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TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015 / PRIX : 250 FCFA Bi-hebdomadaire togolais d’analyses et d’informaons générales P3 DOSSIER TECHNOLOGIE P 3 PP 6-7 ARMEE EDITORIAL Retrouvez votre journal TOGOMATIN à la foire internaonale de Lomé du 20 Novembre au 7 Décembre 2015 et profitez de ses offres avantageuses. Contacts: 90 15 39 77 / 97 87 12 42 Vérone Mankou bientôt à Lomé Comment vit un militaire au Togo avec 80 000 F. CFA par mois? Après les événements de Mango Le Haut-Commissariat à la Réconciliation P5 En iniant en début de semaine, une formaon au profit des différents acteurs des instuons de la République sur le renforcement des capacités en maère de prévenon des conflits, la médiaon, la négociaon, la communicaon et leadership, le Haut-Commissariat à la Réconciliaon et au Renforcement de l’Unité (HCRRUN) a sans doute répondu à une des exigences de la Commission Vérité, Jusce et Réconciliaon (CVJR), dont les recommandaons ont été à l’origine de sa créaon. Médias Francophones, « un apartheid de genre »? Les médias dans l’espace francophone praquent-ils une forme « d’apartheid de genre » en empêchant les femmes d’accéder à certains droits ? La queson est valable et vaut tout son pesant d’or partout dans l’aire de la francophonie médiaque, au point même où certains aspects de la queson échappent au commun des penseurs, des intellectuels, des poliques, ... Bienvenue à vous, gens des médias dans la capitale « de la presse francophone » ! Bienvenue à vous dans la capitale togolaise à l’occasion des 44èmes assises de la Presse francophone ! Bienvenue à vous, dans la capitale « des tropiques » où depuis plusieurs semaines une histoire autour de l’arcle 497 du nouveau Code Pénal a quelque peu suspendu le vol du temps pour une presse togolaise, qui grandit, qui « se bonifie », qui se professionnalise bon an, mal an... P11 et au Renforcement de l’Unité s’éveille enfin Les Femmes et les Médias

Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au ...togoportail.net/wp-content/uploads/2015/11/pdf_TM...La question est valable et vaut tout son pesant d’or partout dans l’aire

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TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015 / PRIX : 250 FCFA

Bi-hebdomadaire togolais d’analyses et d’informations générales

P3 DOSSIER

TECHNOLOGIE

P 3

PP 6-7

ARMEE

EDITORIAL

Retrouvez votre journal TOGOMATIN à la foire internationale de Lomé du 20 Novembre au 7 Décembre 2015 et profitez de ses offres avantageuses. Contacts: 90 15 39 77 / 97 87 12 42

Vérone Mankoubientôt à Lomé

Comment vit un militaire au Togo avec 80 000 F. CFA par mois? Après les événements de Mango

Le Haut-Commissariat à la Réconciliation

P5

En initiant en début de semaine, une formation au profit des différents acteurs des institutions de la République sur le renforcement des capacités en matière de prévention des conflits, la médiation, la négociation, la communication et leadership, le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité (HCRRUN) a sans doute répondu à une des exigences de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), dont les recommandations ont été à l’origine de sa création.

Médias Francophones, « un apartheid de genre »?

Les médias dans l’espace francophone pratiquent-ils une forme « d’apartheid de genre » en empêchant les femmes d’accéder à certains droits ? La question est valable et vaut tout son pesant d’or partout dans l’aire de la francophonie médiatique, au point même où certains aspects de la question échappent au commun des penseurs, des intellectuels, des politiques, ...

Bienvenue à vous, gens des médias dans la capitale « de la presse francophone » ! Bienvenue à vous dans la capitale togolaise à l’occasion des 44èmes assises de la Presse francophone ! Bienvenue à vous, dans la capitale « des tropiques » où depuis plusieurs semaines une histoire autour de l’article 497 du nouveau Code Pénal a quelque peu suspendu le vol du temps pour une presse togolaise, qui grandit, qui « se bonifie », qui se professionnalise bon an, mal an...

P4P11

et au Renforcement de l’Unité s’éveille enfin

Les Femmes et les Médias

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2 3TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015 TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015

Neutralité positive Neutralité positive

Récépissé N° 0522/31/03/15/HAAC Edité par DIRECT MEDIA RCCM N° TG_LOM

2015 B 1045BP : 30117 Lomé - Togo Tél : +228 22 25 02 23 /

90 15 39 77 / 97 87 12 42Facebook: togomatin

E-mail : [email protected] de la Presse: Casier N° 53

Siège

Cacavéli: 04, Rue Satelit, 3e Mson avant Groupe Cafper

Directeur de publication : Motchosso KODOLAKINA

Comité de rédaction : Carlos AMEVORFrançoise Dasilva

Freda SefiamorRachidou ZAKARI

Alexandre Wémima

Responsable administrative: Gloria Léma YAGLA

Chargée d’affairesDédé BABANAWO

Graphiste: Eros DAGOUDI

Imprimerie: St Louis

Distribution : Togomatin marketing

Tirages : (2000 exemplaires)

Nation

PolitiqueUn tel scénario appelle différentes réponses politiques avancées pour tous les compartiments de notre économie où des réformes structurelles devront encore jouer un rôle déterminant, tenant compte des besoins et des caractéristiques institutionnelles. La preuve : L’encours de la dette publique totale à fin décembre 2014 représente 46,8% du PIB contre 70% pour norme communautaire. Les prévisions sont alors entourées d’incertitudes, même si au niveau sectoriel, les résultats sont globalement encourageants.Ces considérations laissent à penser que les décideurs doivent redoubler d’efforts pour relever les défis auxquels ils devront faire face à moyen terme, et ce dans les cinq domaines principaux que couvre la SCAPE, à savoir : le développement des secteurs à fort potentiel de croissance, le renforcement des infrastructures économiques, le développement du capital humain, la protection et l’emploi, le renforcement de la gouvernance et la protection d’un développement participatif, équilibré et durable.Ils doivent en l’occurrence travailler à remédier au chômage afin de l’empêcher de se pérenniser, soutenir la croissance et éviter la stagnation, progresser dans l’assainissement des finances publiques et gérer les déséquilibres... Ces défis, étroitement liés les uns aux autres, appellent une approche politique globale et crédible.Les enseignements tirés de l’écart curieux entre la progression de la croissance nationale et la norme de croissance dans la zone Uemoa montrent qu’il faut remettre l’ouvrage sur le métier.En attendant la réunion dans les tout prochains jours de la session 2015 du Conseil national de pilotage des politiques de développement (CNPPD), les décideurs togolais ont déjà « le privilège » de savoir là où ça pèche, là où il faut travailler justement pour atteindre une croissance véritable !Dieudonné Korolakina

EditoP 11

ContenuP 4 P 5

P 9 P 10

A l’occasion de la 12eme FOIRE INTERNATIONALE de LOME, la Banque Atlantique du Togo, Membre du groupe Banque Centrale Populaire du Maroc (BCP) vous invite à visiter son stand sis au pavillon OTI des sponsors de Togo 2000.Nos équipes commerciales se tiennent à votre disposition pour vous faire découvrir ou redécouvrir notre large gamme de produits et services innovants adaptés aux besoins et attentes de chaque segment de clientèle : Particuliers ; Professionnels ; PME-PMI et Grandes Entreprises

Excellente foire à tous

Chers clients, Partenaires,

La Direction Générale

GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Wahala/ Commémoration de la première guerre mondiale Les autorités traditionnelles, religieuses et administratives de

Wahala dans la préfecture de Haho plus des ambassadeurs de la France, des USA et plusieurs des responsables du

corps diplomatique accrédité au Togo ont commémoré le 11 novembre dernier le 97è anniversaire l’armistice international ayant mis fin à la première guerre mondiale (1914-1918).La cérémonie commémorative s’est déroulée sur le site restauré du cimetière militaire de Wahala. Elle a pour objectif de rendre hommage à tous les combattants morts au champ d’honneur à la bataille de Wahala, le 22 août 1914.La cérémonie a été marquée par les honneurs militaires d’un détachement du 3è régiment d’infanterie de Témédja, d’un dépôt des gerbes sur les différentes tombes et des prières œcuméniques et musulmanes pour demander la paix dans le monde.

TM

Kpalimé/ Lancement d’un centre de formation professionnelUn centre de formation professionnelle, l’Institut de

Technologie et de Formation Professionnelle (ITFP), a vu le jour le 06 novembre 2015 à Kpalimé dans la préfecture

de Kloto. La vocation de l’ITFP est de rendre compétitifs sur le marché de l’emploi les jeunes de Kpalimé et au-delà du Togo mais aussi à donner l’opportunité aux apprenants à créer leurs propres entreprises.L’ITFP est un centre qui forme les apprenants du niveau minimum du Brevet d’Etudes de Premier Cycle (BEPC) en Webmaster ; développement d’application ; infographie ; secrétariat bureautique et aide comptable et E-marketing pour une durée de 9 à 12 mois en cours du jour et du soir.

TM

Tsévié/ Poursuite du projet d’appui à la réforme des collègesLes acteurs impliqués dans le système éducatif dans la

région maritime ont assisté le 06 novembre dernier à Tsévié à un atelier technique de revue à mi-parcours du volet 1 de

la composante 2 du Projet d’Appui à la Réforme des Collèges (PAREC) pour la région Maritime.

L’objectif de l’atelier d’après l’ATOP est de faire le bilan des progrès réalisés dans la mise en œuvre des activités du projet,

de partager et d’analyser avec les différents partenaires et acteurs de l’éducation de la région, le niveau de mise en œuvre du projet, de dégager les réussites et les insuffisances et de programmer les activités à réaliser en 2016.Soulignons que le PAREC se donne comme objectif d’accroître l’accès au collège dans les zones rurales en impliquant les communautés locales dans l’atteinte des objectifs du projet.

TM

Notsè/ Renaissance pour le Club Rfi Les membres du Club Radio France Internationale (Rfi) à

Notsè ont relancé leur structure pour plus d’activités dans leur milieu.

Le ton pour la relance des activités du Club Rfi de Notse a été donné le 04 novembre dernier par le secrétaire général de la préfecture de Haho, Egbelou Mewessino.Pour la reprise de ses activités, le Club Rfi a inscrit dans son agenda des activités éducatives, théâtrales, sportives, culturelles et des conférences débats.

Un appel a été lancé par Egbelou en direction des élèves de la préfecture pour qu’ils s’intéressent aux activités du Club de sorte à promouvoir l’excellence scolaire, l’échange des informations et le brassage des cultures.

TM

Afagnan/ L’EPP de Klantome équipée L’Ecole Primaire Publique (EPP) de Klantome, une localité

située dans le canton d’Afagnagan préfecture du Bas-Mono, est équipée en bancs par le chef canton Togbui

Agbéko Améli Adolehoume VI.Le don qui est composée de 20 bancs a été appuyé par l’association « TOA des jeunes de Toulouse en France », selon une dépêche de l’ATOP.

Si le geste vise à stimuler l’éducation dans le canton d’Afagnagan, le donateur ambitionne avant tout d’améliorer les conditions de travail des enseignants et des élèves surtout ceux du cours préparatoire qui suivent les cours sur des troncs d’arbre.

TM

...Bienvenue surtout à vous professionnelles et professionnels de la Communication, qui avez refusé de rester en marge de l’épineuse question : La place des Femmes dans les Médias francophones.En effet, les 44èmes assises de la Presse Francophone, c’est essentiellement celles des mobilisations et des solidarités vouées à la valorisation de l’image de la femme dans les médias dans l’aire francophone, à l’ère du « tout informatisé », « tout numérique », « tout digital »... L’objectif inavoué, mais tout à fait indéniable et

indiscutable est de pouvoir rompre avec l’image véhiculée par les médias en général, et qui ne reflète pas suffisamment la place des femmes dans la société, ni la diversité des responsabilités qu’elles assument, etc. Cela est bien pertinent au regard de bien de considérations. Car comment expliqué par exemple, l’inquiétude ci-après de la consœur Claudine Assiba Akakpo de l’ATOP : « jusqu'à ce jour, aucun organe d’Etat ne compte une femme au poste de Rédacteur en chef » ; ou encore, ce cri d’alarme de Patricia Adjisséku, le numéro 1

de l’UJIT : « Une image négative est encore présentée de la femme dans les médias. Non seulement elle est caricaturée, elle passe pour objets de plaisir, commercial ou de séduction... ». Le constat est véritablement accablant. Et l’espoir, c’est peut-être le nombre supérieur de toutes ces jeunes étudiantes – par rapport à celui des étudiants – dans les écoles de communication et de journalisme aujourd’hui. L’espoir de les voir inverser les tendances machistes actuelles. Cependant, bien des enseignants et

responsables de ces écoles infèrent que nombre de ces étudiantes choisissent plutôt ces filières pour être plus tard dans un bon rôle de séductrice et pas nécessairement de leader... Si tel est le cas le bout du tunnel est encore loin et il faut gager que les assises de Lomé puissent ouvrir d’autres horizons à l’image des femmes dans les médias et qu’elles permettent de dresser à l’avenir, d’autres portrait-robot de la femme dépeinte par les médias.

