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Le cancer aujourd’hui. Comment évolue la maladie ? Comment la prévenir ? Faut-il se faire dépister et par quels moyens ? Le point sur la pathologie et les nouveaux moyens de lutte. dossier p. 12, 13, 14 santé service retraite temps libre Transports sanitaires : lequel utiliser ? Découvrez le nouveau site www.carsat-mp.fr L’âge de départ : quel est-il aujourd’hui ? Partir à la recherche de ses ancêtres p. 4 p. 10 p. 6 p. 15 149 EDITION ISSN 1166-7591 - CPPAP 0913 M 06605 trimestriel 45 e année - mars 2012 Votre département Dans le Tarn, la CPAM et les syndicats de pharmaciens se mobilisent pour promouvoir les médicaments génériques. TARN

Le cancer aujourd’hui. · 2013-07-10 · Le cancer aujourd’hui. Comment évolue la maladie ? Comment la prévenir ? Faut-il se faire dépister et par quels moyens ? Le point sur

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Le cancer aujourd’hui. Comment évolue la maladie ? Comment la prévenir ? Faut-il se faire dépister et par quels moyens ? Le point sur la pathologie et les nouveaux moyens de lutte. dossier p. 12, 13, 14

santé

service

retraite

temps libre

Transports sanitaires :

lequel utiliser ?

Découvrez le nouveau site

www.carsat-mp.fr

L’âge de départ :

quel est-il aujourd’hui ?

Partir à la recherche

de ses ancêtres

p. 4

p. 10

p. 6

p. 15

N° 149

EDITION

ISSN 1166-7591 - CPPAP 0913 M 06605

trimestriel 45e année - mars 2012

Votre départementDans le Tarn, la CPAM et les syndicats de pharmaciens

se mobilisent pour promouvoir les médicaments génériques.

TARN

Fondation pour la Recherche MédicalePour que la recherche bénéficie à tous les maladesDepuis sa création par le Pr Jean Bernard en1947, la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM) soutient la recherchemédicale dans tous les domaines : cancers, maladies neurologiques, maladies infectieuses, maladies cardiovasculaires,maladies des os, maladies du système immunitaire, maladies du sang…Acteur le plus important du développement d’une recherche médicale de pointe au service de tous, la Fondation agit grâce àla générosité de 450 000 donateurs réguliers, par les dons, donations et legs qui lui sont faits.Son Conseil scientifique composé de 32 chercheurs de haut niveau, représentant toutes les disciplines médicales etscientifiques, sélectionne les projets qui seront soutenus.Chaque année, la Fondation finance en moyenne plus de 750 recherches.La Fondation s’engage à rendre compte de ses activités, met à disposition son rapport d’activité sur son site, envoie sescomptes à l’ensemble de ses donateurs. Ses comptes sont certifiés par un commissaire aux comptes indépendant.

Conformément à la loi du 6/01/1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux informations vous concernant, en vous adressant à la Fondation.Par notre intermédiaire, vous pouvez être amené à recevoir des propositions d'autres organismes. Si vous ne le souhaitez pas, vous pouvez cocher la case ci-jointe ■■

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FONDATION POUR LA RECHERCHE MÉDICALE, 54 RUE DE VARENNE 75 007 PARIS - www.frm.org

Coupon à retourner à Fondation pour la Recherche Médicale

• je fais un don de……..……..……..……..…

■■ Je souhaite orienter ce don sur la recherche sur le cancer

ou ■■ Je fais ce don pour l’ensemble des actions de la Fondation

• je souhaite en savoir plus sur : ■■ Les actions de la Fondation ■■ Les Legs, donations et assurances-vie

Nom : …..……..……..……...……..………..………..……..…….…..…...…….……..… Prénom : ……..…..……………..……..……....………..……..………..…

Adresse : ……..……..……..……..…….…..…..............……..…..………..……..…….…..….………..………..… Code postal : .…..………..…..……...………

Ville : ..……..……..……..……...……….……..……..……..….…..……..….…….……..……..… Téléphone : ..…….……..……..…..………..……..….……....…

La Fondation pour la Recherche Médicale est agréée par le Comité de la Charte du don en confiance et reconnue d’utilité publique.

La Fondation pour la Recherche Médicale est particulièrement engagée dans la lutte contre tous les cancers.Par exemple, elle s’investit dans des recherches dont l'objectif est d'asphyxier la tumeur pour l'empêcher de grossir

et de se disséminer dans l’organisme.

Entre 2010 et 2011, elle a permis le développement de près de :

226 recherches sur les cancers pour un montant de plus de 15 millions d’euros

Pour poursuivre notre mission votre soutien est indispensable

3 » sommaire Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » mars 2012

temps libre15

La généalogie : cette science permet de retrouver nos racines mais aussi l’histoire et les conditions de vie de nos ancêtres.

dossier12

Lutte contre le cancer.Zoom sur le dépistage organisé et les nouvelles méthodes de traitement du patient au cœur d’un dispositif très complet.

service10

www.carsat-mp.fr, le site de la Carsat Midi-Pyrénées, a fait peau neuve et enrichi son contenu. C’est le point d’entrée de Midi Premium, la nouvelle agence virtuelle.

votre département8

Retrouvez toutes les informations pratiques.

retraite6

L’âge de départ : fin 2011, les bornes d’âge pour partir en retraite ont été repoussées.

santé4

Transports sanitaires : en fonction de votre état de santé, votre médecin vous prescrit un moyen adapté.

» Les 8 éditions de ce numéro sont :

» sur www.revuedelasecuritesociale.fr » en cassette audio à la Bibliothèque sonore, tél. : 05 61 47 34 94.

