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Journal Le Chinook - Edition Août 2011
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Jeux de la Francophonie canadienneJeux de la Francophonie canadienne : :
Équipe Alber ta se Équipe Alber ta se
sur passe!sur passe!
9 médai l les d ’or 9 médai l les d ’or -- 7 d ’argent 7 d ’argent -- 9 de bronze 9 de bronze
TABLEAU COMPLET des médai l les p .15TABLEAU COMPLET des médai l les p .15
À lire en page 3À lire en page 3
Quand obésité rime Quand obésité rime
avec pauvreté avec pauvreté
Dossier: pages 7 et 8
Visitez St.Louis,
Missouri…
Calgary, édition d’août 2011 16 pages
P.15
P.13
Les enfants photovoltaïques
sauveront le monde...
Le coin des jeunes
À lire dans :
Les voyages de
Benoit Legault
De la musique en or!
Toute notre équipe professionnelle vous souhaite de passer un bel été!
Le Chinook P.3 Août 2011
Philippe de Montigny
Le Chinook
SUDBURY – Les délégations provinciales et territoriales
ont fièrement affiché leurs
couleurs et leurs drapeaux au Grand Sudbury, la ville
hôtesse des 5e Jeux de la francophonie canadienne
(JFC). Cet événement d’en-
vergure nationale a su ras-sembler 908 participants et
plus de 700 bénévoles dans la capitale du nickel du 20
au 24 juillet.
Conformes à leur formule
gagnante, les JFC consis-tent en trois volets – soient
sports, arts et leadership – qui comprennent chacun
une panoplie de disciplines
plus excitantes les unes que les autres. Grâce à ses lacs
magnifiques et son experti-se dans le domaine du cir-
que, le Grand Sudbury a
proposé le canotage et les arts du cirque
comme disciplines de démonstration.
Équipe Alberta s’est
démarquée aux JFC
du Grand Sudbury, avec un total de 9
médailles d’or, 7 médailles d’argent,
9 médailles de bron-
ze et 3 distinctions dans le volet lea-
dership. « Nous avons triplé notre
nombre de médail-
les depuis les JFC à Edmonton » a partagé
Rhéal Poirier, chef de mis-sion d’Équipe Alberta. Il
croit que cette réussite ful-gurante s’explique par les
partenariats créés pour cha-
que discipline avec les orga-nismes experts respectifs.
Ça brasse au niveau des
sports! Les sportifs d’Équipe Alber-
ta ont pu compter sur l’ex-pertise et l’encadrement de
la Fédération du sport fran-cophone de l’Alberta
(FSFA). Grâce à ce partena-
riat gagnant, l’Alberta a su se mesurer aux forces re-
doutables que représentent
le Québec et le Nouveau-
Brunswick, notamment en athlétisme (voir les médail-
lés dans le tableau).
Le sport de démonstration
des JFC 2011 a permis aux vaillants pagayeurs de par-
ticiper à une épreuve hors de l’ordinaire, soit la
« Grande aventure urbaine de canoë ». Avec un par-
cours de d’environ 12 km
composé de 5 lacs (Ramsey, Bethel, Lauren-
tien, Bennett et Nepahwin) et nécessitant 6 portages,
la course a commencé à la
plage principale du parc Bell et s’est terminée à la piste
de course de l’Université Laurentienne. Les deux
équipes albertaines ont ga-gné les médailles d’or et
d’argent respectivement
dans la catégorie mixte.
Les équipes masculine et
féminine de basketball 3
contre 3 ont toutes les deux gagné la médaille de bron-
ze, partageant le podium avec le Québec (or) ainsi
que la Nouvelle-Écosse (argent, masculin) et le
Nouveau-Brunswick
(argent, féminin).
En plus de pratiquer lors des camps d’entraînement
de la FSFA, les basketteurs
se sont rencontrés dans leur temps libre, tant les
filles que les garçons, pour se préparer davantage a
expliqué le co-capitaine de l’équipe masculine, Tesho-
ma Aytenfisu. « Nous avons
pratiqué avec les filles… ça
a aidé à développer leur
agressivité! » exclame-t-il.
Ménage à trois remporte l’or
Du côté des arts, l’Alberta a
décroché les grands hon-neurs avec son groupe de
musique, « Ménage à trois », composé de Léan-
dre Bérubé, Isaël Huard et Gabriel Bérubé. Le groupe,
qui a gagné la Chicane al-
bertaine, a su encore une fois charmer le cœur des
juges et des centaines de participants des JFC lors du
Gala des arts. Le trio en-
voûtant de Rivière-La-Paix s’est mérité la 1ière place,
suivi d’un duo du Québec et du groupe « Manie » du
Manitoba.
En improvisation, Équipe
Alberta a décroché la cin-quième position, sous les
rênes d’Inouk Touzin (entraîneur) du
Théâtre à Pic de
Calgary et de Jessi-ca Nepton-Chayer
(capitaine d’équipe, qui en est à sa
deuxième participa-
tion). Tout au long du tournoi jusqu’à la
finale disputée par l’Ontario et le Qué-
bec, un esprit de camaraderie entre
les improvisateurs
et le dynamisme des arbitres ont su
animer la foule.
Leadership albertain re-
connu
« En leadership, j’aimerais beaucoup moins de forma-
tion et beaucoup plus d’ac-tion » affirme Carly Robin-
son, médaillée par vote des
pairs dans la discipline « Chefs de mission jeunes-
se ». Les jeunes du volet leadership ont également
reconnu les franco-
albertaines Naomie Fournier en « Organisation d’évène-
ments » et Sophie Bergeron dans la catégorie
« Médias ».
« Ça démontre clairement
les résultats des stages de
l e a d e r s h i p d e
FJA (Fédération Jeunesse Alberta)» explique Rhéal
Poirier. Il apprécie égale-ment la visibilité égale attri-
buée aux trois volets, qui
permet de valoriser les ef-forts de tous les partici-
pants, qu’ils soient en arts, en sports ou en leadership.
La discipline « Médias » a
beaucoup évolué depuis la
dernière édition des JFC à Edmonton, en 2008. En
plus de produire un journal, les jeunes journalistes ont
pu mener des entrevues à
la radio, utiliser les médias sociaux et faire des repor-
tages sous forme de vidéo-clip.
Des Jeux verts
Un événement comme les
JFC relâche jusqu’à 500 tonnes de gaz à effet de
serre, d’où l’idée de mettre en œuvre et de reconnaître
l e s p r a t i q ue s é c o -
responsables. D’autres in-tiatives pour minimiser
l’empreinte écologique des Jeux : recyclage et compos-
tage aux repas, stations
ACTUALITÉS
5e Jeux de la Francophonie canadienne
Équipe Alberta : trois fois plus de médailles!
Les Jeux du Grand Sudbury ont présenté les Arts du cirque et le canotage comme discipline en démons-tration aux Jeux de la Francophonie canadienne.
d’hydratation « Quench
Buggy » pour éviter les bouteilles d’eau en plasti-
que, covoiturage et trans-port en commun, énergie
verte de Bullfrog Power
pour les spectacles et les cérémonies, entre autres.
