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105' ANNEE. — N° 42. LE NUMERO *! V^INOT CENTIMES m DIMANCHE 21 OCTOBRE 1934. LE COURRIER DE L’OISE JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SEMi Paraiss&nt 16 a FlécLao-teu.r* poli eari L E G E N D R E On a n ....... Six m o is .... Anos Bursau 10 ift. o tsr isr -E3 ÎSÆ 'Æ3 is r a : e 0* j s'x»JL»oni»e aux «ïuvraux diu Jrourtïal ®t cSatn-s ttoa» f*‘ Posta 12 7 les bureaux de poste. - L’abonnement est r»afabl« d'avance et continue de plein droit jusqu’à reüeptio» davis contraire- wii* i>Hi'tent du l" d» chuqu* moût BUREAUX, RÉDACTION & ADMINISTRATION S EN L IS 0, F*laco Itfeiri-TV, 9 SENTLIS TÉLÉPHONE N° 4 Compte Chèquei-Postaux Paris 478-BO Directeur Commercial : E. V1GNON e =" &i x 3C X3 xc es x xsr es oœ x a -xr x cr> jsr es Annonce, légale. ................................................. i ir. 5 0 la ligne Vente, volontaire.. — Publicités commerciales. — Demandes et offres) d'emplois (Pour tous renseignements écrire au iournal) Les manuscrits, insérés on non, ne sont pas rendus. Jours de deuil.,. $ Nous ne sortons nas cette année des morts et des deuils cruels. Après la disparition brutale du Roi Albert de Bel gique, après la mort du maréchal Lyautey, après l’assassinat du chan celier Dolfuss, nous avons dû enre gistrer coup sur coup, en cette pre mière quinzaine d’octobre, l’assassi nat du roi Alexandre de Yougoslavie, de M. Louis Barthou, et voilà que sur vient la mort du Président Raymond Poincaré. Morts violentes ou morts naturelles, l’incidence de toutes ces morts, par les temps difficiles où nous vivons a quelque chose de profondé ment troublant. * * Sans doute il est toujours pénible de voir disparaître un grand citoyen. lion pays, un homme d’Etat éminent à la hauteur des situations les plus difficiles, et, pour tout dire, un sauveur, le regret qu’on éprouve à le voir partir devient une douleur immense, un deuil na tional profond. Le nom de Raymond Poincaré ré sumait vingt années de notre plus la borieuse et de notre plus glorieuse histoire. Il nous suffit de savoir qu’il n’est plus pour mesurer l’étendue de la jierte que nous avons faite et pour en éprouver une indicible tristesse. » ♦ * Pourquoi faut-il cependant qu’une telle mort tourne au désastre et qu’à notre très profonde et très compréhen sible douleur se mêle comme un senti ment de détresse ? Poincaré, comme Lyautey, avait terminé sa carrière. A l’âge qu’il avait, touché par surcroît par la maladie, comme il l’avait été, un homme ne peut guère rendre de services ; il se survit pour ainsi dire ; il n’est plus qu’un témoin du passé. On peut pleurer sa disparition par amitié, par reconnaissance, il semble qu’il soit vain de déplorer un secours que même vivant il n’aurait pas pu nous apporter. Et cependant, encore une fois, c’est une véritable détresse que nous éprou vons à la pensée d’une telle mort. C’est que précisément Poincaré était le témoin de ce passé si proche dont nous portons le poids, de ce passé si lourd, mais qui s’éloigne tout en nous accablant, et que nous ris quons de ne méconnaître et de ne plus comprendre. Lui, il l’avait connu ce passé terrible de la guerre, de Les catastrophes de la semaine POLITIQUE ET TOMATES A L’ANGLAISE ! Combien nos mœurs actuelles sont encore barbares ! Nous vivons à une époque où la dis cussion est à la mode. A la Chambre des Députés, il est normal d’apprendre que la gauche s’est précipitée sur la droite ,j0u inversement, obligeant dans cette lutte, les huissiers à se mêler de choses qui ne les regarde pas. Par une coutume bizarre en cette circonstance, quelle que soit la température, le Pré sident est obligé de se couvrir pour lever la séance. Nos réunions publi ques ne sont pas moins tragiques, car au nom de la fraternité internationale, les poings sont tendus, la menace est haineuse, la matraque entre en action, et le revolver a quelque fois le dernier mot. Pourquoi ne pas suivre la mode an glaise ? A Glascow, M. W alter Elliot, minis tre de l’Agriculture prononçait un dis cours en faveur d’un candidat. A pei ne le ministre était-il apparu sur la scène, accompagné de sa femrfie et d’une dame, qu’une « tomate » lancée par une main adroite s’aplatissait sur sa poitrine. Supposez que ce projectile ait été plus dur, le ministre aurait été blessé ! Bien au contraire les tireurs se multiplièrent sur cette cible tou jours vivante et par une précision re marquable obligeaient l’orateur à se retirer. Après une pose il fit sa réap parition et cette fois il reçut une ava lanche d’œufs pourris. Un ministre an glais flegmatique ne se laisse pas inti mider pour si peu et grâce à sa téna cité, il put continuer son discours, les munitions ayant fait défaut. En France, si un ministre avait reçu une tomate extra mûre on aurait pro clamé l’état de siège. Les anglais tou jours sportifs, ont admiré : 1° l’adres se des joueurs et 2° la persévérance de M. Elliot Après tout, il est préféra ble de recevoir une pomme cuite sur le plastron plutôt que d’avoir le der nier mot avec un revolver et de rendre le dernier soupir... Nous sommes at teints d’un mal qui répand la terreur : la POLITICAILLERIE, que nous pour rions vaincre, par la méthode anglaise. Si un politicien bourreur de crâne dé bite ses boniments habituels, par l’ho méopathie on peut en paralyser les effets ; en somme contre ce gros lé gume, il n’y a qu’à le traiter par d’au tres légumes et une tomate bien placée pourrait lui en — boucher un coin —. l ’a v a n t - g u e r r e , de l’après-guerre. Il l’avait vécu, il y avait été intimement mêlé. Il l’avait pénétré de sa sagacité d’homme d’Etat lucide et averti, il l’avait dominé de son intelligence sou veraine, de sa droiture, de son honnê teté proverbiale, ïl l’avait vaincu avec son âpre volonté de patriote lorrain et français. Poincaré n’était pas un témoin, il était le témoin, le témoin irrécusable et incorruptible. Il avait l’autorité, cette autorité morale et personnelle, qui est la seule grande et vraie force dans une démocratie comme la nôtre. Sur lui, par une exception rare, le suffrage universel et les divers modes de vote dont il dispose ne s’étaient pas égarés. , Ministre à trente-trois ans, — ce qui n est vraiment pas une situation pour un jeune homme, sa bonne vieille lor raine de mère l’avait bien vu, — Ray mond Poincaré s’était admirablement tire de toutes les expériences qui con sacrent un homme politique. Il est arrivé à s’imposer, au point de deve nir, dans les situations désespérées, non seulement l ’h o m m e nécessaire mais encore le seul homme possible L’homme du Salut national. Au fil des jours, dans le détail des affaires les plus diverses, cet homme qui appartenait à une famille d’intel lectuels de grande classe et qui était lui-même d ’u n e intelligence prodi gieuse, est arrivé à faire accepter l’in telligence à des gens qui en ont parti culièrement horreur. Ce n’est pas là le moindre de ses succès. Tous ces dons, toutes ces qualités servis par une volonté fortement trem pée, mises au service du patriotisme le plus pur, consacrés aussi bien par un long succès faisaient de Poincaré un capital humain, un capital natio nal d’une valeur inestimanle. C’était là chose acquise et agissante par sa seule présence. Il y avait des choses qu’on ne pouvait pas dire, il y avait des choses qu’on ne pouvait pas faire tant qu’il était là. Poincaré était une force nationale. Or de tels hommes, nous en avons peu à un moment où précisément il faudrait en avoir beau coup. C’est pourquoi nous nous sen tons démunis en le voyant disparaî tre, c’est pourquoi sa mort non seule ment nous cause une très vive et pro fonde douleur, mais encore nous ap porte comme un sentiment de tresse. A. C henet . Mais, ce n’est pas un exemple que je vous conseille de suivre. Le mieux est encore de causer posément, signe ca ractéristique des gens civilisés qui se respectent et de rechercher la vraie lumière dans une discussion courtoi se, au nom de cette « Liberté » qui doit exister pour tous et que certains ne veulent que pour eux-mêmes. Plumedoie. La Loterie des Régions Libérées APRES L’ECLATANT SUCCES DE LA LOTERIE DES REGIONS LIBEREES ELECTIONS AU CONSEIL GÉNÉOAL Canton de Nanieuil-le-Haudouin REMERCIEMENTS Aux Enfants du Pays, Mes Chers Concitoyens, Du fond du cœur, je remercie les 885 Electeurs qui, désapprouvant le Front Commun, se sont portés sur mon nom, pour affirmer leur foi dans le Président Doumergue. Nous unir, au lieu de nous laisser diviser. C’est (out ce que je souhaite. Je m’efforcerai, de remplir avec tou te l’ardeur dont je suis capable, la tâ che que vous m’avez confiée. Vous pouvez tous compter sur mon entier dévouement. Hommes conscients de vos devoî de pères de famille, de citoyens libres et de Républicains sincères, encore MERCI. Vive la France, Vive la République. Jacques de KERSAINT, Maire de Versigny. APRÈS LA BATAILLE D ’a p r è s La Gazette Rien à siqnaler sur le reste du Front » ELLE EXAGERE ! Le tirage des cinq premières séries vient à peine d’être effectué, le 13 oc tobre, avec l’éclatant succès que l’on sait, que l’on parle déjà du deuxième tirage qui semble devoir être fixé au 23 novembre et qui, cette fois, revêtira toute l’ampleur et la solennité compa tibles avec un événement dont la haute portée et le caractère de Solidarité Ré gionale n’ont pu être célébrés comme il convenait en cette journée de deuil national. Ce deuxième tirage comprendra dix séries (séries n° 6 à 15 inclus). Ce sera donc cette fois dix gros lots de un million et dix gros lots de un demi-million ; cent lots de 100.000 fr. et cent lots de 50.000 francs ; 1.680 lots de 5.000 francs, 3.360 lots de 1.000 fr. et 16.800 lots de 500 francs, plus 20 lots de consolation, soit au total plus de 50 millions de francs qui seront répartis dans nos départements du Nord et de l’Est. De nombreux souscripteurs n’ont pu être servis pour le premier tirage car, bien avant le 13 octobre, les billets é- taient déjà introuvables ; aussi le Co mité d’Organisation a-t-il pris ses dis positions pour satisfaire, cette fois, tou tes les demandes. Les séries 6, 7 et 8 sont déjà pla cées. Les séries 9, 10 et 11 sont en cours de placement. Les séries 12, 13, 14 et 15 seront émi ses dès la semaine prochaine. P. S. — Signalons que le tirage qui a été effectué le 13 octobre au Grand Théâtre de Lille a été filmé par « Pa- thé-Journal » et passe cette semaine dans les actualités. 813 Le Délégué à la propagande de la Lo terie des Régions Libérées (Loi du 15 mars 1934), nous signale qu’un lot de 100.000 francs a été gagné à Greil. Il s’agit de la « Gazette » qui, pour un peu, chanterait victoire ! Alors que, dédaignant les directives claires et formelles du président Herriot, elle a- vait incité en ses derniers numéros les radicaux à voter pour le Front- Commun suivant en cela la politi que tortueuse du F . Jamray Schmim — elle trouve aujourd’hui qu’il n’y a rien de changé. Victoires des modérés à Pont, à Beauvais, à Nivillers ; rien de changé !. Défaites de ses candidats Seron et Bacquet : aucune significa tion. L’Union Nationale réalisée loya lement contre le Front Commun ? — les électeurs ont voulu voter rouge. Pauvre « Gazette » ! Ses conseils n’ont guère été suivis. Plus clair voyants qu’elle, les radicaux ont voté français et républicain et ont renvoyé à leurs torchons rouges les Seron et les Bacquet de la « Gazette ». Puisse cette déconvenue faire acquérir un peu de bon sens à la feuille amie des « ré volutionnaires en peau de lapin ». Y. O. ¥ * * Pour terminer, nous sommes heu reux de faire remarquer que nous avons eu l’honneur et le plaisir de re commander aux électeurs des cantons de Nanteuil, Senlis et Pont, trois de nos amis : MM. de Kersaint, Troncin et Firmin, tous trois élus. Non pas que nous revendiquions tout le mérite de ce beau succès de notre région, nous le reportons, sur les per sonnes qui s’y sont dévouées avant nous, à la sympathie et à la droRw- des candidats, nous nous associons simplement par ces quelques mots à la satisfaction de voir triompher nos idées. Chemin de Fer du Nord FETES DE LA TOUSSAINT La Compagnie du Chemin de fer du Nord informe le public que, pendant la période du 19 octobre au 2 novem bre inclus, des billets de toutes classes peuvent être_ délivrés à l’avance, la veille ou l’avant-veille du départ, aux guichets de la gare de Paris-Nord. Bien indiquer aux guichets, lors de la demande des billets, la date exacte du départ. Grands Réseaux des Chemins de Fer Français DES EXCURSIONS A BON COMPTE TOUTE L’ANNEE Elections au Conseil (l’Arrondissement Canton d; Pont-Sainte-Maxence REMERCIEMENTS Chers Concitoyens, Merci de tout cœur aux 1.204 Elec teurs qui m’ont confié l’honneur de re présenter au Conseil d’arrondissement notre beau canton de PONT-SAINTE- MAXENCE : J’en suis fier, croyez-le bien ! En répondant ainsi à l’appel do M. DOUMERGUE, vous avez manifesté vo tre volonté de maintenir l’ordre et le ; respect des Institutions Républicai- 'nes. Cés sentiments vous honorent grandement ! Habitants du Canton, vous avez tou te ma gratitude la manifestation de sympathie que vous m’avez témoignée m a particulièrement touchée ! J’apporterai dans ma tâche tout le ''F-^-’ement nécessaire pour la défen se def vos intérêts dans un esprit de concorde et d’union. Encore une fois Merci ! Vive le canton de Pont-Ste-Maxence. Vive la République. Vive la France ! René FIRMIN, Conseiller d’arrondissement. Conseil Général de l’Oise L’ASSEMBLEE DEPARTEMENTALE PROCEDE A L’ELECTION DE SON BUREAU Le Conseil Général s’est réuni le mercredi 17 octobre avec le nouveau Préfet, M. A. Bussière et les sept nou veaux élus. Le Président d’âge, M. Vasseux et le benjamin de l’assemblée M. Jacques de Kersaint prennent place au bureau et après l’appel nominal, M. Penne- lier proclame le résultat. Il invoque ensuite l’attentat de Mar seille, la mort du roi Alexandre et de M. Barthou. jj.a seance est ensuite levée on signe de deuil. Après un nouveau discours de M. Pcnnelier, le scrutin est ouvert pour l’élection du président. Votants : 35. Ont obtenu : M. Schmidt ........................ 16 voix M. Fournier-Sarlovèze .... 13 M. Vasseux ........................ 4 —• M.- Pennelier ..................... 1 Blanc ..................................... 1 La majorité absolue étant de 18 voix, il y a lieu de procéder à un se cond tour de scrutin. M. Fournier-Sarlovèze demande la parole ou une suspension de séance. M. Pennelier. — Le règlement s’op pose à toute discussion pendant les deux tours de scrutin. La séance est suspendue ! Second tour de scrutin. — Votants : 35. M. Jammy Schmidt est élu par 20 voix contre 13 à M. Fournier-Sarlovè ze. Une voix à M. Vasseux et un bulle tin blanc. A V I S En raison du deuil national, les fonc tionnaires de l’Administration préfec torale devront s’abstenir pendant une période d’un mois de participer à toute manifestation. Les drapeaux des édifices publics de vront être maintenus en berne pen dant cette même période. Société Nationale d’Horticulture DE FRANCE EXPOSITION GENERALE HORTICOLE D’AUTOMNE Les cartes d’excursions à prix ré duits ont facilité cet été vos randon nées à travers les belles régions de tourisme de la France. Pour être agréables à leur clientèle, les Grands Réseaux viennent de déci der que toutes leurs gares délivre raient désormais, pendant toute l’an née, des cartes d’excursions à prjx ré duits pour les régions suivantes : Au vergne, Bourgogne, Bretagne, Céven- nes, Charente-Inférieure, Côte-d’Azur, Dauphiné, Jura, Languedoc Morvan, Provence, Pyrénées, Savoie. Utilisez les cartes d’excursions : C’est le moyen le plus simple, le plus pratique et le plus économique de faire de beaux voyages. Les agences et gares des Grands Ré seaux se tiennent à votre disposition pour vous renseigner. Vendredi 26 octobre, à onze heures, sera inaugurée l’Exposition générale horticole d’Automne, organisée au Cours-la-Reine, par la Société Natio nale d’Horticulture de France : Chry santhèmes, Dahlias, Orchidées, Fleurs dé serres et de pleine terre, Rosiers, Arbustes fleurie, Arbres fruitiers, Fruits forcés, Légumes, Industries et Beaux-Arts horticoles, architecture des Jardins, etc. Cette fête florale ouvrira les autrès jours, de 9 heures à 18 heures 30 et clôturera le' dimanche 4 novembre au soir. Ligue des Jeunes RETRAITE FERMEE DIOCESAINE A BEAUVAIS LES 4, 5, 6 NOVEMBRE 1934 Une erreur s’est glissée dans la cor rection du bulletin diocésain « Margue rites et Pâquerettes de l’Oise » qui, à deux endroits différents, annonce la retraite pour les 9, 10, 11 novembre. Cette retraite fermée aura lieu les 4, 5 et 6 novembre prochain, chez les Re ligieuses de Saint-Joseph de Cluny, 55, rue Saint-Pierre, à Beauvais. Prix de séjour : 45 francs. S’adresser directement à Mme la Su périeure. Les retraitantes pourront, le diman che 4 novembre, assister à la messe à la Cathédrale, à 11 heures 15. Elections au Conseil Général Canton de Nanteuil-le-Baudouin SC R U T IN D U 14 O C T O B R E 1934 NOMS des COMMUNES INSCRITS VOTANTS BLANCS OU NULS Bacquet De Kersaint 150 124 i 51 72 119 102 i 54 47 64 55 i 19 35 64 57 n 8 49 123 99 1 25 73 80 61 « 25 36 101 72 » 28 48 84 69 » 44 25 103 84 i 44 39 90 63 » 33 30 49 35 1 23 15. 404 354 3 214 137 42 34 1 5 28 99 80 » 38 42 109 98 1 56 41 23 18 » 9 9 189 153 » 99 51 123 99 1 52 46 90 80 » 21 59 2.106 1.737 1 12 839 885 Baron Boissy-Fresnoy Borest Chèvreville Ermenonville Eve Fontaine-Chaâlis F resnoy-le- Luat Lagny-le-Sec Montagny-Ste-Félicité Montlognon. Nanteuil-le-Haudouin Ognes Peroy-les-Gombries. Plessis-Belleville Rozières Silly-le-Long Ver Versigny Totaux Au premier tour, M. de Kersaint avait obtenu 720 voix, M. Bacquet 659 voix, M. Baptiste, rép. 200 voix et M. Lasne, communiste 105 voix. Elections au Conseil d’Arrondissement Canton de Pont-Sainte-Maxence SC R U T IN D U 1^ O C T O B R E 1934 NOMS des COMMUNES Beaurepaire .................... Brasseuse ..................... Fie urines .................. .... Pontpoint ...................... Pont-Sainte-Maxence. Raray ............................ Rhuis ............................ Roberval ....................... Rully .............................. Saint-Vaast-de-Long.. Verberie ......... Verneuil ........................ Villeneuve-sur-Verb.. Totaux. INSCRITS VOTANTS BLANCS OU NULS Seron Firmm Langumié 37 29 i 28 40 32 22 10 141 114 4 31 75 4 264 226 8 71 138 9 859 672 17 303 336 16 30 27 7 20 31 27 12 15 73 64 1 29 34 163 127 51 75 1 63 52 1 21 30 503 458 4 181 272 1 374 297 4 168 124 114 101 1 50 47 3 2.692 2.226 40 947 1.204 34 Au premier tour, M. Séron avait obtenu 887 voix, M. Firmin 882 voix, M. Thiel- mann, rad.-soc., 352 voix et M. Gourdon, communiste, 2 voix. Les résultats pour l’Oise Conseil Général Canton de Beauvais (Nord) Inscrits : 4.332. — Votants : 3.417 MM. Dauehy, U. R. D .............. 1.540 voix ELU Joly, rad.-sncial, coris. sortant ........................ 1.334 — Sueur, S. F. I. 0 ........ 459 — Au premier tour, M. Joly, avait obte nu 1.178 voix, M. Dauchy 1.263 voix, M. Sueur, 493 voix et M. Dubos, commu niste, 323 voix. Canton de Méru Inscrits : 3.952. — Votants : 3.389 MM. Dr Graillon, rad.-soc .... 1.743 voix ELU Dégremont, S. f1 . I. O. cons. d’arrondis 1.604 — Au premier tour de scrutin, M. le Docteur Graillon avait obtenu 1.523 voix, M. Dégremont 1.296 voix, M. Tau- pinard, communiste, 324 voix. Canton de Clermont Inscrits : 3.865. — Votants : 3.219 MM. Lecomte, U. R. D 1.555 voix ELU Boré, rad.-soc., cons. d’arrondissement .... 1.545 — Prothais, communiste... 57 — Au premier tour, M. Lecomte avait obtenu 1.340 voix, M. Boré, 1.123 voix, M. Gadilla, S. F. I. O., 380 voix et M. Prothais, 266 voix. Canton de Liancourt Inscrits : 4239. — Votants : 3.597 MM. Dupuis, député, rad.- soc., cons. sortant ... 1.850 voix ELU Soulier, U. R. D 1.670 — Au premier tour, M. Dupuis avait obtenu 1.412 voix, M. Soulier 1.284 voix, et M. Lenoir, communiste, 693 voix. Canton de Creil Inscrits : 12.503. — Votants : 10.040 MM. Uhry, député, S. F. I. O. cons. sortant ........... 5.384 voix ELU Chauvel, U. R. N 4,463 — Au premier tour, M. Jules Uhry avait obtenu 4.182 voix, M. Chauvel, 3.970 voix, M. Petit, communiste, 1.469 voix. Canton de Neuilly-en-Thelle Inscrits : 3.456. — Votants : 2.978 MM. Biondi, S. F. I. O. ... 1.517voix ELU Ruillier, cons. sort. soc. indépendant ............... 1.360 — Au permier tour, M. Ruillier avait obtenu 1.075 voix, M. Biondi, 1.031 voix, M. le Docteur Voronoff, rad.-soc. 447 voix, M. Gambiery communiste, 332 voix. * •<* . j * Conseil d’Arrondissement Canton de Beauvais (Sud) Inscrits : 3.090. — Votants : 2.383 MM. Descourtils, ràd. - soc. adjoint au maire de Beauvais .................... 1.116 voix ELU Roussel, U. R. N ............... 741 — Bonfils, communiste .... 469 —■ Au premier tour, M. Descourtils a- vait obtenu 905 voix, M. Roussel, 666 voix, M. Crosnier, S. F. I. O., 302 voix, Bonfils, 335 voix. Canton de Formerie Inscrits : 2.026. — Votants : 1.724 MM. Lièbe, rad. indép., cons. sortant ........................ 751 voix ELU Ségala, rad.-soc ................. 669 — Coeffler, S. F. I. O .... 261 — Au premier tour, le Docteur Ségala avait obtenu 486 voix, M. Lièbe, 447 voix, M. Auzoux, U. R. D., 392 voix et M. Coeffler 318 voix. Canton de Mouy Inscrits : 2.271. — Votants : 1.808 MM. Flamme, cons. sort., U. R. D................. 909 voix ELU Vattou, rad.-soc .... 837 Au premier tour, M. Flamme avait obternv772 voix, M. Vattou 443 voix, M. Cholet, S. F. I. O. 308 voix, M. Joly, communiste 261 voix. POLITICA Revue mensuelle d'initiation à la vie politique 10, rue Chardin, PARIS (XVI0)