Revue de la sécurité sociale Midi-Pyrénées - Publication trimestrielle. 2 rue Georges Vivent - 31065 Toulouse Cedex 9 – Tél. 05 62 14 29 20. Directeur de la publication : Francis De Block. Coordination rédactionnelle : Marie-Thérèse Serin. Journalistes/photographes : Aurélie Renne, Alain Sarramea, Monique Zinet. Correspondants CPAM : Céline Galy (09), CPAM 12, Nathalie Faye (31), Brigitte Ferris (32), Philippe Rigal (46), CPAM 65, Lætitia Delheure (81), CPAM 82. Conseil technique : Dr J.F. Hurstel, Direction régionale du service médical de l’Assurance Maladie Midi-Pyrénées. Crédits photos couverture et page 3 : Corbis, J. Bourges. Mise en page : Ogham, 31320 Castanet-Tolosan - Tél. 05 62 71 35 35. Régie publicitaire : Mistral Média, 365 rue de Vaugirard, 75015 Paris - Tél. 01 40 02 99 00 - Directeur Luc Lehéricy. Le centre régional d’information n’est pas responsable des publicités fi gurant dans ce numéro. Impression : Fabrègue Imprimeur SA, 87500 Saint Yrieix-La-Perche – Routage : IMD, 31770 Colomiers - Tirage : 560 000 exemplaires. Contact : le Directeur de la publication.Reproduction interdite sans l’accord de la direction. Publication du Centre régional d’information des Caisses primaires d’Assurance Maladie de l’Ariège, de l’Aveyron, de la Haute-Garonne, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrénées, du Tarn, de Tarn-et-Garonne et de la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail Midi-Pyrénées. La Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées a pour but d’informer les assurés sociaux sur l’Assurance Maladie et la retraite. Elle ne peut constituer une source documentaire précise en matière de législation. Seuls les techniciens assurant l’accueil physique et téléphonique sont compétents pour répondre aux demandes individuelles, au vu des textes en vigueur et des particularités de chaque dossier. Tout destinataire de cette publication peut, à tout moment, accéder aux informations utilisées pour son envoi à domicile et s’opposer à leur utilisation. De fait, il renonce à recevoir la Revue.

» Bien vieillir pour bien vivre la retraite

2012 est l’année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle. Les personnes âgées qui constituent une partie de plus en plus importante de la population représentent un formidable potentiel trop souvent ignoré. Il s’agit aujourd’hui d’apporter des réponses aux défis posés par ce vieillissement de la population, notamment en encourageant les personnes âgées à participer à la vie locale, à y prendre des responsabilités et en rapprochant les jeunes générations des plus anciennes. En d’autres termes, les personnes âgées doivent rester actives le plus longtemps possible. C’est un bon moyen de donner plus de sens à la retraite, de prévenir l’isolement, les problèmes de santé et la dépendance qui en découle souvent.

Ces objectifs sont au cœur des missions de l’Assurance retraite qui développe des actions et des services en faveur du « bien vieillir » et de la perte d’autonomie. Elle travaille de concert avec l’Assurance Maladie mais aussi divers partenaires locaux. Cet enjeu majeur pour nos sociétés nécessite une approche globale en matière de santé, de social, de logement…

Nous avons tous un rôle à jouer !

Francis De Block,Directeur de publication

Édito»

Transports sanitaires : comment faire bonne route ?L’Assurance Maladie s’engage à prendre en charge les frais nécessaires aux déplacements vers les établissements de soins. Mais attention pour utiliser ce droit et s’en servir à bon escient, il faut retenir quelques règles… Marche à suivre pour rester sur le droit chemin.

Bruno Bâty, directeur de la CPAM de Tarn-et-Garonne

» Les transports sanitaires, combien ça coûte ?

En 2010, le montant remboursé en Midi-Pyrénées était de 117 millions d’euros, pour 2,6 milliards en France. En 2011, cette somme est passée à 120 millions dans la région et 2,7 milliards en France. Il y a bien sûr des variations importantes selon les départements qui sont fonction de leur situation géographique et de leur démographie. Mais l’évolution régionale, qui est de 4%, est beaucoup trop forte.

» Quels sont les dysfonctionnements ?Les transports sanitaires s’appuient sur une réglementation très complexe qui est souvent mal connue des assurés. Il faut faire appel à son sens civique et n’utiliser ces transports que si nécessaire et de manière adaptée. Les médecins subissent aussi beaucoup de pressions de la part de certains transporteurs sanitaires, ce qui engendre de nombreuses prescriptions de transports coûteux (ambulance) qui ne sont pas forcément nécessaires.

» Quelles actions sont mises en place pour réguler ces dépenses ?

L’Assurance Maladie accompagne et sensibilise les prescripteurs, en fonction de leur profil, sur la réglementation en matière de transport. Par ailleurs, un grand référentiel transport a été élaboré au niveau régional afin que les règles soient identiques dans tous les départements. Enfin nous mettons en place des contrôles routiers pour les transports sanitaires, conjointement avec la police, la gendarmerie, l’Urssaf et l’Agence régionale de santé. À cette occasion, nous vérifions papiers et justificatifs de transport.

Questions à…3

L e principe du transport sani-taire est de faire en sorte que le patient puisse se déplacer

afin de recevoir des soins. Mais attention tous les transports ne sont pas remboursables. Ils sont pris en charge dans les cas suivants : » soins liés à une affection de longue durée pour des patients présentant une déficience ou une incapacité,

» nécessité d’être allongé ou sous surveillance,

» entrée et sortie d’hospitalisation, » soins liés à un accident du travail ou à une maladie professionnelle.

Un transport sanitaire est exclu-sivement prescrit par le médecin, afin que le patient puisse recevoir ses soins. Cette prescription doit impérativement être effectuée avant le transport (sauf cas d’urgence) et indique un moyen adapté : véhicule personnel ou transport en commun si le patient n’a besoin d’aucune aide particulière, taxi ou VSL en cas de difficulté à se déplacer, de problème d’équilibre ou de vision et ambulance si le patient doit circuler allongé. Les transports sont remboursés sur la base de la distance parcourue. Mais le calcul s’applique à l’établissement de soin le plus proche du domicile du patient. Dans le cas d’utilisation des transports en commun, les justificatifs tels que les tickets ou billets doivent être conservés car ils permettent le remboursement. Si le patient utilise sa propre voiture, le remboursement s’applique sur la base d’indemnités kilométriques en fonction du véhi-cule. Enfin, le transport partagé est encore trop peu utilisé mais permet une économie non négligeable, il suffit d’un peu d’organisation de la part du transporteur.

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4 » santé

Le dessous des cartes… VitaleUne carte Vitale est strictement personnelle et confidentielle. Elle contient tous les éléments administratifs nécessaires à la prise en charge des soins et au déclenchement des remboursements.

