8
HUITIEME ANNEE. HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34, Littoral ABONNEMENTS 8«Jgiqua : un an 20 fr. 6 mois 12 fr. 3 mois 7 fr. Etranger ; 40 fr. On souscrit dans tous las buraaux de poste et au bureau da Journal. PUBLICITE OarnJer délai peur la réception : Vendredi matin, i 0 heures. Compte-cheq. : 32.976 Réf. Comm. Ost«. ISS9 HEBDOMADAIRE, PARAIT LE SAMEDI. BUREAUX: R U E L O N G U E , 36bïs OSTENDE - Téléphone 1205 NOTRE 3 me DE LIGNE 31 y a seize ans. Vous rappelez-vous ce soir du mois d'août? Le tocsin avait sonné l'appel aux armes, et le régiment, prêt à partir, attendait devant la place de la gare, que sonne pour lui, l'heure du départ vers la guerre. On n'y croyait pas encore à la guerre, et si on y pensait, ce n'était pas avec l'affreux serre- ment de coeur de celui qui la connait maintenant. Ah oui, la guerre était une belle, chose dans les livres. Les glorieuses charges à la baïonnette, Marengo, Austerlitz, Iéna, les zouaves pontifi- caux, la bataille de Reichhofen, même Waterloo d'après Thiers avait une. odeur de gloire dont on ne sentait que la griserie et la fièvre. On oubliait la retraite de Russie, Port-Arthur et «le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit». Avec nos jeunes soldats qui par- taient à la guerre, les parents et amis échangeaient les propos habi- tuels du départ, et personne ne son- geait que de tous ces enfants — car à vingt ans on n'est qu'un enfant — des centaines ne reviendraient plus. Et ils partirent sans se douter que la guerre était une chose aussi af- freuse, aussi longue, et qu'un martyr de quatre ans et demi commençait pour ceux qui quittaient leur foyer. g Les premiers combats se passaient & aux environs de Tirlemont. Puis des 1 fcruits couraient en ville. Un tel vient d'être blessé, un tel est tué, un autre a disparu. Les heures étaient som- hres. Le siège d'Anvers commençait, -et les nouvelles devenaient de plus en plus rares. On rencontrait un père qui avait appris que son fils était blessé à l'hôpital, Il était parvenu jusqu'à lui, mais ne rapportait de son enfant que quelques objets et le souvenir affreux 1 <de l ' a v o i r vu mourir horriblement, mutilé sur un-lit d'hôpital. Les premiers soldats dé la retraite reviennent. Déjà en guenilles, ils sont gîtes partout. Les écoles, les navires, les maisons particulières les ac- cueillent. On iâche de leur donner quelque réconfort, parce que leur cal- vaire n'est pas fini. L'ordre est donné. L'armée Belge tiendra sur l'Yzer. Les voilà repartis, les soldats du 3 me , vers le Sud, pas loin d'Ostende, dont les habitants vivront quatre ans dans un cauche- mar. Puis c'est Ramscappelle, Per- vyse, la Violette. Les nouvelles se font rares, et chaque fois ceux qui sont restés ici, apprendront que la liste s'allonge de ceux qui ne reviendront plus. Puis c'est Steenstraete. Avec un sentiment d'horreur, les échos de la bataille se propagent. Les Allemands ont lancé pour la première fois une nappe de gaz mortels, et ce sont nos enfants, ceux du 3™» qui ont soutenu le premier choc. Une horreur nou- velle est venu s'ajouter à celles qu'on connaissait déjà. La guerre s'est terrée. Toujours des morts. Les mauvaises nouvelles se croisent maintenant. Lorsqu'elles peuvent franchir les réseaux serrés des fils de fer, c ux du 3 me appren- nent que leurs parents tombent sous les obus alliés et les parents ap- prennent que leurs enfants conti- nuent à mourir dans les tranchées. Mais tout passe, même la fortune des Allemands. Le vent tourne, et c'est Clercken, Houthulst, l'offensive libératrice, mais combien sanglante. Et jusqu'au dernier jour, ceux du 3 me tomberont Toutes ces pensées me reviennent lorsqu'au pied du monument des 3 me et 23 m6 de Ligne que la Fraternelle de ses anciens vient de fleurir, la Bra- bançonne voilée, pleure les officiers, sous-officiers et soldats dû régiment qui sont tombes pour que la Belgique garde son indépendance et sa liberté. Et l'émotion était grande chez tous ceux qui ont salué le vieil étendard du 3 me de Ligne, rouge du sang des vaillances, Jaune de Vor des splen- deurs, noir du deuil des tristesses passées, - et dont les fastes glorieux sont inscrits en lettres de feu sur ses plis sacrés. C. En 8 me page le compte-rendu détaillé des fêtes du rétjiiDeiit La leçon de l'Ommeganck On regrette que le beau temps ait boudé la sortie de l'Ommeganck. Il aurait fallu du soleil pour faire reluire les beautés accumulées dans les nom- breux groupes qui le composaient. Malgré les menaces d'un temps încle- ment, les organisateurs n'ont pas hésite et bien que de lourds nuages circulaient dans les deux, la foule, la grande foule, avait envahi les rues par lesquelles .e cortège devait passer. Il était frais et pimpant. Toute la vie de celui qui est depuis toujours le pa- tron de notre ville, de notre côte, de nos pêcheurs s'y déroule dans les rémi- niscences d'histoire et de folklore pro- pres à notre contrée pour finir dans une fastueuse reconstitution. Chaque paroisse y a collaboré de toute son âme, dépensant des trésors d'intelligence, de goût et de soins, pour ressusciter, avec les pages de l'histoire, les modalités régionalistes, dans une somptuosité naïve. Peut-être peut-on faire une remarque à la conception générale du cortège: il est trop religieux! C'est que les auteurs ont surtout eu en vue de reconstituer l'Ommeganck tel qu'il était au XVIIe siècle et qu'il n'est que le prélude de la nouvelle procession de la bénédiction de la mer. Il sera complété; c'est le travail de demain: O. L. V. ter Streep, Marie- Thérèse, les corsaires, Joseph II, la Compagnie des Indes, les Chambres de Rhétorique, la reine Louise-Marie; etc., etc. tous cela viendra en son temps évoquer le grand passé de la cite, pour faire passer un grand souffle de fierté enthousiaste au passage des tableaux évocateurs de la vie de nos aïeux et montrer les possibilités d'une population qui ne s'arrête pas aux splendeurs heu- reuses de sa vie mais qui comprend que ses fastes furent le prix d'un labeur opiniâtre contre la mer et contre les dominations étrangères. A ceux qui disent que l'ambiance était trop religieuse, nous répondons: Avez-vous vu le fameux cortège' du centenaire, préparé par les neuf provin- ces, n'a-t-il pas été lui l'évocation de l'action du christianisme en Belgique ? Pas un seul groupe qui n'en fut im- prégné. Pas un seul chef illustre qui ne lui fut redevable de sa gloire: Clo- vis, Godefroid de Bouillon, Charlemanne, Charles V, Philippe le Bon, Albert et Isabelle, Rubens, Van Artevelde, etc., il faut bien montrer l'histoire dans le cadre d'une ordonnance de vérité. Une grande ville se doit, nous sem- ble-t-il, de rappeler les plus belles périodes de son existence. Les specta- teurs voient dans ce cortège ce qui constitua un jour la grandeur de leurs aïeux. Pendant quelques instants se déroule devant eux le passé qui frappe l'intelligence de la génération. Il consti- tue en même temps une leçon et une directive. Il en appelle, par l'évocation de l'esprit de sacrifice des ancêtres, au dévouement de ceux qui doivent conti- nuer leur oeuvre. C'est ce que les auteurs et les orga- nisateurs ont eu en vue, c'est pour- quoi ils. méritent les félicitations et les encouragements de tous, car personne ne se doute de la somme de travail et de persévérance qu'il _a fallu pour mener cette organisation à bien. Aussi nous exprimons le voeu que toutes les bonnes volontés, sous la généreuse impulsion de l'administration communale, se mettent de la partie et qu'en 1931, l'année où Ostende fêtera d'une façon grandiose le centenaire de la dynastie, nous aurons l'occasion de voir débuter les solennités par une pro- cession grandiose où nous verrons figu- rer avec une fierté bien compréhensible les glorieuses fastes de notre chère ville. A la mer, il y a trente ans Voici comment devait s'habiller l'elegante qui, en 1900, désirait se baigner : Tout d'abord un corset de toile baleiné, puis des bas de laine, une culotte bouffante dépassant d'une petite jupe, une blouse ornée de cra- vates, de cols, d'ancres brodées, de boutons, de lacets, de dentelles. Au- dessus de cela un boléro. Pour le chef, une bande de caout- chouc sur laquelle étaient collées de folles mèches de cheveux qui «per- mettaient d'ajuster coquettement sur la tête le fichu, le béret ou la capote spéciale ». ^ , Qu'il était loin le maillot collant ! Ostende de 1830 à 1930 1858. — L'année du mariage du prince Frédéric-Guillaume de Prusse avec la princesse Victoria. Aussi, vers 1« milieu du mois de janvier, deux; vapeur dé la Marine Royale belge reçoivent l'ordre de se rendre à Calais pour y attendre la Famille royale. Le Roi et les Princes arrivent à Calais le dimanche 17 janvier, vers 3 heures de l'après-midi-et partent le lendemain matin, vers 10 heures et quart, pour Douvres, à bord du « Rubis » et escorté par le « Topaze s. S. M. et LL. AA. RR. vont assister aux fêtes du mariage de leur parente, qui est célébré le 25. Le 27 avril, la corvette à vapeur royale portugaise « Bartolomeo Diaz » entre dans le port. Foule à- l'estacade et à la digue. Ce navire fait .son premier voyage. Il vient attendre l'arrivée de la jeune prin- cesse de HohenîÉoltern Sigmaringen, fian- cée du roi de Portugal, dont le mariage par procuration a eu lieu à Berlin le 29 avril dans l'église catholique de Sainte Edwige. Le yacht à vapeur « Mindello », de la. marine royale portu- gaise, arrive le 2 mai. La jeune reine de Portugal arrive le 5. Réception à la station du chemin de fer par les autorités civiles et militaires. Sa Majesté se rend immédiatement à bord du « Mindello ». S. A. R. le comte de Flandre vient à Ostende le jeudi 27 mai, à 9% heures du soir, à l'effet d'y attendre le prince Albert d'Angleterre, sori cousin germain. Le prince arrive pendant la nuit par le steamer royal anglais « Vivid ». Le 7 juin, S! &J, le Roi et S. A. R. le comte de Flandre vont rejoindre à Malines S. A. R. le prince Albert revenant d'Al- lemagne et l'accompagnent jusqu'à Os- tende où un train spécial les amène vers 6 h. après-midi. Les autorités, la musique et le bataillon de troupes se trouvent à la station. Le prince Albert est conduit à bord du « Vivid » par le Roi et le comte de Flandre. Au moment précis où le bateau met en mer, une salve est tirée des remparts. S. M. et S. A. R. passent la nuit au palais et partent le mardi matin, vers oin^e heures, par un train spécial pour Lafckcn. La Famille royale, qui est revenue depuis le 17 juin, va rendre visite à l'archiduc Albert d'Autriche, qui loge à l'«Hôtel Fontaine». Les troupes sont échelonnées sur tout le parcours. Le prince de Galles, accompagné de son gouverneur et de sa suite, passe par Ostende le jeudi 18 novembre. Arrivé le matin par le bateau à vapeur de la Marine Royale anglaise « Black Eagle », S. A. R., en débarquant, passe la revue du bataillon d'infanterie, qui se trouve au débarcadère et part immédiatement, par Bruxelles, pour l'Allemagne. Retour par Ostende le 16 décembre. Grande agitation en ville contre le Gouvernement, qui défend les jeux d'Ostende et renouvelle, pour 22 ans, le privilège des jeux de Spa. Un meeting a lieu qui décide d'envoyer une requête au Roi. L'album de Ghémar énumère les prin- cipales attractions de la ville : Les for- tifications avec le moulin, la salle de bal du Casino, le salon de lecture du Kursaal, l'ancien phare, le terrain du Kursaal, le jardin des Princes, l'entrée de l'esta- cade avec le pont des piétons, le cercle Stationnement du phare, la porte de secours et la pro- menade des Glacés. Le 12 avril, on commence le forage du puits artésien au parc Léopold. La redevance du chef de la concession de la plage est portée à 3.000 francs. En septembre, les gendarmes arrêtent les étrangers, qui se baignent sans costu- me, à l'endroit dit « Paradis » )en face du chalet royal actuel) ; ils leur dressent procès-verbal du chef d'outrage à la pudeur (art. 330 du Code pénal), 1859. — Le Roi, accompagné du comte de Flandre arrive à Ostende le lundi 20 juin pour se rendre en Angleterre. Mais le temps est fort mauvais. Le mercredi, la mer étant devenue meilleure, S. M. et S. A. R. s'embarquent à bord de l'«Emeraude», c. Hoed ; le « Topaze », c. Picard, servant d'escorte. Comme tou- jours, une salve de 21 coups est tirée des remparts. Le dimanche précédent, 12 juin, Madame la duchesse de Brabant s'était accoucliée d'un prince, le comte de Hai- naut, dont le pays tout entier a déploré la perte. Le jeudi 7 juillet, à 7 heures et demie du soir, le Roi et le comte de Flan- dre reviennent à Ostende par les mêmes bateaux, qui les ont conduits au départ. Le duc de Brabant, arrivé la veille au soir, à une heure très avancée pair train spécial, se trouve au débarcadère entouré des autorités pour recevoir Sa Majesté. Le Roi et les princes, après avoir passé la nuit au palais, quittent le lendemain vendredi à une heure et demie par convoi spécial. La grande duchesse Hélène de Russie vient passer la saison à Ostende, S. A. I. arrive le 25 juillet. La grande duchesse Marie arrive-le 30. Le même jour, le Roi, le duc de Brabant et le comte de Flandre arrivent à Ostende vers 4 h. après-midi. Sa Majesté et LL. AA. RR. viennent assister à la pose solennelle de la pierre commémorative de la nouvelle écluse de chasse, dite écluse Léopold, qui s'accomplit au milieu d'une dracbe vraiment nationale. Le prince-régent de Prusse arrive le 22. Le 31 août, le-Roi donne 'un. banquet de 42 couverts, en son honneur, dans les salons du Casino. Au sujet de la Saison, « L'Indépendance Belge » écrit : « Jamais, notre saison d'été n'a été plus brillante que cette année. Ce qu'il y a de certain, c'est que nos hôtels et tous nos locaux habitables sont sous le coup d'une véritable invasion européen ne. » Le 5 mai arrive le monument de la Reine, par M. Fraikin, pour être placé à l'église des SS. Pierre et Paul. Le 14 juin, M. Albéric du Bus, de Gi- signies, est élu sénateur pour les arron- dissements Furnes-Ostende, par 1.T54 voix sur 1.338 votants, et M. Van Ise- ghem, représentant, par 710 voix sur 7iy votants. L'illustre tragédienne Madame Ristori donne, le 14 juillet, une représentation au théâtre (Marie Stuart en italien). Le 14 septembre, Léopold I part pour Biarritz où il a une entrevue avec l'Em- pereur des Français. Il revient le 19 oc- tobre par l'Allemagne. (A suivre) Encombrement La question du stationnement des autos est peut-être le problème le plus complexe à résoudre qui soit. Tant d'intérêts sont en jeu que la meilleure solution trouvera toujours un détracteur intéressé. Il n'était pas indispensable cepen- dant de prendre vis-à-vis des auto- mobilistes des mesures aussi draco- niennes que celles qui ressortent de l'arrêté en vigueur depuis le 17 août et relatif à l'interdiction de station- nement dans des rues bien désignées. L'interdiction de stationnement ne pourrait être absolue, à notre humble avis, qu'à l'égard de ceux qui prenant la voie publique pour un éventaire font étalage de leurs cars et atten- dent le client. Les exploitants de cars répondront à cela, avec infiniment de raison d'ailleurs, que le trottoir est également une voie publique qui en de trop nombreux endroits ne sert en réalité qu'à augmenter la superficie d'une multitude de cafés, restaurants, etc. Le principe de l'emprise sur la voie publique à des fins commerciales étant admis, l'un abus entraîne l'autre. Sans vouloir critiquer les arrêtés communaux qui partent évidemment d'un bon naturel, c. à d. que leur auteur ne demande qu'à réglementer pour le mieux la circulation, disons cependant que tout cela manque de vues d'ensemble. Regardons y d'un peu plus près r rue St-Sébastien, stationnement pair ou impair, rue de Madrid, Cerf et Laboratoire, station- nement interdit, quatre rues de lar- geur égale qui ont un régime diffé- i rent ; d'autre part, rue Louise, rue et rampe de Flandre (parties large et étroite), interdiction absolue. Ce régime ne peut se justifier que pour éliminer les auto-cars, mais on y ; supprime en même temps, ainsi qu'au 1 Boulevard Van Iseghem, les autos privées au grand dam des magasins, débits, cafés, etc. Et le résultat : tous les cars vont se fourrer dans les rues adjacentes, à un pas de leur emplace- ment primitif, et y empoisonnent positivement toute circulation. Oh saine logique ! Qu'il nous soit permis de suggérer tout simplement la mise en vigueur des deux petits articles suivants, dont le premier sera peint en caractères très apparents à toutes les entrées de ville : Art. 1. — Le stationnement des véhicules se fait invariablement du côté des numéros pair ou impair selon la date. Art. 2. — Le stationnement des auto-cars est interdit sauf aux en- droits désignés ci-après : Se conformant aux prescriptions de l'article 1, ils pourront néanmoins stationner depuis le lever du soleil, jusqu'à 9.30 h. et de 14 à 15 h. Et que pour finir, on fasse sta- tionner les autos à la Place d'Armes, capot en avant dans la direction du mouvement giratoire. Cela évitera aux automobilistes de pester contre une manoeuvre dangereuse, difficile et qui fait perdre énormément de place. PING-PONG en rimes NOS POMPIERS. L'origine de ces tribus de surhommes Remonte à la plus haute antiquité, A l'incendie, le plus ancien cité Qui amena la destructipn de Sodome. En fait, on pourrait affirmer Que dès qu'il y eut du feu, Il y eut des pompiers, Car l'homme a ce caractère curieux, Méprisant ce dont il était fier, De brûler, ce jour, ce qu'il adorait, hier. A Sous le règne d'Alexandre, On parlait de pompiers fameux Qui, pareils aux salamandres, Passaient leur vie dans le feu, Paris amoureux 4'Hélène, Troie et ses lutte*, homériques, —. Réalité ou fictions poétiques, Sur lesquelles on, discutée, perdre haleine Forment, en peintures, sculptures primée» Le fonds du... style pompier. La Rome antique, chose paradoxale Pour entretenir le feu Entretenait des Vestales, Qui passaient leur vie A provoquer des incendies Furieux Que ne pouvait éteindre aucun pompier Sous peine de les faire, vivantes, enterrer. Pour terminer cette situation triste, Il fallut le César artiste: La caserne des pompiers au Transtévère Brûla sur ordre de Néron l'Incendiaire Qui supprima le corps des Vestales De sa seule volonté impériale *** Du temps des Barbares et des Hum» Le métier d© pompier n'en était pas un. Les Gotha, iVisigotëh.s 1 ,, Ostrogoths Et antres saligauds, Ayant tout rasé, détruit, anéanti, Inutile devenait le service d'incendie. Avec le Moyen-Age, Les pompiers retrouvent de l'ouvrage. Leur réputation monte avec les beffroi» Où les guetteurs nichaient dans le froid, En attendant qu'un incendie carabiné ï»eur permit de se réchauffer. *** De nos jours le métier a pris de l'ampleur. Etre pompier, c'est en voir de toutes les [couleurs. A Ostende ils sont mis à toutes les sauces Et ont à faira tellement de choses, Qu'il n'y a jamais d'incendie, Ce qui est cependant le but de leur vie Car ils n'auraient guère le temps De s'en occuper... chaudement A moins qu'on ne voie dans Ostende Un incendie sur commande. Ici, le pompier est chauffeur du maïeur Ou du corbillard à moteur, Il lave les façades publiques, Fait le trottoir, à lance-que-veux-tu, Surveille au Royal les dames en tu-tu Et fait rapport sur leur esthétique Leurs grâces, talents et mimique. On s'en sert. Au concert. De gala de Chaliapine, Pour y maintenir la discipline Et empêcher que ne rouspette Un député... en goguette. Le pompier d'Ostende est courageux Brave à l'eau comme au feu Et son commandant Charmant Souhaite, en catimini, dit-on Un incendie pépère, Maison, Pour montrer son savoir faire Et ce qu'il peut, Au feu. Grand merci de sa bonne intention Mais qu'il choisisse, au moins, sa maison. A. LAN0IX de C. FANCY-FAIR REMERCIMENTS La Fancy-Fair, organisée ici à Os- tende, par les Filles de la Charité (Soeurs Grises), au profit de leurs orphelines, a eu, malgré le temps pluvieux, des trois premiers jours, un résultat inespéré. De nombreuses et nouvelles attrac- tions y attendaient les Ostendais. Le jour de l'Assomption, après le «Om- meganck » la foule y affluait. Le Concert, organisé par Monsieur Lescrauwaet, insigne bienfaiteur, eut un grand succès. Toute notre recon- naissance aux artistes si pleins de talents, qui en prêtant leur gracieux concours, ont prouvé le bienveillant intérêt à l'oeuvre intéressante de l'orphelinat ; nommons : Mesdemoi- selles Van Heddeghem et Laure Van Thuyne. Messieurs A. De Munninck, Lucien Van Brandeghem, Gentil et Louis Van Thuyne. Le révérend Monsieur le Doyen Desmet qui présidait le concert, leur adressa à tous des remercîments et les plus chaleureuses félicitations. Les dames et demoiselles vendeuses ont attiré les visiteurs par leur ama- bilité et les ont engagés à faire des achats considérables. < ! ' i l't •;••! !

Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34,god.biboostende.be/DRDoc/2007/03/08/570915384304.pdf2007/03/08  · HUITIEME ANNEE. Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34, ABONNEMENTS 8«Jgiqua

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34,god.biboostende.be/DRDoc/2007/03/08/570915384304.pdf2007/03/08  · HUITIEME ANNEE. Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34, ABONNEMENTS 8«Jgiqua

HUITIEME ANNEE. HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34,

Littoral ABONNEMENTS

8«Jgiqua : un an 20 fr.

6 mois 12 fr.

3 mois 7 fr. Etranger ; 40 fr.

On souscrit dans tous las buraaux de poste et au bureau da Journal.

PUBLICITE OarnJer délai peur la réception : Vendredi matin, i 0 heures.

Compte-cheq. : 32.976 Réf. Comm. Ost«. ISS9

HEBDOMADAIRE, PARAIT LE S A M E D I .

BUREAUX: RUE L O N G U E , 36bïs OSTENDE - Téléphone 1 2 0 5

NOTRE 3me DE LIGNE 31 y a seize a n s . Vous rappe lez -vous ce soir d u mois

d ' a o û t ? Le tocsin a v a i t sonné l 'appel a u x

a rmes , e t le rég iment , p r ê t à par t i r , a t t e n d a i t d e v a n t la p lace de la ga re , q u e sonne p o u r lui , l 'heure du d é p a r t v e r s la gue r r e . O n n ' y croyai t p a s encore à la guerre , e t s i on y pensa i t , ce n ' é t a i t p a s avec l 'affreux s e r r e ­m e n t de c œ u r de celui qui la c o n n a i t m a i n t e n a n t .

A h oui , la guer re é t a i t u n e belle, c h o s e d a n s les livres. Les glorieuses cha rges à la ba ïonne t t e , Marengo , Austerl i tz , I éna , les zouaves pont i f i ­caux , la ba ta i l le de Reichhofen, m ê m e Water loo d 'après T h i e r s ava i t une. odeur de gloire don t o n n e s e n t a i t que la griserie e t la fièvre.

O n oubl ia i t la r e t r a i t e de Russie, P o r t - A r t h u r e t « l e c h a m p couver t de m o r t s su r qui t o m b a i t la n u i t » .

Avec nos j eunes so lda t s qu i p a r ­t a i e n t à la guer re , les p a r e n t s e t a m i s é c h a n g e a i e n t les propos h a b i ­t u e l s du dépar t , e t pe r sonne ne s o n ­g e a i t que de t o u s ces e n f a n t s — car à v ing t a n s o n n ' e s t q u ' u n e n f a n t — des cen ta ines n e r ev iendra ien t plus .

E t ils p a r t i r e n t s a n s s e douter que l a guer re é t a i t u n e chose aussi af­freuse, aussi longue, e t qu 'un m a r t y r d e q u a t r e a n s e t demi commença i t p o u r c e u x qui qu i t t a i en t leur foyer.

g Les p remie r s comba t s se pas sa i en t & a u x env i rons de Ti r lemont . Pu is des 1 fcruits coura ien t en ville. U n te l v i en t

d ' ê t r e blessé, u n t e l e s t tué , u n a u t r e a d isparu . Les h e u r e s é ta ien t s o m -hres . Le siège d'Anvers commença i t , -et les nouvelles devena ien t de p lus e n p l u s r a re s . O n r e n c o n t r a i t u n père qui ava i t appr i s que son fils é ta i t blessé à l 'hôpi ta l , I l é t a i t p a r v e n u jusqu 'à lui, m a i s n e r a p p o r t a i t de s o n e n f a n t que quelques objets e t le souvenir affreux

1 <de l 'avoir vu mour i r hor r ib lement , mut i l é s u r u n - l i t d 'hôpi ta l .

Les p remie r s so lda t s dé la r e t r a i t e r ev i ennen t . Déjà e n guenil les , ils s o n t g î tes p a r t o u t . Les écoles, les navires , les ma i sons par t icu l iè res les a c ­

cueil lent . On i â c h e de leur d o n n e r quelque réconfor t , p a r c e q u e l e u r c a l ­va i r e n ' e s t p a s fini.