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105' ANNEE. — N° 42. LE NUMERO *! V INOT CENTIMESm DIMANCHE 21 OCTOBRE 1934.

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P a ra is s & n t 16 a

F lé c L a o - te u . r * p o l i e a r i L E G E N D R E

On a n .. . . . . .Six m o is ... .

A nos Bursau 10

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Jours de deuil.,.

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N ous ne so rto n s n as cette an n ée des m o rts e t des deu ils cruels . A près la d isp a ritio n b ru ta le d u Roi A lbert de B el­

g ique, ap rè s la m o rt d u m aréch a l L y au tey , ap rè s l’a s sa ss in a t d u ch a n ­celier D olfuss, n o u s avons d û en re ­g is tre r coup su r coup, en ce tte p re ­m ière q u in za in e d ’octobre, l ’a s sa ss i­n a t du ro i A lexandre de Y ougoslavie, de M. L ou is B a rth o u , et voilà que s u r ­v ien t la m o rt du P ré s id e n t R aym ond P o in ca ré . M o rts v io len tes ou m o rts n a tu re lle s , l ’inc idence de to u te s ces m o rts , p a r les tem p s d ifficiles où nous v ivons a q u e lq u e chose de p ro fo n d é ­m en t tro u b la n t. *

* ★

Sans d o u te il es t to u jo u rs pén ib le de vo ir d isp a ra ître u n g ra n d citoyen .

lion pays, unh om m e d ’E ta t ém in en t à la h a u te u r des s itu a tio n s les p lu s difficiles, et, p o u r to u t d ire , u n sau v eu r, le reg re t q u ’on ép rouve à le v o ir p a r t i r dev ien t u n e d o u leu r im m en se , u n deu il n a ­tio n a l p ro fo n d .

Le nom de R ay m o n d P o in ca ré r é ­su m a it v in g t an n ées de n o tre p lu s la ­b o rieu se e t de n o tre p lu s g lo rieu se h is to ire . Il n o u s su ffit de sav o ir q u ’il n ’est p lu s p o u r m e su re r l’é ten d u e de la jie rte que n o u s avons fa ite e t p o u r en ép ro u v er u n e in d ic ib le tr is te sse .

»♦ *P o u rq u o i fau t- il cep en d an t q u ’une

telle m o rt to u rn e au d é sa s tre e t q u ’à n o tre trè s p ro fo n d e et trè s co m p réh en ­sible d o u le u r se m êle com m e u n se n ti­m en t de d é tresse ?

P o in ca ré , com m e L y au tey , av a it te rm in é sa c a rr iè re . A l ’âge q u ’il av a it, to u ch é p a r su rc ro ît p a r la m alad ie , com m e il l ’a v a it été, u n ho m m e ne p e u t guère re n d re de serv ices ; il se su rv it p o u r a in s i d ire ; il n ’e s t p lu s q u ’u n tém o in du p assé .

O n p e u t p le u re r sa d isp a r it io n p a r am itié , p a r reco n n a issan ce , il sem ble q u ’il so it v a in de d ép lo re r u n secours que m êm e v iv an t il n ’a u ra it p as p u n o u s a p p o rte r .

E t cep en d an t, enco re u n e fois, c’est u n e v é ritab le dé tre sse que n o u s é p ro u ­vons à la p ensée d ’u n e te lle m o rt.

C’es t que p réc isém en t P o in ca ré é ta it le tém o in de ce passé si p roche d o n t n o u s p o rto n s le po ids, de ce p a ssé si lo u rd , m ais q u i s’éloigne to u t en n o u s accab lan t, e t que n o u s r is ­q u o n s de ne m éco n n a ître e t de ne p lu s co m p ren d re . L u i, il l ’a v a it co n n u ce p assé te rr ib le de la g u e rre , de

Les catastrophesde la semaine

POLITIQUE ET TOMATESA L’ANGLAISE !

Com bien nos m œ u rs ac tuelles son t encore b a rb a re s !

Nous vivons à une époque où la d is­cussion est à la m ode. A la C ham bre des D éputés, il e s t n o rm al d’a p p ren d re que la gauche s ’es t p réc ip itée s u r la dro ite ,j0u inv ersem en t, ob lig ean t dans cette lu tte , les h u iss ie rs à se m êler de choses qui ne les reg a rd e pas. P a r une coutum e b iza rre en cette c irco n stan ce , quelle que so it la tem p éra tu re , le P ré ­sid en t e s t obligé de se co u v rir p o u r lever la séance. Nos réu n io n s p u b li­ques ne so n t pas m oins trag iq u es , ca r au nom de la f ra te rn ité in te rn a tio n a le , les po ings so n t tendus, la m enace est ha in eu se , la m a traq u e e n tre en action , e t le revolver a quelque fois le d e rn ie r mot.

P ourquo i ne pas su iv re la mode a n ­g la ise ?

A Glascow , M. W a lte r E lliot, m in is ­tre de l ’A g ricu ltu re p ro n o n ça it un d is­cou rs en fav eu r d ’u n can d id a t. A p e i­ne le m in is tre é ta it-il a p p a ru su r la scène, accom pagné de sa femrfie et d ’une dam e, q u ’une « to m a te » lancée p a r une m ain adro ite s ’a p la tis sa it su r sa po itrine . Supposez que ce pro jec tile a it été p lus dur, le m in is tre a u ra i t été b lessé ! B ien a u c o n tra ire les tire u rs se m u ltip liè re n t s u r cette cible to u ­jo u rs v ivan te e t p a r u n e p réc is io n re ­m arq u ab le ob lig ea ien t l’o ra te u r à se re tire r . A près une pose il fit sa ré a p ­p a ritio n e t cette fois il re ç u t une ava­lan ch e d ’œ ufs p o u rris . U n m in is tre a n ­g la is flegm atique ne se la isse p as in ti­m ider p o u r si peu e t g râce à s a té n a ­cité, il p u t co n tin u e r son d iscours, les m un itio n s a y a n t fa it défaut.

En F ran ce , si u n m in is tre av a it reçu une tom ate e x tra m û re on a u ra i t p ro ­clam é l’é ta t de siège. Les an g la is to u ­jo u rs sp o rtifs , on t adm iré : 1° l ’a d re s ­se des jo u eu rs e t 2° la p ersév éran ce de M. E lliot A près tou t, il e s t p ré fé ra ­ble de recevo ir une pom m e cuite su r le p la s tro n p lu tô t que d ’av o ir le d e r­n ie r m ot avec u n revo lver e t de ren d re le d e rn ie r soupir... Nous som m es a t­te in ts d ’un m al qui ré p a n d la te r re u r : la POLITICAILLERIE, que nous p o u r­r io n s v a in cre , p a r la m éthode ang la ise . Si un po litic ien b o u rre u r de c rân e dé­bite ses b o n im en ts hab itu e ls , p a r l’ho­m éopath ie on p e u t en p a ra ly s e r les effets ; en som m e con tre ce gros lé­gum e, il n ’y a qu ’à le tr a i te r p a r d’a u ­tre s légum es e t une tom ate b ien placée p o u rra it lu i en — b o u ch er u n coin —.

l’av an t-g u e rre , de l ’ap rès-g u erre . Il l ’ava it vécu, il y av a it été in tim e m e n t m êlé. Il l ’av a it p én é tré de sa sagacité d ’ho m m e d ’E ta t luc ide et av e rti, il l ’av a it dom iné de son in te lligence sou­v era ine , de sa d ro itu re , de son h o n n ê ­te té p roverb ia le , ïl l ’av a it v a in cu avec son â p re vo lon té de p a tr io te lo r ra in et fran ça is . P o in ca ré n ’é ta it p a s u n tém oin , il é ta it le tém o in , le tém o in irrécu sab le e t in co rru p tib le . Il av a it l ’a u to rité , ce tte a u to r ité m ora le e t perso n n e lle , qu i est la seu le g ran d e e t v ra ie force d an s u n e d ém o cra tie com m e la n ô tre .

S u r lu i, p a r u n e excep tion ra re , le suffrage u n iv e rse l e t les d ivers m odes de vote d o n t il d ispose ne s’é ta ien t p as égarés.

, M in istre à tre n te - tro is ans, — ce qu i n es t v ra im e n t pas u n e s itu a tio n p o u r un jeune homme, sa bonne vieille lor­ra in e de m ère l ’av a it b ien vu, — R ay ­m ond P o in c a ré s ’é ta it ad m ira b le m e n t tire de to u tes les expériences qu i con­sac ren t u n hom m e p o litiq u e . Il est a rrivé à s’im poser, au p o in t de deve­n ir, d an s les s itu a tio n s désespérées, non seu lem en t l ’hom m e n écessa ire m ais enco re le seul hom m e possib le L ’hom m e du S a lu t n a tio n a l.

Au fil des jo u rs , d an s le d é ta il des affaires les p lu s d iverses, ce t ho m m e qui a p p a r te n a it à u n e fam ille d ’in te l­lec tuels de g ran d e classe e t qu i é ta it lu i-m êm e d ’u n e in te llig en ce p ro d i­gieuse, e s t a rr iv é à fa ire accep ter l’in ­telligence à des gens qu i en o n t p a r t i ­cu liè rem en t h o rre u r . Ce n ’est p as là le m o in d re de ses succès.

T o u s ces dons, to u te s ces q u a lité s serv is p a r u n e vo lon té fo r te m e n t t re m ­pée, m ises au service d u p a tr io tism e le p lu s p u r , consacrés a u ss i b ien p a r u n long succès fa isa ie n t de P o in ca ré u n cap ita l h u m a in , u n cap ita l n a tio ­na l d ’u n e v a le u r in estim an le . C’é ta it là chose acq u ise e t ag issan te p a r sa seule p résence . Il y av a it des choses q u ’on ne p o u v a it p as d ire , il y av a it des choses q u ’on ne p o u v a it p as fa ire ta n t q u ’il é ta it là. P o in ca ré é ta it u n e force n a tio n a le . O r de te ls hom m es, n o u s en avons peu à u n m o m en t où p réc isém en t il fa u d ra it en av o ir b e a u ­coup. C’es t p o u rq u o i n o u s n o u s sen­to n s d ém u n is en le v o y an t d is p a ra î­tre , c’e s t p o u rq u o i sa m o rt n o n seu le­m e n t n o u s cause u n e trè s vive e t p ro ­fonde d o u leu r, m ais enco re n o u s a p ­p o rte com m e u n se n tim e n t de dé­tresse .

A. Ch en et .

Mais, ce n ’est pas u n exem ple que je vous conseille de su ivre. Le m ieux est encore de ca u se r posém ent, signe ca­ra c té ris tiq u e des gens civ ilisés qui se re sp ec ten t e t de re c h e rch e r la v ra ie lum ière d an s une d iscussion courto i­se, au nom de cette « L iberté » qui doit ex is te r p o u r tous e t que ce rta in s ne v eu len t que p o u r eux-m êm es.

P lu m edo ie .

La Loterie des Régions LibéréesA P R E S L ’E C L A T A N T S UC C ES

DE LA L O T E R I E DES R E GI O NS L I B E R E E S

ELECTIONS AU CONSEIL GÉNÉOALCanton de Nanieuil-le-Haudouin

REMERCIEMENTSAux E n fan ts du Pays,Mes Chers Concitoyens,

Du fond du cœ ur, je rem ercie les 885 E lecteurs qui, d ésapprouvan t le F ro n t Com m un, se sont portés su r mon nom, p o u r affirm er le u r foi dans le P résid en t D oum ergue.

Nous u n ir, au lieu de nous laisser diviser.

C’est (out ce que je souhaite.Je m ’efforcerai, de re m p lir avec tou­

te l’a rd e u r don t je su is capable, la tâ ­che que vous m ’avez confiée.

Vous pouvez tous com pter su r mon e n tie r dévouem ent.

Hommes conscien ts de vos devoî de pères de fam ille, de citoyens libres et de R épub lica ins sincères, encore MERCI.

Vive la F rance ,Vive la R épublique.

Jacq u es de KERSAINT,M aire de Versigny.

A P R È S L A B A T A I L L E

D ’ap rès L a G azette

R ien à siqna lersu r le reste du F ront »

ELLE EXAGERE !

Le tirage des c inq p rem iè res séries v ien t à peine d’ê tre effectué, le 13 oc­tobre, avec l ’é c la ta n t succès que l’on sa it, que l’on p a rle déjà du deuxièm e tirag e qui sem ble devoir ê tre fixé au 23 novem bre et qui, cette fois, rev ê tira toute l’am p leu r et la so lenn ité com pa­tib les avec u n événem ent don t la hau te portée e t le ca rac tè re de S o lid arité Ré­g ionale n ’o n t pu ê tre célébrés comme il co nvenait en cette jo u rn ée de deuil na tio n a l.

Ce deuxièm e tirag e co m p ren d ra dix séries (séries n° 6 à 15 in c lu s).

•Ce se ra donc cette fois d ix gros lots

de un m illion e t d ix gros lots de u n dem i-m illion ; cen t lots de 100.000 fr. et cen t lots de 50.000 fran cs ; 1.680 lots de 5.000 fran cs , 3.360 lots de 1.000 fr. e t 16.800 lots de 500 fran cs, p lu s 20 lots de conso lation , so it au to ta l p lu s de 50 m illions de fra n c s qui se ro n t ré p a r tis dan s nos d ép artem en ts du N ord et de l’Est.

De n o m b reu x so u sc rip teu rs n ’on t p u ê tre serv is p o u r le p re m ie r tira g e car, b ien a v a n t le 13 octobre, les b ille ts é- ta ie n t dé jà in tro u v ab les ; au ss i le Co­m ité d ’O rg an isa tion a - t- il p r is ses d is­positions p o u r sa tisfa ire , cette fois, to u ­tes les dem andes.

Les séries 6, 7 et 8 s o n t dé jà p la ­cées.

Les séries 9, 10 e t 11 so n t en cours de p lacem ent.

Les séries 12, 13, 14 e t 15 se ro n t ém i­ses dès la sem aine p rochaine .

P. S. — S ignalons que le tirag e qui a été effectué le 13 octobre au G rand T h éâ tre de Lille a été film é p a r « P a - th é -Jo u rn a l » e t passe cette sem aine dans les ac tua lités. 813

Le D élégué à la p ro p ag an d e de la Lo­te rie des R égions L ibérées (Loi du 15 m ars 1934), nous sig n a le q u ’u n lot de 100.000 fran cs a été g ag n é à Greil.