De plus, les Jeux se sont
dotés d’une « police verte » pour assurer le respect de
l’environnement pour toute
la durée de l’évènement. Chaque participant est re-
parti avec une pousse d’ar-bre pour faire du pays un
espace plus vert. C’est d’ail-
leurs le Yukon qui a rem-porté le Prix de la déléga-
tion écoresponsable.
Le Prix de la francophonie a été remis au Manitoba pour
son esprit de camaraderie
et son enthousiasme conta-gieux; le Prix de l’améliora-
tion a été décerné à la Co-lombie-Britannique, qui a
remporté ses toutes pre-
mières médailles depuis la première édition de 1999;
et c’est le Québec qui a remporté le Prix du flam-
beau, avec le plus grand
nombre de médailles.
VOIR TABLEAU DES MÉDAILLES ALBERTAINES EN PAGE 15
Pour joindre Le Chinook: Viaplus communications Inc. Adresse de facuration: A/S Baccari Professional Corp.
32-805 5 Ave SW Calgary, AB T2P 0S6 Tél.: 403-457-5250
Éditeur en chef: Julien Thibeault
Ventes: François Fecteau
Adjoint à la rédaction:
Jérôme Thibeault Lisez-nous aussi @
www.lechinook.com
Écrivez-nous: [email protected]
Isaël Huard, Léandre Bérubé et Gabriel Bérubé ont
remporté la médaille d’or dans la catégorie Musique aux 5e Jeux de la Francophonie du Grand Sudbury.
P.4 Le Chinook Août 2011
(EN)—La narcolepsie est
une maladie neurologique, principalement provoquée
par une importante baisse des taux d'hypocrétine dans
le cerveau : ils sont respon-
sables de l'état de veille durant la journée. Pourtant,
dans le cas atypique de la jeune Québécoise Daphné
Delorme, c'est à la suite d'un traumatisme crânien
que la maladie s'est décla-
rée. « Après mon traumatisme
crânien, j'étais très fatiguée et je m'endormais souvent.
À l'hôpital, on m'a expliqué
que c'était normal à la suite d'un tel accident. Mais j'ai
commencé à m'inquiéter, et mes parents aussi, quand
la fatigue a empiré. Norma-lement, les symptômes di-
minuent ou restent pareils,
mais n'augmentent jamais.
Pourtant je m'endormais de
plus en plus, n'importe où et n'importe quand. »
Daphné commence ensuite
à ressentir
les symptô-mes de la
cataplexie, c'est–à–dire
une perte brutale du
tonus mus-
culaire pro-voquée par
des émo-tions comme
la colère, le
rire ou la surprise.
Cela peut varier d'une fai-
blesse musculaire momen-tanée à une perte presque
totale de la maîtrise des
muscles. Un jour, en se
La narcolepsie: le calvaire de Daphné Delorme
ACTUALITÉS
promenant dans la rue, le
bruit d'un klaxon la sur-prend et ses muscles per-
dent toute leur tonicité. Elle tombe au milieu du trottoir.
Elle éprouve ensuite une grande vulnérabilité vis–à–
vis des bruits forts et com-mence à avoir des halluci-
nations visuelles et auditi-
ves.
Daphné poursuit : « Les hallucinations hypnagogi-ques sont probablement les symptômes de la narcolep-sie qui sont les plus désa-gréables. Lorsque le som-meil commence à se faire sentir, je peux entendre des bruits et voir des ombres. C'est très traumatisant. Par-fois le soir, en revenant de chez mes amis, j'étais convaincue que quelqu'un me suivait… je devais alors me raisonner. » Drôle de coïncidence, Daph-né a un oncle narcoleptique qui ne possède pourtant pas, lui non plus, l'antigène HLA DR2 présent chez 95 % des narcoleptiques. En constatant que Daphné a le même comportement que lui, il est persuadé qu'elle est narcoleptique. « Quand j'ai répété à mon médecin
de famille les propos de mon oncle, il m'a répondu que ce serait étonnant puis-qu'il n'était lui–même pas porteur de l'antigène et que c'est une maladie très rare. J'ai ensuite passé une série de tests qui ont confirmé que j'étais narcoleptique. »
Le plus grand choc reste
toutefois le verdict final :
quand le médecin lui dit
que c'est pour toute la vie
et qu'elle doit apprendre à
vivre avec la maladie.
« Dans la vie, on a deux
choix : soit on s'apitoie sur
son sort, soit on apprend à
vivre avec la maladie tout
en développant son sens de
l'humour pour rire un peu
de tout ça. C'est le choix
que j'ai fait. »
Toujours fatiguée, Daphné Delorme
découvre qu’elle souffre de narcolepsie.
Août 2011 Le Chinook P.5 ACTUALITÉS
de réflexion et d’exploration
artistique complètement différente de leur quotidien.
Jumelés à un artiste d’une tout autre discipline, les
participants du séminaire
puiseront leur inspiration à partir des observations d’u-
ne différente pratique artis-tique.
Les mentors Philippe Solde-
vila, Ghyslain Filion et Ge-
neviève Dorion-Coupal par-tageront leur expertise avec
les 11 artistes qui participe-ront au séminaire multidis-
ciplinaire. Armés d’un projet
qu’ils souhaitent développer ou parfaire, les artistes se-
ront poussés par leurs men-tors pour explorer, décou-
vrir et intégrer toutes les composantes du processus
de création artistique né-
cessaires la réalisation de leur oeuvre. Ce séminaire accueillera la chanteuse Alexis Normand
de la Saskatchewan, de
l’Alberta Casey Edmunds, en danse, Dave Turcotte du
Manitoba en théâtre, Evely-
ne Asselin d’Edmonton en art médiatique, Inouk Tou-
zin du Théâtre À Pic de Cal-gary, Joëlle Préfontaine de
l’Alberta en théâtre et chan-
son, Josée Thibeault d’Ed-monton dans la catégorie
multidisciplinaire, Marie-Claude McDonald en chan-
son et musique du Manito-ba, Mireille Moquin de l’Al-
berta en chanson et musi-
que, Pierrette Requier de l’Alberta eb arts littéraires
et Vincent Forcier de l’Al-berta en danse.
À sa troisième édition, En-tr’ARTS se déroule toujours
en partenariat avec le spec-taculaire Banff Centre, une
institution vouée aux arts et renommée pour la qualité
de ses installations. Avec
des artistes mentors recon-nus sur la scène artistique
du Canada et à l’internatio-nal, Entr’ARTS est reconnu
comme étant un program-
me biennal de formation professionnelle d’excellence
entièrement en français.
11 artistes réunis dans un séminaire Entr’ARTS à Banff
(Regroupement des ar-
tistes francophones de l’Alberta) – Du 25 au 31
août 2011, pas moins de 18 artistes de l’Alberta, de la
Saskatchewan et du Mani-
toba français participeront aux deux séminaires du
programme en création ar-tistique Entr’ARTS.
En grande première cette
année, le séminaire en arts
visuels accueille 7 artistes professionnels. Accompa-
gnés de l’artiste-mentor Herménégilde Chiasson,
Danièle Petit-Chatelet, Doris
Charest, Nathalie Shewchuk-Paré, Patricia Lortie-
Sparks, Sabine Lecorre-Moore, Sébastien Guillier-
Sahuqué de l’Alberta et Zoé Fortier de la Saskatchewan
seront appelés à sortir de
leur pratique artistique ré-gulière pour explorer de
nouveaux horizons dans leur démarche de création
artistique.
