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Sàm.-Dim. 13 & 14 mai 1899. Ostende, 4 mo année. N° 57. EN BELGIQUE Moins d'argent et plus de confort {D'après un article de Madame Bilda M. I) 'die parti dans le « Tourist». Clichés deMa- ;//!<? Oddie.) Souvent on a dit que nulle part on e pouvait voir plus, s'amuser mieux pour ilsuns d'argent que dans le petit pays des ielges (comme on l'appelle familière- hiont). Et cela est absolument vrai: on t y passer quelques jours de vacances, sl'importe quelle époque de l'année, à ort peu de frais. Qui, en effet, ne connait les délicieuses excursions, le long de la ieuse et de l'Ourthe aux vallées si pitto- lesi(ues ! et dans les Ardehnes aux paysa- es grandioses ! Les frais d'excursion sont peu importants que la Belgique cons- ttiie pour les touristes une véritable bon- |. Albert Lecointe, Ingénieur en chef de la Marine. fortune. On peut parcourir, sans s'en litiguer,.toute une année durant, les bon- lés vieilles villes, avec leurs antiquités Iniques," leurs tableaux, leurs sculptures, purs trésors d'architecture; ou Bruxelles, jvec ses parcs ombreux, ses attractions Ims nombre, et ses merveilleux magasins. I A Bruxelles et dans toutes les grandes jilles, il y a des trams électriques et à lapeur, qui vont dans toutes les direc- lons, aux prix les plus modiques; des f'amers sillonnent presque toutes les •"ières. C'est encore en Belgique que l'on voit Ifs entreprises grandioses:.on a dû dépen- Ir des millions de livres dans ces grands javaux, dans ces colossales constructions, uveaux ports, fortifications modèles,, finalisation de rivières, construction de niais et de musées, etc. A remarquer en-- ke la construction d'universités et d'é- PS, la démolition et la reconstruction de u'iiiîrs entiers, la restauration d'innom- l'ables édifices de valeur, etc. C'est dans rtc voie que le Roi Léopold, qui a con- Ç&riU monde. Il y a aussi quelque chose de nouveau dans tout ce que Ton voit dans cette contrée : les différences des .habitu- des, du langage, des distractions, etc En Belgique, on trouve encore ces usages étranges, qui nous charment et qui dé- concertent dans un pays situé à un pas à peine de l'Angleterre. Les villes sont particulièrement gaies en mai, pleines de vie par leurs foires qui y durent un mois. Elles constituent une des plus charmantes distrac- tions que l'on puisse rencon- trer. En première ligne vient la gaie, la joyeuse Ostende. avec sa digue unique, ses plages superbes, et ses fêtes sans nombre,. qui, sans dis- continuer, se suivent depuis la fin mai jusqu'à la fin de l'Automne ; des milliers de visiteurs fashionablesse suc- cèdent dans cette reine des plages. Il y existe aussi une grande foire annuelle, en octobre et un grand carnaval en février. Notons encore Spa.la mon- "daine, le « Vichy » de la Belgique (que le Roi a quali- fiée avec Ostende, les deux perles de son royaume), un milieu permanent de joie, et d'allées et de venues. Il est réellement éton- nant de voir combien d'Anglais se rendent de nos jours en Belgique. N'importe l'on s'y trouve,.on est toujours sûr de rencontrer de ses compatriotes, en pleine fête, car le gouvernement belge a créé des facilités auxquel'es aucun pays n'est encore arrivé, en accor,lant des coupons circulaires à prix réduit, sur toutes les lignes, sur tous les bateaux; les moyens de communication sont si rapides et si commodes, par la ligne d'Ostende-Douvres, que les touristes choisissent de préférence cette voie, à toute autre. geurs sont bien contrôlées par M. \V. Grant, le représentant belge à Douvres et son adjoint M. Van llercke. On fait alors une traversée des plus agréable sur un navire, qui par sa stabilité, son aménage- ment et la prudence de sa navigation ne saurait être dépassé. Le dernier de ces navires s'appelle la « Princesse Clémen- tine » ; il est commandé par le capitaine Ch. Romyn. Ostende produit une impression pro- La gare du Nord à Bruxelles fonde : de- grands paquebots-postes sont amarrés à ses splendides quais, d'où partent les express internationaux vers Cologne, l'Allemagne, Baie, la Suisse, Vienne, StPétersbourg et Constantinople. Ce sont des « trains de luxe » dans toute l'acception du mot,' avec; des voitures •superbes "et des locomotives dont la Bel- gique peut être fiére, car.elles roulent ra- pidementjsans secousses et avec une ponc- tualité absolue. Ces trains confortables et magnifiques possèdent des salons, des salles à manger, un restaurant et des adjoint, le commandant Amédée Vande Kerckhove; le département des chemins de fer est régi par le chef de station d"0s- tende-Quai, M. Groenen. Citons aussi M. Stracké, le populaire propriétaire de l'Hôtel d'Allemagne, qui s'est créé un nom, par les soins avec lesquels il régit les restaurants des malles. Mais dans peu de temps, le débarca- dère actuel et son hôtel, auront disparu. L'augmentation constante du trafic ré- clame une installation nou- velle, plus commode, plus moderne. Les gigantesques nouveaux docks, qui ne coûteront, à leur achèvement, pas moins de vingt-cinq millions de francs, avancent rapide- ment; ils seront pourvus de spacieux hangars, surmon- tés de promenoirs, et qui seront entourés d'un réseau de lignes terrées. Partout en Belgique, on constate le progrès, et prin- cipalement dans les travaux de la nouvelle gare d'An- vers. A Bruxelles également on trouve d'intéressantesga- res, telle que la grande gare tel-minus du Nord, dont nous reproduisons une photi-grap- hie,et qui possède non seule- ment les plus récentes loco- motives, mais encore lespre- mières qui furent employées. Quel con- traste ! Comme la Belgique progresse.' Les voitures du chemin de fer belge sont montées sur trois axes, six roues et roulent avec beaucoup de facilité; on les quitte après les plus longs trajets, sans ressentir aucune fatigue. La raison en est que les Belges construisent leurs «cars», sur un principe tout différent de celui des Allemands ou des Hollandais. Ces derniers, font les bancs très capitonnés, et les sup- portent par des ressorts excessivement flexibles: or, dans ce cas, le corps de la Un wagon-restaurant de l'Ostende-Vienne Express. La première locomotive des chemins de fer de l'Etat belge. M. le ministre. Vanden Peereboom a apporté à ce service d'innombrables et importantes innovations ; actuellement la ligne d'Ostende forme - le vrai trait d'union entre Londres [et les principales villes du continent. D'ailleurs le voyage est pratique : de Londres à Douvres, par le South Eastern ou le Dover Chatham ; on s'embarque Une locomotive de train express en Belgique. sa vie à son peuple et à son pays, a mener tous les esprits ; c'est ce qui a 'rrnis à la Belgique de prendre utie des remières places parmi les nations les lus fiéres et > les plus.-intéressantes du aussitôt sur un des magnifiques steamers de la ligne royale belge. Le bateau est amarré le long de l'Ad- miralty-pier, -où toutes les dispositions pour le confort et la convenance des voya- sleeping-cars ; on . ne saurait ; s'étonner qu'aucun train du continent ne soit devenu plus populaire que-.le célèbre , express-in- ternational Ostendé-Vienne. A Ostende, tout est conduit à la perfection, sous les ordres du commandant Pierre, l'excell°nt « inspecteur en chef de la Marine » et son M. A. Stracké, Restaurateur des paquebots de l'Etat Belge. voiture repose directement sur le bâtis de fer. Les Belges ne pourvoient les cous- sins de la voiture.que de ressorts peu flexibles, et ont une double séparation entre le corps de voiture et son bâtis de fer, au moyen de ressorts en spirale, ou de solides plaques de caoutchouc. Le système allemand et hollandais a l'avan- tage de produire, au premier moment, n'entend pas généralement le voyageur s'en flatter. Pour les longs voyages, ce système est un dos derniers à recomman- der. Se? défauts s'indiquent aussitôt que l'on examine les conditions dans lesquelles le touriste voyage,ses pieds reposent sur le plancher, qui. comme nous l'avons dit.est fixé directement sur le bâtis de la. voi- ture; d'un autre coté, -son corps est .assis sur un banc de.s plus flexibles, balançant continuellement; or, les pieds restent immobiles, alors que le corps est conti- nuellement secoué; il s'en suit que loin de se trouver au repos, les muscles des jam- bes sont sans cesse en mouvement. De plus, quand on repose le corpscontre le dos dimége,le mouvementdu siège même pro- duit un frottemententre ledos du voyageur et l'étoffe, ce qui fatigue beaucoup le corps tout entier. Dans le système belge, les ressorts sont placés presque tout autour du bâtis de la voiture, lequel est maintenu de cette façon en équilibre et supporte le voyageur sans donner lieu à aucun mouvement de son corps et en conséquence ne le fatiguant pas. V A partir du mois prochain (mai), le service des trains sera considérablement accéléré entre Londres et la Suisse, par Le comm 1 Pierre, Inspecteur en chef de la Marine. Douvres et Osfende. Plus de deux heures et demie seront gagnées sur le parcours, de façon à ce qu'un voyageur partant de Londres à 0 heures du soir, arrivera à Baie'à 5 h. 25 le lendemain matin... Un recoud ! Le Côq-sur-Mer. Nous avons public jeudi un long article sur relie pelile cité balnéaire et nous terminions en disant:« l'année prochaine, cette charmante station aura subi une transformation complè- te ». Nos lecteurs ont pu croire que la transfor- mation était à accomplir; c'est une erreur et une grave erreur. Le Coq d'aujourd'hui n'est plus le Coq d'il y a cinq ans. Trente-deux trains desservent en ce moment ce pays, alors déshérité l'on arrivait, Dieu sait comment, et où la présence d'un étranger faisait événement. Le Coq est actuellement une station fréquentée et bien fréquentée. \ La Société « Liège-Seraing », concessionnaire des tramways du Littoral, vient d'acquérir un vaste terrain pour y établir ses installations et y construire un centre d'attraction. Que ce mot n'effraye pas les artistes et les amants des vil- légiatures calmes. «.Coq» conservera son carac- tère que rien ne pourrait lui ôter; d'un autre L'Ostende-Vienne Express. une impression très agréable sur le voya- geur, car il descend jusque dans le siège. Le< voyageurs qui no font que de courts trajets retiennent cette sensation agréa- ble durant leur voyagent cependant on côté, ceux qui veulent jouir des plaisirs mon- dains des plages à la mode peuvent, tout en se plongeant dans le calme du «Coq », aller aux concerts et spectacles d'Ostende et^ ftlaitl&n- kerghe, et Yfjtourner le soir même datte feur « home ».. " .., > '.j» .«. JL !>-JL

Sàm.-Dim. 13 & 14 mai 1899. Ostende, 4 Ç&riUgod.biboostende.be/DRDoc/2006/08/02/008394316485.pdfLes gigantesques nouveaux docks, qui ne coûteront, à ... M. A. Stracké, Restaurateur

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Page 1: Sàm.-Dim. 13 & 14 mai 1899. Ostende, 4 Ç&riUgod.biboostende.be/DRDoc/2006/08/02/008394316485.pdfLes gigantesques nouveaux docks, qui ne coûteront, à ... M. A. Stracké, Restaurateur

Sàm.-Dim. 13 & 14 mai 1899. Ostende, 4mo année. — N° 57.

