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1 Le Contrat d’Anaïs Chapitre 1 J’entendis la voiture d’Anaïs entrer dans l’allée. Je savais qu’elle devait voir un client cet après-midi pour lui présenter des motifs de maillots de bain qu’elle créait, et je ne voulais pas la déranger, je travaillais sur un compte-rendu d’audience à l’étage, à domicile, exceptionnellement. Je regardais à la fenêtre. Elle sortit de la voiture, belle comme le jour, une jupe courte, un haut blanc sans manches qui enserrait sa poitrine ferme et généreuse, des hanches larges sous une taille fine, de longues jambes, je l’aimais, elle était belle. Elle guida son client vers la porte, je ne distinguais pas leurs paroles, elle souriait. Je les entendis entrer et décidai de descendre prévenir Anaïs de ma présence – je m’occupais de ses contrats, en tant qu’avocat-conseil, l’un des avantages d’avoir un juriste pour compagnon. Je m’apprêtais à frapper à la porte quand j’entendis: – ...même vos gros seins ? Je m’arrêtais net. Anaïs avait un rire dans la voix quand elle répondit: – Je vous demande pardon ? Le client ne se démonta pas. – Je veux savoir si ces motifs que vous avez dessinés pour vos maillots de bain mettraient en valeur vos gros nichons ? Je déglutis, imaginant la gêne de ma compagne. – Monsieur, je vous garantis que ces motifs mettront en valeur mes gros seins, oui. Et le tissu n’irritera pas mes tétons, si vous vous en inquiétez. J’écarquillais les yeux de surprise. Qu’est-ce qui lui prenait !? – Intéressant, rétorqua le client. Je veux vous voir essayer ces maillots devant moi avant de me prononcer. Voir vos seins pointer sous le tissu. S’ils m’excitent, ils exciteront nos clients. Cette fois, Anaïs allait bien le claquer ! – Monsieur est un connaisseur... Je n’ai que des modèles mannequin, ils seront un peu serrés pour mes mensurations, ne soyez pas trop sévère dans votre jugement. Mais si vous aimez les seins gonflés sous une lingerie fine, ça devrait vous plaire... Je ne respirais plus ! Elle allumait ce mec ! Je soufflais et décidais de mettre un terme à cette mascarade. Je m’emparais de la poignée quand le client répondit, goguenard: – N’oubliez pas que nous parlons d’un contrat de 100 000 euros. Je stoppais net. Combien ??? Anaïs semblait ravie. – Le client est roi. Tournez-vous, pendant que je me déshabille. – Vous allez me priver de la meilleure partie du spectacle ? Soit. Je ferme les yeux. J’entendis Anaïs dézipper sa jupe, le tissu glisser sur ses longues jambes, et devinais qu’elle ôtait son string blanc pour mettre son bas de maillot. – N’ouvrez pas les yeux, j’enlève mon haut. Je voyais dans mon esprit son haut blanc passer par-dessus sa tête, sa poitrine révélée, deux gros seins couleur sable d’orient aux aréoles petites et claires, bientôt recouverts d’un haut

Le Contrat d'Anaïs

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Anaïs, jeune femme fiancée, aime se faire humilier par un riche patron.

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Le Contrat d’Anaïs Chapitre 1

J’entendis la voiture d’Anaïs entrer dans l’allée. Je savais qu’elle devait voir un client cet après-midi pour lui présenter des motifs de maillots de bain qu’elle créait, et je ne voulais pas la déranger, je travaillais sur un compte-rendu d’audience à l’étage, à domicile, exceptionnellement. Je regardais à la fenêtre. Elle sortit de la voiture, belle comme le jour, une jupe courte, un haut blanc sans manches qui enserrait sa poitrine ferme et généreuse, des hanches larges sous une taille fine, de longues jambes, je l’aimais, elle était belle. Elle guida son client vers la porte, je ne distinguais pas leurs paroles, elle souriait. Je les entendis entrer et décidai de descendre prévenir Anaïs de ma présence – je m’occupais de ses contrats, en tant qu’avocat-conseil, l’un des avantages d’avoir un juriste pour compagnon. Je m’apprêtais à frapper à la porte quand j’entendis: – ...même vos gros seins ? Je m’arrêtais net. Anaïs avait un rire dans la voix quand elle répondit: – Je vous demande pardon ? Le client ne se démonta pas. – Je veux savoir si ces motifs que vous avez dessinés pour vos maillots de bain mettraient en valeur vos gros nichons ? Je déglutis, imaginant la gêne de ma compagne. – Monsieur, je vous garantis que ces motifs mettront en valeur mes gros seins, oui. Et le tissu n’irritera pas mes tétons, si vous vous en inquiétez. J’écarquillais les yeux de surprise. Qu’est-ce qui lui prenait !? – Intéressant, rétorqua le client. Je veux vous voir essayer ces maillots devant moi avant de me prononcer. Voir vos seins pointer sous le tissu. S’ils m’excitent, ils exciteront nos clients. Cette fois, Anaïs allait bien le claquer ! – Monsieur est un connaisseur... Je n’ai que des modèles mannequin, ils seront un peu serrés pour mes mensurations, ne soyez pas trop sévère dans votre jugement. Mais si vous aimez les seins gonflés sous une lingerie fine, ça devrait vous plaire... Je ne respirais plus ! Elle allumait ce mec ! Je soufflais et décidais de mettre un terme à cette mascarade. Je m’emparais de la poignée quand le client répondit, goguenard: – N’oubliez pas que nous parlons d’un contrat de 100 000 euros. Je stoppais net. Combien ??? Anaïs semblait ravie. – Le client est roi. Tournez-vous, pendant que je me déshabille. – Vous allez me priver de la meilleure partie du spectacle ? Soit. Je ferme les yeux. J’entendis Anaïs dézipper sa jupe, le tissu glisser sur ses longues jambes, et devinais qu’elle ôtait son string blanc pour mettre son bas de maillot. – N’ouvrez pas les yeux, j’enlève mon haut. Je voyais dans mon esprit son haut blanc passer par-dessus sa tête, sa poitrine révélée, deux gros seins couleur sable d’orient aux aréoles petites et claires, bientôt recouverts d’un haut

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de maillot trop serré pour les cacher efficacement. Je brûlais de la voir, je sentais mon sexe enfler dans mon pantalon, et la jalousie me ravageait le cœur. – Vous pouvez ouvrir les yeux. Ça vous plaît ? – Vous êtes... superbe ! Le maillot met en valeur vos formes, le motif est sexy et joyeux, on a envie de vous peloter au premier regard. Vos nichons débordent, penchez-vous un peu... pour voir leur galbe... – Hi hi, c’est osé, mais merci pour le compliment ! – Mmmh, ravissant, tournez-vous, que je vois votre... maillot... Délicieux, la façon dont la culotte entre dans vos fesses... Mettez-la comme un string... Rentrez-la bien dans la raie... – Oh, monsieur est un vilain voyeur. Pas de ça, je ne fais pas un strip-tease, je vous présente mes produits ! Je sursautais presque de la rebuffade. Quand même, elle se reprenait ! Je respirais mieux, rassuré. Elle continua: – Cependant, je comprends que vous ayez envie d’en voir plus... Fermez les yeux, que je passe le second maillot, il devrait vous plaire: c’est un string. – Hé hé, mine de rien, vous êtes une petite coquine. Je ferme les yeux, sagement. Bruit de tissu. Mon cœur battait à tout rompre, je ne pouvais pas intervenir, je voulais savoir jusqu’où elle irait. Je glissai inconsciemment la main vers mon pantalon et commençai à ouvrir ma braguette, je bandai trop. Anaïs étouffa une exclamation, – OUPS ! AH ! Non ! Vous trichez, je n’ai pas encore mis mon haut ! Retournez-vous ! – Vos seins sont trop beaux pour que je me prive de les voir. Restez comme ça – vous faites bien du monokini sur les plages, non ? – Oui, mais... – Bon, et bien c’est pareil. Sur les plages, vous montrez vos nichons à tout le monde, et là, vous me les montrez à moi, ça n’est pas très différent. – Je... – Ne discutez pas. Retirez vos mains de vos seins. C’est ça, lentement... De vrais obus... Superbes ! Voyons ce string... Très joli. Il dessine parfaitement les lèvres de votre sexe. Tournez-vous. – Mais... – Tournez-vous ! Je déglutis, je haletais de haine et de colère. Qu’allait faire Anaïs ? – Voilààà, lentement... Vous avez un cul merveilleux, cambrez-le... Je bande comme un ado rien qu’à vous imaginer voir glisser ce string le long de vos jambes... Permettez que je sorte ma bite pour me caresser un peu, vous êtes trop bonne... – Allons, monsieur, il ne faut pas.... – Taisez-vous. Tournez-vous et laissez-moi vous mater. – Ne me parlez pas comme ça ! – C’est ça, mets-toi en pétard, ça fait gonfler tes mamelons. Approche, que je les palpe... – Non je... – Viens là, je te dis ! Ils sont bien fermes, dis-moi... Donne-moi ta bouche... – Non, je ne peux pas, que vous me matiez, je peux vivre avec, mais de là à tromper mon compagnon... – Allons, ce n’est pas le moment de faire ta prude, viens là... Mmmmmh ! – Non... Mmmmmmh ! Ils s’embrassaient ! J’attendis un instant de voir la gifle qu’elle allait lui balancer !

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– Tu aimes que je te palpe les seins comme ça ? Et que je glisse mes doigts dans ta culotte ? Mais ma parole, tu mouilles comme une fontaine ! Embrasse-moi encore, mmmmmmmh ! Anaïs haletait de plaisir. – Okay pour la bouche de monsieur, s’il me permet aussi de toucher sa grande bite tendue... Ouh, qu’elle est dure dans ma main... Ooh vos doigts... Oui, continuez... Aah... J’ai honte, c’est trop bon, oooh. Il fallait que je me sauve d’ici, je ne respirais plus ! Et le pire c’est que je bandais comme un pendu en entendant ma compagne se donner à un autre pour obtenir un contrat ! Elle faisait la... – Petite pute ! Ne me branle pas trop fort, je veux jouir dans ta bouche, pas dans ta main... Le client avait l’air ravi. – Enlève ton string. Oh, tu te rases la chatte, très joli, j’adore, écarte tes lèvres... C’est ça... Masturbe-toi... – Aah, oui, regardez-moi, noon, je ne peux pas, ce n’est pas bien... – Tais-toi ! À genoux, mets ma pine entre tes gros nichons et branle-moi bien ! – Non, je vous en prie... Je...Ouh.... Non... Pas dans la bouche...mmmmh mmmmh... Qu’elle est grosse, mmmh, mmmmh, aaah, non, mmmh, ouiiii, mmmh – C’est ça, suce-moi bien profond, tu la gobes jusque dans ta gorge, tu aimes la bite, mmmh, comme ça, oui, c’est bien. Je me branlais ! J’avais sorti ma bite tendue, et je me branlais en écoutant ma compagne tailler une pipe à son client ! Il fallait que je les voie, je ne pouvais pas rester à écouter, quitte à me faire cocufier, je voulais mater ! Je me méprisai de ma lâcheté et de mon excitation, j’aurais dû intervenir depuis longtemps, une curiosité sexuelle malsaine m’en empêchait, je ne pouvais pas stopper la trahison de ma compagne – et je voulais aussi voir jusqu’où elle irait.. Membre à la main, je fis tourner tout doucement la poignée et entrouvris la porte. – Tu sens ma grosse queue dans ta gorge, salope, tu suces comme une déesse, avale-la entièrement, écarte tes mâchoires, c’est ça, régale-toi, joue avec ta langue ! Je vis Anaïs, à genoux, cul cambré, sucer comme jamais. Elle donnait des grands coups de menton pour gober la bite énorme du type – un bonhomme en costume, bien fait mais pas spécialement beau – elle remontait le long de la pine en ondulant, appuyant bien sa langue sur le gland gonflé et y crachait de gros bouillons de salive brillante avant de repartir à l’attaque et de gober à nouveau la trique dressée. J’avais un point de vue idéal, deux grands miroirs ornaient les murs du bureau d’Anaïs, je pouvais voir sans trop risquer d’être vu. L’un des miroirs me présentait le couple de face, l’autre de profil. – Tu l’aimes, ma queue, hein ? Gobe-la mieux que ça ! Le client prit la tête de ma compagne entre ses mains et la força à avaler la totalité de son sexe, jusqu’aux couilles. Elle hoqueta en se débattant, mais elle n’était pas de taille à lutter. Il la libéra après plusieurs secondes, elle recracha la bite en toussant douloureusement, la bave aux lèvres. Elle haletait encore lorsqu’elle le regarda en souriant et chuchota: – Encore... Elle le reprit en bouche, et le suça jusqu’à la garde, son cul cambré vers le ciel, qui appelait la sodomie, ondulait en rythme pendant que le client lui saisissait de nouveau la tête et y enfonçait violemment sa trique immense. Il la relâcha, elle le garda un instant bien au fond de sa gorge et remonta à nouveau en appuyant sa langue tout le long de la bite. Elle cracha

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encore de la salive sur le gland et le pressa avec ses doigts, branlant activement le type, qui gémissait de plaisir. – Oh ouais, tu vois que tu es une bonne salope, continue, aah non, donne-moi ta chatte plutôt, je veux te voir jouir en te bouffant les seins. Anaïs hésita. – Je préférerais vous finir à la bouche...(elle lui lécha le gland en le regardant droit dans les yeux) Techniquement, je n’ai pas encore vraiment trompé mon... – Debout, viens-là ! (Anaïs obéit un peu vite à mon goût). Mets-toi à cheval sur moi, écarte bien les jambes... Mmmh que ta chatte est belle, toute rasée... Tu mouilles à mort, viens approche de ma queue (il frotta son gland contre les lèvres humides, sans la pénétrer, Anaïs fermait les yeux, une expression de bonheur intense sur le visage), tu sens comme elle est grosse et gonflée, comme elle a envie de te prendre par tous les trous ? – Mmmh ouii. – Et toi, tu as envie de sentir cette grosse pine dans ta moule ? Anaïs se baissa légèrement, faisant pénétrer le haut du gland en elle. – Mmmh ouiiii ! – Alors dis-le-moi ! Dis-moi que tu veux que je te prenne, petite pute infidèle ! Anaïs s’assit un peu plus sur le client, yeux fermés, je la vis, face à moi, s’abandonner complètement. – Oooh, baisez-moi, je vous en prie, défoncez-moi la chatte avec votre grosse queue ! Vite ! – Dis que tu es une pute et que tu feras tout ce que je désire. Elle s’enfonça complètement et commença un va-et-vient violent. – Ah ! Je suis votre pute ! Je suis votre salope ! Baisez-moi ! Aaah ! Aah !! Ahin ! Ah ! Ahiiin ! Encore ! Ils s’embrassèrent fougueusement et le client la baisait sauvagement, donnant de grands coups de reins qui déchiraient le sexe délicat de ma compagne. Je haletai de plaisir et de rage, je me masturbai en les observant se donner l’un à l’autre, ignorant ma présence. Je me pressai le gland jusqu’au sang, et j’éjaculai douloureusement dans ma main, projetant des jets de sperme sur le parquet. – Retourne-toi, que je te prenne par le cul ! – Aah, non, pas ça, pas dans le cul, baisez-moi en levrette, je vous en prie, faites-moi jouir encore ! Dans mon malheur, j’avais au moins cette chance qu’elle ne donnait pas à cet inconnu ce qu’elle me refusait encore ! – OK, à quatre pattes, salope. – Oh oui, vite ! Elle se jeta quasiment sur la moquette, tête et épaules plaquées au sol, cul en l’air, jambes écartées. Elle se massait frénétiquement le clitoris avec sa main. Il plaça ses genoux entre ceux d’Anaïs, et frotta son membre sur l’anus rose que j’adorais tant lécher – elle appréciait ça tout particulièrement – puis sur la chatte ouverte, et à nouveau sur l’anus. – Pas dans le cul, hein ? – S’il vous plaît, prenez-moi la moule, baisez-moi ! – Tu t’es déjà fait enculer ? – Oui ! J’écarquillais les yeux de surprise ! Elle avait dit quoi ??? – Tu as aimé ? – Oui... mais pas aujourd’hui, votre queue est trop grosse, baisez-moi !

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Il pressa sa bite contre l’anus, qui s’ouvrait tendrement. Anaïs se tendit en gémissant plus fort. Il glissa dans la chatte doucement. – Un autre jour, alors ? Quand on signera le contrat ? – Ooooh ouiiii ! Encore ! Défoncez-moi la chatte, je suis votre pute, c’est trop bon ! Il accéléra le mouvement de va-et-vient. – Réponds ! La prochaine fois, je te prends le cul, oui ou non ? – Oui ! Faites-moi jouir ! Je ferai tout ce que vous voulez ! La queue entrait et sortait du sexe délicat de l’amour de ma vie, mon érection n’avait pas diminué, j’étais pourtant désespéré de ce que je venais d’entendre. Qui avait bien pu la sodomiser ? Pourquoi se donnait-elle si facilement ? Était-ce l’argent du contrat ? Je la laissais bien me tromper pour cet argent... – Aaaaah oui ! Je viens ! Aaaah ! Anaïs jouissait, écrasée contre le sol, le client sur elle l’aplatissait et la limait férocement, ses hanches collées au cul de son amante, bite profondément enfoncée dans ma compagne. Elle se laissa aller sur le sol, satisfaite, le client continuant à la bourrer comme une poupée gonflable. Il sortit sa bite d’un coup et vint se placer à hauteur de la bouche d’Anaïs. – Ouvre bien grand, je viens....! Elle obéit, accueillant les flots de sperme bouillonnant qu’il éjacula en saccades puissantes, sur sa langue, ses lèvres et son menton – le premier jet ayant strié ses joues et cheveux de la substance blanchâtre. Elle le suça ardemment, avalant la semence jusqu’à la dernière goutte pendant qu’il lui caressait les seins d’une main et lui enfonçait deux doigts dans la chatte de l’autre. Il s’effondra à côté d’elle et la prit dans ses bras, baisant les seins gonflés et brillants de transpiration au passage. – Considère ce contrat entériné. Cent mille euro pour l’exclusivité de tes modèles et pour ton cul, et ce n’est pas cher payé. Elle l’embrassa goulûment en pressant sa bite entre ses doigts fins. – Votre queue vaut son pesant d’or aussi... Il lui rendit son baiser. – Nous signons le contrat ici-même dans une semaine. Il y aura une clause particulière, un arrangement entre nous, je t’envoie les documents par mail. – Quelle clause ? – Tu verras. Ne mets pas de culotte, ni de soutif. Juste une jupe très courte et un décolleté affriolant – habille-toi comme une putain de luxe, je veux que tu m’excites dès le premier regard. – Vous êtes un gros cochon. Je vous excite déjà, vous bandez encore ! – À genoux ! Ils se relevèrent, Anaïs s’agenouilla devant le type, qui se branla doucement devant la bouche ouverte, frottant parfois son gland sur les grosses lèvres offertes. Il éjacula dans un râle, déversant le jus précieux sur la langue de ma compagne, qui souriait, extatique. Elle ferma la bouche et avala ostensiblement. Le client l’embrassa encore, et lui donna une petite tape sur la joue. – Ouais, une bonne petite pute. Anaïs se passa le majeur sur les lèvres pour récupérer une goutte de sperme et le fit pénétrer dans sa chatte. – J’ai hâte de signer le contrat...

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Le type se marra, et commença à se rhabiller. Mon cœur se mit à battre la chamade: c’était maintenant ou jamais. Je refermai ma braguette, indécis. Anaïs ramassa ses affaires, elle passa sa culotte, son débardeur blanc qui magnifiait ses seins, sa jupe. Le client remit son pantalon, sa chemise. Je posais la main sur la poignée. Le type reprit sa mallette. – Semaine prochaine, même heure, pour la signature du contrat. Il s’approcha pour l’embrasser. Je frappais à la porte, cœur battant, et entrais. Anaïs ouvrit grand les yeux, une expression horrifiée sur le visage. Le client se retourna et me toisa d’un air narquois. Ma compagne balbutia: – Denis ! Tu es déjà là ? Elle se tourne vers le client: – Je vous présente mon... – ... avocat, dis-je rapidement. Je conseille mademoiselle sur ses contrats et protège ses intérêts, voici ma carte, si vous souhaitez discuter des termes de votre accord avec moi. Le client sourit de manière ironique et me fit un clin d’œil. – Je n’y manquerais pas. (Il se tourne vers Anaïs) A la semaine prochaine, alors. Au revoir, et encore merci pour la démonstration. Il quitta la pièce. Anaïs et moi nous regardâmes en silence jusqu’à ce que nous entendions sa voiture démarrer et s’éloigner dans l’allée. Elle parla en premier. – Tu... Tu as tout entendu ? – Je vous ai vu arriver, je suis descendu pour te proposer mon aide et... – Je suis désolée. Je...je... je vais renoncer à ce contrat. C’était le moment. Je devais me décider. Elle était magnifique, coupable, adultère, mortifiée, ses seins dessinés par son haut blanc, les tétons dressés visibles par transparence, sa peau sablée, ses cheveux... Ses longues jambes nues mises en valeur par la minijupe... Et cent mille euro. Je secouais la tête. – Pourquoi ? Elle me regarda, incrédule. – Tu... n’es pas fâché ? Je respirais un grand coup. – Tu as essayé tes maillots devant ce type, ce n’est pas un motif pour être fâché. Si ça te permet de décrocher un contrat, ça en valait la peine. – Les maillots ? – J’avoue que j’étais un peu énervé, quand je suis remonté dans mon bureau. Tu ne les as jamais essayés devant moi. Anaïs réfléchissait à toute vitesse. – tu... n’es pas...jaloux ? – Tu es toute bizarre, je trouve... Il s’est passé quelque chose ? Je me détestais. – J’ai... non. Juste les maillots. Et... il a vu mes seins. Je me changeais et... – Quoi ! Je comprends ton attitude ! Ce n’est rien, ce n’est pas comme si tu l’avais aguiché, non ? – Euh... Alors... Tu n’es pas fâché ? – Non, mais...Essaye tes maillots pour moi. Montre-moi ce qui l’a tant enchanté. Elle acquiesça rapidement, ravie de s’en tirer à si bon compte.. – Ferme les yeux... ça va te plaire.

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J’obéis. Je l’entendis enlever ses vêtements, et sentis mon sexe enfler dans mon pantalon. – Tu peux ouvrir les yeux. Elle avait passé un maillot rouge aux motifs pastel, trop serré pour ses gros seins et son cul rebondi. – Waw, je comprends qu’il ait voulu voir tes seins ! Tu es bandante ! Je m’approchais et l’embrassais passionnément. – Montre-m’en un autre. Celui avec lequel il t’a vu seins nus. Elle parut à nouveau inquiète mais finit par sourire. – Tu es un coquin. Ferme les yeux. Je décidais de rejouer la scène à laquelle je venais d’assister. – Non. Je veux te voir à poil. Elle secoua la tête. – Après. Ferme les yeux. J’obtempérais. J’entendis son maillot tomber au sol. – Je mets le string... et... Ah non, ne triche pas ! – C’est ce que tu lui as dit ? – Je... – Tais-toi. Joue avec moi, tu m’excites, les seins à l’air. Mets-toi à quatre pattes. Elle obéit, indécise. – Fais un peu la salope. Viens, suce-moi. Elle approcha à quatre pattes, ses seins pendouillant sous elle, frottant l’un contre l’autre à chaque pas, ses fesses rondes et amples cambrées en arrière, bien en vue dans le miroir qui me faisait face. Elle déboutonna mon pantalon et sortit mon sexe en érection. Elle le happa jusqu’à la garde, je lui enfonçais la tête à deux mains et baisait violemment le fond de sa gorge. Elle hoqueta, je ne relâchai pas mon étreinte jusqu’à ce qu’elle suffoque. Elle recracha ma bite d’un coup, toussa, laissant couler des flots de salive sur mon sexe, et, après un instant d’hésitation, me dit, comme elle l’avait fait avec son client: – Encore... Je lui baisais à nouveau la gorge, en riant. – C’est ça, salope, bouffe-moi la queue, tu as beaucoup à te faire pardonner. Elle cligna des yeux, inquiète, elle n’était toujours pas sûre de ce que j’avais pu voir et entendre de sa sauterie. J’enfonçai le clou. – Alors comme ça, tu te fous à poil devant un gros con, tu le fais bander comme un âne, hein ? Il a aimé tes gros nichons ? Il a aimé ta chatte rasée à travers ton maillot ? Il t’a dit qu’il voulait te baiser comme une chienne ? Ça t’a plu qu’il te mate et qu’il bande pour toi, tu voulais qu’il te saute, hein, avoue ? Elle ne savait plus sur quel pied danser. Elle choisit de continuer à jouer la salope. Elle mordilla ma bite en remontant de tout son long et chuchota: – Oui... – Tu es une vraie putain, hein, ma chérie, ma bite ne te suffit pas, tu veux en réveiller d’autres, tu veux que l’on te baise tout le temps, tu veux que tous les mecs te reluquent le cul et les nichons, hein ? Tu vas le revoir, lui montrer tes gros nichons et le supplier de te mettre sa bite dans la bouche, hein, salope ? Elle secoua la tête brièvement, lécha mon gland et chuchota à nouveau: -Oui...

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– Eh bien vu ce qui s’est passé aujourd’hui, vu que tu as fait ton strip devant un inconnu, il serait juste que j’aie une compensation que seule une salope dans ton genre peut me donner. Elle me regarda d’un air coquin. – Tu veux que je te fasse un truc spécial, cochon ? – Oui. Et tu sais parfaitement ce que je veux. Je lui caressais le dos, descendit vers ses fesses, et glissai deux doigts sur son anus tendre. J’appuyai sur mon majeur, qui pénétra la petite pastille sans souci. Elle parut réfléchir très vite, puis se cambra sur mon doigt, l’aidant à pénétrer plus profond. – Ok, petit cochon, je te dois bien ça... Elle reprit ma bite dans sa bouche et remua son cul au rythme de la fellation, je jouai avec son anus, appréciant tout particulièrement le fait que j’allais l’enculer avant qu’elle ne s’offre à son client. – Tu l’as déjà fait ? On t’a déjà enc... euh... sodomisée ? Elle hésita encore, appliqua ses lèvres humides autour de ma pine et me dit la vérité. – Oui. – Oh. Quand ? Avec qui ? Elle me suçait toujours en souriant, elle se masturbait avec sa main libre et humidifiait son anus rose, préparant le chemin pour ma bite. – Mmmh, c’était, mmmh, en première, au lycée, avec mon copain, mmmh, on était en boîte, un soir, mmmh, j’étais bourrée, lui aussi, il m’a prise, mmmh, dans les toilettes, mmmh, avec un autre garçon de la classe, mmmh, je suçais son copain et il, mmmh, s’est trompé de trou, mmmh, c’était trop bon, je me suis, mmmh, laissée faire, mmmh. Mais, mmmh, à la fin, mmmmh, quand il a joui dans mon cul, mmmmh, son copain a voulu aussi en profiter... mmmh.., Il avait une bite trop grosse, il a forcé...mmmh... Quand il m’a prise par derrière... mmmh... il a donné des grands, mmmh coups de queue dans mon cul, mmmh, il a éjaculé à l’intérieur, mmmh, et m’a blessée. J’ai eu, mmmh, du mal à aller aux toilettes pendant des semaines, c’était, mmmh, trop douloureux. Je haletais de plaisir, la pipe divine et le récit m’excitaient à mort. Elle avait fait l’amour avec deux garçons quand elle était jeune ? Combien de choses pouvais-je donc ignorer sur elle ? – Tu as recommencé ensuite ? – Non... mmmh. – Et... faire l’amour à trois ? – mmmh... Oui... ils s’occupaient de moi à deux...mmmh... souvent...mmmh mais je refusais qu’ils me prennent par derrière... Elle arrêta ses va-et-vient sur ma pine, y frotta ses beaux seins quelques secondes, m’embrassa sur la bouche dans un baiser sincère et se retourna. – Tu n’es pas choqué ? J’étais très jeune et je découvrais mon corps... – Euh... non, je suis étonné, mais pas choqué. J’étais aussi complètement excité... Elle s’allongea complètement au sol et remonta ses genoux, me présentant ainsi son petit trou. – Prends-moi doucement, viens. Je glissai mes genoux entre ses jambes caressai le cul rond, aux lobes écartés, et laissai Anaïs me guider en elle. Elle prit ma bite par dessous dans sa main, humecta mon gland entre les lèvres trempées de sa chatte rasée, et appuya ma pine contre son anus, qui s’ouvrit comme une fleur. Elle poussa sur son cul, je la pénétrai, écartelant l’anneau frêle. Elle fit une pause, puis ondula les hanches en poussant vers l’arrière, pour me faire entrer plus profondément.

