Chers Amis,

Une assemblée générale sympathique et dynamique fin janvier, l’arrivée de cinq

nouveaux adhérents depuis, l’accueil par le Chef de Corps du 3ème RPIMa de nos Stagiaires

Etrangers accompagnés de 3 GO/ATDM34, une passionnante et très sérieuse visite des chaines de montage

de l’airbus organisée par Roger DEON, le dépannage (version internationale avec un outillage gaulois) d’un

bus en partance le 1er mai pour le Larzac, la difficile réadaptation Outre mer (ti punch/Didier) de nos

Congressistes ATDM34 qui étaient 9 aux Antilles, la tournée (spéciale light cholestérol) des auberges

aveyronnaises pour saluer et féliciter nos valeureux Anciens promus dans l’ordre de la Légion d’Honneur…

et enfin... Un magnifique et grand rassemblement confraternel de l’ATDM30, l’ATDM34, l’AAMTDM,

l’ANA21 et des Officiers Stagiaires Etrangers des deux Ecoles au Mas Cabane sur le camp des garigues,

sanctuaire du Fantassin, pour y partager un excellent méchoui, du champagne et quelques idées !

Ce résumé des principales activités de l’Amicale serait incomplet si l’on n’y ajoutait notre perle 2009 :

« le Bouzou », sublime gargote accueillante, mythique lieu de culte pour vrais Colos (seuls ou

accompagnés), apte à nous faire découvrir, le temps d’un déjeuner, le raffinement de l’Asie, la chaleur de

l’Afrique et les douceurs du Pacifique, découvert et usité (sans modération) par notre ami Raoul LARTIGUE,

organisateur de notre dernière réunion fin juin!

Le GDI Hervé CHARPENTIER, commandant l’Ecole de l’Infanterie, nous quitte et rejoint le nord de

l’hexagone pour occuper les fonctions d’adjoint au commandant des forces terrestres à Lille. Il sera

remplacé en octobre par le GAL Patrick RIBAYROL, commandant la 3ème Brigade mécanisée, actuellement

en mission au Kosovo.

Le GAL Dominique GERARD, commandant l’EMSOME, Père de l’Arme, est remplacé cet été par le GAL

Bertrand NOIRTIN.

Il me reste à vous souhaiter d’excellentes vacances et vous remercier de votre confiance et de votre

fidélité.

Je vous donne rendez vous à tous le samedi 26 septembre à Lunel pour notre Bazeilles et pour ceux qui le

peuvent le 31 août soir à Fréjus pour témoigner de notre amitié mais aussi féliciter Guy MEUNIER qui sera

fait Commandeur de la Légion d’Honneur.

A très bientôt.

Et qu’au nom de Dieu : « Vive la Coloniale »

Paul CHASSAGNEUX

LA VIE DE L’ATDM34

SANTE ET NOUVELLES DES ADHERENTS : Stéphane FRACHET va un peu mieux et devrait

rejoindre très vite une maison de retraite à Lunel ; Daniel SCHIRA va subir une opération

(pontage) le 17 juillet à « Arnaud de Villeneuve »; Madame DRUINOT est sortie le 22 juin de la clinique où elle était

en convalescence après une opération du bras. Henri PIBOULEAU (80 ans) a été opéré et sa santé s’améliore. Son

épouse est un peu handicapée. C'est un collectionneur de timbres qui a servi à Djibouti. Gérard DISEUR se prépare à

déménager sur Tourbes, petit village près de Pézenas car sa maison est trop grande et les impôts locaux sur Béziers

excessifs. Il doit camper pendant plus d'un mois chez sa fille en attendant la nouvelle maison, il nous recontacte dès

qu'il est installé. Isidore SABATER non joignable car problème numéro de téléphone (en cours de résolution). Claude

OLIVIER de Pézenas ancien commando au Laos puis service de santé est un vrai « zébulon », pour ses 83 ans, il

n’arrête pas de courir dans son petit appartement pour attraper une chose ou l'autre. Il souffre de solitude et a de

grosses difficultés avec sa main droite mais il manipule très bien la souris et est impressionnant par son aisance dans

l'utilisation de l'ordinateur. Il m'a dit qu'il était prêt à aider quelqu'un dans le besoin. Il n'a aucune famille directe

donc si nous avons besoin de lui il est là.

N’HESITEZ PAS A NOUS INFORMER DE PROBLEMES OU DE DIFFICULTES !

NOS JOIES : Naissance de LOUP, petit fils de René SERRE ; HUGO dixième arrière petit fils de Juliette DRUINOT ;

ADRIEN troisième petit enfant de Jean Yvon FEVRIER.

PROMOTIONS :

- par Décret du 11 mai, paru au JO N°110 du 13 mai 2009, a été promu :

Commandeur dans l'Ordre de la Légion d'Honneur : Guy MEUNIER .

Il se fera remettre la Cravate à Bazeilles/Fréjus 2009.

