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Jeux de la Francophonie canadienne Jeux de la Francophonie canadienne : : Équipe Alberta se Équipe Alberta se surpasse! surpasse! 9 médailles d’or 9 médailles d’or - 7 d’argent 7 d’argent - 9 de bronze 9 de bronze TABLEAU COMPLET des médailles p.15 TABLEAU COMPLET des médailles p.15 À lire en page 3 À lire en page 3 Quand obésité rime Quand obésité rime avec pauvreté avec pauvreté Dossier: pages 7 et 8 Visitez St.Louis, Missouri… Calgary, édition d’août 2011 16 pages P.15 Les enfants photovoltaïques sauveront le monde... Le coin des jeunes À lire dans : Les voyages de Benoit Legault De la musique en or! Toute notre équipe professionnelle vous souhaite de passer un bel été!

Le Chinook - Août - 2011

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Journal Le Chinook - Edition Août 2011

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Page 1: Le Chinook - Août - 2011

Jeux de la Francophonie canadienneJeux de la Francophonie canadienne : :

Équipe Alber ta se Équipe Alber ta se

sur passe!sur passe!

9 médai l les d ’or 9 médai l les d ’or -- 7 d ’argent 7 d ’argent -- 9 de bronze 9 de bronze

TABLEAU COMPLET des médai l les p .15TABLEAU COMPLET des médai l les p .15

À lire en page 3À lire en page 3

Quand obésité rime Quand obésité rime

avec pauvreté avec pauvreté

Dossier: pages 7 et 8

Visitez St.Louis,

Missouri…

Calgary, édition d’août 2011 16 pages

P.15

P.13

Les enfants photovoltaïques

sauveront le monde...

Le coin des jeunes

À lire dans :

Les voyages de

Benoit Legault

De la musique en or!

Toute notre équipe professionnelle vous souhaite de passer un bel été!

Page 2: Le Chinook - Août - 2011

P.2 Le Chinook Août 2011

Page 3: Le Chinook - Août - 2011

Le Chinook P.3 Août 2011

Philippe de Montigny

Le Chinook

SUDBURY – Les délégations provinciales et territoriales

ont fièrement affiché leurs

couleurs et leurs drapeaux au Grand Sudbury, la ville

hôtesse des 5e Jeux de la francophonie canadienne

(JFC). Cet événement d’en-

vergure nationale a su ras-sembler 908 participants et

plus de 700 bénévoles dans la capitale du nickel du 20

au 24 juillet.

Conformes à leur formule

gagnante, les JFC consis-tent en trois volets – soient

sports, arts et leadership – qui comprennent chacun

une panoplie de disciplines

plus excitantes les unes que les autres. Grâce à ses lacs

magnifiques et son experti-se dans le domaine du cir-

que, le Grand Sudbury a

proposé le canotage et les arts du cirque

comme disciplines de démonstration.

Équipe Alberta s’est

démarquée aux JFC

du Grand Sudbury, avec un total de 9

médailles d’or, 7 médailles d’argent,

9 médailles de bron-

ze et 3 distinctions dans le volet lea-

dership. « Nous avons triplé notre

nombre de médail-

les depuis les JFC à Edmonton » a partagé

Rhéal Poirier, chef de mis-sion d’Équipe Alberta. Il

croit que cette réussite ful-gurante s’explique par les

partenariats créés pour cha-

que discipline avec les orga-nismes experts respectifs.

Ça brasse au niveau des

sports! Les sportifs d’Équipe Alber-

ta ont pu compter sur l’ex-pertise et l’encadrement de

la Fédération du sport fran-cophone de l’Alberta

(FSFA). Grâce à ce partena-

riat gagnant, l’Alberta a su se mesurer aux forces re-

doutables que représentent

le Québec et le Nouveau-

Brunswick, notamment en athlétisme (voir les médail-

lés dans le tableau).

Le sport de démonstration

des JFC 2011 a permis aux vaillants pagayeurs de par-

ticiper à une épreuve hors de l’ordinaire, soit la

« Grande aventure urbaine de canoë ». Avec un par-

cours de d’environ 12 km

composé de 5 lacs (Ramsey, Bethel, Lauren-

tien, Bennett et Nepahwin) et nécessitant 6 portages,

la course a commencé à la

plage principale du parc Bell et s’est terminée à la piste

de course de l’Université Laurentienne. Les deux

équipes albertaines ont ga-gné les médailles d’or et

d’argent respectivement

dans la catégorie mixte.

Les équipes masculine et

féminine de basketball 3

contre 3 ont toutes les deux gagné la médaille de bron-

ze, partageant le podium avec le Québec (or) ainsi

que la Nouvelle-Écosse (argent, masculin) et le

Nouveau-Brunswick

(argent, féminin).

En plus de pratiquer lors des camps d’entraînement

de la FSFA, les basketteurs

se sont rencontrés dans leur temps libre, tant les

filles que les garçons, pour se préparer davantage a

expliqué le co-capitaine de l’équipe masculine, Tesho-

ma Aytenfisu. « Nous avons

pratiqué avec les filles… ça

a aidé à développer leur

agressivité! » exclame-t-il.

Ménage à trois remporte l’or

Du côté des arts, l’Alberta a

décroché les grands hon-neurs avec son groupe de

musique, « Ménage à trois », composé de Léan-

dre Bérubé, Isaël Huard et Gabriel Bérubé. Le groupe,

qui a gagné la Chicane al-

bertaine, a su encore une fois charmer le cœur des

juges et des centaines de participants des JFC lors du

Gala des arts. Le trio en-

voûtant de Rivière-La-Paix s’est mérité la 1ière place,

suivi d’un duo du Québec et du groupe « Manie » du

Manitoba.

En improvisation, Équipe

Alberta a décroché la cin-quième position, sous les

rênes d’Inouk Touzin (entraîneur) du

Théâtre à Pic de

Calgary et de Jessi-ca Nepton-Chayer

(capitaine d’équipe, qui en est à sa

deuxième participa-

tion). Tout au long du tournoi jusqu’à la

finale disputée par l’Ontario et le Qué-

bec, un esprit de camaraderie entre

les improvisateurs

et le dynamisme des arbitres ont su

animer la foule.

Leadership albertain re-

connu

« En leadership, j’aimerais beaucoup moins de forma-

tion et beaucoup plus d’ac-tion » affirme Carly Robin-

son, médaillée par vote des

pairs dans la discipline « Chefs de mission jeunes-

se ». Les jeunes du volet leadership ont également

reconnu les franco-

albertaines Naomie Fournier en « Organisation d’évène-

ments » et Sophie Bergeron dans la catégorie

« Médias ».

« Ça démontre clairement

les résultats des stages de

l e a d e r s h i p d e

FJA (Fédération Jeunesse Alberta)» explique Rhéal

Poirier. Il apprécie égale-ment la visibilité égale attri-

buée aux trois volets, qui

permet de valoriser les ef-forts de tous les partici-

pants, qu’ils soient en arts, en sports ou en leadership.

La discipline « Médias » a

beaucoup évolué depuis la

dernière édition des JFC à Edmonton, en 2008. En

plus de produire un journal, les jeunes journalistes ont

pu mener des entrevues à

la radio, utiliser les médias sociaux et faire des repor-

tages sous forme de vidéo-clip.