Il s ’ag it de la « Gazette » qui, pour un peu, c h a n te ra it victo ire ! A lors que, d éd a ig n an t les d irec tives c la ires et form elles du p ré s id e n t H errio t, elle a- v a it incité en ses d e rn ie rs num éros les rad icau x à vo te r p o u r le F ro n t- C o m m u n — s u i v a n t en ce la la p o l i t i ­q u e to r tu e u s e d u F . J a m r a y S c h m im — elle trouve a u jo u rd ’h u i q u ’il n ’y a rien de changé. V icto ires des m odérés à P on t, à B eauvais, à N iv illers ; rien de changé !. D éfaites de ses cand idats Seron e t B acquet : aucune s ign ifica­tion. L’U nion N ationale réa lisée lo y a­lem ent contre le F ro n t Com m un ? — les é lecteurs on t vou lu vo te r rouge.

P au v re « Gazette » ! Ses conseils n ’on t guère été su iv is. P lus c la ir­voyants qu ’elle, les rad icau x on t voté fran ça is e t rép u b lica in et on t renvoyé à leu rs to rchons rouges les Seron et les B acquet de la « Gazette ». P u isse cette déconvenue fa ire a c q u é rir un peu de bon sens à la feuille am ie des « ré ­vo lu tionna ires en p eau de lap in ».

Y. O.¥* *P o u r te rm in er, nous som m es h eu ­

reu x de fa ire re m a rq u e r que nous avons eu l’h o n n eu r e t le p la is ir de re ­com m ander au x é lec teurs des can tons de N an teu il, Senlis et P on t, tro is de nos am is : MM. de K ersa in t, T ronc in e t F irm in , tous tro is élus.

Non pas que nous revend iqu ions to u t le m érite de ce b eau succès de no tre région, nous le rep o rto n s, s u r les p e r­sonnes qui s ’y so n t dévouées av an t nous, à la sym path ie e t à la d r o R w - des cand ida ts , nous nous associons s im p lem en t p a r ces quelques m ots à la sa tisfac tion de vo ir tr io m p h e r nos idées.

Chemin de Fer du Nord

FETES DE LA TOUSSAINT

La C om pagnie du Chem in de fe r du N ord in fo rm e le pub lic que, p e n d an t la période du 19 octobre au 2 novem ­bre inc lus, des b ille ts de toutes classes p eu v en t être_ déliv rés à l ’avance, la veille ou l’avan t-veille du d ép art, aux guichets de la g are de P aris-N ord .

B ien in d iq u e r au x gu ichets, lors de la dem ande des b ille ts, la date exacte du départ.

Grands Réseaux des Chemins de Fer Français

DES EXCURSIONSA BON COMPTE

TOUTE L’ANNEE

Elections au Conseil (l’ArrondissementCanton d ; Pont -Sa in te-Maxence

REMERCIEMENTSChers Concitoyens,

Merci de to u t cœ u r au x 1.204 Elec­teurs qui m ’o n t confié l ’h o n n e u r de re ­présenter au Conseil d ’a rro n d issem en t notre beau can ton de PONT-SAINTE- MAXENCE : J ’en su is fier, croyez-le bien !

En rép o n d an t a in s i à l ’appel do M. DOUMERGUE, vous avez m anifesté vo­tre volonté de m a in te n ir l ’o rd re e t le

; respect des In s titu tio n s R épub lica i- 'nes. Cés sen tim en ts vous hon o ren t grandem ent !

H abitants du C anton, vous avez to u ­te m a g ra titu d e la m an ifesta tio n de sym pathie que vous m ’avez tém oignée m a p a rtic u liè rem en t touchée !

J ’a p p o rte ra i dan s m a tâche to u t le ''F -^ -’em en t n écessa ire p o u r la défen­se def vos in té rê ts dan s u n e sp rit de concorde et d ’union.

Encore une fois M erci !Vive le can to n de P ont-S te-M axence.Vive la R épublique.Vive la F ran ce !

R ené FIRMIN,C onseiller d ’a rro n d issem en t.

Conseil Général de l’OiseL’ASSEMBLEE DEPARTEMENTALE

PROCEDE A L’ELECTION DE SON BUREAU

Le Conseil G énéral s ’es t ré u n i le m ercred i 17 octobre avec le nouveau P réfet, M. A. B ussière e t les sep t nou ­veaux élus.

Le P ré s id en t d ’âge, M. V asseux e t le ben jam in de l ’assem blée M. Jacq u es de K ersa in t p re n n e n t p lace au b u re a u et ap rès l’appel nom inal, M. P en n e- lie r p roclam e le ré su lta t.

Il invoque ensu ite l ’a tte n ta t de M ar­seille, la m o rt du roi A lexandre e t deM. B arthou.

jj.a seance est ensu ite levée on signe de deuil.

A près un nouveau d iscours de M. P cn n e lie r, le sc ru tin e s t ouvert po u r l ’élection du p résiden t.

V otan ts : 35.O nt ob tenu :M. S chm id t ........................ 16 voixM. F o u rn ie r-S arlo v èze .... 13 —M. V asseux ........................ 4 —•M.- P en n e lie r ..................... 1 —B lanc ..................................... 1L a m ajo rité abso lue é ta n t de 18

voix, il y a lieu de p ro céd er à u n se­cond to u r de sc ru tin .

M. F o u rn ie r-S arlo v èze dem ande la paro le ou une su sp en sio n de séance.

M. P en n e lie r. — Le règ lem en t s ’op­pose à toute d iscussion p e n d a n t les deux to u rs de sc ru tin . L a séance est su sp en d u e !

Second to u r de sc ru tin . — V otants : 35.

M. Jam m y S chm id t est élu p a r 20 voix contre 13 à M. F o u rn ie r-S a rlo v è ­ze.

Une voix à M. V asseux e t u n b u lle ­tin b lanc.

A V I S

En ra iso n du deuil na tio n a l, les fonc­tio n n a ire s de l’A d m in is tra tio n p ré fec­to ra le d ev ro n t s ’a b s te n ir p e n d a n t une période d ’un m ois de p a r tic ip e r à toute m an ifesta tion .

Les d rap eau x des édifices pub lics de­v ro n t ê tre m a in ten u s en b e rn e p e n ­d an t cette m êm e période.

Société Nationale d’HorticultureDE FRANCE

EXPOSITION GENERALEHORTICOLE D’AUTOMNE

Les ca rte s d ’excu rsions à p rix ré ­d u its o n t facilité cet été vos ra n d o n ­nées à tra v e rs les belles rég ions de tourism e de la F rance .

P o u r ê tre ag réab les à leu r clientèle, les G rands R éseaux v ien n en t de déci­d er que tou tes leu rs gares délivre­ra ie n t désorm ais, p e n d a n t toute l’a n ­née, des cartes d ’excu rsions à p rjx ré ­d u its p o u r les rég ions su ivan tes : Au­vergne, B ourgogne, B re tagne, Céven- nes, C haren te -In férieu re , Côte-d’Azur, D auphiné, J u ra , L anguedoc M orvan, P rovence, P y rénées, Savoie.

U tilisez les ca rte s d ’excursions : C’est le m oyen le p lu s sim ple, le p lus p ra tiq u e et le p lu s économ ique de faire de beaux voyages.

Les agences et g a res des G rands Ré­seau x se tie n n e n t à vo tre d isposition p o u r vous ren se ig n er.

V endredi 26 octobre, à onze heures, se ra in au g u rée l’E xposition gén éra le horticole d’A utom ne, o rg an isée au C ours-la-R eine, p a r la Société N atio­nale d’H o rticu ltu re de F ran ce : C hry­san thèm es, D ahlias, O rchidées, F leu rs dé se rres e t de p le ine te rre , R osiers, A rbustes fleurie, A rb res fru itie rs , F ru its forcés, Légum es, In d u s tr ie s et B eaux-A rts hortico les, a rch itec tu re des Ja rd in s , etc.

Cette fête florale o u v rira les au trè s jours, de 9 h eu res à 18 h eu res 30 et c lô tu rera le' d im anche 4 novem bre au soir.

Ligue des JeunesRETRAITE FERMEE DIOCESAINE

A BEAUVAIS LES 4, 5, 6 NOVEMBRE 1934

Une e r re u r s ’es t g lissée dans la co r­rection du bu lle tin d iocésain « M argue­rites e t P âq u ere tte s de l’Oise » qui, à deux end ro its d ifféren ts, annonce la re tra ite p ou r les 9, 10, 11 novem bre. Cette re tra ite ferm ée au ra lieu les 4, 5 et 6 novem bre p ro ch a in , chez les R e­lig ieuses de S a in t-Jo sep h de Cluny, 55, ru e S a in t-P ie rre , à B eauvais. P r ix de sé jo u r : 45 francs.

S ’a d re sse r d irec tem en t à Mme la S u ­périeu re .

Les re tra ita n te s p o u rro n t, le d im an ­che 4 novem bre, a ss is te r à la m esse à la C athédrale , à 11 h eu res 15.

Elections au Conseil GénéralCanton de Nanteuil-le-Baudouin

S C R U T I N D U 1 4 O C T O B R E 1 9 3 4

NOM Sdes

COMMUNES INSC

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S

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N

UL

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Bac

quet

De K

ersa

int

150 124 i 51 72119 102 i 54 4764 55 i 19 3564 57 n 8 49

123 99 1 25 7380 61 « 25 36

101 72 » 28 4884 69 » 44 25

103 84 i 4 4 3 990 63 » 33 3049 35 1 23 15.

404 354 3 214 13742 34 1 5 2899 80 » 38 42

109 98 1 56 4123 18 » 9 9

189 153 » 99 51123 99 1 52 46

90 80 » 21 592.106 1.737 1 12 839 885

BaronBoissy-Fresnoy Borest Chèvreville Erm enonville EveFontaine-Chaâlis F resnoy-le- Luat Lagny-le-Sec M ontagny-Ste-Félicité Montlognon.N anteuil-le-H audouin OgnesPeroy-les-Gombries.Plessis-Belleville Rozières Silly-le-Long VerVersigny

TotauxAu prem ier tour, M. de Kersaint avait obtenu 720 voix, M. Bacquet 659 voix,

M. Baptiste, rép. 200 voix et M. Lasne, communiste 105 voix.

Elections au Conseil d’ArrondissementCanton de Pont-Sainte-Maxence

S C R U T I N D U 1 ^ O C T O B R E 1 9 3 4

NOMSdes

C O M M U N E S

B e a u re p a ire ....................Brasseuse.....................Fie urines.................. ....Pontpoin t......................Pont-Sainte-M axence.R a ra y ............................R h u is ............................Roberval.......................Rully..............................Saint-Vaast-de-Long..V erberie .........Verneuil........................V illeneuve-sur-Verb..

Totaux.

INSC

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Sero

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Fir

mm

Lang

umié

37 29 i 2840 32 22 10

141 114 4 31 75 4264 226 8 71 138 9859 672 17 303 336 16

30 27 7 2031 27 12 1573 64 1 29 34

163 127 51 75 163 52 1 21 30

503 458 4 181 272 1374 297 4 168 124114 101 1 50 47 3

2.692 2.226 40 947 1.204 34Au prem ier tour, M. Séron avait obtenu 887 voix, M. F irm in 882 voix, M. Thiel-

m ann, rad.-soc., 352 voix et M. Gourdon, communiste, 2 voix.

Les résultats pour l’Oise

Conseil Général

Canton de B eauvais (N ord)

In sc rits : 4.332. — V otants : 3.417 MM.

D a u e h y , U. R . D .............. 1.540 v o ix E L UJoly , rad .-sncia l, coris.

so r ta n t ........................ 1.334 —S ueur, S. F. I. 0 ........ 459 —

Au p rem ie r tour, M. Joly , a v a it obte­nu 1.178 voix, M. D auchy 1.263 voix, M. S ueur, 493 voix et M. Dubos, com m u­niste , 323 voix.

C anton de M éru

In sc rits : 3.952. — V otants : 3.389 MM.

Dr G raillon , rad.-soc.... 1.743 voix ELU D égrem ont, S. f 1. I. O.

cons. d ’a rro n d is 1.604 —Au p rem ie r to u r de sc ru tin , M. le

D octeur G raillon av a it ob tenu 1.523 voix, M. D égrem ont 1.296 voix, M. T au - p in a rd , com m uniste , 324 voix.

C anton de C lerm ont

In sc rits : 3.865. — V otants : 3.219 MM.

Lecom te, U. R. D 1.555 voix ELUBoré, rad .-soc., cons.

d ’a rro n d isse m e n t .... 1.545 — P ro th a is , com m uniste... 57 —

Au p rem ie r tou r, M. Lecom te av a it ob tenu 1.340 voix, M. Boré, 1.123 voix, M. G adilla, S. F. I. O., 380 voix e t M. P ro th a is , 266 voix.

C anton de L iancourtIn sc rits : 4239. — V otants : 3.597

MM.D upuis, député, rad .-

soc., cons. so r ta n t ... 1.850 voix ELUSoulier, U. R. D 1.670 —

Au p re m ie r tou r, M. D upuis ava it ob tenu 1.412 voix, M. S ou lie r 1.284 voix, e t M. L enoir, com m uniste , 693 voix.

Canton de CreilIn sc rits : 12.503. — V otants : 10.040

MM.U hry, député, S. F. I. O.

cons. so r ta n t ........... 5.384 voix ELUChauvel, U. R. N 4,463 —

Au p re m ie r tour, M. Ju les U hry av a it ob tenu 4.182 voix, M. C hauvel, 3.970 voix, M. P etit, com m uniste , 1.469 voix.

C anton de N eu illy -en-T helle

In sc rits : 3.456. — V otants : 2.978 MM.

B iondi, S. F. I. O. ... 1.517voix ELU R u illie r, cons. sort. soc.

in d é p e n d a n t ............... 1.360 —Au p e rm ie r tou r, M. R u illie r av a it

ob tenu 1.075 voix, M. B iondi, 1.031 voix, M. le D octeur Voronoff, rad .-soc. 447 voix, M. G am biery com m uniste , 332 voix. * •<* . j

★ *

Conseil d’ArrondissementC anton de B eauvais (Sud)

In sc rits : 3.090. — V otants : 2.383 MM.

D escourtils, ràd . - soc. a d jo in t au m aire deB eauvais .................... 1.116 voix ELU

Roussel, U. R. N ............... 741 —Bonfils, com m uniste .... 469 —■

Au p rem ie r tou r, M. D escourtils a - va it ob tenu 905 voix, M. R oussel, 666 voix, M. C rosn ier, S. F. I. O., 302 voix, Bonfils, 335 voix.

C anton de Form erie

In sc rits : 2.026. — V otants : 1.724 MM.

Lièbe, rad . indép ., cons.so r ta n t ........................ 751 voix ELU

Ségala, rad .-so c ................. 669 —Coeffler, S. F. I. O.... 261 —

Au p rem ie r tou r, le D octeur S égala av a it ob ten u 486 voix, M. Lièbe, 447 voix, M. A uzoux, U. R. D., 392 voix e t M. Coeffler 318 voix.

C anton de Mouy

In sc rits : 2.271. — V otants : 1.808 MM.

F lam m e, cons. sort.,U. R. D................. 909 voix ELU

V attou, rad .-so c .... 837 —Au p rem ie r tou r, M. F lam m e av a it

obternv772 voix, M. V attou 443 voix, M. Cholet, S. F. I. O. 308 voix, M. Joly , com m uniste 261 voix.

P O L I T I C ARevue mensuelle d'initiation à la vie politique

10, rue Chardin, PARIS (XVI0)

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LE ÜOURRIfiK DE L’QISE

A travers SenlisPHARMACIE OUVERTE :

D im anche 21 octobre : P h arm ac ie Bardent, ru e de l’A p p o rt-au -P a iu .

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C LUB SPORTIF 5 SENLISIEM ■

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OCTO BRE - 1 0P rem ie r q u a r tie r le i 5

211928. — Le duc de B raban t in a u g u re

à Paris, la Maison des Invalides Belges.

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* Au Stade du G. S. S. - Boul. Pasteur sà 14 heures 30

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Arbitre M. de WEZE ■■ ■.■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ a

E N T RÉ E S AU STADE :a Tribunes 3 francs, Pourtours 2 francs J|

CONSEIL D’ARRONDISSEMENTd i e S e n l i s

SESSION DE 1934

P rem ière P a rtie

Avec le concours du co llab o ra teu r p réc ieu x q u ’est po u r lu i M. Cam us,« réa lise r, d it le S ous-P réfet, de n ia- « n ière jud ic ieuse et d an s le délai tui- « n inuun, sim plifier d an s, toute la m c- « su re du possib le, fac ilite r p a r tous « les m oyens la tâche des M unic ipali- « tés, telle se ra l’un ique am bition de « celu i qui, depuis peu p a rm i vous, en - « tend vous p ro d ig u er les. loyaux té- « m oignagés de so ir dévouem ent.

« B ans l’accom plissem ent de sa tâ - « rhe , il s a it pouvoir fa ire é ta t de la « confiance et de l’accord du Conseil « d ’a rro n d issem en t comme au ss i de « r a t t a c h e m e n t q u ’a v e c lu i il p ro fe s s e « .p o u r cg b e a u c o in d e K ra n c e e t p o u r

lu R é p u b l iq u e ».** *

M. Fir.m in, le nouvel élu, rem ercie do la b ienvenue que le P ré s id en t lu i a souhaitée et a ssu re ses Collègues de sa sym path ie e t de son dévouem ent.

Les M em bres du Conseil d ’a rro n d is ­sem en t de Senlis se so n t ré u n is à la S ous-P réfec tu re de Sen lis le 16 octo­bre. Tous é ta ie n t p résen ts .

. M. Génie, doyen cplge, p ré s id a it ; il a fa it p ro céd er à la co n stitu tion du b u reau . Ont été réé lu s :

P ré s id e n t : M. Génie.V ice-P résid en t : M. B acquet.S ec ré ta ire : M. T roncin .Le b u re a u é ta n t constitué , M. Génie,

p rés id en t, évoqua la m ém oire de S. M. le Roi A lexandre e t de Louis B arthou , v ictim es de l’odieux a tte n ta t de M ar­seille. Il ra p p e la en quelques m ots l ’œ uvre de R aym ond P o in ca ré , don t la m o rt p longe la F ran ce d ans u n nou­veau deuil.

P u is il p ro p o sa à l ’assem blée de su s ­p en d re la séance.

M. D um oulin, sous-p réfe t, re p ré se n ­ta n t de l’ad m in is tra tio n , s ’.est associé au x p aro les du P ré s id e n t e t a profité de cette c irco n stan ce p o u r s a lu e r la m ém oire de toutes les v ic tim es de l ’a ­bom inab le a tte n ta t de M arseille , no ­tam m en t c e lle de S. M. le Roi A lexan­dre e t celle de Louis B arthou , no tre M inistre des A ffaires E tran g ères .

J ’a i le devoir égalem ent, a jo u te -t-il, d ’évoquer a u jo u rd ’hu i le nom d’u n a u ­tre g ra n d F ran ça is , R aym ond P o in ca ­ré, don t la d isp a ritio n p longe le P ays dan s u n nouveau deuil.

L a séance est suspendue.A la rep rise , M. Génie s ’exprim e ain-r

si :Mes Chers Collègues.

N otre nouvelle assem blée est de n o u ­veau réé lue e t se trouve . a u jo u rd ’hu i au g ra n d com plet.

J ’ai donc le devo ir de me fa ire l ’in ­te rp rè te d u Conseil en a d re s sa n t à nos an c ien s Collègues M ichaux, L aisier, T ro n c in e t F lam m e nos sin cè res fé lic i­ta tio n s p o u r le u r succès ob tenu , suc­cès qui ne nous a en r ien su rp ris .

Vous êtes m es C hers Collègues des hom m es de p ro g rès ; de ferm es R ép u ­b lica in s , des re p ré se n ta n ts conscien ts de vos d ro its e t de vos devoirs e t c’est p o u r cela que vous avez été réélus.

