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Le bonheur est dans les Prés-de-Vidy N o 1 Printemps 2012 paraît 4 fois par an

Le bonheur est dans les Prés-de-Vidy · sation du trente à l’heure en ville, la Confédération a édicté des conditions assez précises et restrictives pour la mise en place

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Le bonheur est dans les Prés-de-Vidy

No 1Printemps2012 paraît 4 fois par an

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No 1

ÉD

ITO

Revue de la Société industrielle etcommerciale de Lausanne et en-virons et de la Société coopéra-tive des commerçants lausannois

Paraît 4 fois par an

Secrétariat SIC et régie des annoncesRue du Petit-Chêne 38 – Case postale 1215 – 1001 LausanneTél. 021 796 33 46 – Fax 021 796 33 52 e-mail : [email protected]

ImpressionSwissprinters Lausanne SAChemin du Closel 51020 Renens

Rédacteur responsable :Christian Masserey

Michel BerneyPrésident SIC

LausanneLe changement, facteur de motivation et d’évolution

Après quatre ans passés à la Présidence de la SIC, Société Industrielle et Commerciale de Lausanneet environ, je laisse ma place au nouveau Président désigné par l’Assemblée générale de mars. En effet, le règlement prévoit que le Président, élu pour deux ans, ne peut briguer que deux man-dats consécutifs, et c’est très bien ainsi.L’arrivée d’une nouvelle personnalité ne peut avoir qu’un apport positif sur la société avec un styledifférent et des objectifs nouveaux.J’ai, pour ma part, toujours été impressionné par le parcours historique remarquable de la SIC,avec ses nombreuses réalisations et ses actions déterminantes pour le développement de la villede Lausanne. Le 150e anniversaire, fêté en 2009, nous a permis de pleinement nous en rendrecompte, au travers de diverses manifestations, en particulier la participation en qualité de parte-naire au Forum de l’Economie vaudoise, de la présence active au Comptoir Suisse et du contenudu numéro spécial d’Economie Région Lausannoise.L’exemple de l’histoire doit agir comme une rampe de lancement pour encourager les acteursd’aujourd’hui et de demain à poursuivre l’aventure dans le respect de l’apport des anciens.L’organisation de la SIC a évolué durant les quatre dernières années. Le traditionnel Bureau a étéremplacé par un Comité exécutif chargé de régler rapidement les questions courantes. Le Comitépour sa part, fort de nombreuses personnalités importantes de l’ensemble du tissu économiqueet social de la région, s’est vu confier davantage de tâches de réflexion et d’orientation. Il fonc-tionne réellement comme un organe stratégique qui donne les grandes orientations, choisit lessujets importants et définit les positions à faire émerger, à défendre et à promouvoir.Notre principal vecteur de communication, aujourd’hui profitable en terme financier, est bien en-tendu notre magazine «Economie Région lausannoise» qui, sous la plume de nos excellents jour-nalistes, se veut plus incisif, traitant des sujets importants pour l’économie et le développementde la région, n’hésitant pas à se positionner de manière claire. Son développement a été impor-tant, passant de 1200 à plus de 5500 exemplaires distribués dans tous les milieux concernés del’agglomération.La SIC revendique, dès lors, une position d’acteur au moment où les grands projets, Métamor-phose, Axes forts, Palm, M3, gestion de la circulation au centre ville, pour n’en citer que quelquesuns, occuperont l’avant de la scène pour de nombreuse années encore.Un grand Merci à l’ensemble des membres du Comité, à tous ceux qui m’ont appuyé et encou-ragé durant cette période, et en particuliers à Christian Masserey pour son travail et son amitié.

Michel BerneyPrésident SIC Lausanne et environs

Le bonheur est dans les Prés-de-Vidy

Coups de cœur et coups de gueuleEconomie Région Lausannoise est lu chaque trimestre par de nombreux décideurs des mondeséconomique et politique. Exprimez dans ses pages votre opinion sur les thèmes qui vous enthou-siasment ou qui vous révoltent, par lettre ou par courriel à l’adresse du secrétariat de la SIC indi-quée ci-dessous. Un espace vous sera réservé dans le prochain numéro.

Sommaire

MobilitéLa tentation de mettre tout le centre de Lausanne à 30 km/h 04UrbanismeLe projet des Prés-de-Vidy prend forme 09EntrepriseTout feu tout flamme chez HSB brûleurs à Crissier 15Commerçants lausannoisFace à face avec de nouveaux défis 18HôtellerieL’extension du Mövenpick enfin inaugurée 21ImmobilierPropriétaire avec 5% de fonds propres sans toucher à son 2ème pilier 22Ouest lausannoisMalley ville du futur 25EconomieNouvelle déléguée à Lausanne Région 27Vie de la SICPhilippe Doffey, nouveau président 29Prix 2012 pour la formation professionnelle 30Rapport d’activité 2011 31

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La tentation de mettre tout le centre-ville à trente à l’heure

– Etablissement d’un plan de me-sures de réduction des nuisances so-nores dues au trafic motorisé dans lesrues présentant des niveaux de bruitsupérieurs aux valeurs de référence,dans le délai imparti par l’Ordonnancefédérale de protection contre le bruit,soit d’ici 2018, de manière à obtenirles subventions fédérales prévues.Et de conclure que «le taux de satis-faction des Lausannois concernantl’aménagement des zones 30 est del’ordre de 75%».

Hors compétence communaleL’affaire s’inscrit dans le vaste débatdes reports de circulation attenduslorsque le Grand-Pont sera fermé autrafic motorisé individuel, vers 2015.Elle mérite surtout un détour dans lamesure où la proposition des socia-listes lausannois franchit un pas dansla prescription du 30 km/h en milieuurbain. Rappelons en effet qu’à lasuite du rejet par près de 80% duPeuple suisse en 2001 de la générali-sation du trente à l’heure en ville, laConfédération a édicté des conditionsassez précises et restrictives pour lamise en place au coup par coup detelles limitations de la vitesse.

Le point essentiel de la motion sou-mise à la Municipalité est probable-ment celui concernant la mise enplace d’une zone 30 incluant les voiesmêmes délimitant la petite ceinture. Ils’agit donc d’aller au-delà du principegénéral de la loi sur la circulation rou-tière selon lequel de telles zones sontinitialement destinées à des rues se-condaires desservant des quartiersd’habitation. Invité par à débattre lesujet lors du petit déjeuner de la SICen février dernier, l’ingénieur destransports Bernard Chenevière a rap-pelé que si Lausanne bénéficie d’unedélégation de compétence pour lesrues communales, ce n’est pas le caspour les routes cantonales délimitantla zone convoitée. Les y inclure né-cessiterait dès lors le consentementdu Canton.

Casse-tête juridiqueLes motionnaires font valoir la légali-sation possible de cette extension àdes rues principales en se référant àune récente décision du Tribunal fé-déral. Il est vrai que la Haute Cour adébouté le TCS qui s’opposait à l’ins-tauration d’une zone trente sur

Une motion du parti socialiste lausannois demande d’instaurer le trente à l’heure sur toutes les voies de circulationà l’intérieur de la petite ceinture, y compris sur celle-ci. Faite au nom de la protection contre le bruit, cette proposi-tion n’a pas fini de faire couler de l’encre tant en ce qui concerne sa faisabilité sur le plan légal que ses conséquencesd’un point de vue économique ainsi que les effets pour les transports publics.

La petite ceinture lausannoise com-porte les quartiers de ce que les urba-nistes appellent l’hypercentre. Cettezone est délimitée au nord par l’ave-nue Vinet, la rue du Valentin, celle duTunnel et César Roux; à l’est par larue Caroline, celle de Langallerie,Belle-Fontaine et Mon-Repos ; au sudpar l’avenue de la Gare et celle de Ru-chonnet, et enfin à l’est par le pontChauderon et l’avenue de Beaulieu.La proposition des socialistes part duconstat que dans ce secteur, notam-ment à Pierre Viret et Langallerie, leniveau de bruit de la circulation dé-passe le maximum prévu par la légis-lation fédérale. «Selon l’Ordonnancefédérale de protection contre le bruit,l’ensemble de ces rues ne devraientpas dépasser 65 décibels la journéeet 55 décibels la nuit. Or, les mesuresse situent entre 70 et 75 décibels lajournée et entre 60 et 65 décibels lanuit», notent les motionnaires. Ilsajoutent, non sans raison: «une dimi-nution de la vitesse de 50 km/heure à30 km/heure permet de diminuerd’environ 2 à 3 décibels le bruit dutrafic routier, ce qui correspond, sur leplan acoustique, à une diminution demoitié du trafic motorisé.Suivant ce raisonnement, il n’y a doncselon eux qu’à abaisser la vitessemaximale autorisée pour parvenir à latranquillité sonore telle que quantifiéepar le législateur, avec en prime uneamélioration espérée de la sécuritéroutière.

Les propositionsLes propositions avancées pour allerdans ce sens sont les suivantes:– Introduction de la limitation essen-tiellement de nuit, soit de 22h00 à6h00, «comme première mesure pou-vant être rapidement mise en œuvre,dans toutes les rues densément habi-tées du centre-ville».– Mesures permettant la mise enœuvre d’une zone 30 couvrant l’entierdu centre-ville à l’intérieur de la petiteceinture, celle-ci comprise, donc aumépris de la hiérarchisation du réseauroutier.

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La motion socialiste imagine que la petite ceinture elle-même, ici l’avenue Ruchonnet, pourrait passer en zone 30. (Photo Sébastien Féval).

(Suite à la page 6)

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l’artère principale de la localité deMuensingen (BE). Le TF a essentielle-ment considéré qu’une telle mesureétait justifiée ici pour ses vertus defluidification du trafic. Quoi qu’il en soit, une telle requêteformulée pour les routes principalesdélimitant la petite ceinture lausan-noise sera du ressort du Canton etnon de la commune, celle-ci n’étanten effet pas compétente pour desroutes de cette catégorie.