Des Jeux verts

Un événement comme les

JFC relâche jusqu’à 500 tonnes de gaz à effet de

serre, d’où l’idée de mettre en œuvre et de reconnaître

l e s p r a t i q ue s é c o -

responsables. D’autres in-tiatives pour minimiser

l’empreinte écologique des Jeux : recyclage et compos-

tage aux repas, stations

ACTUALITÉS

5e Jeux de la Francophonie canadienne

Équipe Alberta : trois fois plus de médailles!

Les Jeux du Grand Sudbury ont présenté les Arts du cirque et le canotage comme discipline en démons-tration aux Jeux de la Francophonie canadienne.

d’hydratation « Quench

Buggy » pour éviter les bouteilles d’eau en plasti-

que, covoiturage et trans-port en commun, énergie

verte de Bullfrog Power

pour les spectacles et les cérémonies, entre autres.

De plus, les Jeux se sont

dotés d’une « police verte » pour assurer le respect de

l’environnement pour toute

la durée de l’évènement. Chaque participant est re-

parti avec une pousse d’ar-bre pour faire du pays un

espace plus vert. C’est d’ail-

leurs le Yukon qui a rem-porté le Prix de la déléga-

tion écoresponsable.

Le Prix de la francophonie a été remis au Manitoba pour

son esprit de camaraderie

et son enthousiasme conta-gieux; le Prix de l’améliora-

tion a été décerné à la Co-lombie-Britannique, qui a

remporté ses toutes pre-

mières médailles depuis la première édition de 1999;

et c’est le Québec qui a remporté le Prix du flam-

beau, avec le plus grand

nombre de médailles.

VOIR TABLEAU DES MÉDAILLES ALBERTAINES EN PAGE 15

Pour joindre Le Chinook: Viaplus communications Inc. Adresse de facuration: A/S Baccari Professional Corp.

32-805 5 Ave SW Calgary, AB T2P 0S6 Tél.: 403-457-5250

Éditeur en chef: Julien Thibeault

Ventes: François Fecteau

Adjoint à la rédaction:

Jérôme Thibeault Lisez-nous aussi @

www.lechinook.com

Écrivez-nous: [email protected]

Isaël Huard, Léandre Bérubé et Gabriel Bérubé ont

remporté la médaille d’or dans la catégorie Musique aux 5e Jeux de la Francophonie du Grand Sudbury.

Page 4: Le Chinook - Août - 2011

P.4 Le Chinook Août 2011

(EN)—La narcolepsie est

une maladie neurologique, principalement provoquée

par une importante baisse des taux d'hypocrétine dans

le cerveau : ils sont respon-

sables de l'état de veille durant la journée. Pourtant,

dans le cas atypique de la jeune Québécoise Daphné

Delorme, c'est à la suite d'un traumatisme crânien

que la maladie s'est décla-

rée. « Après mon traumatisme

crânien, j'étais très fatiguée et je m'endormais souvent.

À l'hôpital, on m'a expliqué

que c'était normal à la suite d'un tel accident. Mais j'ai

commencé à m'inquiéter, et mes parents aussi, quand

la fatigue a empiré. Norma-lement, les symptômes di-

minuent ou restent pareils,

mais n'augmentent jamais.

Pourtant je m'endormais de

plus en plus, n'importe où et n'importe quand. »

Daphné commence ensuite

à ressentir

les symptô-mes de la

cataplexie, c'est–à–dire

une perte brutale du

tonus mus-

culaire pro-voquée par

des émo-tions comme

la colère, le

rire ou la surprise.

Cela peut varier d'une fai-

blesse musculaire momen-tanée à une perte presque

totale de la maîtrise des

muscles. Un jour, en se

La narcolepsie: le calvaire de Daphné Delorme

ACTUALITÉS

promenant dans la rue, le

bruit d'un klaxon la sur-prend et ses muscles per-

dent toute leur tonicité. Elle tombe au milieu du trottoir.

Elle éprouve ensuite une grande vulnérabilité vis–à–

vis des bruits forts et com-mence à avoir des halluci-

nations visuelles et auditi-

ves.

Daphné poursuit : « Les hallucinations hypnagogi-ques sont probablement les symptômes de la narcolep-sie qui sont les plus désa-gréables. Lorsque le som-meil commence à se faire sentir, je peux entendre des bruits et voir des ombres. C'est très traumatisant. Par-fois le soir, en revenant de chez mes amis, j'étais convaincue que quelqu'un me suivait… je devais alors me raisonner. » Drôle de coïncidence, Daph-né a un oncle narcoleptique qui ne possède pourtant pas, lui non plus, l'antigène HLA DR2 présent chez 95 % des narcoleptiques. En constatant que Daphné a le même comportement que lui, il est persuadé qu'elle est narcoleptique. « Quand j'ai répété à mon médecin

de famille les propos de mon oncle, il m'a répondu que ce serait étonnant puis-qu'il n'était lui–même pas porteur de l'antigène et que c'est une maladie très rare. J'ai ensuite passé une série de tests qui ont confirmé que j'étais narcoleptique. »

Le plus grand choc reste

toutefois le verdict final :

quand le médecin lui dit

que c'est pour toute la vie

et qu'elle doit apprendre à

vivre avec la maladie.

« Dans la vie, on a deux

choix : soit on s'apitoie sur

son sort, soit on apprend à

vivre avec la maladie tout

en développant son sens de

l'humour pour rire un peu

de tout ça. C'est le choix

que j'ai fait. »

Toujours fatiguée, Daphné Delorme

découvre qu’elle souffre de narcolepsie.

Page 5: Le Chinook - Août - 2011

Août 2011 Le Chinook P.5 ACTUALITÉS

de réflexion et d’exploration

artistique complètement différente de leur quotidien.

Jumelés à un artiste d’une tout autre discipline, les

participants du séminaire

puiseront leur inspiration à partir des observations d’u-

ne différente pratique artis-tique.

Les mentors Philippe Solde-

vila, Ghyslain Filion et Ge-

neviève Dorion-Coupal par-tageront leur expertise avec

les 11 artistes qui participe-ront au séminaire multidis-

ciplinaire. Armés d’un projet

qu’ils souhaitent développer ou parfaire, les artistes se-

ront poussés par leurs men-tors pour explorer, décou-

vrir et intégrer toutes les composantes du processus

de création artistique né-

cessaires la réalisation de leur oeuvre. Ce séminaire accueillera la chanteuse Alexis Normand

de la Saskatchewan, de

l’Alberta Casey Edmunds, en danse, Dave Turcotte du

Manitoba en théâtre, Evely-

ne Asselin d’Edmonton en art médiatique, Inouk Tou-

zin du Théâtre À Pic de Cal-gary, Joëlle Préfontaine de

l’Alberta en théâtre et chan-

son, Josée Thibeault d’Ed-monton dans la catégorie

multidisciplinaire, Marie-Claude McDonald en chan-

son et musique du Manito-ba, Mireille Moquin de l’Al-

berta en chanson et musi-

que, Pierrette Requier de l’Alberta eb arts littéraires

et Vincent Forcier de l’Al-berta en danse.

À sa troisième édition, En-tr’ARTS se déroule toujours

en partenariat avec le spec-taculaire Banff Centre, une

institution vouée aux arts et renommée pour la qualité

de ses installations. Avec

des artistes mentors recon-nus sur la scène artistique

du Canada et à l’internatio-nal, Entr’ARTS est reconnu

comme étant un program-

me biennal de formation professionnelle d’excellence

entièrement en français.