Dieudonné Korolakina

La concrétisation des objectifs du HCRRUN tarde toujours et parait incertaine.

Du moins le HCRRUN n’en parle guère. Ces recommandations – assurément nobles et justes - n’étaient jusque-là que des silhouettes anonymes, derrière lesquelles, l’on a enfin l’impression d’une forme de résurrection qui porte désormais des noms de « formation des acteurs sur la prévention des

Après les événements de MangoLe Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité s’éveille enfin En initiant en début de semaine, une formation au profit des différents acteurs des institutions de la République sur le renforcement des capacités en matière de prévention des conflits, la médiation, la négociation, la communication et leadership, le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité (HCRRUN) a sans doute répondu à une des exigences de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), dont les recommandations ont été à l’origine de sa création. Cette formation de trois jours a alors permis aux représentants du Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité (HCRRUN), de la Haute Autorisation de l’Audiovisuel et de la communication (HAAC), de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), de l’Assemblée Nationale et des partis politiques de prendre conscience et d’anticiper, de se doter des connaissances en médiation, prévention, communication et leadership dans le processus de réconciliation ; de renforcer leurs capacités pour une mobilisation des actions de dissémination et de plaidoyer en faveur de la paix et de la prévention des conflits aux plans technique et politique... les les bénéficiaires venus desdites institutions, ont ainsi retrouvé une part de leur dignité, oui. Mais les principaux objectifs du Cahier de charges du HCRRUN, notamment l’indemnisation des victimes des violences survenues au Togo depuis l’indépendance jusqu’en 2005, sont manifestement loin de se réaliser.

conflits ».

Mango, effet catalyseur ?

Tout porte à croire que les soulèvements de Mango et le triste bilan qu’ils ont laissé rappellent à chacun le rôle fondamental qui est le sien. Ainsi, l’initiative du HCRRUN, fut-elle louable et salutaire, reste une curieuse initiative. Elle fait en effet suite aux

tristes événements de Mango et apparait comme la toute première action d’envergure de cet organisme depuis sa création. Où était jusque-là Awa Nana, sa présidente et les siens?Ignorent-ils les recommandations de la CVJR dont le HCRRUN est l’émanation même ? En l’occurrence la recommandation 29 de la CVJR qui énumère en la matière : « -Sécuriser les domaines forestiers classés par le parachèvement des processus de classement et l’inscription au livre foncier national des dits domaines comme propriété de l’Etat.-Poursuivre le processus de requalification consensuelle des airs protégés-Elaborer sur la base du principe de participation, les plans directeurs d’aménagement et de gestion de l’ensemble des airs protégés requalifiés,-Décentraliser la gestion des airs protégés à caractère faunique avec des institutions locales fortes, responsables devant l’électorat et soutenu par des services publics compétents,-Sensibiliser, informer,

impliquer et responsabiliser les populations, les communautés à la base sur l’importance de la faune aussi bien, pour eux que pour l’Etat,-Instituer et mettre en application les mesures incitatives à la protection des airs protégés à, caractère faunique ;-Prendre en compte dans les programmes de réparation les victimes de la politique de création des réserves de faunes,-Associer les organisations de la société civile dans la mise en œuvre des mécanismes et des mesures de pacification des communautés à, la base pour une réconciliation effective. »Par-dessus bord, il ne serait pas superflu de rappeler la tournée qui a conduit, il y a quelques jours des membres de la CNDH pour dialoguer avec les populations de Mango...Une série d’actions, somme toute louables, car vouées à la recherche de la stabilité et de la paix. Mais, avouons que ces tristes soulèvements et la tension toujours perceptible à Mango, consécutivement au projet de réhabilitation de Faune

auraient pu être évités, si le sens de l’anticipation, la parcimonie, la pédagogie, la mesure...étaient inscrits au commencement, dans la mise en œuvre dudit projet.

Médecins après la mort

Les soulèvements de Mango sont comme l’arbre qui cachent beaucoup d’autres forêts sur plusieurs autres plans. En effet, cela fait plusieurs décennies que des crises de chefferies durent dans plusieurs localités, que des abus et autres violations constituent des épines dans les pieds ici et là. D’autres difficultés sont là immenses et innommables.

La CVJR qui s’est démerdée pour produire un travail autant objectif que possible a proposé des recommandations déjà perdues dans des meubles quelque part. Sauf que pour sauver les meubles et se prémunir contre des événements similaires à ceux de Mango, c’est l’occasion ou jamais de s’y mettre et d’éviter de jouer des médecins après la mort.

D. K.

Religion Périple risqué du Pape François en Afrique

Technologie

Vérone Mankou bientôt à Lomé

Le cor, un instrument plein de sens en pays Kabyè

FTF

Qui pour réanimer le football togolais ?

TéléphonieDélai de dix jours aux abon-nés non identifiés

Ces propos sont du ministre en charge de la Sécurité, le Col Yark Damehane, à l'endroit des usagers de la route, à propos de ses éléments de la police qui passent la journée entière à racketter. C'était lors de la célébration de la 4e journée africaine de la sécurité routière, commémorée la semaine dernière.

Les policiers n’ont jamais eu de bonne réputation chez les usagers de la route à cause du racket. Cela est devenu leur sport favori.

Etant au courant des actes de malversations, de corruption, et des magouilles de ses éléments, le Colonel Yark Damahame met la puce à l'oreille aux usagers.«Le contrôle, il faut le contrôle. Je dis si vous leur donnez, ils vont prendre, si vous ne leurs donnez pas, ils ne vont pas prendre », a-t-il indiqué.Selon le ministre, pour éviter d’être victimes des rackets ou des malversations de ces forces de l’ordre, les usagers devraient seulement être en règle« Si vous avez vos papiers réglementaires, pourquoi vous allez donner ? On dit que c’est 15 places, j’ai pris 15 personnes, ils vont me demander quoi ? Mon

Yark Damehane / Rackets des policiers« Ils sont payés à la fin du mois, vous n’avez rien à leur donner»

véhicule est assuré, mon véhicule est immatriculé, Qu’est- ce qu’ils vont me demander ? S’ils demandent, ne donnez pas! », a-t-il martelé.Il a exhorté les usagers à contacter les supérieurs hiérarchiques de ces éléments, quand ils se font racketter par un agent de police, alors qu’ils sont en règle. "On va l’apprendre à la seconde qui suit", a-t-il souligné.Il a invité les usagers à ne pas encourager les agents de police en leur corrompant quand ils commettent eux aussi des infractions.

IciLome.com

Pour ce qui concerne les pétards, ils ne plaisent pas du tout au Mouvement Martin Luther KING

(MMLK) la Voix des Sans Voix qui se prononce contre la commercialisation et l’utilisation de ces pièces d’artifice qui détonnent. Pour la sécurité de tous, le MMLK plaide pour une interdiction des pétards.

En se prononçant contre l’usage des pétards, le MMLK qui est dirigépar le pasteur Edoh Komi a fait savoir que leur usage est inopportun et inapproprié et aident à nourrir la complicité des individus obscurs et mal intentionnés dont la mission est de perturber et de troubler la tranquillité des honnêtes citoyens.Pour expliquer le contexte dans lequel le MMLK prône l’interdiction des pétards, son président a rappelé que les périodes de fin d’année s’approchent à grands pas et comme à l’accoutumé, les pétards commencent par gronder dans la nature et polluer l’environnement

Le MMLK refuse les pétards A mesure que l’année 2015 tire vers sa fin, des rues de Lomé commencent à scintiller et des bruits de pétards commencent à se faire entendre.

avec des déflagrations sans précédent. La nature des bruits occasionnés deviennent de plus en plus détonnante à telle enseigne que les faits s’assimilent à des effets provoqués par des explosifs.Et pour justifier sa prise de position, le MMLK a estimé que ces nouvelles formules de pétards ne sont pas appropriées ni adaptées à la période actuelle eu égard à l’évolution inquiétante de l’insécurité dans notre pays.

En alertant le public, Pasteur Edoh a interpellé et les autorités et les parents à prendre des mesures qui s’imposent. A cet effet, il a écrit que « Conscient des risques et des menaces tragiques que les effets des pétards exercent sur la vie des uns et des autres sans minimiser le contexte d’insécurité grandissante, le Mouvement Martin Luther KING-la Voix des Sans Voix interpelle les autorités Togolaises à prendre des mesures républicaines portant sur l’interdiction d’importation et de commercialisation de ces charges dites ‘’mineures’’ sur toute l’étendue du territoire jusqu’à nouvel ordre ».

TM

Yark Damehane

Awa Nana, Pdte de HCRRUN

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TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015 TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015

Neutralité positive Neutralité positive

Ban ki Moon

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International Economie

Le Pape François à son arrivée au Kenya

Vérone Mankou et sa tablette

Victoire Tomégah-

Dogbé

Un étudiant boursier

Un bataillon militaire chinois

700.000 Togolais ont déjà bénéficié des micro-prêts accordés par le Fonds National de la Finance Inclusive, qui bénéficie du soutien du PNUD, de la BAD et de la BOAD.

C’est un résultat qui suscite beaucoup de satisfactions aussi bien du gouvernement que des partenaires du Fonds. Cependant il est à noter que ce résultat n’est pas encore suffisant par rapport aux besoins de crédits des togolais, que le système financier semble exclure. C’est dans cette optique qu’il est nécessaire d’impliquer davantage les institutions de microfinances dans l’inclusion des pauvres aux services financiers.

L’étude qui sera publiée par l’UNCDF, sur l’impact du programme sur la demande des services financiers des personnes les plus démunies vient à point nommée car, elle permettra de rendre plus efficace le projet et lui donner des orientations si nécessaire. Ouvrir le programme à toutes les couches

UEMOAPlus de 3 098 milliards F CFA déjà dans le Trésor françaisLes 8 pays membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) sont tenus de déposer une fraction de leurs avoirs en devises dans un compte d’opération domicilié au Service de Contrôle Budgétaire et Comptable ministériel du Ministère de l’économie français. Même si les comptes de l’année en cours ne sont pas encore disponibles le trésor Français a déjà encaissé plus de 3098 milliards FCFA des pays de l’UEMOA.

Au 31 décembre 2014, les avoirs en monnaies étrangères de la BCEAO étaient composés aussi

bien des avoirs en monnaies étrangères dans la zone Franc, des avoirs auprès de correspondants hors de la zone Franc, de billets étrangers, de portefeuille de titres, et des Intérêts courus des créances rattachées.Alors qu’au 31 décembre 2014 le total des avoirs en devise de la BCEAO s’élevait à 5 665 milliards FCFA, les seuls avoirs en monnaies étrangères dans la zone Franc (dont comptes d’opérations) représentaient à eux seuls 55.7% du total de ces avoirs.

L’analyse des résultats financiers de la BCEAO permet de constater que 54.7% (soit 3 098 milliards FCFA) des avoirs en

monnaies étrangères de la banque ont été déposés auprès du Trésor français sur un compte d’opérations. De fait, en 2014 la BCEAO a déposé dans les livres du Service de Contrôle Budgétaire et Comptable ministériel du Ministère français de l’économie, un montant bien supérieur au minimum prévu dans la convention de compte d’opérations qui la lie à ce service. En effet, l’Avenant n° 1 à la Convention de Compte d’Opérations du 4 décembre 1973 signé entre la BCEAO et le Trésor français et entré en vigueur le 1er septembre 2005 fixe à 50% la part minimale des avoirs en devises à verser sur lesdits comptes d’opérations.

A titre de comparaison au 31 décembre 2014, les avoirs déposés au Trésor français par les 6 pays de la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), eux aussi signataires d’une convention de compte d’opérations, s’élevaient à 3 703 milliards FCFA.Au-delà de la part en pourcentage des avoirs en monnaies étrangères de la BCEAO déposés sur des comptes d’opérations se sont accrus de 358 milliards en valeur entre 2013 et 2014 soit une hausse de 13%. Cette hausse s’explique en partie par la croissance économique enregistrée dans les 8 pays de la zone (notamment en Côte d’Ivoire).Les avoirs déposés en compte d’opérations par la BCEAO sont rémunérés au taux de e la facilité marginale de la Banque centrale européenne (BCE) soit 0.30% depuis le 10 septembre 2014.

TM

Afrique / IndustrialisationLes PME pour éliminer la pauvretéA l'occasion de la Journée de l'industrialisation de l'Afrique qui est célébrée chaque année le 20 novembre, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a souligné vendredi que l'ONU était déterminée à renforcer le secteur des petites et moyennes entreprises (PME) sur ce continent dans le but d'éliminer la pauvreté et créer des emplois.

