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Troisième Année, N* 9 UN NUMEROS :;25 CENTIMES. Mercredi 1er Février 1928. Imprimerie Centrale A BOUCHERY 47, rue St. Sébastien, OSTENDE. .Tél. 623 ;- Tél. 823 Travaux de luxe et de labeur. Editions. Reproduction de plans. Compta-Chèques poitaux, 74601 J O U R N A L D E L A C O T E OSTENDE Les plages du littoral BRUGES BIHEBDOMADAIRE. EDITEUR-PROPRIETAIRE : BOUCHERY. Bl-HEBDOMADAIRE. RÉDACTION ADMINISTRATION: 47, Rue Saint Sébastien, 47 —-— TÉLÉPHONES: Rédaction 1312-Administration 623 OSTENDE ABONNEMENT : pour 1928 : t 1 an fr. 25.00., On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste. DIALOGUES PROVINCIAUX HI. — EMIGRES RUSSES. M. Dufaubourg. — Je vous parlais l'autre jour de mon voyagé imaginai- re au pays des Soviets en compagnie de charmants écrivains français cl nous échangeâmes des réflexions as- sez pessimistes sur l'avenir de là Grandei Russie. M . Delavillc. C'était vous surtout ejui faisiez figure de père «Tant pis» et ma naturelle bonté d'âme rechi- gnait à vous suivre dans cette voie dangereuse. Seriez-vous revenu, par hasard, à" d'autres sentiments et, qui sait, peu-être à résipiscence? M. Dufaubourg. Ah, non.' par exemple! Mais, j'aime étudier un pro- blème sous toutes ses faces. Or,: l'au- tre soir.'nous n'avions envisagé que le'sort; dèis Russes demeurés chez eux! Il' ne serait sans doute- pas mauvais d'examiner un moment le sort des émigrés russes, celui -de ces aristo- crates,: anciens officiers ; des armées blanches de.Denikine, Koltchak : et de ;Wràngel, dispersés de par le monde àprès-là-déiaitëide leurs chefs. My pelàvillç, -—-Tiens! ; votre point de vue ne manque pas de justesse. En. .effet, on- trouve maintenant; des" RuslJ^ ses, porteurs : de passeports délivrés J par la Société des Nations, en Belgi- que, en France, en Allemagne, en Ita- lie, en Yougoslavie. Bref, dans"; toute l'Europe continentale, saris compter les Etats-Unis et l'Afrique. M.Dufaubourg.—-'Oui. Ils sont plu- sieurs j centaines de mille éparpillés dans" tous lés sens: Imaginez la vie de ces hommes dont beaucoup ont com ; mandé:Mute lêui; vie à'.?• des inférieurs, à leurs soldats c o m m e à" leurs serfs, qui eri somme n'ont jamais exercé que le noble métier des armes. M . Delavillc. — Et aujourd'hui, par un renversement des rôles produit par la Révolution bolchevique, de maîtres, ils sont devenus-valets! C'est assez cu7 rieux de constater que le même phé- nomène: qui a changé le statut de leurs congénères en U. R. S. S., .les a à la longue frappés de la même déchéan- ce dans les pays oùils ont cherché reV luge pour échapper à leurs nouveaux maîtres..^ Je dois^àjpider^que aûmôifls ; -ici ils1 on t" lâ'vië' sa uvè,' ce "qui, au' îéhdi pour eux,- est l'essentiel,ri'est-cëpas ?i M. Dufaubourg. '— Vous exagérez. Disons' plutôt qu'ils ont été contraints d'abandonner leur superbe avec ieursï; beaux [uniformes et leurs armes dà- masquinéés; Ils ont renouvelé jlàvén' ture"|*des ;ci-dëyants français: chassée de -leurs iphâtëaux 'par les 'Jacobins de 1793 et nôtre récente/aventure à nous-. : mêmes, •celle qui'rnous exila pendant quatre années (de notre chère pairie. i Et les voilà partis^.'en émigration pour la plupart depuis 1917, c'est-à-dire de- * puis plus de dix ans. Reridez-vbu$ comptéi~ce 'qu'apportent' étfffimë'rlinT coeurs et abdications dix.'aTfihéèiS d'ëxii- à des hommes qui. ont, épuisé; petit à •'petit; toutes leurs ressources, .ëfr>af- •°gent ei^en' bijoux; qui-ne pèùvèril pas ^espéfer'-recevoir quoi que ce soit :de leUrs <fàrrïillfes ruiriéës"el,quiriecon- -naissànt que le métier militaire doi- vent finir; par se lirëi*'d'affaireen fài- •-'iKiai hîirîi'po'rtè quoi." . * 'Ai.. Delavillc. Notre exil ne fut. :-nén en comparaison du leurv -M. bufâubourg. .— Nous avions fui lesx bpvchës;;ëi nbn^pas nos' com^àtrioV *ie$': iyjï'ûs i'ëtions '"certains*? qu'àinptre «retour;^riôùê.iaiûriohs'retrouvé intacte la structuré sociale de notre pays, que là p.ro'pnété.ind.ividuêlie continuerait d'exister.' et qu'en' somme, même si. la Belgique serait;,devenue ,'anemàndcV ••'• ce quevftous réprouvions de tdut coeiir, les lois' qui, régiraient, notre vier civile, : Si j'ose ; m'exprimëi" àinsi> n'aura.iérit subi; aucun-changement-essentiel, ;àûf curi bouleversement comme !ça été Je cas.entRùssie. .. . ' "' M. Delavillc. C'est cet état de choses qui fait;que les;^émigrés russes „ res'tés fidèles aux traditions de Tah- cieiïne diussie des -Tsars-: doivent se 1 serïtir; ;déïplus en' plus déseriiparés. ' M. 'Dufaubourg. Désemparés?. Ils -le -sorti' in'ëriï'édiablemehl - et' j'en - soupçonne-bcâucojip'-d'êfré> bien .prêts .de partir àJavdëriyë; L'épreuve à été • trop longue. L'espoir deyoît". se.dissou- dre; le régime soviétique devient ,illur • sôire pour là grande masse dés èx£a- ' triés': Pdiir ceux, qui se sont ré|*igh!éfe ! depuis^ "plusreUr¥'années et ; qui ont • pfis-le-partij'djBvSeJtnèttre résoit ment "ailiravaii etflese refaire une nouvelle "vie, le mal a été atténué.,'.Ils se sont •'•sauvés ainsi de l'irrémédiable désës- • pnir, Passe pour ceux-là.ojorit l'àdàpi- : tàtipnà la vie du Jpays ils p/pt fi.^è Jejir pouvpau foyer s'est presque aie|- compile,. mais •; j'ep reviens surtout- a. ceux que la vie a trop frappés, fui* vieux- el-anx demU-vioux: obligés d'ac- cepter pour vivre déchéance de ^remplir <1cs fonctions do portfèri-' ^maîtrès,'d,kôtôlou--'des'gârçôiié dans t'les restaurants de nuit russes comme non en trouve pas mal à Paris, à Befe ïîlin et- à Belgrade. Rensez«%ux «;épV *Ves blanches», comme*'les^a appelés nun jour,M. Serge dc-Chessin. ;-. :• M. Delaville. -^ Avcz-.vous lu Nuits tt;àes Princes', dc'M.' Joseph* Kessel, 'ce fjeunë écrivain français d'origine vui- *se qui les a étudiés pftè h Paris ou jiplutôt à;;Môntmartref à P-igal ».? . ., r h WrtMàtâbulq, -4'J^ïlâis Vo-us éii lî^éripry-W russe me "parait étudiée par un au- teur qui la connaît comme par ata- visme. C'est, lin ouvrage très intéres- sant et surtout révélateur de l'inquié- tant état d'esprit des malheureux transplantés pour lesquels j'éprouve un si. grand, intérêt. Ah, oui! c'est le démon du malheur, la fatalité mau- vaise qui s'est abattue sur les offi- ciers slaves sans emploi et saris demi- solde. ; M. Delaville: — Nous ne pouvons les comparer aux* anciens grognards' de Napoléon réduits à la dem^solde sous la Restauration. D'ailleurs, j'aimerais à vous rappeler certaines -paroles d'un héros de Nuits dè^Princcs, Chou- bàlof, le médecin russe devenu chauffeur de taxi faute de pouvoir exercer sa profession en France, son diplôme russe ne jouissant pas du bé^ riéfice de l'équivalence dans ce pays; * Nous ne soninuts pas comme les aiH 1res, dit-il, à ,u'n de ses compatriotes; Nous sommes trop différents des français. Nous sommes plus perméa- bles... Nous accueillons qjlus vile et plus entièrement ^uc n'importe, qui les influences du moment. Elles nous •^modèlent avec puissance et sincérité. C'est dangereux dans un ordre de choL ses stable puisque iwus, nous ne. pou- vons pas l'élré. Mais dans la situation où noiis nous trouvons aujourd'hui, c'est une bénédiction. » - M. Dufaubourg. ~ Tiens, je n'a- vais pas remarqué cette page fort symptomatiqué qui 'rappelle l'ancien lieu commun dont la/vérité n'a pas faibli : « Gratter le Russe, vous retrou- verez" le Cosaque. » Les. princes russes de M. Kessel dut non seulement Pâme cosaque mais : l'apparence physique également. A mon -avis, leur perméa-. bililé de sentiments et de pensées fera que dans quelques mois, quelques an- nées (si tant; est que leur patience ira jusque là) lorsque cessera la vogue des' élablissemj;nts russes des grandes capitales et que leur personnel saris emploi tombera dans l'inaction et que la n.ostàlgie- du; pays reprendra le. dçs- "sù'syt nos anciens alliés, seront murs pour- le l'étour au.; pays dès Soviets, .p>:Ufel!.ultimè^àb1diCàtibri, pourTaccep- fa'tiori^pu^^^ :de choses en'Russie. M , Delavillc. — Ces nouveaux ral- liés rejoindront leurs frères nombreux déjà rentrés aii bercail et; dans quel- ques générations nous trouverons dés familles françaises, allemandes ou belges, dont lé : nom patronymique se- ra consonnance-russe; tandis que ceux qui le: porteront serorit-authenti- quementde bons français, d'épais-bo- ches' ou de.débonnaires belges. Ce se- ront celles des-descendants^ des seuls émigrés russes qui auront". préféré. •l'exil définitif au-reniement de 'leurs plus chères-'tfaditions. : M.'Ûiifaxiboùrg. C'est à peu près ce qui;est arrivé vers le milieu du siè- cle derniér-pour les émigrés polonais chassés par leé persécutions d'Alexan- dre1.II et: qui. étaient venus se fixer chez nous ou en France, les Wiliski, lès Pqlocki, les Klobukowski et,tant d'autrëSi ^ 'Mi-Delaville;. — .La nostalgie du pays était éteinte chez ces adaptés et seules les: traditions: héroïques des as- cendants : grands-pères, et arrières grands,pères survivaient:dans•îla^mél moir&. des. descendants dont d'aspect physique était- restéMparfois spécifi- quement polonais-tandisr.quc la. mén^ talité s'était complètement tempérée au contact.de nos moeurs policées et pacifiques. ''M.- Dufaubourg. . iVton attention reste portée sur les émigrés russes qui vivent chez, nous ou chez nos voi- sins et dont l'exil dure depuis plus de dix ans. Dix ans de d'exil, dix ans d'une'nostalgie poignante, lourde d'u- rtè-Hi'ls'tçs'se saris remède. ' : "'•'Paighez'e't aidez nos pauvres/alliés, russes, ces héros obscurs, fidèles te- nants de l'honneur-de l'ancienne ar- m é e (Zariste tant vilipejidée et qui sont venus nous demander légitimement l'hbépitàlité et le,pain-de l'exil. ') " 'Songez parfois aux exilés que la nostalgie a Juée loin de leur foyer anî- ccstral; car on meurt tout aussi bien de nostalgie que d'amour.; La nostal- gie n'est-clle pas la soeur de l'âmoui*, de l'amour violent du sol l'on est néy'où'Tpn a vécu ses plus belles an^ nées, l'on a souffert aussi et où dorment nos morts dont nous'devons loujouis fëstei1 flignéf• o\ ihl-s, pierre MAES. ; Le Cortège du 3 juin Le projet de cortège dont nous avons donné la composition dans notre numéro du-25 janvier dernier a à pei- ne été transmis à l'Administration com- munale, qu'il se voit déjà critiqué dans la presse locale et spécialement "dans l'or- gane d'Un de nos échëviris. ibisons tout d'abord; que le « Zee- waclit » accrédité à tort une fâcheuse er- reur déjà fort répandue dans le public et. dans là presse, en imprimant une fois.d-î' plus, dans son numéro de vendredi der- nier, qiie le cortège se dénommera COR- TEGE DU VIND1CTIVE; et, de plus, qu'il servira surtout, sinon entièrement, à cér lébrer les actions héroïques de là mariné de guerre britannique et nommément celles du VINDIÇTIVE. .. , Nous croyons pouvoir dire que no- tre confrère exagère^Comme noiis l'avons LE FILM A OSTENDE Ostende au cinéma. — Métropolîs. — Pauline Frederick et Lya de Putti. Comparée au flot toujours grandis- sant des films américains et allemands, la production française est certes peu abondante trop peu à notre gré. Et cependant, sur dix films français, la moitié au moins nous transporte à Nice, à Monte-Carlo, à Cannes, ou dans un quelconque endroit de la Riviera... Snobisme ? Réclame non gratuite ? Chauvinisme ?...' Il y a peut-être un peu de tout ça. Mais alors, pourquoi les Français ne nous montrent-ils jamais dans leurs films, ou si peu, leurs au- tres villes d'eaux, Biarritz, Deauville, Trouville, elc. •? Vous vous êtes sans doule, plus d'une [fois, comme moi-même, posé ces ques écrit précédemment, le cortège du 3 juin tioris. Et cependant, à la réflexion, c'est sera plutôt un cortège pour commémorer |excessivement simple. Sur la Côte Xme anniversaire de la délivrance-.d'Azur, les metteurs en scène dispo- d'Ostende et les principaux faits d'armeis'! sent, en permanence et, ce qui ne gâte ha ««o di.Mo *«»^oîo:„• „«„i„:„ o» • pieu ; tout à fait gracieusement, d'un élément primordial au cinéma : la lu- mière sans rivale que dispense mes- sire Phébus ! Voilà, un alout que ne sauraient mettre dans leur jeu ni Deauville, ni Trouville, ni les villes d'eaux du Nord en général. Et Ostende ? Eh bien, toute reine des Plages qu'elle est et qu'elle restera, au point de vue « sunlight » naturel, pour parler l'argot des studios, Ostende n'est pas mieux lotie que ses rivales de l'At- lantique. Notre Côte n'est d'Azur que par intermittences, hélas ! NoUs devons donc d'autant plus de reconnaissance à M. René liervil, met- teur en scène français; qui, malgré le lunatique été qui a gâté "notre dernière saison, est venu à Ostende avec ses in- terprètes principaux et tout son maté- riel, afin de filmer quelques scènes de son dernier film : «Le prince Jean». Dans une interview qu'il a accordée récemment à un journaliste cinéma- tographique, M. Hervil s'est expliqué comme'suit : ~- « Vous connaissez la pièce de Charles Méré,hein ?... Un scénario co- pieux, comme dans toutes les oeuvres de cet homme-là. Il écrit vraiment très ciné, et ses oeuvres transportées à l'é- cran se découpent avec une facilité de nos alliés français et anglais se rap- portant à l'histoire de guerre de notre ville. Ainsi que l'indique d'ailleurs le libellé du projet, et le VRYHEID du 27 janvier a donné des précisions à ce sujet, l'ex- ploit du VINDIÇTIVE sera exalté comme l'exploit-du B R A N L E B A S français, au même titre que celui du chalutier, ôsteiv- dais coriimandé par notre héros local, léî patron-pêcheiir Clausing, et tout cela en fonctiori uniquement de notre histoire de guerre. Nous ne voyons pas comment en agissant ainsi, le comité organisatèu|; marquera une préférence pour nos alliés d'outre-Manche. Le « Zeewacht » objecte également qu'un hommage « gigantesque » (reu- zenhandeel) devrait être rendu à nos sol- dats et à notre population qui a tant' souffert pendant l'occupation. Or, que ré^- marquons-nous dans le projet : huit sur quinze chars remémorant la guerre moir dialé, sans compter les groupes de liai- son; seront consacrés à leur héroïsme. N'est-ce pas là un hommage « gigantes- que >> envisagé en faveur des nptçes? \ D'autre part, notre confrère avance qu'on ne devrait pas rappeler la prospé2 rite d'Ostendeavant-guérre dans le cor-' tège, car, dit-il.« ce ne serait pas une jadis, ef»si on désire reproduire un corso fleuri —= idée que nous approuvons on pourrait employer cette apothéose de •fleurs.-.en.-guise d'hommage à notre mari- ne à nous ». Nous ne concevons pas bien comment deux chars symboliques desti- nés à évoquer. Ostende telle qu'elle était ayant les événements de 1914-1918 "des- serviraient renommée de notre Reine .ter Plages actuelle. Ayant -réduit à néant l'oeuvre du co- mité (.organisateuri le «.Zeewacht » se substitue à lui et; trace,, dans son article, un •nouveau programme de cortège. Avouons tout de suite que nous le trou- vons bien conçu et fort intéressant com- me cortège, mais il nous semble d'abord prématuré et ensuite impropre à remplir le but poursuivi par ^Administration coriimunale. Notre confrère, en l'établis- sant, a iperdu de vue l'objet du prochain cortège cômmémoratif. Celui-ci doit trai- ter d'Ostende pendant les années 1914- 1918^1928 et non pas Ostende depuis le XlVé siècle, époque N. Kien inventa le procédé pour saler et caquer le hareng, jusqu'à nos jours, pas plus que.l'exalta- tion de notre population de pêcheurs vi- vant, dans le cadre prestigieux de la Rei- ne des Plages. ' -Nous estimons que les idées du « Zee- wacht» pourraient être utilement reprisés dans^deux ans lorsqu'il s'agira de célé- brer.parades fêtes grandioses le centième anniversaire de notre indépendance et l'inauguration-de la nouvelle minque qui aura lieu en 1930. Un cortège de la pê- che et du développement de notre port depuis quatre siècles aura alors sa plei- ne signification. Pour cette année, con- tentoris-rious ' d'envisager coriiment nous pourrions fêter digneriient le Xriiè anni- versaire dé. nôtre délivrance par un- cor- tège patriotique imposant et pittoresque, àfiri' de mbritrer à n&s anciens alliés- et à nos cbmpâtriptès nôtre façon à nous de comprendre notre devoir reconnais- sance envers ceux qui,nous ont rendu la libertéf'êif* l'indépendance. —^jj.*à*~~——— Une Statue de Léopold II à Namur LES PREMIERES SOUSCRIPTIONS. à Le baron Fallon, commissaire d'arrondisse- ment, d'accord avec le baron Cartori de Wiart> secrétaire-du Roi défunt, a proposé à .la. Chambre de Commette: d'assurer l'exé- cution -du .projet concernant l'érection d'ùhe statue de Léopold H, à Namur. ; " il's'esf inscrit pour une somme de ÎOIOOO francs.; "'Ôstèhdè sera'donc devancé par" NamuM lVrirtef:proionmmiKtriste! - •*•• i fr ' • • ' " •• ' v Le pont- transbordeur Un confrère local cite le chiffre de 100 millions comme celui de la dépense à laquel- le entraînera la construction du pont-trans- bordeuf. C'est un peu... excessif, En effet, à l'article 73 iltf. 7°- du projet de budget extaqrdihâjre de l'exercice 1928 (Mi- nistère des Travaux Publics) on peut lire :' « Travaux .d'établissement d'un pont-trans- bordeur sur le chenal à Ostende, i ré tranche d'une, "dépensé estimée à 9 millions francs) :' 100.000 francs ». Le coût de la construction'de l'ouvrage est donc évalué à 9 millions de francs et un pre- mier crédit de 100.000 francs sera disponible cette année. Cela signifie qu'en tout état de choses, lés travaux ne pourront pas être en- tamés avant 1929. ' > ''• < On a abandonné le projet de créer une avenue de grande largeur qui relierait le dé? barcaclère de la rivé Est du transbordeur-à l'Avenue du Congo! La cité-des:pêcheurs sèfà dont limitée,-vers la mer)'par la rue.<Jû Fort. v " ,'''•'" i" ' l nous sommes en Bel- gique. D'ailleurs, toute l'action se dé- roule chez les braves sujets de bon roi Albert. L'aventure est simple. Le prince Jean est assez joueur. Pensant se refaire de certaines pertes,^ il met le « paquet » sur un crack dans le Grand Prix Inter- national d'Ostende. Hélas ! le cheval ne gagne pas. la course, et, pour éviter la débâcle, le prince risque le tout pour le tout. Traversant une salle du Casino où l'on joue gros, il entend dire qu'il y a cinq cents billets en banque. « Ban- co ! » crie notre homme. : H abat huit et son adversaire neuf. Et^ alors, c'est le cafard, la nuit peu- plée "de cauchemars... Oui, le speclre de Banco. Vous l'avez dit. Ruiné, le prince Jean songe; car de méchants bruits courent sur son honorabilité, à se re- taper moralement à la Légion étran- gère, où. il s'enrôle sous le nom de Lu- cien Girard. ; Enfin, se croyant réhabilité, il re- vient en Belgique, où il retrouve une femme qu'ila beaucoup airiiée : Claire d'IIàrlon. Et de cet amour naît un re- grettable confHt. Claire est également aimée par un nommé d'Arnheim, qui tente de faire passer Jean pour un tricheur... Enfin, tout s'arrange. Le princéy Jean et la belle Claire d'Harlon s'unissent». ' ; Les extérieurs de ce film ont donc- été tournés à Ostende, sur le champ des courses el sur la digue; à Bruxel- les, à Anvers. Les rôles principaux sont interprétés par Lucien Dalsace (le prince Jean), Renée Héribel (Claire d'Harlon), Paul Guidé et André Du- dosc. .- Quel est l'établissement oslendais qui passera ce film ? Je lui prqmots un joli succès auprès do nos oonoitoyens. A Le Ciné-Palace annonce, pour la so- maino du 3 au 9 février, le fameux film « Motropolis ». '".!j|I faut savoir gvè à M. Korkvoorde, le'directeur du Ciné-Palace, de nous offrir un film de cette haute valeur. dre dans une ville l'on représentait un film de Pauline Frederick. Le titre du filin leur était égal. Ils-me se de- mandaient pas de quoi il était ques- tion dans l'histoire. Ils allaient voir Pauline Frederick, rien que Pauline Frederick. Pauline Frederick incarne si pro- fondément le cinéma qu'eHe n'a pas besôiii de se soucier des traditions do Cet art Elle sait d'instinct l'importance de chacun de ses mouvements, elle connaît le pouvoir dramatique d'un regard, un geste de sa main nous en dit plus long chez elle qu'une série d'expressions chez une autre artiste. Rappelez-vous, par exemple, ces films inoubliables : « La femme X. », L'ap- partement No 13», «La femme de quarante ans », que nous avons vus à Ostende ces dernières années. Pauline Frederick est fort éloignée du maniérisme qui semble avoir con- quis les autres étoiles. Elle n'a pas be- soin de gros premiers plans savam- ment éclairés, pour que sa beauté soit mise en relief, et, constatons-le, elle ne songe jamais à faire usage de sa beauté. Elle ne cherche pas à créer des ty- pes; son type, c'est elle-même. Elle arrive toujours à faire entrer son su^ jet en soi, elle l'adapte à sa personna- litéf elle le domine, le maîtrise. Et c'est pourquoi sans doute ses créations sont si profondément humaines el si vi- vantes. Au Saint-Sébastien, le film « Ilona » nous permet de renouer connaissance avec Lya de Putti, à qui sa création dans «Variétés» a valu une renom- mée quasi mondiale. Dans «Le cha- peau fétiche », Johriny Ilines est étourdissant de verve. . Du 30 janvier au;2 février, le m ê m e établissement donne, outre «Là fille au masque», avec la vedette allemande Ossi Oswalda, «Ennemie des hom- m e s ». U n accident met Norma en rapport Do.rothy Revier, Cullen . Landis, et Charles Claiyincarriënt-idàris la-pérr- fection leurs personnages respectifs. «Le voilier triomphant» rempor- tera, sans doute, au Cinéma Moderne, du 3 au 9 février, un succès considéra- ble. C'est, comme nous le disions la semaine dernière, une oeuvre d'une réelle valeur. La vie à bord d'un voi- lier y est reproduite avec une étour- nante vérité ; et, d'autre part, l'on y voit une tempête qui n'a rien d'une tempête dans une-cuvette on un bas- sin de natation, car elle a été tournée « sur le vif », si on peut dire. Dans l'interprétation on reverra avec plaisir le protagoniste du « Batelier de la Vol- ga », William Boyd, l'un dés plus sym- pathiques jeunes premiers de l'écran américain, et, à ses côtés, la gracieuse Elinor Fair, Walter Làng, brute hal- lucinante, John Miljan, et le petit Cp- lan, qui joue son rôle avec un parfait naturel. ' Dans « Le chasseur de chez Ma- xim's », qui passe actuellement au m ê m e établissement, il y a de la vie, du mouvement, de la couleur, des trou- vailles amusantes, et surtout une lu- xueuse mise en scène. L'atmosphère du fameux bar est fidèlement recon- stituée, et la figuration qu'on y voit évoluer est habillée par les plus grands couturiers de Paris. Là photographie est impeccable, et l'interprétation excellente. Eric- Bar- clay est élégant et adroit ; Simone Vaudry est une charmante jeune file, et Pépa Bonafé une étoile de dancing à l'éclat resplendissaht/Mais la joie du film, c'est Nicolas Rimsky, un Chas- seur-châtelain irrésistible. •** Au Forum, «Le Bonheur du jour» remporte un succès assez vif. C o m m e nous l'avons dit, ce filin français est lire d'une pièce de M. Edmond Gui- raud. M. Gaston Ravel, l'un des meil- leurs metteurs en scène de France, en a fait une oeuvre d'une belle ternie ar- tistique. Le côté âpre, assez déplaisant, du Caractère de Jean à été ici fortement atténué, et le'dénouement diffère nota- bleriieht de celui dé la pièce. L'inter- prétation a été-confiée à quelques-uns des meilleurs artistes français : MM. Henry Krauss et Pierre Batcheff, Mines Elmire Vautier et Francine Mussèy. ' ': ' A Le beau film tiré du célèbre roman de Richepin : « La Glu », a connu, au Pathé, le grand succès. Résultat-: huit jours de prolongation. Vendredi pro- chain, le Pathé; donnera « Belphégor», ,iîn .film policier au scénario adfqite- niërit conçu-et à là réalisation iriipëc- cable, qui passionnera les amateurs de films à épisodes. Que voulez-vous, il en faut pour tous les goûts;.. CANUDESCO. CHRONIQUE THEATRALE Le Gala de la Scala pour les Victimes de la Mer Ketty Boxeur par les Tournées Baret KETTY, BOXEtTR. En attendant cette production sensa- tionnelle, le Ciné-Palace présente cette semaine quelques films intéressants, tôUs américains : «Ventre à terre», avec le brave TomMix, acteur aussi sympathique qu'extraordinaire cava* lier, «L'hallucinante aventure», avec Màtt Moore, « Ennemis invincibles », avec AI.' Iloxie, et, enfin, «Le Bâtard légitime », avec l'Une des meilleures tragédiennes! de l'écran : Pauline Fre- derick; J'ai connu des hornmcô ol des fem- mes, qui haïssent le cinéma,1 qui pas- sent- la porlë de la salle de spectacle comme s'ils se Iàissaiént'engl6utir par une trappe. Ils ont.un frisson dès qu'ils se.trouvent dans l1obs'ctfrité, et, une îojis assis, conîmenccrj(t àAb^îller devant \e programme. ' Pourquoi allez-vous à Paris? Pour pouvoir dire que vous y êtes allé. Et puis? Et puis... pour voir la Tour Eiffel, le musée Grovin. les galeries -La Fayette.la Seine.la- rue de la Paix, la colonne Vendôme et le Louvre.et les boule- vards, et les Folles-Bergère, et l'Opéra, et le tombeau de Napoléon... — Eh oui, c'est entendu! Il faut, avoir vu tout ça... — Et puis aussi, me dites-vous S l'oreille, pour aller faire la nouba à? Montmartre, dans lés «boîtes;» renommées et autres endroits déiecl«bles... —Tout ça? Avèo vos belgas ? Allons, jeunes ou vieux présomptueux, avouez que vous voulez me faire monter à l'arbre ! Vous n'êtes pas sérieux. Et^vous, monsieur ?... Moi, quand le terrible in- secte Physe (Physcus eupidissimus de Fa- bre... et d& Paul Reboux) ' daigne lais- ser quetque répit, je vais à Paris pour m'y promener > voluptueusement dans les vieilles rues, de préférence sur la rive gauche, pour causer longuement et. nonchalamment avec quelques vieux amis que j'ai là-bas, pour bouquiner le long des quais, et, le soir, pour vider quelques coupes a Montparnasse ou écouter les derniers potins de Paris dans quelque moulin à chansons. Vous aimez donc l'esprit de Paris, cet esprit fait blague légère et bon enfant, d'attendrisse- ment à fleur de peau, de calembours et de coq-à-1'ane, ce sourire narquois, très aver- ti inals jamais méchant, cette verve fran- che et^primesautiôre? Alors vous avez prendre un vif plaisir à la représentation de vendredi dernier, A. la Scala car il m'a semplé vous y voir,? — En effet, j'y étais. Et je m'y suis bien amusé ! Ketty, boxeur1 *, intitulée « opérette », est en réalité une sorte de revuette, telles qu'on en voit dans les" cabarets, ancienne- ment di(s montmartrois, actuellement' dis- persés un peu partout dans la grand'- villc. L'esprit semé à profusion y remplace les tableaux somptueux et la mise en scène millionnaire. Les couplets y abon- dent et sont troussés avec une "adresse charmante, par MM. Luc-Morlër et Pierre Varenne, fournisseurs attitrés de la Potl- nièré de Paris. El la musique de M. Gaston Gabàroçhe est pimpante, spirltuello et facile. Vous raconter le scénario, à vous qui n'avez pas vu cette agréable fantaisie ?• A quoi bon I Qu'il vous suffi'so de savoir que, com- me dans la commedta defl'arte d'antan; on y retrouve une série de types, consacrés par l'usage : l'Américain millionnaire, qui s'appelle Ici Malfrtfsalem-Behjàmtri Olakson, l'homme d'affaires, candidat millionnaire (Sam Japhel), la garçonne moderne (Ketty Japhel), le Parlstea passe partout (Jo' Gofi- dron), le boxeur costaud (Fred Lahuçhette). la petite théâtreuse forte en g... (Nérlhe de Tôrac), la >une provinciale .au ;tempéra- rrtent.de feu-(Suzanne)), et quelques pupazr zl de seconde zOne. Tout ce petit monde fa- lot se trémousse, 9'agite et s'entrecroise, tance des plaisanteries bouffonnes, danse et chaftt* avec un catraln <Somimif»tcatlf,' et sans aucune prétention. C'est lé spectacle Idéal salles et publie bonénfant. Les M. Gabaroche sont' aisées «t di- oo les fredonné dès le deuxième couplet : «Les filles c'est des garçons», «Je n'ai pas fait ça pour ça, madame», «Quand on est gosse», «Y a des choses qui s'disent tout haut, d'autres qui s'disent tout bas», «On aime et'puis c'est tout», «SI, si, si... non, non, non...». Tout cela a été tantôt «dit», tantôt chanté avec une virtuosité ra- vissante. Le compositeur, M. Gabarôche, est tout pé- tillant d'esprit et de verve; il détaille avec art, et possède un filet de voix dont il se sert avec une adresse consommée. Son air: «Ado- •ra'ble. gâtisme.» est k ce point, de vue une petite perle.'M. Martinelly-Prothos. est un Sam Japhet cordial et imposant, M. Gildès un Glackson pittoresque, Cl M. Darmant un Fred Lahuçhette robuste et bien en- voix. Dans le rôle de Ketty, Mme Simone Deguyse est Tort séduisante,; Mme Eiiane de Greus, l'une des meilleures chanteuses d'opérette dé' Paris, est une excellente Suzanne, et Mlle Bizoulctte très savoureuse dans son rôle r(e petite cabotine de music-hall. Très bien, aussi, Mmcs Millet et Lussian dans leurs petits rôles. Les mines souriantes et béates des spec- tateurs à la sortie révélaient tout le plaisir qu'ils avaient pris à ce joli spectacle, et, tout autant, la satisfaction qu'ils éprouvaient à la pensée d'avoir, en même temps, fait une bonne oeuvre, puisque la soirée.se don- nait, avec le concours des «Vcreenigde Vischmijnvrienden », au bénéfice des victi- mes do la tempête du 26 décembre dernier. D. S. Remarqué dans la salle la présence.de M. le bourgmestre Moreaux et de sa' famille; M. l'échevin G. Verhaeghe et Madame; M. l'écheviri Vandermeulen et famille; MM. les conseillers communaux Declerck, Van ' Glab- beke, Coolen, Daan Boens; M. le secrétaire communal Vermeire et sa famille; M. le consul de France Guermonprez et Madame; M. A..Borgers, président de la Chambre de commerce et Mademoiselle; M. de Gheldere, président du Rotary Club; M. H. Borgers, président do la Coloniale du Littoral et Mes- demoiselles; M. Serruys, président de l'A- micale des Officiers et Madame; M. A. Lan- noye, président des Vereenlgde Vischmijn- vrienden; MM. les armateurs John Bauwens, Aspëslagh et familles, M. le percepteur des télégraphes Fritz et Madame; Mi Edouard Everaerls, directeur du. bureau d'Hygiène et Madame; M.-l'architecte. André Daniels et Madame; M. Paul Meyeri président du Cer- cle Lapon; M. Natan, directeur-propriétaire des grands magasins «A la ;Ville de Lon- dres»; MM. les 'avocats Verdeyen, Loii- wers, : A. Valckc ; M.' et Mad; Scrruy» ; M. et Mad. Pierre Valckc; M. RoUen.ct Mada- me; M. le docteur PIcyn; MM..Poupacrt, De- vreose, Libert, David, Dicryckx, Vari Ryssel- borghe et famille; nos confrères Veripast et Smlssaert, du « Vrljhïld » et du «'Duinen- galm»; jll'el'Mmê RichaYd Dàveluy; M. Re- né'-Mértfan; directeur' ôô l'HOlcf de là Cou- ronne; M. Vaiidértbërghe; président du-V. 0.5 Mme Roland rét-ses demoiselles; de nom- breux officiera•..dii'.13mej,dejlgnej.M.-le lieu- tenant chef de muslquft^oreau ; U,t Theo«