Ces qualités qui vous d és ig n a ien t à la confiance des E lec teurs de vos c a n ­tons, vous les re trouverez ici, p arce q u ’elles nous son t com m unes e t c’est guidés p a r les m êm es sen tim en ts , que nous serons un is d an s la défense des in té rê ts don t nous avons la charge , que nous accom plirons no tre tâche.

J ’ad resse de m êm e à n o tre nou ­veau Collègue, M. F irm in , no tre sou ­h a it de b ienvenue, e t nous lu i dem an ­dons de b ien voulo ir se co n sid é re r p a r ­m i nous au m ilieu d ’am is, ju s te s et loyaux.

A vous M onsieur le S ous-P réfe t,^Au nom de m es Collègues du Conseil

d ’a rro n d issem en t e t en m on nom p e r ­sonnel, j ’ai, l ’ag réab le m ission de vous so u h a ite r une cord iale b ienvenue p a r ­m i nous, e t de vous fé lic ite r de vo tre nom ination à la S o u s-P réfec tu re de l r* c lasse de Senlis.

Nous, savons tou t le dévouem ent que vous avez ap p o rté e t re n d u d an s vos a ttr ib u tio n s à la P ré fec tu re de Seine- ct-O ise, a la D ém ocratie, à la R épub li­que.

E tre loyal e t ju ste , so n t des titre s a i­m és de tous les R épu b lica in s ép ris dejustice et de progrès social : vousl'avess toujours été.

A p e in e a r r iv é p a r m i n o u s , v o u s nous ap p o rtez cette m agnifique salle de d é libéra tion , ta n t désirée p a r no tre Conseil d ’a rro n d isse m e n t e t qui v a lu i p e rm ettre d’ex am in e r e t d ’é tu d ie r de p lu s p rè s les in té rê ts de n o tre a r ro n ­d issem ent.

Nous vous en rem ercions trè s s incè­rem en t, M onsieu r le S ous-P réfe t, et nous vous a ssu ro n s de n o tre en tiè re collaboration .

A son tou r, M. le S o u s-P réfe t a la paro le .

A près_avoir rem ercié le P ré s id e n t de sa cord iale b ienvenue, il exprim e en quelques m ots sa sa tisfac tion d ’e n tre r enfin en co n tac t avec une A ssem blée dont il s a it dé jà la ferm e volonté de tra v a ille r en p le in accord avec l’A d­m in is tra tio n .

M. le S o u s-P réfe t a donné ensu ite co nna issance au Conseil d ’a rro n d isse ­m ent de la su ite réservée à des vœ ux précédem m ent ém is, pu is des rap p o rts des d ilïé rcn ts chefs de service.

P re s ta tio n sLe Conseil d ’a rro n d issem en t, à l ’u n i-

m ité, a adopté le m êm e ta r if que l’an d e rn ie r p o u r la conversion en a rg e n t de la p re s ta tio n en n a tu re .

VŒ UX Chômage

M. Soulier, m aire de L iancourt, e t M. Vérel, m aire de N ogent-sur-O ise, dé­posen t le vœ u su iv a n t :

« C onsidéran t que les budgets com- « m u n au x ne p e rm e tte n t pas tou jou rs <■• e t re n d e n t parfo is im possib le au x « assem blées m u n ic ip a les de v e n ir en « aide au x ouvrie rs en chôm age ;

« C o n sid éran t ég a lem en t que p o u r « les^ com m unes a y a n t u n fonds de « chôm age, les d ifficultés financ iè res , « en tra în ées p a r la co n tin u a tio n et « l ’ag g rav a tio n du chôm age devien- « n en t in to lé rab les, il e s t consta té :

« 1° Qu’il e s t difficile s inon im pos- « sible aux com m unes d ’a s su re r les « serv ices don t elles on t eu la charge « ju sq u ’à ce jo u r ;

« 2“ Que les M unic ipalités ne peu- « ven t p lu s p e rsé v é re r d an s une voie « qui augm en te co n stam m en t les ch a r- « ges des co n trib u ab les , en ra iso n de « la p e rs is tan ce et de l’ag g rav a tio n du « chôm age.

« Qu’il es t in d isp en sab le qu ’une loi « so it votée d’ex trêm e u rg en ce pour « que les a llocations de chôm age « so ien t m ises à la ch arg e de l’E tat et « su p p o rtées p a r l ’ensem ble de la N a- « tion ».

A dopté à l ’u n an im ité .Chômage. — T rav au x com m unauxLe Conseil d ’a rro n d issem en t, à l ’u n a ­

n im ité , s u r la p roposition de MM. Gé­nie, V ére t e t Soulier, ém et le vœ u que les com m unes p u isse n t b énéfic ier des subven tions de l ’E ta t et du 'D ép arte ­m en t lo rsq u ’elles e n tre p re n n e n t de m enus tra v a u x p o u r occuper les chô­m eu rs d an s les m êm es cond itions que lo rsq u ’elles o n t créé des C aisses de chôm age.

R elèvem ent du v irageS u r la p roposition de MM. L a is ie r et

M ichaux, le Conseil d ’a rro n d issem en t, à l ’u n an im ité , ém et le vœ u que so it re ­levé le v irag e s itu é p rès du gué à Cré- py-en-V alo is s u r la rou te n a tio n a le n° 332 de Com piègne à M eaux.

Route N ationale n° 332MM. L a is ie r e t M ichaux dem an d en t

la ré p a ra tio n d ’u rgence de la rou te n a ­tiona le n° 332 dan s la tra v e rsé e de Crépy, de la p lace du P ao n à la sortie de la ville ; ils s ig n a le n t que la ville de C répy-en-V alois a fa it de gros ef­forts p o u r m ettre ses ru es en 'é ta t et que les v is iteu rs ou voyageu rs son t trè s m écon ten ts de cette p a rtie de ro u ­te n a tio n a le qui co n traste avec les rues e t e s t fo rt m auvaise.

A dopté à l’u n an im ité .E m p ie rrem en t 'des so rties

des ro u tes fo restiè resLe Conseil, d ’a rro n d isse m e n t de S en ­

lis, à l ’u n an im ité , s u r la p roposition de MM. M ichaux e t L aisier, ém et le vœ u que l ’ad m in is tra tio n des E aux et F orêts soit m ise en dem eure p a r le s e r ­vice des P on ts e t C haussées (comme le son t ac tu e llem en t les ag ricu lteu rs) d ’e m p ie rre r les so rties des rou tes fo­restiè res se rv a n t à la v idange des cou­pes et d o n n a n t s u r les chem ins de G. C. et s u r les rou tes n a tio n a les , afin d ’é­v ite r les ap p o rts de boue e t l ’em b arra s de ces rou tes p e n d a n t le ch a rg em en t des d ifféren ts véhicu les em ployés po u r l’en lèvem ent des bois.

M ain-d’œ uvre é tran g è reS u r la p roposition de MM. L aisie r et

M ichaux, le Conseil d ’a rro n d issem en t, à l ’u n an im ité , ém et le vœ u que la m a in -d ’œ uvre é tra n g è re so it rédu ite afin que les tra v a ille u rs f ran ça is en chôm age p u issen t ê tre occupés so it dan s l’ag ricu ltu re , le com m erce et l ’in ­d ustrie .

Chem in de G rande C om m unication N° 12

S u r la p roposition de M. Delisle, le Conseil d ’a rro n d issem en t, à l ’u n a n im i­té, ém et le vœ u qu ’il so it p rocédé à la réfection du chem in de g ran d e com ­m un ica tio n n° 12, em b ran ch em en t e n ­tre l’hectom ètre 8 et l ’hectom ètre 14 qui e s t d an s Un é ta t dép lorab le .

A utobus S. T. A. R. N.M. H étroy propose que la com pagnie

la S. T. A. R. 1N. m ette, no tam m en t lem e r c r e d i s u r le p a r c o u r s d e C r é p y -e n - V a lo is à A c y -e n -M u lt ie n , à l ’o c c a s io n du m a r c h é , u n au tobus d e 30 places p o u r p e rm ettre à tous les voyageurs d ’ê tre assis e t év iter a in s i u n e s u r ­ch arg e p o u v an t p ro v o q u er réch au ffe ­m en t des pn eu m atiq u es e t le capotage de la voiture.

A dopté à l ’u n an im ité .P r ix du P a in

S u r la p roposition de M. H étroy, le Conseil d ’a rro n d issem en t, à la m ajo­rité , ém et le vœ u que le p rix du p a in so it dans le d ép a rtem en t de l ’Oise, au m oins égal à celu i du d ép artem en t de l ’A isne où il e s t to u jo u rs in fé rieu r.

S a la ire des ou v rie rs agrico lesM. H étroy propose, une fois de p lus,

le re lèvem ent des sa la ire s des ouvriers agrico les, en p ro p o rtio n du re lèvem ent du p rix de vente du blé.

Débits de bo issonsM. H étroy dem ande q u ’à l’occasion

des fêtes p a tro n a les , la n u it so it accor­dée au x déb itan ts , a in s i q u ’elle l ’est p o u r les Fêtes N ationales du 11 no­vem bre et de Je a n n e d’Arc. |

A dopté à l’u n an im ité .

E x p orta tion des blésS u r la p roposition de M. F irm in , le

Conseil d ’a rro n d issem en t, à l ’u n an im i- té, co n sid é ran t la m évente actuelle des blés de la récolte 1934, dem ande à M. e M inistre de l’A gricu ltu re d ’ac tiver

e t d ’au g m en te r l’ex p o rta tio n , afin de ram en e r le stock en ra p p o r t avec les beso ins no rm au x et de ren d re la li­b e rté du com m erce, d an s le p lus bref délai, tou t en co n se rv an t l’obligati d ’em ploi des blés de rep o rt (récolte

133) e t ensu ite des blés s to c k é tlfe n rs Cette m évente m e tta n t tous les cu l­

tiv a teu rs dan s une s itu a tio n financière assez critique , source de la crise du com m erce e t de. l’industrie .

G endarm erie de V erberie M otocyclette

S u r la p roposition de M. F irm in , le C qnjeil d ’a rro n d issem en t, à l ’u n an i­m ité, ém et le vœ u que la Gendarm erie de V erberie so it dotée d ’une ou deux - m otocyclettes en ra iso n du service de­mandé. à cette b rig ad e e t dan s le but de fac ilite r la su rve illance de la rou­le. ★★ ★

S u r la p roposition de M. F irm in , le Conseil d ’a rro n d issem en t, à l ’unan im i­té, co n sid é ran t le m auvais é ta t de la casern e de G endarm erie de Verberie, ém et le vœ u que le p ro je t de recons- tru c tio n so it rep ris .

E tra n g e rs

S u r la p roposition de M .'F irm in , le Conseil d ’a rro n d issem en t, profondé­m ent ém u p a r l’odieux a tte n ta t de M arseille , ém et le vœ u à l ’unanim ité, q u ’une su rv e illan ce très v ig ilan te soit exercée à l ’en trée des é tra n g e rs en F ran ce et le renvo i des indésirab les.

au

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SERVICE DES EAUX Avis Im p o rtan t

Il va être procédé à p a r t i r du lund i 22 octobre p ro ch a in , au nettoyage des c an a lisa tio n s d ’eau d an s l ’ensem ble du réseau , en conséquence, la p o p u la ­tion est p rév en u e que l ’eau se ra cou­pée dan s la n u it du 21 au 22 octobre.

Cette o p éra tion se c o n tin u e ra en su i­te conform ém ent au tab leau ci-après, ju sq u ’au sam edi 27 octobre.

P e n d a n t les trav au x , en p lus de l ’a r ­rê t m om en tané qui se p ro d u ira dans l ’a l im e n ta t i o n d e s m a is o n s , v ien t d ’ê tre d it, l ’eau su b ira p en d an t quelques h eu res u n e légère a lté ra tio n qui n ’a u ra au cu n ca rac tè re nocif (p a r­ticu les de ro u ille ), il e s t donc recom ­m an d é de la la isse r déposer a v a n t d ’en faire usage , cette opéra tio n est rendue pério d iq u em en t nécessa ire p o u r a ssu ­re r le bon e n tre tien des can a lisa tio n s et la p u re té do l ’eau.

LAVAGE DES CANALISATIONS PR E ­VU POUR LES JOURNEES SUI­VANTES :

L und i 22 octobreP rem ière m anœ uvre . — Rue de Vil-

levert, ru e du Châtel. L ’eau se ra fe r­mée p a r to u t p e n d a n t une p a rtie de la n u it ; la m anœ uvre se ra com m encée à 9 heures.

Ce vœ u n ’est pas adopté.

M ardi 23 octobreD euxièm e m anœ uvre . — A p a r t i r de

8 h eu res du m atin : ru e du C hat-H arêt, ru e du P u its -T ip h a in e , ru e L éon-F au- tra t , p lace H enri-IV , ru e de B eauvais, ru e de la F o n ta ine-des-A rènes , avenue Louis-E scavy, rou te de Creil, ru e aux Chevaux, ju sq u e m idi.

T ro isièm e m anœ uvre . — A près-m idi, conduite de V iRevert.

M ercredi 24 octobre "Q u a tr iè m e m a n œ u v r e , — A p a r t i r de

8 h eu res du m atin , r u e T h o m a s -C o u - tu rc , avenue du M aréchal F o c h ju s ­qu ’en face le num éro 6 ; ru e de la Ré­pub lique , rue des P igeons-B lancs, rue Afforty, ru e au x F lag ea rd s, ru e S a in t- P ie rre , rue B ellon, ju sq u e la ru e de la R épublique, ju sq u e m idi.

C inquièm e m anœ uvre . — A près-m i­di : rue de M eaux, ru e S ain t-Y ves-à- l’A rgen t, ru e de la P o te rn e , rue des Ja rd in ie rs .

Jeu d i 25 octobreS ixièm e m anœ uvre . — A p a r t i r de

8 h eu res du m atin , ru e S a in te -P ro th a i- se, ru e du C hancelier-G aérin , rue du Châtel, ru e du P e tit-C haâ lis , ru e S a in t- F ram bourg , rue de la T onnellerie , rue de la C hancellerie, ru e de la Treille, ju sque midi.

Septièm e m anœ uvre. — A près-m idi : rue Saint-H U aire, ru e R ougem aille, p lace de la H alle, ru e S a in t-Jean , rue de l’A p p o rt-au -P a in , ru e de la Corne- de-Cerf, rue du H auberg ier, rue des C ordeliers, rue de P a ris , ru e du H eau­m e, rue du Lion.

V endredi 26 octobreH uitièm e m anœ uvre . — A p a r tir de

8 h eu res du m atin : p lace Sain t-M ar- tin , r u e de la B re to n n erie et S a in t-M artin , r u e des Fours-à-C haux j

N euvièm e m anœ uvre . — A près-m idi, ru e Bellon, ru e de S a in t-E tienne , route de N anteu il.

Sam edi 27 octobreDixièm e m anœ uvre . — A p a r t i r de

8 h eu res du m a tin ; toute la partie N ord com prise d e rriè re la ligne du Chem in de fer ; a in s i que la ru e Bel­lon, rou te de N an teu il, S a in t-E tienne, Gare.

POUR QUE SENTE LA ROSE,NOTRE VILLE ENDORMIE !..., R efrain R adical

La « Gfezette de l ’Oise » accom pagne ses p la in tes de gém issem ents en s i­g n a la n t la m auvaise tenue du cim etiè­re de Senlis. C ependan t elle reco n n a ît q u ’un end ro it e s t ré se rv é p o u r je te r les ilouie fanées et les couronnes in u ­tilisab les. A lors pou rquo i fa ire cette re m a rq u e ’en e ssa y a n t de d o n n er a la M unicipalité une p a r t de re sp o n sab i­lité dan s .cet é ta t de choses ? Est-ce un ée riteaq -V Est-ce un ch an g em en t d 'em ­placem ent de cette lusse au x oublis qui p o u rra ie n t em pêcher les m orte ls de je ­te r par-desS us le m u r de clô tu re l ’em ­blèm e fané ou rou illé de leu rs reg re ts é te rn e ls Y II es t à re g re tte r sim p lem en t

l a j i à n s le cim etière, c e rta in es p e r- n ’a ie n t n i le re sp ec t d ’eux-m ê­

mes n i aucune idée de la bonne tenue.Q uittons le chem p du repos e t si

nous eu croyons ce m êm e jo u rn a l, c ’est un m arty re de se h a sa rd e r su r les p a ­vés po in tus de la ville de Benlis. Le pavage est loin d ’ê tre p a rfa it dans d ’au tres cités do l’Oise. N otons sim p le­m en t la ville de Creil e t b ien q u ’elle soit située dans la zone d ’influence, ce b i-hebdom adaire se g a rd e b ien de c ri­tiq u e r l’a d m in is tra tio n m u n ic ip a le de ce cher M. U hry. Seul no tre conseil m unic ipal es t coupable d’ê tre « con­se rv a teu r » de g res an tiq u es dan s la ru e la p lus fréquen tée do Senlis. Rue du L ong-Filet — Jo li p e tit chem in quisen t la n o ise tte et com bien étro it.M essieurs nos Ediles, q u ’attendez-N ous po u r l’é la rg ir ? T ou jours d ’âp rè s ce jo u rn a l, si dans les ru es é tro ites u n de vos ad m in is tré s se fa it é c ra se r p a r u n c a r . C itroën ou R en au lt, c’es t u n épouvantable acc id en t m u n ic ip a l ? Que ce m êm e acciden t so it occasionné p a r une voiture do B y rrh au x a llu res colossales ou p a r un m astodon te à 6 roues de certa in es m aisons d ’a lim en ­tation , ic ’est sim p lem en t u n acc iden t de circulation.

H y à une petite nuance... politique, même p o u r les écrasés !

è è u s a rriv o n s au p o in t dé lica t de cijjffe enquête et, si nous en croyons la

rp m q u ty il existe ru e du G hancelier- Uïp'iiq lo . c ro iriez-vous, u n Cosy' co r­

ner, ou il est peu com m ode d ’y e n tre r et encore m oins de s ’y m a in ten ir . A Compiègne, il es t reg re ttab le que les isoloirs de la p lace du ch â teau so ien t dans le m êm e é ta t ou tou t au m o insn avec un service de garde à l ’a b ri de toute défaillance. Si la com m ission d’hygiène est v ivem ent rap p e lée à l’o r ­dre à Senlis, celle de Com piègne de­v ra it b ien s’in q u ié te r de v e ille r à la propreté de l’en trée du pa rc. Le m al de l ’un ne g u é rit p as celu i de l’au tre , m ais c’est V n peu en la c irco n stan ce la question de la. pa ille é t de la poutre .

Encore une fois, les u sag e rs son t seuls coupables de déposer, so it p a r négligence, so it p a r d is trac tio n , non plus des fleurs fanées m ais des souve nirs m alodoran ts. Lo b a la y e u r m u n i­cipal enlève b ien une fois p a r jo u r cette garde fidèle, c ep en d an t il lu i est im possible de ren o u v e le r cette o p éra ­tion à chaque ém ission.

La « Gazette de l ’Oise » d ev ra it bien se (iputér que p a r ce tem ps de crise la V ille de Senlis ne p e u t pas se p ay e r le luxe de m ettre , en p e rm an en ce , un p lan to n a u x W .-C.