EN BELGIQUEMoins d'argent et plus de confort

{D'après un article de Madame Bilda M.I) 'die parti dans le « Tourist». — Clichés deMa-

;//!<? Oddie.)Souvent on a dit que nulle part on

e pouvait voir plus, s'amuser mieux pourilsuns d'argent que dans le petit pays desielges (comme on l'appelle familière-

hiont). Et cela est absolument vrai: ont y passer quelques jours de vacances,

sl'importe quelle époque de l'année, àort peu de frais. Qui, en effet, ne connait

les délicieuses excursions, le long de laieuse et de l'Ourthe aux vallées si pitto-

lesi(ues ! et dans les Ardehnes aux paysa-es grandioses ! Les frais d'excursion sontpeu importants que la Belgique cons-

ttiie pour les touristes une véritable bon-

|. Albert Lecointe, Ingénieur en chef de la Marine.

fortune. On peut parcourir, sans s'enlitiguer,.toute une année durant, les bon-

lés vieilles villes, avec leurs antiquitésIniques," leurs tableaux, leurs sculptures,purs trésors d'architecture; ou Bruxelles,jvec ses parcs ombreux, ses attractionsIms nombre, et ses merveilleux magasins.I A Bruxelles et dans toutes les grandesjilles, il y a des trams électriques et àlapeur, qui vont dans toutes les direc-lons, aux prix les plus modiques; desf'amers sillonnent presque toutes les

•"ières.C'est encore en Belgique que l'on voit

Ifs entreprises grandioses:.on a dû dépen-Ir des millions de livres dans ces grandsjavaux, dans ces colossales constructions,

uveaux ports, fortifications modèles,,finalisation de rivières, construction deniais et de musées, etc. A remarquer en--ke la construction d'universités et d'é-

PS, la démolition et la reconstruction deu'iiiîrs entiers, la restauration d'innom-

l'ables édifices de valeur, etc. C'est dansrtc voie que le Roi Léopold, qui a con-

Ç&riUmonde. Il y a aussi quelque chose denouveau dans tout ce que Ton voit danscette contrée : les différences des .habitu-des, du langage, des distractions, etc EnBelgique, on trouve encore ces usagesétranges, qui nous charment et qui dé-concertent dans un pays situé à un pas àpeine de l'Angleterre.

Les villes sont particulièrement gaiesen mai, pleines de vie par leurs foires quiy durent un mois. Elles constituent unedes plus charmantes distrac-tions que l'on puisse rencon-trer.

En première ligne vientla gaie, la joyeuse Ostende.avec sa digue unique, sesplages superbes, et ses fêtessans nombre,. qui, sans dis-continuer, se suivent depuisla fin mai jusqu'à la fin del'Automne ; des milliers devisiteurs fashionablesse suc-cèdent dans cette reine desplages. Il y existe aussi unegrande foire annuelle, enoctobre et un grand carnavalen février.

Notons encore Spa.la mon-"daine, le « Vichy » de laBelgique (que le Roi a quali-fiée avec Ostende, les deuxperles de son royaume), unmilieu permanent de joie,et d'allées et de venues.

Il est réellement éton-nant de voir combien d'Anglais se rendentde nos jours en Belgique. N'importe oùl'on s'y trouve,.on est toujours sûr derencontrer de ses compatriotes, en pleinefête, car le gouvernement belge a créédes facilités auxquel'es aucun pays n'estencore arrivé, en accor,lant des couponscirculaires à prix réduit, sur toutes leslignes, sur tous les bateaux; les moyensde communication sont si rapides et sicommodes, par la ligne d'Ostende-Douvres,que les touristes choisissent de préférencecette voie, à toute autre.

geurs sont bien contrôlées par M. \V.Grant, le représentant belge à Douvres etson adjoint M. Van llercke. On fait alorsune traversée des plus agréable sur unnavire, qui par sa stabilité, son aménage-ment et la prudence de sa navigation nesaurait être dépassé. Le dernier de cesnavires s'appelle la « Princesse Clémen-tine » ; il est commandé par le capitaineCh. Romyn.

Ostende produit une impression pro-

La gare du Nord à Bruxelles

fonde : de- grands paquebots-postes sontamarrés à ses splendides quais, d'oùpartent les express internationaux versCologne, l'Allemagne, Baie, la Suisse,Vienne, StPétersbourg et Constantinople.Ce sont des « trains de luxe » dans toutel'acception du mot,' avec; des voitures•superbes "et des locomotives dont la Bel-gique peut être fiére, car.elles roulent ra-pidementjsans secousses et avec une ponc-tualité absolue. Ces trains confortables etmagnifiques possèdent des salons, dessalles à manger, un restaurant et des

adjoint, le commandant Amédée VandeKerckhove; le département des cheminsde fer est régi par le chef de station d"0s-tende-Quai, M. Groenen. Citons aussi M.Stracké, le populaire propriétaire del'Hôtel d'Allemagne, qui s'est créé unnom, par les soins avec lesquels il régitles restaurants des malles.

Mais dans peu de temps, le débarca-dère actuel et son hôtel, auront disparu.L'augmentation constante du trafic ré-

clame une installation nou-velle, plus commode, plusmoderne.

Les gigantesques nouveauxdocks, qui ne coûteront, àleur achèvement, pas moinsde vingt-cinq millions defrancs, avancent rapide-ment; ils seront pourvus despacieux hangars, surmon-tés de promenoirs, et quiseront entourés d'un réseaude lignes terrées.

Partout en Belgique, onconstate le progrès, et prin-cipalement dans les travauxde la nouvelle gare d'An-vers. A Bruxelles égalementon trouve d'intéressantesga-res, telle que la grande garetel-minus du Nord, dont nousreproduisons une photi-grap-hie,et qui possède non seule-ment les plus récentes loco-motives, mais encore lespre-

mières qui furent employées. Quel con-traste ! Comme la Belgique progresse.'

Les voitures du chemin de fer belgesont montées sur trois axes, six roues etroulent avec beaucoup de facilité; on lesquitte après les plus longs trajets, sansressentir aucune fatigue. La raison en estque les Belges construisent leurs «cars»,sur un principe tout différent de celui desAllemands ou des Hollandais. Ces derniers,font les bancs très capitonnés, et les sup-portent par des ressorts excessivementflexibles: or, dans ce cas, le corps de la

Un wagon-restaurant de l'Ostende-Vienne Express.La première locomotive des chemins de fer de l'Etat belge.

M. le ministre. Vanden Peereboom aapporté à ce service d'innombrables etimportantes innovations ; actuellement laligne d'Ostende forme - le vrai traitd'union entre Londres [et les principalesvilles du continent.

D'ailleurs le voyage est pratique : deLondres à Douvres, par le South Easternou le Dover Chatham ; on s'embarque

Une locomotive de train express en Belgique.

rô sa vie à son peuple et à son pays, amener tous les esprits ; c'est ce qui a

'rrnis à la Belgique de prendre utie desremières places parmi les nations leslus fiéres et > les plus.-intéressantes du• •

aussitôt sur un des magnifiques steamersde la ligne royale belge.

Le bateau est amarré le long de l'Ad-miralty-pier, -où toutes les dispositionspour le confort et la convenance des voya-

sleeping-cars ; on . ne saurait ; s'étonnerqu'aucun train du continent ne soit devenuplus populaire que-.le célèbre , express-in-ternational Ostendé-Vienne. A Ostende,tout est conduit à la perfection, sous lesordres du commandant Pierre, l'excell°nt« inspecteur en chef de la Marine » et son

M. A. Stracké, Restaurateur des paquebots del'Etat Belge.

voiture repose directement sur le bâtisde fer. Les Belges ne pourvoient les cous-sins de la voiture.que de ressorts peuflexibles, et ont une double séparationentre le corps de là voiture et son bâtis defer, au moyen de ressorts en spirale, oude solides plaques de caoutchouc. Lesystème allemand et hollandais a l'avan-tage de produire, au premier moment,

n'entend pas généralement le voyageurs'en flatter. Pour les longs voyages, cesystème est un dos derniers à recomman-der. Se? défauts s'indiquent aussitôt quel'on examine les conditions dans lesquellesle touriste voyage,ses pieds reposent sur leplancher, qui. comme nous l'avons dit.estfixé directement sur le bâtis de la. voi-ture; d'un autre coté, -son corps est .assissur un banc de.s plus flexibles, balançantcontinuellement; or, les pieds restentimmobiles, alors que le corps est conti-nuellement secoué; il s'en suit que loin dese trouver au repos, les muscles des jam-bes sont sans cesse en mouvement. Deplus, quand on repose le corpscontre le dosdimége,le mouvementdu siège même pro-duit un frottemententre ledos du voyageuret l'étoffe, ce qui fatigue beaucoup le corpstout entier.

Dans le système belge, les ressorts sontplacés presque tout autour du bâtis de lavoiture, lequel est maintenu de cette façonen équilibre et supporte le voyageur sansdonner lieu à aucun mouvement de soncorps et en conséquence ne le fatiguant pas.V A partir du mois prochain (mai), leservice des trains sera considérablementaccéléré entre Londres et la Suisse, par

Le comm1 Pierre, Inspecteur en chef de la Marine.

Douvres et Osfende. Plus de deux heureset demie seront gagnées sur le parcours,de façon à ce qu'un voyageur partant deLondres à 0 heures du soir, arrivera àBaie'à 5 h. 25 le lendemain matin... Unrecoud !

Le Côq-sur-Mer.Nous avons public jeudi un long article sur

relie pelile cité balnéaire et nous terminionsen disant:« l'année prochaine, cette charmantestation aura subi une transformation complè-te ». Nos lecteurs ont pu croire que la transfor-mation était à accomplir; c'est une erreur etune grave erreur.

Le Coq d'aujourd'hui n'est plus le Coq d'il ya cinq ans.

Trente-deux trains desservent en ce momentce pays, alors déshérité où l'on arrivait, Dieusait comment, et où la présence d'un étrangerfaisait événement. Le Coq est actuellement unestation fréquentée et bien fréquentée.\ La Société « Liège-Seraing », concessionnaire

des tramways du Littoral, vient d'acquérir unvaste terrain pour y établir ses installations ety construire un centre d'attraction. Que ce motn'effraye pas les artistes et les amants des vil-légiatures calmes. «.Coq» conservera son carac-tère que rien ne pourrait lui ôter; d'un autre

L'Ostende-Vienne Express.

une impression très agréable sur le voya-geur, car il descend jusque dans le siège.Le< voyageurs qui no font que de courtstrajets retiennent cette sensation agréa-ble durant leur voyagent cependant on

côté, ceux qui veulent jouir des plaisirs mon-dains des plages à la mode peuvent, tout en seplongeant dans le calme du «Coq », aller auxconcerts et spectacles d'Ostende et^ ftlaitl&n-kerghe, et Yfjtourner le soir même datte feur« home ».. • " .., > '.j» .«. JL !>-JL

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Feuilleton du CARILLON du Samedi 13 Mai.