L’exemple berlinoisD’une manière générale, la motionprend pour exemple la ville de Berlin.La capitale allemande a effectivementgénéralisé ce type de limitation dansdes zones de grande activité. Ceuxqui les ont testées observent cepen-dant que là-bas cette limite de vitesseest assez loin d’être respectée, es-sentiellement en raison de la configu-ration des rues en question, plus pro-pices à circuler à 50 km/h qu’à 30km/h. De tels dérapages ne devraienten principe pas être possibles selonles directives helvétiques, bien plusrestrictives en la matière que le droitroutier allemand.Une chose est sûre: sans aménage-ment spécifique de la chaussée, lesconducteurs ne respectent pas letrente à l’heure. Qui plus est de nuitlorsque le trafic est faible. À moinsbien sûr d’exercer une pression poli-

cière toute particulière, mais l’on saitcombien les priorités de la policecommunale en matière de sécuritépublique sont sollicitées dans d’au-tres domaines depuis quelquestemps, notamment la nuit.

Pas facile à validerLe Canton précise les critères qui pré-valent pour valider une telle limitationde vitesse. C’est une fois les pan-neaux posés que l’autorité doit vérifierque certaines conditions d’utilisationsont satisfaites. Et sans validation parl’autorité supérieure, pas de répres-sion possible.Cette procédure de validation se faitau moyen de contrôle de la vitessedes véhicules dans la zone 30 enquestion. Ainsi, si 85% des usagersne dépassent pas 38 km/h dans lesecteur concerné, aucune mesure ad-ditionnelle de modération du traficn’est requise. En revanche, si 85%d’usagers roulent à une vitesse entre38 et 45 km/h, un marquage de lachaussée est requis. Enfin, si l’onconstate que 85% des utilisateurs dé-passent 45 km/h dans la zone obser-vée, il s’agit de poser des élémentsphysiques de modérations, tels queplots de béton ou gendarme couchés.Ces données doivent résulter d’unecentaine de mesures au moins, effec-tuées à trois endroits de la zone à exa-miner, là où les usagers roulent le plusvite, et elles doivent être récoltées à

leur insu, sans la présence d’un pan-neau du genre «vous roulez à…».Pour terminer, on rappellera que lespassages pour piétons doivent êtreen principe supprimés dans les zone30, sauf à la proximité des écoles oudes homes. Ce qui ne signifie paspour autant que les piétons sont prio-ritaires, ce qui pose quelques soucisdans la mesure où les zones trenten’ont pas amené de diminution dunombre des accidents piéton/voitureselon une étude réalisée en ville deZurich.

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Bernard Chenevière, ingénieur en transports, aété invité par la SIC pour rappeler les prescrip-tions en matière de zone 30. (Photo SébastienFéval)

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ITÉLa tentation du bien

La tentation du bien peut donc réser-ver quelques vilaines surprises. Plusencore, certaines communes flirtentdangereusement avec la limite, car encas d’accident sur une rue à trente àl’heure non validée, rien ne permetd’exclure que la collectivité publiquese retrouve sur le banc des accuséd’un procès civil intenté par l’une desparties lésées. Sans aller jusque là,l’exemple de Renens est intéressant.La commune a quasi généralisé lazone trente à l’ensemble de ses quar-tiers d’habitations. Or nombre deceux-ci sont desservis par des largesroutes, et il faut bien admettre quetous les aménagements – certes par-fois coûteux – requis par les prescrip-tions énumérées ci-dessus ne sau-tent pas vraiment aux yeux des usa-gers.

Choix cornélienHormis les coûts qu’ils peuvent en-gendrer selon les endroits, ces amé-nagements «dissuasifs» ne posent enprincipe aucune difficulté par la suite.Il en va toutefois bien différemmentlorsqu’il s’agit de valider le trente àl’heure sur des routes utilisées par lestransports publics. Ce qui serait pré-cisément le cas si la motion socia-listes débouchait sur une mise enzone trente des artères de la petiteceinture lausannoise. Ici, il ne faitaucun doute que sur ces axes, qui

sont de véritables boulevards, desaménagements importants seront né-cessaires pour obtenir la réductionsouhaitée de la vitesse. Or qui dit ré-aménagement de la chaussée par lapose de chicanes dit réduction de lacapacité, et réduction très probablede la vitesse commerciale moyennedes bus et trolleybus, laquelle ne dé-passerait aujourd’hui déjà pas les 12km/h dans un flux de circulation quis’écoule aujourd’hui déjà rarement àplus de 30 km/h la journée au centre-ville. C’est d’ailleurs l’une des raisonspour lesquelles les TL n’avaient passoutenu la campagne pour le trente àl’heure généralisé lors de la votationde 2001.Il y a manifestement des choix poli-tiques qui seront délicats à opérer. Àmoins de laisser au peuple le derniermot. Comme ce fut le cas en septem-bre dernier à Crissier après la propo-sition du Conseil communal de fairepasser douze kilomètres de routes enzone trente notamment dans le sec-teur Marcolet. Trop c’est trop, ont dé-cidé les citoyens.Last but not least, présidente de lasociété coopérative des commer-çants lausannois (ACL), Martine FioraGuttmann redoute qu’une telle me-sure ait pour effet de chasser les voi-tures du centre-ville. Et par là depousser davantage encore le chalandà aller faire ses courses dans les ma-gasins de la périphérie.

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Il ne suffit pas d’apposer un panneau pourqu’une zone 30 soit validée. (Photo SébastienFéval)

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GMP Architeckten à Berlin et J.-B.Ferrari & Associés à Lausanne ontfait l’unanimité du jury présidé par Oli-vier Français avec leur projet portantle nom de code «110 777». Tant sesqualités urbanistiques, architectu-rales, techniques et économiquesl’ont placé devant les treize autresprojets examinés. Le concours com-portait deux niveaux de réflexion: ladéfinition spatiale des équipementspublics, et, sous la forme d’unconcours d’idées, l’implantation del’ensemble des activités sur le site,notamment le programme relevantdes investissements privés. Un pro-gramme privé offrant au moins100 000 m2 de surface de plancher.

Partenariat public-privéEmplacement stratégique du territoirelausannois dont il est la porte d’en-trée, le site des Prés-de-Vidy pos-sède désormais un visage, quandbien même il faudra patienter de huità dix ans avant le coup d’envoi dupremier match de foot sur le stadeconstituant le cœur de cette réalisa-tion future. Un stade de foot, une piscine olym-pique couverte, un boulodrome, descommerces et des logements vontsurgir ici sur un terrain de 8,7 hec-tares dans le cadre du projet Méta-morphose dont les Prés-de-Vidyconstituent la pierre angulaire.Les quelque 700 millions de francsque pourrait coûter l’ensemble de-vraient être assumés au moins pourles deux tiers par des investisseursprivés. Restera pour la collectivitél’équivalent du prix du stade, de l’or-dre de 200 millions. C’est ce qui res-sort de l’appel d’offre lancé en 2009par la Ville de Lausanne. À l’issued’un premier tour, quatre groupes

Vue de l’ensemble du futur quartier des Prés-de-Vidy, stade et immeubles.

Le bonheur des sportifs est dans les Prés-de-Vidy

Pierre angulaire de Métamorphose, le futur quartier des Prés-de-Vidy a désormais un visage sous la forme d’un projet qui a fait l’unanimité du jury. D’un coût global estimé à 700 millions de francs, l’ensemble dont le cœur est unnouveau complexe sportif ne devrait pas peser plus de 200 à 250 millions à la Ville grâce à la mise en place d’un par-tenariat public-privé.

d’investisseurs – Implenia, Losinger-Marazzi, HRS et Lausanne Gate-house (Marti + BAM Deutschland) –avaient été sélectionnés dans lecadre du partenariat public-privé sou-haité pour cette réalisation. C’est encollaboration avec ces investisseursque la Commune a organisé ceconcours d’architecture.Après les Plaines-du-Loup et la Tui-lière au nord de la ville, c’est ainsi letroisième site de Métamorphose etnon le moindre qui trouve son lauréat.Le futur quartier tel que proposé parles lauréats est relié au M1 par unepasserelle sur la route cantonale endirection de la Bourdonnette. Il s’ou-vre aussi sur le lac, par une passerelleconstruite par-dessus l’autoroute.

Le stade et la piscineLe complexe sportif se présente sousla forme d’une construction ronde de200 mètres de diamètre. À l’intérieurest placé le stade de foot en formed’ellipse, tandis que le croissant delune restant accueillera la piscinecouverture moderne qui fait tant dé-faut à Lausanne.

Le stade est du type anglais, auxnormes UEFA. C’est-à-dire qu’il estconçu de manière à ce que les pre-mières rangées de spectateurs setrouvent le plus près possible de lapelouse. Une ouverture dans l’axeprincipal du terrain offre la vue sur leLéman. Sa capacité est de 13 000places assises, soit un peu moinsque le stade de la Pontaise (16 000places) qu’il est appelé à remplacer. Ànoter que ce stade de foot permettraaussi l’organisation de concerts etautres manifestations de grande en-vergure.La piscine comporte trois bassins,dont un de dimensions olympiquesautorisant les compétitions de hautniveau pour lesquelles gradins offri-ront une capacité de 2000 places.Estimée à 80 millions de francs, cettepiscine est la seule installation qui de-vrait bénéficier d’une participation dela Confédération, à hauteur de 4 mil-lions.Par ailleurs, un parking de 1200places – dont 1000 en parking re-lais – sera aménagé sous le complexesportif. (Suite à la page 11)

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Le bureau du Service des sports, leCentre de sport études (CSEL) ainsique le groupe d’entretien du Servicedes sports prendront leurs quartierdans ce complexe.Enfin, un terrain d’entraînement pourle Lausanne Sports ainsi qu’un bou-lodrome seront aménagés sur le toitde la Step qui sera couverte afin d’éli-miner radicalement les mauvaisesodeurs qui envahissent le secteur augré des courants aériens.Pour l’heure, le site intéresse les ar-chéologues intéressés par les ves-tiges du temps des Romains. Desfouilles pourraient durer de deux àtrois ans sans réserver de surprisemajeure. Cela ne devrait pas porter àconséquence sur le calendrier, carplusieurs étapes administratives vontmaintenant devoir être accomplies.