« Ces dernières années, un grand nombre de pays africains ont enregistré une forte croissance économique et des progrès sensibles sur la voie du développement humain. L'objectif d'un développement industriel inclusif et durable continue cependant de se dérober. Le chômage des jeunes et l'inégalité entre les sexes compromettent les efforts déployés sur le continent pour éliminer la pauvreté », a noté le chef de l'ONU dans un message publié dans le monde entier.

Dans le cadre de la Seconde décennie internationale pour le développement de l'Afrique (1991-2000), l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé en 1989 le 20 novembre Journée pour l'industrialisation de l'Afrique. Le thème adopté cette année s'intitule : « Les PME au service de l'élimination de la pauvreté et de la création d'emplois pour les femmes et les jeunes ».Selon les estimations, le secteur privé en Afrique contribue à hauteur de 80% au produit intérieur brut du continent et représente 90% de l'emploi total. « L'Afrique doit investir dans la formation et l'éducation des femmes et des jeunes pour s'industrialiser,

développer son secteur privé et parvenir au développement durable. Les PME peuvent constituer une base solide qui permettra d'établir durablement la croissance économique, de créer des emplois et d'éliminer la pauvreté », a-t-il ajouté, Le Programme de développement durable à l'horizon 2030, adopté en septembre par les États Membres de l'ONU préconise une industrialisation inclusive et durable afin d’aider l'Afrique à surmonter ses graves problèmes de développement.

TM

Togo/Finance inclusive Promotion de l’accès des pauvres aux services financiersLancé il y a deux ans déjà, au Togo, le concept de la finance inclusive a fait son petit chemin et suscite de plus en plus l’admiration des partenaires financiers. Un succès qui a conduit l’United National Capital Development Fond (UNCDF) à évaluer le programme au Togo afin de produire plus d’impact.

Le ministère du développement à la base a créé plusieurs produits dont l’APSEF, L’AGRISEF, AJSEF coordonnés par le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI). Des produits créés afin de répondre à la question de diversification des offres. Selon le Ministère du développement à la base 2 millions de togolais devraient être touchés d’ici 2018.

L’UNCDF fournit des investissements et un soutien technique aussi bien au secteur public que privé. Par son aptitude à mobiliser des capitaux (sous forme de subventions, de prêts à des conditions avantageuses et de rehaussements de crédit) et à apporter l’expertise technique nécessaires à la préparation de portefeuilles de projets durables et solides d’infrastructure et de renforcement des capacités, son mandat constitue un complément des plus utiles à ceux des autres agences des Nations Unies.

Rachidou ZAKARI

En plus des étudiants renvoyés pour « niveaux lamentable et insuffisant

», le Maroc a renvoyé aussi, 6 autres (six) jeunes guinéens retrouvés au Maroc tentant de bénéficier de ce programme de bourse guinéo-marocain alors même qu’ils ne figuraient sur aucune des listes des sélectionnés.

Dans une note d’information, le Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail a fait le point de la situation, de ces étudiants dont voici quelques extraits.

« Depuis 2012, dans le cadre de la coopération entre le département de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail de Guinée et l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail du Maroc (OFPPT), des stagiaires guinéens sont régulièrement envoyés au Maroc pour y suivre deux types de formations…

Maroc / EducationRenvoie des étudiants Guinéens pour insuffisance L’affaire fait depuis, le sujet des débats et polémiques un peu partout sur les médias en Afrique. En effet, Le renvoi des étudiants guinéens remet sur le tapis les procédures subjectives et les détournements de ces bourses normalement destinées aux meilleurs.

Pour le compte de la formation des formateurs deux concours et une sélection sur la base des résultats scolaires (par ordre de mérite) ont été organisés. Ce qui a permis la sélection, en deux temps, de 216 (77 + 99 + 40) stagiaires qui ont été envoyés au Maroc après avoir signé un engagement décennal d’enseigner dans les écoles professionnelles guinéennes…» précise la note d’information.

Ainsi, au total, sur les 249 lauréats boursiers régulièrement

sélectionnés pour le programme de formation au Maroc, 10 ont été retournés vers la Guinée (5 pour inaptitude au test d’évaluation, 4 pour échec en fin d’année, 1 pour diplôme non conforme).

Informé, le département a pris les mesures nécessaires pour leur rapatriement et a alerté les services de police pour que lesdits boursiers « infiltrés » soient interrogés à leur retour à Conakry.

TM

Pour son premier voyage en Afrique depuis son élection en mars 2013, le Pape ne

recule devant rien pour délivrer son message à ce continent. A 78 ans, Jorge Bergoglio, de son vrai nom, sera en papamobile découverte dans les rues de Nairobi, Kampala ou Bangui, d'un bidonville à une mosquée et bravera les intempéries climatiques annoncées pour prononcer 19 discours devant des foules nombreuses de ces villes du Kenya toujours en proie à un conflit civil meurtrier.

C'est un message de paix, de justice sociale et de dialogue entre islam et christianisme que Jorge Bergoglio, 78 ans, est venu apporter pour son premier séjour sur le continent noir, du 25 au 30 novembre.Alors que le djihadisme déstabilise le nord du continent africain, le voyage s'inscrit dans le contexte tendu des attentats de Paris et de la prise d'otages de l'hôtel de Bamako. En outre, il faut dire que le Pape François se rend en Afrique anglophone, au Kenya et en Ouganda, deux pays où 32 et 47 % de la population sont catholiques, et où l'islamisme des shebab somaliens est aux portes.

Même si le Vatican assure que le programme à Bangui est

Petit pays d’Afrique de l’Est qui abrite moins d’un million d’habitants, la situation

géographique du Djibouti dans la corne de l’Afrique suscite sans aucun doute des intérêts stratégiques pour certains pays comme les Etats-Unis, la France et le Japon. Car, ces pays ont eux aussi des bases militaires dans ce pays depuis un certain temps.Certains observateurs y voient une réponse à la « menace » potentielle que constitue l’Amérique. Pour J. Peter Pham, directeur du Centre de l'Afrique à l'Atlantic Council de Washington, la présence de la Chine accroîtrait sa stature internationale.

Une assertion que l’on peut facilement admettre eu égard aux importants intérêts de ce pays sur le continent africain.En effet, la Chine y trouve notamment des matières premières, qu'elle réexporte ensuite sous forme de produits finis. Il s'agit du plus gros partenaire commercial de l'Afrique, où elle réalise plus de 160 milliards d'échanges chaque année, selon l’hebdomadaire britannique The Economist. En plus des emplois qu’elle participe à créer et des capitaux qu’elle débloque pour les compagnies

Religion Périple risqué du Pape François en AfriquePremière étape d'un périple qui le conduira dans trois pays d'Afrique, notamment le Kenya, l’Ouganda et la Centrafrique, le Pape François a été accueilli ce mercredi 25 novembre 2015 par le président Uhuru Kenyatta et l’ensemble de son gouvernement ainsi que par les Evêques catholiques kenyans.

maintenu, les violences entre milices musulmane et chrétienne et l'insécurité pourraient contraindre le souverain pontife à réviser ses projets au dernier moment.Le commandant de la Gendarmerie vaticane, Domenico Giani, interrogé sur la chaîne catholique italienne TV2000, a reconnu vendredi que le programme pourrait subir quelques « modifications » en fonction des impératifs de sécurité.

Catherine Samba-Panza, présidente de transition en Centrafrique, pourrait annoncer ce changement, à la veille de la visite, selon une source

informée. L'étape centrafricaine pourrait être concentrée en quelques heures sur l'aéroport de Bangui, que la force française Sangaris sécurise. Les autres étapes à la grande mosquée, au cœur de la dangereuse enclave musulmane du PK5, ainsi qu'à un centre de déplacés, au grande stade Boganda et à la cathédrale seraient alors annulées.

Mais le Pape reste campé sur son ambition et affirme qu’il craignait plus les moustiques que l’insécurité. Ainsi, pour le Pape, une annulation de l'étape serait une défaite.

Alexandre Wémima

SécuritéPremière base militaire chinoise en AfriqueFruit d’un accord de 10 ans conclu avec la République du Djibouti, dans la corne de l’Afrique, la Chine construira une plateforme qui abritera des infrastructures logistiques militaires, la toute première en Afrique. Une base qui suscite déjà des interrogations quant aux réelles motivations de ce pays en Afrique.

africaines, la présence chinoise sur le sol Africain n’est plus à démontrer. Une forme de concurrence que l’actuelle première puissance économique mondiale livre aux Etats-Unis d’Amérique.Si elle ne tente pas d’imposer ses valeurs aux gouvernements avec qui elle fait des affaires, certains dirigeants africains dénoncent néanmoins «une nouvelle forme d’impérialisme», comme l’affirme Lamido Sanusi, ancien directeur de la banque centrale du Nigéria, dans The Economist.Mais, est-il logique de soutenir une telle thèse au vu de l’appui important que la Chine apporte aux pays Africains?

A.W.

Une femme sur trois dans l’Union Européenne a connu une forme de violence sexiste dans sa

vie et dans de nombreux pays, plus de la moitié des femmes victimes d'homicide sont tuées par leur partenaire, un proche ou un membre de leur famille, à leur domicile. Des faits qui alourdissent les chiffres recensés par la commission.En effet, pour le commissaire pour

UE0pposition aux violences faites aux femmesLe 25 novembre de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Une occasion que le commissaire pour la coopération internationale et le développement de la Commission de l’Union européenne a saisie cette année pour dénoncer les violences qui continuent d’être perpétrées à l’égard de la couche féminine dans le monde.

la coopération internationale et le développement de la Commission de l’Union européenne M. Neven Mimica, trop de jeunes filles sont mariées ou mutilées pendant l’enfance à l’intérieur des frontières et au-delà, et plusieurs sont également très exposées à toutes les formes de violence dans les zones de conflit et lors des crises

humanitaires. C’est pour cela et pour bien d’autres raisons que la lutte contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des jeunes filles demeure une priorité essentielle pour la Commission, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières de l’Union européenne.De la sorte, M. Neven Mimica exhorte le monde entier à accorder une attention particulière au nombre

A 28 ans, le père de la première tablette africaine, lutte depuis à mettre à la disposition des

africains, des tablettes et smartphones moins chères que ceux importés.La gamme Elikia (‘Espoir’ en lingala, la langue nationale du Congo) comprend

Technologie Vérone Mankou bientôt à LoméLe concepteur de tablettes et de smartphones lowcost spécialement destinés au marché africain, Vérone Mankou sera le 28 décembre prochain à Lomé dans le cadre de l’évènement ‘Dîner des Icônes’.

des téléphones à moins de 40 euros et des tablettes aussi performantes que l’Ipad en dessous de 200 euros.

Selon le site d’information officiel du gouvernement, Republicoftogo.com, l’ambition de Vérone Mankou est « de mettre à la disposition du plus grand nombre d'Africains des outils de communication de qualité, capables de rivaliser avec les grandes marques, mais à un prix beaucoup plus abordable ».

Une nécessité car les opérateurs africains ne subventionnent pas les équipements contrairement à ce qui se passe en Europe. Le client doit acheter son mobile ou sa tablette qui n’est pas inclus dans les abonnements et les forfaits. Ce que l’on appelle un ‘produit sec’.

La chaîne de production, installée en Chine, a été partiellement relocalisée dans la banlieue de Brazzaville.Pour ses convictions et son combat pour mettre à disposition des africains des tablettes et smartphones à moindre coût, il est invité pour le ‘Dîner des Icônes’ qui a pour thème cette édition « Comment rendre la technologie mobile accessible à tous en Afrique? ». Un thème qui cadre bien avec son parcours et ses convictions.

Togomatin

croissant de femmes cherchant refuge ou demandant l’asile dans l’Union européenne, dans un communiqué rendu public ce mercredi 25 novembre 2015 et il précise que l’UE continuera de financer des projets humanitaires visant à répondre à la violence sexiste dans les situations d’urgence et de crise. TM

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TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015 TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015

Neutralité positive Neutralité positive

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Dossier7

Dossier

Claudine A.

Akakpo, dir. de l'ATOP

Patricia Adjisséku, S.G. de l'UJIT

Dorothée Tabiou

Interview de Claudine Assiba Akakpo, Directrice de l’Agence Togolaise de Presse

« ...jusqu'à ce jour, aucun organe d’Etat ne compte une femme au poste de Rédacteur en chef »

J’ai terminé mes études de journalisme à l’Ecole Supérieure Internationale

de Journalisme de Yaoundé (ESIJY) au Cameroun en 1983, assorties d’un diplôme de journaliste option presse écrite. Aussitôt engagée, j’ai commencé à Radio Lomé et ai suivi presque toute la chaîne des métiers : de régisseur, animatrice d’émissions, de reporter et de journaliste...avant d’être affectée à la Télévision togolaise ou j’ai été aussi journaliste-reporter jusqu’en mars 2006, année où j’ai été nommée par le chef de l’Etat directrice de l’Agence togolaise de presse.