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Je crachai un peu de salive sur mon membre, pour l’aider. Je l’entendis gémir, bouche ouverte, yeux fermés, tête contre le sol. – Oui, doucement... c’est bon... prends-moi comme une chienne... Je donnai des coups de reins doux et la pénétrai complètement – Ooooh, lentement... comme ça...oui, ouiii. Je fixais mon regard sur ses deux lobes blancs écartelés par ma bite, et m’émerveillai de la sensation que cette pénétration me procurait. J’entamai un lent va-et-vient, sortant ma queue presque complètement, puis la rentrant avec bonheur, encouragé par les râles d’Anaïs, qui prenait manifestement son pied. Elle se cambra davantage et impulsa des mouvements plus rapides, les doigts tournant sur son clitoris et entrant dans sa chatte en une danse effrénée. – Aaah, oui, prends-moi, je suis une moins-que-rien, encule ta pute infidèle, ahiin, encore, encore ! J’accentuais la pression sur ma bite, donnant des coups de rein plus appuyés, plus profonds, je la sentis s’ouvrir et s’abandonner complètement. – Aaah, oui, je... aah ! C’est bon, plus vite ! J’attrapais ses hanches et la plaquai contre moi, gardant ma bite au fond de sa cheminée, la ramonant avec ardeur. – Viens ! Viens ! Viens ! Baise-moi ! Baise-moi ! Elle s’empala comme une furie sur ma queue en criant littéralement, je ne l’avais jamais vue jouir ainsi, je remerciai silencieusement le client de me l’avoir tellement chauffée qu’elle explosait en un orgasme dévastateur. C’en était trop, je déchargeai dans ses boyaux, m’abandonnant au choc de la jouissance pure, appréciant chaque saccade de sperme comme une bénédiction. En cet instant, j’étais prêt à offrir Anaïs à tous les mecs qu’elle voudrait se taper. Je m’écroulai sur elle, mon sexe toujours tendu dans son cul délicat, mes mains pressant ses seins amoureusement. Elle ondulait toujours les hanches, prolongeant son plaisir anal en gémissant discrètement. J’embrassais le creux de son dos, son cou, ses épaules, puis ôtai lentement mon sexe poisseux de son anus. Je m’allongeais à ses côtés. Elle se retourna sur le dos, jambes écartées, et se masturba ostensiblement, récupérant le sperme qui coulait de son cul et se l’étalant sur la chatte. Elle avait les yeux fermés et respirait par à-coups, ses seins se soulevaient, gonflaient, puis s’écartaient avant de gonfler à nouveau, je me caressai la queue en la regardant se faire plaisir. Elle serra les jambes en geignant, tout son corps trembla, et, trois doigts enfoncés dans le vagin, elle s’immobilisa, satisfaite. Elle ouvrit les yeux, m’embrassa en souriant et me dit: – Merci... Je lui rendis son baiser. – C’est moi. – Tu as aimé ? Je fis signe que oui. – Tu aimes que je sois un peu salope ? Ça t’excite ? Je souris encore et lui mordillai les lèvres. – Oui. Et toi ? Elle pressa ma bite entre ses doigts. – Oui. J’ai adoré.

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– Mais... Pendant que je te prenais, tu as dit que tu étais une... pute infidèle... pourquoi « infidèle » ? Tu...tu couches avec d’autres ? ? Elle se mordit la lèvre et j’admirais la façon dont elle me répondit, sans me mentir vraiment. – Tu voulais que je sois une salope... Je l’ai été ! hi hi, tu me sodomiseras encore, dis ? Si tu es doux, tu peux me prendre par derrière tous les jours. Je passais la main sur ses fesses, elle se cambra légèrement. Je glissai un doigt sur son petit trou poisseux et l’y enfonçai sans rencontrer de résistance. Nous nous embrassâmes longtemps, mon doigt jouant les prolongations dans sa voie étroite. – En tout cas, dis-je, c’était une belle manière de fêter ton nouveau contrat ! Elle sourit, énigmatique. – Et on le fêtera encore mieux après que je l’aie signé. Je la serrais dans mes bras, en me disant qu’il faudrait que je puisse assister à ladite signature sans qu’elle le sache... Chapitre 2

La semaine s’écoula lentement. La première chose que j’avais faite en remontant à mon bureau avait été de consulter la messagerie d’Anaïs, dont j’avais les identifiants et mot de passe, pour voir si les détails du contrat lui étaient parvenus. Ce n’était pas le cas. En quittant la messagerie, je tremblais, une angoisse diffuse se répandait dans mes membres, je suffoquais en pensant que j’allais perdre ma compagne, que j’allais la jeter en pâture à un pervers, que ma vie serait gâchée parce que je n’avais pas voulu perdre les bénéfices de ce contrat, et que je lui avais menti en lui disant que je n’avais rien vu de son adultère, de sa jouissance extatique avec un autre homme. La jalousie rétrospective me broyait le cœur, j’avais envie de me taper la tête contre les murs d’avoir laissé ma femme – ou presque – dans les bras d’un inconnu – et d’en avoir joui. Plus que joui, même. Rien que d’y repenser, je bandais comme un âne. Et ça me mettait encore plus en rage. L’avantage de la situation était qu’Anaïs se montrait câline, féminine, heureuse à mes côtés. La salope. Nous ne nous vîmes pas beaucoup dans les premiers jours – j’avais résolu d’abattre le travail de la fin de semaine afin de pouvoir être libre pour être présent à la signature du contrat. Caché. Prêt à me masturber piteusement et à boire la trahison de ma compagne jusqu’à la lie. Malgré le peu de temps passé ensemble, elle me suçait dès que nous avions cinq minutes. – Tu ne vas pas aller à l’audience tout tendu comme ça, disait-elle en ouvrant mon pantalon. Et tu dois t’entraîner pour être performant lorsque j’aurai signé mon contrat, je te veux dur comme du bois lorsque tu me prendras mon petit trou tout doux.. Et elle s’agenouillait devant moi, et me pompait la queue comme une reine, avec application, en se touchant le sexe sous ses jupes courtes. Je la soupçonnais de s’entraîner elle-même à offrir la meilleure fellation possible à son partenaire, afin de satisfaire son client. Mais... mais je ne disais rien. Je jouissais dans sa bouche, ou sur son visage, la remerciais, profitais de la plénitude que me procuraient les petites attentions de l’amour de ma vie. Elle recommençait le soir, tard, lorsqu’elle sortait de son atelier de création, elle m’allongeait sur le canapé, ou sur la table de la cuisine à peine débarrassée, ou sur le siège inclinable de mon bureau, et me faisait l’amour, me massait la bite avec son sexe épilé, me suçait, m’excitait. – C’est ça, bébé, détends-toi, plus que quatre jours et je te fais grimper au paradis...

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Je passais des nuits agitées, toujours indécis quant à l’attitude à adopter, au fur et à mesure que le jour J approchait. Et secrètement satisfait de la nymphomane qui avait remplacé mon Anaïs depuis quelques jours. Deux jours avant l’entrevue, un mail intitulé « Contrat Cohen/Haddad » tomba dans ma messagerie. Je l’ouvris avec fébrilité, n’osant croire que le client, à qui j’avais donné ma carte, m’envoyait une copie du contrat d’Anaïs – ou Mlle Haddad. Je le parcourus en tremblant. Il s’agissait d’un contrat classique, avec cession des droits sur les motifs et les tissus créés par Anaïs, contre la distribution, avec intéressement, desdits motifs et tissus, et l’ouverture du carnet d’adresse de Mr Cohen, qui comportait nombre de marques de mode, de sport, et de contacts dans ces univers fermés. La somme de cent mille euros serait versée le jour de la signature, et comprenait la cession des droits et les termes des clauses particulières en avenant 1 pendant une année à compter de la signature ou jusqu’à l’apurement des cent mille euros. Je tremblais. Je cherchai l’avenant 1 dans le document, mais il ne s’y trouvait pas. Je respirai un grand coup, attrapai mon téléphone, et appelai la société Cohen, demandant qu’on me fournisse l’avenant manquant. La secrétaire me fit patienter un instant, et me répondit que les termes des clauses particulières avaient été négociés directement entre Mlle Haddad et Mr Cohen, et qu’elles faisaient l’objet d’une clause de confidentialité. J’insistai, mais il n’y eut rien à faire, la secrétaire ne pouvait m’en dire plus. Je soufflai, maîtrisant ma rage, et consultai la messagerie d’Anaïs. Le même courriel s’y trouvait. Avec l’avenant secret en pièce-jointe. Je l’ouvris en tremblotant. « Mlle Haddad s’engage par le présent avenant

* à satisfaire pendant une année ou jusqu’à apurement des cent mille euros, tous les désirs

sexuels de Mr Cohen, à raison d’un rendez-vous hebdomadaire sur 52 semaines à compter de

la signature du présent contrat.

* L’acception de la satisfaction des désirs sexuels de Mr Cohen est laissée à l’appréciation de

celui-ci.

* Mlle Haddad s’engage à obéir à toute injonction de Mr Cohen, à toute heure, en tout lieu,

et avec toute personne que Mr Cohen jugera nécessaire pour lui apporter ledit plaisir dans le

cadre du rendez-vous hebdomadaire prévu dans le présent avenant.

* Mlle Haddad s’engage à être la propriété personnelle de Mr Cohen durant les rendez-vous

hebdomadaires, et sera récompensée ou punie selon son empressement à le satisfaire.

* Toute entorse au présent avenant rend le contrat nul et non avenu, et en entraînera la

rupture, avec remboursement des sommes non apurées. » Je suffoquai. Je ne pouvais pas accepter ça. Un an. Un an à voir ma compagne faire la pute pour un vicieux, un pervers, c’était hors de question. Je quittai mon bureau comme une furie, descendit l’escalier et ouvrit la porte de l’atelier d’Anaïs au moment où elle sortait. – Oh, tu es là. Elle était très pâle, il y avait juste deux tâches roses sur ses joues, comme si elle ne pouvait pas rougir correctement. Ses yeux étaient paniqués, fuyants. Je la poussai dans son atelier, et montrai l’ordinateur encore allumé.

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– Ton client m’a envoyé le contrat. Ses yeux s’agrandirent. Elle respirait rapidement, difficilement. Sa voix tremblait quand elle répondit: – Ah... je ...oui... moi aussi... je ne sais pas ce qui... je vais refuser, bien sûr, c’est inacceptable. Je serrai les poings. Cent mille euros. Voilà ce à quoi j’allais renoncer. Une lame de froid m’envahit. Je n’avais pas les couilles. – Tu ne vas pas renoncer. Tu vas signer ce contrat. Elle me regarda, horrifiée. Je pris conscience de sa tenue, elle avait un chemisier rose qui lui enserrait les seins, sans soutien-gorge – les tétons étaient visibles par transparence – et une mini-jupe noire. Je sentis une érection naissante et m’approchai d’elle, toujours furax, je me faisais violence pour ne pas la frapper. – Je... quoi ? Tu veux que je signe ? Un an à me faire ... me soumettre à... je... – Tu n’en as pas envie ? Elle déglutit. – Je... non, bien sûr que non... je... comment peux-tu me demander une chose pareille... ? – On ne parle pas de moi, là. Je m’approchai encore. Elle baissa les yeux. Je lui pris le menton entre mes doigts, et la forçai à me regarder dans les yeux. – Dis-moi la vérité. Tu n’as pas envie de signer ce contrat ? – Je... si. Oui. J’en crève d’envie. Je ne pense plus qu’à ça depuis une semaine. Je... suis désolée. L’argent... et... le reste... c’est trop tentant, trop bon, ça... ça m’excite. Je... te demande pardon. J’avais ma réponse. Elle voulait se taper ce mec, et jouer à la pute pendant une année. Soit. Je me promis de le lui faire payer cher. Très cher. Je l’embrassai sur la bouche, forçant ma langue dans son palais, je pressai ses seins, douloureusement, et soulevai sa jupe. – C’est une bonne nouvelle, dis-je. Je te félicite sincèrement. Tu as beaucoup travaillé, tu as donné de ta personne, pour parvenir à ce succès. Elle me regarda, apeurée. Je glissai mes doigts dans son string et plantai mon majeur dans sa chatte. – Tu me.. fais... mal. Je ne me préoccupai pas de sa protestation. Je remuai violemment mon doigt dans ses chairs. – Et c’est quoi, cet avenant dont parle le contrat ? Tu l’as eu, toi ? Il n’était pas dans le mail que j’ai reçu. C’est quoi, cette clause particulière ? Elle calcula très vite la signification de cette information: je n’avais pas l’avenant, la conversation n’était qu’un malentendu, et sa peur infondée, elle pouvait signer sans que j’apprenne quoi que ce soit, et se faire baiser à l’envi sans que je ne le sache. Il n’y eut pas une seconde d’hésitation entre ma question et sa réponse, à la voix encore tremblante: – Oh, rien d’important, un rythme de travail imposé, une fois par semaine, Cohen est très pointilleux, il voulait que ce soit une clause suspensive. Je hochai la tête. Elle se serra contre moi, et ondula le bassin pour se planter plus profondément sur mes doigts rageurs. – Continue, avec ta main... tu aimerais me prendre d’un coup, contre le mur ? Je frottai mon entrejambe contre sa cuisse, et lui mordis l’épaule en déboutonnant son chemisier avant de dire: – Je veux voir ce papier avant que tu ne donnes ton accord.

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Ses seins se soulevaient, gonflés, sous mon regard gourmand. Elle m’embrassa sauvagement, en baissant hâtivement son string, libérant ainsi de la place pour ma main. J’ajoutai deux doigts au majeur qui la pénétrait sans douceur. Sa bouche était tout contre mon oreille. – Pourquoi, mon amour, tu ne me fais pas confiance...? J’admirais son aplomb. La salope. La sa-lo-pe ! – Je ne veux pas que tu te fasses baiser. Elle se tendit légèrement, respirant plus vite. Elle fit glisser son chemisier au sol, ne gardant plus que la mini-jupe noire qui faisait ressortir sa peau couleur de sable. – Comment ça ? Je griffai ses fesses d’une main et la masturbai de l’autre, excité par l’absence de scrupules dont elle faisait preuve, et par ses nichons magnifiques dont les tétons dressés trahissaient l’excitation partagée de ma compagne. – Les clauses en petit caractères, c’est mon métier, ma belle. Je veux être sûr que tu ne te fais pas baiser. Elle baissa ma braguette urgemment, déboutonna mon pantalon, et plongea ses longs doigts dans mon slip. La sensation était divine. – Ouh, si, je vais me faire baiser comme une salope, ouh, j’en ai enviiie... et pourquoi ne pas commencer maintenant...? Elle me mordit l’oreille, me poussa contre le mur et dirigea ma bite tendue vers sa chatte, qui s’ouvrit tendrement sur son passage. Je me laissai envahir par la chaleur de son hymen et la pénétrai jusqu’à la garde. Ses jambes s’accrochèrent à moi, repliées, je la soulevai, la retournai et la plaquai au mur, la baisant debout, sauvagement. Anaïs était en transe. – Oh oui, baise-moi, baise-moi, aaah aaaah, je vais signer, signer ce contrat, me faire baiser, baiser...aaah aaah encore ta grosse bite...aaah ! Je sentais ses seins fermes à travers le tissu de ma chemise, je lui léchais le cou, la pistonnant énergiquement, excité comme jamais par son double-langage, en l’imaginant se donner à d’autres hommes en me le cachant, en me rappelant comme elle avait semblé apprécier la sodomie quelques jours avant, en la découvrant si salope, si féminine. Ma pine s’enfonçait facilement dans la chaleur moite de son sexe, elle se malaxait les nichons, la tête en arrière, couinant de plaisir. – Mmmh, je suis une traînée, ouh mon mari mon amant mon amour mon amour, prends-moi, je le mérite, ouh que c’est booon... aaah... je suis ta salooope... Je sortis d’un coup de sa chatte et la retournai contre le mur. Elle glissa une main sur son minou et en écarta les grandes lèvres. – Ah oui.... oui.... prends-moi par derrière. J’humectai mon gland sur son sexe trempé, et cherchai son anus, tenant ma bite comme une épée. D’abord surprise, elle attrapa ses lobes des deux mains et les écarta en ondulant le bassin, pour ma faciliter l’accès à sa voie étroite. – Ouuuh, oui, il faut que...aaah... je m’entraîne.... pour le jour de la signature... ouh... le bon stylo...ouh... Je n’en pouvais plus. J’appuyai sur sa pastille qui céda d’un coup, gobant entièrement mon gland, et commençai à la ramoner, les yeux fixés sur ma bite qui pistonnait, sur son cul blanc qui s’écartait, sur la jupe serrée qui entourait les hanches délicates. Je lui agrippai les nibards à deux mains, et l’enculai jusqu’à la garde. Une de ses mains retourna sur sa chatte, elle gémissait de toutes ses forces, je la harcelait de coups de reins, heureux. – Prends ça, salope salope salope !

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– Ouh Aaah Ouhhh Aaaaah ! Elle se cambra sur ma pine en émettant un cri perçant, je m’immobilisai au fond de ses boyaux, la laissant jouir. Elle s’accompagnait de sa main, doigts fourrés dans sa moule, qui allaient, s’arrêtaient, venaient en une danse très érotique. Je la laissai glisser au sol, regardant mon sexe sortir lentement du petit trou élastique, l’allongeai au sol et posai ma bite entre ses gros nichons. Elle se souleva légèrement, se saisit de ses seins, enserrant ma queue entre eux, et me branla en me suçant le gland avec sa langue. Je jouis presque immédiatement, le sperme clair et liquide éclata en jets puissants, lui aspergeant la langue, les narines, le menton et le haut de sa poitrine opulente. Elle me branla entre ses tétines tout du long, souriante, les dents baignées de jute translucide. – Je te plais, en salope ? dit-elle en récoltant les gouttes sur son visage et en les portant à sa bouche. – Oui. Tu ne sais pas jusqu’où je peux aller pour te voir continuer à me baiser comme ça. Elle sourit encore, ravie du compliment. – Dans deux jours, je veux que tu me prennes par derrière dès qu’on se déshabille. Je lui rendis son sourire, et l’embrassai sur sa bouche encore collante. – Tout ce qui fera plaisir à ma salope adorée, je le subirai. Elle éclata de rire, et nous nous enlaçâmes. Deux jours. Dans deux jours, j’allais voir cette salope se faire troncher par un autre. Et, à ce moment précis, j’eus hâte d’y être. Chapitre 3

Nous ne nous vîmes quasiment pas durant ces deux jours. Anaïs travaillait d’arrache-pied dans son atelier durant la matinée, tandis que je partais tôt et rentrais très tard du Tribunal, pour la rassurer sur le fait que, croulant sous le travail, je ne pouvais pas être là, à la maison, lorsque son rendez-vous se déroulerait. Elle pourrait donc se faire baiser sans risque que je n’arrive à l’improviste... je ne lui dis évidemment pas que je comptais assister aux ébats, et que j’en éjaculais presque dans mon pantalon dès que j’y pensais. Le matin du grand jour, je me douchais rapidement, m’habillais en costume-cravate tiré à 4 épingles, et travaillais dans mon bureau en sirotant nerveusement tasse de café sur tasse de café. Puis, vers midi, je pris ma mallette et mes dossiers, et cœur battant, me décidais à aller faire croire à Anaïs que je partais pour la journée. Je la trouvais devant le grand miroir de l’entrée, dans lequel elle se scrutait méticuleusement. Elle se tourna vers moi, radieuse. – Comment tu me trouves ? Je manquais un pas. Elle était belle à en couper le souffle. Talons haut, jupe noire plissée courte qui révélait ses longues jambes gainées de bas de résille noire très fine, un caraco moulant sans manches, blanc et légèrement transparent, qui accentuait la courbe de ses gros seins et en dessinait clairement les aréoles – et les tétons – sous une veste cintrée sévère mais trop serrée. Sa chevelure ondulait sur ses épaules, ses yeux brillaient de malice et de bonheur, une princesse, une mangeuse d’hommes aux pieds de laquelle on ne pouvait que se prosterner. Elle s’impatientait sous mon regard admiratif (et intérieurement atterré). – Aloooors ?

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Je m’approchais en tremblant légèrement, à peine gêné par la bosse qui se formait dans mon pantalon de costume, et m’éclaircis la voix. – Hem. Tu es superbe. Tu... tu ne vas pas y aller comme ça, non ? Elle me tourna le dos et recommença à s’examiner dans le miroir. – Pourquoi pas ? me dit-elle d’un air faussement absent. Je dois aller le chercher à la gare dans 15mn, je suis assez bien habillée pour ça, non ? Elle sortit un tube de rouge à lèvres très rouge et se le passa sur la bouche. – Je... tu... tu... que va-t-il penser en te voyant aussi... euh... Elle me regarda dans le miroir, souriante: – Sensuelle ? Dévergondée ? Extravertie ? Bimbo ? – Je... – Denis, je veux être claire. Je déglutis, gêné, et m’en voulant d’être mal-à-l’aise. J’essayai vainement de me rappeler la rage éprouvée, mais elle ne s’allumait pas en moi. Allait-elle me révéler son infidélité ? Et puis quoi ? Est-ce que je la quitterai ? – J’ai quelque chose à t’avouer..., commença-t-elle en se tournant à nouveau vers moi et en me prenant une main dans la sienne, ... j’ai joui, cette semaine, comme je n’ai jamais joui avec toi. – Je... comment ça ? Elle serra ma main plus fort et la posa sur sa jambe gainée des bas résille. – Ce n’est pas un reproche ! Tu m’as comblée en me demandant d’assumer ma féminité, de m’affirmer femme, sexuelle, libertine. – J’ai fait ça ? Elle rit. J’admirais une fois de plus la façon dont elle se dédouanait de ses responsabilités, la façon qu’elle avait de jouer avec moi en tournant autour de la vérité sans me la dire. Ma bite me faisait mal dans mon slip, compressée par le pantalon trop serré. Elle remonta ma main vers le haut de ses cuisses et la fit glisser vers son entrejambe. Je ne respirais plus. – J’ai bien compris que tu étais excité à l’idée que je me montre à d’autres hommes, que je les aguiche. Les yeux avec lesquels tu me dévores ces jours-ci ! Je me sens femme, objet de sexe, je me sens adorée, je sens que je t’excite. Tu m’as demandé d’allumer mon client ? Soit, je vais l’allumer... et quand tu reviendras, ce soir, tu me sodomiseras et je te raconterai comment il a bavé devant mes charmes. Elle finit de remonter ma main vers sa chatte, et je sursautai en touchant le sexe nu sous la jupe. Elle me sourit encore, mutine, fière. – Et ça, ça te plaît ? – Tu... n’as pas de culotte !!! Elle s’écarta d’un pas et souleva sa jupe. – Pas de culotte, pas de soutif, sa queue va transpercer son costume dès qu’il va me voir, tu ne crois pas ? Je fais assez salope pour toi ? Elle me torturait. Délibérément. J’étais la souris, elle était le chat. Elle ne me cachait rien de la façon dont elle s’était préparée, sans me dire toutefois que c’était Cohen qui lui avait demandé de se vêtir ainsi pour la signature du contrat. – Mais... tu vas... me tromper ? dis-je d’une voix que je trouvai étonnamment sincère malgré le fait que je savais déjà parfaitement qu’elle avait déjà sauté le pas, sans scrupules, et qu’elle s’apprêtait à recommencer, encore et encore.

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Elle me prit dans ses bras. Mes mains trouvèrent ses fesses et les malaxèrent sous la jupe noire. Je sentis ses seins s’écraser contre mes côtes. Elle me regarda droit dans les yeux et répondit, encore une fois sans mentir : – Allons, Denis, tu me crois vraiment aussi salope que ça ? Je pensais te faire plaisir, mais si tu veux, je m’habille comme une petite fille très sage, souliers vernis, chaussettes et tout. Encore une fois, elle me laissait le choix. Je pouvais tout arrêter, ou tenter de le faire, je pouvais lui avouer en hurlant que oui, c’était une grosse SALOPE et que je le savais. L’idée de la voir habillée en petite fille fit encore réagir mon sexe dans mon slip étroit. Je me penchais en avant et l’embrassais. – Non, dis-je, reste comme ça. Tu es très belle, j’ai de la chance de t’avoir comme compagne. Elle me rendit mon baiser et chuchota: – A ce soir, amour... pour une nuit de folie... si tu savais comme cette journée m’excite...! Je hochais la tête, ramassais ma mallette et sortis de la maison. *** Je garais la voiture à quelques centaines de mètres de la maison, dans une rue adjacente, puis je revins à pied. Je vis la voiture d’Anaïs s’éloigner vers la gare. J’entrai à la maison, allais dans le bureau où elle recevrait le client, et entrouvris les vasistas, en haut des grandes fenêtres. Je sortis ensuite et allai me dissimuler dans le jardin sous les mêmes fenêtres, dans un grand buisson de lauriers blancs et d’altéas en fleur qui les bordaient, le cœur battant la chamade. Les minutes s’égrenèrent. Lentes. Je pris conscience des battements qui pulsaient dans mes oreilles, en rythme, de ma respiration inégale, de la sueur qui coulait dans mon dos. De ma queue, dans mon pantalon, qui restait en érection. Je dézippais la braguette du costume noir, écartai mon slip, et libérais mon sexe, tétanisé. Je passai une main dessus, douce, amicale, fraîche, caressante. Je soufflais lentement, retrouvant un peu de calme. Les pneus de la voiture crissèrent dans l’allée. Je vis la voiture passer, et se garer. Anaïs en sortit, radieuse, suivie par son client, l’air austère. J’avais craint qu’il n’aille dans une autre pièce de la maison, mais une minute plus tard, la porte du bureau s’ouvrit. – Par ici, installez-vous je vous en prie. J’entendais tout par les vasistas que j’avais ouverts. Je vis Anaïs se diriger vers son siège et s’asseoir jambes croisées. Elle ôta sa veste, exposant son caraco sans manche transparent qui moulait ses beaux seins gonflés. – Eh bien, cher monsieur, le grand jour est arrivé, je suis toute excitée. Cohen ne releva pas l’allusion. Il fouilla dans sa mallette, l’air sérieux, et sortir une liasse de papiers. – Très bien, mademoiselle, vous avez lu les termes du contrat ? Anaïs sourit en se mordant la lèvre. Elle se redressa légèrement, croisant les bras sous ses seins, tirant nonchalamment sur le tissu du caraco, qui commença à glisser sur sa poitrine, accentuant le décolleté, dénudant peu à peu les nichons bombés. Je caressai ma bite très lentement. Cette vision était féérique, et le client ne semblait même pas y prêter attention. – Oui, bien entendu, c’est une affaire raisonnable et profitable pour les deux parties. Et j’ai lu l’avenant attentivement... belle idée que vous avez eue.