LA M A N S A R D ETRADUIT DU SUEDOIS

Elle tomba, tremblante, sur un siège; maisbientôt elle se releva, en rougissant de sa fai-blesse. De quoi s'agissait-il, en définitive? Rienque la perte de biens terrestres qu'elle n'avaitpossédés que le court espace de quatre ans.Jusque là, elle avait constamment vécu dansles privations, la gêne, la pauvreté. — Pour-quoi trembler maintenant ? — Il lui restait desliens sacrés, son enfant, sa mère, ses devoirsd'épouse: tout cela lui commandait de surmon-ter cette faiblesse et de renoncer au luxe, etdonnait à son corps et son âme la force de sup-porter les souffrances qui l'attendaient encoreet de remplir la mission triplement chère quilui imcombait.

La vente attira une foule d'habitants, disonsmieux, toute la population notable de la ville,excepté le conseiller Ulter et son hôte. On seréjouissait tout bas de pouvoir enfin circulerdans tous les coins du noble manoir; on se pin-çait mutuellement le bras, on se murmurait àl'oreille des paroles piquantes, comme : « L'or-gueil précède la chute. » — «La fierté se punit

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avez passé, après la vente, plusieurs nuitsdans la pièce bleue ? L'exigerais-tu moi ?

— Je n'exige jamais rien, mon enfant ; —suis mon exemple, et tu trouveras la vie infi-niment plus facile! Console-toi, ma douceMarie, et sois assez bonne pour m'emballer unpeu de linge; j'ai ordonné que l'on attelé àquatre heures.

— Mon cher Wallden, tu me permettras det'avouer sans détour qu'il est grand temps derenoncer à celte légèreté, et avant tout à lapassion du jeu qui nous a perdus. Corrige-toi,je t'en conjure en mon nom, au nom de notreenfant et de ton honneur ! Ne ferais-tu pas biende remercier l'intendant et de prendre toi-même la direction de tes affaires? Tu auraisalors une occupation suffisante et digne quirendrait superflue toute autre distraction.

— Je n'en doute nullement. Mais je n'ai pasla moindre expérience pratique en agronomie;il faut donc bien conserver l'intendant jusqu'àce que j'aie acquis les connaissances qui memanquent,et comme je ne veux point les devoirà des leçons, rien ne m'empêche de m'absenterpar-ci par-là. »

Marie soupira.Wallden partit...Non content de ce voyage, il fit à diverses

reprises de longues absences. L'été se passad'une manière assez tolérable; puis vint l'au-tomne avec ses longues ektristes soirées. Tou-jours seule avec sa mère, Marie cherchait dansles travaux domestiques et dans l'accomplis-

elle-même, etc, » réflexions d'autant mieuxplacées que l'on n'était pas encore parvenu àl'humilier en face, cet orgueil; car madame deWallden, bien loin d'accueillir la visite de sesanciennes amies avec la reconnaissance surlaquelle elles comptaient, leur avait fait direqu'elle ne pouvait recevoir personne. On serappelait à l'envi le temps où la jolie demoi-selle de la mansarde prenait des airs de com-tesse— même de reine; on pesait, on examinaittout cela — et voilà précisément où gisait lapointe !

Il était venu aussi beaucoup de monde despropriétés avoisinantes, et le bruit, la foule, lachaleur étaient insupportables. Marie cherchaun refuge, avec son fils, dans la chambre laplus reculée, celle de sa mère. Wallden netarda guère à l'y rejoindre; il avait quelquechose à lui demander.

« Oserais-je te prier, dit ce mari exemplaire,de préparer la table à jeu — comme aussi quel-ques mets froids, ce que tu auras — dans lapièce bleue, par exemple ? C'est le seul coinde la maison où nous serons tranquilles.

— Tranquilles ! — Peux-tu l'être aujour-d'hui ? Es-tu donc complètement insensible ?

—La sensibilité, mon enfant, n'est pas d'usa-ge, en pareille occurrence,chez les gens de bonton. Le mois prochain,peut-être même plus tôt,nous irons à la vente d'un de nos bons amis,quand viendra son tour, et nous nous remeu-blerons à neuf. Ces sortes d'objets passent d'or-dinaire de main en main, et ne sont pas faitspour exciter « la sensibilité. »

— Dans quelles circonstances en aurais-je

sèment de ses devoirs maternels, un refugecontre les pensées sombres et douloureuses. Al'automne succéda l'hiver; une neige épaissecouvrit la grande allée du château. On nevoyait arriver ni traîneaux, ni chevaux hale-tants; on n'entendait plus le moindre bruit declochette. Tout restait silencieux et morne.Wallden revenait de plus en plus rarementpasser à Malkolmsnœs une couple de jours,pendant lesquels il se répandait en discoursmensongers et fanfarons sur ses prétendusefforts incessans, à la ville comme à la cam-pagne, pour rétablir ses affaires. Un jour, ilraconta que l'avenir s'éclaircissait singulière-ment pour lui et qu'il avait la certitude depouvoir contracter un emprunt considérable;mais un événement imprévu, dit-il une autrefois, venait retarder de quelquelque temps sesopérations.

Comment subvenait-il aux frais de ces éter-nels «voyages d'affaires ?» Ce fut longtempsune énigme pour Marie, qui savait positive-ment que Pellander n'avait rien remis à Wall-dentdu produit de la vente. Elle apprit enfin,avec le plus grand effroi, que son mari avaitvendu la majeure partie du blé destiné à l'ap-provisionnement d'hiver; — il n'en restait pasun grain pour le printemps.

Mais il serait aussi oiseux que monotone desuivre pas à pas les événements dont l'ensem-ble finit par amener une ruine totale.

Wallden continna quelque temps « de réta-blir ses affaires », s'engageant ainsi dans undédale d'où il lui devint impossible de sortir;puis ses créanciers, qui s'étaient multipliés

donc » ! répliqua Marie; et la légèreté deAVall-den, plus que son propre chagrin, fit brillerune larme dans ses yeux.

—«J'en aurais, par exemple,si je te perdais.Je donnerais alors un libre cours à mes senti-ments, et je serais incapable de me dominermoi-même. »

Surprise de ces paroles inattendues, Marierépondit avec reconnaissance au léger serre-ment de main dont Wallden les accompagna.Mais cette bonne impression s'effaça bientôtlorsqu'il lui cria, en sortant: « A huit heureset demie, dans la chambre bleue ; inutile defaire de grandes cérémonies! »

La mère de Marie jeta un coup d'ceil à ladérobée sur sa fille, et s'aperçut que cette der-nière scène avait produit sur elle un fâcheuxeffet.

« Songea ton enfant, Màrie;occupe-toi de luipour te distraire un peu ! dît la bonne mèreinquiète. Un jour, il te fera oublier toutes tesépreuves actuelles, si tu continues de l'élevercomme tu fais aujourd'hui.

— HélasI soupira Marie; peut-être devien-dra-il, liii aussi, comme son père!

— Nonj Dieu est miséricordieux, Marie; ilentend ta prière et il voit tes larmes, mon en-fant!

— Mais il est juste aussi I » répliqua Marie,prenant son fils dans ses bras et le serrant con-tre son cœur.

Un coup de marteau retentissant et la voixde Pellander interrompirent le silence qui sui-vit ce dialogue.

comme un essaim de sauterelles dans le désert,fondirent sur lui comme une armée formi-dable. Bref, un an s'était écoulé depuis qu'ilétait de retour de son voyage à l'étranger,lorsqu'il fut dépossédé de la seigneurie deMalkolmsnœs et réduit à ne pouvoir plus son-ger même à l'achat du coin de.terre le plusexigu.

Enfin, il put louer à trois milles de Malkolm-snœs, dans un lieu désert au milieu des bois,une petite maison, une prairie, et un terrainpropre à la culture dès pommes de terre.

Il faut avoir vu ces anciennes métairies siincommodes et si mal construites, avec leurétroite façade peinte en rouge, leur toit quilouche les fenêtres, la porte basse entre lesjoints de laquelle l'herbe croît, leurs petitesvitres, leur mauvaise cheminée dont la fuméese répand dans la pièce pour sortir par lafenêtre, et enfin leurs murailles délabrées,lézardées, protection insuffisante conlre lesvents rigoureux de l'automne et de l'hiver,qui se jouent dans leurs interstices ; — il fautavoir vu, ou, mieux encore, avoir habité unmois une décès maisons, pour comprendre cequ'éprouva Marie en arrivant dans son nouvelasile par une sombre soirée d'automne.

Un ami attentif, mais invisible, avait prissoin d'avance de s'entendre avec le proprié-taire de la maisan pour qu'il remédiât le pluspossible à ces inconvénients. Il y avait faittransporter une provision suffisante decombus-tiblé, et il avait pris les mesures nécessairespour que les métayers des environs, à quiWallden daignait de temps en temps deman-

CHAPITRE XXIV.

La vente était finie, et le bruit avait cesséà Malkolmsnœs.

Mais, dans des circonstances comme cellesque nous venonsde retracer, lejour de la venten'est pas d'ordinaire le plus triste de tous. Plusamers sont ceux qui le suivent, et où meublesur meubledisparaissentdesappartemeuls saliset dégradés, où des indifférents enlèvent etchargent sur des voitures les objets qui sontpour nous de si cherssouvenirs.que nous voyonslivrer à des mains étrangères, en nous tenantcachés derrière les rideaux.

Oui, ce sont des jours pénibles que ceux oùl'on circule dans une grande maison si vide, sinue que l'œil aperçoità peineçà et là une chai-se, une table ou un vieux sopha, vrais iavali-des qui, dans leur solilude, s'appuient conlredes murs dégarnis. Traverserces pièces lorsquel'écho y frappe notre oreille.nous asseoir à unetable où un service de porcelaines dépareillénous avertit que de longtemps nous ne seronspas dans une meilleure position, — tout celan'est, à la vérité, qu'un des petits revers del'existence, et mérite à peine la qualificationde malheur sensible, parce qu'il peut nous ar-river bien pi- encore; mais ce n'est pas moinsune bïessure saignante qui se rouvre chaquejour.

Marie, fatiguée, malade de corps et d'âme,voulut pourtant se montrer forte, et elle yréussit. Elle avait frémi à l'idée de redevenirla proie de l'indigence lorsqu'elle aurait à

der certains objets à crédit, les lui fournissentau lieu de réconduire impoliment.

A la première vue de ce nouveau domicile,Marie perdit complètement le faible reste ducourage qui la soutenait encore au momentoù, prenant place avec sa mère dans une mo-deste voiture, elle s'était éloignée de Malkom-snœs sans espoir de recouvrer jamais une posi-tion confortable.

Wallden l'avait précédée de quelques joursafin de mettre tout en ordre pour sa réception.

Une humidité, qu'il avait été impossible defaire disparaître, saisit à leur entrée madamede Walldenetsamère". Il y avait du feu dans lesoi-disantsaloa : elles s'y réchauffèrent un peu.La famille n'a vaitplusqu'uneseuledomestique,bonne vieille servante qui, ayant égalementprécédé Marie, reçut avec de profondes révé-rences et des larmes secrètes sa jeune et bellemaîtresse, vêtue avec autant de simplicité quesa nouvelle position l'exigeait, pour que lecontraste ne fût pas trop frappant.

« O ù est mon mari P » demanda madame deWallden en débarrassant l'enfant de son man-teau. Sans avoir le courage de regarder autourd'elle, elle arrêta les yeux sur la flamme quibrillait dans le foyer.

