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Récépissé de déclaration N° 00000038 / RDDJ / J06 / BASC du 9 juillet 2012 Directeur de Publication : Martin BELINGA EBOUTOU Bulletin mensuel bilingue d’informations - N° 12 - juin 2013 Cabinet Civil de la Présidence de la République du Cameroun Le Cameroun accueille les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, de la CEDEAO et de la Commission du Golfe de Guinée

Le Cameroun accueille les Chefs d’Etat et de … · munauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest

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Récépissé de déclaration N° 00000038 / RDDJ / J06 / BASC du 9 juillet 2012Directeur de Publication : Martin BELINGA EBOUTOU

Bulletin mensuel bilingue d’informations - N° 12 - juin 2013Cabinet Civil de la Présidence de la République du Cameroun

Le Cameroun accueille les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, de la CEDEAO et de la Commission du Golfe de Guinée

Le temps des Réalisations

2 N° 12 - Juin 2013

Martin BELINGA EBOUTOUMinister, Director of Civil Cabinet of the Presidency of the RepublicAfiltered class of the human ge-

nius will be remarkably pre-sent in Yaoundé on 24 and 25

June during the Summit on maritimesafety. What a come-together of il-lustrious personalities! Those whopreside over the destinies of menand nations; those who ensure thewell-being of peoples and peace bet-ween states. This shows the impor-tance of the event, since it is the firstSummit of Heads of State and Go-vernment of the Economic Commu-nity of Central African States(ECCAS), the Economic Communityof West African States (ECOWAS)and the Gulf of Guinea Commission(GGC) on maritime safety and secu-rity in the Gulf of Guinea. The lea-ders of the three sub-regionalorganizations, the Representative ofthe Secretary General of the UnitedNations, as well as experts and part-ners from diverse backgrounds, willjoin the diplomatic high mass whoseaim is to achieve the security of ourmaritime space.

Indeed, the Gulf of Guinea is an“oil sponge” with one of the largestsubmarine oil deposits in the world.With 24 billion barrels of proven oilreserves, this part of the continent,which lies in Central and West Africa,is, by far, Africa’s leading oil reser-voir. The estimated natural gas re-serves are even more substantial.The Gulf of Guinea has 30% of glo-bal diamond reserves, 50% of cobaltreserves, and 70% of coltan re-

serves (3/4 of global reserves). Allthese natural riches are highly cove-ted.

Without seeking to predict thecontent of the high-level discussionsthat the Heads of State will hold du-ring the two-day Summit, we assumethat focus will be on security and in-ternational trade.

Regarding security, the Gulf ofGuinea which serves as a maritimetransit and diverse traffic hub bet-ween Africa, Europe and America,has become the world’s second re-gion most affected by piracy andarmed robbery at sea, just behindthe horn of Africa, on the IndianOcean.

The rise in maritime piracy in theGulf of Guinea definitely poses athreat to the economies of its coun-tries, which depend on port activitiesfor their exports or foreign supplies.

As a convergence point of multi-ple geopolitical, geostrategic andgeo-economic interests, the Gulf ofGuinea is a potential hotbed ofconflicts which must be avoidedthrough strong and coherent initia-tives. Indeed, countries of the Gulf ofGuinea must seek the means andacquire increasingly expert strategicintelligence tools, by why not, ope-ning a Gulf of Guinea Institute, aspecialized international institutionfor day-to-day and cross-cutting stu-dies of various problems affectingthe area.

The security of the Gulf of Gui-nea cannot and will never be theconcern of States in isolation. It is,by nature, a question of cooperation.For this reason, as President PaulBIYA has incessantly emphasized,solidarity is the key word in interna-tional relations in general, and moreespecially in the relations betweenthe countries of the Gulf of Guinea.This solidarity should lead to the set-ting up, in concrete action and not inwords, of a veritable community se-curity, spring board of the impetus forthe emergence of countries in the re-gion.

In terms of international trade, itshould be noted that 90% of busi-ness transactions are done by sea.Securing the Gulf of Guinea maytherefore have a positive impact anda booster effect on transactions thatoccur in this area. It remains only tohope that they benefit primarily thepeoples of the coastal states.

In any case, the Gulf of Guineaalready plays a key role in the globaleconomy, and that role will only in-crease in the years ahead. As wassaid in the past “Thalassocracies areimperfect empires”. Indeed, havingsuch an extensive shoreline is both ablessing and a source of vulnerabi-lity. It is hoped that this descriptionwill not apply to countries of the Gulfof Guinea, in their quest for securityand to become emerging econo-mies.

Maritime Security and Economic Emergence E D I T O R I A L

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Martin BELINGA EBOUTOUMinistre, Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République

Sécurité maritime et émergence économique

La sédimentation du génie hu-main s’exprimera dans toute sonampleur à Yaoundé lors du som-

met sur la sécurité maritime les 24 et25 juin prochains. Que d’illustres per-sonnalités et non des moindres ! Deceux qui président aux destinées deshommes et des nations ; de ceux quiveillent au bien-être des peuples et àla paix entre les États. C’est dire l’im-portance de l’événement, puisqu’ils’agit du premier sommet des Chefsd’Etat et de Gouvernement de la Com-munauté Economique des Etats del’Afrique Centrale (CEEAC), de laCommunauté Economique des Etatsde l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) etde la Commission du Golfe de Guinée(CGG) sur la sûreté et la sécurité ma-ritimes dans le golfe de Guinée. Lesdirigeants des trois organisationssous-régionales, le Représentant duSecrétaire Général des Nations Unies,ainsi que des experts et partenairesd’horizons divers, viendront se joindreà cette grand-messe diplomatiquedont le but est de parvenir à la sécuri-sation de notre espace maritime.

En effet, le golfe de Guinée est une« éponge à pétrole » qui regorge d’undes plus grands gisements sous-ma-rins de pétrole au monde. Avec 24 mil-liards de barils de pétrole de réservesprouvées, cette partie du continent,synthèse de l’Afrique centrale et del’Afrique occidentale, est de loin la pre-mière région pétrolifère d’Afrique. Lesréserves estimées en gaz naturel sontplus importantes encore. Le golfe deGuinée renferme 30 % des réservesmondiales de diamant, 50 % de cellesde cobalt et plus de 70 % des réserves

de coltan (3/4 des réserves mon-diales). Toutes ces richesses natu-relles attisent des convoitises.

Sans vouloir anticiper sur les dis-cussions de haut niveau qu’auront lesChefs d’Etat durant ces deux jours, onpeut s’attendre à ce qu’un intérêt par-ticulier soit accordé à la sécurité et aucommerce international.

En ce qui concerne la sécurité, legolfe de Guinée, carrefour maritimeentre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique,est devenu la seconde région dumonde la plus affectée par les actesde piraterie et de brigandage mari-times, juste derrière la corne del’Afrique, sur l’océan indien.

La montée de la piraterie maritimedans le golfe de Guinée est à l’évi-dence une menace pour les écono-mies des pays riverains quidépendent, pour une grande partie,des activités portuaires pour leurs ex-portations ou leurs importations.

Parce qu’il est un pôle de conver-gence de nombreux intérêts géopoli-tiques, géostratégiques etgéoéconomiques, le golfe de Guinéeest un lieu de conflits potentiels, les-quels doivent être évités par des ini-tiatives fortes et lucides. En effet, lesEtats du golfe de Guinée doivent sedonner les moyens d’une intelligencestratégique toujours plus fine, en met-tant en place, pourquoi pas, un Institutdu Golfe de Guinée. Il s’agirait d’unestructure à vocation internationale dé-diée à l’étude quotidienne et transver-sale des différentes problématiquestouchant à la sécurité de la zone.