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Elle tira encore sur son caraco. L’e mamelon de son sein droit menaçait de dépasser de son décolleté. Elle ne subissait pas, elle en avait réellement envie. Je me sentis blessé, trahi. Cohen hocha la tête, sortit un stylo de sa poche, et présenta les feuillets à ma compagne. – Veuillez parapher tous les feuillets avec vos initiales, recto-verso, et signer le dernier en portant la mention « Lu et approuvé », et en ajoutant la date et vos noms et prénoms. – Recto-verso ? Mmmmh. Je secouais la tête. Quelle salope. Elle fit ce qui était demandé. Cohen lui présenta alors deux feuilles supplémentaires. – Même chose sur l’avenant. La bouche d’Anaïs s’ouvrit dans un demi-sourire. Elle se redressa un peu plus et tendit encore le tissu de son haut. Les mamelons des deux nichons étaient maintenant presque visibles. Le client n’y prêtait aucune attention. Je me demandai s’il allait passer à l’acte, finalement, ou s’il avait changé d’avis sur Anaïs ? Je m’étonnai d’être déçu de ce développement trop sage. Elle signa lentement les deux feuillets. Cohen les récupéra, divisa la pile en deux, garda l’une et lui donna l’autre. – Parfait. Nous sommes maintenant associés. Voilà le chèque de cent mille euro. Anaïs tendit une main, qu’il attrapa dans la sienne et lécha goulument, sans lui remettre le chèque. – Tut tut tut, petite salope. Je dois d’abord signer ton trou du cul avec mon gros stylo, et de décharger l’encre dans la raie pour que le contrat soit valide. Debout. Obéis. Ma queue bondit dans ma main. Anaïs se leva, incertaine, maintenant. Le changement de ton avait dû la surprendre. Si elle avait espéré une idylle partagée, c’était raté. Je me masturbai sans hâte, impressionné par la beauté de ma compagne qui marchait vers Cohen, féminine au possible. J’avais honte, mais je voulais la voir se faire prendre par cet homme. Et j’en étais un peu malade de jalousie. – Viens ici, ma putain. Tu as compris ce que tu viens de signer ? – Oui, je crois. Il tira brutalement le caraco vers le bas, exposant les deux nichons couleur sable, qu’il palpa entre ses grandes mains. – Oui qui ? – Oui Monsieur. Il pressa les tétons avec force. Anaïs releva la tête de plaisir. – Très bien. Tout ce que je veux que tu fasses, tu le fais, sans discuter. C’est clair ? – Aah oui monsieur. – Pour ce qui me concerne, tu es ma pute personnelle. Répète. – Votre pute personnelle, ouiiii. Sa main descendit vers la jupe, et plongea entre ses jambes. – Pas de culotte ? C’est bien, tu as appris ta leçon. Allonge-toi sur mes genoux, je vais te fesser. Anaïs tressaillit. – Je... c’est... – Allonge-toi, putain ! Obéis ! Décomposée, ma compagne se mit en travers des genoux de son client. Ses nichons dardaient juste devant moi, et la courbe de son cul, accentuée par sa position, me fit m’astiquer plus fort. Cohen caressa les lobes blancs rebondis et y appliqua une tape, suivie

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d’une caresse, puis une nouvelle tape, nouvelle caresse, et ainsi de suite, alternant fesse droite et fesse gauche. – Il faut attendrir la viande, avant de la faire passer à la casserole, tu ne crois pas ? Tape à droite. Caresse. Tape plus forte à gauche. Caresse. – Mmmh... aïe... mmmh... aïe...ouiii. – Oui qui ? – Mmmh, Monsieur ! Tape plus forte droite. Caresse. Tape plus forte gauche. Caresse. – Tu as accepté de signer ce contrat pourquoi, salope ? Le fric ou la queue, hein, petite putain ? – Mmmh... aah... mmmh...aïe ! Encore ! Monsieur ! Cohen sourit. Tape à droite, de plus en plus forte. Tape à gauche. Tape à droite. Caresse. – Mmmh... aïe... OUI ! Aîe ! OUI ! AAH ! ENCORE ! AÏE ! Elle couinait comme une truie, tandis que la fessée pleuvait dru, sous le regard avide du client pervers. Il caressa à nouveau les fesses, laissant Anaïs, pantelante, reprendre ses esprits en travers de ses genoux. Son majeur s’insinua dans la raie de ma compagne. – Tu mouilles bien... écarte un peu les jambes, oui, comme ça... – Ouh... aah... ouuuh... hiiiin... ouh, Monsieur ! – La cochonne... et là, ça te fait de l’effet, quand je te l’enfonce dans le cul, celui-là ? Je vis les doigts remonter, et le majeur disparaître entre les lobes rebondis. Je me branlai plus vite, sans prêter attention aux insectes qui bourdonnaient sous le buisson, curieux sans doute de savoir ce que cet humain pouvait bien faire avec son dard bien en vue. – Ouuuuuh ouaaah ouiiii ! Monsieur, Monsieur ! – Il est temps que tu t’occupes un peu de ma queue, maintenant que tu es bien chaude. A genoux, mains au dos ! Cohen se releva d’un coup, projetant Anaïs sur la moquette sans douceur. Elle tomba rudement sur les fesses, et se mit à genoux, soumise, les seins pointés vers son amant, la bouche entrouverte, les mains dans le dos. – Ouvre ma braguette. Sans utiliser tes mains. Anaïs se lécha les lèvres, approcha sa bouche du pantalon de l’homme, et en mordilla l’entrejambe jusqu’à attraper la fermeture éclair avec ses dents, qu’elle fit glisser en cambrant délicatement sa croupe gracile. Je vis sa tête fouiller le pantalon à la recherche du sexe qui s’y cachait, je l’imaginai tirer le slip avec les incisives, lover sa langue autour de la bite, la caler entre ses lèvres et... Elle recula légèrement, le gland énorme entre les lèvres, suçant déjà en aspirant férocement, ses mâchoires s’écartaient, elle ondulait la tête pour avaler le sexe coupable, elle le léchait sans le quitter des yeux, appliquée, divine. – Tu suces mieux que la semaine dernière, petite pute, qu’est-ce que tu as fait cette semaine, tu t’es entraînée ? Anaïs sourit en hochant la tête, avalant le gros sexe jusqu’à la garde, lui léchant les couilles. – Oh, ça, c’est booon... et tu t’es entraînée comment, dis-moi...? Elle relâcha la bite en la mordillant. – J’ai... sucé mon compagnon...ouh... plusieurs fois par jour, Monsieur. Et j’ai joué avec un concombre... Elle rit. Je ne croyais pas ce que je venais d’entendre. Un concombre ? Elle reprit le gars en bouche, et l’avala à nouveau complètement, je vis sa gorge s’écarter pour laisser passer la

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bite bien plus impressionnante que celle que je secouais misérablement entre mes doigts. Cohen fit écho à ma question. – Un concombre ? Il avait l’air ravi. – Et qu’est-ce que tu as fait, avec ce concombre, pouffiasse ? Anaïs remonta sur la pine, heureuse de son effet. Elle serra les jambes et se redressa, frottant ses seins contre la bite dressée à l’horizontale devant elle, toujours mains au dos. – J’ai choisi un concombre plus grand que votre queue, Monsieur. Mon compagnon n’est pas de taille. Je l’ai sucé, et sucé, pour m’entraîner à vous satisfaire au mieux. Je n’en revenais pas. La salope, la salope, la salope ! Elle avait sucé un concombre ! L’avait-elle mis entre ses seins ? Je m’imaginais un instant ses grosses loches englobant le légume ferme et faillis me venir dessus. – Et ton copain a une petite bite ? – Oui, Monsieur. Je l’ai sucé chaque jour pour savoir comment dispenser au mieux du plaisir à Monsieur. Il lui donna une petite tape sur la joue et l’embrassa. – Gentille petite pute. Tu as parfaitement compris ton rôle. Tourne-toi, garde les mains au dos. Anaïs se retourna, à genoux, droite, les mains dans le dos. Elle me faisait face, mais ne pouvait pas me voir. Ses seins étaient magnifiques, ils m’appelaient, me demandaient de leur éjaculer dessus, même humilié devant cet homme qui ne me connaissait même pas, et qui devait penser que mon sexe était vraiment, vraiment minuscule. Cohen la poussa durement. – À terre. Monte le cul ! Anaïs disparut contre le sol, je ne voyais plus que la montagne blanche formé par son cul, de côté, et Cohen, qui ôtait sa ceinture d’un coup et lui en donna un coup sur le galbe, un coup cinglant, mais léger. – Aïe ! Ouh... c’est chaud... – Ta gueule. Deuxième coup, toujours léger. – Mmmh ! Je respirais de plus en plus difficilement, ma queue battait dans ma main. Je voulais la sauter !!! Cohen abaissa son pantalon et se mit à genoux derrière Anaïs. Il frotta sa bite contre la chatte humide, sans la pénétrer. – Prenez-moi, Monsieur, ça fait une semaine que... ouh... j’attends... – Ton concombre, tu te l’es rentré dans la chatte ? Il poussa sa bite contre les lèvres glabres, et s’introduisit dans la vulve bien ouverte. Ma compagne paraissait si fragile, les mains dans le dos, écrasée sur la moquette, à la merci de ce sexe inconnu... – Ouh... Mmmmh... non, Monsieur... – Dommage. Trouve une idée qui m’excite, et joue avec ton concombre cette semaine. Envoie-moi la preuve photographique par mail. Il enfonça sa queue un peu plus loin. – Ouh... Monsieur... – C’est un ordre. Je veux ces photos. Il la pénétra complètement, et entama un lent va-et-vient.

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– Ah... oui... ouh... la grosse... pine... ouuuh, mmmh, ouh... Baisez-moi, faites-moi jouir, Monsieur... Cohen parut satisfait. Il accéléra le rythme, attrapa Anaïs par les hanches et la gamahucha par à-coups rapides, déclenchant presque immédiatement des spasmes irrépressibles chez elle. – Ah ! Ah ! Oui ! Ah ! Mmmh ! Ah ! Monsieur ! Elle jouissait, je le voyais bien, elle n’avait réellement attendu que ça pendant toute cette semaine... elle était si belle, coincée sur le sol, fragile, offrant son cul à son amant, je me masturbai plus vite, ému et triste de la voir vivre son bonheur sans moi, mais heureux, perversement heureux, qu’elle ressente une telle jouissance. Cohen ne s’occupait pas du rythme de sa proie. Il la baisait pour lui-même, pas pour partager, il ne ralentit pas ses va-et-vient quand il parut clair qu’Anaïs, repue, avait besoin d’une pause pour se reprendre. Il continua, au même pas de charge, à lui défoncer la chatte sans relâche. – Mmmh... mmmmh....mmmh... Anaïs repartit, elle se souleva, se cala sur la bite, tourna la tête cherchant les baisers de son amant, les seins dressés et gonflés, les mains toujours dans son dos. Cohen l’embrassa en soufflant, puis la repoussa à nouveau au sol. – La signature du contrat, c’est maintenant, espèce de putain. Tu sais comment me satisfaire ? Il retira son sexe de la chatte que j’imaginai en feu. Je vis qu’Anaïs ouvrait son cul en écartant bien ses lobes avec ses petites mains délicates. – Ouh... Monsieur. Oui... enculez-moi, je veux sentir votre bite masser mon petit trou... – Bel anus rose... souple... voyons... Il cracha un filet de salive sur la pastille et y enfonça son index et son majeur, en tournant rapidement, écartant l’anneau comme pour essayer de l’agrandir. – Tu vas la sentir passer, salope. Il se redressa légèrement, son sexe dans la main droite, une main sur la hanche gauche d’Anaïs, qui cessa de bouger, en écartant toujours le cul. Cohen appuya son gland, gros comme un petit poing, contre la rondelle rose, qui s’ouvrit lentement. – Ooooooooh... aaaah.....prenez-moi.... venez.... Anaïs poussa un peu sur son cul, pour aider la pénétration. L’anus s’épanouit soudain, enveloppant le gland rougi, qui disparut dans les chairs moites. Je tirai sur ma bite, n’y tenant plus, ne désirant rien tant que de venir ici, devant ce spectacle magnifique et insoutenable. Je l’enserrai entre mes mains comme s’il s’agissait d’un trou du cul étroit, et l’irritai de caresses sèches. Je sentis la jouissance monter, je revins à la sodomie, la tête légère, presque en état d’ivresse. – Oooh, AH ! OUI ! Anaïs s’empalait lentement sur la trique, en ondulant le cul. Cohen ne bougeait pas, il la laissait se planter sur lui comme sur un pal, humectant parfois de salive sa grande pine horizontale. – Ahhhh... qu’elle est grosse... aaah... ouh... je la sens passer... ouh... vous me remplissez, Monsieur.... Elle donna encore un coup de cul en arrière, ses lobes s’écartèrent, blancs sur la bite rose qui la pénétrait maintenant aux trois-quarts. – Viens, salope !

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Cohen donna deux coups de reins, et enfonça sa pine dans l’anus fragile jusqu’à ce que ses couilles tapent contre la chatte rasée d’Anaïs. – Allez, ma belle, maintenant que le stylo est planté, il va falloir que tu en fasses sortir l’encre. Remue le cul, que je te ramone un peu ! Anaïs resta sans voix, elle ne respirait plus, gémissant silencieusement, ondulant le corps d’avant en arrière, s’empalant d’elle-même sur la bite énorme, en transe, dans un autre monde. – Hin... hin...hin...hin... Le sexe allait et venait en elle, ne sortant jamais totalement, Cohen fixant le cul rebondi qui s’écartait au passage de son membre massif, caressant la texture ferme des lobes blancs striés des marques rouges de la fessée administrée, y donnant une tape appuyé de temps à autres, ce qui déclenchait les soupirs redoublés de ma compagne. – Ah... hin...hin... ouiouioui... Oh, Monsieur, enculez-moi... hin...hin... Cohen se pencha sur Anaïs, lui embrassa le dos, la releva en la triquant toujours avec ardeur, et lui saisit les seins, qu’il pressa avec force. – Ah, SALOPE ! Je jouis dans ton putain de cul de pute ! Aaaaaah ! Il la serra contre lui en donnant de grands coups de reins, je vis en esprit les saccades de sperme qu’il déchargeait dans les boyaux de ma compagne et je jouis en même temps, dans ma main, en jets que j’imaginai moi aussi aspergeant la voie étroite d’Anaïs. La jouissance fut courte, cependant, bien moins longue que les spasmes qui agitaient encore Cohen quand il plaqua ma fiancée au sol en lui forçant toujours la rondelle. – Oh... oh... Monsieur, Monsieur, Oh, Monsieuuuur. Anaïs se remuait sur la moquette, tordait le cul, expérimentant un orgasme sincère, prolongé. – Ouh... Monsieur Monsieur Monsieur... Elle se frottait les seins sur le sol moelleux, et accompagnait les coups de boutoir qui limaient toujours son anus. – Ouiiiiiiii, Monsieur ! Enfin, Cohen s’effondra sur elle, la pine toujours plantée entre les lobes. – Contrat... signé. Je m’essuyais la main sur le pantalon. Cohen se releva rapidement, laissant Anaïs, épuisée, affalée sur le ventre au milieu de la pièce. Il ramassa son slip et son pantalon sans même lui jeter un regard, et se rhabilla rapidement. – Debout, salope. J’ai un autre rendez-vous cet après-midi, et tu vas me retarder. Anaïs se releva difficilement, en se tâtant le cul, titubant sur ses talons hauts qu’elle n’avait pas quittés. – Vous... vous ne restez pas un peu ? – Je suis ici pour te baiser, pas pour perdre mon temps. Si tu veux des câlins, adresse-toi à Petite Bite, je suis pas une gonzesse. Elle réajusta sa jupe et commença à remonter son caraco sur ses seins, mais le type l’arrêta. – Non. Tu restes comme ça. Enlève ce truc et passe juste ta veste sur tes épaules, je vais mater tes nibards pendant que tu conduis. Anaïs hésita un instant, puis ôta le caraco. Elle mit la veste noire cintrée, qui n’avait un bouton à hauteur du sternum, qu’elle boutonna. La veste ne cachait rien de sa poitrine opulente. Avec sa mini-jupe et ses talons hauts, elle ressemblait à une pute.

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– On se revoit la semaine prochaine, à mon bureau. Je t’envoie les détails par mail – et n’oublie pas : je veux que tu m’envoies une photo de toi jouant avec ton concombre, et que ça m’excite. Elle quitta la pièce, suivie par Cohen. Je les vis entrer dans la voiture, et crus voir le mouvement d’Anaïs qui déboutonnait sa veste avant de fermer la porte. Je restais seul et désemparé, la queue poisseuse toujours dans mes doigts. Chapitre 4

J’étais toujours dans le buisson, hébété, bite à l’air dans ma main poisseuse. Je prenais lentement conscience de la déchéance de mon couple, de la tournure sordide qu’avait pris ma vie depuis que je n’avais pas osé intervenir lorsque j’avais entendu le client vanter les mérites des gros nichons de ma compagne. Si seulement j’avais tourné la poignée, si seulement j’étais entré à ce moment précis, pour signaler ma présence... je n’en serais pas là, figure pitoyable, à me branler pendant que ma femme se faisait troncher par le premier venu, et à y consentir par mon silence coupable. Je remis mon sexe dans mon slip, fermai ma braguette, et me dirigeai vers la maison. Je retournai dans le bureau, rangeai les papiers d’Anaïs bien en tas, avec l’avenant au sommet de la pile, et le chèque juste sous les conditions dudit avenant. Je ramassai le caraco jeté négligemment sur le sol par ma belle, et le pliai, juste à côté du contrat. Puis je montai changer mon pantalon souillé de sperme, avant de sortir et de revenir vers ma voiture. Je souris intérieurement. Elle allait se demander si c’était elle qui avait rangé les documents et le caraco, ou si... Ou si j’étais venu. Et à quel moment. Si je l’avais vue. Si j’avais lu le contrat. Si je savais tout. Une sombre satisfaction m’envahit lorsque je démarrai la voiture. J’allais rentrer très tard, ce soir. Très tard. Elle aurait le temps de mariner dans le doute. Et elle n’en serait que plus douce quand je la baiserai ! *** Je poussai la porte d’entrée le cœur battant. Il était près de 22h, et je ne savais toujours pas comment j’allais réagir en voyant Anaïs. Ou plutôt, je me méprisais de ne pas avoir les couilles de lui avouer que je savais tout. J’espérais vaguement qu’elle aurait deviné, en entrant dans son bureau, que j’étais venu, et que j’avais, au minimum, lu l’avenant du contrat qui stipulait qu’elle s’engageait à jouer la pute pour son client. Et je supportais difficilement de sentir ma queue en érection dès que je pensais aux termes de cette clause particulière. J’avais envie qu’elle continue, j’avais envie qu’elle cesse, je ne pouvais plus vivre sans l’un, et me demandais si je pouvais vivre avec l’autre. – Je suis rentré ! Elle me répondit dans un bruit de casserole. – Je suis dans la cuisine. Tu as faim ? La voix était un peu tremblante. Comme angoissée. Ou était-ce mon imagination ?Je posai ma mallette, ôtai mes chaussures, et allai la rejoindre.

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Elle était devant la gazinière, de dos, penchée sur une casserole d’eau bouillante. Elle portait un tablier rouge foncé. Une jupe gris-souris très courte dessous. Et un soutif en dentelle, sans rien par-dessus, à part le tablier. – Je te fais un peu de pâtes, et j’ai des steaks hachés, si tu veux. Toujours cette voix mal assurée. Je ne me trompai pas, elle était inquiète. Je m’approchai, la pris par les hanches sous le tablier – elles étaient douces – et l’embrassai dans le cou. Mes mains descendirent sous sa jupe, et rencontrèrent les fesses nues. Pas de culotte. – Mmmh, tu t’es faite belle pour moi... j’en conclus que ton contrat est signé ? Elle baissa légèrement le feu et se tourna vers moi, les yeux incertains. – Hum hum, oui, oui, ça c’est fait sans souci, j’ai hâte de fêter ça dignement... Et toi ? Tu... tu as passé la journée au tribunal ? Je jubilais intérieurement. Elle était inquiète. Je ramenai le devant de son tablier vers son sternum, de façon à exposer ses deux gros seins que la dentelle du soutien-gorge cachait à peine et les caressai gentiment. Ma queue me faisait mal dans mon pantalon. – Au tribunal et au bureau, et j’ai aussi eu ma ration de clients qui essayent de me baiser , crois-moi ! Elle me jeta un regard presque horrifié, de plus en plus incertaine. Je déboutonnai mon pantalon, et guidai une de ses mains dans mon slip. Sa main était fraîche sur mon membre raide. Elle parut rassurée par cette érection et me caressa habilement. – Tu es bien dur, dis-moi... tout va bien, alors ? Je la scrutai des yeux. Je réfléchis à sa question. Est-ce que tout allait bien ? Le problème, c’est que je n’acceptais pas de m’avouer que son infidélité m’excitait, que je ne voulais pas admettre que je m’éclatais pratiquement plus à la regarder me tromper qu’à la baiser, et que je refusais de voir en face que la compagne sodomite et nymphomane dont j’avais hérité depuis ce contrat me comblait au plus haut point. Peut-être était-il temps de le faire...? – Oui, tout va bien, bien entendu. Ma femme vient de gagner cent mille euros et m’attend cul nu à la maison en espérant une sodomie, que pourrais-je souhaiter de plus ? Elle sourit, les yeux toujours un peu fuyants, se demandant sans doute si elle avait rangé ses papiers sans s’en rendre compte ou si je lui mentais. Je poussai un peu plus loin le bouchon, autant pour ma satisfaction personnelle que pour voir sa réaction. – Mmmh... ça sent bon. Steak et pâtes, c’est bien, mais je prendrais bien un peu de concombre, s’il en reste. Elle sursauta légèrement. Sa main me serra la bite inconsciemment. Se doutait-elle de quelque chose ? – Je crois qu’on en a un, dit-elle d’une petite voix confuse. – Super ! Suce-moi un peu, et je m’occupe de la salade. Elle s’agenouilla et en goba mon sexe lentement, un peu déstabilisée. Elle me branla sur sa langue et sourit. – Ouh, une belle trique comme ça, il faut la cajoler ! Je continuai à enfoncer mon clou. – Tu ne trouves pas qu’elle est un peu petite ? Elle cacha sa confusion en me suçant habilement, me prenant au fond de sa gorge et léchant mes couilles facilement. Elle remonta avec douceur, et s’activa sur mon gland. – Tu ne réponds pas ? – Je... tu sais, ce n’est pas la taille qui compte. Tu m’as toujours comblée, même si ton sexe n’est pas en taille XL. Allez, mon chéri, laisse-toi faire.

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– Tu n’as pas envie d’en goûter une plus grosse ? Peut-être que tu as eu des partenaires mieux montés, non ? Elle hocha la tête imperceptiblement. – Je ne veux rien te cacher, dit-elle. Mon cœur manqua un battement. – C’est-à-dire ? – Je... oui. J’ai baisé avec des mecs « mieux montés », comme tu dis. Mais l’amour que j’ai pour toi... rend ton sexe plus précieux que ceux des garçons avec qui j’ai fricoté. J’aime te sucer, et te sentir en moi. – Tu ne voudrais pas baiser avec d’autres hommes ? Elle reprit sa fellation en me regardant droit dans les yeux. Je souris. Cela parut la rassurer. Suffisamment pour qu’elle me réponde: – Quelle étrange question... tu es inquiet ? Toujours pas de mensonge. – Non, mais... je me disais que, si j’étais là, à te regarder... après tout, tu m’as avoué avoir eu des rapports à trois quand tu étais au Lycée... Elle parut soulagée. – Aah, c’est ça qui te turlupine... c’était il y a longtemps, mon poussin, et c’est arrivé un peu par hasard, au début, tu sais. Tu es choqué ? J’insistai, sans répondre. – Mais aujourd’hui ? Tu ne voudrais pas satisfaire un autre homme, si je suis d’accord ? Elle lécha le bout de mon gland très lentement, en réfléchissant. – Mmmh... je n’en ai pas vraiment besoin.... mais si c’est pour ton plaisir et que tu participes, alors... on peut y réfléchir. – Vraiment ? Tu ferais l’amour à trois si je te le demandais ? Elle hocha la tête en souriant. – Oui, mon amour. Tu préfères le choisir, ou que ce soit moi qui t’amène quelqu’un ? – Je ne sais pas... je disais ça comme ça... je... ? – Mon amour, amène-moi un homme, je le baiserai devant toi si tu me le demandes. Laisse-toi faire maintenant. Elle me suça encore longuement, sans me faire venir (elle tenait à sa sodomie après le repas) me jetant un œil circonspect de temps à autres, se demandant clairement si je savais ou non qu’elle me trompait.et si j’étais sérieux à propos de l’amour à trois. Je me contentai de cette petite vengeance pour le moment, et, quand les pâtes furent cuites, nous partageâmes un repas agréable, à moitiés nus, et fêtâmes au champagne la signature du contrat d’Anaïs. Je fis semblant d’oublier de préparer la salade de concombre... ce qui s’avéra payant. *** Après le repas, j’étais passablement éméché, mais moins qu’Anaïs, qui tient difficilement l’alcool en général, et le champagne en particulier. Nous étions presque entièrement nus dans la cuisine, nous nous étions embrassés longuement durant le repas, et, au fur et à mesure qu’elle tombait dans l’ivresse, Anaïs m’ôtait vêtement sur vêtement, l’esprit focalisé sur ma bite, qu’elle caressait, suçait, ou sur laquelle elle se frottait les seins ou le cul, à tel point que l’érection commençait à être douloureuse. Elle n’avait conservé que son soutif, très érotique, que j’avais largement mouillé avec de l’eau – il lui collait aux seins sans plus rien en cacher, et sa fraîcheur avait fait dresser les tétons proéminents de ma belle, que je

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titillai avec bonheur à travers la fine dentelle. Je ne lui avais encore rien dit sur les marques rouges qu’elle avait sur le cul. Plus tard. – Le concombre, me dit-elle en souriant. – Quoi, le concombre ? – Le concombre, répéta-t-elle, la voix pâteuse. Tu veux que je me le mette dans la chatte ? Je fis comme si j’étais étonné de la proposition. Même bourrée, elle travaillait à satisfaire Cohen. Ou peut-être faisait-elle semblant d’être ivre ? – Comment ça, dans la chatte ? Elle écarta les lèvres de sa petite moule et y enfonça un doigt. – Tu sais, comme un gros gode. Dans la chatte, ça serait marrant, ça l’exciterait sûrement. Si. Elle était ivre. Au point de se trahir. – ça exciterait qui ? – Toi, quoi, tu ne veux pas que me goder avec le concombre ? Viens, on va se marrer ! Elle ouvrit le frigo, en sortit un concombre massif et le frotta entre ses cuisses. – Dans la chambre, ce sera mieux, viens. Je la laissai sortir de la cuisine, faisant mine d’éteindre les lumières et de vérifier que le feu du gaz était bien éteint. Je la suivis dans le couloir, et, au bas de l’escalier, je fouillai rapidement dans le tiroir de la commode où nous rangeons le fourre-tout quotidien, et j’en sortis l’appareil-photo. Je savais qu’elle me l’aurait demandé de toutes façons, et le fait d’en prendre l’initiative m’excitait et me mettait en rage, une dichotomie qui commençait à m’être familière. Mais l’excitation était la plus forte – et je savais que celle de Cohen serait paroxystique lorsqu’il saurait que c’était moi qui avait pris les clichés que lui enverrait mon Anaïs. Je montai les escaliers rapidement, et entrai dans la chambre. Anaïs était assise au bord du lit, cuisses écartées, et frottait le concombre contre son bourgeon rose, un sourire béat aux lèvres, yeux fermés. – Je peux te prendre en photo comme ça ? Elle ouvrit les yeux, coquine, et fit semblant de réfléchir – comme si ça ne servait pas son but. La salope. – D’accord. Mais à une condition. Elle ouvrit davantage ses jambes, et appuya l’extrémité du concombre juste sous son petit bourgeon, à l’entrée de sa fente très humide. – Laquelle ? – Tu ne montres ces photos à personne. Juste toi et moi. D’accord ? Elle abusait. Elle allait donner ces clichés à Cohen, et jouait la prude ! Je pris mon premier cliché. – D’accord. Elle glissa le concombre entre les lèvres de son sexe et l’y enfonça, en faisant des va-et-vient, les yeux fermés. Je fis un gros plan sur le légume qui la pénétrait aux trois-quarts et pris un second cliché. Anaïs respirait profondément, elle semblait se faire plaisir, et chuchotait inconsciemment, toute à son ivresse. – Ouh... la grosse bite... ouh... oui... Je m’approchai d’elle et glissait ma queue dans sa bouche. Je pris plusieurs clichés de la fellation, avec plongée sur les seins gonflés d’Anaïs et le concombre-gode en arrière-plan, bien planté dans la chatte sauvage. Cohen allait adorer. Je dégageai ma bite de la bouche très active, et reculai. – Retourne-toi, dis-je. À genoux, sur le lit, cul en l’air.