11 artistes réunis dans un séminaire Entr’ARTS à Banff

(Regroupement des ar-

tistes francophones de l’Alberta) – Du 25 au 31

août 2011, pas moins de 18 artistes de l’Alberta, de la

Saskatchewan et du Mani-

toba français participeront aux deux séminaires du

programme en création ar-tistique Entr’ARTS.

En grande première cette

année, le séminaire en arts

visuels accueille 7 artistes professionnels. Accompa-

gnés de l’artiste-mentor Herménégilde Chiasson,

Danièle Petit-Chatelet, Doris

Charest, Nathalie Shewchuk-Paré, Patricia Lortie-

Sparks, Sabine Lecorre-Moore, Sébastien Guillier-

Sahuqué de l’Alberta et Zoé Fortier de la Saskatchewan

seront appelés à sortir de

leur pratique artistique ré-gulière pour explorer de

nouveaux horizons dans leur démarche de création

artistique.

En effet, les artistes seront

amenés dans une démarche

Tél.: 403 -926 -ALOU

Le vidéojournaliste Claude Rivest-Mazzanna en compagnie de Carmelle Cyr et notre collègue François Fecteau lors de la Saint-Jean-Baptiste familiale à la Cité des Rocheuse le 25 juin dernier.

De nouveaux venus à Calgary...

Page 6: Le Chinook - Août - 2011

P.6 Le Chinook Août 2011

Côté prédiction d’apocalyp-

se, je vais dire comme Ro-ger Brulotte « ça ne fait pas

une grosse moyenne au bâton. »

Mais pourquoi tant de gens veulent à tout prix savoir s’il

va y avoir une fin du mon-de, et surtout quand? Pour-

quoi? Pour consulter son agenda, voir si on est libre?

« Le gars de la TV a dit que

c’est la fin du monde le 21 mai! Moi ça ne m’adonne

vraiment pas, j’ai deux meetings. »

La fin du monde, peu im-porte sa date, va nous

prendre au dépourvu, c’est certain. Vous pensiez que

l’arrivée surprise de votre belle-mère vous prenait de

court? Attention! parce que

la fin des temps, elle prend de la place.

Tous les ans, c’est la même

chose, la fin du monde est annoncée. Parfois selon un

calendrier, parfois selon des textes de la Bible ou du

Coran; par un prédicateur

américain, français, italien; par les étoiles, les planètes.

Y’a du choix en masse!

Nous avons faim de savoir. On veut tout savoir, ce qui

se passe et même ce qui POURAIT PEUT-ÊTRE se

passer. Et on le veut rapi-

dement, le fast-food de l’info : « Je peux prendre

votre commande? Oui deux fins du monde, et deux

scandales aux frais. »

Moi aussi j’aime bien me

faire des scénarios de fin du monde, on ne sait jamais,

et si c’était vrai! Mais la vérité, c’est qu’on ne sera

pas avertis, le cellulaire ne

Encore une fois, nous avons

survécu à la fin du monde. Vous ne saviez pas? Effecti-

vement, selon le prédica-teur californien Harold

Camping, l’apocalypse de-

vait commencer le 21 mai et, quelque part vers la fin

du mois d’octobre, la Terre allait finalement imploser,

exploser, se volatiliser, se tétaniser, s’annihiler et

pleins d’autres mots épeur-

ant qui finissent en É. D’a-

bord je trouve ça un peu précis, surtout venant d’un

calcul mathématique fait à partir d’indices lus dans la

Bible. Pas très exact. Ensui-

te, je ne trouve pas ça cor-rect de finir ça en plein

mois d’octobre. Surtout que j’ai déjà acheté mon costu-

me de gros blé d’inde pour mon party de l’an prochain.

Heureusement, ce n’est pas arrivé. Plus de trois semai-

nes après cette annonce, pas de nouvelles. Dieu nous

a posé un lapin. Malgré

tout, monsieur Camping continue de croire que ce

n’est que partie remise. Fait étonnant, il avait aupara-

vant déjà annoncé deux

autres dates de fin du mon-

de, qui n’ont de toute évi-

dence pas eu lieu.

HUMOUR

vibrera pas, le cadran ne

sonnera pas, la sonnette de retentira pas et on y sera,

point final.

Alors peu importe le temps

qu’il nous reste : des mil-lions, des centaines des

milliers d’années? Je ne veux pas le savoir, je veux

seulement savourer la vie, à tous les jours, morceau par

morceau; et si ça s’arrête,

je n’aurais pas de regret,

sauf peut-être de ne pas avoir fait de jeux de mots

avec le nom Harold Cam-

ping!

(Oui je l’avoue, je trouve ça très drôle comme nom

Harold Camping, mais je ne pouvais quand même pas

faire 600 mots là-dessus,

c’est pas poli…. Peut-être une prochaine fois ;)

La faim du monde!

Simon Delisle

Humoriste

Page 7: Le Chinook - Août - 2011

Août 2011 Le Chinook P.7 SOCIÉTÉ

Céline Bossé,

nutritionniste

Auparavant, naître pauvre signifiait bien souvent man-

ger peu et vivre amaigri,

tandis que les bien nantis se reconnaissaient souvent

par le fait d’être bien en chair. À notre époque, le

renversement de tendance est frappant et remarqua-

ble. Ce sont plutôt les privi-

légiés qui se tiennent en forme et les personnes ap-

pauvries qui souffrent sou-vent d’obésité. En effet, de

plus en plus, on remarque

que le niveau de revenu a une influence importante

sur la prévalence de l’obési-té. Toute proportion gar-

dée, le taux d’obésité serait près de 60% plus élevé

chez les plus pauvres que

chez les plus riches. Com-ment expliquer cette réali-

té ?*

Pas toujours aussi facile à faire qu’à comprendre

Quand obésité rime avec pauvreté

individu? Ne sommes nous

pas dans une époque où les valeurs du travail et de l’im-

portance de gagner un bon salaire prennent toute

la place? Une valeur sociale

qui à ce jour nous identifie et nous classe comme des

numéros et semble nous procurer un cer ta in

« pouvoir » auprès des gens que nous côtoyons?

Par manque de travail, suis-

je une personne démunie de tout talent et potentiel?

Lorsqu’une personne a une faible estime d’elle-même,

pourquoi investirait-elle

dans le développement d’habitudes de vie plus sai-

nes?

Dites-moi, quel est votre plus grande richesse?

Il s’agit non seulement d’un travail collectif mais aussi

individuel, il faut devenir créatif et responsable de

son propre mieux-être. Les

solutions peuvent être diffé-

rentes d’un quartier à l’au-

tre. D’ou l’avantage et l’im-portance du développement

de centre de santé commu-nautaire dans la région de

Calgary, par exemple.

*Source : Sécurité alimen-

taire Canada

Je croix principalement que

les problèmes soulevés par la pauvreté et l’obésité sont

beaucoup plus complexe que nous, les profession-

nels de la santé, avons bien

voulu les comprendre et les solutionner, depuis plu-

sieurs années. Les profes-sionnels de la santé sont

maintenant d’avis que la problématique est multifac-

torielle. Qu’il s’agisse d’é-

ducation, de connaissances de base en santé, de psy-

chologie, de problèmes fa-miliaux, de logement inadé-

quat, d’un manque d’activi-

té physique ou de moral; il est faut de croire que l’ar-

gent, à lui seul, est respon-sable du bonheur et de la

santé des gens.

