircissait dans leslocaux d'El Moudjahid (papier 21X27 découpéà partir des chutes de la rotative).

Tiens, en parlant d'El Moudjahid, savez-vous que la seule autorité qui pouvaitintervenir dans la ligne éditoriale était leministère de l'Information. Le Parti avait sesorganes et l'armée éditait El Djeïch. Quant à lasécurité militaire, elle n'avait pas encore dejournaux et se chargeait de nous surveiller ausortir des bureaux. Nous découvrions toujoursun ou deux de ses agents, attablés dans lecafé que nous fréquentions, et qui avaientl'oreille tendue vers nos discussions. Nousétions journalistes, un point barre ! Engagés,socialistes, soutenant la ligne politiquerévolutionnaire de l'époque, nous n'étions niflics, ni indics !

Maintenant, dans certains journaux ditsindépendants, le planton est déjà un sergenten civil. Le chef de rubrique, un capitaine et lerédacteur en chef un colonel ! Et certainsenfants de généraux éditent même desquotidiens !

Tiens ! Ma page blanche n'en est plus une !A demain !

[email protected]

«Et d'autres ont même aidé leurs enfants às'accaparer des meilleurs domaines descolons ! Comme à Bouchaoui (ex-La Trappe),où des hectares ont été cédés aux fils Nezzar— que tu as défendu, neveu ! —.»

(Tata Aldjia)

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Il n’exclut pas desprésidentielles

en décembre 2013l Unique candidat annoncéaux présidentielles, Ahmed

Benbitour se dit prêt à toutesles éventualités mais considère quele meilleur scénario serait que lesélections se tiennent en 2014. Il

n’exclut pas un scénario de«deuxième rang» qui verrait cette

échéance se tenir autourde décembre 2013. Le candidat dits’engager non pas «dans un péril»

mais dans «un pari». PAGE 3

PARC DOUNIA

Radioscopied’un ratage

l Il a été inauguré alors qu’il n’y a mêmepas de bancs, ni d’espaces de restauration

ou encore de coins d’eau potable. PAGE 6

AHMED BENBITOUR

Messahel convalescent

Abdelkader Messahel, ministre délé-gué aux Affaires maghrébines et afri-caines qui se trouve actuellement àl’hôpital Erasme de Bruxelles, se réta-

blit progressivement de l’in-tervention chirurgicale qu’ila subie. Messahel devraitrester encore quelquesjours dans la capitale euro-péenne afin que sa conva-

lescence aille à sonterme.

PP

Un jour, un sondage

Pensez-vous que les rebelles

syriens ont perdu la guerrecontre l’armée

régulière deBéchar El Assad ?

OUI NON Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE

Stockez-vous encore de l’eau chez vous, de crainte des coupures imprévisibles ?

Oui : 76,71%Non : 21,94 %S. Opinion : 1,35%

Abdelmalek Sellal présidera, ce matin, une réuniondu gouvernement mais qui ne sera qu’unesimple formalité. Quelques décrets exécu-

tifs sans grande importance sont, en effet,au menu. Il faut dire que l’absence prolon-gée de Bouteflika n’a pas permis de finali-ser l’avant-projet de loi de finances com-plémentaire pour 2013. La LFC est,d’ordinaire, le texte qui accapare l’essen-tiel des réunions du gouvernement àpareille époque de l’année.

Une simple formalitépour Sellal

[email protected]

Mercredi 29 mai 2013 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

Bensalah en campagne

Abdelkader Bensalah investit le ter-rain. Depuis hier mardi, il a entamé, àpartir de Sétif, une série de meetings ensa qualité de secrétaire général duRND. Ces sorties se poursuivront à unrythme régulier, successivement àConstantine, Batna, Boumerdès, Oran

et plusieurs autres wilayasencore, avons-nous apprisde source sûre. Présidentdu Sénat par ailleurs, ilest clair que ces «sor-ties» ne sont pas moti-

vées que par des considé-rations partisanes.

Belayat chez Ould KhelifaLe premier responsable du FLN, Abderrah-

mane Belayat, a été sollicité par le présidentde l’APN, Larbi Ould Khelifa, en vue de«remettre de l’ordre» dans les rangs dugroupe parlementaire du parti. Unelongue rencontre a regroupé les deuxhommes, dimanche dernier, au siègede l’Assemblée, nous confie-t-on debonne source, et au cours de laquelleOuld Khelifa n’a pas manqué de sou-lever le cas de Mohamed Djemaï. Cedernier est accusé par le président del’APN de mener un travail de sapeen incitant les députés dela majorité à se rebellercontre lui.

Le FLN «réplique» au RNDAu lendemain de la première sortie sur le

terrain du patron du RND Abdelkader Bensa-lah, c’est son homologue du FLN,

Abderrahmane Belayat, qui «l’imi-te» en programmant, lui aussi,une série de meetings à tra-vers le pays. Le tout premieraura lieu aujourd’hui même,mercredi, à Souk Ahras.

Un meeting qui coïncideavec la date anniversaire du

décès de l’un des plus grandschefs du parti et natif de la vil-

le, Mohamed CherifMessaâdia.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 3

Nawal Imès - Alger (LeSoir) - L’ancien chef du gou-vernement en lice pour lesprésidentielles croit en seschances de remporter lesélections. Ahmed Benbitouraffirmait hier s’être préparé àfaire face à un président sor-tant mais le fait que ce dernierne soit plus en lice change ladonne et met le candidatBenbitour en meilleure posi-tion même si le temps «jouecontre tout le monde».

Convaincu que la conjonc-ture plaide en faveur d’unchangement pacifique,Benbitour, qui était l’invité dutalk-show de la web radio deMaghreb Emergent, estimen’avoir pas fait d’erreur straté-

gique en annonçant prématu-rément sa candidature contrai-rement au reste de la classepolitique qui tarde à se pro-noncer et qui reste dans l’at-tente d’une éventuelle révisionde la Constitution.

Toutes les conditions sem-blent réunies pour un change-ment de régime, pense-t-il,puisque les «tenants du pou-voir» sont arrivés à la convic-tion que leur survie dépendd’une transition tranquille. Lesdonnées en possession deBenbitour font ressortir que lepays pourrait «aller à la déri-ve» si le régime ne changeaitpas.

Un changement qui nepeut se réaliser qu’avec la

réunion de trois conditions : lamobilisation, la synergie desforces et l’élément déclen-cheur. Des conditions qui nesont pas encore réunies enAlgérie même si le pays n’estpas imperméable aux événe-ments qui ont secoué la régionet qui ont, selon Benbitour,

contribué à faire changer decamp à la peur. Si le «prin-temps arabe» a épargnél’Algérie, c’est par la grâce dela rente pétrolière. Le systèmerentier ne tiendra cependantpas longtemps et les Algériensdevront, à terme, se préparerà des périodes moins fastes. Il

ne sera pas facile alors degouverner mais s’il est auxcommandes du pays,Benbitour expliquera que lechangement a un coût maisque le maintien du systèmerentier aura un coût cumulatifencore plus important.

Le candidat Benbitour, quiestime n’avoir pas plus d’infor-mations que d’autres sur l’évo-lution de l’état de santé du pré-sident, dit cependant ignorer sil’armée comptait adouber uncandidat ou pas mais semblecertain que le jeu politiquesera moins fermé que lors desprécédentes élections.Convaincu que l’écrasantemajorité des Algériens est enattente de changement,Benbitour met toutes leschances de son côté en enta-mant un travail de proximité. Ildit ne pas avoir le temps d’at-tendre une éventuelle révisionde la Constitution pour com-mencer à mobiliser.

Lui et son équipe sillonnentplusieurs régions du pays.Des cercles de soutien sont

créés un peu partout pour por-ter le programme. Sa straté-gie ? Mobiliser, se donner lesinstruments pour arriver aupouvoir et sécuriser le proces-sus devant y mener. Pourcela, il est question de formerdes sympathisants au proces-sus de surveillance des élec-tions pour contrer les tenta-tives de détournement de lavolonté populaire. S’il est éluprésident, Benbitour n’a pasl’intention de mener d’opéra-tions mains propres maisd’instaurer un nouveau systè-me de gestion des affairespubliques. Il compte égale-ment changer de doctrine del’armée en lui donnant la pos-sibilité d’intervenir en dehorsdu territoire national lorsqu’ils’agira de défendre les fron-tières. S’il n’est pas président,Benbitour maintiendra intactela dynamique née de sa candi-dature et pensera éventuelle-ment à la création d’un partipolitique, si les conditions lepermettent.

N. I.

Unique candidat annoncé aux présidentielles,Ahmed Benbitour se dit prêt à toutes les éven-tualités mais considère que le meilleur scénarioserait que les élections se tiennent en 2014. Iln’exclut pas un scénario de «deuxième rang»qui verrait cette échéance se tenir autour dedécembre 2013. Le candidat dit s’engager nonpas «dans un péril» mais dans «un pari».

À PARTIR DE SÉTIF

Abdelkader Bensalah tente de rassurersur la santé de Bouteflika

L’intervention de Bensalah, la pre-mière du genre depuis son installa-tion provisoire à la tête du RND,après la démission d’AhmedOuyahia, a été axée principalementsur deux points, à savoir la situationqui prévaut au sein du RND, et lamaladie du président de laRépublique.

Concernant le RND, M. Bensalaha affirmé qu’effectivement le parti avécu des moments difficiles qui ontengendré une perte de confiance etune certaine désunion au sein de saformation politique. «Le RND existetoujours, il n’est pas mort et enterrécomme le disent certains. Certes,nous avons traversé quelques turbu-lences mais tout est rentré dansl’ordre. Depuis la démission de l’ex-secrétaire général, Ahmed Ouyahia,le RND s’efforce à unifier ses rangs,à tourner la page du passé et à pré-parer son avenir. Nous avons deuximportants rendez-vous à abordertrès prochainement : la réunion duconseil national et le congrès du partiqui va se tenir avant la fin de l’an-née», a déclaré M. Bensalah.

Selon le responsable du RND, lesdeux prochaines échéances serontl’occasion au RND de s’adapter auxnouvelles lois de la République, decorriger les erreurs du passé et dereprendre sa place dans l’échiquierpolitique. «Nous respectons le multi-partisme, mais nous voulons être lesplus forts sur la scène politique. Etpour réussir ce défi, nous devons ser-rer nos rangs, et procéder à la réuni-fication de nos troupes sans aucuneexclusion. Nous devons pardonneraux uns et aux autres. Notre main esttendue pour tourner définitivement lapage et prouver que le RND ne vit

pas une crise. A cet effet, des comitésde sages seront installés à travers lepays pour étudier les cas des mili-tants exclus afin de les faire revenirdans la grande famille du RND», dira-t-il. Abordant le second point, celui dela maladie du président de laRépublique, M. Abdelkader Bensalaha commencé par fustiger les déclara-tions de certaines personnalités poli-tiques au sujet de la maladie deBouteflika. «Des voix lugubres etsinistres se sont élevées ces dernierstemps. Certains sont devenus devéritables experts en droit constitu-tionnel et exigent ni plus ni moins quel’application de l’article 88 de laConstitution. D’autres, veulent lapublication des bulletins de santé duprésident de la République. C’estdésolant et regrettable de savoir quede telles voix et plumes lancées del’étranger sont écoutées chez nousen Algérie. Mais je tiens à vous ras-surer, le président se porte bien, etl’Algérie aussi. C’est vrai que le pré-sident de la République est absentdepuis un mois, mais les affaires del’Etat fonctionnent parfaitement etnormalement. C’est étrange que cer-taines personnes doutent del’Algérie».

Le responsable du RND a profitéde cette occasion pour rappeler lesgrandes réalisations ainsi que lesréformes effectuées par l’Algériedurant le règne du présidentBouteflika. «Notre pays a surmontébien des défis. Il fut un temps où ladette algérienne dépassait les 30 mil-liards de dollars, l’inflation était de33% et le chômage avoisinait les28%. Aujourd’hui, l’Algérie se portebien. Avec 200 milliards de dollars deréserves de change, destinée à

développer davantage et à bâtir lepays, une inflation de l’ordre de 7%,le chômage à moins de 9% et unecroissance de 5%. Telles sont lesvérités qui doivent être dites, a-t-il

ajouté.Avant de terminer, le secrétai-re général par intérim du RND, a tenuà brosser un tableau sur la situationsécuritaire du pays qui s’améliore de

jour en jour. «Grâce au dévouement,à la détermination et au courage desmembres de nos services de sécuri-té, nous sommes parvenus à éradi-quer le terrorisme et l’obscurantisme.

La réaction de notre armée et desdifférents corps de sécurité face à laprise d’otages avortée deTiguentourine a démontré à quelpoint l’Algérie reste déterminée àmener une lutte implacable contre leterrorisme. Actuellement l’expériencealgérienne, et notamment son inter-vention énergique sur le plateaugazier d’In Amenas est désormaisenseignée dans des universités inter-nationales.

Aussi, grâce à la politique deréconciliation menée par le présidentde la République, notre pays est arri-vé à un stade de sécurité et de stabi-lité très satisfaisant», a-t-il conclut.

Imed Sellami

Abdelkader Bensalah, secrétaire général par intérim duRassemblement national démocratique (RND) a présidéhier, à la maison de la culture Houari-Boumediène de Sétif,un rassemblement ayant regroupé les cadres de son parti.

La commune d’Aomar et toute la région dunord-ouest de Bouira semblent entrer de plain-pied dans un cycle de terreur que personnen’aurait voulu revivre.

En l’espace de trois jours, deux attentats à la bombeet une attaque au hebheb ont été perpétrés dans larégion par des terroristes d’Aqmi qui ont refait surfacedepuis quelques jours en procédant au racket descitoyens dans certaines localités reculées de la commu-ne, comme Ouled Aïssa et Draâ Slama.

Ainsi, avant-hier, et après les attentats de samedidernier contre les gendarmes et les militaires, c’est unepatrouille de Patriotes qui a été la cible des terroristesdans la localité de Draâ Slama.

Les patriotes, chargés de la surveillance du gazoducHassi-R’mel-Dellys, allaient relever leurs camaradesquand ils ont été surpris par l’explosion d’une bombeactionnée à distance, au moment de leur passage sur laroute menant vers le cantonnement situé dans la localitéde Draâ Slama, aux frontières entre les commune

d’Aomar et Draâ-El-Mizan, et à quelques encablures dela forêt de Rabta, réputée pendant longtemps commeétant le fief de l’«émir» Kezouit avant son élimination parles forces de sécurité en 2009. L’explosion, qui a eu lieuaux environs de 17 h et entendue sur plusieurs kilo-mètres à la ronde, a causé des blessures graves à deuxPatriotes et endommagé leur véhicule qui s’était renver-sé sur le bas-côté de la chaussée. Elle a été suivie decoups de feu nourris tirés par des terroristes embusquésdans les parages. Mais la bravoure des Patriotes, qui,passé le moment de surprise, se sont vite organisés etont pu riposter, a contrarié les desseins morbides de cesterroristes qui espéraient commettre un carnage et des-saisir les six Patriotes de leurs armes. Après quelquesminutes d’accrochage, les terroristes se sont retirés dansla forêt de Rabta avant l’arrivée des renforts de l’ANP.

Hier, durant toute la matinée, toute la région de Rabtaet de Djebbahia était passée au peigne fin, à larecherche de ces groupes terroristes qui ont fait leurapparition dans la région.

H. M.

AHMED BENBITOUR

Il n’exclut pas des présidentiellesen décembre 2013

Abdelaziz Bouteflika.

Benbitour convaincu que la conjoncture plaide en faveurd’un changement pacifique.

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Abdelkader Bensalah.

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UNE AUTRE BOMBE EXPLOSE À AOMAR

Deux Patriotes blessés

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 29 mai 2013 - PAGE4

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - Des peines de dixannées de prison ferme ont étéprononcées à l’encontre de sixautres personnes poursuiviesdans cette affaire. Il s’agit de sixFranco-algériens condamnés parcontumace à dix années de pri-son ferme, en l’occurrence HadjAli Aïcha, Ibari Boualem, MouzaAlfonso Daniel, Saïb Zahia,Derdiche Hakim et Sayad Omar.Ces derniers seraient reconnuscoupables, selon l’arrêt de renvoi,d’avoir fait partie du réseau enquestion.

Le tribunal a égalementcondamné Saïdi Oualid à 5 ansde prison ferme et MekhloufDahbia, Hanafi Loundja,Mouzaoui Amel et AbderrahmaneAhmed à 3 ans de prison avecsursis alors que Hanouti Hayet aété acquittée. «Il n'y a aucuneaffaire de détournement d'en-fants», avait assuré à l'AFP Me

Allel Boutouili, l'un des avocats

du Dr Hanouti, incarcéré depuis le2 mars 2009. «La seule femmesur laquelle repose toute l'instruc-tion a raconté que ses jumelles,Ahlem et Katia, ont été enlevéeset vendues à un couple vivant enFrance», dira Me Allel Boutouiliqui ajoute que «selon des docu-ments en (sa) possession, lesdeux petites filles nées en 1997ont été adoptées par une femmevivant à Alger».

Pour rappel, l’accusation avaitrequis des peines très lourdesallant de 10 à 20 années de pri-son ferme. Des demandes quiavaient soulevé l’étonnement desavocats de la défense dont lesclients ont plaidé non coupables.Selon l'arrêt de renvoi, les ser-vices de sécurité avaient déman-telé en 2009, un réseau à l'originedu transfert «illégal d'un grandnombre d'enfants vers l'étran-ger». Le réseau, constituéd'Algériens et de Franco-algé-riens, activait depuis les années

90 en Algérie, ajoute-t-on. Lesinvestigations ont révélé parailleurs que le médecin généralis-te se faisait passer pour un obs-tétricien propriétaire d'une cli-nique à Aïn Taya et, avec l'aidede sa sœur, il prenait en chargegratuitement des femmesenceintes (mères célibataires)

jusqu'à ce qu'elles accouchent.Dans cette affaire, sont impliquéségalement deux notaires.

Selon l’accusation, ces der-niers étaient chargés de rédigerdes «documents de désiste-ment», signés par les mères céli-bataires. On indique égalementqu’une enquête approfondie des

services de sécurité leur a permisde «récupérer» trois enfants audomicile d'une puéricultrice exer-çant dans une pouponnière à El-Biar, et la découverte sur lesmêmes lieux de «douze certifi-cats d'adoption» rédigés entre2005 et 2006, dans lesquels figu-rent 9 enfants déjà expatriés demanière illégale et dont la kafalaa été confiée à d'autres per-sonnes, moyennant une sommed'argent.

Selon l’arrêt de renvoi, «lemédecin prenait en charge lesmères célibataires pendant leurgrossesse jusqu'à l'accouche-ment, après quoi, il enregistrait lenouveau-né sur les registres del'état civil jusqu'à sa sortie du ter-ritoire sur la base de certificatsd'adoption (kafala) rédigés par unnotaire. Les bébés étaient ensui-te confiés à une puéricultrice, quiprenait également en charge lesfemmes enceintes sur le pointd'accoucher». Des accusationsque H. K. a rejetées, déclarant auprésident du tribunal que «cesagissements visaient à aider cesenfants conformément à la loi etla réglementation en vigueurdans notre pays».

A. B.

VERDICT DANS L’AFFAIRE DU TRAFIC D’ENFANTS VERS L’ÉTRANGER

Le médecin et six Franco-algérienslourdement condamnés

Le tribunal a eu à juger une affaire qui a éclaté en 2009.

L’Organisation natio-nale des transporteursalgériens (ONTA) a tenuhier, à Alger, son troisiè-me congrès. HocineBouraba a été réélu pourun deuxième mandat.L’ONTA, qui dégage touteresponsabilité dansl’anarchie qui règne dansle secteur, a appelé à lamise en place d’un plannational de transport.

Salima Akkouche -Alger (Le Soir) - Les trans-porteurs en commun s’enlavent les mains quant àl’anarchie qui règne dans lesecteur et du taux élevé desaccidents de la circulation.

Ces derniers pointent dudoigt le ministère desTransports qui peine àmettre en place un plannational du transport, endépit des nombreuses inter-pellations.

L’Organisation nationaledes transporteurs algériens,qui a tenu hier son troisiè-me congrès national, réitèreson appel : «Cette situationconstitue un vrai problè-me.»

Selon Hocine Bouraba,président de l’ONTA qui ditqu’il «n’est plus possible decontinuer comme ça», «iln’y a aucune occupationrationnelle des lignes et les

permis d’exploitation sontdélivrés d’une manière irra-tionnelle». Pour lui, Il estanormal que des lignessoient saturées et qued’autres expriment unbesoin. «Une grande villecomme Oran ne disposepas encore d’une gare rou-tière», souligne le syndica-liste.

Les transporteurs encommun estiment qu’ils nesont pas non plus à l’originedu taux élevé des accidentsde la circulation. Selon eux,«les bus sont à l’origine deseulement 4% des acci-

dents de la circulation».Pour régler ce problème,l’organisation appelle leministère de tutelle à ouvrirles portes du dialogue afinde «réfléchir ensemble à unplan de circulation».

L’ONTA estime que lepartenaire social doit êtreassocié à ce projet car,précise-t-elle, 95% de laflotte du transport en com-mun est constituée de pri-vés. Ces derniers transpor-tent quotidiennement plusde 12 millions de voyageurscontre 5% pour le public.

S. A.

MISE EN PLACE D’UN PLAN NATIONAL DE TRANSPORT

Une urgence,selon les professionnels

Le verdict du procès de l’affaire de trafic d'enfants del’Algérie vers l'étranger est tombé avant-hier tard dans lasoirée. Après deux heures de délibérations, le tribunal cri-minel a condamné le principal mis en cause dans cetteaffaire à 12 années de prison ferme avec «privation dudroit d’exercer la profession pendant 10 ans».