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Elle obéit, dans une demi-transe, et, une fois en position, recommença à se goder avec le concombre, la tête enfouie dans les oreillers. La vision était féérique, son cul blanc ondulait au rythme des vagues de plaisir, ses mains enserraient le concombre fermement et le faisaient aller et venir sans discontinuer dans le minou rasé, je pris une dizaine de clichés tous plus bandants les uns que les autres. Je m’approchai à nouveau, posai ma bite entre les deux lobes écartés, et l’appuyai contre l’anus souple et rougi. Je fessai Anaïs à droite et à gauche, plusieurs fois. Elle sursauta, se tendit, et se mit à gémir plus fort dans le coussin en se godant de plus belle. J’augmentai l’intensité des claques que je prodiguais, en alternant avec des caresses enveloppantes. Anaïs jouissait, criait, se tordait de plaisir. Je photographiai ma bite au bord de son anus, on devinait le concombre en arrière-plan, légèrement flou, puis je pénétrai la pastille tendre, qui céda immédiatement, bien préparée par Cohen. Mon sexe glissa tout seul dans l’antre étroit, humide d’un liquide blanchâtre que je savais être le foutre de Cohen. J’éprouvais un léger dégoût en réalisant que je trempais ma queue dans la jute d’un autre homme, mais ma compagne me fit bien vite oublier cette gêne passagère. Elle s’enfonçait le concombre énergiquement dans la chatte et agitait son corps de manière erratique pour que je la pénètre plus loin. Je perçus les mouvements du concombre contre la paroi étroite du cul d’Anaïs, le légume venait me caresser la bite à l’intérieur même des boyaux de ma belle, et me procurait une sensation incroyable, c’était comme si je baisais en me branlant et en me faisant sucer en même temps. Je tâchais de prendre une photo de côté, pour Cohen, espérant qu’il aimerait me voir chevaucher la montagne formée par le cul en l’air d’Anaïs pendant qu’elle se godait avec acharnement. Les gémissements de mon infidèle devinrent des cris, elle releva la tête pour respirer en jouissant bruyamment. Porté par son enthousiasme, je la fessai encore puis attrapai ses hanches, je l’enculai au plus profond de son petit trou, jusqu’à sentir mes couilles buter contre le concombre, et, me délectant de la sensation des lobes nus contre mon ventre, j’éjaculai en elle, mêlant mon foutre à celui de Cohen. Anaïs appuya ses fesses contre moi, me laissant jouir en saccades contrôlées, jusqu’à la dernière goutte. Je quittai son cul rapidement, et pris le concombre entre mes doigts. Elle ondula, pensant que je voulais la goder, mais je sortis le légume trempé du jus intime de ma belle, et, sans ménagement, le lui enfonçait dans l’anus. Elle se tendit, mais ne protesta pas. Le légume s’enfonça, lentement, jusqu’à la moitié, puis aux trois-quarts, puis finalement presque entièrement. – Ne bouge pas. Je repris l’appareil-photo et la photographiai ainsi. Cohen serait content. Très content. *** Je me réveillai au milieu de la nuit. Anaïs n’était pas à côté de moi. J’allumai la lumière. Me levai silencieusement. Descendis les escaliers. La porte du bureau d’Anaïs était entrouverte. Je jetai un œil sans me manifester. Elle était nue, devant l’ordinateur, l’air concentré. L’appareil photo était à côté d’elle. Elle tapait un mail. Je remontai dans la chambre, mi-amusé, mi-furieux.

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Elle était déjà en train de faire son rapport à son amant. Lui envoyer les photos commandées. Je me promis de regarder ce qu’elle lui avait écrit à la première heure le lendemain. Chapitre 5

Anaïs était sous la douche. Après le petit déj, très amoureux, nous étions remontés dans la chambre et nous étions câlinés, nus sous les draps. Elle était douce, chaude, excitée, un vrai bonheur. Elle avait chopé ma bite avec empressement tandis que je lui malaxais les seins gentiment, m’avait poussé sur le dos, était descendue le long de mon corps, lentement, avait bloqué mon sexe entre ses deux nichons et m’avait branlé comme ça, me léchant le gland de temps à autres, juste ce qu’il fallait. Une douce chaleur mêlée de fourmillements m’avait envahi, et, encouragé par ses chuchotements qui me demandaient de venir sur ses seins, sur ses lèvres, de l’asperger de ma semence, je m’étais totalement laissé aller. Le son de sa voix murmurait des « mon amour mon amant mon amour mon amour viens, viens, mon amour amour mon amant », elle m’avait emporté jusqu’à ce que je jouisse longuement sous la pression de sa main, qui tenait ma bite droite, juste sous ses seins qui récoltaient ainsi la plus grande partie du sperme épais. Elle m’avait ensuite nettoyé consciencieusement le gland avec sa langue très douce, et, sa poitrine dégoulinant toujours de sperme, elle avait traversé la chambre nue, un petit rire dans la voix, et était allée prendre sa douche. Je me levai, traversai le couloir et filai à l’ordinateur, dans mon bureau. Je l’avais allumé dès que l’on s’était levés, pour ne pas perdre de temps. J’entrai dans la messagerie d’Anaïs, et affichai le message qu’elle avait envoyé au milieu de la nuit. « Cher Mr Cohen, veuillez trouver ci-jointes les photos que vous m’avez commandées. Vous

remarquerez avec quelle rapidité je réponds à vos demandes, et espère que vous m’en

récompenserez en pensant un tout petit peu à moi cette semaine. Vous serez heureux

d’apprendre que c’est mon compagnon qui a pris les photos, et que c’est son sexe qui me

sodomise sur les clichés 6 et 7 et j’espère que vous serez excité en sachant que je lui ai fait

croire que j’étais ivre, et que c’est lui qui a profité de l’occasion pour me proposer de me

prendre en photo... Le cliché 9 montre son sexe au repos, je l’ai pris au milieu de la nuit, juste

avant de venir vous écrire ce courriel. S’il n’est pas très grand, il me comble véritablement,

j’aime mon compagnon, cher Mr Cohen, et vous devriez n’en être que plus perversement

heureux de pouvoir disposer de mon corps comme vous le faites, avec mon consentement

plein et entier. Bien à vous, votre Anaïs. » Elle avait fait semblant ! Comme j’étais naïf ! J’avais les larmes aux yeux, la preuve d’amour qu’elle me donnait dans le mail était magique, malgré son infâme infidélité, et le ridicule dans lequel elle me plongeait en insistant sur la taille de mon sexe, et en me prenant en photo à mon insu, juste pour se moquer de moi ! Les clichés étaient magnifiques, on voyait les gouttes de sperme congelé sur le concombre qui emplissait l’anus de ma belle, on y voyait ma queue baignant dans le jus de Cohen pendant que je la sodomisais, le concombre flou en arrière-plan, les gros nichons, le cul rond

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et blanc... je quittai la messagerie, à nouveau tordu entre l’amour et la haine, à nouveau déchiré entre l’excitation inavouable et le dégoût le plus total. Je revins dans la chambre, m’allongeai sur le lit et pensai à mes alternatives. Et soudain, je sus ce que je devais faire. C’était si évident, si simple... J’allais rendre visite à Cohen. *** – Qui dois-je annoncer ? me demanda la secrétaire. Mon cœur battait la chamade, je n’arrivais pas à me maîtriser. Ma voix tremblait lorsque je répondis: – Denis Fresnel, avocat-conseil de Mlle Anaïs Haddad. – Vous aviez rendez-vous ? – Non, mais... – Mr Cohen est très occupé, il vous faut prendre rendez-vous avant toute entrevue. – Écoutez, c’est très important. Je... je n’en ai pas pour longtemps. Il s’agit tout de même d’un gros contrat, qui nécessite un peu de souplesse de la part de toutes les parties, non ? Elle hocha la tête, lèvres pincées. Elle était plutôt mignonne, tirée à quatre épingle, brune et fine. Ses seins bombaient joliment le tissu de son chemisier mauve, ça ne m’étonna pas de Cohen, il semblait aimer la beauté. Je lui fis les yeux doux. – S’il vous plaît ? Elle soupira. – Je vais voir ce que je peux faire. Asseyez-vous dans la salle d’attente. – Merci. Elle sourit furtivement, et me détailla de manière fugace. Elle avait l’air de me trouver à son goût. Sentiment partagé. Mon cœur se serra, en repensant à Anaïs en train de satisfaire un autre homme, et je me dirigeai vers la salle d’attente en me disant que je ne valais peut-être pas mieux qu’elle, finalement. L’attente ne fut pas longue. La secrétaire ouvrit la porte – elle n’était pas grande, et portait une jupe d’un bleu pourpre qui épousait parfaitement ses formes et des talons hauts très fins – et me fit un sourire très avenant. – Mr Cohen va vous recevoir. Veuillez me suivre. J’obéis, maladroitement, ne sachant comment éviter de fixer son cul qui roulait sous sa jupe au rythme de sa démarche gracile. Effort vain, le temps d’arriver à la porte massive du bureau du patron, je bandais comme un taureau et avait déjà imaginé plusieurs scenarii dans lesquels elle ne portait ni jupe, ni chemisier, mais avait toujours ses talons... ses longs cheveux noirs ébouriffés le long de son visage, cachant ses seins pointus et descendant le long de son cul fin... brrr, il fallait me ressaisir !!! Elle ouvrit la porte, m’annonça, et me laissa passer, en me frôlant ostensiblement, un sourire aux lèvres. Oui, je lui plaisais. Cohen était assis à un bureau de ministre, qui devait bien mesurer 6 mètres de long, et fourrageait dans des papiers. – Asseyez-vous, asseyez-vous, cher Maître. J’avançai, cœur battant. Qu’allais-je donc dire ? « Bonjour, vous baisez ma femme, arrêtez tout de suite parce que ça m’excite trop et que je ne sais pas comment réagir à cette drôle de situation ? » Il me fixa droit dans les yeux. – Je vous écoute.

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– Mr Cohen, dis-je (ma voix ne tremblait pas, un miracle !), je représente les intérêts de Mlle Haddad, comme vous le savez, et le contrat que vous avez signé avec ma cliente... – Mon associée. – Pardon ? – Votre cliente est maintenant mon associée. Ma collaboratrice, si vous préférez. – Oui. Justement : ce contrat, vous me l’avez envoyé, et vous avez omis volontairement l’avenant qui y est évoqué. De plus, Mlle Haddad, votre collaboratrice (j’insistai sur le mot) refuse que j’assiste à vos entrevues professionnelles, dont la plus importante a tout de même été la signature dudit contrat ! Cohen semblait réfléchir. – Je vois. – Mlle Haddad est une femme intelligente et sensible, mais, parfois, pour ce qui est des termes légaux d’un contrat, elle ne fait pas montre d’une connaissance accrue de ce qui peut et ne peut pas être signé, ou ce à quoi on peut ou ne peut pas consentir. Je veux voir cet avenant. – Non. C’est une clause entre mon associée et moi-même. – Mr Cohen... dis-je d’une voix dangereuse... j’aime autant vous prévenir... – Est-ce que votre cliente vous plaît ? La question me prit totalement au dépourvu. – Pardon ?... – Est-ce qu’elle vous fait bander ? Est-ce que vous aimeriez la sauter ? N’avez-vous jamais rêvé de lui arracher ses vêtements et de la baiser sur le tapis de votre cabinet d’avocat ? – Mr Cohen, si c’est une plaisanterie... – J’ai vu juste, n’est-ce pas ? Elle vous attire... Vous rougissez, et pas de rage. Il hocha la tête, l’air gourmand. – Présentez-vous à ma secrétaire jeudi prochain à ... disons... 13h30. Vous verrez alors une de mes réunions de travail avec ma collaboratrice. Et réfléchissez bien à ma question : si elle vous donne la trique, alors... alors je vous proposerai un petit marché. – Je... – Jeudi prochain, dans 6 jours, 13h30. Je ne vous raccompagne pas ? Je sortis de la pièce, des papillons dans le ventre, les jambes en coton. Je revins dans le hall comme dans un cauchemar éveillé. La secrétaire me suivit du regard et je me demandai un instant si elle ne fixait pas mon cul avec plus d’insistance que nécessaire. J’hésitai un instant à lui demander à quelle heure elle terminait son service, mais, bien que certain qu’elle me donnerait une réponse avec le sourire, je ne me sentais pas prêt à tromper ma compagne. Et j’avais bien conscience que ces scrupules étaient totalement stupides. *** La semaine s’écoula plutôt rapidement. Anaïs venait me baiser dès que je rentrais à la maison, c’était un développement intéressant de notre relation. Elle ne portait plus de culotte, ou l’enlevait quand elle venait me rejoindre, elle avait pris l’habitude de me masser la bite avec sa chatte nue, c’était une sensation extrêmement agréable, elle remuait sur moi, enduisant ma queue de son jus intime et glissant dessus, sans me laisser la pénétrer, jusqu’à ce que je jouisse sur sa moule. Elle me léchait le ventre longuement, et terminait en me nettoyant le gland – jusqu’à provoquer une nouvelle érection, de temps en temps. Elle me

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suçait alors, puis me présentait sa croupe ronde et me demandait de la sodomiser, de venir dans son cul. Elle me chuchotait ensuite qu’elle m’aimait et qu’elle se sentait remplie lorsque je l’enculais. Deux jours après mon entrevue avec Cohen, elle reçut un mail lui enjoignant de venir le rencontrer à son bureau à 13h15 le jeudi suivant. Il la félicitait pour les photos, et lui expliquait qu’il les avait montrées à plusieurs de ses amis, amis qui rêvaient maintenant de la rencontrer. Il lui disait aussi qu’il s’était branlé devant son écran, si fortement que de la jute avait aspergé son clavier, et que si elle avait été là, il la lui aurait fait lécher. La jalousie me reprit un peu, mais Anaïs semblait si heureuse, si amoureuse, que je ne pus lui en tenir rigueur très longtemps – ni bien sûr lui expliquer ma mauvaise humeur passagère. Enfin, le jeudi arriva. Lorsque le réveil sonna, je mis un moment avant d’analyser la sensation agréable que j’éprouvais dans le bas-ventre. J’allumai la lumière, et soulevai légèrement les draps. Anaïs, cheveux en bataille, me suçait lentement le gland, en tenant mon sexe entre ses deux mains toutes chaudes. – Bonjour..., murmurai-je. – Mmmmh...mmmh... Elle m’emboucha complètement, aspirant ma pine comme un gros spaghetti, dans un bruit de succion exagéré. – Que me vaut l’honneur de cette douceur ? Je connaissais la réponse, évidemment. Cohen. Elle pompait de mieux en mieux, il me fallait le reconnaître. Elle remonta le long de ma queue avant de me répondre. – Mmmh... rien... je veux que tu te souviennes que je t’aime pendant toute la journée. – Je t’aime aussi... tu suces divinement bien. Elle sourit et me masturba sans hâte. – Merci. Elle me suça encore un moment, puis remonta le long de mon corps, et empala sa chatte sur mon sexe tendu. Elle resta bien droite, seins pointés vers le ciel, et me chevaucha comme un mustang sauvage, allant et venant à un rythme effréné. J’attrapai ses nichons entre mes mains, la caressai, lui pinçai les tétons avec insistance, donnai des coups de reins pour la pénétrer plus profond. – Ah, ouiii, chuchotait-elle, oui, mmmh, viens, viens, remplis-moi de sperme, viens... Je ne me fis pas prier. Je déchargeai au fond de son hymen, de longs jets de sperme frais, qui emplirent sa grotte et la rendirent plus glissante et accueillante encore. Je gémis de manière très audible, en murmurant des « je t’aime je t’aime je t’aime » incohérents. J’attirai Anaïs à moi et la serrai dans mes bras, en me délectant de la sensation de ses seins écrasés contre ma poitrine. Elle me mordilla l’oreille et chuchota: – Je ne vais pas me nettoyer la chatte. Je garderai ton sperme en moi toute la journée. Et comme je ne mets pas de culotte, s’il coule le long de mes jambes par moments, je récupèrerai les gouttes et je les boirai. Elle remua sa chatte sur mon sexe qui dégonflait en elle, et m’embrassa. Et Cohen la sauterait dans ce qui resterait de ma jute. Je souris à cette idée. Je l’aimais. *** La secrétaire – rouge à lèvre discret, chemisier violet foncé, jupe noire stricte – me sourit. – Mr Fresnel, oui, vous avez rendez-vous. Suivez-moi.

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Elle se leva – elle m’arrivait à peu près à l’épaule, même avec ses talons hauts – et me guida vers les bureaux. Elle me fit entrer par une porte, à droite de celle du bureau de Cohen. Nous entrâmes dans une espèce de couloir, qui tombait sur une pièce étroite, carrée, éclairée par une petite lumière très tamisée. – Mr Cohen m’a demandé de vous faire attendre ici. Ne faites aucun bruit, surtout, et éteignez votre portable. Je hochai la tête, éteignis mon portable, et la regardai sortir. La pièce, de peut-être deux mètres sur trois comportait un petit bureau, une chaise, une lampe discrète. Deux de ses murs étaient lisses, comme des miroirs, mais ne reflétant rien. – Ah, Mlle Haddad, excusez-moi de mon retard. Je sursautai. La voix de Cohen venait du mur de gauche. – Ce n’est rien Monsieur, j’ai joué avec mon petit minou pour patienter. Toujours ce pincement au cœur. – Très bien. Déshabillez-vous complètement, je reviens dans un instant. – Ici, Monsieur ? Mais... si quelqu’un entre ? – Fais ce que je te dis, et ferme-la. – Oui, Monsieur. Une porte s’ouvrit, se referma. Et Cohen se retrouva à côté de moi. – Mr Fresnel, dit-il à voix basse. Vous vouliez savoir ce que faisait votre cliente avec moi grâce à ma petite clause. Eh bien, regardez. Il appuya sur un bouton près de l’espèce de miroir, et un voile occultant se souleva, révélant un miroir sans tain, donnant sur le bureau, bien éclairé. Anaïs se tenait là, déboutonnant sa veste étroite, puis la pliant sur sa chaise. Elle tira sur son caraco noir et le fit passer au-dessus de sa tête. – Z’avez vu ces putains de nibards ? me dit Cohen. J’ai fait une affaire en achetant les maillots de cette petite pute ! Bon, c’est pas tout ça, mais je dois aller lui foutre ma queue dans le cul, avant qu’elle ne refroidisse. Vous êtes ici dans une salle que je réserve à mon personnel lors de négociations de contrats délicats, soit pour des collaborateurs qui me conseillent à distance, soit pour du personnel chargé d’assurer ma sécurité – comme vous le savez, dans le métier, on a parfois affaire à des loustics dont il vaut mieux se méfier. Lisa va venir vous tenir compagnie pendant que je m’occupe de votre cliente. Satisfait ? Il sourit, machiavélique, et sortit sans attendre ma réponse. Anaïs était nue, maintenant. Elle avait gardé ses talons hauts. Elle s’assit dans le fauteuil de Cohen, écarta les jambes, et commença à se masturber ostensiblement, une main sur les seins, en regardant droit dans le miroir sans tain. Elle s’admirait, et s’excitait en s’enfonçant les doigts dans la vulve, en frottant son petit bourgeon, en se pressant les tétons pour qu’ils se dressent sur ses seins couleur sable. – Elle est belle, n’est-ce pas ? Je sursautai à nouveau. La secrétaire était entrée silencieusement, et se tenait à côté de moi. Elle observait Anaïs en souriant. Je hochai la tête sans répondre. Cohen entra dans la pièce, et baissa son pantalon, l’air gourmand. En un instant, son énorme bite se retrouva dans la bouche d’Anaïs, qui le suçait comme un veau tète sa mère. – Je m’appelle Lisa, au fait, me dit la secrétaire. Elle se tourna vers moi, m’embrassa dans le cou, sur le menton, sur les lèvres. Je lui rendis son baiser, elle me plaisait, elle était jolie pour son âge, et j’étais curieux de voir ce qui se

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cachait sous ce chemisier et cette jupe. Je caressai ses petits seins à travers le tissu violet, mais elle repoussa mes mains. – Tut tut tut, plus tard, jeune homme. Mr Cohen tient à ce que vous voyez ses exploits. Elle m’embrassa encore, et se mit à genoux, déboutonna mon pantalon, plongea la main dans mon slip et me masturba gentiment. – Oh, le pauvre petit oiseau... il faut que je le fasse durcir un peu... Elle lécha le gland avec application et goba ma bite un peu molle. Sa bouche était chaude et ample, je souris et revins à Anaïs, qui suçait toujours Cohen, l’avalant en entier, et crachant à chaque fois des filets de salive sur la belle bite veineuse. – Allez, petite trainée, c’est l’heure de passer à la casserole. – Oui, Monsieur, il est temps de fourrer votre poule toute chaude... – Tourne-toi, poulette ! Il la fit s’agenouiller sur le siège à roulette, elle se maintenait par les mains au dossier du fauteuil, et il lui fourra sa queue dans la chatte d’un seul coup. – Hé hé, tu es bien humide, la belle, ça glisse tout seul ! – Ah, Monsieur, c’est qu’il y a le sperme de mon ami pour vous faciliter l’accès... Mmmmh... J’ai gardé son jus en moi depuis ce matin, rien que pour vous... Je me crispai donnant involontairement un coup de reins en avant, ce qui valut à la secrétaire de m’avaler totalement dans sa gorge. Elle me pressa les fesses de ses deux mains et me garda ainsi, en remuant sa langue sous ma queue, jusqu’à lécher mes couilles. J’étais bien dur, maintenant, et la fellation me procurait de plus en plus de plaisir. Cohen défonçait littéralement la chatte d’Anaïs à grand coups de reins rageurs,, accroché à ses hanches, donnant de temps à autres des claques appuyées sur le cul de ma compagne. J’attrapai la tête de Lisa et la guidai plus précisément sur mon sexe, décuplant mon plaisir. – Laissez-moi vous baiser... dis-je en chuchotant. Elle sourit. – J’en ai envie aussi, Mr Fresnel, mais après, les consignes sont claires. Retenez-vous, et vous pourrez me prendre. Ma culotte est trempée, si vous saviez... Elle me reprit en bouche, ses petites lèvres faisant merveilles sur mon érection maintenant bien solide et je me perdis à nouveau dans l’infidélité de ma compagne. Cohen était allongé sur le sol de son bureau, et Anaïs lui administrait le traitement de roi auquel elle s’était entraînée toute la semaine: elle frottait sa chatte glabre contre le bâton de chaire immense, et massait la queue terrible avec une expertise inégalable. Cohen respirait avec difficulté, suffoqué par le plaisir que lui procurait ma belle, elle appuyait ses mains délicates sur le poitrail massif de son amant, en murmurant des mots doux que je ne comprenais pas, ondulant le bassin, un geste qui rendait son cul formidable encore plus magnifique à mater, je donnai des coups de reins inconscients dans la bouche de la brunette qui me tallait une pipe magistrale, gémissant presque silencieusement à la vue d’un spectacle si beau. Lisa temporisa, me léchant le bout du gland avec délicatesse pour que je ne vienne pas encore. Anaïs se mit à geindre de plaisir, écrasant son petit bouton sur la bite turgescente, Cohen l’accompagna, aux anges, sincère pour la première fois peut-être dans son plaisir avec ma compagne. La fontaine de sperme jaillit sur son nombril, Anaïs continua à masser la queue immense entre les lèvres rasées de sa belle chatte, jusqu’à ce que la mare de jute soit telle sur le ventre de son patron que des gouttes coulaient sur le sol. Elle descendit le long de ses jambes, écrasant sa moule sur les cuisses puissantes, et, dans un rituel que je connaissais

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bien, lécha d’abord le liquide congelé sur le corps de Cohen, puis lui nettoya la pine en le suçant activement. D’un geste, je fis se relever Lisa, la retournai contre le miroir, et soulevai hâtivement sa jupe noire. – Pas de bruit, Monsieur, surtout, haleta-t-elle, aussi excitée que moi. Je hochai la tête sans répondre, écartai sa petite culotte, et fourrai ma bite dans l’antre trempé. Je glissai une main sur son ventre, la remontai sous son chemisier, la fis passer sous le soutif trop serré, et caressai enfin les petits globes doux de ses nichons. Je la gamahuchai avec bonheur, donnant des coups de reins incohérents, j’embrassai son cou, me noyai dans sa longue chevelure brune, descendis ma main vers sa chatte et trouvai, au milieu de poils courts, son petit bourgeon que je titillai avec précision. Elle gémit doucement, accompagnant ma danse dans sa chatte, et se cabra, se tordit, jusqu’à jouir silencieusement, les lèvres serrées, le corps tremblant. Il ne m’en fallut pas plus pour éjaculer dans son petit minou doux, des petits jets saccadés que je ne pus contrôler, le plaisir à l’état pur, que l’infidélité de ma compagne me permettait, finalement, de vivre. Je vis à peine Cohen quitter la pièce avec Anaïs, trop occupé à échanger des baisers fougueux et épuisés avec Lisa, dont j’espérais qu’elle me permettrait à nouveau de partager ce genre de moments particuliers... Chapitre 6

Je me séparai enfin de Lisa, qui réajustait son soutien-gorge et reboutonnait son chemisier violet, quand j’entendis la voix de Cohen, venir du mur de droite, cette fois. – Messieurs, désolé de vous avoir fait attendre – restez assis, restez assis. Mon cœur se mit à battre plus fort. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Ce n’était donc pas terminé ? ça ne finirait donc jamais ? Lisa ne parut pas surprise, elle appuya sur un petit bouton, le rideau occultant se souleva sur un nouveau miroir sans tain, qui donnait sur une salle de réunion. Autour d’une longue table moderne bordée de sièges étaient assis six hommes en costume. Cohen entra, suivi d’Anaïs, magnifique dans sa tenue stricte, caraco blanc qui épousait le galbe de ses seins, jupe courte plissée, sous laquelle je savais qu’il n’y avait pas de culotte. Lisa se serra contre moi, elle continua à me caresser les couilles en me souriant gentiment. Elle était belle, avec ses petites lèvres rouges de nos baisers, ses yeux pétillants légèrement maquillés, ses pommettes hautes. Son chemisier fripé... son petit cul rebondi sous la jupe noire... – Je vous présente Mademoiselle Haddad, qui est la conceptrice des motifs et de maillots que vous allez être chargés de vendre à nos différents clients. Le ton était professionnel, mais je sentais poindre l’ironie. J’en déduisis que je n’allais pas assister à une réunion de travail ordinaire. Je serrai les poings, sans rien dire. Anaïs sourit. – Bonjour, messieurs. Cohen distribua un fascicule à chacun des hommes présents. – Vous allez jeter un œil à cette plaquette de présentation, et me dire ce que vous en pensez. Mademoiselle Haddad, un petit mot, je vous prie. Il mena Anaïs juste devant le miroir, et, en faisant mine de réajuster sa cravate, lui parla à voix basse. Quelques centimètres seulement me séparaient de ma compagne. Elle était si belle.