Une approche différente est nécessaire

L’entraide, le jeu, le béné-

volat, le partage de talents, ça vous dit quelque chose?

La vraie richesse n’est-elle pas au cœur de chaque

Obésité chez les enfants des

pays industrialisés p.8

Page 8: Le Chinook - Août - 2011

P.8 Le Chinook Août 2011 SOCIÉTÉ

Cet article a été préparé

pour l’UNICEF

Dans la plupart des pays industrialisés, les supermar-

chés proposent des fruits et

des légumes frais au cœur de l'hiver. On y trouve en

longs rayons des viandes, des conserves et toutes

sortes d'autres produits. Les vivres sont abondants, et

faciles à se procurer. On a

donc l'impression que, quels que soient les problè-

mes des pays développés, la malnutrition ne compte

pas parmi eux.

Malnutrition et obésité

Pourtant, l'accès facile à

une nourriture abondante n'est pas automatiquement

synonyme de bonne nutri-

tion. Les États-Unis par exemple sont confrontés à

un problème nutritionnel: l'obésité. Selon les toutes

dernières statistiques offi-

cielles, plus de la moitié de la population américaine est

obèse; près de 25% des enfants de 6 à 17 ans ont

un poids excessif.

Risques pour la santé

L'obésité augmente, de fa-

çon générale, les risques pour la santé; elle élève, en

particulier, l'incidence des

maladies cardio-vasculaires, de l'hypertension, du diabè-

te non insulinodépendant, de certains types de can-

cers, des anomalies de la

menstruation, des compli-cations arthritiques et de la

goutte.

ce pays 13 millions d'en-

fants pauvres, de moins de 12 ans, qui souffrent ou

risquent de souffrir de la faim pendant une partie de

l'année.

Les riches et les pauvres

D'après une autre étude, on

a constaté des signes évi-dents de carences nutrition-

nelles chez des enfants de

un à cinq ans issus de fa-milles pauvres ou de ména-

ges plus aisés. Définissant la carence comme un ap-

port inférieur à 70% des

quantités journalières re-commandées de 16 micro-

nutriments déterminés, l'étude constate que, dans

des familles qui ne sont pas considérées comme pau-

vres, l'apport alimentaire de

calories, de folate ou de vitamine C est insuffisant

chez 6% des enfants de un à cinq ans; plus de 15% ne

reçoivent pas assez de cal-

cium, et près de 20% pas assez de vitamine E. Les

apports de fer sont insuffi-sants chez un bon quart

des enfants, et ceux de zinc

chez plus d'un tiers.

Chez les enfants des famil-les pauvres, les résultats

sont encore pires; des pro-portions sensiblement plus

élevées d'enfants présen-

tent des carences pour 14 des 16 micronutriments.

Ainsi, 40% d'entre eux n'absorbent pas assez de

fer, et 18% pas assez de

vitamine C.

Autre coupable: l'abon-

Les enfants obèses sont en

butte à des difficultés socia-les et psychologiques trau-

matisantes, ainsi qu'à un risque accru d'hypertension,

d'hypercholestérolémie,

d'anomalies de la tolérance au glucose et d'éventuels

problèmes orthopédiques, dans la marche par exem-

ple. En grandissant, ces enfants obèses deviennent

souvent des adolescents

obèses, qui feront des adul-tes obèses.

A l'origine de ce dérègle-

ment, on trouve un certain

nombre de facteurs, qui peuvent s'influencer réci-

proquement. Outre la nutri-tion, la constitution généti-

que et les comportements culturels peuvent prédispo-

ser un individu à l'obésité.

Des facteurs endocrinologi-ques et métaboliques inter-

viennent également.

La pauvreté en cause

Notant la fréquence accrue

avec laquelle, paradoxale-ment, on rencontre à la fois

l'obésité et la faim dans les

populations les plus pauvres des États-Unis, le Dr Wil-

liam H. Dietz, qui mène depuis longtemps des re-

cherches dans ce domaine, a suggéré que la faim pour-

rait bien être une cause de

l'obésité.

Il est indubitable que les pauvres, aux États-Unis,

s o u f f r e n t d ' u n e

«insuffisance alimentaire épisodique». Selon une étu-

de récente, il y aurait dans

dance même

la grande disponibilité d'ali-

ments nutritionnellement inadéquats, comme les

boissons sucrées, les pom-

mes chips, les bonbons, les plats servis dans les fast

foods, qui sont consommés sans modération ni équili-

bre en lieu et place d'ali-ments assurant une bonne

nutrition.

Et la sédentarité

Le mode de vie de plus en

plus sédentaire dans le

monde industrialisé est, lui aussi, parmi les suspects.

Une enquête publiée l'an dernier a constaté que par-

mi les enfants de 10 à 15 ans, le risque de surpoids

était 4,6 fois plus élevé

chez ceux qui regardaient la télévision plus de cinq heu-

res par jour que chez ceux qui ne la regardaient que

deux heures, ou moins.

Différents pays connaissent

les mêmes problèmes, en particulier dans les groupes

de population les moins

aisés. Selon une étude bri-tann ique , c 'es t une

«énergie bon marché» qu'apporte le régime ali-

mentaire des groupes socio-économiquement défavori-

sés, essentiellement com-

posé de crème, de graisses, de sucres, de confitures, de

pommes de terre, de céréa-les et de produits carnés.

Cette alimentation ignore

plus ou moins les légumes, les fruits et le pain complet,

et elle fournit peu de nutri-

ments essentiels tels que le

calcium, le fer, le magné-sium, la vitamine C et l'aci-

de folique. L'étude a fait ressortir une corrélation

entre le régime alimentaire

et la mauvaise santé.

Longtemps épargnés, les Français y goûtent

En France, de récents rap-

ports montrent que les plus

pauvres consacrent à l'ali-mentation plus d'un quart

de leur revenu mais, com-me leurs homologues bri-

tanniques, leur nourriture

est déséquilibrée: amidons, pain, café, lait, sucre, pro-

duits carnés, mais presque pas de fruits ni de légumes.

Il n'est donc pas surprenant qu'une étude menée sur le

terrain dans l'une des ban-

lieues les plus pauvres de Paris ait permis de consta-

ter un risque nutritionnel chez les enfants.

Carences chez les nou-veau-nés

Fait révélateur, il ressort

d'une enquête sur les nou-

veau-nés en France que 63% sont carencés en fer,

et 55% présentent une anémie. Il faut trouver des

moyens de transformer ces habitudes nutritionnelles,

puisque de toute évidence

l'abondance de vivres, à elle seule, n'est pas une

solution. Dans les pays in-dustrialisés comme dans le

monde en développement,

il est impératif de veiller à ce que l'on consomme, et à

quel moment on le fait.

Quand obésité rime avec pauvreté La malnutrition dans les pays industrialisés

Le Canada fait piètre figure au chapitre de la pauvreté des

enfants. Selon une étude de l'UNICEF, sur les 23 pays les

plus riches, le pays se classe au

17e rang.

Il y a plusieurs années, les

députés de la Chambre des communes avaient unani-

mement adopté la résolu-tion présentée par Ed

Broadbent dans le but d'éli-

miner la pauvreté chez les enfants d'ici l'an 2000.

Voeux pieux ?