Bonjour, vous êtes à la tête de l’unique agence de presse d’Etat au Togo, c’est-à-dire l’Agence Togolaise de Presse (ATOP). Tout d’abord pouvez- vous nous parler de votre parcours et de vos expériences au sein des rédactions jusqu’ à direction de l’ATOP ?

A vos débuts dans la corporation, quelle était la représentativité de la femme, sur le plan numérique, beaucoup de femmes aspiraient-elles à ce métier ?

A mon arrivée à la communication j’y ai retrouvé très peu de consœurs. Il y avait

des journalistes telles que Awissoba Adjoa, qui est actuellement la seule femme parmi les neuf membres de la HAAC, Jacqueline Moreira, maintenant admise à la retraite. Mais avant nous, il y avait quelques ainées

comme madame Mathia c’est elle qui nous entrainait pour les essais de voix à Radio Lomé, Marcelle Ekué à la TVT, Koudossou Dodji Delphine, Sepopo Mensah, Sibi Lawson Akakpo à Radio Lomé également, Afefa Nicole Nuadzi, Aguiar Ayodélé à Togo presse.

A votre avis, quels sont les problèmes que les femmes travaillant dans les rencontrent généralement ?

Ce sont souvent des problèmes liés au genre féminin. D’abord puisque le journaliste se doit

d’être ponctuel. Et il ne faut pas dire qu’en tant que femme c’est moi qui doit laver l’enfant à la maison, c’est moi qui doit l’amener à l’école, ou préparer...donc je peux me permettre d’être en retard au service. Les femmes doivent faire l’effort d’être ponctuelles. Quand le journal est à 8 heures, rien ne peut justifier le retard vis-à-vis des auditeurs ou téléspectateurs.

En tant que femme nous avons été confrontés au problème de retard. Quand j’étais à Radio Lomé, je faisais le réveil matinal et je quittais donc la maison à 3h et demi quatre heures.

C’était un peu pénible. Quand j’étais aussi à la Télévision togolaise, c’était un peu difficile avec la dernière édition du journal de nuit qu’on finissait à minuit et parfois au-delà. Ce sont les exigences du métier et on se dit que si on l’aime on doit l’accepter et travailler dans les mêmes conditions que les hommes. Autres problèmes les hommes ne subissent pas du harcèlement sexuel, mais quand on est femme on subit ces genres de problèmes, que ce soit du côté de nos collègues hommes ou du côté des organisateurs des manifestations ou bien des autorités. Et ça c’est à nous les femmes de savoir nous faire respecter, ne pas tomber dans ces pièges et garder notre dignité.

Quelle est la perception, le regard de la famille et de l’entourage sur une femme des médias appelée à voyager, à rentrer à des heures tardives, à quitter très tôt la maison, etc. ?

Par rapport à moi, j’ai commencé par travailler très tôt, mon mari m’a connu en tant que journaliste

avec mes conditions de travail, donc je n’ai pas eu de difficultés sur ce plan. Les enfants, eux sont toujours mélancoliques, mais lorsqu’ils grandissent cela disparait. .moi je n’ai

pas particulièrement de problème à ce sujet et j’ai toujours bénéficié d’une compréhension autour de moi. Mais parfois les voisins de quartier eux rentrent parfois dans des interprétations en considérant cela sous un autre angle.

Pour revenir à vos responsabilités à la tête de l’ATOP, vos relations professionnelles ne souffrent-elles pas d’une certaine complexité, venant surtout de la gent masculine ?

Je suis la seule femme à diriger un organe d’Etat, mais j’ai la chance d’avoir été journaliste avant

d’être nommée directrice de l’ATOP et j’étais dans des organes où j’ai pu côtoyer presque tout le personnel

de l’ATOP. On se connaissait, chacun connaissait la valeur de l’autre...et la cohabitation a été facile avec le personnel de l’ATOP après ma nomination à la tête de cette agence.

y-a-t-il beaucoup de femmes dans les médias publics ?

Il n’y a pas beaucoup de femmes dans les medias à Radio Lomé on avait nommé Awisoba chef de

programme mais elle n’a pas fait long temps. Au niveau de notre ministère, de la culture et des ars il y a aussi des femmes mais pas assez. Au niveau de la communication il y a encore

beaucoup à faire pour la promotion du genre et de la femme. Aujourd’hui il y a de femmes qui ont suivi des formations à l’intérieur comme à l’extérieur et qui peuvent jouer des rôles de responsabilité dans ce ministère mais on constate qu’il y’en a pas assez.

Combien de femmes compte l’ATOP en termes de pourcentage par exemple ?

Disons qu’à l’ATOP les femmes représentent un tiers du personnel. La plupart exercent au niveau du

secrétariat ou du standard et très peu en tant que journalistes surtout responsable. L’ATOP s’étend de Lomé à Cinkassé avec des chefs section mais on a seulement une femme responsable au niveau de l’ATOP à

Notsé. Mais les chefs de divisions dans les régions, il n’y aucune femme responsable sur les 6 régions. Peut-être qu’il existe un manque de compétence parce qu’il faut avoir suivi une formation en journalisme ou avoir au moins une licence afin de pouvoir diriger.

Auriez-vous des approches de solutions pour combattre ce problème ?

Moi je ne suis pas pour le genre quota, ou parité. Il faut nécessairement avoir des femmes

dans le métier, certes, mais notre métier est quand même un métier noble. Ce n’est pas parce que qu’on est femme qu’on doit nous parachuter aux postes de responsabilités. J’encourage les femmes à pouvoir suivre des formations afin de mériter des postes de responsabilité. J’interviens moi-même à l’ESTAC et en première année de journalisme les filles sont en nombre supérieur par rapport aux garçons. Notre métier aura besoin de ce nouveau souffle de femmes compétentes bien formées.

Un dernier mot ?

J’aimerais attirer l’attention des autorités aussi puisque ce sont eux qui font les nominations, quand

vous trouvez des femmes compétentes qui peuvent assurer des postes de responsabilité, n’hésitez à les promouvoir. Et cela pour qu’il y ait un peu d’équilibre, sinon il y aura des frustrations de voir qu’on a les mêmes diplômes mais que c’est seulement les hommes qui sont aux postes de responsabilité. Par exemple, jusqu'à ce jour, aucun organe d’Etat ne compte une femme au poste de Rédacteur en chef. Je ne sais pas pourquoi.

Propos recueillis par TM

A bâtons rompus avec Patricia Adjisséku, Secrétaire générale de l’UJIT

Vous êtes à la fois la Rédactrice en Chef de Radio Kanal FM et Secrétaire Générale de l’Union des journalistes indépendants du Togo. Comment vivez-vous ces postes importants de responsabilités dans des secteurs aussi dominés par des hommes ?

Merci ! Pour répondre à votre question

je pourrais dire que je ne me suis jamais mesurée par rapport aux hommes mais plutôt par rapport à mon travail et à ma responsabilité. Bien entendu, le secteur est dominé par des hommes mais, c’est dans une parfaite harmonie que nous collaborons. J’entretiens d’excellentes relations professionnelles et amicales avec mes collègues de l’autre sexe. Au début, cela n’a pas été facile ; surtout que je suis de sexe féminin. J’en ai vu de toutes les couleurs. Des remontrances par-ci, des caprices par-là. Chemin faisant, l’eau a coulé sous le pont et tout est rentré en ordre.

Quelle image de la femme les médias propagent-ils ?

Même si des efforts se font au jour le jour, la situation n’a guère évolué. Il y a encore un long chemin à parcourir.

Une image négative est encore présentée de la femme dans les médias. Non seulement la femme est caricaturée, elle passe pour

objets de plaisir, commercial ou de séduction. La plupart des spots publicitaires ou commerciaux sont tournés avec l’image des femmes. Des clips vidéo où les filles sont présentées comme des objets de plaisir...

Avez-vous parfois l’impression que l’image de la femme, sa voix, etc. sont parfois utilisées dans les médias pour servir de « séductrice », d’aguicheuse... pour un public stéréotypé ?

Je ne saurais l’affirmer. Il faut faire remarquer que la femme c’est la beauté, c’est la finesse mais elle ne saurait être

utilisée comme objet de séduction dans les médias.

Pensez- vous que l’image d’être faible que la société se fait des femmes leur est défavorable dans l’exercice du métier ?

Cette conception de «sexe faible » que la société fait de la femme lui est défavorable mais cela ne peut être une

raison pour les femmes de ne pas s’affirmer

et montrer une autre image à la société si nous clamons de nos jours l’ « équité genre ».

Selon vous, y-a-t-il des avancées en matière d’équité genre dans les médias ? Y-a-t-il une certaine constance ou plutôt un recul ?

A vue d’œil, il est apparent le constat. Le nombre de femmes dans les médias s’est accru mais

il reste encore infime par rapport à celui des hommes qui sont dans la profession depuis les années 50. Rares sont les femmes dans les médias au Togo qui ont un poste de responsabilité. Une dizaine de femmes en dispose pour environ 180 organes de presse. Bon nombre sont connues

pour être présentatrices, rédactrices dans les organes de presse. Pour un faible pourcentage occupant des postes de directrices, rédactrices en chef, chefs de département ou de Desk. Si de nos jours, on note une progression au sein du nombre des femmes dans les médias, il faut tout de même souligner un manque de leur présence à des postes de responsabilités.

Que faut-il faire pour renverser la tendance ?

Au lieu de parler de renversement de la tendance mieux vaut évoquer l’amélioration de la

situation. Choisir devenir femme dans les médias, c’est savoir contourner tous les obstacles et s’imposer par le travail bien accompli. La femme journaliste dit-on souvent doit cesser de gémir même si elle est exploitée. Au finish, elle acquiert de l’expérience en prêtant oreille attentive aux conseils des aînés des deux sexes dans la profession.

Malgré les diplômes et la compétence, les patrons de presse ont tendance à confier aux femmes journalistes de rôles subalternes, des sujets dits « « féminins », inauguration de centre de santé, réception d’un lot de médicaments, remise de prix scolaires ou de dons à un groupement de femmes. Cela peut arriver.

A mon avis et à pédales douces, la femme journaliste peut gravir les

« Une image négative est encore présentée de la femme dans les médias...objets de plaisir, de séduction »

échelles de la profession. Que les patrons de presse, osent en misant autrement sur les femmes qui entendent être des journalistes et non pas des « présentatrices » qui n’est qu’un aspect du métier.

Il faut permettre à la femme dans les médias d’être sur le terrain, lui offrir l’opportunité d’avoir de nouveaux challenges à relever ; des choses à apprendre. Les mentalités ont évolué et doivent l’être davantage ! Que l’on cesse de percevoir les femmes dans les médias comme des « libertines », promptes à mordre à tout appât. De talents capables d’éclore véritablement, il en existe au sein de la gent féminine dans les médias comme dans tout corps de métier. Mieux vaut les aider à se mettre en valeur et à s’épanouir. Mais la femme journaliste aussi ne doit pas perdre de vue qu’elle doit être compétente et méritante.

Réalisée par Dieudonné Korolakina

La journaliste Dorothée Tabiou « A mal d’amour lasse » La journaliste de la Télévision Togolaise et animatrice de l’émission « Antenne aux femmes », Dorothée Tabiou, a rendu public plutôt son tout nouveau bébé littéraire titré « A mal d’amour lasse », le vendredi 6 mars dernier à Lomé.

Le livre « A mal d’amour lasse » de Dorothée Tabiou s’ouvre par un monologue, des plaintes, des

lamentations d’une femme mariée, qui se parle à elle-même qui dissèque sa vie,

son quotidien au foyer, sa relation avec son conjoint, l’indifférence de son mari après qu’il ait gravi l’échelle sociale.Selon l’auteur Dorothée Tabiou, la nouvelle retrace les péripéties, les amertumes que les femmes ont au sein de leur couple, au sein de leur foyer.Deux messages sont véhiculés par l’ouvrage. « Nous voulons faire comprendre à la femme que sa vie est limitée par rapport à son âge d’or. Lorsque l’âge d’or passe et elle rate ses choix, elle aura raté tout un petit peu sa vie. Alors au soir de sa vie, elle sera là avec les ruminations des chagrins » a précisé l’auteur avant d’ajouter ce qui concerne l’homme.« A travers ce livre, nous voulons dire également aux hommes que le choix de l’amour est un choix personnel. Et lorsque le choix est fait, c’est bien de trouver des terrains d’entente, d’équilibrer au quotidien cette tendresse là pour que les

Après 20 ans, la recherche dans 114 pays révèle d’importante disparité continue entre la représentation

des femmes et des hommes dans les médias. Le progrès vers l'égalité des hommes et des femmes dans les médias est pratiquement au point mort, selon l’étude ayant portée sur le cinquième de la plus grande représentation des femmes dans les médias. Les résultats publiés par le Projet mondial de monitorage des médias (GMMP) le 23 novembre démontrent que dans le monde entier les femmes représentent environ 50% de la population générale, mais seulement 24% des personnes sondées, lisent, regardent ou suivent les journaux, la télévision et les nouvelles à la radio, exactement au même niveau dans le rapport de 2010.