Q uittons ce te rra in g lis sa n t (c a r il f'auf- eu f i n i r ) e t san s p a r le r des clo- «nes de la ca th éd ra le , nous d iro n s sim ­p lem en t un m ot s u r celles do l ’H ôpital généra l, .11 es t d éso lan t que ces petites clochettes é lo ignen t les to u ris te s du faubourg S a in t-M artin . C’est abom i nab le !... On p o u rra it p eu t-ê tre , p o u r rem éd ier à cet é ta t de choses, t r a n s ­p o rte r les b â tim en ts de l ’H ôpital su r la bu tte aux G endarm es de façon à ne p lus p o rte r p ré jud ice à l’in d u s tr ie hô­te lière de cette p a rtie de la Ville. Ce p ro je t é tan t u n peu coûteux, il y a u ra it un au tre m oyen ; pou rquo i ne p as rem ­p lace r les cloches p a r u n q u a tu o r où saxophone, flûte, c la rin e tte , e t h a u t­bois se ra ien t du p lus bel effet. L’o rig i­n a lité de cette ém ission a t t i r e ra i t au co n tra ire de nom breux tou ristes, h eu ­reu x de pouvo ir d ég u ste r le u r « cok- ta il » san s en ten d re de « sonn eries »... (h eu reu x m ortels)...

Il fa u t en déduire ceci : Si à Senlis,L a M unic ipalité é ta it p lu s rouge,

On y v e rra it la vie en rose,P a r une critique m oins rosse.

Nous en rep a rle ro n s en 1935.

SOCIETE D’HISTOIREET D ARCHEOLOGIE

La Société a re p r is ses réu n io n s- conférences le jeu d i 1 1 octobre, sous la p résidence de M. le docteur B enerd , son p résiden t.

A près l ’én u m éra tio n des volum es reçus p o u r s a b ib lio thèque, la paro le a été donnée à M. le Comte B alny d ’A vricourt, p o u r sa sav an te con féren ­ce su r le p lu s b eau des m onum ents fu n é ra ire s de la fam ille des B outeiller de Senlis, dan s l ’église do M oussy-lc- V ieux ; le m o n u m en t de P h ilip p e le B oute ille r e t A nne D auvet, sa fem m e, m orts re sp ec tiv em en t en 1627 e t en 1630. Les deux p erso n n ag es so n t re ­p résen tés agenou illés ; les s ta tu es son t en m arb re b lanc.

M. le doc teu r B en ard com m ence une étude su r la vie du C ard inal de la R ochefoucauld, évêque de Senlis.

Le c a rd in a l de la R ochefoucauld qui fu t am b assad eu r et g ran d au m ô n ie r de F ran ce est l ’un des p ré la ts qu i ont le p lus illu s tré le siège de Senlis.

Ce p e tit évêché é ta it au-dessous^ de son m érite , m ais comme il-ten a it à être évêque ré s id an t et à ne pa.s se tro u v er élo igné du roi il accep ta ce poste. Ses v ertu s , sa ch arité , les réform es qu ’il e n tre p r it do iven t fa ire v é n é re r son nom et conserver p ieu sem en t sa m é­m oire en no tre ville.

Les deux con férenciers fu re n t ch a ­leureusem ent- app laud is.

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AVIS DE POLICELes chôm eurs qui désid e ra ien t oc­

c u p e r un em ploi de m anœ uvre ou d ’a r ­ra c h e u r de be tte raves, peuven t se p ré ­se n te r à M. le C om m issaire de police qui p o u rra it le u r p ro c u re r du trav a il de suite.

SENLIS P o u r v o s re p a s de N o ces

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SOCIETE D’HORTICULTUREDE SENLIS ET REGION

Exposition do C hrysan thèm es, fleurs e t F ru its de saison , à Senlis, au J a rd in de la Société, les sam edi 20 et d im an ­che 21 octobre 1934.

L ’Exposition se ra ouverte au Pub lic le sam edi de 12 h eu res à 17 h eu res et le d im anche de 9 h eu res à 17 heures.

Une M édaille d ’a rg e n t e t une m édail­le de bronze offertes p a r M. le M inistre de l ’A g ricu ltu re au nom du G ouverne­m en t de la R épublique F ran ça ise .

* *

D ans la séance du jeud i 4 octobre, le Conseil a fixé à 1 fran c le p r ix d ’en ­trée à l ’Exposition d ’H o rticu ltu re des 20 et 21 cou ran t.

Les b ille ts délivrés p re n d ro n t p a r t à une tom bola qui se ra tirée le d im an ­che 21, dès la fe rm etu re de l ’E xposi­tion. La d is trib u tio n des lots a u ra lieu im m édiatem ent.

Les socié ta ires de la Société d ’H or­ticu ltu re e t des Ja rd in s O uvriers a u ­ro n t d ro it à l ’en trée g ra tu ite s u r p ré ­sen ta tion de le u r carte.

L’Exposition se ra ouverte le sam edi 20, de m id i à 17 heures, ap rè s passag e du J u ry ét in au g u ra tio n e t le d im an ­che 21, de 9 heu res à 17 heures.

** ★ mL’assem blée g én éra le a u ra lieu le 18

novem bre, à 14 h. 30, au J a rd in d ’H qr- ticu ltu re où a u ra lieu la d is trib u tio n Hps récom nenses.

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U NI0N NATIONALEDES COMBATTANTS

S ec tio n -d e S en lis Lors de la d e rn iè re réu n io n du g ro u ­

pe de l’Oise de l ’U. N. C., il a été décidé que le, C ongrès D épartem en tal de l’U. N. C. a u ra it lieu en 1935 à Senlis.

Cette m an ifesta tio n qui n ’a p as été o rgan isée d an s n o tre v ille depuis 1920 a u ra lieu fin av ril, e t nous pensons q u ’elle a u ra un g ra n d re ten tissem en t, — le B u reau de la Section fe ra u n gros effort p o u r recevo ir comme il convien t les cam arad es A nciens C om battan ts des sections du d épartem en t.

F ê te d u 11 N o v e m b r eLa section o rg an ise à l ’occasion de

la fête de la V ictoire u n d în e r am ical qui a u ra lieu à l ’Hôtel H enri-IV . P rix ,service com pris : 25 francs.. Se fa ire in sc rire chez le T réso rie r, M. H. V iolet, ru e de P aris .

PREPARATION MILITAIREDE SENLIS

D im anche m atin , 21 octobre, à 7 h eu ­res 30. R éun ion au S tan d du M ontau- ban . Séance de t i r à l ’arm e de g u e r­re. A 9 heu res : éq u ita tion , p ro m en a ­de en forêt.

A p a r t i r de d im anche 21, la Société fo n c tio n n era n o rm alem en t chaque d i­m anche à 7 h eu res 30.

Les jeu n es gens âgés au m oins de 15 ans, p o u rro n t se fa ire in sc rire d i­m anche m atin au S tan d , ou chez M. D écain, p ro fesseu r de gym nastique , rou te de C han tilly , à Senlis.

Restaurant ROUEiRTTEà S A I N T - N I C O L A S

mREPRISE DES BALS

tous les Dimanches en Soirée

par le fantaisiste accordéoniste

CLUB SPORTIF SENLISIEN R ésu lta ts des m atches

du 14 octobre 1934U. S. In s titu tio n S a in t-V in cen t (1),

b a t G. S. S en lisien (2), p a r 2 b u ts à 0.Les « E tu d ian ts » qui av a ien t vu évo­

lu e r l’équipe réserve sen lis ien n e une sem aine a u p a ra v a n t con tre C hantilly , av a ien t sé rieu sem en t ren fo rcé le u r e- quipe d im anche d e rn ie r en vue du

m atch qu ’ils d isp u ta ie n t con tre cette même- équipe locale.

Ils l ’on t em porté de h au te lu tte et dans 8 jo u rs ils von t rem ettre « ça » p o u r l ’a u tre m anche.

U. S. M ouy (1), b a t C. S. S en lisien ( I ) , p a r 3 bu ts à 0.

A ussi inv ra isem b lab le que ce la p u is ­se p a ra ître , c’e s t cep en d an t b a ttu que les sen lis iens so n t rev en u s de Mouy, a lo r s q u ’ils p a r ta ie n t - g a g n a n ts . . .

Il y a des défaites qui ne s ’ex p liq u en t pas, il en est a in s i de celle que n o tre équ ipe es t allée ch e rc h e r à M ouy ; a y a n t lu tté tou te une p re ­m ière m i-tem ps, v en t debout, p o u r a r ­r iv e r à fa ire jeu égal, au cours de la deuxièm e phase qui d evait ê tre à son av an tag e — et elle le fu t — nos sen li­siens se son t la issés su rp re n d re et m a n œ u v re r p a r u n e équ ipe qu i con­n a ît son te r ra in e t qui a trom pé Le- g ra n d une fois e t envoya. B e rn a rd et sa boule... deux fois a u fond des filets, à la façon d’A villy !

C’est une leçon qui doit se rv ir d ’en ­se ignem ent.

* *

M atches du 21 octobre 1934A SENLIS, à 14 h eu res 30 (cham ­

pionnat)-. U. S. A. B éth isy (1), contre C. S. S en lisien (1).

A rb itre : M. de W èze.Nous réserv ero n s no tre p ro n o stic a t­

ten d u que nous ne con n a isso n s pas ex ac tem en t la v a le u r du team B éthisy , nous savons seu lem en t que ce so n t des « g a rs » qui en o n t dans... les jam bes et desquels il fa u t de m éfier.

Que les m eilleu rs g a g n e n t e t c’est tout.

La ren co n tre se ra chaude e t si le tem ps se p rê te nous a u ro n s du m onde au stade.

A PONT-SAINTE-M AXENCE, à 14h eu res 45, au stade Fould S te rn (m atch a m ic a l) .

C. S. S en lisien (2), con tre Club S te- M axence (2 ).

Voilà u n e n tra în e m e n t sé rieu x p o u r l ’équipe réserve qui va tro u v e r d ev an t elle, u n ad v ersa ire des p lu s décidés, m ais u n jeu ag réab le et sp ec tacu la ire .

Jazz J

— Ba n q u e t s jm c a .1 3 A . iv e e : ,

ne fa ites rien sans avoir consulté les p r ix de

l’Hôtel des ArènesC U IS IN E & CAVE A P P R É C IÉ E S

Tél. 17 — E. DUIVON, p ro p r .819

RAMASSAGE DE BOIS MORTLes perso n n es ind igen tes qui dési­

re n t ram a sse r du bois m o rt dan s la fo­rê t do C hantilly , son t inv itées à se fa i­re in sc rire à la M airie.

DEPART DE M. DELIM0GESC’est avec re g re t que nous a p p re ­

nons le p ro ch a in d é p a rt de M. Doiimo- ges qui qu itte n o tre ville a p rè s -22 an s au m oins de sé jo u r p a rm i nous.

S a bonne, hu m eu r, son e n tra in é- ta ie n t b ien connus de tous e t sa p o p u ­la rité é ta it g ran d e dan s tou tes les classes de la- société.

Il avait- succédé comme com m issai­re -p r is e u r à M0 S aigne, au tem ps h eu ­reux du fra n c -o r e t de su ite les ventes m obilières av a ien t p ris une a llu re de p e tite kerm esse ; les am a teu rs de m eubles an c ien s .venaient lu tte r à coups de « louis » p o u r la possession d ’u n ob je t convoité e t au ss i c au se r g a iem en t et é ch an g e r des nouvelles.

A près la g u erre , les réfug iés, les s i­n is tré s s ’y p ré c ip itè ren t p o u r reco n s­t i tu e r leu rs m obiliers d é tru its e t le m euble c o u ra n t fit p rim e, a lo rs que le m euble de collection a tte ig n a it des p rix a s tronom iques que les nouveaux riches, hélas, ne tro u v a ie n t pas exa­gérés.

M° Delim oges évoluait avec a isance au m ilieu de tous ces am ateu rs , au m i­lieu de tou tes ces d ifficultés. Bon cava­lier, a m a te u r de chasse, de chevaux, et de ch iens, on l’a consu lté souven t p o u r les ex p asitio n s; can ines. A la tê te de la^ Société « A grico la » il dev in t fa u rn isse u rs des c u ltiv a teu rs e t d ans ce m ilieu re tro u v a les m êm es sy m p a­th ies e t les m êm es am itiés.

Nous tenons ici à fa ire des vœ ux p o u r lu i e t à lu i d ire com bien son sou­ven ir, de bon v iv an t e t d ’hom m e loyal re s te ra dan s Senlis.

CHAMPIONNAT DE L’OISEDE P IN G -P O N G

Sam edi d e rn ie r, le P. P. C. S en lisien a reçu le P. P. P onto is à son siège, p o u r le p re m ie r to u r du C ham pionnat de l ’Oise de P in g -P o n g .

Le P. P. C. S en lis ien a eu à fa ire à forte p a rtie , m a lg ré ce la nos jo u eu rs se so n t b ien défendus, ca r depu is l ’a n ­née d e rn iè re , il y a eu d u v e n t s u r le club, les m eilleu rs so n t p a r tis quel­ques-uns au rég im en t, d ’au tre s a il­leu rs ; m a lg ré ce la il fa u t fé lic ite r le jeu n e Ja n d in qui s ’est défendu com ­me un e n rag é , sa n s o u b lie r B on- tem ps, qui m a lg ré les 6 m ois qu ’il ne joue p lus, n ’a pas tro p p e rd u de Son jeu , il es t tou jou rs à c ra in d re , les a u ­tres ont p eu t-ê tre été u n peu su rp r is , m ais en gén éra lité , il y a eu du sp o rt sam edi au club.

C onclusion : P o n t es t v a in q u e u r du p re m ie r to u r, con tre S en lis , m ais nous e sp é ro n s nous défendre u n peu m ieûx une a u tre fois.

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D im anche 21 octobre, m atinée à 15 h. Soirée à 20 h eu res 45.

M adeleine 0ZERAY et P ie rre RICHARD-WILLM, dans

LA MAISON DANS LA DUNEavec Colette D arfeuil, T bom y B ourdel-

le e t R aym ond Cordy.

TITO SCHIPA d a n s " ’

TROIS H O M M ES EN HABITavec P asq u a li, Jean Gobet, S im one

V audry , J e a n n e P e r r ia t e t Charles D echam ps.

""ecT a Ïr j o u r n a l "" (A ctualités les p lus récen tes)

L’A ssassin a t du Roi A lexandrede Y ougoslavie

CONFISERIEAu Due de Saint-Simon

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l e COURRIER DB L’OISE

ETAT CIVIL DE SENLISdu 12 au 18 octobre 1934

Police Correctionnelle de SentisAudience du Vendredi 12 Octobre 1934

N aissance

15. R o lan d -P au l-A d rien L agache, im ­passe S ain t-T ro n .

P ub lica tio n de M ariage

E n tre M. P au l-H en ri-C h arles B outry , lim eur, d em eu ran t à SenBs, 13, rue d u H auberg ier, e t Mme A lice-M aria-A le- x a n d rin e Leroy, m énagère , d em eu ran t 13, ru e du H auberg ier.

Décès15. M icheline-Suzanne-H élène-.Ju lie

G rym onprez,. 9 m ois, 5, ru e Quémizet.14. R ené-A ndré C arpen tie r, c im en­

tie r, 22 ans, d em eu ran t a R ieux, décédé 1, fau b o u rg S a in t-M artin .

14. René B urgos, 63 ans, san s p ro fes­sion, d em eu ran t a P récy -su r-O ise , d é ­cédé 1, fau b o u rg S a in t-M artin .

17. Louis O rain , c h a rro n , 22 an s, de­m e u ra n t à T h ie rs , décédé 1, faubourg S a in t-M artin .

C A R N E TMARIAGE

— Nous avons le p la is ir d ’a p p ren d re le m ariag e de M. R aym ond Possiez, avec Mlle H élène P ontlevé.

L a bénéd ic tion n u p tia le a u ra lieu à la C athédrale de Sen lis le 25 octobre p ro ch a in , à 11 heures.

Nous p résen to n s au x fam illes F e s­siez e t P ontlevé nos p lu s s in cè re s com ­p lim en ts e t tous nos vœ ux de b o n h eu r au x fu tu rs jeu n es époux.

— M ardi 16 octobre, a été célébré en la C athédrale d’A ngoulêm e le m a­r iag e de Mlle Isabelle de Goÿs de Me- zeyrac avec le Comte B e rn a rd Doria.

9 9 8 3

SERVICE ANNIVERSAIREdes M ilita ires des A rm ées de T erre

e t de M er

—■ Nous rap p e lo n s que le service à la m ém oire des M ilita ires décédés des A rm ées de te rre e t de m er, se ra célébré dem ain d im anche, 21 octobre, à 11 h. 20, à la C athédrale de Senlis.

REMERCIEMENTS— M adam e E. D an tard , M. et Mme

R obert D an ta rd , p ro fondém en t touchés des m arq u es in n om brab les de sy m p a­th ie qui le u r on t été tém oignées dans le u r im m ense dou leur, rem erc ien t tous ceux, connus ou inco n n u s, qu i on t

b ien voulu a ss is te r au service funèbre de le u r ch e r défun t, u n ir leu rs p riè res au x leu rs ou envoyer des fleurs. 9981

— M. e t Mme' G rym onprez e t le u r fam ille, trè s touchés des nom breuses m arq u es de sy m p a th ie q u ’ils o n t re ­çues à l ’occasion du décès de Mlle Mi­cheline G rim onprez, ad re sse n t leu rs rem erc iem en ts au x p e rso n n es qui on t ass is té au x obsèques ou qu i le u r ont ex p rim é des re g re ts , e t s ’excusen t a u ­p rès de celles qui, p a r u n oubli invo­lon ta ire , n ’a u ra ie n t p as reçu do fa ire - p a rt. 9997

— Le 5. juillet 1934, dans un débit de Creil, un homme désireux de faire « un tour de force » dem anda une pièce de cinquante centimes aux nom breux con­sommateurs qui se trouvaient dans Réta­blissem ent ; Michel P ierre tendit la p iè­ce dem andée. Un spectateur Bastien Georges fit rem arquer à Michel qu’il ne reverra it jam ais sa pièce de 10 sous. Cette réflexion déput au jeune Youf Vic­tor, dit « Philippon » qui menaça le donneur de conseil de lui ren tre r de­dans. Bastien croyait la querelle term i­née or, lorsqu’il fut sorti du débit il re­trouva Youf qui s’avançant vers lui, lui d it : « M aintenant j® suis p rê t à te ren ­tre r dedans », et, au même instan t il lui porta un coup de couteau au menton. Le jeune Youf défendu p ar M* Baud, avo­cat, s’entend condam ner à 8 jours de prison avec sursis, tandis que Bastien qui s’est constitué p artie civile p a r l’or­gane de M” Chastaing, avoué, obtient 500 francs de dommages-intérêts.

— A la sortie de Nogent-sur-Oise, le 29 août 1934, le chauffeur de camion Leroy Albert, 28 ans, dem eurant à Har- nes, voulut dépasser une voiture h ippo­mobile conduite p a r M. Dubois Ray­mond. Ce n ’était qu’au m om ent où le chauffeur .du cam ion effectuait son dé­passem ent qu’il aperçut deux cyclistes venant en sens inverse, il freina brus­quem ent et donna un coup de volant à droite, il évita ainsi les deux cyclistes, mais (heurta violemment la voiture con­duite p a r Dubois qui se renversa non sans causer des blessures à son occu­pant. Leroy est condam né à 25 francs d’amende aveé sursis pour le délit de blessures involontaires et en une amende de 5 francs pour infraction au code de la route ; il paiera, en outre, l.OOÛ frs de dom m ages-intérêts à Duobis qui s’é- falt porté partie civile et qui était assisté de M9 Chastaing.

