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LE FIGARO HISTOIRE Date : FEV/MARS 18 Pays : FR Périodicité : Bimestriel Page de l'article : p.118-125 Journaliste : Geoffroy Caillet Page 1/8 BARRAL 4559943500505 Tous droits réservés à l'éditeur

LE FIGARO HISTOIRE Date : FEV/MARS 18 Périodicité : Bimestriel Page de l… · 2018-02-07 · l'époustouflant écrin conçu par Jean Nouvel sur uneîle du golfe Persique. « Elle

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P O R T F O L I OPar Geoffroy Caillet

Naissance' Louvre

Des collections des rois de France à l'émergenced'un musée universel, la première expositiondu Louvre Abu Dhabi retrace la genèse séculaireet passionnante du musée du Louvre.

11 y a quelque chose d'aussi déroutantque fascinant à voir la spectaculaire

, Diane de Versailles, marbre romaininspire d'un original grec et orgueil despremières collections royales françai-ses, transportée au-delà des mers, dansl 'époustouflant écrin conçu par JeanNouvel sur uneîle du golfe Persique. « Ellen 'avait pas quitté la France depuis que lepape Paul IV en avait fait don à Henri lien2556 «.rappelle Juliette Trey, conserva-teur au département des Arts graphiquesdu Louvre et commissaire de l'exposition« D'un Louvre à l 'autre », imaginée parJean-Luc Martinez, commissaire géné-ral et président-directeur du Louvre, pourcélébrer en grande pompe l'ouverture duLouvre Abu Dhabi, le 11 novembre der-nier. Sous un dôme de 180 mètres de dia-mètre formé de 7 850 étoiles métal l i -ques, 55 bâtiments cubiques abritent ceque Jean-Luc Martinez désigne comme

le « premier musée universel du mondearabe » : une collection permanente de500 œuvres caractéristiques des gran-des civilisations, dont 300 prêtées partreize musées français et 200 acquisespar le nouveau musée.

A tout seigneur tout honneur, c'estbien du musée parisien qu'il est ques-tion dans la première exposition tempo-raire du Louvre Abu Dhabi. En retraçantsa genèse et son développement à tra-vers quelque 150 oeuvres prêtées par laFrance, elle vise «à la fois à montrer com-ment on ouvre un musée et à rappelerque, s'ila officiellement vu lejouren1793, le Louvre n'est pas le fruit de laRévolution mais d'une volonté royale »,souligne Juliette Trey. Le noyau desœuvres proposées à l 'admiration dupublic depuis plus de deux siècles esten effet formé des collections patiem-ment assemblées par les rois de France

depuis les Valois et montrées à Versaillesdepuis le règne de Louis XIV, avantmême que la Cour ne s'y in s t a l l e en1682. C'est donc naturellement que lapremière section de l'exposition s'ouvresur cette brillante naissance du Louvredans l'orbite du Roi-Soleil, en présentantles différents niveaux d'accès aux œu-vres à Versailles, selon l'emplacementqu'elles y occupaient vers 1700.

Dans les jardins, ouverts à tous, le visi-teur pouva i t admirer les d iza ines desculptures contemporaines d'aprèsl 'antique en pierre, plomb, marbre oubronze, comme V Apollon sur son charde Jean-BaptisteTuby, installe au centredu bassin en 1670, les groupes ornant lagrotte de Téthys, dont le fameux Apollonservi par les nymphes de Q irardon etRegnaudin, achevé en 1672, ou le Milonde Crotonede Pierre Puget, installe parLouis XIV à l'entrée de l'allée Royale en

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1683. A l'exposition, on admire, dansune salle octogonale évoquant un bos-quet avec des découpes d'allées, lesstatues d'/\ cis et Ga/aféedeTuby, com-mandées pour la grotte de Téthys, ou laNymphéa la coquille, copie par Coyse-vox de la statue de la collection Borghèse,qui était présentée, avec seize autrescopies d'antiques, sur les rampes latéra-les du parterre de Latone pour former unemanière de petit musée romain idéal.