La relative invisibilité des femmes dans les médias traditionnels s’est également transposée dans les plates-formes numériques. Seulement 26% d’internautes qui publient des nouvelles ou twittent sont des femmes. Le GMMP est un projet de l'agence de communication de plaidoyer WACC avec le soutien de UN Women. La première enquête de la représentation des sexes dans les médias a été réalisée en 1995 et à intervalles de cinq ans par la suite. Le GMMP 2015 est la plus importante initiative de recherche et de plaidoyer dans le monde sur l'égalité des sexes. UN Women a soutenu l'enquête deux fois consécutivement.

"Les médias ont le potentiel d'être un catalyseur le plus rapide, l'égalité des sexes plus substantiel et l'autonomisation des femmes, ou une barrière à elle. Ce rapport est une alerte pour les maisons de presse et les rédactions. La discrimination sexuelle fausse la couverture médiatique, l'équilibre et la responsabilité que doivent refléter les

Entrave au progrès des femmes dans les médias

medias " a déclaré la Sous-Secrétaire générale de l'ONU et Directrice exécutive de UN Women, Phumzile Mlambo-Ngcuka. "Les manières dont les femmes sont représentées dans les médias ont un effet profond sur les attitudes de la société et renforcent les rôles traditionnels. Les femmes et les filles sont la moitié de l'humanité. Donner autant de temps et de poids à leurs histoires, les présentant comme des modèles positifs pas des victimes, joue un rôle de sous-estimé dans la création d'un monde meilleur, plus libre pour nous tous ". "Le rapport GMMP 2015 a examiné la visibilité, la voix et la mention des femmes et des hommes dans les médias et trouve un sexisme qui perdure à travers des décennies et des frontières géographiques, l'adaptation à des formes de médias émergents et prospère dans tous les espaces dans lesquels le contenu des informations est produit et partagé », déclare le Dr Sarah Macharia, la coordinatrice globale de GMMP La publication des résultats de l’enquête insiste sur la nécessité urgente de mettre fin au sexisme dans les médias à l’horizon 2020. "Beaucoup de résultats détaillés du GMMP 2015 brossent un tableau dans lequel les relations de pouvoir inégal entre les sexes sont enchâssés et validés et dans lequel les stéréotypes de genre sont répliqués et renforcés par les médias du monde», a en croire la spécialiste des médias et le sexe Margaret Gallagher dans la préface du rapport. La révérende Dr Karin Achtelstetter, la Secrétaire générale de WACC a déclaré que « Les informations et les médias sont des forces puissantes qui aident à façonner la manière dont les gens perçoivent leur société et eux-mêmes et contribuent à la façon dont les gens se comportent - à la maison, dans les écoles, au travail, à travers les choix politiques qu'ils peuvent faire. "

Elle a poursuivi que « Le fait est, la représentation des femmes dans le journalisme au jour le jour ne reflète pas leur contribution à la société. Nous avons besoin de l'engagement et des efforts concentrés des médias, les organismes de réglementation, les institutions de formation et de la société civile pour améliorer les normes professionnelles et vraiment assurer un leadership sur ce qui constitue l’éthique de la liberté d'expression ". Points sur les autres recherches : Globalement, les femmes sont plus de deux fois susceptibles par rapport à la manière dont les hommes sont dépeints comme des victimes comme ils l'étaient il y a une décennie de 16 à 8 pour cent respectivement. Il y a un plafond pour les femmes reporters dans les journaux en ligne et des reportages de journaux télévisés avec 37% des reportages présentés par des femmes, le même qu'il y a une décennie. Les femmes produisent plus de cinq pour cent des reportages en ligne - 42% au total - que dans les médias traditionnels combinés. Les diffusions d’informations de femmes manquent sur les supports. Globalement les femmes représentent environ 40% de l'emploi rémunéré dans une grande proportion de travail dans le secteur informel en particulier dans les pays du Sud. Toutefois, selon le contenu des informations, pendant que 20% de la population active est constituée de femmes, 67% autres sont des chômeurs et restent à la maison avec les parents. Pour les six rôles dans lesquels les gens sont présentés dans les informations, la plus grande partie qui comble l'écart entre les sexes représente les personnes interrogées. Les femmes occupent 38% des personnes interviewées par rapport à 31% en 2005. Les sources d’information sont souvent de sexe masculin ; cette situation est biaisée avec certains «types» cadres supérieurs et politiciens du gouvernement qui influencent l’opinion en passant de l’avis d’un «expert» au lieu des témoignages «ordinaires» de personnes issues de la masse. Il existe des différences régionales distinctes de la présence globale des femmes dans les medias. L’Amérique du Nord détient le rang de la région avec l'écart des médias entre les sexes (36%) tandis que le Moyen-Orient a la plus large à 18%. L'Amérique latine a réduit l'écart entre les sexes de manière spectaculaire au cours des 20 dernières années en passant de 16% en 1995 à 29% en 2015. La presque totalité des présentateurs de télévision dans chaque catégorie d'âge documenté en 2010 a été remplacée par une surreprésentation importante de jeunes femmes comme des ancres. Cependant, une grave sous-représentation (29%) des femmes dont la tranche d'âge est comprise entre 50-64 ans et de la disparition complète des femmes à 65 ans a vu le jour.

Traduction TM Pour plus d'informations, voir www.whomakesthenews.org ou contactez Sara Speicher, [email protected], +44 7821 860 723 ou au +44 7985 276 515

Journaliste et littéraire, Marthe Faré fit ces premières expériences en journalisme à la TV7, une télévision

privée à Lomé tout en faisant des études de Lettres modernes à l’Université de Lomé. En 2008, elle s’inscrit à l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille d’où elle sort diplômée en 2012. Très attachée à sa mère patrie, cette spécialiste des nouveaux médias rentre au pays et se positionne comme journaliste web. Une spécialité qu’elle enseigne à l’Ecole Supérieure des Techniques et Arts de la Communication(ESTAC) à Lomé. Romancière et nouvelliste, Marthe Faré, 30ans, est l’auteure de « La sirène des bas-fonds » et de « Rivales » deux chefs d’œuvres dont les succès ont dépassé

Marthe Faré, Journaliste - écrivaine

Source: Magazine Tendances

Communiqué

Suite à la page 7

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les limites de nos frontières. Marthe Faré est aussi employée au Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement des Capacités pour le Développement au Togo(CADERDT).Elle est actuellement chef service communication à l'ANVT.

deux conjoints trouvent leur bonheur, la stabilité du couple et qu’il y ait une bonne éducation des enfants », a déclaré Dorothée Tabiou.Pour l’ancien Premier ministre, Joseph Kokou Koffigoh « A Mal d’Amour Lasse » dans ses 75 pages préfacées par le diplomate écrivain et poète Steve Bodjona, est une véritable radiographie ou mieux un scanner de notre société.« Le mal est diagnostiqué et il faut le guérir », fait remarquer le poète Joseph Kokou Koffigoh.

Il a fait savoir que l’auteur possède l’art de pénétrer dans le cœur pour ne pas dire dans l’âme de son personnage. «

Ainsi on ne retrouvera pas dans ce récit une quelconque description du décor extérieur des personnages», a indiqué le poète.Pour le responsable des « Editions Continents » qui a édité l’ouvrage, l’œuvre est écrit dans un langage accessible à tous et a le mérite de parler de « l’amour tout cru ».L’auteur, Dorothée Tabiou, (Dolibe), est journaliste à la Télévision togolaise depuis 1992. Elle est nantie d’un Diplôme d’étude supérieur spécialisé (Dess) en Information Communication et est auteur de plusieurs ouvrages.

Germain Doubidji, Togotopnews.com

Médias Francophones, « un apartheid de genre » ?

Les médias dans l’espace francophone pratiquent-ils une forme « d’apartheid de genre » en empêchant les femmes d’accéder à certains droits ? La question est valable et vaut tout son pesant d’or partout dans l’aire de la francophonie médiatique, au point même où certains aspects de la question échappent au commun des penseurs, des intellectuels, des politiques, des journalistes...Quelle place occupent alors les femmes dans les médias ? Quelle image les médias projettent-ils d’elles ? Quelle est la place des femmes dans la hiérarchie professionnelle et l’influence dans les médias ? Du journalisme, du genre, des spécificités culturelles et des moyens de faire tomber les barrières, du pouvoir d’internet, de la prise de parole des femmes journalistes sur des questions politiques et sociales, de l’exposition des femmes à travers les réseaux sociaux...voilà autant de questions qui sont au cœur de la 44 ème assise de l’Union de la Presse Francophone qui s’ouvre ce jour même dans notre pays. A cette occasion, et en écho bien entendu au thème desdites assises, c’est-à-dire : « La place des femmes dans les médias francophones », Togo Matin trouve chaussures à ses pieds et vous propose de vous plonger au cœur de l’équation genre dans les médias via son dossier.

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TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015 TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015

Neutralité positive Neutralité positive

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Jeux & détente Arts & Culture

Est il normal de changer son physique pour plaire aux hommes?

Les bons plans et les bonnes adresses

LA BELGA (2e rue à gauche après le commissariat central) ; Tél : 90 32 45 45 PIZZERIA GREENFIELD (Qtier Tokoin Hôpital Rue Akati) ; Tél : 22 21 21 55

Où sortir à Lomé ?

En suivant les flèches du milieu, aidez ce couple à regagner l'hôtel tout en faisant attention aux démons (NB: ☠= route barrée).

Où manger à Lomé ?RESTAURANTS AFRICAINS

SNACKS & PIZZERIA

BOMACO STE (Qtier Ramco 44, Avenu de la libération) ; Tél : 22 21 02 73 CROQUEMBOUCHE (Qtier A gbalépo- dogan en face de GTA; Tél : 22 25 14 46

BOULANGERIES & PÂTISSERIES MUSCULATION / MASSAGEBODYBUILDING-CLUB (Rue des hydrocarbures) ; Tél: 90 24 10 72GYM CENTER (Qtier Nyékonakpoè, Avenue Joseph Strauss) ; Tél : 90 04 76 60GYM GHIS PALACE (Qtier Baguida) ; Tél : 22 71 49 70

Lire

DR THIERRY CASTANET ; Tél: 90 97 15 15DR CORINNE JOULIN-KARKA ; Tél: 22 23 46 77CLINIQUE BIASA; Tél: 22 21 11 37CLINIQUE SAINT-RAPHAËL; Tél: 22 25 92 77CLINIQUE DE L’AEROPORT; Tél: 22 26 90 12CHU TOKOIN; Tél: 22 21 25 01CHU CAMPUS; Tél: 22 25 47 39 / 22 25 77 68HORLOGE PARLANTE; Tél: 116PROTECTION DE L’ENFANCE; Tél: 111 / 22 20 45 10SPECIALE INFO SANTE; Tél: 80 00 00 11

COURRIER EXPRESS

Rangez ces chiffres (de 1 à 12) à votre gré juste pour retrouver la photo du jour ?

Les plages

Les danses

DHL (Qtier Nyékonakpoè, 15 78 ; Bd du 13 Janvier, Galerie Tountouli ) Tél: 22 21 68 51EMS TOGO (Tél: 22 26 70 51)FEDEX (276; Bd du 13 Janvier, immeuble FIATA; 1e étage) Tél: 22 21 24 96TOP CHRONO (Assiganto; Av Sylvanus Olympio) Tél: 22 21 73 68SDV EXPRESS (Rue du commerce) Tél: 22 22 41 26

OPERATEURS TELEPHONIQUESMOOV ; Tél: 22 20 13 20TOGO CELLULAIRE ; Tél: 22 22 66 11TOGO TELECOM ; Tél: 22 21 47 14

SANTE GENERALISTES

TOGO MOTO CROSS (Face au Golf club d’Agoè Nyivé) ; Tél : 90 17 95 07L’AFRICLUB (Qtier : Kégué entre CHR et la FTF) ; Tél : 92 52 24 40

MOTO & KARTING

INFOS UTILES

CANTINE DE L’IBIS HÔTEL (Qtier Administratif derrière l’Hôtel IBIS) ; Tél : 90 08 52 54NOPEGALI VIP (Bd du 24 Janvier en face de la BTCI) ; Tél : 22 22 94 00

Jeux :

COCO BEACH, Tél : 22 71 49 37PURE PLAGE (Qtier Baguida, après usine Picos) ; Tél : 92 96 56 48MARCELO BEACH (Qtier Baguida) ; Tél : 22 27 21 55 / 93 67 67 67NEW RAMATOU PLAGE (Zone portuaire Lomé) ; Tél : 22 41 53 39 / 92 88 03 58

COURS DE CAPOEIRA ; Salle GYM TONIC. Tél : 90 79 79 90COURS DE ZOUMBA (VITAL CLUB, Nana BLAKIME) ; Tél 90 30 38 75CIE CADAM (Danse traditionnelle africaine) ; Tél : 90 15 39 87

Photo du jour

DU 23 - 30 Nov- 2015PHARMACIES DE GARDELES BLAGUES DU JOUR

Le pardon

1/ Les antibiotiques sont des médicaments puissants qui tuent: - les virus; - les bactéries; - tous les microbes.