Depuis 10 ans, la petite carte verte simplifie toutes les démarches médicales : plus de feuille de soin à remplir et d’envoi postal à faire. Tout est automatique ! Il suffit de présenter sa carte au professionnel de santé consulté. Elle lui permet d’établir une feuille de soin électronique automa-tiquement transmise à l’Assurance Maladie. Vous êtes alors remboursé dans les 5 jours. Autre avantage, elle facilite le tiers payant chez le phar-macien notamment, c’est-à-dire la possibilité de ne pas avancer les frais. Et la carte Vitale ne s’arrête pas là !

» La carte européenne d’Assurance Maladie

Vous partez en vacances dans l’un des pays de l’Union européenne -Espace économique européen ou en Suisse. Avant votre départ, procurez-vous la carte européenne d’Assurance Maladie. Vos frais médicaux seront pris en charge selon la législation et les formalités du pays de séjour.

Gratuite et valable un an, cette carte est nominative et individuelle. Chaque personne doit avoir la sienne y compris les enfants de moins de 16 ans. Aucun document n’est à fournir lors de votre demande.

Vous pouvez la demander en vous connectant sur votre compte ameli ou en composant le 36 46 (coût d’un appel local depuis un poste fixe). Vous pouvez aussi la demander dans l’un des points d’accueil de votre caisse d’Assurance Maladie.

» Indemnités journalières : un nouveau plafond

L’indemnité journalière perçue pendant un arrêt de travail est égale à 50 % de votre salaire journalier de base. Celui-ci est désormais calculé sur la moyenne des salaires bruts (salaires soumis à cotisations) des 3 derniers mois travaillés avant l’arrêt de travail (des 12 derniers mois si l’activité est discontinue ou saisonnière), pris en compte dans la limite de 1,8 fois le Smic mensuel en vigueur, soit 2 517,06 € au 1er janvier 2012. Ce nouveau plafond s’applique aux arrêts de travail débutant au 1er janvier 2012.

» Les chiffres sociaux au 1er janvier 2012

Plafond de la sécurité sociale : 3 031 € par mois

Montant maximum de l’indemnité journalière maladie (arrêt de travail débutant à partir du 1er janvier 2012) : 41,38 €

Plafond annuel de ressources :

» pour l’attribution de la CMUC Personne seule : 7 771 € 2 personnes : 11 657 €

» pour l’attribution de l’ACS Personne seule : 10 491 €2 personnes : 15 737 €

En bref»

Le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé alerte les assurés sur l’envoi récent de courriels frauduleux. Prétextant une vérification de données, le message invite à se connecter sur un site qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de l’Assurance Maladie. Puis il demande aux assurés sociaux de communiquer leur numéro de carte vitale, de carte bancaire et de télécharger des pièces d’identité et des factures en couleurs. Ce site est un moyen d’obtenir des justificatifs d’identité et de domicile : c’est une tentative d’usurpation d’identité. Soyez vigilant et ignorez ces mails à l’origine d’une vaste arnaque. Une seule adresse pour vous connecter : www.ameli.fr

Bon à savoir»

Désormais, elle permet au médecin de visualiser, avec votre accord et en votre présence, l’ensemble des soins, médicaments et examens prescrits dans l’année. Grâce à cette meilleure connaissance de vos anté-cédents médicaux, le praticien peut exercer un suivi plus efficace de votre dossier et vous proposer les soins les mieux adaptés à votre situation.

Une mise à jour régulièreCette carte est valable sans limita-tion de durée mais pour conserver ses avantages il est important de la mettre régulièrement à jour. Comment faire ? Chaque année, il suffit d’utiliser les bornes disponibles dans chaque agence de l’Assurance Maladie, dans de nombreuses pharmacies et dans certains établis-sements de santé.

Lors d’un changement de situation (mariage, naissance, déménagement, passage à la retraite…), vous devez également mettre à jour votre carte après avoir adressé à votre Caisse les justificatifs correspondants.

Une nouvelle carte Vitale est progressivement diffusée par l’Assu-rance Maladie. Elle bénéficie des dernières avancées technologiques en matière de sécurité et comporte votre photo. Pour la recevoir, il n’y a aucune démarche à accomplir, c’est votre CPAM qui vous contactera le moment venu.

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5Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » mars 2012

» Paiement des retraitesPour les 4 mois à venir, les retraites seront mises en paiement les 10 avril, 9 mai, 8 juin et 9 juillet. Rappelons que les retraites sont versées à la fin de la période pour laquelle elles sont dues.

Pour le paiement régulier de votre retraite, pensez à informer votre caisse de tout changement d’adresse. N’oubliez pas de préciser votre numéro de Sécurité sociale et votre numéro de retraite

» Nos retraités ont du talentVous êtes retraité, vous avez une passion : collection, sculpture, broderie, patchwork, collage, poterie, modélisme, peinture… Votre caisse de retraite vous invite à exposer, dans son atrium (2 rue Georges Vivent à Toulouse), pendant 6 semaines à partir de la mi-septembre. Une seule condition : faire parvenir vos créations une semaine avant le début de l’exposition. N’hésitez pas à vous faire connaître en envoyant des photos de vos réalisations et vos coordonnées à : Service Relations publiques Carsat Midi-Pyrénées 2 rue Georges Vivent 31065 Toulouse Cedex 9.Contact : [email protected] - Tél. 05 62 14 28 26

» Certification qualitéLa Carsat Midi-Pyrénées a vu le renouvellement de la certification ISO 9001 version 2008 pour l’ensemble de ses activités suite à l’audit réalisé début décembre par Afnor certification.

Ce certificat témoigne, pour la troisième année consécutive, de l’engagement de l’organisme vis-à-vis de ses clients et de sa volonté constante d’amélioration.

En bref»

L’âge de départFin 2011, de nouvelles mesures ont accéléré le calendrier de relèvement progressif de l’âge légal de 60 à 62 ans, prévu par la loi de 2010. Dès 2017, l’âge légal de départ à la retraite atteindra 62 ans. Il sera de 67 ans pour l’obtention du taux plein.

Le recul progressif de l’âge de départ à la retraiteL’âge légal de départ à la retraite passe progressivement de 60 à 62 ans. Pour les assurés nés en 1955, l’âge légal atteindra 62 ans dès 2017 au lieu de 2018.