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– Mademoiselle Haddad, vous allez passer sous cette table et satisfaire mes collaborateurs un-à-un. Les yeux d’Anaïs s’agrandirent. – Je... Monsieur... – Tu ne discutes pas. À quatre pattes sous la table, et ne mets pas de sperme par terre, la moquette coûte une fortune. Un vertige me prit. Je m’assis lentement sur la chaise, des étoiles rouges et noires dans les yeux. Lisa me collait toujours, rassurante. Anaïs semblait au supplice, mais elle hocha la tête lentement, livide. – Bien, Monsieur. Elle se tourna, ôta sa veste serrée, tira sur son caraco, et, seins nus, se mit à quatre pattes et disparut sous la table… Je vis les lobes blancs de son cul sous sa jupe courte. Une envie irrépressible d’y glisser ma bite me tordit le ventre. Le premier des employés de Cohen ne parut pas surpris lorsqu’il la sentit s’accrocher à son pantalon, baisser sa braguette, et se mettre à le sucer. Cohen me regardait – sans me voir – au travers du miroir sans tain, un sourire moqueur aux lèvres. – Alors, l’avocat, ça vous convient ? murmura-t-il à son reflet. Je me relevai en tremblant, choqué, reboutonnai mon pantalon, et quittai la petite pièce sans un regard pour Lisa. Anaïs passait déjà au deuxième employé. *** Je rentrai tard ce soir-là. Anaïs était déjà couchée. Je ne la rejoignis pas dans le lit, préférant boire un verre dans le canapé, en continuant à la maudire pour ce qu’elle me faisait subir. Le verre fut suivi d’un second, puis d’un troisième. La rage ne quittait pas mon cœur, mais elle n’était plus dirigée contre Anaïs, mais contre moi. Je l’avais lu, dans le contrat, je savais que ça allait arriver, alors pourquoi est-ce que ça me gênait tant ? Je m’étais presque habitué au fait que Cohen se la tape, mais y-avait-il une différence fondamentale entre l’action qui consistait à sucer six inconnus, après s’être dénudée devant eux, et celle qui consistait à se faire sauter par son patron ? Et sa tête, quand elle avait obéi... ça ne lui avait pas fait plaisir, mais elle l’avait fait quand même, volontairement. Bon, je m’étais tapé la petite secrétaire, Lisa. Mais ce n’était pas pareil. Si Anaïs n’avait pas commencé... – Tu ne viens pas dormir avec moi ? Anaïs, nuisette noire semi-transparente, jambes et pieds nus, sur le pas de la porte. Je ne l’avais pas entendue descendre. – Mmmh ? J’avais l’esprit un peu embrumé par l’alcool. Une grande fatigue dans les membres. Peut-être m’étais-je assoupi sans m’en rendre compte. – Tu dors sur le canapé ? ça ne va pas ? Elle vint s’asseoir à mes côtés, bras serrés sous sa poitrine. Elle avait la chair de poule, sa peau de sable était hérissée de petits picots qui la faisaient paraître frêle. Je revis en esprit l’adolescente rebelle et fragile que j’avais connue en première année de fac, et souris. Nous avions couché ensemble au bout de trois semaines, je m’étais branlé le matin pour éviter de lui exploser dans les mains pendant qu’elle enlèverait mon pantalon – et, du coup, j’étais tellement inquiet de ne pas arriver à bander que j’avais fait durer les préliminaires plus longtemps que nécessaire. Elle avait joui presque instantanément quand je l’avais pénétrée, cela avait scellé notre union, les jeux amoureux et rapports sexuels avaient toujours été très

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satisfaisants pour tous les deux. Ce qui continuait d’être le cas. Peut-être même était-ce plus jouissif depuis que Cohen employait Anaïs. Je passai les doigts sur son bras, son épaule et traçai un chemin qui épousa la courbure de ses seins, descendit sur son ventre, son nombril, se glissa entre ses cuisses, puis remonta sous la nuisette, nombril, ventre doux et velouté, poitrine fraîche. Elle avait les tétons dressés et durs, je les titillai doucement. – Je buvais juste un verre. J’ai eu une dure journée. Elle se serra contre moi, incitant ma main à empaumer ses nichons un peu plus fermement. Je sentis sa main se diriger vers mon pantalon, et quand elle ouvrit ma braguette et en sortit mon sexe, je fus surpris de la vigueur de mon érection. Peut-être m’habituais-je à faire l’amour plusieurs fois dans la journée, ou peut-être était-ce l’infidélité répétée d’Anaïs, le fait qu’elle se comporte comme une pouffiasse, qui me faisait bander sans cesse. Elle empoigna ma bite et la branla lentement. Elle me caressa les joues en me regardant droit dans les yeux. Elle semblait amoureuse, émue, sincère. – Viens dans le lit, dit-elle, j’ai une surprise pour toi. Je hochai la tête, terminai mon verre en deux gorgées, et la suivis, bite à l’air dans l’escalier, me délectant de ses courbes parfaites sous la nuisette légère. Elle montait juste devant moi, je levai une main et la glissai sur son cul tout froid, tout doux. La chambre était éclairée par des bougies, dans une ambiance tamisée, chaude. Anaïs passa derrière moi, sur le seuil, et me mit les mains sur les yeux. – Ferme les yeux... Je me demandais ce qu’elle m’avait préparé. Elle me poussa légèrement, j’avançai vers le lit, pine à la main quand je sentis quelque chose l’effleurer, un contact léger, doux et humide... une langue épaisse qui me léchait la bite. – Mmmh, murmura une voix de femme, elle a du goût, c’est bien, j’aime ça... Des lèvres me happèrent, la langue se fit lascive sous mon sexe, deux mains déboutonnèrent mon pantalon, baissèrent mon slip, et agrippèrent mes fesses. La femme me goba complètement, la fellation devint royale. Anaïs ôta ses mains de mes yeux. – Tu peux regarder, maintenant. Ce que je fis. Dans la semi-pénombre, je ne reconnus pas immédiatement la jeune femme rousse, mince, en guêpière rouge et bas noirs, qui me pompait si merveilleusement. Elle leva les yeux – elle portait des lunettes – vers moi en souriant et je ne pus m’empêcher de m’exclamer: – Cathy !? Cathy était la fille – étudiante en droit – des voisins, un couple d’amis, la quarantaine. Nous l’avions vu grandir – ça faisait une dizaine d’années maintenant que nous habitions cette maison – et elle venait régulièrement me demander des conseils sur des points de droit que ses parents étaient incapable de lui faire réviser. Si j’avais noté ses formes qui s’arrondissaient, et ses tenues parfois très courtes lors de ces sessions, je n’aurais jamais imaginé qu’elle me taillerait une pipe un soir d’’ivresse... Elle continuait de me sucer en gloussant, ses petits seins blanc laiteux dépassant de la guêpière. Je n’osai les prendre dans mes mains, mais l’envie était là. Anaïs s’assit à côté d’elle, juste devant ma bite et lui caressa le dos pendant qu’elle s’affairait à m’avaler de plus en plus loin dans sa petite bouche ravissante, cernée de taches de rousseur.

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– Cathy et moi sommes... intimes... depuis deux ans, expliqua Anaïs. Je lui ai proposé de partager notre lit depuis longtemps déjà, mais elle n’osait pas. Sa chatte sent très bon, et a un petit goût salé que tu aimeras beaucoup. Je voulus froncer les sourcils, craignant de trop bien comprendre, mais la langue de Cathy sous mon gland se fit joueuse, un vertige de plaisir me fit agripper ses épaules, et, naturellement, mes mains descendirent lui peloter les seins. Je vis en esprit Anaïs et Cathy « intimes », corps entremêlés, et sentis l’éjaculation menacer. Je plongeai les doigts dans les cheveux roux et soyeux, et arrêtai le mouvement de va-et-vient. Ma pine battit sur la langue immobile, Cathy soufflait par le nez en gloussant toujours, serrant les lèvres sur mon pénis. L’alerte passa, je me détendis. La rouquine cracha mon sexe comme un chewing-gum et se tourna vers Anaïs, qui l’enlaça tendrement. Elles échangèrent un baiser interminable, et je compris que je ne m’étais pas trompé sur ce que le mot « intime » avait signifié pour Anaïs. Il faudrait que j’en discute avec elle plus tard. Je m’agenouillai devant elles. Cathy brisa l’étreinte de ma compagne et me sourit, avant de m’embrasser. J’empaumai ses petits nichons aux mamelons roses, et les malaxai urgemment. Le baiser se fit plus pressé, la petite rouquine me déboutonna la chemise avant de me l’enlever complètement. Elle m’attira à elle, cuisses écartées au bord du lit. Je pris mon pénis entre mes doigts, le glissai dans la chatte entrouverte, chaude et humide, et la pénétrai par à-coups qu’elle accompagna en remuant les hanches lascivement. Mes mains se posèrent sur son cul mince et étroit, et je me régalai de sa jeunesse, de sa fraîcheur, de son parfum musqué. Anaïs se faufila derrière Cathy, cuisses grandes ouvertes, colla sa chatte près de mes doigts, se masturba d’une main et attrapa l’un des petits nichons de la rouquine de l’autre. La petite se mit à chuchoter en gémissant. – Oh, c’est bon, ça, c’est booon, mmmh, un bon prof pour la petite Cathy... Je hochai la tête en donnant des grands coups de reins. Ma bite gonflait dans la jeune chatte ferme, qui s’écartait presque à regret sous mes coups de butoir et l’enserrait d’une manière délicieuse. J’enfouis mon visage dans le cou blanc, m’enivrant du parfum sucré de la petite, le goûtant, le léchant avec ardeur. Les lèvres d’Anaïs vinrent chercher les miennes, et j’embrassai ma compagne en baisant la fille des voisins, m’approchant un peu plus du paradis chaque fois que ma queue butait au fond du vagin rose. – Mmmh, ne viens pas tout de suite, baise-moi encore, saute-moi encore, prends-moi, prends-moi, comme çaaa... Anaïs passa derrière moi, et me tira doucement vers l’arrière. – Viens. Je la laissai faire, quittant à regret l’antre chaud bouillant de Cathy, qui s’allongea sur le lit, cuisses ouvertes. Son sexe était couvert d’un fin duvet de poils roux, mis en valeur par les bas noirs qui s’arrêtaient presque aux hanches. Anaïs me guida jusqu’à cet entrecuisse majestueux, et, à quatre pattes sur le lit, j’y plongeai une langue avide. Ma compagne se glissa sous moi, chopa ma queue douloureuse de désir, et me prit en bouche, m’aspira comme un spaghetti et me garda au fond de sa gorge, sa langue sur mes couilles. Je n’avais d’yeux que pour la petite Cathy, dans sa guêpière écarlate, qui me tirait les cheveux pour que j’enfonce enfin ma langue dans sa vulve au lieu de m’acharner sur son petit bourgeon boursouflé de désir. – Oh... oh....oh.... encore...oh... Anaïs avait raison, la cyprine de la belle étudiante était salée, presque iodée, et les effluves de son sexe augmentaient mon ivresse. Je léchai les bords duveteux de ses grandes lèvres et plongeai ma langue au fond de sa vulve, avalant au passage une gorgée de mouille tiède.

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Mon nez écrasait son petit bouton, elle se tendit de plaisir, sans lâcher ma tête. Anaïs ne me libérait pas la pine, elle me gardait au fond de sa gorge, respirant à peine, je me demandai vaguement si elle tentait une apnée prolongée pour mieux sucer Cohen, mais l’empressement de Cathy, que je voyais se tortiller délicieusement dans la lumière jaune des bougies, ôta ces pensées funestes de mon esprit. – Han... oui... viens, viens-là... La jeune rouquine saisit mon cou et m’attira à elle – Anaïs me laissa sortir de sa bouche à regrets– je léchai la guêpière rouge jusqu’à ses seins, que je dévorai littéralement avec la langue et les dents. Ma compagne vint embrasser la petite sur la bouche, je les observai du coin de l’œil, pine à la main, prête à enfoncer la chatte offerte. J’humectai mon sexe sur les lèvres brûlantes, mais Anaïs me repoussa d’un geste doux. – Pas comme ça, me dit-elle, j’ai envie de jouer, moi aussi... Viens, Cathy, montrons-lui ce qu’on sait faire... L’étudiante s’agenouilla au bord du lit, tandis que ma compagne se plaçait devant sa tête, jambes écartées, minou juste sous son nez. Je me plaçai derrière l’étudiante au cul blanc laiteux, et tâtai d’une main ses petits lobes, jouant avec sa pastille souple et rose, mais la petite rousse se contracta légèrement, ce que je pris pour une rebuffade. Mon doigt resta à l’entrée du passage étroit, et je lui imprimai un mouvement rotatif, qui sembla lui dispenser un plaisir certain. Je frottai mon gland contre sa vulve humide, et la pénétrai à nouveau. Sa chatte était chaude et réactive, je souris en la baisant avec force. Cathy enfouit sa tête dans la moule ouverte d’Anaïs, qui, tête en arrière, ondulait les hanches pour la guider dans son plaisir. La petite rouquine donnait de grands coups de langue le long des lèvres rasées, en testait la saveur, et déclenchait geignements et tremblements chez ma compagne. Mon regard descendit vers les seins de ma belle, dessinés sous la nuisette noire, puis sur les cheveux roux de l’étudiante qui la suçait, puis le long de la guêpière étroite, que je dégrafai lentement, révélant un dos blanc parsemé de taches de rousseur couleur caramel. Je donnai des coups de reins plus prononcés, enfonçant ma queue dans le vagin roux, conscient du cul étroit qui me tendait les bras, si l’on peut dire, cet anus luisant de transpiration qui m’apparaissait comme une invitation à la sodomie. Je caressai le dos blanc, très doux, m’attardant sur les côtes délicates qu’on sentait sous la peau de pêche, puis allai titiller les petits nichons encore entravés par la guêpière rouge pas totalement dégrafée. Je me penchai en avant et partageai un baiser avec Anaïs, qui m’avait imitée. Je mordillai son oreille et lui murmurai: – Merci pour ce cadeau de roi... tu crois qu’elle se laissera enculer ? Elle gloussa et, se soulevant encore, totalement penchée au-dessus de Cathy, attrapa son cul et en étira les lobes, de manière à ce que la pastille distendue me soit totalement offerte. Elle fit couler un filet de salive sur l’anus rose, tandis que Cathy cachait sa tête dans les draps, tendue, mais soumise. Je retirai lentement mon sexe de sa chatte, l’humectai de salive, et le fit tourner sur la rondelle, qui s’épanouit à son contact. La pénétration se fit avec douceur, très lente, la fleur vierge (ou supposée vierge) s’ouvrit sous la pression de ma queue, que je vis disparaître avec bonheur dans les petits lobes blancs et roux. La main aux ongles longs de la rouquine me saisit les couilles par dessous et les frotta contre sa chatte bouillante une fois que je fus bien au plus profond de ses intestins. Mes doigts enserrèrent ses hanches, et je la pistonnai avec bonheur, en embrassant Anaïs, ravissante et amoureuse, qui massait les lobes de sa petite amante et me touchait parfois la pine pour me titiller un peu plus. La tête me tournait, je n’étais que bite, anus, mains, seins, transpiration, parfum de musc et mouille, je n’étais qu’une bête, primitive, qui se roulait dans la chair blanche et les cheveux

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roux, qui ne cherchait que la satisfaction sexuelle et non plus l’amour. Ma queue gonfla soudain dans le petit cul blanc, et j’accélérai le rythme, me rendant vaguement compte des cris qui résonnaient dans la pièce, de mes couilles pressées, griffées par les ongles rageurs de Cathy, écrasées contre son minou orange et rose, de mes mains crissant sur le tissu léger de la guêpière ou des bas noirs, des nichons d’Anaïs qui, à califourchon sur la jeune fille, me les frottait sur le visage. La jouissance vint, soudaine, ravageuse, je retirai mon sexe de l’anus rose et étroit et explosai en me branlant, aspergeant le dos blanc, la nuisette d’Anaïs, la guêpière, couvrant de gouttes épaisses les taches de rousseur de l’étudiante. Je pleurai presque de plaisir lorsque Anaïs s’allongea sur la petite sans se soucier de la semence qui la recouvrait et attrapa ma bite dans sa bouche, me permettant de finir de jouir sur sa langue pointue. Je m’écroulai littéralement à côté d’elles, et les regardai longuement s’embrasser et se sucer toutes les deux, ne croyant pas ma chance. Je souris en pensant que, ce soir enfin, Cohen était devenu le cadet de mes soucis. Chapitre 7

– Bien dormi ? J’ouvris des yeux ensommeillés. Cathy, décoiffée, lunettes rondes sur le nez, me titilla le cou avec sa langue, m’embrassa les lèvres, et grimpa sur moi, tendrement. Elle portait une des nuisettes en soie d’Anaïs, trop grande pour elle, ses petits seins nageaient dans le tissu ample du vêtement. Je tournai la tête. Anaïs n’était pas dans la pièce. M’étirai. Cathy sourit, et commença à remuer le bassin sur mon bas-ventre, ses mains appuyées sur ma poitrine nue. Elle se pencha pour m’embrasser encore – je m’inquiétai vaguement de mon haleine – sa langue leste cherchant la mienne. Une de ses mains glissa sous elle, serpentant sur mon ventre, cherchant mon pénis, qu’elle trouva, et, semblant satisfaite de la raideur matinale que connaissent bien les hommes au réveil, entreprit de se l’enfiler dans la chatte sans attendre. Je fermais les yeux en souriant. Elle écartait les cuisses et allait, venait, allait, venait sur moi, en soupirant d’aise, gémissant presque en soupirant. – Je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime. Je l’attirai à moi et l’embrassai à pleine bouche tout en faisant glisser la nuisette le long de ses bras, pour découvrir ses seins mutins et les sentir, pressés contre ma poitrine. Je caressai son dos satiné, m’arrêtant sur ses grains de beauté épars dont je traçai le contour avec l’index, me noyant dans le plaisir qui me prenait le ventre, la tension qui montait dans mon gland. La jouissance menaçait, et je la laissais m’envahir complètement. Les coups de reins de la rouquine accélérèrent, elle me massait littéralement la bite avec sa chatte, j’explosai en elle, relevant la tête dans son cou, respirant ses cheveux lisses couleur feu. Elle appuya son hymen contre mon sexe, imprimant des petits mouvements saccadés, accueillant ma semence en souriant. – Ooh... ooh... mmmh... ça c’est bon, hein ? Ouh le cochon... Elle m’embrassa encore, se retira, et vint masser sa chatte poisseuse sur mes abdos, puis remonta sur ma poitrine, et jusque mon visage. Elle colla son minou roux sur mon menton, sur mon nez, je la suçai sans hâte, à peine gêné par le sperme qui dégoulinait sur ma langue, et que j’étalai le long de ses lèvres fermes, à peine poilues. Je sursautai quand je sentis Anaïs me prendre en bouche – je ne l’avais pas entendue entrer – et entreprendre de me nettoyer la bite en me mordillant doucement le gland.

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Cathy s’aperçut de la présence de ma compagne, se retourna, s’allongea sur moi comme sur un matelas, et, jambes écartées, lui présenta son sexe collant et luisant. Anaïs n’hésita pas un instant et plongea sa langue dans l’antre salé, en me branlant consciencieusement. J’enfonçai mon visage dans le cou et les cheveux de la petite rousse et me laissai porter par ses gémissements. Je me demandai vaguement combien de temps la petite Cathy allait partager notre lit – et si Anaïs faisait ça uniquement par culpabilité ou parce qu’elle y trouvait aussi son compte. Je souris. Aucune jalousie ne m’étreignait le cœur en cet instant. Et ça, c’était nouveau ! *** L’accalmie avait été de courte durée J’étais devant mon ordi, à relire ce mail pour la troisième fois. Cohen. Toujours Cohen. Un flash devant mes yeux, Cohen et Anaïs, enlacés. Cohen et Anaïs, sexes entremêlés. Anaïs, à genoux, offerte, abandonnée, et la queue énorme qui la limait, lui déchirant le cul. Gémissant de plaisir. J’invoquais des contre-flashs, consciemment, Cathy, nue sur moi, ses taches de rousseur sous mes lèves, ses petits seins dressés. Lisa, qui me suçait, dans sa tenue de secrétaire stricte, chemisier ouvert. Anaïs, me suppliant de la sodomiser. L’angoisse reculait. Je relus le mail. « Cher Monsieur Fresnel,

Vous avez pu voir de manière non-équivoque la teneur de l’avenant au contrat que votre

cliente a passé avec ma société, et plus particulièrement avec moi – qui consiste avant tout à

une obéissance sans faille. J’ai apprécié votre participation passive à cette démonstration –

et ma secrétaire aussi, si j’en crois la description très vivante qu’elle m’en a faite – et je vous

invite donc à la prochaine entrevue avec Mlle Haddad, à laquelle, si vous le souhaitez, vous

pourrez prendre part de manière plus active.

Prenez contact avec Lisa pour confirmer votre présence,

Cordialement,

V. COHEN D.G. » Il en était donc ainsi ? Je devenais moi aussi son jouet ? Une partie de son plaisir à lui !??? Quel camouflet ! J’avais honte. Et Lisa, qui lui avait tout raconté !!! Je m’étais douté qu’elle avait été là sur ordre de son patron, mais j’avais espéré qu’elle m’avait trouvé mignon et que c’est la raison pour laquelle elle m’avait fait profité de ses charmes. Sa langue pointue sous mon gland... Son petit cul qui s’écartait sous sa jupe... L’urgence du plaisir ressenti, partagé... J’avais conscience de ma bite, en érection dans mon pantalon. J’étais excité. Mais je savais que je ne pouvais pas accepter ! Sauter Anaïs devant son patron ! C’en serait fini. La mascarade serait terminée. Et si j’acceptais ? Quelle humiliation pour elle ! La voir me supplier du regard. La voir, rongée par la culpabilité, exposée dans son indécence, sa trahison révélée au grand jour. La regarder, impuissante, subir mes coups de bite. J’étais un minable.

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La honte menaçait de me submerger. L’excitation aussi. Que faire ? Je dézippai ma braguette, toujours devant l’ordinateur, et relus le mail pour la cinquième fois en me masturbant doucement. Mon destin et celui de mon couple étaient tout tracés. Tout droit vers la catastrophe. J’irais. Je la baiserais. Elle me quitterait. Elle appartiendrait définitivement à Cohen et à ses amis. Le temps de tomber le masque était venu. J’attrapai le téléphone, et composai le numéro de Cohen d’une main tremblante. Lisa, la secrétaire dont je humais presque le parfum à travers le combiné, décrocha. Je me branlai plus fort. *** – Vous voyez, messieurs, les modèles que nous présente Mlle Haddad sont tout à fait adaptés à la cible habituelle de votre société, des femmes CSP+, qui passent leurs vacances dans les campings naturistes et semi-naturistes du Sud de la France. J’étais dans la petite salle aux miroirs sans tain, seul. Anaïs avait présenté cinq maillot de bains tous plus affriolants et appétissants les uns que les autres, debout sur la table de conférence. Ses longs cheveux retombaient sur ses seins gonflés. Elle avait l’air coquin, et mettait ses formes parfaites en avant, pour s’attirer les faveurs des trois hommes présents, représentants d’une grande fabrique de sous-vêtements de luxe. Jusqu’à présent, j’avais réussi à ne pas me masturber devant le spectacle. Cohen ne me trouverait pas bite à la main quand il viendrait me « faire participer », quoi qu’il entende par ce terme. – Mlle Haddad, passez le dernier modèle, s’il-vous-plaît. – Bien, Monsieur. Elle tira lentement sur la ficelle de son haut fuchsia, et l’ôta timidement. Ses deux grosses loches nues explosèrent au grand jour. Les clients avaient les mains sous la table. J’étais sûr qu’ils se caressaient discrètement. Le string assorti tomba à son tour, Anaïs sourit en enfilant le nouveau maillot. – Imaginez, continua Cohen, cette jeune cadre dynamique, sortant de l’eau, une femme à hommes, cherchant un partenaire pour l’après-midi dans les dunes... Vous la préférez complètement nue, ou dans ce petit maillot blanc deux pièces, qui met en valeur ses gros seins, et qui devient totalement transparent une fois mouillé ? Mlle, Haddad, si vous voulez bien procéder... Anaïs s’accroupit en écartant les jambes ostensiblement, la ficelle du string disparut entre les lobes généreux de ses fesses, et saisit une bouteille d’eau destinée aux commerciaux présents. Elle se releva, et, rejetant la tête en arrière, s’aspergea la poitrine et le ventre. Elle avait l’air d’y prendre du plaisir, mais je vis à ses yeux que ça lui coûtait de se donner en spectacle de cette manière. Ou peut-être était-ce ainsi que je me rassurais... Les clients, hypnotisés, ne perdaient rien des gouttes qui coulaient sur le corps gracile de ma compagne. – En été, imaginez l’effet de cette naïade sortie de l’eau. Elle ne porte pas les maillots de la concurrence, non, elle porte nos produits à nous. Croyez-moi, messieurs, lorsque nous les commercialiserons, les petites bourgeoises en mal de sexe se les arracheront. On créera des plages entières réservées aux femmes portant les modèles de Mlle Haddad.

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L’un des commerciaux s’humecta les lèvres. – Mr Cohen... Effectivement, comme ça, de loin, le maillot est affriolant. Cependant... je voudrais pouvoir sentir la matière sous mes doigts lorsqu’elle est ainsi mouillée. Puis-je ? Les deux autres hochèrent la tête avidement. Cohen sourit. Il savait que la partie était gagnée. Il fit un clin d’œil à Anaïs, qui vint s’asseoir sur le rebord de la table, jambes écartées, devant l’homme. Elle lui décocha un sourire ravageur, saisit sa main dans la sienne et la posa sur son sein. La seconde main du type attrapa le second sein. – Très agréable. Il la pelota un instant, écarta le tissu humide et exposa les deux nichons de mon Anaïs en continuant à les caresser. – La matière est souple, bien élastique... voyons... Sa main droite descendit vers le string, et y glissa les doigts. Je devinai sans peine ce qu’il titillait. Ma compagne se tendit. Les deux autres types se levèrent pour tâter la marchandise à leur tour. – Messieurs, messieurs, intervint Cohen, vous êtes des gentlemen... vous n’allez pas ainsi peloter Mlle Haddad dans une salle de réunion, vous êtes tout de même les représentants d’une marque de prestige... Le premier type parut déçu, mais ôta ses mains. Les autres se rassirent. – Mlle Haddad, veuillez vous rhabiller et mener ces messieurs dans mon bureau, s’il-vous-plaît. Vous veillerez à leur confort le temps que j’aille préparer le contrat à signer. – Bien Monsieur. – Oh, et quand je dis « confort »... vous me comprenez, n’est-ce pas ? Anaïs hocha la tête sans rien dire, descendit de la table et alla récupérer ses vêtements – un chemisier d’un bleu criard et une jupe plissée assortie. – Je pense, ajouta Cohen, que la culotte et le soutien-gorge ne vous seront pas utiles...vous pouvez garder votre maillot sur vous, plutôt... Je vous vois tout-à-l’heure, messieurs. Ils sortirent de la pièce. J’actionnai le bouton qui me permettrait de voir le bureau de Cohen par le miroir sans tain. Je ne me faisais aucune illusion quant au spectacle qui allait m’être offert. Je fis taire ma jalousie, et dégrafai mon pantalon. Les trois hommes entrèrent dans le bureau de Cohen, suivis par Anaïs, qui referma soigneusement la porte derrière elle. Elle eut un sourire incertain. – Messieurs... Le désir de Mr Cohen est que je vous... que je... comment dire ? Pour faire simple, Mr Cohen désire que je vous satisfasse sexuellement. Et je veux faire plaisir à Mr Cohen. Approchez. Les trois hommes sourirent à leur tour et s’approchèrent, puis commencèrent à la peloter. Les mains se posèrent entre ses seins, et coururent sous sa jupe, les baisers couvrirent son cou et ses lèvres. Elle les embrassa tour à tour, un vrai baiser, avec langue, yeux fermés et soupir de contentement à la limite du gémissement, en les enlaçant de ses bras délicats, et en pressant son corps sylphide contre eux. – Cependant... dit-elle en haletant alors que l’un des types, un grand blond au teint hâlé, un peu fat pour sa taille, lui dégrafai son chemisier, tandis qu’un autre, brun, petit, très apprêté, remontait sa jupe le long de ses cuisses -... cependant... bien que j’aime satisfaire les désirs de mon patron, je suis mariée, ou c’est tout comme...