2/ Les bactéries résistantes aux antibiotiques peuvent se propager aux êtres humains par: - contact avec une personne porteuse d’une infection résistante aux antibiotiques; - contact avec quelque chose auparavant entré en contact avec une personne atteinte d’une infection résistante aux antibiotiques (par exemple les mains d’un agent de santé ou les instruments dans un établissement de soins où l’hygiène est insuffisante); - contact avec un animal vivant, des aliments ou de l’eau véhiculant une bactérie résistante aux antibiotiques; toutes les situations mentionnées ci-dessus.

3/ Il faut cesser de prendre les antibiotiques dès que l’on se sent mieux. - Vrai - Faux

4/ Que peut-il se passer si je contracte une infection résistante aux antibiotiques? - Je peux être malade plus longtemps. - Je peux devoir me rendre davantage chez mon médecin ou être traité à l’hôpital. - Je peux avoir besoin de médicaments plus coûteux, pouvant être à l’origine d’effets secondaires. - toutes les situations mentionnées ci-dessus.

5/ La résistance aux antibiotiques est déjà hors de contrôle et la situation ne fait qu’empirer. Il n’y a rien que je puisse faire. - Vrai - Faux

6/ Je peux aider à lutter contre la résistance aux antibiotiques si: - je cesse de prendre mes antibiotiques quand je me sens mieux; - j’obtiens des antibiotiques dès je me sens malade – que ce soit directement à la pharmacie ou par le biais d’un ami; - je reste à jour de mes vaccinations.

Testez vos connaissances sur la résistance aux antibiotiquesQue savez-vous sur la résistance aux antibiotiques?

La réponse dans notre prochain numéroNB :

MAWUNYO (Agoé Sogbossito, route Mission Tové en face de Oando): Tél: 22 42 34 64DU CARREFOUR (Rue du Lycée d’Agoé non loin d’ Agoè assiyéyé), Tél: 22 51 35 94ESPACE VIE (Agoè Logopé, face Bar Plaisir 2003), Tél: 22 32 87 20DIVINA GRACIA (Agoè Fiovi, Rond point Cool catch), Tél: 22 45 79 69DIEUDONNE (Route Léo 2000 non loin de FUCEC Agoè Téléssou), Tél: 223 38 04 44BETANIA (Sise Sito gblékomé), Tél : 22 43 89 40DES ECOLES (Face Lycée d’Adidogomé), Tél: 22 51 75 75CITE (Sur le Bd du 30 Août), Tél: 22 25 01 25SARAH (Près du centre de santé ADAKPAME), Tél : 22 27 09 25STE RITA (Rue Pavée Doulassamé, face Hôtel Sana), Tél : 22 20 90 16LE GALIEN (Sur la rue pavée d’Adido-Adin à 600m de la station TOTAL de Totsi), Tél:22 51 71 71CHATEAU D’EAU (Près du château d’eau de Bè), Tél : 22 21 57 51HOPITAL (Face Hôpital CHU Tokoin), Tél : 22 20 08 08YEM - BLA (258 Avenue Akéi, En face de la résidence), Tél : 22 26 76 51PROVIDENCE (Bd Jean Paul II), Tél : 22 26 66 48HOPITAL (Face Hôpital CHU Tokoin), Tél : 22 20 08 08CAMPUS (Adéwui), Tél : 22 21 56 32AMITIE (72 Avenue des hydrocarbures, SOTED), Tél : 22 21 74 47FRATERNITE (Hédranawé, prés de la clinique St Joseph), Tél : 22 26 81 55EPIPHANIA (Rue de la Pampa, carrefour Agbémadon- Adidogomé), Tél : 23 20 10 52LUMIERE (Agbalépédogan), Tél : 22 25 15 26St JOSEPH (Bretelle, Bè Klikamé), Tél: 22 25 74 65AGOE-NYIVE (A côté de l’église catholique d’Agoè-nyivé), Tél: 22 25 83 38MISERICORDE ( Bè Kpota), Tél: 23 38 47 62HORIZON (Nyékonakpoè, face Sapeurs pompiers), Tél : 22 20 42 42BAGUIDA (Face CMS de Baguida), Tél : 22 35 47 47LA FLAMME D’AMOUR (Agodéké, rout d’Aného), Tél : 22 45 70 14RAOUDHA (4495 Bd Zio Hédranawoé Togo 2000), Tél : 22 61 39 39BON PASTEUR (38 Av de la libération), Tél : 22 21 13 67

Ne cultive pas la haine au jardin de ton cœur. C’est à toi le premier que tu ferais mal.Ne garde pas la rancune à la moelle de tes os. C’est toi le premier que tu briserais.N’entretiens pas de vengeance au creux de ta mémoire. C’est toi le premier qui en souffrirais.Pardonne. Tu seras plus heureux. Et tu feras plus d’heureux autour de toi !Le pardon est le signe d’un amour authentique (Eros / agapè). Un amour qui pardonne, qui réconcilie, qui donne une nouvelle vie : la nouvelle création.La route de la divinisation : la finalité de la vie spirituelle est notre participation à la vie divine : C’est ce que les pères de l’Eglise appelaient « la divinisation ». Grégoire de Naziance (Capadoce 330) écrit : « Dieu s’est fait homme afin que l’homme devint Dieu ». Le pardon est la dimension essentielle de l’existence humaine, il est la seule activité humaine citée dans le Notre Père. Il est le « pain de vie » (Léonardo Boff)Le pardon humain est à la fois une conséquence… et une condition du pardon de Dieu. « Celui qui ne pardonne pas à son frère ; n’a pas reconnu le pardon que Dieu lui donne »Le pardon est le dont par excellence, qui nous rend à « la ressemblance de DieuL’ennemi n’est pas quelqu’un à abattre par esprit de vengeance… mais quelqu’un à gagner par esprit de pardon. (Léonardo Boff). Le manque de foi : Ne pas croire que l’amour est plus fort que la haine. L’amour donne la vie ; la haine tue. Elle tue l’autre. Et à la longue, elle me tue aussi. Sois en paix avec toi même. Bonne journée.

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Ainsi Cori&Art organise différents types d’événements relatifs à la Culture et à l’Art Africains contemporains sous

forme d’expositions, festivals, ateliers ou encore conférences. Elle veut donner les moyens à l’artiste d’exister par son art. Dix années plus tard, Cori & Art a jugé opportun d’orienter sa vision sur la pluridisciplinarité afin de focaliser le regard sur cette Afrique plurielle et susciter l’intérêt auprès du public parisien. Et ça a marché.

Le week-end du 7 au 8 novembre, près de 500 personnes ont visité l’exposition « Regard(s) émoi » organisé par Cori et Arts en partenariat avec l’Agence Fabien Fischer pour célébrer ses dix années de vie. Une dizaine d’artistes plasticiens et photographes d’origines diverses a été invitée: Emmanuel Kavi du Togo, Andrea Luna d’Argentine et l’Algérien Fawzi Brachemi en sculpture et peinture, l’iranien Hamid Khosravi et les français Bruno Aussillou et Stéphane Erviel en photographie, l’ivoirienne Massogona Sylla en collage, les Serbes Mila Gajin, Mihailo Stanisavac et le français Marc Faivre en gravure, peinture et dessin.

Togo – FranceExposition Regard (s)émoi de Cori&ArtChristelle Akué, fondatrice et présidente de l’Association Cori & Art à Paris, est une battante. Elle est l’interlocutrice principale entre les artistes et les promoteurs. Rien ne prédestinait cette Togolaise à promouvoir les arts. Après son baccalauréat au Lycée Français à Lomé, elle s’est orientée vers le commerce international à Paris puis le management de projets opérationnels. Elle est assistante commerciale dans une entreprise parisienne. Puis, en passant son temps à se cultiver dans les musées et galeries d’art de différentes capitales européennes, une réalité saute à ses yeux, la culture et les arts africains sont très peu visibles voire inexistants. Alors, le besoin de présenter les richesses culturelles des arts contemporains africains s’est posé à elle avec acuité. En 2005, elle fonde avec ses amis l’Association novatrice Cori & Art dont le but est la promotion de la culture et des arts africains par les Africains eux-mêmes et par les Occidentaux amoureux du continent noir.

Cet instrument de musique à vent est fait de la trompe d’éléphant ou de la corne de la biche. Il est composé d’une

embouchure sur laquelle le joueur pose ses lèvres pour souffler et d’un tube terminé par un pavillon évasé. Cet instrument symbolise la renommée dans la mesure où il est sonné lors de grandes occasions.

Dans la communauté, tout le monde est alerté

Le cor, un instrument plein de sens en pays Kabyè"Nondowou", c’est le nom donné à cet instrument. Il est joué par des spécialistes, surtout les vieux et sages dans les villages de la préfecture. Il annonce des évènements solennels.

Après ses études d’anglais à l’Université du Bénin (actuel Université de Lomé) sanctionnées par une licence, il a jugé

opportun de quitter le Togo pour passer un Diplôme de Medias, Arts et Communication à l’Université Paris 8 en France. Les choses ne se sont passées comme il l’aurait voulu. Après ses études, il a d’abord été capturé par l’amour, ensuite envoûté par son travail en communication d’entreprise dans une structure à Paris et il lui est devenu presque impossible d’aller s’installer au Togo. Mais des appels de sa culture natale et surtout celle du rastafarisme l’ont amené à briser un silence dans lequel il s’est mué depuis son départ du pays en 1999.Il revoit comme dans un film au ralenti son parcours imprégné de reggae : il a milité dans le seul mouvement rasta à l’Université du Bénin, il a été trésorier du Togo Zion Movement pendant 3 ans sur le campus. Ils organisaient des soirées reggae pour expliquer le mouvement rasta à Lomé. Devenu animateur à la Radio Galaxy à Adéwui , il animait à l’époque une émission reggae. La nostalgie de tous ces moments l’a rattrapé. Alors il cofonde en 2004 avec des amis de la FAC à Paris, l’Association The Bridge (Le Pont) pour mener des échanges artistiques et culturels entre le Togo et le reste du monde. Et le Festival de musique Adiavou qui signifie le réveil, naitra. Son cadre, Hihéatro dans les plateaux au Togo.Pour Euloge Ezoba Adjéï, Adiavou est « une passerelle entre les amoureux de la Culture, un brassage culturel liant l’Europe, la diaspora africaine, les Amériques, l’Asie… » Son rêve est de regrouper à l’origine tous les amoureux de reggae afin de créer une Histoire culturelle à Hihéatro. Puis l’eau a coulé sous les ponts, le reggae n’engloutit plus totalement Adiavou. Le Festival s’ouvre à toutes les formes de musique.Dix années d’existence et sept éditions se sont passé, son fondateur et directeur artistique se réjouit en faisant à Togocultures un bilan sommaire « le Festival Adiavou a eu le privilège d’accueillir plein d’artistes. La crème du reggae togolais y est passé, je pense à Naty & Stones, Revelation Band, Amen Jah Cisse, Bibish Mola, Ras Gon. En ce qui concerne l’Afrobeat et la variété nous avons eu Sika’a Adjoa, Mirlinda, Agbajah Blu, les Frères Wateba, le groupe Afan sans oublier la présence active du rap togolais avec Ali Jezz, Oli Big, Master Popa et Tesko Le Rebel. Je me permets de dire merci spécial Assima Tcharley Joy ce grand artiste togolais qui a fait le voyage d’Abidjan à Hiheatro pour honorer le Festival Adiavou. Il fait du bon reggae et prépare en ce moment un nouvel album. Il vit maintenant en Guadeloupe. J’ai oublié sûrement certains artistes, qu’ils ne m’en tiennent pas rigueur surtout. »Sourire aux lèvres Euloge Adjéï se souvient de la joie de la population de Hihéatro en décembre 2014 au moment de la célébration des 10 ans d’Adiavou. « Tous les festivaliers ont vécu une belle célébration. » Mais le chemin a été long. Il y a eu des moments où le directeur a carrément voulu jeter l’éponge tant les problèmes humains, moraux et financiers l’ont découragé. Il se veut un peu philosophe : « l’organisation du Festival Adiavou repose d’abord sur la bonne volonté des membres. Nous ne recevons aucun sponsor, notre détermination est d’autant plus grande à chaque rendez-vous. C’est l’occasion d’inviter les divers acteurs culturels de pouvoir s’intéresser à ce grand rendez-vous. La prochaine édition s’annonce déjà. »Le challenge pour le Festival Adiavou est de rassembler un plus grand nombre d’artistes du Togo et du continent africain, d’Europe, des Amériques et d’Asie. Pour y arriver un toilettage de la structure organisationnelle est de mise et il faut peaufiner l’identité de l’événementiel : « il faudra bien améliorer toute la structure organisationnelle. Ce qui permettra de rendre plus visible et lisible dans le monde Culturel et du showbiz en particulier. Hihéatro dispose des atouts énormes sur le plan Touristique, Culturel, c’est pourquoi

Echanger et transmettre la passion des arts dans une ambiance festive a été le fil rouge de cette exposition : « La scénographie de l’expo a été axée « autour des notions d’ego, de personnalité, d’introspection et d’interaction avec le spectateur. Présentant à la fois des plasticiens, comme des photographes, cette exposition collective aborde l’intimité de l’œuvre d’art et des artistes. » nous précise Christelle Akué.