Le report de l’âge d’obtention du taux pleinL’âge auquel la retraite est attribuée à taux plein (c’est-à-dire sans décote) passe progressivement de 65 à 67 ans (âge légal augmenté de 5 ans).

» www.lassuranceretraite.fr » 39 60, du lundi au vendredi de 8 h à 17 h (prix d’un appel local depuis un poste fixe) et 09 71 10 39 60 depuis une box, un mobile ou l’étranger.

En savoir plus»

Vous êtes né(e) :Vous avez droit

à la retraite à taux plein à :

Avant le 01/07/1951

65 ans

Du 01/07/1951 au 31/12/1951

65 ans et 4 mois

En 1952 65 ans et 9 mois

En 1953 66 ans et 2 mois

En 1954 66 ans et 7 mois

À partir de 1955 67 ans

L’âge légal de la retraite peut être abaissé pour les assurés qui ont débuté jeune leur activité et accompli une longue carrière, pour certains assurés handicapés et pour les titu-laires d’une retraite pour pénibilité.

Certains assurés peuvent toujours avoir droit à la retraite à taux plein à 65 ans quelle que soit la durée d’assurance. Il s’agit des assurés : » handicapés ; » bénéficiaires d’un trimestre de majoration d’assurance pour enfant handicapé ;

» ayant interrompu leur activité profes-sionnelle en raison de leur qualité d’aidant familial ;

» ayant apporté une aide effective, en tant que salarié ou aidant familial pendant au moins 30 mois, à l’enfant bénéficiaire de la prestation de compensation du handicap ;

» nés entre le 01/07/1951 et le 31/12/1955 qui ont eu ou élevé au moins 3 enfants, ont réduit ou cessé leur activité professionnelle pour élever un de ces enfants et valident un nombre de trimestres minimum avant cette interruption ou cette réduction dans un régime français, de l’EEE ou en Suisse.

Vous êtes né(e) :Vous pouvez partir

à la retraite à :

Avant le 01/07/1951

60 ans

Du 01/07/1951 au 31/12/1951

60 ans et 4 mois

En 1952 60 ans et 9 mois

En 1953 61 ans et 2 mois

En 1954 61 ans et 7 mois

À partir de 1955 62 ans

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6 » retraite

Mémoire vive, déjà 5 ans !Créé en 2008 par la Carsat Midi-Pyrénées, le prix Mémoire Vive récompense 4 associations ayant réalisé une action dans le domaine de la culture et de l’intergénération en direction des seniors de la région.

Des associations méritantesEn 2011, le troisième prix (760 €) récompensait l’association Artk’ange pour la création de plaques de rues ayant à la fois un sens historique et artistique dans des petits villages du Tarn. Le coup de cœur du jury (760 €) est allé au centre social d’Auterive pour la réalisation d’un film d’animation sur le thème de la maladie d’Alzheimer. Le second prix (1 000 €) a été remis à l’association APICQ (Association pour la promo-tion de l’identité des Causses du Quercy). Elle présentait une journée intergénérationnelle autour du patri-moine des Causses. Enfin c’est UP Radio qui a remporté le premier prix d’une valeur de 1 500 € et le trophée

Mémoire Vive réalisé par une jeune artiste toulousaine Hélène Bruneau. Cette web radio itinérante propose des émissions réalisées par les seniors dans une maison de retraite toulousaine.

Pour participerSi vous souhaitez participer au prix Mémoire Vive 2012 vous pouvez télécharger le dossier d’inscription sur www.carsat-mp.fr. Vous pouvez communiquer avec nous sur Face-book www.facebook.com/leprixme-moirevive et nous poser toutes vos questions. Le formulaire d’inscription est également disponible dans votre mairie ou dans l’agence retraite la plus proche de chez vous. Enfin

vous pouvez nous contacter par mail à [email protected]. Vos candidatures devront parvenir avant le 1er août 2012 à la Carsat Midi-Pyrénées – 2 rue Georges Vivent – 31065 Toulouse Cedex.

p Francis Duranthon président du jury 2011 et directeur du Muséum de Toulouse entouré des deux gagnantes du prix 2011

7Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » mars 2012

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» Tarn

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79 % » c’est le taux de délivrance

des médicaments génériques en décembre

2011.

Le chiffre»

Les médicaments génériques : poursuivons l’effort !Face au recul du taux de délivrance des génériques dans le Tarn, l’Assurance Maladie et les syndicats de pharmaciens libéraux lancent une nouvelle campagne d’information pour promouvoir les médicaments génériques.

D epuis plusieurs années, l’Assurance Maladie et les syndicats de pharmaciens

libéraux du Tarn s’emploient à promouvoir le recours au médi-cament générique qui garantit un service médical identique pour les assurés à un moindre coût pour la collectivité.

Tiers payant contre génériquesPour promouvoir l’utilisation des génériques, le dispositif « tiers payant contre générique » a été mis en place dans le Tarn. Si un assuré refuse que son pharmacien substitue un médi-cament générique au médicament de marque indiqué sur son ordon-nance, il doit alors faire l’avance des frais et se faire rembourser ensuite par sa caisse d’Assurance Maladie. Grâce à ce dispositif, les pharmacies tarnaises ont augmenté significa-tivement le nombre de génériques délivrés. Le taux de substitution est passé de 75 % en mars 2008 à 84 % en janvier 2009 ! Mais depuis 2011,

on constate un net recul : le taux de génériques délivrés n’est plus que de 79 % au 31 décembre 2011.

Poursuivre l’effortDans ce contexte, l’Assurance Maladie et les syndicats des pharmaciens du Tarn lancent une nouvelle campagne d’information pour promouvoir les médicaments génériques afin que tous les assurés sociaux du département se réap-proprient la règle du « tiers payant contre générique » et adoptent une attitude responsable en acceptant la délivrance du médicament générique lorsque le pharmacien le propose, même s’il ne figure pas sur l’ordon-nance du médecin.

Les médicaments génériquesUn médicament générique est un médicament identique ou équivalent à celui d’une «marque». La différence porte sur le nom, la forme, l’embal-lage et le prix. Le principe actif, la posologie, les indications et contre-indications, les effets secondaires sont les mêmes. En revanche, un médicament générique est en général commercialisé à un prix moindre. Selon le Centre Midi-Pyrénées de pharmacovigilance et d’informations sur le médicament, « les génériques sont identiques aux médicaments princeps et suivent un processus de validation similaire pour obtenir l’Autorisation de Mise sur le Marché. Ce sont de vrais médicaments ».

09Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » mars 2012

en temps réel et en quelques clics le détail de ses remboursements. Avec « Mon compte ameli », plus de papier à classer !

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p Stand de l’Assurance Maladie du Tarn au centre commercial Les Portes d’Albi

» Ateliers nutritionLe Centre d’examens de santé du Tarn propose des ateliers sur la sensibilisation à l’équilibre alimentaire. Ces ateliers, animés par des professionnels de santé, se déroulent en six séances de deux heures. L’objectif est d’apprendre le rôle des aliments, l’intérêt d’équilibrer ses repas, l’intérêt de l’exercice physique… Ils s’adressent à tout public et plus spécifiquement à toute personne en situation de précarité.

Les prochaines sessions sont prévues sur Albi les 1er, 4, 11, 15 et 18 juin et sur Castres les 29 et 31 mai, les 5, 7, 12 et 14 juin.

Pour tout renseignement ou prise de rendez-vous, vous pouvez téléphoner à l’antenne Albi-Cantepau 05 63 77 33 32 ou Castres 05 81 27 70 53 ou envoyer un courriel à [email protected]

» Ateliers éducation thérapeutique diabète

Les prochains ateliers « éducation thérapeutique », organisé par le Centre d’examens de santé du Tarn, pour les diabétiques de type 2, se dérouleront à Albi les 6, 13, 20 et 27 mars et à Castres, les 29 mai, 5, 12, 19 et 26 juin.

Pour participer à ces ateliers, inscrivez-vous d’abord pour passer un bilan de santé auprès du CES d’Albi 05 63 77 33 32 ou de Castres 05 81 27 70 53.

» Le Tarn et sophia En février 2010, 3 600 patients tarnais ont adhéré au programme sophia ce qui représente 37,25 % de la population tarnaise éligible. Pour rappel, sophia est le service d’accompagnement personnalisé, mis en place par l’Assurance Maladie, pour les personnes atteintes de maladie chronique. Ce dispositif innovant, proposé aux patients diabétiques depuis 2008, a pour double objectif de prévenir les complications liées au diabète et d’améliorer la qualité de vie des patients.

En bref»

Votre caisse de retraite organise et fi nance des ateliers Mémoire et Prévention des chutes.

» MémoireAlbi, Gaillac, Rabastens, Lavaur :Mme Geindre, 05 34 26 11 56 ou 06 71 76 55 80

Castres, Réalmont, Mazamet :Mme Sompayrac, 05 63 72 13 12 ou 06 73 42 16 16

» Prévention des chutesGaillac, Villefranche d’Albi :Mme Aurel, 06 27 81 73 20

Cordes sur ciel, Sorèze, Vaour, Labruguière, Soual, Salvagnac, St Juéry :Mme Bernard, 06 20 78 02 74

Mazamet :Mme Gaussen, 06 42 07 99 97

Albi :Mme Routhe, 06 87 35 48 07

Carmaux :Mme Thevenon, 05 63 76 40 71

Ateliers»

Simplifiez-vous la vie avec ameli !Pour faire découvrir à ses assurés les services en ligne proposés par l’Assurance Maladie, la CPAM du Tarn est allée à leur rencontre lors de plusieurs animations.

P our faciliter la vie de ses assurés, l’Assurance Maladie a mis en place des services

en ligne, directement accessibles depuis son site internet ameli.fr. Pour les faire découvrir au grand public, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie du Tarn a proposé plusieurs anima-tions. Du 31 janvier au 3 février, elle était présente à la collecte de sang de Lavaur pour faire la promotion du compte ameli auprès des donneurs. Une trentaine d’assurés ont ainsi ouvert leur compte. Les 15 et 22 février, c’est au centre commercial Les Portes d’Albi que des stands ont été installés. Des conseillers Assu-rance Maladie ont guidé les visiteurs pour leur faire découvrir le « compte ameli »…

En parallèle à ces actions, une campagne SMS envers les assurés tarnais, pour présenter les services offerts par le compte ameli, a été réalisée.

Ouvrir « mon compte ameli »« Mon compte ameli » sur www.ameli.fr est un service en ligne de l’Assurance Maladie. Plus rapide, plus malin, plus écologique ! Il permet de visualiser

» Le relevé de situation individuelle est en ligne

Le relevé de situation individuelle, véritable état des lieux de la carrière dans les différents régimes, est déjà envoyé aux assurés tous les 5 ans à partir de 35 ans. Il est désormais disponible en ligne sur les sites des principaux régimes de retraite quel que soit l’âge de l’assuré dès qu’il a commencé à travailler. Ce service permet de vérifier en temps réel que l’ensemble de la carrière a bien été pris en compte.

Pour consulter son relevé de carrière en ligne, il suffit de :

» Se rendre sur le site www.lassuranceretraite.fr

» Se connecter à son compte personnel ou le créer, grâce à son numéro de Sécurité sociale

» Cliquer sur le bouton

Le relevé est composé en quelques secondes. S’il ne peut être fourni immédiatement en ligne, l’assuré est informé de sa disponibilité dans un délai de 2 à 3 semaines et invité à revenir sur le portail internet pour le récupérer.

» Votre revue en ligneSur www.revuedelasecuritesociale.fr, vous trouverez les huit éditions de cette revue. Chacune est également accessible depuis les pages de votre caisse sur www.ameli.fr.

Après chaque article, une adresse vous permet de nous adresser un courrier électronique pour faire part de vos remarques ou suggestions. Si vous n’avez pas internet, pas de souci, c’est avec grand intérêt que nous lirons vos courriers.

» Fermeture exceptionnelleLa Carsat Midi-Pyrénées, ses agences retraites et services sociaux, seront fermés les 30 avril, 7 et 18 mai 2012.

En bref»

Le site de la Carsat se modernise !Le nouveau site www.carsat-mp.fr est opérationnel depuis le 1er janvier 2012 avec de toutes nouvelles fonctionnalités et un design plus attractif.