L 'ordre es t donné . L ' a r m é e Belge t i e n d r a s u r l 'Yzer. Les voilà r e p a r t i s , les so lda t s d u 3 m e , vers le Sud , p a s loin d 'Ostende, don t les h a b i t a n t s v ivront q u a t r e a n s d a n s u n c a u c h e ­m a r . Pu i s c 'est Ramscappe l l e , P e r -vyse, la Violet te. Les nouvel les se fon t r a r e s , e t chaque fois ceux qui s o n t res tés ici, a p p r e n d r o n t que la l is te s 'a l longe de ceux qui n e r e v i e n d r o n t plus .

Pu i s c 'est S t eens t r ae t e . Avec u n s e n t i m e n t d 'hor reur , les échos de la ba ta i l l e s e p ropagen t . Les A l l e m a n d s o n t l ancé pour la p r e m i è r e fois u n e n a p p e de gaz mor te l s , e t c e s o n t n o s e n f a n t s , ceux du 3™» q u i o n t s o u t e n u le p remie r choc. U n e h o r r e u r n o u ­velle e s t venu s 'a jouter à celles qu 'on conna i s sa i t déjà.

La gue r r e s 'est t e r rée . T o u j o u r s des m o r t s . Les mauva i se s nouvel les s e c ro isent m a i n t e n a n t . Lorsqu'el les p e u v e n t f r anch i r les r é s e a u x se r rés des fils de fer, c ux du 3 m e a p p r e n ­n e n t que leurs p a r e n t s t o m b e n t sous les obus all iés e t les p a r e n t s a p ­p r e n n e n t que leurs e n f a n t s c o n t i ­n u e n t à mour i r d a n s les t r a n c h é e s .

Mais t o u t passe , m ê m e la f o r t u n e des Al lemands . Le v e n t t o u r n e , e t c'est Clercken, Houthu l s t , l 'offensive l ibératr ice, ma i s c o m b i e n s a n g l a n t e . E t jusqu 'au dern ier jour , ceux du 3 m e

t omberon t Toutes ces pensées m e r e v i e n n e n t

lorsqu 'au pied du m o n u m e n t d e s 3 m e

e t 23m 6 de Ligne que la F r a t e r n e l l e de ses anc iens vient de f leurir , l a B r a ­b a n ç o n n e voilée, p leure les officiers, sous-officiers e t so lda t s d û r é g i m e n t q u i s o n t tombes p o u r que la Belgique ga rde son i ndépendance e t s a l iber té .

E t l 'émotion é t a i t g r a n d e c h e z tous ceux qui o n t sa lué le vieil é t e n d a r d du 3 m e de Ligne, rouge du s a n g des vai l lances , Jaune d e Vor des sp l en ­deurs , no i r du deui l d e s t r i s t e sses passées , - e t don t les f as tes glorieux son t inscr i t s e n le t t res de feu s u r ses plis sacrés . C.

En 8me page le compte-rendu détaillé des fêtes du rétjiiDeiit

La leçon de l'Ommeganck On regrette que le beau temps ait

boudé la sortie de l'Ommeganck. Il aurait fallu du soleil pour faire reluire les beautés accumulées dans les nom­breux groupes qui le composaient. Malgré les menaces d'un temps încle-ment, les organisateurs n'ont pas hésite et bien que de lourds nuages circulaient dans les deux, la foule, la grande foule, avait envahi les rues par lesquelles .e cortège devait passer.

Il était frais et pimpant. Toute la vie de celui qui est depuis toujours le pa­tron de notre ville, de notre côte, de nos pêcheurs s'y déroule dans les rémi­niscences d'histoire et de folklore pro­pres à notre contrée pour finir dans une fastueuse reconstitution.

Chaque paroisse y a collaboré de toute son âme, dépensant des trésors d'intelligence, de goût et de soins, pour ressusciter, avec les pages de l'histoire, les modalités régionalistes, dans une somptuosité naïve.

Peut-être peut-on faire une remarque à la conception générale du cortège: il est trop religieux!

C'est que les auteurs ont surtout eu en vue de reconstituer l'Ommeganck tel qu'il était au XVIIe siècle et qu'il n'est que le prélude de la nouvelle procession de la bénédiction de la mer.

Il sera complété; c'est le travail de demain: O. L. V. ter Streep, Marie-Thérèse, les corsaires, Joseph II, la Compagnie des Indes, les Chambres de Rhétorique, la reine Louise-Marie; etc., etc. tous cela viendra en son temps évoquer le grand passé de la cite, pour faire passer un grand souffle de fierté enthousiaste au passage des tableaux évocateurs de la vie de nos aïeux et montrer les possibilités d'une population qui ne s'arrête pas aux splendeurs heu­reuses de sa vie mais qui comprend que ses fastes furent le prix d'un labeur opiniâtre contre la mer et contre les dominations étrangères.

A ceux qui disent que l'ambiance était trop religieuse, nous répondons: Avez-vous vu le fameux cortège' du centenaire, préparé par les neuf provin­ces, n'a-t-il pas été lui l'évocation de l'action du christianisme en Belgique ? Pas un seul groupe qui n'en fut im­prégné. Pas un seul chef illustre qui ne lui fut redevable de sa gloire: Clo-vis, Godefroid de Bouillon, Charlemanne,

Charles V, Philippe le Bon, Albert et Isabelle, Rubens, Van Artevelde, etc., il faut bien montrer l'histoire dans le cadre d'une ordonnance de vérité.

Une grande ville se doit, nous sem-ble-t-il, de rappeler les plus belles périodes de son existence. Les specta­teurs voient dans ce cortège ce qui constitua un jour la grandeur de leurs aïeux. Pendant quelques instants se déroule devant eux le passé qui frappe l'intelligence de la génération. Il consti­tue en même temps une leçon et une directive. Il en appelle, par l'évocation de l'esprit de sacrifice des ancêtres, au dévouement de ceux qui doivent conti­nuer leur œuvre.

C'est ce que les auteurs et les orga­nisateurs ont eu en vue, c'est pour­quoi ils. méritent les félicitations et les encouragements de tous, car personne ne se doute de la somme de travail et de persévérance qu'il _a fallu pour mener cette organisation à bien.

Aussi nous exprimons le vœu que toutes les bonnes volontés, sous la généreuse impulsion de l'administration communale, se mettent de la partie et qu'en 1931, l'année où Ostende fêtera d'une façon grandiose le centenaire de la dynastie, nous aurons l'occasion de voir débuter les solennités par une pro­cession grandiose où nous verrons figu­rer avec une fierté bien compréhensible les glorieuses fastes de notre chère ville.

A la mer, il y a trente ans

Voici c o m m e n t d e v a i t s 'habi l ler l ' e legante qui , e n 1900, dés i r a i t se b a i g n e r :

T o u t d 'abord u n co r se t d e toile bale iné , pu i s des b a s de l a ine , u n e culot te bouffante d é p a s s a n t d 'une pe t i t e jupe , u n e blouse o r n é e d e c r a ­vates , de cols, d ' anc re s brodées , de boutons, de lacets , de dente l les . Au-dessus de cela u n boléro.

Pour le chef, u n e b a n d e de c a o u t ­chouc sur laquelle é t a i e n t collées de folles mèches de cheveux qu i « p e r ­m e t t a i e n t d 'a juster c o q u e t t e m e n t s u r la t ê t e le fichu, le bé re t ou l a capo te spécia le ». „ ^ ,

Qu ' i l é t a i t loin le mai l lo t co l lan t !

Ostende de 1830 à 1930 1858. — L'année du mariage du prince

Frédéric-Guillaume de Prusse avec la princesse Victoria.

Aussi, vers 1« milieu du mois de janvier, deux; vapeur d é la Marine Royale belge reçoivent l 'ordre de se rendre à Calais pour y a t tendre la Famille royale.

Le Roi et les Princes arrivent à Calais le dimanche 17 janvier, vers 3 heures de l 'après-midi-et par tent le lendemain matin, vers 10 heures et quart , pour Douvres, à bord du « Rubis » et escorté par le « Topaze s. S. M. et LL. AA. RR. vont assister aux fêtes du mariage de leur parente, qui est célébré le 25.

Le 27 avril, la corvette à vapeur royale portugaise « Bartolomeo Diaz » entre dans le port. Foule à- l 'estacade et à la digue. Ce navire fait .son premier voyage. Il vient at tendre l 'arrivée de la jeune prin­cesse de HohenîÉoltern Sigmaringen, fian­cée du roi de Portugal, dont le mariage par procuration a eu lieu à Berlin le 29 avril dans l'église catholique de Sainte Edwige. Le yacht à vapeur « Mindello », de la. marine royale portu­gaise, arrive le 2 mai. La jeune reine de Portugal arrive le 5. Réception à la station du chemin de fer par les autorités civiles et militaires. Sa Majesté se rend immédiatement à bord du « Mindello ».

S. A. R. le comte de Flandre vient à Ostende le jeudi 27 mai, à 9 % heures du soir, à l'effet d 'y a t tendre le prince Albert d'Angleterre, sori cousin germain. Le prince arrive pendant la nui t par le steamer royal anglais « Vivid ».

Le 7 juin, S! &J, le Roi et S. A. R. le comte de Flandre vont rejoindre à Malines S. A. R. le prince Albert revenant d'Al­lemagne e t l 'accompagnent jusqu 'à Os­tende où u n t ra in spécial les amène vers 6 h. après-midi. Les autorités, la musique et le bataillon de troupes se t rouvent à la station. Le prince Albert est conduit à bord du « Vivid » par le Roi et le comte de Flandre. Au moment précis où le bateau met en mer, une salve est tirée des rempar ts . S. M. et S. A. R. passent la nui t au palais et par tent le mardi matin, vers oin^e heures, par un train spécial pour Lafckcn.

La Famille royale, qui est revenue depuis le 17 juin, va rendre visite à l 'archiduc Albert d'Autriche, qui loge à l'«Hôtel Fontaine». Les troupes sont échelonnées sur tout le parcours.

Le prince de Galles, accompagné de son gouverneur et de sa suite, passe par Ostende le jeudi 18 novembre. Arrivé le matin par le bateau à vapeur de la Marine Royale anglaise « Black Eagle », S. A. R., en débarquant, passe la revue du bataillon d'infanterie, qui se trouve au débarcadère et pa r t immédiatement, par Bruxelles, pour l'Allemagne. — Retour par Ostende le 16 décembre.

Grande agitation en ville contre le Gouvernement, qui défend les jeux d'Ostende et renouvelle, pour 22 ans, le privilège des jeux de Spa. Un meeting a lieu qui décide d'envoyer une requête au Roi.

L'album de Ghémar énumère les prin­cipales attractions de la ville : Les for­tifications avec le moulin, la salle de bal du Casino, le salon de lecture du Kursaal, l'ancien phare, le terrain du Kursaal, le jardin des Princes, l 'entrée de l'esta­cade avec le pont des piétons, le cercle

Stationnement

du phare, la porte de secours et la pro­menade des Glacés.

Le 12 avril, on commence le forage du puits artésien au parc Léopold.

La redevance du chef de la concession de la plage est portée à 3.000 francs.

En septembre, les gendarmes arrêtent les étrangers, qui se baignent sans costu­me, à l 'endroit dit « Paradis » )en face du chalet royal actuel) ; ils leur dressent procès-verbal du chef d'outrage à la pudeur (art . 330 du Code pénal),

1859. — Le Roi, accompagné du comte de Flandre arrive à Ostende le lundi 20 juin pour se rendre en Angleterre. Mais le temps est fort mauvais. Le mercredi, la mer é tan t devenue meilleure, S. M. et S. A. R. s'embarquent à bord de l'«Emeraude», c. Hoed ; le « Topaze », c. Picard, servant d'escorte. Comme tou­jours, une salve de 21 coups est tirée des remparts .

Le dimanche précédent, 12 juin, Madame la duchesse de Brabant s'était accoucliée d 'un prince, le comte de Hai-naut , don t le pays tout entier a déploré la perte. Le jeudi 7 juillet, à 7 heures et demie du soir, le Roi et le comte de Flan­dre reviennent à Ostende par les mêmes bateaux, qui les ont conduits au départ . Le duc de Brabant , arrivé la veille au soir, à une heure très avancée pair t ra in spécial, se t rouve au débarcadère entouré des autorités pour recevoir Sa Majesté. Le Roi et les princes, après avoir passé la nuit au palais, quittent le lendemain vendredi à une heure et demie par convoi spécial.

La grande duchesse Hélène de Russie vient passer la saison à Ostende, S. A. I. arrive le 25 juillet. La grande duchesse Marie arrive-le 30.

Le même jour, le Roi, le duc de Brabant et le comte de Flandre arrivent à Ostende vers 4 h. après-midi. Sa Majesté et LL. AA. R R . viennent assister à la pose solennelle de la pierre commémorative de la nouvelle écluse de chasse, dite écluse Léopold, qui s'accomplit au milieu d 'une dracbe vraiment nationale.

Le prince-régent de Prusse arrive le 22. Le 31 août, le-Roi donne 'un. banquet de 42 couverts, en son honneur, dans les salons du Casino.

Au sujet de la Saison, « L'Indépendance Belge » écrit :

« Jamais , notre saison d'été n ' a été plus brillante que cette année. Ce qu'il y a de certain, c'est que nos hôtels et tous nos locaux habitables sont sous le coup d'une véritable invasion européen ne. »

Le 5 mai arrive le monument de la Reine, par M. Fraikin, pour être placé à l'église des SS. Pierre et Paul .

Le 14 juin, M. Albéric du Bus, de Gi-signies, est élu sénateur pour les arron­dissements Furnes-Ostende, par 1.T54 voix sur 1.338 votants, et M. Van Ise-ghem, représentant, par 710 voix sur 7iy vo tan t s .

L'illustre tragédienne Madame Ristori donne, le 14 juillet, une représentation au théâtre (Marie Stuart en italien).

Le 14 septembre, Léopold I par t pour Biarritz où il a une entrevue avec l 'Em­pereur des Français. Il revient le 19 oc­tobre par l'Allemagne.

(A suivre)

Encombrement

La question du s t a t i o n n e m e n t des a u t o s e s t p e u t - ê t r e le problème le p lus complexe à r é soudre qui soit. T a n t d ' in térê ts s o n t e n jeu que la mei l leure solution t rouve ra toujours u n dé t rac teu r in téressé .

I l n ' é t a i t pas ind ispensable cepen­d a n t de p rendre v i s -à -v i s des a u t o ­mobil is tes des m e s u r e s aussi d raco­n i ennes que celles qui ressor ten t de l ' a r rê té e n vigueur depuis le 17 août e t relat i f à l ' in terdic t ion de s t a t ion ­n e m e n t d a n s des r u e s b i en désignées.

L ' in terdic t ion de s t a t i o n n e m e n t ne p o u r r a i t ê t re absolue, à no t r e humble avis, q u ' à l 'égard d e ceux qui p r e n a n t la voie publique pour u n éventai re fon t é ta lage de leurs ca r s e t a t t e n ­d e n t le client. Les exp lo i t an t s de cars r é p o n d r o n t à cela, avec inf in iment de ra i son d'ail leurs, q u e le t ro t to i r est éga l emen t une voie publique qui en de t r o p n o m b r e u x e n d r o i t s ne se r t e n réa l i t é qu 'à a u g m e n t e r la superficie d 'une mul t i tude de cafés, r e s t au ran t s , e t c . Le principe de l 'emprise sur la voie publique à des f ins commerciales é t a n t admis , l ' un a b u s en t r a îne l ' au t r e .

S a n s vouloir c r i t iquer les a r rê tés c o m m u n a u x qui p a r t e n t év idemment d ' u n b o n n a t u r e l , c. à d. que leur a u t e u r n e d e m a n d e qu ' à réglementer p o u r le mieux la c i rculat ion, disons c e p e n d a n t que t o u t cela m a n q u e de vues d 'ensemble . Rega rdons y d'un p e u p l u s p r è s r r u e St -Sébas t ien , s t a t i o n n e m e n t p a i r ou impai r , r u e de Madr id , Cerf e t Labora to i re , s t a t i on ­n e m e n t in te rd i t , q u a t r e rues de l a r ­

geur éga l e qui on t u n r ég ime diffé-i r e n t ; d ' a u t r e par t , r u e Louise, rue et

r a m p e de F l a n d r e (par t ies l a rge e t é t ro i te ) , in terdic t ion absolue. Ce régime ne peu t se justif ier que pour é l iminer les au to-cars , m a i s on y

; s u p p r i m e en même temps, a ins i qu 'au 1 Boulevard Van Iseghem, les au tos

privées au g rand dam des magas ins , débits , cafés, etc . E t le r é s u l t a t : tous les ca r s von t se fourrer d a n s les rues ad jacentes , à u n pas de leur emp lace ­m e n t primitif , e t y empo i sonnen t pos i t ivement toute circulat ion. Oh sa ine logique !

Qu'il nous soit permis de suggérer t ou t s i m p l e m e n t la mise e n vigueur des deux pe t i t s art icles su ivan t s , dont le p r emie r sera pe in t e n ca rac tè res t r è s a p p a r e n t s à toutes les en t r ée s de ville :

Art. 1. — Le s t a t i o n n e m e n t des véhicules se fai t i nva r i ab lemen t du côté des numéros pa i r ou impai r selon la da te .

Art . 2. — Le s t a t i o n n e m e n t des a u t o - c a r s e s t in te rd i t s au f a u x e n ­droi ts désignés ci-après :

Se confo rman t aux prescr ip t ions de l 'ar t icle 1, ils pour ron t n é a n m o i n s s t a t i o n n e r depuis le lever du soleil, jusqu 'à 9.30 h . e t de 14 à 15 h .

Et que pour finir, o n fasse s t a ­t i onne r les au tos à la P lace d'Armes, capot e n a v a n t dans la direct ion du m o u v e m e n t giratoire. Cela évi tera aux automobil is tes de pes t e r cont re u n e m a n œ u v r e dangereuse , difficile e t qui fa i t perdre é n o r m é m e n t de place.

PING-PONG en rimes

NOS POMPIERS. L'origine de ces tribus de surhommes

Remonte à la plus haute antiquité, A l'incendie, le plus ancien cité

Qui amena la destructipn de Sodome. En fait, on pourrait affirmer Que dès qu'il y eut du feu,

Il y eut des pompiers, Car l'homme a ce caractère curieux,

Méprisant ce dont il était fier, De brûler, ce jour, ce qu'il adorait, hier.

A Sous le règne d'Alexandre,

On parlait de pompiers fameux Qui, pareils aux salamandres,

Passaient leur vie dans le feu, Paris amoureux 4'Hélène,

Troie et ses lutte*, homériques, —. Réalité ou fictions poétiques,

Sur lesquelles on, discutée, perdre haleine — Forment, en peintures, sculptures primée»

Le fonds du... style pompier.

La Rome antique, chose paradoxale Pour entretenir le feu

Entretenait des Vestales, Qui passaient leur vie

A provoquer des incendies Furieux

Que ne pouvait éteindre aucun pompier Sous peine de les faire, vivantes, enterrer.

Pour terminer cette situation triste, Il fallut le César artiste:

La caserne des pompiers au Transtévère Brûla sur ordre de Néron l'Incendiaire

Qui supprima le corps des Vestales De sa seule volonté impériale

*** Du temps des Barbares et des Hum»

Le métier d© pompier n'en était pas un. Les Gotha, iVisigotëh.s1,, Ostrogoths

Et antres saligauds, Ayant tout rasé, détruit, anéanti,

Inutile devenait le service d'incendie. Avec le Moyen-Age,

Les pompiers retrouvent de l'ouvrage. Leur réputation monte avec les beffroi» Où les guetteurs nichaient dans le froid, En attendant qu'un incendie carabiné

ï»eur permit de se réchauffer. ***

De nos jours le métier a pris de l'ampleur. Etre pompier, c'est en voir de toutes les

[couleurs. A Ostende ils sont mis à toutes les sauces

Et ont à faira tellement de choses, Qu'il n'y a jamais d'incendie,

Ce qui est cependant le but de leur vie Car ils n'auraient guère le temps

De s'en occuper... chaudement A moins qu'on ne voie dans Ostende

Un incendie sur commande. Ici, le pompier est chauffeur du maïeur

Ou du corbillard à moteur, Il lave les façades publiques,

Fait le trottoir, à lance-que-veux-tu, Surveille au Royal les dames en tu-tu Et fait rapport sur leur esthétique

Leurs grâces, talents et mimique. On s'en sert. Au concert.

De gala de Chaliapine, Pour y maintenir la discipline Et empêcher que ne rouspette

Un député... en goguette. Le pompier d'Ostende est courageux

Brave à l'eau comme au feu Et son commandant

Charmant Souhaite, en catimini, dit-on

Un incendie pépère, Maison,

Pour montrer son savoir faire Et ce qu'il peut,

Au feu. Grand merci de sa bonne intention

Mais qu'il choisisse, au moins, sa maison. A. LAN0IX de C.

FANCY-FAIR

REMERCIMENTS La Fancy -Fa i r , organisée ici à Os ­

t ende , p a r les Filles de la Char i t é (Sœurs Grises) , au profi t de leurs orphel ines , a eu, malgré le t emps pluvieux, des trois premiers jours, u n r é su l t a t inespéré.

De nombreuses e t nouvelles a t t r a c ­t ions y a t t e n d a i e n t les Ostendais . Le jour de l 'Assomption, ap rès le « O m -m e g a n c k » la foule y affluait.

Le Concert , organisé pa r Monsieur Lescrauwaet , ins igne bienfai teur , e u t u n g r a n d succès. Toute n o t r e r econ­na i ssance a u x ar t i s tes s i pleins de t a l en t s , qui en p r ê t a n t leur gracieux concours, o n t prouvé le bienvei l lant in té rê t à l 'œuvre in té ressan te de l 'o rphel ina t ; n o m m o n s : Mesdemoi­selles V a n Heddeghem et Laure Van Thuyne . Messieurs A. De Munninck , Lucien V a n Brandeghem, Gent i l e t Louis V a n Thuyne .

Le révérend Monsieur le Doyen Desmet qui p rés ida i t le concer t , leur adressa à tous des r emerc îmen t s e t les plus cha leureuses félicitations.

Les d a m e s e t demoiselles vendeuses on t a t t i r é les visiteurs p a r leur a m a ­bilité e t les o n t engagés à faire des a c h a t s considérables.

< !

' i

l't

• ; • • !

!

Page 2: Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34,god.biboostende.be/DRDoc/2007/03/08/570915384304.pdf2007/03/08  · HUITIEME ANNEE. Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34, ABONNEMENTS 8«Jgiqua

Grand Garage Central 1, Rue des Capucins, 1,

OSTENDE —• — -^

Les r ep résen ta t ions t h é â t r a l e s d i ­r igées p a r M m e v a n I seghem e t ses j eunes filles é t a i e n t exécutées avec u n a r t réel e t indiscutable . Bien des é t r a n g e r s é t o n n é s e t ravis , y o n t assisté à diverses reprises .

La « Pâ t i s se r ie » et le « Café » é t a i e n t a s s i d û m e n t visités p a r les amis du plaisir . Les p lus difficiles avoua ien t qu 'à la pât isser ie ils d é ­gus ta i en t des choses délicieuses. M a ­d a m e la comtesse de H e m p t i n n e qui, pour la p r e m i è r e fois accepta i t la di rect ion du café , y a mis le p lus g r a n d soin, jusqu ' aux moindres d é ­tai ls .

L ' an p rocha in , il n ' y a u r a d a n s t o u t e la ville p a s u n « Café » où l 'on se t rouvera mieux, qu 'au « Café de la F a n c y - F a i r ».

A « tous ceux qui on t par t ic ipé à la b o n n e réuss i te de ce t te oeuvre de c h a r i t é », les Sœurs - grises p r é s e n t e n t leurs s incères r e m e r c î m e n t s e n leur n o m e t au n o m de leurs protégées : les pet i tes orphel ines ; a u x Dames e t Demoiselles vendeuses , qui p e n d a n t cinq jours , se s o n t dévouées si l a r g e ­m e n t à leurs échoppes respect ives ; a u x pe r sonnes char i tab les , qui p a r leur a r g e n t ou leurs dons généreux, o n t m o n t r é u n e fois de plus, leur s y m p a t h i e pour les œuvres des S œ u r s ; à tous s a n s dis t inct ion : Merci ! Que Dieu le leur r ende !

Remarque .— Le t i r age des n u m é r o s g a g n a n t s de la tombola a u r a lieu le d imanche , 23 août . Le r é su l t a t s e r a affiché aux fenê t res de la ma i son des S œ u r s , r u e Longue e t se ra c o m m u n i ­qué la s e m a i n e p rocha ine a u x d i ­vers j o u r n a u x de la localité.

L'Ommeganck et la Presse

Le cortège du 15 août a reçu géné­ralement les louanges de la presse bel­ge, qui en donne" des comptes-rendus très détaillés. Seul, notre confrère local « Le Carillon » n'a trouvé moyen de consacrer que quelques lignes perdues d'ailleurs' dans un article général. On peut se demander pourquoi ce silence dans un journal local.

LE MATIN D'ANVERS dit: « Une foule immense se pressait partout où passa le cortège de sept cents figurants repartis en une dizaine de groupes "rivalisant de richesse et de fraîcheur. Seul, le soleil a boudé cette belle manifestation historico-religieuse dont la partie folklorique fut peut être la plus remarquée...

« Parmi les groupes les plus remar­qués citons surtout l'entrée à Ostende des archiducs Albert d'Autriche et Isa­belle d'Espagne dont les costumes fabri­qués par des spécialistes, étaient d'une scrupuleuse exactitude historique. »

LA GAZETTE: ... «Enfin le cortège se terminait par

une intéressante partie historique rappe­lant l'entrée des Archiducs Albert d'Au­triche et Isabelle d'Espagne le surlen­demain de la reddition de la ville d'Ostende, après le siège mémorable de 1601 à 1604. Les costumes de ce der­nier groupe réalisés avec une scrupu­leuse exactitude et un grand luxe, ont fait grand effet et les différents groupes figureront dorénavant dans l'annuelle pro­cession de la bénédiction de la mer. »

'LA LIBRE BELGIQUE: «La sortie du premier «Ommeganck»

d'Ostende a fait l'admiration non seule­ment de tous les Ostendais mais aussi de nos très nombreux hôtes étrangers.»