Et maintenant ?Dans un premier temps, il s’agirad’établir et de soumettre à l’enquêtepublique, vraisemblablement l’an pro-chain, un Plan partiel d’affectation(PPA) afin de garantir aux investis-seurs leur droit de construire. On s’at-tend bien sûr à ce stade à des oppo-sitions de la part de riverains, et l’ex-

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Le futur complexe sportif regroupant stade de foot et piscine olympique.

périence montre combien ce genre dedémarche peu coûter en temps, doncen argent, lorsqu’elle est conduite demanière à épuiser toutes les voies ju-ridiques. Par ailleurs, la Ville doitmener à bien, d’ici la fin de l’année,une étude d’impact destinée à cernerles contraintes en matière de circula-tion. Ces documents devront ensuiteêtre validés par l’autorité communaleet cantonale. Enfin, ce n’est qu’à l’is-sue de la mise à l’enquête finale quepourront commencer les travaux. (Suite à la page 13)

(Suite de la page 9)

La Pontaise devra tenirAu vu d’un tel calendrier, le stade dela Pontaise devra durer au moinsjusqu’en 2018. Bien que voué à ladémolition il va falloir le doter d’unnouvel éclairage tandis que la SwissFootball League demande qu’il soitcouvert en partie. Des travaux qui de-vraient coûter plusieurs millions defrancs. Ces aménagements serontd’autant plus nécessaires que le

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L’allée conduisant à l’entrée du futur stade des Prés-de-Vidy.

stade de la Tuilière, futur remplaçantde la Pontaise pour ce qui d’Athletis-sima notamment, ne devrait pas êtreopérationnel avant 2022. Une réalisa-tion qui apparaît d’autant plus essen-

(Suite de la page 11)

tielle que le stade des Prés-de-Vidy,de par sa conception, ne permet pasd’entourer la pelouse d’une pisted’athlétisme.

Seule certitude, le jour approche enfinoù Lausanne disposera d’installationssportives à la hauteur de sa réputa-tion de Capitale olympique.

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ETout feu tout flamme chez le chauffagiste HSB à Crissier

Stéphane Rezso est tombé tout petitdans la marmite des chauffagistes.«Mon père avait une entreprise dechauffage. À dix ans, je me souvientque j’allais lui donner des petits coupsde main quand il posait des tuyauxsur des chantiers». Installateur depère en fils, au bénéfice d’une maî-trise dans la branche et d’une solideformation commerciale, il dirige de-puis quinze ans la filiale romande lamaison suisse HSB Brûleurs et sys-tèmes de chauffage SA. «Quand j’aicommencé dans la branche, je ne fai-sais que de la vente, sourit-il. Jen’avais ni monteur ni abonnementsd’entretiens. Il a fallu dix ans pouramorcer la pompe».Idéalement située à Crissier dans lesecteur de Marcolet, à la croisée desvoies de communication, l’entrepriseest concessionnaire de la marqueWeishaupt pour la Suisse franco-phone et multi-marque multi-énergie– sauf le bois - ce qui est des contratsde maintenance. Stephane Rezso aime à préciser quesi Weishaupt est un géant mondiale-ment connu dont le siège se trouvedans le sud de l’Allemagne, le groupeexploite la dernière usine de fabrica-tion de chaudières en territoire helvé-tique. Et que ce constructeur quis’était initialement imposé avec sesbrûleurs à gaz ou à mazout est au-jourd’hui actif sur l’ensemble duspectre de production de chaleur,pompes à chaleur et panneaux so-laires inclus.

Weishaupt est notamment devenuparticulièrement performant pour cequi est des grandes installations in-dustrielles à très faible rejet d’oxyded’azote en accord avec les normesfédérales issue de la psychose de lamort des forêts et des pluies acides.

Stéphane Rezso à la tête de HSB Crissier. (PhotoSébastien Féval)

Implantée depuis quinze ans à Crissier, la filiale romande de HSB brûleurs et systèmes de chauffage SA dirigée parStéphane Rezso tire avec brio son épingle du jeu dans un marché très ouvert. L’entreprise sort d’un hiver sibérienparticulièrement chaud pour les chauffagistes

«Les recherches et les progrès se fontdans tous les domaines, notammentdans le rendement énergétique, etaussi maintenant en ce qui concernele bruit de fonctionnement.»

De la villa aux clients industrielsSur ce marché où les nouveautés sesuccèdent à un rythme effréné et oùrien n’est jamais définitivement ac-quis, HSB Crissier travaille à partségales avec les clients industriels oùWeishaupt est leader en installationsspéciales et grands brûleurs, avec lesinstallateurs et les concessionnaires,ainsi que les gérances privées.Parmi ses installations les plus mar-quantes mentionnons l’équipementde l’usine Bobst à Mex, une autrechez Rolex à Genève, une installationà l’EPFL ou encore chez le pharmaFerring à Saint-Prex.Le service et l’entretien multi-marquesont non seulement un domaine ou laqualité permet de se distinguer en fi-délisant la clientèle. Ils constituentaussi le régulateur d’activité de la so-ciété lorsque les ventes connaissentun creux.

HSB Crissier emploie quinze per-sonnes, dont six monteurs, afin d’as-surer un service à n’importe quelleheure du jour ou de la nuit, partout enSuisse romande. «C’est un métierpour lequel n’existe pas de CFC. Il y ade la mécanique, de l’hydraulique, del’électronique. Alors nous recrutonsdes gens au bénéfice d’une formationinitiale complète en mécanique ou enélectricité par exemple, puis nous leurprodiguons une formation spécifique,même s’ils viennent d’une maisonconcurrente. Impossible hélas dansces conditions d’engager des ap-prentis. Le job est assez dur. Il re-quiert une certaine forme de carac-

tère et il s’agit d’assumer un servicede piquet.»

Les monteurs n’ont pas chôméÀ l’image de tous ceux de la branche,les monteurs de Stéphane Rezson’ont pas chômé l’hiver passé. Lestempératures sibériennes de févrieront mis nombre d’installations dechauffage à rude épreuve.«Beaucoup de chauffages récents onteu de la peine à remplir leur office enraison d’une norme fédérale selon la-quelle, pour des raisons d’économie,la température la plus basse à pren-dre en compte pour une installationde la région lausannoise est de moinscinq degrés. Il y a trente ans, on enétait encore à moins trente. Dès lors,quand il fait moins vingt dehors, il a

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mule pour se chauffer? «Laissons decôté l’électricité, dont l’utilisation pourle chauffage devient interdite.Pour l’heure, l’énergie la plus écono-mique reste le mazout. Nous l’avonsconstaté à la commune de Crissier oùje suis Municipal.» Et les pellets, ce mode de chauffageconsistant à brûler les granulés debois compacté si prometteurs?«C’était un peu une mode. On n’enparle plus tellement. On s’est aperçuque brûler des pellets produisait desémissions non souhaitables sous

forme de poussières fines notam-ment, sans compter l’inconvénientdes cendres.»Responsable d’une entreprise à taillehumaine, Stéphane Rezso est par ail-leurs soucieux de maintenir le contactdirect et personnel avec la clientèle.Et s’il tient régulièrement un stand àHabitat et Jardin quand bien mêmece salon est essentiellement fré-quenté par des particuliers, «c’estparce que les gens aiment bien voir levisage qu’il y a derrière le logo d’unemarque».

fait plutôt froid dans les maisons. Parailleurs, des gens se sont fait prendreen fermant le radiateur du garagepour économiser de l’énergie. Ils sesont retrouvés avec des conduitesgelées qui ont sauté. Enfin, par detelles températures, les pompes àchaleur qui ne sont pas pourvuesd’une sonde géothermique ne ser-vent qu’à délivrer de l’énergie pouréviter qu’elles ne gèlent et encore.»Quelle est aujourd’hui la meilleure for-

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Face aux nouveaux défis du commerce lausannois

d’inviter tout un chacun à se rendre àl’étranger pour y faire ses achats. Jen’ai pas lu dans ces mêmes journauxun quelconque article concernant lessalaires des vendeuses et des cais-sières en France par exemple. Dansce secteur, nous avons pu constaterque des postes de travail étaient sup-primés dans notre pays. Il est difficiled’avoir le beurre, à moindre prixcertes, l’argent du beurre et desplaces de travail bien rémunérées.L’année 2012 sera difficile mais nenous laissons pas abattre».

Les modes de consommationchangentForce est d’admettre que les modesde consommation changent. Onachète par internet, on compare lesprix, on s’offre un billet à prix «cassé»avec Easyjet. Le shopping se déloca-lise.Comment réagir face à ce phéno-mène qui s’intensifie? «Il va falloirnous y adapter. Il s’agira de mieuxconnaître nos clients et surtout de lesgarder. Il s’agira aussi de revoir notrecommunication et nos actions pro-motionnelles et, pour certains d’entrenous, de repenser leur modèle d’af-faires».La prospérité du commerce est étroi-tement liée à l’attractivité de la ville.Celle-ci, par ailleurs très bien notéedans une étude du Credit Suisse, estdans une large mesure tributaire desservices publics mais pas seulement:«Via le City Management, nous allons

travailler de manière plus étroite surles questions de sécurité, de propretéet d’accessibilité», annonce MartineFiora Guttmann. «Un important travaila déjà été fait. Plusieurs autres sujetsseront encore choisis. Nous devonsplus que jamais tendre ensemble versun même objectif».

7800 emplois à considérerLe poids économique du commercelausannois est souvent mal estimé.Aussi la présidente de l’ACL rappelle-t-elle que Lausanne compte environ2700 commerces, toutes branchesconfondues. Et que dans le com-merce de détail plus spécifiquement,1400 commerçants emploient plusde 7800 collaborateurs qui dépen-dent évidemment tous de la bonnesanté des commerçants. Et de lan-cer: «On se mobilise pour Novartis etpour Bobst, mais les commerçantslausannois sont des employeurs detailles et ils méritent toute l’attentiondes politiques, et pourquoi pas un ra-bais d’impôts puisque cela semble àla mode».

Deux visions de la sociétéEn cette année d’élections canto-nales, Martine Fiora Guttmannconstate que, une fois de plus, unelutte frontale va opposer deux visionsde la société: «Dans le coin gauchedu ring, on trouve une volonté de dé-velopper encore plus les déjà innom-brables soutiens et perfusions distri-bués avec largesse, dans le coin droit

Le traditionnel apéritif de début d’année de l’ACL a donné l’occasion nonseulement de faire un tour d’horizon de l’exercice écoulé, mais aussi d’invi-ter les commerçants à se serrer les coudes plus que jamais face aux nou-veaux défis qui se posent à la branche tout particulièrement dans la régionlausannoise. En voici l’essentiel.