À peine 14 mois plus tard, seulement une dizaine de

députés assistait aux comi-

Inaction de nos dirigeants

tés sur la pauvreté. Les élus

se sont par ailleurs révélés incapables de tenir leur pro-

messe. À cette époque, 15,3 % des enfants étaient

pauvres. Aujourd'hui, cer-

taines enquêtes démontrent qu'il y en a 50 % de plus.

Sur les quelque 1,5 million d'enfants pauvres au pays,

250 000 dépendent de la charité pour manger à leur

faim.

Page 9: Le Chinook - Août - 2011

Août 2011 Le Chinook P.9

Page 10: Le Chinook - Août - 2011

P.10 Le Chinook Août 2011 ÉCONOMIE

Réduisez votre endettement : quatre étapes vers une plus grande liberté financière

lon eux a une connotation restrictive. En fait, mieux vous planifiez vos dépenses, plus vous jouirez éventuellement d'une liberté financière. En réduisant vos dépenses quotidiennes, vous aurez plus d'argent pour les cho-ses plus importantes com-me le loyer, l'épicerie ou même une hypothèque. Discutez-en avec un conseiller en crédit qui pourra vous aider à établir un budget. De nombreux organismes communautai-res et de défense des consommateurs offrent de tels services gratuitement.

Travailler en collaboration avec les agences de recou-vrement au lieu de faire obstacle à leur travail – Une agence de recouvrement vise à recouvrer l'argent que doivent les gens endet-tés. Même si les agents sont tenaces, la plupart des agences accepteront que vous dressiez un plan de remboursement. Demandez leur de vous en proposer un par écrit et essayez de rem-

bourser votre dette le plus rapidement possible. Comprendre son dossier de crédit – Votre dossier de crédit renferme des rensei-gnements à propos de votre situation financière person-nelle antérieure et couran-te. Divers organismes utilisent ces renseignements afin de déterminer les risques que

vous présentez pour des prêteurs éventuels. Vous

pouvez obtenir une copie de votre cote de crédit au-

près de l'une des deux prin-

cipales agences canadien-nes d'évaluation du crédit,

TransUnion ou Equifax.

Si vous ou une de vos connaissances avez des

problèmes d'endettement, il

est possible d'obtenir de l'aide. Le Guide du consom-

mateur canadien, que vous trouverez à l'adresse

www.guideduconsommateu

r.ca, est une source fiable d'information à propos de

nombreux sujets, notam-ment l'endettement, le dos-

sier de crédit, les agences de recouvrement et les

contrats.

Le guide est publié et tenu

à jour par le Comité des mesures en matière de

consommation, un comité

conjoint composé de repré-sentants en matière de pro-

tection des consommateurs des gouvernements fédéral,

provinciaux et territoriaux.

(EN)— L'endettement est l'une des situations les plus inquiétantes dans laquelle une personne peut se trou-ver. Lorsqu'une personne est confrontée à un lourd fardeau d'endettement per-sonnel, qu'elle n'a aucun plan concret de rembourse-ment de sa dette ou qu'elle ne change pas radicalement sa façon de dépenser, elle risque d'être endettée pen-dant des décennies et de ne jamais s'en sortir. Le Bureau de la consomma-tion d'Industrie Canada pro-pose les quatre étapes sui-vantes pour mieux gérer et contrôler ses dépenses et ainsi éviter un grave problè-me d'endettement. Reconnaître les signes avant-coureurs de l'endet-tement – Vous pourriez avoir un problème d'endet-tement sans même le sa-voir. Régler constamment ses comptes après la date d'échéance, faire des chè-ques sans provisions, utili-ser une avance d'une carte de crédit pour payer le sol-de d'une autre carte, em-prunter de l'argent à des proches, réduire ses dépen-ses courantes comme la nourriture ou se trouver un deuxième emploi pour équi-librer son budget consti-tuent des signes avant-coureurs d'un problème d'endettement. Planifier ses dépenses – De nombreux débiteurs détes-tent le mot budget qui se-

Page 11: Le Chinook - Août - 2011

Août 2011 Le Chinook P.11

LAVILLE Construction Inc.LAVILLE Construction Inc.LAVILLE Construction Inc.

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APPEL AUX BÉNÉVOLES

« Pavillon Réseau francophone & Pavillon Franco-albertain »

Village Culturel, GlobalFest

Du 19 au 27 août 2011

BÉNÉVOLES RECHERCHÉS POUR LA DISTRIBU-TION DES CARTES POSTALES PROMOTIONNEL-

LES DE L’ESPACE FRANCOPHONE AUX VISI-TEURS

DU FESTIVAL

Vendredi le 19 août – Soir alternatif le samedi 20 août en cas de mauvais temps

Dimanche le 21 août – Soir alternatif le lundi 22 août en cas de mauvais temps Mardi le 23 août – Soir alternatif le mercredi 24 août en cas de mauvais temps Jeudi le 25 août – Soir alternatif le vendredi 26 août en cas de mauvais temps Samedi le 27 août – Soir alternatif dimanche 28 août en cas de mauvais temps Horaire de 16h à 22h* dépendamment de vos disponibi-lités

Les bénévoles qui s’engageront à cet événe-ment pour au moins deux soirs, recevront deux billets gratuits pour le soir de votre choix, afin d’assister aux différents spectacles en plus des feux d’artifices de fin de soirée.

Information et enregistrement: Frédéric-Marc Gagné, Coordonnateur d’événements

Téléphone (403) 532-8576 poste 225 Courriel: [email protected]

PUB EXPRESS

Page 12: Le Chinook - Août - 2011

P.12 Le Chinook Août 2011 ACCÈS À LA JUSTICE EN FRANÇAIS

Gérard Lévesque

avocat et notaire [email protected]

« Je conclus donc que … Air Canada (et Jazz) n’a pas complètement développé le réflexe de mettre en œu-vre, de façon proactive, tous les outils et les proces-sus requis pour respecter ses obligations, pour mesu-rer sa performance réelle en matière de services en français et pour se fixer des objectifs d’amélioration. Ce constat … m’amène à conclure qu’il existe un pro-blème de nature systémi-que au sein d’Air Canada … il est concevable et juste d’imposer à Air Canada de faire tous les efforts néces-saires pour respecter l’en-semble des obligations qui

ser aux deux résidents d’Ot-

tawa une somme de 6 982,19 $ à titre de dépens,

plus 1 500 $ pour chacun des quatre manquements à

se conformer aux obliga-

tions linguistiques, donc un total de 12 000 $ à titre de

dommages-intérêts.

Le jugement met en évi-dence l’utilité pour les ci-

toyens qui sont privés de

leurs droits linguistiques de porter plainte au Commis-

sariat aux langues officiel-les. La juge écrit en effet «

Il m’apparaît indéniable que c’est la vigilance de ces usagers des services d’Air Canada qui a amené Air Canada et Jazz à apporter des modifications à leurs processus et équipements

lui incombent en vertu de la partie IV de la Loi sur les langues officielles et de veiller à mettre en place un processus de suivi qui lui permettra d’identifier et de documenter les occasions où Jazz n’affecte pas le per-sonnel bilingue requis à bord des vols à demande importante de services en français. »

C’est en ces termes que la juge Marie-Josée Bédard,

de la Cour fédérale du Ca-nada, s’est prononcée le 13

juillet 2011 dans le dossier

du couple Lynda et Michel Thibodeau c. Air Canada.