- Par Décret du 11 mai, paru au JO N°110 du 13 mai 2009, a été promu :

Officier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur : Stéphane FRACHET.

Il se fera remettre la Rosette à notre Bazeilles Lunel le 26 septembre par le GAL Patrick PACAUD.

BIENVENUS A BORD : coordonnées et fiche de renseignement des nouveaux adhérents sur le site

www.atdm34.net ou sur la liste des adhérents jointe au B60 pour les non internautes.

CARRIZO Francis de Lunel

RICHARD Jean Claude de Baillargues

TOLUAFE Silivano de Carlencas et Levas (Hauts Cantons)

TROUILLARD Jean Claude de Montpellier

VERIN Daniel de Montpellier

En attente d’inscription Mr PLANE de Lunel

COTISATIONS : 98 adhérents à jour sur 118. Pour les retardataires n’attendez pas, s’il vous plait, de recevoir un appel à cotisation. Prenez contact avec Louis LARMANDE notre trésorier pour régulariser.

STAGIAIRES ETRANGERS : - Budget 2009 : 1193,32 € dépensés sur les 1800 € (en attendant 2000 €) d’allocation annuelle accordée par Frères

d’Armes.

- Rassemblement méchoui du 06 juin au Mas Cabane de 38 Officiers stagiaires étrangers (EMSAM et EAI), de 23 membres et conjoint de l’ATDM34, de 6 invités de l’ATDM34 : GAL TRACHI (Pdt AAMTDM à Fréjus), Mme TRACQUI, LCL GAIRE (EAI), LCL BOURREAU (Pdt ANA 21), CDT DOMANGE (EMSAM), CNE WARNANT ((directeur du CHETOM à Fréjus) et 140 membres et conjoints de l’ATDM30 et de l’Amicale des Alsaciens Lorrains.

- Remerciements envoyés au LCL ROIGNOT président de l’ATDM30 et à Mme DELENNE secrétaire de l’amicale et pilier de l’organisation:

« Tous les échos sont unanimes: c'était parfait !

Les Officiers stagiaires, les membres de l'ATDM34 et leurs invités m'ont fait part de leur bonheur d'avoir pu partager

cette journée avec l'ATDM30 et les Alsaciens Lorrains. Quelques Anciens mais aussi des plus jeunes ont apprécié le

choix du Mas Cabane, lieu de passage éveillant de bons souvenirs.

L'équipe impliquée dans l'organisation a été remarquable et mérite "un coup de chapeau" particulier pour avoir su

gérer d'une main de maître les effectifs, l'installation, la préparation des mets, le service et le "timing". Que tous

soient assurés de notre reconnaissance, de notre estime et de notre sympathie pour cette solidarité exemplaire.

Merci et bravo! Amitiés. Paul CHASSAGNEUX »

- Calendrier pour le passage de relai à nos camarades du Var : o octobre/novembre : déplacement d’une équipe ATDM34 sur Fréjus pour traiter avec l’AAMTDM,

l’ANA21 et l’ANA4 de l’organisation des sorties, de la logistique…. et contact à l’EAA de Draguignan avec le GAL DURAND (BIGOR) pour les modalités d’une visite début 2010 avec des Officiers stagiaires

o Début 2010 : visite avec les SE à Fréjus et à Draguignan

A LIRE…. pour RIRE ! Une excellente thérapie pour cet été.

Notre ami Francis Bresson, nous informe :

« Mon camarade et très Ancien MONIER-VINARD a écrit et publié à compte d'auteur deux romans à

connotation militaire hilarants : « Négatif mon Colonel » et « Affirmatif mon Général » ! Il est Saint-Cyrien,

Metro et à aucun moment il ne dit du mal des TDM ! »

Ces deux ouvrages sont truculents, originaux et déclenchent des explosions de rire!!! PC

Commande à faire auprès de Patrick Monier-Vinard

Résidence Le Prieuré 1/ N - 31 bis avenue saint-Lazare - 34000 Montpellier - Tel : 04 67 72 20 56

15 €/ ouvrage et 18,50 € franco de port

RASSEMBLEMENT DES TROUPES DE MARINE A FREJUS Lundi 31 août et mardi 1er septembre 2009

Comme chaque année l’ATDM34 sera dignement représentée et son drapeau y flottera. Notre Ami Guy MEUNIER sera fait, lors de la cérémonie du 31 août soir, Commandeur dans l’ordre de la Légion d’Honneur.

- Transport : quelques membres utiliseront leur VL et un bus militaire avec une trentaine de TDM de l’EAI assurera le déplacement sur 2 jours/ départ de l’EAI le 31 matin – Déjeuner au bar des Coloniaux à Fréjus – Visite des lieux caractéristiques du patrimoine militaire de Fréjus l’après midi – Installation en chambre troupe du 21 – Cérémonies de Bazeilles – Retour le 1er en fin d’après midi - Les TDM de l’EAI mettront à profit ce déplacement pour générer leur cohésion en intégrant les arrivants 2009.