LA METROPOLE: Son correspondant parlant du groupe

Albert et Isabelle dit: «Groupe aux riches costumes que l'on aurait voulu voir participer au cortège historique de Bruxelles. Il termine son long article comme suit: « Pour les années à venir les dix groupes qui ont défilé avec un succès énorme à travers Ostende au­jourd'hui, seront intercalés dans la pro­cession qui, le premier dimanche de juil­let, se rend à la digue où le doyen procède à la bénédiction de la mer; d'autres groupes d'un caractère exclu­sivement folklorique seront créés de fa­çon à mettre la procession d'Ostende à la hauteur de celles célèbres des péni­tents à Furnes et du Saint Sang à Bru­ges.»

LE STANDAARD: donne trois belles photos: la Chapelle des Dunes, l'entrée des archiducs et le reliquaire entouré du clergé.

«Le Standaard» souligne le succès des groupes folkloriques et historiques et exprime le vœu de voir développer dans ce sens le cortège. 11 souligne égale­ment l'enthousiasme admiratif de la foule. »

LE PEUPLE: donne une long article, dont le sous-titre est: « On regrette que la partie historique y ait été sacrifiée à la partie religieuse.

Nous pouvons faire remarquer à son correspondant que c'est sciemment que la partie religieuse a été développée plus amplement à cause du subside qui a été insuffisant pour faire davantage cette

année, les costumes historiques coûtant horriblement cher à confectionner: à noter, qu'ils ne sont pas loués, mais sont la propriété du comité.

Le journal termine son article par ces mots: « Nous regrettons vivement que la partie folklorique et historique fût à ce point délaissée. Nous croyons traduire un sentiment général en disant 'qu 'on s'était attendu, au contraire, à quelques pages de l'histoire de notre ville.»

Nous répondrons au «Peup le» que l'on ne peut faire une omelette sans œufs et que le Comité ne demande qu'une chose: à développer l'Ommeganck le plus possible aussitôt que les moyens financiers permettront d'ajouter de nou­veaux groupes historiques relatant l'his­toire d'Ostende.

LE SOIR: donne un long article et une superbe photo des Archiducs. Voici ce qu'il dit entre autre: «Ce cortège fut vraiment superbe, ajoutons que dans l'avenir, les dix groupes qui ont défilé à travers les rues d'Ostende aujourd'hui, seront inter­calés dans la procession qui, le premier dimanche de juillet, se rend à la digue où le doyen procède à la bénédiction de la mer. D'autres groupes d'un carac­tère exclusivement folklorique seront créés de façon à faire de la procession d'Ostende une sorte d'émulé de nos processions les plus célèbres, telle 5a procession des pénitents de Furnes.

* LE XXe SIECLE: ...«L'Ommeganck a tout au moins le

mérite d'une originalité et d'une exécu­tion parfaites.

LA NATION BELGE: . . .«Une foule énorme assistait à la

sortie de l'Ommeganck, qui a obtenu un vif succès. »

....«Comme on devait s'y attendre les pêcheurs assurèrent la partie la plus intéressante du défilé... »

. . .«On admire le martyre des SS. Pierre et Paul, au milieu d'un groupe qui rappelle sobrement la Rome des Césars. ».

L'ECHO D'OSTENDE: . . .«La foule était dense, très dense,

c'était le but principal à atteindre... « Les beaux Gobelins sont très remar­

qués... . . .«Au passage du groupe représen­

tant l'entrée de l'archiduc Albert .d'Au­triche -etHftnfante Isabelle, la foule ma­n i f e s t a / s ^ tout le ;parCours, toute sa satisfaction, par des applaudissements très nourris... »

. . .«Les organisateurs de l'Ommeganck méritent toutes les félicitations. Au moins on a réalisé quelque chose sus­ceptible d'attirer et de satisfaire l'étran­ger. 'La reproduction, dans certains jour-naux,.belges, en est un témoignage.. .»

LE CARILLON: Extrait de l'article du 15 août, dont

les quatre cinquièmes pleurent parce qu'il pleut et qu'il y a du vent, se termine par les lignes suivantes, sur la sortie du cortège :

...«'L'Ommeganck fut un beau cortège, auquel il ne manquait qu'un peu plus de soleil pour en faire un vrai spectacle de couleurs ! Le public qui s'était massé le long du parcours en fut agréablement surpris. Et puisqu'on nous assure que le programme de cette année ne fut point exécuté intégralement, on peut être assuré que l'an prochain complété et mis au point, l'Ommeganck d'Ostende sera un show public de grande signifi­cation. »

PIERO PAULI qui chantera

au Kursaal ce samedi soir

LISEZ NOS

PETITES ANNONCES

Vous y trouverez certainement

quelque chose qvii vous intéresse

Jeudi 14 août. — Ce concert se donne avec le concours de Mlle ïy^aroelle Denya, de l'Opéra, qui chanté, d'une voix bien posée, au timbre sympathique Le Défi de Phœbus et de Pan de Ba>ch, l'air de Thaïs de Massenet et plusieurs bis ré­clamés par l'auditoire. M. Rasse fait exé­cuter par l'oroliestre l'ouverture pour le drame Egmont de Beethoven, chanson de Printemps et La Pileuse de Mendelssohn, un intermezzo de Granados avec lequel M. Maas, violoncelle-cello, se taille un beau succès, la belle fantaisie sur Faust, dont le publie ne se lasse pas, et une ou­verture de sa composition « Deïdamia » variée, colorée, coupée d'accents vigou­reux et qui est longuement applaudie.

Vendredi 15 août. — Le septième con­cert classique, au point de vue du nombre d'auditeurs ne se ressent pas trop de la sortie de l'ommeganck, car la rotonde est bien garnie. On entend la belle sympho­nie italienne de Mendelssohn, le concerto en ré majeur de Beethoven que M. Ga­briel Bouillon, violoniste, détaille à ravir et une suite symphonique très intéres­sante non encore exécutée à Ostende, in­titulée « Journal de bord » de J. Gras, of­ficier de la marine française. Gela expli­que le titre un peu singulier adopté pour cette œuvre qui se compose de trois par­ties. M. Alfred Bruneau de l'Institut les a exposées supérieurement en quelques mots : Le premier morceau, crépuscu­laire, décrit le teint des vagues balançant le cuirassé et s'y écrasant sous le rouge soleil de feu. Le second est un pénétrant nocturne, plein du. charme étrange qui précède les aubes tropicales. Le troisième exprime la joie des terres lointaines aper­çues h travers le brouillard du. matin et où va renaître pour les matelots assoif­fés de libre allégresse, l'ardente vie tu­multueuse. :^.. ;

Devant, .une salîë comble, le soir, M. Rasse reprend la baguette. M. Lucien Muratore des opéras de; Paris et Chicago donne en premier lieu deux mélodies avec piano dont la portée n'est pas bien gran­de. A sa seconde apparition il interprète l'air de Paillasse dans lequel il se dé­pense avec une telle fougue que sa voix de Stentor couvre l'accompagnement de l'orchestre. Rappelé et- bissé il chante, Soldato Marmarata, que en présence du succès il est obligé de reprendre. Mlle Maria Nemeth, des opéras de Vienne et de Budapest et de la Scala de Milan, prêtait également son concours à ce con­cert. Douée d'une voix bien timbrée et puissante, mais mœlleuse dans l'aigu, elle se fait ovationner avec l'air de l'opé­ra Le Trouvère, et celui de l'opéra La Poirza del Destino de Verdi; des rappels sans fin T'Obligent à donner plusieurs bis. L'orchestre est au programme avec la Marche du Couronnement, une roman­ce d'Ambrosio, qui procure à M. Henry Gadeyne un beau succès, la Valse Triste, la belle fantaisie hongroise de Liszt et la tonitruante chevauchée des Valkyries.

Samedi 16 août. — Concert sensationnel avec le concours de Mlle Elvira de Hidal­go, qu'on revoit rarement mais tojours avec plaisir. La gracieuse artiste qui fut fleurie à foison interprête à ravir, de sa jolie voix claire et limpide l'air des Clo­chettes de Lakmé, la scène de la Polie de Lucie de Lammermoor et une longue série de bis réclamés par l'auditoire en­thousiasmé. L'orchestre donne Sappho, ouverture de Goklmarck, Judex, toujours bissée, Pensée d'automne de Tschaïkows-ky, que M. R. Maas fait longuement ap­plaudir et une œuvre nouvelle d'un jeune compositeur italien, M. G. G. Sonzogno, intitulée «Au lac de Braies», qui dénote un réel talent et fait de sérieuses pro­messes. L'auteur occupe dans la roton­de la loge de la Direction..M. Rasse le dé­signe au public qui le salue de plusieurs •ovations. Le concert se termine par le vibrant poème roumain d'Enesco.

Dimanche 17 août. — Le concert extra­ordinaire donné l'après-midi par la mu­sique des Guides a attiré un nombreux public qui suit avec une attention sou­tenue l'exécution des diverses œuvres figurant au programme. M. le capitaine Arthur Prévost, qui conduit ce concert, possède une direction bien personnelle mais par laquelle il sait obtenir un en­semble parfait et une stricte observance des nuances... Aussi le public exprime-t-if à la fin du concert, par des applaudis­sements soutenus et plusieurs rappels, tout le plaisir qu'il a goûté à admirer cette belle phalange d'artistes.

Au concert du soir nous entendons M. Marcel Journet de l'Opéra et de la Scala de Milan, du Colon de Buenos-Ayres et du Royal Covent Garden Opéra qui chan­te le prologue de Paillasse et la Proces­sion de Franck, celle-ci accompagnée à l'orgue par M. Léandre Vilain. Son suc­cès est très grand et on lui réclame plu­sieurs fols bis. L'orchestre interprété le beau poème symphonique « Fh>landia »,

le magnifique Prélude à l'oratorio « Le Déluge » dont M. Henri Gadeyne joue à ravir le solo, la rapsodie basque, cou­ronnée du iev prix au concours musical d'Ostende en 1930, la petite suite de De­bussy et l'ouverture du Tannhauser.

Lundi 18 août. — On avait annoncé pour ce concert M. René Lapelleterie de l'Opé­ra comique et c'est M. Pernand Faniard de l'Opéra qui vient. Avons-nous perdu au change, on ne saurait l'affirmer. Tou­jours est-il que si Wagner est bien servi sur le programme, où il figure trois fois! le public l'est moins. M. Faniard récolte en effet plus de succès avec ses bis qu'a­vec les morceaux annoncés. L'orchestre, dirigé par M. Toussaint Desutter, donne la 2me suite de l'Arlésienne, l'ouverture de Rienzi, le largo de Xercès, qui procure une beau succès à M. Gadeyne, l'étince-lant Capriccio espagnol de Rimsky-Korsa-kovv et l'entraînante ouverture de Rou-lane et Ludmila de Glink-a, menée dans un mouvement un peu vif.

Mardi 19 août. — Le plaisir d'entendre Mme Clara Oiairbert et M. André d'Arkor de la Monnaie a fait salle comble. La gra­cieuse artiste interprête tout d'abord une mandoline de P. de Bourguignon, qui ex­ploite avec trop d'insistance l'aigu de la voix et dénote trop de recherché obstinée dans l'orchestration. Rappelée avec en­thousiasme elle chante à ravir l'air de la Traviata. Sa seconde apparition se fait •avec M. d'Arkor, pour donner le duo de. Romeo et Juliette et en bis le duo de

j Lakmé... Le succès des deux artistes est considérable. M Rasse a porté au pro­gramme L e beau Danube bleu, la caprice rapsodique de Dupuis, œuvre couronnée au concours c"e composition musicale d'Ostende en 1930, la Méditation de Thaïs, que M. Henry Gadeyne fait vigoureuse­ment applaudir, la belle suite d'orchestre Ramuntcho de Piernô et le ballet Milenka, non exempt de lourdeur, de Blockx.

Mercredi 20- aoûj. —- A oe concert on entend un nocturne qui porte bien son nom et une fois encore l'air de Louise,

\ainsi que plusieurs bis chantés, par Mlle Marcelle Denya de l'Opéra. M. Toussaint Desutter dirige une 'fanfjire inaugurale qui a plus de puissance que de charme, l'ouverture de Benvenuto Cellini, l'entr'-acte de Messidor, qu'on connaît, puis avec la belle fantaisie de l'Africaine et l'intéressante Danse des Heures qui finit trop rapidement, nous conduit dans le domaine de la mélodie pure, ce qui est un enchantement.

Notons pour finir, qu'on n'a encore rien fait jusqu'ici pour remédier aux courants d'air qui sévissent dans la rotonde. La plupart du temps les partes des tam­bours sont immobilisées par des coins. Et qu'on ne vienne pas dire que le sys­tème offre des inconvénients car à l'Hô­tel de ville il fonctionne hiver et été et pourtant -le va et vient du public y est plus intense qu'au Kursaal.

P r o g r a m m e du 24 a u 31 a o û t D i m a n c h e 24, à 3 h., Concer t e x t r a ­

ordina i re . Soliste : F ranço is LANG, pianis te .

A 9 h., JACK HYLTON e t ses BOYS. Lund i 25, à 3 h., Concer t donné p a r

la Musique du 3™e Rég imen t de Ligne, sous la d i rect ion du L i eu t enan t C o n s t a n t MOREAU.

A 9 h., G e r m a i n e PAPE, de l 'Opéra. Mard i 26, à 9 h., Eva BANDROWS-

KA-TURSKA, des Opé ras de Varsovie, H a m b o u r g et Milan .

Mercredi 27, à 3 h., Récital , p a r GENEVIEVE LACROIX, p ianis te , s o ­liste des Concer t s Colonne. "

A 9 h., Léon PONZIO, de l 'Opéra e t du Regio de Tur in .

J eud i 28, à 9 h., Elvira de HIDAL­GO, Scala, Met ropo l i t an Opéra, S a n Carlo de Naples, e t

Léon PONZIO, de l 'Opéra e t du Regio de Tur in .

Vendredi 29, à 3 h., Neuvième C o n ­cer t Classique. Sol is te : José ITURBI p ian is te .

A 9 h., F r a n z KAISIN, de l 'Opéra e t du Royal Covent G a r d e n .

S a m e d i 30, à 3 h., Fest ival consacré a u x œuvres de M. W. KETELBEY, sous la di rect ion du composi teur .

A 9 h., J o h n BROVvjNLEE, de l 'Opéra e t du Royal Coven t G a r d e n .

D i m a n c h e 31, à 3 h., Yvonne STALLY, de l 'Opéra de Nice.

A 9 h., To t i da l MONTE, de la Scala e t de l 'Opéra de-cChicago, e t

Enzo de MURO LOMANTE, de la Scala de Milan.

AGENCE IMMOBILIÈRE

VANDEN BERfiHR Rue Euphr. Beernaert, 90

Ventes Locations Cessions

JOHN BROWNLEE qui chantera au Kursaal

le samedi 30 août

LA PEINTURE

EXPOSITION DE PEINTURES

DES 3. B. AU KURSAAL Du 11 a u 21 v i ennen t d'occuper la

cimaise du sa lon du 1-- é tage au K u r ­s a a l les pe in t res Bulcke, Bat ta i l le e t l 'aquafort iste Blieck.

Ces ar t is tes qui s o n t d 'anc iennes connaissances n ' o n t pas déçu les a m a t e u r s du be l -a r t , e t pas plus c e t t e année que les a n n é e s précédentes , la visite à leur exposi t ion ne fut u n e déception, comme ce n 'es t hé las q u e t r o p souvent le cas.

EM. BULCKE A tou t seigneur , tou t donneur de

bonnes louanges. Les por t ra i t s d e Bulcke so r t en t tou jours de l 'ordinaire p a r l ' émanat ion de vie qui en jaill i t . Sans conna î t re les or iginaux, on s e n t q u i l s sont v ivan ts tels que le pe in t r e nous les rend , p e u t - ê t r e pour les dames , sa pa l e t t e est-^elle u n peu adoucissante ou généreuse de tons , ma i s ce son t là des nécess i t é s ! . . . d'ailleurs les modèles « el les-mêmes » fa isant de l 'originali té «p ic tor ia le» « in f acie », l ' a r t i s te por t ra i t i s te n e pour ra i t décemmen t n e pas les suivre!

« La d a m e e n ver t », — es t -ce réali té , fiction ? — semble respirer l 'espérance e t d a n s la «Fi l le t te a u c h a t » les yeux du félin p ro tègen t énerg iquement avec promesses de griffes, sa pe t i te « m a m a n » .

Bulcke est p lus var ié ce t te a n n é e , e t semble avoir t e r m i n é sa g a m m e d 'harmonies . Ses « d e u x o r p h e l i n e s » resplendissent de s a n t é ; l 'aînée seule es t inquiétée p a r l 'avenir . « Pêcheurs » e t « t r icoteuse » o n t l 'odeur du te r ro i r e t ne dépa ren t e n r ien la collection ostendaise à l 'actif du pein t re . J ' a i m e moins, les « Couchers du Soleil » qui semblen t avoir é té brossés dans u n e fin de jour, propice a u « dolce f a r ­n ien te ».

« Soleil du Midi » nous fai t s en t i r d a v a n t a g e l 'absence du «Mons ieur Phébus », à Os tende : toile t r è s chaude, aussi s a luons -nous avec envie, la ment ion : « vendu ».

«Le P a o n » es t - i l n a i n , ou les m i ­mosas sont- i l s géan t s ? Bulcke es t l e pe in t re des mimosas : que n e va - t - i l en croquer des a rbus te s h a u t s de t ro i s mè t r e s dans les f rondaisons s e m i -tropicales ? Quelles féeries de couleur nous e n r a m è n e r a i t - i l ! Tand i s que du Nouveau Monde — du Nord — il rie nous r a m è n e r a que des t r a n c h e s de lard, du sa indoux frigorifié, e t des mines de whisky frelaté. — Est-ce l à le tour d 'I tal ie d ' a n t a n ?

La Chine, l ' a t t i re p a r ses « Coque-r e t s » ses vases, ses potiches, ses magots : o n n e d i ra pas que Bulcke ne sui t pas la poli t ique é t rangère .

« P iments » s o n t - c e les fleurs ou les r o m a n s ? Cruelle én igme.

Au demeuran t , beaucoup de vie e t d ' âme, d a n s la m a n i è r e toujours probe de l 'ar t is te qui t ravai l le pour l ' a r t e t n o n pour p a r a î t r e ou p o u r réaliser. C'est beaucoup cela, e t c 'est la formule exac te .

W- BATTAILLE Travail le avec u n pinceau d e

lumière, l a i ssan t l 'ombre. . . d a n s la pénombre, ce qu i déconcerte que l ­quefois.

Nous préférons de beaucoup ses paysages « Lisseweghe », « Saules », «Moul in e n B r a b a n t » , «Cour d e F e r m e » e t c . , à ses toiles r e n d a n t la mer , pe ignan t des ba t eaux ou s i lhou­e t t a n t les types de pêcheur .

Ses mers , d u - m o i n s ses eaux des criques, des bassins , nous pa ra i s sen t t r o p molles, il n 'y a p a s assez d e vivacité, d 'énergie d a n s ses nappes . La crique des pêcheur s n ' e s t p a s l'« E t ang de T e r v u e r e n » e t ses maisons de pêcheur s m a n q u e n t du coloris de s o n « P r i n t e m p s » e t de « Berchem ».

Page 3: Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34,god.biboostende.be/DRDoc/2007/03/08/570915384304.pdf2007/03/08  · HUITIEME ANNEE. Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34, ABONNEMENTS 8«Jgiqua

Haute Couture

la

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii H a u t e M o d e ;

AU GRAND CHIC >,tt?ft~vti«rrœii3m

A. Theirssen-Vanden Ameele, Maître Tailleur

Rue Ad. Buyl, O S T E N D E Tel . 869

aque-, ses ulcke ère. >u les

rie et i jours pour pour

, c'est

a de as la quel-

p ses /ules », ur de ant la llhou-

ix des lissent jez de lappes. t pas t ses mt du et de

Quant à ses types de pêcheurs et ses poissons, dans « l'Arrivage », on dirait des bagnards en rupture de chaîne et des poissons d'avril.

L'artiste a cependant une excellente facture, «nais la mer est traîtresse pour les profanes... surtout artistes. Un paysage ne fut jamais une ma­rine : on peut aimer beaucoup la mer et ne point savoir la saisir dans sa palette.

M. E. BLIECK D'excellentes eaux - fortes. Nous

avons beaucoup aimé le « Château des Comtes » et les « Pigeons Jaunes ». Les deux «Porte de Trêves » à Basto-gne traitées en eau-forte e t en dessin montrent la souplesse de talent de l'artiste, et sont rendues avec beau­coup : de vigueur,

Les vues de Bruges, sont traitées vec une sûreté de main qui charme, arfois, le trait est f aible> mais l'en-mble révèle un artiste sûr et délicat. Ses croquis nous ont plû beaucoup.

*** C'est dommage que cette exposition

je loin la meilleure que nous avions eue, doive fermer sitôt ses portes.

Que nous réservent les cimaises iemain : des horreurs et des nullités, jréservez-nous Seigneur F

ROLAND.

An Rotarv Club

Malgré l'excursion à l'île de Wight, laquelle plusieurs rotariens parti­

cipent, 26 membres sont. présents à la réunion de mardi. M.. Rischman D'Anvers et de nombreux rotariens Anglais assistent au dîner. ^Monsieur A. Bouchery, toujours sur

brèche fait une causerie fort inté-ante sur l'extension du Rotary, de

r le monde et surtout en Europe, userie documentée avec chiffres à ppui, ce qui en augmente l'intérêt. ,Nous apprenons que l'Extension mmittee, fait de la bonne besogne.

Comité s'occupe spécialement de propagande et étudie-les possitaih>

s qui se présentent dans tel ou tel ays, pour la fondation de clubs otariens. Les commissaires spéciaux sont la

heville ouvrière de la prospection otarienne. Jim Davidson, commis-aire général travaille en Grèce dans :'Inde Anglaise et en Extrême-Orient, a Turquie n'est pas encore repré-ntée dans le Rotary, par suite d'une, rtaine opposition gouvernementale. Luther M., commissaire spécial pour Chine a la tâche ardue, et ne

urra que difficilement — suite aux constances — arriver à un résultat.

Nous avons tous connu le commis-ire Warren Teele, qui exerça les

.étions de commissaire en Europe, que fin 1927. C'est lui qui a fondé club d'Ostende, premier club de

Igique. Remplacé actuellement par C. Thomsen, de Copenhague, ce

rnier continue avec succès les efforts les démarches de son prédécesseur, s'occupe également de l'Afrique du rd. rois commissaires spéciaux tra­

înent l'Amérique du Sud. A leur té un hommage particulier doit •e rendu à l'ancien président de tàry International, Tom Sutton.

;s efforts de ces quatre zélés, ont é couronné de succès. Dans l'Amé-ue latine, il y a en ce moment

'47 clubs, répartis en 18 pays qui Jouissent de la faveur inestimable de 'te parler que deux langues sœurs,

ipagnol et le portugais. M. Bouchery nous apprend, qu'en rope, qui compte trente pays, il y a

de deux cents clubs, alors que fin ÎÉJ27, il n'en existait que quatre vingt d% sept.

La fin de la causerie de M. Bou-;hery est à souligner, et nous ne vou-

pas manquer de la publier in tenso. ;« Un mot, avant de terminer, au su-

de l'extension possible du Rotary Europe. Je ne veux pas être pessi-te, mais vous savez que l'opinion

iblique européenne n'est en ce ment pas du tout favorable aux ts Unis. Les causes de cet é ta t prit vous sont connues. Je ne

lus en citerai que deux : la solution

donnée à la question des dettes de guerre et surtout la nouvelle orien­tation de la politique économique des U. S., qui viennent d'adopter un tarif douanier vraiment prohibitif pour de nombreux produits de l'in­dustrie européenne. Je pense — et je ne suis pas seul de cet avis, car à Chicago, au cours dl'une réunion rotarienne internationale du mois de juin dernier, l'état d'esprit européen et ses conséquences possibles ont été clairement exposées au président, au Board of Directors et aux gouver­neurs des deux Amériques — je pense, dis-je, qu'il faudra s'armer de pa­tience pour ce qui concerne l'exten­sion du mouvement rotarien en Europe.

En attendant, souhaitons que les Etats Unis amendent leur politique économique et sachent faire preuve d'un esprit plus libéral, plus géné­reux, qui puisse régénérer en Europe cette sympathie dont la grande na­tion américaine y jouissait encore, il y a peu d'années. Et alors le Rotary trouvera dans la vieille Europe, un champ fécond pour son extension et son développement, ce qui est dans les vœux de nous tous ! »

*̂ """Paroles très justes, dont « Le Lit­toral» souligne volontiers la portée et l'a justesse.

Les Etats-Unis ont tout à perdre et rien à gagner en poursuivant leur politique actuelle. Les événements, les circonstances sont au-dessus des hommes, et ce jeune état, qui n'a ni passé ni histoire, apprendra peut-être un jour que dans le monde, s'il fait bon d'être riche en dollars, il faut aussi être riche en amitiés.

C.

Hommage au T. R. Chanoine Camerlynck

Mercredi les membres du conseil, de fabrique...de ..l'église des .. S,S. Pierre, et Paul et du comité du Cercle Catholique se sont rendus, à Courtrai pour remettre au T. R. Chanoine Camerlynck les somptueux souvenirs que la gratitude des Ostendais lui réservait. C'est notre vénéré doyen qui les reçut à la porta de sa belle église, où il avait ménagé à leur intention, l'exposition des super bes trésors que contient sa collégiale. Nous nous refusons à en faire la des­cription, une plume plus avisée que la nôtre n'en pourrait donner qu'une pâle description.