RAMADAN 2013

Du lait local à tous les prixToutes les laiteries du

pays produiront, en pré-vision du prochain moisde Ramadan, du lait cru,demi écrémé et totale-ment écrémé.

C’est ce qu’a déclaré leministre de l’Agriculture et duDéveloppement rural, hier, enmarge de la cérémonie designature d’une conventiond’assistance technique relativeà la mise en place et au lance-ment d’une ferme pilote laitièrede démonstration et de forma-tion algéro-néerlandaise.Manière, soutiendra RachidBenaïssa, d’encourager la pro-duction locale et d’offrir auxconsommateurs à l’occasion dece mois, un éventail plus largede produits laitiers à des tarifsvariés, 35 DA, 40 DA et plus. Et à Benaïssa de relever, une fois de plus, lesavancées notables enregistrées par la filière lait, la plus complexe de toutes lesfilières agricoles tant sa chaîne est constituée de plusieurs chaînons à savoir,les éleveurs, les collecteurs et les transformateurs. Le ministre mettra le doigtsur le double défi majeur qui attend tout ce beau monde : ceux de la rentabili-té et de l’aliment du bétail, relevant au passage, l’implication de plus en plusnotable de ces intervenants de par les initiatives qu’ils ne cessent de prendreet la synergie de plus en plus palpable entre eux, via un processus de structu-ration. Ceci à travers, notamment, l’importation de pas moins de 100 000vaches laitières ou encore ces innombrables contrats liant ces intervenants.

Ce double défi de la rentabilité et de l’aliment de bétail constitue «l’arrière-pensée» de cette convention signée ce mardi. En ce sens qu’elle est menée àla base, au bénéfice direct de l’éleveur qui se voit ainsi, le long de sa durée,trois ans, s’imprégner de techniques d’amélioration de la rentabilité.

À cet effet, les Néerlandais apporteront leur savoir-faire à même d’améliorerle niveau de technicité des éleveurs bovins laitiers et des techniciens ainsi queles conditions d'exploitation et de conduite d'élevage à travers la mise en placede cette ferme-école de deux modèles : l'une familiale d'une capacité de 15vaches laitières et l'autre de 60 vaches.

Une assistance qui touchera également la modernisation des fermes d'éle-vage, le rationnement du cheptel afin d'atteindre des performances élevées enmatière de productivité laitière, la modernisation des bâtiments d'élevage et letransfert de techniques modernes utilisées aux Pays-Bas, réputés pour leursrendements hors pairs

M. K.

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Les bus privés transportent 12 millions de voyageurs quotidiennement.

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RUn évantail de produits à des tarifs variés.

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Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Comme tous les centres d’exa-men, l’école primaire Aïssat-Idir, àSidi M’hamed (Alger), a vu unefoule de parents agglutinésdevant le portail. Il est 11h 30 etles élèves commencent déjà àsortir.

Dans leur tenue neuve,comme habillés pour la fête del’Aïd, les enfants cherchent desyeux un visage familier. C’est lecas de Rania qui vient de repérersa grand-mère parmi la foule. Ellelui sourit. «Regarde grand-mèrece qu’on nous a donné. C’estnotre déjeûner», dit-elle en luimontrant une boîte à gâteauxqu’elle tenait entre les mains.Vérifiant son contenu, la mamiedécouvre un morceau de pain,une boite de fromage en portions,une pomme, une tablette de cho-colat, un paquet de biscuits, une

boîte de jus et une bouteille d’eauminérale. «Comme c’est géné-reux !», lance-t-elle à sa petite-fille.

Pour cette élève de l’école pri-maire Khaled-Ibn El-Walid, rueAli-Mellah, les sujets d’examende la matinée étaient faciles. Lapreuve, dit Rania, «nous avonsfini avant le temps prévu».

Même son de cloche chezMoncef. Les sujets de la languearabe et des mathématiquesétaient «très faciles». «C’est lepremier de sa classe», lanceavec fierté son père, Abdenour.Un «statut» qui lui a valu unaccueil en famille puisque sesparents et sa petite sœur sontvenus l’attendre à la sortie del’école.

Scolarisé à l’établissementMohamed-Zekal, à proximité dela salle Harcha (Alger), Moncef

ne paraît pas être dépaysé par lefait de passer son examenailleurs que dans son école. «Cematin, les enseignants nous ontdistribué des bonbons et des cho-colats et vers midi, ils nous ontremis notre déjeûner dans uneboîte», note-t-il avec une certainejoie. Si certains candidats ont été

orientés vers des centres d’exa-men dans leur quartier, d’autresont carrément déménagé versdes écoles, situées parfois à plusde 15 km. C’est le cas de certainsétablissements primaires à DelyBrahim à l’ouest d’Alger, où lesécoliers ont été orientés vers desécoles à Chéraga. Le père de

Moncef a, par ailleurs, signalé la«pagaille» qui règne à la sortie del’établissement. «Les parentsd’élèves encombrent la sortie del’école, empêchant les enfants derejoindre leurs parents. Nousn’arrivons même pas à repérernos enfants à la sortie», dit-il. Uneanarchie qui, selon lui, se répèteà longueur d’année. Il déploreque des barrières n’aient pas étémises en place, en ce jour d’exa-men, pour mieux sécuriser lesélèves. Pourtant, des agents depolice étaient présents afin d’as-surer la sécurité des lieux.

Meriem vient de se frayer unchemin dans la masse compactedevant la sortie de l’école. Elle setient à l’ombre en serrant dansses mains sa boîte du déjeûner.«Je n’habite pas loin d’ici maisj’attends mon père qui viendra mechercher», dit-elle en le cher-chant des yeux. Confiante, elleassure que les deux premièresépreuves ont été abordables. «Ilne reste que l’examen de lalangue française cet après-midi»,ajoute-t-elle.

R. N.

Les écoles primaires et leurs alentours ont connu, hier,une animation particulière. Celle des grands rendez-vous.Les élèves de 5e année primaire ont passé, enfin, lesépreuves de l’examen du premier cycle. A la sortie descentres d’examen, les parents ont été naturellement nom-breux à attendre leurs enfants.

Le Soird’Algérie Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 5Actualité

EXAMEN DU CYCLE PRIMAIRE

Les candidats confiants

L’évaluation d’étape de la réfor-me du système éducatif, l’ensei-gnement de tamazight ainsi quel’examen du bac ont été des sujetsévoqués par Abdelatif Baba-Ahmed, ministre de l’Educationnationale, qui était, hier, à Tizi-Ouzou, pour donner le coup d’en-voi officiel aux épreuves de l’exa-men de 6e.

L’examen de 6e est une épreuve permet-tant le passage du primaire au cycle moyende l’enseignement scolaire. 621 888élèves, dont 322 462 garçons (51,88%) et299 426 filles (48,15%), sont concernés parla première session qui se déroulera auniveau de 3 239 centres d’examen répartisà travers le territoire national. Notonsqu’une deuxième session de rattrapage estprogrammée pour le 25 juin prochain.

Les consultations en cours sur l'évalua-tion d’étape de la réforme du système édu-catif, l'enseignement de tamazight, le bac-calauréat sont les autres sujets d'actualitéévoqués par le ministre, dans un point de

presse tenu en marge de sa visite. Desquestions sur lesquelles le ministre a étépeu bavard et ne s’est pas laissé aller à desannonces particulières. Pour l’examen dubac, le ministre considère qu’il n’y a aucu-ne nécessité de le réformer, dont le niveaude «stabilité» ne nécessite, selon lui, aucun

aménagement. Néanmoins, A. Baba-Ahmed laissera entrevoir la possibilité duretour, comme cela a été en vigueur par lepassé, à la fiche de synthèse dans le sys-tème de notation et d’évaluation des élèvespour l’obtention du baccalauréat. «Des pro-positions ont été faites pour intégrer la fichede synthèse pour le rachat des candidatsqui ont obtenu la note de 09,99 sur 20 àl’examen du bac. C’est le seul reproche quia été fait au sujet de cet examen», dira leministre qui ne fera pas de révélations surles discussions entamées dans le cadre dece qui est convenu d’appeler l’évaluationd’étape de la réforme du système éducatif.

A. Baba Ahmed se contentera de reve-nir sur ce qu’il a déjà annoncé, à savoir lerecueil des rapports de synthèse de la basedont les propositions d’aménagements àintroduire dans la réforme en cours sont aunombre de 450. «Des points qui serontsoumis à l’appréciation et aux discussionsqui seront pilotées par les spécialistes, àl’occasion des assises qui se tiendront audébut du mois de juillet prochain», annon-cera le ministre qui a cru nécessaire depréciser qu’il s’agira seulement d’apporterdes «aménagements à la réforme du systè-me éducatif».

S'agissant de l’application de ces amé-nagements, le ministre s’est montré évasifsur les délais et les points de la réforme quiseront réaménagés. «L’application des pro-positions est tributaire de leur classement.Certaines mesures à caractère logistiqueou portant sur les programmes peuventêtre appliquées dès la prochaine rentréescolaire, d’autres le seront l’annéed’après», selon le MEN.

S’agissant de tamazight, le ministre n’alaissé entrevoir aucune amélioration,comme revendiquée par certains acteursconcernés par la question, touchant lagénéralisation ou le passage au caractèreobligatoire de l'enseignement de cettelangue dans les trois paliers de l’éducationnationale et à travers l’ensemble du territoi-re national. S’il réaffirme la bonne volontédes pouvoirs publics et de son départementà prendre en charge une telle préoccupa-tion soulevée par des acteurs concernéspar la question, le ministre soulève l’écueil

du manque d'enseignants et d’encadre-ment pédagogique. «Le passage du carac-tère facultatif à l’enseignement obligatoireet généralisé à l’ensemble des trois paliersde l’école est tributaire du nombre d'ensei-gnants de tamazight. Je pense que la miseen œuvre de cette option doit être graduel-le et progressive, en précédant à la forma-tion et à l’amélioration des capacités d’en-cadrement pédagogique de cette matière»,reconnaîtra A. Baba Ahmed.

S. Aït Mébarek

LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION À TIZI-OUZOU

Probable retour à la fiche de synthèse

Garde du corpsou vigile

Inviter un journaliste à couvrir la visi-te d’un ministre, c’est bien. Le laissertravailler et lui permettre de s’approcherdu membre du gouvernement, quandcela est nécessaire, est encore mieux.Une logique toute simple qui n’est, visi-blement , pas entendue de la mêmefaçon par certains fonctionnaires.L’exemple édifiant, à ce propos, estcelui vécu hier, à l’occasion de la visitedu ministre de l’Education nationale àTizi-Ouzou, par les journalistes chargésde couvrir le déplacement de A. BabaAhmed venu donner le coup d’envoi del’examen de 5e année primaire.

Le point de presse prévu en concer-tation avec l’attachée de presse duministre de l’Education nationale a prisl’allure d’une course contre la montre.Ce qui peut se comprendre, vu le pro-gramme de visites chargé du ministre.Mais ce qui est incompréhensible, voiremême, inconcevable, c’est le comporte-ment de l’un des gardes du corps duministre qui n’a pas trouvé mieux que depousser un journaliste pour l’empêcherd’aller au bout de sa question, en l’écar-tant, non sans brutalité, pour dégager lavoie au ministre.

Un geste digne d'un vigile de SoukEl-Fellah qui sera corrigé par le ministrequi a ordonné qu'on laisse le journalisteposer sa question.

S. A. M

Phot

o:N

ewPr

ess

Baba-Ahmed préconise d’apporterdes aménagements à la réforme.

Phot

o:N

ewPr

ess

Les élèves assurent que les deux épreuves ont été abordables.

FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DE BOXE

F504/B1

COMMUNIQUÉ

La Fédération algérienne de boxe informe les membres de son assemblée généralequ’une session ordinaire est fixée au samedi 8 juin 2013 à 9h au complexe Sveltess deChéraga.L’ordre du jour comporte :

1. Présentation du plan d’action 20132- Désignation d’un commissaire aux comptes3- Renforcement du bureau fédéral par un membre de sexe féminin.Sont notamment convoqués à cette AG, munis de mandatement visé par la DJS de leur

wilaya, les présidents des ligues de : Alger, Blida, Djelfa, Aïn-Defla, Béjaïa, Boumerdès,Bouira, Tizi-Ouzou, Constantine, Annaba, Sétif, M’sila, Batna, Bordj Bou-Arréridj, Oran,Aïn-Témouchent, Saïda, Tiaret, Chlef, Relizane, Tlemcen, Mascara, Mostaganem, Skikda,Béchar, Tipasa, Tébessa et Médéa, ainsi que les présidents des clubs de : JST Timezrit, JSSSoummam, JS Sidi Ayad, NRB Aïn Azel, MTEE, IRM Blida, IRBC/Blida, GSP Alger,Protection civile Tiaret, CHB/ Constantine.

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Selon le ministre, «seulement170 ha» seront consacrés aux pro-jets immobiliers, prévus par lasociété émiratie EIIC sur unesuperficie totale du parc de 1 950ha. Donc seulement 450 hectaressur les 1 180 hectares destinés auparc proprement dit ont été inaugu-rés. Mais que comprennent lesespaces ouverts au public ? Rien !On a inauguré du rien, des champsvagues. On a inauguré du vent ! Unchamp vague entouré d’un immen-se mur d’enceinte bien haut et biengrillagé, outre un bâtiment en verrequi trône au sommet d’une colline.Le parc a été inauguré alors qu’onn’y a même pas installé des bancs,ni d’espaces de restauration ouencore de coins d’eau potable etde lieux d’assainissement.

Le parc proprement dit va coû-ter 700 millions de dollars… Selonun rapport divulgué par TSA, lasociété émiratie aurait déjà dépen-sé plus de 250 millions de dollarsdans le projet jusqu’au 26décembre 2012 ! Or, tout ce qu’onpeut voir au Parc Dounia ce sontles 16 658 arbres et arbrisseauxqui y ont été plantés sans art nigénie, les 4 460 m2 d’espace quiont été gazonnés et la clôture de5 000 m2 linéaires qui a été dres-sée le long de la rocade sud. Lesnoms pompeux de «forêt mixte»,de «roseraie», de jardins de Chineet du Royaume-Uni» ne désignentque des espaces hétéroclites etsans beauté, tandis que les «alléesde cyprès vert et de palmiers» nesont que des chemins tracés aubulldozer. D’ici à six mois, le parcsera totalement ouvert au public, apromis le ministre del’Environnement. La partie inaugu-rée, visible depuis la rocade sud,est livrée aux herbes sauvages,notamment sa «pinède» auxarbres alignés comme des soldatsde plomb. On y a aussi construitdeux ou trois ridicules kiosqueschinois, qui jurent avec le lieu et lepaysage, en attendant peut-être debâtir un mini-Big Ben. En guise dejardins et d’espaces verts, on aplanté quelques arbres dans uneconfusion géométrique dont le der-nier des pépiniéristes algériens, neparlons pas de paysagistes, auraithonte. Le projet du Parc Dounia aété présenté sur maquette et lancépar le président Bouteflika et l’émirAl Nahyane, il y a quelques annéesde cela. En mars 2011, l’Agencenationale de développement del’investissement (ANDI) et le grou-pe émirati, Emirates InternationalInvestment Company (EIIC) ontsigné deux conventions d’investis-sement portant sur la réalisation dece parc et d’un projet immobilier,de loisirs et d’hôtels, pour un mon-tant global de 5,98 milliards de dol-lars ! Une mosquée à Dieu sait

combien et un Parc Dounia àcoups de milliards de dollars !Censé entrer dans le cadre des«projets de développement», ceprojet coûtera donc presque la moi-tié du montant de l’autoroute Est-Ouest ! Au départ, la société émira-tie devait le faire par le biais d’unfinancement par les banques algé-riennes, à hauteur de 840 millionsd’euros ! Une société sans savoir-faire dans les parcs qui va réaliserun projet algérien avec des fondsalgériens ! Quelques mois plustard, l’apport algérien sera revu à labaisse, puis en mars 2011, M.Ouyahia avait même instruit sonministre de l’Industrie, MohamedBenmeradi, de notifier aux respon-sables du groupe EIIC qu’à titred’ultime concession, «le gouverne-ment accepte d’autoriser ce pro-moteur à mobiliser un maximum de100 milliards de dinars de créditsauprès des banques».

Le projet restera bloqué, fauted’entente, mais la situation n’enrestera pas là car, devant l’APN, le23 mai dernier, M. AmaraBenyounès, le nouveau ministre del’Aménagement du territoire et del’Environnement, n’a pas manquéde pointer du doigt la partie émira-tie «qui n’a pas concrétisé sesengagements financiers».

Dernièrement, M. Benyounèsaurait même informé les Emiratisde «la non-participation desbanques algériennes au finance-ment de la phase d’investissement,initialement prévue dans laconvention d’investissement à hau-teur de 100 milliards de dinars».Cependant, le projet n’est pasabandonné, selon le ministre qui ditque les négociations se poursui-vent entre les parties concernéeset que «l’Etat appliquera lesaccords signés». Selon le journalen ligne TSA, le gouvernementalgérien serait revenu sur sa déci-sion d’autoriser l’investisseur émi-rati à recourir à un financementlocal dans le cadre de son projet.Mais a-t-on besoin de projetsimmobiliers dans un parc et pourqui sont-ils destinés ? S’agit-il d’un«projet de développement» ou derésidences pour milliardaires àconstruire avec de l’argent public ?A l’époque, Chérif Rahmani, alorsministre de l’Environnement initia-teur du projet, disait que le DouniaParc serait à l’origine de la créationde 25 000 emplois, et générerait8 750 emplois directs ! Douniapourvoyeuse d’emplois plus qu’ElHadjar ou la SNVI ! En vérité, unepartie de ce projet sera un villagefermé pour milliardaires, une sortede «gate résidence» pour des privi-légiés qui refusent de se mélangerau peuple. La société chargée duprojet a jeté à la va-vite quelquesarbres, alignés comme des quilles

dans une géométrie douteuse. Unparc, ce n’est pas quelques planteshétéroclites sur des vallons. Lestechniciens et ingénieurs du Jardind’Essai d’Alger auraient réalisé unjoyau au Parc Dounia. La logiqueaurait voulu que l’on fasse appel àdes paysagistes nationaux et inter-nationaux, par voie de concours, etle résultat aurait été fabuleux, carun espace aussi beau et aussigrand aurait intéressé les meilleursartistes du monde.

Les meilleurs paysagistes, jardi-niers et spécialistes des parcs etdes jardins auraient proposé leursservices. Des paysagistes français,anglais et japonais, pour ne citerque les pays ayant une très vieilletradition dans les jardins et lesparcs, nous auraient gratifiés deplans qui font rêver, qui auraientdonné à Alger un espace digned’elle, un espace d’une beautéreconnue mondialement. Pourquoin’a-t-on pas prévu d’arboretum àDounia Parc ? Pourquoi n’y-a-t-ilpas de pépinière ? Pourquoi pasun jardin andalou couplé à desespaces japonais ou anglais ?Pourquoi pas des jardins méditer-ranéens avec des plantes de cheznous mariés à des espaces de typeforêt vierge et que sais-je encore ?D’autres proposeraient un immen-se arboretum qui viendrait concur-rencer le Jardin d’Essai duHamma… Pourquoi n’a-t-on pasopté pour un mini-Disneyland ? Or,avec tant d’argent, on nous offreune horreur absolue inaugurée engrande pompe. C’est tout ce quemérite notre pays ?

L’Algérie maîtrise l’art des jar-dins depuis des siècles. Créé parles colons, le Jardin du Hamma aété inauguré au début du vingtièmesiècle : un siècle après, nesommes-nous même pas capables

de faire pareil ? Les maquettes duprojet sont introuvables sur inter-net. Opacité totale. Le parcDisneyland de Shanghaï est prévupour 2015 : les projections affi-chent une fréquentation de 7,3 mil-lions de visiteurs par an à l’ouvertu-re de ce parc entouré par une riviè-re artificielle de 10 km de long et60 m de large et disposant d’ungrand lac artificiel. Il ne coûteraque 3,5 milliards de dollars ! Leplan du site est affiché dans la villeafin que la population sache dequoi il s’agit, le commente et l’enri-chisse ! D’autres parcs réalisés àtravers le monde n’ont pas coûtéautant que le projet algérien. EnFrance, le parc Astérix présentecinq civilisations et répond à uneautre logique, culturelle et éducati-ve. Le parc Bellewaerde, enBegique, combine le type parcnaturel et animalier et le parc d’at-tractions. Cet immense parc n’em-ploie que 69 employés permanentset 150 saisonniers ! L’effectif dupersonnel des autres parcs, où que

ce soit dans le monde, est propor-tionnel à leur taille et à leurs activi-tés. C’est aussi le cas du Parc flo-ral, près d’Orléans, en France, etqui s’inscrit dans un cadre classépatrimoine mondial. La France, quia les plus beaux jardins du mondeavec l’Angleterre, a de très nom-breux parcs dont le Parc floral deParis, l’arboretum de l’école duBreuil ou le Marineland d’Antibes,ce lieu d’attraction marine avec ungrand parc aquatique, un delphina-rium… L’Algérie n’est pas dépour-vue de parcs et de jardins mais plu-sieurs d’entre eux sont abandon-nés ou presque, comme le parczoologique de Ben Aknoun qui n’at-tire que quelques milliers de visi-teurs par an, faute de prise encharge et de moyens ! Pourquoi nepas remédier aux problèmes de ceparc avant de lancer quoi que cesoit, si l’intention était le loisir et ladistraction des citoyens et la pro-tection de l’environnement dans lacapitale ?