En plus d’émettre une or-donnance institutionnelle

contre Air Canada, la juge a ordonné à la société de ver-

afin d’améliorer la presta-tion de services en français. Il est d’autant plus trou-blant de constater que, n’eût été de la plainte de M. et Mme Thibodeau, le sys-tème d’affectation du per-sonnel de Jazz continuerait probablement de ne pas repérer les vols à demande importante de services en français qui ne sont pas désignés comme tels de manière automatique et qui appellent l’affectation de personnel bilingue. »

La Convention de Montréal

est un traité international qui consacre un régime uni-

forme de responsabilité vi-sant les transporteurs aé-

riens internationaux et les utilisateurs de vols interna-

tionaux. Air Canada soute-

nait que ce régime de res-ponsabilité est complet et

écarte totalement le droit interne des pays signataires

lorsqu’un fait générateur de

responsabilité se produit. Reconnaissant qu’il y a

conflit entre le paragraphe 77(4) de la Loi sur les lan-

gues officielles et la Convention de Montréal, la

juge estime que le législa-

teur a, de façon implicite, donné préséance au re-

cours permettant de faire sanctionner les manque-

ments aux obligations lin-

guistiques. Par ce raisonne-ment, la Cour donne effet à

la nature quasi-constitutionnelle de la Loi

sur les langues officielles sans que cela se traduise

par la violation des obliga-

tions conventionnelles du Canada.

« Déroger à la Convention de Montréal pour assurer

l’efficacité des recours vi-

sant à sanctionner les obli-gations d’Air Canada en

matière de langues officiel-les n’a aucune incidence sur

les autres pays signataires

de la convention. »

Les services en français à Air Canada : un problème de nature systémique

Née à Montréal, la juge Bédard a fait ses études à l’Université d’Ottawa où elle obtint un

baccalauréat en administration en 1989 et une licence en droit civil en 1992. Admise au Barreau du Québec en 1993, elle a pratiqué au sein du Cabinet Bédard, Saucier en droit

du travail, en droit administratif et en droit municipal. En 1999, elle a joint la Société de Transport de l’Outaouais comme directrice des ressources humaines et conseillère juridi-

que en relations de travail. Elle y a par la suite occupé la fonction de conseillère spéciale à

la direction générale et elle a été nommée directrice générale de l’organisation en 2006. En 2008, elle a été nommée vice-présidente de la Commission des relations de travail dans

la fonction publique, fonction qu’elle a occupée jusqu’à sa nomination comme juge de la Cour fédérale le 14 mai 2010 et membre de droit de la Cour d’appel fédérale.

L’honorable

Marie-Josée Bédard

(CDEA) Le Conseil de Développement Écono-mique de l’Alberta a récemment lancé la période de mise en no-mination d’entreprises et d’organismes pour les Prix d’excellence 2011. Cette année, la période de mise en no-mination aura lieu jus-qu’au 12 août 2011. Le programme de Prix d’excellence du CDÉA permet la reconnais-sance et la mise en va-leur de l’excellence en-trepreneuriale au sein de la communauté francophone de l’Alber-

ta. Depuis 2002, près de 70 entreprises soli-dement établies et en bonne santé financiè-res se sont mérité des Prix d’excellence. Les entreprises mises en nomination doivent être incorporées en vertu de la loi « Alberta Companies Act ». Voir les documents ci-joints à ce courriel afin d’ob-tenir davantage d’infor-mations ou pour obte-nir le formulaire de no-mination. Bonne chance à toutes les entreprises!

Prix d’excellence 2011 : inscrivez une entreprise que vous aimez

Page 13: Le Chinook - Août - 2011

Août 2011 Le Chinook P.13

St.St. Louis, MissouriLouis, Missouri

Riche histoire francoRiche histoire franco--allemande à la porte de l’Ouest allemande à la porte de l’Ouest

VACANCES &VOYAGES

570 77 Ave SE Calgary

Eiffel, le London Bridge ou

tout autre des célèbres merveilles architecturales

du monde. À ma grande surprise, on peut monter au

sommet de l’arche par un

inoubliable système de cap-sules tirées par des câbles à

l’intérieur de la structure. Enterré sous la Gateway

Arch, un immense centre d’interprétation (Museum of

Westward Expansion) pré-

sente l’épopée de la marche vers l’Ouest décennie par

décennie.

L’Allemagne bien pré-

sente

Encore aujourd’hui, environ 50% de la popula-

tion de St. Louis est d’origi-ne allemande. La gigantes-

que brasserie Anheuser-

Busch (fascinantes visites gratuites) est basée ici, de

même que d’excellentes microbrasseries comme

Schlafly Bottleworks. La

région fait aussi dans l’inno-vation avec des brasseries-

distilleries artisanales com-me la Square One Brewery

& Distillery dans l’élégant

quartier Lafayette Square qui remonte aux années

1830. Soulard est toutefois le quartier le plus âgé de

St. Louis et il n’est pas nommé ainsi sans raison –

on y trouve la fameuse An-

heuser-Busch Brewery ! (On y a élaboré la Budwei-

ser; les fondateurs ont in-venté le mot Budweiser qui

semble allemand tout en

étant facile à prononcer par tout le monde. Malins ces

brasseurs d’origine bavaroi-se !)

comme dans toutes les ci-

tés baignées par le Missis-sippi. St. Louis était en voie

de devenir la 2e ville des États-Unis mais l’allégeance

sudiste du Missouri a fait en

sorte que le gouvernement fédéral a préféré Chicago

comme plaque tournante du Midwest.

C’est dommage, car St.

Louis a un climat plus

agréable que celui de Chi-cago. Et sa mentalité est

plus provinciale, plus cha-leureuse. On se rend ici

compte que St. Louis est

demeurée la capitale senti-mentale du Midwest. Et

St. Louis est proche d’au-tres villes intéressantes

comme Nashville et Mem-phis. St. Louis est vraiment

au centre des USA et on

sent des influences de par-tout, notamment du Sud,

de ses musiques (blues, jazz) et de la savoureuse

soul food. Néanmoins, St.

Louis est demeurée la plus grande ville de l’Ouest jus-

qu’à l’émergence de Los Angeles.

La Gateway Arch n’est que le début…

J’ai toujours voulu

voir la Gateway Arch, sym-bole de St. Louis et de l’ex-

ploration de l’Ouest améri-

cain. C’est un des plus beaux et grands landmarks du monde entier. Et il ne déçoit pas. Encore plus bel-

le sur place qu’en photo,

l’arche métallique de 630 pieds (plus de 200 m) de

haut a été pour moi aussi impressionnant que la tour

ST. LOUIS, Missouri – Il y

a tant de grandes villes in-téressantes aux États-Unis

qu’on s’y perd un peu. St. Louis fait partie des gran-

des oubliées. La capitale du

Missouri était la 4e ville des USA jusqu’aux années 1920

et la seule grande ville à l’Ouest du Mississippi il y a

un siècle. C’est pourquoi son patrimoine historique

est énorme (avec les Jeux

olympiques de 1904 et la grande Exposition univer-

selle de 1904 notamment – nommée officiellement

Louisiana Purchase Interna-tional Exposition!). Les for-tes attractions de la Gate-

way City sont tirées d’un passé riche et glorieux. On

y vit la délicieuse sensation d’être ignorant dans une

ville d’exception; tout est à

découvrir…

Le fameux Mississipi

La région de St.