Car la sécurité du golfe de Guinéene peut être et ne sera jamais l’affaired’entités étatiques isolées. Elle est,par nature, une question de coopéra-tion. Dès lors, ainsi que ne cesse dele marteler le Président Paul BIYA, lasolidarité doit être le maître mot dansles relations internationales, en géné-ral, et dans les relations entre Etats dugolfe de Guinée, en particulier. Cettesolidarité devrait conduire à bâtir, dansles faits et non dans les mots, une vé-ritable communauté de sécurité, soclede la dynamique d’émergence despays de cette région.

Pour ce qui est du commerce inter-national, il convient de relever que90% des transactions commercialesse font par voie maritime. La sécurisa-tion du golfe de Guinée ne pourradonc qu’avoir un impact positif et uneffet suramplificateur sur les transac-tions qui se déroulent dans cette zone.Il ne restera qu’à espérer que celles-ciprofitent en priorité aux populationsdes Etats riverains.

En tout état de cause, le golfe deGuinée occupe déjà une place impor-tante dans l’économie mondiale, etcette importance ira grandissant dansles années à venir. Les anciensavaient coutume de dire que « les thalassocraties sont des empiresimparfaits ». En effet, avoir unegrande ouverture sur l’océan est à lafois une chance et une source de vul-nérabilité. Il faut espérer que les Etatsdu golfe de Guinée ne correspondrontpas à ce profil, dans leur quête de sé-curité et d’émergence économique.

E D I T O R I A L

Le Golfe de Guinée, perçucomme une réalité aux visagesmultiples, est principalement

considéré comme l’espace géopoli-tique qui va de la Côte d’Ivoire à l’An-gola. C’est un vaste territoire où septcapitales politiques sur douze (soit58,3%) ont une façade maritime don-nant sur la baie : Accra, Lomé, PortoNovo, Libreville, Malabo, Luanda etSao Tomé. Par ailleurs, il regroupehuit capitales économiques (Abidjan,Accra, Lomé, Cotonou, Lagos,Douala, Bata, Pointe Noire) et 12ports importants (Abidjan, Accra,Lomé, Cotonou, Lagos, Warri, PortHarcourt, Douala, Port Gentil, PointeNoire, Matadi, Luanda). Seuls lesports de Lagos et de Port Harcourtont une capacité de plus de 15 mil-lions de tonnes par an chacun,

Les côtes du Golfe de Guinéesont également parsemées d’unemultitude de petits ports. Cet espaceest riche en ressources de toute na-ture. Le Nigeria, le Cameroun et l’An-gola sont classés parmi les principauxpays halieutiques de la sous-régionavec 300 000 tonnes par an. Le Golfede Guinée est en outre parsemé dechamps pétroliers, s’accompagnantgénéralement d’une abondante quan-tité de gaz naturel, au large de laquasi-totalité des côtes des Etatsconcernés.

Par ailleurs, si la présence dela deuxième réserve forestière dumonde, ainsi que d’une multitude defleuves et bassins (Congo, Niger, Sé-négal…) rallongent cette liste des ri-chesses, il y a lieu d’ajouter lesressources humaines. La population

du Golfe de Guinée, plus de 3oo mil-lions d’habitants, est un concentré dela mondialisation où anglophones, lu-sophones, francophones et hispano-phones se retrouvent.

C’est également une zoneaux fortes potentialités agricoles etpastorales.

Les ressources minières dusous-sol (or, diamant, fer, cobalt, ura-nium. coltan.) constituent une autrecaractéristique de cette zone. Si laRDC est considérée comme un scan-dale géologique, de nombreux autrespays sont abondamment pourvus enressources naturelles du sous-sol.

En raison de ces nom-breuses richesses, cette zone est de-venue à la fois une aire de transit des

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Golfe de Guinée : potentialités et défis sécuritaires

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trafics de tout genre et un site deconfrontation, de rivalité et de convoi-tise entre puissances.

Les enjeux sécuritaires dansla zone peuvent se résumer en deuxgrandes catégories : appropriation desrichesses et régulation des trafics.L’appropriation des richesses

Si l’intérêt économique duGolfe de Guinée date du 18ème siècle,il faut reconnaître qu’il s’est considéra-blement accru au cours des dernièresdécennies, en raison de la découverted’importants gisements pétroliers etde gaz naturel. Certains pays aux im-portants gisements, qui jusque-là atti-raient peu d’acteurs internationaux,sont devenus des enjeux d’un enga-gement multiple et croissant.

Depuis les années 2000, àl’intérêt des Etats-Unis dont la nou-velle politique énergétique prend dés-ormais en compte le Golfe de Guinée,s’est ajouté celui des puissancesémergentes comme la Chine, l’Inde,le Brésil et l’Afrique du Sud, ainsi quede multinationales et groupes de pres-sions. Le Golfe de Guinée est ainsidevenu un lieu d’investissements stra-tégiques.

Première région pétrolifèred’Afrique sub-saharienne, le Golfe deGuinée produit à lui seul environ 5 mil-lions de barils de pétrole sur les 9 mil-lions produits quotidiennement. Sesréserves pétrolières se situent engrande partie en mer et elles peuventêtre exploitées et acheminées à tra-vers des routes maritimes vers lesEtats-Unis, l’Asie et l’Europe.

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Devenu l’un des principauxpoints de départ des flux pétroliers etgaziers, le Golfe de Guinée est passéd’une zone de rivalité entre grandsconsommateurs du monde en unthéâtre de trafics en tout genre.

Dès janvier 2002, les Etats-Unis ont mis sur pied l’ « African OilPolicy Initiative Group », composé demembres de l’administration, duCongrès, du Département d’Etat et decompagnies pétrolières. Ce groupe arecommandé que le Golfe de Guinéesoit érigé en zone d’intérêt vital. Entre2002 et 2008, des compagnies amé-ricaines ont renforcé leurs investisse-ments dans la région. Le planénergétique national élaboré en 2001aux Etats-Unis prévoyant qu’à l’hori-zon 2015, 25% des besoins pétroliersaméricains soient satisfaits par lemarché africain.

Cette projection américaineest allée de pair avec celle des autrespuissances mondiales. Ainsi depuis2002, « China National PetroleumCorporation » (CNPC) et « China Petrochemical Corporation » (SINO-PEC) se sont implantées au Gabon,au Nigéria, en Angola et en GuinéeEquatoriale. La compagnie brési-lienne PETROBRAS, quant à elle,s’intéresse de plus en plus à l’Angola.

Ce regain d’intérêt internatio-nal s’est aussi accompagné d’unestratégie de rapprochement militaire.Depuis 2003, en effet, les Etats-Unisfont transiter par le Golfe de Guinéeune partie de leur flotte de la Méditer-ranée. Ils ont également conclu desaccords avec certains pays permet-tant l’utilisation ponctuelle de leursinstallations aéroportuaires. De son

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côté, la France a renforcé son parte-nariat avec plusieurs pays dans le do-maine de la sécurité maritime.

S’il apparaît clairement de cequi précède que les enjeux pétroliersdu Golfe de Guinée sont à l’origined’un jeu multiforme, orchestré par lespuissances du monde, on comprendégalement que cette ruée vers le pé-trole, en instrumentalisant les Etats duchamp pour ne pas dire leurs élites,les fragilise et débouche sur desconflits dont l’intensité est fonction desacteurs en scène. On aura cependanttort de penser que cette rivalité n’estportée que par le secteur pétrolier. Enfait, les autres richesses ne sont pasexclues. Les ressources halieutiques,par exemple, qui constituent la se-conde richesse maritime du golfe deGuinée ne sont pas en reste.

Si la pêche représente unefaible valeur par rapport aux produc-tions agricoles, pétrolières et ga-zières, elle reste le second posted’exportation de nombreux pays.