- Cérémonie / repas : penser aux modalités pratiques, les accès aux sites, les places pour la cérémonie et la messe,

la commande du ticket repas et le choix de la tente pour le déjeuner - les TDM de l’EAI nous proposent de

joindre à eux pour le repas « famille coloniale » du 1er- Cette table devrait être intégrée à celle du 21ème RIMa.

Les documents sont à retourner individuellement pour la cérémonie au Comité Bazeilles Anciens- AAMTDM- BP

10 – 83601 Fréjus cedex / pour le Repas de la famille coloniale envoyer chèque de 15 € au Comptable du cercle

mixte du 21ème RIMa - BP 94 – 83608 Fréjus cedex Joindre une enveloppe timbrée.

Programme : - Lundi 31 août 2009 :

20h30 : sur la base nature de Fréjus, démonstration de sauts en parachute et présentation de matériels militaires.

21h00 : sur la base nature, grande prise d'armes en nocturne avec la musique principale de l'armée de terre : o Remise de décorations, o Adieux aux armes, o Mouvement des emblèmes, o Accueil des nouvelles promotions de sergents et lieutenants, o Récit des combats de Bazeilles, o Défilé o Feu d’artifice

22h30 : cocktail offert conjointement par la mairie de Fréjus et l'EMSOME, sur la base nature, avec invitation de la mairie ou de l'EMSOME .

- Mardi 1er septembre 2009

08h00 : office religieux en plein air devant le Musée des Troupes de Marine, 09h00 : à la crypte, dépôts de gerbes 09h30 : assemblée générale du Comité National des Traditions co-présidée par le général Lang et le Général

Noirtin

Cette assemblée ne concerne que les membres du CNT, les autres personnels présents ayant la possibilité de visiter

le musée, l'exposition photo des régiments des Troupes de marine à la Villa Aurélienne, le monument aux morts

d'Indochine ou l'exposition de matériels des régiments TDM qui se tiendra sur la place d'armes du 21ème RIMa.

12h30 : repas de la famille coloniale, dans la pinède, à l'entrée du quartier du 21ème RIMa

AGENDA :

14 juillet : cérémonie place de la comédie à 10H00. Mise en place à 09H30.

31 août/01 septembre : Bazeilles Fréjus

Samedi 29 Août : libération de Lunel à 18h00 au monument aux morts parc Jean Hugo.

Dimanche 30 août : Montpellier 65éme anniversaire de la Libération de 10h Caserne Lauwe (EMSAM) - 11h Monument aux Morts

04 septembre : réunion du CA/ATDM34 à la mairie de Lunel à 14H30

Vendredi 25 septembre : Journée Nationale d'Hommage aux Harkis

Samedi 26 septembre : BAZEILLES ATDM34 à LUNEL

Les officiers étrangers de la DFCU-EAI (cours des Capitaines)

invitent leurs correspondants de l’ATDM34

Mardi 26 mai 2009, coup de téléphone surprise de la part du capitaine CNE KATSAGOUNOS ILIAS

(GRECE) président des officiers stagiaires étrangers. Il est sur le terrain réalisant un exercice

jour+nuits+jour et souhaite inviter à dîner le Col (ER) Jean-Yvon FEVRIER et les anciens impliqués dans le

montage des sorties touristiques habituelles.

La date est arrêtée au plus court : ce sera le jeudi 28 mai à 20h00 au restaurant Indien, le SHIVA

d’Antigone…

Le Col (ER) Jean-Yvon FEVRIER, le Lcl (H) Michel BAIN et l'Adjudant-chef (ER) Paul HUBERSON

étaient au rendez-vous. Après une commande de plats assez difficile en indou, en anglais, et tout compte

…en français, un toast a été levé en l’honneur de l'ATDM34, du Colonel (ER) CHASSAGNEUX, son

président et des relations "franco- étrangères", réalisées pendant ce stage.

Que du bonheur ! Nos camarades du Golfe ont fait très forts par leur amitié et leur humour. Peut-être en

vont-ils améliorer la commande de l’avion Rafale… qui sait ? ?

Une excellente soirée où de nombreux thèmes ont été abordés, y compris le combat en zone désertique et le

commandement longue durée… d’un poste frontalier, le tout amicalement exposé par le Lieutenant

BOUBACAR du Niger. Ses conclusions étaient souvent très éloignées de nos concepts habituels et

européens, mais nous ont inspiré à tous quelques réflexions très fondées !

Vraiment une très belle soirée. Merci à tous nos hôtes.

Avant la remise officielle de sa cravate à Guy

MEUNIER, heureux promu, nous nous sommes

retrouvés à quelques-uns autour de notre ancien

pour sabler le champagne et déjeuner

« aveyronnais » au pied du Combalou (l’arête qui

domine Roquefort) dans une ambiance joyeuse et

conviviale.