L’Agence Fabian Fischer s’est reconnue dans le travail et l’engagement de Cori & Art. « Défendant à la fois des artistes, des talents et des services issus de ces derniers, l’Agence soutient l’originalité, l’indépendance et la pluridisciplinarité multiculturelle créative. Cette exposition est l’occasion pour l’association Cori&Art de souffler les bougies de ses dix années d’existence » souligne la Présidente. Le souci d’excellence et de recherche artistique a amené l’association à sortir du nationalisme togolais dans lequel il était enfermé dans le choix des expositions car Christelle Akué est d’origine togolaise. A force de rencontres et de maturité, elle s’ouvre à un autre public et deux univers différents, l’Occident et l’Afrique.

Dans la Galerie Joseph où s’est tenue cette exposition, les regards des curieux et des connaisseurs ont donné un satisfécit à cette exposition d’envergure internationale. Le dimanche, le concert du Franco-Togolais Ayité, de son vrai nom Olivier Ajavon, a tenu toutes ses promesses. Il a fait vibrer le public au rythme de son album AyiTé sorti le 15 juin 2015 en France. Trois langues -le mina, le français et l’anglais- transportent le public dans un univers chaleureux où se côtoient les souvenirs de l’enfance de l’artiste.

quand le son retenti. Autrefois, il est sonné lorsqu’il y a une attaque contre la société, un appel à la préparation au combat. De par sa fonction, le cor ou la trompe de chasse met en alerte, annonce des événements heureux et rassurants ou, à l’inverse, des mauvaises et inquiétantes nouvelles. Heureuse nouvelle, lorsqu’il s’agit d’une bonne partie de chasse où les chasseurs ont tué un grand animal (biche, buffle) ou d’une grande fête. Pour être sonné, celui qui en est chargé, monte sur un grenier pour que le son porte et aille le plus loin possible.A chaque évènement, une manière de sonner. Et toute personne prévenue sait automatiquement le message que veut véhiculer le son qu’il entend.De nos jours, il est sonné quand une personne distinguée (vieillard, chef, notable, sage du village) retourne vers sa dernière demeure, selon l’expression de la communauté. Pour eux, cette personne qui s’en va n’est pas morte vue son âge, sa mort est un départ.

Le cor, pour être sonné, est négocié chez le chef qui donne son aval.

Le son peut être entendu même si l’on est éloigné (10 Km au moins). On le sonne très tôt le matin lorsque le calme règne. Ceci dans le cas d’un décès d’un homme distingué.Tout ce terroir est plein de différents instruments, chacun ayant un sens précis.

Icilome.com

le mois de Décembre fut retenu pour les manifestations. ».Comme le dit le proverbe: « Une seule main ne peut grand-chose. C’est la communion des opinions qui pousse la pirogue à l’eau ». Adiavou survivra mais il faut la volonté de tous pour que ce seul évènement culturel puisse continuer à sonner le réveil culturel de cette région.

Togocultures.com

Euloge Ezoba Adjéï et son Festival AdiAvou à HihéatroEuloge Ezoba ADJEI est un homme de culture, il habite à Bondy dans la banlieue parisienne.

La vitre d’amour

« Je la voulais miroitante de fleurs, avec de petits volcans accrochés aux aisselles, et spécialement cette lave en amande amère et qui était au centre de son corps dressé.Il y avait aussi une arcade de sourcils sous lesquels tout le ciel passait, un vrai ciel de viol, de rapt, de laves, d’orage, de rage, bref, un ciel absolument théologal. Un ciel comme une arche dressée, comme la trompette des abimes, comme la ciguë bue en rêve, un ciel contenu dans toutes les fioles de la mort, le ciel d’Héloïse au -dessus d’Abélard, un ciel d’amoureux suicide, un ciel qui possédait toutes les rages de l’amour. C’était un ciel de péché protestataire, un péché retenu au confessionnal, de ces péchés qui chargent la conscience des prêtres, un vrai péché théologal.Et je l’aimaisElle était bonne, dans une taverne d’ Hoffmann, mais une miteuse crapuleuse boniche, une boniche crapuleuse et mal lavée. Elle passait les plats, vidait les lieux, faisait les lits, balayait les chambres, secouait les ciels de lit et se déshabillait devant sa lucarne, comme toutes les bonnes de tous les contes D’Hoffmann.Je couchais à l’époque dans un lit piteux dont le matelas se dressait toutes les nuits, se recroquevillait devant cette avance de rats que dégorgent les reflux des mauvais rêves, et qui s’aplanissait au soleil levant. Mes draps sentaient le tabac et la morgue, et cette odeur nauséeuse et délicieuse que revêtent nos corps quand nous nous appliquons à les sentir. Bref, c’étaient de vrais draps d’étudiants amoureux.Je piochais une thèse épaisse, ânonnante, sur les avortements de l’esprit humain à ces seuils épuisés de l’âme jusqu’où l’esprit de l’homme n’atteint pas.Mais l’idée de la boniche me travaillait beaucoup plus que tous les phantasmes du nominalisme excessif des choses.Je la voyais à travers le ciel, à travers les vitres fendues de ma chambre, à travers ces propres sourcils, à travers les yeux de toutes mes anciennes maîtresses, et à travers les cheveux jaunes de ma mère.Or nous étions à la nuit de Saints- Sylvestre. Le tonnerre tonnait, les éclaires marchaient, la pluie faisait son chemin, les cocons des rêves bêlaient, les grenouilles de tous les étangs coassaient, bref, la nuit faisait son métier.Il me fallait maintenant trouver un moyen de m’ aboucher avec réalité…Ce n’était pas assez que d’être abouché avec la résonnance obscure des choses, et d’entendre par exemple les volcans parler, et de revêtir l’objet de mes amours de tous les charmes d’un adultère anticipé par exemple, ou de toutes les horreurs, ordures, scatologies, crimes, tromperies qui s’attachent à l’idée de l’amour ; il me fallait trouver simplement le moyen de l’atteindre directement, c'est-à-dire, et avant tout, de lui parler.Tout d’un coup la fenêtre s’ouvrit. Je vis dans un coin de ma chambre un immense jeu de dames sur lequel tombaient les reflets d’une multitude de lampe invisibles. Des têtes sans corps faisaient des rondes, se heurtaient, tombaient comme des quilles. Il y avait un immense cheval de bois, une reine en morphine, une tour d’amour, un siècle à venir. Les mains d’Hoffmann poussaient les pions, et chaque pion disait : NE LA CHERCHE PAS LA. Et dans le ciel on voyait des anges avec des ailes en pieds nickelés. Je cessais donc de regarder à la fenêtre et d’espérer voir ma boniche chérie… »

Extrait L’Ombilic des Limbes de ANTININ ARTAUD, ed Gallimard Collection Poésie P.166 à168

Page 6: Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au ...togoportail.net/wp-content/uploads/2015/11/pdf_TM...La question est valable et vaut tout son pesant d’or partout dans l’aire

TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015 TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015

Neutralité positive Neutralité positive

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Sports Reportages

Michel Platini

Novak Djokovic

Les joueurs

du Golden State

Photo de famille des acteurs du

PGICT

Cina Lawson

Octave Nicoue Broohm

Inkosi Gwadiso et Robert Dussey

Si les contacts politiques sont réguliers entre Lomé et Pretoria, les échanges économiques et les investissements demeurent encore modestes. Les

échanges entre le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé et le diplomate ont porté sur ce point et bien d’autre allant dans le sens de l’amélioration des coopérations entre les

Enseignement supérieurQuitus pour 55 écoles privéesLe ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche vient d’agréer 55 universités privées. Les responsables de ces universités privées ont reçu leur agrément le mardi 24 Novembre dernier.

Cette liste des 55 écoles agréées par le ministère permettra aux étudiants et à leurs parents d’avoir connaissance des écoles professionnelles sérieuses

et qui offrent des formations diplomantes reconnues par l’Etat.

Les écoles privées qui estiment être en règle et dont les noms ne figurent pas sur la liste officielle peuvent toutefois adresser un recours à la direction de l’Enseignement.« Tout diplôme délivré par tout autre établissement privé d’enseignement supérieur ne figurant pas sur la liste ne sera pas reconnu par l’Etat’ » a indiqué le ministre, Nicoué Broohm.

ZAK JAY

Diplomatie Départ de l’Ambassadeur d’Afrique du SudAu terme de sa mission à Lomé l’Ambassadeur d’Afrique du Sud au Togo, Inkosi Gwadiso, a fait ses adieux le 24 novembre dernier au président Faure Gnassingbé. Il s’est félicité de la qualité des relations entre les deux pays et du renforcement de la coopération bilatérale.

Deux pays.Rappelons qu’avant d’arriver au Togo en 2012, M. Gwadiso a occupé le poste d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d’Afrique du Sud près le Bénin. Il fut Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d’Afrique du sud près le Rwanda entre Février et Octobre 2010. D’Octobre 2001 à décembre 2008, il été nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d’Afrique du sud en Côte d’Ivoire. M.Gwadiso fut successivement Ministre des Affaires Sociales de l’Ancienne Administration Transkei et Ministre des Affaires Economiques et du Tourisme entre 19981 et 1987. Né le 15 janvier 1952, il est titulaire d’une licence en Droit en 1970.

Rachidou ZAKARI

En précisant le 20 novembre dernier à la presse l’objectif de son déplacement à Lomé, Hassane

Hamidine, le directeur de l’ANVD a fait savoir que sa visite vise à capitaliser les expériences auprès de l’ANVT pour renforcer les capacités nigériennes.Pour le travail qu’effectue l’ANVT, son directeur Agbangba Omar a révélé que son agence a reçu le dossier 41.000 jeunes et un effectif d’environ de 8.000 sont actives sur le terrain.Rappelons qu’en juin 2014, les députés togolais ont voté une loi qui a changé le programme National de Volontariat au Togo (PROVONAT) en Agence Nationale

VolontariatL’ANVD à l’école de l’ANVT Une délégation de l’Agence Nigérienne du Volontariat pour le Développement (ANVD) a séjourné la semaine dernière à Lomé pour s’imprégner auprès de son homologue togolais, l’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT), sur la manière dont le programme de volontariat est gère.

de Volontariat au Togo (ANVT). Cette structure a pour vocation de rendre plus efficace le volontariat au Togo.

TM

En plus du trophée, le numéro 1 mondial a amassé 2 061 000 dollars pour

sa victoire lors du Masters dimanche dernier. Au total sur la saison, Novak Djokovic a touché 21 592 125 dollars rien que pour ses performances sur le terrain.

A titre de comparaison, le deuxième de ce classement des gains, Roger Federer a touché presque trois fois moins (8 682 893 dollars), soit à peine plus que le troisième Andy Murray (8 215 153 dollars). Le premier Français, Richard Gasquet, est neuvième avec un total s’élevant à 2 511 995 dollars. Il va sans dire que cette augmentation des gains sur une saison est liée à la surenchère à laquelle certains tournois s’adonnent concernant le prize-money.

Cette saison en or de Novak Djokovic a pour conséquence

FIFAMichel Platini, la fin d’un rêve?Alors que le verdict de la Commission d’Ethique de la Fédération internationale de football association (FIFA) ne sera connu que courant décembre, de nombreuses publications indiquent ce mardi que la Chambre d’instruction de cette Commission a requis la radiation à vie de Michel Platini.

L’un des avocats du Français, Me Thibaud d’Alès a révélé l’information à l’AFP (Agence

France presse dénonçant « un pur scandale » si cette sanction venait à être prononcée. En effet, il est reproché à Michel Platini un paiement reçu en 2011 de Joseph Blatter, président démissionnaire de la Fifa, pour un travail de conseiller achevé en 2002.Platini, tout comme Sepp Blatter, est suspendu pour 90 jours depuis plusieurs semaines. Sa candidature

pour la présidence de la FIFA se compromet de jour en, jour. La semaine dernière, il a décidé de se tourner vers le TAS (Tribunal arbitral du Sport) pour demander l’annulation de sa suspension. Ce qui n’est pas encore le cas.Pour l’heure, le rêve de la présidence de la FIFA du français s’efface peu à peu. A moins d’un retournement de situation, Platini voit de jour en jour le fauteuil de président de la FIFA s’éloigner.