Au cours de ,1a réception, M. le doc­teur Bouckaert* président du Conseil de fabrique, redit toute la reconnaissance des Ostendais à l'égard de celui qui pendant 20 ans s'est sacrifié pour leur bien-être religieux et même matériel; M. l'échevin Vandermeulen souligne, l'action bienfaisante de M. le Chanoine Camer­lynck dans tous les domaines de son apostolat enfin M. l'échevin Elleboudt démontre, à larges traits, l'intervention

"déterminante de M. Camerlynck en fa­veur de tant d'œuvres d'utilité religieuse et sociale au fur et à mesure du déve­loppement de la ville. Il contribua aussi pour une large part à la prospérité d'Ostende; il le remercie encore pour sa participation à l'Ommeganck dont il est un des auteurs et des bienfaiteurs avi­sés.

M. le chanoine Camerlynck, profondé­ment ému, remercie de cœur les Osten­dais et Ostende auxquels il est heureux et fier d'avoir pu consacrer les vingt plus belles années de sa Vie. Il a tracé des sillons profonds et durables, grâce à des collaborations dont il a su appré­cier toute la mesure, par les résultats obtenus. Aussi, il n'oublie pas et n'ou­bliera pas Ostende, qui aura toujours une large part dans ses prières. Il a ressenti une grande joie en voyant le magnifi­que ommeganck se dérouler dans les rues d'Ostende; c'est la réalisation d'un de ses rêves les plus chers. Il espère qu'il sera complété et qu'il constituera une imposante ouverture de saison. Il finit en formulant les meilleurs vœux pour la prospérité de la ville et ses chers habitants.

Ce fut sous le charme de ces bonnes paroles que la réunion prit fin, réunion dont les assistants garderont le meilleur souvenir.

1

J

Sur les châssis G. M. C, robustes, puissants, on construit des carrosseries luxueuses et confortables

énéfices plus importants, plus grande prospérité, grâc

au camion G.M.G. LES camions G. M. C, livrés en plusieurs mo­dèles et équipés de moteurs de puissance différente, conviennent au transport des charges les plus diverses, leurs solides châssis, con­struits en divers empattements peuvent servir de base à n'importe quel genre de carrosserie.

Ces camions, extrêmement rapides, souples et puissants ont une suspension parfaite. Ils sont tout indiqués pour un service d'autobus. Les carrosseries les plus luxueuses et les plus confortables peuvent être construites sur leur robuste châssis.

Venez nous voir ; nous serons heureux de vous donner tous les détails que vous désirez au sujet des différents modèles. Ne négligez pas une occasion d'augmenter vos bénéfices.

. Prix sur demande

Camions G. M. C.

Distributeurs Officiels

ETABLISSEMENTS SEGHERS FRERES Salle d'Exposition

& Service Station 40, Chaussée de Thourout

O S T E N D E VENEZ VOIR NOS VOITURES & C A ^ J N S D'OCCASION

Tél. : 11 & 1725

vus

flanque Générale de la Flandre Occidentale Société Anonyme, établie par Arrêté Royal du 28 août 1822

iiège A d m i n i s t r a t i f d ' O s t e n d e , r u e de la C h a p e l l e

Banques filiales en Belaique comprises: 3 MILLIARDS, 834 minions

BANQUE — BOURSE — CHANGE j Opérations aux meilleures conditions. g

I DEPOTS DE FONDS à vue et à terme. § OUVERTURES DE CREDITS en faveur de négociants et industriels f

\ ESCOMPTE d'effets de commerce I PRETS SUR TITRES I

[Renseignements financiers COFFRES-FORTS. §

IflMPIIIItHIIIIIinilM^

L'Agence Continentale et Ang aise est-elle indûment

favorisée? •

S'il faut en croire les précisions appor­tées par la « Libre Belgique » du ven­dredi 22 août, il existe en laveur de cette société de curieux'passe-droits au détri­ment des actionnaires de la Société Na­tionale G- P. B. La «Libre Belgique» nous apprend en effet :

i) Que contrairement à la loi du 25 août 1891 la société consent à cette agen­ce un tarif de transport privilégié de CINQ fois moins élevé que le tarir le plus favorable accordé à ses concurrents. Il se ferait ainsi que pour les transports effectués sur la seule ligne Ostende-Ster-peiiich elle aurait payé à la S. N. 249.000 francs au lieu d'un million 250.000 francs, faisant ainsi sur ce seul poste un béné­fice supplémentaire et gratuit de un mil­lion cent mille francs.

2} Que cette agence- serait de plus conces­sionnaire à Ostende d'un service de ma­nutention de marchandises, de bagages à main et de colis postaux, tout cela sans adjudication ni publique ni restreinte alors qu'à l'Etat tous les marchés doivent être conclus à la suite d'une adjudica­tion.

3) Que oe service de manutention permet à l'A. C. A, de prendre connaissance de toutes les lettres de voiture, la mettant ainsi dans une situation abusivement privilégiée vis à vis de ses concurrents.

4) Que pour lui permettre de tirer aisé­ment parti .de ces avantages, la S. N. met GRATUITEMENT à la disposition de l'a­gence ijavorite quatre locaux très vastes.

Et voici ce qui est édifiant : l'A. C. A. touche 'une rémunération forfaitaire de 40 centimes par voyageur, s'embarejuant ou débarquant à Ostende, pour la manu­tention des bagages a. main, il est donc entendu que celte manutention est déjà payée, or, tenez vous bien, l'A. G. A. a édicté un règlement qui dit dans son ar­ticle 13 textuellement ceci : «Les por­teurs ne peuvent exiger des voyageurs aucune rémunération supérieure à celle prévue par le tarif officiel ». La voilà donc payée deux fois pour la môme be­sogne; une première fois par l'Etat, une seconde fois par les voyageurs utilisant ses services.

Vous vous dites sans doute, ami lec­teur : une situation aussi anormale et incompréhensible va changer ? Vous avez raison, iJ est question de porter la ré­munération de 40 à 60 centimes !!!

T E N T E à, la mer, à louer pour le mois d'août.

S'adr.: Bureau du Journal.

PETITE GAZETTE Service Pharmaceutique

du dimanche 24 août : Pharmacie Beuselinck, ch. de Nïeuport^et Phar­macie Ruyssen, rue des Sœurs , Blanches, 18. Remerciements

Un remerciement spécial est dû par le Comité de l'Ommeganck à M. Raick, qui s'est mis gracieusement à sa disposition pour organiser la publicité dans les hôtels d'Ostende et du Lit-., toral. Une musique militaire de passage

La musique militaire anglaise de Kneller Hall, qui participe au. grand cycle musical national et internatio­nal de Bruxelles est passé par Os­tende, vendredi 22 août, venant de Douvres. La musique comprenait 2 officiers et 61 hommes et était conduit par le Colonel Gregson, com­mandant la Royal Military School of Music.

Le même «groupe repassera par Ostende, le 25 août.

Le trafic des malles

Ci-dessous les chiffres officiels, ' pour la journée de samedi dernier :

Arrivées à Ostende ; Stad Antwer-pen, 530 ; Prince Léopold, 936 ; J an Breydel, 798 ; Ville de Liège, 419 ; Marie-José, 900 ; Pieter De Coninck, 876. Total : 4451.

1 Départs d'Ostende : J an Breydel, 260 ; Ville de Liège, 325 ; Stad Ant-werpen, 896 ; Marie-José, 900 ; Jan Breydel, 387 ; Prince Léopold, 1030 ; Pieter De Conick, 374. Total : 4532.

Total pour la journée : 8983. Une auto contre an arbre

Jeudi après-midi, vers 5 heures, un taxi de Bruges transportait à Os­tende, deux touristes Italiens.

En traversant la commune de Zerke-ghem où existe un dangereux tour­nant, la voiture alla se jeter contre ttn arbre.

L'auto fut complètement démolie. Un des occupants, Mme Lodigiani a été relevée avec une fracture du crâne. M. Achille Nordi-Beltrame a eu une jambe arrachée et se plaint de lésions internes. Les deux blessés ont été transportés à la clinique St-Joseph, à Bruges. Leur état est très inquié­tant.

Le chauffeur, qui s'est tiré Indemne de l'accident, a été gardé à vue.

VIEUX JOURNAUX A VENDRE s'adresser bureau du journal

RUE LONGUE, 36b, OSTENDE

Toujours des collisions

La firme Delahaye est allé chercher '< à Middelkerke, une Rosengart qui

avait dérapé au moment de croiser un tram. La voiture est complètement

, démolie, jusqu'au volant qui est brisé ; en deux. '" Le conducteur, M. V. D. B., d'Os-] tende, est légèrement blessé. L'autre : passager est grièvement blessé et a

dû être transporté d'urgence à l'hô­pital.

Collisions

Dimanche après-midi, une auto et une moto sont entrés en collision, au coin de la chaussée de Thourout et de l'Avenue Elisabeth. Contusions sans gravité. Logiquement l'auto avait tort, ayant viré brusquement à gauche, sans avertir, et bien qu'une moto arrivait de la direction opposée. La loi néanmoins lui donnera éventuel­lement raison.

— Deux jours après, au même car­refour, une camionnette de la firme D... de la ville, débouchant à vive allure de l'Avenue Elisabeth dans la chaussée de Thourout, accrocha une voiture de Mr Senave, d'Ostende, Dégâts matériels peu importants. Res­ponsabilité partagée, bien que et paradoxalement là priorité de droite devrait légalement donner tort à la voiture roulant sur la voie publique.

Vieillard écrasé

Jeudi soir, vers 9 V2 h., le nommé Van Steenkiste, ,marchand de char ­bons, domicilié 47, rue de la Corderie, a été écrasé au coin de la rue Jo­seph II et Av. H. Serruys, par une voiture de maître, roulant à petite allure.

La victime a été relevée par l 'auto­mobiliste avec un bras et un jambe cassés, et des contusions multiples à la tête. Il a reçu les premiers soins à la pharmacie Vandeweghe et conduit à l'hôpital.

Son état est satisfaisant. Disons en passant que cet endroit,

cependant si fréquenté, est fort mai éclairé et qu'on pourrait y placer utilement quelques-uns des multiples réverbères qui foisonnent dans cer­taines artères où l'on ne se refuse rien en matière de luminaire.

Pour la chasse

Nos bottes à lacer sont les plus réputées. La feuille de caoutchouc de la tige est protégée par un canevas épais très résistant. C. C. C , 22, rue de la Chapelle et succursales.

mmmmiim&ÉsÈm£Êmî,*i* tftifcteUv**-,

Page 4: Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34,god.biboostende.be/DRDoc/2007/03/08/570915384304.pdf2007/03/08  · HUITIEME ANNEE. Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34, ABONNEMENTS 8«Jgiqua

œ

AMEUBLEMENT - OlCORATHHi r — KNSEMBLIKR —

ÉTABLISSEMENTS

L.POUPAERT*Fils 1» Marché aux Herb#», ^ - OSTENDE — * ,

PDPTÇ

Sur TERRAINS, MAISONS CONSTRUITES OU A CONSTRUIRE

AMORTISSABLES en 10, 1S ou 25 ans Taux d'Intérêt très réduit.

Société C. A. F. Caisse d'épargne : fr. 50.000.000 Comptes courants: 25.000.000

ON DEMANDE DES AGENTS. Direction provinciale :

M. F. EMMERY 31, Marché au Fil, 31, BRUGES

ASSURAVCES VIE, ACCIDENTS INCENDIE.

On demande des agents. A VENDRE :

A BLANKENBERGHE : Belle villa en très bon état, 4 appartements. Tout con­fort. Prix demandé : 185.000 fr.

A BRUGES : Belle et grande maison de rentier, garage, beau jardin, pouvant ser­vir de pension.

A MANNEKENSVERE : terrain et prés, 7 H. 5 a. Libre fin 1930.

Remise à domicile des bagages dans

les villes d'eau

A BRUGES grand jardin.

A LOUER : : Maison de rentier avec

BANANES S sa 2 n n M Importation directe H

prix sans concurrence

Depuis le l r juin fonctionne à Os­tende un service de prise et remise à domicile, organisée par la société nationale des chemins de fer belges. Il a été mis sur pied afin de desservir Breedene, Middelkerke, Le Coq et Westende et se charge de prendre livraison des colis et antres bagages à expédier dans ces endroits ou en provenant,

Les envois de colis à destination seront remis à domicile sauf restric­tion contraire de l'expéditeur sur la lettre de voiture ; la remise à domi­cile sera acquittée au départ.

En ce qui concerne les bagages, la remise à domicile peut être deman­dée au départ et acquittée. Les voya­geurs, qui se rendent dans les plages précitées, recevront donc directement chez eux leurs colis e t bagages, sans qu'ils doivent s'en préoccuper à l'ar­rivée.

Pour la prise ou remise des envois arrivés « restant », l'on devra s'adres­ser à la gare d'Ostende, ou au person­nel en tournée.

Tombé à l'eau

Le nommé Phéphier, habitant Sot-teghem et de passage à Ostende, se promenait sur l'estacade quand il tomba à l'eau d'une façon que l'en­quête s'efforcera d'éclaircir.

La chaloupe 94, patron Van Wul-pen, prenait la mer à ce moment précis et put le repêcher alors qu'il avait déjà perdu connaissance. La respiration artificielle dut être lon­guement pratiquée ; il a néanmoins été admis à l'hôpital.

Des Chapeaux de Paille

Vous en voyez partout, mais dans vos prix et dans vos goûts, vous ne les trouverez qu'à la Chapellerie Mélis, 89, rue de la Chapelle.

(16)

Jeune fille enlevée, arrestation de

l'individu

Plainte avait été déposée par Mlle Madeleine D'Haene, 19 ans, demeu­rant à Ostende, chaussée de Thou-rout, 402, contre un chauffeur, qui l 'aurait enlevée au cours de la nuit de dimanche à lundi, dans la rue de la Chapelle. Conduite à tonte allure, jus­qu'au Quartier du Phare, près de l'Avenue du Congo, l'ignoble individu avait voulu abuser d'elle. La jeune fille appela au secours et prit la fuite. Un cycliste qui passait intervint heu­reusement et put la ramener en ville.

La police de la Place Vandersweep s'occupe activement de l'affaire.

GROS

DÉTAIL

3 rue Traversiez 3 Tel. 315

S

Chapeaux Casquettes

Sport Dépôt MACHIELS R u e d e l a C h a p e l l e , 87

(Coin Rue Joseph II) IMPERMÉABLES - GABARDINES

VESTES EN CUIR Tous articles pour le Sport

Vêtements huilés Trench-Coats

21

wuwMumwÊMMMtMMm^Êim^mM^

Oscar Alleyn (ancien chef d'usine d'électricité

et de propulsion). Installations complètes, réparations

et remises à neuf de moteurs et dynamos.

Travail rapide et soigné Grand choix de Lustres

de tous modèles Magasin et Ateliers :

2£, RUE DE L'KGlilSK, 3,'i, OSTENDE Téléphona: 107

Banque d'Ostende et du Littoral SIEGE SOCIAL : 3, PLACE D'ARMES

OSTENDE. Exécute aux meilleures conditions

toute B opérations de change, ainsi que l'escompte des effets de commerce, l'en­caissement des coupons et titres rem­boursables. Affiliée à la Banque de Bru­xelles.

Capital : fr. 660.000.000. Réserves : fr. 815.765.000.

Taux en compte de quinzaine, 3 %. Comptes de préavis de 3.25 % à 4 %.

Prenez un coffre-fort (prix à partir de fr. 10.— par am) pour mettre vos valeurs en sécurité.

Bienfaisance

Il a été versé à la Section d'Ostende de la Ligue Nationale Belge contre la Tuberculose :

par l'intermédiaire de M. Léonard Reynaerts :

25 fr., don, membre d'honneur « Leonard's Vrienden » ;

57 fr., collecte faite parmi mem­bres « Leonard's Vrienden •», chez M. Jules Van Damme, Café Monte Carlo, rue Longue, 60 ;

16.40 fr., idem, chez M. Maurice Verhelst, Café Brabantsch Paard, Bd A. Pieters ;

25 fr., collecte faite après chanson, par M. Ch. Dewaeghenaere, chez M. Jules Van Damme, prénommé.

Sincères remerciements.

Au Consulat de France

Le Consul de France, à Ostende, fait savoir qu;, conformément à la circulaire Interministérielle portant application du décret, du 7 août 1930, relatif à l'allocation du combattant, les titulaires de la carte du combat­tant , âgés de cinquante ans révolus pourront incessamment adresser leur demande pour l'allocation.

Des imprimés seront envoyés ulté­rieurement par le consulat aux inté­ressés, résidant en Flandre Occiden­tale qui se seront fait connaître et auront produit les pièces justifica­tives.

Une belle manifestation suisse en vue

C'est vendredi 29 août, à 18 heures, que la Liedertafel de Lucerne, donnera un magnifique concert à la Place d'Armes, dont voici le programme : 1. Prière du Rutli. 2. D> Bârner Bâr (l'Ours Bernois),

dialecte suisse. 3. Solo (jodele suisse). 4. Schwyzerland b 'hûe t Gott (adieu

à la suisse). 5. Solo (jodele suisse). 6. Brabançonne.

Il y aura 110 visiteurs suisses dont 80 chanteurs. Ils descendront aux hôtels Continental et Océan. Leur compatriote et président des Joyeux Pierrots, l'actif Paul Meyer, promo­teur de cette fête, leur donnera une aubade et les conduira à la grande place aux sons de la fameuse marche suisse « La Zofinger marche », c'est la même marche jouée par « la Basler Polizei musik », dont la belle tenue et les exécutions irréprochables encore dans toutes les mémoires.

Rappelons que parmi (jette société d'ailleurs composée pour la majeure partie de personnes de la haute so­ciété Lucernoise, il y a plusieurs membres qui pendant la guerre ont fait preuve de solidarité sociale et ont tout fait pour atténuer la nostal-recevra cette sympathie phalange à

Comme de juste l'administration recevra cette sympathie phalenge à l'Hôtel-de-Ville où les honneurs lui seront rendus.

Ce n'est pas un secret

Le chauffeur qui avait enlevé la nommée D'Haene Madeleine a été arrêté mardi et mis à la disposition du Procureur du Roi, à Bruges.

Il s'agit du nommé Giselain Georges, né à Baudour, âgé de 20 ans, mais domicilié à Tilff, Quai de Lour­des, 19, et habitant à Ostende, 7, rue de la Gare.

Bienfaisance

Monsieur le Bourgmestre a reçu, à l'intervention bienveillante de M. Ch. Desorgher, la somme de 1000 fr., à l'occasion de la victoire de son cheval «Le Revenant »,. dans le Grand Steeple-Chase d'Ostende.

— De la part de M. et Mme Van Yper-Noirfalise, la somme de 250 fr., don fait à l'occasion du mariage de leur fille.

Ces sommes seront versées au profit de l'Œuvre de la Maternité.

Un banquet hippique

mais pas hippophagique, auquel sont invités diverses personnalités de la ville, est offert par le Comité de l'As­sociation des propriétaires des che­vaux de courses au galop.

Ce banquet commémoratif du Cen­tenaire de notre Indépendance Na­tionale, aura lieu le samedi 23 août, à 8 h. du soir, à l'hôtel de l'Océan. Il sera présidé par M. Henri Baels, Ministre de l'Agriculture et M. l'éche-vin Elleboudt représentera l'Adminis­tration Communale.

Nouvelles cartes postales

L'Administration des Postes prépare une nouvelle émission de cartes pos­tales de 35 centimes (service inté­rieur), et de 1 fr (service internatio­nal), avec vignette représentant des vues de villes ou débites intéressants du pays. ••"->

Pour les conditions de souscription, s'adresser à l'Administration Centrale des Postes, 26, avenue de l'Astronomie, à Bruxelles.

Les Beaux Arts au Royal Palace

L'Exposition de peinture du Prince Serge Romanowsky attire dans la grande gdfterie en bordure de mer une clientèle exceptionnellement nom­breuse de connaisseurs et de mon­dains.

Alors que les açjtistes connaissent la mévente des temps de crise, celui-ci est favorisé soit en raison de son talent, soit pour son charme person­nel. Quatre aquarelles ont déjà été vendues :

Le Bocca d'Ame»,.— La Plage de Nestrasouta Ligurie — La Fosse aux Anguilles à Rossoré et une vue de Biarritz, intitulée « Des Roses ».

Cette aristocratique exposition res-teia ouverte jusqu'au 31 août, et nous rappelons que l'entrée en est libre.

La tenue d'apparat

Remarqué au cours des fêtes mili­taires, un général revêtu de la nou­velle tenue d'apparat.

Devra-t-on se réhabituer à la vue de ces tuniques bleues pour les trou-

sont ; ver agréables à voir ou imposantes,

que de dire que si vous voulez trouver des marchandise? les plus fraîches parce qu'incessamment renouvelées, c'est chez PARFUMA, 101, rue de la Chapelle (près du pont).

Un vol

Plainte a été reçue au commissariat à charge de Rodet Ed., pour vol de 900 fr., au détriment de Riverain Fernand.

La police a ouvert une enquête.

LE STROP PECTORAL HALEWYCK surpasse tous les autres ; c'est un pur nectar. Guérison assurée en quelques jours de la forte bronchite, fripa*, asthme, Inflaenza, etc., etc.

Soulagement immédn».

Recommandé par ton* las médecins

En vente au prix de 12 francs la bouteille uniquement à la

Grande Pharmacie E. HALEWYCK 12, Place d 'Armes, (Grand'Place) OSTENDE — Tél. 1104 o

iniiiiiiiraiiHi

toujours est-il que l'effet ne semble pas heureux. Il faudra certes du temps pour préférer le nouvel uniforme à la belle tenue khaki, que nos officiers portent actuellement.

Sont-ce les high-life tailors qui ont suggéré ces livrées (le mot est voulu) ou les mammamouchis du ministère qui ont désiré un nouvel uniforme pour paraître plus beaux ?

A-t-on sacrifié à la mode qui veut toujours du neuf ? M'est avis qu'on a surtout sacrifié au bon goût. Que d'or que d'or.

Les blagues de la guerre vont refleu­rir. Ne dit-on pas que le ministre de la guerre à la rentrée des chambres proposera le vote d'une nouvelle loi, défendant aux portiers d'hôtel de se déguiser en officiers.

Heureusement que les officiers ont trois ans pour changer de costume. En trois ans, beaucoup d'eau coule sous le pont.

Paris, c'est Paris, au Théâtre Royal La tournée « José Garrick » passera

le vendredi 29 août, avec la grande revue féerique de M. Jacques-Charles: «Le Sourire de Paris» «Paris c'est Paris », qui vient de remporter à Paris un succès triomphal.

La troupe est composée d'Artistes Vedettes du «Moulin Rouge», de Paris, avec en tête de la distribution l'extraordinaire fantaisiste Mlle Bal-dini, dont toute la presse parisienne a consacré le talent.

La tournée José Garrick voyage avec 40 Artistes, 40 décors e t 500 costumes. C'est le plus beau spectacle parcou­r a n t le monde. Consultez les affiches. Il est prudent de retenir ses places à l'avance. La location est ouverte comme d'usage.

Arrestation

La police locale a procédé à l 'arres­tat ion d'un individu, de nationalité Polonaise, Israël Rozenek, inculpé d 'a t tentat à la pudeur sur la nommée R. L.

Enseignement supérieur. Jury

Central. — Inscriptions pour la

2m« session 1930.

Le délégué du Gouvernement rece­vra, an bureau 12, du Gouvernement provincial, à Bruges, du 1 jusqu'au 10 septembre 1930 inclusivement, le dimanche excepté, de 9 h. à midi, les inscriptions aux examens à subir pendant la seconde session 1930, de­vant le jury central constitué par le Gouvernement pour la collation des grades académiques légaux.

Les listes seront irrévocablement closes, après le 10 septembre 1930.

Toute demande d'inscription par lettre, même accompagnée du droit à payer, sera refusée.

Tous renseignements au sujet des conditions à remplir, les droits d'ins­cription, etc., peuvent être fournis par le délégué aux récipiendaires qui ont joint à leur demande un timbre pour la réponse. Les candidats peu­vent également consulter à cet effet le «Moniteur» du 6 août 1930.

La série des accidents d'auto

Le motocycliste Biquet est entré en collision avec l'auto, conduite par un nommé Verband.

Le motocycliste a été relevé avec de graves blessures.

** Le nommé Jules Gérard a été ren­

versé par l'auto, pilotée par Julien Vuylsteke. Le piéton a écopé de sé­rieuses blessures.

Marie Vermeulen a été renversée par une auto, sur le territoire de Mariakerke.

Blessures peu importantes. * **

L'auto dont le numéro a pu être pris, 72460, a renversé le petit gamin Albert Hollevœt, 6 ans.

Le chauffeur ne s'inquiéta de rien e t pr i t là fuite.

L'enfant qui a été gravement blessé a été soigné sur place.

J. & P. VAN DAMME 3 yfcifMts Orttvt—.JtoaMlHn #

• , rme d«» Pierres 8, BRUGES Brtlltntg 1 Perles

tfo»ture* et Traatformatloas fileotres d* marque Suisse»

3 Grosse et petite orfèvrerie «s M. Ut > M»MlHiélHtt1|.1«.iai

— La Terrasse Brasser ie - dancing - attractions

Bd VAN ISEGHEM, 3 3 Formidable Jazz Sud-Américain

— OLD TOM — B r a s s e r i e - C o n c e r t

Bd VAN ISEGHEM, 83 Merveilleux orc' e t re Viennois

Ouvert jour et nuit

Buffet Froid Prix Modérés

si • " • • *5é

Un moyen ingénieux

Dans la nuit de dimanche à lundi, des cris se faisant entendre de la maison sise 32, r. du Vieux Moulin, et occupée par les époux Goes, la police alertée fit irruption dans l'immeuble, où elle trouva le nommé Pannecouck, hab i tan t la même maison, gisant ligoté et blessé.