Deuxième étape d'une visite aux col-lections royales, le Grand Appartementdu roi et la Grande Galerie (la galerie desGlaces) accueillaient non plus le tout-venant mais les personnes correctementvêtues et les hommes portant l'épée,qu'on pouvait louer au besoin à l'entréedu château. Cette vitrine éblouissanteest rendue dans l'exposition par unepièce aux pa rois rouge sang, dont le cen-tre est occupé par la Diane de Versailles,exposée dans la galerie des Glaces àpartir de 1686. Au mur, la ThomyrisdeRubens, une allégorie de la punition del'orgueil dévoyé, jadis exposée dans lesalon d'Apollon - alors salle du trône -,représente la reine des Scythes fa isantplonger la tête de Cyrus dans un vase

ANTICOMANIA Ci-contre : Galatée fut élaborée par Jean-Baptiste Tuby entre 1667et 1674 pour la grotte de Thétys dans les jardins de Versailles. Ceux-ci, ouverts à tous,permettaient de découvrir quelques-unes des œuvres des collections royales.En bas : Buste de Vénus capitaine. Seule la tête est une pièce antique du IIe siècle apr. J.-C.Acquis par Mazarin, ce buste fut vendu à sa mort à Louis XIV.

rempli de sang. Plus loin, on admire leCentaure Albani, autre marbre romaind'après un modèle hellénistique, donnéà Louis XIV par le prince éponyme. Samise à l'honneur, en 1713,dansuneniche de l'escalier des Ambassadeursest astucieusement traduite ici par troisdegrés menante une niche analogue.Sur le mur opposé se dresse le Buste deVénus capitoline, marbre en partie anti-

dû cardinal Mazarin et fut acquis parLouis XIV après la mort du ministre.

Pour les plus chanceux-ambassa-deurs ou souverains étrangers -, la visites'achevait dans le saint des saints:l'appartement du Roi. Là se révélait legoût personnel de Louis XIV, notam-ment sa passion pour les pierres dures :une prodigieuse collection de vases desardoine, d'améthyste, de cristal deroche, byzantins ou milanais, somp-tueusement montés d'or émaillé par desorfèvres français au XVIIe siècle, dontplusieurs pièces sont présentées àl'exposition. Les bronzes n'étaient pasen reste, comme le montrent L'Enlève-ment dè Proserpine par Plu ton et L'Enlè-uementd'OiïthyeparBorée, réductionsréalisées en 1692 de deux groupes demarbredeGirardonetMarsy, pré- .'sentes ici dans l'esprit de leur ^emplacement d'origine : une salleimitant la forme du salon Ovale,bàti par Hardouin-Mansart, où,comme à l'exposition, ils repo- .•saient dans des niches.

Si, à la mort de Louis XIV,Versailles assurait un accès par-tiel aux œuvres d'art, il y avait pour-tant loin de là à l'ouverture d'un authen-tique musée, comme il s'en ouvriraittout au long du XVIIIe siècle à Rome, Flo-rence ou Londres. Mais l'heure du Lou-vre n'avait pas encore sonné. Depuisl'installation de la Cour à Versailles,l'ancienne résidence royale de Paris,toujours en construction, abritait en effet

les artistes protégés par le souverain.« ll faut imaginer le Louvre da XVIIIe siè-cle comme une sorte de ruche où secôtoyaient des artistes de toutes spécia-lités : non seulement peintres et sculp-teurs, mais aussi orfèvres, ébénistes, hor-logers etjoailliers », reprend Juliette Trey.

C'est cette vie artistique au Louvre,tissée d'émulation et de collaboration,que traduit dans l'exposition le specta-culaire surtout de table du duc de Bour-bon, réalisé en argent fondu et ciseléentre I 735 et 1736 par l'orfèvre Jac-ques Roëttiers. Cette scène de chasse

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de 50 kilos, formée de sculptures repré-sentant un cerf traqué par cinq chiens etun loup pris au piège flairé par sa louve,est directement inspirée du Loup pris aupiège peint par son ami Oudry en 1732,dont l'atelier au Louvre était voisin dusien. Autre preuve de l'excellence obte-nue au contact des meilleurs, l'extraor-dinaire pendule dite « de la création dumonde », en bronze patiné, argenté etdoré, haute de 1,43 mètre. Restaurée en20 I 7, sa mécanique complexe émer-veilla Louis XV et la Cour lorsqu'elle leurfut présentée à Trianon en 1754.