Ali El Hadj Tahar

Une partie du Parc Dounia des Grands-Vents a été ouverte le18 mai dernier au public par M. Amara Benyounès, ministre del’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la Ville.

Le Soird’Algérie Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 6Actualité

LE PARC DOUNIA

Radioscopie d’un ratage

BOUINANUn projet de village touristique

en gestationUn projet de village touristique, écologique et médical a été présen-

té, hier, à l’occasion d’une rencontre à l’hôtel El Djazaïr.Selon ses initiateurs, ce projet, s’il venait à être validé par les pou-

voirs publics, serait implanté dans la localité de Bouinan, wilaya deBlida. Il sera développé selon les principes, notamment, du «respectde l’environnement et le développement d’un projet durable».

Cet espace disposera d’un hôtel 5 étoiles, d’appartements-hôtels,d’une clinique, d’un marché, d’un jardin botanique, d’un parc d’attrac-tions, d’un marché et d’une mosquée. En partenariat avec desAllemands, les initiateurs de ce projet comptent disposer de l’aval duministère de l’Environnement, pour entamer les travaux. On indiqueque ce village génèrera 5 000 postes d’emploi directs.

Abder B.

Phot

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amir

Sid

Le Parc Dounia, un ensemble d’espaces hétéroclites sans beauté.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 29 mai 2013 - PAGE7

RAHMANI ET BRICQ INSTALLENT UN COMITÉ MIXTE

La coopération économiquealgéro-française passe au concret

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Appuyant cetteassertion, l’officiel français aassuré que les entreprisesde l’Hexagone, notammentles grands groupes, sedépar t i ront de la f r i los i tédont elles ont été longtempssuspectées et participerontà la dynamisat ion de lacoopération bilatérale notam-ment industrielle.

Mais aussi d’œuvrer à laconcrét isat ion de laDéclarat ion s ignée endécembre dernier par lesprésidents algérien et fran-çais, comme le rappelera leministre de l’Industrie.

Et c’est dans cette optiqueque Mme Bricq et M. Rahmaniont entériné hier la créationd’un comité mixte, appelé à

tracer «une feuille de route»,se lon le min is t re del’Industrie et «construire unpartenariat sur le long terme,un mar iage», se lon laministre française.

Ainsi, ce comité est appe-lé à maturer une stratégie departenariat industriel, identi-fier des opportunités de pro-jets dans plusieurs fil ièresstratégiques (mécanique,agroalimentaire, chimie etsanté, construction et tra-vaux publics...), développerla vei l le technologique etindust r ie l le e t cerner lesmodal i tés d ’accompagne-ment et de facilitation au pro-fit des entreprises des deuxpays.

Un comité dont l ’œuvrefera l ’ob je t , ind ique- t -on,

d ’une évaluat ion à hautniveau, entre les chefs desdeux exécutifs à la fin 2013.Par ailleurs, le ministre del’Industrie a réfuté les infor-

mations relatives à la quasi-nationalisation du complexed’El Hadjar.

«Les discussions se pour-su ivent», a f f i rme Chér i f

Rahmani, néanmoins élusifdans la mesure où il assureque «nous travaillons stricte-ment dans l’intérêt national».

C. B.

Phot

o:N

ewPr

ess

«Les entreprises françaises seront au rendez-vous etrépondront aux attentes des entreprises algériennes. Lacoopération algéro-française passe au stade du concret».C’est ce qu’a assuré hier à la Résidence El Mithak, laministre française du Commerce extérieur, Mme NicoleBricq, après avoir installé avec le ministre de l’Industrie,de la Pme et de la Promotion de l’investissement, CherifRahmani, un comité mixte.

EN L’ABSENCE D’UNE RÉGLEMENTATION TOPOGRAPHIQUE ET DE NORMES DE BORNAGE

La propriété reste instableen Algérie

Lyas Hallas - Alger (LeSoir) - Le colloque internatio-nal qui se déroule, depuis hierà Alger dans le cadre de la3e université d’été de l’Ordredes géomètres experts fon-ciers, s’inscrit justement danscette démarche revendicative.

«On le revendique à traversce genre de manifestations», aindiqué le président de l’Ogef,M. Sebti Sidhoum, en margede l’ouverture des travaux dece colloque.

C’est le secrétaire d’Etatauprès du Premier ministre,chargé de la prospective etdes statistiques, M. BachirMessaitfa, qui a présidé, hier àl’hôtel Sheraton, à l’ouverturedes travaux de ce colloquedont les ateliers sont prévusaujourd’hui et demain auxAbbassides Palace.

Outi l stratégique et deréflexion en matière de gestionfoncière, l’Ogef n’est néan-moins placé sous aucune

tutelle. Son Conseil supérieurcompte les représentants desept ministères et quatreadministrations.

Il (l’Ordre) agrée les géo-mètres et les inscrit au tableaunational.

Ils ne sont que 585 géo-mètres inscri ts, ce qui est«très peu», selon les géo-mètres eux-mêmes, si l ’onconsidère la superf icie del’Algérie et les programmes deconstruction d’infrastructureset de logements.

Le géomètre expert foncierest chargé, entre autres mis-sions, suivant la loi instituantl’Ogef de l’«établissement desplans topographiques et docu-ments techniques destinés àêtre annexés aux actesauthentiques relatifs aux muta-tions de la propriété foncière.

A ce titre, il procède auxlevés topographiques desbiens fonciers sur le fond, àleur délimitation et bornage,

comme il peut procéder à leurévaluation en valeur locativeet vénale».

Il peut aussi réaliser toutesétudes et levés topogra-phiques dans le cadre desopérations d’aménagement dufoncier. Ce qui pose, ainsi,problème aux géomètres, c’estsurtout l’absence d’une régle-mentation en la matière.

«L’activité est pratiquée parn’importe qui !», a regrettéM. Sidhoum. I l a souligné,

dans le même sillage, que lebornage ou l ’opération parlaquelle les propriétaires deterrains contigus s’entendentpour reconnaître la limite com-mune de leurs propriétés res-pectives, s’il est cité par lecode civil, n’obéit pas, dans lapratique, à des normes biensdéfinies.

«Nous avons besoin d’unenormalisation en la matière»,a-t-il précisé. L’incidence del’absence de textes juridiques

encadrant ce genre d’opéra-tions expose les Algériens àl’instabilité de leur propriété età l’arbitraire quand il s’agitd’une expropriation dans lecadre d’un projet d’ut i l i tépublique. «Cela se traduit parune instabilité totale de la pro-priété», a conclu M. Sidhoum.

Il convient enfin de signalerque les autorités algériennesne disposent même pas d’unebase de données foncières.C’est l’un des chantiers enga-gés par le secrétariat d’Etatchargé de la prospective,selon M. Messaitfa, qui a pro-mis de quantifier bientôt l’en-semble des assiettes foncièresexploitables.

«Nous allons enregistrer lesrésultats des opérations decadastre dans une même basede données. Cela fait partie del’information statistique surlaquelle nous travaillons. Cettebase de données va nous per-mettre de déterminer le foncierdisponible, de bien le classifier(industriel, agricole…) et défi-nir une politique foncière adé-quate afin d’aménager nosterres et les transformer envaleurs économiques», adéclaré M. Messaitfa.

L. H.

L’Ordre des géomètres experts fonciers (Ogef) reven-dique une législation en matière de topographie et desnormes de bornage. L’absence d’une telle réglementationmet les Algériens devant l’instabilité chronique de leurpropriété. Le nombre important des affaires qui traînentdevant les tribunaux en est la parfaite illustration, selonle président de l’Ogef.

Mme Bricq et M. Rahmani ont entériné la création d’un comité mixte.

Phot

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amir

Sid

Messaitfa s’engage à bien quantifier le foncier exploitable.

Le Soird’Algérie Contribution Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 8

6- Par-delà les coups reçus de toutes partset face à nombre d’opérations de désinforma-tion, le comité de Ben-Aknoun apparaît rapide-ment comme un rassemblement d’étudiants quirefusent d’être une simple masse de manœuvreau service de forces politiques au sein du pou-voir ou de l’opposition. Un rassemblement quirejette le dogmatisme autant que l’autoritarismeet qui appréhende les risques que fait courir àl’université algérienne la stigmatisation, le sec-tarisme et le terrorisme verbal.

Après un certain nombre de contacts infor-mels, un groupe d’étudiants décide d’appeler àl’unité des rangs pour renforcer le mouvementétudiant face à certaines dérives. Le comité deBen-Aknoun ne peut que souscrire à pareilappel. Cette période est marquée par nombrede tensions, de luttes, de répression et dedéchirements au sein des étudiants. Face àcette situation et par-delà les divergences poli-tiques ou idéologiques nous tenions, chaquefois, à affirmer notre soutien et notre solidaritéavec nos camarades prisonniers ou recherchéset à défendre l’autonomie de l’Unea. Certainsétudiants recherchés trouveront refuge dans mapropre chambre au pavillon E. L’un de ces étu-diants séjournera une vingtaine de jours avantde quitter la cité où il n’est que passager. Il seraarrêté quelques mois après.

Il réapparaîtra quelques années plus tardcomme wali. En février 1967, après nombre decontacts informels et tractations, une assem-blée générale sera organisée à Club-des-Pins.Pour assurer les meilleures chances de réussi-te à cette assemblée, un consensus s’est déga-gé pour la composition du bureau. Il doit regrou-per la section d’Alger, la Fnem et le comité deBen-Aknoun. La présidence sera assurée parnotre frère et ami Omar Chaou. Le choix ducomité de Ben-Aknoun se porte sur MustafaAchour, comme candidat au bureau. Avant d’en-trer dans la salle de l’assemblée générale, noussommes informés d’uneentente entre les deux frèresennemis contre le représen-tant du CG de Ben Aknoun.Les résultats du vote confir-ment ce renseignement. Nousacceptons le résultat et déci-dons de rester pour défendrenos idées devant l’assembléegénérale. Dès le début destravaux, l’on vient me deman-der de quitter la salle de l’as-semblée générale pour uneréunion urgente et restreinte.Après avis de Nafir Bachir etMustafa Achour, je me rends àcette réunion. Je découvredans le bureau vers lequel l’onm’a dirigé Cherif Belkacementouré de représentants de lasection d’Alger et de laFédération des étudiants mili-tants du parti. Je comprendsrapidement que la réunion apour but de répartir les quotaset d’arrêter la liste desmembres de la future sectiond’Alger. Je refuse de m’asso-cier à cette «cuisine» qui violela souveraineté de l’AG et quit-te la réunion. Revenu dans lasalle, je prends la parole pourinformer l’AG de la tentative d’imposer «unedémocratie des couloirs» et de notre refus decautionner cette démarche.

Une motion, dans ce sens est proposée àl’AG qui l’adopte. Notre sortie de la salle serasuivie par la grande majorité des étudiant(e)s etsigne la déconfiture d’une assemblée généraledans laquelle nous avons placé beaucoup d’es-poir. Certains témoignages prétendront par lasuite que cette assemblée générale a été sabor-dée par la Fnem qui ne tenait pas à sa réussi-te. Bien au contraire ! La vive insistance et lesmenaces à peine voilées pour nous faire revenirdans la salle par une minorité de dirigeants dela Fnem, montraient combien ces dernierstenaient au «succès» de cette AG et à parvenirà un accord étranger à l’avis et aux bulletins devote des étudiants. Compromis ?Compromission ? Qu’importe, l’essentiel estd’abord de marginaliser «les centristes et lesberbéristes». Quel immense gâchis pour lemouvement estudiantin. Le grand nombre desétudiantes et étudiants qui se sont déplacés à

Club-des-Pins pour assister à cette AG témoi-gnent du grand espoir de tous de parvenir à unlarge consensus. Une fois de plus, le rouleaucompresseur du système a choisi de ne pass’accommoder d’une solution qui peut renforcerles rangs des étudiants. Il a semblé plus intéres-sant de manipuler et de diviser des hommes deconviction capables d'assumer leurs idées, deles faire partager et de se battre pour les fairetriompher. Des torts que partage, également,chacun de nous à cause de choix aux consé-quences dommageables d’abord pour les forcesde progrès estudiantines.

7- Début décembre 1967, une demanded’AG d’information nous est faite par desmembres du comité de section et un anciensecrétaire national de la JFLN, avec lequelm’unissent tant de sentiments militants que deliens familiaux. L’information devait porter sur lasituation politique nationale qui, à l’époque,bruissait de bruits concernant de sérieux conflitsau niveau des décideurs. Le comité de gestiondonne son accord et prend toutes les mesures àmême de garantir la réussite de ce débat. Aprèsles souhaits de bienvenue, je cède immédiate-ment la parole à la délégation qui a émis le sou-hait de tenir cette AG.

L’ancien secrétaire national de la JFLNprend la parole pour faire un large exposé sur lasituation politique au niveau national. Se préva-lant du soutien d’une partie de responsablesmilitaires ; il conclura son intervention en faisantappel à l’appui des étudiants dans la batailleincessante qui s’annonce entre les forces deprogrès et les réactionnaires. Après cette inter-vention, je rappelle les réserves que nous avonsexprimées, dans le temps, à la suite des décla-rations de l’ancienne direction de l’Uneademandant une sanction exemplaire contre ledéfunt Chaâbani et ensuite contre Aït Ahmed.J’insiste sur le fait que les étudiants rendront unmauvais service à leur pays en acceptant d’être

des forces d’appoint dansdes luttes étrangères auxaspirations et besoins dupeuple. Je me souviens del’émotion qui m’avait envahilorsque j’ai conclu mon inter-vention par une adresse àceux qui sont libres de chan-ger d’avis en cours de routemais pas en essayant d’en-traîner les étudiants dansune aventure politique dan-gereuse pour le pays etétrangère à leurs préoccupa-tions. Il s’ensuivra un fortmoment de perturbations etd’insultes, par ceux-làmêmes que nous avonsaccueillis. Après une brèveconcertation et pour levertoute équivoque, NafirBachir émet le souhait desoumettre mon interventionau vote des étudiant(e)s. Lerésultat fait apparaître unsoutien massif à ma proposi-tion et met fin au débat.Quelques jours après s’en-suit la tragédie fratricide du14 décembre 1967.

8- Lors d’une fêteannuelle de la cité, Si Belaïd

Abdesselam et Si Mohamed Seddik Ben Yahiaont tenu à répondre à notre invitation. Leministre des Affaires étrangères de l’époque, SiAbdelaziz Bouteflika, en mission à l’étranger,nous fera parvenir une chaleureuse lettre d’ex-cuses. Si Ahmed Taleb, notre ministre de tutelle,ne réagit aucunement à notre invitation. Aprèsavoir assisté quelques instants aux festivités, aumilieu des étudiant(e)s qui leur réservent unaccueil très chaleureux, Belaïd Abdesselam etMohamed Seddik Ben Yahia, se retireront avecles membres du comité de Ben Aknoun pourune discussion à bâtons rompus. A cette discus-sion sont conviés, par la suite, d’autres étu-diants représentant toutes les sensibilités poli-tiques présentes à la cité de Ben Aknoun. Je mesouviens de la main fraternelle posée sur monépaule par Si Benyahia qui, avant de remonterdans sa voiture, au petit matin, me déclare dansune sorte de murmure : «Oussedik, avant devous quitter, je veux remercier votre comité pourcette formidable soirée et le débat très riche etreprésentatif de toute la communauté estudian-

tine de Ben-Aknoun. Je retiens que les choixcourageux de votre comité ne sont pas de toutrepos et vous imposent certainement beaucoupde dévouement. En tout état de cause, ma pro-fonde conviction est que le comité de Ben-Aknoun est le digne continuateur de l’Ugema. Ilfaut garder le cap.»

Cette période est marquée par nombre detensions, de déchirements, de luttes et derépression au sein des étudiants. Malgré cesdifficultés et par-delà les divergences politiquesou idéologiques nous tenions, chaque fois, àaffirmer notre soutien et notre solidarité avecnos camarades prisonniers ou recherchés et àdéfendre l’autonomie de l’Unea. Le comité deBen-Aknoun sera soumis à plusieurs intimida-tions et pressions, venant d’horizons différents.A aucun moment il ne se départira de sa philo-sophie d’action qui bannit les approches mani-chéennes et schizophréniques qui font croirequ’il y a d’un côté des vertueux irréprochables etde l’autre ceux qui sont toujoursdans l’erreur. L’expérienceacquise durant ces années auxcôtés des membres du comitéet de toutes et tous les étu-diant(e)s m’ont convaincu, qu’ilne peut y avoir de véritableavenir pour l’Algérie sans com-mencer par bannir le régionalis-me, le clientélisme, la coopta-tion et l’incompétence. C’est àce prix que l’intelligence collec-tive reprend le dessus. Pourpeu qu’on leur fasse confiance,les générations formées aprèsl’indépendance et grâce à l’in-dépendance sauront poser lesproblèmes en termes nou-veaux. C’est dans un contextede démocratie réelle que peu-vent s’opérer les changementsurgents auxquels nous aspi-rons. Cela est indispensable sil’on veut parvenir à une bonnegouvernance, au respect de larègle, au rejet de la violence etde l’indiscipline généralisée.C’est là un problème de lasociété dans son ensemble etnon de quelques dirigeants.Commençons par réapprendred’abord le sens de la civilité, ducivisme et de la solidarité, pourque les Algériennes et lesAlgériens ne soient pas de simples individusjuxtaposés mais un ensemble de femmes etd’hommes capables de dialoguer avec franchi-se, de s’écouter, de se respecter et de parvenirà un nouveau contrat social. C’est là une occa-sion historique de parvenir avec courage à unsursaut national, une lucidité constructive et unevision stratégique claire, aussi bien au plannational que maghrébin et africain. Une visionqui renoue avec l’histoire séculaire de notrepays et l’esprit du Congrès de la Soummam quise voulait fondateur d’un Etat souverain etdémocratique. Une Algérie qui soit à la hauteurdes défis du troisième millénaire.

Revisitons le message adressé par le colo-nel Amirouche le 8 mars 1958 «aux frères del’UGEMA» : «Lutter, c’est servir son pays den’importe quelle façon. Mais l’intention demeureseule valable, surtout pour des étudiants qui nepeuvent ne pas être conscients de leur existen-ce d’Algériens. L’Algérie a besoin de tous sesfils pour achever la révolution politique qui libé-rera le peuple du colonialisme. Pour continuer laRévolution, elle aura besoin d’élémentsconscients de l’intérêt supérieur de l’Algérie, elleaura besoin de patriotes... Pour une Algérie libreet démocratique, tous les Algériens uniront leurssentiments et leurs énergies dans un mêmeélan de sacrifice.» Un message visionnaire etd’actualité. Qu’en est-il, aujourd’hui, de la socié-té algérienne et de son université ? Un demi-siècle après son indépendance, l’Algérie nepeut échapper à son bilan. Chacun peut mesu-rer combien l’usure du pouvoir est visible.Affaibli, soumis à l’obligation d’une «conversionà la démocratie».

Le système se retrouve obligé d’évoluerpour survivre. Pour y parvenir, pourra-t-il recon-naître et analyser la réalité pour pouvoir la chan-ger par la concertation et le dialogue ?Paradoxalement, à l’heure actuelle, aucuneforce politique ne semble en mesure de l’affron-

ter sérieusement. Seule une explosion populai-re, avec tous les risques qu’elle suppose, peutremettre en cause tout l’édifice et à quel prixpour l’Algérie ? La démocratie constitue aujour-d'hui une nouvelle idéologie qui se veut univer-selle. Si on ne peut que se féliciter des progrèsde l'idée de démocratie dans le monde, dans lesens d'une participation des peuples à la ges-tion de leurs affaires. On ne doit pas perdre devue que chaque société élabore son expériencehistorique à son rythme, avec ses hésitations,ses erreurs et ses adaptations progressives.«L'éducation est la clé de la liberté», proclamait

Simon Bolívar. C’est parl'éducation et non par laforce que se construisent ledéveloppement et la démo-cratie. Ils s'obtiennent parl'effort quotidien de chacun.Ils ne s'octroient pas.Démocratie, paix et déve-loppement forment un tri-angle interactif, dont lessommets se renforcentmutuellement. Il n'y a pasde paix durable sans déve-loppement durable. Pourêtre durable, le développe-ment doit se fonder sur lajustice. Et la justice dépendde l'existence de ce cadrede références éthiquesqu'on appelle «démocra-tie». Combien de tempsl’Algérie pourra-t-elle enco-re se permettre le luxe dene pas agir ? Avons-nouscalculé le prix de l'inertie,de l'inaction, de l'absenced'une éthique de l'avenir ?Etablir les bases d'uneéthique de l'avenir supposeque les acteurs sociaux etceux qui détiennent le pou-voir de décision anticipentet prennent les initiativesnécessaires, au lieu de

passer leur temps à se «jauger» en vue... de«s’adapter». A la question simple : devons-nousopérer le changement nécessaire au regard desintérêts supérieurs de l’Algérie et des sacrificesconsentis, ou simplement pour éviter une «tor-nade» ? La réponse risque d’être terrible.

En l’absence d’une réelle vie politique etsociale, le peuple algérien est parasité par cer-taines organisations satellites sans réelle basepopulaire et quelques épouvantails politiquesque l’on agite cycliquement. A continuer cethéâtre de marionnettes, l’Algérie risque de raterla marche de l’histoire. Cessons nos conti-nuelles chikayate, dont certaines sont entrete-nues régulièrement pour éloigner notre attentiondes véritables problèmes. La paix n’est pas unmot, c’est un comportement, produit d’une édu-cation porteuse de valeurs.