En effet, les artistes seront
amenés dans une démarche
Tél.: 403 -926 -ALOU
Le vidéojournaliste Claude Rivest-Mazzanna en compagnie de Carmelle Cyr et notre collègue François Fecteau lors de la Saint-Jean-Baptiste familiale à la Cité des Rocheuse le 25 juin dernier.
De nouveaux venus à Calgary...
P.6 Le Chinook Août 2011
Côté prédiction d’apocalyp-
se, je vais dire comme Ro-ger Brulotte « ça ne fait pas
une grosse moyenne au bâton. »
Mais pourquoi tant de gens veulent à tout prix savoir s’il
va y avoir une fin du mon-de, et surtout quand? Pour-
quoi? Pour consulter son agenda, voir si on est libre?
« Le gars de la TV a dit que
c’est la fin du monde le 21 mai! Moi ça ne m’adonne
vraiment pas, j’ai deux meetings. »
La fin du monde, peu im-porte sa date, va nous
prendre au dépourvu, c’est certain. Vous pensiez que
l’arrivée surprise de votre belle-mère vous prenait de
court? Attention! parce que
la fin des temps, elle prend de la place.
Tous les ans, c’est la même
chose, la fin du monde est annoncée. Parfois selon un
calendrier, parfois selon des textes de la Bible ou du
Coran; par un prédicateur
américain, français, italien; par les étoiles, les planètes.
Y’a du choix en masse!
Nous avons faim de savoir. On veut tout savoir, ce qui
se passe et même ce qui POURAIT PEUT-ÊTRE se
passer. Et on le veut rapi-
dement, le fast-food de l’info : « Je peux prendre
votre commande? Oui deux fins du monde, et deux
scandales aux frais. »
Moi aussi j’aime bien me
faire des scénarios de fin du monde, on ne sait jamais,
et si c’était vrai! Mais la vérité, c’est qu’on ne sera
pas avertis, le cellulaire ne
Encore une fois, nous avons
survécu à la fin du monde. Vous ne saviez pas? Effecti-
vement, selon le prédica-teur californien Harold
Camping, l’apocalypse de-
vait commencer le 21 mai et, quelque part vers la fin
du mois d’octobre, la Terre allait finalement imploser,
exploser, se volatiliser, se tétaniser, s’annihiler et
pleins d’autres mots épeur-
ant qui finissent en É. D’a-
bord je trouve ça un peu précis, surtout venant d’un
calcul mathématique fait à partir d’indices lus dans la
Bible. Pas très exact. Ensui-
te, je ne trouve pas ça cor-rect de finir ça en plein
mois d’octobre. Surtout que j’ai déjà acheté mon costu-
me de gros blé d’inde pour mon party de l’an prochain.
Heureusement, ce n’est pas arrivé. Plus de trois semai-
nes après cette annonce, pas de nouvelles. Dieu nous
a posé un lapin. Malgré
tout, monsieur Camping continue de croire que ce
n’est que partie remise. Fait étonnant, il avait aupara-
vant déjà annoncé deux
autres dates de fin du mon-
de, qui n’ont de toute évi-
dence pas eu lieu.
HUMOUR
vibrera pas, le cadran ne
sonnera pas, la sonnette de retentira pas et on y sera,
point final.
Alors peu importe le temps
qu’il nous reste : des mil-lions, des centaines des
milliers d’années? Je ne veux pas le savoir, je veux
seulement savourer la vie, à tous les jours, morceau par
morceau; et si ça s’arrête,
je n’aurais pas de regret,
sauf peut-être de ne pas avoir fait de jeux de mots
avec le nom Harold Cam-
ping!
(Oui je l’avoue, je trouve ça très drôle comme nom
Harold Camping, mais je ne pouvais quand même pas
faire 600 mots là-dessus,
c’est pas poli…. Peut-être une prochaine fois ;)
La faim du monde!
Simon Delisle
Humoriste
Août 2011 Le Chinook P.7 SOCIÉTÉ
Céline Bossé,
nutritionniste
Auparavant, naître pauvre signifiait bien souvent man-
ger peu et vivre amaigri,
tandis que les bien nantis se reconnaissaient souvent
par le fait d’être bien en chair. À notre époque, le
renversement de tendance est frappant et remarqua-
ble. Ce sont plutôt les privi-
légiés qui se tiennent en forme et les personnes ap-
pauvries qui souffrent sou-vent d’obésité. En effet, de
plus en plus, on remarque
que le niveau de revenu a une influence importante
sur la prévalence de l’obési-té. Toute proportion gar-
dée, le taux d’obésité serait près de 60% plus élevé
chez les plus pauvres que
chez les plus riches. Com-ment expliquer cette réali-
té ?*
Pas toujours aussi facile à faire qu’à comprendre
Quand obésité rime avec pauvreté
individu? Ne sommes nous
pas dans une époque où les valeurs du travail et de l’im-
portance de gagner un bon salaire prennent toute
la place? Une valeur sociale
qui à ce jour nous identifie et nous classe comme des
numéros et semble nous procurer un cer ta in
« pouvoir » auprès des gens que nous côtoyons?
Par manque de travail, suis-
je une personne démunie de tout talent et potentiel?
Lorsqu’une personne a une faible estime d’elle-même,
pourquoi investirait-elle
dans le développement d’habitudes de vie plus sai-
nes?
Dites-moi, quel est votre plus grande richesse?
Il s’agit non seulement d’un travail collectif mais aussi
individuel, il faut devenir créatif et responsable de
son propre mieux-être. Les
solutions peuvent être diffé-
rentes d’un quartier à l’au-
tre. D’ou l’avantage et l’im-portance du développement
de centre de santé commu-nautaire dans la région de
Calgary, par exemple.
*Source : Sécurité alimen-
taire Canada
Je croix principalement que
les problèmes soulevés par la pauvreté et l’obésité sont
beaucoup plus complexe que nous, les profession-
nels de la santé, avons bien
voulu les comprendre et les solutionner, depuis plu-
sieurs années. Les profes-sionnels de la santé sont
maintenant d’avis que la problématique est multifac-
torielle. Qu’il s’agisse d’é-
ducation, de connaissances de base en santé, de psy-
chologie, de problèmes fa-miliaux, de logement inadé-
quat, d’un manque d’activi-
té physique ou de moral; il est faut de croire que l’ar-
gent, à lui seul, est respon-sable du bonheur et de la
santé des gens.
Une approche différente est nécessaire
L’entraide, le jeu, le béné-
volat, le partage de talents, ça vous dit quelque chose?
La vraie richesse n’est-elle pas au cœur de chaque
Obésité chez les enfants des
pays industrialisés p.8
P.8 Le Chinook Août 2011 SOCIÉTÉ
Cet article a été préparé
pour l’UNICEF
Dans la plupart des pays industrialisés, les supermar-
chés proposent des fruits et
des légumes frais au cœur de l'hiver. On y trouve en
longs rayons des viandes, des conserves et toutes
sortes d'autres produits. Les vivres sont abondants, et
faciles à se procurer. On a
donc l'impression que, quels que soient les problè-
mes des pays développés, la malnutrition ne compte
pas parmi eux.