«Ne vous fâchez pas, madame, répondit laveille Jeanne. Monsieur le lieutenant était ici;mais tout à coup il a été pris d'une telle agi-tation qu'il lui était impossible de tenir enplace une seule minute. « Ecoute, Jeanne,m'a-t-il dit, tu vois que je ne puis plus rienfaire à la maison ; je vais écrire quelque lignesà ma femme, car je suis obligé de partir pour

remplir les devoirs d'épouse et de mère, — (maintenant ce monstre s'approchait d'ellepas de géant.

Personne n'a su comment elle supportait <ofardeau dans les heures solitaires où l'œil tDieu seul la contemplait. Mais elle montra tsa famille un extérieur plus calme et plus (tranquilité d'esprit qu'elle ne l'avait ;àjusque là. Néanmoins le sourire n'effleurajamais ses lèvres.

Après trois jours.du plus grand supplicepût lui être infligé sur la terre, c'est-à-diresolitude et sa propre société, Wallden dit l<net sa femme: « Ayant reconnu, chère Maril'impossibilité de te faire envisager l'existea<:et ses petits incidents quotidiens sous unpect plus gai, je dois croire, et je croiseffet, que tu te trouverais mieux d'une soltude qui te permettra de tenir conseil avec tojmême, avec tes pensées et tes sentiments,afin de t'en laisser le loisir, je vais m'absentune huitaine de jours; quelques amis désirme voir.

—Tu vas nous quitter dans un pareil momonjdit avec une surprise douloureuse Marie, qne s'était pas attendue à cette preuve d'inditïrence.

— Que veux-tu que je fasse, mon enfant ?ï|attaches t rop peu de prix à ma société piqu'elle exerce beaucoup d'influence surhumeur; et; quaistà moi, lu sais que j'ailes visage» riants.

— Ah ! puis-je avoir l'air gai ? Puis-je 01blier. de quelle manière toi elles amis voi

affaires urgentes. — II a écrit ce billet et il ml'a remis.

— C'est bien, répondit Marie, refoulant silarmes. _Va, ma chère Jeanne, nous faire upeu de thé; pendant ce temps-là, je metir,tout en ordre dans celle pièce. » •

'• Jeanne sortit;: mais elle ne put s'empedu;de regarder un peu ; par le trou de la serrunEl que vit-elle ? — Elle vit sa jeune maîtresse jeter dans lés bras de sa mère et la presssilencieusement sur sou cœur, tandis que l'efant trébuchait contre une petite inégalité dsol, tombait et appelait sa mère en pleura n

«Voilà l'existence, voilà la poésie! s'écriMarie avec une ironie amère, en relevant lpetit garçon et en l'apaisant par des parHélas, mère 1 mon sort s'est décidé trop tôVois ! — et elle approchait de la flamme Ibillet encore cacheté ; — peut-on se figurerien de plus affreux que ce moment où je raivois délaissée par celui à qui j'ai tout donné

— Il n'est pas digne de tes plaintes, de fcdouleur ! Mais, d'après ce que tu éprouves toimême, juge de ce que j'ai souffert, moin'étais pas aveugle, lorsque mon espoir, mfille, qui était tout pour moi,a fait la démarchdécisive, cause première et fondamentale Asa ruinéIDepuis, je me suis constamment alléedue à tout, et je vais prier Dieu avec ferveude ne pas te laissersuccomber sous ton fardeau— car c'est alors seulement que, moi aussi, jsentirais toute l'étendue de mon malheur!

— Non, mère, je ne succomberai pas, je nedois pas ! Mais, voyons ce qu'il écrit.»

(A suivre)-

u

Pour les EAUX MINÉRALES

17OPHARMACIEN

OSTENDE, 50, Rue d'Ouest, 5O, OSTENDE

Eïtaût Central de toutes les imm

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Saxn-Dim. 13 & 14 mai 1899. Le numéro centimes Osteude, 4me année. — N° 57.

Q \&\i\ mutina uuvneu.<tnNÏNUMDPU'OM SON 04,01

_^t J' «lIMl

AVIS.numéro de ce jour est accompagnégrand supplément illustré de deux

|s et dont voici le sommaire :Belgique, d'après Mad. H. M. Oddie ;('oq-sur Mer-,

: La Mansarde, E. Carlen.

lU PAYS DES BOERS.uis quelque temps déjà l'attention du

le est attirée par la friction qui existeles relations entre le gouvernement an-et celui du Transvaal..cun sait que le grand rêve, la suprêmeion des Anglais est de joindre, par une

B de terre sans discontinuité, leur coloniep de Bonne-Espérance à leur protection.•pie, traversant ainsi tout l'immenselent africain.partant du Sud, ils rencontrent un pré-obstacle dans l'existence des pays Boers,nsvaal et Orange. .;.:s des luttes héroïques, les Boers,ou des-

uts des Hollandais, possesseurs du Cap'en 1815, ont su conserver leur -indépen-ët conservent la devise de leur mère-

la « Je maintiendrai ».:!tat libre d'Orange a 207,000 habitantse superficie de 107,439 kilomètres carrés.

Transvaal est plus important : il compte,territoire de 113,642 kil. carrés, 500,000

tants dont 119,000 blancs, en majorité

Hollandais ont parmi eux beaucoup dendants des Huguenots Français, réfugiésles Pays-bas après la révocation de l'Editntes en 1685. On retrouve au Transvaal,certains individus, l'œil vif et noir,

re vigoureuse et svelte des calvinistes du'uest de la France. La langue du pays estde mots français et il n'est pas rare de

atrer dans les listes de notables, les nomsubert, Marais, Viliiers (devenu Filyee),erbe, etc.production moyenne actuelle des mines

[itteipt 8 millions de livres sterling ; deslères et des mines ajoutent un surcroitliesses.

Icommerce.qui n'était que de 111 millionspi en 1890, est passé à plus de 180 rail-rien que pour les importations.1881 les Anglais ont reconnu, au moins

Clément, l'autonomie du Transvaal ; enils en ont admis Vindépendance, sous

*"e néanmoins de contrôler les recettesNationales.[,'anisés eu république parlementaire, lessvaaliens admettent les étrangers ou Uit-

sur leur territoire ; ils leur confèrente ce que l'on peut appeler la petite natu-tion/mais ils réservent aux Boers le droit

l'gor au Parlement,nie il appartient ace parlement de voter

s, les lois minières etc. les UUlandersp;ir le fait, jusqu'à un certain point tail-s à merci. Les Boers, hàtonS nous de lenailre, n'abusent pas de leurs droits et'•'•.ces. Les Anglais, créateurs de tant deMining Çvnipames, forment l'immense etaute majorité des Uitlanders. En 1895 onl'té 26,018 émigrants pour le Sud-Afrique|e 16,760 en 1894, Johannesburg est une^csque exclusivement anglaise.'y est formé un comité représentant les"lications des étrangers contre les Boers,''ni té a fait appel à la British South Africa""pagnie coloniale à charte demi-souve-

l^mmandant de la police de cette conapa-'i'a pas hésité à envahir le territoire

vaalien. On sait qu'une bataille a étéo lr janvier 1896 entre les Anglais eom-par le Df Jameson et les Boers sous les

•* du général Joubert.—un descendant des'«nots français. Les Anglais furent battus;|iof,fait prisonnier.condamné à mort,puis

par le Président du Transvaal M. Krfl-us n'avons pasà parler ici de l'interventionpnpereur Guillaume en faveur des Boers.

.AJboxxxiexici.exi.-ts :

Ostende, 6 fr. par an ; Belgique, 8 fr. par an ;Étranger, le port en sus.

Bureau : 5O, Rue d'Ouest, Ostende.Téléphone : N» 23, Rédaction. — N° 45, Administration.

Administrateur-Gérant ALB. BOUCHERY

E^tJ JB X_. I G XT 3É3 :

Troisième et quatrième pages, à forfait.Oilre et demande, 50 centimes les quatre lignes.

Nous souhaitons seulement qu'elle ait aidé àl'indépendance absolue du Transvaal, d'unepart, et à la concession d'une partie de l'auto-rilé législative aux UUlanders d'autre part.N'oublions pas,en effel.que l'épargne continen-tale est intéressée au rétablissement completde l'ordre au Transvaal et que le commerce ade beaux débouchés à créer dans ce pays.

A BAY-CITY.( MICHIGAN ).

Un journal français.Un ami nous communique un des derniers

numéros du Patriote — rien de l'innommable—«dé voué aux intérêts des canadiens», jour-nal grand format, de huit pages à six colonneschacune. Il parait tous les jeudis et nous l'ex-posons dans notre Salle d«i Dépêches.

Au point de vue commercial, le journal prô-ne le Libre-échange, surtout vis-à-vis du Ca-nada anglais. On sait que le Gouvernementdes Etats-Unis est, tout au contraire, protec-tionniste à outrance.

Au point de vue de la politique extérieure,ce jougnal est pour les Yankees, contre lesPhilippins, pour les marins anglais à Samoa,contre les natifs qu'il traite tout le Ion» dubras de rebelles, et qu'il accuse d'être d'unecruauté révoltante.

D'autre part., le Patriote met ses lecteurs aucourant des moindres faits et gestes du Papeet donne un compte-rendu très détaillé de lamesse d'actions de grâce célébrée au Vatican,à l'occasion de l'anniversaire du couronne-ment de Léon 'XIII. Deux longues colonnes sontconsacrées à l'exposé de la politique papalevis-à-vis des gouvernements français et ita-lien; il tombe à bras raccourcis sur —je vousle donne en mille — sur les démocrates-chré-tiens, « ce parti composé de gens très hono-rables, animés des meilleures intentions, dési-reux de faire le bien et de s'y dépenser entiè-rement, mais qui compte dans ses rangs desjeunes aussi ardents qu'imprudents; ces jeunesne se trouvent pas seulement dans le journalisme, ils sont aussi dans le clergé ».

Le Patriote — le canadien, toujours — nousapprend (car c'est du neuf pour nous autres,vieux Européens) que le gouvernement italiensuit une politique ecclésiastique bien digne deMachiavel : il augmente dans des proportionsnotables les traitements des curés et des vi-caires. Il espère mettre ainsi de son côté ce quel'on est convenu d'appeler le bas clergé et seservir de celui-ci comme d'un levier pourpeser à son tour sur le haut clergé.La manoeu-vre est habile, mais le Patriote — canadien —conjure les abbés italiens de repousser les pré-sents du gouvernement pour se serrer autourde leurs évèques, dont l'autorité ne peut êtrediscutée.

Parmi les annonces et nouvelles, il y en £quelques unes qui ne manquent pas de saveurAinsi, nous lisons que « M. Fred. Lego vient defaire subir une transformation complète à saboutique de barbier, sur la troisième rue; M.Lego a fait l'acquisition de miroirs et dechaises superbes, qui sont un véritable orne-ment pour son établissement » ; — Puis, que« quatre vingt dix enfants assistaient au caté-chisme préparatoire à l'église S' Joseph»; —puis encore que « la malchance s'acharne surle R. P. Dangelzer: à peine rétabli des suitesd'une chute faite en se rendant auprès d'unemalade, il vient de tomber en bas de sonbicycle et s'est infligé à un pied une blessurequi le fait beaucoup souffrir » ; — enfin qu' « aunuméro 1311 de la rue Adams il y a une mai-son à louer : Termes faciles ».