Louis, au confluent stratégi-que des célèbres cours

d’eau Mississippi et Missou-ri, a d’abord été cartogra-

phiée par des explorateurs

et missionnaires français au 17e siècle, ils ont été suivis

par des militaires français et des coureurs des bois. Mais

c’est au milieu du 19e siècle que la région a été vrai-

ment peuplée par de gran-

des vagues d’immigration de Bavarois (qui y trou-

vaient des terres et un cli-mat similaires à ceux du

sud de l’Allemagne), suivis

par des Irlandais et au-jourd’hui par des hispano-

phones. Et il a aussi une grande population noire,

Voici les attraits de St. Louis qui comptent parmi

les meilleurs de leur catégorie dans tous les États-Unis. Cet ensemble d’attraits, souvent gratuits,

font de St. Louis une des destinations familiales les plus prisées:

St. Louis Zoo (un grand zoo d’exception, char-gé d’histoire)

St. Louis Art Museum (voir l’expressionnisme allemand)

Palace of Fine Arts (hommage à l’Expo 1904) Forest Park et Tower Park (des parcs excep-

tionnels)

Missouri Botanical Gardens (parmi les meil-leurs au monde)

Mississouri History Museum (voir la réplique du Spirit of St. Louis)

Magic House et City Museum (fantastiques

musées pour enfants) St. Louis Science Center (très innovateur, intri-

guant) Cathedral Basilica of St. Louis (immense, très

richement décorée) The Private Places – quartier cossu demeuré

sur des rues de poussière de roche

Reportage et photos: Reportage et photos:

Benoit LegaultBenoit Legault

Page 14: Le Chinook - Août - 2011

P.14 Le Chinook Août 2011 LES ARTS

LITTÉRATURE

Champlain fut d’abord un rêveur Paul-François Sylvestre

Lorsque David Hackett Fis-

cher a publié Champlain’s Dream en 2008, le Toronto Star a décrit cette biogra-

phie comme « un portrait riche et vivant du soldat, de

l’espion, du commandant, de l’explorateur, du carto-

graphe et de l’artiste ». La

version française de ce livre époustouflant est mainte-

nant disponible grâce à la plume d’un romancier fran-

co-ontarien : Le Rêve de Champlain, biographie de

David Hackett Fischer tra-

duite par Daniel Poliquin, Montréal, Éditions du Bo-

réal, 2011, 1 008 pages, 44,95 $.

Le Rêve de Champlain est une biographie finement

documentée. L’auteur a consulté 830 ouvrages et a

étayé son texte de 1 894

notes de référence. Alors que la version originale

compte 848 pages, la ver-sion française en totalise 1

008. L’ouvrage est accom-pagné de nombreuses car-

tes et illustrations, dont

plusieurs de la main de Champlain.

Première biographie depuis

des décennies, Le Rêve de Champlain est tout aussi enlevant que la vie de son

modèle. Dès les premières pages, on apprend que

Champlain observait le si-lence, voire le secret, sur

des faits aussi élémentaires

que sa date de naissance, sa famille, ses études et sa

religion.

David Hackett Fischer décrit

les multiples facettes de Champlain: soldat de pro-

fession, navigateur che-vronné, explorateur qui ai-

me «fureter», cartographe,

artiste dessinateur, auteur prolifique, naturaliste attiré

par les plantes et les ani-maux et administrateur de

talent. Mais Champlain fut principalement un rêveur.

«Las des guerres, il rêvait

d’humanité et de paix dans un monde de cruauté et de

violence. Il entrevoyait un monde nouveau où des

gens de cultures différentes

pourraient vivre ensemble dans l’amitié et la concor-

de.»

L’auteur souligne que Champlain eut le roi Henri

IV comme mentor, bailleur

de fonds, protecteur et ami. «Les deux rêvaient d’une

nouvelle France en Améri-que du Nord qui tablerait

sur le meilleur du Vieux

Monde qu’ils connaissaient et sur une idée généreuse

de l’humanité qui embras-sait des gens différents

d’eux-mêmes.»

Comme Henri IV et Cham-

plain furent témoins de la bonté dont les êtres sont

capables dans les pires mo-ments, ils nourrirent tous

deux l’espoir de fonder un

monde meilleur. Selon l’au-teur, le vécu de ces deux

hommes «témoigne de l’im-portance des commence-

ments, même modestes,

dans l’histoire des grandes nations».

Champlain a lutté pour la

réalisation d’un rêve im-mense, un grand dessein

pour la France en Améri-

que. Pendant trente ans, il a sillonné un territoire que

se partagent aujourd’hui six provinces canadiennes et

cinq États américains, tout

en menant un combat non moins farouche contre les

ennemis de la Nouvelle-France à la cour d’Henri IV.

Selon David Hackett Fis-

cher, la plus grande réalisa-

tion de Champlain n’a pas été sa carrière d’explora-

teur. Et sa réussite la plus remarquable ne serait pas

la fondation de Québec.

«Ce qu’on retient de lui, c’est le leadership exemplai-

re qu’il a mis au service de l’humanité. C’est ce qui a

fait de lui une figure d’en-vergure mondiale dans l’his-

toire moderne. C’est l’héri-

tage qu’il nous a laissé à tous», de conclure l’auteur.

Le chanteur de Calgary Johnnie Durocher est de retour en ville! Il a donné une prestation en compagnie de son groupe de musiciens à la Saint-Jean-Baptiste en juin et il se prépare maintenant à entrer en studio pour l’enregistrement d’un mini album. Un auteur-compositeur passionné, énergique et combien sympathique! À surveiller dans les pro-chains mois pour les amateurs de rock...

CINÉMA FRANCOPHONE

Le sens de l’humour : Louis-José Houde frappe encore

Samuel Simard

Le film Le sens de l’humour d’Émile Gaudreault, mettant en vedette Louis-José Houde, Benoit Brière et Michel Côté, raconte l’histoire de deux humoristes qui font la tournée des

bars. Mais voilà qu’un soir, ils se moquent de la mauvaise personne lors d’un spectacle. Ce

dernier, qui est pour tout le monde de l’Anse-au-Pic un cuisinier de snack timide, s’adonne à être un tueur en série. Insulté par les remarques des deux clowns, il décide de les enlever.

Pour essayer de regagner leur liberté, ils tenteront de lui enseigner comment avoir de l’hu-mour.

Les personnages principaux sont rafraîchissants et sont très bien campés par le trio de co-médiens. Seul bémol, le personnage timide de Michel Côté peut rappeler Serge, le Ver de

Terre, dans Cruising Bar. On ne retrouve pas vraiment de longueur dans ce film. L’histoire se tient bien et ça ne cherche pas à être drôle que pour faire rire; le tout est bien ficelé et

fait de façon intelligente.

Le sens de l’humour, qui a pris l’affiche le 6 juillet, est une comédie québécoise classique du genre qu’on retrouve depuis les dernières années. Il s’agit d’un film léger et parfait pour l’été, où on ne retrouve pas l’humour que dans le titre.