L'homme déclara, qu'ayant entendu du bruit, il était descendu au rez le chaussée et avait été surpris par un voleur, qui le maîtrisa, parvint à le ligoter e t dut sans doute s'enfuir à l 'approche de là police.

On saisit à nouveau un matériel de

jeux, au Kursaal de Middelkerke

Les commissaires aux délégations judiciaires du parquet de Gand, ac­compagnés d'un spécialiste de la brigade des jeux et de leurs inspec­teurs, ont fait une nouvelle descente au Kursaal de Middelkerke, samedi soir.

Déjà la semaine dernière, un maté­riel de jeu de hasard, exploité en public, avait été saisi e t procès-verbal dressé.

L'exploitant de ce jeu, nommé Wer-neme, avait installé un nouveau ma­tériel qui a motivé la descente de samedi soir.

Une charrette, requise par les poli­ciers, a transporté le matériel saisi au commissariat de police et de nou­veaux procès-verbaux ont été dressés.

Le cycliste voleur

Samedi après-midi, la police locale a arrêté le nommé Van Eycken Johan, d'Amsterdam, qui a été reconnu cou­pable du délit de vol.

Voici comment l'individu avait opéré : Roulant à bicyclette, rue de l'Eglise, il arracha la sacoche d'une dame.

Un témoin de cet incident n'hésita pas e t se mit à la chasse du malhon­nête individu. Il parvint à le ra t t ra ­per à hauteur de la rue de la Poste, juste au moment du passage d'un agent de police, qui n'eut qu'à l 'appré­hender.

Arrêté et fouillé, l'on constate qu'il portait sur lui un revolver «inoffen­sif » servant à effrayer les gens, deux loups noirs et deux couteaux.

Le vélo semble avoir été dérobé à Paris.

Van Eycken faisait déjà l'objet d'un arrêté d'expulsion, aussi a-t-il été mis à la disposition de M. le Procureur du Roi, à Bruges.

A VENDRE A MIDDELKERKE 29, chaussée e Slvpe

PROPRIETE contenant 2500 m2. Maison d'habitation genre villa, maison de concierge, bureau et magasins, grande j cour pavée, jardin légumier, tennis, eau, ] gaz, électricité partout.

Prix: 200 mille francs avec facilité de paiement.

Disponible à fin août pour la villa et j deux mois après accord pour maison de concierge et magasins.

OSTENDE KODAKSI Pour vos développe- g P o r T 0 U r deveLoplna-I ments, impressions m , ,. J

et ! prlnting and agrandissements §f aggrandize ments

adressez-vous à la g go to the

JVIaïson P I E R R E 75, BOUL. VAN ISEGHEM, ORTENDEJ Exécution rapide. — Prompte exécution-

N.

I La

son f£X the

nouve l l e C ti To lêe Il C \ r II 3 9 . 0 0 0 r s .

demandez un essai à l'agent direct

C. W y b o 5 66 chaussée de fhourout. 66

OS TENDE ?

} t a Maison LESCRAUWAET

( ins tance précédemment

2, f^arché-aux-Kerbes f actueUemenf fransférée

} 72, Boulev. Alph. Pieters G r a n d c h o i x de ;

Poêles de cuisine. Foyers Feux continus. Calorifères pour le chauffage de grandes

salles. Feux à gaz.

P lacement de tentes « Stores C Réparat ions de tous genres «

M. f ville cortèj nier, des ; cortèf métro s'est vers t temm à l'Ho­quet, guren

LE Le •

si poi nivers septer tes.

Durs soirs, nera i de la

iquartii fêtes,

| Régirrn LE

Proc que c( de la

jlant qi y a qi

jges. L< le 3me

[nées p

Laiterie Ste Godelieve H. VERSCHOOREN & M. HUYS

Le 21

Maison de Gros : Chaussée de Nieuport, 66

Tél.: 80.

Maison de Détail : Rue des Sœurs Blanches, 44

Tél. : 1782.

Spécialité de Lait pasteurisé en bouteilles. — Crème double. — Beurre |

de Dixmude. — Fromages Fins. — Œufs frais, etc.

Charcuteries. Conserves.

—: Livraison à Domicile :—

(

Page 5: Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34,god.biboostende.be/DRDoc/2007/03/08/570915384304.pdf2007/03/08  · HUITIEME ANNEE. Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34, ABONNEMENTS 8«Jgiqua

Avez-vous besoin d'argent "JZ^JZSZZ? l

Adressaz-vuus en touto confiance à

F. John EVERAERT, 5, rue St. Paul, Ostende T e > ' ^ Pas de commission \ payer —• Ren:>e gn.'mentj gr<ituits

Secret absolu —• Conditions tiès avantageuses — Des millions o i t étî acordi> sur hyf>oth que» eu |U3 ques annie; —

Chronique Religieuse S E R V I C E S D I V I N S L E S D I M A N C H E S E T J O U R S D E F E T E

EGLI

S S . P i e r r e et P a u l

Eg l i s e d e s C a p u c i n s

N o t r e - D a m e

S t - J o s e p h

S a c r é - C œ u r

S*e M a r i e

S t Antoine

Eg l i s e des D o m i n i c a i n s

SES

Parvis SS. Pierre et Paul

Rue des Capucins

Ha2egras Boul. de Smet de Naeyer

Boulevard Rogier

Chaussée de Nieuport

Mariakerke

Phare

Rue Christine

H O R A I R E

6, 7, 8, g, 10, n % Grand' Messe IO

5.45, 6%, 7%, 9, 11

6, 7%. 9. 10 Grand'Messe, 10

6, 7, 8, Qi/a, 11 Grand'Messe 9%

5 i / 4 . 6, 7, 8, 9%, ci Grand'Messe, 9 %

6, 7%- 8%, 10 Grand'Messe, 10

6, 8, 10 ; Grand'Messe 10

6> 7, 8, 9, 11 Grand'Messe, 9

N . B . — Eglise des SS. Pierre et Paul : 1) Tous les jours, Messe à 10 h. ; 2) Bureau de renseignements, tous les jours de 16 à 17 heures.

LA REGION

liruyes LE CORTEGE DE LA TOISON D'OR.

La seconde sortie du cortège de la Toi­son d'Or, à Bruges, qui eut lieu diman­che dernier, l'ut favorisée- par un temps exceptionnel.

Cette l'ois le cortège se forma sur les boulevards de la Toison d'Or et Philippe

[le Bon. Là surtout, dans les décors de .verdure, et lorsque les divers groupes [passèrent sous l'antique porte d'Osten-Ide, le spectacle fut féerique et saisissant. "plusieurs groupes et, notamment la-figu­ration des char"! avaient été renforcés, aussi le défilé, dont les participants ob­servaient une remarquable discipline, fut impeccable. Tout le long du parcours les acclamations déferlèrent ininterrompues.

Place du Bourg et au perron du Palais gouvernemental étaient groupées de nom­breuses autorités parmi lesquelles se re­marquaient r|j(a princesse Stéphanie, M. Van •Gauwelaert, bourgmestre d'Anvers, le prince de Ligne, le prince de Groy, le comte de Liehtervelde, le comte d'Ursel, etc. qui donnèrent à plusieurs reprises ie signal des applaudissements.

La dislocation se fit vers 6.30 h. et le soir une superbe illumination de la Ûrand'Place termina la journée. LE CORTEGE DE LA TOISON D'OR

A ANVERS. M. Van Gauwelaert, Bourgmestre de la

f ville d'Anvers, qui a assisté au défilé du cortège de la Toison d'Or dimanche der­nier, à Bruges, a vivement insisté auprès des autorités communales pour que le cortège se rende en septembre dans la métropole. Le comité de la Toison d'Or s'est mis en rapport avec la ville d'An­vers et on a choisi comme date le 14 sep­tembre. Une réception des participants à l'Hôtel de ville d'Anvers, un grand ban­quet, une visite de l'exposition, etc., fi­gurent au programme.

LE CENTENAIRE DU 4m& DE LIGNE. Le 4me de ligne, le régiment brugeois

si populaire, va célébrer le centième an­niversaire de sa fondation, au mois de septembre prochain par une série de fê­tes.

Durant toute cette semaine, tous les soirs, la musique du 4me de ligne don­nera des concerts dans chaque quartier de la ville et les sociétés de ces divers

. quartiers organiseront des réceptions, fêtes, illuminations, etc. en l'honneur du Régiment.

LE SOUVENIR DU 3me LANCIERS. Prochainement sera inauguré une pla­

que commémorative apposée sur le mur de la caserne du 3me Lancier et rappe­

l a n t que ce régiment qui fut supprima il y a quatre ans avait sa garnison à Bru-

jges. Les Brugeois n'ont pas encore oublié [le 3me lancier qui fit pendant tant d'an­nées partie de la vie locale.

Knocke FETE DE CHARITE.

Le 28 août aura lieu au Casino commu­

nal d'Albert Plage une grande soirée de Gala au profit 'des œuvres de S. M. la Reine.

LE CASINO. Le Casino, depuis son ouverture, con­

naît un tel succès que malgré ses di­mensions grandioses, en se demande s'il n'est pas trop petit pour la clientèle qui le fréquente'. Aussi aehèvera-t-on la salle de théâtre pour la prochaine saison en se basant sur aes études faites sur les théâtres modernes des autres villes. Il est très probable qu'alors les concerts se donneront dans cette salle. En tous les cas le nombre des musiciens du grand orchestre sera porté à 70 pour .1931:

Dès ..le mois d'octobre on va également procéder à " la ' décoration défj.nfuve des diverses salles du Casino qui seront alors réellement superbes.

LA BATISSE. De la trinité : Knocke, Albert-Plage, Le

Zoute, c'est Albert plage qui battit (sans jeu de mot) le record de la construction l'hiver dernier et il est probable que pour 1931 c'est encore cette plage qui remportera la première place car la con­struction de plusieurs hôtels et villas est déjà décidée.

LES FLEURS. On a déjà aménagé une partie des

abords du Casino cette année, mais pour la saison 1931 toutes les avenues seront terminées dt îles squares, parterres et jardins abondamment fleuris. Cela for­mera un très bel ensemble.

LES rçOMIBfUNICATTONS. La grande avenue de Heyst an Zoute,

en passant par Albert Plage, est en bon­ne voie d'achèvement. Cette avenue con­stitue le prolongement de la route royale qui doit relier toutes nos plages entre elles par un large et superbe boulevard.

Seulement cette nouvelle voie, n'aura son utilité que lorsque l'on aura trans­formé les deux ponts situés au-dessus des écluses de Heyst et dont l'étroitesse et l'emplacement constituent une vraie nuisance pour la circulation. 11 est a es­pérer que le projet de transformation de ce passage, projet qui existe depuis lon­gue date sera prochainement mis en voie d'exécution.

LES FETES. Dimanche 24 août : à 15.30 h., Place

Verwée, Fête de Gymnastique et concert donnée par la Jeune Garde Libérale « Hoop in de Toekomst » d'Ypres.

A 21.30 h., au lac de la victoire, grande fête de nuit et feu d'artifice.

Jeudi 28 août : à 15.30 h., à Albert Pla­ge, jeux d'enfants et concours.

A 21 h., place du Village, concert par l'Harmonie Libérale de Bruges.

Dimanche 31 août : à 11 h., concert-promenade par la fanfare « Moed en Vol-harding», de Tamise.

A 1J.30 h., à la Digue, concert par l'Harmonie royale « Les Amis du Pro­grès », de Laeken.

A 13 h. 30, au lac de la Victoire, Gran­de Fête de natation organisée par le Cer­cle Nautique de Bruges avec le concours" de la fanfare «Moed en Volharding», de Tamise..

A 21 h.,^à,la Digue, concert artistique par l'Harmonie royale « Les Almis du

Progrès » de Laeken.

AU CASINO. Voici le programme de la semaine : Le 24 août : M. Vergues, 1er ténor de

l'Opéra de Paris. Le 25 août :' M. Harvant, violoniste,

professeur au Conservatoire royal de Gand.

Le 2G août : M. G. Serrano, basse, so­liste des Concerts Colonne, etc.

Le 27 août : M. Doyen, pianiste. Le 28 août : Grand Bal, au profit des

œuvres de S. M. la Reine. Le 29 août: M. T. Hamberg, violoncel­

liste, professeur au Conservatoire royal d'Anvers.

Le 30 août : Grand Bal de Gala. Le 31 août : Mlle Miry, de l'Opéra de

Lille.

Heyst

Nouvelles Maritimes

LES FETES. Dimanche 24 août : à il h., concert-

promenade; de 16 à 20 h., concert par la Fanfare royale « Ste Cécile», de Waere-ghem.

Jeudi 28 août : Grands jeux de plage or­ganisés par «Le Soir»; à 20 h., concert par l'Harmonie «Ste Cécile» de Bruges.

Dimanche 31 août '• à il h., Concert-promenade; de 16 à 20 h., concert par l'Harmonie royale « Cercle Mozart », de Malines.

LES SPORTS. Les tournois annuels de Tennis se dé­

rouleront à la « Potinière », du 28 août au 5 septembre.

UN BEAU CORSO FLEURI Température vraiment estivale, que

celle qui favorisa la sortie du grand corso fleuri et travesti, lundi après-midi. La sortie de l'année du Cente­naire a réussi au delà de toute espé­rance et une fpule énorme jalonnait les artères, garnies de drapeaux à profusion, parcourues par le corso. La besogne du jury était des plus diffi­cile ; celui-ci .comprenait M. Douay, Président ; Colonel Depauw, MM. Le Mayeur de Merprès, E. Leroy, Lyon Lynch, Ed. Rimbout, F. Kervyn de Meerendré, Chaubet et Beernaert.

Signalons parmi les isolés, quelques 1830 des plus originaux, parmi les cyclistes deux vélos garnis de fleurs naturelles, ensuite dans les groupes de moins de 10 des anciens combat­tants et bourgeois de l'ère de la révo­lution belge, quelques trottinettes étaient également fleuries avec art et goût ; venons en aux grands groupes et chars, aussi citons avant tout, le groupe imposant de l'Hôtel des Bains, qui représentait un épisode glorieux de l'histoire d'Angleterre. Quelle luxe de costumes ! Quelle féerie de cou­leurs ! Après celui-ci, citons le groupe de l'Hôtel Central, représentant les trois règnes et pour finir, disons un mot du char du comité des proprié­taires et villégiateurs, figurant les neuf provinces avec comme fond de tableau, un soldât de 1830 et de 1914, le tout dominé par une couronne royale, symbolisant l'unité de la Bel­gique ; terminons par le groupe sym­pathique des sauveteurs Heystois.

Plusieurs autres et tout particuliè­rement le 429 et ensuite le 426 mé­ritent une mention spéciale.

En résumé, excellent après-midi pour Heyst, qui a tenu à justifier sa réputation d'organiser le plus beau corso fleuri du Littoral.

Le produit des inscriptions a ete versé à une œuvre de charité.

Blankenberghe

LE CORSO FLEURI. Le grand corso fleuri de Blankenberghe

acoompagné d'un cortège historique sor­tira le dimanche 24 courant, à 15 h. Le nombre et la qualité des participations réunies permet d'affirmer que ce sera là un succès superbe si— messire Phœbus daigne se mettre de la partie!

LES FETES. Mardi 26 août : Grande course cycliste.

Départ de Zellick à 10.30 h. et arrivée à Blankenberghe, rue d'Ouest.

A 21 h., à la Grand'Plaee, Grand Bal Populaire.

Vendredi 29 août : à la plage, à 14.30 h., grand concours de plage, organisé par

A LA VILLE DE LONDRES

FOURRURES NOUVEAUTÉS POUR DAMES ,

\

Notre publicité est peut-être tapageuse, Mais elle répond toujours à la réalité. 6 OSTENDE

Le concours de sauvetage à Ostende Les épreuves du concours de sauve­

tage ont eu lieu dimanche sur la plage d'Ostende au milieu d'une très grande affluence de monde et par un temps estival. Parmi les personnalités présentes on remarquait M. le mi­nistre Baels, MM. Moreaux, bourg­mestre d'Ostende, Elleboudt, échevin, de Gheldere, bourgmestre de Heyst. Lefèvre, secrétaire du ministre Baels, Devos, inspecteur général de la ma­rine, Henry, du Carnegie Hero Pund, général Moulin, docteur Van Wynen-daele, président de la section de la Croix-Rouge, les commissaires mari­times Aspeslagh e t Liégeois. Le jury comprenait M. Van Glabbeke, capi­taine du port, le commandant Grayet, faisant fonction de directeur des paquebots, le commandant Looze, directeur de l'Ecole de Navigation, M. Aspeslagh, chef pilote de l r e classe faisant fonction de directeur du pilotage, etc.

En voici les résultats : Epreuve du canot de sauvetage com­

prenant la mise à l'eau, la recherche du noyé et le sauvetage : 1. Heyst, en 5 m. 31 s. 1/5 ; 2. Blankenberghe, en 6 m. 7 s. 1/2 ; 3. Nieuport, en 6 m. 23 s. 2/5 ; 4. La Panne, en 7 m. 21 s. 1/5; 5. Knocke, en 8 m. 34 s.; 6. Os­tende.

L'épreuve de lance amarres fut remportée par Coq-sur-Mer, en 5 m. 2 s. 3/5 devant Zeebrugge et Middel-kerke.

Ensuite eut lieu la remise de coupes et médailles du concours, puis dans la permanence du pilotage se déroula une autre cérémonie, celle de la re­mise des récompenses du Hero Pund à quelques valeureux Ostëndais qui se distinguèrent au cours de la tragique journée du 4 août 1929 quand deux bateaux de plaisance entrèrent en collision et à l'aide électricien Cloet Robert qui, nonobstant le danger d'électrocution porta secours à un travailleur de la centrale électrique de Slykens.

Le ministre Baels prit la parole

«Le Soir». A 21.30 h., à la Digue, Grand Bal Popu­

laire. Samedi 30 août : de 20 à 22 h., au Kios­

que des Tennis, concert par l'Harmonie Neutre du Bois d'Haine.

Dimanche 31 août : de 9.30 à 11.30 h., à la Digue, concert par l'Harmonie Neutre de Bois d'Haine.

De 11 à 13 h., place du Casino, concert par la symphonie «Kunst Aidel't »„ de Molenbeek.

De 11.30 à 13 h., à la Digue, concert par l'harmonie 'royale l'« Union » de Boom.

A 21 h., Retraite aux flambeaux par l'Harmonie royale de la Confédération des Anciens Combattants de Malines. Blankenberghe-At t rac t ions

Un groupe de commerçants, hôte­liers, etc., vient de constituer à Blan­kenberghe une association sans but lucratif qui a pris pour titre «Blan­kenberghe-Attractions ».

Cette association a pour objet : a) La propagande touristique ; b) L'organisation de fêtes de tous

genres, manifestations patriotiques et excursions ;

c) De rechercher et de tendre à réaliser ce qui paraîtrait désirable pour rendre Blankenberghe le plus agréable possible aux habitants, sé­journants et visiteurs ;

d) La défense des intérêts de ses membres.

Il est fait appel à tous les amis et habitués de Blankenberghe pour qu'ils adhèrent à la nouvelle association.

Pour conditions s'adresser aux se­crétariat général, 24, rue des Boulan­gers, à Blankenberghe.

Middelkerke LES FETES.

Le dimanche 24 août, à 16 h., concert par l'Harmonie royale de Braine l'Alleud.

Dimanche 31 août : concert par le Vrij-zinnige Fanfaren de Dixmude. .

La Panne LES FETES DU CENTENAIRE.

Les Fêtes du Centenaire se poursuivent à La Panne et dimanche aura lieu la eé-rémonie au cimetière militaire du Duto-hoek, à 10.30 h.

S. A. R- Mgr le Prince Léopold y as­

sistera, pour féliciter ces braves et il rappela le pénible accident survenu à Heyst au chef de l'équipe des sauveteurs qui a gagné la coupe aujourd'hui.

L'organisation du concours était parfait et l'on ne peut que se féliciter de ce que l'on ait fait concourir plusieurs équipes à la fois.

A V I S MER DU NORD

Tir vers le large contre avions Il est porté à la connaissance des

intéressés que des t irs de jour sur buts aériens se déplaçant au-dessus de la mer, auront lieu dans la région Ostende-Nieuport, du 17 septembre au 23 octobre 1930, de 13 à 17 heures, les dimanches et jours fériés exceptés.

Ces tirs seront effectués par une batterie antiaérienne, t irant des shrapnels, d'un emplacement situé par :

51° 10' 43" N.; 2° 47' 45" E. L'emplacement de la batterie sera

indiqué par un mât au sommet du­quel un pavillon rouge sera hissé dans les conditions indiquées ci-après :

La zone dangereuse, qui sera stric­tement interdite à la navigation aux jours et heures ci-dessus, sera com­prise dans un secteur de 6,2 milles de rayon délimité par relèvements du mâ t de pavillon

104° et 203° La surveillance du champ de tir et

de ses abords sera exercée, lorsque nécessaire, par un navire de l'Etat.

Un pavillon rouge, appuyé d'un coup de canon à blanc, sera hissé par la batterie deux heures avant le com­mencement de chaque séance de tir ; deux coups de canon à blanc seront tirés, à une minute d'intervalle, un quart d'heure avant l'ouverture du feu. Ce pavillon sera amené à la fin de chaque séance de tir.

Mouvement du port ENTREES :

13 août. — s.s. belge «Miramar», d'An­vers, av. passagers. — s.s. belge « Topa­ze», -de Tilbury, av. div. (J. Cockerill).

14. mot. holl. « Mary », fait relâche pour mauvais temps dans son voyage Teign-mouth-Bruxellles, avec terre a porcelaine (L. Dens et Gie).

15. s.s. belge « Saphir », de Tilbury, av. div. (J. Cockerill).

16. s.s. belge « Rubis », de Tilbury, av. div. (J. Oockcrill). — s.s. angl. « King Fisher », de Londres, av. div. (Gen. St. Nav. Cie). — s.s. angl. « Broomfleet », de Goole, av. charbons. (Van Emmerick). — s.s. beige «Topaze», de Tilbury, av. div. (.T. Cockerill).

17. s.s. angl. « Yewforest », de Burnt-Island, av. charbons. (Union Chimique). — s.s. angl. « Sfcanton », de Goole, avec charbons. (Union Chimique).

18. s.s. angl. « Seaton », de Newcastle, av. charbons. (Union Chimique). — s.s. belge «Miramar», d'Anvers, av. passa­gers.

19. s.s. belge « Saphir », de Tilbury, av. div. (J. CockeriH). — s.s. .belge «Rubis», de Tilbury,-av. div. (J. Cockerill).

SORTIES : 14 août. — s.s. angl. «King Fisher», à

Londres, av. div. (Gen. St. Cie). —- s.s. belge «Rubis», à. Tilbury, av. div. (J. Cockerill)0

15. Mot. holland. « Mary », à Bruxelles, av. terre à porcelaine (L. Dens et Cie). — s.s. belge «Topaze», à Tilbury, avec div. (J. Cockerill). — s . s . angl. « Easing Wold », à Goole, en lest. (Perier et Cie).

16. s.s. allem. « Ina-Lotte-Blumenthal», à Bruxelles, en lest. (J. Olsen et fris). — s.s.. angl. «Grâce», à Blyth, av. tuiles. (Handel en Scheepv.). — mot. holland. « Noord Priesland », à Londres, av. tui­les. (Preyman). — s.s. angl. «G. F. B. », à Shoreham, av. tuiles, (L. Dens et Cie). — mot. holl. « A'idebaran », h Londres, av. tuiles. (Handel en Scheepv.).

17. s.s. belge « Miramar »J à Anvers, av. passagers. — s.s. 'angl. «King Fisher», h Londres, av. div. (Gen. St. Cie) ; — s.s. beige « Saphir », à Tilbury, av. diers. (J. Cockerill).

18. s.s. belge « Rubis », k Tilbury, av. div. (J. Cockerill). — s.s. allem. «Mar-gareta Schrôder», à Hambourg, en lest. (J. Olsen et fils).

19. s.s. belge «Miramar», à Anvers, av. passagers. — s.s. belge «Topaze», à Tilbury, av. div. (J. Cockerill). — s.s, angl. « Seaton », a Newcastle, en lest. (Union Chimique). — s.s. angl. «Yewfo­rest», à Gand, en lest. (Union Chimique). — s.s. angl. «Broomfleet», à Boston, en lest. (Van Emmerick). — s.s. angl. «Stan-ton», à Goole, en lest. (Van Emmerick).

.jtS«t^ ,4^d^MWM^ ,ia^i^^W.r : ' ift*<ît'> tfmmi » ! : •

Page 6: Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34,god.biboostende.be/DRDoc/2007/03/08/570915384304.pdf2007/03/08  · HUITIEME ANNEE. Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34, ABONNEMENTS 8«Jgiqua

mm mm,

6

Chronique Sportive

Football

LE TOURNOI DE L*A.S.O.

FINALE F. C. Brugeois 2 — Feyenoor4 1

l'Escaut, à Breskens. Nous lui souhaitons un plein succès et avons confiance en elle. Nos couleurs sont en bonnes mains.

Favorisée par un temps radieux, la fiinale de la Coupe A.S.O. avait attiré un public assez nombreux, qui attendait ardemment le choc entre les deux vain­queurs des journées précédentes: le R. F. C. Brugeois et Feyenoord. Après un match disputé de bout en bout, les Bel­ges réussirent à s'assurer une seconde fois la garde du magnifique challenge, quoique, cette fois-ci, les joueurs de Rotterdam méritaient incon­testablement d'emporter le trophée. Voici quelques détails sur la partie.

Les équipes suivantes s'alignent sous les ordres du référée Berwouts:

FE1JENOORD: Van Maie; Bul et van Dijck; J. Paauwe, B. Paauwe et van Ooyen; Burg, van Heel, Groenendijck, Barendregt et de Greef.