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Je me demandai où elle voulait en venir. Elle s’agenouilla devant le troisième type, brun, grand, parfait, très beau, et entreprit de déboutonner son pantalon, de lui baisser sa braguette, et d’en sortir la bite tendue, qu’elle plaça juste devant sa bouche en s’humectant les lèvres. Les deux autres se placèrent à sa droite et à sa gauche. Elle sortit leurs sexes en érection de la même manière, et les branla chacun dans une main en haletant discrètement. Puis elle les regarda d’un air adorablement coquin. – Ouh, les belles queues, je vais me régaler... Est-ce que l’un de vous peut me prêter son téléphone ? Le brun fut le plus rapide à réagir. Il sortit son portable de sa veste et le lui tendit. – Tiens, chérie. Anaïs composa un numéro. Mon portable se mit à vibrer dans ma poche. Heureusement que je l’avais mis sur silencieux en entrant ici ! Je le sortis en tremblant et décrochai. – Allô ? dis-je en chuchotant presque. Anaïs sourit. Elle caressait toujours les bites des commerciaux, lentement. Elle semblait particulièrement apprécier celle du beau brun, et le branlai avec une application moins mécanique, plus sensuelle. Mon cœur se tordait de jalousie et d’excitation. – Chéri, j’ai quelque chose à te demander. – Je... oui ? ... je t’écoute. Elle frotta son menton contre la queue qu’elle avait dans la main. – Notre couple évolue, nos rapports sexuels aussi... je t’ai amené Cathy dans notre lit et tu en as bien profité... – Je... Anaïs posa presque ses lèvres sur la pine du gars à sa droite. – Ne m’interromps pas. Mon patron m’a demandé de veiller au confort de trois de nos clients. Je les ai allumés en essayant mes maillots devant eux. – Allumés ? dis-je d’une voix faible. – Allumés. Je sais que tu aimes que des hommes bandent en me matant. Tu me l’as assez dit. Mais mon patron pense que je devrais aller plus loin. – Je... oui... enfin... comment ça ? Elle sourit. – Ils sont devant moi, en ce moment. Je suis à genoux, ils ont leurs sexes pointés sur moi. C’est moi qui ai fait glisser leurs braguettes, c’est moi qui les ai déshabillés. – Co... comment ? – Et je veux ton autorisation pour les sucer. J’étais estomaqué par sa hardiesse. Glacé. J’étais aussi ému. Je m’en rendis compte avec surprise. Ému par son honnêteté, finalement, elle ne me mentait plus. Ému, pine à la main, j’étais ridicule, ridicule et soulagé. – Je... comprends. – Tu n’es pas fâché ? – Disons... que... non. Non. Suce-les, si ça te plaît. Fais-le maintenant. Pendant que je t’écoute. – Merci, mon chéri. Tu es un coquin quand même, mon amour... Écoute ça. Mmmh... Elle engloutit la pine du beau brun, et la lécha dans un bruit de succion audible, pour mon bénéfice. Un frisson de plaisir et toujours de jalousie me parcourut en la regardant – et l’entendant de près – sucer cette queue nouvelle. Je me masturbai en silence. – Slllurp, elle est grosse et bonne.... chéri ? – Oui ?

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– Est-ce que ça te fait de l’effet, amour ? Est-ce que ça te fait bander de m’entendre sucer un autre homme au téléphone ? La bougresse. Elle me connaissait bien. – Oui. – Est-ce que tu veux te toucher pendant que je suce ? – Je... Je me touche déjà, là. – Ouh, tu m’excites, amour...Tu veux que je les laisse me sauter ? Est-ce que ça t’exciterait ? Mmmh... MMmh Elle reprit sa pipe, en tenant toujours le téléphone à son oreille. Je déglutis. – Tu... Tu en as envie ? Tu as envie qu’ils te... qu’ils te baisent ? Anaïs remonta la langue le long de la bite en hochant la tête négativement. – Non, mon chéri, mais mon patron... mon patron le voudrait. Il y a un gros marché à la clé. N’est-ce pas, messieurs ? Les trois hommes hochèrent la tête vigoureusement, en répondant: – Oui, ma belle, plein d’oseille pour nos deux sociétés, et de beaux petits culs sur les plages cet été. – Tu vois, chéri. On gagnera mieux notre vie. Attends, écoute, je suce le deuxième. Mmmh... et le troisième... Mmmh Anaïs pompait, et pompait encore. Je ne voyais pas sa bouche, elle me tournait le dos maintenant, juste les mouvements de sa tête qui allaient et venaient vers le ventre du troisième type, avec un léger mouvement de rotation qui m’indiquait qu’elle lui faisait une pipe très complète,, très appliquée. Il plongea ses mains dans les cheveux de ma belle et les caressa. – OK, dis-je dans un chuchotement à peine audible. Laisse-les te prendre. Tu me raconteras ? Elle repoussa le type pour me répondre. – Oui, amour. Merci. A ce soir. – A ce soir. – Oh, Denis ? – Oui ? Elle lécha le gland du brun d’une langue joueuse. -Je t’aime. N’en doute jamais. Il n’y a que toi, dans ma vie. – Je t’aime aussi. Amuse... amuse-toi bien. – Oh, ça oui, je vais bien m’amuser...! Elle raccrocha en souriant et tendit son téléphone au beau brun. – Messieurs, je suis toute à vous ! Elle ôta les pantalons des trois types, chacun son tour, en prenant chacune des bites entre ses lèvres, et en les gobant entièrement à chaque fois. Puis, toujours à quatre pattes, elle releva sa jupe lentement, exposant son superbe derrière. Le triangle du string montrait à quel endroit la ficelle lui entrait dans le cul, perdue entre les lobes généreux. J’étais jaloux. Mais je me branlais de plus en plus fort, excité comme jamais. Ou comme toujours, plutôt, à bien y réfléchir. Chaque fois qu’elle se donnait à un inconnu, je souffrais, certes, mais le désir de regarder, de mater, et de la baiser, n’en était que plus violent. Le brun, qui semblait mener le groupe, s’agenouilla derrière Anaïs, écarta son string, et frotta son long sexe sur la chatte fraîche. – C’est qu’elle est trempée, la cochonne... Vous vous faites troncher par tous vos clients ? – Ouh. non, monsieur, seulement les clients importants..... ouh ça c’est bon... continuez...

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Il fit aller et venir sa bite dans la fente trempée, lentement, délicatement. Je l’enviais. Pourquoi Lisa n’était-elle pas venue aujourd’hui ? Je me la serai bien sautée en regardant le spectacle... J’entendis la porte glisser et se refermer derrière moi, mais n’y pris pas garde. Je me retournai inconsciemment, et sursautai en découvrant Cohen qui m’observait, l’air malicieux. J’étais devant lui bite à la main, en train de mater comme un puceau ! Je remontai hâtivement mon slip et mon pantalon. Il s’approcha de moi, défit sa braguette, sortit son énorme braquemart de son costume, et, sans aucune gêne, entama une masturbation appliquée. – Alors, l’avocat, dit-il doucement en tirant sur sa pine, on s’astique bien ? Elle est bonne, non ? Je hochai la tête sans rien dire. Anaïs tendait le cul en arrière, se cambrait, en suppliant le mec de « la lui mettre bien profond » (je cite). Elle gémit comme une salope lorsque l’engin la pénétra, d’un coup de reins bien calibré, et elle ondula son cul rebondi en cherchant clairement l’orgasme le plus rapide possible. Elle se tourna vers les deux autres types, qui se branlaient en silence en la regardant se faire sauter. – Vos queues, dans ma bouche, vite ! dit-elle d’un air effronté. Ils vinrent se placer devant elle, à genoux, afin qu’elle gobe les deux queues en même temps, ce qu’elle s’empressa de faire. La cambrure de son cul s’accentua quand le beau brun se mit à accélérer la cadence, harponnant la chatte fragile de sa bite veinée. Cohen se masturbait plus vite maintenant. – Au fait, ça ne vous gêne pas que je me branle ? Je fis signe que non. – Vous devriez faire de même. J’acquiesçai. Anaïs suçait, pompait, comme une déesse, langue sortie. Le beau brun passa devant elle, laissant sa place au gars plus trapu, qui planta sa bite épaisse dans la fente rose de ma compagne sans même l’y frotter pour l’humidifier. Anaïs se tendit, et gémit plus fort encore. Une main disparut sous elle, et je sus qu’elle se touchait le clito pour accentuer son plaisir. – Allez, l’avocat, branlez-vous, que diable ! J’ai l’air d’un con, tout seul, comme ça. Faites pas votre timide ! Ma main descendit vers mon slip, dans lequel je plongeai ma main, lentement. Ma bite était presque molle maintenant. Je tirai dessus et elle durcit entre mes doigts en un instant. Je m’astiquai en silence, aux côtés d’un Cohen extatique. – Ah, croyez-moi, l’avocat, elle aime la queue, votre cliente. Et je vais lui en donner, jusqu’à plus soif. A commencer par la vôtre. Je sursautai. Le troisième type tronchait ma compagne avec ardeur. Il n’allait pas tarder à venir. – Pardon ? – Allons, mon vieux, je vous l’offre sur un plateau. Elle fait tout ce que je lui dis de faire. Vous voyez bien : elle trompe son mec sans états d’’âmes, elle se tape tout ce qui bouge – elle a sucé mes collaborateurs, s’est laissée sodomiser sans broncher, et elle en redemande. Si je lui dis de vous baiser, elle vous fera la totale. Sodomie comprise. Vous venez, on se la fait tout de suite. Vous avez déjà enculé une femme ? Je paniquais. Si Anaïs me voyait, c’en serait fini de notre couple ! – Je ne peux pas faire ça, Mr Cohen. Je tiens à ce que Mlle Haddad reste ma cliente. Peut-être acceptera-t-elle de se déshonorer si vous le lui ordonnez, mais...

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– Contrainte ? m’interrompit Cohen. Pas contrainte, c’est une pute, je vous dis, elle ne demande que ça. Et je parle d’expérience : c’est la plus chaude de toutes celles que j’ai pu baiser avec mes contrats spéciaux. Je ne relevai pas l’allusion. Apparemment, Anaïs n’était donc pas la première à jouer à l’esclave romaine pour lui... Je secouai la tête. – Néanmoins, je crains qu’elle ne cesse toute collaboration avec moi si elle apprend que je sais ce qu’implique cet avenant que vous avez signé avec elle... je ne peux pas prendre ce risque ! Cohen hocha la tête pensivement. Anaïs gémissait très fort maintenant, et se plantait de toutes ses forces contre le beau brun, qui avait repris sa place derrière le cul de ma compagne, et la prenait toujours en levrette. Je regardais son cul onduler sur la pine, ses deux seins exposés mais le haut de maillot toujours en place autour de la poitrine, et le chemisier toujours sur les épaules, miraculeusement. Le trapu se faisait sucer avec application, la bouche épaisse de mon Anaïs traçant à coups de langue tout le contour de son énorme gland violacé. Le troisième attendait patiemment son tour, bite droite sous son nez. Le brun se mit à ahaner et, sortant d’un coup son engin de la chatte brûlante, explosa en jets épais sur le cul rebondi. Il en zébra les lobes généreusement, atteignant facilement la jupe relevée et le petit triangle de tissu qui bordait toujours la raie sur laquelle il se frottait en soupirant bruyamment. Il se branla jusqu’à la dernière goutte, et, à peine s’écarta-t-il que le trapu prit sa place. Sa pine disparut dans la fente humide, Anaïs reprit sa danse rapide avec entrain, en suçant le dernier gars, pantalon baissé autour des genoux. Elle goba la bite si loin que le mec ne put s’empêcher de venir. Anaïs le branla rapidement sur ses lèvres fermées et son visage se couvrit du sperme gluant que le gland éructait en saccades rapides. Dégoulinante, elle se tourna vers le dernier qui la gamahuchait avec insistance. – Allez, mon beau, fais-moi jouir avec ta grosse queue, mets-la moi tout au fond ! Le gars n’y tint plus, il éjecta son sexe de la vulve et jouis à son tour sur le cul déjà souillé. Anaïs se plaqua au sol en se masturbant avec force gémissements. – Ah, dit Cohen, ils ont terminé. Vous allez me suivre, l’avocat, et baiser cette pute. Vous n’avez pas le choix, de toutes façons : je lui révèlerai votre présence en ces murs si vous ne venez pas. Il appuya sur un bouton. La porte glissa, s’ouvrant directement sur la pièce où Anaïs prenait son pied. Elle me tournait le dos. Je suivis Cohen, la mine sombre. Les masques tombaient enfin. Chapitre 8

Cohen avança rapidement vers Anaïs, toujours plaquée au sol, une main dans sa chatte trempée et dégoulinante de sperme. – Mlle Haddad, fermez les yeux, et ne les rouvrez pas tant que je ne vous y autorise pas. Anaïs se masturbait, écoutant à peine. – Ah... Mmmh... oui... Oh... Monsieur.... – Comprenez-moi bien, Mlle Haddad: si vous ouvrez les yeux, notre contrat est rompu.

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Anaïs ralentit la cadence, plus attentive. Elle se releva, à quatre pattes, docile. J’approchai lentement par derrière, marchant sur des œufs, hypnotisé par les fesses luisantes de transpiration et de jute, cambrées, à ma portée. – Bien Monsieur. Puis-je demander pourquoi à Monsieur ? Cohen me sourit. – Bien sûr. Il y a un homme dans cette pièce que j’ai invité à profiter de vos charmes – avoir sa petite pute personnelle a ses avantages. – Mais pourquoi les yeux fermés Monsieur ? – Parce que c’est quelqu’un que vous connaissez. Anaïs se redressa encore, l’air inquiet. Elle n’ouvrit pas les yeux, cependant. – Je... comprends. Qui.. Qui est-ce ? – Si je vous le disais, ce serait moins drôle, non ? – Mais... Monsieur... m’exposer comme ça à quelqu’un que je connais... – Ça ne vous excite pas de vous faire sauter par un ami à vous sans savoir de qui il s’agit ? – C’est-à-dire... honnêtement, non, Monsieur. – Hé hé, si vous pouviez vous voir, là, à moitié à poil devant votre ami, couverte de sperme, ça le fait bander. Il a sa queue à la main, il fait son timide, mais il va vous faire votre fête, il s’en régale d’avance, le petit cochon. – Bandez-moi les yeux, Monsieur. Je ne vais pas pouvoir résister à l’envie de regarder de qui il s’agit. Je vous en prie. – Tût tût, la ferme maintenant. Approche ta bouche et suce. Messieurs, ajouta-t-il à l’adresse des trois commerciaux, veuillez rejoindre ma secrétaire, elle s’occupera de vous. Les contrats sont prêts, et vous verrez ce qu’elle sait faire avec un Mont-Blanc, si vous avez encore une envie passagère après la signature. Les trois hommes sortirent en refermant leurs braguettes, je constatai que Lisa se tenait juste derrière la porte. Elle me fit un petit signe en se mordant la lèvre inférieure, comme si elle avait envie de se trouver là avec moi... La porte se referma. Cohen finit de relever Anaïs, de manière à ce qu’elle soit à genoux devant lui, et abaissa son chemisier autour de ses bras, exposant ainsi ses beaux seins, à peine retenus par le tissu distendu du haut de maillot de bain. Il plaça sa bite devant la bouche entrouverte et l’y enfourna sans prévenir. – Mmmpfff... Mmmh... La fellation experte commença, sans hésitation. Cohen avait raison, ma compagne était devenue une prostituée, prête à tout pour satisfaire son client. Elle happait le sexe en érection avec énergie, l’avalait, remontait langue sortie et le léchait complètement avant de l’enfourner à nouveau dans sa bouche avide. Je sortis mon portable et la prit en photo, certain que je me branlerais en les regardant. Après tout, si c’était ma dernière fois avec elle, autant en garder un souvenir. – Oh, dit Cohen, vous savez que votre ami nous prend en photo, Mlle Haddad ? Sortez un peu vos nichons, et sucez-moi plus lentement, nous ne voulons pas que les clichés soient flous. Yeux fermés, surtout. Anaïs se cambra et lâcha prise sur la bite de son amant pour rehausser ses seins avec ses mains. Elle planta le sexe dru au fond de sa gorge et ne bougea plus, soufflant par le nez. Le cliché était superbe. – Allez, mon vieux, ramonez-lui le cul. Elle aime la queue, vous ne la casserez pas, allez-y franco. Mlle Haddad, tendez votre trou du cul à notre ami.

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Après une hésitation infime, Anaïs se remit à quatre pattes, cambrant le dos de manière à me donner accès à son anus. D’une main, elle écarta les lobes de ses fesses. Elle recracha la pine de Cohen, se retourna vers moi, yeux clos et me dit: – Vas-y, connard, prends-moi, avant que je craque et que je te regarde ! Cohen semblait s’amuser beaucoup. Il attrapa le menton de ma compagne, et plaça le dessous de son gland sur les lèvres pulpeuses. – Allez, salope, sors ta langue et lèche-moi le gland lentement. Je plaçai mes genoux entre ceux d’Anaïs, et frottai mon sexe contre sa pastille souple souillée de la jute de ses trois amants précédents. Elle accompagna le mouvement, écartant maintenant ses fesses de ses deux mains et enfonça ses ongles dans la chair tendre de ses lobes couleur sable. Ma pine tourna un instant sur l’anus glissant, et y pénétra avec un léger bruit de succion. – Mmmmh... Anaïs léchait précautionneusement l’énorme gland de Cohen, concentrant ses coups de langue sur la zone sensible, sous le méat. Le chef d’entreprise, maître de ma femme, guidait le visage délicat de la belle sur sa queue, elle y écrasait son nez, ses lèvres, ses joues, et semblait avoir oublié le monde autour d’elle. Je donnai des coups de reins de plus en plus prononcés, excité par la peau distendue de l’anus autour de ma bite, qui s’enfonçait, à petits pas, dans les entrailles de celle que j’avais cru connaître jusqu’à ce jour fatidique où Cohen était entré dans notre vie. Je n’étais pas dégouté de voir le sperme d’autres hommes s’agglutiner autour de ma masculinité, d’en sentir la moiteur jusque sur mon bas-ventre, et glisser sous mes mains. Je ne résistai plus. J’attrapai les hanches collantes d’Anaïs et la pistonnai avec une colère et un plaisir féroces, ma queue disparut totalement dans le cul ourlé, et je ne me rendis pas tout de suite compte qu’Anaïs chuchotait des encouragements qui me glacèrent le sang. – Oh, ouiouioui, Denis, Denis, Denis... Ah Oh Ah Oh ouiouioui Deniiis. Avait-elle ouvert les yeux ? Non, ce n’était pas possible, elle suçait Cohen, toute langue sortie, éperdue de plaisir. Je ralentis le rythme, mais elle se colla à moi et prit le relais, plantant son petit trou sur ma bite avec entrain. M’avait-elle reconnu ? Mon parfum ? Ma queue ? Mes mains sur son corps ? Je repris ma danse, peu importait qu’elle m’ait vu ou non, elle ne semblait pas en prendre ombrage. Ses mains se lièrent aux miennes sur son cul, elle m’incitait à les lui caresser, je gémis discrètement en répondant à cet accès de tendresse, et entendis à peine Cohen lorsqu’il jouit. J’entrouvris les yeux. Il tenait sa bite à la main, sur la langue tendue d’Anaïs, et l’écrasa violemment sur son nez. Des flots de sperme jaillirent, épais, énormes, qui couvrirent le petit visage de ma belle en un instant, la souillant de jets glaireux et blanchâtres du nez au menton, des yeux aux cheveux. Anaïs lécha le sexe qui ne débandait pas de manière experte, en continuant de se planter sur moi, je trouvais émouvant de la voir ainsi, forcée d’obéir à cet homme en toutes circonstances et d’y trouver tant de plaisir. Je la découvrais différente, salope et putain, mais aussi féminine, jouisseuse, amante. Je n’y tins plus. Je la gamahuchai de toutes mes forces, mon gland sembla gonfler dans les entrailles chaudes et étroites, et j’explosai au fond de ses boyaux en gémissant de toute ma voix. – Raaaah Raaaaaaaaaaaaaah ayayaaaaa.... Anaïs m’accompagna dans ma jouissance, – « Oh Denis Denis Denis ouiouioui » – ralentissant et accélérant aux bons moments, je jouis longuement, prolongeant le bonheur

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de me trouver au chaud dans le cul de ma femme, dans cette situation incongrue, sous le regard d’un autre homme qui venait juste de la couvrir de jute et qui la possédait comme jamais je ne la posséderai moi-même. Je m’affalai sur elle, la serrant dans mes bras, embrassant son dos, attrapant ses gros seins dans mes mains et les pressant sous moi, étonné, dans mon émoi, de sentir ses tétons aussi drus au creux de mes paumes. Elle tourna son visage vers moi, de dos, et m’embrassa, sans ouvrir les yeux. Le sperme de Cohen se mêla à nos langues, je ne m’en souciai pas. – Hé hé, mon vieux, dit Cohen, si vous aimez le sperme, vous pouvez me nettoyer la bite, si vous voulez... Je ne m’occupai pas de cette humiliation supplémentaire, la langue d’Anaïs était douce dans ma bouche, le baiser se prolongea, et, quand nos lèvres se séparèrent, je plongeai mon visage dans ses cheveux d’ange. – Merci. Anaïs avait chuchoté, je revins à moi, me relevai, et sortis ma bite de son petit trou souple, rougi, gonflé, irrité par mes coups de boutoir et la frénésie de la sodomie – frénésie partagée. Je quittai la pièce, bite à l’air, par la salle aux miroirs et fermai la porte. Je m’effondrai sur la chaise, le visage dans les mains, épuisé. J’entendis Cohen, de l’autre côté. – Tu peux ouvrir les yeux, salope. Et ne t’avise plus de contester un de mes ordres, sinon notre contrat est rompu. Tu es une pute, ma pute à moi, j’ordonne, tu obéis. Tu as bien compris ? – Oui Monsieur. Puis-je me rhabiller, Monsieur ? – Vas-y. J’en ai fini avec ton cul pour aujourd’hui. – Merci, Monsieur. Anaïs se releva, les jambes flageolantes, soumise. Elle ôta son chemisier et, seins nus, essuya tout le sperme sur son visage et sur son corps. Elle ôta, le reste de ses vêtements, et plia soigneusement sa jupe, exposant son cul griffé, et son sexe parfaitement rasé. Elle alla chercher son grand sac à main, et en tira un jean et un T-shirt blanc. Elle enfila le jean sans mettre de culotte, et le T-shirt sur ses seins nus, moulés par le tissu élastique, magnifiques. Elle rangea ses affaires souillées en boule dans son sac. J’étais, comme souvent, complètement estomaqué par sa hardiesse, et par sa beauté. – Au revoir, Monsieur. – Je vous tiens au courant par mail de notre prochaine entrevue. Oh, et à propos: j’ai toujours rêvé de baiser une femme le jour de son mariage. Anaïs s’arrêta à la porte, l’air mal à l’aise. – Monsieur ? – Vous m’avez compris. Au revoir, Mlle Haddad. Anaïs hocha la tête, pensive. – Au revoir, Monsieur. Elle quitta la pièce. Je restai là, prostré, imaginant à peine les implications de la dernière phrase de Cohen. Et craignant plus que jamais le retour à la maison. Chapitre 09

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Je n’avais pas encore remonté mon pantalon que Cohen déboulait dans la pièce aux miroirs, l’air triomphant. – Alors, mon vieux, ça fait quoi de niquer sa cliente à son insu ? Z’avez vu la grosse sa-lo-pe, quand même ! Elle est bonne à marier, comme dirait ma mère – et je la baiserai ce jour-là, croyez-moi ! Je hochai la tête faiblement, prostré. Cohen s’en aperçut, et se méprit sur les raisons de cette apathie. – Allons, ne faites pas cette tronche, je ne lui dirai rien, vous pouvez me faire confiance ! Je préfère qu’elle se demande lequel des hommes qu’elle côtoie l’a enculée. Je trouve ça plus marrant, vous ne croyez pas ? Chaque fois qu’un gars de son entourage va la croiser, elle va se demander: « C’est lui ? C’est pas lui ? ». Elle va essayer d’interpréter chaque sourire, chaque geste, peut-être regarder la bosse de leur bite sur leur pantalon pour jauger si c’était cette queue ou pas qu’elle a eue dans le cul. Oh non, c’est génial, mon vieux, ne craignez rien, je ne dirai pas un mot ! Il rit. Je relevai la tête. Une idée venait de poindre. Salope pour salope... – Merci, Monsieur Cohen, j’ai effectivement passé un bon moment, et je vais regarder différemment le cul de Mlle Haddad, maintenant que je l’ai sodomisée. L’homme d’affaires éclata de rire. – A la bonne heure ! Voilà une attitude que j’aime ! Vous ne voulez pas en remettre un petit coup à Lisa, en passant ? Je crois qu’elle a un faible pour vous, veinard ! Elle a dû finir de s’occuper des trois connards, maintenant ! Je décidai d’adopter le même registre que lui. Genre macho à outrance. – Non, j’ai les couilles complètement vides. Mais je profiterai de son cul avec plaisir cette semaine, si j’ai le temps de passer par ici. – C’est quand vous voulez, mon vieux. Et pour votre cliente, je vous invite à la prochaine séance ? Je souris. – Oui, s’il-vous-plaît. Même si je ne la saute pas, j’aime bien mater. Il rit encore. – La branlette, y’a que ça de vrai ! On fait comme ça. Je dois maintenant m’excuser, il faut que je signe les juteux contrats avec mes clients tant qu’ils ont encore la tête ailleurs... Il me serra la main et sortit. Je remontai mon pantalon lentement, reboutonnai ma chemise, réajustai ma cravate, et je quittai la pièce. J’avais un plan, pour Anaïs. Si elle me demandait le mariage, juste pour mieux me trahir et se faire troncher par ce connard de Cohen, je m’occuperais de son cul. Sévèrement. *** Je rentrai tôt, cet après-midi-là. Anaïs était dans son atelier. Elle en ouvrit la porte à la volée. Elle était en peignoir, entrouvert, et ne portait rien dessous. Elle me serra dans ses bras, je glissai mes mains sur ses hanches nues. Son contact m’excitait et me dégoûtait à la fois. – Je fais mes essais de maillots, je n’en ai pas pour longtemps. Elle s’écarta légèrement.

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– Tu peux me regarder, si tu veux... Sourire incertain. Je ne répondis pas. Elle fronce légèrement les sourcils. – ça va, toi ? Je lâchai ses hanches et reculai. – Je ne veux plus continuer ça. Elle avait l’air franchement inquiète maintenant. – Continuer quoi ? Je ne jouai plus la comédie, ma colère et ma jalousie ressortaient, massives, pures, non feintes. – CONTINUER QUOI !? Ma nana qui se fait troncher par des inconnus, voilà continuer quoi ! Tu te rends compte que c’est grave ??? Tu m’appelles en pleine réunion, « Chéri, je peux sucer trois mecs ? Chéri, mon patron veut qu’ils soient heureux, je gagnerai du fric comme ça, ça te plaît ? Je peux les laisser me sauter ? Mais je t’aime, tu sais ! ». Tu es une pauvre CONNE ou quoi ??? C’est quoi, ces méthodes de vente ??? Tu es une pute pour qu’on te fasse écarter les jambes devant le premier venu pour gagner un contrat ??? Elle se décomposait sous mes yeux. – Mais... mais... tu... tu avais l’air d’accord... Je hurlai: – D’ACCORD ??? D’ACCORD ??? Mais ma pauvre fille, tu me fais baiser une nana de 19 ans – une de mes ÉLÈVES, bordel ! – qu’est-ce que tu crois que je vais répondre ? « Non, chérie, moi je baise à côté, mais pas toi ? » De quel DROIT !? Des larmes lui montaient aux yeux. Feintes ou non ? Je ne pouvais le dire. La salope. – Je... je suis désolée... – C’était bon, au moins, tu les as laissé t’enculer, j’espère ? En sandwich, peut-être ? Un par devant, un par derrière c’est ça, comme au Lycée? – Je... n’ai pas... – Et après, ton patron t’a baisée aussi ? Pour te remercier, peut-être ? Si ça se trouve, tu te le tapes depuis le premier jour, depuis que tu as signé chez lui ? Elle secouait la tête, piteuse, les bras croisés sous sa poitrine, l’air misérable. – Il y en a eu d’autres ? Tu me trompes depuis combien de temps ? Elle releva la tête. – Ne me dis pas... ne me dis pas que tu n’as pas compris ? Je tremblais de rage. C’était le moment de vérité. Elle allait tout avouer. Est-ce que je le voulais vraiment ? Est-ce que je voulais que tout s’arrête ici, Anaïs, le fric, le contrat, la baise à gogo ? L’idée qu’elle m’avoue la vérité me soulageait. Je poussai mon pion. Il fallait aller au bout. – Compris quoi ? Elle se recroquevilla sur elle-même, serrant ses bras un peu plus fort sous ses seins nus. – Cathy et moi... Cathy et moi sommes amantes depuis plus d’un an. Au temps pour la vérité. Elle détournait ma colère de Cohen vers Cathy. Une nana. Moins grave que de se faire cocufier par un mec. Et une nana que j’avais baisée aussi. C’était intelligent de sa part. Ainsi, sans me mentir, elle s’attendait à une rage amoindrie. – De quoi ? – Tu te rappelles, quand tu es parti à Lyon dix jours pour ce procès dépaysé ? Elle est venue pour son cours, tu n’étais pas là, c’était l’été, elle était dans sa petite robe blanche,

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mignonne et fragile, je ne sais pas ce qui nous a pris, on a fini dans le lit à se sucer mutuellement. Et depuis, on continue à se voir. – Toi et Cathy ? Elle hocha la tête, l’air misérable. – Et aujourd’hui ? – Je... je suis désolée, je croyais te faire plaisir, tu m’avais dit que tu voudrais que je me laisse prendre par d’autres hommes, je ne voulais plus te mentir. J’ai eu tort. Le double-sens de ses phrases, un régal, vraiment. Chaque affirmation était vraie, mais cachait un océan de mensonges. Des larmes coulèrent soudain sur ses joues. Je n’en revenais pas. – Je suis désolée, pardonne-moi. Elle se jeta dans mes bras, son peignoir tombant au sol, comme par magie. Elle pressa son visage dans mon cou, et ses gros seins sur ma poitrine. Je refermai mes bras autour d’elle, murmurant des mots pour la consoler, des mots faux pour de fausses larmes. Elle m’embrassa sur les lèvres et dit, d’un air totalement sincère. – Tu sais, il n’y a que toi dans ma vie. Je hochai la tête en silence. – On devrait... officialiser tout ça. Je me tendis sans le vouloir. – Comment ça ? – Je veux... je veux que tu aies confiance en moi. Je... je veux être ta femme. Ton épouse. Demande-moi en mariage. Un grand vide se fit dans mon être. Une vie qui s’effondrait. Elle l’avait fait, elle avait obéi à Cohen. Elle me poignardait dans le dos pour qu’il la saute le jour de notre union. Je m’entendis à peine répondre: – Veux-tu m’épouser ? Elle rit. – Oui. Oui oui oui oui. Elle m’embrassa longuement et commença à me déshabiller. Sa main plongea dans mon slip et y trouva une érection tout-à-fait honorable. Je la baisai sauvagement contre le mur, en pensant à l’enfer qu’elle allait bientôt vivre. *** Le lendemain, au bureau, je passai un coup de fil à Manuel, mon meilleur ami, et je lui expliquai tout, de A à Z. La trahison d’Anaïs, son contrat, Cathy, Lisa, Cohen, les clients, les collaborateurs, le mariage... tout. Puis je lui parlai de mon plan. – Tu es sérieux !? Il n’en revenait pas. – Plus que sérieux. Ma voix était sombre, je le savais. – Eh bien... je peux faire ça pour un ami. Il y avait plus qu’un sourire dans sa voix. – C’est OK, alors ?