Le site a été totalement remanié afin de changer une ergonomie un peu désuète. Le nouveau site se veut plus proche des publics de la Carsat. Il a évolué vers un langage qui leur correspond. Ainsi, les onglets sont adaptés au profil de l’internaute : retraité, actif, chef d’entreprise… à lui de choisir sa voie. Une fonction-nalité « loupe » permet d’agrandir les polices de caractères afin de les rendre lisibles de tous. Enfin, le site a été travaillé en complémentarité avec les sites nationaux notamment www.lassuranceretraite.fr et www.ameli.fr et renvoie vers ces derniers grâce à de nombreux liens.

Mon conseiller à domicile !Il est possible de prendre rendez-vous en ligne pour une visite dans une agence retraite ou pour un web entretien à son domicile avec un conseiller (une condition : être équipé

d’un ordinateur, d’une webcam et d’une connexion adsl). À cette occasion, l’interlocuteur Carsat peut notamment aider l’assuré à remplir des documents. Un bon moyen d’éviter les déplacements superflus.

De nombreux imprimés seront prochainement à disposition en téléchargement sur le site comme, par exemple, la demande de retraite personnelle ou de réversion. Les prin-cipales brochures seront également accessibles. Enfin, le retraité peut s’inscrire directement aux réunions « Bienvenue à la retraite » ou encore aux ateliers mémoire et prévention des chutes, dans la rubrique « Bien vieillir/Nos actions collectives et ateliers collectifs de prévention ».

Au final ? Un site au goût du jour pour guider au mieux l’assuré. Rendez-vous sur www.carsat-mp.fr.

10 » service

Cécile : une nouvelle venue à la Carsat !

Depuis la mi-janvier, la Carsat Midi-Pyrénées a lancé une agence virtuelle. L’idée ? Toujours plus de fonctionnalités et la proximité…sans déplacement. Cécile, e-conseillère guide les assurés à travers ce nouveau service. Pour se connecter à l’agence virtuelle, il suffit d’aller sur www.carsat-mp.fr et de cliquer sur l’onglet « Midi Premium » en haut à droite. La Carsat Midi-Pyrénées propose à l’internaute d’accéder à une offre de service toute particulière. Elle ne concerne, pour l’instant, que le secteur retraite. L’agence virtuelle propose un forum que les assurés peuvent utiliser pour discuter entre eux. Ils peuvent échanger par mail et tchater avec l’e-conseillère, Cécile. « Cécile représente l’e-interlocuteur qui répond aux questions des assurés, son prénom a été choisi en hommage à la chanson de Claude Nougaro », explique Marie-Laure Carlutti, responsable de l’agence

virtuelle. Progressivement ils auront la possibilité de télécharger des documents spécifiques à la Carsat.

Les atouts de ce service ? Un gain de temps, moins de déplacements et la possibilité d’effectuer ses démarches tous les jours et à toute heure. L’agence compte déjà plus de 150 inscrits, dont la plupart se trouvent en Haute-Garonne.

La Carsat Midi-Pyrénées est sur Facebook pour un dialogue plus direct, pour échanger sur les projets, consulter les offres de services…

L’application « Midi Premium » met à portée de votre téléphone ou de votre tablette, sous Android ou pour iPhone, l’information sur la réforme des retraites, l’actualité de votre Caisse, la géolocalisation des agences retraite en Midi-Pyrénées et la prise de rendez-vous, l’accès à la foire aux questions.

Bon à savoir»

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11Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » mars 2012

Le cancer aujourd’huiFléau mondial, le cancer est en progression dans le monde entier. Ses évolutions font de la lutte contre cette maladie une préoccupation prioritaire. En France, le nombre de nouveaux cas de cancers a presque doublé en 25 ans mais en parallèle on note que la mortalité diminue. Quelles sont les pistes en matière de prévention ? Quid des nouveaux traitements ?

E n 2011, on recense plus de 360 000 nouveaux cas de cancer et 147 000 décès,

majoritairement chez les hommes. Le Plan cancer, créé en 2003, a permis de coordonner les efforts de lutte et aujourd’hui le cancer est guéri dans plus d’un cas sur deux. S’il reste une pathologie redoutée, on en parle plus facilement et l’espoir d’une guérison est toujours là.

Mieux vaut prévenir… que guérirLes cancers les plus fréquents sont ceux de la prostate, du colon et du poumon chez l’homme, du sein chez la femme. Pour combattre l’avancée de la maladie, il est capital de participer au dépistage organisé (lire « 3 questions à… »). Il concerne le sein et le colon. Pour la prostate, le dépistage est individuel et se fait au cas par cas, après un rendez-vous conseil chez son médecin traitant.

Mais en amont, chacun peut, à son niveau, garder une bonne hygiène de vie et ainsi préserver sa santé. C’est ce que l’on appelle la prévention primaire. Il est utile de rappeler que l’activité physique régulière diminue de 30% la survenue de ces cancers. De même, la poursuite d’une activité physique adaptée diminue de 30% le risque de rechute.

Il est important d’adopter une alimentation saine, principalement à base de produits végétaux (fruits et légumes variés, légumineuses, céréales, féculents etc.), de manger au moins 5 fruits et légumes par jour, tout au long de la journée. À chaque repas et selon l’appétit, choisir une variété de féculents, céréales, légumineuse ou tubercule,

p Sculpture Chérif Kenidra

consommer 3 produits laitiers par jour et de la viande, du poisson ou des œufs, une à deux fois par jour. Il est également important de limiter sa consommation de charcuterie, de matières grasses en général et plus particulièrement celles d’origine animale ; de limiter la consommation de produits sucrés (pâtisseries, sirops, etc.), d’alcool et de boire au moins 1 litre et demi d’eau par jour ; de limiter l’absorption de sel et d’uti-liser le moins possible les moyens de cuisson à températures très élevées (friture, barbecue, etc.). Enfin, il est important de tout faire pour arrêter de fumer définitivement. Ne pas s’exposer au soleil sans protection et de façon inconsidérée réduit les risques de cancer de la peau.