R. F. C. BRUGEOIS: 'Leclercq: Lam­bert et Lucas; Delporte, Vanden Berghe et Moeyaert; Versyp Grég., Vandaele, Versyp L., Delbeke et Van Vyve.

Les Hollandais gagnent le toss et profitent de l'avantage du soleil. Les premières minutes se déroulent au centre du terrain, après quoi Fejenoord corn-

Au Golf M i n i a t u r e du P a r c Léopold

Mardi dernier a eu lieu le championnat international de Golf Miniature pour Seniors. 58 concurrents y ont pris part. Le coup d'œil était vraiment magni­fique, car non seulement l'endroit est des plus charmants, mais on remarquait un grand nombre de dames, venues pour disputer ce championnat.

Le classement iinal a donné les résul­tats suivants :

4 p a r c o u r s de 18 t r o u s : 1. M . Louis Façon (Belge), 269 points ; 2. M. Corvel (Anglais), 209 p . (après barr) 3. M. Van Is'itsen (Belge), 270 points ; 4. MH e Senault, gagnante du championnat

en .1929, 283 points, avec handicap de 3 points par parcours ;

5. M. Remy (Péruvien), 289 points ; 6. M. H. Van Oye (Belge), 293 points.

MUe Porca a obtenu un prix spécial offert par Mm c Vicary à la dame ayant obtenu le meilleur résultat et n 'é tant pas classée en finale.

Le mercredi c'était au tour des Juniors pour disputer le championnat. 11 y eut 56 partants.

Le classement des plus jeunes a été le suivant :

F E T E DU 18. AOUT . Concours de F o r t s de r é s i s t a n c e Fête très bien réussie, grâce au temps

et à la bonne organisation. Beaucoup de monde suivait les efforts des jeunes tra­vailleurs et a en même temps assisté à l'envolée des espoirs de c=s uerniers, lorsque le fort, dont ils étaient les artisans, venait à disparaître dans les flots.

De beaux prix ont récompensé les heureux vainqueurs et un souvenir a été remis à chaque participant.

Voici les résultats : Enfan t s de 6 , 7 et 8 a n s :

Prem. prix : i \app Denise (Liège) ; Nicaise Jacques (Bruxelles) ; Demulder André ; Corbreum Armand ; Corbreum Lucy ; Dechamps Mary.

Le fort a résisté ih 19 m. Deux, prix : Bauche Suzanne (Tour­

coing) ; Bauche Gaston ; Bauche Ginette ; De Ceuninck Gilbert (Bruxelles) ; De Ceuninck Jacqueline ; Michelot Jacques (Guise). Le fort, a résisté 1 h. 14 m.

Trois, prix : l iauben Paul (Liège) ; Dison Franchie (Tournai) ; Lison \ van ; Van Slembroeck (Ostende)

que Beumont, qui s'obtenait à égalité. Ah! cette fois-ci, ça y était, c'était \ couru d'avance. Et Beumont fut distan- ' ce. Hérou, gros tuyau, eut encore deux j concurrents devant lui à l'arrivée et quand sonna la sixième ce fut à Me- \ phisto qu'on donna son âme. Méphisto longueurs devant le lo^, dans la courbe de Mariakerke, puis il baissa pied, Val- •! leseco passa et le sixième favori rentra !

dans les patates!!! Au fond il y a toujours quelqu'un qui

touche et qui a bon. Les tenants de ; Pardaillan dans la première en eurent !

pour leur argent: 30/1 . M. Van Brée applaudit à la décision des commissai- î res: Je voilà crédité de 50.000 fr. en ; plus. Il a fait d'ailleurs quelques dons très larges. Et voilà les favoris sont pour : une autre fois, mais on ne vous en garantit jamais plus que six, vous savez ! D'ailleurs vous n'avez pas une plus grande garantie pour les outsiders, ' alors!

Et dans quinzaine jours on criera: Vive Ellis, Vive Beumont, Vive l'Inter­national!

L'Espion Hartmann à Ostende

Strepenne Etienne (AiIon) ; Meert jeannine (Brux.). Samedi 23 août: Prix Espana 25.000

Temps : 40 minutes. ! fr., 2.200 m.; Prix du Côp (haies) Enfants de 9 , 10 et 11 a n s : j 25.000 fr., 3000 m.

Prem. prix : Decoene Jacqueline (Bru- j Dimanche 24 août: Prix Wellington llfvo • l(ati Waprhplrf i '^rmain» /Um- J 50.000 fr.. 2.400 m

mence à dominer nettement son adver- i saire. Il faudra attendre toutefois l a ? i. M . Luc . Rock (Fr.) un trou 79 Pts 40e minute du jeu pour voir Barendregt i 2. M. H. Brackman (B.) — 94 Pts marquer le premier but sur coup de f 3- M - H. Vrébbs (B.) — 95 P t s tête et à la suite d'un coup de coin. Une minute avant le repos, Versyp L., dribble le backT droit et met. les teams à égalité.

Les équipes rentrent donc au vestiaire dos à dos.

Après les refraîchissements, le jeu est des plus partagés et aucune équipe ne parvient à prendre un réel avantage.

A la 33e minute, sur centre de Van Vyve et une mésentente entre van Dijcke et Van Maie, ce dernier est battu pour la seconde fois par le centre-avant brugeois. Pendant le dernier quart d'heure, les Hollandais imposent nette­ment leur jeu; mais la défense adverse tient le coup et la fin est sifflée, lais­sant la victoire aux- «blanc et noir», quoiqu'un draw eût été plus équitable.

Aviron

La m a g n i f i q u e p e r f o r m a n c e des d a m e s du Spor t Nau t ique d ' O s t e n d e

Au cours des championnats d'Europe à l'aviron, disputés à Liège, quelques in­téressantes épreuves réservées aux dames ont été disputées.

Ces épreuves ont fourni aux rameuses ostendaises l'occasion de montre une fois de plus leur grande classe interna­tionale.

En quatre, après avoir mené la course de bout en bout, les Ostendaises résistè­rent brillamment à une at taque décidée de la part des Hollandaises et, après un enlevage impressionnant, un bord à bord émotionnant, nos concitoyennes conser vèrent l 'avantage. ' '

En huit, les Ostendaises firent preuve d'une belle supériorité gagnant finalement avec une bonne longueur d'avance.

Ce huit, dont l'homogénéité es re­marquable, fera encore parler de lui.

Voici les résultats de ces deux courses : Q u a t r e r a m e u s e s de po in t e , avec

b a r r e u r . 1. SPORT NAUTIQUE D'OSTENDE

(Mlles Marchand, Poupaert, Verhulst, De Meyer, barreur : MUe Moens). Le temps n'a pas été pris ; parcours de 700 m.

2. Nautilus, de Rotterdam, à 1 /j} de seconde ; 3. Ruche Sportive Féminine, rie Paris, à 2 longueurs.

H u i t r a m e u r s de poin te Ca tégor i e D a m e s

-1. SPORT NAUTIQUE D'OSTENDE, (Mlles Marchand, Hendrickx, Poupaert, De Roose, De Croop, Verhulst, De Meyer, barreuse : M , l e Moens), couvrant les 700 mètres en 1 m. 53 s. ; 2. Roei-en Zeil-vereeniging (Het Sparme Heemstede), en 1 m. 55 s.

4. M. Franca Brackman — 105 Pts . 5. M. Et . Rock (Fr.) • 120 Pts. 6. M. Carter (Angl.) — 136 Pts.

Les p lus âgés de 13 à 18 a n s (3 - t rous) : -

il M . A. B a u m g a r t e n (Hongt.) 199 Pts . 2. MU* Caria Baumgarten (—) 201 » 3. M. Paul Valcke (belge) 208 » 4:. M l l e C . D o r c a (Péruvienne) 209 » 5: M. R. S'aville (anglais) . . . . 213 » 0; M"e J. Delin (belge) 218 » 7i M Labarbe (belge) . . . . 2 2 0 » 8. MUe Nâdêige Remy (Péruv.) 221 » y; M. Emile Colard (belge) . . . 225 >;

Dej nombreux et magnifiques prix offerts par le Kursaal, ont été remis aux vainqueurs par , Mesdames • Vicary et Asaert.

Remercions vivement la direction du Kursaal qui, grâce à sa générosité, permet d'organiser; de si belles réunions, fort " goûtées par la colonie étrangère. Ter­minons en adressant des félicitations au comité organisateur se composant de M « e Asaert, M. Vicary e t du Lieutenant Senault.

Athlétisme Les épreuves pou r j eunes gens

. à M a r i a k e r k e Mercredi après-midi, 20 août, eut lieu

sur la; plage de Mariakerke, devant une foule nombreuse et sportive, une belle fête sportive, à laquelle prirent par t des | jeunes filles et des jeunes gens de 15 à j 17%; ans (scolaires). , Il s'agisait -''-- '

xelles) ; Van Waerbeke .Germaine (Bru xelles) ; Biart Louis (Bruxelles) ; Pie ri" Roger (Bruxelles) ; Biske Anatole (Bru­xelles) ; Prévost Marcel (Liège).

Deux, prix : Mathieu Jacques (Bruxel­les) ; Risopoulos Paule (Bruxelles) ; De Boumgne Josepha (Bruxelles) ; De Lon-grée Emma ; Laneel Emita ; Redman Mônica (Manchester) ; Temps *. 57 minutes

Trois, prix : Vanderstraeten Albert ; Withoff René (Bruxelles) ; Béard Anita (Bruxelles) ; Çjuévrm Georges (Limai) ; Lison Christiane (Tournai) ; Hauben Jeanne (Liège). Temps : 52 minutes.

Quatr. prix : Nyssens Léopold (Eupen); Nyssens Joseph ; Motte René (Bruxelles) ; Leemans Marguerite (Bruxelles) ; Bauche Madeleine (Tourcoing) ; Blondeau Yvon­ne (Bruxelles).

Ce fort a résisté le plus longtemps, mais a été déclassé pour avoir collé le piquet portant le numéro dû fort. E n t an t s de 12 , 13 et 14 a n s :

Prem. prix : V'aessens Théod: (Haerèh); Vaessens Lamb..; Berças Su/anne (Brux.); Barnich Berthe (Brux.) ; Malbrecq René. (Wasmes) ; Jodin Alfred (Brux.).

Temps : i h . 02 m. Deux, prix : Vital Pierre (St-Amand,

France) ; Vital Jacques ; Vital Bernard ; De Groof Marie-José (Ostende) ; Cromi-dakis Micheline (Bruxelles) ; Verhulst j Fernand. — Temps : 59 minutes.

Trois, prix : Redman Théod., (Man çhester) ; Chetlen Lucien (Ostende.)

50.000 fr„ 2.400 m. Lundi 25 août: Prix Fils du Vent

30.000 fr., 1000 m. Mardi 26 août: Grand Military Inter­

allié (Steèple-chase) 25.000 fr., 3.800 m. Jeudi 28 août: Prix des Flandres

40.000 fr.. 2.900 m. TEDDY

Le Grand Prix au Wellington

Mesures de Police La c i rcu la t ion de tous véhicules

généra lement quelconques, v e n a n t de ou a l l an t d a n s la direction de l 'Hip­podrome Well ington es t réglée comme suit , le 31 août , p e n d a n t tes courses, soit de 13 à 13 heures .

a) Le t r a m électrique, pour le se r ­vice spécial des courses s ' a r r ê t e ra a la liaison s i tuée e n face du tunne l , d o n n a n t accès à la plaine, où les voyageurs descendront .

b) la c i rcula t ion régulière des t r a m s électr iques Os tende-Wes tende e t re tour s e ra seule permise.

c) les voi tures chargées, pour se j r endre aux courses, su ivront l ' i t iné­

ra i r e hab i t ue l e t s ' a r rê te ron t e n face du tunne l , d o n n a n t accès à la P e -

j Pendant qu'on réhabilite le vrai Hart-; mann, le faux, l'espion, se trouvait à Os-, tende, d'où il s'est enfui.

11 y avait loué un appartement chez Mme Mussely, rue Ed. Lapon, où il de-

! vait 1-e.ster jusqu'à fin septembre, dl s'é­tait fait inscrire sur le .registre des

j étrangers sous le nom de Herr consul 1 Oh.-L. Hartmann, ayant toutefois omis

d'indiquer quel pays il représentait. Mais à la suite des articles parus dans

les journaux, le faux Hartmann, crai­gnant sans doute que l'affaire ne prenne une tournure tragique pour lui, voulut

1 résilier son contrat de location sous pré­texte que son frère, habitant l'Alsace-Lorraine était à l'a mort.

Mme Mussely eut une discussion avec son locataire qui ne voulait pas payer la taxe de séjour se déclarant agent diplo­matique. Mme Mussely ne l'entendit tou­tefois pas ainsi et cela s'étant passé di­manche après-midi et l'article d'un jour­nal sur Hartmann l'ayant intriguée, elle se rendit à la recherche du commissaire Seys qui n'était malheureusement pas chez lui.

Elle se rendit ensuite au commissariat de la place d'Armes, où, nous a déclaré Mme Mussely, elle aurait été éconduite par l'officier de service, celui-ci n'ayant pas d'ordres de poursuivre cet homme.

Entre temps et profitant de ces condi­tions tout à fait favorables, le faux Hart­mann put s'enfuir d'Ostende,

H prit l'international et lundi matin- le percepteur des postes d'Ostende recevait une carte postale déposée à Arlon et le priant de faire suivre son .courrier à Trêves.

Mardi matin, outre le courrier de la poste restante qui se trouve bloqué par la police judiciaire, est arrivé une lettre expédiée par C. et B. Fcllinger, portant au-dessous les initiales G. M. B. H. Ba­den-Baden, Luisenstrasse. .

GeLte lettre semble, intéresser la policé judiciaire au plus.haut, deg.ré .et est rete­nue par. elle. Il a donc fallu le-retour du vrai,-.Hartmann d'Amérique pour appor­ter des . éclaircissements. Le faux Hart­mann, qui séjournait à Ostende depuis le 2 août est parti précipitamment d'Osten­de n'ayant même pas emporté son linge.

, , - - - . • lôuse où, ap rès avoir déchargé leur Maréchal Henri (Gand) ; Vander Geynd clientèle, elles r e tou rne ron t à vide (Renaix) ; Banche Jacqueline (Tour- pa r les rues du Sport , Well ington, coing) ; Bàriche Andrée. —Temps : ' s6m.

* * * • *

CONCOURS DE BALLONNETS 17 ballons ont été repérés, dont 2 peu­

vent se vanter d'avoir fait un long voyage. l'un au Danemark,, l'a litre au Sleswig-Holstein, .soit 600 et 570 kilom. Deux auyres ballons ont atteiwtt la .F-ris©^ soi t 270 et 260 kilom. Tous'îçs .autres sont tombés à plus de 100 kilom.

De beaux prix ont été remis aux,vain­queurs et un souvenir a 'été envoyé aux expéditeurs de cartes attachées au ballon

Hippisme

Natation

M l l e L a u w e r e y n s cont inue à se d i s t i ngue r

Nous avons déjà vu que la nouvelle section de dames de l'Ostend Swimming Club s'était, dès sa première sortie, im­posée à l 'attention des sportsmen en ba t t an t nettement, les Brugeoises à Bru­ges.

MH e Lauwereyns vient de confirmer d'une façon éclatante ce premier grand succès en enlevant coup sur coup deux importanres épreuves de fond, chaque fois devant l'excellente nageuse hollan­daise MUe Leibrandt actuellement affiliée au Brugsche Zwemkeing.

M U e L a u w e r e y n s gagna, en effet, samedi, dans un style remarquable, le Championnat de la Mer du Nord (caté­gorie dames), disputé en rade de Blan-kenberghe, sur une distance de 1609 mè­tres, ba t t an t M l l a Leibrandt de 3 min. 5 sec. et couvrant le mile en 32 m. 45 sec.

Le lendemain, ce fut à Heyst, dans le lac Belle-Vue, que la lutte fut reprise et que la Hollandaise essaya de prendre sa revanche. Elle n 'y parvint pas. M"« Lau­wereyns, au contraire confirma nettement son succès de Blankenberghe, laissant M t , c Leibrandt loin derrière elle.

Aujourd'hui samedi, notre future cham­pionne — car elle en possède certainement l'étoffe — participe à la traversée de

• • - • . - ~ d ' y

disputer les coupes ci-après : 1. .Jeunes filles : Coupe : De Baerde­

maecker (Bruxelles). — 2. Garçons : Coupe Van Imschoot Edgard (Ostende).

Les 5 épreuves de la compétition ont donné lieu aux résultats; ci-après : A. Course de Vi tesse .

Jeunes filles (60 m.) : 1. Dohet Marie-José, Bruxelles, g". 2. ,Baton, Tournai ; 3. Lorie J., Bruxelles.

Garçons (100 m.) : 1. Mercier, Lille,,12" ; 2. De Baerdemae-cker, Bruxelles ; 3. D'Hallnin, Tourcoing. B . — Course de fond.

Jeunes filles (600 m.) : 1. Lorie Jeanne, Bruxelles, 2'3o" ; 2. Lorie Bertha, Bruxelles ;' 3. Dohet, id.

Garçons (1000 m.) : 1. D'Halluin, Tourcoing, 3 '35" ; 2. Devuyst, Ostende ; 3. Redman, Manches­ter. G. — S au t en h a u t e u r .

Jeunes filles : 1. Lorie Jeanne, Bruxelles, i m i 5 ; 2. Dohet M.-Y., id. ; 3. Lorie Berthe, id.

Garçons : 1. Ex-aequo : Delobel, Tourcoing ; De Baerdemaecker, Bruxelles et Mercier, Lille, tous i m 35 . D . — S a u t en longueur .

Jeunes filles : 1. Dodet M.-Y., Bruxelles, 3m3o ; 2. Lorie Jeanne, id., 3m28 ; 3. Lorie Berthe, id., 3 m i8 .

Garçons : 1. Ex-aequo : Mercier, Lille et De Baer­demaecker, 4m6o ; 3. Delobel, Tourcoing, 4m47-E . — L a n c e m e n t de poids :

Jeunes filles : 1. Dodet M.-Y., Bruxelles, 6™z-j ; 2. Hustin Marcella ; 3. Lorie Jeanne.

Garçons : 1. Delobel, Tourcoing, iom6o ; 2. Mercier Lille, iom35 ; 3. De Baerdemaecker, Bruxelles, 9m75.

CLASSEMENT GENERAL : Jeunes filles :

1. Dohet M . - Y . , Bruxelles, 8 points Coupe De Baerdemaecker).

2. Lorie Jeanne, Bruxelles, 10 'points ; 3. Lorie Berthe, Bruxelles, 17 points.

Garçons : 1. Merc i e r , Li l le , 9 points (Coupe

Van Imschoot) ; 2. Ex-eaquo : Delob«jl, Tourcoing et De Baerdemaecker, Bruxelles, 16 points ; 4. D'Halluin, Tour­coing, 22 points.

A l'issue de la compétition, au moment de la remise des coupes, dans le local mis gracieusement à la disposition du comité par le* propriétaire du « Tànganyka » (digueâe Mer), eut lieu une manifestation spontanée de sympathie et de grati tude en l'honneur du Colonel" Claser, l 'anima­teur de toutes les fête sportives de Mariakerke,

Le malheureux ! Beumont, la gloire du turf belge, distance. Ça devait lui arri­ver à 5 ans dans ce Prix du Comité qui semblait à sa merci et que gagna Roncevaux par les fautes d'Eddy Ellis, jockey de Beumont. '

De nouveau les commissaires ont bien jugé. Si dans une course de 10.000 fr. un selling ou un petit handicap on peut passer l'éponge sur des petites fautes parfois réciproques dans le parcours et qui se balancent à la longue, il faut que les grands prix se courent avec, esprit sportif et dans les règles de l'art. L'es­prit sportif semblait absent dans cette. bousculade mutuelle qui se produisit en haut de la montée et dont Beumont fut

i cause, à l'avis de la majorité. Eddy Ellis ne fit d'ailleurs rien pour conserver sa ligne à ce moment. En fin de course tout se passa régulièrement et on pen­sait que l'incident serait clos, mais les sifflements, les cris et les protestations mirent à la rentrée aux balances le feu aux pourbres. La réclamation suivit dont nous connaissons le résultat: Distance-ment de Beumont, mise à pied d'Eddy Ellis pour une semaine.

Il y a eu naturellement des tickets de Roncevaux et Gay Lord déchirés ou jetés qui ont fait le -bonheur de quelques pêcheurs dans le sable. Hâtons-nous lentement, surtout de jeter nos tickets. Ils conservent toujours une certaine valeur jusqu'à I'all-right.

Cette journée de dimanche fut néfaste pour les favoris, Brin d'Herbe sombra dans la première. Fort* Morne ne finit que troisième dans la seconde. Chief, qui devait jeter le rayon de soleil dans le porte-monnaie du ponte tomba sur une Myrille très en forme. Il ne restait

LES ETATS-UNIS ET NOUS Varsovie, e t c

d) les automobiles , a insi que les ' t ax imèt res , se r e n d r o n t aux courses .; p a r la c h a u s s é e de Nieupprt, l ' avenue ' North, la r u e du Trôné où ils s ' a r r ê - ' t e ron t e n face du -bureau des « Postés ; e t Té légraphes », instal lé au Royal ! Palace "Hôtel, e t y débarqueront leurs j clients. Ils r e tou rne ron t à vide p a r la 1 rue du 17 octobre, la Digue de Mer, la i rue de Liège e t la r u e du Trône , où ils pour ron t s t a t i onne r à pa r t i r de la r u e de Liège jusqu 'à l 'avenue N o r t h (côté droi t) la t ê te tournée vers Mariakerke , ainsi que sur la pa r t i e j carrossable de la Digne de Mer (côté • droit) à p a r t i r de la rue de Liège jusqu'à l ' avenue North .

e) au re tour des courses, les p r o ­pr ié ta i res d 'autos e t les cl ients des t ax imè t re s se r e n d r o n t à pied à la rue du T r ô n e e t à la Digue de Mer, pour p r e n d r e place dans leurs voi­tures, et le r e tpur e n ville se fera pa r l 'Avenue N o r t h e t la chaussée de Nieuport . ' . . . , „ .

f) tous les véhicules quelconques, ne se r e n d a n t pas aux courses e t se d i r igeant Vers Mar iakerke , e m p r u n t e ­r o n t la chaussée de Nieuport et ceux venan t de la direct ion de Mar iakerke suivront la l u e de l 'Archiduc e t la chaussée de Nieuport .

g) le s t a t i o n n e m e n t de tou t v é h i ­cule e s t s t r i c t emen t défendu su r l ' emplacement e n face de l ' en t rée pr incipale de l 'Hippodrome (Pesage) .

A. HILLEGEER-DE BEVER 7 1 , C h a u s s é e de T h o u r o u t

m e t en ven te S O O t J v i A C H I N E S A C O U D R E G R 1 T S N E R e t E X C E L L A

à o a r t i r de 825 f r .

Le bul let in du R. A. C. B. publ ie les quelques lignes ci-dessous, qui m e t ­t e n t en lumière la façon d o n t les E ta t s -Uni s c o m p r e n n e n t la l iber té dû commerce. . ;

« Nous sommes les d indons . » En .1,929, ...la, Belgique a impor té- .

» aux E ta t s -Unis pour u n e valeur de » 40 millions de f rancs de c imen t . » Le p a r l e m e n t amér ica in , e n v o t a n t ' » u n droit de 6' een t s p a r 50 k i lo-» g rammes , e n i n t e r d i t déso rmai s » l 'entrée.

» En 1929, les E ta t s -Un i s on t i m -» po r t é e n Belgique, pou r u n e va leur » 15 fois plus g r a n d e d 'au tomobi les » et de pièces dé tachées .

» Le tarif douanier beige e s t t e l le -» m e n t favorable que le « Commerce » Repor t s », o rgane officiel a m é r i -» cain, déclare d a n s son n u m é r o » d'avril que pour les deux p r emie r s » mois de 1930, la Belgique occupe le » premier r a n g p a r m i les a c h e t e u r s » de voitures amér ica ines , 12 mil l ions » 334.000 dollars su r u n t o t a l de » 24.145.000 dollars.

» Naïfs que nous s o m m e s ». ENCORE LE PROTECTIONNISME

AMERICAIN Le m ê m e bul le t in du R. A. C. B .

énonce quelques vér i tés qui doivent t o u t de m ê m e fai re réf léchir ceux qui son t responsables du tarif d o u a n i e r un ique e t inique en son genre . Les mesures restr ic t ives a u r o n t d a n s le m o n d e en t i e r u n e répercuss ion for­midable , dont les bénéf ic ia i res n e p o u r r o n t se féliciter.

« Pro tec t ionn isme amér ica in . » M. Henr i F o i d a déclaré r é c e m -

» m e n t que le proje t douan ie r a m é r i -» ca in é t a i t u n e m e s u r e Inut i le e t » inique e t il a p r éd i t que M. Hoover » y m e t t r a i t son veto. Ce p ré s iden t » n ' a e u garde de le faire. (N.D.L.R.)

» S i le nouveau ta r i f e s t p r o m u l ­gué, a joute Ford, l 'activité i ndus -Voitures d ' e n f a n t s S O U P L E X à p a r - ;

t i r de 225 fr . — Bicyclet tes LA M E R j » trieïle des Ete t s -Unis i ra e n se e t E C H O . Mach ines à l ess iver \ » r a l en t i s san t e t le c h ô m a g e e n

E C O N O M E S et M O R I S S O N S . — A V I S I M P O R T A N T —

Nous d o n n o n s c o m m e c a d e a u à c h a q u e a c h â t e u r d ' u n e o i t u r e d ' e n f m t d ' u n e va l eu r m i n i u n de 325.00 fr. un pe t i t m a t e l 1 ? e t o re i l l e r en flocon v a l e u r 45 f r .