Comme chaque dernier lundi de jan-vier, commerçants lausannois enga-gés dans la défense de leurs intérêtset de ceux de la cause, décideurs etélus politiques cantonaux et commu-naux se sont retrouvés au LausannePalace pour faire ensemble le pointsur la situation d’une branche écono-mique qui se fait du souci et dont toutle monde ne réalise pas pleinementl’importance notamment en termesd’emplois.Présidente de la Société coopérativedes commerçants lausannois (ACL),députée et Conseillère communale,Martine Fiora Guttmann a soulignéque petits et grands commerces par-leront désormais d’une même voix:«Ensemble, nous sommes plus forts,et surtout mieux à même de défendrenos intérêts légitimes. Il s’agit essen-tiellement de travailler sur les pointsqui nous rassemblent».

Tous à la même cordeDe fait, si les grandes surfaces mem-bres du Trade Club ne fonctionne-ment pas tout à fait de la même ma-nière que le petit commerce de détail,tous doivent s’accommoder desmêmes conditions cadre et d’un des-tin commun. Les enjeux considéra-bles qui sont engagés à Lausanne surplusieurs fronts sont en effet lesmêmes pour chaque enseigne. Leprojet de généralisation du 30 km/h àl’intérieur de la petite ceinture de lacapitale vaudoise soulève des inquié-tudes bien légitimes, tout comme lafuture fermeture du Grand Pont autrafic motorisé ainsi que les velléitésd’introduire un salaire minimum. Toutcela est susceptible de remodelerconsidérablement les chances de dé-veloppement, voire de survie, ducommerce local. Mais, pour la présidente, le premierenjeux est de parvenir à faire face à laconjoncture économique. L’année2011 a en effet été très difficile pour lamajorité des commerces lausannois.Les Suisses ont-ils moinsconsommé? Leur pouvoir d’achat a-t-il diminué? Aux yeux de MartineFiora Guttmann la réponse est non:«Le tourisme d’achat a augmenté etd’autres secteurs, comme l’automo-bile, ont bénéficié des dépenses desménages. Le client n’a pas perdu sonpouvoir d’achat. Nous pouvons en-core le séduire.» Et de fustiger le rôlede la presse «qui n’a eu de cesse

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Martine Fiora Guttmann, présidente de l’ACL,députée et conseillère communale. (Photo Sébastien Féval)

Helena Druey, secrétaire générale de l’ACL etCity Manager. (Photo Sébastien Féval)

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de ce même ring s’affirme la volontéaccrue de développer le canton, delutter contre la décroissance, cetteidée fumeuse, et d’inciter chaque ci-toyen à faire preuve d’une responsa-bilité individuelle basée sur une visionlibérale de la société. Nous voteronsaussi sur un salaire minimum, la plusfausse bonne idée qui soit et dont lerésultat sera des défis insurmontablesainsi que la perte pour certainesbranches d’activité qui sont souventun tremplin vers des métiers plus lu-cratifs.»

Commerçants malmenés en 2011 Comme chaque début d’année,l’ACL a communiqué le résultat desretours du questionnaire envoyé à sesmembres pour essayer de dresser unbilan et d’esquisser un pronostic.Helena Druey, nouvelle secrétaire gé-nérale de l’association et City Mana-ger: «Au vu des réponses qui noussont parvenues, il apparaît clairementque 2011 a malmené la plupart descommerçants, cela tout particulière-ment à partir du troisième trimestre.La baisse annuelle par rapport à 2010se situe entre 2 et 10%. Les com-merces qui ont le plus souffert sontceux du textile et du multimedia.Quant au mois de décembre, qui re-présente parfois jusqu’à 20% du chif-fre d’affaires annuel, la baisse estd’environ 15%».S’il appartient à chaque commerçantde gérer sa propre situation, HelenaDruey rappelle que «lorsque les ac-teurs collaborent les uns avec les au-tres, nous pouvons les soutenir dansleurs efforts, que ce soit sur le plansécuritaire, touristique ou autre».Dans le même état d’esprit construc-tif, elle se réjouit de constater que,depuis un certain temps, les associa-tions de commerçants et les sociétésde développement se rencontrent ré-

gulièrement, et de son côté, la Muni-cipalité confirme son ouverture auchangement et à la collaboration. «Lafondation City Management vientd’ailleurs de voter le projet de festivalLausanne Lumière qui aura lieu en dé-cembre, avec l’ambition d’attirer denouveaux clients et des touristes enville.»Et d’annoncer que d’autres projetsseront mis en place en 2012. «Le co-mité de l’ACL, le Trade Club et moi-même sommes à votre service. Noussommes là pour défendre vos inté-rêts. Faites-nous part de vos sugges-tions!»

Une région en pleine expansionLa prospérité de Lausanne et celle deses commerçants étant deux notionsindissociables, la Municipalité, par lavoix du syndic Daniel Brélaz, estvenue rappeler les enjeux qui se pro-filent dans le développement de la ré-gion, et par là dans celui du com-merce. «Nous avons effectivement une situa-tion qui est mauvaise actuellement,mais pas de manière uniforme», ob-serve le syndic. «Ainsi dans le do-maine du multimedia, il s’agit d’unphénomène général lié à l’évolutiontrès rapide des technologies en partiepar internet. Le textile en revanche,est un tout autre dossier.»Prenant un peu de recul, Daniel Bré-laz se plait à rappeler que la régionlausannoise connaît malgré tout unecroissance relativement continue de-puis plusieurs années. «Tous les pro-nostics montrent, que sauf une criseéconomique mondiale, cela devraitcontinuer, avec peut-être quelquesralentissements.»Gouverner c’est prévoir. Et dans detelles conditions, l’adaptation des in-frastructures pose quelques soucisaux yeux du syndic de Lausanne.

Cela en matière de transports publicstout spécialement.«Ces prochaines années montrerontsi nous sommes capables d’optimiserle système m2 et m3 avant le collap-sus final entre la Gare CFF, le Centreville et Chauderon, car tout le mondene sait pas que, d’ici dix ans, nous al-lons avoir 14000 habitants de plus àRomanel, Cheseaux et Vernand, etqu’il s’agira d’amener ces nouveauxhabitants au Flon. De la même ma-nière, tout le monde ne sait pas que3000 emplois supplémentaires sontprévus au CHUV d’ici dix à quinzeans, 800 autres à Sylvana et 2500 aubiopôle d’Epalinges. Il est donc ur-gent d’agir».Urgent d’agir aussi, souligne DanielBrélaz, dans le domaine d’évolutionde la société juridique suisse, «un mo-dèle totalement éthique au sens de1968 et d’un peu après, différenciantbien les petits des grands délits, maisun modèle qui pose un ou deux petitsproblèmes». Allusion bien sûr auCode pénal et à son nouveau Codede procédure: «Nous sommes à peuprès les seuls à avoir un tel systèmeet les délinquants connaissent les li-mites à ne pas franchir pour s’en tirerà bon compte». La prolifération desdealers de cocaïne à Lausanne agis-sant en quasi impunité en est hélas ladémonstration la plus choquante.Souhaitant qu’en mars prochain lebon sens vaudois triomphe «quelleque soit la couleur politique quil’anime», Daniel Brélaz ne peut s’em-pêcher enfin de lancer une pique enforme de supplique au Canton qui «nepeut pas uniquement songer à en-granger des impôts à n’en plus finir etrenoncer à des investissements souspeine de se retrouver avec un chenitindescriptible.»

Le syndic Daniel Brélaz s’est plu à relever que la région lausannoise a besoin d’adapter ses infrastructures à sa croissance. (Photo Sébastien Féval)

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RIEL’hôtel Mövenpick peut enfin offrir

une extension attendue

Dans un style radicalement différentde l’hôtel actuel, la nouvelle aileferme, en porte-faux, le côté nord le Uformé par le bâtiment principal auquelelle est reliée par des passerelles. Due au bureau d’architecture Hof-mann+Gailloud, elle offre 72 cham-bres supplémentaires distribuées sursix étages, ainsi que trois salles deconférence modulables totalisant unecentaine de m2. Cet agrandissementété inauguré à l’occasion du momentfort pour l’hôtellerie lémanique que re-présente le Salon de l’auto.L’extension propose des chambresde catégorie business d’une superfi-cie de 23 à 28 m2, dessinées par unarchitecte d’intérieur allemand. Ellesallient élégance et modernité et sedistinguent notamment par le fait quela chambre et la salle de bain ne fontqu’un, hormis pour les chambres àdeux lits où une paroi vitrée sépareces deux parties. Plusieurs chambrespeuvent par ailleurs être communi-cantes de manière à constituer desappartements.Contrairement aux apparences, etmalgré le fait que la nouvelle aile sedéploie du côté opposé au Léman,les chambres situées à l’est offrentune très jolie vue sur le lac, tandis quecelles à l’ouest donnent sur le magni-fique parc arborisé voisin. Le Mövenpick d’Ouchy n’en resterapas là. Au cours des cinq prochaines

La nouvelle aile ferme le U constitué par le bâtiment abritant ce fer de lance de la chaîne Mövenpick. (PhotoSébastien Féval)

Après plus de dix ans de procédure, le quatre-étoiles supérieur d’Ouchy a enfin pu inaugurer sa nouvelle aile offrant72 chambres supplémentaires sur six étages.

années, c’est la façade qui sera re-faite, tandis que toutes les chambresdu corps principal seront rénovéesainsi que le lobby et le restaurant.Plus grand quatre-étoiles de Suisseromande et troisième de Suisse,construit en 1988, le Mövenpickd’Ouchy avait fait l’objet d’une réno-vation complète entre 2002 et 2004.Deux ans plus tard, il avait été élumeilleur établissement parmi les sep-tante que compte la chaîne helvétiquedans le monde. Fer de lance de la ca-

tégorie très prisée des quatre-étoilessupérieur, il affiche un taux d’occupa-tion tel que du lundi au jeudi il se voitsouvent contraint de refuser dumonde.Cette mise en service met un terme àune véritable saga qui aura duré prèsde douze ans, jusqu’à ce que le Tribu-nal administratif déboute des riverainsqui craignaient que la nouvelle aileleur bouche la vue. Après visite deslieux, la justice a constaté que cela neserait pas le cas.