— Pour avoir chassé sans perm is et avec des collets, Lecutier Gustave, de St- Maximin est condam né au m inim um de la peine 100 francs d’am ende avec sur­sis et au coût d ’un permis.

— Ja rd in ie r au service de M. Duvaî,de Gouvieux, Lavallée Clovis, qui se trou ­vait dans le ja rd in de son patron, vit un homme qui em pruntait le chem in de contre-halage longeant l’Oise. Ce chemin étant la p ropriété de M. Duval, Lavallée lui fit rem arquer qu’il ne devait pas y passer. Le jard in ier venait à peine de term iner son observation que Mabieux Maurice voulut à son tour s’engager dans le chem in même observation lui fut faite qu’au p récédent passant, mais il ne vou­lut pas en ten ir com pte et po rta un coup de poing dans le côté! de Lavallée en lui disant : « Attention à ta g— » Pour coups et blessures, Mahieux défendu par Me W arusfel, avocat, est condam né à 16 francs d’amende avec sursis.• ■—' A la sortie d’une Conférence don­

née le 17 novembre 1933, à Lamorlaye, le garde Ravet raccom pagnait le confé­rencier M. Buisson, lorsqu’un auditeur de la réunion s’approcha d’eux» et après avoir critiqué le sujet de la conférence, s’adressant à M. Buisson lui dit : « Vous êtes reconduit par un dégueulasse. » Ces outrages à garde valent à son auteur V intenot Léonard une amende de 50 fr. Défenseur M® Uhry.

— Le jo u r de la fê te de M o n ta ta ire , le 20 ao û t 1934, il fu t d é c id é que D e c a to ire m o n te ra i t s u r le to i t de l ’a u to m o b ile de B a illy G eorges e t que «et d e rn ie r e s sa y e ­r a i t de l ’en fa i re to m b e r. D e c a to ire g rim -

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pa sur le toit, quelques jeunes gens p r i­ren t plaice dans la voiture qui conduite par Bailly com m ença à traverser les rues de M ontataire à une allure vertigineuse, p renant ses tournants à gauche et fai­sant des aig-zags. Pour éviter d ’être écrasé, un passant n ’eut que le temps de m onter sur les m archés de la Salle de gym nastique, le véhicule n ’en continua pas m oins sa route pour aller enfin cul­buter un cycliste Staïport Théophile qui fut relevé avec de sérieuses blessures. Prévenu de blessures p ar im prudence et infraction au code de la route, Bailly ne parvint pas à faire adm ettre au Tribunal sa thèse qui consistait à prétendre qu’il ignorait la présence de Decatoire sur la to iture de sa voiture, malgré Iss efforts de M8 Burle, avocat à Paris, qui essaya de trouver en la cause des circonstances atténuantes. Bailly a été condamné à un mois de p rison et 100 francs d’amende, il versera une provision de 4.000 francs à sa victime Staïport qui sera examinée p a r les docteurs Boîot, Corpeehot et Ber- ry , de Senlis. —

—• Entrée au service de M. Denojean, : boulanger) à Paris, la femme Vivot Marie eut vite fait de découvrir l ’endroit où son patron m ettait ses recettes. Un cer­tain soir en faisant sa caisse le boulan­ger s’aperçut qu’une somme de 80Û fr. avait disparu, ses soupçons se portèrent im m édiatem ent sur sa bonne qui, le len­demain même du vol, quitta son patron sans réclam er ses salaires. Défendue par M» W arusfel, avocat, la femme Vivot est condamnée à 6 mois de prison,

— Le 6 avril 1934, le Parquet de Sen­lis ouvrait une inform ation contre la fille Tavignot Francine, de Vineuil-Saint-Fir- min, accusée d’infanticide ; elle avait accouché toute seule et après avoir lais­sé m ourir son nouveau-né, faute de soins, elle le jeta dans une fosse d’aisance. La Cour d ’assise de l’Oise à la date du 12 juin 1934, émue sans doute par l’enfance m alheureuse de la jeune fille l’acquitta. Au cours de l’inform ation Francine Ta­vignot avoua au juge ‘d’instruction qu’un an avant le crim e qui lui était reproché, au mois de novembre 1932, elle avait ac­couché d’un enfant mort-né et qu’elle s’en était débarrassée comme du second en le jetant dans la fosse d’aisance. Il fut impossible de retrouver te petit ca­davre et par conséquent de dire s’il était né viable ou non, c ’est pour cette raison que cette m ère dénaturée com parait au­

jourd’hui devant le Tribunal co rrection­nel sous la prévention de suppression d’enfant. Après plaidoirie de M” W arus- ifel, avocat, la fille Tavignot est con­damnée à 6 mois de prison.

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Le Gérant : E. B o y e n v a l

A N N O N C E S JU D IC IA IR E SArticle 1er.

Etudes de M9 Georges MOR AND, avoué à Senlis,

et de Me Jean LOISEAU, notaire à Chambly.

V ente s u r L icita tionDE

Une M aisons ise à CHAMBLY

rue Pierre-W olf, n° 11plus am plem ent désignée

ci-après.

L’adjudication aura lieu le MARDI 20 NOVEMBRE 1934, à 14 heures, en l’Etude et par le m inistère de M9 Jean LOISEAU, notaire à Chambly, commis à cet effet.

En exécution d’un jugement rendu sur requête p a r le T ribu­nal de prem ière instance de Senlis, le vingt septem bre 1934, enregistré.

E t aux requête, poursuite et diligence de :

l cnt. Mme M arie-Jeanne Quef- felec, sans profession, demeu­ran t àj Chambly, veuve en p re ­mières noces de M. Corentin Le Lay, e t en deuxièmes noces de M. Louis-Marie Scouarnec; 2e”*. M. Jean-Marie Le Lay, cultiva­teur, dem eurant à Kéraleuc-Plo- bannaleo (Finistère), « agissant au nom et comme tu teur datif de : 1° « Lisette Scouarnec; 2° et Ma th i 1 d e-Mi a r i c - L i s e 11 e Scou­arnec » ; 3rat. E t M. Paul- E douard Rayer, employé à la Compagnie du Chemin de fer du Nord, dem eurant à Arnouville- les-Gonesse ; « agissant au nom et comme tu teur naturel et légal de : 1° Louisette-Marie Rayer ; 2° Jeannine-M athilde Rayer; 3° et Louis-Edgard Rayer, ses trois enfants m ineurs issus de son union avec Mme Marie-Coren- tine Scouarnec, son épouse dé- c é d é e . » Poursuivants la vente.

Ayant pour avoué, Me Georges Morand, dem eurant à Senlis.

E n présence ou eux dûment appelés de :

l 8”'. M. H enri Le Lay, ouvrier d’usine, 'dem eurant à Nantes, section de Chantenay, avenue du Transval, maison Kuhlmann; « agissant au nom et comme su­brogé-tuteur des deux m ineures Scouarnec, susnommées » ; 2'nt. E t Mme M arie-Corentine Du­rand , épouse autorisée de M. Joseph-Daniel Leberre, employé à la Compagnie du chem in de fer du N ord, avec lequel elle de­m eure à Chambly ; « agissant au nom et comme subrogée-tu­tr ic e des tro is m ineurs Rayer, susnommés. »

11 sera, le Mardi 20 Novembre 1934, à quatorze heures, en l’E ­

tude et p ar le m inistère de M9 Jean Loiseau, notaire à Cham­bly, commis à ce t effet, procédé à la vente sur licitation, aux en­chères publiques, au plus offrant et dern ier enchérisseur, à l’ex­tinction des feux, en un seul lot, de l’immeuble dont la désigna­tion suit :

DESIGNATIONE T

MISE A PRIX de l’Im m euble à Vendre

UNE MAISON sise, à Cham­bly, rue Pierre-W olf, n° 11 (an­ciennem ent rue de la Porte-H i­deuse, près le pont des Ecluses), com prenant :

Deux pièces en bas, deux cham bres et un débarras au p re­m ier étage couvert en tuiles, un cellier, un appentis avec gre­nier au-dessus couvert en tuiles.

iPetite cour et jard inet.Le tout d’une contenance su­

perficielle de soixante-quatre centiares, porté au cadastre sous le n° 496 de la section F et tenant d’on côté M. Seouar- nec acquéreur, d’autre côté M. F landin, d’un bout la rue P ie r­re-Wolf, d’autre bout en pointe.

Mise à prix : 8 .0 0 0 fr.

En outre des charges, clauses et conditions énoncées au ca­h ier des charges dressé p a r M* Loiseau, notaire à Chambly, et déposé en son Etude où toute personne peut en p rendre con­naissance, l ’immeuble ci-dessus désigné sera mis en vente sur la mise à p rix sus-énoncée fixee par le jugement précité.

Fait et rédigé p a r l’avoué poursuivant soussigné.

A Senlis, le 20 octobre 1934.Signé : MORAND.

Et enregistré.

S'adresser pour les renseigne­m ents :

A M9 Georges MORAND, avoué à S e n l i s , p o u r s u i v a n t l a v e n t e ;

E t à M ” J e a n D O IS E A tT , n o ­ta ire à Chambly, rédacteur et dépositaire du cahier des char-

À R T . 2 .

Etude de M’. PICARD, docteur en droit, avoué à Senlis,

21, rue de Villevert.

Purge d ’H ypothèques Légales

Loi du 3 Mai 1844

Suivant exploit de M" Saba- tier, hu issier à Creil, en date du 8 octobre 1934, notification a été faite à la requête de la Com­mune de Cramoisy, poursuites et diligences de Monsieur Henri

Grinseihpoun, industriel, demeu­ran t à Cramoisy, son maire, à M. le P rocureur de la Républi­que, p rès le T ribunal civil de Senlis :

De l’expédition d’un acte fait au Greffe dudit T ribunal, le 18 août 1934, constatant le dépôt fait audit Greffe, le même jour de la copie éollationnée, enre­gistrée, à Senlis, le 17 août 1934, 1934, folio 34, c'aise 19, d’un acte passé devant M aître Midy, notaire à Mello, le cinq juillet 1934, enregistré, contenant vente par Madame Marie-Geor- gine-Zoé-Anne Seillière, com ­tesse de D urfort, épouse assistée et autorisée dp M. Edouard-Paul- Marie B ertrand de D urfort Ci- vrac de Lorge, com te B ertrand de Durfort, p rop rié ta ire avec le­quel elle demeure à Mello, à la Commune de Cramoisy, requé­rante, ce qui a été accepté pour ladite commune p a r M. Henry G rinschpoun, industriel, demeu­ran t à Cramoisy, agissant en qualité de Maire et d’Officier de l’E tat Civil de la Commune de Cramoisy, en vertu de l’au tori­sation qui lui a été donnée sui­vant délibération du Conseil 'Municipal de la dite commune, en date; du 27 m ars 1933 et par un arrêté de M. le P réfet du dé­partem ent de l ’Oise, rendu le 6 mars 1934, de :

Une p roprié té située à Cra- moisy, en la rue Saint-Martin, à usage de bureau de postes, com prenant au sous-sol : cave, au rez-de-chaussée : salle d’at­tente, bureau, salon, salle à m an­ger, cuisine. Au p rem ier étage : un co rrid o r et trois cham bres ; au-dessus : gren ier, w ater-c lo sets, indépendant dans la cour. Cette p ropriété est alimentée en eau p ar une pompe. Cour et ja r­din. Tenant d ’un côté Madame veuve Brunet-Crison, d autre été Louis H eurteur, d’un bout, pardevant la rue et p ar derrière Robert Claye, cadastré section B. numéros 178 p.,- 179 p. et 180 p. ; ladite propriété, telle qu’elle existe, s’étend se pour­suit et comporte sans aucune ex­ception ni réserve, m oyennant le p rix p rinc ipal de vingt-cinq mille francs, outre les charges.

L’exploit sus-visé, contenant en outre déclaration à M. le P ro ­cureur de la République que la notification lui était faite en conform ité de l’article 2.195 du Code civil pour qu’il eut à re­quérir telles inscrip tions d’hy- thèques légales qu’il jugerait à propos dans le délai de deux mois et que, faute de ce faire dans ce délai, l ’immeuble vendu serait et dem eurerait purgé de toutes hypothèques de cette na­ture.

Que les anciens propriétaires connus dudit immeuble, indé­pendam m ent de la venderesse, étaient :

M. M arie-Ffançois-Alexandre baron Seillière.

M. Nicolas-Raymond Seillière.Mme Louise-Célestine Henne-

guy, veuve Jacques Deluc ; Jean-M arie-Stanislas Deluc et dame Marie Faure, son épouse; M arguerite Deluc, épouse Au- guste-Btenis Calongnei; Alfred- Augnste-Isidore Deluc, Léon De­luc; Em ilien Deluc.

Communauté Jacques Deluc et dame Louise-Célestine Henne-guy-

M. Jean-Nicolas Jambé et da­me Jeanne-Véronique Falvet.

M. .Tean-Baptiste Hernie, et dame Marie-Anne Delaître, son épouse ; Jean-Baptiste Delaitre, Victoire Delaître.

E t que tous ceux du chef des­quels il pourra it être pris ins­crip tion pour cause d’hypothè­ques légales n ’étant pas connus de l ’acquéreur, ladite notifica­tion serait publiée conform é­m ent à l ’avis du Conseil d’Etot du 9 mai 1807.

Pour insertion. Signé : R. PICARD

9984

A r t . 3.

Etude de M“ André WATEAU, avoué à Paris, i

72, boulevard Haussmann.

VENTE SUR LICITATIONet sur baisse de mise à p rix

au plus offrant et dernier enchérisseur

En l’audience des criées du T ri­bunal civil de prem ière ins­tance du D épartem ent de la Seine, séant au Palais de Jus­tice à Paris, à 14 heures,

EN UN LOTd ’u n e

PROPRIÉTÉs i t u é e à C O Y E ( O i s e )

55 , rue Blanche {5” lot de l’enchère).

L ’a d ju d ic a tio n a u ra lieu le SAMEDI 10 NOVEM BRE 1934, à 14 h e u re s p ré c ise s .

iOn fait savoir à tous ceux qu’il appartiendra :

Qu’en exécution : i 1 D’un jugement rendu sur

requête collective par la Cham­bre du Conseil de la deuxième Chambre du Tribunal civil de la Seine, le 24 janvier 1934, enre­gistré.

2° D’un jugement rendu sur requête collective p a r la Cham­bre du conseil de la deuxième Chambre du Tribunal civil de la Seine, le 14 m ars 1934, enregis­tré.

3° D’un jugement rendu sur requête collective par la Cham­bre du Conseil de la deuxième Chambre du Tribunal civil de la Seine, le 11 juillet 1934, enre­gistré.

Et aux requête, poursuite et diligence de :

1° M. Ernest-Am and Gautré, ren tier, dem eurant à Montmo­rency (Seine-et-Oise), 20, ave­nue Emile.

Ayant M9 W ateau pour avoué, dem eurant à Paris, 72, boule­vard Haussmann.

2° Mme Paulette-Angèle Gi­lbert, épouse de M. René-Eugène Demarne, représen tan t de com ­merce, avec1 lequel elle demeure à V incennes (Seine), 62, avenue des Minimes, et M. René-Eugène Demarne, pour assister et auto­rise r la dame son épouse.

Ayant pour avoué M® Piot, de­m eurant à Paris, 191, rue Saint- Honoré.

3° Mme G erm aine-Julie Vinot, sans profession, dem eurant à Melun (Seine-et-Marne), 8, rue Louviot, ci-devant et actuelle­ment à Paris, 7, rue de l’Ami- rnl-Courbet, veuve en prem ières noces de M. Octave-Michel Re­court et en deuxièmes noces non rem ariée de M. Léon-Théophile- Alphonse Gaul^é, la dite dame agissant tant e n .so n nom per­sonnel au besoin que comme tu trice naturelle et légale de la m ineure Denyse-Léone-Margue- rite Gautré, sa fille issue de son union avec M. Gautré, son m ari décédé.

Ayant pour avoué M' Prunier, dem eurant à Paris, 68, rue de la Chausée-d’Antin.

E n présence ou lui dûment appelé de :

M. Marcel Tuaillon, chef de groupe à la Compagnie des Che­mins de fer de Paris à Lyon et à la M éditerranée, dem eurant à Montgeron (Seine-et-Oise), 8, rue du Presbytère ci-devant et actuellement à Paris, 57, boule­vard Poniatow ski, p ris au nom et comme subrogé tuteur « ad hoc » de là m ineure Denyse- Léone-Marguerite Gautré, nom­mé à cete fonction qu’il a ac­ceptée suivant délibération du Conseil de famille de la dite m i­neure, tenue sous la présidence de M. le Juge de Paix du canton Nord de Melun, le 21 février 193y. enregistré.

Il séra, le Sam edi 10 Novem­bre 1934, à 14 heures de relevée, en l’audience des criées du T ri­bunal civil de prem ière ins­tance du départem ent de la Sei­ne, séant au Palais de Jus­tice, à Paris, procédé à la vente aux enchères publiques, aux plus offrants et derniers enché­risseurs, sur licitation, de l’im­meuble dont la désignation suit:

DESIGNATION(5e lot de l’enchère)

U N E PROPRIETE située à Coye (Oise), rue Blanche, n° 55, com prenant :

Rez-de-chaussée divisé en salle de débit, boutique d’épice­rie et cuisine.

Au prem ier étage, quatre cham bres; grenier au-dessus.

Cour entre les bâtim ents, sé­parée du jard in p ar un mur d ’appui.

Dans la cour : Ecurie, remise buanderie, cabinets d ’aisances et hangar ; puits commun avec Mme Robquin sur la ligne sépa- rative de la maison ci-dessus d’avec celle voisine appartenant à Mme Robquin.

Jard in à la suite de la cour.Le tout clos de m urs pour la

m ajeure partie et pour le sur­plus de treillage, derrière à M. Fleury ou rep ré­sentants; d’un côté la rue d’Hé- rivaux et d’autre côté Mme Rob­quin.

Le tout d ’un seul ensemble, cadastré section D , n° 290.

Tel au surplus que ledit im ­meuble s’étend, se poursuit et comporte, sans aucune excep­tion ni réserve.

MISE A PRIXO u tre le s c h a rg e s , c lau ses et

c o n d it io n s én o n c é e s au c a h ie r d es c h a rg e s , les e n c h è re s se ro n t re ç u e s s u r la m ise à p r ix fixée p a r le ju g e m e n t d u 11 ju ille t, à la so m m e de d ix 1 f| flfin f n m ille francs, c i . IU.UUU II.

Fait et rédigé à Paris, le 16 octobre 1934, par l ’avoué pour­suivant soussigné.

Enregistré à Paris, 2° civil, le 16 octobre 1934. F 9 16. Case 20. Reçu : 11 fr. 50. Signé: Illisible­m ent :

S’adresser pour tes renseigne­m ents à :

l 9 M9 André WATEAU, avoué poursuivant, dem eurant à Paris, 72, boulevard Haussmann, dé­positaire d’une copie de l’en­chère ;

2» M9 PIOT, avoué à Paris, 191, rue SainLHonoré ;

3° M9 PRUNIER, avoué à P a­ris, 68, rue de la Chaussée-d’An- tin ;

4° M9 GHASLOT, notaire à St- Denis (Seine), 11, rue des Ursu- lines ;

5° M” GOUGELOT, notaire à Melun (Seine-et-M arne);

6° M9 HOUDART, avoué à Me­lun (Seine-Marne), 8, rue Saint- Barthélemy ;

7° E t sur les lieux pour visi­ter.

Ar t . 4.