Comme roman, c'est l'Enfant Trouvé dePaul Saunière qui occupe quatre longues colon-nes dans le corps du journal.

Les Communications vers Ostendependant la saison 1899.

Londres Ostende — Une inaugurationofficielle. — La Presse Anglaise a Ostende.— Paris-Ostende. — Publicité.

L'Administration des chemins de fer de l'Etatbelge vient de s'entendre avec les compagniesdes chemins de fer qui relient Londres à Dou-vres au sujet d'une mesure qui a souvent étépréconisée par l'Association Commerciale etdont M. l'Echevin Van Imschoot a vivementpoursuivi la réalisation. Il s'agit de la créationde billets à prix très réduits de Londres à Os-tende et retour, valables du samedi au dimanche soir ou lundi.

Jusqu'ici la durée de la validité de ces billetsn'est pas encore fout à fait fixée, mais il y atout lieu de croire que l'Etat belge voudra biense rallier à la manière de voir de l'Administra-tion communale d'Ostende qui demande, avecbeaucoup de raison, que le retour d'Ostendepuisse se faire le lundi. Quant au prix il seraitd'environ dix sept ou dix huit francs, de Londres à Ostende aller et retour.

Il est évident qu'à ce prix là, les amateursde cheaps trips ne manqueront pas, surtout si

on considère que la durée complète du voyagen'est que de cinq heures environ.

C'est une excellente affaire pour lecommercelocal et il convient d'en remercier l'Admini-tration des chemins de fer de l'Etat et l'Ad-

ministration communale dans la personne deM. l'échevin Van Imschoot qui a beaucouptravaillé pour obtenir l'organisation de cesexcursions à bon marché et qui a vivement in-sisté pour que le retour d'Ostende puisses'effectuer le lundi ou bien le dimanche.

Ce service commencera le 3 juin. A cetteoccasion il y aura une inauguration officielleà laquelle nos confrères de Ja presse anglaisesont invités. Ces messieurs, après avoir lait lepassage sur un des plus beaux paquebots de laligne, arriveront à Ostende le samedi 3 juin,uilotés par les administrateurs des chemins de1er de l'Etat et de la marine. Ils seront reçusofficiellement à l'hôtel de ville par le Collègeéchevinal et auront libre accès au Kursaalpendant toute la durée de leur séjour à Ostende,soit jusqu'au dimanche soir ou lundi matin. Acette occasion la Ville organisera des concertset des fêtes au Kursaal afin de rendre celui-ciun peu attrayant.

Il est à regretter que cette visite doive avoirlieu sitôt; le 3 juin, il faut bien l'avouer, il n'ya guère encore d'étrangers à Ostende. Il eutmieux valu faire celle inauguration officiellela veille de la Bénédiction de la Mer. Mais ilsemble que l'Etal belge lient à cette date etqu'il n'y a plus moyen de Ja changer. C'estdommage.

*'*Quant aux relations entre Oslende et Paris,

elles seront également améliorées.Il y aura lout d'abord la suppression de la

visite de la douane à Menin: elle s'effectuera àOstende, où nous espérons qu'on prendra lesmesures voulues pour l'activer et la fairedans le plus bref délai possible. — Cela fera,pour tous les trains, une diminution d'une

dizaine de minutes dans la durée du trajet.Il y aura aussi une correspondance nouvelle

d'Ostende vers Menin où l'on arrivera à 10 h.du soir; mais ce train ne pourra malheureuse-ment pas continuer jusque Lille, ce que toutle monde regrettera.

Ajoutons encore que le train direct qui corres-pond avec le départ de Paris à 1 heure del'aprôs midi marchera mieux que les annéesprécédentes. La Compagnie de la FlandreOccidentale a décidé de dédoubler ce trainjusque Thourout, de manière que la corres-pondance de Paris se fera sans arrêt de Meninà Thourout, ce qui raccourcira encore le trajetde 25 minutes.

La Compagnie de la Flandre s'impose delourds sacrifices pour améliorer les communi-cations entre Lille et Ostende. Nous sommesheureux d'applaudir à ces bonnes dispositionset nous espérons qu'elles continueront à semanifester. Mais, comme nous l'avons dit unjour, on n'aura un service parfait que lors-que l'on aura placé une double voie depuisMenîn jusque Thourout. Alors on pourra songerà faire le trajet de Lille à Ostende (80 kilo-mètres) en une heure et demie ; alors aussi onverra augmenter dans de fortes proportions lenombre de nos visiteurs de Paris.

Comme publicité, annonçons que M. l'Eche-vin des finances, lors de son dernier séjour àParis, a passé un important traité de publicitéavec la Compagnie traiioatlanlique. En vertude ce traité, le nom d'Ostende, une vignetterappelant le Kursaal, la digue et les oains,ainsi qu'une réclame, se trouveront sur les me-nus à bord de tous les paquebots de cette im-portante compagnie dont les steamers relientla France à toutes les parties du monde.

C'est là une récîame excellente et qui serad'autant plus productive qu'elle aura courspendant toute la durée de l'exposition de Paris1900. Nous en félicitons vivement M. l'EchevinVan Imschoot. A. DE P.

L'Eglise paroissiale de S. Joseph.La nouvelle église, destinée à la pa-

roisse de St. Joseph et dont la construc-tion est confiée à M. H. De Gryse,entrepreneur à Ostende, s'élèvedans l'axe du boulevard Rogier.

Cette église est conçue dansle style gothique du XII* siècledont il existe un certain nombrede modèles dans la Flandre Occi-dentale. Les caractères princi-paux du style gothique du XIIe

siècle sont nettement caracté-risés et sont constitués notam-ment par la sobriété et la robus-tesse. La sobriété dans le st}rlec'est l'absence générale d'orne-mentation ; la robustesse est in-diquée par ce fait que toutes lesparties de la construction sontbien accusées et plutôt massives.

Ce style semble particulière-ment convenir au rude climatde notre région, mais, par suitede l'absence d'ornementation, ilest peu décoratif.

nient.que la

H est d'ailleurs utile de remarquerParoisse de S1 Joseph n'occupe que

le troisième rang et qu'elle estvenue longtemps'aprés la paroissedesSS. Pierre et Paul et aprèscelle du Hazegras.

***Quoiqu'il en soit, nous croyons

que l'église St Joseph fera encoreassez bonne figuredans le nouveauquartier et que tout le monde serad'accord avec nous pour recon-naître que la conception des plansfait honneur au service techniquede la ville d'Ostende.

Espérons que les travaux serontrapidement menés pour qu'onnous débarrasse bientôt de lapetite église provisoire de la rueSt Pétersbourg. On pourra ainsientamer d'autant plus vite lestravaux de l'Athénée.

Pour finir voici les dimensionsprincipales de l'église S'Joseph :

Z±l'! 'V

On peut en conclure que la nouvelleéglise ne contribuera pas autant à l'em-bellissement du quartier où elle seraérigée que l'église des SS. Pierre et Paul.Le style de celle-ci est beaucoup plus orné,plus riche, moins sévère, ce qui en feraaussi un monument plus coûteux.

A l'église de S1 Joseph on a visé à l'écd'-nomie et ce sont des raisons budgétairesqui ont amené la ville à se contenter dumonument tel qu'on l'exécute en ce mo-

Lonjrueur totale hors œuvre 75 m.iXîLargeur au transept » » 35 m.50Longueur aux nefs » » 25 m.Hauteur de la nef principale . l!) m.50Hauteur des basses nefs 9 m.Hauteur de la tour (girouette comprise)77 m.

La construction est prévue entièrementen matériaux apparents : briques rougesde Doom, pierre de taille bleue ( petit gra-nit), pierre blanche d'Ëuville, etc.

A propos de Mytiliculture.A la suite de l'article publié à ce sujet par

notre collaborateur Pêcheur, nous recevons lacommunication que voici :

Tout le monde n'a pas lu le rapport deM. Tabary, désigné par la Ville d'Ostende auCongrès des pèches de Dieppe, mais tout lemonde en a compris le sens et les conclusionspar les divers articles que le Carillon a con-sacrés à cet intéressant sujet.

Il est un fait certain c'est que la cullure de lamoule, l'huître démocratique, si elle peuts'exercer sur une grande échelle, constituerapour notre littoral une source inépuisable debénéfices. Une chose essentielle, c'est de trou-ver sur notre côte des baies où les intempériesde la mer ont le moins de prise. Là les fasci-nages sur lesquels les moules viennent se fixerpourront résister à la tempête, lout en subis-sant par le flux et le reflux de la marée lerenouvellement nécessaire de l'eau nourricière.L'auteur de l'article du 9 mai reconnaît queles fascinages établis sur les brise-lamesoffrent un terrain peu propice à l'élevage dela moule. C'est sur les brise-lames, en effet,que l'océan déferle ses vagues avec le plusd'impétuosité. Les fascines devant y être re-nouvelées trop fréquemment, il va sans direque la moule n'y trouvera pas un lieu si favo-rable à son développement et sa reproduction.Comme le dit parfaitement le Carillon, il fautdes baies ou des chenals où la mer découvreà chaque marée. Ces baies n'existent que ducôté Est de notre littoral et notamment entreNieuport-Bains et Coxyde. Quiconque a voyagésur notre côte doit avoir été frappé de l'im-mense rentrée que fait la mer dans les dunesentre l'estacade de Nieuport-Bains et Coxyde.Là, la mer au plus fort des tempêtes n'atteintjamais la lisière des dunes. Un fascinageénorme établi à plat sur le sable dur ne serajamais enlevé par les vagues. Incontestable-ment l'immense panne que forme l'estran àl'Ouest de Nieuport-Bains formerait le champde prédilection pour la culture de la moule.Sur un terrain moins étendu nous avons encoreles rives du chenal de l'Yzer. La rive droitede ce chenal, long de 3 kilomètres, laisse àdécouvert, à marée basse, d'énormes terrainsou Schorres qui seraient au moins aussi favo-rables à l'élevage de la moule que les baiesde la côte. D'ailleurs des essais d'élevage etd'engraissage ont déjà été opérés en grandsur cette immense plaine, propriété de M. Ben-jamin Crombez. Depuis deux ans, M. Pompe deMeerdervoort y a établi un parc de mou-les qui, pour 'autant que mes renseigne-ments sont exacts, est en plein rapport.

Il est possible que la plage d'Ostende etson chenal soient également propices pour lamytiliculture. Je ne fais pas de cette intéres-sante question une affaire de clocher. Il seraità souhaiter que sur toule l'étendue de notrelittoral, des parcs à moules s'établissent. Leurconstruction n'exige que des frais relative-ment minimes et leur rapport peut créer desbénéfices considérables. Songez-y donc! LaHollande nous expédie mensuellement 500,000kilos de moules! A 10 centimes le kilo. Calculezet comptez I

Le Carillon, je ne saurais assez le féliciterde son initiative, a soulevé une question quimérite d'attirer l'attention de ceux qui pen-sent que le sable de notre estran est capablede produire quelque chose.

A notre époque où tant de capitaux belgesvont s'enfoncer dans des spéculations hasar-deuses au Congo, en Russie et en Chine, neserait-il pas désirable que ceux qui sont entre-prenants et qui disposent de fonds, les consa-crent en partie à la fertilisation de notrebelle cote.