Le Cortège du 3 juingod.biboostende.be/DRDoc/2008/01/31/96477930265.pdf2008/01/31  · Troisième Année, N* 9 UN NUMEROS :;25 CENTIMES. Mercredi 1er Février 1928. Imprimerie Centrale

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Troisième Année, N* 9 UN NUMEROS :;25 CENTIMES. Mercredi 1er Février 1928.

Imprimerie Centrale

A BOUCHERY

47, rue St. Sébastien,

OSTENDE. .Tél. 623 ;- Tél. 823

Travaux de luxe et de labeur. — Editions. Reproduction de plans.

Compta-Chèques poitaux, 74601

J O U R N A L D E L A C O T E

O S T E N D E L e s p l a g e s d u littoral B R U G E S

BIHEBDOMADAIRE. EDITEUR-PROPRIETAIRE : BOUCHERY. Bl-HEBDOMADAIRE.

R É D A C T I O N A D M I N I S T R A T I O N : 4 7 , Rue Saint Sébastien, 4 7 — - — TÉLÉPHONES: Rédaction 1312-Administration 623

O S T E N D E

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O n s'abonne au bureau du

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D I A L O G U E S P R O V I N C I A U X

HI. — EMIGRES RUSSES.

M. Dufaubourg. — Je vous parlais l'autre jour de mon voyagé imaginai­re au pays des Soviets en compagnie de charmants écrivains français cl nous échangeâmes des réflexions as­sez pessimistes sur l'avenir de là Grandei Russie. M . Delavillc. — C'était vous surtout

ejui faisiez figure de père «Tant pis» et m a naturelle bonté d'âme rechi­gnait à vous suivre dans cette voie dangereuse. Seriez-vous revenu, par hasard, à" d'autres sentiments et, qui sait, peu-être à résipiscence? M . Dufaubourg. — Ah, non.' par

exemple! Mais, j'aime étudier un pro­blème sous toutes ses faces. Or,: l'au­tre soir.'nous n'avions envisagé que le'sort; dèis Russes demeurés chez eux! Il' ne serait sans doute- pas mauvais d'examiner un moment le sort des émigrés russes, celui -de ces aristo­crates,: anciens officiers ; des armées blanches de.Denikine, dé Koltchak : et de ;Wràngel, dispersés de par le mo n d e àprès-là-déiaitëide leurs chefs.

My pelàvillç, -—-Tiens! ; votre point de vue ne manque pas de justesse. En.

.effet, on- trouve maintenant; des" RuslJ^ ses, porteurs : de passeports délivrés J par la Société des Nations, en Belgi­que, en France, en Allemagne, en Ita­lie, en Yougoslavie. Bref, dans"; toute l'Europe continentale, saris compter les Etats-Unis et l'Afrique.