Etaient présents : Guy MEUNIER et son épouse,

Maïté – Paul CHASSAGNEUX, président ATDM34 – Michel BAIN et son épouse, Sao – Jacques

BOUTHIER – Marcel HERRAÏZ – Marcel RIVIERE REIDENBACH que nous avons pris en charge dans

son hameau des Canabières, perdu sous un champ d’éolienne.

L’Aveyron est magnifique en cette saison et on s’en est mis plein les yeux.

Les roses de Maïté MEUNIER sont superbes. Le champagne offert par

les MEUNIER était excellent. Le repas « léger » (charcuterie, ris

d’agneau, gigot de mouton, fromage, omelette norvégienne) a permis de

constater qu’il n’y a pas de rapport entre l’âge et le coup de fourchette !

Les gens de la plaine sont redescendus chargés de Roquefort et de

champagne, heureux et comblés.

A une prochaine fois, Guy, les 2 Marcel et Maïté.

Récit d’un combat en centre Annam (secteur de TOURANE) avec la « grogne » d’un vieux soldat.

Guy MEUNIER, sergent-chef de la « Coloniale » au moment des faits.

Je commandais une compagnie de supplétifs, la 508ème, Base arrière au poste de KUONPHO, sur la Route Coloniale

N°1 (RC1) entre TOURANE et QUANG-NAM. L’encadrement de ma compagnie de 90 hommes comprenait deux

sergents, un caporal-chef et moi-même. Nous étions proches de nos supplétifs, catholiques ou bouddhistes, vivant

comme eux.

Le 3 mai 1954, à la vacation de 10 heures, un message : « Tenir compagnie prête avec maximum d’effectif pour 14 h -

Mission : reconnaissance d’un poste qui ne répond plus depuis 3 jours. »

A 14 h, la compagnie est prête à l’arrivée du chef de bataillon avec sa section d’escorte et 2 blindés, 1 automitrailleuse

et un half-track. Le commandant me dit où nous allons. Il s’agit du petit poste de PHONG LE, tenu par 1 sergent et

une douzaine de supplétifs, à 2km de la piste entre les postes de QUANG-NAM et d’AIN-NHYA, aux abords de la

voie ferrée.

Ce coin, je le connaissais bien. J’y avais crapahuté quatre mois pendant mon premier séjour. Je savais où les viets

pouvaient tendre des embuscades, où ils nous avaient déjà accrochés, où nous avions eu des pertes, tués et blessés.

...Nous débarquons au carrefour de la piste et de l’ancienne voie ferrée.

Je demande au commandant de faire tirer les blindés sur les points dangereux mais j’essuie un refus :

« - Non, nous allons alerter les postes voisins ! »

En fait de voisins, il devait y avoir surtout des viets...

J’installe ma petite compagnie (70 hommes) sur les hauteurs dominant la voie ferrée à peu près à mi-chemin du poste.

A l’ouest, une section d’une vingtaine d’hommes sans fusil mitrailleur (du fait de la végétation dense il n’aurait servi à

rien) commandé par un sergent français, avec ordre de se replier en cas d’accrochage sur le gros de la compagnie

postée sur et aux abords d’un piton de l’autre côté de la voie ferrée, les éléments est et ouest n’étant guère éloignés de

plus de 200 mètres.

Avec son escorte, le commandant pousse jusqu’au poste qu’il trouve abandonné sans trace de combat : enlevé par

surprise, trahison ?

Sur le chemin du retour, après le passage du commandant, je m’apprête à décrocher quand un fort élément viet se

lance à l’assaut de mon élément ouest.

Mes 20 partisans « de l’ouest » combattent jusqu’au corps à corps pendant quelques longues et terribles minutes sans

que je puisse intervenir instantanément.. Je constitue rapidement une base de feu avec 3 FM et 20 fusils, aux ordres du

sergent supplétif : « feu à volonté ! ».

Avec l’autre élément, composé de 20 partisans avec P M, du sergent français et de moi-même (armé d’un sturmgewehr

SGT44, fusil mitrailleur d’assaut allemand), je me porte rapidement sur la voie ferrée, poussant un élément d’une

quinzaine d’hommes au plus près des viets et donne l’assaut dans l’élan tandis que je fais cesser les tirs de la base de

feu par geste (en croisant les bras).

Chez les viets, qui n’avaient sans doute pas repéré notre mouvement, la surprise est totale. Une dizaine d’entre eux

sont abattus et trois armes récupérées. La chance était avec nous... enfin presque : 10 tués chez nous, 10 armes perdues

et seulement 3 blessés : un sergent par une rafale dans l’épaule et dans le bras, deux partisans, l’un le pouce et l’index

arrachés et l’autre une balle dans la fesse, « la baraka » !

Je donne rapidement l’ordre de repli, et nous filons sans traîner, les blessés soutenus et portés par des valides, laissant

les morts ou disparus sur place, craignant que les viets ne reviennent en force, profitant de notre regroupement et du

flottement en fin d’accrochage pour nous encercler (ce qu’on appelait le coup de l’entonnoir.)