C O M P T A N T « R E D I T Le m a g a s i n e^t f e r m é l e d i m a n c h e

a p r è s - m i d i . r ç

»«VM*«««tfrVM*»%«%VM«%*»*tWM«*«*%«*«»%M*t>i't*MW

Le S1 Christophe avec ses boxes privés, son organisation moderne de réparations et ses mécaniciens spécialisés est situé

Place Léopold Ir, (près de la Mer) G H att ouvert toute Tannée et pont contenir 300 autos

Agence des marques GHRYSLER & « Ai*to-Camkm« MINERVA (.

m—mm»*»»»»%%%%%*»»»»%«

» croissant . » Le prés ident du Comité d ' expor -

» t a t i o n de la G e n e r a l Motors , M. » Mooney, a p rononcé u n discours » pessimiste au sujet des r é p e r c u s -» s ions é t r angères de la révis ion » douaniè re amér ica ine . Il c ro i t que » les expor ta t ions d 'automobi les de la » Société d iminue ron t de 70 p . c. » e n 1930.

» Les discours commina to i r e s p r o -» nonces p a r l ' ambassadeur d 'Espa -» gne e t le min i s t re de la Suisse à » Wash ing ton on t provoqué a u S é n a t » l ' indignat ion d 'un s é n a t e u r gouver-» n e m e n t a l de Cal i fornie , M. S h o r t -» l a n d qui a d e m a n d é le r a p p e l des » deux d ip lomates» .

I A SUISSE ET LES E. U. Le Conseil fédéra l s 'est occupé du

m é c o n t e n t e m e n t qui s 'est m a n i f e s t é dans . tou te la popu la t ion Suisse con t r e les tar i fs douaniers amér i ca ins . I l y a e u à ce sujet , u n é c h a n g e ;de vues qui se poursuivra e n u n e s éance e x t r a ­ord ina i re . D a n s les mil ieux de la Suisse or ienta le o n envisage e n ca s de mise e n vigueur des droi t s p r o h i ­bitifs amér ica ins , e n p remie r l i e u le, boycot tage de la benz ine amér i ca ine . L 'appl icat ion d e défense s e r a i t d u res te facilitée p a r le fa i t que les b e - ' soh3£-de la Su i s se .-peuvent ê t r e ^ î t i è -r é m ë n t couver ts p a r de la benz ine d ' au t r e provenance .

Page 7: Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34,god.biboostende.be/DRDoc/2007/03/08/570915384304.pdf2007/03/08  · HUITIEME ANNEE. Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34, ABONNEMENTS 8«Jgiqua

L<e Coin du Lecteur

Les Ed i t ions Fulgur , ( fondées à l ' in i t ia t ive de la Société P u b l i m a r , 11, S q u a r e Marie-José , à Os tende) v i e n n e n t de publier à l ' Impr imer ie Uni tas , deux ouvrages de Mlle Ga~ brielle Remy. L 'un « Marquisade », es t u n g rac ieux m a r i v a u d a g e ; l ' au t re , « Les Roses de Peu », évoque la g r a n d e guerre , l 'occupat ion e t les c r imes a l l emands . Ecr i ts tous deux d ' une p l u m e a le r té , ils v iennen t complé te r la dé jà vo lumineuse product ion l i t t é ­r a i r e de Mlle G. Remy, p roduc t ion qui comprend , ou t r e de n o m b r e u x poè ­mes , des œ u v r e s de g r ande envergure , c o m m e : « L 'Educat ion de Cha r l e s Qu in t ».

« M a r q u i s a d e » , u n ac te e n vers , a af f ronté les feux de la r a m p e , à B r u ­xelles, à G a n d , e tc . Le suje t , ou p lu tô t la r ep ré sen ta t i on : u n b e a u soir, deux s t a t u e t t e s Louis XV s ' a n i ­m e n t e t p r e n n e n t vie ; elles rev iven t leur passé ; elles e n r appe l l en t les souvenirs lo in ta ins pleins d 'émot ion. Mais ce n ' e s t que pour u n t r o p bref momen t , c a r à minui t , .heure fa ta le , elles s ' immobi l i sent e t r e p r e n n e n t leur r ig id i té de figurines e n po rce ­laine

Q u a n t a u x «Roses de P e u » , les vers de celles-ci o n t u n e tou t a u t r e al lure ; le s e n t i m e n t pa t r io t ique y vibre à c h a q u e page. Mlle G. Remy magnif ie a d m i r a b l e m e n t les hé ros de 1914-1918, le Roi Albert, le C a r d i n a l Mercier ; e l le exal te la bonté de la Reine E l i sabe th ; elle c h a n t e le subl ime sacrif ice d 'Edi th Cavell, de Gabriel le Pe t i t , de Marguer i t e D a r -gent, d 'Yvonne Vierset. Elle n 'oubl ie pas le g r a n d poète Emile V e r h a e r e n [et consacre u n e page émue a u souve -

ir de feu D i n a h Bulcke, la c h a r -a n t e f i l let te de no t re conci toyen le i n t r e Bulcke Emile. P lus loin, e n

n e f an fa re br i l lante , e n vers m a r i é ­es, elle c h a n t e le Coq Gaulois !

Mademoisel le Gabriel le Remy a écu les h e u r e s te r r i f i an tes de l ' in-:endie de Louvain e t les massac re s ui l 'ont accompagné . Elle a vu m o u -r son vieux pè re à la su i te de auvais t r a i t e m e n t s que les boches i ava ien t fa i t subir . Elle consigne

ans « Les Roses de Feu » la vision h o r r e u r qu 'e l le garde e n sa m é m o i r e

vec le souveni r des scènes d 'épou­v a n t e don t elle fut témoin p e n d a n t ces heu re s t rag iques .

Nous voudr ions citer quelques unes glgde ces s t r o p h e s vengeresses, m a i s la

"lace nous m a n q u e . Nous n e pouvons [ne donne r à nos lec teurs le bon et

ge conseil de l i re « Les Roses de u » e t « Marqu i sade ». Ils n e le g r a t t e ron t pas .

ORAGES D'ACIER ^ Un nouveau livre de guerre a p r è s

i n t d ' au t res . Le public .semble goû-Br les l ivres de guerre qui nous

J iennent d 'Allemagne. Sont-ils mieux lit que les réc i ts de guerre belges et i r tou t f rançais , qui f i rent f lorès î m é d i a t e m e n t après la cessa t ion es host i l i tés ? Ils o n t en t o u t cas, pour eux, le

^ystère e t p a r conséquent le c h a r m e si on p e u t pa r le r ainsi de tel les

erreurs — de l ' inconnu qui e n t o u r e qui v ient de l 'ennemi.

« A l 'Ouest r ien de nouveau », nous st venu de l'Est, e t ce livre b ien fai t , Lalgré ses défau ts et- ses c rud i tés a | n n u la g r a n d e vogue.

l 'Est nous vient éga l emen t | jourd 'hu i , un livre « Orages \ c ie r» , qui pour u n anc i en c o m -

fittant possède la va leur d ' un îémo » d 'heures vécues, p e u t - ê t r e

Joins cruel les , m a i s où t a n t d e p a y -lges s o n t famil iers . Ce d iary v ra i ou lux de cet officier c o m m a n d a n t u n [ t a c h e m e n t d 'assaut , fera p lus pou r

cause de la paix , que de n o m -|euses man i f e s t a t i ons où l 'on exa l te

hé ros s a n s m o n t r e r leurs souf-« • a n c e s , l eurs défail lances d e v a n t les

jKmvantables hor reurs de la b o u ­derie, e t les heures terr ibles qu' i ls

sèrent avec la Mort, p r o m e n a n t faux a u t o u r d'eux, sous eux a u

ïessus d'eux; | L e livre du l i eu t enan t E rns t J û n g e r

u n e p a g e d 'histoire. E n p lus de la quo t id ienne qui pa r ai l leurs é t a i t

; m ê m e de chaque côté du n o m a n ' s îd, ce r t a ines phases de la guer re î t s i tuées , e t cela ne fai t q u ' a u g -^nter l ' in térê t . Pour ceux qui on t

à Langemarck , n 'es t - i l p a s é m o u -J.nt de l ire ce qu 'un e n n e m i disai t »rès la ba ta i l le : « Les h e u r e s que f>us ven ions de vivre, o n t s a n s |icun doute é té les plus effroyables

t ou t e la g u e r r e » . l(La su i te a u b a s de la co lonne t lvante) .

MEMENTO

3900 (t. de récompense Perdue à la plage, le matin du dimanche

17 août, UNE BAGUE D'HOMME, monture platine avec un grand brillant de 3H ca­rats. — La récompensa susmentionnée sera payée à la première personne qui rapportera la bague à la maison TOPLIS et HARDING, 9, Courte rue des Claires, Anivers. Téléph. 59373.

rs Théâtre Royal Du vendredi 22 au jeudi 28 inclus, sept

représentations de la célèbre opérette :

ROSE MARIE

Cinémas Ria l to . — Du 23 au 28 a o û t : Dou­

glas F a i r b a n k s , d a n s « L e Masque de F e r ». — At t rac t ions . — Actua l i tés Fox Movietone. (Enfan t s a d m i s ) .

P a t h é . —' Du 22 a u 28 aoû t : « Fleur d 'Amour », avec Rose-Mai e t P. V a n -daele. ' ( E n f a n t s n o n a d m i s ) .

Pa lace . — Du vendred i 22 a u d i ­m a n c h e 24 a o û t : 1. « L a Man iè re F o r t e », film d 'aven tures , e n 6 pa r t i e s , avec Hoot Gibson.

2. « Ci té T e n t a t r i c e », g r a n d film m o n d a i n , e n 6 par t i es , avec Char ley Mason. (En fan t s non a d m i s ) .

Du lund i 25 a u jeudi 28 a o û t : 1. « C h a r i o t J o u e C a r m e n » , Comédie , e n 5 par t ies , avec Char l ie Chap l in .

2. « La Rafle », g r a n d film policier, e n 8 par t ies , avec Georges Bancrof t .

(Enfan t s non a d m i s ) . Forum,- — Du 22 au 28 aoû t : « La

Nui t e s t à Nous », film p a r l a n t , 100 % français , d 'après l 'œuvre de Ki s t -maeckers , avec Marie Bell, H e n r y Roussell e t J e a n Murâ t . — A t t r a c ­t ions sonores e t pa r l an t e s .

(Enfan t s non a d m i s ) . Caméo. — Du 22 a u 28 a o û t : « La

Bata i l le des T i t a n s », formidable p roduc t ion nava l e e t « Les F o u r c h a m -boult », g r a n d d r a m e . (Enfan t s adm.)

Odéon. —" Du 22 au 28 aoû t : « Rêve e t Réal i té », beau d rame , avec Hope H a m p t o n , M a r y Astpr, H a r r i s o n F o r d e t A r t h u r Carey.

S t -Sébas t i en . — Vendredi 22, s a ­m e d i 23 e t d i m a n c h e 24 août , en m a t i n é e s e t soirées : 1. « Un D é m o n », avec Ed i th Story. — 2. « Les Onze Diables », film ex t r a -o rd ina i r e , avec Evelyn Holt.

Lund i 25, m a r d i 26, merc red i 27 e t jeudi 28 a o û t : 1. « Boby M a n é Toé », comique e n 2 pa r t i e s . — 2. « Altesse je vous a i m e », film à g r a n d succès, avec la jolie vede t t e Mady Chr i s t i ans .

(Enfan ts a d m i s ) .

(Sui te de la colonne p récéden te ) . E t ces pages évoquant u n épisode

de la ba ta i l l e de la Somme : « M a r ­chez, m a r c h e z . Des h o m m e s s'ef­fond ra i en t e n couran t . Nous les m e n a c i o n s d u r e m e n t afin de t i re r u n dern ie r ef for t de leurs corps épu i ­sés. Des blessés t o m b a i e n t à droi te e t à gauche d a n s les en tonno i r s en poussan t u n cr i de détresse e t d 'appel auque l pe r sonne n e p r ê t a i t a t t en t i on . On m a r c h a i t , c h a c u n r e g a r d a n t f ixement l ' homme qui le précédai t . Nous suivions u n e t r a n c h é e d o n t les bords n ' a r r i v a i e n t p a s plus h a u t que le genou : el le é t a i t formée p a r u n e c h a î n e d ' énormes en tonno i r s ; des m o r t s y é t a i e n t é t endus côte à côte. C 'é ta i t u n e impress ion r é p u g n a n t e de sen t i r l eurs corps m o u s céder sous nos bo t tes . T o u t blessé qui t o m b a i t d a n s le c h e m i n é t a i t des t iné , lui aussi, à ê t r e p ié t iné p a r ceux qui der r iè re se h â t a i e n t ».

Un livre de guer re , r é c e m m e n t écri t p a r u n colonel ang la i s a déjà susci té p a s m a l de cri t iques. F a u t - i l cacher les h o r r e u r s de la gue r re ? Pourquoi ? Ces h o r r e u r s qui s o n t pour ceux qui fu ren t so lda t s d u r a n t ces a n n é e s terr ibles , de v ivan t s s o u ­venirs e t fon t p a r t i e de l 'h is to i re . Espérons que les géné ra t ions f u t u r e s e n r e t i r e ron t des leçons de pa ix e t de concorde. C.

AMEUBLEMENT^* DÉCORATION DEVIS DKMANDE

INSTALLATIONS COMPLÈTES A. DE L0D0ER

93, rue de la Chapelle

OSTENDE

Grand assortiment de meubles luxe et ordinaires Fauteuils Clubs Linoléum Tapi»

O

EXPOSITION PERMANENTE

ENTRÉE LIBRE WSÊ Téléphona* 1157

Têtes et Réunions JEUDI 28 AOUT.

A 15 h., au Kursaal, Grani Bal de Gala pour enfants, paré et travesti, VENDREDI 29 AOUT.

A 18 h., Hôtel-de-ville, réception de la société de chant, « Liedertafel » ; concert à la Place d'Armes.

SAMEDI 30 AOUT-A 20.30 h.. Fête musicale, suivie de soi­

rée dansante, à la Laiterie royale, par l'Amicale des 1er et 21nae régiments de ligne, section provinciale. 19-20 SEPTEMBRE.

Visite à Ostende d'un groupe de jour­nalistes anglais.

Les marées

Jour C A L E N D R I E R

s s. Philippe Ben. D s. Bartholom. ® 1 s. Ludovic m s. Zéphirin m s. Joseph Cal. ] s. Auguste v s. Jean-Bapt. s s. Rose ^

D .sRaymond-Non.

Marée haute matin soir

11.36 »

0.36 1.15 1.53 2.31 3.13 3.58 4.51

23.55 12.18 12.57 13.34 14.11 14.53 15.36 16.26 17.27

Concerts du Carillon

S a m e d i 23 août 1. Les Cloches de Corneville

Blanque t te 2. C h a n t H i n d o u Rimsky Korsakov 3. La G a m m e d 'Amour, Valse J. Ensor 4. Lohengr in - P a n t . Wagner 5. Sélect ion o n Scotch Songs 6. Yo S a n

J e u d i 28 août 1. Marche des S. O. d 'Ostende

D. Boehme Mozart

Bach Mendelsohn

Adam Schuber t

2. M e n u e t e n Tr io 3. Pour Elise 4. Es t - i l v ra i ? 5. Si j ' é t a i s Roi 6. M a r c h e Mil i ta i re

Samed i 30 août 1. Sang vif Max. Vannes t e 2. V l a a m s c h e L ieâe ren 3. Vierde S o n a t a Ign . Pleyel 4. Le Trouvère Verdi 5. Berceuse d e Jocelyn Godard 6. I r i sh Songs 7. S é r é n a t a Schuber t

J e u d i 4 septembre, 1. PrEeludium C. Lefevere 2. M o m e n t t r i s te Nebikoff 3. A n d a n t e Cantab i le Jef Denyn 4. V laamsche Liederen 5. La Fille d u T a m b o u r Major 6. A D a m e Jolie Godini

Samed i 6 sep tembre de 7 1/2 à 8 1/2 heures :

1. a) B lue t t e b) Valse s e n t i m e n t a l e Th. Moreaux

2. Ancora u n a Se rena t a Barbirolli 3. C a v a t i n a Raff 4. M a d a m e Butterf ly Puccini 5. Méd i t a t ion d e T h a ï s 6. a) de Bloemenkroon

b) h e t Liedje v a n den Beiaardier J e u d i 11 sep tembre ,

de 7 1/2 à 8 1/2 heures : 1. M a r c h e Mili taire Schuber t 2. Souveni r Orla 3. Menue t Bans te t t e r 4. La Tosca Puccini 4. V laamsche Liederen 5. T h e Bells of St Marys Adams

Samed i 13 sep tembre , de 7 1/2 à 8 1/2 heu re s :

1. F l i r t de Mar ionne t tes J. Ensor 2. Coppelia Léo Delibes 3. La Paimpolaise Botrel 4. La C h a n s o n de Mar ine t t e

Tagliafico 5. T a n n h a u s e r Wagner 6. S t ances Flegier 7. a) Het L i e d d e r V l a m i g e n P .Benoi t

b) En l a a t den Beiaard spelen id.

Kiflen Haard St $,

: Communication très importante aux em­prunteurs, qui se sont fait construire un» habitation à bon marché en 1OT8,

j 1929, 1930. (Loi dû 10 juin 1929).' 11 est t'ait remise pendant 10 ans de la

contribution foncière des dites habita­tions, pour autant :

1) Que le revenu cadastral n'excède pas :

1500 fr. dans les communes de moin? de 5.000 habitants; 2.000 fr. dans les com­munes, de 5.000 à 14.999; 2.500 fr. dans les communes de 15.000 à 59.999; 3.000 fr. dans les communes de 60.000 habitants et piu^.

2) Que les maisons réunissent les con­ditions d'hygiène et d'habitabilité minima.

3) Que les intéressés n'aient pas béné­ficié de la prime de construction de l'E­tat.

Nous conseillons à tous nos emprun­teurs qui réunissent les conditions impo­sées, d'introduire immédiatement la re~ quête nécessaire.

Les formulaires peuvent être obtenus auprès de Monsieur le Receveur des Con­tributions du district où la maison a été érigée.

PETITES ANNONCES

VOITURE D'ENFANT pour jumeaux a vendre d'occasion, état neuf. s'Adresser de 2 à 4 h., 323, av. Elisabeth (termi­nus tram). (646)

QUARTIER A LOUER, 5 pi., eau, gaz, électr., ainsi qu'une remise avec porte cochère, pouv. conv. comme garage à louer, 5, rue des Brigantins. (637)

A VENDRE cuisinière en émail blanc, état neuf. s'Adresser 32, rue de l'Yser.

(642)

COFFRE-FORT à vendre, 8, rue de Ro-me. (642)

ON DEMANDE de suite appart. franc., 3 pi. et cuisine, eau, gaz, électr., W. C. pour 2 pers. et enf. de 10 ans. s'Adr. bur. du journal. (643)

C I Û M I O N N E T T Ë FERMEE Overland, 500 kgr., à vendre, état neuf 6000 frs. 24, av. Albert, E/V. (644)

MAISON A LOUER avec porte cochère, Denis, rue des Plantes. (645)

POUSSETTE AVEC CAPOTE à vendre d'occasion, état neuf. s'Adr. 323, av. Elisabeth (terminus tram) de 2 à 4 h.

..,,.-- „ - • --- • *"-• .*&*-ytiA.X X

OCCASION à saisir, Panhard, gr. cond. int. 7 pi. Carosserie moderne très b. état à vendre 30.000 fr. Ecr. bur. journal L. P. (418)

EXTRAIT P a r exploi t enregis t ré de m o n

m i m s t e r e e n d a t e du seize aoû t 1930, fait à la r equê te de la F i rme « C o m ­merce de Bois» , anc ienne F i r m e Eugène B u r m , société coopérative dont le siège social es t é tabl i à Zèle, il a ete pro tes té contre le cap i t a ine Huiz, c o m m a n d a n t le S teamer a l le­m a n d « I n a Lot te B l u m e n t h a l » , a c ­tuel lement en cours de voyage du m a n q u a n t de so ixan te quat re po teaux té légraphiques e t de cent q u a r a n t e e t u n e t raverses e n chêne, sur c h a r g e ­m e n t impor té p a r le dit vapeur a l le­m a n d « I n a Lot te B l u m e n t h a l » .

Avec déc lara t ion que la société r equéran te en tend r endre le di t c a p i ­t a ine e t son a r m e m e n t responsables de la valeur du di t m a n q u a n t .

L'huissier, A. L. LOTJF.

Annonces Notariales ETUDE DU NOTAIRE

L. Vander Heyde à Ostende, rue de l'Eglise, 24.

a u L S ? i S f K 2 P ~ à 3 h- dG r e ,evée 26, ? f coânde e .b a S t , e n ' "* *" SébaStie"'

ADJUDICATION DEFINITIVE de-VILLE D'OSTENDE

Une maison de rapport «Jockey Club», coin rue Longue et rue du* Laboratoire s™p

Alise à prix: 215.000 fr.

ETUDE DU NOTAIRE < 6 U >

Van Caillie A OSTENDE

à ^ h ^ f L ^ f p 7 ^ S é b a s t i e n

MISE À PRIX de: A. — Ville (d'Ostende (Extension)

Deux beaux terrain h bâtir ÎÂTe d ? ™ C V E " * „ U n e c o *enance pSLdeur2)4 0 m 2 ( faÇade 7'50 m-x32 "»•

Entrée en jouissance immédiate De ai p 0 u r l a construction jusau'au

'6 fevner 1932. Faculté d ' accumXion

B. — Commune de Middelkerke (Raversyde)

Une belle maison \ avec GRAND JARDIN, chemin des Du­

nes, joignant le domaine de l'Etat ( a ï

Avec » > i U w S a n C e 3 U X O c t o b r e -^vec y2% de prime de m.à.p.

DAME DISTINGUEE, revers fortune, av. enfant 4 ans, cherche gérance ou em­ploi au littoral. Libre immédiate. Ecrire Mme Dupont, 24, chaussée de I ouvain, Evere-Bruxelles. (588)

HAUT-PARLEUR, marque Amplion, état neuf, cause double emploi. A vendre d'occasion, moitié prix. 39, rue de l'Eglise.

CAFE avec grande clientèle à repren­dre. S'adr. rue des Brigantins, 2, Osten­de. (611)

A REPRENDRE café avec grande clien­tèle, 49, avenue Ch. Janssens. (620)

QUARTIER A LOUER, 5 pi., eau, gaz électr. S'adr. 5, rue des Brigantins (der­rière la gare). (621)

A LOUER non meublées à Mariakerke, DEUX VILLAS et une BELLE MAISON DE RENTIER avec grand jardin. S'adr. Agence Immobilière Th. Crousel, 71, rue du Village à Mariakerke. (629)

VILLA, 12 pi. à louer, eau, gaz, électr., tous conforts, située 26 rue Marie-Thé­rèse. Prix 10.000 frs, plus taxes. S'adr. rue du Vélodrome, 41. (625)

TENTE PLACEE A LA PLAGE

A LOUER — S'ADR. BUR. JOURNAL (630)

•j%M/VWVIMWV%nMIWSAMM/WV*nMA^^

Automobilistes !

L'Huile PURFINA EN D E P O T D A N S T O U S L E S G A R A G E S

es t v e n d u en b idons de 1 et 2 l i t res , t o n n e a u x de 25 et 60 l i t res et fû ts de 200 l i t res.

Demandez Vhuile d'épuration «PURFINA i V »

Motocyclistes : achetez la « PURFINA RICINEE »

D é p ô t s : « P U R F I N A » p o u r l a F l a n d r e Occ iden ta l e

OSTENDE, T é l é p h o n e 117.

T B O U R O U T Tel 102 LOMBARTZYDE Tél .Nieup. 170 > 844 . D I X M J U D E Ranson » 499 S T A V E L E Tél . Rousbrufffre 21 > 147 A D I N K E R K E Tél . La P a n n e 124

,»»%»»»*»*»»»*****»***%**1

ETUDE DU NOTAIRE

Van Iseghem A OSTENDE

—o— Le jeudi 4 septembre 1930 à 3 h de

relevée en l'hôtel Sr-Sébastien, àOs t en f

ADJUDICATION de; VILLE D'OSTENDE

Belle villa de rapport, rue du Vélodrome, 14 connue sous le nom de « Breydel et Deconinck » dune contenance de 81.68 m c

Libre d'occupation. <639) Mise à prix: 90.000 frs.

Le Receveur des Domaines a Ostende rue Christine, 113, procédera à l'hôtel Astoria a Middelkerke, avenue de Smet de^Naeyer à la vente publique,

COMMUNE DE SLYPE

1 Une parcelle terre à hihour

d'une contenance de 15 a. 40 ca. con­nue au cadastre section A n° 401a.

; Terre à labour de 47 a. 30 ca. section A n° 393.

3 Trois parcelles terre à labour

d'une contenance totale de 52 a. 50 ca. connues au cadastre section B n°8 17 18 et 19.

Louées jusqu'au 30 septembre 1930. Mise à prix: Lundi 8 septembre 1930. Adjudication définitive: Lundi 22 sep

tembre 1930 à 15J heures précises. (635)

ETUDE DES NOTAIRES

Van Iseghem à Ostende e t

Roulvin à Charleroi

Les mercredi 27 aoû t et 3 sep tembre 1930, à 3 h e u r e s de l 'après-midi , a u « St-Sébast ien », à Ostende.

BREEDENE BTJNGALOW-CTTY

Deux parcelles de terrain à batlr

le long de l 'Avenue des Roses, g r a n d suivant relevé 1799,36 m2 e t 449,50 m 2 .

Divisé e n deux lots.

Page 8: Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34,god.biboostende.be/DRDoc/2007/03/08/570915384304.pdf2007/03/08  · HUITIEME ANNEE. Littoral HUIT PAGES 30 CENTIMES. N. 34, ABONNEMENTS 8«Jgiqua

Le < eulenaire du 3"» Régiment de Ligne

Les cérémonies e t fêtes mises sur pied pour commémorer le Centenaire du 3œ e Régiment de Ligne ont débuté samedi, par la célébration d'un ser­vice religieux à la mémoire des sol­dats décédés du régiment. Un cata­falque dressé dans la nef centrale, é ta i t recouvert du drapeau belge e t entouré d'une garde d'honneur.