M.Dufaubourg.—-'Oui. Ils sont plu­sieurs j centaines de mille éparpillés dans" tous lés sens: Imaginez la vie de ces h o m m e s dont beaucoup ont com

; mandé:Mute lêui; vie à'.?• des inférieurs, à leurs soldats c o m m e à" leurs serfs, qui eri s o m m e n'ont jamais exercé que le noble métier des armes. M . Delavillc. — Et aujourd'hui, par

un renversement des rôles produit par la Révolution bolchevique, de maîtres, ils sont devenus-valets! C'est assez cu7 rieux de constater que le m ê m e phé­nomène: qui a changé le statut de leurs congénères en U. R. S. S., .les a à la longue frappés de la m ê m e déchéan­ce dans les pays oùils ont cherché reV luge pour échapper à leurs nouveaux maîtres.. Je dois^àjpider^que aûmôifls

; -ici ils1 on t" lâ'vië' sa uvè,' ce "qui, au' îéhdi pour eux,- est l'essentiel, ri'est-cë pas ?i

M . Dufaubourg. '— Vous exagérez. Disons' plutôt qu'ils ont été contraints d'abandonner leur superbe avec ieursï; beaux [uniformes et leurs armes dà-masquinéés; Ils ont renouvelé jlàvén' ture"|*des ;ci-dëyants français: chassée • de -leurs iphâtëaux 'par les 'Jacobins de 1793 et nôtre récente/aventure à nous-.

: mêmes, •celle qui'rnous exila pendant quatre années (de notre chère pairie.

i Et les voilà partis .'en émigration pour la plupart depuis 1917, c'est-à-dire de-* puis plus de dix ans. Reridez-vbu$ comptéi~ce 'qu'apportent' étfffimë'rlinT cœurs et abdications dix.'aTfihéèiS d'ëxii-à des h o m m e s qui. ont, épuisé; petit à

•'petit; toutes leurs ressources, .ëfr>af-•°gent ei^en' bijoux; qui-ne pèùvèril pas ^espéfer'-recevoir quoi que ce soit :de leUrs <fàrrïillfes ruiriéës"el,qui rie con-

-naissànt que le métier militaire doi­vent finir; par se lirëi*'d'affaireen fài-

•-'iKiai hîirîi'po'rtè quoi." . * 'Ai.. Delavillc. — Notre exil ne fut.

:-nén en comparaison du leurv -M. bufâubourg. .— Nous avions fui

lesx bpvchës;;ëi nbn^pas nos' com^àtrioV *ie$': iyjï'ûs i'ëtions '"certains*? qu'àinptre «retour;^riôùê.iaiûriohs'retrouvé intacte la structuré sociale de notre pays, que là p.ro'pnété.ind.ividuêlie continuerait d'exister.' et qu'en' s o m m e , m ê m e si. la Belgique serait;,devenue ,'anemàndcV

••'• ce quevftous réprouvions de tdut cœiir, les lois' qui, régiraient, notre vier civile, : Si j'ose ; m'exprimëi" àinsi> n'aura.iérit subi; aucun-changement-essentiel, ;àûf curi bouleversement c o m m e !ça été Je cas.entRùssie. .. . ' "'

M. Delavillc. — C'est cet état de choses qui fait;que les;^émigrés russes

„ res'tés fidèles aux traditions de Tah-cieiïne diussie des -Tsars-: doivent se

1 serïtir; ;déïplus en' plus déseriiparés. ' M . 'Dufaubourg. — Désemparés?. Ils -le -sorti' in'ëriï'édiablemehl - et' j'en - soupçonne-bcâucojip'-d'êfré> bien .prêts .de partir àJavdëriyë; L'épreuve à été • trop longue. L'espoir deyoît". se.dissou­dre; le régime soviétique • devient ,illur

• sôire pour là grande masse dés èx£a-' triés': Pdiir ceux, qui se sont ré|*igh!éfe ! depuis^ "plusreUr¥'années et ; qui ont • pfis-le-partij'djBvSeJtnèttre résoit ment "ailiravaii et fle se refaire une nouvelle "vie, • le • mal a été atténué.,'.Ils se sont •'•sauvés ainsi de l'irrémédiable désës-• pnir, Passe pour ceux-là.ojorit l'àdàpi-: tàtipnà la vie du Jpays où ils p/pt fi. è Jejir pouvpau foyer s'est presque aie|-• compile,. mais •; j'ep reviens • surtout- a. ceux que la vie a trop frappés, fui* • vieux- el-anx demU-vioux: obligés d'ac­cepter pour vivre là déchéance de ^remplir <1cs fonctions do portfèri-' dé ^maîtrès,'d,kôtôlou--'des'gârçôiié dans t'les restaurants de nuit russes c o m m e non en trouve pas mal à Paris, à Befe ïîlin et- à Belgrade. Rensez«%ux «;épV *Ves blanches», comme*'les^a appelés nun jour,M. Serge dc-Chessin. ;-. :• M . Delaville. -^ Avcz-.vous lu Nuits tt;àes Princes', dc'M.' Joseph* Kessel, 'ce fjeunë écrivain français d'origine vui-*se qui les a étudiés dé pftè h Paris ou jiplutôt à;;Môntmartref à .« P-igal ».? . ., r h WrtMàtâbulq, -4'J ïlâis Vo-us éii lî^éripry-W

russe me "parait étudiée par un au­teur qui la connaît comme par ata­visme. C'est, lin ouvrage très intéres­sant et surtout révélateur de l'inquié­tant état d'esprit des malheureux transplantés pour lesquels j'éprouve un si. grand, intérêt. Ah, oui! c'est le démon du malheur, la fatalité mau­vaise qui s'est abattue sur les offi­ciers slaves sans emploi et saris demi-solde. ; M. Delaville: — Nous ne pouvons les

comparer aux* anciens grognards' de Napoléon réduits à la dem^solde sous la Restauration. D'ailleurs, j'aimerais à vous rappeler certaines -paroles d'un héros de Nuits dè^Princcs, dé Chou-bàlof, le médecin russe devenu chauffeur de taxi faute de pouvoir exercer sa profession en France, son diplôme russe ne jouissant pas du bé^ riéfice de l'équivalence dans ce pays; * Nous ne soninuts pas c o m m e les aiH 1res, dit-il, à ,u'n de ses compatriotes; Nous sommes trop différents des français. Nous sommes plus perméa­bles... Nous accueillons qjlus vile et plus entièrement ^uc n'importe, qui les influences du moment. Elles nous •^modèlent avec puissance et sincérité. C'est dangereux dans un ordre de choL ses stable puisque iwus, nous ne. pou­vons pas l'élré. Mais dans la situation où noiis nous trouvons aujourd'hui, c'est une bénédiction. » -M. Dufaubourg. ~ Tiens, je n'a­

vais pas remarqué cette page fort symptomatiqué qui 'rappelle l'ancien lieu c o m m u n dont la/vérité n'a pas faibli : « Gratter le Russe, vous retrou­verez" le Cosaque. » Les. princes russes de M. Kessel dut non seulement Pâme cosaque mais : l'apparence physique également. A m o n -avis, leur perméa-. bililé de sentiments et de pensées fera que dans quelques mois, quelques an­nées (si tant; est que leur patience ira jusque là) lorsque cessera la vogue des' élablissemj;nts russes des grandes capitales et que leur personnel saris emploi tombera dans l'inaction et que la n.ostàlgie- du; pays reprendra le. dçs-"sù'syt nos anciens alliés, seront murs pour- le l'étour au.; pays dès Soviets, .p>:Ufel!.ultimè àb1diCàtibri, pourTaccep-fa'tiori^pu^^^ :de choses en'Russie.

M , Delavillc. — Ces nouveaux ral­liés rejoindront leurs frères nombreux déjà rentrés aii bercail et; dans quel­ques générations nous trouverons dés familles françaises, allemandes ou belges, dont lé : n o m patronymique se­ra dé consonnance-russe; tandis que ceux qui le: porteront serorit-authenti-quementde bons français, d'épais-bo-ches' ou de.débonnaires belges. Ce se­ront celles des-descendants^ des seuls émigrés russes qui auront". préféré. •l'exil définitif au-reniement de 'leurs plus chères-'tfaditions. : M.'Ûiifaxiboùrg. — C'est à peu près ce qui;est arrivé vers le milieu du siè­cle derniér-pour les émigrés polonais chassés par leé persécutions d'Alexan­dre1.II et: qui. étaient venus se fixer chez nous ou en France, les Wiliski, lès Pqlocki, les Klobukowski et,tant d'autrëSi ^ 'Mi-Delaville;. — .La nostalgie du

pays était éteinte chez ces adaptés et seules les: traditions: héroïques des as­cendants : grands-pères, et arrières grands,pères survivaient:dans•îla^mél moir&. des. descendants dont d'aspect physique était- restéMparfois spécifi­quement polonais-tandisr.quc la. mén^ talité s'était complètement tempérée au contact.de nos m œ u r s policées et pacifiques. ''M.- Dufaubourg. — . iVton attention

reste portée sur les émigrés russes qui vivent chez, nous ou chez nos voi­sins et dont l'exil dure depuis plus de dix ans. Dix ans de d'exil, dix ans d'une'nostalgie poignante, lourde d'u-rtè-Hi'ls'tçs'se saris remède. ' : "'•'Paighez'e't aidez nos pauvres/alliés, russes, ces héros obscurs, fidèles te­nants de l'honneur-de l'ancienne ar­m é e (Zariste tant vilipejidée et qui sont venus nous demander légitimement l'hbépitàlité et le,pain-de l'exil. ') " 'Songez parfois aux exilés que la nostalgie a Juée loin de leur foyer anî-ccstral; car on meurt tout aussi bien de nostalgie que d'amour.; La nostal­gie n'est-clle pas la sœur de l'âmoui*, de l'amour violent du sol où l'on est néy'où'Tpn a vécu ses plus belles an^ nées, où l'on a souffert aussi et où dorment nos morts dont nous'devons loujouis fëstei1 flignéf• o\ ihl-s,

pierre M A E S . ;

Le Cortège du 3 juin

Le projet de cortège — dont nous avons donné la composition dans notre numéro du-25 janvier dernier — a à pei­ne été transmis à l'Administration com­munale, qu'il se voit déjà critiqué dans la presse locale et spécialement "dans l'or­gane d'Un de nos échëviris. ibisons tout d'abord; que le « Zee-

waclit » accrédité à tort une fâcheuse er­reur déjà fort répandue dans le public et. dans là presse, en imprimant une fois.d-î' plus, dans son numéro de vendredi der­nier, qiie le cortège se dénommera COR­T E G E D U VIND1CTIVE; et, de plus, qu'il servira surtout, sinon entièrement, à cér lébrer les actions héroïques de là mariné de guerre britannique et nommément celles du VINDIÇTIVE. .. ,

Nous croyons pouvoir dire que no­tre confrère exagère^Comme noiis l'avons

L E F I L M A O S T E N D E

Ostende au cinéma. — Métropolîs. — Pauline Frederick

et Lya de Putti.

Comparée au flot toujours grandis­sant des films américains et allemands, la production française est certes peu abondante — trop peu à notre gré. Et cependant, sur dix films français, la moitié au moins nous transporte à Nice, à Monte-Carlo, à Cannes, ou dans un quelconque endroit de la Riviera... Snobisme ? Réclame non gratuite ? Chauvinisme ?...' Il y a peut-être un peu de tout ça. Mais alors, pourquoi les Français ne nous montrent-ils jamais dans leurs films, ou si peu, leurs au­tres villes d'eaux, Biarritz, Deauville, Trouville, elc. •? Vous vous êtes sans doule, plus d'une

[fois, c o m m e moi-même, posé ces ques

écrit précédemment, le cortège du 3 juin tioris. Et cependant, à la réflexion, c'est sera plutôt un cortège pour commémorer |excessivement simple. Sur la Côte lé X m e anniversaire de la délivrance-.d'Azur, les metteurs en scène dispo-d'Ostende et les principaux faits d'armeis'! sent, en permanence et, ce qui ne gâte ha ««o di.Mo *«»^oîo:„• „«„i„:„ o» • pieu ; tout à fait gracieusement, d'un

élément primordial au cinéma : la lu­mière sans rivale que dispense mes-sire Phébus ! Voilà, un alout que ne sauraient mettre dans leur jeu ni Deauville, ni Trouville, ni les villes d'eaux du Nord en général.

Et Ostende ? Eh bien, toute reine des Plages qu'elle est et qu'elle restera, au point de vue « sunlight » naturel, pour parler l'argot des studios, Ostende n'est pas mieux lotie que ses rivales de l'At­lantique. Notre Côte n'est d'Azur que par intermittences, hélas ! NoUs devons donc d'autant plus de

reconnaissance à M. René liervil, met­teur en scène français; qui, malgré le lunatique été qui a gâté "notre dernière saison, est venu à Ostende avec ses in­terprètes principaux et tout son maté­riel, afin de filmer quelques scènes de son dernier film : «Le prince Jean». Dans une interview qu'il a accordée récemment à un journaliste cinéma­tographique, M. Hervil s'est expliqué comme'suit : ~- « Vous connaissez la pièce de

Charles Méré,hein ?... U n scénario co­pieux, c o m m e dans toutes les œuvres de cet homme-là. Il écrit vraiment très ciné, et ses œuvres transportées à l'é­cran se découpent avec une facilité

de nos alliés français et anglais se rap­portant à l'histoire de guerre de notre ville.

Ainsi que l'indique d'ailleurs le libellé du projet, et le V R Y H E I D du 27 janvier a donné des précisions à ce sujet, l'ex­ploit du VINDIÇTIVE sera exalté comme l'exploit-du B R A N L E B A S français, au mêm e titre que celui du chalutier, ôsteiv-dais coriimandé par notre héros local, léî patron-pêcheiir Clausing, et tout cela en fonctiori uniquement de notre histoire de guerre. Nous ne voyons pas comment en agissant ainsi, le comité organisatèu|; marquera une préférence pour nos alliés d'outre-Manche.

Le « Zeewacht » objecte également qu'un hommage « gigantesque » (reu-zenhandeel) devrait être rendu à nos sol­dats et à notre population qui a tant' souffert pendant l'occupation. Or, que ré -marquons-nous dans le projet : huit sur quinze chars remémorant la guerre moir dialé, sans compter les groupes de liai­son; seront consacrés à leur héroïsme. N'est-ce pas là un hommage « gigantes­que >> envisagé en faveur des nptçes? \

D'autre part, notre confrère avance qu'on ne devrait pas rappeler la prospé2 rite d'Ostendeavant-guérre dans le cor-' tège, car, dit-il.« ce ne serait pas une

jadis, ef»si on désire reproduire un corso fleuri —= idée que nous approuvons — on pourrait employer cette apothéose de •fleurs.-.en.-guise d'hommage à notre mari­ne à nous ». Nous ne concevons pas bien comment deux chars symboliques desti­nés à évoquer. Ostende telle qu'elle était ayant les événements de 1914-1918 "des­serviraient là renommée de notre Reine .ter Plages actuelle. Ayant -réduit à néant l'œuvre du co­

mité (.organisateuri le «.Zeewacht » se substitue à lui et; trace,, dans son article, un •nouveau programme de cortège. Avouons tout de suite que nous le trou­vons bien conçu et fort intéressant com­me cortège, mais il nous semble d'abord prématuré et ensuite impropre à remplir le but poursuivi par Administration coriimunale. Notre confrère, en l'établis­sant, a iperdu de vue l'objet du prochain cortège cômmémoratif. Celui-ci doit trai­ter d'Ostende pendant les années 1914-1918^1928 et non pas Ostende depuis le XlVé siècle, époque où N. Kien inventa le procédé pour saler et caquer le hareng, jusqu'à nos jours, pas plus que.l'exalta­tion de notre population de pêcheurs vi­vant, dans le cadre prestigieux de la Rei­ne des Plages. ' -Nous estimons que les idées du « Zee­wacht» pourraient être utilement reprisés dans^deux ans lorsqu'il s'agira de célé­brer.parades fêtes grandioses le centième anniversaire de notre indépendance et l'inauguration-de la nouvelle minque qui aura lieu en 1930. Un cortège de la pê­che et du développement de notre port depuis quatre siècles aura alors sa plei­ne signification. Pour cette année, con-tentoris-rious ' d'envisager coriiment nous pourrions fêter digneriient le Xriiè anni­versaire dé. nôtre délivrance par un- cor­tège patriotique imposant et pittoresque, àfiri' de mbritrer à n&s anciens alliés- et à nos cbmpâtriptès nôtre façon à nous de comprendre notre devoir dé reconnais­sance envers ceux qui,nous ont rendu la libertéf'êif* l'indépendance.

— ^ j j . * à * ~ ~ — — —

Une Statue de Léopold II

à Namur

LES PREMIERES SOUSCRIPTIONS.

à Le baron Fallon, commissaire d'arrondisse­ment, d'accord avec le baron Cartori de Wiart> secrétaire-du Roi défunt, a proposé à .la. Chambre de Commette: d'assurer l'exé­cution -du .projet concernant l'érection d'ùhe statue de Léopold H, à Namur. ; " il's'esf inscrit pour une somme de ÎOIOOO francs.; "'Ôstèhdè sera'donc devancé par" N a m u M

lVrirtef:proionmmiKtriste! - •*•• i fr ' • • ' " •• ' v

Le pont- transbordeur

Un confrère local cite le chiffre de 100 millions comme celui de la dépense à laquel­le entraînera la construction du pont-trans-bordeuf. C'est un peu... excessif, • En effet, à l'article 73 iltf. 7°- du projet de

budget extaqrdihâjre de l'exercice 1928 (Mi­nistère des Travaux Publics) on peut lire :' « Travaux .d'établissement d'un pont-trans­

bordeur sur le chenal à Ostende, i ré tranche d'une, "dépensé estimée à 9 millions dé francs) :' 100.000 francs ». Le coût de la construction'de l'ouvrage est

donc évalué à 9 millions de francs et un pre­mier crédit de 100.000 francs sera disponible cette année. Cela signifie qu'en tout état de choses, lés travaux ne pourront pas être en­tamés avant 1929. • ' > ''• < On a abandonné le projet de créer une avenue de grande largeur qui relierait le dé? barcaclère de la rivé Est du transbordeur-à l'Avenue du Congo! La cité-des:pêcheurs sèfà dont limitée,-vers la mer)'par la rue.<Jû Fort. v " ,'''•'" i" ' l

nous sommes en Bel­gique. D'ailleurs, toute l'action se dé­roule chez les braves sujets de bon roi Albert. L'aventure est simple. Le prince Jean

est assez joueur. Pensant se refaire de certaines pertes,^ il met le « paquet » sur un crack dans le Grand Prix Inter­national d'Ostende. Hélas ! le cheval ne gagne pas. la course, et, pour éviter la débâcle, le prince risque le tout pour le tout. Traversant une salle du Casino où l'on joue gros, il entend dire qu'il y a cinq cents billets en banque. « Ban­co ! » crie notre h o m m e . : H abat huit et son adversaire neuf. Et^ alors, c'est le cafard, la nuit peu­plée "de cauchemars... — Oui, le speclre de Banco. — Vous l'avez dit. Ruiné, le prince

Jean songe; car de méchants bruits courent sur son honorabilité, à se re­taper moralement à la Légion étran­gère, où. il s'enrôle sous le n o m de Lu­cien Girard. • ; Enfin, se croyant réhabilité, il re­vient en Belgique, où il retrouve une f e m m e qu'ila beaucoup airiiée : Claire d'IIàrlon. Et de cet amour naît un re­grettable confHt. Claire est également aimée par un n o m m é d'Arnheim, qui tente de faire passer Jean pour un tricheur... Enfin, tout s'arrange. Le princéy Jean et la belle Claire d'Harlon s'unissent». ' ; Les extérieurs de ce film ont donc-

été tournés à Ostende, sur le champ des courses el sur la digue; à Bruxel­les, à Anvers. Les rôles principaux sont interprétés par Lucien Dalsace (le prince Jean), Renée Héribel (Claire d'Harlon), Paul Guidé et André Du-dosc. .- Quel est l'établissement oslendais qui passera ce film ? Je lui prqmots un joli succès auprès do nos oonoitoyens. A Le Ciné-Palace annonce, pour la so-maino du 3 au 9 février, le fameux film « Motropolis ». '".!j|I faut savoir gvè à M. Korkvoorde, le'directeur du Ciné-Palace, de nous offrir un film de cette haute valeur.

dre dans une ville où l'on représentait un film de Pauline Frederick. Le titre du filin leur était égal. Ils-me se de­mandaient pas de quoi il était ques­tion dans l'histoire. Ils allaient voir Pauline Frederick, rien que Pauline Frederick.