Arrivés aux véhicules nous avons donné les premiers soins aux blessés, une piqûre de morphine à chacun ; le sergent a

été ligoté telle une momie car son bras ne tenait que par des lambeaux de chair.

Les hélicoptères sanitaires n’existaient pas en Centre Annam.

Je fais embarquer les blessés dans la 4X4 de la compagnie avec le sergent européen et six hommes d’escorte avec

ordre de rouler au plus vite vers l’hôpital de TOURANE, ce qui me vaut une remontée de bretelles du commandant :

«- Meunier, je vous l’interdis ! Vous êtes inconscient !

- C’est pour sauver un homme de la mort, mon commandant. »

Et comme j’en avais gros sur le cœur, je continuais :

« - Les viets devaient bien se douter qu’on enverrait une reconnaissance pour voir ce qu’il en était du poste mais on

aurait pu se contenter d’une reconnaissance aérienne. Pourquoi ne pas avoir envoyé beaucoup plus d’effectifs dans

cette zone rebelle? Encore heureux qu’on ait bien réagi mais vous auriez pu m’envoyer la section d’escorte en renfort !

»

Ce à quoi, il me répond :

« - J’ai préféré la garder en réserve et voir comment évolueraient les choses. »

...Je suis persuadé que le commandant a fait un rapport en disant :

« -Nous avons fait, au lieu de: la 508ieme compagnie a fait... »

C’est très facile d’attendre la fin des combats le cul dans une jeep, puis établir son rapport avec la perspective d’une

citation : « il ne s’agit pas de faire la guerre mais de bien la raconter ! ».

Et voici le pourquoi de ma décision d’envoyer le 4X4 sans autre accompagnement à l’hôpital.

Demander une ambulance et l’avoir sur place à disposition, c’est à peu près le scénario suivant bien connu :

De radio à radio :

« -Allo ! Blanc, ici Rouge

-Je vous entends faiblement »

Ensuite « je vous entends 2 sur 5 » puis « 5 sur 5 »

« Donnez nous votre position... »

« Qu’est il arrivé? Rendez compte »

« Ne quittez pas, je vous passe autorités » (le colonel du secteur et le commandant) et on recommence :

« -Où êtes vous ? Que s’est-il passé ? Je vous envoie l’ambulance ».

Prévenir les blindés et une section d’escorte, ça demande 30 à 45 minutes. Aller retour sur notre position, minimum 3

h 30. Le sergent avait toutes les chances d’être mort avant d’arriver à l’hôpital.

Pour une fois le commandant a été d’accord avec moi pour annuler l’ambulance...

*********

Le capitaine « pescalune » (1) Marie Charles MENARD, Tué à l’ennemi le 3 février 1892 à SEGUELA (Côte d’Ivoire) le 4 février 1892.

(1) pescalune : habitant de LUNEL

Marie Charles MENARD, fils d’un pharmacien de LUNEL, est né le 1er septembre 1861. St Cyrien, capitaine

promis à un bel avenir, il est mort au combat, en Afrique, à 31 ans.

Une statue lui a été érigée à Lunel en 1895. Début 1892, le capitaine MENARD, parcourant des terres encore inconnues se heurtent à des sofas (guerriers) de

SAMORY à SEGUELA (400km au nord d’Abidjan) et meurt au combat le 4 février.

Combat dont voici le récit épique :

« Il s’enferme (MENARD) dans son sagné (petit fortin). Les cinq tirailleurs qui lui restent n’ont plus de cartouches.

Il leur donne l’ordre de s’échapper et de gagner le premier poste français. Vainement, les braves tirailleurs qui l’ont

accompagné depuis plus d’un an, supplient leur chef de les garder près de lui. Il les pousse de force hors de l’enceinte,

refusant leur inutile sacrifice. Il reste seul pour mourir.

Au centre du sagné, s’élevait une petite case en terre, recouverte d’une toiture de paille. C’est là que le capitaine se

réfugie. Armé de ses deux révolvers, il répond à la fusillade des assaillants et en fait un véritable massacre.

Le feu est mis à la première enceinte, Ménard, seul dans la seconde, tient tête à toute une armée ; Pas un instant, ont

raconté les témoins de cette scène grandiose, pas un instant son calme ne l’abandonna. Par les meurtrières du sagné,

tantôt à droite, tantôt à gauche, on voit briller un éclair, la balle part et frappe un ennemi.

Vingt-neuf gisent déjà sur le sol, vingt-neuf tués par lui seul. Mais les balles pleuvent aussi sur le sagné. Les

assaillants sont parvenus à mettre le feu à la toiture. A travers les débris et les flammes, on voit MENARD passer.