Selon la Commission régio-nale des pêches du Golfe de Guinée,la région recèle un potentiel annueld’un million de tonnes de pêche mari-time et 800 000 tonnes de pêchecontinentale. Ce qui est vrai pour lepétrole et la pêche l’est aussi pour lesautres ressources à l’instar de la ba-nane, du cacao, de la forêt, du bois…La régulation des trafics

Le littoral africain s'étend surapproximativement 31 000 km, y com-pris l'Afrique du nord et l’Afrique sub-saharienne dont les côtes couvrent

près de 18 000 km. Étant donné lesressources navales dont dispose lecontinent, il est impossible de patrouil-ler en permanence l'ensemble de sonlittoral. Le manque de navires de pa-trouille côtière signifie que de vastesétendues des côtes africaines consti-tuent, de fait, des espaces non gou-vernés. D’ailleurs, il faut ajouter àl'étendue du littoral, la zone écono-mique exclusive, dont l'importanceéconomique s'accroit dans le cadrede la Commission des Nations Uniessur les limites de la plateforme conti-nentale, qui doit discuter les appels àl'expansion du territoire maritime.Pour parvenir à contrôler ces zones,il faut pouvoir patrouiller et mettre envigueur l'autorité de l'État. Les res-sources maritimes dont disposent lesÉtats africains sont très déséquili-brées. Les pays du nord – ceux dubord de la Méditerranée – possèdentla majorité des actifs, mais ces der-niers ne peuvent pas être aisémentdéployés dans les eaux subsaha-riennes. Pour patrouiller les 7,8 mil-lions km2 des zones économiquesexclusives au sud du Sahara, il fautcinq frégates et sept aéronefs pa-trouilleurs de portée moyenne.

En conséquence, chaqueÉtat du Golfe de Guinée est confrontéà des défis sécuritaires dans son do-maine terrestre et/ou océanique. Demanière générale, on peut dire que lemanque de navires propres à ce do-maine signifie une insuffisante protec-tion côtière et un développement destrafics de tout genre (drogue, traficd’armes, des carburants, des êtreshumains et de leurs organes, des espèces protégées, mazoutage, etc.).

L’archéologie des pratiqueset les visages des trafics indiquentque dans le Golfe de Guinée, toutesles menaces d’insécurité s’entremê-lent. L’islamisme combattant va depair avec le terrorisme international,la piraterie et toutes sortes de traficsillicites. Les anciens réseaux et ceuxrécemment recréés s’imbriquentpour pérenniser et sécuriser le sys-tème de la criminalité internationaleorganisée en s’affranchissant desdistances et des frontières.

En pleine mutation, ces dif-férents réseaux transfrontaliers bé-néficient grandement des recettesdes trafics pour acquérir de nouveaules moyens nécessaires pour pou-voir développer et continuer leursactivités criminelles. C’est pourquoi,il ne peut y avoir une lutte efficacecontre la piraterie maritime sanslutte globale contre toutes les autresformes de criminalité, leur interdé-pendance étant désormais attestée. I Il est établi que ces activitésse nourrissent les unes des autresau sein d’une alliance objectiveentre crime organisé et terrorismesahélien. Guidées principalementpar le souci de survie et la défensede leurs intérêts convergents, les or-ganisations criminelles profitent desactions violentes des organisationsterroristes et des guérillas ou des ré-bellions. Tandis que ces dernièresbénéficient des financements queles activités criminelles sont en me-sure de leur fournir.

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Though perceived variously bymany people, the Gulf of Gui-nea is essentially the geo-poli-

tical space from Côte d’Ivoire toAngola. It’s a vast territory with sevenpolitical capitals out of twelve (that is58.3%) located on the sea shore. Thatis Accra, Lomé, Porto Novo, Libreville,Malabo, Luanda and Sao Tomé. Also,eight economic capitals are also foundon this coast, (Abidjan, Accra, Lomé,Cotonou, Lagos, Douala, Bata, PointeNoire), and twelve important ports(Abidjan, Accra, Lomé, Cotonou,Lagos, Warri, Port Harcourt, Douala,Port Gentil, Pointe Noire, Matadi,Luanda). Even if only the ports ofLagos and Port Harcourt have a ca-pacity of more than 15 million tons ayear each.

The shores of the Gulf of Gui-nea are also full of many small ports. The area is rich in natural resourcesof all forms. Nigeria, Cameroon andAngola are amongst the highest fi-shing nations in the region with 300000 tons per year; even if this produc-tion is modest. The Gulf of Guineaalso has oil fields dotted all over ons-hore and offshore, usually accompa-nied with an abundant quantity ofnatural gas, extending to all the mem-ber states of the region.

Also, the presence of the se-cond largest forest reserve in theworld, together with the presence ofseveral rivers and lakes (Congo,Niger, Sénégal) extend the list of re-sources of this area, to which shouldbe added the human resources. Thepopulation of the Gulf of Guinea isover 300 million inhabitants, a

concentration of the global era, withAnglophones, Francophones, Portu-gese and Spanish speakers.

This area is also a zone ofhigh agricultural and pastoral poten-tial.

Mineral resources (gold, dia-monds, iron, cobalt, uranium coltan ...)constitute another characteristic of thezone. If the RD Congo is considered ageological scandal, several othercountries also have rich mineral re-sources. This is true of Nigeria,Gabon, Cameroon, Ghana, etc.

As a result of these multipleriches, the zone has become a transitway for all forms of traffic, and a stagefor confrontation, rivalry, and cove-tousness of powerful countries.

Potentials and Security Challenges of the Gulf of Guinea

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The security challenges canbe summarised in two main catego-ries: the challenges of appropriation ofriches and the challenges of the regu-lation of traffickers.The Appropriation of Riches

Even if economic interest inthe Gulf of Guinea dates back to the18th Century, it is generally agreedthat it has greatly increased in the lastdecades, principally because of thediscovery of large oil and natural gasdeposits on and off the its shores. Forthis reason, several countries whichhave these deposits, which formerlyattracted little or no attention before,have suddenly become of centres ofmultiple interests.

Since 2000, the United Statesdeveloped a new energy policy thattook into consideration the Gulf of Gui-

nea, and other powers came into playalso, including China, India, Brazil,South Africa as well as several multi-national companies and pressuregroups.

The Gulf of Guinea thus be-came a place of strategic investments. The highest oil production region inAfrica South of the Sahara, the Gulf ofGuinea pumps out 5 million barrels ofoil a day, out of a total of 9 million bar-rels. Its oil reserves are mostly foundin the sea, and can be exploited andtransported through existing searoutes to America, Asia and Europe.By becoming one of the principalsources of the oil flow to Europe, theUnited States, China, India and Bra-zil, the Gulf of Guinea has also be-come an object of rivalry an a theatrefor several traffickers.

Beginning from January2002, the United States of America setup the “African Oil Policy InitiativeGroup”, made up of members of theadministration, Congress, the StateDepartment and oil companies. Thisgroup recommended that the Gulf ofGuinea be considered a zone of vitalinterest, that the American govern-ment should implant a military com-mand unit in the area and that theyconsider the possibility of setting up amilitary base in the region. Followingthese recommendations, between2002 and 2008, American companiesincreased their investments in the re-gion. Since then, the national energyplan set up by the United States in2001 following the attacks on 11 Sep-tember 2001 envisage that by 2015,25% of American oil supplies willcome from Africa.

Mixed patrol : a common strategy and joint action for greater security of the Gulf of Guinea.

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This American projection wasnaturally followed by other world po-wers. In this wise, as from 2002,China National Petroleum Corporation(CNPC) and China PetrochemicalCorporation (SINOPEC) set up inGabon, Nigeria, Angola and Equato-rial Guinea. The Brazilian companyPETROBRAS, has developed greaterinterest in Angola.