Pauline Frederick incarne si pro­fondément le cinéma qu'eHe n'a pas besôiii de se soucier des traditions do Cet art Elle sait d'instinct l'importance de chacun de ses mouvements, elle connaît le pouvoir dramatique d'un regard, un geste de sa main nous en dit plus long chez elle qu'une série d'expressions chez une autre artiste. Rappelez-vous, par exemple, ces films inoubliables : « La f e m m e X. », L'ap­partement N o 13», «La f e m m e de quarante ans », que nous avons vus à Ostende ces dernières années. Pauline Frederick est fort éloignée

du maniérisme qui semble avoir con­quis les autres étoiles. Elle n'a pas be­soin de gros premiers plans savam­ment éclairés, pour que sa beauté soit mise en relief, et, constatons-le, elle ne songe jamais à faire usage de sa beauté.

Elle ne cherche pas à créer des ty­pes; son type, c'est elle-même. Elle arrive toujours à faire entrer son su^ jet en soi, elle l'adapte à sa personna-litéf elle le domine, le maîtrise. Et c'est pourquoi sans doute ses créations sont si profondément humaines el si vi­vantes.

A u Saint-Sébastien, le film « Ilona » nous permet de renouer connaissance avec Lya de Putti, à qui sa création dans «Variétés» a valu une renom­m é e quasi mondiale. Dans «Le cha­peau fétiche », Johriny Ilines est étourdissant de verve. . Du 30 janvier au;2 février, le m ê m e

établissement donne, outre «Là fille au masque», avec la vedette allemande Ossi Oswalda, «Ennemie des hom­m e s ». U n accident met Norma en rapport Do.rothy Revier, Cullen . Landis, et

Charles Claiyincarriënt-idàris la-pérr-fection leurs personnages respectifs. «Le voilier triomphant» rempor­tera, sans doute, au Cinéma Moderne,

du 3 au 9 février, un succès considéra­ble. C'est, c o m m e nous le disions la semaine dernière, une œuvre d'une réelle valeur. La vie à bord d'un voi­lier y est reproduite avec une étour-nante vérité ; et, d'autre part, l'on y voit une tempête qui n'a rien d'une tempête dans une-cuvette on un bas­sin de natation, car elle a été tournée « sur le vif », si on peut dire. Dans l'interprétation on reverra avec plaisir le protagoniste du « Batelier de la Vol­ga », William Boyd, l'un dés plus sym­pathiques jeunes premiers de l'écran américain, et, à ses côtés, la gracieuse Elinor Fair, Walter Làng, brute hal­lucinante, John Miljan, et le petit Cp-lan, qui joue son rôle avec un parfait naturel. ' Dans « Le chasseur de chez M a -xim's », qui passe actuellement au m ê m e établissement, il y a de la vie, du mouvement, de la couleur, des trou­vailles amusantes, et surtout une lu­xueuse mise en scène. L'atmosphère du fameux bar est fidèlement recon­stituée, et la figuration qu'on y voit évoluer est habillée par les plus grands couturiers de Paris. Là photographie est impeccable, et

l'interprétation excellente. Eric- Bar­clay est élégant et adroit ; Simone Vaudry est une charmante jeune file, et Pépa Bonafé une étoile de dancing à l'éclat resplendissaht/Mais la joie du film, c'est Nicolas Rimsky, un Chas­seur-châtelain irrésistible.

•** A u Forum, «Le Bonheur du jour»

remporte un succès assez vif. C o m m e nous l'avons dit, ce filin français est lire d'une pièce de M. Edmon d Gui-raud. M. Gaston Ravel, l'un des meil­leurs metteurs en scène de France, en a fait une œuvre d'une belle ternie ar­tistique. Le côté âpre, assez déplaisant, du Caractère de Jean à été ici fortement atténué, et le'dénouement diffère nota-bleriieht de celui dé la pièce. L'inter­prétation a été-confiée à quelques-uns des meilleurs artistes français : M M . Henry Krauss et Pierre Batcheff, Mines Elmire Vautier et Francine Mussèy. ' ': ' A Le beau film tiré du célèbre roman

de Richepin : « La Glu », a connu, au Pathé, le grand succès. Résultat-: huit jours de prolongation. Vendredi pro­chain, le Pathé; donnera « Belphégor», ,iîn .film policier au scénario adfqite-niërit conçu-et à là réalisation iriipëc-cable, qui passionnera les amateurs de films à épisodes. Que voulez-vous, il en faut pour tous les goûts;..

CANUDESCO.

C H R O N I Q U E T H E A T R A L E

Le Gala de la Scala pour les Victimes de la Mer

Ketty B o x e u r par les T o u r n é e s Baret

KETTY, BOXEtTR.

En attendant cette production sensa­tionnelle, le Ciné-Palace présente cette semaine quelques films intéressants, tôUs américains : «Ventre à terre», avec le brave T o m M i x , acteur aussi sympathique qu'extraordinaire cava* lier, «L'hallucinante aventure», avec Màtt Moore, « Ennemis invincibles », avec AI.' Iloxie, et, enfin, «Le Bâtard légitime », avec l'Une des meilleures tragédiennes! de l'écran : Pauline Fre­derick; J'ai connu des hornmcô ol des fem­

mes, qui haïssent le cinéma,1 qui pas­sent- la porlë de la salle de spectacle c o m m e s'ils se Iàissaiént'engl6utir par une trappe. Ils ont.un frisson dès qu'ils se.trouvent dans l1obs'ctfrité, et, une îojis assis, conîmenccrj(t àAb^îller devant \e programme. '

Pourquoi allez-vous à Paris? Pour pouvoir dire que vous y êtes allé. Et puis? Et puis... pour voir la Tour Eiffel, le musée Grovin. les galeries -La Fayette.la Seine.la- rue de la Paix, la colonne Vendôme et le Louvre.et les boule­vards, et les Folles-Bergère, et l'Opéra, et le tombeau de Napoléon... — Eh oui, c'est entendu! Il faut, avoir vu tout ça... — Et puis aussi, me dites-vous S l'oreille, pour aller faire la nouba à? Montmartre, dans lés «boîtes;» renommées et autres endroits déiecl«bles... —Tout ça? Avèo vos belgas ? Allons, jeunes ou vieux présomptueux, avouez que vous voulez me faire monter à l'arbre ! Vous n'êtes pas sérieux. — Et^vous, monsieur ?... — Moi, quand le terrible in­secte Physe (Physcus eupidissimus de Fa-bre... et d& Paul Reboux) ' daigne m è lais­ser quetque répit, je vais à Paris pour m'y promener > voluptueusement dans les vieilles rues, de préférence sur la rive gauche, pour causer longuement et. nonchalamment avec quelques vieux amis que j'ai là-bas, pour bouquiner le long des quais, et, le soir, pour vider quelques coupes a Montparnasse ou écouter les derniers potins de Paris dans quelque moulin à chansons. — Vous aimez donc l'esprit de Paris, cet esprit fait dé blague légère et bon enfant, d'attendrisse­ment à fleur de peau, de calembours et de coq-à-1'ane, ce sourire narquois, très aver­ti inals jamais méchant, cette verve fran­che et^primesautiôre? Alors vous avez dû prendre un vif plaisir à la représentation de vendredi dernier, A. la Scala — car il m'a semplé vous y voir,? — En effet, j'y étais. Et je m'y suis bien amusé ! _« Ketty, boxeur1 *, intitulée « opérette »,

est en réalité une sorte de revuette, telles qu'on en voit dans les" cabarets, ancienne­ment di(s montmartrois, actuellement' dis­persés un peu partout dans la grand'-villc. L'esprit semé à profusion y remplace les tableaux somptueux et la mise en scène millionnaire. Les couplets y abon­dent et sont troussés avec une "adresse charmante, par MM. Luc-Morlër et Pierre Varenne, fournisseurs attitrés de la Potl-nièré de Paris. El la musique de M. Gaston Gabàroçhe est pimpante, spirltuello et facile. Vous raconter le scénario, à vous qui n'avez pas vu cette agréable fantaisie ?• A quoi bon I Qu'il vous suffi'so de savoir que, com­me dans la commedta defl'arte d'antan; on y retrouve une série de types, consacrés par l'usage : l'Américain millionnaire, qui s'appelle Ici Malfrtfsalem-Behjàmtri Olakson, l'homme d'affaires, candidat millionnaire (Sam Japhel), la garçonne moderne (Ketty Japhel), le Parlstea passe partout (Jo' Gofi-dron), le boxeur costaud (Fred Lahuçhette). la petite théâtreuse forte en g... (Nérlhe de Tôrac), la >une provinciale .au ;tempéra-rrtent.de feu-(Suzanne)), et quelques pupazr zl de seconde zOne. Tout ce petit monde fa­lot se trémousse, 9'agite et s'entrecroise, tance des plaisanteries bouffonnes, danse et chaftt* avec un catraln <Somimif»tcatlf,' et sans aucune prétention. C'est lé spectacle Idéal — salles et publie bonénfant. Les M. Gabaroche sont' aisées «t di-oo les fredonné dès le deuxième

couplet : «Les filles c'est des garçons», «Je n'ai pas fait ça pour ça, madame», «Quand on est gosse», « Y a des choses qui s'disent tout haut, d'autres qui s'disent tout bas», «On aime et'puis c'est tout», «SI, si, si... non, non, non...». Tout cela a été tantôt «dit», tantôt chanté avec une virtuosité ra­vissante. Le compositeur, M. Gabarôche, est tout pé­

tillant d'esprit et de verve; il détaille avec art, et possède un filet de voix dont il se sert avec une adresse consommée. Son air: «Ado-•ra'ble. gâtisme.» est k ce point, de vue une petite perle.'M. Martinelly-Prothos. est un Sam Japhet cordial et imposant, M. Gildès un Glackson pittoresque, Cl M. Darmant un Fred Lahuçhette robuste et bien en- voix. Dans le rôle de Ketty, M m e Simone Deguyse est Tort séduisante,; M m e Eiiane de Greus, l'une des meilleures chanteuses d'opérette dé' Paris, est une excellente Suzanne, et Mlle Bizoulctte très savoureuse dans son rôle r(e petite cabotine de music-hall. Très bien, aussi, Mmcs Millet et Lussian dans leurs petits rôles. Les mines souriantes et béates des spec­

tateurs à la sortie révélaient tout le plaisir qu'ils avaient pris à ce joli spectacle, et, tout autant, la satisfaction qu'ils éprouvaient à la pensée d'avoir, en même temps, fait une bonne œuvre, puisque la soirée.se don­nait, avec le concours des «Vcreenigde Vischmijnvrienden », au bénéfice des victi­mes do la tempête du 26 décembre dernier.

D. S.

Remarqué dans la salle la présence.de M. le bourgmestre Moreaux et de sa' famille; M. l'échevin G. Verhaeghe et Madame; M. l'écheviri Vandermeulen et famille; MM. les conseillers communaux Declerck, Van ' Glab-beke, Coolen, Daan Boens; M. le secrétaire communal Vermeire et sa famille; M. le consul de France Guermonprez et Madame; M. A..Borgers, président de la Chambre de commerce et Mademoiselle; M. de Gheldere, président du Rotary Club; M. H. Borgers, président do la Coloniale du Littoral et Mes­demoiselles; M. Serruys, président de l'A­micale des Officiers et Madame; M. A. Lan-noye, président des Vereenlgde Vischmijn­vrienden; MM. les armateurs John Bauwens, Aspëslagh et familles, M. le percepteur des télégraphes Fritz et Madame; Mi Edouard Everaerls, directeur du. bureau d'Hygiène et Madame; M.-l'architecte. André Daniels et Madame; M. Paul Meyeri président du Cer­cle Lapon; M. Natan, directeur-propriétaire des grands magasins «A la ;Ville de Lon­dres»; MM. les 'avocats Verdeyen, Loii-wers, : A. Valckc ; M.' • et • Mad; Scrruy» ; M. et Mad. Pierre Valckc; M. RoUen.ct Mada­me; M. le docteur PIcyn; MM..Poupacrt, De-vreose, Libert, David, Dicryckx, Vari Ryssel-borghe et famille; nos confrères Veripast et Smlssaert, du « Vrljhïld » et du «'Duinen-galm»; jll'el'Mmê RichaYd Dàveluy; M. Re-né'-Mértfan; directeur' ôô l'HOlcf de là Cou­ronne; M. Vaiidértbërghe; président du-V. 0.5 M m e Roland rét-ses demoiselles; de nom­breux officiera•..dii'.13mej,dejlgnej.M.-le lieu­tenant chef de muslquft^oreau ; U,t Theo«

Page 2: Le Cortège du 3 juingod.biboostende.be/DRDoc/2008/01/31/96477930265.pdf2008/01/31  · Troisième Année, N* 9 UN NUMEROS :;25 CENTIMES. Mercredi 1er Février 1928. Imprimerie Centrale

LE JOURNAL DE LA COTE.

dule Moreaux et d'autres personnalités du monde maritime et de la piVIie. La salle avait un brillant aspect. Quelques

smokings et jaoquettes se mêlaient aux toi­lettes de soirées, toutes plus élégantes et plus brillantes les unes que es autres. Aux entrées des •couloirs, des dames et

des messieurs, membres du Cercle Philan­thropique Les Vereenigde Visehmijnvricn-den offraient en costume 1res couleur locale. les programmes gracieusement mis à leur disposition par le «Journal de la Cote». 11 fut recueilli ainsi, pour la caisse de

cette œuvre d'entr'aide. une somme de fr. 599.'lO." •* Nous remercions ici, au nom des pécheurs

et de leurs -familles, tous les généreux dona­teurs. -M. Gabaroche. en un beau geste philan­

thropique, abandonna le bénéfice de la vente de ses chansons a l'oeuvre. Le théâtre de la Seala n'ayant prélevé

d'autres frais que ceux du chauffage, de l'éclairage, du salaire du personnel : « Le Journal de la COte». de son côté, ayant pris, à sa charge toute la publicité (affiches, pro­gramme et cartes), le bénéfice de cette soi­rée s'élève à 1335 francs.

Nous avons donc remis, à M. A. Lanoye, I président du Cercle Hhilanthropique des Vereeuigde Yischmijnvriendren, la somme do 1335 -f 599.10 fr. (produit de la vente des programmes et chansonnettes) soit 1934.40 francs. Ajoutons encore que M. Joye, l'actif secré­

taire de ce groupement a vendu, a lui seul, pour 1487 fr. de places.

A Voici les sommes recueillies par les dif­

férents délégués des Vercenigde Vischmijn-vrienden : Maertens J.. £S.la fr.: Gerii II.. 37.90 fr.: Macs A., 23.35 fr.: Oedrie 1.. 20>.«5; Joyc. Ch.. tl9.$5 fr., soit un total de Xll.X) fr. plus 07.50 fr. de remise sur les chansonnettes de Gabaroche.

A Il ne- nous reste plus qu'à engager te pu­

blie à assister à la belle soirée qui aura lieu, le 1 février, au Théâtre Royal, au profil de la m ê m e œuvre. Le Cercle Onder Ons interprétera le beau

drame extrait de la vie des pécheurs. «Kiria». La figuration sera assurée par les membres des Verecnigde Yiscbmijnvrienden. M. Yerbcrckmoes dirigera l'orcbeslre.

Au Bassin de la Marins

:o: On a reconstruit, il y a quelque temps,

l'estacade Ouest du chenal d'accès à l'écluse du bassin de la Marine. Il conviendrait de reconstruire également

l'estacade Est, totalement en ruines, situation qui présente de; graves inconvénients lors­qu'un navire important se présente dans le chenal d'accès à destination du bassin. ^Espérons que Ai. le Ministre Baels fera

voter les crédits indispensables à l'exécution de ces travaux de première nécessité. Le bassin de la Marine, affecté presqu'u-

nique.ment aux bâtiments de l'Etat, va être dragué à la côte (Z-3m.00). Il est question de construire à son extré­

mité une cale sèche où les paquebots de la ligne Ostende-Douvres pourront faire réparer toutes les avaries qui leur surviendraient.Ac-tuellement, pour les gros dégâts, c'est à Ho-boken, aux chantiers Cockerill qu'ils doivent être expédiés : perte de temps importante et dépenses fort élevées aussi.

Les Allemands, au cours de l'occupation avaient ariiénagé sur-- la rive Est du bassin de la Marine deux cales sèches de répara­tion pour les sous-marins, et pour leurs.pe­tits torpilleurs. Ils auraient même construit une grande cale sèche pour leurs destroyers s'ils en avaient eu le temps. Les plans' étaient paraîtril, mis au point lorsque précipitam­ment, les Allemands durent quitter la côte belge, sous la poussée irrésistible des armées alliées.

Fêtes et Réunions

C i n é m a s Son ciné-

music-hall. R I A L T O P A L A C E . —

ma, son dancing club, son Ouverture, avril prochain. CINE PALACE. Jusqu'au*? févr. (n. cens.):

1) «Ennemis invincibles», film d'aventures-en 5 parties, avec Al. Hoscie; 2) «Le Bâtard lé­gitime», superbe drame mondain en G par­ties, avec Pauline Frédérics. Ou vendredi \i au jeudi 9 février: «Métro-

polis », le film le plus formidable de l'année metteur en scène Fritz Lang, interprétés par Brigitte Ilehn el Gustave Frccilich. CINEMA MODERNE. — Du 3 au 9 févrer: le

grand film « Le voilier triomphant », l'œuvre historique et dramatique (The Yankee Clip­per), magistralement interprété par William Boyd et Clinor Pair. Enfants admis. Le scé-. nario, édition spéciale avec de nombreuses gravures, sera mis en vente par le person­nel. FORUM. — «Le Bonheur du Jour». CINEMA SAINT SEBASTIEN. — Du 30

janvier au Z février :. 1) Actualités; •2) «La Fille au Masque», comédie gaie en G parties, avec la charmante vedette Ossie Oswalda; 3) «Ennemie des Hommes», dra­me en G parties, avec Dorolhy Révier, Cullen Landis et Charles Clary. — Enfants non ad­mis. CINEMA PATHE. — «La Glu».