Le pire ennemi de la paix n’est pas la guerremais l’injustice. Analyser ! anticiper ! voilà ce quimanque pour éliminer les causes de la violencepar la promotion de valeurs et de comporte-ments qui reflètent et inspirent l’interactionsociale et le partage. Il est attendu une réaliténouvelle qui sera fondée sur les principes dedémocratie, de justice, de droits de l’homme, detolérance et de solidarité. On a demandé aucommandant de l’un des premiers vols de lanavette spatiale Discovery : «Que vois-tu depuisl’espace ?» ; il répondit : «Il y a une chose quel’on ne voit pas... Ce sont les frontières.» Dansnotre village planétaire, il est légitime que lesAlgériennes et les Algériens veuillent conquérirleur part de rêve, d’espoir et de bonheur ; nel’oublions pas «tous les hommes naissent libreset égaux en droit» et «il n’y a aucun pouvoir quisoit plus fort que le pouvoir du peuple». L’unionet l'engagement de la société tout entière (civi-le, militaire et religieuse) autour de ces valeursuniverselles et républicaines, redonneront àcoup sûr la foi et l’espoir à la jeunesse...l’Algérie ne s’emportera que mieux.

H. O.

Cessons nos continuelleschikayate, dont certaines

sont entretenuesrégulièrement pour éloigner

notre attention desvéritables problèmes. La

paix n’est pas un mot, c’estun comportement, produitd’une éducation porteusede valeurs. Le pire ennemi

de la paix n’est pas laguerre mais l’injustice.

Analyser ! Anticiper ! voilàce qui manque pour

éliminer les causes de laviolence par la promotion

de valeurs et decomportements qui

reflètent et inspirentl’interaction sociale et le

partage. Il est attendu uneréalité nouvelle qui sera

fondée sur les principes dedémocratie, de justice, de

droits de l’homme, detolérance et de solidarité.

Lors d’une fête annuellede la cité, Si Belaïd

Abdesselam et Si MohamedSeddik Ben Yahia ont tenu

à répondre à notreinvitation. Le ministre des

Affaires étrangères del’époque, Si Abdelaziz

Bouteflika, en mission àl’étranger, nous fera

parvenir une chaleureuselettre d’excuses. Si Ahmed

Taleb, notre ministre detutelle, ne réagit

aucunement à notreinvitation. Après avoir

assisté quelques instantsaux festivités, au milieu des

étudiant(e)s qui leurréservent un accueil très

chaleureux, BelaïdAbdesselam et Mohamed

Seddik Ben Yahia seretireron avec les membresdu comité de Ben-Aknoun

pour une discussion àbâtons rompus.

La longue marche du mouvementétudiant algérien

Par Hamid Oussedik, ancien président du comité

de gestion de la cité universitaire de Ben-Aknoun

(CUBA)

(4e partie et fin)

Né le 26 avril 1908, il passe son ado-lescence à Miliana où il poursuit sesétudes primaires à «l’Ecole indigène» del’époque et qui porte présentement le nomde Larbi-Tbessi, et ce jusqu’à son obten-tion du certificat d’études primaires.

A 18 ans, Mohammed Bouras, frustréde ne pouvoir continuer ses études àMiliana, se sentant lésé, quitte sa villenatale et se rend à Alger où il arrive à sefaire recruter comme agent dactylographeà l’Amirauté. Concomitamment, avide deconnaissances, il prend des cours du soir

pour se perfectionner dans la languearabe puis s’inscrit à la Faculté centraled’Alger où il entame des études de droitpour décrocher un certificat de capacité.

Jeune homme en plein épanouisse-ment, il touche à tous les sports, non seu-lement le football comme gardien de butau Mouloudia d’Alger, mais aussi à lanatation, sauvant de la noyade plusieurspersonnes, le sport ayant été pour lui unmoyen de relever ses propres défis et des’aguerrir.

Concernant son engagement politique,Bouras était de toutes les manifestationset autres contestations dénonçant lesinjustices du pouvoir colonial. Prenantconscience très tôt de la réalité de la situa-tion politique, son engagement pour lacause nationale, il adhère à l’Etoile nord-africaine, puis plus tard au PPA et auMTLD. Sa conscience politique s’affinant,et s’inspirant du Mouvement Scout fran-çais de l’époque, Bouras découvre que lescoutisme peut alors devenir l’école politi-co-militaire pour la jeunesse algérienne etson engagement ultérieur dans laRévolution, jetant ainsi les bases de lafuture ALN.

6 ans après la célébration du centenai-re de la colonisation par le pouvoir enplace, en 1930, Mohammed Bouras créele premier groupe des Scouts musulmansalgériens, les SMA, le 26 avril 1936.

Passant à une étape supérieure, voya-geant dans diverses contrées, il arrive àrallier à son mouvement des groupeséparses et autonomes et finit par créer, en1939, à la veille de la Seconde Guerremondiale, la Fédération nationale desScouts musulmans algériens don ildevient le premier président, avec commeadjoint, Omar Lagha en tant que présidentdes éclaireurs, une fédération qui portaiten elle pour ses promoteurs, la mobilisa-tion générale de la jeunesse algérienne etqui, de ce fait, n’a pas été pour être vue dubon œil par le pouvoir colonial qui a sentila l’embryon de la Révolution.

En 1941, la France était occupée parl’Allemagne et affaiblie, l’idée d’en profiterpour de nombreux patriotes, dontMohammed Bouras, ne s’est pas faitattendre croyant que c’était l’occasionrêvée pour se débarrasser du colonisateur

et arracher l’indépendance. Mais pourdéclencher la lutte armée, il fallait desarmes que les Allemands possédaient etétaient prêts à en fournir aux Algériens.C’était trop tentant pour qu’un espritcomme Mohammed Bouras ne saute pas

sur l’occasion. Malheureusement, le jouroù il prend contact et engage les tracta-tions avec des émissaires allemands, lesservices secrets français ont eu vent del’affaire et, à la sortie de l’hôtel qui a abri-té les discussions, il est arrêté, emprison-né et torturé. L’homme était alors trop dan-gereux pour être libéré. Aussi, très vite ilest traduit devant une cour martiale qui sedépêche expéditivement de le condamnerà mort, et ce fut le 14 mai 1941, pour«intelligence avec l’ennemi».

L’histoire rapporte qu’au moment deson exécution dans la caserne de HusseinDey, 13 jours après sa condamnation, le27 mai 1941, à l’aube, Bouras est conduitdevant le peloton d’exécution. Il refuse lebandeau et dira, selon l’histoire, à sesbourreaux : «Faites votre besogne… maisaprès moi il y aura des centaines et descentaines de Bouras», et il est «assassi-né». Le même jour, rapporte l’histoire,Mohammed Bouchrait, co-accusé, est luiaussi exécuté. Des centaines de milliers leseront par la suite, mais l’indépendancesera arrachée.

Karim O.

Le père fondateur du Mouvement Scout Algérien, Mohammed Bouras,est un enfant de Miliana, précisément du quartier des Annassers (LesSources), ce versant sud du Zaccar qui descend en jardins en étages endirection de la plaine, vers Khemis Miliana.

Le Soird’Algérie Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 9Le Soir du Centre

MILIANA

L’hommage à Mohammed Bouras, premier martyr des SMA

BLIDA

La police saisit 1 614 CD

et 309 DVDpiratés

Dans le cadre de la lutte contre l’at-teinte à la propriété intellectuelle etlittéraire et aux droits d’auteur, leséléments de la section économique etfinancière de la Sûreté de wilaya deBlida viennent de saisir 1 614 CD et309 DVD piratés, à Blida et Boufarik.

Selon la cellule de communicationde cette section, cette opération a étérendue possible grâce à des informa-tions faisant état de la fabrication desupports audiovisuels numériquescontenant des films et des chansonsnon déclarés, par deux individus quiles vendaient de manière illégale. Leslocaux des deux mis en cause repé-rés, une descente policière a aussitôtété effectuée, d’où la saisie des pro-duits incriminés. Il est à signaler queles dossiers de ces deux affaires ontété remis, lundi dernier, aux procu-reurs de la République de Blida et deBoufarik, en attendant le jugementdes inculpés.

M. B.

KHEMIS MILIANA

Des mères agressées par leur progéniture

Faisant fi de tous les principes énonçant le respect dû aux parents, deux jeunesont osé agresser physiquement leurs mères, a indiqué une source policière.

La première agression a été perpétrée par un jeune âgé de 29 ans dans la jour-née de samedi contre sa mère alors qu’il vit avec elle, à Hay Sidi Menad, sur les hau-teurs de la ville. La dame s’est présentée au siège de la 1re Sûreté urbaine où elle adéposé une plainte contre son fils pour coups et blessures au visage, attesté par uncertificat médical qu’elle a présenté. Les policiers, chargés de l’enquête ordonnée àla suite de la plainte, n’ont pas tardé à interpeller le mis en cause et procéder à sonarrestation. Présenté au procureur de la République qui l’a entendu, il a été placésous mandat de dépôt.

Dans la même journée, une autre mère demeurant Hay Dardara a déposé plain-te contre son fils âgé de 26 ans, déclarant que celui-ci l’a menacée, agressée physi-quement et insultée. Interpellé puis, arrêté, il a été déféré au parquet et entendu parle procureur de la République. Accusé d’agression sur ascendant, le jeune homme aété placé sous mandat de dépôt. Par ailleurs, vendredi dans la soirée, vers 23 h 30,un homme de 46 ans, paraissant suspect, a été interpellé par une patrouille auniveau du quartier la CADAT, à l’ouest de la ville de Khemis Miliana. Il s’est avéré quel’individu était en état d’ébriété avancé et était en possession d’une quantité de kiftraité. Placé en garde à vue, puis déféré au parquet, il a été entendu par le procu-reur de la République et placé en détention provisoire.

K. O.

Pour la 9e année consécutive, Nedjma participe àla Foire Internationale d’Alger (FIA), dans sa 46e

édition qui se tient du 29 mai au 3 juin 2013 auPalais des Expositions-Pins Maritimes à Alger.

Organisée sous le haut patronage du Présidentde la République M. Abdelaziz Bouteflika, la 46e FIAregroupe des opérateurs économiques, algériens etétrangers, représentant divers secteurs d’activité etest placée cette année sous le thème «Algérie : LeRenouveau Economique».

Comme chaque année, Nedjma marque sa pré-sence à cette manifestation économique internatio-nale sous le signe de la créativité, de l’innovation etde l’interactivité. Nedjma a prévu plusieurs activi-

tés et animations pour les visiteurs dans lesespaces composant son stand de plus de 400 m2 desurface d’exposition situé au Pavillon R.

Des conseillers-vente présents au niveau dustand répondront aux questions des visiteurs surles offres et services, la configuration des télé-phones ainsi que pour la vente de cartes SIM, deClefs N’ternet, tablettes 3G+ et autres produits deNedjma. De nombreux cadeaux et surprises atten-dent également les visiteurs.

Aussi, des stands sont réservés aux quatre dis-tributeurs officiels de Nedjma (Time Com, MCS,XODIS et Startech) destinés à la vente des produitsNedjma et des téléphones portables à des prix

avantageux.Une nouveauté marque l’édition de cette année :

un atelier Nedjma permettra aux visiteurs de parti-ciper au concours de la Photo Insolite avec à la clefdes tablettes Nedjma 3G+ à gagner.

Durant cette 46e FIA, des animateurs STORMsillonnent la foire pour aller à la rencontre desclients qui souhaitent recharger leur compte entoute facilité ou acquérir un produit Nedjma.

En prenant part à la Foire Internationale d’Alger,Nedjma confirme une fois de plus sa position d’ac-teur majeur du paysage économique algérien etd’opérateur à l’écoute de ses clients et de ses par-tenaires de divers secteurs d’activités.

CommuniquéCommuniqué46e Foire Internationale d’Alger

Nedjma met à l’honneur la créativité et l’innovation

Constitué d’étudiants, delycéens et de simples jeunesdes deux sexes de la villed’Annaba, ce club a été crééavec l’ouverture du CLS, le30 septembre dernier. Tousses membres sont desbénévoles. Ils ont déjà à leuractif plusieurs participationsà des manifestations de sen-sibilisation pour la préserva-tion de l’environnement.

A ce titre, ils ont pris partà la majorité des actions ini-tiées par la Maison de l’envi-ronnement de Annaba.«Notre participation ne selimite pas uniquement à lasensibilisation des élèvesdes écoles et lycées, maisva au-delà pour touchertoute la population afin qu’el-le prenne conscience de lanécessité de sauvegarder lanature. L’acte écologiquen’est pas seulement la plan-

tation d’arbres ou l’entretiendes jardins et plages. Il y a lecôté socioéconomique quinécessite d’être expliquéaux gens, petits et grands.Respecter l‘environnement,c’est aussi participer à laprospérité économique dupays», nous dira MohamedWalid Boudjemline, membrefondateur et superviseur duclub. Il nous précisera qu’àl’exception de leur héberge-ment au CLS, le club nebénéficie d’aucune aide dequelque organisme étatiqueou privé qui soit.

Les difficultés de finance-ment des activités de ce clubn’ont pas été un frein à lavolonté de bien faire de sesmembres. Leur totale impli-cation sur le terrain de l’envi-ronnement contraste avecde pseudo-associations delutte contre la pollution.

Budgétivores, ces dernièresse prétendent nationalesalors qu’elles ne sont mêmepas visibles localement.Leur seul intérêt est lié auxdifférentes et consistantessubventions qu’elles reçoi-vent d’entreprises écono-miques publiques et privéeset autres institutions natio-nales et locales. Leursactions «tape-à-l’œil» n’ontsouvent aucun résultatconcret sur la préservationde l’environnement.

En l’espace de quelquehuit mois de sa création, leclub vert Annab Eco, outreses actions de sensibilisa-tion passées, projette, encollaboration avec laConservation des forêtsd’Annaba, la création, enjuin prochain, d’une cellulede comptage des oiseauxmigrateurs au niveau deszones humides de la wilayaet notamment celle de l’im-portant lac Fetzara. Ce der-nier renferme plusieursespèces faunistiques dontdes flamants roses.

L’opération ne s’arrête

pas au comptage desoiseaux de ce site unique-ment. Elle vise sa transfor-mation en réserve naturellepour le bien-être des popula-tions de la région. Il y a aussile projet de lancement de ladépollution des cours d’eaude la wilaya, principalementl’oued Seybouse. Une foisdépollué, cet emblématiquecours d’eau qui se déversedans la mer, pas loin du portde la ville, sera utilisé dansla relance des activités nau-tiques. Cela se fera à traversune convention avec laLigue de l’aviron d’Annaba.

Parmi les autres projets,figure également la créationd’un jardin public sur un siteen ruines qui sera aménagédans les environs deBerrahal. Pour peu qu’on luiaccorde une aide à la mesu-re de ses ambitions, le clubvert Annab Eco, s’impliqueradavantage dans des actionspour le respect de la natureet la préservation de l’envi-ronnement, synonyme debien-être des habitants.

A. Bouacha

Avec des moyens limités pour ne pas direinexistants, le club vert Annab Eco, domicilié auCentre de loisirs scientifiques (CLS) d’Annaba,arrive à réaliser de belles choses en organisantet/ou participant à des manifestations pour la pré-servation de l’environnement.

Le Soird’Algérie Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 9Le Soir de l’Est

ALORS QU’IL NE DISPOSE PAS DE MOYENS

Le club vert Annab Eco s’impliqueMILA

L’eau en débatLe centre universitaire de Mila, par le biais de

l’Institut des sciences économiques, commerciales etde gestion, franchit le pas dans le domaine des débatsscientifiques et techniques, en organisant son premierséminaire national, cinq années après son démarrageofficiel en 2008/2009 ! Réticents, voir hostiles à une telleinitiative pour diverses raisons, les responsables ducentre, à leur tête le docteur Ali Boukaroura, ont finale-ment cédé.

Ainsi, le centre de Mila a organisé les 27 et 28 mai unséminaire national sur l’eau, son importance vitale, sabonne gouvernance, sa gestion, sa régulation, ses utili-sations et sa protection. Bref, toutes les politiques et lesapproches qui régissent cette denrée, de plus en plusrare et précieuse, particulièrement dans les pays du Sudqui sont exposés à de graves déficits et pénurieslatentes, puisque plus d’un milliard d’êtres humains dansces pays-là souffrent de sécheresse cyclique et de trèsmauvaises conditions d’alimentation en eau potable.Beaucoup de communications traitant tous ces voletsont été présentées et débattues en plénière par d’émi-nents universitaires venus des quatre coins du pays, letout ponctué par l’installation d’ateliers qui se sont pen-chés, particulièrement, sur la gouvernance, sous tousses aspects, de l’eau en Algérie : – Autres exemplesdans les pays arabes et étrangers – La gestion de l’eau,proprement dite – La politique de l’irrigation et la problé-matique de l’utilisation des eaux par l’agriculture – Laplace de l’eau dans la sécurité alimentaire.

Une belle initiative prise par les organisateurs de ceséminaire, en faisant sortir, le temps d’un tel rassemble-ment d’universitaires, le jeune centre universitaire deMila de sa léthargie d’antan ! Une expérience à encou-rager et à rééditer !

Abdelmadjid M’haïmoud

Les forestiers mettentleur menace à exécution

Comme prévu dans le préavis de grève établi parleur fédération nationale, en date du 19 mai dernier,appuyé et confirmé par le regroupement régional deswilayas de l’Est, tenu à Mila le samedi 25 mai, en pré-sence des membres du bureau national, les forestiersentament une grève de 3 jours, à compter d’hier, suiviede la tenue de sit-in au niveau de toutes les conserva-tions des forêts de wilayas, à travers le territoire natio-nal, et ce, à une date symbolique qui correspond audémarrage de la campagne de prévention et de luttecontre les incendies de forêt.

Ainsi, les choses semblent se corser entre les fores-tiers, par le biais de leur fédération nationale, et la tutel-le, en la personne du ministre de l’Agriculture et duDéveloppement rural, le docteur Rachid Benaïssa, quis’est pourtant engagé à ouvrir toutes les voies du dia-logue et de la concertation avec un partenaire social quia montré toute sa disponibilité et son engagement res-ponsable à utiliser toutes les voies pacifiques et règle-mentaires pour faire admettre ses préoccupations etses revendications légitimes, et ce, de l’avis même duministre. Malheureusement, soutiennent les respon-sables syndicaux, le ministre n’a pas tenu ses engage-ments, d’où la radicalisation dans la prise de position dupersonnel forestier.

A signaler qu’à Mila, selon les responsables dubureau de wilaya, le taux de participation à la grève aatteint les 98,99%.

A. M.

Le directeur de la santé et de lapopulation de la wilaya de Jijel, aanimé hier une conférence aucours de laquelle il a abordé uncertain nombre de sujets relevantde son secteur.

Le conférencier a déclaré que sesservices vont organiser le «village dia-bétique national» du 2 au 12 juin pro-chain, à l’esplanade de Kotama, avecla participation de 80 encadreurs dontdes professeurs en médecine venusd’Alger. Cette initiative, selon le DSP,se veut une action de grande envergu-re pour entamer des opérations dedépistage sur place en direction descitoyens afin de cibler les différentesfranges de la société.

Le conférencier a, par ailleurs, indi-qué que ce village a pour objectif d’as-surer une meilleure prise en chargedes diabétiques dans la wilaya de Jijel.Il a tenu à préciser qu’il mis en placeune cellule de veille et un réseau localde diabète pour garantir un meilleur

suivi de cette maladie sur l’ensemblede la wilaya.

Selon lui, des actions qui permettentde procéder à l’établissement des sta-tistiques fiables du nombre des per-sonnes atteintes de cette maladieseront menées. Il a également ajoutéque ses services vont réaliser uneétude épidémiologique dans l’en-semble de la wilaya pour avoir une idéetrès précise sur cette maladie dans lawilaya, qui prend de plus en plus d’am-pleur, notamment parmi les personnesdont l’âge dépasse les 35 ans.

Interrogé par nos soins sur «l’infor-mation» faisant état d’un mouvementdans les corps des directeurs des éta-blissements publics hospitaliers, le pre-mier responsable du secteur de lasanté à Jijel a infirmé cette information,en soulignant qu’il s’agit d’une rumeurnon fondée.

Sur un autre plan, Najib Arrabe aabordé le projet de la mise à niveau desétablissements publics de santé de

proximité qui passe, selon lui, par leurréhabilitation et leur dotation en équipe-ments pour les mettre à la dispositiondes citoyens dans les zones reculées etatténuer ainsi la tension sur les hôpi-taux. Sur ce point, il a confirmé l’ouver-ture de 4 points de garde dans certainescommunes pour mettre fin aux déplace-ments des malades vers les hôpitaux.

Interrogé sur l’ouverture d’un servi-ce d’oncologie au niveau de la wilayade Jijel, le DSP a déclaré que ses ser-vices vont ouvrir des unités au niveaudes EPH de Jijel, El Milia et Taher pourle suivi des malades, en soulignant qu’ilva signer prochainement une conven-tion avec le CHU et la PCH pour assu-rer la disponibilité des médicaments auprofit des cancéreux et assurer desstages aux médecins et aux paramédi-caux au sein de cet établissement poureffectuer la chimiothérapie localementafin de mettre fin aux évacuations desmalades vers Alger et Constantine.

Bouhali Mohamed-Cherif

LE SECTEUR DE LA SANTÉ À JIJEL

Des projets en vue

Pour la 9e année consécutive, Nedjma participe àla Foire Internationale d’Alger (FIA), dans sa 46e

édition qui se tient du 29 mai au 3 juin 2013 auPalais des Expositions-Pins Maritimes à Alger.