Malnutrition et obésité
Pourtant, l'accès facile à
une nourriture abondante n'est pas automatiquement
synonyme de bonne nutri-
tion. Les États-Unis par exemple sont confrontés à
un problème nutritionnel: l'obésité. Selon les toutes
dernières statistiques offi-
cielles, plus de la moitié de la population américaine est
obèse; près de 25% des enfants de 6 à 17 ans ont
un poids excessif.
Risques pour la santé
L'obésité augmente, de fa-
çon générale, les risques pour la santé; elle élève, en
particulier, l'incidence des
maladies cardio-vasculaires, de l'hypertension, du diabè-
te non insulinodépendant, de certains types de can-
cers, des anomalies de la
menstruation, des compli-cations arthritiques et de la
goutte.
ce pays 13 millions d'en-
fants pauvres, de moins de 12 ans, qui souffrent ou
risquent de souffrir de la faim pendant une partie de
l'année.
Les riches et les pauvres
D'après une autre étude, on
a constaté des signes évi-dents de carences nutrition-
nelles chez des enfants de
un à cinq ans issus de fa-milles pauvres ou de ména-
ges plus aisés. Définissant la carence comme un ap-
port inférieur à 70% des
quantités journalières re-commandées de 16 micro-
nutriments déterminés, l'étude constate que, dans
des familles qui ne sont pas considérées comme pau-
vres, l'apport alimentaire de
calories, de folate ou de vitamine C est insuffisant
chez 6% des enfants de un à cinq ans; plus de 15% ne
reçoivent pas assez de cal-
cium, et près de 20% pas assez de vitamine E. Les
apports de fer sont insuffi-sants chez un bon quart
des enfants, et ceux de zinc
chez plus d'un tiers.
Chez les enfants des famil-les pauvres, les résultats
sont encore pires; des pro-portions sensiblement plus
élevées d'enfants présen-
tent des carences pour 14 des 16 micronutriments.
Ainsi, 40% d'entre eux n'absorbent pas assez de
fer, et 18% pas assez de
vitamine C.
Autre coupable: l'abon-
Les enfants obèses sont en
butte à des difficultés socia-les et psychologiques trau-
matisantes, ainsi qu'à un risque accru d'hypertension,
d'hypercholestérolémie,
d'anomalies de la tolérance au glucose et d'éventuels
problèmes orthopédiques, dans la marche par exem-
ple. En grandissant, ces enfants obèses deviennent
souvent des adolescents
obèses, qui feront des adul-tes obèses.
A l'origine de ce dérègle-
ment, on trouve un certain
nombre de facteurs, qui peuvent s'influencer réci-
proquement. Outre la nutri-tion, la constitution généti-
que et les comportements culturels peuvent prédispo-
ser un individu à l'obésité.
Des facteurs endocrinologi-ques et métaboliques inter-
viennent également.
La pauvreté en cause
Notant la fréquence accrue
avec laquelle, paradoxale-ment, on rencontre à la fois
l'obésité et la faim dans les
populations les plus pauvres des États-Unis, le Dr Wil-
liam H. Dietz, qui mène depuis longtemps des re-
cherches dans ce domaine, a suggéré que la faim pour-
rait bien être une cause de
l'obésité.
Il est indubitable que les pauvres, aux États-Unis,
s o u f f r e n t d ' u n e
«insuffisance alimentaire épisodique». Selon une étu-
de récente, il y aurait dans
dance même
la grande disponibilité d'ali-
ments nutritionnellement inadéquats, comme les
boissons sucrées, les pom-
mes chips, les bonbons, les plats servis dans les fast
foods, qui sont consommés sans modération ni équili-
bre en lieu et place d'ali-ments assurant une bonne
nutrition.
Et la sédentarité
Le mode de vie de plus en
plus sédentaire dans le
monde industrialisé est, lui aussi, parmi les suspects.
Une enquête publiée l'an dernier a constaté que par-
mi les enfants de 10 à 15 ans, le risque de surpoids
était 4,6 fois plus élevé
chez ceux qui regardaient la télévision plus de cinq heu-
res par jour que chez ceux qui ne la regardaient que
deux heures, ou moins.
Différents pays connaissent
les mêmes problèmes, en particulier dans les groupes
de population les moins
aisés. Selon une étude bri-tann ique , c 'es t une
«énergie bon marché» qu'apporte le régime ali-
mentaire des groupes socio-économiquement défavori-
sés, essentiellement com-
posé de crème, de graisses, de sucres, de confitures, de
pommes de terre, de céréa-les et de produits carnés.
Cette alimentation ignore
plus ou moins les légumes, les fruits et le pain complet,
et elle fournit peu de nutri-
ments essentiels tels que le
calcium, le fer, le magné-sium, la vitamine C et l'aci-
de folique. L'étude a fait ressortir une corrélation
entre le régime alimentaire
et la mauvaise santé.
Longtemps épargnés, les Français y goûtent
En France, de récents rap-
ports montrent que les plus
pauvres consacrent à l'ali-mentation plus d'un quart
de leur revenu mais, com-me leurs homologues bri-
tanniques, leur nourriture
est déséquilibrée: amidons, pain, café, lait, sucre, pro-
duits carnés, mais presque pas de fruits ni de légumes.
Il n'est donc pas surprenant qu'une étude menée sur le
terrain dans l'une des ban-
lieues les plus pauvres de Paris ait permis de consta-
ter un risque nutritionnel chez les enfants.
Carences chez les nou-veau-nés
Fait révélateur, il ressort
d'une enquête sur les nou-
veau-nés en France que 63% sont carencés en fer,
et 55% présentent une anémie. Il faut trouver des
moyens de transformer ces habitudes nutritionnelles,
puisque de toute évidence
l'abondance de vivres, à elle seule, n'est pas une
solution. Dans les pays in-dustrialisés comme dans le
monde en développement,
il est impératif de veiller à ce que l'on consomme, et à
quel moment on le fait.
Quand obésité rime avec pauvreté La malnutrition dans les pays industrialisés
Le Canada fait piètre figure au chapitre de la pauvreté des
enfants. Selon une étude de l'UNICEF, sur les 23 pays les
plus riches, le pays se classe au
17e rang.
Il y a plusieurs années, les
députés de la Chambre des communes avaient unani-
mement adopté la résolu-tion présentée par Ed
Broadbent dans le but d'éli-
miner la pauvreté chez les enfants d'ici l'an 2000.
Voeux pieux ?
À peine 14 mois plus tard, seulement une dizaine de
députés assistait aux comi-
Inaction de nos dirigeants
tés sur la pauvreté. Les élus
se sont par ailleurs révélés incapables de tenir leur pro-
messe. À cette époque, 15,3 % des enfants étaient
pauvres. Aujourd'hui, cer-
taines enquêtes démontrent qu'il y en a 50 % de plus.
Sur les quelque 1,5 million d'enfants pauvres au pays,
250 000 dépendent de la charité pour manger à leur
faim.