C'est actuellement M. A. Van de Çasteele qui dirige, de façon tout à fait remarquable, ce bureau important où se concentre tout le nouvement saisonnier. C'est là, en effet, que se trouvant outre les bureaux de renseigne-" ments, la centralisation des taxes de séjour. Oh sait ce que celle i a rapporté au cours de cette saison. Elle a largement dépassé les prévisions. En tous les cas voici une statistique indi-.

quant ce que distribue le bureau de rensi-gne'ment et-qui reflète une, partie du travail effectué par cet organisme. "•- -"*" Français Listes d'Hôtels Guides du Kursaal Affiche 173 Pliants 30.150 Guides d'Hôtels 4.355 Plans Photos Albums Divers Ensemble 128.116 documents.

LE SERVICE DES BAINS.

Anglais

74 40.090 1.375

Flamand 16.810 "'125 ' 109 ;

9.920, ,:

1.272 13

2.935 20.355, :

.CONCESSIONS A PERPETUITE.

En 1927, 128 concessions à perpétuité ont' été accordées dont 9 au cimetière de la rue des Deniers. "

la b o n n e affaire

La commission compétente ne s'est pas-encore réunie. Toutefois elle va, au cours de sa plus prochaine assemblée examiner une-proposition dont nous avons déjà parlé dans'. ces colonnes. Le service des bains sera divisé en sec­

teurs; cinq croit-on. Chacun de ceux-ci serai mis en adjudication et l'exploitant aura à éhi assumer tout le service et tous les risques.; La ville_ n'aura plus à s'occuper d'aucun; contrôle, ni à prendre aucune responsabilité.'; D'autre part, on étudiera également, au;

cours de cette réunion, la possibilité de rem-J placer la traction chevaline par des tracteurs; à chenille. " - „ V Nous reviendrons du reste sur ce service:

des bains qui, à tous les points de vue, a be soin d'être modernisé et d'être tenu d'impee-: cable façon. VISITEURS.

FAITS V O U S M E M B R E D U RADIO CLUB D'OSTENDE

iA

Un compliment

Au-cours d'une conversation, un député permanent a fait, de notre Administration communale et de ses dirigeants un éloge qu'il nous plaît de reproduire. L'administration de la ville d'Ostende est,

pour tout ce qui concerne son administration proprement dite, la mieux dirigée de toute la Flandre. Tout s'y passe si régulièrement et les dos­

siers sont établis avec tant de compétence qu'aucune observation n'est jamais à faire. Les renseignements complémentaires: que

la Députation Permanente sollicite parfois sont fournis avec une rapidité et une pré­cision auxquelles tous rendent hommage. Bravo Ostende ! Bravo bourgmestre. C'est là un compliment flatteur...

19 h., Daelc.

T h é â t r e s

Dimanche 2 février. au Théâtre Royal, la troupe Van

L A G A R E U N I Q U E

Il paraîtrait que la Société nationale des chemins de fer belges n'est pas pressée de réaliser le projet de gare unique.

C'est du moins ce qui nous a été affirmé par un haut fonctionnaire de cette société.

A V I S

L'abondance des matières noifs contraint à remettre à samedi des articles relatifs, au Vlaamsçhe Volkstooneel, au concours dra­matique' du Cercle Hendrik Conscience's Vrienden, à la conférence de M . le Colonel Rinquet à Middelkerke, au nouveau guide des chemins de fer et au nouveau palais de jus­tice d'Ostende en m ê m e tenips "que d'autres nouvelles de la ville.

N o s lecteurs voudront bien nous excuser.

C h r o n i q u e O s t e n d a i s e

LA COMMISSION DE L'AVENANT.

La commission de l'Avenant se réunira à Bruxelles, le 9 février prochain. Il semble bien, comme nous l'avons dit,

que cette fois, on veut marcher rapidement, lious ne pouvons que nous en féliciter. A LA GRANDE ECLUSE DE CHASSE,

Le bâtiment de la grande, écluse de chasse sera prochainement remis à l'Administration des Domaines, pour être vendue, à charge de démolition.

DISTINCTIONS.

LES TERRAINS D E LA RUE

D E LA POSTE.

L'Administration des Domaines vend de la main à la main les terrains de la rue de là Poste, à l'emplacement de l'ancien hôpital mi­litaire.

Ces terrains se vendent, en moyenne à rai­son de 550-600 francs par mètre carré, y compris tous les frais (16 % ) .

Les plans des façades des constructions à ériger sur les dits terrains devront être ap­prouvés par le Ministre des Finances. Ces fa­çades devront être d'un caractère décoratif.

ABONNEZ-VOUS AU JOURNAL DE LA COTE.

DOMINICAL.

Depuis tout un temps nos dimanches ne sont guère agréables. Il fait froid ou bie .il pleut.' Heureusement que la T. S. F. permet de passer de longues heures entré un feu qui pétille et un appareil qui « coàc, coac » de temps en temps. Et l'on passe ainsi en revue fous les postes du monde depuis le plus pro­che, Bruxelles, jusqu'au plus éloigné. L'on goûte l'opéra, l'opérette, la grande musique, la fantaisie, la conférence, le chant tout ce qui chante et enchante dans le monde entier. Mais il y a les sportifs. Ceux-là, depuis

que l'A. S.'O. tient la tête du classement en promotion A, depuis que le V. G. se réveille voient leurs rangs se serrer. C'est la niée vers les plaines, l'envahisse­

ment des cafés. .Oh, dimanche ce fut la cons­ternation... l'A. S. 0. a été battu. Et lundi, un nouveau cri de guerre se ré­

pandait en ville. Les potaches V. Géistes et Asoïstes se le lançaient à là tête : T'riekt naàr het zeur bij den A. S.! Et voilà un joli titre de revue bien locale.

Aquand le défilé de tous les sportifs Osfen-dais depuis les comjtards jusqu'aux joueurs et aux supporters.- Sans oublier les dames, ces « sportives » nouvelles, qui mêlent leurs voix fluettes au chœur imposant des suppor­ters renforcé de claxeon», de trompettes et de cris de guerre.

Il nous est toujours agréable de citer les membres du personnel des bureaux de l'Hô-tel-de-VilIe qui sont à l'honneur. A la prochaine séance du Conseil, M. le

Bourgmestre Môreaux remettra dès distinc­tions à 13 employés de la ville. MM. Polydore Van Ypër, Charles Cheu-

liet, Jules Barremaecker, Jules Geluck, Phi­lippe Vandaele, Adolphe De Maesschalck, Léopold Beyts, René Brouckaert, Camille David; Camille Jonckheeré, Charles Leveke et René Maertens vont recevoir. des distinc -tions honorifiques en récompense de nom­breuses années de bons et loyaux services. . Toutes nos félicitations à ces fonctionnai­res dévoués aux services desquels on ne fait jamais en vain appel et qui se sonï toujours montrés parfaits dans l'exercice de fonc­tions, qui dans une ville comme.Ostende, ne sont pas précisément des sinécures. A L'INNOVATION

C ' e s t

( t à à î i ç t é r

t k l i t è s v o s

Chez

. • •:'. t> . -; .

parce qu'elles sont les plus SOLIDES

qu'elles restent si longtemps J O L I E S

et qu'ainsi vous faites une appréciable

É C O N O M I E

N o u s avons eu récemment la visite d'un auto amphibie roulant sur routes et navi­guant sur eaux avec le m ê m e moteur.

Nous aurons bientôt la visite ' d'un alle­m a n d n o m m é jorg qui va de Constance, à New-York dans 'un canot à moteur construit par lui-même.

Il commencera sa randonnée de 20.000 klm. en mai et mettra quatre mois à l'exécu­ter. • • ' : . - . • ' •

AU CONGO.

Il y a quelques semaines est parti pour le Congo,- notre concitoyen M. Carrez, qui était précédemment clerc en l'étude de M. le no­taire Serruys; il avait déjà un frère au Katan-ga. M. Carrez a pris un engagement à la So­ciété « La Féronnière ». Pour la même compagnie, s'embarquera

jeudi à bord de la mal|e « Thysville V un autre concitoyen, M. Louis Bril. PAIEMENT DES PENSIONS DE VIEILLESSE

Paiement des Pensions de Vieillesse, pre­mier trimestre 1928. Salle de Milice, rue dé l'Eglise, à 2 heures de l'après-midi Osténde-Est : Jeudi 2 février : de Albicht Joseph :à Dejjr

tluif Virginie, comprise. Mardi J février •'. de.Depaûw Hélène^à ./a

fin de'ia lettre K. - -''"'.',"• ";.:":•-"£.v--î" Jeudi 9 février': de Labbeke Delphine à fin

de la. lettre S. - • Mardi 14 février : de Taeleman-'Joséphine

à fin de la lettre Z. • : • > ' • • Ostende-Ouest : Mercredi 1 février ;

fin de la lettre D. Vendredi 3 février

à fin de la lettre S. Mercredi 8 février

fin de la lettre Z. LE BUDGET.

de Abelleyt Eugénie à

: de Everhaerts Marie

: de T'Jonck Mélanie à

La commission des finances va commen­cer la discussion du budget. Le Conseil com­munal aura à s'en occuper ensuite. Nous av >ns donné, à c» sujet, quelques renseigne­ments. Un peu partout ont discute assez vive­

ment le budget car les « déficits » sont par­tout assez grands et... il faut lés combler! A LA POLICE.

de Bruxelles, 57-59-63, rue de la Chapelle, Ostende. « Pour s'attacher 100.000 clients non

veaux >. -Nous mettrons en vente samedi 4, lundi 6

et mardi 7 février, un choix considérable d'ar­ticles vendus aux conditions extraordinaires suivantes : « L'achat d'un article quelcon­que mis en réclame donnera droit à un se­cond article identique au premier, mais vendu au quart de sa valeur •». . - • • Par exemple : En achetant une chemisé pour- hommes,

mise en réclame, à. 49. francs, vous pouvez obtenir une seconde chemise identique à la première, mais vendue 12 fr. 25.

' V A L E U R : ; .- ' • :.:::-;, chemise 49' fr. •'""""'. chemise 49 fr. .

1 1

98 — .-EN RECLAME :

chemise 49 fr. chemise 12 fr. 25.

61 fr.25. Voyez nos étalages. Notre publicité-n'est jamais tapageuse mais

elle dit toujours .la vérité. yyWREAU DE RENSEIGNEMENTS.

le bureau

Les examens pour les agents ont eu lieu aujourd'hui 31 janvier, ceux pour les com­missaires adjoints le 15 février. •'••'•

C'est M . le commissaire Dewitte qui pré de à ces travaux. Nous redemaridèro-.is pour S agents polyglottes un brassard spécial.. la

connaissance, aussi parfaite du français que du flamand et tout au moins l'obligation de connaître Ostende et ses nouveaux quartiers à fond. : •'. •

Noiis demanderons aussi que nos agents possèdent en tout temps un bon plan de la/ \ille permettant de donner aux ctrang;rs des explications claires. LA REMISE DES TRAMS.

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U N E NOUVELLE ECOLE.

La ville aM'intention de construire une école j rue. F.rère-Orbam De cette façon elle pourrait renoncer aux locaux du parc Marie-Henriette. Là-ville-a surtout envisagé ce nouvel éta­

blissement pour^ éviter aux enfants les dan­gers'des deux' passages à niveau du Mei-boom. '• Certes ce >sera-là un .gros ;sacrificè à cpn-seiuïrimais Qsfer.de.à le droit d'ê'tre hère de ses écoles; ce sont tous établissements mo­dèles. Sans nul doute cette école nouvelle sera

conçue d'après les plans les plus modernes et groupera tout ce qui, au point de vue en­seignement, contribuera à la perfection de leur instruction et en même temps à la santé dès élèves. De l'air, de la lumière et un personnel tout

dévoué à la culture des jeunes générations. IMPORTANT.

Si votre vue n'est plus ce qu'elle devrait étre Si vos yeux sont fatigués par la lecture ou

le travail. Si les verres que vous portez ne vous don-

.r.ent pas satifaction. N'importe d'où ils viennent: Venez nous voir nous vous donnerons ce

qu'il vous faut, L U N E T T E R I E B E L G E , 84,,rue de la Cha­

pelle (en face du cinéma Moderne), opticien-spécialiste-diplômé.

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,,Le:;TrinkhaHsera prêt en mars. De-nom­breux curistes seront heureux d'apprendre cette; - nouvelle d'autant plus que la saison propice aux bains est proche. ' •Lés, installations nouvelles seront pratiques..

Toute la tuyauterie à été mise hors des sa! les de bain"; les réparations, ne causeront au-. cun arrêt dans l'exploitation; D'autre part, si l'aspect extérieur du Trink-

hall est sévère, l'aspect intérieur sera des plus attrayants. '•' v Nous avons dit du reste ce que serait l'en­

semble de ces 20 salles de bains, nouvelles, .Nous sommes sûrs qu'elles répondront aux vœux et à la clientèle; sans cessé croissante ;des curistes. jirHÈATRE CLACIERE-PÔTINIERE.

La Société exploitante dés. Tramways du Littoral a acheté des terrains à la « Ho'ogè-Barrière » pour y transporter son dépôt de la Chaussée de Nieuport. La 'Députation permanente devait. apprpi.;

ver tout d'aboi d rauginehtàtioîrde capital en vue de nombreux travaux projetés aux lignes du littoral. - ' -v : Ces augmentations ont été- approuvées et

lés travaux vont être entamés; On,pense que; pour l'hiver prochain lé dépôt de. la Chausr sée de Nieuport sera installé en cet endroit' Les terrains de la Chaussée de. Nieuport

.seront mis en vente pour la construction1 d'immeubles. ' LA TAXE SUR LA VOIRE.

Cette taxe diminuera graduellement. Voilà certes une bonne nouvelle, car on sait l'im-popularité dont jouit cette taxe. Nous sommes heureux de voir que M. T6-"

chevin Vroome a pu trouver le moyen de nous réserver cette agréable surprise. C'est un bon signe. ' -Puissent les autres taxes suivre ce bon

exemple^ y...^,. ,. . .,..,, ,. ... .y..-i PAVAGE ET EOOUTS.

[Samedi soir, à chaque lever de rideau, la Salle du théâtre se transformait en_glacière. pjeu qu'il faisait froid! •'•'' -I';Dimanche, au contraire, on étouffait litté­ralement. [•-Pourquoi??? ; ' • • i ; D'autre part pouvons-nous demander, à la rijlèî'de faire- imprimer quelques. affiches..: jri est prié de faire silence pendant lès re-srésentâtio'ns. - --"':• > ; Dieu qu'il y a des gens désagréables. Lès

mtractes sont longs assez pour satisfaire les :orrimères, jeunes et vieilles, qui fransfor-oen'rrfdtrë théâtre en "une pbtinière aussi élé-'âhté'lquè bruyante. •:Ilry a toutefois à côté de ces moulins à >ar.bles, des gèrisjqui veulent goûter un'pèù • l'art T-- ':'••" • . _ -;>::--|, ; Pitié pour eux s. v. pi. .ES FÊTES DU CARNAVAL.

de renseigne-,. Annuellement, ments nous envoie un feflet de son activité Celle-ci rie cesse d'aller crescendo et ce pour le. plus grand bien de notre ville, de la freine des Pjage.s. ...'..

La' publicité, du reste,-sons quelque forme quelle se présente ne peut qu'augmenter le mouvement touristique.vers des centres'com­m e notre cité.

jtfo'us avions demandé que l'on installe les égôûts, dans certaines rues, avant de les pa-v e r - - • • - • ' . '•••••„* Le plan des • égo(lts nouveau^ '••' est fait.

L'estimation des travaux atteint 2 millions et demi qui ont été prévus âu-budget.,. Seulemeat J'Etat et.Ia Province ont refusé

leur iiaft " de " subside et voilà pourquoi ces •fitotfuV;jtyjjt "pit être exécutés.,

: Un lecteur- nous demande ce qui a été dé­cidé poUr)îes fêtes du Carnaval 1928. j^Nous pensons que le bourgmestre satis­fait dé ses concitoyens qui, en 1927, ont fêté si.sagement le Carnaval accordera la liberté dé!.nt(it à tous les cafés et salles de danse. <1 Quant aux fêtes, il y aura les bals habi­tuels,'4es sorties cqllectes des Zigomars et 'qés' joyeux Pierrots. t Évidemment il faudrait un cortège, et des reines et des géants. Mais voilà la ville ac^ cprdera-tTelle un petit subside?. . rThat is the question!

IJE CORTEGE DE LA MNCAREME. 4 Dimanche il a été décidé d'organiser un ebrtège carnavalesque, le jour de la Mi-Ca-ï£me. Cette sortie se fera sous les auspices! de l'Association des Commerçants et* avec fè concours des Cercles Philanthrop/qués; d'Os-têhde, notamment, lès Joyeux Zigomaïs, les Joyeux Pierrots, les,Cent Kiios *t les Ve^ rèenigde yisçjfjmijnvrienden. '] Lé comité organisateur comprend comme Hrésideht : A1. Pey$X Vice-Président ': M. A. B. Wauters; Secrétairè' : M. Smissaert; cott-nje membres,jMM-, Sannès>.P. Bock^oill, Meyér, Veréyck'eh, A. Lannoye". ' - --j|La première réunion aura lieu vendredi Wochain à 18 h. 30, au Falstaff. ; Cette nouvelle ne manquera pas de réjouir nbmbfe de nos concitoyens. Le cortège de }à Mi-Carême serait, bien organisé, une e ^ céllente aubaine pour le. commerce local. : j yAPRÉS_AVOIR LU « LE JOURNAL DE LAI COTE »j FAITES-LE LIRE PAR Uf AUTRE. ' :':i}^^--' i W $ £ LA ^ ^ ^ M H E DESJ»RÔÏ>À^ m :..,':, r-'-:'-:.,.: ••'••.' •" :

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OUDENBOURG-CAFE CARILLON.

11 y en eut en abondance samedi et diman­che. Quantité de bateaux à moteur en ont ra­mené de .jolies cargaisons! :•- E n général lés prix se maintiennent. Pour l'autre poisson, ils sont en forte hausse:

A u quai, à la minque le coup d'oeil est.des plus intéressants. H' y règne une grande ac­tivité et cette abondance de hareng (scheen) est une bonne aubaine pour, nos pêcheurs t leurs familles. -CHEZ MA TANTE.

. : Une chanson chantée par M. Stiirk Guillau­me, a rapporte la somme dé 47 fr. 05, au profit des veuves et orphelins des victimes de la tempête du 26 décembre 1927. (Caisse ~o.es Vereenigde Vischmijnvrieden),Ostende. LA SEMAINE D'ESCRIME, '

; O n nous certifie que pour la prochaine Se­maine d'Escrime' ostendaise, M . Ludo Van den Abeele aurait conçii de grandes choses.