Le patient au centre d’une nouvelle vision du traitement« Aujourd’hui les mécanismes à l’origine de l’apparition d’une tumeur cancéreuse sont mieux connus », explique Roland Bugat, professeur de cancérologie à l’université Paul Sabatier, « et la connaissance permet de produire des outils thérapeu-tiques plus ciblés et de plus en plus nombreux, qui miment la biologie. Ainsi les bio-médicaments laissent augurer d’un traitement personna-lisé, en fonction du profil génétique de chaque tumeur », poursuit-il. Aujourd’hui les spécialistes font deux constats : les cancers sont des maladies multiples et mieux dépistés, mieux traités, ils deviennent des maladies chroniques. « La personne est dorénavant placée au cœur d’un dispositif qui allie recherche en amont et prise en charge médicale coordonnée ». En ce qui concerne la recherche, la mise en place de

12 » dossier

cancéropôles a engagé une dyna-mique nouvelle, invitant les universités et les organismes comme l’INSERM et le CNRS à travailler ensemble. « Le patient, au centre, bénéficie de tous les atouts créés par l’équipe multi-disciplinaire. L’union fait la force ! Et l’efficacité des traitements est directement liée à l’association coor-donnée de moyens complémentaires (radiothérapie, chirurgie, moyens médicamenteux) qui sont opposés à la maladie ». Aujourd’hui les profes-sionnels remarquent que les patients veulent dialoguer et multiplier les lieux d’échange afin de recevoir conseils et soutien. « Pendant que les acteurs

Dr Raul Jorge Casaux, directeur et médecin coordonnateur de l’ADECA 46

» Qu’est ce que le dépistage organisé ? Le plan cancer 2003 créé par le Président Jacques Chirac a permis de coordonner les efforts pour lutter contre le cancer en motivant notamment la mise en place du dépistage organisé dans chaque département. Dans le Lot par exemple, l’ADECA 46 qui en est le centre de coordination, travaille de concert avec le Conseil Général, l’Assurance Maladie, les mairies, la Ligue contre le cancer et les professionnels de terrain. À ce jour nous proposons le dépistage organisé des cancers du sein et du colon.

» Pourquoi est-ce important de se faire dépister ?Le dépistage organisé a augmenté la qualité de la prise en charge. Le cancer du sein concerne 8 millions de femmes en France et le cancer du colon 16 millions d’hommes et de femmes de 50 à 74 ans. Se faire dépister régulièrement c’est mettre toutes les chances de son côté. Plus une tumeur est découverte tôt plus il est facile de l’éradiquer. Malgré ce dépistage organisé, dans le Lot ¼ des femmes font toujours leur mammographie de manière individuelle. Mais il faut savoir que le dépistage organisé, pris en charge par l’Assurance Maladie, permet une double lecture des mammographies, or 8 % des cancers sont trouvés à la seconde lecture.

» Concrètement comment faire ?Pour le dépistage du cancer du sein l’ADECA adresse automatiquement une invitation aux femmes du département qui ont entre 50 à 74 ans, afin de les inciter à prendre rendez-vous avec le radiologue de leur choix (lequel doit être formé au dépistage). Ensuite les mammographies sont re-analysées à l’ADECA par un radiologue spécialisé pour la double lecture. Pour le dépistage du cancer colo-rectal, l’ADECA envoie aux hommes et femmes de 50 à 74 ans une invitation à se rendre chez leur généraliste. Celui-ci prescrira un test à faire à la maison aux personnes n’ayant pas d’antécédents particuliers et une coloscopie aux autres. Le dépistage n’est pas obligatoire c’est un droit ! Il faut savoir l’utiliser…Pour plus d’infos : www.adeca46.fr

Questions à…3

» Toulouse : un pôle de recherche contre le cancer

L’Oncopôle de Toulouse, installé sur l’emplacement de l’ancien site AZF, regroupera différentes compétences académiques, scientifiques, technologiques, médicales, pharmaceutiques, publiques et privées, autour d’une même ambition : la lutte contre le cancer. Il s’étend sur plus de 70 000 m2 et accueillera un pôle clinique et une partie recherche qui seront en contact permanent.

Objectif : améliorer la prise en charge des patients en Midi-Pyrénées, promouvoir la recherche, optimiser le dépistage et la mise en relation entre les différents établissements de soins de la région et réaliser un important projet de développement économique.

La clef de voute du système ? La mutualisation des moyens, afin de mieux prendre en charge la maladie, le patient et ses aidants (familles, proches, professionnels). Les premiers patients devraient être accueillis d’ici fin 2013.

Bon à savoir»

de soins apprennent à travailler en équipe et à prendre des décisions concertées, les patients deviennent acteurs du système de santé. Ainsi peut-on imaginer, dans le futur, une médecine non seulement centrée sur la personne malade, mais guidée par elle », termine Roland Bugat.

En savoir plus » www.e-cancer.fr/prevention/facteurs-de-risque-et-de-protection/alimentation-activite-physique-et-cancers/

» www.ameli-sante.fr

» Les structures de dépistage organisé des cancers en Midi-Pyrénées

» Ariège : GIP 09 au 05 34 09 87 90

» Aveyron : ADECA 12 au 05 65 73 30 36

» Haute-Garonne : DOC 31 au 05 34 41 91 31

» Gers : ADGC au 05 62 05 80 06

» Lot : ADECA 46 au 05 65 20 86 50

» Hautes-Pyrénées : DOC 65 au 05 62 93 92 53

» Tarn : ADECA 81 au 05 63 38 61 15

» Tarn-et-Garonne : GIP 82 au 05 63 91 77 80

Contact»

13Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » mars 2012

Cancer : vers un autre accompagnementAujourd’hui de nombreux traitements existent pour soulager les malades. Désormais entendre et comprendre la souffrance du patient fait partie intégrante de la prise en charge pour venir à bout de cette douleur. Pourtant elle reste l’une des plus grosses inquiétudes des malades atteints de cancer.

« Quand on m’a détecté une tumeur au sein, j’ai tout de suite eu peur d’avoir mal,

explique Jeanne, 42 ans. Bien sûr, la mort m’a effrayée mais au fond c’était évident pour moi que j’allais guérir, concernant la douleur je n’avais aucune certitude à laquelle me raccrocher », termine-t-elle. Aujourd’hui, il n’est plus tolérable d’accepter une souffrance qu’elle soit physique ou morale. Le patient doit oser en parler, demander à être rassuré et faire exercer son droit de ne plus souffrir, car les traitements sont là. Le docteur Yves Botreau, médecin interniste qualifié en cancé-rologie au CH de Cahors explique : « En 10 ans, d’immenses progrès ont été faits en terme de prise en charge de la douleur du patient atteint de cancer. On a appris à en comprendre les mécanismes et le fonctionnement afin de la traiter convenablement ».