Organisée sous le haut patronage du Présidentde la République M. Abdelaziz Bouteflika, la 46e FIAregroupe des opérateurs économiques, algériens etétrangers, représentant divers secteurs d’activité etest placée cette année sous le thème «Algérie : LeRenouveau Economique».

Comme chaque année, Nedjma marque sa pré-sence à cette manifestation économique internatio-nale sous le signe de la créativité, de l’innovation etde l’interactivité. Nedjma a prévu plusieurs activi-

tés et animations pour les visiteurs dans lesespaces composant son stand de plus de 400 m2 desurface d’exposition situé au Pavillon R.

Des conseillers-vente présents au niveau dustand répondront aux questions des visiteurs surles offres et services, la configuration des télé-phones ainsi que pour la vente de cartes SIM, deClefs N’ternet, tablettes 3G+ et autres produits deNedjma. De nombreux cadeaux et surprises atten-dent également les visiteurs.

Aussi, des stands sont réservés aux quatre dis-tributeurs officiels de Nedjma (Time Com, MCS,XODIS et Startech) destinés à la vente des produitsNedjma et des téléphones portables à des prix

avantageux.Une nouveauté marque l’édition de cette année :

un atelier Nedjma permettra aux visiteurs de parti-ciper au concours de la Photo Insolite avec à la clefdes tablettes Nedjma 3G+ à gagner.

Durant cette 46e FIA, des animateurs STORMsillonnent la foire pour aller à la rencontre desclients qui souhaitent recharger leur compte entoute facilité ou acquérir un produit Nedjma.

En prenant part à la Foire Internationale d’Alger,Nedjma confirme une fois de plus sa position d’ac-teur majeur du paysage économique algérien etd’opérateur à l’écoute de ses clients et de ses par-tenaires de divers secteurs d’activités.

CommuniquéCommuniqué46e Foire Internationale d’Alger

Nedjma met à l’honneur la créativité et l’innovation

L’un des soucis majeurs pour lagrande wilaya d’Oran est d’assurer lasécurité qui n’est malheureusementpas sans faille, et ce, malgré lesefforts consentis dans ce sens par lesservices de police. Hier mardi, le chefde la Sûreté de wilaya, M. Nouasri,s’est voulu rassurant en promettant,entre autres, un dispositif impression-nant durant le mois de Ramadan. Unmois qui connaît un pic dans toustypes de délinquance et de criminali-té. Ainsi, des policiers en civil ainsique des brigades pédestres sillonne-

ront les points sensible de la wilayapour protéger les citoyens et leursbiens.

Autre élément crucial pour lawilaya d’Oran et son bon fonctionne-ment durant la saison estivale, c’estla circulation routière qui connaît desembouteillages immenses ces der-niers temps. La mise en service dutramway n’a en rien arrangé la situa-tion puisque le nombre de voitures encirculation est resté le même avec uncafouillage parfois spectaculaire,puisque l’un comme l’autre, tram et

automobilistes, sont toujours enphase d’adaptation. Si l’on s’en tientaux statistiques de 2012, environ120 000 voitures circulent par jourdurant la saison estivale, d’où lanécessité de renforcer la régulationde la circulation par les services depolice qui ont mis en place une tren-taine de positions afin de mieuxcontrôler la situation, appuyés pardes motards qui veillent au respectdes règles.

Durant la conférence de presse,on saura que durant les quatre pre-miers mois de 2013, la brigade desstups et la BRI du SWPJ ont enregis-tré 247 affaires, 211 d’entres ellespour détention et consommation destupéfiants, 61 pour détention etcommercialisation de stupéfiants etdeux affaires de trafic international de

stupéfiants, dont 328 individus impli-qués déférés devant la justice.

Parmi les quantités de drogue sai-sies : on compte 6 306,143 kg decannabis traité, 2 923 comprimés depsychotropes et 7,65 g de cocaïne.Même si les services de police esti-ment que le taux de résolution desaffaires en matière de criminalitédurant les quatre premiers mois decette année a atteint les 75% contre56% durant la même période de2012, cela n’empêche pas la recru-descence des actes criminels et del’insécurité.

Ce renfort de 1 000 policiersdurant les mois à venir apaiseraquelque peu ce sentiment d’insécuri-té, une mesure que les Oranais sou-haitent voir appliquer durant toutel’année. Amel Bentolba

En prévision des examens de fin d’année, ainsi que del’ouverture prochaine de la saison estivale, qui sera sui-vie du mois de Ramadan, la Sûreté de wilaya d’Oran arenforcé son dispositif sécuritaire, avec un renfort de1 000 policiers.

Le Soird’Algérie Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 9Le Soir de l’Ouest

ORAN

1 000 policiers en renfort pour assurerla sécurité du citoyen

MOSTAGANEM

Il surprend uncambrioleur

chez luiUn repris de justice a été arrêté

récemment par les éléments de lapolice judiciaire pour une tentativede cambriolage d’une villa, auquartier les Plateaux de la ville deMostaganem, apprend-on de sour-ce policière.

Les mêmes sources ont préciséque le mis en cause, R. H., âgé de36 ans a des antécédents judi-ciaires pour avoir souvent séjournéen prison pour des faits similaires.Il est passé à l’acte le 22 mai der-nier vers 1 h 30 du matin. Passantpar le balcon du 1er étage, il a forcéles persiennes pour s’introduiredans la villa dans le but de subtili-ser des objets de valeur. Mais gros-se surprise, il tombe nez à nezavec le propriétaire, une personneâgée. Le cambrioleur a eu uneseule réaction, celle de s’enfuir àtoutes jambes et sauter dans levide.

Les fins limiers de la police,après une minutieuse enquête, ontpu mettre la main sur le malfaiteuret ce, grâce surtout au relevé desempreintes et au signalement four-ni par la victime. Il a été incarcérélundi dernier pour vol par effraction.

A. B.

Un homme qui adélesté un citoyen

de 110 millionsde centimes arrêté

Le phénomène du vol enre-gistre des pics jamais égalés àMostaganem. Les services de poli-ce de la 1re Sûreté urbaine ont pumettre la main sur un individu sur-nommé Nounou Essiyahi qui estâgé de 36 ans et dont le casier judi-ciaire est bien «étoffé». Il auraitavec un groupe de malfaiteursdélesté un citoyen au centre-villede la coquette somme de 110 mil-lions de centimes, en date du 22mai dernier.

Aussitôt les services de sécuritéont entrepris des investigations jus-qu’à identifier le groupe et mis lamain sur le cerveau de la bandetandis que ses complices sont tou-jours dans la nature mais ils sontactivement recherchés. NounouEssiyahi a été écroué lundi dernieret ses acolytes ne tarderont pas àle rejoindre. Ils seront jugés par lesassises et poursuivis pour vol sousla menace d’armes blanches etassociation de malfaiteurs. A. B.

Cette fois-ci, ce ne sera pas unique-ment le HCA qui réagira à une nouvelleaffaire de refus d’enregistrer à l’état civilun prénom amazigh, mais probablementdes rapporteurs de l’ONU pour les droitsdes libertés fondamentales des popula-tions autochtones, les droits culturels etcontre les formes contemporaines deracisme, de discrimination raciale.

L’affaire vient d’éclater à Oran lorsqu’un père defamille, F. H. militant de la LADDH, a vu les officiersde l’état civil d’ Oran refuser d’enregistrer le prénomde sa petite fille Massilia.

Le choix des parents de prénommer leur fille«Sara Massilia» n’a pas été respecté et ne figure surl’extrait de naissance que le premier prénom Sara.

Chose que dénonce avec force le père qui cettefois-ci, étant bien au fait des lois et des droits conte-nus dans la Constitution, a choisi de mandater un

avocat pour porter devant les instances internatio-nales ce qui est qualifié de négation de l’identitéberbère et de la composante amazigh de la sociétéalgérienne.

En effet, il est clairement dit dans la missive que«la fille Massilia» est actuellement inscrite unique-ment sous le prénom de Sara, alors que laConstitution algérienne reconnaît expressémentdans son préambule l’identité berbère comme unecomposante fondamentale de l’identité algérienneaux côtés de l’arabité et de l’Islam. Cependant, lerefus d’enregistrer des prénoms berbères à l'étatcivil persiste depuis l’indépendance de l’Algérie.

Du point de vue juridique, il trouve son originedans le décret n°81-26 du 7 mars 1981 portant éta-blissement d'un lexique national des prénoms. Cedécret cite uniquement les prénoms arabes et porteainsi atteinte au principe d’égalité prévu par l’article29 de la Constitution algérienne qui dispose que«les citoyens sont égaux devant la loi, sans que

puisse prévaloir aucune discrimination pour causede race ou toutes autres conditions ou circonstancespersonnelles ou sociales».

Dès lors, si ce type de situation est récurrent enAlgérie, à notre sens, c’est la première fois que cettequestion va être posée à l’échelle internationaleavec comme suite probable l’interpellation de l’Etatalgérien à qui il sera demandé de répondre et d’ap-pliquer les recommandations qui suivront probable-ment de la part des rapporteurs de l’ONU.

Fayçal M.

L’état civil refuse d’enregistrer un prénom amazigh

Saisie de 10 quintauxde kif sur le

tronçon autoroutierTlemcen-Maghnia

Les éléments de l’escadron de la sécuritéroutière appartenant au groupement territorialde Tlemcen ont une nouvelle fois eu la mainheureuse en dressant un barrage sur cet axeroutier. C’est la deuxième grosse prise d’uneimportante quantité de kif, opérée par ce mêmecorps de sécurité, en moins d’une semaine.

Aux environs de 22h, le chauffeur d’un véhi-cule de type Mercedes, surpris par la présenced’un barrage, fonça tout droit sur la herse etcontinua sa course sur une distance de 6 kmpour abandonner son véhicule et prendre lafuite. Après la fouille du véhicule, les gen-darmes découvrirent plus de 10 quintaux de kifdissimulés à bord.

Depuis le mois de janvier 2013, les quanti-tés de drogue saisies par les éléments de lagendarmerie sont estimées à plus de 50tonnes. M. Zenasni

SIDI BEL-ABBÈS

7 500 quintaux de blé tendre avarié seraientstockés dans les silos de la CCLS de Sfisef

Tout un branle-bas agite la daïra de Sfisef, dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, après que son premierresponsable municipal en l’occurrence M. Sahraoui ait été destinataire d’informations faisant état de7 500 quintaux de blé tendre qui seraient impropres à la consommation et stockés au niveau des silos dela CCLS de sa commune.

Cette quantité de blé tendre arrive de Mahdia, dans la wilaya de Tiaret, où elle aurait été stockée pen-dant 3 ans avant d’être acheminée vers Sidi Bel-Abbès. Le P/APC, qui a reçu l’assurance de la CCLS deSfisef de n’avoir pas encore réceptionné le blé incriminé a aussitôt réagi et désigné une commission pourmener une enquête, composée de représentants de l’APC, des services d’hygiène communale et de ladirection du commerce pour mettre toute la lumière sur ces accusations que seules les analyses en courspar les laboratoires de la police et de la direction du commerce pourront confirmer. La direction des res-sources agricoles, de son côté, à chargé son responsable des services phytosanitaires pour effectuer àson tour des analyses sur les prélèvements effectués à partir de ce blé.

Nos sources croient savoir que ce n’est pas seulement la CCLS de Sfisef qui aurait ce problème, s’ilvenait à être confirmé, mais certaines CCLS des autres communes de la wilaya de Sidi Bel-Abbèsseraient aussi concernées. A. M.

Pour la 9e année consécutive, Nedjma participe àla Foire Internationale d’Alger (FIA), dans sa 46e

édition qui se tient du 29 mai au 3 juin 2013 auPalais des Expositions-Pins Maritimes à Alger.

Organisée sous le haut patronage du Présidentde la République M. Abdelaziz Bouteflika, la 46e FIAregroupe des opérateurs économiques, algériens etétrangers, représentant divers secteurs d’activité etest placée cette année sous le thème «Algérie : LeRenouveau Economique».

Comme chaque année, Nedjma marque sa pré-sence à cette manifestation économique internatio-nale sous le signe de la créativité, de l’innovation etde l’interactivité. Nedjma a prévu plusieurs activi-

tés et animations pour les visiteurs dans lesespaces composant son stand de plus de 400 m2 desurface d’exposition situé au Pavillon R.

Des conseillers-vente présents au niveau dustand répondront aux questions des visiteurs surles offres et services, la configuration des télé-phones ainsi que pour la vente de cartes SIM, deClefs N’ternet, tablettes 3G+ et autres produits deNedjma. De nombreux cadeaux et surprises atten-dent également les visiteurs.

Aussi, des stands sont réservés aux quatre dis-tributeurs officiels de Nedjma (Time Com, MCS,XODIS et Startech) destinés à la vente des produitsNedjma et des téléphones portables à des prix

avantageux.Une nouveauté marque l’édition de cette année :

un atelier Nedjma permettra aux visiteurs de parti-ciper au concours de la Photo Insolite avec à la clefdes tablettes Nedjma 3G+ à gagner.

Durant cette 46e FIA, des animateurs STORMsillonnent la foire pour aller à la rencontre desclients qui souhaitent recharger leur compte entoute facilité ou acquérir un produit Nedjma.

En prenant part à la Foire Internationale d’Alger,Nedjma confirme une fois de plus sa position d’ac-teur majeur du paysage économique algérien etd’opérateur à l’écoute de ses clients et de ses par-tenaires de divers secteurs d’activités.

CommuniquéCommuniqué46e Foire Internationale d’Alger

Nedjma met à l’honneur la créativité et l’innovation

Le Soird’Algérie Culture Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 10

Imaginons qu’une chaîne de télévision,émettant à partir d’un autre pays de l’Unioneuropéenne, qui se met à attiser le feu desémeutes dans la banlieue de Stockholm et àdiffuser des appels à des rassemblements età un «dimanche de la colère». Si cette chaî-ne, appelons- la The Isle, se met à diffuseren boucle des retransmissions «clandes-tines» en direct de Stockholm, les gens arri-veront à la conclusion qu’elle dispose demoyens sophistiqués et de complicités enhaut lieu dans l’Etat suédois.

Les autorités suédoises vont répliquer enfaisant remarquer que c’est une ingérencedans leurs affaires intérieures et vontprendre les mesures nécessaires. Les ana-lystes vont, en outre, faire remarquer queles émeutiers n’ont ni leader ni revendica-tions précises, tout comme les émeutiers de2011 en Angleterre. Si l’Union européennese réunit en urgence, elle va prendre dessanctions contre le pays d’où émet la chaî-ne TV en question. Soyons sérieux, lesEuropéens ne sont pas des hypocrites. Ilsne sont pas comme ces gens siégeant dansla même ligue, qui, lorsqu’ils se rencontrent,rivalisent de salamalecs et qui, ensuite, sedonnent mutuellement des coups de poi-gnard dans le dos.Le Suédois moyen ne va certainement passortir dans la rue, après des appels ano-nymes. D’ailleurs, le jeune Suédois est tropoccupé. Il a une famille qui s’inquiète pourlui et une copine à rencontrer le soir, et,ensemble, ils vont voir un film ou assister àla générale d’une pièce théâtrale. Enfin, etc’est une question de culture, les Européensrejettent la violence et considèrent que la finne justifie en aucun cas les moyens. LesEuropéens ne s’habituent pas aux situationsconflictuelles et les rejettent de toutes leursforces. Ils sont trop occupés à vivre…

K. B. [email protected]

Blue suede shoes Par Kader Bakou

Le coup de bill’art du Soir

INSTITUT FRANÇAIS D’ANNABAMercredi 29 mai à 19h : Concert deUlrich Drechsler Trio (Autriche) dans lecadre du 14e Festival culturel européenen Algérie.

GALERIE LE COLIBRI (16A, RUE MER-CURIE, BD MOHAMED V, DU CÔTÉ DESESCALIERS MÉCANIQUES, ALGER-CENTRE) :Jusqu’au 30 juin : Exposition des artistesminiaturistes et calligraphes D. Cherrih A.Mezouane, M. Safar Bati, A. Kerbouche etZ.Morsli.

SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Mercredi 29 mai à 19h : Spectacle dedanse Traviata (Italie) de Monica Casadei.Dans le cadre du 14e Festival cultureleuropéen.Vendredi 31 mai à 17h : Concert duchanteur kabyle Brahim Tayeb.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI OUZOU :Jusqu’au 31 mai : 1re rencontre autour dela chanson kabyle, sous le thème «L’Algé-rie dans le cœur des jeunes», parrainéepar Kamel Hamadi.Jeudi 30 mai à 14h : Conférence deDenise Brahimi sur le thème «TaosAmrouche et le chant berbère de Kabylie».

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)Jusqu’au 2 juin : Festival national duthéâtre professionnel (compétition offi-cielle). Mercredi 29 mai : A 15h, pièce Beq-

mer wibane du Théâtre régional deSouk Ahras. A 20h 30, pièce Ma tabaq-qa min barid echouhada du Théâtrerégional de Skikda.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Jusqu’au 1er juin : Festival national duthéâtre professionnel (hors compétition).Mercredi 29 mai à 17h 30 : Pièce Laliberté se paie parfois en étoiles (Fran-ce).

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Les 29 et 30 mai à 19h30 et le 31 maià 16h : Le Gosto Théâtre présente AïnEl Kkobza. Sidi Feltane, d’après lemythe en héritage de Mohamed Abbou.Adaptation Ziani Cherif Ayad. Mise enscène : Ziani Cherif Ayad, MohamedSeghir Bendaoud et Sofiane Attia.Musique : Nour Eddine Saoudi. Graphis-me : Karim Sergoua.Jusqu’au 30 mai : Exposition«Métamorphoses» de l’artiste LamineAmor Dokman.

GALERIE DAR EL-KENZ (16, LOTBEN-HADDADI, CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 9 juin : Exposition de l’artis-te Hacen Drici

MAISON DE LA CULTURE OTHMA-NE-BALI (ILLIZI)Jusqu’au 30 mai : 2e Salon régionalde la photographie sous le thème de«Défi et continuité»

INSTITUT FRANÇAIS D'ALGER(ALGER-CENTRE)Mardi 28 mai à 14h30 : Animationpour enfants à partir de 8 ans.«Pourquoi ? Comment ? Qui a inventé?...» Des réponses étonnantes etsavantes sur les domaines aussi bientechniques qu’existentiels de laconnaissance, à travers le livre «Legrand livre des questions qui question-nent». Entrée libre Mercredi 29 mai à 18h30 : Film YvesSaint Laurent et Pierre Bergé, l'amourfou de Pierre Thoretton (France, docu-mentaire, 98 min, 2010). En présencede Pierre Thoretton. Dans le cadre desJournées de la mode.

GALERIE MOHAMED-RACIM (AVE-NUE PASTEUR, ALGER)Jusqu’au 2 juin : Exposition photos«Pérou amazonien», organisée en col-

laboration avec l’ambassade duPérou, dans le cadre du cinquantenai-re de l’indépendance de l’Algérie.

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUA-HEB SELIM (CHENOUA, TIPASA)Jusqu’au 31 mai : Exposition de l’ar-tiste peintre Hachemi AmeurPALAIS DES RAÏS, BASTION 23(BAB-EL-OUED, ALGER)Jusqu’au 31 mai : Exposition sur l’arttchèque (République tchèque)

MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIND’ALGER (25, RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 30 août : Dans le cadre du50e anniversaire de l’indépendance del’Algérie, le Musée public national d’artmoderne et contemporain d’Alger etl’Institut culturel italien d’Algerprésentent l’exposition «Lesphotographes de guerre», avec lesphotographies «Algérie 59» deVittorugo Contino.

DAR ABDELTIF (CHEMIN OMAR-KECHKAR, BOIS DES ARCADES,EL-HAMMA, ALGER) Jusqu’au 13 juin : Exposition«Maqamate Rachid Koraïchi à DarAbdeltif». L’expo est ouverte au public

tous les jours de la semaine (entréegratuite) du samedi au jeudi de 11h à17h. Vendredi de 14h à 18h.

SALLE POLYVALENTE DEL’INSTITUT CULTUREL ITALIEND’ALGER (4, BIS YAHIA-MAZOUNI,EL-BIAR, ALGER) Jusqu’au 6 juin : Exposition «Fusion»des artistes algériennes AmelBenghezala et Karima Sahraoui.

CENTRE CULTUREL AÏSSA- MES-SAOUDI (21, BD DES MARTYRS,ALGER)Jusqu’au 30 mai : Exposition«Patrimoine, art et mémoire»

HALL DE L’HÔTEL SIDI-NOUI (18, RUE ALIOUA-FODIL,CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 30 mai : Exposition delivres sur les villes du Sahel algérois. Ouvrages disponibles Chéraga, unebanlieue d’Alger (paru en 2012),Haouchs et villages du Sahel algérois; Douéra, Dély-Ibrahim, Maâlma,Souidania, Rahmania, et Nouvelle villede Sidi-Abdellah (2012),Monographies III ; Baba-Hassen,Draria, El-Achour, Ouled Fayet etKhraicia de Ahmed Karim Labèche,paru en avril 2013.

B eaucoup d’encre a coulé sur lesactes de tortures perpétrés sur lapopulation civile par l’armée

française en Algérie. L’historien PierreVidal- Naquet (1930-2006) a toujoursmilité contre ces actes barbares prati-qués pendant la guerre d’Algérie.

Il s’était intéressé à ce sujet en1962, rédigeant cet essai historiqueparu d’abord en Angleterre et en Italieen 1963 puis en France (EditionsMinuit) en 1972.