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Acheter sans son 2e pilier avec 5% de fonds propres

– Le prix d’achat ne doit pas dépas-ser un million, frais d’acquisition com-pris.– L’acquéreur doit débourser aumoins 5% du prix, en argent ou enterrain, et cet argent ne doit pas pro-venir du 2e pilier. – Les charges liées à la propriété (in-térêts, amortissement et frais d’entre-tien) ne doivent pas excéder le tiersdu revenu brut de l’acquéreur aprèsdéduction de leasings ou de petitscrédits.Lorsque ces conditions sont satis-faites, l’acquéreur peut demander à labanque de soumettre son dossier à laCVCh, laquelle donne une réponsedans la semaine.À noter que la Confédération perçoitune finance d’inscription de 250francs pour les frais d’enquête.S’ajoutent aussi au taux d’intérêt d’unprêt hypothécaire en premier rangune prime de risque annuelle de 0,5%et une autre de même importancepour l’assurance collective risque pur.Bien loin d’outils financiers sophisti-qués, le cautionnement est un outil

simple et transparent, sans risquescachés. Il peut aller jusqu’à 20% duprix et des frais d’achat.

Exemple de financementPrix d’achat: 800000 fr. (y compris lesfrais d’achat, de l’ordre de 5%, dont ilest d’usage qu’ils sont réglés par l’ac-quéreur)Prêt bancaire (76%): 609000 fr. Prêt cautionné (19%): 151000 fr.Fonds propres (5% en argent ou enterrain): 40000 fr.

Charges immobilières prospectives Prêt bancaire (intérêt 5%): 30450 fr.Amortissement (1%): 6090 fr.Prêt cautionné (intérêt 5%): 7550 fr.Amortissement (4%): 6040 fr.Frais d’entretien (1%): 8000 fr.

Total des charges annuelles: 58130 fr.

Le cautionnement hypothécaire est une alternative peu connue permettant l’accès à la propriété. Particulièrementalors que les taux hypothécaires sont au plus bas.

Le rêve de devenir propriétaire sebrise souvent sur les exigences desbanques en matière de fonds pro-pres. Celles-ci demandent en effet un apport d’au moins 20%. C’est sou-vent hors de portée des jeunes cou-ples. La loi fédérale permet certesd’utiliser une partie de son fonds deprévoyance pour l’investir dans l’ac-quisition d’un logement, mais lesconséquences financières d’une telleponction sont souvent mal estimées.C’est là que peut intervenir la Coopé-rative vaudoise de cautionnement hy-pothécaire (CVCh), association sansbut lucratif créée en 1946, soutenuepar l’Etat, destinée à faciliter l’accès àla propriété de son logement princi-pal.

Aux conditions suivantes:– L’objet convoité doit être situé dansle canton. Il doit s’agir de la résidenceprincipale de l’acquéreur et si une par-tie du logement est vouée à une utili-sation professionnelle, seule celle des-tinée au logement pourra être prise encompte pour un apport de la CVCh.

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La boule à gaz, à la fois le témoin dela zone industrielle que l’on se force àoublier et le vestige dépassé, devien-dra difficilement l’emblème d’unOuest en quête de renouveau.Si, depuis 2005, le SDOL a identifié lesecteur de Malley comme un des plusprometteurs de l’Ouest Lausannois,voire stratégique pour l‘agglomérationde Lausanne, les urbanistes se suc-cèdent au chevet de Malley mais onne peut que consulter des planchesen couleurs. Pourtant le périmètre secompose notamment de friches,comme des terrains industriels et fer-roviaires qui ne semblent attendre queles travaux commencent. Les CFF, laPoste et les Communes de Lausanneet de Renens sont les principaux pro-priétaires des parcelles. A l’origine, les plans de développe-ment prévoient cinq quartiers dotésd’une identité propre qui structurerontle secteur: le Strip, le Censuy, le quar-tier du Chêne, Malley-Centre et leMartinet. Ils accueilleront au total plusde 10000 emplois et 8400 habitants.Les travaux devraient faire de Malleyun des plus grands chantiers urbainsde Suisse.Les CFF ont construit une nouvellehalte RER de Prilly-Malley qui va êtreinaugurée à la fin du mois de juin2012. Un investissement de 80 mil-lions au milieu d’une friche indus-trielle, on se réjouit vivement que lazone se développe! Et que les habi-tants prévus emménagent… Malheureusement pour nous, le déve-loppement de Lausanne va se faired’abord au Nord et au Sud, grâce àMétamorphose, l ‘Ouest a été reléguéen seconde division. Les priorités lau-sannoises sont ailleurs, ce que l’onpeut comprendre vu l’état des fi-nances de la Ville. En conséquence,les deux communes restantes ont dé-cidés de s’unir et d’avancer ensem-ble pour un quartier baptisé Malley-Centre.Malley-Centre est situé sur les com-munes de Renens et Prilly, au pied dela future halte RER. Cœur d'un futurmorceau de ville appelé à se dévelop-per sur une des plus vastes friches urbaines de Suisse totalisant 80 hec-tares, Malley-Centre couvre 16 hec-tares et devrait accueillir quelque2500 habitants et emplois grâce à laréalisation possible de 160000 m2 deplancher. Les constructions qui se-ront pour moitié destinées au loge-ment, pourraient débuter dès 2014.Un concours international a été lancésur «Malley Centre», dont les résultats

viennent d’être rendus publics aveccomme gagnants les bureaux In Situ/FHY tous deux de France.«Malley Centre» devra être caractérisépar des bâtiments référentiels impor-tants. Les terrains – appartenant prin-cipalement aux CFF et à la Ville deLausanne – accueilleront des équipe-ments publics, des bureaux, des ga-leries marchandes, de l’hôtellerie etdes logements. Au départ on parlait de 18000 habi-tants/emplois, actuellement le projetavance uniquement sur «Malley Cen-tre» avec une possibilité de 2500 habitants/emplois, pas de quoi assé-cher la demande du marché de loge-ments dans l’Ouest, surtout aurythme où on avance….

La nouvelle gare va rester encorequelques années au milieu d’unefriche, luxe suprême helvétique: unegare à 80 millions pour 1250 habitantsdont les logements ne sont pas encoreconstruits. Soit l’art de mettre la char-rue avant les bœufs! La boule à gazsymbolise finalement bien cette fricheindustrielle en attente. On peut la voirde loin, mais elle ne sert plus à rien!Les investissements c’est bien, j’en ré-clame souvent d’ailleurs, maisconstruisons vite autour de cette garepour la rentabiliser d’une manière intelligente, notre région en a bien be-soin.

S. RezsoPrésident de la SICOL

On se réjouit que la zone de Malley se développe !Au carrefour de trois communes, le secteur de Malley attend encore sa mue. Les Communes de Lausanne, Prilly etRenens se partagent un territoire qui voit sa toute nouvelle gare CFF se terminer, mais il n’y a toujours aucune grueà l’horizon.

Une halte CFF à 80 millions de francs et pas une grue à l’horizon pour témoigner de la construction du quar-tier promis. (Photo Sébastien Féval)

La planification c’est bien,la réalisation c’est mieux !

Depuis quelques années, le SDOL (schéma directeur de l’ouest lausannois)fait avancer des projets dans l’Ouest Lausannois à grands renforts de planifi-cation et d’avant-projets, c’est un travail de grande qualité reconnu et saluépar tous. Les planifications c’est bien, MAIS les réalisations c’est beaucoupmieux! Toute notre région attend impatiemment que les travaux commencent,puis finissent. La perspective de vivre dans un chantier permanent inquiètebeaucoup nos commerçants. Toutefois ces changements d’infrastructures sont nécessaires, mais les délaisde réalisation sont particulièrement lents, même quand tout le monde estd’accord. Certes la lenteur est un défaut suisse, mais là nous allons battre lesBernois et facilement.

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Lausanne Région, constituée de 29communes regroupant 42% de la po-pulation vaudoise, forte de 13’000entreprises et de plus de 180’000emplois, a trouvé la perle rare en lapersonne d’Irina Sakharova Quittpour reprendre la fonction de délé-guée à la promotion économique à lasuite du départ d’Ariane Rochat pourl’Asie.Diplômée en management, ensciences politiques et en relations pu-bliques, la nouvelle déléguée, entréeen fonction en février, est une profes-sionnelle accomplie dans le conseilaux entreprises. Elle a œuvré pour lecompte de sociétés et d’organisa-tions suisses et internationales. De-puis 2003, elle était déléguée à la pro-motion économique du Canton deGenève. Où s’inscrit la promotion économiquede Lausanne Région parmi la multi-tude de structures et institutions auservice des entreprises? Son rôle estd’apporter une valeur ajoutée dans leréseau existant des organismes de fi-

nancement, de coaching, de promo-tion des hautes technologies. «Il s’agitde stimuler, dynamiser et soutenir untissu économique régional très variéaussi bien dans les technologies, l’ar-tisanat et le commerce.»On peut gagner en efficacité dansl’orientation à travers ce réseau afinque les demandeurs puissent trouverdes solutions à des problèmes allantde la recherche de locaux au coa-ching sur des business un peu parti-culiers. «Les gens ont beaucoup dequestions pressantes quand ils com-mencent. Il s’agit de débroussailler lesprojets. Je suis en quelque sorte unacteur de premier conseil de proxi-mité, un guichet unique auquel toutun chacun peut s’adresser. Et c’estgratuit».La déléguée est principalement auservice des entreprises qui ont lachance d’être présentes sur le terri-toire de Lausanne Région, mais elleest aussi à l’écoute de celles qui sou-haitent s’y installer. «Cette région a unénorme potentiel en termes d’entre-

preneuriat. Si beaucoup traversentune période difficile ces temps, le dy-namisme pour créer une entrepriseest très fort.»

Un service pour trouver sa voie à travers les réseaux

La promotion économique de l’association Lausanne Région a un nouveau visage en la personne d’Irina SakharovaQuitt. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir une prestation gratuite, au service de toutes les entreprises.

Irina Sakharova Quitt. (Photo Sébastien Féval)

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SIC« Il y a vraiment de très belles cartes

à jouer à Lausanne»Philippe Doffey succède à Michel Berney parvenu au terme de son mandat de président de la Société industrielle etcommerciale de Lausanne et environs.