The increase in internationalattention has come along with a stra-tegy for military cooperation. Indeed,since 2003, the United States transitpart of their Mediterranean fleetthrough this area. They have also si-gned agreements with Cameroon,Gabon, Equatorial Guinea and CongoBrazzaville in the domain of maritimesecurity aimed at assisting in coastalprotection and securing petroleuminstallations.

If from the ongoing it is clearthat the oil potential of the Gulf of Gui-nea is a the origin of several happe-nings formulated by the world powers,one can easily understand that therush for oil, while playing on the statesinvolved, through their elites, weakensthem to the point where conflicts flareup with an intensity that is a functionof the actors on the scene. It is erro-neous to think that this rivalry is only li-mited to the oil sector. In fact, theother riches are not excluded. Fish re-sources, for example, which constitutethe second maritime windfall of theGulf of Guinea, are equally important.While the first wave of immigrants tothe Gulf of Guinea was mostly fisher-men from other continents, they nowface stiff competition from industrial fi-shing by foreigners whose number isincessantly increasing Even if fishing

represents less in value as comparedto agriculture, oil and gas sectors, it isstill the second highest export for se-veral countries of the Gulf of Guinea,such as Nigeria.

According to the regional forfisheries in the Gulf of Guinea, the re-gion has a potential of one million tonsannually and 800 000 tons from inlandfishing. What is true of these two sec-tors is also true for the other sectorssuch as banana, cocoa, the forest,wood, …The Regulation of Traffics.

The African coast is approxi-mately 31 000km long, including Northand Sub Saharan Africa, whose coaststretch about 18 000 km. With thenaval capacity of the continent, it isimpossible to permanently patrol thecoast and the lack of patrol boats si-gnifies that large areas of the Africancoasts constitute non-governedspaces. Besides, one can add thatapart from the coastal area, the exclu-sive economic zones, whose econo-mic importance is increasing,especially within the context of theUnited Nations Commission on theboundaries of the continental plat-forms, which is discussing calls for anincrease in maritime territory. To beable to control these zones, patrolsare necessary so as to affirm the pre-sence of the State. The maritime re-sources of African countries are veryunequal. The Northern countries –along the Mediterranean Sea, have amajority of the vessels, but these can-not be easily deployed in Sub-Saha-ran Africa. To patrol the 7.8 millionkm2 of the economic zone of thecountries South of the Sahara, it re-quires five frigates and seven middlerange patrol seaplanes.

Consequently, each State inthe Gulf of Guinea is confronted withsecurity challenges in its land and seaterritory. Generally, one can say thatthe lack of ships that devoted to thesetasks signifies the insufficiency of co-astal protection, hence the develop-ment of all forms of trafficking (drugs,arms, petrol, human beings, humanorgans, protected species, oil pollu-tion, etc.).

The archaeology of the prac-tise and types of traffic shows that inthe Gulf of Guinea, all forms of insecu-rity are interwoven. Violent Islamic in-surgency goes hand in hand withinternational terrorism, piracy and allforms of illicit trafficking. Old networksand those newly created or recreatedfuse to prolong and harden the sys-tem of international criminality set upto transcend boundaries and frontiers.

Constantly changing, thesedifferent cross-border gangs benefitenormously from trafficking to acquirethe means necessary to grow their cri-minal activities. That is why there can-not be an efficient anti-piracy fightwithout a global fight against all formsof criminality, since their inter-depen-dence has been established.

It is a known fact that theseactivities feed one another within anobjective alliance between organisedcrime and terrorism in the Sahel. Gui-ded mainly by their desire to surviveand to defend their converging inte-rests, the criminal organisations bene-fit from the violent actions of terroristorganisations, guerrillas or rebellions,while the later benefit from the fi-nances that the criminal activities areable to obtain.

Tout est parti de la vision du Chefde l’Etat, Chef des Armées.Lors de la célébration du 40ème

anniversaire de l’Armée camerou-naise à Ngaoundéré (région de l’Ada-maoua), le 30 mars 2000, lePrésident Paul BIYA avait annoncéune grande réforme de l’Armée. Le 25juillet 2001, le Chef de l’Etat signaitune série de 21 décrets matérialisantcette promesse. La modernisation del’Armée camerounaise était engagée.

Cependant, malgré l’embellie ducadre règlementaire, le Camerouncontinuait à dépenser beaucoup d’ar-gent pour la formation et le recyclagede ses Officiers supérieurs dans lespays étrangers, notamment enEurope, en Amérique et en Asie.Aussi, dans la quête de modernisa-tion, de performance et de rayonne-ment de l’Armée camerounaise, lePrésident de la République décida-t-ilde créer en janvier 2005 à Yaoundé,le Cours Supérieur Interarmées deDéfense (CSID).

A la suite des instructions du Chefde l’Etat, Chef des Armées, le CSID aété rebaptisé au cours de cette année2013, Ecole Supérieure Internationalede Guerre (ESIG). A travers ce chan-gement de dénomination, il est aisé depercevoir la démarcation véritablementstratégique de cette institution. Situé au quartier Simbock, dans labanlieue sud-ouest de Yaoundé, ce «laboratoire de défense » dont l’accèsest éminemment sélectif, est bâti sursix hectares. Il suscite à la fois crainte,assurance, respect et considération.

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Le temps des Réalisations

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Ecole Supérieure Internationale de Guerre de Yaoundé

Sur les chantiers des Grandes Réalisations Cette rubrique fait le point des grands projets en cours.

«La stratégie au service de la paix»Avec cette devise, l’Ecole, dont la mutation se poursuit, affiche clairement ses ambitions.

Le Chef de l’Etat dans le stand de la marine lors du cinquantenaire de l’armée camerounaise à Bamenda en 2010

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L’Ecole Supérieure Internationalede Guerre de Yaoundé forme les di-plômés de l’enseignement militaire su-périeur de 2ème degré des trois Armées(Terre, Air, Marine) et de la Gendar-merie. La formation dure dix mois etdemi. Plusieurs objectifs sont poursui-vis au cours de la formation, notam-ment développer l’esprit et lacompétence interarmées des Officiersstagiaires ; promouvoir chez les Offi-ciers l’ouverture et la vision prospectivesur le monde, la réflexion stratégique,la recherche de l’interopérabilité danstous les domaines et sur l’évolution desstructures de paix au sein de l’UnionAfricaine.

A l’issue de leur formation, les Offi-ciers sont aptes à participer à laconception, à la planification et à laconduite des opérations dans un cadrenational, multilatéral ou interallié ; àexercer des responsabilités au sein desétats-majors de haut niveau de l’admi-nistration centrale ou au sein d’orga-nismes nationaux et internationaux.Après quelques années d’existence,l’Ecole Supérieure Internationale deGuerre de Yaoundé a déjà une répu-tation établie dans le monde. Avec dixOfficiers stagiaires, tous originaires du

Cameroun, à ses débuts, l’Ecole ac-cueille aujourd’hui 42 Officiers origi-naires de 23 pays (Angola, Benin,Burkina Faso, Burundi, Cameroun,Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Etats-Unis, France, Gabon, Ghana, GuinéeConakry, Madagascar, Mauritanie,Niger, Nigeria, Ouganda, RCA, RDC,Sénégal, Tchad et Togo).

L’Ecole est dirigée par un Officiersupérieur expérimenté, le Général deDivision NGAMBOU Esaie.

Le temps des Réalisations

La sécurisation de notre espace maritime passe par une stratégie plus fine face aux nouvelles menaces.

It all started with the vision of theHead of State, Commander of theArmed Forces. During the celebra-

tion of the 40th anniversary of theCameroon army in Ngaoundere (Ada-mawa Region) on 30 March 2000,President Paul BIYA announced majorreforms for the army. On 25 July 2001,the Head of State signed 21 decreesto make concrete this promise. Themodernisation of the Cameroon Armyhad started.