Un coup de fusil lui brise l’épaule gauche. Son bras pend, détaché, le sang rougit son uniforme. Mais de sa main

droite, tenant encore un revolver, les balles meurtrières partent toujours pendant qu’il se précipite sur l’ennemi, se

dirigeant vers un ruisseau qui coule près du sagné. Il atteint le ruisseau et s’y jette. Une balle l’atteint dans le dos. Il

tombe et les Noirs, accourant, l’achèvent à coup de sabre. »

La tête et les bagages de l’officier français furent envoyés à SAMORY comme trophées.

Heureux qui comme l’ATDM 34 a fait un long voyage ! !

Ils étaient neuf à partir au congrès national de la

Fédération Des Anciens d’Outre-mer et Anciens

Combattants Des Troupes de Marine.

Congrès très dense dans un cadre merveilleux.

Chacun a pu apprécier l’hôtellerie, les efforts de tous

nos hôtes ainsi que l’action des cadres parisiens de

notre « fédé » pour que le séjour soit parfait. Les

activités essentielles portaient bien entendu sur la

visite des unités en place : le 1er régiment du RSMA,

commandé par le Colonel GASTINE et le 33èmeRIMa

commandé par le colonel De ROQUEMOREL. Nous

avons aussi découvert la plus belle villa de fonction

d’un chef de corps : l’ancienne rhumerie appelée la «

Favorite » et une magnifique salle d’honneur "du 33" qui a été inaugurée par le général LANG. Le temps fort a été la

journée du congrès proprement dite : le vendredi 15 mai. Après un vote spontané, le colonel (ER) FEVRIER a été

désigné à l’unanimité pour représenter l’ATDM34 lors des travaux préliminaires du matin ! L’après-midi, les « Neuf »

étaient présents et très embarrassés et par la

découverte d’un « micro » dissimulé à son insu

dans la cravate Troupes De Marine du colonel

MERCIER. Une expertise est en cours !

Au cours de ces réflexions, il a été surtout question

du recrutement et de la fidélisation des adhérents.

Le 8ème RPIMa s’est exprimé pour nous

sensibiliser à l’action des amicales de régiments.

Ont été abordés, les problèmes d’amicale

territoriale pour pallier les défaillances de certains

départements privés d’amicale. Le rôle de la FN

AOM a été précisé également en matière de

solidarité et d’entraide. Le général BLOUIN nous a

exposé son travail sur le recrutement et le suivi des adhérents lors de la reconversion (les EVAT en particulier).

Autres temps forts militaires : la cérémonie à Rivière Salée, la messe de l’archevêque avec chants type negro-

spirituals, la maison du général De VASSOIGNE, la remise des médailles coloniales (terme sujet à discussion dans ces

départements).

Il a été constaté également qu’il nous fallait travailler sur le rayonnement de l’Arme. (Éducation nationale-ODAC-

Comité de liaison départementaux -Des anciens combattants- etc. ..)

Un chapitre a été consacré au rôle d’Internet un où notre « webmaster », Vincent RABOT a été félicité pour son

travail et cité comme référence pour la création de site de amicale (15 amicales ont déjà un site).

Que retenir de ce congrès ? Du travail et de la réflexion bien sûr, mais surtout un excellent état d’esprit. Les

retrouvailles, Guyane, Martinique, Réunion et métro pole ont été fabuleuses. Le ti-punch a coulé à flots, certes, mais

l’ambiance chaleureuse de l’équipe ATDM34 a été très remarquée et plusieurs, que je ne citerai pas, se sont

régulièrement joint à notre groupe pour attaquer dans le four rire les nombreux et variés apéritifs du soir, même

celui où notre ami Lartigue nous a fait découvrir les vertus de la « Didier »… eau de source locale !

Il serait intéressant d’avoir un aperçu sur l’extension Guadeloupe. Le couple MERCIER et notre ami LARTIGUE ont

certainement bien représenté le « 34 ». Un regret pour le colonel (ER) FEVRIER, ne pas avoir pu plonger dans la mer

des caraïbes et surtout ne pas avoir mangé de langouste. Que de bons souvenirs cependant.

BAR A BABORD… RHUM A RAS BORD ! Devise de la ti-punch compagnie

Étaient présents :

Colonel (ER) MERCIER et Madame. M. DEON et Madame Colonel (ER) FEVRIER Lieutenant-colonel (ER) LARTIGUE (grand connaisseur de l’île) Major (ER) VERNIOL (Porte-drapeau FNAOM) Adjudant-chef (ER) BOUTHIER Adjudant-chef (ER) RAYBOIS (Porte-drapeau ATDM 34)

Sortie touristique du 9 avril 09 – Destination : CARCASSONNE

La caserne LAPERRINE (1724) était

quasiment vide, le régiment étant en

permission. En matinée, l’Adc

DABERTRAND (H), « conservateur »

depuis 11 ans, nous a présenté avec sa

compétence et sa foi coutumières, la salle

d’honneur qui a impressionnée les officiers

stagiaires par ses dimensions et sa richesse...

et les « anciens » qui les accompagnaient par

son amélioration constante.