Philippe Doffey est directeur de la di-vision marketing et conseils des Re-traites Populaires. Il a rejoint le comitéde la Société industrielle et commer-ciale de Lausanne et environs en2000. Il a été élu à la tête de l’asso-ciation lors de l’assemblée générale le22 mars dernier, succédant à MichelBerney parvenu au terme de sonmandat. Le nouveau président souligne com-bien l’association, forte de plus de150 ans d’histoire, conserve un rôleimportant à jouer dans le paysageéconomique régional. «La terminolo-gie devient certes un peu anachro-nique, dans le sens où il ne subsisteguère d’industrie à Lausanne où la ré-partition de l’activité économiquetend à évoluer vers les sociétés deservices, mais l’essentiel demeure. Ils’agit toujours pour la SIC de contri-buer au développement de conditionscadre favorables pour l’ensemble deses intervenants économiques. Et siles besoins des membres évoluent, ilsdemeurent importants.» De fait, lesdéfis ne manquent pas, tant sur lelong que sur le court terme.«Il y a de belles cartes à jouer à Lau-sanne», se réjouit Philippe Doffey enconsidérant le développement deMétamorphose et le projet de métroM3. Mais rien n’est encore définitive-ment acquis dans un domainecomme dans l’autre. «La SIC a icipour rôle de contribuer à la recherchede solutions pour que ces projetspuissent être menés à terme. Pour cequi est de Métamorphose, il s’agit detrouver le bon équilibre entre les acti-vités de logement et les activités éco-nomiques. Je rappelle que la SIC quia clairement soutenu Métamorphoseet qu’elle continue de le faire. Pour cequi concerne le M3, nous continue-

rons d’autant plus à nous battre en safaveur que ce beau projet arrive main-tenant à une étape importante et qu’ilse trouve en concurrence avec d’au-tres dans le canton.»Pour le court terme, les attentes desmembres de la SIC ne sont pas moinsfortes en matière de conditions d’ac-cueil, au sens large, dans la ville deLausanne. Celles-ci s’expriment no-tamment en termes de sécurité et desalubrité. «L’un des dossiers qui nouspréoccupe est celui de la mendicité.La prise de position de nos membresest claire. Clients et collaborateurssont extrêmement inconfortables parrapport à ce problème.» Rappelonsque c’est la population lausannoisequi décidera lorsque lui sera prochai-nement soumise la question de l’in-terdiction de la mendicité par métier àla suite de l’aboutissement de l’initia-tive communal sur ce sujet.Philippe Doffey ajoute: «Le magazineBilan montrait récemment que lesvilles qui ont une approche plus vo-lontariste, notamment en Suisse alé-manique, parviennent à mieux réglerles problèmes de sécurité et de salu-brité. Ce sont deux points importantssi l’on veut améliorer les conditionscadre pour les acteurs économiqueset la population en général.»Les temps ont changé non seulementle tissu économique lausannois, maisaussi la dimension de «la cour de jeu»selon l’expression de Philippe Doffey.Il rappelle en effet que le terrain estdevenu plus large et qu’il ne s’arrêtepas aux limites des limites commu-nales. «Une seule SIC pour l’ensem-ble de l’agglomération ne serait toute-fois pas souhaitable car cela risqueraitau contraire de polariser les frontsplutôt que de favoriser le travail enbonne intelligence.

De plus, un tel rassemblement néces-siterait une dépense d’énergie quipourrait mieux être mise à profit enprenant des positions communes touten considérant l’histoire de chacunedes associations de la région.». Etd’insister: «la SIC doit contribuer à re-chercher l’harmonie et trouver dessolutions. Elle n’est pas une entité po-larisée, mais une force de proposi-tion.»Quel intérêt pour un acteur de l’éco-nomie locale à faire partie de l’asso-ciation? «Cet intérêt est double, répond Philippe Doffey. Cela permetd’être plus présent dans le terrainéconomique de la région. Ensuite,être membre signifie que l’on est sen-sible au développement des condi-tions cadres pour les entreprises etles citoyens.»

Philippe Doffey, nouveau président de la SIC Lau-sanne et environs. (Photo Sébastien Féval)

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Prix SIC et de la Ville pour la formationdes apprentis

Pour participerLes candidatures pour le Prix 2012 dela SIC et de la Ville de Lausanne en fa-veur de la formation professionnellesont ouvertes jusqu’au 30 avril. Le rè-glement se trouve sur le site internetde la SIC (www.sic–lausanne.ch) etsur celui de la Ville de Lausanne(www.lausanne.ch). En voici les lignesessentielles.

Le prix est décerné, par ordre de prio-rité, à deux entreprises:– Qui engagent pour la première fois

un ou une apprenant(e).– Qui auront été créées récemment.– Dont le premier apprenant ou la

première apprenante se trouve déjàen cours de formation.

– Qui s’engagent de manière signifi-cative pour la formation profession-nelle.

Les entreprises qui désirent participerdoivent être membres de la SIC ous’engager à le devenir dans les meil-leurs délais. Elles doivent, au surplus,

Lancé en 2003, et depuis quatre ans couplé avec une distinction similaire offerte par la Ville, le Prix SIC et Ville deLausanne pour la formation professionnelle récompense en espèces chaque année deux employeurs qui ont engagépour la première fois un ou une apprenti(e).

L’engagement de la SIC en faveur dela formation professionnelle est ancrédans l’histoire, notamment depuis lacréation de l’école Epsic à Lausanne,école dont le nom et la mission survi-vent dans les esprits à toutes les évo-lutions de législation.Cet engagement s’exprime au-jourd’hui dans la formation continuenotamment, ainsi que par la remiseannuelle d’un prix en espèces à unemployeur qui a formé pour la pre-mière fois un ou une apprenti(e) ou quis’engage de manière significativepour la formation professionnelle.Lancé en 2003, ce prix SIC est cou-plé depuis quatre ans à une distinc-tion similaire octroyée par la Ville deLausanne. Ce sont ainsi deux entre-prises qui bénéficient chaque annéede cette récompense.Les lauréats reçoivent chacun 300francs par mois durant toute la duréede l’apprentissage. Et si l’apprenti(e)réussit ses examens finaux, il ou elletouche 500 francs pour la récom-pense de ses efforts.

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remettre au secrétariat de la SIC undossier composé des éléments sui-vants:– Lettre de motivation relative aux rai-

sons de la participation.– Copie du contrat d’apprentissage.– Copie de l’inscription au registre du

commerce.Les dossiers de candidature sontexaminés par une commission pari-taire formée de représentants de laSIC et de la Ville de Lausanne. Sesdécisions sont sans appel.

Enfin, les deux entreprises lauréatess’engagent à recevoir, dans leurs lo-caux, au moins avant le début del’apprentissage, mais en tous les casune fois par an durant toute la duréede celui-ci, une délégation de la com-mission paritaire qui s’assurera de labonne marche de la formation.

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SIC – Rapport d’activité 2011

1. INTRODUCTION

La 151e assemblée générale ordinaire de la SIC s’est tenuele 24 mars 2011 à Beaulieu Exploitation à Lausanne.Le comité de la SIC est composé de 26 personnes au maxi-mum. Les candidats proposés lors de l’assemblée généralesont approchés sur la base de la branche d’activité dans la-quelle ils travaillent et doivent être reconnu dans la profes-sion.Le comité exécutif a été informé de la démission de troismembres. Il s’agit de tout d’abord de M. Philippe Braun dela régie immobilière du même nom. Ce dernier a rejoint le co-mité de la SIC en 1996. M. Grobéty directeur financier à laVaudoise assurance, arrivé au comité en 1990, il démis-sionne après 20 ans au sein du comité. Enfin M. Kolly, direc-teur financier à Beaulieu exploitation a décidé de se retirer auprofit de M. Béat Kunz, directeur général de la même so-ciété. M. Kolly est entré au comité en 2008.Ces trois membres qui auront beaucoup compté pour la SICsont ici remerciés chaleureusement de leur collaboration bé-névole et désintéressée.En remplacement de MM. Braun, Grobéty et Kolly le comitéa le plaisir de proposer trois nouvelles candidatures. Tout d’abord M. Béat Kunz, Directeur général de BeaulieuExploitation SA et membre de la direction de MCH, Salons etInfrastructures à Bâle. Ensuite M. Henri-Pierre Monney, direc-teur adjoint et responsable du secteur PME pour la région deLausanne de la BCV. Enfin, M. Alain Kurzen, administrateurde la société familiale Menetrey SA qui œuvre dans le do-maine du paysagisme.Enfin, les participants ont eu le plaisir d’accueillir à l’issue dela partie statutaire, M. Yves Loerincik co-fondateur de la so-ciété Quantis, qu’il dirige depuis 2006.M. Michael Friedrich cofondateur de la société Aïmago SAqu’il dirige depuis 2008 et qui a obtenu en 2010, le prix Vi-gier de la meilleure start-up en Suisse.Et enfin, M. Jean-Baptiste Keller. Il occupe la fonction deCEO de Pomelo Sàrl spécialisée en produits pour le marke-ting en rapport avec le comportement visuel du consomma-teur.

2. MEMBRES

La SIC a passé de 1278 membres au 31 décembre 2010 à1254 membres au 31 décembre 2011.

3. DÉMARCHE FONDAMENTALE

3.1. Formation professionnelleNotre engagement dans les écoles professionnelles est dé-taillé plus loin par le biais de rapports spécifiques.En 2011, la SIC a attribué pour CHF 13000.- de prix, remislors de cérémonies à des apprentis ou étudiants méritants, àla HEIG-VD, à l'EPSIC, à l'ESECO, à l'EPCL et à M. EliasChevalley.La SIC et la Ville de Lausanne ont récompensé deux entre-prises de la région pour leur engagement en faveur de la for-mation professionnelle. Ainsi, le prix de la SIC, dont le but estde soutenir une entreprise créant pour la première fois uneplace d’apprentissage ou déployant des efforts significatifspour la formation d’apprentis, est distribué à deux entre-prises différentes. Pour l'édition 2011, les lauréats sont Er-nesto’s coiffure, à Lausanne et Mécatrotec SA à Lausanne.Ces dernières obtiendront CHF 300.-/mois durant toute ladurée de l’apprentissage. La SIC et la Ville de Lausanne

continueront chaque année à octroyer ce prix afin d’encou-rager les employeurs de notre région à former des apprentis.Le règlement de ce prix est à disposition sur le site de la SIC(www.sic-lausanne.ch).