However, despite the improve-ment of the regulatory framework,Cameroon continued to spend hugesums of money for the training and re-cycling of senior Officers in foreigncountries, especially in Europe, Ame-rica and Asia. Also, in the quest of themodernity, performance and reputa-tion for the Cameroonian Army, thePresident of the Republic decided toset up in January 2005 in Yaoundé,the Inter-Service Defence Academy.

A world class military academy, thisInter-Service Defence Academy wasthe fruit of efforts patiently made byCameroon and France which, by mu-tual consent, saw the need to set up aplace where African countries in parti-cular and the world as a whole couldcome to reap force and efficiency. Inorder to make it the centre of militaryexcellence, Cameroon signed a part-nership convention with the WarCollege of Paris.

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Le temps des Réalisations

N° 12 - Juin 2013

On the Construction Site of Greater Accomplishments

International War College of Yaoundé

This new column makes an update on the ongoing major projects.

Strategy at the Service of PeaceWith this motto, the College, that is still undergoing changes, clearly spelt out its ambitions

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Following instructions from theHead of State, Commander of theArmed Forces, the Inter-ServiceDefence Academy was renamed In-ternational War College of Yaoundé,in the course of the year 2013. By thischange of name, it is easy to unders-tand the strategy of this institution.

Situated in Simbok on the Sou-thern outskirts of Yaoundé, this “de-fence laboratory”, access to which ishighly selective, is built on six hec-tares. It variously evokes fear, assu-rance, respect and consideration.

The International War College ofYaoundé trains graduate cadets of thethree armies (Land, Air, Marine) andthe Gendarmerie. Training lasts for

ten and a half months. Several objec-tives are pursued in the course of thetraining, especially to develop the spi-rit and competence of joint militaryoperations in the trainee officers; topromote open-mindedness and aworld vision in the officers; strategicreflection, the flexibility required tocarry out joint operations and the evo-lution of peace structures within theAfrican Union.

At the end of their training, the Officers are capable of conceiving,planning and leading operations thatare national, multilateral or inter-alliedin nature; to carry out duties at thehighest level of the central militaryadministration or in national and inter-national organisations.

The International War College ofYaoundé has established a reputationall over the world. With ten cadet Offi-cers all from Cameroon when it star-ted, the College today receives 42Officers from 23 different countries(Angola, Benin, Burkina Faso, Bu-rundi, Cameroon, Congo, Côted’Ivoire, Djibouti, United States ofAmerica, France, Gabon, Ghana, Gui-nea Conakry, Madagascar, Maurita-nia, Niger, Nigeria, Uganda, CentralAfrican Republic, DR Congo, Sene-gal, Chad and Togo).

The Director of the InternationalWar College of Yaoundé is GeneralNGAMBOU Esaie, a very experien-ced senior Officer.

N° 12 - Juin 2013

Le temps des Réalisations

Senior Officers trained in the War College are capable of assuming high responsabilities in the Army.

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Le temps des Réalisations

N° 12 - Juin 2013

Les Camerounais du Nord auSud, de l’Est à l’Ouest, ontcélébré avec faste et solen-

nité la 41ème édition de la fête na-tionale de l’Unité, le 20 mai 2013,autour du Chef de l’Etat, Son Ex-cellence Paul BIYA, garant decette unité nationale.

Le peuple camerounais asaisi, une fois de plus, cette occa-sion pour réaffirmer sa volonté devivre ensemble et sa détermina-tion à rester uni, en étant fier desa diversité linguistique et cultu-relle, élément de sa personnalité.

Conscients du fait quel’unité nationale est une construc-tion permanente, les Camerou-naises et Camerounais, jeunes etmoins jeunes, de tous groupesethniques et culturels, qui ont dé-filé le 20 mai sur tout le territoirenational, ont proclamé à nouveau,à travers des chants patriotiqueset des messages significatifs surles banderoles et les pancartes,qu’ils constituent une seule etmême Nation, engagée dans lemême destin. Ils ont réaffirmé leurvolonté inébranlable de construire

la patrie camerounaise sur la basede l’idéal de fraternité, de justiceet de progrès. Tous ces principespeuvent être résumés dans cettebelle formule : « Un Peuple, uneNation, un Avenir ».

La célébration de la fêtenationale du 20 mai a égalementété une opportunité pour les Camerounais de saluer le rôle dé-terminant du Chef de l’Etat dans laconsolidation de la paix et del’unité nationale. En effet, depuisson accession à la magistrature

Fête Nationale du 20 maiAutour du Chef de l’Etat, le peuple fier de son unité dans la diversité

Honneurs militaires spéciaux aux Chef de l’Etat, Chef des Armées, au boulevard du 20 mai à Yaoundé.

Le temps des Réalisations

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suprême, le 6 novembre 1982, lePrésident Paul BIYA n’a cesséd’œuvrer à l’édification d’un Ca-meroun uni, stable et prospère.

Le thème de la fête natio-nale de cette année, « Armée etNation, ensemble pour relever lesdéfis sécuritaires pour un Cameroun émergent » était en lui-même mobilisateur etrassembleur. L’on a pu s’en ren-dre compte lors des défilés réunis-sant militaires et civils dans tout leterritoire national. Parce que lesCamerounais considèrent l’uniténationale comme une valeur nonnégociable, ils se sont, une fois deplus, massivement mobilisés pourparticiper au défilé du 20 mai etmontrer ainsi leur profond atta-chement à l’unité et à la paix.

A Yaoundé, siège des ins-titutions, le défilé a connu le fastehabituel. Le Président de la Ré-publique, S.E. Paul BIYA, a pré-sidé la grande parade civile etmilitaire au Boulevard du 20 mai,en présence de son épouse, MmeChantal BIYA. Les forces de dé-fense nationale, les élèves (du pri-maire et du secondaire), lesétudiants et les militants d’unequarantaine de partis politiquesont défilé dans l’ordre et la disci-pline.

La réception offerte par leCouple présidentiel le soir du 20mai au Palais de l’Unité a drainéune foule nombreuse, venue detoutes les catégories sociales.

L’un des faits marquantsde la 41ème édition de la fête natio-nale du 20 mai a été la participa-tion remarquable d’un contingentde l’armée nigériane au défilé àYaoundé. La présence des sol-dats venus du Nigéria était en soiun évènement inédit. Elle traduitla normalisation des relationsentre le Cameroun et ce grandpays voisin et frère depuis le rè-glement pacifique de l’affaire Ba-kassi. Une affaire au cours delaquelle le Président de la Répu-blique, Paul BIYA a fait preuveune fois encore, de ses grandesqualités d’homme d’Etat, épris depaix et de dialogue. Un sage dontl’Afrique a besoin. .

La jeunesse camerounaise exaltant les valeurs de paix et de stabilité.

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The National Day was celebratedon Monday 20th May 2013throughout the national territory

with popular events such as themarch past, football games, fashionparades, cultural evenings and recep-tions with all kinds culinary products.This year, as in the past, all Cameroo-nians took time to contemplate theunity, peace and democracy whichhave become part and parcel of ourdaily lives.

This peace, unity and demo-cracy, a common heritage of thenation, which has been carefully craf-ted over the years by President PaulBIYA and has the whole-hearted follo-wing of all Cameroonians, is evidentin all the towns, cities and villages of

the nations where people convergefrom various political, religious andcultural backgrounds to partake in themarch past or in the torch-light pro-cession.

In the nations capital, the im-pressive march past that was presi-ded over by the Head of State inperson had all the ingredients of unityin diversity: the various units of theArmed Forces, the Police and otheruniformed services; the school chil-dren in different outfits and marchingstyles; the various universities thatwere seemingly aiming at outsmartingeach other with their bands and mar-ching skills; not to talk of the differentpolitical parties that took turns to showtheir organisational and mobilisation

capacities. Indeed, the diversity wasthere, but the sense of unity and one-ness was equally present.