L'on y notait encore les drapeaux des Poilus de France, section de la Flandre Occidentale e t de la Brltish Légion, qui sont de toutes nos mani­festations patriotiques.

L'Etat major du régiment, ayant à sa tête le Colonel Rinquet, avait pris place dans le chœur. M. l'échevin Elleboudt représentait la ville et l'on y remarquait en outre MM. Guer-monprez, consul de France, Templer, consul d'Angleterre, ainsi que M. Zimolo, consul général d'Italie, à Anvers.

L'aumônier militaire le R. M. Van-neste, prononça le discours de circon­stance et la musique régimentaire, sous les ordres du lieutenant Moreau exécuta quelques beaux morceaux de son répertoire.

Une brabançonne termina le ser­vice et l'on se rendit en cortège, au mémorial des 3me e t 23™e de Ligne ou, des fleurs furent déposées.

Le colonel Rinquet et son régiment, allèrent encore déposer des fleurs au monument de la ville, ainsi qu'a celui des gens de mer, morts au champ d'honneur.

*.. ** Lundi s'est poursuivi le programme

des fêtes du Centenaire, par la récep­tion officielle de l'Etat Major du 3™ de Ligne, à l'Hôtel-de-Ville. Le géné­ral Moulin, ancien chef de corps, avait tenu à y assister.

Le Colonel Rinquet présenta aux autorités communales les officiers de son régiment.

Le Bourgmestre M. le T)r Moreaux prit la parole, pour féliciter le beau régiment et rappela quelques-uns de. ses hauts faits et les inscriptions glorieuses du drapeau, qui en font foi.

Le Colonel Rinquet remercia la ville e t souligna que le 3m e de Ligne est en majorité composé d'« enfants d'Os-tende ». Pour terminer, il fit acclamer la ville par le corps des officiers présents à la réception.

Le soir eut lieu un concert par la musique du 3me, à la Place d'Armes, qui remporta un franc succès.

** Mardi, ce fut la commémoration à

la caserne du Z™ ; aussi à 10 h. 15, l 'animation est-elle grande et le public des plus nombreux. Le régi­ment en armes est massé dans la cour d'honneur, sous les ordres du V Colonel Libert. Les troupes rendent les honneurs aux autorités.

L'on note : le général, grand cordon de l'Ordre de Léopold, Bernheim ; les généraux Lambert, Descamps, Lo­sange, anciens du 3m e ; le général Mouton, ancien du 23™ ; le général De Kempeneer, délégué par M. le Ministre de la Défense Nationale, et Losange, anciens du 3m e ; le général d'infanterie et de nombreux officiers. Comme autorités civiles, signalons MM. les échevins Elleboudt, Verhae-ghe et Vroome ; M. le juge de Paix Kesteloot, enfin remarqués M. Duriez, des Poilus de France, secrétaire du consulat de France et M. Zimolo, consul général d'Italie, à Anvers.

Après l'ouverture du ban, le colonel Rinquet prononça la belle allocution suivante :

Mon Général, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames, Messieurs,

Au nom de tous les militaires du ^ré­giment j'ai l'honneur de vous adresser mes chaleureux remercîments pour avoir

répondu à notre invitation pour commé­morer le centenaire du 3me de ligne.

C'est avec émotion que nous saluons no­tre ancien général de brigade et de di­vision d'armée, nos anciens chefs de •corps; nous sommes fiers que nos chefs de l'heure présente ont bien voulu hono­rer cette fête par leur présence; nous sommes heureux que le collège des bourgmestre et échevins, ainsi que les sociétés patriotiques et la population os-tend-aise, se soient associés aujourd'hui a la joie de la garnison.

Il y a à peu près un siècle, le 16 octo­bre 1830, que ce régiment a été constitué par décret du gouvernement provisoire.

Formé de volontaires enthousiasmés par le succès de la révolution et d'élé­ments instruits ayant appartenu sous le régime déchu à la 3me afdeeling hollan­daise, il reçut le nom de 3me régiment d'Infanterie belge. Il est alors connu éga­lement sous la dénomination de régiment de Mons et se compose surtout d'éléments wallons du Hainaut. Pendant la guerre de libération, il fit successivement partie de l'armée mobile d'Anvers, de l'armée de l'Escaut et se distingue dans les nom­breux combats qui marquèrent la conso­lidation de notre indépendance.

Jusqu'au cinquantenaire, l'épisode de Risquons-Tout, la participation de quel­ques-uns à la campagne du Mexique, le séjour à l'armée d'observation de 1870 sont les seuls événements qui tranchent sur l'existence paisible du régiment. Transplanté de Wallonie en Flandre, à Gand, le 3me régiment de Ligne vint en garnison à Ostende en 1886 en remplace­ment du 1er de ligne. Le démantèlement de la place d'Ostende rendu nécessaire par l'extension de la ville et du port, ré­duit le casernement disponible aux ca­sernes blindées du Hazegras. Vers 1895 le 3me Bataillon va tenir garnison à Ypres et le génie créateur du Roi Léopold II transforme et abat les vieilles casemates, pour édifier l'ensemble qui existe encore 'présentement.

1911. — Le régiment fête le 25me anni­versaire de son âéjouir à Ostende; toute la ville prodigue des marques de chaleu­reuse sympathie à sa garnison.

1914. — Au milieu d'un enthousiasme indescriptible d'ardent patriotisme de toute la population ostendaise, le 3me ré­giment de 'ligne marche à la défense du sol sacré de la partie envahie.

Baptême du feu à Grimde et Louvain, les_ combats de Elewyt, de Weerdc, de Schiplae-lcen, dtq Wavre-Ste-Oathérinc se succèdent rapides et sanglants.

De la Gèthe à l'Escaut les pertes ont été telles que le régiment est réduit à dtux bataillons? C'est la rage dans le cœur que le fantassin du 3me de ligne abandonne sa ville de garnison à l'enne­mi pour se battre sur TYscr.

L'héroïsme de l'armée belge marque à l'ennemi les bornes ultimes de son inva­sion mais le régiment ne compte plus que 10 officiers et 400 hommes.

A peine que ces effectifs ont été ren­forcés par le 23me de ligne dissout, que le régiment est engagé à Steenstraet où un flot de gaz toxiques perfides a creusé une brèche dans le front; 6 officiers et 468 hommes du 3me y ont versé leur sang. Le régiment est félicité par S. M. le Roi et reçoit une citation spéciale à l'ordre de l'armée. La longue et dure vie des tranchées dans les boues de l'Y-sar n'entame pas le moral tenace des sol­dats qui se distinguent encore dans de nombreux raids.

1918. — L'offensive libératrice projetée par le commandement rend nécessaire la rectification de la ligne, tremplin de dé­part, sur un front de 15.000 mètres.

L'attaque du Kwaebcek! C'est au ré­giment qu'échoit l'honneur d'effectuer le premier une opération de cette enver­gure.

Enfin le 28 septembre 1918 le régiment enlève d'un élan irrésistible la crête de Clercken et dans un beau, soir d'automne, les soldats du 3me de ligne aperçoivent

avec une émotion profonde, les clochers dentelles et les tours massives de leur ville de gaimiston Ostende, qui bientôt est libérée par les victoires des armées belges et alliées.

Pour la campagne 1514-1918, le régi­ment compte cinq citations à l'ordre» de l'armée, troi9 citations à l'ordre d'une division d'armée et a reçu les félicita­tions du général Plumer commandant la 2me armée britannique.

Officiers et sous-officiers du 3me de ligne, en cette cérémonie du Centenaire renouvelons tous dans notre cœur le ser­ment de fidélité juré à notre drapeau. Cinq générations de Belges ont servi à l'ombre de ses plis glorieux. Gardez in­tact l'honneur de ses traditions et la pu­reté de sa gloire.

Anciens combattants du 3me et 23me de ligne, l'holocauste de vos camarades tombés au champ d'honneur et vo­tre sang versé sur les champs de ba­taille avaient inscrits sur notre drapeau les mots immortels Yser, Steenstraet et Clercken. L'étude historique de vos faits d'armes a montré qu'à Gfimde et sous Anvers votre courage militaire mérite d'être cité en exemple. S. M. le Roi a dai­gné octroyer au régiment deux citations nouvelles à l'ordre de l'armée pour les combats de Grimde et de la Nêthe. Votre drapeau comme le nôtre s'ornera désor­mais de la fourragère à la couleur du ruban de l'ordre de Léopold.

La fourragère aux couleurs de l'Ordre de Léopold est attachée aux drapeaux du régiment et de la fra­ternelle.

M. Valcke, président de la frater­nelle, prononça alors le discours suivant :

Mon Colonel, Messieurs,

Vous avez bien voulu accueillir aujour­d'hui, une nouvelle fois, la Fraternelle, pour lui donner un nouveau témoignage de sympathie.

A peine avez-vous appris que S. M. le Roi daignait glorifier les drapeaux du 3me et du 23me de ligne des citations Anvers et Grimd«, et de la fourragère aux couleurs de l'Ordre de Léopold, que la pensée vous est venue de reporter sur la Fraternelle, un peu de l'honneur qui échoit au régiment sous vos ordres.

La Fraternelle a été, croyez le bien, ex­trêmement sensible à cette attention et elle m'a.chargé de vous en exprimer, en ce moment, toute sa reconnaissance.

La fourragère que vous venez d'offrir et de fixer vous-même à notre Drapeau, sera un nouveau lien unissant à la Fra­ternelle, ou plutôt le Régiment à sa Fra-

: ternelde comme le dit maintenant une jolie expression.

Nous considérerons toujours comme un grand honneur d'être associés à tous les événements heureux de la vie de nos anciens régiments,' et notre joie est gran-

: de d'avoir été invités, en ce jour de jubilé et de joie à franchir à nouveau la porte de la caserne pour participer à la fête du Régiment.

i Nous avions d'ailleurs, aussi un devoir à remplir : c'est d'apporter au vaillant 3me régiment de Ligne auquel nous ne pensons jamais sans, émotion, que nous ne voyons jamais défiler sans ressentir un peu de tressaillement au fond de nous-mêmes, d'apporter au régiment, à son chef, à ses officiers, nos plus sincè­res félicitations.

I Les nouvelles citations accordées au 3me et 23me mettent désormais en lumiè­re la carrière entière des deux vaillants régiments.

' Grimde, le premier contact, la première épreuve; les braves qui dorment dans l'émouvante nécropole, attestent des sentiments d'abnégation qui animaient le régiment dès l'appel aux armes et que n'avaient pu lui donner une longue et sérieuse 'préparation de patriotisme et d'esprit de sacrifice.

Anvers, les sorties victorieuses ayant rendu possible ou tout au moins contri­bué efficacement à la bataille de salut •livrée par nos vaillants Alliés français •sur la Marne.

Le long siège, la retraite douloureuse Trois mois après, le drapeau flotte sur

le Rhin. Désormais toute la vi« de guerre du

3me de ligne se trouve inscrite sur son Drapeau qui atteste aux jeunes soldats, que jamais le Régiment où ils ont l'hon­neur de servir n'a failli à son devoir.

La Fraternelle avait de bien bonnes raisons de se réjouir aujourd'hui avec le Régiment tout entier. Elle représente les anciens, ceux de Grimde, d'Anvers, de l'Yser, de Sleenstraete, de Clercken et d'Houthulst qui ont la légitime fierté d'avoir pour leur part, contribué à la Gloire commune. Ils sont venus aujour­d'hui se ranger sous les plis du Drapeau, pour attester leur fidélité au Souvenir et se montrent toujours prêts à servir la Patrie.

Après la fermeture du ban, . l'on rendit hommage aux morts et le régiment se rangea autour du monu­ment, qui s'élève à l'Avenue de Smet de Naeyer, qui fut abondam­ment fleuri.

Le régiment défila ensuite en bel ordre.

Le public fut admis à visiter la caserne. Un lunch eut lieu à midi, au mess des officiers ; quelques autorités y assistaient.

Et pour finir, signalons la pré­sence des frères d'armes Anglais, Français et Italiens qui avaient tenu à s'associer à la fête de leurs amis Belges.

Et pour clôturer toutes ces belles fêtes et cérémonies, ce fut l'apothéose du jeudi soir au Parc Marie-Hen­riette.

Depuis quinze jours l'activité fébrile qui se manifestait aux abords de la Laiterie Royale, faisait augurer de bien belles réalisations. Et vraiment la réussite de la fête, si bien conçue par le lieutenant Degreef, fut un spectacle féerique et inoubliable. Dès huit heures du soir, une foule com­pacte stationnait sur les deux rives, Du côté de l'île un service d'ordre impeccable en tenue militaire 1830, menait aux gradins les nombreux invités. Les colonels Rinquet et Libert entourés d'un brillant état-major d'of­ficiers occupent le premier rang. Citons parmi les invités, Monsieur l'Echevin et Madame Verhaeghe, M. et Mme Bette, le consul de France et Madame.

Tous les numéros du programme enthousiasmèrent les assistants qui ne ménagèrent pas leurs applaudis­sements aux héros de la fête. Le défilé •de barquettes fleuries et illu­minées fut un spectacle merveilleux qui souleva un enthousiasme général, des milliers de bouquets furent pro­digués au cours de ce corso. Aussi ce fut ,avec fierté qu'à la fin de la fête, le colonel Rinquet prit la parole pour remercier les dévoués collaborateurs qui ne ménagèrent aucun sacrifice pour en assurer la réussite, il cita particulièrement les Capitaine Léo­nard, Lieutenant Degreef et Adjudant Vuylsteke, chevilles ouvrières de cette belle manifestation. Il tient à remer­cier également l'Ostend Swimming Club pour sa collaboration à l'orga­nisation générale, et remit à tous les participants une superbe plaquette, portant d'un côté l'effigie de nos trois souverains et au revers les armes aux neuf provinces avec ia mention « 3me Régiment de Ligne -Ostende ».

Une coupe de Champagne fut vidée ensuite, le Colonel eut quelques mots charmants pour la presse et pour les dames participantes dont la grâce contribua t an t au succès de la fête, et ne pouvant rien leur refuser, il accorda sur requête de Mlle M. M. Elleboudt la permission de dimanche pour samedi prochain, paroles saluées d'applaudissements frénétiques et de vivats en l'honneur du colonel.

Un bal champêtre clôtura, comme de juste, cette fête on ne peut mieux réussie.

: i . ETAT-CIVIL

NAISSANCES 9 Août. — Hélène Goes, de Léopold

et Alice Devriendt, Imp. des Vierges, 8. — Roger et Lydie Geselle, de Julien et Charlotte Carrez, r. de la Corderie, 45.— Fernand Vanthomme, de Camille et Ernstine Van Troost, r. des Alou­ettes. — Victor Lauwereins, d'Arthur et Madeleine De Smaele, r. des Bate­liers, 41. — Micheline Dewesse, d'Ed-gard et Yvonne Nicolas, Place Sté­phanie, 25.

10. — Denise Verstraete, d'Edmond et Marie Vynck, r. des Deniers, 61. — Denise Vanoverschelde, de Charles et Irène Lefevere, Av. de Mariakerke, 63. — Yvonne Vermeersch, de Léon et Angèle Moeyaert, ch. de Nieuport, 145b.

11. — Hector Daseville, de Louis et Delphine Baroen, r. Longue, 99.

12. — Roger Devriendt, d'Oscar et Marcelline Geril, r. du Quai, 44. — René Steeman, de Pierre et Madeleine Janssens, ch. de Nieuport, 505.

13. — Fernand Rooms, d'Alphonse et Pauline Faict, r. de l'Egalité, 39.

14. — Etienne Opdenbosch, de Joseph et Monica Moerenhout, r. des Maçons, 26.

DECES 8 Août. -— Charles Marly, 78 ans,

veuf de Caroline Haeghebaert, r. St-Nicolas, 3.

11. — Henri Colpaert, 44 ans, époux de Marie De Boever, ch. de Nieuport, 39. — Marie Joye, 70 ans, veuve de Jean Missiaen, Quai des Pêcheurs, 25. — Arthur Dooms, 41 ans, époux d'Au-gusta Pauwels, r. de l'Activité, 93. — Rudolphe Mouqué, 48 ans, époux d'Elise Deley, r. de la Liberté, 23.

13. — Jeanne Cheullet, 53 ans, épouse d'Edouard Maene, r. du Che­min de Fer, 40.

14. — Marie Delamotte, 81 ans, veuve de Pierre Depreter, r. du Vélo­drome, 39.

MARIAGES 5 Août. — Marcel Lambregt, méca­

nicien et Gabrielle Christiaen, s. p. — Marcus Perl, horloger et Esther Hers-covici, s. p.

9. — Honoré D'Hondt, ouvrier et Richilde Vanoverbeke, cafetière. — Hilaire Frère, instituteur et Georgette Bessire, s. p.

12. — Cyrille Aris, négociant et Rachel Van Yper, s. p.

16. — Joris Haelewyck, pêcheur et Yvonne Janssens, ouvrière. — Gus­tave Périer, ébéniste et Madeleine Kimpe, modiste.

PROMESSES DE MARIAGE 17 Août. —• Titeca André, entrepre­

neur et Depoorter Madeleine, s. p.,p, r. de Leffinghe, 162. — De Rycke ' Auguste, peintre et Janssens Irène, r. du Quai, 32. — Timmermans Cbn-

: stant, négociant et Loncke Marcelle, ! ch. de Thourout, 218. — Me Dongall : William, négociant et Lange Renée.g ; négociante, Galerie James Rnsor, 32

— Devos Werner, électricien et Gunst Irène, s. p. — Dillen Albert, employé et Goddemaer Léa, r. des Hirondelles 51. — Ovick Prosper, négociant, r. Passchyn, 12 et Debeen Victorine, Quai des Pêcheurs, 5. — Devriendt Henri, ouvrier et Verleye Valérie, r. d'Ypres, 43. — Biloni Guillermo, cui­sinier et Vanbrabant Marthe. — Goossens Nestor, employé et Wïllems' Germaine, r. du Sport 11. — Goes

; Robert, électricien et Moerman An-j gèle, ch. de Thourout, 58.

les

â votre pharmacien pour vous débar­rasser de ce

Mal de dents rongeur. La douleur cède tout de suite et vos nerfs sont apaisés. Même l'usage régulier n'est jamais nuisible. Boite de 6 Cachet» Fr. 5.-. 12 Cachets Fr. 9.-

Feuilleton du « Littoral »

Cacaouettes et Bananes par

JEAN-RICHARD BLOCH

• • •

Continuant à m'élever, je constate que la plate-forme du wharf disparaît sous un empilage grandiose de sacs d'arachides. Quatre voies Decauville ; s'y frayent leur chemin. Une de ces piles est la proie d'une équipe d'hom­mes en toges et en jupes de couleur, qui la démantèlent e t la précipitent dans le vide, pièce par pièce. La pointe d'une perche émerge de ce vide. Chacune des vagues, en passant, com­munique un soubresaut à cette perche, à quoi je connais qu'elle est le mâfc d'un cotre en chargement.

Outre les dockers qui détruisent cet édifice, une abondance incroyable d'êtres gisent de tous les côtés, couchés sur les sacs vides, assis sur les sacs pleins, accroupis entre les rails e t sur les planches, fumant de longues pipes minces, grignotant des cacaouettes, jacassant avec une fureur aiguë, r iant de toutes leurs dents, e t prêts à accepter pour va­lable la première distraction qui leur écherra.

En l'espèce, la distraction leur est fournie par le commandant Chaba-neix et par moi.

Mon compagnon a pris de l'avance. Je le vois s'éloigner de son pas rapide

et autorisé. Sa prestance en fait le point de mire des noirs. Quand je le rattrape, ils l'assaillent déjà de leurs interpellations :

«Hé, bonjourr, cap ' ta ine! Héhé, monsieur ! Hé, cap'taine, bonjourr ! »

Il leur répond avec une assurance et une joie que je ne lui ai jamais vues, si habitué que je sois à ses ma­nières.

Mais son père a été un vieux « Sé­négalais», c'est-à-dire un de ces capitaines spécialisés dans la naviga­tion de la colonie, familiers avec ses barres et ses rades foraines, à la coule de ses usages, de ses trafics, de ses secrets, ravitailleurs des comptoirs en potins et en primeurs, de la métro­pole en singes, en fauves et en oi­seaux, intermédiaires gaillards pour toutes sortes de missions publiques ou secrètes, licites ou illicites, finis­sant par avoir transporté, je ne sais combien de fois, tous les blancs e t toutes les blanches que leur destin fait vivre dans ce pays ; bref, un de ces capitaines dont, à la longue, le nom, l'humeur, les aventures, les ca­pacités, nourrissent l'essentiel des conversations de l'A. O. F., e t qui •méritent de t i t re qu'ils se donnent : de Rois du Sénégal.

Lui-même, le Chabaneix que vous connaissez, a « fa i t» le Sénégal sans interruption, de 1911 à 1916, un an sur «Vistule», quatre sur «Mauritanie» torpillés depuis. Sur vingt phrases qu'il prononce, cinq commencent par ce préambule, qui suffit à reconsti­tuer autour de moi toute l'atmosphère de l'Atlantique et de la « Pantoire » : « Quand j 'é tais lieutenant sur « Mau­ritanie... », ou b i en : «Quand j 'étais

second sur «Mauritanie... » n a rapporté, de ce long cabotage,

une connaissance intarrissable des passes et des mœurs de la colonie, une préférence secrète pour la vie qui s'y mène.

« Vous verrez, vous verrez, Monsieur Blô, quand nous serons arrivés au Sénégal, vous verrez si je n'y suis pas connu de tout le monde ».

Je pensais : « Nous n'en sommes pas, Monsieur Chabaneix, à une galé­jade près ». Son assertion se réalise à plein. Car si beaucoup de noh*s jouent avec lui au jeu qui lui plaît tant , de parler pour zézayer quatre mots de français et induire un toubab à les honorer de sa réponse, ma surprise devient grande d'en voir deux, trois quatre, se dresser tout debout, lever les bras, écarquiller la figure sous l'effet d'un plaisir qui n'est plus feint, et s'écrier :

«Héhé, moussié Chab'nesse, héhé, cap'taine, moussié Chab'nesse, mous­sié Chab'nesse ! »

On le reconnaît. Surprise plus grande encore, il reconnaît II s'arrête, se retourne, et / s a n s une hésitation, met des noms sur les noires figures :

«Té, Abdoullah, té, Boukfall, té, vieux, tu n'es donc pas mort ?

— « Héhé, cap'taine, héhé, moussié Chab'nesse ! »

Ils se dandinent en tapant leurs mains l'une dans l'autre. Je vois leurs yeux rieurs s'humecter de Ha félicité d'avoir été désignés par leur nom, remarqués entre tous par ce toubab superbe.

«Héhé, moussié Chab'nesse, second « Mauritanie ? » Héhé ? » •

— « Non, non ! Plus second sur

« Mauritanie ! » Je suis maintenant cap'taine du grrand bateau, là-bas ».

— « Héhé, héhé ! » — «Et ta femme, elle couche tou­

jours avec ton frère ? Ta sœur fait toujours la garbo (1), et, toi, le vieux... ? »

Abdoullah, Boukfall ou Mahmadou comprennent mal ce torrent de pa­roles bordelaises un peu bredouillan­tes ; ou, s'ils les comprennent, ce sont de fameux diplomates, car leur visage n'en laisse rien paraître. Leur jubila­tion prend un accent pointu et che­vrotant :

«Oho, moussié Chab'nesse, moussié Chab'nesse ! »

Leurs congénères se sont rappro­chés. Ils se pressent maintenant en un cercle compact. Les 'uns jacassent sans arrêt, les autres se bornent à tendre en avant leurs dents blanches et les muqueuses tuméfiées de leurs lèvres. Et moi qui perce leur foule à ce moment pour rejoindre le com­mandant, je commence à humer une odeur douceâtre, qui m'est nouvelle, mais que bientôt je serai sûr de ne plus jamais oublier.

S'il étai t grandiose, sur le pont de la « Pantoire », tout à l'heure, M. Cha­baneix, combien il l'est davantage ici, gonflé moins de la vanité d'être re­connu, que de sentir jouer si parfaite­ment les heureux mécanismes de ses facultés ! Vraiment, tel qu'il m'appa-ra î t là, ce sont les parties napoléon-niennes de son masque qui ont raison.

Mais il est pressé. Ce qui l'amuse dans l'indigène, c'est ce qu'il en fait,

lui, Chabaneix, et aucunement l'indifel gène. Aussi fend-il la presse et contij nue-t-il à grandes enjambées, taridil qu'autour de nous reprend le dangef reux tonnerre des wagonnets.

SI MICHEL-ANGE DEBARQUAIT A RUFISQUE...

Il vous faut apprendre maintenant que les êtres qui vous poussent les wagonnets en courant, et ceux qui démantèlent les édifices d'arachideJ et ceux qui se tiennent assis sur lef planches, et ceux qui gisent sur le sacs, sont, dans leur désordre, leui poussière, leur saleté, des homm«| d'une beauté si extraordinaire, qu'ellf m'a rempli, dès l'abord, d'un troubl] à peine supportable.

Il est des sujets sur lesquels on t s'expliquera jamais avec assez ôi clarté. Celui que j'aborde là en m un. Et pour ... pas m'amuser atf| bagatelles dt .<* porte, je diviserai le1

petits garçons que nous avons été, & sensuels sentimentaux et en sensue' plastiques.

Les imaginations amoureuses d premiers vont droit à leur but. E1I< s'attachent d'emblée à former un* image idéale de la femme à laquelle le petit mâle se sent voué. Et celui-c' consacre la meilleure partie de so'' enfance à orner cette tendre pro messe d'une auréole de douceur et * suavité.

(A suivre)

(1) Garbo

VIEUX JOURNAUX A VENDRE s'adresser bureau du journal

RUE LONGUE, 36b, OSTENDE

Imp. « UNITAS », rue Christine, Osteod