Un budget de quarante ;ou cinquante mille francs serait nécessaire pour amener-!à Ostèh-"dë tous les grands tireurs internationaux qui prendront part aux championnats d'Àmst'er-'dam. ': ' /- -

Nous espérons que la ville et le kursaal accorderont le budget sollicité.,. IlVfau.t que la Semaine d'escrime figure au. "programme d'été.

En 1927, il.y eut 6313 dépôts et 6154 re­traits; 493.409 francs furent versés et 461.787 remboursés. • 412 dépôts furent vendus pour 73.142 fr. -Les dépôts en dessous de 100 frs retirés

grâce à là1 générosité de M. Marquet attei­gnent 85.000.francs. . _•:'..-.-. J -LA FOLIE. DES PENDULES. Dimanche matin, là tour dé S..Pierre mar­

quait 12 h. 30; l'horloge d'un de nos plus sympathiques bijoutiers de la rue de la Çhaf pelle 7 h. 30; la pendule communale de' là* rue des Sceurs Blanches 4 h, 20; là gare, le carillon et la pendule d'Osténde-Quai va­riaient de; 10 minutés-l'une par-rapport à l'autre." , '•'"*'•''' :

Enfin, l'horloge du Boulevard Alphonse Pieters marquait minuit ou midi... Braves ostendais, croyez-vous, qu'il ne

règne pas tin vent1 de folie parmi nos penr dules?

Et dire que nous avons un horloger offi­ciellement reconnu par la 'Ville et l'Etat.-LES CINEMAS. Nous avons dit, il n'y a pas bien long­temps, qiie les cinémas d'Ostende drainent énormément d'argent. lis sont sept, et bientôt, lorsque celui _qu|

est en côhstruction rue Longue sera termi-; né, ils seront.huit. . ••.;';. '• '•' \ L e samedij le dimanche et lé lundi; les sept cinémas sont bondés. Et il est'certain que"' les recettes' doivent *êtré des'1 plus importan­tes, car le prix_ dés places est |ié!evé;Ji:{'":' "niry;a fd.éslë^^ gecijsé"et "'çfie'.lâ* çlâséè 'o;uyrièrèi"(mais, [au'faity y 'a-MI \ encore" une. clause..p'ûyrière?)..qui «•'vont »" au cinéma cinq .fojs:par::semaine!-.-' - il • est certain que ce plaisir coûte encore

moins cher que ,lès dispendieux amusements que ' peut -procurer. le càbàr%t. ' ''•'•"' y' :.V''•"•'' • AUX FLEURS. Le restaurant des Fleurs fera prochai"

ment: l'Ouverture de ses nouveaux locaux. La brasserie sera de plein-pied avec là rué et l'accès au restaurant du : fond se fera par trois escaliers de marche nantis d'une belle rampe en fer,forgé. -Les. Fleurs-auront fait peau neuve et sous

peu s'y installera le comité de la rue Adol­phe Buyl qui reprendra une idée chère à un dé nqs concitoyens, 'hélas disparu, Arthur Héndrickx : lés balcons fleuris. Quant à. M. Mertens nous .lui souhaitons

dans lès Fleurs rajeunies, der longues années encorel -ENCORE UN URINOIR EN MOINS. Le. «pisbak » de la gare d'Ostende-Ville est clos. ..:• - : \ '''""r Serait-ce une victime de la loi sur l'alcool?

Maintes fois on y a trouvé; cet;été, dés fla­cons de Whisky qui avaient "rendu l'âme et des cruchons.de HaSseltaiix ventres creiix. En attendant, cela fait un urinoir en moins

et il y en a déjà si peu. ON SOLDE. Nombreuses sont les vitrines qui annon­

cent dés soldes et des occasions. II .faut bieri, nous dit un commerçant, que nous liquidions. . Tout le m o n d e veut être à là p^gè et les amateurs d'occasions sont' rares. r Jadis ils se recrutaient dans la classe our

vrière qui se précipitait 'sur les soldes et çc-casions; aujourd'huï c'est au tour de la bour­geoisie! :; ':'c-;-••••"••''- • •' -,

Les affaires sont dures et là concurrence terrible: C'est une lutte saris' merci!

La saison nouvelle va-commencer et, il faut bien que nous nous débarrassions dès « rossignols >. ta rrioiriçirè chose représente un capital. ••._".-; ' T ! .••i-:-, - Et ypilà. pourquoi'.on, solde partout! . ':

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.Nous aurons, cette année, à Pâques,;J'ha­bitue tournoi de football. . : . : Nous osons croire que l'on rafraîchira .ui peu le programme des fêtes dé.Pâques et que l'on songera surtout aux gosses. . VOLS.

M. Putermans a été autorisé de faire l'été prochain des excursions en « plein air >.

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; Gustave van SIembroeçk prendra part au 29e Pa'risrRoiibai'x. ïl courra pour Auto7Mo![o,. Ses coéquipiers seront Lucien ..Buysse, kas.--•tor Notter. (Suisse), ,Àr Haernerlynck, j. Buysse, V. F.rémpnt (France),'Maurice de jWaeft e t O . Ronssé. ;: .' • •Jules V a n Hevel courra pour le team J; B. LouyetTHutchinson.- - •; a

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^Dimanche prochain, derby local. : ;.Qul(sera';lè vainqueur?'La défaite de l'A.

S; p., les drawns du V. G. rendront diffr-çdes les pronostics. - '•;;' 'En tous les cas; il y, aura foule à-l'A: S.Ô.

le tout Ostende footbàlliste sera là. I. Pourvu que l'arbitre soit à la hauteur de

sa lourde tâche, car depuis quelques dihjan-ches nous en avons vu :dé":biéii^pitoyables.;

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Page 3: Le Cortège du 3 juingod.biboostende.be/DRDoc/2008/01/31/96477930265.pdf2008/01/31  · Troisième Année, N* 9 UN NUMEROS :;25 CENTIMES. Mercredi 1er Février 1928. Imprimerie Centrale

mf^'m^^w?-:^'^^^':^

LE JOURNAL DE LA COTE.

D O N . --••• -• •,'••'• ' •" -'••

M. le baron de Vrière, avant de quitter Os-tende pour se fixer à Zedelghem a fait d o n à' la-ville, d'un plan sur lequel sont annotés les maisons détruites par b o m b e s , celles abî­mées, le.s rues ou churent des-bombes avec l'endroit, exacte de leur explosion. C'est là

.un^docùniént très précieux que la ville compte faire* encadrer. .

N O S S O C I E T E S ,

LES PREVOYANTS OSTENDA1S.

-:Le.comité local de cette section de « La Belgique Prévoyante », mutualité de rente, a l'honneur d'inviter la population ostendai-se :à la conférence publique et gratuite avec projections lumineuses,' qu'il organise le sa­medi 4 février prochain, à 8 heures du soir, en son locaL,« A u x Armes de la jVille », nie St-Sébastien- ;23.-

U n conférencier très apprécié traitera le sujet très,important « La Mutualité .Libre >,; pendanttque se dérouleront sur la toile un' film reproduisant les; importantes propriétés; acquises iayec les épargnés des cent mille membres de cet organisme. _

Nous s o m m e s convaincus.que non seule-; ment les 450 affiliés ostendàis tiendront .à. assister à cette conférence, mais aussi tous ceux qui désirent se rendre compte, des pro­diges réalisés par « Là Belgique Prévoyan­te » au point dé vue social et.mutualiste. À ÙASSOÇIATIDN DES COMMERÇANTS. - Au cours de la dernière séance les rap­ports des secrétaires et trésoriers furent ap­prouvés.' -. . v ' .-' ; :

Le- comité fut .ensuite constitué par M M . P,,$eyer, E.rSmissaert, R. Debruyne, E. yk-, reyckè, :L. Vyvey, V. Jaçquèloot, M . Lariï-brechts, Fr. Vanoutryve, JwThomaset Compt1 daer. \ • .''''':_''. p n s'occupa enfin d'un cortège carnava­

lesque a V ë a n ' ^ MirÇarème. Sur la propositron d'un mem b r e il fut décidé de fai-resdes démarches auprès'dë là ville -en vue d'obtenir que seul le Bourgmestre ait le droit de: décider ,de la fermeture des cafés à ï h: D'àùffé "part, les commerçants se sont oc-

cupés: de. l'adjudication delà vente de pro­duits alimentaires sur la plage. Une requête, en faveur du commerce lo-

cali isèra! étivbyéé à, là ville. CHEZ LES CAFETIERS.

L'Adjudication du Kursaal

Lundi mafin, a eu lieu, à l'Hôtel de Ville, l'ouVerture des offres pour l'exploita­tion des. buffets, vestiaires et W . - C . d u K u r -saaf pendant les bals d u Carnaval.

L'an dernier les chiffres'furent les sui­vants : Café-et restaurant : Martens, 8500 frs; Vànderlinden, 4320 frs; Verhulst, 7400 frs. ; Mertens 6375.25 frs.

Vestiaire : D e Doncquers et. Corneillie, 1060 frs: Blonjme Isidore 1102 frs.

W . - C . : D e Doncquers et Corneillie, 425. frs, Bérthe'SteenRiste, 436 francs. " j

Depuis une huitaine de jours nous avions: entendu certains bruits relatifs à des offres^ L a .base était 1.2.pQQ,frs.v., , ? ^ ...

Voici quelles ont été ies soumissions f sentées : ;

Café et Restaurant : Deleuze 12.600 frs. Vestiaires : E m m a Senaeve 2500 et Blom-;

m e 1102. • | W . C. : Dedoncquers Corneillie 550; Van

Steenkiste 436.

R A D I

>>i

: Bulletin officiel d u R a d i o C l u b d ' O s t e n d e v ** *

Local: Hôtel St. Denis, rue d e la Chapelle

Réunion le vendredi à 20 h. 30.

A la dernière séance du Radioolub d'Os- est prisé on considération, de former au sein tende, le,rapport annuel du trésorier tut ap-.tlu club, une section de iwno^nxettfeufs sui-: prouvé. Ce rapport se présente favorable- ondes courtes. Le président émet _ l'avis que me n u puisqu'il, laisse un boni substantiel a, ~" " " Tactif. Deux nouveaux membres ont-été admis :

AI. Robert Bodchery, ingénieur, 11, square Marie-José, et M. Alfred Paulus, pharmacien,' 7, Square Marie-José. -

L'assemblée générale décide : de considé­rer c o m m e démissionnaires les membres qui ont omis de payer la cotisation pour l'an­née 1026; de faire encaisser dains le courant' du mois de janvier, la cotisation entière pour l'année en cours. Tout nouveau membre de­vra payer une cotisation entière s'il à été ad­mis avant le 1er octobre; cette cotisation se­ra "réduite de la moitié, s'il a été admis après celte date. -•M.'Armand Detoo a présenté un récepteur

à "4 lanïpes de sa fabrication. Le président l'en félicite en phrases chaleureuses. Après quoi,. la proposition de M. Depuydt

M . Depuydt, vu sa grande compétence, de vrait assumer les soins de l'Organisation ;de cette section. Cette proposition est chaleu­reusement appuyée par les applaudissements de "assemblée, et M. Depuydt en accepte ;la tac-he. :I ' "'"" ' ; *J Le président, donne sa causerie hebdoma­

daire ; le sujet cette fois-ci était : Le Spectre magnétique. • A l'ordre du jour de la séance de vendredi 3 février, il y a : 1) Emission _suc_Qnd§s^de 150 m', et : réception simultanée ;au;Ra.dtô;éaubt par M. Depuydt; 2) Alimentation sur sec-, teur. — Causerie par Si: Varidenberghen.

FAITES-VOUS M E M B R E D U RADIO CLUB. \ ... D'OSTENDE ..'.' . ;•

Fin du Bulletin Officiel.

L e L i t t o r a l

>. CINEMA VIEUX BRUGES. — D u 28 janvier au 2 février : -1) « Le. Masque .d'or »; 2) « Lady Harringlon ». . "; LA FOIRE COMMERCIALE BRUGEOISE.

Là Ligue des Cafetiers tiendra sous peu une assemblée, à J-.Hqtel National, rue de la Chapelle. .Plusieurs points .importants figureront à l'ordre dU'Jblir.r AU CERCLE CŒC1L1A.

* Les prochains concerts symphoniques se­ront donnés lés dimanches 5 et 12 février; de 5 h. à 8 heures.

Le'5me Concert de famille, aura lieu le samedi 4 février, à 20..IU 45. Programme : * "

1. Ouverture, pour piano. -. M m e Seys.

2. Piçrrettes. et Colombines. •; 6a|let;;exécJùté par un groupe d'enfanti

':' qe,'« Nu vopriater >,. •'{ 3. Iris, monologue. Jacques PerK

Mlle Ed. Poupaert, 2e prix de déclama^-'• tion flamande au Conservatoire d'Osten-•••: de. ':;- '"v, '- ' '• :'': " • ' '•'• 4. Benvenuto. Diazi

'M. Van Wynsberghe. I 5. 7elConcerto, pour violon. Gh. ;de Beriot.

'^Foutrëi, 1er prix dé l'Àcàdéiriiè de tir-•- lemont; au piano : Mirie Seys. 6.; Duo,.',;.". ..:..... - . •

Mlle j. Nieryncket M. Van Wynsber-gne--- •/• .--•'•'"••''"."'.' -

7. S â m s o h et Dalila. ""' . M m e . V a n Qyerbeke, M M . FoutreLet

:•' Linibor>-<; ::;<>^v. :' •/'•• V ;'"•'••'''••'••"•' Après le Concert, Soirée dansante (Jazz

Bànd). %>•'-•' *

iDim'ariche 4 mars, à 17 h,. Fêté enfantine, sjtivie jd'ùhe sauterie. -DON.

Monsieur le Bourgmestre a reçu 'de l'Aca­démie de billard « L a Centrale » Une somme de 35 francs pour l'Œuvre déjà Maternité

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Celle-ci n'aura pas lieu cette année: tout au plus y aura-t-il- une exposition d'arts appliqués. La faute en :-incombe à l'administialion

communale qui; a voulu" s'accaparer do l'i-, nitiative de-«Bruges en Avant». En 1^4 à-la clôture de la'Ire-foire com­

merciale,, le comité fit .circuler parmi les 122 exposants un référendum dans le but de dé­cider la date d\une nouvelle foire. La'major rite décida que .celte manifestation devrait se renouveler tous les trois ans. ... ; ,\lLe comité fcoiTtposé de délégués de «Bru­ges en Avant » et de l'Association des: voya­geurs de'commerce fit "aussitôt Une démar-': chc auprès dii Collège. Il lui fut répondu qu'il était trop • lot et que cette demande dV-vait être faite ypi-s la fin de 1926. •••'• En ocobre 192é le comité fit donc une nou­

velle démarche. ': cette fois il lui fut répondu que les îocaUx.ava]ent déjà, été promis à une exposilibn.jnaritijrnVet.coloniale^ L e .comité VÎnCljnà et.:<clemahtfd."'lçs dits lo­

caux' pour 1928."Le collège: répoiiftit'au co­mité ^qû'àucùrié*^''décision' he'ppïûyàit" être prise'làvarït''janvier: 1928. Remarquons que «ê qui t'était 'possible pour l'expbsitipri colo­niale ne l'était, plus pour la foire "commer­ciale! .-.;•. V.': . . - ..'-.•;'•'.. •.••?

Devant cette réponse, le président de. Bru­ges en Avant' fit une démarche personnelle au Collège qui lui fit savoir que la ville-air lait «organiser en 1928 une exposition d'art anT cien...v.." • •- - • -, \ iLa-ville réunit alors les sociétés l o c a l e s -

Bruges' en Avant excepté — pour discuter ce projet. •-"' " . •A la seconde réunion ce Cercle fut convor

que et divers échanges de vues furent exa­minés sans conclusion. A la troisième.rétfnion, la ville posj au

Comité de-la^Poire commerciale l'ultimatum U'avpirvà s'adjoindre • la collaboration, 'du. Middenstaridb.pnd." L e comité rejeta la pror position'; car' il st con Irai ré. à "ses statuts de mettre une étiquette politique sui\ ses initiati­ves, à preuve que mêler, la politique à" une telle manifestation, était courir à un échec certain;./ -"•' •'•• ; • . A u cours d'une nouvelle assemblée, la pro­position d e la ville fut acceptée et le «MÎd-dehstând », les: «Anciens élèves de l'Acadé­mie », le « Syndicat des entrepreneurs » et le « Handcls en Nijverh.eidskring» prirent la décision d'organiser une exposition d'arts appliqués. Dix cercles avaient £té convoqués et.iqùàtre seulement.acceptèrent la, propoëi-. tion d e l à yiilè! - ' ' ;"V 1 Par lettres des 10 et 16 décembre 1927, la

ville fit savoir, au. Comité de la Poire C o m ­merciale que tout était;décidé. Mais le 17 dé­cembre une nouvelle lettre lui faisait savoir qu'il n'y avait rien de fait II '.'C'est à se demander.-si l'on sait bien ce que T o n Tait à l'Hôtel-de-ville. . Quoiqu'il en soit. Voilà, la 2'me foire com­merciale, à l'eau.:: Les industriels et c o m m e r ­çants dé B.rugçjs et de la région seront lésés dé ce fait dans leurs intérêts et cela unique­m e n t parce, que la ville par pur • esprit d'é-lectoràlismc a voulu faire plaisir à ses amis. Mais ce qui est le plus amusant c'est que

la-ville, a fait accepter aux cercles organisa­teurs de l'exposition d'arts appliqués pro­chaine, les clauses suivantes : Si l'entreprise rapporte u n bénéfice jl est pour la ville; si elle a m è n e lin déficit il est aussi pour le compté, de la ville. Moralité : c'est encore le conj[ribuaîjié qui payera !! Çontçntons-nôus de regretter vivement

pour notre commerce le sabotage qu'a subi la

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AU CERCLE MILITAIRE.

En l'honne'ur du tri-centenaire de Perrault de jeunes amateurs brugeois donneront, au Cercle militaire, les lundi 20 février à 5 h., et mardi 21, à 3 h., Une représentation de « Cendiïllon », et «lu « Petit Chaperon Rou­ge »- , . . ; PROPHYLAXIE DE LA TUBERCULOSE. — ASSOCIATION SANS B U T LUCRATIF

« SANATORIUM ELISABETH », A BRU­

GES. — SUBSIDE.

Par arrêté royal du 27 décembre 1927, un subs!de de septante-dix mille francs est al­loué à l'Association sans but lucratif «Sana­torium- Elisabeth »; 15, rue des lîouchers, à Bruges, à titre d'intervention de l'Etat dans les frais occasionnes à cette association en 1927, par la construction du sanatorium qu'elle a érigé à Sysseele (Donck). MOUVEMENT MARITIME AUX PORTS

On vient de planter pour la troisième fols un arbre de la Victoire à la Porte de Gand. ' Décidément ces arbres commémoratifs

n'ont guère la vie longue en notre cité. Le premier fut occis "par quelques activist

tes ; le second mourut d'anémie. H ne nous reste qu'à souhaiter longue vie

au troisième. LES PRIX D U G A Z ET D E

L'ELECTRICITE.