Août 2011 Le Chinook P.9
P.10 Le Chinook Août 2011 ÉCONOMIE
Réduisez votre endettement : quatre étapes vers une plus grande liberté financière
lon eux a une connotation restrictive. En fait, mieux vous planifiez vos dépenses, plus vous jouirez éventuellement d'une liberté financière. En réduisant vos dépenses quotidiennes, vous aurez plus d'argent pour les cho-ses plus importantes com-me le loyer, l'épicerie ou même une hypothèque. Discutez-en avec un conseiller en crédit qui pourra vous aider à établir un budget. De nombreux organismes communautai-res et de défense des consommateurs offrent de tels services gratuitement.
Travailler en collaboration avec les agences de recou-vrement au lieu de faire obstacle à leur travail – Une agence de recouvrement vise à recouvrer l'argent que doivent les gens endet-tés. Même si les agents sont tenaces, la plupart des agences accepteront que vous dressiez un plan de remboursement. Demandez leur de vous en proposer un par écrit et essayez de rem-
bourser votre dette le plus rapidement possible. Comprendre son dossier de crédit – Votre dossier de crédit renferme des rensei-gnements à propos de votre situation financière person-nelle antérieure et couran-te. Divers organismes utilisent ces renseignements afin de déterminer les risques que
vous présentez pour des prêteurs éventuels. Vous
pouvez obtenir une copie de votre cote de crédit au-
près de l'une des deux prin-
cipales agences canadien-nes d'évaluation du crédit,
TransUnion ou Equifax.
Si vous ou une de vos connaissances avez des
problèmes d'endettement, il
est possible d'obtenir de l'aide. Le Guide du consom-
mateur canadien, que vous trouverez à l'adresse
www.guideduconsommateu
r.ca, est une source fiable d'information à propos de
nombreux sujets, notam-ment l'endettement, le dos-
sier de crédit, les agences de recouvrement et les
contrats.
Le guide est publié et tenu
à jour par le Comité des mesures en matière de
consommation, un comité
conjoint composé de repré-sentants en matière de pro-
tection des consommateurs des gouvernements fédéral,
provinciaux et territoriaux.
(EN)— L'endettement est l'une des situations les plus inquiétantes dans laquelle une personne peut se trou-ver. Lorsqu'une personne est confrontée à un lourd fardeau d'endettement per-sonnel, qu'elle n'a aucun plan concret de rembourse-ment de sa dette ou qu'elle ne change pas radicalement sa façon de dépenser, elle risque d'être endettée pen-dant des décennies et de ne jamais s'en sortir. Le Bureau de la consomma-tion d'Industrie Canada pro-pose les quatre étapes sui-vantes pour mieux gérer et contrôler ses dépenses et ainsi éviter un grave problè-me d'endettement. Reconnaître les signes avant-coureurs de l'endet-tement – Vous pourriez avoir un problème d'endet-tement sans même le sa-voir. Régler constamment ses comptes après la date d'échéance, faire des chè-ques sans provisions, utili-ser une avance d'une carte de crédit pour payer le sol-de d'une autre carte, em-prunter de l'argent à des proches, réduire ses dépen-ses courantes comme la nourriture ou se trouver un deuxième emploi pour équi-librer son budget consti-tuent des signes avant-coureurs d'un problème d'endettement. Planifier ses dépenses – De nombreux débiteurs détes-tent le mot budget qui se-
Août 2011 Le Chinook P.11
LAVILLE Construction Inc.LAVILLE Construction Inc.LAVILLE Construction Inc.
17 ans d’expérience17 ans d’expérience17 ans d’expérience
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Entrepreneur Général Entrepreneur Général Entrepreneur Général
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APPEL AUX BÉNÉVOLES
« Pavillon Réseau francophone & Pavillon Franco-albertain »
Village Culturel, GlobalFest
Du 19 au 27 août 2011
BÉNÉVOLES RECHERCHÉS POUR LA DISTRIBU-TION DES CARTES POSTALES PROMOTIONNEL-
LES DE L’ESPACE FRANCOPHONE AUX VISI-TEURS
DU FESTIVAL
Vendredi le 19 août – Soir alternatif le samedi 20 août en cas de mauvais temps
Dimanche le 21 août – Soir alternatif le lundi 22 août en cas de mauvais temps Mardi le 23 août – Soir alternatif le mercredi 24 août en cas de mauvais temps Jeudi le 25 août – Soir alternatif le vendredi 26 août en cas de mauvais temps Samedi le 27 août – Soir alternatif dimanche 28 août en cas de mauvais temps Horaire de 16h à 22h* dépendamment de vos disponibi-lités
Les bénévoles qui s’engageront à cet événe-ment pour au moins deux soirs, recevront deux billets gratuits pour le soir de votre choix, afin d’assister aux différents spectacles en plus des feux d’artifices de fin de soirée.
Information et enregistrement: Frédéric-Marc Gagné, Coordonnateur d’événements
Téléphone (403) 532-8576 poste 225 Courriel: [email protected]
PUB EXPRESS
P.12 Le Chinook Août 2011 ACCÈS À LA JUSTICE EN FRANÇAIS
Gérard Lévesque
avocat et notaire [email protected]
« Je conclus donc que … Air Canada (et Jazz) n’a pas complètement développé le réflexe de mettre en œu-vre, de façon proactive, tous les outils et les proces-sus requis pour respecter ses obligations, pour mesu-rer sa performance réelle en matière de services en français et pour se fixer des objectifs d’amélioration. Ce constat … m’amène à conclure qu’il existe un pro-blème de nature systémi-que au sein d’Air Canada … il est concevable et juste d’imposer à Air Canada de faire tous les efforts néces-saires pour respecter l’en-semble des obligations qui
ser aux deux résidents d’Ot-
tawa une somme de 6 982,19 $ à titre de dépens,
plus 1 500 $ pour chacun des quatre manquements à
se conformer aux obliga-
tions linguistiques, donc un total de 12 000 $ à titre de
dommages-intérêts.
Le jugement met en évi-dence l’utilité pour les ci-
toyens qui sont privés de
leurs droits linguistiques de porter plainte au Commis-
sariat aux langues officiel-les. La juge écrit en effet «
Il m’apparaît indéniable que c’est la vigilance de ces usagers des services d’Air Canada qui a amené Air Canada et Jazz à apporter des modifications à leurs processus et équipements
lui incombent en vertu de la partie IV de la Loi sur les langues officielles et de veiller à mettre en place un processus de suivi qui lui permettra d’identifier et de documenter les occasions où Jazz n’affecte pas le per-sonnel bilingue requis à bord des vols à demande importante de services en français. »
C’est en ces termes que la juge Marie-Josée Bédard,
de la Cour fédérale du Ca-nada, s’est prononcée le 13
juillet 2011 dans le dossier
du couple Lynda et Michel Thibodeau c. Air Canada.