L'installation au Louvre, en 1692, del'Académie royale de peinture et desculpture ne contribua pas peu à cebouillonnement artistique. Outre l'ins-tauration d'un système de prix, l'ensei-gnement du dessin s'y conjugue à desleçons de perspective et d'anatomie,

puis à des conférences données devantles oeuvres, tel ce buste du Laocoon,copie du célèbre marbre des Musées duVatican, modèle absolu du pathétique.L'exposition présente aussi de somp-tueux morceaux de réception. Pour lapeinture, Hercule luanl Cacus (1718)de François Lemoyne, les majestueu-ses Ruines dc monuments antiques( I 73 I ) de Jean Nicolas Servandoni oule pittoresque Dogue scjetant sardesoies ( I 769) de Jean-Baptiste Huet.Pour la sculpture, le Mélcagremourant( 17 13) de René Charpentier ou le gra-cieux Mercure allachcin I ses talonnières( I 744) de Pigalle. Ce sont ces piècesqui formeront le premier fonds du futurmusée lors de la saisie, sous la Révolu-tion, des collections de l'Académie.

C'est aussi au Louvre que s'installerégul ièrement, à par t i rde 1737,

l'exposition annuelle puis bisannuelle dela production artistique contemporainebientôt connue comme le « Salon », enréférence au salon Carré où elle se tenait.Aussi nombreux qu'éclectique, le publicse presse à cet événement de premierordre, qui offre aux artistes une publicitéavantageuse et favorise l'émergence dela critique artistique. Exposé au Salon de1771, le buste en terre cuite de Diderotpar Houdon évoque les célèbres comp-tes rendus que le philosophe fit desSalons de 1759 à 1781. Quant au Béné-dicité ( I 740) de Chardin, à L 'Oiseaumort ( 1800) de Greuze et à la statue deVenus sortant du bain ( I 767) d'Alle-grain, beau-frèrede Pigalle, ilsrappellentquelques-uns des artistes ou des œuvrespour lesquels il s'était enthousiasmé.

Le Salon de I 747 est déterminantpour l'ouverture d'un musée au Louvre.

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MUSÉUM CENTRAL DES ARTS

DE LA RÉPUBLIQUE

Page de gauche : La Grande Galeriedu Louvre, par Hubert Robert, vers1801-1805.Onydéambuleen simplevisiteur, ou l'on y vient pour copier lesœuvres de ses illustres prédécesseurs.Reçu en 1766 par l'Académie royalecomme « peintre d'architecture »,Hubert Robert fut associé, dès 1778,par le comte d'Angiviller à lëquipechargée de la préparation du futurMuséum, dont il fut officiellementnommé « garde » six ans plustard. A son ouverture en novembre1793, le musée ne comprend quela Grande Galerie. Y sont exposéesles collections royales, quiappartiennent désormais à la nation,ainsi que les œuvres confisquéesaux émigrés et à l'Eglise. Ci-contre :Le Bénédicité, parJean-BaptisteSiméon Chardin, après 1740.Ci-dessous: Torse du Laocoon (copied'après l'antique), Italie, XVM0 siècle.

Cet te année- là en ef fet , La Fontde Saint-Yenne, gentilhomme de lareine à Versailles, publie des Réflexionssm quèlques causes de l'état présentde la peinture en France: un pamphletoù il appelle à une renaissance de lapeinture par le regroupement, au Lou-vre, des tableaux de la collectionroyale, afin de nourrir l'inspiration desartistes. De ce contact, l'art françaisdevait sortir vivif ié. L'intuition d'unmusée était née et fut suivie, trois ansplus tard, d'un coup d'essai : l'ouver-ture, au palais du Luxembourg, d'uneexposition permanente de 99 tableauxroyaux à l ' initiative de Lenormantde Tournehem, di recteur des Bâti-ments du roi. Quoique d'un accès res-treint (le musée était ouvert trois heu-res par jour et deux jours par semaine,comme l'indique le Catalogue des

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TEMPLE DES ARTS C'est avec le règne de Louis XVI (ci-contre, par Antoine François Collet, 7 789)que vint l ' impulsion décisive. Porté par son directeur général des Bâtiments, ce projet de musées'accompagna de commandes de peintures d'histoire (page dè droite, en bas, esquisse duSerment des Horaces.pocJacques Louis David, 1783-1784) et de sculptures à la gloire des grandshommes de la France. Page de droite, en haut : Allégorie relative à l'établissement du Muséumdans la Grande Galerie du Louvre, par Jean-Baptiste Lagrenée. Exposée au Salon de 1783, cettetoile célébrait laménagement du Muséum. Il faudra toutefois attendre dix ans pour qu'il ouvreses portes. En bas : Hydr'te apulienne à figures rouges, atelier du Peintre de Darius et du Peintredes Enfers, Italie, vers 340-320 av. J.-C. Ce vase entra dans les collections du Louvre en 1818.

tableaux du cabinet du my au Luxem-bourg), un publ ic d'artistes commed'amateurs pouvait y admirer la Marine.soleil couchantetle Paysage, pâtre ettroupeau (vers 1630-1635) du Lorrain,

"évanouissement d'Estner(versI 697) deCoype l , présentés à AbuDhabi . Et, par la même occas!on, lafameuse galerie de Mar ie de Médicispeinte par Rubans entre 1622 et 1625.