Page 15: Le Chinook - Août - 2011

Août 2011 Le Chinook P.15 Le coin des jeunes

Avec le Prof Mercure

La vie était calme et paisi-

ble sur le grand panneau solaire formé par les cellu-

les photovoltaïques P, N et leurs enfants les petites

cellules photovoltaïques. La

famille Photovoltaïque avait uni tous ses pôles négatifs

en un seul fil électrique et avait fait de même pour ses

pôles positifs. Le petit cou-rant électrique d’une seule

cellule ne donnant qu’une

puissance d’environ 10 W (de quoi faire fonctionner

une calculatrice, un télé-phone portable ou un Nin-

tendo DS), il fallut que tou-

te la famille s’unisse pour fournir assez de puissance

pour remplacer les sources de courant habituelles.

Leur but : fournir en éner-gie, tous les habitants de la

Terre, sans brûler de char-

bon ou de pétrole polluants. Voyons si cela est possible.

D’abord, il fallu aux Photo-

voltaïque obtenir de l’élec-

tricité avec assez de puis-

sance pour alimenter une

maison. Si la comparaison

est faite avec une résidence

canadienne, ouch! La partie

ne sera pas facile car cha-

que Canadien consomme

environ 16 000 kWh par

année. Cela représente une

produc t i on d ’env i ron

20 000W pour chaque ca-

nadien. Si chaque cellule

(chaque membre de la fa-

mille Photovoltaïque) pro-

duit 10 W et mesure 10cm

x 10 cm, il faudra donc que

2000 frères et sœurs Photo-

voltaïque s’unissent pour

couvrir une surface de 20

m². C’est à peu près la sur-

face d’un côté du toit de votre maison. Avec les deux

côtés du toit, on pourrait donc fabriquer assez d’élec-

tricité pour deux personnes.

C’est bien, mais cela ne suffit pas.

Par contre, les Canadiens

ont accès à de nombreuses

rivières pour produire de

l’hydroélectricité, une autre

forme d’énergie qui nécessi-

te peu de pétrole. Là où les

gens ont moins facilement

accès à l’hydroélectricité, il

y a généralement deux fois

plus de soleil. Ah! Voilà un

endroit où les petits Photo-

voltaïques pourront se ren-

dre utiles!

Calculons à partir d’un

exemple : Chaque Mexicain

consomme en moyenne

2200 kWh d’électricité par

année. C’est très peu parce

qu’une grande partie de son

énergie vient des combusti-

bles fossiles (du pétrole, du

mazout, du charbon et du

gaz naturel) qu’il utilise di-

rectement comme combus-

tible pour produire de la

chaleur pour chauffer sa

maison et pour cuire ses

délicieux plats mexicains. Si

chaque Mexicain utilisait

l’électricité plutôt que les

combustibles fossiles, com-

me nous les Canadiens, il

aurait besoin de 5000 kWh

d’électricité par année. Il y

a environ 5 personnes par

maison au Mexique

Voici le dernier d’une série de deux articles sur les

panneaux solaires. Le mois dernier, nous ra-

contions l’histoire romantique d’un silicium P et

d’un silicium N qui se sont unis pour former une

cellule photovoltaïque. À force d’amour et d’énergie

solaire transformée en courant électrique, P et N

eurent une descendance nombreuse.

Jeux de la Francophonie - TABLEAU DES MÉDAILLES

VOLET SPORT

Or – Athlétisme/100m masculin cadet – Jacques Ouellette Or – Athlétisme/100m masculin jeunesse – Sydney Lubuele

Or – Athlétisme/200m masculin cadet – Jacques Ouellette Or – Athlétisme/800m masculin cadet – Patrick Lyster

Or – Athlétisme/1200m masculin cadet – Patrick Lyster

Or – Athlétisme/2000m masculin cadet – Alexandre Maxwell Or – Athlétisme/Saut en longueur masculin jeunesse – Sydney Lubuele

Or – Canotage/Portage mixte – Michael Dau et Jade Aubin Argent – Athlétisme/100m masculin cadet – Jimmy Veilleux-Marois

Argent – Athlétisme/200m masculin jeunesse – Ndongala Mantuila Argent – Athlétisme/300m masculin cadet – Jacques Ouellette

Argent – Athlétisme/Relais 4x100m masculin

Argent – Canotage/100m féminin C2 – Jade Aubin et Alyssa Sholter Argent – Canotage/Portage mixte – David Merkosky et Alyssa Sholter

Bronze – Athlétisme/200m masculin cadet – Jimmy Veilleux-Marois Bronze – Athlétisme/300m masculin cadet – Patrick Lyster

Bronze – Athlétisme/800m masculin jeunesse – Kevin M’Pindou

Bronze – Athlétisme/1200m masculin jeunesse – Alexandre Maxwell Bronze – Athlétisme/1200m féminin cadet – Rayna Howlett

Bronze – Athlétisme/Javelot féminin jeunesse – Andréa Brousseau-Desbiens Bronze – Athlétisme/Poids masculin jeunesse – Simon-Daniel Jolicoeur

Bronze – Basketball 3x3 masculin (Teshoma Aytenfisu, Tyler Cassidy, Kerian Nyemeg et Boyan Peychoff)

Bronze – Basketball 3x3 féminin (Jesse Larivière, Émilie Thompson, Christy Banoneau et

Emma Ripka)

VOLET LEADERSHIP Distinction – Chef de mission jeunesse – Carly Robinson

Distinction – Médias – Sophie Bergeron

Distinction – Organisation d’événements – Naomie Fournier

VOLET ARTS Or – Musique – Ménage à trois (Léandre Bérubé, Isaël Huard et Gabriel Bérubé)

Argent – Arts visuels/Temps limité – Anne Schaffert

Distinction – Arts visuels/Chef d’œuvre – Talia Plamondon 5e position – Improvisation

(comparativement à 2,5 au

Canada), cela fait 5 x 5000

= 25 000kWh pour alimen-

ter toute une famille au

Mexique. En panneau solai-

res, cela représente une

puissance de 25 000W, soit

2500 frères et sœurs Photo-

voltaïque et une surface de

25 m², ce qui peut être pla-

cé sur le toit d’une maison.

Par contre, pour ceux qui

habitent en appartement

(et c’est le cas de la plupart

des Mexicains), il faudra

installer des panneaux sur

d’autres surfaces (garages,

abris d’autobus, …) et peut-

être installer des panneaux

dans le désert comme cela

se fait aux États-Unis et en

Australie. D’ailleurs, la ville

de Mexico a lancé un pro-

gramme d’immeubles verts

comprenant des murs végé-

taux et des panneaux solai

res et une centrale faite de

panneaux solaires est en

construction dans le désert

du Nouveau-Mexique, aux

États-Unis, afin d’alimenter

les usines américaines et

mexicaines.

Le Canada n’est pas en

reste Bien que, comme on l’a vu,

l’hydroélectricité demeure la

plus grande source d’éner-

gie propre des Canadiens,

la plus grande centrale pho-

tovoltaïque au monde se

trouve à Sarnia, en Ontario

et elle fournira, en 2012, 40

millions de kWh! L’Alberta,

avec ses 2013 heures d’en-

soleillement par année

(C’est presque le Mexique

qui en a 2800) devrait aussi

voir naître beaucoup de

projets comme celui des

immeubles de Drake

Landing d’Okotoks qui se

chauffent à 80% avec un système de récupération de

La chaleur du soleil!

Voilà l’avenir de la famille

Photovoltaïque. Et gageons

que, cette fois encore, l’his-

toire se terminera par « ils

vécurent heureux et eurent

beaucoup d’énergie …

euh… d’enfants! »

Source de l’image : pan-

neau-solaire.blog.com

Page 16: Le Chinook - Août - 2011