En plus d’émettre une or-donnance institutionnelle
contre Air Canada, la juge a ordonné à la société de ver-
afin d’améliorer la presta-tion de services en français. Il est d’autant plus trou-blant de constater que, n’eût été de la plainte de M. et Mme Thibodeau, le sys-tème d’affectation du per-sonnel de Jazz continuerait probablement de ne pas repérer les vols à demande importante de services en français qui ne sont pas désignés comme tels de manière automatique et qui appellent l’affectation de personnel bilingue. »
La Convention de Montréal
est un traité international qui consacre un régime uni-
forme de responsabilité vi-sant les transporteurs aé-
riens internationaux et les utilisateurs de vols interna-
tionaux. Air Canada soute-
nait que ce régime de res-ponsabilité est complet et
écarte totalement le droit interne des pays signataires
lorsqu’un fait générateur de
responsabilité se produit. Reconnaissant qu’il y a
conflit entre le paragraphe 77(4) de la Loi sur les lan-
gues officielles et la Convention de Montréal, la
juge estime que le législa-
teur a, de façon implicite, donné préséance au re-
cours permettant de faire sanctionner les manque-
ments aux obligations lin-
guistiques. Par ce raisonne-ment, la Cour donne effet à
la nature quasi-constitutionnelle de la Loi
sur les langues officielles sans que cela se traduise
par la violation des obliga-
tions conventionnelles du Canada.
« Déroger à la Convention de Montréal pour assurer
l’efficacité des recours vi-
sant à sanctionner les obli-gations d’Air Canada en
matière de langues officiel-les n’a aucune incidence sur
les autres pays signataires
de la convention. »
Les services en français à Air Canada : un problème de nature systémique
Née à Montréal, la juge Bédard a fait ses études à l’Université d’Ottawa où elle obtint un
baccalauréat en administration en 1989 et une licence en droit civil en 1992. Admise au Barreau du Québec en 1993, elle a pratiqué au sein du Cabinet Bédard, Saucier en droit
du travail, en droit administratif et en droit municipal. En 1999, elle a joint la Société de Transport de l’Outaouais comme directrice des ressources humaines et conseillère juridi-
que en relations de travail. Elle y a par la suite occupé la fonction de conseillère spéciale à
la direction générale et elle a été nommée directrice générale de l’organisation en 2006. En 2008, elle a été nommée vice-présidente de la Commission des relations de travail dans
la fonction publique, fonction qu’elle a occupée jusqu’à sa nomination comme juge de la Cour fédérale le 14 mai 2010 et membre de droit de la Cour d’appel fédérale.
L’honorable
Marie-Josée Bédard
(CDEA) Le Conseil de Développement Écono-mique de l’Alberta a récemment lancé la période de mise en no-mination d’entreprises et d’organismes pour les Prix d’excellence 2011. Cette année, la période de mise en no-mination aura lieu jus-qu’au 12 août 2011. Le programme de Prix d’excellence du CDÉA permet la reconnais-sance et la mise en va-leur de l’excellence en-trepreneuriale au sein de la communauté francophone de l’Alber-
ta. Depuis 2002, près de 70 entreprises soli-dement établies et en bonne santé financiè-res se sont mérité des Prix d’excellence. Les entreprises mises en nomination doivent être incorporées en vertu de la loi « Alberta Companies Act ». Voir les documents ci-joints à ce courriel afin d’ob-tenir davantage d’infor-mations ou pour obte-nir le formulaire de no-mination. Bonne chance à toutes les entreprises!
Prix d’excellence 2011 : inscrivez une entreprise que vous aimez
Août 2011 Le Chinook P.13
St.St. Louis, MissouriLouis, Missouri
Riche histoire francoRiche histoire franco--allemande à la porte de l’Ouest allemande à la porte de l’Ouest
VACANCES &VOYAGES
570 77 Ave SE Calgary
Eiffel, le London Bridge ou
tout autre des célèbres merveilles architecturales
du monde. À ma grande surprise, on peut monter au
sommet de l’arche par un
inoubliable système de cap-sules tirées par des câbles à
l’intérieur de la structure. Enterré sous la Gateway
Arch, un immense centre d’interprétation (Museum of
Westward Expansion) pré-
sente l’épopée de la marche vers l’Ouest décennie par
décennie.
L’Allemagne bien pré-
sente
Encore aujourd’hui, environ 50% de la popula-
tion de St. Louis est d’origi-ne allemande. La gigantes-
que brasserie Anheuser-
Busch (fascinantes visites gratuites) est basée ici, de
même que d’excellentes microbrasseries comme
Schlafly Bottleworks. La
région fait aussi dans l’inno-vation avec des brasseries-
distilleries artisanales com-me la Square One Brewery
& Distillery dans l’élégant
quartier Lafayette Square qui remonte aux années
1830. Soulard est toutefois le quartier le plus âgé de
St. Louis et il n’est pas nommé ainsi sans raison –
on y trouve la fameuse An-
heuser-Busch Brewery ! (On y a élaboré la Budwei-
ser; les fondateurs ont in-venté le mot Budweiser qui
semble allemand tout en
étant facile à prononcer par tout le monde. Malins ces
brasseurs d’origine bavaroi-se !)
comme dans toutes les ci-
tés baignées par le Missis-sippi. St. Louis était en voie
de devenir la 2e ville des États-Unis mais l’allégeance
sudiste du Missouri a fait en
sorte que le gouvernement fédéral a préféré Chicago
comme plaque tournante du Midwest.
C’est dommage, car St.
Louis a un climat plus
agréable que celui de Chi-cago. Et sa mentalité est
plus provinciale, plus cha-leureuse. On se rend ici
compte que St. Louis est
demeurée la capitale senti-mentale du Midwest. Et
St. Louis est proche d’au-tres villes intéressantes
comme Nashville et Mem-phis. St. Louis est vraiment
au centre des USA et on
sent des influences de par-tout, notamment du Sud,
de ses musiques (blues, jazz) et de la savoureuse
soul food. Néanmoins, St.
Louis est demeurée la plus grande ville de l’Ouest jus-
qu’à l’émergence de Los Angeles.
La Gateway Arch n’est que le début…
J’ai toujours voulu
voir la Gateway Arch, sym-bole de St. Louis et de l’ex-
ploration de l’Ouest améri-
cain. C’est un des plus beaux et grands landmarks du monde entier. Et il ne déçoit pas. Encore plus bel-
le sur place qu’en photo,
l’arche métallique de 630 pieds (plus de 200 m) de
haut a été pour moi aussi impressionnant que la tour
ST. LOUIS, Missouri – Il y
a tant de grandes villes in-téressantes aux États-Unis
qu’on s’y perd un peu. St. Louis fait partie des gran-
des oubliées. La capitale du
Missouri était la 4e ville des USA jusqu’aux années 1920
et la seule grande ville à l’Ouest du Mississippi il y a
un siècle. C’est pourquoi son patrimoine historique
est énorme (avec les Jeux
olympiques de 1904 et la grande Exposition univer-
selle de 1904 notamment – nommée officiellement
Louisiana Purchase Interna-tional Exposition!). Les for-tes attractions de la Gate-
way City sont tirées d’un passé riche et glorieux. On
y vit la délicieuse sensation d’être ignorant dans une
ville d’exception; tout est à
découvrir…
Le fameux Mississipi
La région de St.