Et voici ce qu’avait noté cet histo-rien dans sa préface à l’époque : «Celivre écrit en 1962 et réécrit en 1972 fut

à nouveau remanié sur quelquespoints de détails, en 1975… Historien,je m’étais efforcé de vivre et de com-battre la guerre d’Algérie avec leshabitudes intellectuelles et les armesde l’historien» (page 10).Dans ce travail de recherche, PierreVidal-Naquet s’est basé sur des textesofficiels dont des rapports de hautsfonctionnaires et de documents clas-sés «top secret». Des dossiers prouvant que la tortureétait une institution d’Etat pendant laguerre d’Algérie. A la page 13, il dénonce : «Avant et

après la guerre d’Algérie, les bour-reaux se sont targués d’employer unetorture propre, ne laissant pas de traceet, dans la mesure où il y a eu ‘‘pro-grès’’ dans la technique de la répres-sion, c’est évidemment là qu’il se situe: l’usage de l’électricité laisse moins detraces que l’arrachage d’un ongle oud’une dent…» Pierre Vidal-Naquet a beaucoup écritsur la guerre d’Algérie. Il est l’auteurdes ouvrages L’Affaire Audin, 1957-1978 (1989) ; L’Affaire Audin par lestracts (2002) ; Les crimes de l’arméefrançaise, Algérie 1954-1962 (2001) ;La Raison d’Etat (2002).

SabrinalLa torture dans la République

(1954-1962), de Pierre Vidal-Naquet,Editions Hibr, 2013, 550 DA, 207 P.

[email protected]

LA TORTURE DANS LA RÉPUBLIQUE (1954-1962) DE PIERRE VIDAL-NAQUET

Crimes contre l’humanité

C arnet de l’Inachevé I, une nouvelle œuvre,une nouvelle parution dans l’espace littérairede la région, de l’auteur Mostefa B. (Benché-

rif Mohammed Mostéfa), écrivain et ex-professeurde langue française, proviseur de lycée à Aïn-Sefra. C’est un ensemble d’écrits qui, pour la plu-part, entretiennent en filigrane une thématique surl’écriture/lecture ; beaucoup ont paru dans diffé-rents journaux. Le cycle est ouvert, ainsi Carnet del’inachevé 2 verra prochainement le jour.

La technique utilisée en abordant différentssujets permet une créativité intéressante. On ydébat de politique et de littérature, deux domainesenthousiasmants, l’un par la relation qu’on a enversles autres, et l’autre, par souci de médiation pourcomprendre les autres. On peut lire entre autresdans Apologie de l’écriture p 32 : «… C’est que

l’écriture, ici, se joue dans une atmosphère délétè-re, l’indifférence est quasi totale, une uniformisationqui va engendrer une crise d’indifférenciation qui,selon René Girard, va faire perdre tous les repères.Tous les auteurs se valent, vite une victime émis-saire pour l’accuser de toute cette médiocritéambiante : le lecteur. On nous dit héritiers de KatebYacine, de Mohammed Dib, on se retrouve dans uncercle de représailles, car Dieu en Barbarie auraitdes émules : nous avons une littérature mais pasassez d’auteurs, à cause de… à cause de quoi ?…C’est que la critique littéraire du bled est empêtréedans une université qui ne lit presque plus, etgénéralement, c’est chez un rédacteur en chef —personnage dont le charisme virtuel laisse devinersouvent une ligne éditoriale exigeante, trône, enclair-obscur au milieu de papiers qui lui font tous

les yeux doux — qu’elle trouve quelquefois refu-ge…» Et dans Apologie de la lecture p. 86 «… carquand les liseurs s’en vont les liseuses de bonnesaventures reviennent et les raconteurs des contesà dormir debout prolifèrent. Quand très peu lisentd’autres s’élisent ou élisent et dans les affairess’enlisent jusqu’au cou… Alors qu’ailleurs on comp-te deux mille titres minimum (selon R. Escarpit)pour un enseignant universitaire pour qu’il puisseprétendre à dispenser un savoir canonique…l’amour de la lecture s’apprend d’abord dès l’enfan-ce…» Bref, en feuilletant ce carnet, on y trouve desétudes sur Camus, sur Tahar Ben Jelloun, sur lapoésie de Dib… naturellement «des carnetsinachevés» bien sûr. Le livre dispose de 160pages, il est édité par la maison Ed-MPS Aïn-Sefra.

B. Henine

PARUTION

Carnet de l’inachevé

L e monologue syrien Ath'thartharael akhira li El Maghout (Le dernierbavardage d'El Maghout) a été

présenté à la salle El Mouggar, àAlger, rappelant l'urgence de trouver,par les voies du dialogue, une issuepacifique au conflit sanglant qui frappela Syrie. Inspiré de l’œuvre poétiquede Mohamed El Maghout, le mono-logue, écrit par Cladys Mater, sonnecomme un appel à la raison à l'endroitde toutes les parties en conflit.

Mohamed El Maghout (1934-2006), dramaturge et poète syrien, apassé sa vie à éveiller les consciencesà travers ses œuvres, en Syrie commedans le reste des pays arabes, par desmises en garde répétées contre les

manquements et les imperfectionssocio-politiques. Une projection vio-lente et saisissante confronte d'entréel'assistance à la réalité du quotidiensyrien marqué par les bombardementsintensifs et les échanges de rafales defusils mitrailleurs.

Mis en scène par Faek Erk Soussi,le spectacle tente d'apporter des élé-ments de réponse aux différents anta-gonismes qui nourrissent le conflitsanglant entre les enfants d'unemême patrie. Avec talent et beaucoupd'énergie, Soheil Haddad est l'uniquecomédien du spectacle choisissantpour sa rhétorique les méthodes dudramaturge français Antoine Artaud oùle drame et l'urgence sont omnipré-

sents pour pousser le récepteur àprendre conscience et agir. «Révolu-tion», «guerre civile» et «guerre mon-diale» sont les différentes perceptionsdes affrontements devenus fréquentset incessants en Syrie que le soliloquea rapportés avec ironie, fustigeant aupassage les intellectuels qui ont préfé-ré quitter le pays et suivre les évène-ments de l'extérieur.

Une succession de personnagesreprésentant les différents antago-nistes sont interprétés dans des imita-tions réussies allant du tortionnaire àla victime, passant par les discourssubversifs des responsables poli-tiques établis à l'étranger. Elargissantle discours au-delà de la Syrie, le

comédien a également évoqué lasituation du monde arabe montrant dudoigt ses tares et ses altérations.«Dans les pays arabes, on nousapprend, dès notre enfance, à noustaire», martèle Soheil Haddad.

Des silhouettes géantes de per-sonnes debout, représentant les vic-times de la tragédie syrienne, drapéesdans des linceuls le long de la scèneet des petites estrades, tribunes àtoutes sortes de discours, ont consti-tué un élément dramaturgique don-nant au message la force visuellenécessaire.

Les effets sonores, les lumièresfrontales et latérales à dominancerouge et orange ont créé des atmo-

sphères de détresse favorables à l'ac-compagnement du texte. Le violoncel-le, le luth et les quelques flashs radiolugubres émis par le son parasité d'untransistor ont aidé à asseoir l'espritmélancolique et le climat morose duspectacle.

«Le monologue est un profond cride détresse en faveur d'un éventuelsursaut qui conduirait à établir despasserelles pour la paix entre les belli-gérants en Syrie et stopper l'effusionde sang», a déclaré Soheil Haddad àl'APS. Ath'tharthara el akhira li ElMaghout est le 2e spectacle étranger,programmé au 3e soir du 8e Festival duthéâtre professionnel qui se poursuitjusqu'au 2 juin prochain.

FESTIVAL DU THEÂTRE PROFESSIONNEL D’ALGER

Ath'tharthara el akhira li El Maghout : un appel à la raison

Dans ce travail de recherche, Pierre Vidal-Naquet s’est basé sur destextes officiels dont des rapports de hauts fonctionnaires et dedocuments classés «top secret». Des dossiers prouvant que la tor-ture était une institution d’Etat pendant la guerre d’Algérie.

EN LIBRAIRIE

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 29 mai 2013 - PAGE11

RAFLE ET BILLARD

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À QUELQUES JOURS DES JEUX MÉDITERRANÉENS DE MERSIN

Le désarroi d’Aïssioui Lamia,engagée dans deux disciplines

En effet, Lamia Aïssiouiest engagée dans l’équipenationale de rafle et celle deboules. D’aucuns s’étonnentque pareille intégration soitavalisée par les deux ins-tances fédérales mais égale-ment par les services de laDirection générale des sportsdu ministère de la Jeunesseet des Sports (DGS /MJS).Initialement, cette sportiveétait une spécialiste deboules (en jeu long et tir deprécision) du moment qu’elles’était illustrée par le passédans plusieurs compétitionsinternationales, notammentdurant le Mondial 2012 tenuen Turquie où elle a étémédaillée de bronze. Dèslors, l’athlète du MB Marsa aété oubliée par la FASB quine l’a pas convoquée depuisle mois d’octobre dernier, etce, sans raison apparente.

Comme par enchante-ment, la fédérationd’Abdelaziz Rih se rappellede la sociétaire du MBM, denouveau convoquée ensélection nationale pour parti-ciper aux rendez-vous de

Mersin. N’ayant pas suivi destages de préparation sous lacoupe des boulistes, Aissiouise dit étonnée qu’elle soitrappelée en «catastrophe» ets’inquiète sur les risques d’unprobable ratage sportif àMersin et qui sera préjudi-ciable pour notre pays.

Pendant sa mise enveil leuse, Lamia Aïssiouin’était pas restée inactivesportivement en s’adonnant àson deuxième sport favori, larafle.

Dans cette discipline,Lamia Aïssioui s’est frayé unchemin en s’illustrant admira-blement au niveau nationalsous les couleurs de sonclub, le MB Marsa. Commece sport sera présent àMersin, lors des JM, LamiaAïssioui est tout naturelle-ment sélectionnée en équipenationale. Aussi, après plu-sieurs stages, elle est rete-nue pour le rendez-vousméditerranéen de Turquie.

Pour mettre fin à ce qui-proquo, elle sera reçue auniveau de la DGS /MJS oùelle a été rassurée de l’ab-

sence de toute conséquencefâcheuse de sa double parti-cipation à deux compétitionsdifférentes à Mersin.

A la lecture du calendriercompétit i f de ces joutesméditerranéennes, elle a étéinformée que les épreuvesde boules et de rafle ne che-vaucheront pas.

Ce qui lui laisse toute lati-tude de se concentrer surces épreuves-là et tenter debien s’illustrer. Il est vrai queLamia dégage une réellevolonté de prendre part à cesdeux compétitions même sielle insiste, à juste titre, queles stages de préparation derafle et de boules sont pro-grammés séparément.

Sur un autre plan, l’athlèteAllek Fayçal se prépare d’ar-

rache-pied pour être au ren-dez-vous turc. Ayant une cer-taine expérience au niveaunational, Fayçal affiche unevolonté à se surpasser àMersin.

D’ici cette manifestation, ilaura à disputer des tournoisnationaux et effectuera desregroupements en Algérie. Ilfaut rappeler que cet athlètea été retenu en équipe natio-nale avec son coéquipierBerrezouk Djillali.

Aussi, le prochain tournoinational prévu à Guelma per-mettra à ses coaches natio-naux, à savoir BenhamlaRafik et Sahraoui Yacine,d’avoir une idée précise surson niveau de préparation.

H. C.

Incompréhensible et unique situation quecelle que vit l’athlète Lamia Aïssioui, quelquesjours avant son départ pour prendre part aux17es Jeux méditerranéens de Mersin, enTurquie. Figurez-vous que cette dernière estretenue dans deux équipes nationales apparte-nant à deux fédérations différentes.

HALTÉROPHILIE : SAYAH MOUSSA(PRÉSIDENT DE LA FAH) :

«Un fort engouementpour la pratique du sport

de musculation en Algérie»La salle omnisport Larbi Bendjerid de Aïn-Témouchent a

abrité vendredi, la huitième édition du championnat national depower lifting, en présence du président de la Fédération algé-rienne d’haltérophilie et de power lifting, M. Sayah Moussa.Cinquante athlètes représentant 15 ligues agréées et 42 sec-tions ont pris part à cette compétition rehaussée par la participa-tion d’athlètes internationaux tels que Bouafia Amine du CRT,champion du monde. En effet, huit records d’Algérie ont été bat-tus et un record mondial par l'athlète Bouafia Amine dans lescatégories de poids suivants ; 64kg, 65kg, 74kg et 80 kg. Enmarge de ce championnat, M. Moussa a déclaré en marge decette compétition, «qu'Il y a un fort engouement des jeunes àl’échelle nationale pour la pratique du sport de power lifting etd’haltérophilie. L’effectif des pratiquants licenciés est de 2 380pour l’haltérophilie et 4 625 pour le power lifting, soit au totalpresque 7 000 athlètes. Ces deux disciplines sont pratiquéesdans 105 pays au monde. L’Algérie participera aux champion-nats du monde qui se dérouleront le mois prochain en Russie».

S. B.

HANDBALL : CHAMPIONNAT ARABEDES NATIONS U21

Annulé pour «manquede participants»

Le Championnat arabe des nations de handball des moinsde 21 ans (U21), qui devait se dérouler du 16 au 23 juin 2013 auCaire (Egypte), a été annulé pour «manque de pays partici-pants», a annoncé l'Union arabe. Outre l'Algérie, quatre paysseulement avaient confirmé leur participation au tournoi duCaire, à savoir l'Egypte (pays organisateur), la Tunisie, le Qataret le Koweït. La compétition sera remplacée par un stage inter-national afin de permettre à la sélection algérienne de bien pré-parer le Mondial-2013 de la catégorie, prévu du 14 au 29 juilleten Bosnie-Herzégovine et au staff technique de continuer sontravail entamé depuis le mois de mars, a fait savoir la FAHB. LesVerts, dirigés par le duo Hiouani-Mouici, bénéficieront d'un pre-mier stage précompétitif en Slovénie du 6 au 13 juin au coursduquel trois rencontres amicales sont au programme contre laSlovénie U21 (2 matches) et un autre contre la Slovénie U-19qui prépare le Mondial de sa catégorie. Lors du premier tour duChampionnat du monde des U21, le Sept national évolueradans le groupe B, domicilié à Ljubuski (170 km de la capitaleSarajevo), en compagnie de l'Allemagne, de la Croatie, de laSuisse, du Qatar et des Pays-Bas.

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 29 mai 2013 - PAGE12

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ABDELHAK DEMIGHA (PRÉSIDENT DU MO CONSTANTINE) :

«Une révolution est impérative pourla pérennité du club»

Le Soir d’Algérie : Quel estvotre sentiment maintenant que leMOC est en division amateur ?

Abdelhak Demigha : Mes senti-ments ne pourraient différer de ceuxde toute la famille mouloudéenne.C’est une peine incommensurabled’autant que cette relégation est sur-venue sous les yeux de nos suppor-ters à Constantine même. Une véri-table catastrophe que l’on aurait puéviter si…

Pouvez-vous aller au fond deschoses ?

Le club est pris en otage depuisdes années, avec d’interminablesquerelles de clocher, laminé de toutesparts. Le MOC a totalement perduses valeurs au point d’être devenu la«référence» en matière de gabegie etd’improvisation. A défaut de s’illustrerpar des performances sportives, leMOC s’est particulièrement singulari-sé par des crises à répétition ayantmis en péril son existence.

Vous étiez conscient de cettesituation mais vous avez acceptéde diriger le club durant la phaseretour.

Il faut savoir que les événementsse sont précipités à l’issue de lafameuse grève des joueurs seniorsoù le club était livré a lui-même. Lessollicitations des autorités locales, dessupporters et l’appel du cœur m’ontobligé à accepter une véritable mis-

sion commando, faudrait-il l’avouer.Mais j’avais espoir de pouvoir sauverle club de la relégation. Avec l’apportde quelques bonnes volontés, nousavons tenté de remettre un tant soitpeu à flot l’équipe, avec une volontéplus forte de réaliser ce que je peuxqualifier de miracle.

Un miracle qui ne s’est pas pro-duit ?

Malheureusement pour moi etpour tous ceux ayant repris espoir devoir le MOC sauver sa peau. Nousn’avions lésiné sur aucun moyen pourréussir dans cette mission, maishélas…

Des raisons, il y en a à la pelle.Absolument ! Dès lors que l’on

vous cède un corps totalement gan-grené, toutes les thérapies s’avèrentinfructueuses. Ce qui est plus grave,c’est le fait d’avoir hérité d’un corpstotalement démembré, où chaqueorgane était commandé à distance.Dans cette configuration, le résultatne pouvait être autre que l’échec dontj’assume la responsabilité. Je ne suispas le seul car tous les acteurs ontune part de responsabilité dans cetéchec, dont la plus grande partieincombe aux joueurs en raison de lagrève mais aussi et surtout pour leur«rendement». L’histoire retiendra quece n’est là que le fruit de longuesannées d’approximation et de gestionhasardeuse.

Selon une «résolution» des ins-tances fédérales, relayée par leprésident Kerbadj, le MOC a perduson statut professionnel.

Je suis autant sceptique quedésemparé devant cette «résolution»du fait que tous les contacts établispour en savoir plus sont restés vains.Personne ne sait comment se ferontles choses, c’est le flou total. Ce qu’ilfaudrait savoir, c’est que les SSPAobéissent au code du commerce etdans ce cadre précis, ce ne sera cer-tainement pas une résolution qui met-tra fin aux activités de celles-ci. C’estdu ressort des juridictions compé-tentes et vous savez mieux que moi,que la liquidation d’une société nepourrait en aucun cas intervenir dansces conditions et encore moins sur labase d’une résolution. Il faudra mettreen place une réglementation oùtoutes les parties concernées par ledossier du professionnalisme (justice-commerce-jeunesse et sports-inté-rieur…) seront impliquées.

On comprend par là qu’il y acomme un vide juridique ...

Des contradictions et beaucoupd’incohérences, sinon comment expli-quer que l’on vous ôte le statut pro-fessionnel tout en vous faisant endos-ser l’entière et totale responsabilitédes dettes contractées par la SSPA ?La question est de savoir quel seral’impact de cette résolution dans lecas où une équipe rétrograde sur leplan sportif en division amateur, maisjouissant d’une excellente santéfinancière ? Aura-t-on le droit de liqui-der cette SSPA ?

Dans ce flou artistique, il sem-blerait que vous préparez déjà lasaison prochaine ?

Il est vrai que je suis au stade dela concertation en vue de mettre enplace un programme de travail. Lepassé prestigieux du club nous impo-se à tous de le remettre à la placequ’il n’aurait jamais dû quitter, et cedans les plus brefs délais. Il n’y a plusde temps à perdre car quelles quesoient les conditions, le MOConstantine devra retrouver au plusvite l’élite.

Cela sonne comme un défiaprès en avoir perdu celui du main-tien.

Ce n’est pas un défi, c’est undevoir pour nous tous.

Comment allez-vous opérerpour y arriver ?

Il n’est de secret pour personneque le MOC se trouve dans un comaprofond. Pour le réanimer, il lui fau-drait une thérapie de choc. C’est lemal nécessaire qui constitue la seulegarantie de la pérennité du club.

C’est donc une véritable révolutionqui englobera tous les aspects de lavie du club, et je puis vous assurerque nous la mènerons jusqu’au suc-cès. Il n’y a pas d’autre choix, et c’estdans ce contexte-là que mes actionsprioritaires sont menées pour mettreen place des structures au sein des-quelles se mêlent amour des cou-leurs, compétence et honnêteté.

Et sur le plan technique ?Il est vrai que l’administration futu-

re a constitué un souci majeur.Maintenant que les contours sont tra-cés, et avec le concours de per-sonnes compétentes et spécialisées,l’on se penche davantage sur cevolet. C’est en bonne voie car descontacts ont été noués avec desentraîneurs et certains joueurs C’est àcelui qui aura à diriger le Mouloudia

qui aura la charge du recrutement, encollaboration avec la structure spécia-lisée. Tout cela pour vous dire quenous comptons mettre tous les atoutsde notre côté pour réaliser nos objec-tifs.

Avez-vous les moyens de votrepolitique ?

Je rassure tout le monde en affir-mant disposer déjà d’une sommeconséquente qui pourrait nous mettreà l’abri du besoin durant toute laphase aller.

Optimiste alors ?Certainement car j’ai l’intime

conviction que les amoureux duMouloudia, honnêtes, sincères etdésintéressés, existent encore. Jeleur tends la main pour qu’ensemble,nous puissions rehausser l’image demarque de ce prestigieux club qu’estle Mouloudia, le remettre à la placequi est la sienne et qu’il n’auraitjamais dû quitter.

Entretien réalisé par Abdou B.

C’est un Abdelhak Demigha très affecté par la relégationdu club en division amateur, que nous avons rencontré. Leprésident du MO Constantine laissait transparaître beaucoupd’amertume et de regrets de n’avoir pas pu relever le défi,mais a fait preuve de lucidité et surtout de détermination àredorer le blason terni du Mouloudia à travers une véritable«révolution», donnant rendez-vous à tous pour l’année 2015.

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Le Soird’Algérie Sports Mercredi 29 mai 2013 - PAGE13

FOOTBALL

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IL EST SOUS CONTRAT AVEC VALENCE JUSQU’EN JUIN 2016

Feghouli est à vendre

Pas souvent dans lesplans du coach espagnol,Feghouli a, peu à peu, perduson statut de titulaire indiscu-table. Le retour de blessurede Canales a coïncidé avecune baisse de forme del’Algérien, relégué, depuisl’él imination en couped’Espagne face à l’AtléticoMadrid, au rang de rempla-çant.