The celebrations also high-lighted the options for peace, which isat the centre of all development. Thecity of Yaoundé carried banners withthe messages of unity, democracy,progress, development, peace, etc.The civilian march past was also gra-ced with messages that lauded thesevirtues, such as “peace is our mostprecious gift, let’s preserve it”.

This avowed option for peacewas aptly demonstrated by the pre-sence of a detachment of the ArmedForces of Nigeria, who performed aspecial display, to the great delight of

20th May 2013: Cameroon Celebrates its Unity

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Le temps des Réalisations

N° 12 - Juin 2013

the public. This invitation of the bro-therly, friendly and neighbouring Nige-rians to our National Day celebrationwas concrete demonstration by Presi-dent Paul BIYA that the option ofpeace between the two countries isnot only sincere and long-lasting, butalso the only way forward for the twocountries in their quest for the socialand economic development of theirpeoples.

The celebration in Yaoundébore tangible testimony of the hugeprogress Cameroon has made on thepath to democracy. Discussions andattention were spiced this year by themaiden presence of Senators at thegrand stand. The arrival of the Ad Hocbureau, led by Chief Victor MUKETE,the oldest member of the Senate, andhis two assistants, the two youngestmembers of the Senate, was greetedwith rounds of applause. Their pre-

sence was a real display of what de-mocracy is doing both to the lives ofindividuals and to the live of thenation. These personalities, fromthree different political parties (CPDM,SDF and ANDP), were all united inpurpose as they took to the grandstand to represent the upper house ofparliament that was holding for thefirst time in the history of Cameroon.

The celebration in the ten Re-gions of the country, in all the Divisio-nal and Sub-divisional headquarters,was designed to follow the example ofthe Nation’s capital. A harmonizedprogramme for the week, including aunity walk, cross-country race, footballmatches, torch light processions,cultural evening, gala night, quiz com-petitions, debates and conferences,etc., was organized in a synchronizedmanner all over the national territory.These preliminary activities led to the

climax of the festivities, which was themarch past that took place in all thenooks and corners of the country,giving an opportunity to all the citizensto express their patriotic fervour andthe feeling of belonging to one nation.

People will ponder. Some willapplaud, some will denigrate, but thefundamental is there for all to see: thatCameroonians heartily celebrated,alongside their leader, the fruits ofunity, peace and democracy that havebeen carefully planted over the years.In Africa, a continent where conflictsand strive prevails in most regions, thepeace and stability in Cameroon is anexample that is worth emulating. It isthanks to the statesmanship and lea-dership qualities of President PaulBIYA that Cameroon has been able toacquire and maintain this laudabletrack record.

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N° 12 - Juin 2013

Quelques autres images fortes de la fête du 20 mai à Yaoundé

Le défilé des troupes à pied de la Garde Présidentielle.

Le Chef de l’Etat salué à son arrivée à la loge d’honneur par le doyen du Sénat, Chief Victor ESSIMI N

GO SONGO MUKETE.

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N° 12 - Juin 2013

Le carré spécial de l’armée nigériane.

Des policiers camerounais ayant participé aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies à t

ravers le monde.

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N° 12 - Juin 2013

Ferveur patriotique chez les militants du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC)

La paix et l’unité nationale sont des biens précieux pour les jeunes Camerounais d’aujourd’hui et de demain.

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La qualité de la parade civile bien appréciée par le Couple Présidentiel.

Une vue du corps diplomatique accrédité à Yaoundé.

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N° 12 - Juin 2013

Le passge des militants du Social Democratic Front (SDF).

Le Front du Salut National du Cameroun.

Le temps des Réalisations

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Communion avec les invités de la soirée de gala au Palais de l’Unité.

Merci Beaucoup!

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N° 12 - Juin 2013

Mr. Nei Futuro BITENCOURT, Ambassador extraordinary and plenipotentiary of the Federative Republic of Brazil to Cameroon, presented his letters of credence to the Head of State on 17 May 2013.

Madam Zenale MAKINA, High Commissioner of the Republic of South Africa to Cameroon, presented her letters of credence to the Head of State on 17 May 2013.

1. With New AmbassadorsAudiences du Chef de l’Etat

En visite de travail au Camerounle mois dernier, M. GünterNOOKE, représentant person-

nel pour l’Afrique de la Chancelière al-lemande au ministère fédéral de laCoopération Economique et du Déve-loppement, a été reçu en audience parle Chef de l’Etat, le 22 mai 2013. Auterme de l’entretien qui a duré uneheure environ, le représentant person-nel pour l’Afrique de Mme Angela MERKEL a déclaré que les échangesont essentiellement porté sur les inves-tissements allemands au Cameroun. Ila notamment cité le projet de construc-tion d’une usine d’engrais chimiques àLimbe (région du Sud-Ouest). L’objectifde ce grand projet, qui va coûter

1 250 milliards FCFA (environ 2,5 mil-liards de dollars), est d’accompagner larévolution agricole initiée par le Prési-dent Paul BIYA dans le cadre de la po-litique des « Grandes Réalisations ».

Le pré-accord commercial devente de gaz naturel entre la firme alle-mande FERROSTAAL, la société ca-merounaise EurOil Limited et laSociété Nationale des Hydrocarbures(SNH) a été signé ce même 22 mai2013.

M. NOOKE a indiqué que ceprojet marque un nouveau départ dansla coopération bilatérale. Il a été initiéen avril 2011 et constitue le plus grandinvestissement allemand de l’heure enAfrique subsaharienne. L’usine aura

une production annuelle d’environ 600000 tonnes d’ammoniac et 700 000tonnes d’urée destinés au marché ca-merounais et à l’exportation. C’est lapreuve que la politique des « GrandesRéalisations » du Chef de l’Etat estsoutenue par la communauté interna-tionale et que l’environnement des af-faires au Cameroun est crédible.

L’émissaire de Mme AngelaMERKEL a d’ailleurs souligné la vo-lonté des autorités allemandes d’infor-mer davantage les milieux d’affairesallemands sur les nombreuses oppor-tunités d’investissement qu’offre en cemoment le Cameroun. L’émissaire al-lemand a reçu le plein soutien du Chefde l’Etat.

Révolution agricole au Cameroun : l’Allemagne trace un sillon

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N° 12 - Juin 201325

2. Les envoyés spéciaux

During his working visit to Ca-meroon last month, Mr. GünterNOOKE, the personal repre-

sentative for Africa of the GermanChancellor in the Federal Ministry ofEconomic Cooperation and Develop-ment, was received in audience by theHead of State on 22 May 2013. At theend of the one hour audience, thepersonal representative for Africa ofMadam Angela MERKEL told thepress that their discussions dwelt onGerman investments in Cameroon.He cited the project for the construc-tion of a fertilizer factory in Limbe(South West Region). The objective ofthis major project, which is estimatedto cost 1 250 billion Francs CFA

(about 2.5 billion US dollars), is to par-ticipate in the agricultural revolutioninitiated by President Paul BIYA in hispolicy of “Major Accomplishments”.

A commercial agreement forthe sale of natural gas was signedbetween the German company FER-ROSTAAL, the Cameroonian com-pany EurOil Limited and the NationalHydrocarbons Company (SNH) on thesame 22 May 2013. Mr. NOOKE indi-cated that this project marked a newbeginning in bilateral cooperation. Itwas initiated in 2013 and is the big-gest German investment in Africasouth of the Sahara. The factory willhave an annual production capacity of

about 600 000 tons of ammonia and700 000 tons of urea geared for theCameroonian market and for exporta-tion.