Louis, au confluent stratégi-que des célèbres cours
d’eau Mississippi et Missou-ri, a d’abord été cartogra-
phiée par des explorateurs
et missionnaires français au 17e siècle, ils ont été suivis
par des militaires français et des coureurs des bois. Mais
c’est au milieu du 19e siècle que la région a été vrai-
ment peuplée par de gran-
des vagues d’immigration de Bavarois (qui y trou-
vaient des terres et un cli-mat similaires à ceux du
sud de l’Allemagne), suivis
par des Irlandais et au-jourd’hui par des hispano-
phones. Et il a aussi une grande population noire,
Voici les attraits de St. Louis qui comptent parmi
les meilleurs de leur catégorie dans tous les États-Unis. Cet ensemble d’attraits, souvent gratuits,
font de St. Louis une des destinations familiales les plus prisées:
St. Louis Zoo (un grand zoo d’exception, char-gé d’histoire)
St. Louis Art Museum (voir l’expressionnisme allemand)
Palace of Fine Arts (hommage à l’Expo 1904) Forest Park et Tower Park (des parcs excep-
tionnels)
Missouri Botanical Gardens (parmi les meil-leurs au monde)
Mississouri History Museum (voir la réplique du Spirit of St. Louis)
Magic House et City Museum (fantastiques
musées pour enfants) St. Louis Science Center (très innovateur, intri-
guant) Cathedral Basilica of St. Louis (immense, très
richement décorée) The Private Places – quartier cossu demeuré
sur des rues de poussière de roche
Reportage et photos: Reportage et photos:
Benoit LegaultBenoit Legault
P.14 Le Chinook Août 2011 LES ARTS
LITTÉRATURE
Champlain fut d’abord un rêveur Paul-François Sylvestre
Lorsque David Hackett Fis-
cher a publié Champlain’s Dream en 2008, le Toronto Star a décrit cette biogra-
phie comme « un portrait riche et vivant du soldat, de
l’espion, du commandant, de l’explorateur, du carto-
graphe et de l’artiste ». La
version française de ce livre époustouflant est mainte-
nant disponible grâce à la plume d’un romancier fran-
co-ontarien : Le Rêve de Champlain, biographie de
David Hackett Fischer tra-
duite par Daniel Poliquin, Montréal, Éditions du Bo-
réal, 2011, 1 008 pages, 44,95 $.
Le Rêve de Champlain est une biographie finement
documentée. L’auteur a consulté 830 ouvrages et a
étayé son texte de 1 894
notes de référence. Alors que la version originale
compte 848 pages, la ver-sion française en totalise 1
008. L’ouvrage est accom-pagné de nombreuses car-
tes et illustrations, dont
plusieurs de la main de Champlain.
Première biographie depuis
des décennies, Le Rêve de Champlain est tout aussi enlevant que la vie de son
modèle. Dès les premières pages, on apprend que
Champlain observait le si-lence, voire le secret, sur
des faits aussi élémentaires
que sa date de naissance, sa famille, ses études et sa
religion.
David Hackett Fischer décrit
les multiples facettes de Champlain: soldat de pro-
fession, navigateur che-vronné, explorateur qui ai-
me «fureter», cartographe,
artiste dessinateur, auteur prolifique, naturaliste attiré
par les plantes et les ani-maux et administrateur de
talent. Mais Champlain fut principalement un rêveur.
«Las des guerres, il rêvait
d’humanité et de paix dans un monde de cruauté et de
violence. Il entrevoyait un monde nouveau où des
gens de cultures différentes
pourraient vivre ensemble dans l’amitié et la concor-
de.»
L’auteur souligne que Champlain eut le roi Henri
IV comme mentor, bailleur
de fonds, protecteur et ami. «Les deux rêvaient d’une
nouvelle France en Améri-que du Nord qui tablerait
sur le meilleur du Vieux
Monde qu’ils connaissaient et sur une idée généreuse
de l’humanité qui embras-sait des gens différents
d’eux-mêmes.»
Comme Henri IV et Cham-
plain furent témoins de la bonté dont les êtres sont
capables dans les pires mo-ments, ils nourrirent tous
deux l’espoir de fonder un
monde meilleur. Selon l’au-teur, le vécu de ces deux
hommes «témoigne de l’im-portance des commence-
ments, même modestes,
dans l’histoire des grandes nations».
Champlain a lutté pour la
réalisation d’un rêve im-mense, un grand dessein
pour la France en Améri-
que. Pendant trente ans, il a sillonné un territoire que
se partagent aujourd’hui six provinces canadiennes et
cinq États américains, tout
en menant un combat non moins farouche contre les
ennemis de la Nouvelle-France à la cour d’Henri IV.
Selon David Hackett Fis-
cher, la plus grande réalisa-
tion de Champlain n’a pas été sa carrière d’explora-
teur. Et sa réussite la plus remarquable ne serait pas
la fondation de Québec.
«Ce qu’on retient de lui, c’est le leadership exemplai-
re qu’il a mis au service de l’humanité. C’est ce qui a
fait de lui une figure d’en-vergure mondiale dans l’his-
toire moderne. C’est l’héri-
tage qu’il nous a laissé à tous», de conclure l’auteur.
Le chanteur de Calgary Johnnie Durocher est de retour en ville! Il a donné une prestation en compagnie de son groupe de musiciens à la Saint-Jean-Baptiste en juin et il se prépare maintenant à entrer en studio pour l’enregistrement d’un mini album. Un auteur-compositeur passionné, énergique et combien sympathique! À surveiller dans les pro-chains mois pour les amateurs de rock...
CINÉMA FRANCOPHONE
Le sens de l’humour : Louis-José Houde frappe encore
Samuel Simard
Le film Le sens de l’humour d’Émile Gaudreault, mettant en vedette Louis-José Houde, Benoit Brière et Michel Côté, raconte l’histoire de deux humoristes qui font la tournée des
bars. Mais voilà qu’un soir, ils se moquent de la mauvaise personne lors d’un spectacle. Ce
dernier, qui est pour tout le monde de l’Anse-au-Pic un cuisinier de snack timide, s’adonne à être un tueur en série. Insulté par les remarques des deux clowns, il décide de les enlever.
Pour essayer de regagner leur liberté, ils tenteront de lui enseigner comment avoir de l’hu-mour.
Les personnages principaux sont rafraîchissants et sont très bien campés par le trio de co-médiens. Seul bémol, le personnage timide de Michel Côté peut rappeler Serge, le Ver de
Terre, dans Cruising Bar. On ne retrouve pas vraiment de longueur dans ce film. L’histoire se tient bien et ça ne cherche pas à être drôle que pour faire rire; le tout est bien ficelé et
fait de façon intelligente.
Le sens de l’humour, qui a pris l’affiche le 6 juillet, est une comédie québécoise classique du genre qu’on retrouve depuis les dernières années. Il s’agit d’un film léger et parfait pour l’été, où on ne retrouve pas l’humour que dans le titre.
Août 2011 Le Chinook P.15 Le coin des jeunes
Avec le Prof Mercure
La vie était calme et paisi-
ble sur le grand panneau solaire formé par les cellu-
les photovoltaïques P, N et leurs enfants les petites
cellules photovoltaïques. La
famille Photovoltaïque avait uni tous ses pôles négatifs
en un seul fil électrique et avait fait de même pour ses
pôles positifs. Le petit cou-rant électrique d’une seule
cellule ne donnant qu’une
puissance d’environ 10 W (de quoi faire fonctionner
une calculatrice, un télé-phone portable ou un Nin-
tendo DS), il fallut que tou-
te la famille s’unisse pour fournir assez de puissance
pour remplacer les sources de courant habituelles.