3.2. Relations avec les autorités communalesDECLIC dont la SIC est membre, continue à jouer le rôle deplateforme d’échange entre les autorités et les milieux éco-nomiques. Cependant la SIC s’engage aussi directement dans certainsdossiers, comme par exemple pour l’initiative communalequi a été lancée et qui a abouti en 2011 qui entend interdirela mendicité par métier sur le territoire lausannois. En effet,le comité a décidé de soutenir les initiants par le biais d’uneparticipation financière et en informant les membres de l’as-sociation. Il va de soi que ce soutien sera confirmé au mo-ment de la campagne qui sera menée avant la votationcommunale. Par ailleurs, 2011 aura été marquée par la démission de MeJean Heim à la présidence de DECLIC et du Conseil defondation du City Management. Ce dernier c’est fortementengagé dans la vie économique lausannoise, puisqu’il avaitaccepté la présidence de DECLIC en 2003 et celle duConseil du City Management en 2007. Me Heim n’a cessé durant toutes ces années de défendreles intérêts des milieux économiques lausannois et de ma-nière totalement désintéressée. Il est ici chaleureusementremercier pour son engagement sa fidélité.Afin de remplacer Me Jean Heim, le comité de DECLIC lorsde sa séance du 7 septembre 2011 a élu à l’unanimité M.Michel Berney, actuel président de la SIC à la tête de l’as-sociation économique faitière lausannoise. Au surpluscompte tenu des relations très étroites entre DECLIC et leCity Management, le Conseil de fondation de ce dernier adécidé de nommer M. Michel Berney à la présidence. Toujours dans le registre des fonctions, Mme Helena Drueya été nommée City Manager depuis le 1er avril. Elle assumeaussi le secrétariat de DECLIC depuis cette date. MmeDruey remplace ainsi M. Christian Masserey qui assumaitces fonctions jusqu’alors.Enfin la SIC continue à s’intéresser et à défendre les intérêtsdes milieux économiques lausannois dans le cadre des pro-jets d’infrastructures et de transports de l’agglomérationLausanne-Morges. Ainsi, M. Christian Masserey, représentela SIC au sein du groupe des Axes Forts mis sur pied parl’Etat de Vaud afin d’informer régulièrement les acteursconcernés sur les grands projets de transports comme parexemple le Tram en Renens et le Flon ou encore le projet deM3 à Lausanne

3.3. Contacts avec d’autres associationsDECLIC a été la cheville ouvrière du projet de City Mana-gement mis en place en 2007. Malheureusement, ce pro-jet n’a pas réussi à convaincre sous la forme proposée,alors que le modèle avait fait ses preuves dans d’autresvilles de Belgique et du Canada. Compte tenu desmoyens plus limités liés à l’abrogation de la taxe commu-nale qui permettait de financer le City Management, cedernier a fonctionné sous une version plus légère en 2010et 2011 en mettant l’accent sur l’organisation des Fêtesde Noël ainsi que sur des actions à valeur ajoutée de typeDring Dring. Le mandat de DECLIC ayant été repris parMme Helena Druey au mois d’avril 2011, il lui a été de-mandé, en tant qu’ «œil neuf», d’analyser le City Manage-ment tel qu’il était jusqu’à ce jour et d’évaluer si ce dernieravait encore sa raison d’être. Après avoir pris contact avec les acteurs principaux ducommerce de détail, il en est ressorti que le City Manage-

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Lment avait encore un sens. L’accent ne devait toutefoisplus être mis sur l’organisation de manifestations (à partles Fêtes de Noël) qui n’amène qu’une clientèle marginaledans les commerces, mais plutôt sur le développementd’une interface avec la Ville pour traiter des sujets qui ontun impact direct sur le commerçant comme les questionsde sécurité, de propreté, d’accessibilité, de police ducommerce etc… Il a aussi été souhaité que nous puis-sions y intégrer d’autres acteurs économiques, comme lesrégisseurs et les propriétaires d’immeubles: l’objectif étantque le City Management est l’affaire de tous. Ces propo-sitions ont été accueillies très favorablement par le Conseilde Fondation du City Management le 1er décembre 2011,date à laquelle, le nouveau président de DECLIC, M. Mi-chel Berney, a également pris ses fonctions comme prési-dent du Conseil du City Management. Enfin, la grande nouveauté est que deux membres, l’ACLet le Trade Club ont décidé de miser sur leurs points com-muns et de ne parler que d’une seule voix. Quelle avan-cée! Bref, 2011 c’est l’année où DECLIC a repositionné leCity Management, préparé la stratégie pour les 3 pro-chaines années avec d’autres projets qui soutiendront lescommerçants dans leurs efforts commerciaux et quicontribueront à développer l’attractivité de la Ville.

3.4. Manifestations organisées pour les membres de la SICEn ce qui concerne les manifestations organisées par la SIC,il faut relever les petits-déjeuners débat et la conférenced’automne qui rencontrent toujours un bon succès.Ainsi, 46 personnes ont participé au petit-déjeuner du 18 fé-vrier. A cette occasion, divers candidats à la Municipalité, soitMessieurs Olivier Français, Grégoire Junod, Benjamin Leroy-Beaulieu, Axel Mrion, Jean-Yves Pidoux et Philippe Stauber,ont reçu un accueil chaleureux à leur présentation.Le 7 octobre, près de 47 personnes ont eu le plaisir d’enten-dreur M. Michel Buthion, directeur de projet des tl, qui s’estexprimé sur le thème «Tram t1 entre Renens et le Flon».La conférence d’automne, du 30 novembre 2011 à l’Ecolehôtelière de Lausanne, a également permis à plus de 100personnes d’entendre MM. Michel Rochat (directeur EHL) etClaude Petitpierre (directeur Lausanne Tourisme) sur lethème «EHL acteur économique au service de sa région».

3.5. Commissions et collaborations

3.5.1. Commissions internes :

Information et périodiqueLa commission de rédaction de la revue Economie RégionLausannoise (ERL) avait annoncé dans le rapport annuel del’année dernière qu’elle entendait porter le nombre de tirageà 5000 exemplaires. Cet objectif a été atteint lors de l’envoidu 4e numéro d’ERL de l’année écoulée.La commission s’est réjouie des échos positifs des lecteursquant aux choix des sujets traités. En effet, comme cela avaitété annoncé, la SIC entend poursuivre sa politique rédaction-nelle qui consiste à traiter de sujets bien évidemment d’ac-tualité mais surtout qui intéressent directement les entre-prises du grand Lausanne.En effet, la région lausannoise est en pleine mutation avecune augmentation annoncée de plus de 120 000habitants/emplois d’ici à 2030. Il en résulte des projets d’en-vergure comme «Métamorphose» ou encore la réalisationd’un tram entre Renens et le Flon. Des projets à plus longtermes auront d’importantes incidences sur les activités éco-nomiques de notre région avec la question du contourne-ment autoroutier de Morges, la construction d’une nouvellejonction autoroutière à la hauteur d’Ecublens sans oublier laprobable réalisation d’un M3 à Lausanne.Bref, autant de sujets qui intéressent directement l’économierégionale et par définition nos membres.Une mention particulière de remerciements va à M. Georges-Marie Bécherraz, journaliste et rédacteur de la revue, qui de-puis des années réalise un important travail pour la SIC.

3.5.2. Commissions externes (délégués SIC) :

Commission consultative d’urbanisme et des transports(CCUT)La Commission n’a pas siégé en 2011.

Conseil des transports publics de la région lausannoiseLe Conseil des transports, présidé par Madame Anne-MarieDepoisier, réunit quatre fois par an une dizaine d’associationsreprésentatives des activités de la région lausannoise. Acette occasion les représentants des TL ont abordé desthèmes importants pour l’évolution, le développement etl’avenir des Transports Publics de la région en laissant large-ment la parole aux participants, citons quelques exemples,notamment:• La présentation du plan de réalisation du futur tram «Re-

nens –Flon» accompagné d’un film d’animation très repré-sentatif. Ce thème a été repris lors d’un petit déjeuner-conférence de la SIC.

• Les nouveaux projets relatifs à l’information des voyageursen temps réel dans les véhicules.

• La mise en service en 2 étapes du projet Réseau 2012avec des enjeux importants tels que la desserte des garesde l’Ouest (Renens et Prilly –Malley) et une meilleure des-serte du site EPFL – UNIL.

• La vison 2025 avec les objectifs stratégiques dont en par-ticuliers l’accompagnement du développement de l’agglo-mération lausannoise et celui du Canton tout en pérenni-sant le développement de l’entreprise.

La politique de communication des TL se veut transparenteet la participation de la SIC dans le contexte global du projet«Métamorphose» et des «Axes forts» en particulier revêt uneimportante toute particulière.

Promotion économique de Lausanne RégionDepuis la régionalisation de la promotion économique ausein de Lausanne Région en 1998, la SIC siège au sein de lacommission éponyme. Celle-ci s’est réunie deux fois en2011, sous la présidence de Mme Suzanne Perrudet, muni-cipale à Villars-Ste-Croix et représentante du secteur ouestde l’association. Les séances ont ainsi pour dessein de rap-porter l’activité opérationnelle de l’office; en voici quelques-unes pour l’année 2011:

Guichet entreprise: Les aides directes d'appui à la créationet au développement des entreprises couvrent des théma-tiques comme:- l’analyse des projets- l’appui à l'élaboration du plan d'affaires- la mise en contact avec les organismes publics et privés

compétents, mais également avec un réseau de parte-naires régionaux

- la facilitation des démarches administratives- les aides à la recherche de terrains à vocation «activités» et

de locaux commerciaux- les conseils en matière de fiscalité- la recherche de financement- l’appui à l’élaboration des dossiers de demandes de per-

mis de travail.

Loi sur l’appui au développement économique (LADE):Dans le cadre de la LADE, 25 demandes de soutien financier(aides à fonds perdus) ont été adressées au départementpromotion économique. 16 d’entre elles ont fait l’objet d’unpréavis qui ont été acceptés par le Département de l’écono-mie.De plus, les deux départements que sont «agglomération» et«promotion économique» ont répondu à la consultation de laPADE – Politique cantonale d’Appui au Développement Eco-nomique.