UN NIEUPORTOIS,

ECOLE INDUSTRIELLE.Jeudi après-midi, a eu lieu, au Kursaal, la

distribution des prix aux élèves de l'EcoleIndustrielled'Ostende.

La salle des fêtes était garnie d'un publicnombreux et sympathique.

Parmi les autorilés présentes : M. De Brey-ne, échevin; M. Verhaeghe-Baele, conseillercommunal; M. Km. De Breyne, président dubureau de bienfaisance. MM. Ed Jean, D. Ser-ruys, G, Van der Schueren, Ed. Lanczweert,membres de la commission administrative del'Ecole.

L'harmonie communale Kuterpe avait bienvoulu prêter son concours à la cérémonie.

M. De Horgher, professeur de constructionnavale, a prononcé le discours d'usage. Ila entretenu ses auditeurs de « Xolre marini*nationale cl nos chantiers de construction tnr

.Après avoir exposé par des faits puisés dan

l'histoire le rôle important joué par les Belge»dans la navigation et la construction mariti-me, il a recherché les causes de l'état station-naire de notre marine depuis 1830. lia ensuitemontré les inconvénients de cette situation ;puis il a donné un aperçu de tous les avanta-ges que le développement de notre marine na-

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tionale procurerait au pays. Il s'est surtoutattaché à mettre en lumière les précieux dé-bouchés qu'offrirait à notre industrie la créa-tion de chantiers de construction navale à Os-teude et sur les rives de l'Escaut. A cetteoccassion il a rappelé qu'un cours de construc-tion navale auquel est annexé un cours de« tracé de navires» est institué depuis long-temps à l'Ecole industrielle de notre ville et,en terminant, il a émis l'espoir que les jeunesgens qui suivent ces leçons seront bientôt appe-lés à mettre leurs connaissances en pratiquedans les établissements qu'il voudrait voirse fonder dans le but de construire des bâti-ments de mer.

Excellent discours. Les applaudissements del'assemblée ont montré au jeune orateur queses idées sont unanimement partagées.

Ensuite il a été donné lecture du palmarès.A remarquer que la majeure partie des prix

remis aux jeunes gens consistaient en outils,pochettes à instruments, etc. Voilà certes unetrès heureuse innovation.

Voici la liste des principaux lauréats :COURS DE DESSIN.

Dessin à main levée. ( Professeurs : yM. De-\vul fe t VanCuyck). — Parmentier E.; VanGraefschepe L.; Winnocq C.; Cys F.; Ocket L.;Vanden Broucke L.; Groven 0.: Bawin L.; De-•wildeG.; Pire A.

Dessin d'épurés de projections. ( ProfesseurM. Provost ).— Laguesse F.: Van Cuyk P.; La-valléE.;PiersG.

Dessin d'ornements. ( Professeur M. Perme-ke).—Divoy C.: Dutrieue A.; Ocket Ch.; AllaryP.; SteenackerF.; BoussyG.; Declerck J.

Dessin d'architecture. (Professeur M.Gobin).— Vermeire J.; Devreeze A.; Wittevrongel L;Lingier A.; Vermeire J.; Loontjens A.; MeynsH.; Cardoen E.

Dessin de machines. (Professeur M. DeBor-ger). — Borrey J.; Godderis R.; Libert J.;Viaene G.; Dufour A.; Asaert E.; Slabbinck R.;T-ydgat S.; Van EenooJ.

'•- Peinture d'imitations de bois et marbres.(Professeur M. Permelce).—-Dutrieue A.; OcketCh.; Declercq J.; Bogaerts M.

COURS ORAUX.Arithmétique. ( Professeur M. Vercruyce).—

Laguesse F.; De Landsheer A.; Cornelus C.;Marshall J.; Ba-svîn L.; Farazyn A.; Schotte C.;Tytgat M.

Géométrie. (Professeur M. Remy). — AsaertE.; Dieserynck D.; Lingier A.: Laguesse F.;De Landsheere A.; Van Cuyck P.; Loete L.

Géométrie descriptive. (Professeur M. VanElslande). — Asaert E.; Lingier A., DieserinckD.; Bauwens A.; Borrey J.; Divoy C.; Hors con-cours Van Elslande A.

Physique. (Professeur M. Hermans).— Lau--\vers J.; Lingier A.; Viaene C.; Dieserinck D.;Claessens F.

Construction civile. (Professeur M. Gobin).—Meyns H.; Loonljens J.;, Mécanique. (Professeur M. Hermans). — Li-bert J.; Viaene C.;

Construction navale. (Professeurs MM.Frankignoul et De Borger).—Van Haecke A.;Deweerdt P.;

Economie industrielle. (Professeur M. De-wulf)- —Meyns H.; Libert J., De Vogelaire F.;

Hygiène. (Professeur M- Van Oye). Witte-vrongel J.; Gelaude J.; Lucas L.

Il ne nous reste qu'à féliciter chaudement M.le directeur Frankignoul et ses dévoués pro-fesseurs : ils peuvent être fiers des résultatsobtenus.

A LA FOIRE DE BRUGES.La foire de Bruges bat son plein.Et, selon Ja coutume, les Ostendais s'y

rendent en rangs serrés.Comme tous les ans, les forains .sont venus

nombreux ; il y a des fritures, des tirs à lacarabine, des tourniquets, des marchandes de« carabitjes », des photographies, des diseusesde bonne aventure qui font connaître « celleque l'on aime et celle que l'on est aimé », unaquarium, un cinématographe, des cairousels,des musées, des théâtres, etc.' Parmi ceux-ci, il convient de citer surtout

l'Eden WaJlenda, pouvant i ivaliser avec nosmeilleures scènes d'attractions. Le programmede la soirée est varié et intéressant. Notonsl'aimable directeur, M. Jean Luttgens, quiprésente des dogues géants dressés et deschiens prodiges, ainsi qu'une scène bienamusante (interprétée par des dogues d'Ulm etdes chats) ; l'artisle italien Dimitrio qui fut,l'été dernier, à l'Eldorado ; le clown Richardsavec ses oies savantes ; les Lars-Larsen, troisjolies filles travaillants la barre fixe ; et toutecune série d'artistes de réelle valeur.

Remarqué également au champ de foire, lefameux panopticum Geissler qui eut unegran-.de vogue chez nous au mois d'octobre.

Un énorme succès va à un moulin... de cochons galopants. Des amours de petits cochonsrosés, au groin narquois, à la queue tire bou-chonnée.. Le même « meuleke » offre aux ama-teurs de superbes chevaux, aux caparaçonsétincelants : peine inutile, la plus noble con-quête de l'homme est dédaignée, méprisée, etla foule ingrate se rue sur les amis de ce bonSaint Antoine. Les femmes surtout sont enra-gées. Gentils trottins, aguichantes ouvrières,au fond de votre cœur que nous nous figurionstendre, ingénu, allons-nous découvrir aussi lefameux « cochon qui sommeille » ?

Le genre « Opitz » est également représenté.Et même à. ce propos.il y a eu, chez nos voisins,une certaine polémique au sujet des carrouselsfermés et des carrousels ouverts. La municipa-lité brugeoise ne tolère que ces derniers.

Sans vouloir défendre les carrousels fer-més — écrit avec raison la Gaz-ette — est-ilpermis de demander aux moralistes quiles réprouvent ce qui les rend tant plus con-damnables que les autres ? Nous n'en sommespoint les habitués ; et nous ne savons pa£ en

""•quoi le cheval de bols entouré d'une palissadepeut prêter beaucoup plus à l'immoralité quele cheval de bois en plein air. Car enfin, puisqueces carrousels fermés ont (ant de vogue, leschoses répréhensibles ne s'y passent point àhuis clos : et le public qui y assiste, si fol-Jichon qu'il soit, doit les contenir dans cer-taines bornes. Ce que noussavons, parexemple,c'est que les carrousels ouverts sont loin dedonner aux passants un spectacle édifiant.Tous ceux qui ont passé a proximité d'unchamp de foire le savent un peu : on voit, surleurs chevaux de bois et dans leurs gondoles,une quantité de scènes et dégroupes qui n'ont

rien d'édifiant. Et le pire, c'est justement queces... familiarités sont, ici, publiques pour toutle monde, pour ceux-là, même, qui n'ont nulleenvie de les voir ; les parents, forcés à l'époquedes kermesses de longer ou de .traverser ungroupe de baraques, pour rentrer chez eux,avec des enfants, des jeunes filles, en saventquelque chose et ont été plus d'une fois embar-rassés.

Les carrousels fermés ne les ont jamais gênésbeaucoup : n'y entrent, du moins, que ceux quiveulent bien ; leurs yeux ne sont blessés queparce qu'ils les exposent a l'être ; et ils n'ontpas à se plaindre. L'immoralité, si elle existe,ne déborde pas, du moins, sur la voie publique,n'impose sou spectacle à personne.

Est-ce que, par hasard, les carrousels fermésne seraient pas moins dangereux que lesautres ? Est-ce que les moralistes ne se seraientpas trompés ? C'est déjà arrivé !

THÉÂTRES DE BRUXELLES.

Aux Galeries.La joyeuse dame, de chez Maxim, touche à

sacarreprésentations n'ont pupublic avide de venir se divertir aux énormeset abondantes plaisanteries de la pièce de M.Feydeau. La jolie petite Frederick, l'excellenteBerthe Legrand, MM. Hurteau, Simon, Moch,Lagairie, l'ont toujours preuve d'une verve etd'un brio aussi étourdissants: chaque soir aussi,les applaudit-on avec le même plaisir.

Malheureusement la plupart de ces artistesont des engagements d'été. Nul n'eut pu pré-voir que la Dame de chez Mapcim aurait unefortune si brillante et si persistante, et les in-terprètes avaient signé avec des directeurs devilles d'eaux. C'est ce qui force la direction desGaleries à tourner court et à faire disparaîtrede l'affiche le spectacle le plus populaire qu'onait jamais vu à Bruxelles.

La fermeture du théâtre devait avoir lieu le15. En présence de l'aftluence énorme de mondequ'a provoquée l'annonce des dernières repré-sentations. M"e Frederick et ses camarades ontfait preuve de bonne volonté et ont consenti àjouer huit jours supplémentaires.

La Dame de chez Maxim ira donc jusqu'au22, lundi de la Pentecôte. On peut s'attendrepour les deux jours de fête à une véritable co-hue; nous engageons donc très vivement noslecteurs à se hâter de retenir leurs places soitpour les matinées des 14 et 21, soit pour les re-présentations du soir. Qu'on n'oublie pas queJe 22 est la date irrévocable de la dernière ducélèbre vaudeville de M. Feydeau.

On peut retenir ses places par lettre,dépècheou téléphone n" 486, Théâtre des Galeries.

Au Palais d'Eté.Rien n'est à la fois, plus piquant, plus artis-

tique et plus original que le spectacle qu'en cemoment donnent au Palais d'Eté les fameuxduettistes M. et Mm? Bruet-Rivière. C'est letriomphe du genre, aussi leur succès est ilaussi considérable à Bruxelles qu'il l'a été àParis.

Parmi les^autres numéros nouveaux signa-lons encore les gymnastes aériens Cee Milldont les vertigineuses cabrioles angoissenttous les spectateurs; le trio Natta des danseursélégants et gracieux,et la toute jolie chanteuseM113 Jeanne Daubray.