Leur but : fournir en éner-gie, tous les habitants de la
Terre, sans brûler de char-
bon ou de pétrole polluants. Voyons si cela est possible.
D’abord, il fallu aux Photo-
voltaïque obtenir de l’élec-
tricité avec assez de puis-
sance pour alimenter une
maison. Si la comparaison
est faite avec une résidence
canadienne, ouch! La partie
ne sera pas facile car cha-
que Canadien consomme
environ 16 000 kWh par
année. Cela représente une
produc t i on d ’env i ron
20 000W pour chaque ca-
nadien. Si chaque cellule
(chaque membre de la fa-
mille Photovoltaïque) pro-
duit 10 W et mesure 10cm
x 10 cm, il faudra donc que
2000 frères et sœurs Photo-
voltaïque s’unissent pour
couvrir une surface de 20
m². C’est à peu près la sur-
face d’un côté du toit de votre maison. Avec les deux
côtés du toit, on pourrait donc fabriquer assez d’élec-
tricité pour deux personnes.
C’est bien, mais cela ne suffit pas.
Par contre, les Canadiens
ont accès à de nombreuses
rivières pour produire de
l’hydroélectricité, une autre
forme d’énergie qui nécessi-
te peu de pétrole. Là où les
gens ont moins facilement
accès à l’hydroélectricité, il
y a généralement deux fois
plus de soleil. Ah! Voilà un
endroit où les petits Photo-
voltaïques pourront se ren-
dre utiles!
Calculons à partir d’un
exemple : Chaque Mexicain
consomme en moyenne
2200 kWh d’électricité par
année. C’est très peu parce
qu’une grande partie de son
énergie vient des combusti-
bles fossiles (du pétrole, du
mazout, du charbon et du
gaz naturel) qu’il utilise di-
rectement comme combus-
tible pour produire de la
chaleur pour chauffer sa
maison et pour cuire ses
délicieux plats mexicains. Si
chaque Mexicain utilisait
l’électricité plutôt que les
combustibles fossiles, com-
me nous les Canadiens, il
aurait besoin de 5000 kWh
d’électricité par année. Il y
a environ 5 personnes par
maison au Mexique
Voici le dernier d’une série de deux articles sur les
panneaux solaires. Le mois dernier, nous ra-
contions l’histoire romantique d’un silicium P et
d’un silicium N qui se sont unis pour former une
cellule photovoltaïque. À force d’amour et d’énergie
solaire transformée en courant électrique, P et N
eurent une descendance nombreuse.
Jeux de la Francophonie - TABLEAU DES MÉDAILLES
VOLET SPORT
Or – Athlétisme/100m masculin cadet – Jacques Ouellette Or – Athlétisme/100m masculin jeunesse – Sydney Lubuele
Or – Athlétisme/200m masculin cadet – Jacques Ouellette Or – Athlétisme/800m masculin cadet – Patrick Lyster
Or – Athlétisme/1200m masculin cadet – Patrick Lyster
Or – Athlétisme/2000m masculin cadet – Alexandre Maxwell Or – Athlétisme/Saut en longueur masculin jeunesse – Sydney Lubuele
Or – Canotage/Portage mixte – Michael Dau et Jade Aubin Argent – Athlétisme/100m masculin cadet – Jimmy Veilleux-Marois
Argent – Athlétisme/200m masculin jeunesse – Ndongala Mantuila Argent – Athlétisme/300m masculin cadet – Jacques Ouellette
Argent – Athlétisme/Relais 4x100m masculin
Argent – Canotage/100m féminin C2 – Jade Aubin et Alyssa Sholter Argent – Canotage/Portage mixte – David Merkosky et Alyssa Sholter
Bronze – Athlétisme/200m masculin cadet – Jimmy Veilleux-Marois Bronze – Athlétisme/300m masculin cadet – Patrick Lyster
Bronze – Athlétisme/800m masculin jeunesse – Kevin M’Pindou
Bronze – Athlétisme/1200m masculin jeunesse – Alexandre Maxwell Bronze – Athlétisme/1200m féminin cadet – Rayna Howlett
Bronze – Athlétisme/Javelot féminin jeunesse – Andréa Brousseau-Desbiens Bronze – Athlétisme/Poids masculin jeunesse – Simon-Daniel Jolicoeur
Bronze – Basketball 3x3 masculin (Teshoma Aytenfisu, Tyler Cassidy, Kerian Nyemeg et Boyan Peychoff)
Bronze – Basketball 3x3 féminin (Jesse Larivière, Émilie Thompson, Christy Banoneau et
Emma Ripka)
VOLET LEADERSHIP Distinction – Chef de mission jeunesse – Carly Robinson
Distinction – Médias – Sophie Bergeron
Distinction – Organisation d’événements – Naomie Fournier
VOLET ARTS Or – Musique – Ménage à trois (Léandre Bérubé, Isaël Huard et Gabriel Bérubé)
Argent – Arts visuels/Temps limité – Anne Schaffert
Distinction – Arts visuels/Chef d’œuvre – Talia Plamondon 5e position – Improvisation
(comparativement à 2,5 au
Canada), cela fait 5 x 5000
= 25 000kWh pour alimen-
ter toute une famille au
Mexique. En panneau solai-
res, cela représente une
puissance de 25 000W, soit
2500 frères et sœurs Photo-
voltaïque et une surface de
25 m², ce qui peut être pla-
cé sur le toit d’une maison.
Par contre, pour ceux qui
habitent en appartement
(et c’est le cas de la plupart
des Mexicains), il faudra
installer des panneaux sur
d’autres surfaces (garages,
abris d’autobus, …) et peut-
être installer des panneaux
dans le désert comme cela
se fait aux États-Unis et en
Australie. D’ailleurs, la ville
de Mexico a lancé un pro-
gramme d’immeubles verts
comprenant des murs végé-
taux et des panneaux solai
res et une centrale faite de
panneaux solaires est en
construction dans le désert
du Nouveau-Mexique, aux
États-Unis, afin d’alimenter
les usines américaines et
mexicaines.
Le Canada n’est pas en
reste Bien que, comme on l’a vu,
l’hydroélectricité demeure la
plus grande source d’éner-
gie propre des Canadiens,
la plus grande centrale pho-
tovoltaïque au monde se
trouve à Sarnia, en Ontario
et elle fournira, en 2012, 40
millions de kWh! L’Alberta,
avec ses 2013 heures d’en-
soleillement par année
(C’est presque le Mexique
qui en a 2800) devrait aussi
voir naître beaucoup de
projets comme celui des
immeubles de Drake
Landing d’Okotoks qui se
chauffent à 80% avec un système de récupération de
La chaleur du soleil!
Voilà l’avenir de la famille
Photovoltaïque. Et gageons
que, cette fois encore, l’his-
toire se terminera par « ils
vécurent heureux et eurent
beaucoup d’énergie …
euh… d’enfants! »
Source de l’image : pan-
neau-solaire.blog.com