Prix Entreprendre Région Lausanne (PERL): Pour la neu-vième année consécutive, les Trophées PERL ont été remis.Il s’agit de récompenser, à hauteur de CHF 90 000.- des pro-jets régionaux pour leur innovation et leur créativité. eSmart

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technologies (développement d'une prise intelligente calcu-lant la consommation d'électricité dans les foyers et entre-prises), MindMaze (développement d'un outil de simulation"portable" permettant aux patients de mieux appréhender larééducation après un AVC), HGuitare (développement d'uneplateforme Internet d'apprentissage de la guitare), DegondaRehab SA (développement d'un fauteuil roulant conjugantrotation à 360° et 4 roues motrices), ont été primés par unJury, présidé par le Syndic Daniel Brélaz et composé de re-présentants du monde économique, politique, académiqueet de la presse.

CapitalProximité: Depuis la création de CapitalProximité parles associations régionales (1998), la déléguée de la promo-tion économique est présente au comité directeur. Celui-ci atravaillé principalement sur un nouveau modèle économiquequi se veut être un outil inter-cantonal et ainsi bénéficié d'unsoutien financier de la Confédération.

3.5.3. Formation professionnelle:

Ecole professionnelle EPSICLa rentrée scolaire d’août 2011 s’est effectuée sous les meil-leurs auspices, le nombre d’élèves s’est consolidé puisque3808 apprentis ont été accueillis (3792 en 2010).Alors que les effectifs se sont stabilisés dans la plupart dessecteurs, celui du domaine de l’électricité révèle une notableprogression. Les possibilités d’accueil du bâtiment ont été atteintespuisque les 80 salles de cours et laboratoires sont occupésà 100% durant 3 jours par semaine, d’où de fortescontraintes dans l’établissement de l’horaire. La marge demanœuvres est donc faible et, de facto, il est impossibled’accueillir de nouvelles professions. Lors de la dernière session d’examens CFC des apprentisvaudois, l’EPSIC a enregistré un taux général de réussite su-périeur à 84%. Les causes des échecs sont répartiescomme suit: • Théorie + pratique: 10,7%• Pratique uniquement: 3%• Théorie uniquement: 2,3% (cours professionnels)

Les échecs spécifiques aux cours professionnels théoriquessont donc rares. Pour rappel, l’EPSIC est chargée de l’enseignement théo-rique dans les filières de préapprentissage, de maturité pro-fessionnelle technique (MPT), de certificat fédéral de capa-cité (CFC), d’attestation fédérale professionnelle (AFP) et deformation élémentaire. Cette dernière devant disparaître dèsaoût 2012, un délai a été imparti aux associations faîtièrespour concevoir des ordonnances AFP dont les classes de-vaient remplacer celles de formation élémentaire. Une pro-longation du délai de dépôt des ordonnances susmention-nées vient d’être adressée à l’OFFT par les cantons ro-mands, soucieux d’offrir à des jeunes faiblement scolarisésdes possibilités de formation dans des domaines (bâtimentpar exemple) où des possibilités existaient jusqu’à ce jour.Décision à donc été prise par la Direction générale de l’en-seignement postobligatoire (DGEP) de maintenir provisoire-ment les formations élémentaires, pour autant que les asso-ciations professionnelles concernées donnent leur accord. Après l’entrée en vigueur de la Loi cantonale sur la formationprofessionnelle en 2009 et celle du règlement y afférant en2010, un règlement interne à l’école vient d’être adopté etvalidé en décembre 2011 par Madame Anne-CatherineLyon, Cheffe du Département de la formation, de la jeunesseet de la culture. L’article 7 précise notamment: Après consultation des milieux économiques concernés et ap-probation de sa composition par la DGEP, le Conseil d’Ecole,à l’exception du représentant de la Conférence du corps en-seignant, est désigné par le directeur de l’établissement. Sonprésident est désigné par les membres du Conseil d’Ecole. Le Conseil d’Ecole est nommé, à l’exception du délégué ducorps enseignant, pour une durée de cinq ans et est com-posé de 11 à 15 membres, soit:

Le Conseil d’Ecole est nommé, à l’exception du délégué ducorps d’enseignant, pour une durée de cinq ans et est com-posé de 11 à 15 membres, soit:• d’un président, rééligible annuellement, issu d’une profes-

sion représentée dans l’établissement • d’un ou de plusieurs représentants des métiers concernés

issus des associations professionnelles ou des milieux éco-nomiques. La SIC (Société Industrielle et commerciale deLausanne et environs) a, au minimum, un représentant

• d’un ou plusieurs représentants des organismes offrantdes prestations aux apprentis

• un ou plusieurs représentants des collectivités publiques• un ou plusieurs représentants des syndicats• du représentant du corps enseignant• du directeur de l’Ecole.

Les cinq domaines de l’Ecole sont représentés au sein duConseil d’école. A plus d’un titre donc, la SIC de Lausannesera représentée.

3.5.4. Institution

Logement IdéalEn 2011, malgré les efforts déployés par les dirigeants dansle cadre de projets de construction ou d’acquisition, il n’y apas eu de concrétisation, le marché de l’immobilier étanttendu. Une étude pour évaluer les possibilités de densifica-tion du parc actuel a été entreprise. Au vu du manque d’ob-jets, il a été décidé d’entreprendre la rénovation complètedes immeubles Ancien-Stand 20 et 22 à 28, soit:• Transformation des chaufferies et introduction du chauf-

fage à distance• Remplacement des distributions d’eau froide et chaude et

écoulements• Changement et modernisation des sanitaires et cuisines

pour 136 appartements• Sans négliger l’entretien des autres immeubles de Loge-

ment idéal SC.

Le parc immobilier de Logement Idéal compte 1194 loge-ments, 53 locaux commerciaux et 498 places de parc inté-rieures et extérieures. Le 95 % des logements sont subven-tionnés et le 82% sont construits sur des terrains en droit desuperficie principalement sur la Commune de Lausanne.Le président et le trésorier ont été invités par la Ville de Lau-sanne à une séance d’information et de présentation du pro-jet de réalisation d’un écoquartier aux Plaines du Loup dansle cadre du programme «Métamorphose» dont le début destravaux devrait se situer fin 2013 début 2014.

Notre logo a été rajeuni et un site Internet www.logement-ideal.ch a été créé.S’agissant des prêts hypothécaires, de nombreux taux fixesont été cristallisés avec des échéances de 2011 à 2017 dontles intérêts oscillent entre 2,06 et 2,83 %. La situation finan-cière et saine et équilibrée. L’exploitation des immeubles eststable et leur rentabilité tout à fait satisfaisante.

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L4. LES ORGANES DE LA SIC

4.1. Comité exécutifPrésident:M. Berney Michel, directeur général,

Advantage SA, ReverolleVice-président:M. Doffey Philippe, directeur, Retraites Populaires

Lausanne

Secrétaire général:M. Masserey Christian, secrétaire patronal,

Centre Patronal, Paudex

Membres:Mme Mesple-Moser Caroline, directrice et

administratrice, agence Moser Design SA,Lausanne

MM. Walther Michel, directeur général, Clinique La Source, LausanneParis Christophe, administrateur, Valentine Fabrique SA, Ecublens

4.2. ComitéMembres:MM. Boand Claude-Alain, administrateur, Boand &

Maccagni SA, installations sanitaires, LausanneBoillat Christian, administrateur, confiserie Boillat, St-PrexBovet Philippe, administrateur, Bovet Tissus SA, LausanneDécoppet Martial, directeur adjoint,Credit Suisse, LausanneDelapierre Jacky, agent général, Vaudoise Assurances, LausanneEhrensperger Hannes, architecte SIA, CCHE Architecture SA, LausanneFellrath Mario, ingénieur civil, Ingeni SA, LausanneGalé Pierre-Alain, administrateur, Bertholet + Mathis SA, LausanneGoutte Gilles, administrateur, Goutte Récupération SA, LausanneHeim Jean, Dr en droit, avocat, LausanneKunz Beat, directeur général, MCH BeaulieuLausanne SAKurzen Alain, administrateur, Menetrey SA, BoussensLeuba Nicolas, administrateur-délégué, DHR Gérance Immobilière SA et Elios Sàrl, PullyNoverraz Pierre, notaire, LausannePernet Jacques, Hôtel Bellerive, LausanneMonney Henri-Pierre, directeur adjoint, BCV, LausannePernet Jacques, administrateur, Bellerive Management SA, LausannePerret Francis-Luc, vice-président, EPFL, LausannePetitpierre Claude, directeur, Lausanne Tourisme, LausanneStrebel Jean-Pierre, directeur général, Union cycliste internationale, Aigle

Vérificateurs des comptes:MM. Barone Pascal, Lunetterie Pépinet, Lausanne

(1er vérificateur) Magnenat Yves (2e vérificateur.)

Pas de suppléant en 2011 (décès de M. Mermillod et empêchement de M. de Mercurio)

Membres d’honneur de la société:MM. Bonnard François

Bovard Louis-Philippe Imoberdorf CharlesWicht Jean-Pierre

Siège de la société:Petit-Chêne 38, CP 1215, 1001 LausanneTél.: 021 796 33 29 – Fax: 021 796 76 30e-mail: [email protected]

5. RÉPARTITION DES CHARGES AU SEIN DU COMITÉ

Commissions internesElles sont formées en fonction des actions et objectifs.

a. Information et périodique:Mme Caroline Mesple-Moser MM. Georges-Marie BécherrazMichel BerneyGilles Goutte Christian MassereyPierre NoverrazStéphane Rezso

b. Urbanisme et transport:MM. Mario Fellrath Nicolas LeubaJacques Pernet Hannes Ehrensperger

c. Promotion économique:MM. Martial Décoppet Jacques Pernet Jean Heim

d. Commission formation professionnelle:MM. Philippe Bovet Jean HeimNicolas Leuba

Commissions externes (représentants SIC)

Conseil Logement IdéalMM. Mario FellrathNicolas LeubaPhilippe DoffeyPierre Noverraz

Association DECLICMM. Jean Heim jusqu’en août,Michel Berney etPhilippe Doffey depuis septembre

Conseil des transports publics de la région lausannoiseM. Michel Berney

Conseil d’établissement de l’EPSICMM. Jean HeimChristophe Paris

Commission consultative d’urbanismeet des transports (CCUT)M. Hannes Ehrensperger

Commission de promotion économique de Lausanne RégionM. Martial Décoppet

Groupe de concertation Axes forts (PALM)Commission CIO - Capitale OlympiqueM. Christian Masserey

Conseil de fondation du City ManagementM. Michel Berney

Conseil de fondation BD-FILM. Jean Heim

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