ZAK JAY

Près de 40.000 personnes ont pris part au Great Ethiopian Run 2015. Au finish, Tamirat

Tola a remporté la course chez les hommes en 28:45, empochant les 2400 dollars US promis au vainqueur. Il a devancé Bonsa Dida, 20 ans (28:51). Adugna Takele (28:55) complète le podium.Chez les dames, Mamitu Daska s’est imposé en 32:17. Yebrqual Melese, championne d’Ethiopie du 10,000m finit seconde (33:11) tandis que Sule Utura (33:45) a terminé troisième.De son côté, Hailé Gebrselassie a fini en 32’48 en courant pieds nus.

Great Ethiopian Run 2015L'organisateur domine la compétitionLes Ethiopiens ont été les plus forts dimanche dernier sur le « Great Ethiopian Run », une course de 10 km organisée dans ce pays d’Afrique de l’Est depuis 15 ans. Cette année, elle a servi de jubilé pour la légende de la course de fond Hailé Gebrselassie.

Un hommage à une autre légende éthiopienne de la course de fond, Abede Bikila.

TM

NBA16è succès consécutif pour Golden State Golden State est entré dans l'histoire grâce à son 16e succès consécutif le mardi dernier, face aux Lakers (111-77). Jamais aucune équipe n'avait réussi un tel exploit en début de saison depuis la création du Championnat NBA en 1946.

Les Lakers, avec seulement deux victoires à leur actif n'ont pas pesé lourd. L’affaire était

déjà entendue avant même la fin du premier quart temps.Le quintuple champion NBA, Kobe Bryant a été humilié comme rarement dans sa carrière par Golden State et son virevoltant Stephen Curry.Bryant qui dispute sans doute à 37 ans sa dernière saison n'a marqué que quatre petits points avec un piteux 1 sur 14 au tir, quand Curry, MVP de la saison 2014-15, a fini la rencontre avec 24 points (10 sur 21) et neuf passes décisives!Les « Warriors » comme on les appelle souvent ont fini la première

période avec 19 points d'avance (30-11), une avance qu'ils ont doublée (38 points, 97-59) avant de gérer et de faire souffler Curry et Klay Thompson dans le 4e quart temps.Grâce à ce succès, les Warriors ont

dépassé les Washington Capitols (1948-49) et les Houston Rockets (1993-94) avec qui ils partageaient depuis dimanche le meilleur bilan pour un début de saison avec quinze victoires de rang.

TM

Tennis/ATPRiche saison pour Djokovic en 2015Si cette année a été riche en victoires pour Djokovic - onze victoires en tournoi, trois des quatre Grand Chelem- elle l’est également sur le plan financier pour le joueur en passe de détrôner Federer s'il continue dans cette lancée.

de réduire l’écart entre lui et Roger Federer au niveau du total de gains en carrière. Le Serbe a, désormais, amassé 94 050 053 dollars depuis le début de sa carrière professionnelle en 2003, à 16 ans. Il est revenu à seulement 3,3 millions de dollars du Suisse, qui a débuté

sa carrière en professionnel en juillet 1998. S’il continue à ce rythme, Novak Djokovic sera le premier joueur de tennis professionnel à dépasser les cent millions de dollars de gains en tournoi dès l’année prochaine.

TM

Pour bien mener cet exercice, un atelier qui s’est étendu sur deux jours a été ouvert le mardi 24 novembre dernier à

la direction de l’Office de Développement et d’Exploitation des Forets (ODEF) à Lomé en présence d’une mission de suivi de la Banque Mondiale (BM) et des acteurs de la mise en œuvre dudit projet.Cet atelier de deux jours intervient après une rencontre de la mission de la BM avec les autorités togolaises et les acteurs concernés.En parlant de l’objectif de leur rencontre, Koffi Hounkpe, le Chef du projet PGICT à la Banque Mondiale a déclaré que « la mission va organiser plusieurs réunions avec les équipes du projet pour discuter des différents aspects, les difficultés éventuelles auxquelles le projet est confronté et les solutions idoines

Evaluation du PGICTUne mission de la BM et acteurs en atelierLe Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT) est en phase d’évaluation de ses activités. Cet exercice inclue la revue des difficultés dans l’exécution des activités du projet à tous les niveaux. Une visite de terrain est prévue à l’intérieur du pays pour parfaire l’évaluation.

à apporter pour faciliter la mise en œuvre ».Pour la suite des activités d’évaluation, Koffi Hounkpe a ajouté que « il va avoir une visite de terrain pour constater la mise en œuvre de certaines activités sur le terrain et évaluer comment est-ce qu’elle s’effectue ».

En ce qui concerne les projets en cours, Amidou Morou, le coordinateur du PGICT a précisé que « nous avons recensés près de 400 projets sur l’ensemble du territoire mais c’est 68 projets qui ont été financés. Les impacts du changement climatique sans cesse croissant engendre le manque de pluies et les communautés ont senti la nécessite de renforcer leur capacité en mettant en œuvre leurs projets ».

Carlos Amevor

L’opération d’identification a commencé depuis juillet 2012 mais, il existe encore des abonnés

qui ne se sont pas encore identifiés. Ces abonnés à l’un des trois réseaux de téléphonie mobile que compte le pays ne pourront plus utiliser leurs cartes Sim, si passer ce délais.En effet, cette décision décrétée depuis juillet 2011 impose à Togo Cellulaire, Togo Télécom (pour son service Illico) et à Moov de répondre aux réquisitions de la police ou de la justice en fournissant le relevé des communications (fadettes) et l’identité du détenteur de la ligne.Face aux cas de braquages et

TéléphonieArméeDélai de dix jours aux abonnés non identifiés

Le Comité que la FIFA installé est composé de sept membres et a pour mission de diriger et de ranimer le

football béninois.

En plus de cette mission, le Comité devra veiller au bon fonctionnement de l'équipe nationale et organiser ensuite les élections des dirigeants de la FBF au plus tard le 30 avril 2016.En exhortant la FBF pour faciliter la mission au comité, la FIFA a précisé dans son courrier signé par son Secrétaire général par intérim Markus Kattner que « Nous vous prions d'entreprendre les démarches nécessaires pour que le Comité de normalisation puisse prendre ses fonctions le 11 novembre 2015... ». Le Comité de Nominalisation de sept membre désigne par la FIFA est présidé

Benin/FootballUn Comité de Normalisation en place La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a mis en place au Benin un Comité de Normalisation pour gérer provisoirement la Fédération Béninois de Football (FBF) jusqu’à l’organisation d’une nouvelle élection.

par l’avocat Rafiou Guy-Charles Paraiso et est secondé par Louis-Philippe Houndegnon.

Freda Sefiamor

L’Autorité de Réglementation du secteur des postes et télécommunication a annoncé cette semaine un délai de dix jours aux abonnés des trois réseaux mobiles pour s’identifier au risque de voire leurs cartes Sim grillées.

d’arnaques notoires qui prend de l’ampleur à Lomé, il s’avère nécessaire pour la police et l’autorité de règlementation du secteur des télécommunications, de prendre des mesures urgentes.

TM

Secouée depuis quelques années par une crise de gestion au sein de la

Fédération Togolaise de Football (FTF), l’image de la renommée du sport roi au Togo continue par perdre de son éclat. Si la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), le « docteur par excellence » s’est assigné la mission de conjurer les maux qui ruinent la FTF, il ressort au regard des difficultés qui se font jour sur le terrain que les remèdes qu’elle prescrit ne sont pas efficaces pour guérir son patient.Le Comité de Normalisation nommé depuis le 19 décembre 2014 pour organiser des élections le 30 novembre 2015 n’a pas atteint ses objectifs. Son mandat a été prorogé jusqu’au au 31 décembre. En attendant des élections, il y a lieu de se demander si oui ou non le mal est totalement conjuré avant

FTFQui pour réanimer le football togolais ?De tâtonnements en tâtonnements, la recherche de solution pour la sortie de crise du football togolais peine à se concrétiser et les amoureux du ballon rond dans le pays se demandent toujours à quand le salut.

d’élire de nouvelles personnes à la tête de la FTF au risque de se réjouir un temps et se plaindre encore pour un temps indéterminée.A la question de savoir qui peut raviver le football togolais ? Quoique la réponse donne matière à réflexion, il serait prétentieux de designer un acteur pour prétendre qu’il a la solution magique pour relancer le football togolais.Pour l’avis d’un internaute qui suit depuis belle lurette l’évolution de la FTF, il prétend qu’Adébayor le plus connait des togolais n’a pas la solution magique. En parallèle avec cette remarque, l’on est tenté de dire qu’un togolais pris individuellement ne pourra réanimer la FTF et au-delà les Eperviers.La nécessité d’une union sacrée des anciens, des dirigeants

actuels et de ceux qui sentent la nécessaire d’apporter un plus au football fédération et aux Eperviers qui font rêver le pays est plus que ‘actualité. Le football togolais a plus que besoin des mains et des cœurs unis de tous ses fils pour redonner la vie au sport dans le pays.

CA

Gerrard a choisi son métier pour se garantir un avenir à l’abri du besoin, même si les choses n’en sont pas toujours roses pour les fonctionnaires de

la « Grande Muette ». À 29 ans, Gerrard est un militaire de rang dans les Forces armées togolaises. Apprenti mécanicien il y a encore quelques années, il a abandonné les moteurs de voiture pour réaliser un de ses rêves : « Devenir soldat et assurer la sécurité des compatriotes ». « J’ai été recruté en 2009, un an après avoir terminé ma formation.», affirme-t-il fièrement.Aujourd’hui, Gerrard se considère bien « intégré au sein du corps des bérets noirs ». D’autant plus qu’il a récemment participé à une mission de maintien de la paix au Mali (Minusma).

Salaire et dépenses

Le jeune homme « travaille beaucoup ». Sa journée commence très tôt. « Dès 5 heures, je suis debout pour me rendre au service ». Six jours par semaine il est « en treillis », pour un modeste salaire de 123 euros. Salaire qui lui permet malgré tout de gagner plus que lorsque qu’il était apprenti mécanicien où il engrangeait chaque mois 40 euros. Bien sûr, il aimerait gagner encore davantage d’argent mais il s’en contente dans un pays où le SMIC

Comment vit un militaire au Togo avec 80 000 FCFA par mois ?Dans une publication datant d'hier, jeuneafrique.com va sur les traces d’un militaire togolais de 29 ans, du nom de Gerrard. En poste à Kara dans le nord du Togo, il raconte sa vie, son métier, ses projets. Découvrez comment il vit avec 80 000 francs CFA (soit 123 euros) comme salaire.

en vigueur est de 54 euros. Selon jeuneafrique.com, le carburant, l’entretien de sa moto et son habillement lui coûte 30 euros. En dehors des dépenses d’habillement et pour sa moto, Gerrard consacre chaque mois près de 30 000 francs CFA aux besoins du ménage. « Le riz, l’igname et la pâte sont nos nourritures habituelles ». Le tout lui revient généralement autour de 23 euros. Je fais le plein dès que j’ai mon salaire », explique le jeune homme, père d’une fille de 2 ans.Gerrard, sa femme et sa fille habitent un logement de location pour 11 euros. Il héberge aussi chez lui, un de ses petits frères. La facture d’électricité est souvent très salée (8000 francs CFA). Un coût élevé dû aux deux réfrigérateurs de sa femme, vendeuse de jus et de glaçons, qui fonctionnent à plein régime.Depuis deux ans, le militaire prend en charge les dépenses de son petit frère âgé de 16 ans et élève au lycée : ses frais de scolarité en début d’année et ses fournitures. « Je dois lui assurer le nécessaire. Lui, il n’a qu’à étudier », explique-t-il. Ce qui lui coute 15 euros.Gerrard a peu de temps libre dont il essaye de profiter au maximum. « Les dimanches, je joue du foot avec les amis du quartier. Cela se termine souvent par une réjouissance que nous nous offrons », confie-t-il. Il arrive aussi que le jeune militaire et ses amis sortent certains jours, pour boire quelques coups. Souvent cela lui coute 15 euros.Il avoue ne pas épargner. Il y a souvent des dépenses imprévues. Une demande de sa femme ou un cadeau qu’il offre à un supérieur au service. « Aussi insignifiant qu’est le cadeau, le geste compte. Tu n’as pas oublié le chef, le chef ne t’oubliera pas », explique-t-il avec sourire.Gerrard pense à la suite de sa carrière. Il espère surtout quitter son grade de première classe pour gravir les échelons. Pour le moment, le jeune militaire s’attelle à réaliser un projet depuis son retour de mission au Mali : construire sa maison. Même s’il n’en parle pas, les frais de mission permettent généralement aux militaires d’investir ou de réaliser des projets de ce genre.

Jeuneafrique.com

Page 7: Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au ...togoportail.net/wp-content/uploads/2015/11/pdf_TM...La question est valable et vaut tout son pesant d’or partout dans l’aire

Neutralité positive

TOGOMATIN – N° 0043 DU 26 NOVEMBRE 2015