La Compagnie du Gaz nous informe que les prix pour-le gaz et l'électricité, pendant le. 1er. trimestre 1928, sont établis c o m m e suit : • G a z : compteurs ordinaires, 0.88 fr. par m 3 ; compteurs à. paiement préalable, 0.98 fr: par ih3. L'électricité : éclairage, 1.88 fr. p a r . K W I L ;

force . motrice,' 0.94 frl 'par.\KW|H (tàxèT'com-: prisé)v;;";:- '-••.••'• >-••' -- • "''•:-i"-^--: ' ••- ••-\ LA DISTRIBUTION D'EAU PlOTABLE Pendant nombre d'années, nos' concitoyens

ont réclamé à tous les échos la -illslributidti-de l'eau potable. — ..--.. La ville a réalisé ce désir et tout le inonde

applaudit à la réalisâton du projet;; • Mais.'...arès\ peu M e personnes, demandent: à être reliées au.service de distribution ! ... "Ne ' se ! rend-t-oii donc pas cpm,pfe: des sa­

crifices que là ville' a dû; consentir çôur don-nér'aUx Brugeois cette amélioration dont ils. semblent'bien peu se-soucier. :'•... : iLa construction d u château d'eau et l'é-'

tablisscment'de-la canalisation dans le vieil­le ville.ont coûté 7.000,000 francs. .Pour amener, .l'eau jusque Xeebrugge, il a

failli dépenser 1.500.000, francs.' .... . Enfin le. développement, des installations.à Sai'ritfPierce et au FofW^àipin exigera fr. 925.000; et. à Zeebrugge 350.000 fr. •Il en'résulte q u e le"'càpitài fié' premier éta-

blissement s'élève à 9.775.000.fr... ...•.-. •Les charges, ordinaires-.de l'exploitation :

prix d'achat de l'eau'à la Çociété. intercom­munale, et frais d'exploitation ,s'êl§vçnt.pour 1927 à 5Q0.000fr.'Les rëc'ëtïespar côplré prb; curent 400!000 fr. Reste dphe un 'déficit d'en­viron 100.000 fr. L é nombre'd'abôhiiég' s'élève à l'heure actuelle à 3200. -

Ces chiffres démontrent clairement le long chemin qu'il reste à parcourir, avant que les recettes^rannuelles -couvrent- non; seulement iès\chargçs^nprrnales, mais encore! les inté­rêts des emprunts: quîil a fallu contracter pour frais de >premier'"élabri"ssè"ment:.. DECOUVERTE ARCHEOLOGIQUE. :

DE BRUGES ET DE ZEEBRUGGE.

•Il est entré aux ports, dé Bruges et de Zee­brugge ainsi qu'au Canal Maritime, pendant la période allant du 18 au. 24 janvier,.31 na­vires dont 4 belges, 21 anglais (9 ferry-boats),'3 hollandais. 1 norvégien, 1 finlandais et 1 letton. De ces 31 navires, 12 étaient sur lest, 6

avaient un chargement de charbons, 2 trans­portaient du bois, 1. venu de Lowestoft, im­portait des hareng? et 10 avaient un char­gements composé de diverses marchandises. Pendant la même période, on a enregistré

à la sortie 25 bâtiments, dont 4 belges, 18 anglais,(9 ferry-bpals), 3 hollandais. G'navires étaient sur lest, 7 avaient un

chargement de matières de ' construction, 3 exportaient du charbon et 9 avaient des chargements divers.

LIBERALE V O L K S B O N D .

Dimanche, 22 janvier, le L. V. B. a tenu une assemblée générale pour consacrer la con­stitution définitive de sa section « Help U Zelf » (caisse de retraite) et la Caisse de Se-'i cours Mutuels. Nombreux étaient les Knoc-kois qui avaient répondu à l'initiative du co­mité, M M . Maertens de Bruges et Doorne de Thourout, qui y ont pris la parole, obtinrent un vif succès. GILDE ST-SEBASTIEN. Mardi 2-i janvier, la vieille gilde avait sa fête annuelle qui, consistait en un concours de jed de boules pour dames, / m banquet suivi de liai.. Le banquet était présidé par M. h. Ver-

meire, entouré du collège échevinal et dès membres du comité. Quelque soixante-quin­ze personnes avaient tenu à assister à cette charmante fête: M. Vcrmeire prononça un long discours dans lequel il fit l'historique de l'année écoulée, il rendit hommage à la famille Parmentier et spécialement au Chef-Homme, M. Jean Parmentier et à sa mère, M m e Paul Parmentier. Il exposa aussi les projets pour 1928, et

nous avons, été heureux d'apprendre que la vieille gilde va mettre tout en œuvre pour renouer les vieilles traditions qui avaient été abandonnées après guerre. Le secrétaire lut un rapport très circonstancié. >' La partie dansante se termina bien tard dans la plus franche cordialité.

A G O X Y D E

LES LIGNES ELECTRIQUES.

A Z E E B R U G G E

ZEEBRUGGE VU A L'ETRANGER.

Anhpfiçôns.aux fumeurs de pipes, un grand concours. jCeluirci aura . lieu au Volkspalèis, ruej Sr-Fjançqis;-Jl,commencera Ie..4 mars et doréié* jusqu'au '1er avril. . .^e,;nom.$jeuséstsocjétés locales et étran

gères y 'participeront, "/"' •'i^ppeIonë-'À.';cè?.pdih1': dé 'vue' qu'Ostende

co'nipte plusieurs sociétés de fumeurs et que- _ . pàïmîleurs-membres il y fâ-des: f e m m e s qui; ? m e Foiré commerciale et espérons que celle-savent-eritrètëhir admirablement fef "avec; u"n'e; fc ,P°urr* avoir ."P" en 1929- A moins que .la • ••'-•i'- j»_ ï i a a i„..i i = ville ne trouve encore une autre ficçl e pour

patience d'anges le feu sacré de leur «^Jo-, h supprimer.. AIori5 „ n-y aurai\ ^ u n

séphine >. NùrdpWe? que ce^ concours n'attire la grài.

de fo'uré- au• Vdlkspaiéis. Il' y-; àùfà dés pfix nombreux et de valeur. .. •, . OSnORES D'ANCIENS ELEVES/

:}' Le^-Cortgîès'd'Snciens"élèves d'athénée s« tiendrait; à; Ôsfende lès 1, 2 et 3 avril pro chain.:' .: -* " '

M. Pierre Ëveraerts, président de la sec­tion.locale, est-chargé de' l'exécution de dit» fèrents points du prpgiamme.

rnoyen :.. l'Installer sur lé territoire d'une commune iimltroptie comme on vient "de lé fairevppur=.le bal en faveur du fonds du se­cond mémorial de la guerre ! • V A N V E L D E K E L'INCONNU!

* La chapelle de St. Basile présente au-des­sus de là "porte méridionale pjrinjUive Un. h.hs-rejief du Xllrh'e siècle. Cétympan "de porfé représenté au dire de' tous, les àrchèdiog'ù'es;; le baptême du Christ. Dé récentes recherchés entreprises p.ar^un archéologue. :dist.ïngué; dé notre ville y verraient plutôt le baptême dé St.^Basile.. . ;...,' ; •",:.:".Z ..-.. „ -->,.;; .' •Notre revue . locale, fes « Annales d'ému­

lation » donnera sous peu. une étude appro­fondie sur ce sujet. - • : LE BAL DE L'ŒUVRE DES HEROS.

N É C R O L O G I E -*A

No u s apprenons que'le bal organisé au'bé­néfice dé l'OEuvrc des Héros de. la Guerre, pa.trpnnée par la Ligue des Associations Pa-triollques Brugeoises, aura lieu le :samedi 11-février prochain, dans les • locaux • de la Société Philharmonique,. .Chaussée de Steenr brirgge, l'administration c o m m u n a l e .,de. la ville ; de. Bruges ayant refusé, dé mettre une Salle de la ville à la disposilipri d u Comité organisateur. -''•" -fLà fête promet ^l'être des plus réussie; le

clou en consistera certainement en la v.ente aux enchères américaines au bénéfice. ' de_ l'OEuvrc dé deux tableaux dûs a u x pincé*aux; respectifs du réputé portraitiste brugeois M . Josse Storie, et du talentueux peintre bru­xellois M..Léonard, et gracieusement offerts par ces généreux artistes. lAiissi n'esl-il pas douteux que tous les in­vités tiendront à manifester, leurs se,nti-. riiéhts ' d V sympathie' pour rtçuv/é poursui­vie en assistant à.ce bal, qui réunira l'élite de la bourgeoisie ijrugeols'e.' ; ^Ajoutons que le comité- organisateur est cfssuçé du concours de: plusieurs taxis, qui sJftIjonnérorit.Ma' Philharmonie à partir de

Notre nouvel ambassadeur à Washington, le prince de Ligne, a donné le 7 décembre 1927 une conférence devant le Congrès Na­tional des Ports et des Rivières des Etats-Unis, tenu-à Washington, au cours de la­quelle il a fait une heureuse allusion à nos ports de Bruges et- dé Zeebrugge. Nous lisons dans le Bulletin de la Chambre

de Commerce Belge aux Etats-Unis le comp­te-rendu de cette conférence et traduisons à l'intention; de nos lecteurs le passage du dis­cours de S. E. le Prince de Ligne, traitant des installations de Zeebrugge et qui Consti­tue, une'excellente réclame pour celle-ci. » Bruges est distante de 5 milles seule­

ment de ia côte et au moyen-âge était un des,-cent£e,s^commerciaux les plus .impor­tants lié "l'Europe; à .cette époque la ville était reli.ée,à la mer pitr'une petite'.'riviôjre. Gè Coiii's'd'éau s'énsablaht dé plus en pïùsi la prospérité de. Bruges déclina, mais son acti­vité commerciale ,se trouve ranimée par"la-construction d'un canal maritime de 5 milles dç ; longueur, grâce auquel Bruges est réde­venu port de mer. » A Zeebrugge, sur la côte, à l'embouchure

du canal donnant accès à" Bruges, nous avons frécémmént construit un autre port qui,. quoique nouveau venu, compte déjà un tra-îfic'.côhsidérable; '• ».Il existe un service de ferries entre Zee­brugge et Harwicli,.qui transborde des trains de marchandises de l'Angleterre sur le Con­tinent,' et vicé-versa, et assure ainsi une im-mense économie au point de vue de la ma­nutention des marchandises. Il reste à faire certains travaux d'amélioration au port de Zeehrugge qui est appelé à devenir un port d'escale:s'imposant pour les' sen'ices rapi­des de voyageurs entre le Nord -de.,l'Europe et lés ports transatlantiques. » A .ce point de vue, Zeebrugge est tout

spécialement indiqué, tant à cause dé la sé-purité et de l'accessibilité de son port, que de sa position, centrale c o m m e point de dis­tribution de passagers et de marchandises. Le trajet Zeebrugge-Paris s'effectue en cinq heures — te même, temps pour le voyageLe' Havre-Paris, alors.que- le- trajet Cherbourg-Paris exige- huit heures••.— tandis que les grands centres ' riiénans, du Sud de l'Alle­magne, et dé TEuropc Centrale sont atteints beaucoup plus rapidement et facilement de Zéebrûggè':i^uë dés autres • ports d'escale àdbplés" actuelleniéht. ' . 'tié-' port'est protégé par une jetée de l.të millei:de-r.longueur, présentant 5000 pieds de quais;-, auxquels u peuvent s'amarrer les gros transatlantiques et y décharger leurs passa­gers..et. leurs marchandises, évitant ainsi les rejardè'et inconvénients résultant du1 trans­bordement en « tender» sur rade ou rivière, comime c'est le cas-" dans d'autres ports. Le port a reçu des navires de la' taille du « Sao Paulb»,' de plus de 19.000 tonnes et ayant une calaison de 29 %• pieds. La-réalisation de nouvelles améliorations au port et-à ses ac­cès est actuellement àfétjide, et on envisage la Création, à T extrémité du môle, d'une souil-le spéciale pouvant recevoir : des bateaux" ca­lant jusqu'à 34 pieds.» . s :'.;•••• .'.-' ••. - ... .

N o u s avons signale tout récemment, que la Société des C h e m i n s de fer vicinaux projetât de prolonger jusqu'à L a Pa n n e la ligne élec­trique à double voie d'Ostende à Westénde.

La c o m m u n e de Cpxyde, qui devrait par­ticiper pour une s o m m e de 62.000 fr. dans les frais d'établissement de cette ligne, n'est pas en mesure d'assumer une telle dépense, l'état de ses finances ne lui permettant guère d'intervenir aii-delà de 15.000 ou 20.000 fr.

Elle pourrait évidemment réclamer aux propriétaires riverains une quote-part pro­portionnée à la superficie du terrain occupé, mais ce serait s'engager dans, une procédure administrative très, lente, qui retarderait d'un an peut-être I'élêctrification" tant souhaitée. " , Les futurs usagers ont songé dès lors à une

cotisation volontaire de 15 francs par 1.000 mètres carrés de terrain, dont le produit doit suffire à couvrir la dépense totale. La sous­cription s'est ouverte aussitôt.

Nos bébés sont également à l'honneur et reçoivent plusieurs pages. Une rubrique toute spéciale est dédiée au tricot et est suivie d'un article sur l'installation des chambres à coucher.

Enfin une étude bibliographique très docu­mentée sur Grazia Deledda, lauréate du Prix Nobel pour 1927, clôture cenuméro de « La F e m m e chez Elle > qui, c o m m e d'habitude, est richement illustré et mérite que toutes nos Ostendaises s'y abonnent si elles veulent se tenir au courant de tout ce qui se passe dans le monde féminin.

Rappelons à cette occasion qu'on s'abonne chez François Tedesco, 39, Boulevard Ras-pail, Paris.

A u Conseil C o m m u n a l . — « • —

LA PROCHAINE SEANCE

La prochaine séance du Conseil communal aura lieu vendredi 10 février.

A Y P R E S

CARNAVAL,

U n cortège carnavalesque . doté de 4.000 francs dé prix en espèces sortira, le 19 fé­vrier à Yprés. ' '. " x ' A LA CHAMBRE DE COMMERCE.

Le 4 février, prochain aura lieuà la Cham­bre de Commerce une conférence.surle Con­go. Un délégué du Ministère des Colonies re­

cevra, de 4 h. 30 à 6 h. 30, en audience les personnes désireuses de se renseigner au point de vue commercial et aux carrières coloniales. UNE NOUVELLE AMICALE D'ANCIENS

COMBATTANTS.

Nous apprenons qu'un Comité provisoire vient d'être constitué, en vue de réunir tous les artilleurs qui, dans le saillant d'Ypres, ont combattu, au cours de la grande guerre, dans les rangs des 7e et 10e (Belgian Field Artil-jery). À L'ECOLE COMMUNALE DE MUSIQUE.

La D r a m e Révolutionnaire

et Napoléonien à Ostende

par M. Georges Soyer.

Cet important ouvrage est divisé eh quatre parties principales, réunies-enun volume. Ostende avant l'invasion.

. Ostende sous la République Révolu­tionnaire. Ostende sous la République Bourgeois

se. Ostende sous l'Empire. Ecrit en un style à la fois sobre et

puissant, mais aussi d'une évocation sai­sissante et très littéraire, il se lit avec la facilité et a l'intérêt d'un roman.

Est-il,en effet roman plus réellement vécii que cette extraordinaire période où les événement les plus inattendus et les plus inouïs se succédèrent sans interrup­tion pendant un quart de siècle : tragi­ques ou sanglants, favorables ou plai­sants, tous sont intéressants.

L'auteur nous fait véritablement revi­vre cette période unique dans l'histoire de la ville d'Ostende et sa narration est prenante d'intérêt soutenue

Le prix de vente de cet ouvrage a été fixé à-18 francs; toutefois ceux qui sous­criront dès à présent ne payeront, que 14 francs.

11 suffira pour cela de verser au compte chèques-postaux n° 148330 (ComptoirFi-nancier Ostende) en indiquant simple­ment le n o m et l'adresse du sôuscrrptetff; auquel l'ouvrage parviendra ultérieure­ment.

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' Cette active institution municipale compte présentement un chiffré d'élèves qui n'a ja­mais été atteint jusqu'à présent : 326. RESTAURATION.

. .Les travaux de reconstruction du bassin di natation, de cette ville, détruit parfaits de la guerre, viennent d'être commencés, à la sa­tisfaction général: delà population.

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LA FEMME CHEZ ELLE.

Le n u m é r o du 15 janvier de cette intéres santé publication nous est arrivé plus soigné que jamais ,

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l'An cours de sa seance-.de samedi dernier, Je Conseil communal a eu k se prononcer sur uné'dehi'ande de subside en'.faveur"de î'é-'réotiohâ Hàssèlt, d'un monument à la gloi­re (!) dérHendr!cH Van Vpldélce, pQ6tè^|ift-, .m.and;.;.> tf-:'-'.*;- .' .'"'• ' - '*'•*'•• •••*•.:

La majorité de nos .conseillers ne connais­sent pas cet h p m m c lilustre (nous non-vplus, avouons le>.. à notre grande confusion). ' ; Mais la circulaire demandant- l'octroi dii

subside, étàahait'vd'un professeur de.l'Ur Nous apprenons que ia dlrectlon'de-1'« Art hiv.erslté de Louvain qui a déjà reçu des cla- Mobilier * a offert à upe quarantaine de 808

En sa séance du 20 janvier, le conseil a dé­cidé à.l'Unanimité d'étendre' le réseau de dfs-Iribulîph d|éau cl d'égoûts; de déplacer' là station.'d'épuration et d'en modifier le sys­tème. Par suite de l'extension formidable de Knocke, le Zoute et Albert Plage, ces travaux sont plus que urgents, faute de quoi un vrai désastre se produirait la sajson prochaine. Les; travaux seront enlamés Incessamment.

On èstjme' que l'oiivrage dans son ensemble coûtera cinq millions'. \ ;Dùrant la «mîme période le conseil a décidé q}ie-Je bon vieux -carnaval sera réinstallé à' Knoèkc et l'on pourra s'y masquer durant quatre jours, •' -! ', •: . . '.. • . -, ït>::-:\

J O A I L L E R I E g B I J O U T E R I E jj H O R L O G E R I E

UNE'INTÉRESSANTE; INITIATIVE. -i— ——^—•'••'<•• "•:.''<//"' .\ ••=<

i O n nous annonce de Paris la mort de M Marquis, grand invalidé de guerre françaisdi jn fgllé depuis quelques anné§8 à Midde|kei'-W.-'!. ' . Le$ fuijérailles ont eu Heu samedi. 28 jan-\ & t h ^ : •; ••'•••'.-...:.'• - •-•' - ••.-^|^o.u8 -prèfèntons, nos.;sincères, condoléant rts 'a M a C Aferqtife-Oubors. r '"'{'••

q uès pour-^ ne -pfls. s'être levé lorsqu'on jouait la Bratoanço'rine.Blle portait un argurnent fou­droyant et qu( est le sulvapt ; Vaij Veideke éat tellement célèbre qu'il a sa statua en Allemagne 7 îî.'. :••'••• DéVaht une telle r e n o m m é e nos consell-

lmi njont pjUîfr hésité et grâce au plaidoyer dé M.iSbédtldn't'ioclroyés 500-franos pour le .m.onumêBtidé.?H'a»86U.,.v,.;,..... .,.; 4 m ioiii o'pWésC IktMMes échevlns D é S o h è p p B t M , Q m v » M 4 « s congeillers Noév«t PlOOP.