CHRONIQUEJUDICIAIRE.Le Courrier de Bruxelles annonce que M. Je

juge De Necker, du parquet de Bruges, quiétait chargé de l'instruction dans l'affaire Cor-beron, le concessionnaire évincé des jeuxd'Ostende, qui avait accusé les édiles osten-dais d'avoir reçu des pots de vin des nouveauxconcessionnaires, a terminé son enquête. Lemagistrat instructeur a entendu tous les mem-bres du collège échevinal et les conseillerscommunaux. Il ressort de l'instruction que lesimputations du concessionnaire évincé sontdiffamatoires.

Le dossier de l'affaire a été communiquélundi à M. Janssens, procureur du roi.

GAZETTE m. LÀ VILLEChambre de Commerce. — II y aura réu-

nion du Comité Permanent, mardi 16 mai,à C 1/2 heures du soir. Ordre du jour :

1. Communication de pièces.2. Installations maritimes. — Avant-Port.

Bassin au bois.3. Pêche maritime. — Chantier de construc-

tion.4. Agriculture.— Projet de loi réglementant

l'emploi de la margarine.5. Assurance contre les accidents du travail :

projet de loi.

Bourgmestre. Nomination. — Par arrêtéroyaJ du 10 mai 1899, M. 1" Jonck Auguste

est nommé bourgmestre de la commune deWiJskerke.

B U R E A U D ' A F F A I R E SRenseignements juridiques gratuits

Administration d'Immeubles — AssurancesAvenue Ch. Janssens, 13, Ostende.

civique. — La Fédération des officiersw de Ja garde civique du royaume offre àtous les officiers, anciens et nouveaux du pays,au tir national, les 14, 2l et 22 mai de 9 heuresà midi, un grand concours au revolver d'or-donnance.

Parmi les prix nombreux figure le magni-fique don envoyé par le gouvernement.

Sonneries électriques — Avertisseurs —Téléphones — Eclairage électrique.

U. Verbruggen, rue de Rome, 48, Ostende.

Garde civique. — Voici le résultat du tirde la garde civique (infanterie) qui a eu

lieu dimanche matin:l r prix. Lauwers Ad. sergent.2" » Lefebvre Jacq. »3* » Willems-Pickery, garde.4" » Vermaode René.5e » VanHilleCam.G* » Vander Plassche Joseph.

GLACE m NORWÊGE. VOILURES ET COR-DAGES. Expédition à l'étranger, H. Cas-teels-De Coene, Ancienne Afinque, 6, Otton-de.

Batterie d'Artillerie. — Voici les résultatsdu concours de tir du 11 mai :

1 .MM.De Cock A., sous lieutenant.2. DelhaizeC., artilleur3. Mechelinck O. »4. Mormont F., »f>. YanCraynestD. brigadier6. Pottier L,, artilleur7. Steen L., »8. DeswaefL., »9. BrîckxB..

10. Van Bredael G., brigadier11. EmmeryA., »12. Deslaeve Eug. »

Maladies d'estomac. — Guérison certainepar l'emploi de l'Eupepsel, 1-50 le flacon.

Dépôt : pharmacie H. Kies,90,rue de la Chapelle./™»arde civique. — Nous apprenons que la\J reconnaissance des officiers de la Gardecivique, ainsi que la revue qui devaient avoirlieu le 14 rnai,sonf remisesàunedate ultérieure,

Le» liqueur» de la « D1STILLER1K ROY ALE LE CONPOR » sont les meilleures «t Iwmoins chères. — Dépôt 54. Ru» d'Est. O»t»nd»./•^ ontributions, douanes, etc. — Par arrêtéO royal du 8 mai 1899 M. F. Freyne, vérifl-cateur'des douanes de 4e classe à Ostende estnommé receveur des contributions de 8eclasseàLanaeken.

Par arrêté de la même date M. P. Verdyck,commis aux écritures de SB classe à Ostende,est nommé receveur des contributions à Houcke./Concerta.—Dimanche 14 mai, à midi, Grand'O Place, il y aura concert par l'harmoniecommunale Euterpe, sous la direction de M.E. De Taeye.1. Souvenir d'Eastbourne, marche militaire E. De Taeye.2. Le Roi d'Yvetot, ouverture Adam.3. Aubadt- . E. Linette.4. Fantaisie sur l'opéra Faust Gounod.5. New life, valse de concert K. Komzack.

A 5 h. au Kursaal, il y aura concert parl'harmonie du 7* régiment de ligne, sous ladirection de M. J. Martin.1. Mascarade, divertissement Lacome.

a) Cortège marche, b)Arlequïn et Culom-bine, c) La famille Polichinelle, d) LesMandolinîstes, e) finale, défilé.

2. Sérénade badine Gabriel Marie.3. Introduction et Polonaise,trio pour Flûte, Hamin.

Hautbois et Clarinette.4. Sylvia, extraits duiallet Léo Delibes.5. Chanson de jeune filla . Dupont.G. Ballet de l'opéra Hamlpt.arr.par J.Martin A. Thomas.7. March* des petits soldats JLagye.

Une nouvelle taverne. — Encore uneinauguration I Décidémment cette fois,

c'est bien la saison ! Car c'est aujourd'huisamedi que s'ouvre Ja taverne de la Toisond'or, rue de Flandre, dans l'ancienne maisonde M. Dewymmer. C'est lui d'ailleurs qui diri-gera personnellement son établissemenlet nousn'avons aucun doute que tout le monde s'yvoudra donner rendez-vous.

L'Hôtel des Etrangers, fondé l'an dernierà Ostende par M.Gintz, change de proprié-

taire. Il sera désormais régi par M. VanGastel.

L'établissement continuera à débiter duvin du Rhin, du Bock, de la Munich. Le buffetfroid sera l'objet de soins particuliers.

L'ouverture de l'Hôtel des Etrangers, direc-tion Van Gastel, se fera la veille de la Pen-tecôte. Il est certain qu'il aura tout autant devogue que du temps de M. Gintz.

Un étalage peu Commun.— Très remarquéjeudi soir, parmi les nombreux étalages

de la place et de la rue de la Chapelle, lecoquet magasin, tout récemment installé, deM. de Haveskerke-Legrou, dont la nouvellesuccursale vient de s'ouvrir place d'Armes.Quoiqu'on ait été habitué à y voir un importantmagasin de cigares, l'étalage actuel attire lesregards et engagea acheter, car nous y avons vuétalé des marques de Havane, de Bornéo et desIles, ainsi que toutes les spécialités du genre,telles que nous n'avions point encore pu envoir ici. Enfin Ja maison est tellement riche-ment montée que nous ne pouvons nous em-pêcher de la remarquer.

Evitez les courants d'air. — Voir annonce3"10 page.

Courses de Thourout. — Brillante et nom-breuse réunion du high life ostendais di-

manche à Thourout. Les habits rouges y ontremporté un gros succès et nombreux étaientnos concitoyens qui s'étaient rendus à la ker-messe annuelle. La quatrième course ( coursedes haies) était réservée entièrement au cercleéquestre d'Ostende et de Bruges. Distance1500 mètres. Le 1er prix a été remporté par lebaron de Crombrugghe montant Paillasse, àM. Louis Janssens ; le second prix, par M. MaxValcke, montant son cheval Piquignies; 3ma

Mary à M. Georges Vander Heyde. Non placés:Prince Albert (Jules Helsmoortel), Lily (Mau-rice Vander Heyde) L. Coucke, Général Albert( Ferré ) A. De Clerck.

Deux chutes, sans aucune importance d'ail-leurs, se sont produites au cours de cette fêtehippique.

Les prix consistaient en objets d'art.

M Henri Xhrouet, à Spa, écrit:«Spa, le 12 mars 1899.

M. Vincent, pharmacien,rue de la Limite, 33, Bruxelles.

J'ai l'avantage de vous faire savoir avecgrande satisfaction que trois bouteilles del'Elixir Vincent ont suffi à me guérir complète-ment des douleurs rhumatismales dont je souf-frais horriblement depuis deux ans.

Je vous autorise, si vous le jugez utile, àpublier la présente, et à m'envoyer pour ren-seignements toute personne qui désireraitjuger de l'efficacité de votre remède.

Agréez, Monsieur Vincent, mes civilités dis-tingués. HENRI XIIROUKT,

11, rue Deleau, à Spa».Dépôt à Ostende: Pharmacie QUINET, place

d'Armes, 13. Prix 3 fr. le flacon.

I l y aura dimanche prochain à 3 heures derelevée à Bruges, tout contre la porte Maré-

chale, à cinq minutes delà gare, de grandescourses pour chevaux trotteurs. Divers pro-priétaires ostendais ont fait inscrire leurs che-vaux. Le nombre d'inscriptions est très grandet ce sera sans contredit une des plus grandesjournées de courses de l'année.

Aux Libraires, Papetiers, etc. — Les plusbeaux souvenirs de la Belgique pour les

touristes sont les magnifiques vues en photo-typie de couleur que publie le comptoir d'Edi-tion et de Publicité, Bruxelles, 81, rue VanArtevelde, sous le titre de Belgique-Panoramaà 0,20 pièce sur carton.

Aux boules I — Les jeux si populaires duboltra et du gaaibolïing établis au Bloem*

hof, boulevard Rogier, attirent de nombreusesfamilles bourgeoises. Ce dimanche, 14, con-cours offert, de 3 à 5 heures, aux membresd'Oneter 0ns par leur président. Après5heures,le jeu sera à la disposition des amateurs.—nnuyeux volatiles. — Nombreux sont les

habitants de la rueLouise et des rues avoi-sinantes qui se plaignent amèrement du chanttrop matinal d'une légion de coqs qu'un ama-teur élève chez lui.

Nous avons cependant toujours cru que lesrèglements communaux interdisent l'existencede basses cours.dans l'intérieur de la ville. Ona tort de fermer les yeux surtout, si commec'est le cas, cela dérange si vivement les voi-sins et les étrangers.

Au quai de l'Empereur. — Nous constatonsavec plaisir que la réclamation des habi-

tants du quai de l'Empereur et que nous avonsreproduite dans nos colonnes a été entenduepar le service de la voirie. On a, en effet, pro-cédé hier à un nettoyage complet de cette im-portante artère. Dont remerciements à l'auto-rité compétente, au nom des intéressés.

Le Comité de la Tombola organisée enl'année 1896, en faveur des victimes de la

Pêcherie Qstendaise, vient de terminer sesopérations ; en voici un compte détaillé :

RECETTES :Produit de la Tombola fr. 12.999.82

Int. s/sommes dêp. en, banque au 31 dcc. 1896 32.16» » » .-, >, 30juin 1807 147.95» » „ n r 31 déc. 1897 136.63„ » » » » 30 juin 1SUS 85.63» » r » » 31 déc. 1898 41.28a » ' » » » 6 avril 1899 5.91

Total fr. 13.449.41DÉPENSES :

Payé à ; ;Pauwels David fr. 276.76 Van Averbeke 276.76Oumou Clicteur 276.7C Louis Degrave 276 76Ve Ostyn-Vangaerde 593.53 Reilzen-Desmet 276.76V'Verschelde 968.70 V« Aspejlagh 588.53Vanhoucke-Fassau 276.76 VeDevos 538.53V« Sanders-Desmet 830.31 Ve Polttt-Gadeyne 972.08Simon Declerck 276.76 Ve Burcke-Bammon 400.00Louise Deprez 415.15 Ve Ostyn-Rammon 540.00Ve Pamvaert 830.31 Ve Verhoest-Goetge-V« Douche 890.31 [ beur 868.70Ve Gezolle 1043.70 Hospices civils parSmissaert 276.76 l'entremise de M.V° Titerick 553.53 Ern. Jans$ens,pourBeuren-Goetgebeur 276.76 orphéons Haghers 64843VKetels 276.76 Total égal fr. 13.449.41

Les organisateurs nous prient d'être leurinterprête pour remercier le public de son gé-néreux concours.