This is evidence that thepolicy of “Major Accomplishments” en-unciated by the Head of State is sup-ported by the international communityand that the business climate in Came-roon is credible. The envoy of MadamAngela MERKEL also outlined thedetermination of the German authori-ties to sensitise German investors andbusinessmen of the various investmentopportunities available in Cameroon.The German envoy had the full supportof the Head of State.

Le temps des Réalisations

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Yaoundé- Abuja : la confiance règne

Monsieur Nurudeen MOHAMED,Ministre d’Etat N°2 au minis-tère nigérian des Affaires

étrangères, envoyé spécial du Prési-dent Goodluck JONATHAN, a été reçuen audience par le Chef de l’Etat, le 22

mai 2013. Les problèmes de sécuritéont été au centre des entretiens entrele Président de la République et sonhôte. Pour l’émissaire d’Abuja, les liensmultiformes qui existent entre le Came-roun et le Nigeria appellent des actions

concertées afin de faire face à l’insécu-rité qui se traduit par la terreur installéedans une partie du Nigeria par la secteislamiste Boko Haram. Dans la traqueque le gouvernement fédéral du Nige-ria a lancée contre ses adeptes,

Agricultural Revolution: the German Touch

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27N° 12 - Juin 2013

Yaoundé- Abuja: Growing Confidence

le Cameroun ne saurait servir de re-fuge ou de basse-arrière. Le Ministred’Etat Nurudeen MOHAMED a reçu lesassurances du Chef de l’Etat dans cesens.

Invité à se prononcer sur l’étatactuel des relations entre Yaoundé etAbuja après le règlement de l’affaireBakassi, l’émissaire du PrésidentGoodluck JONATHAN a déclaré que

celles-ci sont « fortes, riches et promet-teuses ». A titre d’exemple, il a cité laparticipation d’un contingent de l’arméenigériane au défilé de la fête nationaledu 20 mai 2013 à Yaoundé.

Mr. Nurudeen MOHAMED Minis-ter of State N°2 at the NigerianMinistry of Foreign Affairs, spe-

cial envoy of President GoodluckEBELE JONATHAN, was received inaudience by the Head of State on 22May 2013. The discussions he had withthe Head of State were centred onsecurity concerns. The envoy fromAbuja lauded the numerous links thatexist between Cameroon and Nigeria

and called for concerted action to com-bat the terror that has gripped part ofNigeria as the result of the Boko Haramislamist insurgency. Following the)decision by the Federal Governmentof Nigeria to crush the movement,some of their elements are seeking re-fuge in Cameroon. The Head of Stateassured the Minister of State that thesituation will be properly handled.

Asked to give his appraisal of thecurrent state of relations betweenYaoundé and Abuja, the envoy ofPresident Goodluck JONATHAN posi-ted that they were “strong, rich andpromising”. An example is the partici-pation of a detachment of the NigerianArmy at the march past in Yaoundéon 20 May 2013.

Washington salue la mise en place du Sénat et les progrès de la démocratie camerounaise

The President of the RepublicHis Excellency Paul BIYAgranted audience on 23

May 2013 to Madam Cynthia H.AKUETTEH, Deputy Assistant Se-cretary of State for African Affairs.Speaking to the press at the end ofthe audience, Madam AKUETTEHindicated that their discussionscentred on several countries of theAfrican continent, especially theCentral African Republic, the Democratic Republic of Congo,and Nigeria where the Federal Go-vernment has launched a fightagainst insurgents of Boko Haram.Other security issues discussed

during the audience included pi-racy in the Gulf of Guinea and thephenomenon of poaching in thenorthern regions of Cameroon. TheAmerican diplomat sought the ad-vice of the Head of State on eachof these issues and was very sa-tisfied with the lucidity of the Came-roonian President.

In answer to a question onher appreciation of the democraticprocess in Cameroon, the DeputyAssistant Secretary of State forAfrican Affairs lauded the progressmade so far, with a lot of patienceand method under the guidance of

President Paul BIYA. She pointedto the putting in place of the Senateof recent as a clear indication of theprogress of our democracy and sa-luted the holding of regular elec-tions in Cameroon, such as thelegislative and municipal electionsslated to take place a few monthsfrom now. Madam AKUETTEH,while taking note of the efforts thathave already been deployed in thefight against corruption, called onthe public authorities not to relentin the fight against this scourge.

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Washington Hails the Putting in Place of the Senate and Advances in Cameroon’s Democracy

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Le Président de la République,Paul BIYA, a reçu en audience,le 23 mai 2013, Madame Cyn-

thia H. AKUETTEH, Sous- Secrétaired’Etat adjointe américaine pour lesAffaires africaines. S’exprimantdevant la presse au terme de cetteaudience, Mme AKUETTEH a indiquéque les entretiens ont porté sur lasituation dans certains pays du conti-nent, notamment la République Centrafricaine, la République Démo-cratique du Congo et le Nigeria où legouvernement fédéral se bat contre lephénomène Boko Haram.

Les autres sujets de sécuritéabordés au cours de cette rencontreportaient sur la piraterie maritime dans

le Golfe de Guinée et le phénomènede braconnage au nord-Cameroun.La Sous-Secrétaire d’Etat adjointeaméricaine pour les Affaires africainesa sollicité l’expérience du Chef del’Etat sur chacune des questions abor-dées et a apprécié les analyses lu-cides et pertinentes du numéro uncamerounais.

A la sortie de l’audience avecle Chef de l’Etat, la Sous-Secrétaired’Etat adjointe américaine pour lesAffaires africaines a été invitée par lapresse à donner son avis sur l’évolu-tion de la démocratie au Cameroun.Elle a salué les progrès de la démo-cratie camerounaise, obtenus avecpatience et méthode sous l’impulsion

du Président de la République, PaulBIYA. Mme AKUETTEH a en outresouligné la mise en place récente duSénat, qui selon elle, constitue uneavancée notable de notre démocratie,et s’est félicitée de la tenue régulièredes élections au Cameroun, à l’instardes élections législatives et munici-pales prévues dans quelques mois.

En matière de gouvernance,Mme AKUETTEH, tout en relevant lesefforts qui sont faits dans la luttecontre la corruption, a encouragé lespouvoirs publics camerounais à nepas relâcher le combat contre cefléau.

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Le Chef de l’Etat a reçu enaudience, le 18 juin 2013, letout premier Président du

Sénat, M. Marcel NIAT NJIFENJI.On se rappelle que celui-ci a étéélu à la présidence de la Cham-bre haute du Parlement came-rounais le 12 juin 2013. Les deuxpersonnalités ont longuementéchangé sur la mise en place duSénat, au sujet de laquelle le Pré-sident Paul BIYA se montre parti-culièrement attentif.

Cette première rencontreofficielle entre le Président de laRépublique et le Président du

Sénat (deuxième personnalité dela République) aura été uneoccasion pour ce dernier d’êtreinstruit profondément sur la façondont le processus de démocrati-sation du Cameroun doit êtremené, le Sénat en étant une deschevilles ouvrières. A cet effet, M.Marcel NIAT NJIFENJI a déclaréque le Sénat est prêt à jouer plei-nement son « rôle de sagesse »à côté de l’Assemblée Nationaleavec laquelle il entend travaillerétroitement pour la consolidationde la démocratie dans notrepays.

Enfin, le premier Prési-dent du Sénat camerounais arenouvelé sa profonde gratitudeau Chef de l’Etat pour la hautemarque de confiance placée enlui. Il a dit partager la surprise del’opinion sur sa désignationcomme deuxième personnalitédu pays, tout en précisant quecela correspondait parfaitement àun processus de pensée dans ladiscrétion que le Chef de l’Etat asu développer.