Le Chef de Corps, le colonel PERRIN nous a

reçus à sa table pour le déjeuner dans un

mess normalement fermé. Un parcours «

type » de CDC : chef de section, CDT de

Cie, chef BOI au 3.

Des propos échangés, je ne retiendrai que les

regrets du capitaine allemand de ne pouvoir

« exposer » les traditions régimentaires (la période riche en souvenirs et exploits guerriers de la guerre 39/45 étant liée au

nazisme) dans son pays ; l’agacement du Ltn libanais devant certains « trophées » ramenés du Pays du cèdre, vus à la salle

d’honneur ; l’âge moyen des parachutistes du rang : 8 à 9 ans de service ; le nombre de sauts : 7 ou 8 par an ; le souci du Chef

de Corps de veiller à la répartition des officiers par origine dans les compagnies : 2 officiers Cyr direct ou non, chefs de

section, 1 officier OAEA, la 4ème section étant commandée par un sous-officier ; une remarque du col PERRIN, après le

dernier séjour du 3 en Afghanistan : les moyens aériens demandés pour une opération sont régulièrement fournis par la

coalition sans problème mais nous serions plus réactifs si les français disposaient d’hélicoptères de manœuvre en propre.

Dans son interview à son retour d’Afghanistan, le Col ARAGONES, cdt du 8ème RPIMA, était heureux d’avoir repoussé les

talibans dans les fonds de vallée. Peut-être que des moyens hélico propres lui auraient permis de détruire quelques bandes

accrochées et de récupérer l’armement (ce « peut-être » émane d’un ancien, chef de section en Algérie.).

La visite de la Cité, non encore submergée par les touristes, a occupé l’après-midi : les remparts, le château comtal et l’église

St Nazaire ont vivement intéressés les stagiaires. Dans quelques salles du château comtal, riches de sculptures, statues,

sarcophages, morceaux de colonnes, l’art moderne (l’art « français » pour le capitaine allemand), a fait son apparition,

anachronique et provocatrice, la plus « class » des photos (100cmX80cm) étant celle d’une pierre levée avec, à quelques

mètres, vu de dos, un mâle blanc (belles fesses tout de même !), une poubelle verte plastique lui couvrant la tête et une partie

du buste.

Le retour s’est effectué par la touristique route minervoise qui coupe et recoupe le canal du midi. Le capitaine géorgien a

affirmé que son pays produisait de l’excellent vin et que les vignes, désherbées à la main, étaient plus propres que les nôtres.

L’ADJ (TA) ENJALBERT a conduit avec maestria le minibus 9 places, suffisant pour transporter les 5 stagiaires (CNE

KATSAGOUNOS, Grèce ; CNE GAPHRINDASHVILI, Géorgie ; LTN PIATKOWSKI, Allemagne ; LTN KOUAIK, Liban

; LTN MAIDAGI, Niger).

Accompagnateurs TDM34 : Jean Yvon FEVRIER, Georges BARTOLI, Michel BAIN.

Un grand merci au 3 et à son chef de corps pour leur accueil.

Un mot d’humour allemand pour terminer, livré par le colonel PERRIN : « les français savent improviser ... mais ils

improvisent toujours ! ».

Sortie SE, 1er mai 2009,

Le Caylar, La Couvertoirade, viaduc de Millau, Roquefort.

Temps clair, peu de vent, température de saison. Une sortie comme on les aime, détendue, joyeuse, simple et chaleureuse. Nous étions 10 dans un grand car 45 places : 6 officiers étrangers de la DFCU, 3 accompagnateurs des TDM34 et bien sûr, le conducteur. L’avenir appartenant aux gens qui se lèvent tôt (même le 1er mai), après un départ à 7 heures de l’EI, Jean-Yvon FEVRIER ramassait au passage à Gignac Michel BAIN et ses coumams (le nécessaire pour le déjeuner) sur le parking d’Intermarché. Une centaine de mètres plus loin, un gros bruit anormal : une durite du moteur s’était désolidarisée ; après quelques essais de resserrage du joint avec divers types de couteaux, un tournevis récupéré dans la voiture de MB bien manié par notre qatari barbu (une belle barbe noire de cheikh !) a réglé l’incident. Au Caylar, la montée au roc Castel nous a permis de découvrir de nouvelles têtes sculptées moyenâgeuses