Eaux minérales. Pour les eaux de table etpour les eaux médicamenteuses, en un mot

pour toutes les eaux minérales, adressez vous àL'ENTREPOT CENTBAL (A. Bouchery,pharmacien),50 rue d'Ouest, àcôtéduThéâtre,a deux pas du Kursaal. Toutes les eaux sontde provenance garantie authentique sur fac-ture.

Accident du travail. — Un des conducteursde la firme De Buck et Dewcerdt, le nom-

mé Buffels, a eu hier matin, vers 9 heures, lepied droit pris sous le chariot lourdementchargé, qu'if conduisait. Transporté au bu-reau de police, il reçut les soins immédiats dudocteur Verscheure, appelé d'urgence.

Un cheval à l'eau. — Vers midi, un poney,attelé à un tilbury, occupé par une per-

sonne, passait le long du bassin, devant lagare, du côté du tram. Une voiture motricepassait ^en ce moment en sifflant et effraya lecheval, qui se cabra et sauta dans le bassin. Labête resta suspendue à son attelage et allaitinfailliblement glisser à l'eau, quand un cou-rageux sauveteur, nommé Aimé Bernaert, ba-telier, prit une amarre de l'école des mousses,et en fit un nœud coulant qu'il réussit à passerautour du corps du cheval au prix de grandsefforts.

Grâce à une dizaine de personnes de bonnevolonté, on put alors remonter le cheval, quin'a pas eu à souffrir autrement de sa chute.

OSTENDE-PORTLes voyages du Roi. — Le retour assez

inattendu de la princesse Clémentine a infirméle bruit d'après lequel le Roi se proposait dese rendre prochainement dans le midi de laFrance où il devait séjourner quelque tempsavec la princesse avant d'entreprendre uneassez longue croisière. Son yacht FAlberta est,en effet, prêt à Ostende à prendre la-mer, toutl'équipage engagé par le Roi en Angleterreétant arrivé. Ce voyage, avait-on dit, auraitpour but la visite des Etats-Unis avec un iti-néraire à peu près semblable, encore que moinsétendu, à celui du prince Albert, l'année der-nière. Mais voilà qu'on annone, dans l'entou-rage du Roi, que S. M. a renoncé à ce projetet qu'il en étudie un autre, beaucoup plus in-téressant. Quel est ce nouveau projet? Unevisite au Congo, comme certains le prétendent?Ou encore simplementune excursion jusqu'auxCanaries que notre souverain a visitées l'an néedernière et où il conçut l'idée d'établir unsanatorium pour les convalescents du Congo?Peut-être le Roi lui-même n'est-il pas encorefixé, mais il est certain, malgré tous les dé-mentis officieux, qu'il entreprendra un voyageimportant au cours de cet été.

(Le Matin).La pêche et les remorqueurs. — Nous en-

registrons une plainte que nous adressent plu-sieurs armateurs à la pèche qui affirment queles petits remorqueurs de l'Etat ne sont pas tou-jours à la disposition des chalutiers à voilescomme ils devraient l'être. L'Etat belge aentre les mains tout le service du remorquageà Ostende; il y possède maintenant quatretoueurs. Les armateurs prétendent que lesdeux petits remorqueurs doivent toujours êtresous pression et qu'il arrive souvent que lessignaux par lesquels on réclame les servicesd'un remorqueur pour !a pêche ne sont pas in-terprétés dès la première réquisition.

Nous croyons que ces retards sont dûs au faitque les petits remorqueurs sont amarrés à unendroit où, à marée basse, il n'y a pas assezd'eau. Il serait donc bon de les placer a un quaioù il y aurait constamment assez d'eau pourleur permettre de déhaler à la première réqui-sition et dès que -les chalutiers peuvent quitterle quai des pêcheurs. (On sait que celui-ci, depar sa, disposition, s'envase rapidement et qu'iln'est pas accessible à toute heure de la marée).

Nous croyons encore que les retards signalésplus haut sont Indépendants de la Donnevolonté du service dupllotage.qui fait toujourstout ce qu'il peut en faveur du trafic maritimede notre port, mais nous avons volontiersdonné à la plainte des armateurs la publicité

qu'ils nous demandaient, avec l'espoirprompt remède, compatible avec l'étatchoses existant, y sera apporté.

Pour la grande pèche. — La première (loupe à la voile, qui se rendra à lapêche, e s t len° O.144, armateur M . H ™Ce bateau prendra la mer mardi prochain]courant.

Accident de machine. — Le chalut ie,|vapeur ostendais 0. 63, qui avait pris lamercredi matin, a dû revenir du port jeuparsuited'uneavariesurvenueà ses machin

Le Amalie, chalutier à vapeur de ~haven (Allemagne), a enlevé, au cours de]manœuvre d'éclusagé, mercredi derniergarde-fou du pont du débarcadère.

Oread. — Le 3 mats barque Oread chajde nitrate de soude dont npus avons rément annoncé le départ de QueenstownOstende est attendu aujourd'hui.

La «barge;}.— L'antique barge a vécuen passant par le canal de jonction, nous avJvisité le nouveau bateau qui le remplace. C'un vapeur construit à La Haye, pourvu dmachine d'une force de dix chevaux etpuissant treuil. Il est entièrement construitfer, sur le modèle des bateaux de rivière jcirculent sur les canaux en Hollande. Son chi|gement est de 70 tonnes environ. Le trajeteffectué en moins de deux heures, ce qui p.met à M. Roose, le propriétaire,de se mettre]correspondance avec les bateaux à vapeur!Londres et de Tilbury, ainsi qu'avec les baet beu.rts versGand, Anvers et l'Ecluse.

En été, l'arrière-pont du vapeursera pour»debancsconfortablesetcette idée.si elleest bilmise en exploitation, recueillera aussitôt, n.Jn'en doutons guère, toute la faveur des éti-gers. Peut-on imaginer une plus agréaUexcursion, un plus charmant pic-nic, quelpetit voyage sur une eau toujours tranquildont les rives sont ombragées degrands arlnCe sera certainement un succès. Quant aifacilités commerciales qui résultent de la nclvelle exploitation, elles sautent aux yeuxlnous croyons bien inutile d'insister.

Voici le tableau des entrées et sortiesport d'Ostende, du 10 au 12 mai.

ENTRÉES.10. Le st. angl. Jtosn, cap. Cawthron, av. chaib. deUcJ

cons. Minne et Cie. I11. Le st. anpl. Sivift, cap. Butiner, av. div. march.1

Londres, i-ons. R. Meny et Cie. • lLest, belge Topaze, cap. Delarue, av. div. march.1

Tilbury, cens. G. Perier.12. Le st. belge Rubis, eap. Renier, av. div. march.

bury.cons. G. Perier.Le st. angl. Eglintvn, cap. Carefull, av. charb. de On

cons. Fermon ; t Yanbredael.SORTIES

10. Lft st. n -\v. Spec, cap. Unger, sur lest à Swacons. J. HeUm.i rtel. . . ,

Le s», angl. Kirkliculor, cap. fludson, sur lest à Gsjcons. Vancuyl. -

11. Le st. bikre SapMr, cap. Fouquet, av. div. marcillilbury, cons; G. Peri.-r. : I

12. Le st. angl. Snift, cap. Butcher, av. div. mardiLondres, cons. K. Meuy <-t Cie. I

L^ st. belge Topaze, cap. Delarne, av. div. marck.1Tilbury, cons. G. Perier.

Le st. belge Rubis, cap. Renier, sur lest à Anvers, <dG. Perier. '

Le st. angl. Perguslie, cap. Me Corgoudale, .surSnnderiand, cons. Fermon et Yanbredael.

L'AVIS SENTIMENTAL.Préambule.

Je possédais un seul ami,Un ami dont, pur, sans mélange,Là vie sans tache, une vie d'ange,M'était connue. Un jour maudi (t)Ce pauvre gâs perdit la boule :II voulut haranguer la foule,De Notre-Dame, sur", les toursJuché, en pourpoint de velours.On l'enferma à Charenton,Ah I mon Dieu I le pauvre garçon !Il fréquentait trop les cafés,C'est c'qui l'a perdu. C'est bien fait !Car aujourd'hui, je comprends tout :C'est l'amer qui l'a rendu* fou (t)

***Le poète a brisé son luth....

(POÈME DÉCADENT).Pour Franc-Nohain.

Depuis quelques jours, je chantaisL'amour, lea fleurs, le mois de mai,Le beau ciel bleu, le soleil d'or,Et pas mal d'autres trucs encor.Mais je ne savais pas pourquoiCes transports, ce lyrique émoi.Et maintenant, je comprends tout :C'est la mer qui m'a rendu fou (t)J'en ai assez, et je dis : «zutl »Le poète a brisé son luth...Je célébrais sur tous les tonsLes attraits des jeunes tendrons,Et je parlais — pauvre abruti I —De cœur brisé, de front pâli.Or, je ne savais pas pourquoiCes transports, ce lyrique émoi,Mais aujourd'hui je comprends tout :C'est la mer qui m'a rendu fou (t)J'en ai assez et je dis : «zut!»Le poète a brisé son luth...Désormais, je ne chanfe plus.Adieul adieul beaux jours perd us III a tantjrtu que mon cerveau,Sous l'effort persistant de l'eau,S'est ramolli an point que lesGens les plus sots l'ont deviné (s),Y ne m'reste plus qu'à mourir.Bonsoir l je m'en vais m'fair' périr!Avant d'entrer dans le néantJe vous supplie, mes bonnes gens,D'mettr' sur la tomb' du disparuUne épitaphe ainsi conçu (e) :« Ci-gît un pauvre Pangot,» La Mer du Nord l'a rendu sot.» En vouant ça, il se dit : « Flûte ! *» Et fit la suprême culbute,.. »

AUJBRT CROMBKT-(Oslende, mardi matin).

ETAT-OIVILDÉCÈS.

Mai 10. Marie Vanneste. née h Ostende le 10 juillet !'•'fille de Valère et de Delphine Kieken, rue St. FrançoiO— Elisabeth Yerscheure, née aOitende le8 novembre \'\ouvrière, veuve d« Leopold Peere, r. de» Sœurs Blanches.'*

MARIAGES.Mai 10. Michel Eerebout, pécheur et Jeanne De Pr;n;

ouvrière.—:Arthar R«ichenb»ch, cuisinier et Emma W«»

Page 5: Sàm.-Dim. 13 & 14 mai 1899. Ostende, 4 Ç&riUgod.biboostende.be/DRDoc/2006/08/02/008394316485.pdfLes gigantesques nouveaux docks, qui ne coûteront, à ... M. A. Stracké, Restaurateur

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