Une situation qui ne plaîtpas à l’ancien grenoblois qui,depuis janvier dernier, a euplusieurs tête-à-tête avecson entraîneur. La questionde son repositionnement surle terrain et le manque deconfiance que lui accordeErnesto Valverde était, àchaque fois, abordée. La

petite forme du milieu offen-sif durant les deux derniersmois a f ini par donner lecoup de grâce aux relationstendues entre le joueur etson coach, désormaisconvaincu que Feghouli n’estplus si indispensable que çaau sein de l’équipe valen-cienne.

C’est pourquoi, le nom deFeghouli a «disparu» deslistes concoctées ces der-nières semaines par lecoach du club Che en vuedes dernières journées de laLiga. Remplaçant à plusieursreprises, non convoqué éga-lement pour cause de bles-sures, Feghouli a été toutsimplement ignoré lors de laréception, samedi passé, de

Grenade. De quoi susciter lacuriosité des observateurs.Hier, le très controversé quo-tidien sportif Superdeporteannonçait dans sa Une quel’international algérien, souscontrat avec le FC Valencejusqu’en juin 2016, est àvendre.

Une «annonce» qui netardera pas à relancer lesenchères d’un footballeur quin’aura pas coûté une fortuneau club de Manuel Llorente,contrairement à SergioCanales dont le transfertdéfinitif du Réal Madrid acoûté 8 millions d’euros.

Une telle perspective(transfert de Feghouli, Ndlr)qui rapportera une mine d’or

aux «sang et or» dont ladirection a fixé le montant decession de l’ internationalalgérien à 50 millions d’eu-ros. C’est dire que lesrécentes offres de Liverpoolnotamment estimées à 12millions d’euros n’ont pasconnu une suite auprès desdirigeants valenciens quiattendent de meilleures pro-posit ions surtout que lescandidats à l’acquisition deFeghouli se comptent parmiles plus grands d’Europe àl’instar de Tottenham (quicompte vendre au RealMadrid son bijou galloisGareth Bale) et surtout leMilan AC.

M. B.

Sofiane Feghouli ne se plaît plus à Valence.Depuis l’arrivée de Valverde, et malgré le renou-vellement de son contrat avant de rejoindre lesVerts en Afrique du Sud, pour disputer la CAN-2013, l’international algérien vit un dilemme.

TRANSFERT DE SOUDANI AU VITORIAGUIMARÃES

L'ASO Chlef encaisse360 000 euros…

La direction de l'ASO Chlef vient de percevoirla première tranche de l'indemnité du transfertde son ancien joueur, Hilal Soudani vers VitoriaGuimarães de l'ordre de 360 000 euros.

«Cette fois, les res-ponsables de Guimarãesont respecté l 'accordconclu avec eux il y aquelques semaines, ennous versant la premièrepartie du montant dutransfert, de l'ordre de360 000 euros, en atten-dant d'en bénéficier de ladeuxième dans les toutesprochaines semaines», adéclaré à l'APS, le res-ponsable chélifien.

Le transfert de Soudani à Vitoria avait été conclu enaoût 2011 contre 600 000 euros. La direction de la for-mation lusitanienne a longtemps tergiversé avant d'ho-norer ses engagements envers son homologue algérien-ne. Il a fallu d'ailleurs à l'administration de l'ASO recourirà la Fédération internationale de football (Fifa) pour obli-ger le club de Vitoria à régler ses dettes. Un nouvelaccord a été alors conclu entre les dirigeants des deuxéquipes en avril dernier, par lequel les Portugais se sontengagés à payer, en deux tranches, le montant du trans-fert. Soudani, dont le contrat avec Vitoria s'étale jusqu'àjuin 2014, a été cédé au profit du Dynamo Zagreb, quidomine le championnat de Croatie depuis plusieursannées, pour lequel il a signé un contrat de quatre anslundi dernier, au lendemain de la finale de la coupe duPortugal remportée avec son club face à Benfica (2-1),et au cours de laquelle il a inscrit l'une des deux réalisa-tions de son team.

… Et 25% du montant du transfertau Dynamo Zagreb

L'ASO Chlef bénéficiera de 25% du montant dutransfert de son ancien attaquant Hilal Soudani, transfé-ré lundi dernier de Vitoria Guimarães (Portugal) versDynamo Zagreb (Croatie), annonce Abdelkrim Medouar,porte-parole du club. «Dans le contrat signé avec Vitoriaen août 2011, nous avons prévu une clause nous per-mettant de bénéficier de 25% du montant d'un éventueltransfert de Soudani vers un autre club européen», aindiqué à l'APS, le responsable chélifien. Celui-ci précise: «Nous n'avons rien laissé au hasard, et il est mêmeprévu que notre quote-part dans le transfert de notreancien joueur vers le club croate nous soit versée aprèsun mois de l'opération», a encore expliqué Medouar, quiétait le président de l'ASO au moment de la conclusionde la transaction avec les Portugais.

Vitoria Guimarães a annoncé à Medouar que le mon-tant du transfert de Soudani, qui a contribué dimanchedans la victoire de son équipe en finale de la coupe duPortugal, vers Dynamo s'élève à 800 000 euros, selon ledirigeant du club algérien, qui a émis toutefois desréserves quant à la valeur déclarée dans le nouveaucontrat de son joueur. A cet effet, l'ASO, auteur d'unesaison en dents de scie, devrait s'offrir 200 000 euros dela nouvelle transaction.

COUPE DE LA CAF(8es DE FINALE-BIS RETOUR)

L'ESS au Gabonavec Khedairia, maissans cinq titulaires

L'ES Sétif se rendraaujourd’hui au Gabon avecson nouveau gardien de butinternational, SofianeKhedaïria, mais sans plu-sieurs de ses joueurs clés,pour affronter l'US Bitam enhuitièmes de finale (bis)retour de la coupe de laConfédération africaine defootball. Vainqueur à l'aller(2-0), le champion d'Algériepour le deuxième exercicede rang, devra se passerdes défenseurs Khoutir Ziti,blessé, et Farouk Belkaid,suspendu, des milieux deterrain Mourad Delhoum,retenu par des obligationsfamiliales, et Amir Karaoui,

convalescent, ainsi que desattaquants, Khaled Gourmi,Amine Aoudia, et RachidNadji, tous blessés. Les sixpremiers nommés sont tousdes titulaires. Bien que leportier Khedaïria soit tou-jours avec la sélection natio-nale dans le cadre de sonstage qu'elle effectue actuel-lement au Centre techniquede Sidi Moussa (Alger), lesdirigeants sétifiens ont reçudes garanties de la part dela Fédération algérienne(FAF) pour lui libérer sonkeeper n°1 dans les pro-chaines heures, a-t-onappris auprès du staff tech-nique de l'Aigle noir.

TROISIÈME JOUR DE STAGE POUR LES VERTS, HIER

Programmationd'une zone mixte demain

La sélection algérien-ne de football a abordéhier son 3e jour de sonstage de préparation envue des prochaineséchéances, sous ladirection de l'entraî-neur Vahid Halilhodzicqui a programmé unepremière zone mixtepour la presse jeudi àpartir de 17h au centretechnique de SidiMoussa (Alger).

Les joueurs évoluant enchampionnats de France(Ligues 1 et 2) étaient atten-dus hier pour rejoindre legroupe des 15 joueurs àpied d'œuvre à Sidi Moussa,en attendant l'arrivée desquatre professionnels duchampionnat d'Espagne

(Lacen, Feghouli, Brahimi etCadamuro), le 2 juin pro-chain.

Ce regroupement seraponctué par un match inter-nat ional amical face auBurkina Faso au stadeMustapha Tchaker de Blida

dimanche prochain à 17h30.Ensuite, les Verts effectue-ront deux déplacements auBénin (9 juin) et au Rwanda(16 juin) comptant respecti-vement pour les 4e et 5e

journées des éliminatoiresdu Mondial 2014.

Zemmamouche, blessé aux adducteurs, absent 15 joursPlus de peur que demal pour le gardien

des Verts et del’USMA, dispensédu stage de lasélection nationaleen raison de dou-

leurs ressenties auniveau des adduc-

t e u r s . M o h a m e d -Lamine Zemmamouche,

suite à une fin de saison chargée, manquerales prochains matches prévus au mois dejuin. Son indisponibilité que certains avaient

estimée à plus d’un mois (d’autres ontmême avancé 3 mois d’arrêt et une inévi-table opération chirurgicale) ne sera, en finde compte que de deux semaines. «J’ai res-senti une pointe à l’adducteur et je n’ai paspu faire d’effort», explique-t-il.

Le staff médical de l’EN lui a recomman-dé un repos de 15 jours. A la fin de cettepériode de convalescence, Zemmamouchesubira un second contrôle, si cette périodes’avère insuffisante, «Zemma» devra passersur le billard, pour revenir plus vite à la com-pétition.

A. A.

LIVERPOOL SERAIT EN TÊTE DE LISTEFeghouli vaut

14 millions d’eurosC’est le très sérieux journal online anglais Talksport qui

le dit : Sofiane Feghouli est plus que tenté par un départ deValence où l’international algérien serait tombé en disgrâceavec des personnes influentes, dont l’entraîneur ErnestoValverde, au sein de la formation valencienne avec laquelle,pourtant, il a renouvelé son contrat il y a moins de six moispour une durée de trois nouvelles années. Selon Talksport,il faudrait plus de 14 millions d’euros pour que le club Che lelâche aux potentiels acquéreurs, dont Liverpool figure entête de liste.

A. M.

TOURNOIINTERNATIONAL U20

DU PARADOU ACLe PAC attaque,Villareal régale

Le tournoi internationaldes U20 organisé chaqueannée par le PAC a démar-ré lundi dernier avec la par-ticipation de cinq équipes,le PAC1 et le PAC 2, laJSK, Dijon (France) etVillareal (Espagne).Il sedéroule au stade de Hydraet se poursuivra jusqu'ausamedi 1er juin, date de lafinale.

On peut dire que lespectacle a été au rendez-vous lors des deux pre-mières journées, avecnotamment une confronta-tion entre les jeunes duPAC 1 et Villareal qui aenchanté le public.

Développant un remar-quable jeu d'attaque, lesAlgériens ont découvert lehaut niveau et la qualité dufootball espagnol et ils sesont logiquement inclinéssur un large score (5-2),victimes des contres meur-triers d'un Villareal au réa-lisme et au volume phy-sique impressionnants.Mais pour le président duParadou, le dynamiqueNoureddine Zetchi, «au-delà du résultat, l'importantest de confronter nos élé-ments au haut niveau pourqu'ils acquièrent de l'expé-rience et parfaire ainsi leurformation».

H. B.

La 4e édition du Rallye desmédias a entrepris sa che-vauchée qui le mènera cetteannée de Tipasa jusqu’à l’îlede Djerba, en Tunisie, en pas-sant par Bou-Saâda et OuedSouf. Une compétition sporti-ve organisée par DZ Auto etplacée sous le patronage duministre de la Jeunesse etdes Sports avec le concoursde la direction générale de laSûreté nationale, laGendarmerie nationale et laFédération algérienne dessports mécaniques (FASM).

Ce sont pas moins de 18 équi-pages représentant l’essentiel de lapresse nationale, entre quotidiens,radio et chaînes de télévision.

De même qu’on enregistre la par-ticipation de journalistes du magazinefrançais l’Automobile, ce qui annon-cerait une internationalisation del’événement et son ouverture àd’autres confrères du monde. Il dure-ra du 24 au 31 du mois de mai cou-rant. Le Rallye des médias estaujourd’hui installé dans la pérennitéet ses organisateurs affichent d’uneannée à l’autre une maturité et uneprofessionnalisation de plus en plusaffirmées. Expérience aidant, les

détails les plus complexes sont prisen charge avec efficacité et les parti-cipants habitués à cette aventuren’ont pas manqué de relever cetteévolution qualitative appréciable. Uneéquipe dévouée à cette mission s’estattelée des mois durant à réunir lesconditions les plus favorables aussi

bien en Algérie que sur le territoiretunisien pour le bon déroulement decet évènement. A cet effet, la contri-bution hautement importante del’Office du tourisme de Tunisie et desdifférents services de sécurité tuni-siens a été plus que déterminante.D’autant que les informations les plusalarmantes circulaient ces dernierstemps sur la détérioration du climatsécuritaire dans ce pays. Et s’il estvrai que le circuit retenu cette annéepar les organisateurs reste globale-ment loin des zones de turbulencessignalées ici et là par la presse, l’onrelève néanmoins qu’autant l’avène-ment de la démocratie est plus

qu’une volonté populaire farouche-ment défendue par toutes les catégo-ries du peuple tunisien, autant la pré-servation de ses fondamentaux dequiétude, d’hospitalité et de toléranceest encore plus souhaitée et mise envaleur tout au long de notre périple. Ilfaut souligner par ailleurs la participa-

tion des principaux concessionnairesautomobiles algériens à travers lamise à disposition des concurrentsde certains de leurs modèles.

L’équipage du Soir d’Algérie aembarqué à bord du nouveau SUVde Peugeot, le 4008 avec sa motori-sation diesel HDi développant 115 chintroduit sur le marché national il y ajuste quelques semaines. Les deuxreprésentants du journal ont réussi àse hisser sur le podium lors de la 3e

étape en attendant la fin desépreuves.

Une épreuve de régularitéLe damier de départ de cette

course a été déployé vendredi der-nier par le promoteur de l’événement,Nabil Meghiref, à partir du village afri-cain de Sidi Fredj pour une premièreétape longue de 53 km jusqu’au com-plexe touristique La Corne d’or. Dansun état d’esprit de compétitivité etd’émulation les journalistes et surtoutleurs copilotes tentent de suivre à lalettre le road-book mis à leur disposi-tion par les commissaires de la cour-se dirigée par Kheireddine Serir, pilo-te émérite et formateur de conduitesportive dans plusieurs institutionsrépublicaines. Le Rallye des médias,c’est d’abord une épreuve de régula-rité où la vitesse est limitée selon lestemps impartis pour chaque étape.Des points de contrôle sont improvi-sés sur le parcours et visant à vérifierla conformité du temps de passagede chaque concurrent avec lamoyenne théorique telle que établiepar les responsables de la course. Al’arrivée et à la veille du grand départpour la seconde étape entre Tipasaet Bou-Saâda, une réunion d’informa-tion a été organisée par les organisa-teurs pour définir les règles géné-rales de participation, la discipline etle respect absolu du code de laroute.Tôt le matin et à peine les pre-

miers rayons du soleil émergeant dulevant, la caravane joyeuse et bigar-rée se met en branle selon un pro-gramme de départ établi selon leclassement des arrivées de la veille.Une distance globale de 323,9 km àaccomplir avec une vitesse moyennede l’ordre de 80 km/h. Il appartientalors au co-pilote de calculer selonune règle de trois le temps idéal à nepas dépasser sous peine de se voirinfliger des pénalités handicapant lasuite de la compétition. Après unepause méritée à l’hôtel Kerdada surles bords de l’oued asséché de Bou-Saâda, les concurrents reprennent levolant en direction de Oued Souf, soitune distance de 370 km.

Tozeur, l’accueillanteA mesure que les kilomètres

s’égrènent, les paysages changent etles sites attirent de plus en plus lesregards, les montagnes peu boiséesde Thameur mais regorgeant de faitshistoriques des valeureux djounoudde l’ALN, les palmeraies luxuriantess’étalant à perte de vue de Tolgaavec sa célébrissime deglet nour, lesdunes de sable fin enserrant commedans un écrin les mille et une cou-poles de la ville d’El-Oued… et uncoucher de soleil envoûtant dontl’éclat pourpre de ses rayons ajouteune note supplémentaire de beautéet d’émerveillement. Le voyage sepoursuit et au bout d’une route bitu-mée slalomant entre dunes et jardinsenvahis par les sables, le poste-fron-

tière Taleb-Larbi. Accueil chaleureuxdes autorités locales à leur tête lechef de daïra et les responsables dela police et des Douanes nationalesqui ont contribué à la facilitation desformalités de sortie du territoire natio-nal. Quelques kilomètres plus loin et

après un no man’s land désertique, leposte de contrôle tunisien, au lieu-ditHazoua. Un accueil tout aussi cha-leureux est réservé à la délégation dejournalistes algériens. Un buffet debienvenu est dressé par le commis-sariat du tourisme de la ville Tozeur etpermettant de déguster dattes, lait etlait caillé pendant que les formalitéssont accomplies avec célérité par lespoliciers et douaniers. Très vite, leconvoi s’élance en une traînée defeux des voitures illuminant l’obscuri-té totale de la nuit… Un vent latéralsoulève des vagues successives desable qui s’incruste à l’intérieurmême des habitacles, malgré lesvitres fermées.

Paradoxalement, la températurese rafraîchit comparativement aux34° de fin de journée d’El-Oued.C’est, semble-t-il, la particularité de larégion frontalière de Tunisie quibénéficie de l’arrivée de vents d’estchargés de fraîcheur… Au loin, leslumières scintillantes de la capitaledu Sud tunisien, Tozeur, nous annon-cent finalement la fin d’une longue etharassante journée. La troisièmeétape du Rallye s’étire sur une dis-tance cumulée de 223,9 km répartieen 3 sous-étapes avec des vitessesmoyennes variant entre 52 et 82km/h. L’arrivée s’est déroulée sur leshauteurs de Matmata avec ses mai-sons pittoresques de pierre et sesgrottes creusées à même la roche.Les chronographes du commissairede course sont alors actionnés pour

l’ultime fois. Des calculs seront opé-rés pour déterminer les temps réali-sés par les uns et les autres et établirpar la suite le classement définitif.Nous y reviendrons plus en détailsdans notre prochaine édition.

Belkacem Bellil

Le Soird’Algérie Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 14

Compétitivité et découverte au programme4e RALLYE DES MÉDIAS

Une chevauchée à travers des paysages divers et aussi fascinants les uns que les autres.

L’équipage du Soir d’Algérie à bord du Peugeot 4008 HDi.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 17

[email protected]

GGââtteeaauu aauuxx ffrruuiittss sseeccsseett aauu cchhooccoollaatt nnooiirr

150 g de cacahuètes, 150 g de biscuits hachés,150 g d'amandes grillées et hachées, 150 g de noixhachées, 1 boîte de lait concentré sucré, 100 g de

chocolat noirGARNITURE : 100 g de chocolat noir, 20 g de

beurre, un peu de chocolat blanc

Faire griller les cacahuètes dans une poêle jusqu’à cequ’elles soient bien dorées et débarrassez-les de leurpeau en les frottant, ensuite hachez-les. Faire fondre100g de chocolat noir au bain-marie ou au micro-ondes.Mettre dans un saladier les noix hachées, les biscuitshachés, les amandes hachées, les cacahuèteshachées, le lait concentré. Bien mélanger et rassemblerle mélange avec le chocolat fondu. Tapisser un moulerectangulaire d’un film étirable, verser la préparation etcouvrir d'une feuille de papier sulfurisé, égaliser à lamain et retirer la feuille, laisser refroidir au réfrigérateur.Faire fondre le reste de chocolat noir au bain-marieavec le beurre. Sortir le gâteau du réfrigérateur et lenapper de chocolat noir fondu et garnir avec des lignesde chocolat blanc fondu, le couper en carrés à l'aided'un couteau aiguisé.

Phot

os: D

R

TTrruuccss eettaassttuucceess

Mieux digérer leconcombreOn en a souvent desrenvois toute la journée,c’est tellementdésagréable que l’onpréfère ne plus enmanger.

Eplucher le concombreet le faire tremper dansdu lait sucré avant de lemanger.

Huile renversée sur lesolPour nettoyer de l'huilerenversée sur le sol, neprenez pas votre seaud'eau et la serpillèresinon, c'est la cataassurée.Mettez simplement de lafarine sur l'huile, laissezimbiber, ramassez avecun sopalin et ensuiteseulement lavez le sol.

L'eauDès que notre peau estdéshydratée, elle devientsèche, terne et se marqueprématurément. L'eau estdonc l'alliée numéro un de labeauté ! Elle hydrate, draine et nourritla peau de l'intérieur... Ungeste beauté à intégrer : ungrand verre d'eau le matin ausaut du lit, et un dernier justeavant de se coucher. Et entre les deux,continuez à boire régulièrement (comptezau moins 1,5 litre d'eau par jour).

Les fibresUne belle peau passe aussi par laconsommation de fibres (cellesdes légumes secs ou verts et desfruits comme par exemple lecassis ou les framboises), car unbon transit intestinal favorise unteint clair. Les acides grasessentiels l'organisme ne sait pasles fabriquer, il lui faut donc lespuiser dans des aliments tels queles poissons gras (saumon,sardine...) et semi-gras (thon,

truite…), et les huiles végétales (tournesol,colza, noix, huiles combinées).

Si tu veux des jambesencore plus belles que tugarderas longtemps belles(ou si tu veux éviter dedevenir une mémé àvarices avec les jambescomme des poteaux !),suis des recommandationsà plus long terme.- Surélève les pieds deton lit : c'est déjà dit ? Oui,mais fais-le toute l'annéepour garder les jambesaussi fines que tonhérédité le permet.- Rince tes jambes à l'eaufroide après ta douche.C'est difficile ? Certes,mais c'est la gymnastiquedes vaisseaux. Chaquecoup de froid les fait serétracter, donc tonifie leurparoi et repousse laformation de varices.Pense aussi à éviter lesbains chauds, ça dilate lesvaisseaux et ça aide lesvarices à se former.- Marche au moins 30 mnpar jour : à chaque foisque tu poses la plante despieds sur le sol, tuappuies avec le poids deton corps sur de grossesveines situées sous tespieds. Et cela joue un rôlede pompe, un peu commeun deuxième cœur. Celaactive ta circulation etdiminue le risque devarices, de cellulite...- Monte les escaliers : les

ascenseurs, c'est fait pourles vieux pas dynamiques.Toi, tu es jeune etexplosive, alors, assume !- Evite de croiser lesjambes quand tu esassise. Cela coupe lacirculation, favorise lacellulite et les varices,encore elles !- Pratique un sport : pour

les jambes, l'idéal, c'est lanatation, la danse, la gym,le stepper, le vélo.- Surveille ton poids : sansêtre au régime perpétuel,sois vigilante à ne pas telaisser envahir par leskilos, car le plus souvent,ils sont traîtres et viennentdiscrètement trèsprogressivement.