Mais l'impulsion décisive vient avecle règne de Louis XVI et la politique artis-tique du comte d 'Angivi l le r . Directeurgénéral des Bâtiments depuis 1774,celui-ci lance simultanément un doubleprogramme de commande aux artisteset d'acquisition d'œuvres d'art destinéesà orner le musée qu ' i l projette dans laGrande Qaleriedu Louvre, «cemonu-ment si désiré des artistes et de tous ceuxquis'intéressentàlagloiredelaNationetdes Arts ». Du côté des commandes : degrandes peintures d'histoire commele Serment des Horaces ( 1784) de Davidet les sculptures de la série des GrandsHommes de la France. Pour les acqui-sitions, de nombreuses peintures f l a -mandes, comme en témoignent lestrois toiles présentées à l'exposition,acquises à Bruxelles par le marchandPaille! en 1783 et 1785 pour le comptede Louis XVI. Ou un lot de I 061 dessinsacheté à la vente de la prestigieuse col-lection Mariette en 1775 et 1776, dontune dizaine sont présentés à Abu Dhabi.

Quand la monarchie tombe en 1792,la naissance du Louvre est imminente.Le gouvernement r é v o l u t i o n n a i r es'empare aussitôt du projet et envisagemémed'ouvrirlemuséele lOaoût 1793,un an jour pour jeu r après la destitutionde Louis XVI, pour entériner l'appropria -lion symbolique des collections royalespar la n a t i o n . C'est f i n a l e m e n t ennovembre que la Grande Galerie ouvreses portes avec des moyens l imités ,

alors qu'un immense a f f l u x d'œuvresd'art se profile : le butin artistique saisidans toute l'Europe pendant les guer-res révolutionnaires. Des tableaux deRubens ra f lés dans les Flandres auxprest igieux antiques p i l lés en I t a l i e ,comme le Laocoon et V Apollon du Bel-védère, une moisson de chefs-d'œuvree m p l i t b ien tô t les sal les o u V i v a n tDenon, nommé à la tête du Louvre par lePremier consul en 1802, ordonne désor-mais les collections du plus grand muséedu monde. L'année suivante, le Louvrede v ient pour une décennie le muséeNapoléon, dont la porte d'entrée est cou-ronnée du colossal buste en bronze del'Empereur, oeuvre de Lorenzo Bartolini,qu'on admire à l'exposition. Par un effetcollatéral, les artistes logés au Louvredoivent évacuer les l i e u x , un muséepublic ne pouvant plus étre concédé àdes intérêts particuliers.

En 1814, la chute de l'Empire est uncrève-coeur pour Vivant Denon, qui doitorganiser, impuissant, la restitution dequelque 5 000 œuvres aux vainqueursde Napoléon. Mais la décennie que ceschefs-d'œuvre avaient passée au Lou-vre lu i avait légué le plus beau des tré-sors : sa vocation universelle, qui allaitse développer tout au long duXIX e siècle et au -de là . Une ". .^jsalle de l'exposition présenteainsi la variété des acquis!- \lions qui seraient désormais *le lot du Louvre, de la Grèce 3a n t i q u e a l a M e s o p o t a m i e . d e Sl'Egypte ancienne à l'art médiéval, Vet jusqu ' à cette statuette rnoa/en \bois, obsidienne et os, rapportée en '1838 de l'Ile de Pâques. C'est sous lesigne de cette vocation universelle dumusée que se place a u j o u r d ' h u i sonhomologue d'Abu Dhabi. Nanti d 'un telparra inage mais privé du secours dessiècles, il lui reste à relever le défi.^

ALIKED'un Louore à l'autre.Ouvrir un musée pour tousJean-Luc Martinezet Juliette Trey (dir.)Editions Xavier Barrai/Louvre Abu Dhabi384 pages, 49 €

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