» Plusieurs pistes pour évaluer la douleur

Le malade est le seul à pouvoir estimer ses souffrances. Mais des outils permettent de mieux en exprimer l’intensité. L’échelle verbale, par exemple, qui permet d’apprécier la douleur ressentie, grâce à des paliers. Chacun correspondant à un score que le soignant demande au patient, le 0 représentant l’absence de douleur et le 10 la douleur la plus importante. Enfin l’échelle visuelle, est une réglette double face (un côté soignant, un côté patient) qui permet au patient d’auto-évaluer sa douleur grâce à un curseur.

En bref»

Une meilleure utilisation des antalgiques avec différents modes d’administration, permet notamment de s’adapter aux différents cas cliniques. « Enfin, plusieurs facteurs vont dans le sens d’une amélioration de la gestion de la douleur : la colla-boration avec des équipes mobiles spécialisées, la prise en charge de la souffrance globale physique et psychique et les formations, acces-sibles aux professionnels de santé », termine Yves Botreau.

Jamais seul face au cancerL’un des grands progrès dans le traitement du cancer concerne l’accompagnement : « il est polydis-ciplinaire, explique Yves Botreau, et ne se limite pas aux seuls oncolo-gues et médecin traitant. Aujourd’hui lors de la consultation d’annonce, on propose, en fonction des besoins, la

collaboration et l’aide d’une assis-tante sociale, d’une psychologue, d’une diététicienne et d’une esthé-ticienne, tout particulièrement pour les patientes en chimiothérapie ». L’essentiel ? Ne pas se sentir seul ou différent. « Lorsqu’on lui a trouvé une tumeur au cerveau, j’ai tout tenté pour que mon mari ne se sente pas malade, explique Violette 56 ans, sa vie a changé c’est inévitable mais autour de lui tout a été adapté : au final la vie a repris le dessus… ».

Ce que confirme Michel, en rémis-sion : « j’ai eu beaucoup de mal à supporter tous les traitements et leurs effets sur mon corps et ma tête. Voir une psychologue m’a beaucoup aidé, être entouré de mes proches a été essentiel, sans ça on ne peut pas vaincre la maladie, ou bien on en sort dévasté ».

14 » dossier

» Des sites généalogiques » www.france-genealogie.org

(le portail officiel)

» http://fr.geneawiki.com/index.php/archives_en_ligne

(archives de certains départements, de l’outre mer et de l’Algérie).

Le fil d’Ariane : » http:// www.entraide-genealogique.net

et FranceGenWeb : » http://www.francegeneweb.org

(sites de bénévoles qui font des recherches aux archives départementales pour les personnes n’habitant pas dans le département)

» Des logiciels pour organiser et enregistrer ses recherches

» Heradis, le plus connu(www.bsdconcept.com)

» Geneatique(www.geneatique.com)

» http://www.myheritage.fr/family-tree-builder(le logiciel gratuit des mormons)

Bon à savoir»

En route pour hier…Retrouver ses racines ? Comprendre l’histoire de sa famille et de ses ancêtres ? C’est un peu le rêve qui sommeille en chacun de nous. Mais pour réellement remonter le court du temps, il faut s’armer de patience et persévérance… Josette Geneste propose des initiations à la généalogie dans le cadre de l’Aroc et partage son savoir-faire.

Comment débuter une recherche généalogique ?Le point de départ de toute recherche, ce sont les actes de naissance et de mariage des grands parents. Ensuite, il faut savoir fouiller les documents reversés au-delà de 100 ans aux archives départe-mentales : registres d’état-civil et registres paroissiaux, archives des notaires, listes électorales, listes de recensement et pièces matricules recèlent kyrielle d’informations. Les tables décennales des registres de l’état-civil facilitent les recherches puisqu’elles récapitulent les actes par décade et par ordre alphabétique.

Cela représente beaucoup de déplacements ?Actuellement 80% des archives départementales ont publié leurs registres sur internet. Ce qui permet de travailler confortablement et bien au chaud. En Midi-Pyrénées, à ce jour, seuls l’Aveyron et les Hautes-Pyrénées n’ont pas numérisé leurs registres. Pour les recherches hors département, il est possible de s’adresser à des bénévoles.

Des astuces pour les néophytes ?Il y a plusieurs choses : il est essen-tiel de toujours garder la trace d’un acte sous forme de photocopie ou de photo. Investir dans un appareil photo numérique et un pied pour la netteté des clichés est donc néces-saire. Il faut persévérer, avoir l’esprit ouvert et ne jamais se lasser, car la solution arrive toujours ! Tout est exploitable. Par exemple, les témoins de mariage peuvent être une belle piste d’informations. Parfois des curés prolixes ont laissé de grands récits dans les registres : de vrais trésors historiques. À savoir : les noms ont souvent été écrits phoné-tiquement, cela peut éviter pas mal

d’erreurs. Enfin, il est conseillé de s’équiper d’un ordinateur et d’un logiciel de généalogie pour toutes les recherches internet et pour la sauvegarde de ses données.

Qu’est ce que ça apporte de retracer cette histoire ?C’est un travail d’investigation passionnant ! La généalogie c’est de l’histoire, elle nous projette dans différentes époques. Par exemple, je sais qu’en 1709 l’Europe a connu un hiver si froid que le vin gelait dans les barriques. On est bien loin de notre « vague de froid » actuelle ! Je crois que cet intérêt pour ses ancêtres vient avec l’âge. On apprend sur nos aïeux : ont-ils souffert ? À quoi ressemblaient-ils physiquement ? Comment vivaient-ils ?

Que propose l’Aroc ?L’Aroc Haute-Garonne organise une séance d’initiation par trimestre et des ateliers à la demande. J’y donne des conseils et j’apporte aide et collaboration aux débutants.

Pour plus d’info : www.laroc.fr ou 05 62 14 88 20 (permanence tous les jeudis de 10h à 12h).

Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » mars 2012 15 » temps libre

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