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– Évidemment, comment refuser ? Tu sais bien ce que j’ai toujours pensé d’Anaïs... – Mouais... « un beau cul mais pas de cerveau »... et tu as toujours eu envie de te la taper. Faut voir comment tu la mates quand tu viens à la maison. – Euh... – Ce n’est rien, ça n’a plus d’importance. – C’est à ce point-là ? – Oui. – Bon... Je viens ce soir ? Tu es sûr de toi alors, pas de regrets ? – Aucun. Crois-moi. A ce soir. Je raccrochai, soulagé, léger, et, incroyablement, le sexe en érection dans le pantalon. Ma secrétaire m’annonça qu’une cliente demandait à me voir sans rendez-vous. J’acceptai de la recevoir, et deux minutes plus tard une jeune fille entrait dans mon cabinet. Certainement pas une cliente. Petite, cheveux longs très noirs, un petit visage pointu aux lèvres épaisses et rouges, yeux verts en amande, légèrement plissés, habillée tout en noir, jupe plissée, pull léger, chaussures plates. Une petite lycéenne asiate ravissante, une petite chose fragile, 35 kilos tout mouillé. Je me demandai ce qu’elle venait faire ici. – Monsieur Fresnel ? La voix était pointue, ravissante, presque trop douce. – Lui-même. Que puis-je pour vous, mademoiselle ? Asseyez-vous, je vous en prie. Elle resta près de la porte. – Je voudrais connaître les coordonnées du mari d’une de vos clientes. Anaïs Haddad. Un soupçon s’insinua en moi. Je décidai d’être honnête. – Je suis le compagnon de Mademoiselle Haddad. Nous ne sommes pas mariés. La petite pâlit. Elle se tourna vers la porte et en poussa le verrou. Puis elle marcha à pas lent vers mon bureau. – Je m’appelle Stéphanie Cohen. Votre femme est le jouet de mon père. Il la saute sur contrat. Anaïs Haddad est une pute qui vous trompe pour du fric. J’étais décontenancé. Comment réagir ? Lui dire que je savais ? Jouer l’ignorance ? Elle déboutonnait son pull sans hâte. Ses doigts étaient fins et longs, graciles. Ongles rongés. Je répondis sans me mouiller. – Je... vous remercie de ces informations... mais en quoi est-ce que ça vous concerne ? Est-ce que votre père sait que vous êtes ici ? La petite contourna le bureau, et grimpa dessus juste devant moi, jambes écartées. Sous son pull, il n’y avait qu’un petit soutien-gorge noir, qui cachait de tous petits seins. Elle remonta sa jupe sur ses cuisses blanches. Culotte noire. – Non. Il ne le sait pas. Elle m’attrapa les mains et les posa lentement sur ses genoux. Sa peau était fraîche. Je me mis à bander à nouveau. – Et ça me concerne parce que c’est mon père. C’est tout ce que vous devez savoir. Il baise votre femme une fois par semaine (elle remonta sa jupe un peu plus haut, je ne pouvais pas m’empêcher de mater la petite culotte) et donc vous allez me baiser une fois par semaine. Je déglutis. – Je vous demande pardon ? Elle ne sourit pas. – Considérez ça comme une compensation. Je secouai la tête, mal à l’aise.

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– Mademoiselle, je ne peux pas faire ça. Quoi que fasse votre père, ça ne vous donne pas obligation de vous offrir à moi de cette manière. Ce sont des histoires d’adultes. Je ne sais même pas si vous êtes majeure ! Une moue de dégoût traversa son visage un instant, mais elle disparut presque aussitôt. Elle remonta mes mains à l’intérieur de ses cuisses. – Pour l’âge, ne vous inquiétez pas, je suis majeure et vaccinée, et certainement en âge de me faire sauter. Ce n’était pas comme ça que je voyais ma première fois, mais je m’en contenterai. Je bandais de plus en plus fort, malgré l’effroi qui me saisit le cœur. Est-ce que je venais de bien entendre cette phrase ? – Vous êtes... tu es... vierge ? Pourquoi faire ça, alors ? Mes pouces touchaient sa culotte. – Vous voulez vraiment savoir ? Mon père baise tout ce qui bouge depuis des années, il a ses petites esclaves personnelles qu’il prostitue à sa convenance, trompant ma mère allégrement, parfois sous ses yeux. Il invite même ses poulettes à la maison quand je suis là. – Oh. – Je veux me venger. Il va se taper votre femme toute l’année avant de la jeter comme une malpropre. Vous allez vous taper sa fille, toutes les semaines, et je lui avouerai tout – et en détail -ensuite. Peut-être que ça lui ôtera l’envie de tremper sa queue partout une bonne fois pour toutes ? J’en doutais. Mais l’idée de la vengeance de la petite me plaisait. – Je comprends. – Je vous plais ? Je hochai la tête, et lui caressai les jambes. Elles étaient fines et douces, blanches comme du lait. Je remontai le long de ses cuisses, jusque sur ses hanches, et l’incitai à descendre du bureau sur lequel elle était toujours assise. Sa culotte glissa à ses pieds presque toute seule. – Tourne-toi et penche-toi. Montre-moi ton cul. Elle hésita. – Je ne dois pas vous sucer, ou quelque chose comme ça, avant ? Je souris. – C’est un préliminaire possible. Mais c’est ton cul qui m’intéresse. Quand tu diras tout à ton père, tu seras toujours vierge. Elle pâlit. – Que voulez-vous dire ? Qu’allez-vous me faire ? – Moi ? Rien que tu ne veuilles. Ma femme se fait enculer par ton père depuis des semaines. Tu es sa fille. Tu veux te venger. Il est donc parfaitement normal que tu vives ce que vit ma compagne. Je dézippai ma braguette et sortis ma bite de mon pantalon. Je me caressai ostensiblement, espérant vaguement la décourager, bien que l’envie de la baiser me prenait le ventre comme rarement. Ses yeux noirs suivaient le rythme de ma main sur ma queue dressée. Elle paniquait. – Maintenant, soit tu te tournes et tu me donnes ton trou du cul, soit tu te casses et tu vas jouer à la déli-délo avec tes copines. C’était ce qu’il fallait dire. Sa résolution revint, plus forte, plus déterminée. Elle s’approcha de moi, et prit ma bite dans sa main, en me regardant droit dans les yeux. – Je ne suis plus une gamine, Mr Fresnel.

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Elle se mit à genoux, et enfourna le bâton de chair dans sa bouche trop maquillée, en testant la saveur, au sens propre, en découvrant la texture et la fermeté d’une queue d’homme – peut-être sa première. Elle n’avait pas d’expérience, je le vis tout de suite, elle s’affairait sur le gland, le gobant maladroitement, puis le recrachant en léchant tout autour, sans faire attention à ses dents qui en griffaient la peau sensible. J’attrapai sa tête et la forçait à m’avaler plus avant. Elle résista en plaçant ses deux mains sur mes cuisses – sa bouche était trop petite pour mon sexe. Je la relâchai en souriant, elle hoqueta, en me libérant, un filet de bave coula de ses lèvres, incontrôlé. Elle me regarda d’un air dédaigneux et m’emboucha à nouveau, concentrant toute son attention sur le haut de ma bite. Elle commença à me branler très rapidement. Je soupirai d’aise. – Bon, OK, tu es sérieuse. Mais il faut que tu me suces mieux que ça. Imagine que tu dégustes une grosse glace qui dégouline de partout. Et tu ne veux pas en manquer une goutte. Elle fit exactement ça, en tenant ma bite comme un esquimau, surveillant mes réactions de ses yeux verts en amande. Je frissonnai de plaisir et tressaillis plusieurs fois au passage de sa langue. La caresse était plus précise maintenant, moins hâtive, moins maladroite. Elle sembla s’en rendre compte et sourit. – Vous aimez ma langue ? – C’est mieux. Mais c’est ton cul que je veux. – Vous avez raison. Mon père sera fou de rage. – Tu es vraiment prête à tout ? Elle se releva et se retourna. Elle s’affala sur le bureau, le corps pressé contre les papiers qui le jonchaient, le cul en arrière, face à ma queue. – Prête à tout. J’ai juste peur d’avoir mal. Elle souleva sa jupe et écarta les lobes de ses fesses blanches avec ses deux mains en fermant les yeux. – Ne t’inquiète pas, je ferai attention. Elle hocha la tête sans répondre et se tendit. Je me mis à genoux et lui léchai la chatte par derrière. Elle n’était pas épilée, mais le gazon était ras et doux au toucher. Ses petites lèvres roses s’écartèrent délicatement et je plongeai ma langue dans son intimité, prenant soin d’humecter son petit trou – une pastille de rosée, tendre et délicate – à chaque passage. La petite Cohen commença à gémir discrètement, et à onduler le bassin pour guider mes caresses. Je fis entrer mon index et mon majeur dans la danse, pour assouplir sa petite rondelle pendant que je lui suçai un clitoris très réactif, qui dardait sous ma langue. J’enfonçai mes deux doigts dans son petit trou, et tâchai de l’élargir en les remuant doucement. Elle se tendit et gémit un peu plus fort. – Allez-y... maintenant... Je gardai mes doigts en place et me relevai, en caressant sa vulve avec mon pouce. Elle était cambrée en arrière maintenant, et semblait en phase avec moi. Je retirai mon index et mon majeur, attrapai ma queue et la plaçai à l’entrée de la petite pastille souple. Stéphanie cessa de respirer. Je crachai un filet de salive sur mon sexe et le glissai dans ses entrailles, lentement, veillant à ne pas lui faire mal. Le gland eut du mal à forcer le passage, mais une fois que le chapeau

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eut été englouti par les chairs distendues – à grand renfort de salive -, le reste suivit sans souci. Le petite Cohen recommença à respirer – ou plutôt à ahaner. Je la ramonai avec douceur, heureux de voir qu’elle réagissait positivement à la sodomie, ma queue disparaissait entièrement entre les petits lobes blancs laiteux. Je fis glisser son pull et lui ôtai sa jupe , elle était fine et fragile, nue, vêtue de son seul petit soutif noir qui barrait un dos maigrelet, que je caressai avec bonheur, des épaules aux hanches menues, des hanches aux épaules fragiles. Ses deux mains disparurent sous elle, et les gémissements redoublés m’indiquèrent sans conteste qu’elle se titillait le petit bouton. J’accélérai le rythme, encouragé par son abandon, par ses yeux fermés et sa bouche entrouverte, ses petits cris de plaisir et de douleur. – Tu... préfères... quoi..., demandai-je, ... je viens... au fond de... ton cul... ou dans... ta bouche ? – Aahh... aah... la... bouche... ahhh... – Je... te... prendrais bien... la chatte... quand même... – Aaah... non... veux rester... vierge... A regrets, je sortis ma queue du petit trou rougi, et retournai la brunette sur le bureau, ses jambes maigres écartées devant moi. Sur une impulsion, je l’embrassai sur les lèvres, mais elle me repoussa. – Non, pas ça. Je faillis éclater de rire devant l’incongruité de ce refus, mais me contentai de sourire, en frottant ma bite sur sa moule ouverte et trempée de cyprine. – Tu es sûre que tu ne veux pas que je t’en mette un coup ? Après tout, tu pourras dire à ton père que je t’ai enculée à chaque fois, l’effet sera le même. Ma queue hurlait de ne pas lui demander son avis, de la prendre sans son consentement, mais, même ivre de sexe comme je l’étais, je réussis à me contenir. – Non, vous avez raison, si je suis toujours vierge, ce sera pire. Juste par derrière. Je hochai la tête et lui titillai à nouveau l’anus par devant, cette fois. Elle se cambra, incertaine, et se souleva légèrement pour me laisser le passage, qui s’ouvrit aussitôt. Je la pénétrai facilement, cette fois, elle s’accrocha à mon cou et accompagna mes coups de reins, mais je ne savais pas si c’était par colère ou par plaisir, cette fois. Ses jambes fines et blanches se serrèrent autour de mes hanches, dans une étreinte rageuse. Je laissai l’excitation saturer mes sens, et sortis ma bite au moment de la jouissance. Stéphanie s’effondra au sol en grimaçant, les premiers jets de plaisir striant déjà ses longs cheveux et son front. J’attirai sa bouche contre ma queue en me branlant frénétiquement, et la forçai à goûter le sperme chaud, qui coulait en gouttes gluantes le long de son menton, de son cou, et jusque sur son soutif toujours en place. Elle recracha le liquide gras, mais ne put complètement en éradiquer le goût, qui lui arracha une nouvelle grimace lorsqu’elle l’avala. Je finis de m’essorer sur son nez, en la tenant par le menton. Elle se laissa faire docilement. Je la trouvais belle, ainsi couverte de sperme. Je m’agenouillai au sol, la plaçai à quatre pattes devant moi, et m’essuyai le gland entre ses petits lobes blancs. Puis je m’allongeai à côté d’elle, mais elle se releva presque immédiatement et se rhabilla hâtivement. Elle avait l’air d’avoir un peu la nausée. Je remontai mon slip et mon pantalon, et m’assit au sol. – A la semaine prochaine, Monsieur Fresnel. Je me relevai et m’approchai d’elle.

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– Ne viens plus me voir ici. Laisse-moi ton numéro de portable, je te dirai où je t’attends pour notre petite séance hebdomadaire. Je lui tendis un papier et un crayon, et me penchai pour lui faire une bise, mais elle se recula encore. – N’essayez plus de m’embrasser. Je ne vous aime pas. Je me donne à vous pour une raison bien précise, pas pour vous bécoter. J’étouffai un petit rire. – OK, petite, ton cul me suffira. Oh, et rase-toi le minou. La tarte aux poils, ça va un temps. Je me rendis compte que ça m’amusait de jouer à Cohen, finalement. Elle me toisa du regard – et, vu sa petite taille, l’effet n’était pas facile à prendre au sérieux – me tendit le papier avec son numéro, ouvrit le verrou de la porte et sortit. Je retournai m’asseoir dans mon fauteuil. Il faudrait que je me nettoie le visage avant de rentrer – j’empestais la cyprine. Chapitre 10

En rentrant ce soir-là, j’avais des vertiges d’anticipation, malgré moi. Anaïs, vêtue d’un gros pull noir et d’un bas de jogging gris, m’accueillit en souriant, l’air heureuse, insouciante, comme si rien ne s’était passé la veille, comme si elle ne m’avait pas proposé le mariage pour satisfaire la perversité de son patron. Pour la millième fois, en l’embrassant longuement, je me demandai si cela valait bien les cent mille euros qu’elle avait gagnés pour être le jouet de cet homme. Notre couple ne valait-il pas plus que ça ? Et sa dignité à elle valait-elle si peu d’argent ? Elle me débarrassa de ma veste en demandant: – Tu as passé une bonne journée ? Je me voyais lui répondre: « Très bonne, chérie, j’ai enculé la fille à peine majeure de ton patron et je trouve son cul un peu étroit », mais je me contentai de hocher la tête en m’asseyant dans le canapé. – Très bonne. J’ai eu Manu, au téléphone, il m’a dit qu’il t’avait vue hier, pourquoi tu ne me l’as pas dit ? Elle m’apporta un verre de vin. – Je ne l’ai pas... hier... hier, tu dis ? Elle pâlit légèrement, réalisant ce qu’impliquait ma petite phrase anodine: Manu devait forcément être l’inconnu qui l’avait baisée sur ordre de Cohen. Mon meilleur ami à moi. – Hier, oui. – Ah oui... je... c’est exact. Je n’ai pas pensé à te le dire. Je jubilais intérieurement. – Il passe dans une demi-heure environ, il m’a dit qu’il fallait qu’on se parle. Anaïs essayait de cacher son inquiétude. Sa respiration devenait plus haute, plus rapide, elle paniquait. – Il vient ici ? – Hmm hmmm. J’espère qu’il ne s’est pas fourré dans une sale situation... je ne vois pas pourquoi il voudrait me parler d’urgence sauf pour que je le défende en tant qu’avocat... tu ne crois pas ? Elle n’écoutait pas. Je souris. – Je... je ne sais pas.

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– Tu devrais te passer une jupe, tu ressembles à un sac, comme ça. Tu sais que j’aime bien quand tu es un peu sexy... Elle secoua la tête. – Mais... après notre dispute d’hier... je ne veux pas te fâcher encore. – Allons, on parle de Manu, là ! Je ne te dis pas de lui faire une douceur sur le tapis, juste de te mettre une jupette. J’adore les yeux qu’il fait quand tu te penches devant lui – et il est toujours à essayer de voir tes seins dans tes décolletés, c’est marrant. – Je ne sais pas si c’est une bonne idée... – Allez, quoi, joue le jeu, je ne me fâcherai pas. Mets une mini-jupe, un haut moulant sur tes seins nus, et un string. Je veux que tu m’excites moi. On pourra se faire un peu plaisir après qu’il soit parti... Après tout, tu as beaucoup à te faire pardonner ! Elle était blême. – Je... j’y vais. Elle quitta la pièce en titubant presque. Je m’allongeai dans le canapé, mon verre à la main, et fermai les yeux, satisfait. Je me sentais fébrile, mais il fallait que j’aille au bout de ma petite vengeance. *** La sonnette de la porte d’entrée. J’étais monté dans la chambre pour me mettre à l’aise, un jean, une chemisette. J’entrouvris la porte et appelai Anaïs. – C’est Manu ! Tu vas ouvrir ? Elle dévala les escaliers, talons haut, bas noirs, jupe plissée noire, chemisier noir moulant – sans rien dessous, à en croire le balancement hypnotique de ses gros seins -, cheveux remontés en chignon, maquillage léger qui se voyait à peine sur sa peau sablée, dorée. Sexy, et juste chaste. Elle espérait encore s’en sortir indemne. 20h précises. Je réglai l’alarme de mon téléphone pour 20h02, avec la même mélodie que ma sonnerie, et la suivis discrètement dans l’escalier. Arrivée à la porte, elle se recoiffa avant d’ouvrir. – Salut Anaïs. Le ton de Manu était sérieux, même s’il souriait – Sa...lut Manu. Il entre, elle lui fait la bise, hésitante. – J’aime vraiment ton parfum... (chuchotant) c’est le même qu’hier ? Anaïs recula, les bras croisés sous ses seins, comme pour se protéger. Je descendis bruyamment les dernières marches, ce qui lui épargna de répondre. – Salut mon ami – entre, entre ! On se fit la bise en riant. – Tu veux boire un coup avant qu’on ne parle de ton souci ? Mon téléphone sonna. L’alarme. Je fis semblant de répondre. – Excusez-moi une seconde. Allô ? Oui, Henri ? Comment ça ? Je fis signe à Anaïs et Manu d’avancer vers le salon. Elle était vraiment canon, ce soir, ma belle salope. – Quel dossier ? Mmmh. Mmmh. C’est que je reçois un ami, là... dans une heure ??? OK, Juge, je vois ce que je peux faire, je te rappelle. Oui. C’est ça. Je te rappelle, je préviens juste ma femme.

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Je rangeai le portable et me tournai vers Anaïs et Manu. – Je suis désolé, je dois vous laisser une petite heure, j’ai un dossier à porter au juge en urgence... je reviens tout de suite, buvez l’apéro j’en ai pas pour longtemps. Anaïs semblait désespérée. – Tu ne vas pas nous laisser ? Je souris, l’air innocent. – Ce n’est pas la première fois que tu vois Manu, il est de bonne compagnie, il sait se tenir ! Le temps de prendre le dossier, de le porter au tribunal et de revenir, 40 minutes chrono. Pas de problème, Manu, ça ira ? Mon pote rigole. – Très bien, pas de souci, on t’attend. – Super. A tout de suite. Je courus dans mon bureau, à l’étage, pris un dossier au hasard, descendis les escaliers, claquai la porte. J’entrai dans la voiture, démarrai, tournai au bout de la rue, revins dans la rue transversale, me garai, et courus vers la maison pour assister à la représentation. J’entrai par la cuisine, sans faire de bruit, traversai le couloir sur la pointe des pieds et me réfugiai dans le bureau d’Anaïs. La porte de communication avec le salon était entrouverte. Telle que je l’avais laissée. Manu se tenait devant Anaïs, imposant, souriant. Je pris la conversation en cours de route. – ... chez Cohen ? Tu sais pourquoi je suis là ? Anaïs recula d’un pas. – Je t’en prie... – La femme de mon ami obéit comme une bonne petite chienne à une ordure sans nom et se tape tout ce qui bouge, et tu crois que je vais laisser passer ça ? Anaïs se tordait les mains, impuissante. – Il le sait, il le SAIT ! Je le lui ai DIT ! – Oh. Dans ce cas, le fait de savoir que son meilleur ami s’est tapé sa nana hier ne lui posera pas de problème. Tu n’as rien à craindre. – Je... il ne connaît pas les détails mais... – Étonnant, ça, dans la mesure où tu ne savais pas toi-même qui te baisait. Manu jouait son rôle à la perfection. J’en oubliais presque que ce n’était pas lui qui avait sauté Anaïs la veille, mais moi. – Tu ne peux pas lui dire. – Je vais me gêner ! – Mais tu en as profité ! C’est toi, le salaud ! Manu imita Cohen. – « Mademoiselle Haddad, si vous ouvrez les yeux, notre contrat s’arrête ». Tu aurais pu ouvrir les yeux. Et justement, je ne suis pas fier de moi, j’ai trompé mon ami autant que toi. – Si tu lui dis, il ne me le pardonnera jamais. Nous... nous allons nous marier ! Je serrai les mâchoires. Comment osait-elle invoquer cette excuse bidon ? Manu fit un pas vers elle. – Il y a peut-être un moyen... Anaïs déglutit, pâle comme la mort. – Le... lequel ? Manu sourit, cynique. – Tu vas être très gentille avec moi. Mets-toi à quatre pattes. – Denis... Denis pourrait arriver... et...

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– Ne cherche pas d’excuse à la con. Tu es baisée, d’une manière ou d’une autre. Je préférerai que ce soit au sens littéral, mais si tu préfères que ce soit au figuré, je peux attendre que Denis rentre. Montre-moi tes gros nichons. – Mais... tu disais que Denis était ton ami ? Je bandais. J’ouvris ma braguette et sortit ma queue de mon pantalon. Il fit un autre pas vers elle et lui caressa le visage du bout des doigts. – Mais tu es mon amie aussi... et tu vas être très amicale avec moi. Montre-moi tes seins. Anaïs baissa la tête, vaincue. Elle déboutonna son chemisier, lentement, recroquevillée sur elle-même. Je m’étais trompé: elle avait mis un soutien-gorge demi-lune, qui soutenait ses seins sans en cacher le galbe et les mamelons. Manu déglutit, hypnotisé, gardant son sourire moqueur. Il tâta les globes couleur de sable, l’air appréciateur. Les nichons lui emplissaient les mains, débordaient de ses doigts. Mon ventre se tordit de désir, et mon cœur de jalousie. – Jolis lolos. À quatre pattes. Anaïs paraissait sur le point de pleurer. – Tu... tu ne diras rien à Denis ? Manu émit un petit rire. – Voyons, pourquoi irai-je lui dire... tu es mon amie. Si tu viens chaque fois que je te siffle... Il se pencha vers elle et l’embrassa sur les lèvres. -... alors non, je ne dirai rien. Anaïs hocha la tête très lentement, et, yeux baissés, se mit à quatre pattes devant mon ami. Il déboutonna lentement son jean, et, bite à l’air, tourna autour de ma compagne, qui me tournait le dos de trois-quarts. Je me complus à admirer ses courbes parfaites, ses cuisses fermes sous ses bas noirs. Je me masturbai doucement, à peine conscient du petit pincement qui me tordit le cœur quand Manu s’agenouilla derrière elle et releva la jupe plissée. – Alors comme ça, tu aimes qu’on t’encule ? Denis m’avait caché ça... Il baissa le string – blanc perle – lentement, jusqu’à mi-cuisse, et donna une tape sur le cul doré. – Réponds. Anaïs, toujours tête baissée, serra les poings. – C’est... c’est récent... Nouvelle tape, plus appuyée, suivie d’une caresse. – Tu ne m’as pas répondu. Tu aimes te faire enculer ? Anaïs se tendit. – Ce n’est pas.... disons... ça dépend... Manu frotta sa queue entre les lobes généreux, cherchant manifestement à assouplir la rondelle de sa proie. Anaïs se tendit encore, mais resta soumise. Je me revis, dans le bureau de Cohen, tremper ma trique dans le sperme encore frais des mecs qui venaient de profiter d’elle. Je serrai ma pine entre mes doigts et la caressai plus fermement. – Et chez Cohen ? Tu as aimé te sentir humiliée ainsi, tu as aimé te faire ramoner par un inconnu ? Ça t’a fait frissonner de plaisir, de ne pas savoir qui c’était, hein ? Petit geignement d’Anaïs, plaintif. Manu donnait maintenant des coups de reins appuyés, je me demandais s’il l’avait pénétrée. Je respirai plus vite, excité, comme à chaque fois, de voir la femme de ma vie se faire déshonorer devant moi, à son insu. – J’ai... oui... – Penche-toi plus, ouvre ta chatte, tu vas aimer ça aussi...