Etude de M8 VIDY, notaire à Chantilly.

Suh ant acte reçu par M» Vidy, notaire à Cbantilly, le 2 octobre 1934, enregistré à Creil (A. C.), le 5 octobre suivant, vol. 342, n'° 387, aux droits de 10.296 fr 50, M. P ie rre-A rthu r POIGNET, m ar­chand b o u c h e r, dem eurant à Chantilly, a vendu à M. Gustave- Louis LEVEAU, ancien marchand

boucher, et Mme Berthe-Marie DORE, son épouse, dem eurant ensemble à Lucey (E.-et-L.), le fonds de com m erce de bouche­rie exploité à Chantilly, place Orner Vallon, n° 11, sous le nom de Boucherie du Centre, avec tout ce qu’il com prenait.

Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçues dans les dix jours de la présente insertion à Chan­tilly, en l’Etude dudit Me Vidy, domicile élu.

L’insertion au Bulletin Officiel des Ventes et Cessions de Fonds de Commerce a été faite le 17 oc­tobre 1934.

Pour deuxième insertion : 9960 (Signé) VIDY.

A r t . 5.

Ancien Cabinet Ch. GOQETL o u i s T E R R A U D

(Ex-Collaborateur et Successeur)ienfire fle la Compaple les Conseils

J n r M lp e s de la Seine— 3 , ru e F raneiade , 3 —

SAINT-DENISTéléphone Plaine 04-54

DEUXIEME INSERTION

Suivant acte s. s. p. en date à Lamorlaye du 5 juillet 1934, enre­gistré à Creil, le 1er octobre 1934, folio 48 case 2.

Monsieur et Madame Maurice GIRODIT ont vendu à Mademoi­selle Anna-Juliette NICOLAU, cé­libataire majeure, dem eurant à L’Hay-les-Roses (Seine), 9, rue de Vitry, le fonds de com m erce de v in s -c a fé -h ô te l-re s ta u ra n t avec gérance de débit de tabacs, par eux exploité à Lamorlaye, 16, Route Nationale, sous l’enseigne Auberge du Cheval de Course, et cédé le droit au bail.

L’insertion au Bulletin Officiel des Cessions de Fonds de Com­merce a paru le 13 Octobre 1934.

Oppositions, s’il y a lieu, dans les dix jou rs de la présente inser­tion, aü Cabinet du soussigné.9336 L. TERRAUD.

A r t . 6.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS

Par jugem ent en date du 16 oc­tobre 1934, le Tribunal de Com­merce de Senlis a déclaré en état de faillite ouverte le sieur GIRARD Léon-Jean, mécanicien à Cires-les-Mello.

M. Moquet, juge en ce siège, a été nommé juge-commissaire à cette faillite et M’ Loir, avoué agréé à Senlis, syndic provisoire.

Le Greffier du Tribunal, 9975 G. GAVENC.

A r t . 7.TRIBUNAL DE COMMERCS

DE SENLIS

Les créanciers de la liquidation judiciaire du sieur Marcel DU­MOULIN, vins, coiffeur à Chan­tilly, sont invités à se réunir le 23 Octobre 1934, à 74 heures 30, en l’auditoire du Tribunal de Com­merce de Senlis, place Saint- P ierre, pour examiner la situation du débiteur et donner leur avis sur la nomination du liquidateur définitif et sur l’élection de contrô­leurs.

Le Greffier du Tribunal, 9999 G. GAVENC.

A r t . 8.TRIBUNAL DE COMMERCE

DE SENLIS

Les créanciers de la faillite du sieur DEUTSCHE Gaston, char­cutier à V illers-Saint-Paul, sont invités à se réun ir le 30 Octobre 1934, à 14 heures 30, en l’audi­toire du Tribunal de Commerce de Senlis, pour entendre la lec­ture du compte du syndic de l’union et donner leur a \is sur l ’excusabilité du failli.

Le Greffier du Tribunal, 10000 G. GAVENC.

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CHANTILLYRésultats des Elections

Les élections au Conseil Général ont donné à Chantilly, les résultats suivants:

Inscrits : 1.438. — Votants : 1.161Bulletins blancs ou nuls, 24.Suffrages exprimés, 1.137.Ont obtenu : M. Ghauvel, 753 voix.M. Uhry, 384 voix.M. Uhry est élu conseiller général du

canton de Creil, ayant obtenu p ar ail­leurs une majorité.

CONSEIL MUNICIPAL

Réunion du 9 Octobre 1934, à 20 h. 30

Etaient présents : Leclercq, prem ier adjoint; Leroux, Taupin, Dambly, Cla- parède, Gibaud, Lelogeais, Lem pereur, Bara, Carré, Carter, Forain, Dupuis, La- vallée, Rivière, L eprat et Simiand.

Absents : M ercier, Debacq, Gondelle, Béry et Dubrouillet.

Secrétaire : R ivierre.Projet général d’un réseau d’égouts. —

M. le Maire com m unique au Conseil une lettre qu’i l a reçue de M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées du D épar­tement, relative à la réalisation du pro­jet général du réseau d’égouts, projet ap­prouvé p ar le Conseil Supérieur d’Hy- giène de F rance et p ar le M inistère de l ’Intérieur.

Le Conseil ajourne à l ’année prochai­ne l’examen de cette question et notam ­m ent celle de la création d’une station d épuration à la Canardière.

Piste cyclable R. N . n° 16. — Saisi de la création d’une piste cyclable sur l ’ac­cotem ent de la R. N. n 0 16 entre Creil e t Chantilly, le service des Ponts et Chaussée a estimé que la réalisation des travaux de cette nature exigeait la p a r­tic ipation des communes intéressées et que la Ville de Chantilly au rait à y p a r­tic iper pour une somme de 5.500 francs.

Le Conseil m unicipal considérant que ce projet présente un in térê t général, ac­cepte de verser la somme ' demandée, mais <ém|.t l ’avis que des caniveaux transversaux pour recevoir les eaux nlu- viales soient établis partout sur les bas

i e+ plSte’ et recouverts commeil est d ’usage.Ecole M Filles. - Chauffage central.

— . V® Conseil approuve les devis des­c rip tif, estimatif et cah ier des charges établis en vue de l ’installation du cha'uf- fage icentral dans une partie de TEcole des Filles Ces travaux feront l ’objet d ’une adjudication restreinte.

Fournitures scolaires gratuites ■_Oours complémentaire. — Le Conseil sur la proposition de M. le Maire, décide d’accorder la gratuité des fournitures scolaires aux eleves Smée et Germain du cours complémentaires.

Transports de matériaux. — M le Maire est autorisé à tra ite r de gré à eré avec la Société des Transports hippiaues pour le transport des divers m atériaux à effectuer pour les travaux de la vicina lité.

Affaires d ’assistance. - Le Conseil statue ensuite sur des demandes d’allo­cation d’assistance.

Le Banquet des Boulistes'Pare, same(R 13 courant, les

Boulistes ont tenu leur traditionnel ban­quet, le p rem ier de la saison officielle car nous n’avons pas moins de deux sai­sons à C hantilly ; celle où nous rece­vons les touristes d’abord, ensuite une autre où nous nous recevons nous-mê­mes... Bref ! 55 convives avaient pris place autour d’une table dressée avec une certa ine recherche afin d’y faire honneur, dans la joie de l’amitié, à un menu si parfaitem ent composé et cuisiné p ar le m aître-queux Perraudin qu’à la fin du repas M. Coutray n ’hésita pas un seul instan t à placer son auteur absolument « Hors-concours ».

M. Paulvé, maire, présidait avant à ses côtés Mme Courtray la si aimable pré­sidante '(ainsi l ’appelle •communément les boulistes et cette expression marque assez bien les sentiments qu’ils lui por­tent) et le non moins aimable M. Cour­tray à qui nous devons, il faut le dire, une véritable renaissance du jeu de bou­les à Chantilly. M. Leclercq, adjoint. MM. Carré et Lelogeais, conseillers munici­paux, étaient également présents, aussi M. Dubrouillet, plusieurs dames qui ap­portent toujours chez les boulistes cette note de grâce qu’on retrouve trop peu souvent à notre gré dans les réunions cantiliennes ; l’état-major bouliste, au complet, le brave M. Bernaudin en tête, avec ses collègues Pichon, Chéry, Ri- chié, Bayley et leurs nombreux autres amis qui ne nous en voudront pa$, je suppose, de ta ire leurs noms pour ne point donner à ce compte rendu une al­lure de liste électorale (c’est de circons­tance). Faisons tout de même une ex­ception pour le vénérable M. Armshow à qui, ses 88 ans, n ’interdisent pas d’être un convive joyeux et qui après boire et d’une voix étonnante régala l’assistance d’une délicieuse chanson anglaise. M. Armshow bravo ! et sauf le respect que je vous dois vous êtes bien le type par­fait de celui que vos compatriotes appel­lent « a jolly good fellow » et tout comme dans le refra in si populaire « je crois que la-dessus personne ne, me con­tred ira ».

Au cham pagne, M. Courtray se leva pour rem ercier M. Paulvé, président de la soirée et lui d ire combien les boulis­tes avaient apprécié les marques de sym pathie et de bienveillance qu’il leur témoigna au bois Bourillon même au 14 juillet et lors de la fête patronale du 15 août.

Il rem ercia également MM. Leclercq, Carré et Lelogeais, Dubrouillet. Il eut pour les dames un m ot gracieux et s’a­dressant aux Présidents des Sociétés lo­cales les félicita de la solidarité qui ré­gnait entre elles à Chantilly. M. Courtray

se m ontre très touché de ce que M. Ber­naudin ren tré depuis peu chez lui après une m aladie douloureuse, consacre sa prem ière sortie à ses amis les boulistes. Il lui exprim e ses vœux de com plet ré ta ­blissement, également àj MM. Sampastous et Turpin , accidentés l’été dern ier — mais présents au banquet — et en som­me comme le constate spirituellem ent l’orateur « en bonne voie de guérison »...

M. Courtray félicite M. Sargent et ses collaborateurs MM. Pichon, Chéry, Ri- chié et Bayley de la bonne organisation du banquet et s’adressan t à tous les bou­listes il évoque les parties victorieuses de Clermont, de Creil et de Chantilly où le jeu de boules attire au, bois Bourillon un public toujours plus nom breux « C’est le tout Chantilly » qu’on y rencontre au­jou rd ’hui, affirme M. Courtray, conquis « au plus beau des spectacles » quoique parfaitem ent sourd à « certaines notes aiguës » q u ’excuse d’ailleurs très bien la chaleur de la partie...

M. le P résident se souvient même que M. Poyart, lauraéat des jard ins ouvriers, a fa it aussi honneur à la Société et il veut bien avoir pour la presse et le re­présentant du Courrier de l’Oise des pa­roles élogieuses auxquelles nous avons été particulièrem ent sensibles encore qu’il nous excusera de ne pas leur don­ner de publicité.

Enfin M. Courtray lève son verre et boit à la santé de, M. le Maire, du Con­seil m unicipal et des conseillers présents en particulier, de la Presse, des boulis­tes et de leurs familles en la personne du doyen M. Armshoœ et en celle du benja­m in M. Guyot et à la p rospérité de la Société.

Très applaudi, le P résident recueille un ban des plus vigoureux.

M. Paulvé parle à son tour et s’il ne prononce pas un discours spécifique­m ent bouliste il n ’en connaît pas moins un égal succès.

M. le Maire, après avoir rem ercié ses hôtes avec cette parfaite courtoisie dont nous avons tous d’ailleurs à un degré quelconque ressenti l ’agrément, exprim e la satisfaction qu’il a de voir l ’harm o­nie régner toujours plus entre les socié­tés locales, « cellules vives de la cité ». Dans des fonctions — qu’il dit essentiel­lem ent provisoires — il s’est attaché p a r dessus tout au delà des sociétés à fa ire régner cette harm onie entre les citoyens de l’entité que représente la commune, et p résidan t officiellement pour la dernière fois le banquet des bou­listes -— son m andat expire en effet en 1935 — il lui plaît d’affirmer devant eux qu’au-dessus des partis il a servi les in ­térêts généraux de la commune avec tout son cœ ur, toute son intelligence et tout son dévouement dans cette charge de m aire qu’il n ’a pas sollicitée, qu’on lui a offerte et qu’il a fini par accepter comme on accepte de rem plir un devoir envers une cité au prestigieux passé où l’on est l ’hôte d’habitan ts particulièrem ent amè­nes.

« Et pourtant ne va-t-on pas me repro­cher de m anquer d ’esprit social », s’écrie M. le Maire. Il s’élève avec force contre

cette contre-vérité pour ne pas d ire une infamie. « R n’est pas de père de famille depuis le 27 novembre 1931 qui se soit adressé a moi en vain et j ’ai conscience de m être penché sur la détresse hum ai­ne. » M. le Maire, s’il sollicite les c r iti­ques veut toqt au moins qu’elle s’exerce dans l’objectivité et non pas « au coin de la rue ou à la table du café. »

M. le Maire revient alors aux sociétés et les assure jusqu’en mai prochain de son accueil le plus bienveillant, en­tendant toutefois que leurs désiderata s’accordent avec les possibilités budgé­taires.

Enfin sur le chapitre de l ’urbanism e il souligne que, sans avoir épuisé il s’en faut le programme des possibilités, il n ’a cessé d ’assainir et d ’embellir la ville sans augmenter les impositions. Celles-ci ont été au contraire diminuées si on veut bien les comparer aux im positions que supportaient la commune au moment où il en a pris l’administration.

M. Paulvé passe alors au devoir qu’il estime le plus agréable : celui de rem er­cier. II les adresse ses rerm erciem enfs à M. Sargent, le président, « homme aim a­ble s’il en est », à M. Courtray, p rési­dent d ’honneur, « Vous avez atteint aux plus hauts échelons de l’échelle sociale et la République qui a consacré vos mé­rites n ’a que le droit de s’en féliciter. » Il salue Mme Courtray appréciant souve­rainem ent l’honneur d’être à ses côtés et term ine en buvant de tout cœ ur à la san­té des boulistes et de leurs familles.

M. Courtray semble alors exprim er un vœu général en criant au nom des boulis­tes « Vive le Maire d’aujourd’hui ! Vive le Maire de demain ! »

M. Sargent annonce alors qu’un cham ­pagne d’honneur est offert par M. Paul­vé, Mme et M. Courtray, MM. Leclercq et Dubrouillet. Ses paroles venant si à-pro­pos après les discours reçuren t une ap­probation absolument unanime.

Sur quoi M. Armshow et M. Pichon y allèrent de leur chanson, les musiciens d ’un bon morceau et les convives laissè­ren t la place aux danseurs im patients de goûter aux plaisirs m ultiples du bal inauguré avec m eilleure grâce du m onde par Mme Courtray en personne qui, très élégant*; tournoyait heureuse assurém ent de ressentir autour d’elle une joie sincère autant que générale.

R. B.Palmarès du Prix Général

offert par la 1” Compagnie d’Arc de Chantilly

terminé le lundi 8 octobre 1934

1" prix . Lecourt, à Dam m artin-en- Goële, 500 francs.

2. Poupet, à Pont-Sainte-Maxence l rc Compagnie, une timbale.

3. Panier, à Quincy-Voisin, 300 francs.4. Mercier Eugène, à Chambly, 200 fr.5. Boulanger Henry, à Margny-les-Com-

piègne, 150 francs.6. Huret Albert, à Vic-sur-Aisne, 100

francs.7. Carlon fils, à Sallency, 90 francs.8. Sombret, P ' de M'ontataire, 90 fr.9. Leclerc, à Montataire-Thiverny, 90

10. Poupet, l re Pont-Sainte-Maxence, 80 francs.

11. Lemaire Auguste, à Beauvais, 80 fr.12. Thieffry, à Creil, 80 francs.13. W oiret, à Nanteuil-le-Haudouin, 80

francs.14. Delasalle, à Ver, 80 francs.15. Bonnard, à Nanteuil-le-Haudouin,

80 francs.16. Petiot A., à Montlévêque, 80 francs.17. Tenart, à Margny-les-Compiègne,

80 francs.18. Poiré Henri, à Saint-Maximin, 70

francs.19. Gautier, à Chaînant, 70 francs.20. Gagnon, à Roye, 70 francs.21. Carlon fils, à Sallency, 50 francs.22. Devillers, à Fleurines, 50 francs.23. Bouvier, à Crépy-Sainte-Agathe, 50

francs.24. Duyck Oscar, à Saint-Firmin, 50

francs.25. Julien Louis, à Monchy-Hurpières,

50 francs.26. Condoux P ierre , à Béthisy-Saint-

P ierre, 50 francs.27. Hachet G., à Longueil-Annel, 50 fr.28. Delille Louis, amateur, 97, rue

Oberkampf, 50 francs.29. Forquignon, à Montmagny, 50 fr.30. Sautille père, à Ercheu, 50 francs.31. Delasalle, à Ver, 40 francs.32. Languin, à Romainville, 40 francs.33. Mme Dureux, à Armancourt, 40 fr.34. Choron, à Fleurines, 40 francs.35. Flamme fils, à Bondy, 40 francs.36. Godard, à Crépy-Sainte-Agathe 40

francs.37. Ancelin Henry, à M'ortefontaine,

40 francs.38. W atteuw, à Beauvais, 15 bouteilles

Bordeaux.39. Grand, à Chambly, 5 bouteilles

mousseux.40. Pinguet, à Montataire-Thiverny 5

bouteilles mousseux.1" Honteux. Chester fils, à Bondy.

C I Ï - A . l S r T I L L T rH O T E L D U P A R O

N O C E S BANQUETS

GRANDES SA LLES ET SALONS

Chez les Stadistes, Glass au poste de dem i-centre domina tous les joueurs, Sanché est un ailier d’avenir.

Bon arbitrage de M. Devèze.Assistance nombreuse.T errain excellent en dépit de la pluie

qui contraria quelque peu un m atch où les belles phases de jeu ne m anquèrent pas, surtout chez les visiteurs.

Produit des quêtes aux Mariages de Juillet an 15 Octobre 1934

Juillet

792

Société des Jardins Ouvriers de l’OiseLe dim anche 21 octobre 1934, salle

des Fêtes, à 15 h. 30, Conférence par M. le Professeur B arrotte; d istribution des récom penses aux Lauréats de l’Exposi­tion du 19 août 1934.

N o t a . — Commande de pommes de te rre et d ’engrais jusqu’au 3 novembre inclus ; une seule variété de pommes de terre Dickmuisen.

FootballStade Compiégnois (1) bat U. S. C.

Cl), 6-0.Les Compiégnois possèdent une équi­

pe très équilibrée, qui s’ayéra d ’une classe supérieure aux Cantiliens dans tous les com partim ents du jeu. Jacobée seul aurait pu être opposé au portier ad­verse bien qu’il ne nous paru t pas dans son m eilleur jour.

7. Smith-Clyn ..................... 33 6016. Cocu-Maeschlalt ........... 86 7020. Babillon-Vattinet ......... 90 70

Août6. F r a n ç ois-N agi ngto n . . 29 »

18. Legrand-Carbonnel . . . 144 »Septembre

1er. Brow n-Prince ............. 25 »14. Diewer-Gabriels ............. 47 »15. Nicolas-Richards ......... 40 5029. Blanchardon-Trousselle. 39 15

OctobreBeauvais-Ryan .................... 30 »U . Mùssotte-Catelot ........... 71 8515. Floquet-Herm ant ........ 210 »

A . P E L E R I NT a i l l e u r s u r m e s u r e

Successeur d e M. C o n f o l a n t

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9937

POUR TOUS VOS IMPRIMÉSa d r e s s e z - v o u s a u x

Imprimeries Réunies de Sentis

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LE COURRIER DE L’OISE

b e t h isy - sa in t - hiartin

A. O. P. — L’inauguration officiellei de la salle paroissiale, aura lieu, dimanche 21 courant, à 15 heures, sous la p rési­dence de M. le chanoine W ieubled, curé- doyen de Crépy-en-Valois, assisté de M. l ’albbé Bahier et des membres' dirigeants de l ’Association. A cette occasion, l ’As­sociation des Œ uvres paroissiales a éta­bli un program m e artistique qui rehaus­sera l ’éclat de la cérémonie.