de propriétaires des lieux, d’apprécier la restauration de la chapelle : au vue d’un baptistère en pierre, le cne KATSAGOUNOS Ilias nous a rappelé que le baptême en Grèce se pratiquait toujours par immersion complète. La large vue au sommet a été appréciée tout comme les commentaires de Jean-Yvon FEVRIER, très en verve et amoureux du site. Souhaitons qu’un village de marques ne vienne pas troubler l’harmonie du lieu. LA COUVERTOIRADE était quasiment vide de touristes et d’habitants (actuellement, 30 permanents, contre 4 il y a une vingtaine d’années). Les travaux de repavage des rues avancent, la restauration de la porte d’Aval est terminée comme celle du four à pain. La petite église est toujours le lieu de commentaires religieux par MB, lieu où notre qatari barbu a bien voulu pénétrer. Curieux de produits régionaux, le LTN AL SHAFI MOUTHKER Hammoud nous offrait quelques fraises énormes et goûteuses achetées au boutiquier local. Reprenant la route vers MILLAU, encore un gros «boum » dans un virage : la durite faisait à nouveau des siennes ; mise en place des triangles de sécurité, resserrage « plus ferme » du joint et le car, plein de bonne volonté, repartait sans qu’on ait eu besoin de le pousser. 11h étaient à peine passées mais nos camarades étrangers qui n’avaient pas pris de petit-déjeuner commençaient à avoir faim. Une table de pique-nique s’offrait à nous au bord d’une lavagne : 8 places pour 10 ; l’apéritif surabondant fut rapidement mis en place avec l’aide de tous, chacun trouvant dans les boissons diverses ce qui lui convenait. Le repas champêtre a suivi, préparé par Sao BAIN, dont la cuisine est toujours appréciée (aujourd’hui, c’était plutôt « poisson ») tandis que nos camarades qatar is s’activaient pour faire le chaï ou nous offrir le café, Jacques BOUTHIER et Jean Yvon FEVRIER animant la conversation. Le silence digestif d’usage a suivi sur l’itinéraire du pont de MILLAU mais les appareils photos/camera se sont remis à fonctionner sur le pont et après la montée au point de vue. Courte présentation du site (10 minutes) à la maison du viaduc et direction ROQUEFORT pour visiter la cave PAPILLON en compagnie d’un fort groupe de touristes... et pour une fois, nous avons vu des « rouleaux » de Roquefort sur les étagères. Il faut dire que 98% de la production est affinée dans un autre site. Dégustation, achats... Sur le chemin du retour, quelques troupeaux de moutons ont prouvé à nos officiers stagiaires que l’AOC Roquefort n’était pas un mythe. Merci à nos jeunes camarades dont la bonne humeur et la participation ont égayé cette journée. Officiers stagiaires : Cne KATSAGOUNOS Ilias, président (Grèce), Ltn PIATKOWSKI Ralif (Allemagne), Cne GAPHRINDASHVILI Otar (Géorgie), Ltn KOUAIK Firas (Liban), Ltn AL SHAFI MOUKHTER Hammoud (Qatar), Ltn AL RUMAYHI Sultan (Qatar), notre barbu.

Accompagnateurs : Col Jean-Yvon FEVRIER, Michel BAIN, Jacques BOUTHIER.

MB

BAZEILLES 2009

SAMEDI 26 SEPTEMBRE A LUNEL Monsieur Claude ARNAUD, maire de Lunel, nous accueille.

DEROULEMENT 09h45/10h00 : accueil à l’entrée de l’Eglise Notre Dame du lac.

10h00 : Office religieux œcuménique.

11h00 : Déplacement en cortège vers le Monument aux Morts avec passage et salut des drapeaux devant la statue du

Capitaine « Pescalune », Marie Charles MENARD.

11h30 : Cérémonie

- Hommage au Drapeau Français

- Levée des Couleurs

- Remise de décoration (s) : Stéphane FRACHET fait Officier de la Légion d’Honneur

- Remise officielle du nouveau drapeau de l’ATDM34 par les autorités

- Récit des Combats de Bazeilles et hymne des TDM

- Dépôt de gerbes

- Sonnerie « aux Morts », minute de silence et Marseillaise

- Salut des autorités aux Portes drapeaux

12h30 : Vin d’Honneur offert par la municipalité dans la salle Georges Brassens précédé de l’intervention des

autorités présentes. Remise du Mérite Colonial

13h15 : Déjeuner convivial sur le site (avec le même traiteur que l’an dernier à Béziers)

MENU

BUFFET FROID

Salades variées – Délices de la mer – Assortiment de charcuteries

Fondant de chapon farci aux cèpes

Plateau de fromages

Harmonie d’automne aux poires

Café – vins blanc, rosé et rouge

BULLETIN REPONSE

à retourner si possible pour le 15 septembre à Louis LARMANDE : 50 rue Edgard Quinet – 34400 LUNEL –

0467836918 / 0616804489 – louis.larmande@sfr.fr

Monsieur, Madame…………………………………….accompagné(e) de …………..personnes

Assistera (ont) à l’Office religieux OUI - NON

Assistera (ont) à la commémoration de Bazeilles OUI - NON

Participera (ont) au déjeuner OUI - NON

Souhaite (ent) être à la table de…………………………………………………………………

La participation au déjeuner est de 26,50 € par personne

Chèque à libeller à l’ordre de l’ATDM 34

Ci-joint chèque de ……..…€ soit 26,50 x…….personnes