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Page 4: Le Cortège du 3 juingod.biboostende.be/DRDoc/2008/01/31/96477930265.pdf2008/01/31  · Troisième Année, N* 9 UN NUMEROS :;25 CENTIMES. Mercredi 1er Février 1928. Imprimerie Centrale

{.>;*v*î.-! vy.-.Y,v.-!V x-s. î'^r*': f'.' -"--îî >'S;c • ' S S ' W t ^ ' ^ ï ^ r ^ ^ ^ ^ ^ ^ ' f f f v : ; •>•"•-: v". ' ->•':':. ri;^™;:3^.

LE JOURNAL DE LA COTE.

C H R 0 N I Q U E S P O R T I V E

F o o t b a l l

von-(i. O. Kno-

EN HONNEUR: Les leaders gagnent EN PREMIERE: Courtrai Sports con­tinue.

EN PROMOTION A : L'A. S. O naît la défaite, tandis que le V. fait draw. Belles victoires de cke et Blankenberghe.

RESULTATS ET. CLASSEMENTS. 29 janvier 1928, à 14 h. DIVISION D'HONNEUR R. Standard C. Ii.-R.-R. C. Garni G—0 H. R. A. Gantoise—S. C. Anderlecht ... 5—1 R. Beerschot A.—Uni R. St. Gilloise ... 2—0 R; iRacing C. B — R. C. Matines 2—2 R. Daring C.B.—R. C. S. Brugeois 0—1 R. F. Ci Brugeois—Berchem Sport 3- l Liersohe S. K.—R. Antwerp F 3—1 CLASSEMENT GENERAL.

Goals p. C. P. 54 21 31 66 26 29 46 31 26 35 30 18 41 33 lï 29 41 15 29 36 14 38 43 14 39 44 14 29 41 14-28 41 13 29 37 12 29 36 10 il 55 1

1. 2. 3. 4: 5; 6. 7. 8. 9. 10. n ; 12. 13. 14.

R. Beerschot A. R. Standard C. L. R. C. S. Brugeois Berchem Sport A. R. A. Oantoise Liersche S. K. R. F. C. Brugeois R. C. Malines R. Antwerp F. C. R. Daring C. B. 'Un-R St Gilloise R. R. C. Gand R. Racing C. B. S. C. Anderlecht

J G. 17 15 17 14 17 13 17 8 17 17 16 17 17 17 17 16 16 16

6 10 5 .9-4 10 3 12 DIVISION I.

-R. C. S. Verviétois 4-0 7—5 1-2 1—2 4-2

R. .Uccle Sport-0. S.;Forestoise White-;Star A. C. C. S. Tongrois—R. F. C. Liégeois F. C Malinois—R. Tilleur F C. Fléron F. C—F. C. Turnhout ... Oude God —T. S. V.Lyra 1—2 R. Courtrai Sp—Boom. F. C 1—1 PROMOTION A. A. S: Renaix—Club Renaisien 2—1 Knocke F. C.- -St; Nicolas S. K 5—1 R. C. Wetteren—S. V. Blankenb 3—5 V; G. lOstende—A. A.'vTenn.onde 1 — 1 Borgerhout S. K.—A. S. Oster.de 2—0 St. Ignace S. C—Cappellen F: C 4—5 R. .C:!:Tournais.—S. K. Roulers 3—3

CLASSEMENT GENERAL. A. S. Renaix 17 10 A. S. Ostcndaise 17 10 Knocke F. C. 17 10 Cappellen F. C. 17 10 Club Renaisien 1$ 10 Borgerhout S. 18 7 A .A: Termonde 17 6

8-: St.. Nicolas S. K. 17 6 9. S. K. Roulers 17 6

S. V. Blankenb. 17 6 ll.,R.C. Tournai 17 5 12. St.7Ignacë S. C, 11 5

R. C. Wetteren 17 3 V. G. Ostende 17 2 11

1. 2. 3: 4. 5. 6i 7. 10,

13 14

2 4 5 5 6 5 4 8 S 8 9 10 12

41 24 25 40 26 23 54 28 22 40 38 22 44 29 22 32 3» 21 32 27 19 28 32 15 26 31 15 49 59 15 27 41 13 43 43 12 3058 8 -18 35 :8

FLANDRE OCCIDENTALE

Après la journée dui28 janvier. .. DIVISION :II. C ' Thouroùt —''-Stade-. Courtrai 3 CvïMenin -t--C; S. Tpres . C.; •Thielt • —'. Waereghem

3—1 5—4 3—1 1—1 0-6 8-0 4—2

V. Nieuport — A. Ai Mouscron C. Poperinghe — S. K. Swevegh.

Daring — S. V. Fumes F! C:'Roulers — F. C'Heyst

•ADIVISION II. SPECIALE ; i Courtrai Sp. — V. G. Ostènde »—j-1. J , S. Ostende— Knocke remis : S. V. Blankenb. — Cerclé 8-4? > Si E; Roulers — Club 0—4

C'DIV. JUNIORS. A. j'_ .-A. S. Ostende — V. G. Ostende remis

DIV. SCOL. A. S: Vv! Blankenberghe —'Club )—0 Cercle A. — Daring 8—0 Heyst — Cerole B :.. 1—4 A. S.sOstènde — V. G.-Ostende remis

DIV, CADETS A. rCercle —Knocke 7—0

• DIV. CADETS B. A. 3. Ostende — V. G.: Ostende remis

EN DIVISION D'HONNEUR. Les deux teams brugeois glanè­rent les deux points. Ce qui n'est pas mal du tout. Il s'agit de continuer dans celte voie. Les Cerclemen oni eu de la chance au terrain du Daring de .Molenbeck et. un draw. n'eui certes pasv moins bien reflété la-physiono­mie. Cela, il -est vrai, compense pour les

journées d'infortune. Le Beerschot n'a battu l'Union que par 2 à 0, ce qui eM une bonne note pour les St. Gii-

' lois;. Les quatre clubs brugeois sont •en bien mauvaise posture et figurent ; parmi les cinq derniers du classé-; ment. Le Standard a nettement défait * le Racing de Gand par G à 0, aussi les Liégeois ont-ils marqué le plus grand

i nombre de buts. La Gantoise s'est rà; chetée après son exhibition malheu­reuse au derby;. Anderlecht a payé

< les pots cassés par 5 à 1. Le Racing de Malines a fait draw

i avec- son homonyme bruxellois (2-2); ; cela n'est pas pour faire remonter le classement au Club du Vivier d'Oie, 'J<AVntwerp «"été 'battu par le Liersche

• S. K. '••"'EN DIVISION I.

Courtrai Sport a fait à nouveau • bonne impression et a réussi le match i nul (1-1) contré Boom classé deuxiè­me au classement.

EN PROMOTION A. Triste, la nouvelle qui nous parvint

vers 4 heures, de Borgerhout. L'A. S. O. battu par 2-0. Voilà certes une sur­prise! -•Lé V. O. Ostende a fait draw con­tre Tcrmonde' dans l'équipe des visi­teurs beaucoup de jeunes ont été in­

troduits depuis ïfuo>ques dimanches et l'on ne s'en porte pas plus mal. Les jaunes et rouges se reprennent

petit à petit. Triste qu'il ne reste pas

droite de Tennonde, sans résultat. A deux reprises, sur passe de Quaghe-beur, Mouqué met le keeper adverse à dur épreuve. Vers la 15e minute. Os­tende n'obtiendra pas un penalty pour hands dans la zone fatale, mais la phase continue et une attaque de San-ders est dégagée mais reprise par Ver-heyen qui centre dans le but. D'où 1-0. Tcrmonde reprend courageusement, forçant corner,.peu après un cafouil­lage et Maréchal en profite pour égali-er la marque. L'on joue depuis 17

minutes. L'arbitre arrête le match pour quelques instants, puis Zanders attaque et Ton note à le 21e minute, un beau heading de Mjouqué, sur centre. de Galcoen. Corner pour Tcrmonde et peu après Parisis envoie à côté. Ter-m o n d e attaque par moments, mais le V. G. se reprend et force corner, San-ders envoie au-dessus à la suite d'un bel heading.Calcoen insiste à son tour. mais la défense veille. Quaghebeur envoie en forcc,mais Gysels dégage du poing, un envoi de Calcoen est dégagé par le m ê m e . Vcrhcyen sholc à coté. Termonde se reprend mais le V. G. force corner. A la 43e minute, l'inside droit visiteur perce seul mais envoie à côté. A u tour de l'extérieur droit, à tromper la vigilance de Boyer et en­voyer au-dessii.s.Naassens foreexorner, qui ne sera pas shoté, la mi-temps ar­rivant sur ces entrefaites.

A. la reprise, Termonde attaque le plus souvent, mais Ostende se reprend et les attaques se butent, sur un De Merde en belle forme. Les deux lignes de forwards, se font arrêter pour off-r side. A la 20e minute, V a n de Casteele shole au-dessus; deux corners pour le V. G. ne donnent rien. Termonde est un instant débordé,

mais rien ne passe. Ce m o m e n t d'émo-sion passé, voici Quaghebeur, repre­nant un corner cl envoyant sur la latte. Les shols pleuvent dru. Corner pour Qslendc, sans résultat, puis Verheye envoie à côté. On joue depuis 38 minutes, Termon­

de attaque à son tour et manque de peu de scorer, mais la fin surviendra lais­sant les équipes à égalité. Avec un peu plus de réussite, le score eut pu èlre plus élevé et de 3 à 2 pour Ostende.

Borgerhout S. K-— A. S. Ostende!-2-0. De nombreux spectateurs avaient te­

nu de voir les leaders à .''œuvre. •A. S. Ostende : (G) Vertruycn; (B)

Stanghé, V a n Overbeke; " (II.-B.) Quinlens, V a n den Broeck, Goes; (F) Dewitlë, M«rtinsen,Van Halme et Ver-helsf, Depré. Les visiteurs perdent le toss. Les lo­

caux attaquent d'emblée et pour débu­ter manquent de peu d'ouvrir le' score par Morel.

Le jeu est très intéressant, des deux côtés oh fournil de la belle besogne avec une légère supériorité dans les at­taques des locaux. Les deux kcepers sont mis tour à tour à l'ouvrage, mais les défenses ne laissent rien passer. Les locaux mènent attaqué sur atta­

que mais se heurtent à une défense dans un bon jour qui anéantit toutes les belles combinaisons.

Vertruyen se distingue à plusieurs reprises en arrêtant plusieurs durs shots d'Andries, Morel et D é Ruysscher.

Lerepos arrive avec un score vierge. Le début du time est en faveur dès

Ostendais, mais les locaux parviennent vite à réagir et reprennent lentement la supériorité dans les attaques: Ver­truyen se distingue avec brio. A lalOe minute sur demi raté du back droit des locaux, la balle parvient à Màrtinse'n qui n'a: qu'à pousser la balle;au fond des -filets et envoie pitoyablement dans les nuages. A la 20e minute Morel à l'honneur d'inscrire le 1er goal de la partie sur passé dé Van Assche sur cafouillage. Les Ostendais essaient de réagir mais

qui de ce l'ait gravit quelques .éche­lons. Cela est de bon augure. St. lana-. ce a dû baisser pavillon devant Cap­pellen, par- 4-5. Tournai enfin fait draw avec Roulers (3-3).

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White Star — H. C. Brussels — 0. I. A. Hock. Club 6—1

Classement au 29 janvier I92S. White Star A.C. U.C.-Ostendais Brussels B.S.C. U.C. Brugeois O.I.A. Hockey Glu Rush U.C. Ixelles S.C.

6 5 1 0 18-5 U G 5 1 0.27-7 tt 5 3 0 2 19-14 6 5 2 1 2 8-5 5

b. 0 1 1 4 6-16 3 5 1 0 4 4-15 2 5 0 0 5 2-22 0

pour donner suite à la décision de l'Assemblée Générale. ; > Nous écrivons ces quelques lignés,' désirant-dissiper l'erreur. L'on peut être membre de l'A. P., au nom d'un journal et collaborer à d'autres quo-i ïidiens et périodiques. 11 en est ainsi pour M. Booze, qui est affilié comme correspondant de «La Dernière Heu­re », et collabore à « Plandria Sport », l'orgaue sportif brugeois de quelques amis verts et noirs. Nous tiendrons les lecteurs au cou­

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Comme prévu les Anglais l'ont em­porté, mais par un score.plus élevé que je ne le prévoyais ; décidément les deux dernières sorties de la ligne d'at­taque « noire » ont été fructueuses 12 buts en deux matches à rïoter que leur; total de buts s'élève à 10 alors que les: Ostendais n'en ont que 18. White Star A. C. 3. — H. C. Ostend. 3^

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Delodder perd, pour la1 première fois, le toss. Coup de sifflet, Mertens lance l'aile droite, centre de Paul Laroye, shol de Merlcns, arrêt de Sinn, • Jolin La­roye arrive en trombe, enlève la balle des pieds du portier et la loge au fond ces filets étoiles. Durée 45 secondes.

Stupéfaction et hurlements !!! O n rec o m m e n c e , le jeu est splendi­

de, très « division première ». léger avantage des bruxellois la défense os­tcndaise recueille des applaudissements pourris des supporters bruxellois. Do­it dder, fétiche des spectateurs, est ap­plaudi au mieux sur un dribbling de cinq h o m m e s consécutifs.

Attaque ostcndaise, série de passes j êlée, shot de John Lar.jye, et Sinn \-. portier bruxellois voiLsès filets se­coués pour la seconde fois. •

Ostende en veut encore, nouvelle at­taque exlra-rapid" terminée par un shot de T i m m c r m a n s qui s'écrase sur le montant du but.

La fin de la première mi-temps ap^ pioche, sur poussée générale des Etoi­les, un boulet au but des Littoraux et \ncteri voit le treizième shot du c h a m = pionnat. (Soyez donc superslieiix) cnî. trer dans ses filets. Délire parmi? lé public. • - '• '••}.-;'- -

Citrons, photographie, repos.- "'•-• Reprise, avantage très >marqué du­

rant dix minutes, des Etoiles, les O s -Icndais, la défense surtout, Ont une petite défaillance. L a ligne des demie Etoiles, ou- brille particulièrement l'ex4 çistcndais Jules Bodts, pousse et bienr ôl sur attaque générale le centre'avant bruxellois égalise, malgré u n effort-dé Voe'.eii

Re-délire parmi le public : Cinq minutes après; Vincke pénètre dans la limité du cercle et'd'un boulet formidable donné l'avance aux Etoile, Ré-Re délire parmi les supportées1

(3-2). V î. Les littoraux ont un moment de dé^ couragement mais; reprennent le des-' eus. Nouvelle attacnicbruxèlloise, ceiH trè, Brabant dégage • du pied; Penalt%;| bully, silence religieux, sera-ce Vèîv fohdrement des « Balnéaires » ? Non,

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111. — Pourra participer au con­cours « A m p l i v o x » toute personne qui aura régulièrement et dans le délai fi­xé, adressé son bulletin d'inscription au siège de l'organisation.

IV. — Le concours « Amplivox » aura lieu' le dimanche 5 février 1928. Les installations de tir des « Carabi­niers » seront accessibles aux partici­pants aux~heures suivantes : de 10.30 h. à 12.30 h. et de 14 h. à 16.30 h. A 19 h. commenceront les tirs' de classifi­cation ou de barrage.

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leur attaques sont refoulées et les lo- Çrabanl dégage maliçicusemenl leiçoup. eaux maintiennent l'avantage. dangereux el recueille des; nombreux;

A la 43e minule ils inscrivcnl jeur i^'-avos Peu après Voeten arrelesupe.-; deuxième but par Van Assche sur pas- i ,llcm- , . , . , ,.'•"•• se de De Ruysscher Les « Menapiens » loin de se decou-' Après unfrce-ki'ck en faveur dcs,1'.a8.er •repartent à l'assaut, \m boulet

visiteurs la fin est siffiée laissant auxvdc Mertens est sauve mn-acu^usemen^ locaux une victoire qu'ils avaient bien 'Plusieurs penally corners echo.enl aux méritée. • .Oslenda,s Considérations : Si Martinsen avail réussi le but à la 10e minute, la face des choses aurait pu. changer et un point eut pu'être récolté.

Les meilleurs joueurs furent le kee­per, extraordinaire, Stanghé, Goes cl Van Halme, le meilleur des forwards, à la suite de son bel entrain et ses dan^ gercux drop-shots. Les deux extérieurs et les backs

étaient les meilleurs chez leurs adver} saires.

La physionomie du jeu est de 3 à 1 pour Borgerhout.

F: Çv Knocke 5.— S. Nicolas 1. Nombreux public, temps superbe \

l'arbitre Pabel aligne les équipes sur un terrain en excellent état. Les visi-j leurs gagnent le toss. Les premières allaqucs locales sont brisées par A u -gustus. Le jeu se poursuivra assdz égal .jusqu'à la 30e minute, quand sur centre d'Hceneman, Auguslus scorcria de, la tête contre- son club. Knocke garde le commandemenl, et'Verlejle manque deux belles occasions d'aug­menter la marque et la mi-temps suf4 vient, Knocke menant par 1-0. j A la' reprisé,'les visiteurs attaquent

les premiers, mais riposte des lo­caux se termine par un but de Verleyie (2-0). SI Nicolas attaque à son tour et marque via De Knock (2-i). Knocke reprend ' cl s'en va-aussitôt marquer Je 3e but par Vcrleye. Le jeu devient plus partage et il nous

fautntfeiHlre la ?5c minute pour voir Knocke inscrire le 4e but sur centre. de Hecneman à Fljp Tovcrnier. Les vi­siteurs forcent corner, sans réèulfat ; puis Venleye /ail une incursion dans

spltis de matches à jouer. La prochai- '.le camp des visiteurs, transmet a Pan­ne journée sera décisive pour plu- wels, qui réussit le 5e et dernier but. sieurs clubs. I , _ . ,

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saques. Rouges » J. Laroye cl Timmer-. mans se gênent et ratentt un but tout fait U •DixThuit minutes avant la fin,- dcS-t cente « volleigaz » ccntre: et Timnier4 mans égalise pour le II. G. Ostendais] Les supporters ostendais qui pouvaient encore crier en perdent la.voix. i ' Les « Casaques Rouges » en veulenj encore et à: uninomenf donné lesÈfoiT-lés n'en mènent par large: -Warnant'. se .voit exclu; pour'avoir 'exprimé trojj ha ut -son avis- sur un hors jeu. \ :Les dix-dernières-minutes voient leç.

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