Au program m e, nous lisons :Jean-Marie, dram e en un acte de M.

André Theuriet.Chanson des Pyrénées, p a r les Benja­

mines de la Ligue.Les Boulinards, comédie en 3 actes de

M. Ordonneau.La Chanson des Grillons, p ar les Ben­

jamines.Le piano sera tenu p ar Mlle Marie-

Louise Souply.

L’annonce d ’un aussi beau program m e fait augurer une nombreuse assistance pour cette cérém onie à la fois sentim en­tal et artistique.

CO Y E-L A-FORETOn nous prie d’insérer la lettre sui­

vante :Monsieur le D irecteur,

Je vous serais particulièrem ent recon­naissant si vous vouliez bien insérer dans votre plus prochain numéro l’a rti­cle suivant, pour me perm ettre de m ettre au point les bruits divers et tendan­cieux que les partisans de M. Uhry se p laisent à faire circuler sur mon compte.

J ’entends circuler les bruits les plus fantaisistes et les plus calomnieux te n ­dant à faire croire que j’ai pu p rendre une partic ipation quelconque à l ’attaque bru tale du 4 octobre au cours de la réu ­nion organisée par M. Uhry.

J ’use, de mon droit de citoyen français et de contribuable de la Commune de Coye-la-Forêt pour protester ici contre les insinuations toutes gratuites que des gens certainem ent m alintentionnés font circuler sur mon compte ; n ’ayant aucun moyen de m’atteindre dans ma vie p r i­vée et sachant fo rt bien que mon atti­tude m ’va toujours mis à l ’abri des enne­mis sinon des envieux, je protesté donc de la façon la plus indignée contre cesragots qui constituent une publicité élec­torale de mauvais goût.

N’appartenant à aucun groupem ent po­litique ni de près ni de loin, je tiens à dem eurer en dehors des luttes et au-des­sus des passions et je plains bien volon­tiers les esprits puérils qui se laissent en tra îner jusque là.

Au lendem ain, des incidents qui se sont déroulés au cours de la réunion pu­blique, certains ont cru faire œuvre de pam phlétaire en publiant p ar voie d ’af- fiches m urales que j’étais responsable de ces incidents et c royan t m ’atteindre di­rectem ent ils se sont complu de me dési­gner p ar mon épiderm e. Bien loin de me sen tir offensé, ca r je n ’ai pas l’opprobre de ma race, je n ’ai pas cru devoir répon­dre à des attaques aussi basses qui me perm ettent de révéler sans trop de re­cherches les auteurs responsables de tel­les élucubrations.

L’on cro it p ar de pareils moyens m ’en tra îner au but projeté, mais je re­grette vivement de ne pouvoir plus long­temps régaler l ’appétit de ceux qui per­

fidement espèrent tire r vengeance de faits auxquels je suis demeuré totalem ent étranger. • , • „

(En vous rem erciant a 1 avance pour la publication de cette protestation je vous prie d’agréer mes salutations très distin-

A. E m m a n u e l .guees.

Après un résultat. — Dimanche, le front commun radicalo-socialo-com m u- niste a sûbi un demi-échec à Coye. Mal­gré un effort insensé de propagande et l ’apport des 33 voix communistes, Uhry n ’a même pas pu conserver son avance du premier tour. N’épiloguons pas sur l’anomalie de ces deux résultats contra­dictoires et sans vouloir attribuer à d ’au­tres causes ce redressem ent, réjouissons- nous de ce réveil ta rd if des honnêtes gens qui ont senti tout le danger de cette hideuse collusion groupée sous la loque rouge de la révolution.

Sports. — Football. — A. S. Coye bat U. S. Gouvieux (2) p ar 4 à 3.

Coye qui améliore à chaque sortie son jeu, a fourni devant les jeunes de Gou­vieux une excellente partie et lorsque le souffle sera revenu l’équipe pourra comme jadis inquiéter les meilleurs.

Avenir Survilliers (1) bat A. S. C. (2), par 6 à 1.

Les jeunes ont encore bien du m étier à acquérir et devant une équipe aguer­rie comme Survilliers, ils ne pouvaient que prendre une leçon qui sera n’en dou­tons pas profitable.

Basket-Ball. — E . Coye (1) bat A. G. S. M. (Creil (1) p ar 70 à '27.

Comme dernier galop avant les cham­pionnats Coye rencontrait la bonne for­mation de Creil. La prem ière mDtemps fut assez égale, mais dans la seconde p a r­tie de la recontre les Creillois baissèrent soudainement du pied et Coye forçant l’allure finit à une cadence endiablée.

LA OHAPELLE- EK- SERVAL

Société des Jardins Ouvriers de l’Oise. — Création d’une Section à La Chapelle- en Serval. — Poursuivant sa propagande et pour répondre aux vœux des habi­tants de La Ghapelle-en-Serval et com­munes environnantes, le .Conseil d ’ad-

m i n i s t r a L i o n vient de désigner MM. Bon- n n ire et Barotte pour présider la réunion constitu tive qui aura lieu le dim anche

octobre 1934, à 10 heures du m atin, f n la Mairie de La Chapelle-en-Serval. î Nul doute que les dém arches des Ca- m iarades Blairé, Lauvand, Dessuilles ne soient couronnées de succès. Les habi­tants sont invités à assister à cette réu­nion qui sera suivie d’une conférence par M. le Professeur Barotte. Qu’on se le dise.

MORTEFONTAINE

Les M ercredi 24, Jeudi 25, V endredi 2b octobre, à 20 heures, Conférence à t Eglise par un M issionnaire.

Les ouvriers peuvent venir en costume de travail. Les places sont gratuites et au prem ier occupant. Pas de quête le soir.

Dimanche 28 octobre, Clôture du re­tour de Mission, à la grand’messe de 10 heures, Conférence par M. le chanoine Beiamotte. L ’après-m idi, à 14 h 30, Grande solennité pour l’Erection du Nou­veau Calvaire, sous la présidence de M. le chanoine Dupuis, a rch ip rê tre de Sen­tis, assisté de nom breux prêtres, avec le concours des Fanfares de P lailly et de

M ortefontaine. Les chants liturgiques se­ront exécutés par le Séminaire de Mont- m élian.

Vers 2 h., 45, le Cortège, escorté p ar les hommes de la paroisse et transpor­tan t le Crucifix fleuri, partira de l’Eglise pour se rendre au Calvaire, en passant p ar le pe tit parc. Courte allocution en plein air p ar M. le chanoine Delamotte; re tour à l’Eglise au chant du célèbre can­tique Te souviens-tu. M. le duc de Gui- che tiendra l’orgue de la Tribune.

Salut très solennel du Saint-Sacrement.Remerciements de M. le Curé.

PONT-Ste-MAXENCERéunions du Front Commun. — M. le

docteur Seron, candidat du F ront Com­mun, tin t deux réunions électorales salle du Casino à l’avant-veille des deux tours de scrutin . Réunions contradictoires, an­nonçaient les affiches. Comme si les « chemises rouges », ces néo-fascistes, adm ettaient la moindre contradiction ! A la prem ière séance (le terme est exact, car il s’agit bien ici de comédie) il y eut grand spectacle. L’Internationale fut braillée en chœur, les poings tendus vers des fascistes imaginaires. Mais les fou­gueux partisans de la liberté s’aperçu­ren t tout à coup que quatre spectateurs ne se m ettaient pas à l’unisson des autres. C’étaient quatre petits commerçants pon- tois venus là en curieux. Les voilà aus­sitôt traités de « fascistes », et entourés de poings belliqueux. Nos quatre com­patrio tes — absolument étrangers à la politique — n’en sont pas encore reve­nus. Gageons que ces quatre « fascistes » n ’ont pas accordé leur voix à M. Seron,

Deuxième séance le vendredi suivant. Beaucoup moins d’acteurs : une soixan­taine. Chœurs moins nourris. Forêt clair­semée de bras tendus. Quatre jeunes gens com m irent encore le crim e de ne pas hurler l’Internationale. Encore qua­tre fascistes ! Qu’est-ce qu’ils entendi­rent, les malheureux ! Bien sagement ils dem eurèrent à leur place attendant l’ac­calm ie, et la sortie. On nous apprend à ce jour qu’ils n ’ont pas encore adhéré au F ron t Commun.

Nous devons toutefois signaler qu’à cette réunion, si un chef socialiste parla de « f... F irm in à l’Oise », le dim anche suivant, par contre un au^re chef p rê­cha le calme, notamment quand les deux com m unistes Le Q.. etjM... v inrent cher­cher du renfort pour<aboter la réunion privée de leurs adversaires.

Nous ne connaissots guère de fascis­tes dans la région. Sais nous sommes persuadés que nos extrémistes rouges n’ont plus rien à leur envier. Ils sont tout à fait à la page : parades théâtrales, discours grandiloquents, chemises de couleur, nombreux insignes. Un peu m oins de tenue toutefois.

Allons, Messieurs, les fascistes, c’est vous !

Y. O l l i v i e r .

Réunion du Comité^ Anticollectiviste. — Le Comité Républicain Anticollecti­viste de Pont-Sainte-Maxence s’est réuni le vendredi 12 octobre, à 20 h.’' 45, salle de l’Hôtel du Lion d’Or, rue Perronet. M. F’irm in, candidat de Concentration Républicaine et d’Union Nationale ex­posa la situation électorale et expliqua le cas Langumier. Le travail restan t à ac­com plir fut réparti entre les quinze membres du Comité. On prêcha le calme,

ce qui est ta m eilleure m aniéré de re­pondre aux violences d’un adversaire qui, se sentant perdu, emploie tous les moyens.

A ce moment deux com m unistes MM. Le Q... et M... voulurent forcer la porte pour troubler la réunion. On les pria po­lim ent de s’écarter. Furieux, ils partirent chercher du renfo rt à la réunion Seron que se tenait salle du Casino. Une quin­zaine d’individus essayèrent d’écouter aux portes, puis p riren t le parti d’atten­dre bien tranquillem ent la sortie des dé­légués. Mais afin d ’éviter tout incident regrettable, ceux-ci avertirent la gendar­merie. A la vue des uniform es, le groupe socialo-bolcheviste se disloqua aussitôt et la sortie s’effectua dans le plus grand calme.

Les Méfaits du Front Commun. — La campagne électorale qui vient de s’ache­ver nous a donné l’occasion de voir une fois de plus les socialo-eommunistes à l’œuvre. Dans la nuit du samedi au di­manche, la presque totalité des affiches de M. F irm in furent lacérées. Les autres furent recouvertes de petits placards jau­nes : « Votez pour Seron ». Mais le ré­sultat attendu ne fu t pas atteint. Beau­coup de radicaux écœurés par la vio­lence de la tourbe socialo-communiste, votèrent contre Seron. « On ne peut plus collaborer avec ces gens-là », me con­fiait un conseiller m unicipal radical-so­cialiste. « Les socialistes se sont perdus en s’alliant aux voyous communistes », me disait un m ilitan t de gauche.

Il n ’y a pas qu’à Pont que les affiches furent systém atiquem ent détruites. A Villeneuve, un fonctionnaire s’y employa et fut p ris en flagrant délit ; à Moru, c’est une huile socialiste, hélas ! trop connue à Verlberie, qui descendit de son autq et se liv ra à cette courageuse beso­gne.

Ces procédés reçuren t des électeurs leur juste sanction. Mais au cours de cette cam pagne, le « F ront Commun », n ’a pas été seulement battu . Il s’est dé­considéré, et a rallié contre lui l’Union des braves gens, radicaux et modérés, amis de la liberté et de la probité politi­que. Y. O.

Grandes séances théâtrales. — Les Kernével. — Samedi 20 octobre, à 20 h. 30 très précises, en la Salle des Œ uvres, 76, rue Charles-Lescot, les fameux artis­tes bretons « Les Kernével » donneront une grande Kerréveillée Bretonne». Le lendem ain dim anche, à 15 h. 30, salle de l’Ecole Saint-Joseph aura lieu la Grande Matinée-Vesprée Bretonne avec le con­cours des mêmes artistes.

l r,! partie : Au pays d’Armor.2° partie : La Bretagne pittoresque.3° partie : Audition Archaïque et Mé­

diévale.Au moment où passent en France tant

de films étrangers, il sera consolant de voir et d’applaudir de vrais artistesf « de chez nous » qui sauront, nous faire goû­te r la saveur des légendes, le charme des chansons, la splendeur des costumes d’une vieille province.

Football. — Championnat V e Division.A Saint-Sauveur : C. S. M. (2) bat A. s!

Saint-Sauveur (2), 6 à 2.A [Pont : U. S. Sandricourt (1) bat C.

S. M. (1), p a r 2 à 1. jPont privé de Painchaux blessé et de

Guillouet indisponible, a dû incorporer dans sa ligne d’avants un jeune équipier

et Lombart dont le genou est à peine remis..

Les locaux ont l’avantage du vent et en profitent pour envahir le te rra in ad­verse. Quelques tirs au but sont superbe­ment arrêtés p ar le goal sandricourtois. Quelques corners ne donnent pas plus de résultat. Sur une échappée, les visi­teurs font une belle descente et trom ­pant le goal1 m arquent à la 18e m inute.

Pont continue à dom iner et ne peut profiter d’un coup franc et d’un nouveau corner.

Sandricourt, au contraire, parv ien t à s’échappe à nouveau et tire au but. Le goal local stoppe, dégage, mais la balle frappe le dos d’un joueur et revient vers les filets au fond desquels la poursuit un avant visiteur qui a magnifique saisi cette belle occasion.

Les vert et or ne se découragent pas pour cela et à nouveau ils pressent l’ad­versaire et Knus envoie le ballon au fond de la cage.

Quelques minutes avant la mi-temps, Pont bénéficie d’un pénalty que le goal stoppe adroitement.

Après la mi-temps, les deux équipes prennent tour à tour l’avantage. A deux reprises, Knus, pris de crampe, reste sur le terrain sans jouer ce qui handicape les vert et or, mais leur défense est bien en forme et Sandricourt ne peut tra ­duire.

,Sur la fin, Pont jouera devant les buts adverses, mais ne parviendra pas à m ar­quer à nouveau et à obtenir le m atch nul qui aurait beaucoup mieux représenté la physionomie de cette partie disputée correctement entre deux équipes de va­leur sensiblement égale.

À Pont : Match amical : U. S. Sandri­court (j.) bat C. S. M. j. m.), p a r 6 à 1.

Amicale Béthisyenne (2) bat Amicale Sportive de Pont (1), par 3 à 0.

Dimanche prochain. — Championnats de l ro Série. — A Beauvais : C. S. M. (1) contre V. C. Beauvais (1).

A Pont : C. S. M. (3) contre V. C. Beau- vais (3).

C. S. M. (2) (en m atch amical).A Laigneville : A. S. Pont (1) contre

A. S. Laigneville (1).RO B ER V A L

«La délicieuse petite commune de Ro- berval est en passe de devenir célèbre à danse des élections. ^

Après les émotions de la lutte du p re ­m ier tour, un certain L a n g u m i e r par naissance, m a r a î c h e r par devoir, l é g u ­m i e r par profession, posa sa candidature à l’élection du Conseil d ’arrondissem ent r in canton de Pont-Sainte-Maxence.

S e r r o n s les rangs, cam arades, et nous s e r o n s vainqueurs proclam ait T Agraire

^r^iÉGUMiER électoral, à en croire la ifTironiaue, constituait un assortim ent de W aimes de toutes sortes et de toutes ra ­

il V en avait des verts, des blancs, des rouges, des durs, des mous, etc. Il sortait de cette association de produits divers une odeur de soupe Socialo-Com-

no-Agro au-dessus de laquelle pla- “ la puissante odeur du poireau.

i ne chose h ilaran te est venue couron- lr résultat final de cette cuisine dia-

îmirnie Au dépouillem ent du scrutin , un bulletin de vote ne porta it le nom

L a n g u m i e r . Le candi-S p * — l é g u m i e r

pas voter pour lui ?... Avait-il écrit avec une encre anti-sym pathique ?... Mystère et cucurbitacé' !

D’autres p rétendaien t que ce phéno­mène ne savait pas écrire et joyeusement chacun fredonnait le refra in célèbre du Caporal, c’est un légume

Y n’ sait même pas signer son nomC’est . . . . comme u n .........

VERRERIE

D erniers échos des élections. — Ce pauvre M onsieur S e r o n a perdu toute notion du bon sens, plaignons-le simple­ment. A une toute dernière réunion pu­blique à Verberie, le samedi veille de ba­taille, ce grand docteur tenant Le Cour­rier de l’Oise du bout des doigts, et le m ontrant à la cohorte rouge venue p ar o rdre pour l ’acclam er, h u rla it à pleins poumons

Voyez cette infâme feuille de chou..,Mon pauvre homme, c’est une simple

e rreu r de dégustation, nous vous avions p ris pour un drôle de lapin et nous es­périons que vous y trouveriez une nour­ritu re appropriée, en grignotant cette « Feuille de chou ». Mais des goûts et des couleurs il ne faut pas discuter et si pour votre régal vous préférez le ch a r­don sauvage, lib re à -vous dé vous en ré­galer à satiété.

[Pourquoi crier si haut votre indigna­tion contre un journal qui défend un© idée ? Voudriez-vous, cher m aître, être le despote fasciste aux pleins pouvoirs et museler la presse ?

Vous rappelez-vous, non pas la joie, mais la satisfaction que vous avez éprou­vée en apprenant la m ort d ’un ami dé­voué à notre cause et que nous regret­tons toujours. C’est le p ilie r de l ’opposi­tion qui s’écroule, disiez-vous. Encore une fois ce brave ami doit avoir le sourire, car il avait eu le soin de lais­ser derrière lui des élèves forgés à sa m anière. De votre hauteur vous les avez vus tout petits, encore une erreur, p ar profession vous n ’ignorez pas que plus les m icrobes sont minim es et plus ils sont dangereux, vous venez de vous en apercevoir.

Restez isolé sur les bords de 1 Oise comme un phare en retra ite qui aurait voulu éclairer le monde, mais après avoir été un phare à éclipse vous êtes m aintenant un phare éteint. Ou pour mieux dire un lum ignon dont la flamme trem blottante indique derrière un car­reau rouge, le chantier de yémolitions de vos rêves ! . , ,

Merci, p ar votre haine aveugle, de nous avertir de ce danger.

Perdez vos illusions et considérez cette contrée comme inhospitalière, car vos électeurs sagement ont vu que vous vouliez les en traîner dans la vase des te rra in s fangeux où vous vous enlisez.

C’est un pays qui ne peut plus rien pour rehausser votre gloire. O grand homme, tout au plus pourriez-vous p ré­tendre à une couronne d’osier, spécia­lité de la région, car dans cette vallée peuplée d’honnêtes gens

Il n ’y p o u sse q u e des saules E t tu n ’a im es que le L a u rie r .

Avec un peu de chardon autour !Grand SERON — ADIEU.