L’EAU ET LES FIBRES, LES ALLIÉS DE VOTRE BEAUTÉ

Le fromageLe fromagepeut-ilpeut-il

favoriser lafavoriser laconstipation ?constipation ?

Faux. Certainespersonnes souffrant deconstipation se priventà tort de fromage.Résultat : Leurconstipation n'est pascorrigée et lasuppression dufromage, sourceessentielle en calcium,augmente le risque decarence calcique. Encas de constipation, ilest surtoutrecommandé d'avoirune activité physiquerégulière — la marchepar exemple, de boirebeaucoup — ce quin'est pas toujours facilepour les personnesâgées, de consommer,davantage de fibressous forme de fruitscrus ou secs,pruneaux, ou de paincomplet.

Pieds gonflés, jambeslourdes et œdèmes entous genres… sont votrelot quotidien? Bien quela rétention d'eau soittrès banale surtout chezles femmes (cyclehormonal oblige), cetteimpression d'être«bouffie» n'est jamaistrès agréable.

Pour tenter d'y remédier - Répartissez votreconsommation d'eau dansla journée : si vous buvezpar petites quantités etrégulièrement, vouséliminerez plusfacilement ! - Limitez votreconsommation de sel engoûtant vos alimentsavant de les resaler. Pour en relever le goût,utilisez plus d'épices. Limitez aussi les alimentsqui contiennentnaturellement beaucoupde sel comme les

fromages, lescharcuteries… ainsi quecertaines eaux gazeuses. - Favorisez votrecirculation sanguine :portez des vêtementsamples qui ne vousserrent ni à la taille ni auxchevilles, évitez lesendroits surchauffés enparticulier ceux munis d'unchauffage au sol (lachaleur dilate lesvaisseaux sanguins, cequi ne favorise pas unebonne circulationsanguine) et surélevezvos jambes lorsque vousdormez ou regardez latélévision pour favoriser lacirculation sanguine. - Favorisez votrecirculation lymphatique :faites de la marche à piedou du vélo (d'appartement,ça marche aussi),nagez… En bref, faites dusport ! Si ces conseils nesuffisent pas, consultezvotre médecin traitant qui

déterminera si untraitement parveinotonique ou pardiurétique est nécessaire.Selon la cause de larétention d'eau, il peutaussi vous conseiller desdrainages lymphatiquesmanuels.

BBiissccuuiitt rroouulléé aauuxx lléégguummeesseett ppooiittrriinnee ggrrii ll llééee

1 courgette, 7 tranches de pâté de dinde fumé, 4 œufs, 80 g de farine, 50 g de beurre + 1 noixpour le papier sulfurisé, 150 g de fromage dechèvre ou autre, 1 tomate, persil, 1 cuillerée à

soupe d'huile d'olive

Préchauffez votre four th.7/8 (220°C). Lavez et ciselezle persil. Lavez, épépinez et coupez la tomate en dés.Dans un saladier, faites fondre le beurre au four etajoutez la farine, les jaunes d'œufs et le persil. Battezles blancs d'œufs en neige et incorporez-lesdélicatement. Versez la pâte sur la plaque de votrefour recouverte de papier sulfurisé beurré. Etalez pourobtenir un rectangle de 20 par 30 cm. Déposez lestranches de pâté dessus en les espaçant. Faites cuire10 à 12 minutes dans votre four. Pendant ce temps,lavez et coupez la courgette en dés et faites-lesrevenir dans une poêle avec l'huile d'olive. Mélangezdans un bol les dés de tomate, les dés de courgette etle fromage de chèvre.Dès la fin de la cuisson, retournez le biscuit roulé surun torchon humide et roulez-le sur lui-même enveillant à ce que le pâté ne se décolle pas. Attendez10 minutes puis déroulez-le délicatement etgarnissez-le de la préparation au fromage de chèvre.Roulez-le à nouveau. Servez en tranches.

Je veux de bellesjambes pour l’été...

FFoorrmmee :: rréétteennttiioonn dd''eeaauu

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de 8 œuvres de Gorge

Luis Borges.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Fut le directeur de celle de Buenos Aires»

1- LE LIVRE DE SABLE2- HISTOIRE DE L’INFAMIE3- L’OR DES TIGRES4- FICTIONS

5- L’ALEPH6- ENQUÊTES7- DISCUSSIONS8- L’AUTEUR

MOT RESTANT = BIBLIOTHÈQUE

D E L I N F A M I E L OE R I O T S I H E L B RL E L I V R E D E S A DE B I N O EU L B S I SQ I R L T TE O U A C IH T E T U A L S N L I GD I S C U S S I O E F RS E T E U Q N E H P S E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

CLAUDEFRANCOIS-MOURSE-ENVIER-EGOUNIE-PS-IES-LU-DVER-SE-SOS-MOLLEES-JORDAN-CAR-TRR-SAUMON-RANGERACRAMPES-MEDINE-TLAVAIT-MO-REE-CIES-IR-FORCES-TRO-SES-SARTRE-REINCIL-MA-NES-ROME-OS-DAGUES-POU-ESM-MILANS-HOULE-UMAUVAIS-PARTIR-BIVRAIE-RENTES-DASOINS-DATTES-COLSIRS-LEVIER-MO-TIRA-SUBITE-GO-NE

OS-HATIVE-TENTERN-FE-ILE-MENTIONSOUTANE-HO-TER-E-RIRES-PANSER-HSDATES-SOLDES-LA-UNES-MORTEL-NOIRBIS-NETTES-ROI-ULE-AIT-AS-PIS-TII-OSERAI-SUA-DANNATURELLES-LIEGE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-BOUDJARANE-TEAMSAINE-LILAS-ALTOARES-RG-MT-CI-RNMIS-RUERA-CORNETIL-BIERE-FORAI-RR-REVE----RAI-TE-RAMES----EN-PR-REPOS-----E-PAIR

CIEL-VAINS-MAROC-ANE-MOINS-VETU-KRE-BAINS-JOLI-COB-FOLLE-DOUE-CRUAMENEE-BAIL-SAIBA-ENTRAINEUR-SEA

LETTRES DELETTRES DE

BOLCHOIBOLCHOI------BALLET-----PETROVSKI----CENDRILLON-----------CARMEN--------THEATRE-----MADDOX-------------IMPERIAL-

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : La Bohème

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Savocation

Pressai----------------

Verbale----------------

Aliments

Gouttelette----------------

Ville deSyrie

Soldat----------------

Cycles----------------

Rattaché

Note----------------

Endurer

Voyelledouble

----------------Intelligence

Coupé court----------------Possessif

----------------Espion

Métal----------------Crier----------------LeaderlibanaisForme d’être----------------

Radon----------------

Vedettes

Titre----------------

Avis----------------

Chefs

Roman----------------

StockTitre

----------------Entaché

----------------Gaines

Net----------------Possessif----------------Début desoirée

Il en eutplusieurs

Monnaies----------------Voyelledouble----------------SoldatsEscale

----------------Sombrer

Forte----------------

PréfixeLiaison

----------------Queue de

souris

Ile----------------

Roche----------------

Lisse

Invités----------------

Allure----------------

MauditSitué

----------------Asséché

Référence----------------

Trolley

Echéance----------------

DétesterCrack----------------Périmètres----------------Porte lesvoiles

Fin de nuit----------------

Fleuve----------------

Adresse

Glacé----------------

Hélium----------------

PronomValise

----------------Possessif

Durées----------------

Doté----------------

Cérium

Dompte----------------

Fleuve

Possessif----------------

Article

Une de sesœuvres

Eclats----------------

Uni

Garantie----------------

Audace----------------

Cil

1- BASSIN

2- REGION

LIMITROPHE

3- PAYS

4- CAPITALE

5- MONTAGNES

6- PEUPLE

ANCIEN

BOHEME

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 19

Maffia----------------

WilayaAverse

----------------Captifs

----------------Par

Rayon----------------

MoisitNéon

----------------Plaque

----------------Rives

Interjection----------------

Greffe

Dans lemois----------------Lac----------------Retourner

Iridium----------------Bibliothèque

Vieux----------------Cri d’arène----------------

Nivelés

Saison----------------

Bavarde----------------Divinité (ph)

Fin desoirée----------------Donne----------------FeinteCrie

----------------Note

----------------Rasée

Opères----------------

Svelte----------------

OfficielleComique

----------------Ex-

Sonelgaz

Caché----------------

Dans lesang

Traîne----------------

Gosse

Possessif----------------Samarium

Cuivre----------------

Pays----------------

Eroder

Griffes----------------Président

zairoisPeintures

----------------Règle

Métro----------------Voyelledouble----------------Préposition

Tableau----------------

ReportPronom

----------------Parcourir

----------------Possessif

Cabas----------------

MusiqueRéputation----------------

Sansréserve

Fin deséries

----------------Nuit

Escaladas----------------

Rongeur

Sodium----------------Filet d’eau

Ex-EGA----------------

Sérieux

Ville duViêtnam

----------------Italien

Béryllium----------------

Engin

Va àLondres

----------------Situé

Pronom----------------Dans l’œil

Actricefrançaise

----------------Mitoyen

Robuste----------------

Rompre

Partie duvisage

----------------Reposer

Monnaie----------------

Institut----------------

DuréeLac

----------------Langue

Exprimés----------------Circonscrip-

tions

Wilaya----------------

Joua à laJuve

Veules----------------

Machine----------------

Poissons

Recetteprincipale

----------------Planta

Citéancienne

----------------Préposition

Fin desoirée----------------Atouts----------------Provoquer

Assurances----------------

MaudireCœurstendres

----------------Escalades

Apaiser----------------

Art----------------Préservée

Ecole----------------

Etang----------------

Sois utile

Dissimuler----------------Prénom----------------Imite lebœuf

Conjonction(inv)

----------------Groggy

Néon----------------

Souffle

Bondis----------------

Capitale----------------

SavouréTrou du nez----------------

TouffusFeinte

Carême----------------

Précieux

Eteintes----------------

S’écarteFootballeurghanéen

Fauves----------------

FemmeVille des

USA----------------

Piégera

Divinité (ph)----------------

DéplacerFleuve

----------------Branché

----------------Ile

Préposition----------------

Voler

Hameau----------------

Peau

Lombrics----------------

PréfixeRigole Motif

Semi----------------

Baguette

Cycle----------------

Nouveau

Réserves----------------

Volonté

Saine----------------

Situé

Radium----------------

banque

Mauvaisfilms

----------------Thulium

Gâte----------------

Voyelledouble

Orientera----------------

Louera

Préposition----------------

Choisit

Génitrice----------------

Singe

Incitation----------------

Crack

Le Soird’Algérie Publicité Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 20

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LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Le Soird’Algérie Publicité Mercredi 29 mai 2013 - PAGE 21

DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Loukkas, Loukad, Latari etLatrous des Ouacifs et Delim des Ouadhias(Tizi-Ouzou), d’Alger, de Médéa, deBouira et de France ont l’immense douleurde faire part du décès de leur très chèrefille, sœur, belle-sœur, épouse et mère

Mme Loukkas Née Delim Fatima à l’âge de 41 ans des suites d’une longuemaladie.

L’enterrement a eu lieu hier, au cimetiè-re de Jeddi Moussa, à Agouni-Fourrou,Ouacifs, Tizi-Ouzou.

Que le Tout-Puissant accorde à ladéfunte Toute Sa Miséricorde et l’accueilleen Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––La famille Biri a l’immense douleur de

faire part du décès de sa mère et grand-mère

Biri Tassadit nommée Adoudasurvenu hier mardi 28 mai à l’âge de90 ans.

L’enterrement aura lieu aujourd’hui auvillage Djebla, Beni-K’sila, Béjaïa.

––––––––––––––––––––Mes sincères condoléances pour Massi

Biri suite au décès de sa grand-mère bien-aimée.

Repose en paix, yemma Adouda.––––––––––––––––––––

CONDOLÉANCES––––––––––––––––––––

Profondément attristé par le décès tra-gique à l’âge de 41 ans de

Mme Loukkas Née Delim FatimaMohamed Kebci présente à son mari et àses enfants ses sincères condoléances et lesassure, en ces pénibles circonstances, deson soutien.

Que le Tout-Puissant accorde à ladéfunte Toute Sa Miséricorde et l’accueilleen Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––Suite au décès du père de

M. Abdelhadi Hafid, directeur du com-merce de la wilaya de Jijel, BouhaliMohamed-Chérif et l’ensemble du person-nel de la direction présentent leurs sincèrescondoléances et l’assurent, en cette péniblecirconstance, de leur profonde compassion.

Que Dieu le Haut-Puissant accorde audéfunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueilleen Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––Ould Feroukh Mohamed Ameziane, très

affecté par le décès de la mère de ZaïriNabil, Yacine, Mabrouk et El Ayachi,présente à ces derniers ainsi qu’à leurfamille ses condoléances les plus attristéeset les prie de trouver ici l’expression de saprofonde sympathie.

Que Dieu accueille la défunte en SonVaste Paradis.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Le 29 mai 2012, déjà

une longue année.Maman, ton souvenir, tonamour, ta bonté et ta gen-tillesse nous manquenttant.

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Mme Sahnoun Zoulikha née Kahlicheà avoir une pieuse pensée pour toi. F133798

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DÉCÈSLes familles Gacem et Sebaï ont la

douleur d'annoncer le décès de leur père etoncle

Ami Amardécédé suite à une maladie. L'enterrementa eu lieu hier. A Dieu nous appartenons età Lui nous retournons.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Dansson intervention, Peter Maurer, présidentdu Comité international de la Croix-Rougea, d’emblée, rappelé le point communentre Henri Dunant créateur de la Croix-Rouge internationale, et l’émir Abdelkader.

Il évoquera le principe du respect desprisonniers en situation de guerre notam-ment et des personnes privées de liberté.Pour l’intervenant, que cela soit au Maliou en Syrie, actuellement, la situationhumanitaire et celle du respect des droitsde l’homme sont préoccupantes.

L’intervenant soulignera la collabora-tion continue entre le Croissant-Rougealgérien et la Croix-Rouge internationale,notant que si les conflits ont évolué, ledroit international doit rester pertinent entoute situation.

«Même la guerre a des limites», a com-menté Peter Maurer. Qualifiant l’émirAbdelkader de fondateur de l’Etat algérienmoderne et le défenseur des principesfondamentaux pour la protection des civilsinnocents.

Il dira aussi que le 150e anniversaire dela naissance de la Croix-Rouge internatio-nale coïncide avec la 130e commémora-tion de la disparition de l’émir Abdelkader.La conviction pour les deux hommes,selon l’intervenant, constitue l’un des prin-cipes directeurs du droit internationalhumanitaire moderne, à savoir la distinc-tion en temps de conflits armés entre«combattants» et «non-combattants».

Elle s’oppose, selon Peter Maurer, «àla logique meurtrière de la guerre». Poursa part, le ministre de la Justice, gardedes Sceaux présent à la rencontre adéclaré que «la mission de défendre mili-tairement l’Algérie contre le colonisateurfrançais n’a pas écorché chez l’émirAbdelkader son humanisme qui se nour-rissait de sa culture et de sa religionmusulmanes».

La Fondation émir Abdelkader a réuniles experts et universitaires du droit huma-nitaire dans le cadre d’un colloque interna-tional consacré à l’émir Abdelkader et audroit international humanitaire qui a débu-

té hier et qui s’étalera sur trois journées. Le colloque, selon des organisateurs, a

pour objectif «de véhiculer la pensée etles principes de l’émir Abdelkader, hommed’Etat, dirigeant administratif et diplomatequi représente une référence religieuse,

éthique et intellectuelle dans le cadre desdroits humanitaires». Ces principes, selonles intervenants, ont émergé bien avantl’apparition des conventions internatio-nales sur le sujet.

F.-Z. B.

DROIT HUMANITAIRE

Les experts reviennent sur les principesvéhiculés par l’émir Abdelkader

PPANORAMAANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Santé et recherche scientifique. Un séminaire surl’acharnement thérapeutique organisé à Alger.

Sous le haut patronage du président de la République

Wallah, franchement, je ne comprends plus rien.Des acteurs politiques de premier plan, de secondplan et même d’arrière-plan exigent depuis quelquesjours que l’on montre le Président, qu’on le filme etqu’on diffuse ces images aux Algériens. Des annéesdurant, des années très durant, nous nous sommesoffusqués du fait que les journaux télévisés commen-çaient toujours par l’image d’une activité du châte-lain, qu’à propos de tout et de rien, et même parfoisde rien du tout on nous assénait de longues minutesdu Raïs debout à serrer les mains ou assis à engueu-ler sa troupe, et là, maintenant, on nous dit qu’il fautle montrer, l’exhiber, remplir l’écran de son image ?Je vais finir par croire que c’est un phénomène d’ac-coutumance, que les mecs, en manque, tremblantsde n’avoir plus leur dose de Boutef’, la réclament àcor et à cri, quitte à commettre l’irréparable pour ça.J’en ai même vu et entendu d’extrêmement agressifs.Ils lançaient avec leurs crocs en avant «qu’ils nous lemontrent, s’ils en sont capables !» Ou encored’autres plus agressifs que les premiers fermaientleur visage et répétaient en boucle «Nous voulons levoir, maintenant !». La nature humaine est tout de

même bizarre. Ceux qui ont le mieux compris cettecomplexité de l’homme, ce sont les dealers, les nar-cotrafiquants. Savez-vous qu’ils sont passés maîtresdans l’art de créer des pénuries, de gérer sciemmentdes ruptures de stock qu’ils ont eux-mêmes provo-quées pour mieux accrocher leur clientèle ? Bien évi-demment, les narcos n’ont rien inventé. Ils ont justeaffiné une vieille technique de dressage que l’hommede Neandertal avait déjà appliquée à ses premierstroupeaux de cervidés rassemblés dans de vestesenclos rudimentaires, les ancêtres des fermes d’éle-vage. Les Pierrafeu affamaient un temps leurs bêtes,les lâchaient dans la nature en hiver, sans herbe nullepart mais avec beaucoup de neige, puis plaçaient dela nourriture dans l’enclos même. Résultat, les bes-tioles revenaient dare-dare chez nos ancêtres malins.Bon, bien sûr qu’il ne faut rien comparer. D’accord,c’est toujours la préhistoire, y a de plus en plus d’en-clos, les cavernes ont l’écran plat et internet, mais aufond, le procédé reste le même. Et face à l’écrandésespérément vide, les cervidés trépignent et tapentdu sabot pour une petite dose de Boutef’ en prime-time. Vous inquiétez pas, les junkies. Mon petit doigtme dit que le marché va bientôt être ré-inondé. Vousallez en avoir jusqu’au menton. Et il paraît que c’estde la bonne ! De la retapée de première. A peine cou-pée. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.

H. L.

Arrivage !POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]

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L'émir Abdelkader a humanisé le traitement desprisonniers, ainsi que la gestion des conflits, tout enprônant la culture de la paix et de la tolérance, a rele-vé hier à Alger le penseur, spécialiste du dialoguedes civilisations, Mustapha Cherif, affirmant quel'Emir restera le symbole de la résistance algérienne.

M. Cherif, qui s'exprimait lors du colloque internationalsur le thème «L'émir Abdelkader et le droit internationalhumanitaire», a souligné que l'Emir a contribué à l'institu-tionnalisation de la pratique humanitaire et préconisé uneculture moderne dans la gestion des conflits, baséenotamment sur le respect de la dignité humaine.

Saluant en la personne de l'Emir l'intérêt porté à l'inté-gration des prisonniers, l'orateur a rappelé que le fonda-teur de l'Etat algérien moderne n'a cessé d’œuvrer pourassurer aux prisonniers, quelles que soient leurs originesou confessions, tout ce dont ils pouvaient avoir besoin

pour adoucir les rigueurs de leur captivité. Il a relevé quel'Emir a réussi à rendre possibles les valeurs du droitinternational humanitaire, en toute fidélité, à la foi musul-mane, et en respectant la singularité et la liberté deconscience de tout un chacun, ce qui a fait de lui l'«arti-san du droit international humanitaire et du dialogue descivilisations et des religions».

Estimant que le droit international humanitaire est«indissociable» de la notion du dialogue des civilisations,l'orateur a mis l'accent sur la nécessité du respect du droità la différence et pour le dialogue des civilisations, descultures et des religions.

M. Cherif, lauréat des prix «Unesco-Sharjah pour laculture arabe» et «Ducci pour la culture de la paix», aestimé, par la même occasion, que l'émir Abdelkader «arapproché l'Orient et l'Occident, car il savait que nul nedétenait le monopole de l'intelligence et de la sagesse.

«Il a humanisé le traitement des prisonniers»

Lors du colloque qui se tient pour trois journées au Cercle de l’ar-mée et consacré à l’émir Abdelkader, les experts et universitaires sesont accordés à rappeler que l’Émir a réussi à concilier humanisme etdéfense militaire de l’Algérie contre le colonisateur.