3. Première rencontre officielle entre le Président de la République et le Président du Sénat

Le temps des Réalisations

N° 12 - Juin 2013

The Head of State grantedaudience on 18 June 2013 tothe President of the Senate,

Marcel NIAT NJIFENJI. It should berecalled that he was elected Presi-dent of the upper house of Came-roon’s Parliament on 12 June 2013.The two personalities had a long ex-change on the setting up of theSenate, a subject on which Presi-dent Paul BIYA pays a lot of atten-tion.

This maiden official meetingbetween the President of the Repu-blic and the President of the Senate(the second personality of the Repu-blic) was an occasion for him toreceive pertinent instructions on thedemocratisation process in Came-roon, with the Senate being a keyplayer.

In this wise Marcel NIATNJIFENJI declared that the Senatewas fully ready to play its “role ofwisdom” besides the National

Assembly with which it is going towork in full collaboration so as toconsolidate democracy in our country.

Finally, the first President ofCameroon’s Senate took the oppor-tunity to once more express his pro-found gratitude to the Head of Statefor the confidence bestowed on him.He had understanding for those whowere surprised by his election, andsaid it was line with the discretionthat the Head of State has carefullycrafted.

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N° 12 - Juin 2013

Cameroon’s Democracy on the Move : Senate President at Unity Palace

Pôle de la Gouvernance

Loi n°2013/006 du 10 juin 2013portant règlement intérieur du Sénat.Décret n°2013/188 du 18 juin 2013portant nomination du DirecteurGénéral et du Directeur Général Ad-joint de la Société de Recouvrementdes Créances du Cameroun (SRC).Directeur Général : Mme MESSIMarie-Rose Thérèse Odile; DirecteurGénéral Adjoint : M. YOSSA Bernard.Décret n°2013/187 du 18 juin 2013portant nomination d’un InspecteurGénéral au Ministère des TransportsM.NGOUMBE Zacharie.Décret n°2013/178 du 17 juin 2013portant avancement de CommissairesDivisionnaires et reclassement de 80commissaires divisionnaires.

Décret n°2013/179 du 17 juin 2013portant reclassement de 354 Commis-saires de Police Principaux.Décret n°2013/180 du 17 juin 2013portant avancement d’échelon de 4Commissaires de Police et reclasse-ment de 192 Commissaires de Police.Décret n°2013/181 du 17 juin 2013portant inscription en additif autableau d’avancement au grade despersonnels officiers des forces deDéfense au titre de l’année budgétaire2013.Décret n°2013/182 du 17 juin 2013portant promotion aux grades supé-rieurs des personnels Officiersd’active des forces de Défense au titredu Second Semestre 2013.Décret n°2013/183 du 17 Juin 2013portant au grade de Sous-lieutenantou Enseigne de Vaisseaux de 2eme

classe des adjudants Chefs et MaitresPrincipaux des forces de Défense ins-crits au tableau d’avancement degrade au titre de l’année 2013.Décret n°2013/176 du 14 juin 2013portant nomination de responsablesau Ministère des Finances. Inspection généraleInspecteur Général des Services desRégies Financières : M. DJIBRILLANANA ;Inspecteur Général des Services Ad-ministratifs et Budgétaires : M. NDILLE Albert ; Administration centraleDirecteur Général des Impôts : M. MOPA FATOING Modeste ; Directeur Général des Douanes :Mme LIBOM LI LIKENG Minette ; Directeur Général du Trésor, de la

Le temps des Réalisations

N° 12 - Juin 201331

Les principaux actes du Chef de l’EtatEntre le 9 mai et le 21 juin 2013, le Président de la République a promulgué une loi et signé 41 décrets et 150 arrêtés.Les textes les plus importants sont retenus dans trois des quatre principaux pôles de la politique des « Grandes Réalisa-tions » ci après :

Coopération Financière et Monétaire :M. MOH TANGONGHO Sylvester ; Directeur Général du BudgetM.SAMBA Antoine FélixDécret n °2013/177 du 14 juin 2013portant nomination du DirecteurGénéral Adjoint de la société Came-roon Airlines Corporation (CAMAIR-Co) M. MBOTTO EDIMO Frédérique.Décret n°2013/171 du 29 mai 2013modifiant et complétant certainesdispositions du décret nᵒ2012/551 du20 novembre 2012 portant créationdes Unités de Police au sein des Dé-légations Régionales de la Sûreté Na-tionale.Décret n°2013/174 du 12 juin 2013portant nomination dans l’Ordre duMérite Camerounais. Au grade deChevalier : Chef de Bataillon M. BAI-LEY L. DUANE ; Mme SESSOMS Pa-trice.Décret n°2013/174 du 12 juin 2013portant nomination dans l’Ordre de laValeur. Au grade de Chevalier : Capi-taine de Frégate TULLY John.Décret n°2013/169 du 27 mai 2013portant organisation du Ministère desPetites et Moyennes Entreprises, del’Economie Sociale et de l’Artisanat.Décret n°2013/160 du 15 mai 2013portant règlement général de la comp-tabilité publique.

Décret n°2013/159 du 15 mai 2013fixant le régime particulier du contrôleadministratif des finances publiques.Décret n°2013/156 du 14 mai 2013portant nomination d’un Sous-préfet.M. GUIBAÏ BALDENA Gilbert.Décret n°2013/157 du 15 mai 2013portant réhabilitation et réintégrationd’un Officier dans les Forces de Dé-fense. (Lieutenant-colonel NDYMINYA Samuel)Décret n°2013/165 du 17 mai 2013portant naturalisation de M. LOPEZAndréArrêté n°595/CAB/PR du 18 juin2013 portant révocation de M.OLOMO Wilfried Olivier (Mle 595 390-M), Gardien de la Paix de 2eme gradeArrêté n°594/CAB/PR du 18 juin 2013portant révocation de MonsieurNGOA Jean (Mle 356 016-M), Officierde Police de 2eme grade.Arrêté n°593/CAB/PR du 17 juin2013 portant reclassement de 622Officiers de Police PrincipauxPôle des services et desnouvelles technologies.Décret n°2013/172 du 07 juin 2013portant approbation de la Conventionde concession pour l’établissement etl’exploitation d’un réseau de commu-

nications électroniques mobiles auprofit de la Société VIETTEL CAME-ROUN.Pôle industriel de pro-duction et de transfor-mationDécret n°2013/163 du 16 mai 2013habilitant le MINEPAT à signer avecSTRELITZIA HOLDING LIMITED duRoyaume Uni, un accord de prêt d’unmontant de 320 millions d’euros, soitenviron 210 milliards de FCFA pour lefinancement de la route Loum-Kumba-Ekondo Titi-Mudemba-Isangele-Akpa.Décret nᵒ2013/189 du 18 juin 2013portant ratification de l’accord de prêtnᵒ2100150028147 d’un montantmaximum équivalant à 47260000 uni-tés de compte, soit environ 37,37 mil-liards de FCFA, conclut le 9 février2013 entre la République du Came-roun et le Fonds Africain de Dévelop-pement (FAD) pour le financementpartiel du projet d’aménagement de laroute Kumba-Mamfé, dans la Régiondu Sud-ouest.

All these instruments and decrees are available on our websites: www.prc.cm and www. presidenceducameroun.comCivil Cabinet – Presidency of the Republic of Cameroon

Le temps des RéalisationsUne publication du Cabinet Civil de la Présidence de la République

Directeur de publication : Martin BELINGA EBOUTOU, Ministre, Directeur du Cabinet CivilCoordonnateur : Joseph LE,Directeur Adjoint du Cabinet Civil, Chef de la Cellule de CommunicationConseillers à la rédaction : Oswald BABOKE, Conseiller Technique

Jean Lucien EWANGUE, AttachéRédacteurs en Chef : Nicolas AMAYENA, Attaché

BANSI Victor SUYHANG, AttachéContribution : Secrétariat Général de la Présidence de la République

(division linguistique et du bilinguisme ; service du fichier législatif et réglementaire)