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Anaïs résista à la pression qu’exerçait Manu sur ses épaules, mais finit par s’affaler au sol en cambrant son cul, toujours docile. Manu la limait, je savais maintenant qu’il la sautait, il n’avait pas attendu, le salaud. Il se tourna vers moi et me fit un clin d’œil en passant, avant de se pencher complètement sur Anaïs et de lui attraper les seins sous le chemisier ouvert. Il tira les deux aiguilles du chignon avec les dents et noya son visage dans la chevelure soyeuse qui dégringola le long des épaules de la belle. – Si tu savais depuis combien de temps je rêve de te baiser ! T’es toute mouillée, ma parole, ta chatte est une vraie fontaine ! Anaïs fermait toujours les poings, mâchoires serrées. – Denis va revenir... Manu dansait littéralement dans le cul, en s’agrippant aux mamelles de ma compagne, sourire aux lèvres. – Tu aimes ce que je te fais, dis ? Elle secoua la tête. L’un de ses bas se détacha du porte-jarretelle sur sa jambe, elle avait l’air d’un ange déchu. – Denis... Denis va nous surprendre Mon cœur battait la chamade. Je sus que j’allais entrer avant même de pousser doucement la porte, bite à la main. Anaïs ne me voyait pas, Manu m’aperçut. Il se figea, l’air surpris. Je lui fis signe de continuer. Il sourit. – Oh, ça, il fallait y penser avant ! Bouge pas, que je t’encule un coup, puisque tu en fais ta spécialité. Ouvre bien le cul, salope. – Non, s’il te... oooh... – Mais c’est que ça rentre comme dans du beurre, c’est çaaaa... ferme les yeux et laisse-moi te tringler, tu ne le regretteras pas ! Anaïs obéit. – Aah... oooh... s’il-te-plaît....oooh... Je vins, à pas de loup, m’asseoir dans le fauteuil juste devant elle, je n’étais qu’à un mètre. Manu donnait des coups de reins extatiques, regardant sa queue disparaître dans le trou béant et humide, admirant le corps superbe de l’infidèle. Je me mis lentement à genoux devant elle, et l’attrapant par les cheveux, la guidai vers ma queue. – OH ! DENIS ! CE N’EST PAS CE QUE TU... Je lui enfournai la pine dans la bouche plutôt que de l’entendre proférer un mensonge de plus, et la lui enfonçai dans la gorge. Elle essaya de remonter pour respirer mais je la maintins jusqu’à ce qu’elle devienne rouge écarlate, tandis que Manu continuait de la ramoner de plus en plus violemment. – Tu es surprise, hein, salope ! Salope ! Salope ! Salope ! La tenant toujours par les cheveux, je la laissai respirer de grandes goulées d’air douloureuses mêlées de salive épaisse. Manu gémissait maintenant, et Anaïs n’avait plus la force de se retirer pour l’empêcher de jouir dans son cul devant moi. – Tu n’es qu’une traînée ! – Non, Denis, je... – La ferme ! Je fourrai à nouveau ma queue sur sa langue et poussai dans son gosier, j’étais excité, ivre de pouvoir. Manu se tendit au fond du cul et déchargea en râlant, dans un mélange de bruits de succion et de gargouillis liquides. – Rôôôôôôh wouohrrrrr....

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Il saisit les hanches d’Anaïs et la fit danser sur sa queue dans un rythme effréné, projetant des gouttelettes translucides tout autour de l’anus tendu et rougi. Je me cabrai, et forçai Anaïs à se relever, petit à petit, jusqu’à la planter sur la bite qui déchargeait en elle. Je guidai sa tête sur ma queue, la laissant à peine respirer, elle ne protestait plus, vaincue. Mais c’était trop simple, trop rapide. Je me reculai, et fis signa à Manu de se retirer. Il ôta sa bite luisante du cul de ma compagne infidèle, et remonta son pantalon hâtivement, sans prendre le temps de s’essuyer. – Denis, mon pote, je suis désolé... – Tais-toi, on va s’expliquer dans une minute. Je me penchai sur Anaïs. – Viens-là, salope ! Je l’attrapai par le bras et la menai, culotte toujours entre les jambes, à l’escalier, comme une poupée sexy désarticulée. – Tu montes, je m’explique avec Manu, j’arrive. Et ne te rhabille pas, tu veux de la queue, tu vas en avoir. – Denis... Une claque sur les fesses, retentissante. – Monte ! Elle tressaillit et obéit, trébuchant sur les premières marches. La culotte resta là, au pied de l’escalier. Je la ramassai et revins vers Manu. – Merci, mon pote. – Le plaisir est pour moi ! La vache, elle m’a essoré la queue ! Je lui tendis la culotte en souriant, un rien crispé. – Tiens, cadeau. Je t’appelle demain. – Tu veux continuer ce petit jeu ? Je hochai la tête. – Ouaip. Plus que jamais. Allez, faut que j’aille finir le travail... – Viens à la maison, demain soir. Eva sera là. Je souris. – Je viendrai. Il me serra la main, et sortit en sifflotant. Je me déshabillai totalement et montai les escaliers quatre à quatre, trique dressée, couilles au vent. Anaïs était dans la petite salle de bains, toujours débraillée, le chemisier ouvert, ses nichons débordant vulgairement du soutif demi-lune, la jupette de travers, les bas filés. Elle ressemblait à une prostituée de série B, et sanglotait devant le lavabo, humiliée. – Denis, je suis... – Tu es une GARCE. Et tu sais ce qu’on leur fait aux garces ? Je la tirai par le bras, sans ménagement, et l’obligeai à se mettre à quatre pattes, le buste au-dessus de la baignoire, les seins pendouillant misérablement. – Montre-moi ton cul. – Denis... je t’en prie... – Les garces, on les punit. Cambre-toi. Montre-moi ton cul. Elle serra les lèvres, silencieuse, ferma les yeux, et releva lentement sa jupette. Ses deux lobes couleur de sable apparurent, couverts de gouttes de sperme séché. Ma queue durcit

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encore, elle battait dans l’air, à l’horizontale. La première claque sur les fesses tomba. Suivie d’une caresse. Puis d’une seconde claque. Et d’une seconde caresse, plus prononcée. Anaïs s’agrippa à la baignoire, tête basse. Je la fessai, encore et encore, de grandes claques sonores, ponctuées de caresses douces sur la peau rougie. Anaïs pleurait, geignait, ahanait, me supplia d’arrêter, puis de continuer, au fur et à mesure que les caresses se faisaient plus appuyées et descendaient vers son intimité. – Oh, Denis, pardon, pardon, pardon... ah ! ah ! DENIS ! Pardon ! Pardooon ! Elle se cabra soudain, cherchant ma bite avec sa main, et m’attira dans sa bouche. Elle me suça avidement, pendant que je continuai à la fesser résolument, espaçant les claques, faisant durer plus longuement les caresses. Ses lèvres épousaient parfaitement la forme de ma queue, sa langue se lovait autour de mon gland, le recouvrant d’un cocon humide et doux. Je la revis, dans le bureau de Cohen, me sucer, yeux fermés, devant tous les autres, dans la même attitude soumise. Je n’éprouvais que du mépris pour elle. Elle était allée trop loin. Je la repoussai, et la relevai, la forçant à me tourner le dos, debout. – Monte ta jupe. Elle me regarda, dans la glace, au-dessus du lavabo, les yeux embués de larmes, et releva sa jupe lentement. Je glissai ma queue entre les lobes arrondis, rougis, elle écarta les jambes légèrement. La raie de ses fesses était poisseuse, gluante, je poussai contre la rondelle pleine de jute, qui s’ouvrit comme une fleur et je l’enculai, lentement, debout. Elle appuya ses mains sur le lavabo, baissant la tête, honteuse, humiliée. Ma bite s’insinua jusqu’au fond des boyaux lubrifiés par le sperme gluant de Manu, je collai mes abdos au cul formidable et entamai un va-et-vient nonchalant, cherchant mon plaisir, sans complexe. Je ne me rendis pas tout de suite compte des gémissements d’Anaïs. – Mmmh... aah... mmmh... Elle avait glissé une main sur la chatte et se masturbait frénétiquement. Je saisis ses hanches et essayai de la pénétrer plus loin encore, son anus se contracta autour de ma bite, elle poussait vers l’arrière pour mieux me sentir, pour me stimuler, m’encourager, je ne sentais plus ma pine dans ses boyaux glaireux, visqueux, le sperme me collait aux poils, au corps. Ignorant les bruits de succion peu ragoûtants, j’accentuai la pression, j’accélérai le rythme, sentant ma verge enfler en elle, et les éclairs monter de mes couilles, de mon ventre. J’explosai au fond de son cul dans un râle, agité de soubresauts délicieux, mêlant mon sperme à celui de mon meilleur ami, espérant ainsi la salir et l’avilir à jamais. La délivrance gicla longuement dans les tripes écartelées, je me collai au cul de ma compagne, la serrant dans mes bras croisés, mes doigts plantés dans ses nichons formidables, les malaxant, les griffant, conscient des mamelons dressés contre mes paumes, jusqu’à ce qu’enfin le dernier sursaut ébranle ma queue, vide mes couilles, libère ma rage. Je restai quelques instants tout contre elle, sentant son corps au creux du mien, ses entrailles autour de mon sexe débandant déjà, puis je me retirai sans douceur. – À genoux. Elle se retourna, les yeux dans le vague, et obéit en grimaçant. Je n’avais pas pris de gants avec son anus, elle en ressentait les premiers effets. – Nettoie ma bite. Elle hocha la tête sans sourire, et cracha sur mon gland une salive épaisse avant de le nettoyer minutieusement sa mollesse avec sa langue.

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– C’est terminé, Anaïs. Elle ne réagit pas, continuant à me sucer, les yeux ouverts, mais sans me regarder. Elle pleurait. – Ne me parle plus de mariage. Je ne sais même pas si je veux rester avec toi. Elle cracha encore sur ma queue, s’y accrochant comme si c’était sa bouée de sauvetage. Sa langue atteignit les poils de mon pubis, qu’elle débarrassa du sperme congelé, avant de descendre vers mes bourses encore sensibles. Je la laissai finir, et me demandais vaguement comment allait réagir Cohen quand il saurait que nous ne nous marierons pas. Et j’étais sûr qu’Anaïs n’allait pas tarder à se poser la question aussi. Chapitre 13

NOTA: Les chapitres 11 et 12 ne répondraient peut-être pas à la charte HDS, c’est la raison

pour laquelle nous passons directement au 13... D’autre part, au cours du récit, je passe du

passé-simple au présent. J’ai d’abord pensé corriger cette erreur de concordance des temps,

mais l’enchaînement se fait si naturellement qu’il n’est pas choquant – il m’a fallu deux

relectures pour m’en apercevoir. Je laisse donc le texte avec ce petit défaut, et continuerai

désormais le récit au présent – c’est un temps qui s’adapte bien aux textes érotiques, et que

j’aime employer lorsque j’écris... vous me pardonnerez donc le virage temporel en milieu de

chapitre – j’espère. Il était à peine 23h quand la voiture de Cohen s’engagea dans mon allée. J’étais revenu depuis quinze minutes, pas plus. Il avait fallu que je fasse le chemin à pied dans la nuit, je m’étais à moitié perdu avant de retrouver ma voiture, à deux rues des bureaux de Cohen, finalement. Je me tenais à la fenêtre de ma chambre, derrière le rideau, nu. Nu, et en érection. Sexe à la main. Je frissonnai d’anticipation à l’idée d’attraper Anaïs dès qu’elle pousserait la porte, et de lui faire l’amour, sans un mot, passionnément. Ils descendirent de la voiture. Anaïs croisait les bras sous ses seins, elle marchait en titubant un peu, le frottement de la jupe sur ses fesses rougies devait lui être douloureux. J’entrouvris la fenêtre, très doucement. Ils approchèrent jusqu’à la porte. Je ne les voyais plus, mais les entendais distinctement. – Mademoiselle Haddad, vous remarquerez que vous ne m’avez que partiellement satisfait, ce soir. – Monsieur ? – Cela ne vous chagrine pas que je n’aie pas joui ? Anaïs ne répondit pas. – Que faites-vous ? Non, non, non, pas comme ça, relevez-vous. Vous n’allez pas me sucer sur le pas de la porte, comme une vulgaire prostituée. Elle avait dû se mettre à genoux devant lui. Je me caressai inconsciemment. – Mais... monsieur... – Entrons, vous voulez bien ? Anaïs avait la voix serrée lorsqu’elle répondit.

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– Ici ? Monsieur, mon mari... – ... respectera le fait que vous aviez à discuter de votre contrat avec votre patron. Vous n’êtes pas obligée de lui dire que vous avez une telle envie de sexe que vous êtes prête à prendre le risque qu’il nous surprenne pendant que je vous saute. Car vous êtes réellement prête à prendre ce risque pour profiter de ma queue... n’est-ce pas ? Un silence pesant s’installa. Mon cœur battait comme un tambour dans ma poitrine. Je me caressai plus vite, ne sachant trop ce que je souhaitais qu’elle réponde. – Oui, Monsieur. La voix d’Anaïs était à peine audible. La clé tourna dans la serrure. Ils entrèrent. Je poussai la fenêtre, attrapai un T-shirt dans ma penderie et le passai sur ma tête, avant de me mettre au lit. Déjà, Anaïs montait les escaliers. Elle entra en silence. – Denis... Je me tournai, comme somnolent. – Mmm ? Tu es rentrée ? C’était bien ? Elle me sourit en me caressant les cheveux. – Je discute affaires avec mon patron, en bas, ça ne te dérange pas ? Elle n’avait même pas la voix tendue. Elle allait me tromper, sans états d’âmes. Je secouai brièvement la tête. – Termine vite, j’aimerais bien qu’on se fasse un câlin ce soir... Elle fit signe que oui dans le noir et m’embrassa sur les lèvres. – Si tu t’es endormi, je te réveille avec une petite gâterie, si tu veux. Nos langues se mêlèrent. Je ne voulais pas qu’elle descende rejoindre Cohen. Mais je ne pouvais pas lui dire. – Tope-là.. Elle m’embrassa encore. – Je t’aime. Je réussis à répondre avec ce qui me restait de sincérité. – Moi aussi. Reviens vite. Elle quitta la pièce en silence et ferma la porte derrière elle. Je comptai jusqu’à 20. Lentement. J’entendis les pas d’Anaïs s’éloigner, descendre les escaliers, une porte qui se ferme, en bas. Je me levai, en silence. Je mis un peignoir, et ouvris la porte avec précaution. Je descendis les escaliers rapidement, en silence. Je m’approchai du bureau-atelier d’Anaïs. Je collai mon oreille contre la porte, cœur battant à tout rompre. – ... à genoux, comme ça. Levez un peu les fesses. C’est ça. Ne bougez plus.... Froissement d’un tissu que l’on déchire. – Monsieur...! – Taisez-vous, ou Petite Bite va vous entendre. Avec le fric que je vous donne, vous pouvez vous acheter des fringues à gogo, ne me les cassez pas. Votre jupe était moche, de toutes façons. Nouveau bruissement de tissu déchiré. – Voilà, c’est mieux ainsi. Écartez bien le cul. – Ouch...

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– Chut. – Ouch... Monsieur... vous me faites... – Silence. Ma queue rentre toute seule, vous voyez. Pas besoin de vaseline. Bougez un peu, enfoncez-vous sur moi, faites-vous plaisir. – Aa... oushhh...aaïe... Monsieur... s’il-vous...oh... – Voilà... ça y est presque... Je me reculai de la porte, à peine conscient que j’avais toujours la queue à la main et que je les voyais en esprit aussi bien que si la porte était grande ouverte. Il fallait que je me casse de là. Nouveau pas en arrière. Puis en avant. Je revins coller mon oreille à la porte. Il fallait que j’entende. Que j’assiste à ça. En me masturbant. – Mmm mmm mmm... plus vite, Monsieur... mmm mmm... Une claque. – Aah... mmm..mmm – C’est ça, prends ton pied, ma belle, je vais te remplir les boyaux de sperme bien chaud... touche-toi un peu... ça m’excite... – Aooh... mmm mmm... Monsieur Monsieur... Ils se turent un long moment, entre râles et geignements, les claquements de la main de Cohen contre les fesses d’Anaïs, ceux de la peau des deux corps l’un contre l’autre, j’imaginai Cohen pistonnant Anaïs sans discontinuer, sa grosse bite entrant et sortant de l’anus distendu de ma compagne, je restai là, à l’affût de leur plaisir, le cœur déchiré malgré mes bonnes résolutions. Puis même ces gémissements devinrent inaudibles, deux respirations caressantes qui se pâment en silence. Frustré de ne pas savoir ce qui se passait, je mis la main sur la poignée de la porte et la tournai lentement. Si je pouvais voir un peu... – Mmmmm, Monsieur ! Monsieur ! Oui ! Monsieur ! – Râââh... ne bouge plus... rââââh... ouaiiiis... c’est ça... ouishhhhh... c’est ça, ouvre bien le cul, écarte avec tes maiiiins... – Ouh.... Monsieur....ouh... – Ouuushhh... c’est bien... comme ça... sage... Je relâche la poignée, conscient que j’ai failli ouvrir la porte et révéler ma présence. Je bande douloureusement. Je suis trop excité, il faut que je vienne, il faut que je fasse l’amour, que je baise très vite. Ils ont terminé leur petite sauterie. Anaïs est à nouveau pour moi. J’en éprouve une joie reconnaissante, malgré moi, mais la colère n’est pas loin, je l’étouffe sous mon excitation, comme à chaque fois. J’écoute à nouveau à la porte. Bruissements de vêtements que l’on ramasse, que l’on enfile. Est-ce que Cohen s’était désapé complètement ? – Mademoiselle Haddad, comment allez-vous expliquer les traces de la ceinture de ce soir à votre compagnon ? Anaïs soupire encore de plaisir. Je l’imagine, affalée sur le sol, se touchant toujours, ses vêtements déchirés, la jute qui dégouline le long de ses cuisses couleur de sable.... Ma queue bat dans ma main, je suis tout au bord de l’éjaculation. Il faut que je me calme. – Monsieur ? – La ceinture sur votre cul. Il y a des traces nettes. Comment allez-vous expliquer ça ? – Je... n’y ai pas pensé, Monsieur.

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La voix d’Anaïs est claire. Elle a dû se relever. Je me demande si elle porte toujours ses vêtements déchirés ? – Venez-là. Silence. Je ne respire plus. Bruit de succion. Ils échangent un baiser ? – Y’a pas à dire, vous avez vraiment une bouche à baiser... – Merci, Monsieur. – Prenez ça. Un tintement. Comme deux grosses clés que l’on tape l’une contre l’autre.. – Monsieur ? – Vous saurez quoi en faire. N’est-ce pas ? Silence. La voix d’Anaïs est toute petite lorsqu’elle répond. – Oui Monsieur. Tintement. Elle a dû prendre l’objet dans sa main. – Parfait. Rejoignez votre mari. Silence. – Tout de suite, Monsieur ? – Oui. Je veux vous entendre crier. – Mais... Monsieur... – Faites ce que je vous dis. Je saurai trouver la sortie lorsque je serai lassé du spectacle. Je sais qu’Anaïs baisse les yeux. Je connais cette voix, soumise, vaincue. Domptée. – Bien Monsieur. Je m’écarte de la porte en silence, et remonte les escaliers. Je ne suis pas encore en haut quand la porte s’ouvre, je me presse, sur la pointe des pieds, et vais me glisser dans mon lit, après m’être débarrassé de la robe de chambre et du T-shirt. Je bande toujours, et j’ai le cœur tremblant. Je respire trop vite, elle va sentir que je suis trop fébrile. J’essaye de me calmer. Anaïs monte les escaliers. Je sais que Cohen la suit. Est-ce qu’il va venir jusqu’ici ? Elle entre dans la chambre en silence. Je me retourne, je la vois se déshabiller dans la lueur de la lune, au dehors. La porte est entrouverte. Je me demande si Cohen est déjà là., s’il a monté, juste derrière elle, en lui caressant le cul d’un air de propriétaire. Je lui demande, d’une voix ensommeillée: – Tu as fini ? – Oui. – Tu viens ? – Non. Viens, toi. Je me soulève lourdement, comme endormi, Elle m’embrasse. Prend ma bite entre ses doigts. Je suis nu, je bande, le soulagement est extraordinaire. Elle frotte ma virilité entre les plis humides et rasés de frais de sa chatte, le baiser est total, engagé, amoureux, autant que je peux en juger, elle s’abandonne sous mes baisers. Je lui caresse les seins, je la serre dans mes bras, mes mains passent sur ses fesses, elle tressaille un peu, la peau est brûlante, gonflée. Je reviens sur sa poitrine, ses tétons se dressent sous ma paume, j’ai envie de la prendre ici, debout au milieu de la pièce. Cohen nous observe-t-il, ou est-il resté dans les escaliers, à l’écoute, comme je l’ai fait ? – Tiens. Anaïs me glisse un objet dans la main. La ceinture.

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– Viens, fesse-moi. J’ai envie. Je me tais, j’ai peur que ma voix tremble. Elle se met à quatre pattes sur le lit, et me présente ses fesses. Je les lui caresse, des hanches jusqu’aux cuisses, qui dégoulinent de liquide poisseux et collant. Le sperme de Cohen. Je ne dis rien. Je suis debout, au-dessus d’elle, la ceinture à la main. – Fais-moi jouir. Je me branle en faisant claquer la bande de cuir sur le haut de son cul, presque une caresse. – Plus fort... La ceinture claque sur les lobes dessinés dans la lueur de la lune, une fois, deux fois, elle gémit. – Ooh... plus fort ! Sois un homme ! Je suis piqué par ces mots. Mon bras part en arrière, je me masturbe plus intensément, le cuir s’abat à plat sur le bas du cul d’Anaïs, je n’ai pas retenu mon geste, cette fois. – Ah ! Oui ! Mon homme ! Elle m’excite, et j’admire son intelligence, je ne peux plus m’étonner des marques de ceintures sur son derrière... la ceinture claque,, intense, et claque, sans discontinuer, les cris finissent en gémissements de plaisir, elle prend son pied ainsi, je tire sur ma queue comme un dératé... – Oui ! Oui ! Plus fort ! Encore ! La ceinture claque encore contre la peau meurtrie, elle se tend, frémit, se retourne d’un coup et m’attire à elle. Elle gobe mon sexe au fond de sa gorge, en une étreinte affamée, gourmande. – Mmm mmm mmm mmm mmm Elle va trop vite, trop loin, je suis pris de vertiges, elle me suce comme une déesse, je le repousse sur le lit, elle me garde dans sa bouche en s’allongeant, je suis en suspension sur les bras, la tête contre le mur, au-dessus d’elle, qui m’aspire la bite comme si sa vie en dépendait. Ses jambes sont écartées, je m’arrache à sa bouche vorace, et viens m’agenouiller entre ses cuisses. Je plonge ma langue dans son intimité brûlante, elle m’attrape la tête et me guide sur son clitoris, sur lequel je m’active particulièrement, refusant encore d’aller goûter la cyprine salée qui coule sur mon menton. Sauvage, fougueuse, elle me tire les cheveux, me force à glisser la langue dans sa vulve, je me régale de sa féminité, de son excitation, ma queue est tendue sous moi, mais je ne la caresse plus, je préfère empoigner les gros seins drus de ma belle, Cohen et son voyeurisme, ne sont plus importants, Anaïs geint, gémit, halète, elle semble éperdue de plaisir sous ma bouche, je me demande à peine si le fait que son patron soit là, quelque part dans le couloir, à nous écouter, accentue son excitation, son envie de prendre son pied... elle accentue certainement la mienne. Ses doigts viennent sous mes lèvres, elle se masturbe en tremblant, j’accentue la pression de ma langue dans la chatte toute douce, je descends sur son périnée et lui lèche l’anus, sachant pertinemment que je trempe mes papilles dans le sperme de son amant, elle soulève les fesses pour me faciliter l’accès à son petit trou, elle apprécie le baiser, la caresse de ma langue, elle se masturbe plus fort, plus vite... – Oooh... oh...oh...ah...ah... ooooh ooooh ooooh... ouiiiii...oh... Un liquide douçâtre coule sur mon nez, j’ai le visage trempé de son intimité, j’ai les yeux fermés, la queue tendue, je n’ai qu’une envie, celle de venir enfin, après toutes ces émotions.

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Elle se tend longuement, puis se détend, respirant difficilement, profondément, elle tremble toujours, je ralentis le rythme sur son sexe complètement ouvert et d’une mollesse délicieuse, me remets à genoux, et l’embrasse un long moment, sur les lèvres, elle est partie, ailleurs, joyeuse et attentive, inconsciente et coquine. Ses seins sont mous sous mes doigts, ils me remplissent les mains, cette nuit est magique, passionnée, malgré la présence invisible de Cohen, quelque part. Je me redresse, et la retourne, elle se soulève sur ses genoux et me présente son cul, deux lobes blancs dans le clair de lune, je me cale entre ses cuisses, et place mon sexe au bord de son anus, détendu, en fleur, qui s’ouvre immédiatement à la première pression de mon gland. Je glisse en elle, dans sa transpiration, sa cyprine, et la jute résiduelle de son amant, je m’enfonce jusqu’à la garde dans le trou béant aux chairs préparées par le sexe bien plus gros de Cohen, je la sodomise, profondément, amoureusement, elle gémit encore, crie parfois, se masturbe, incapable de se contrôler, m’encourage, m’accompagne. Elle ondule le cul, je sens ma bite se perdre en elle, un liquide abondant coule sous mes bourses, je transpire, je sens que je la remplis, ses doigts tantôt agrippent mes couilles et me pressent de la pénétrer plus loin, tantôt entrent et sortent frénétiquement de sa chatte trempée dans le clapotis de son jus intime, c’est à peine si j’ai conscience que Cohen est peut-être là, en train de me mater enculer ma future, s’il me reconnaît, s’il reconnaît mes râles, mes soupirs, mon attitude enamourée. Je saisis les hanches d’Anaïs, et porte tout mon poids contre elle, elle s’allonge complètement sur le lit, je la sodomise à l’horizontale, elle aime, elle halète urgemment, elle se tend, lascive, attentive à mes mouvements, elle gémit, me dit des mots d’amour que je n’entends pas, d’une voix frêle, petite, aigüe, pressante. Je m’allonge complètement sur elle et continue à la baiser sévèrement, rapidement, profondément, mon sexe est perdu dans ses tréfonds, gonflés, gorgé de désir, je glisse dans le sperme encore chaud de Cohen, ça me dégoûte et ça m’excite, je m’accroche aux nichons souples et ronds de ma belle, je me perds dans ses cheveux, ma queue est chaude, brûlante, mon corps fourmille de sensations puissantes et denses, je sens que l’éjaculation sera une libération délicieuse, une fontaine d’amour liquide qui jaillira de mon sexe turgescent. Je me redresse et ralentis le rythme de mes coups de reins, Anaïs serre les jambes. Dans le miroir, au-dessus du lit, je crois voir la porte qui s’entrouvre, et la silhouette d’un homme s’y dessiner. Je sors du cul d’Anaïs, la retourne rapidement, et la pénètre brutalement.. Sa vulve me laisse passer sans protester, elle halète en secouant la tête de droite à gauche, comme pour s’enivrer. – Oh, oh, oh, oh, prends-moi, prends-moi, prends-moi.... Les injonctions deviennent des prières, puis des couinements aigus. Je l’embrasse longuement, et me redresse, donnant de grands coups de reins, puissants, impitoyables, réguliers. Je ne quitte plus le miroir des yeux en baisant Anaïs de plus belle, imaginant Cohen me regarder, me voir la sauter, imaginant sa jalousie à lui, son impuissance face à nos ébats. La jouissance arrive, je sors de la chate distendue et viens me placer au-dessus des seins de ma belle, qui attrape ma queue et la branle avec force. Le sperme jaillit, je sens mes reins et mon corps entier fondre d’un plaisir dévastateur, qui résonne dans tout mon être, des cheveux aux orteils, je sais que je lui vrille les nichons de jute bouillante, je m’approche de son visage, pour l’arroser de sperme. Sa bouche vient vite me gober, elle me suce et me bois, en respirant bruyamment, elle se cabre et se cambre toujours, frotte son sexe trempé contre mon bras, toujours tendu entre ses jambes.

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Elle aspire jusqu’au dernier de mes tressautements, de mes tressaillements, avale ma semence, et m’attire à elle, pour un baiser gluant et intense. Elle tire la couverture sur nous, au-dessus de nos visages, et le baiser devient caresses et soupirs, ses seins demandent mes mains, ma queue a besoin de ses doigts, de ses cuisses, de sa présence, ma colère et mon amour se mêlent, je me demande si Cohen assiste à nos échanges amoureux, et je m’en contrefous... Le sommeil me fuit, mais Anaïs s’endort, oublieuse, après quelques mots tendres et sincères, elle respire régulièrement, tout contre moi, repue et satisfaite, épuisée. Je tire la couverture lentement vers le bas, à l’écoute. Les pas de Cohen sont discrets lorsqu’il descend l’escalier. C’est à peine si j’entends la porte d’entrée se refermer, quelques instants plus tard. Je tourne la tête vers la fenêtre, à l’affût du bruit du moteur de la voiture qui démarre bien vite, et qui s’éloigne sur les gravillons de l’allée. Je caresse les cheveux d’Anaïs. Elle est à moi seul, pour le restant de la semaine.

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